De l'étoilé au kebab, Guilhem Malissen discute de tout, avec passion. Sur la bouffe on a tous un avis tranché. Pour mettre tout le monde d’accord, “Bouffons” décortique tous les mercredis un sujet culinaire en compagnie de deux invités passionnés par le sujet, professionnels du milieu ou pas. Au mic…
En Europe du Nord, en particulier en Finlande, au Danemark et en Norvège, la réglisse salée est une passion nationale. Là-bas, on consommerait facilement 2 kilos par an et par personne de ces racines de bois de réglisse, une plante vivace transformée en confiserie. Comment expliquer ces préférences alimentaires fortement ancrées alors qu'ailleurs dans le monde, le goût anisé est si clivant ? D'où nous vient la diversité de cette palette de goûts, d'un bout à l'autre de la planète ? Entre le maroilles affiné que certaines familles du nord de la France s'envoient au petit déjeuner, des œufs de canard couvés au Vietnam dont les gens raffolent à l'apéro et ces fameux bonbons à la réglisse salée qu'on grignote en voiture dans les pays d'Europe du Nord, le moins que l'on puisse dire, c'est que tous les goûts sont dans la nature. Pour expliquer la diversité de ces préférences alimentaires affichées par les populations du monde entier, Émilie Laystary s'est entretenue avec l'ethnobiologiste Serge Bahuchet et le biologiste Marc-André Selosse. À l'origine de cette kyrielle des goûts appréciés dans le monde, une histoire d'opportunisme alimentaire, de mimétisme mais aussi de besoins de conserver des aliments et de tanins… Venez découvrir ce qu'il se passe sous la toque des grands chefs avec le podcast Toque Toque disponible sur le lien suivant: https://shorturl.at/nDJKV Bouffons est un podcast de Nouvelles Écoutes Écrit et animé par Émilie Laystary avec l'aide de Diane Lesieur Montage et mixage par Laurie Galigani Produit par Julien Neuville Directrice Générale Adjointe : Nora Hissem Directrice Des productions : Marion Gourdon Directrice artistique : Aurore Mahieu Chargée de production : Diane Lesieur
Qu'est-ce que le le dégoût, si ce n'est le manque de goût, comme l'indique le préfixe "dé" ? Il semblerait que le dé-goût soit bien plus que l'absence de goût, un brin passive. Le dégoût va souvent jusqu'à l'aversion, la répugnance, la sensation d'écœurement, le haut-le-cœur… Le dégoût, souvent, invite une réaction physique : une grimace, une moue, la nausée, l'envie de vomir, parfois même l'évanouissement… « La mimique la plus caractéristique du dégoût consiste à se détourner en se pinçant le nez », analyse la chercheuse en philosophie esthétique Claire Margat dans sa “Phénoménologie du dégoût”. « Le sens le plus affecté par le dégoût est en effet l'odorat, dans la mesure où, par ses émanations, une substance nauséabonde et écœurante peut pénétrer en partie dans le corps de manière volatile. Le dégoût réagit à une effraction de l'intimité corporelle ». Dans votre trajectoire alimentaire personnelle, existe-t-il des aliments qui vous ont un jour dégoûté et que vous appréciez désormais ? Ce revirement de goûts culinaires, Eulalie, 25 ans, l'a vécu il n'y a pas si longtemps. Pendant la majeure partie de sa vie, cette jeune femme, que ses proches surnomment tendrement “Glouton joyeux”, mangeait de tout sauf d'une catégorie d'aliments bien précise : les fruits de mer. Au micro de Bouffons, elle raconte comment, à la faveur d'un citron caviar, tout a un jour basculé. Émilie Laystary tend ensuite le micro à la chercheuse Sophie Nicklaus, à l'INRAE, au Centre des Sciences du Goût et de l'Alimentation (Dijon) pour comprendre ce qui se joue lorsqu'un dégoût devient finalement un goût. Références entendues dans l'épisode : — MARGAT Claire, « Phénoménologie du dégoût. Inventaire des définitions », Ethnologie française, 2011/1 (Vol. 41), p. 17-25: https://www.cairn.info/revue-ethnologie-francaise-2011-1-page-17.htm — DUSING, Elizabeth, « L'imaginaire alimentaire dans les romans de Zola », B.A University of British Columbia, 1993. Venez découvrir ce qu'il se passe sous la toque des grands chefs avec le podcast Toque Toque disponible sur le lien suivant: https://shorturl.at/nDJKV Bouffons est un podcast de Nouvelles Écoutes Écrit et animé par Émilie Laystary avec l'aide de Diane Lesieur Montage et mixage par Laurie Galigani Produit par Julien Neuville Directrice Générale Adjointe : Nora Hissem Directrice Des productions : Marion Gourdon Directrice artistique : Aurore Mahieu Chargée de production : Diane Lesieur
En matière d'ouverture d'esprit devant l'assiette, mieux vaut avoir été initié, entraîné, sensibilisé… dès le plus jeune âge de la vie. Par exemple durant l'enfance, alors que notre « papillothèque » est encore en train de se former. Cela, c'est une conviction de l'école comestible, une association née en 2019 qui entend faire entrer l'éducation alimentaire dans les programmes scolaires, selon les principes de l'Edible Schoolyard créé par Alice Waters en 1995, aux États-Unis. L'école comestible, on vous en parlait déjà dans l'épisode 127, à travers la passionnante interview de sa fondatrice, la journaliste culinaire Camille Labro. Depuis mars 2021, deux ou trois choses se sont passées. Aux côtés de ses amies Stéphanie et Lison, Émilie Laystary a participé à l'éclosion de l'antenne marseillaise de l'école comestible. Dans cet épisode, elle vous emmène à la rencontre de l'école comestible Provence, d'abord via un micro embarqué lors d'un atelier école comestible hors les murs organisé à la Friche la Belle de Mai, aux côtés de la cheffe Zuri Camille de Souza, puis avec une interview de Matthieu Gamet, l'un des référents école comestible à Marseille, qui travaille au plus près des enfants. L'occasion de comprendre l'enjeu politique qu'il peut y avoir à faire manger du chou-rave et des betteraves en classe… Venez découvrir ce qu'il se passe sous la toque des grands chefs avec le podcast Toque Toque disponible sur le lien suivant: https://shorturl.at/nDJKV Bouffons est un podcast de Nouvelles Écoutes Écrit et animé par Émilie Laystary avec l'aide de Diane Lesieur Montage et mixage par Laurie Galigani Produit par Julien Neuville Directrice Générale Adjointe : Nora Hissem Directrice Des productions : Marion Gourdon Directrice artistique : Aurore Mahieu Chargée de production : Diane Lesieur
“Des goûts et des couleurs, il faut de tout pour faire un monde”, entend-t-on souvent. Oui mais d'abord, d'où nous vient cette diversité des goûts ? Comment expliquer que ce qui est agréable au toucher ou doux à l'oreille pour les uns… peut être insoutenable pour d'autres ? Devant l'assiette aussi, les dissensions sont grandes. Une saveur, un arrière-goût, une texture… Devant ce que certains trouvent agréable en bouche, d'autres peuvent ressentir un frisson de dégoût leur parcourir l'échine. Dans cette série qui met à l'honneur les papilles, revenons à l'essence de ce qui active nos glandes salivaires. À quel moment de notre existence nos goûts alimentaires prennent-ils forme ? Sous quelles conditions ces goûts se construisent-ils ? Entre le patrimoine familial, les habitudes de vie, les plats de l'enfance… par quoi sont-ils influencés ? Jusqu'à quand est-il encore possible de modifier notre bibliothèque des saveurs ? Comment expliquer que certaines populations affichent un goût invétéré pour l'anis et le pimenté quand d'autres ne semblent pas outillés pour apprivoiser ces saveurs ? Dans ce premier épisode, Émilie Laystary s'entretient avec la chercheuse britannique Nadja Reissland (département de psychologie de l'université de Durham), qui a travaillé sur une étude sans précédent, publiée cette année, montrant les réactions faciales d'un fœtus après l'ingestion par la mère de gélules tantôt de carottes, tantôt de chou frisé. Références entendues dans l'épisode : "Flavor Sensing in Utero and Emerging Discriminative Behaviors in the Human Fetus" (Beyza Ustun, Nadja Reissland, Judith Covey, Benoist Schaal et Jacqueline Blissett). Department of Psychology, Durham University. Venez découvrir ce qu'il se passe sous la toque des grands chefs avec le podcast Toque Toque disponible sur le lien suivant: https://shorturl.at/nDJKV Bouffons est un podcast de Nouvelles Écoutes Écrit et animé par Émilie Laystary avec l'aide de Diane Lesieur Montage et mixage par Laurie Galigani Produit par Julien Neuville Directrice Générale Adjointe : Nora Hissem Directrice Des productions : Marion Gourdon Directrice artistique : Aurore Mahieu Chargée de production : Diane Lesieur
Longtemps, nos représentations d'une alimentation du futur ont rimé avec des images heureuses d'abondance, de nourriture pour toutes et tous : la projection la plus répandue était pleine d'espoir, c'était celle du Pays de Cocagne — un paradis terrestre fantasmé dans l'imaginaire de bon nombre de cultures européennes, une contrée généreuse dans laquelle la nature foisonnante dispense les habitants de travail et met tout le monde à l'abri des famines et des guerres. C'est ainsi que l'humanité a un jour imaginé de l'alimentation du futur, quelque part entre le 12ème et le 14e siècle, comme on l'a vu dans le précédent épisode de Bouffons. Puis, les visions de l'alimentation du futur ont pris diverses formes au cours de l'Histoire, entre progrès technologique et réduction du temps passé en cuisine, entre plats en gélule et règne des machines. Aujourd'hui, le défi d'une alimentation du futur est plus pragmatique, il est le reflet des préoccupations de notre époque : nous sommes de plus en plus nombreux sur cette planète et la question est de savoir comment nourrir une population mondiale qui devrait avoisiner les 10 milliards d'êtres humains en 2050. Plus que jamais, l'enjeu presse. À l'été 2007, des émeutes de la faim et une flambée des prix agricoles ont inscrit pour de bon l'alimentation mondiale à l'agenda politique et économique des institutions internationales. Une piste fait aujourd'hui consensus : manger moins de viande permettrait de consommer en polluant moins et de mieux répartir la nourriture entre tous les humains car produire 1 calorie de viande consomme 10 calories de céréales. Dans cet épisode, Émilie Laystary s'entretient avec avec Aurélie Zunino du programme « Je mange pour le futur » (AgroParisTech) et Pierre Feillet, directeur de recherche honoraire à l'INRA. Venez découvrir ce qu'il se passe sous la toque des grands chefs avec le podcast Toque Toque disponible sur le lien suivant: https://shorturl.at/nDJKV Bouffons est un podcast de Nouvelles Écoutes Écrit et animé par Émilie Laystary avec l'aide de Diane Lesieur Montage et mixage par Laurie Galigani Produit par Julien Neuville Directrice Générale Adjointe : Nora Hissem Directrice Des productions : Marion Gourdon Directrice artistique : Aurore Mahieu Chargée de production : Diane Lesieur
Des voitures volantes, le bug de l'an 2000, des gélules en guise de repas, des robots partout, la fin du monde… Dans l'histoire de notre humanité, le futur a toujours tantôt connoté un joyeux progrès lancé vers l'avenir, tantôt la tétanisante peur de l'inconnu. Utopie ou scénario catastrophe, comment avoir aujourd'hui une vision réaliste et apaisée de l'avenir ? Sur quels critères imaginer et préparer la vie de demain sans se fourvoyer dans des délires fictionnels absurdes ? Et dans tout ça, comment se nourrit-on demain ? En matière d'alimentation, nos prédictions du futur ne font pas franchement rêver. Dans l'imaginaire collectif, les assiettes à venir sont souvent mornes, la technocratie nous fait gober des gélules et la convivialité semble s'être évaporée dans le règne des machines. Notre vision futuriste de la bouffe a-t-elle toujours été la même au cours de l'Histoire ? Dans cet épisode, Émilie Laystary s'entretient avec Philippe Meyzie, maître de conférences d'histoire moderne à l'Université Bordeaux Montaigne, spécialiste de l'histoire des consommation et de l'alimentation. De l'abondance du Pays de Cocagne aux préoccupations écologiques d'aujourd'hui en passant par la promesse des boîtes de conserve, ils font un état des lieux des visions passées et présentes que l'humanité a de l'alimentation du futur, comme un reflet des préoccupations de chaque époque. Venez découvrir ce qu'il se passe sous la toque des grands chefs avec le podcast Toque Toque disponible sur le lien suivant: https://shorturl.at/nDJKV Bouffons est un podcast de Nouvelles Écoutes Écrit et animé par Émilie Laystary avec l'aide de Diane Lesieur Montage et mixage par Laurie Galigani Produit par Julien Neuville Directrice Générale Adjointe : Nora Hissem Directrice Des productions : Marion Gourdon Directrice artistique : Aurore Mahieu Chargée de production : Diane Lesieur
Faire attention à ce que l'on mange, veiller au bon équilibre de son alimentation, organiser ses courses : à notre époque, plus que jamais, le fait de "manger sain" est socialement valorisé. Cette préoccupation normale a pourtant vite de quoi tomber dans l'obsession. Certains individus tombent rapidement dans l'écueil de l'alimentation très stricte et l'habitude de scanner le contenu de son assiette — jusqu'à s'en rendre malades. Lorsque cette rigueur augmente au détriment d'une organisation sereine et spontanée de la journée, on parle d'orthorexie, un terme qui vient du grec « ortho » (qui signifie « correct ») et « orexie » (qui veut dire « appétit »). L'orthorexie est donc une « obsession pour l'alimentation saine ». Cette obsession se définit comme l'ensemble des préoccupations obsessionnelles envers la nourriture saine, se fondant sur les croyances propres de l'individu et marquées par une détresse émotionnelle, une perte de poids et une altération clinique significative, selon les chercheurs Thomas M Dunn et Steven Bratman. Pour en savoir plus sur l'orthorexie, Émilie Laystary s'est entretenue avec la psychologue clinicienne Marie Dajon, qui a soutenu une thèse sur l'orthorexie il y a quelques années, une recherche au cours de laquelle elle a étudié l'évaluation, l'accompagnement thérapeutique et les trajectoires de vie des personnes orthorexiques. Ressources : L'orthorexie : actualité et soins d'une pathologie de la modernité (Marie Dajon, Pierre Bouchard, in "La revue de l'infirmière", Vol 70 - N° 267, P. 37-39 - janvier 2021) https://www.em-consulte.com/article/1420574/alertePM Orthorexie : trajectoires de vie et profils psychopathologiques (Marie Dajon in "La revue de l'infirmière", Vol 70 - N° 270, P. 37-39 - avril 2021) https://www.em-consulte.com/article/1438231/article/orthorexie%C2%A0-trajectoires-de-vie-et-profils-psychop Bouffons est un podcast de Nouvelles Écoutes Écrit et animé par Émilie Laystary avec l'aide de Diane Lesieur Montage et mixage par Laurie Galigani Produit par Julien Neuville Directrice Générale Adjointe : Nora Hissem Directrice Des productions : Marion Gourdon Directrice artistique : Aurore Mahieu Chargée de production : Diane Lesieur
Après avoir parlé de l'importance d'une alimentation variée et des mécanismes de l'emprise mentale dans les 2 premiers épisodes de cette série, nous consacrons ce troisième volet aux proches des personnes victimes de sectes. À quoi reconnaît-on une personne tombée dans une dérive sectaire ? Comment faire pour continuer à être présente pour elle ? Est-il possible de « sauver » une personne ? Pour répondre à ces questions, Émilie Laystary s'entretient avec Marie Drilhon, présidente de l'Association de Défense des Familles et de l'Individu victimes de sectes. Depuis les confinements et l'allongement du temps passé devant les écrans, les dérives sectaires ont bondi, comme en témoigne l'augmentation du nombre de signalements. Un épisode qui donne des clés pour ne surtout pas rompre le dialogue avec une personne sous emprise.
Aujourd'hui, petite interruption dans notre programme Bouffons habituel. On vous propose de découvrir un épisode un peu spécial, le premier épisode de la nouvelle série documentaire de Nouvelles Ecoutes : Oussama Le Magnifique. Ce podcast nous emmène à la rencontre d'un homme, nommé Oussama Ammar et qui a révolutionné l'entreprenariat français dans les années 2010, à travers l'incubateur qu'il a co-fondé, The Family, et qui a notamment accompagné des start-ups food comme Agricool ou Jow. Ce podcast est le fruit d'une enquête menée pendant un an par la journaliste économique Léa Lejeune, co-écrite avec l'écrivain Mathieu Palain. C'est une histoire qui raconte un parcours individuel et témoigne d'une époque et d'un monde où l'innovation régnait en maître, celui des start-ups et de la French Tech. Découvrez sans plus attendre le premier épisode d'Oussama Le Magnifique, intitulé « Les préparatifs d'Oussama ».Pour écouter les prochains épisodes du nouveau podcast documentaire de Nouvelles Écoutes, tapez “Oussama Le Magnifique” sur votre plateforme de podcasts ou copiez-collez ce lien dans votre barre de recherche : https://linktr.ee/oussamalemagnifique Oussama, Le Magnifique est une production de Nouvelles Écoutes Un documentaire de Léa Lejeune et Mathieu Palain Réalisé, monté et mixé par Alex Firla Enregistrement aux studios Artistic Palace Produit par : Julien Neuville Directrice générale adjointe : Nora Hissem Directrice des productions : Marion Gourdon Directrice artistique : Aurore Mahieu Directrice Commerciale : Emmanuelle Fortunato
Les désastres du crudivorisme sont parfois des allers sans retours. Ainsi, des personnes souffrant de cancer ou de tumeur sont chaque année détournées de leurs traitements médicaux par des gourous qui, moyennant l'achat de produits alimentaires grâce auxquels ils s'enrichissent grassement, promettent aux malades une vie meilleure.En 2019, un certain Michel témoignait ainsi son profond désarroi, suite au décès de sa sœur, une femme crudivore qui s'était lancée dans une semaine de jeûne dans l'espoir de guérir une tumeur. « On lui répétait que stresser ses organes la ferait guérir. Forcément, la promesse était belle », a expliqué Michel, très en colère, dans un article du Parisien. En faisant la promotion des "jus frais" et de la pratique "jeûne" pour guérir du cancer, le gourou du crudivorisme Thierry Casasnovas, lui, se présente comme un naturopathe autodidacte. L'homme a été interpellé ce jeudi 9 mars. Placé en garde à vue, le youtubeur controversé aux 600 000 abonnés est visé par une information judiciaire pour "exercice illégal de la médecine". Dans cet épisode, Émilie Laystary s'entretient avec Francine Caumel, spécialiste de l'emprise mentale et vice-présidente Nationale du Centre contre les manipulations mentales (CCMM). L'occasion de parler de “relation parasociale” entre la victime et le gourou, de pensée complotiste simpliste, d'utilisation d'un vocabulaire prétendument scientifique, d'entreprise d'annulation des doutes et d'isolement social. Bouffons est un podcast de Nouvelles Écoutes Écrit et animé par Émilie Laystary avec l'aide de Diane Lesieur Montage et mixage par Laurie Galigani Produit par Julien Neuville Directrice Générale Adjointe : Nora Hissem Directrice Des productions : Marion Gourdon Directrice artistique : Aurore Mahieu Chargée de production : Diane Lesieur
C'est un mal de notre époque en matière d'alimentation. Un phénomène silencieux mais pas moins destructeur, qui isole chaque année des milliers de personnes de leur entourage. Entre 2015 et 2020, les signalements de dérives sectaires liées à la santé et au bien-être ont doublé. La Miviludes (la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires) alerte sur le danger des mouvances et groupes qui appellent à des régimes carencés. Ces modes d'alimentation ont tous un point commun : ils mènent à un affaiblissement physique de l'individu qui devient alors moins résistant à des manipulations psychologiques. Un mécanisme de domination bien ficelé par les nouveaux gourous de l'alimentation. Jeuner à outrance, ne manger plus que de l'air, exclure les aliments cuits… Les dérives sectaires dans l'alimentation sont nombreuses. Dans cette série, nous allons plus précisément plonger dans les rouages du crudivorisme, que l'on appelle également “alimentation vivante”, une pratique alimentaire qui prône la consommation exclusive d'aliments crus. Séduisant de part ses promesses d'une meilleure santé loin des diktats de l'industrie pharmaceutique, ce mode de vie repose aujourd'hui sur une constellation de vidéos et de livres mettant en scène l'idée d'un complot, de vérités cachées. Vous en avez sans doute déjà entendu son nom, au moins récemment dans l'actualité : Thierry Casasnovas, gourou du crudivorisme, a été mis en examen. Très populaire sur YouTube, ce soit disant naturopathe est suspecté d'”abus de confiance”, d'”exercice illégal de la médecine” et de “pratiques commerciales trompeuses”. Sans diplôme médical ou de nutrition, Thierry Casasnovas s'est fait un nom avec ses vidéos à succès, qui cumulent pas moins de 80 millions de vues, dans lesquelles il prône le jeûne et la consommation de légumes et de fruits crus pour prévenir, traiter et guérir le cancer, des maladies chroniques comme le diabète, et régénérer le corps. Abandonner la cuisson et embrasser une nouvelle vie d'alimentation crue… C'est ce que propose le crudivorisme, ce courant qu'on appelle également “alimentation vivante”. Mais basculer vers le 100% cru est-il réellement bon pour la santé ? Pour en savoir plus, Émilie Laystary s'est entretenue avec le biophysicien Christophe Lavelle afin démêler le vrai du faux concernant les bienfaits du cru. Bouffons est un podcast de Nouvelles Écoutes Écrit et animé par Émilie Laystary avec l'aide de Diane Lesieur Montage et mixage par Laurie Galigani Produit par Julien Neuville Directrice Générale Adjointe : Nora Hissem Directrice Des productions : Marion Gourdon Directrice artistique : Aurore Mahieu Chargée de production : Diane Lesieur
“Qu'y a-t-il de plus normal que de retrouver inscrits dans la littérature les deux actes par lesquels se distingue l'espèce humaine : manger et parler ?”, se demande Ronald W. TOBIN, dans un texte intitulé “Qu'est-ce que la gastrocritique ?” Cette attention à la forme que peuvent prendre les textes gastronomiques, on la retrouve particulièrement chez Aïtor Alfonso et Ryoko Sekiguchi. Le premier est journaliste gastronomique et il tient fortement à l'idée de diversité des tons et des formats (y compris humoristiques) pour parler de la chose alimentaire. La seconde est poétesse et traductrice japonaise, et elle a notamment écrit “Nagori, la nostalgie de la saison qui s'en va”, un essai dans lequel elle interroge la place de l'alimentation dans notre rapport au temps qui passe. Avec eux, Émilie Laystary parle de renouvellement de la critique gastronomique, du danger qu'il y a à vouloir tout esthétiser dans les écrits culinaires, de l'importance de la sincérité du message et de gymnastique des mots. Une série qui se termine par les mots de Stéphane Méjanès, auteur de l'essai "Taille une plume — Croquons le critique gastronomique", qui nous parle d'une déclaration éthique du journalisme gastronomique, imaginée l'année dernière à l'occasion du 1er congres du journalisme gastronomique, qui s'est tenu à Minorque.Bouffons est un podcast de Nouvelles Écoutes Écrit et animé par Émilie Laystary avec l'aide de Diane LesieurMontage et mixage par Laurie Galigani Produit par Julien NeuvilleDirectrice Générale Adjointe : Nora HissemDirectrice Des productions : Marion GourdonDirectrice artistique : Aurore MahieuChargée de production : Diane LesieurVous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
Sur Internet, on critique désormais la nourriture à travers des outils plus immédiats, tels que les blogs et les réseaux sociaux. C'est la démocratisation du travail de critique. Désormais, tout le monde peut décider, avec plus ou moins de talent, plus ou moins de méthode, plus ou moins d'audience, de se lancer dans l'exercice de la critique. Ces nouveaux médias permettent en quelque sorte un renouvellement de la figure du critique, mais aussi un renouvellement du public. Chloé Vasselin tient Boui Boui, un blog qui met en avant des cantines populaires représentatives des cuisines des quatre coins du monde, où l'on mange des plats familiaux et roboratifs, pour seulement quelques poignées d'euros. Constance Lasserre, elle, chronique des restaurants sous le nom "Hungry Consti" sur Instagram, à travers des reels, ces formats courts qui lui permettent d'emmener avec elle au resto sa communauté. Dans cet épisode, Émilie Laystary leur tend le micro. L'occasion de parler des manières de valoriser des adresses hors radar mais aussi des effets néfastes que peut avoir, pour une cantine, une soudaine visibilité suite au coup de projecteur d'un très gros compte TikTok.Bouffons est un podcast de Nouvelles Écoutes Écrit et animé par Émilie Laystary avec l'aide de Diane LesieurMontage et mixage par Laurie Galigani Produit par Julien NeuvilleDirectrice Générale Adjointe : Nora HissemDirectrice Des productions : Marion GourdonDirectrice artistique : Aurore MahieuChargée de production : Diane LesieurVous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
Après la Révolution française, la gastronomie se transforme. Elle n'est plus réservée aux nobles et se démocratise auprès de la bourgeoisie. C'est à cette époque que naissent les premières chroniques culinaires, des textes qui vont contribuer à transmettre les bonnes mœurs et le bon goût à la bourgeoisie.Le critique culinaire a alors l'étoffe d'un expert. Cette posture de « sachant » en fait parfois une figure redoutée, notamment par les restaurateurs et restauratrices qui ne savent pas à quelle sauce ils vont être mangés. Tout se passe comme si le sort d'un restaurant ne reposait que sur l'avis qu'allait pouvoir se faire un critique gastronomique d'un plat qu'on lui aura servi, un jour où il aurait eu l'idée tout seul de passer la porte d'un établissement. Voilà la version fantasmée des choses.Car à l'ère de l'ultra-communication et de l'hyper-compétitivité, la réalité du secteur est légèrement différente. À l'instar du monde de la musique, le monde de la restauration fonctionne désormais de plus en plus avec des agences de relation presse, soit des agences de communication qui aident les chefs à pouvoir gagner en visibilité auprès des médias.Ce fonctionnement en service RP, le chef Guillaume Sanchez, du restaurant étoilé Neso, veut le démystifier. Lui qui a eu, longtemps, recours à ce genre de service, a choisi récemment de s'en défaire, après quelques mauvaises expériences avec des critiques culinaires dont il souhaite aujourd'hui dénoncer l'impolitesse et la désinvolture.Dans cet épisode, Émilie Laystary lui tend le micro afin de recueillir ses pires expériences avec des critiques culinaires sans gêne. Elle s'entretient ensuite avec l'auteur et consultant Nicolas Chatenier, qui a écrit récemment « La clé anglaise » (Ed. Menu Fretin), à propos du classement 50 Best et de la place géopolitique de la gastronomie française.Bouffons est un podcast de Nouvelles Écoutes Écrit et animé par Émilie Laystary avec l'aide de Diane LesieurMontage et mixage par Laurie Galigani Produit par Julien NeuvilleDirectrice Générale Adjointe : Nora HissemDirectrice Des productions : Marion GourdonDirectrice artistique : Aurore MahieuChargée de production : Diane LesieurVous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
Manger et donner son avis : pas sûr que ces deux compétences soient particulièrement mises en avant dans les fiches ONISEP que la conseillère d'orientation nous montrait au lycée… Et pourtant : le métier de critique gastronomique existe en France depuis le début du XIXe siècle. Dans quel salon feutré cette activité est-elle née ? Comment l'art de juger les plats des autres est-il devenu une profession ? Et sur quels critères choisit-on de critiquer la nourriture, au juste ? Quel est le sens des classements étoilés ? À quoi rime ces grandes messes récompensant chaque année les prétendus meilleurs restaurants au monde ? Peut-on décemment hiérarchiser la cuisine sans tomber dans des biais occidentalo-centrés ? La critique culinaire, au fond, ce serait pas un truc de riches ?Dans cette série, mettons les pieds dans le plat et allons disséquer le travail des plumes tantôt enjoleuses, tantôt acerbes, qui semblent faire la pluie et le beau temps sur la réputation des restaurants. Partons à la rencontre de ce métier mystérieux et parfois… ironiquement, critiqué, un jour pour ses courbettes injustifiées, le lendemain pour son injuste sévérité. Alors, de quoi la critique gastronomique est-elle le nom ? Pour ce premier épisode, Émilie Laystary tend le micro au critique culinaire Thibaut Danancher (Le Point), la journaliste gastronomique Estérelle Payani (Télérama) et la chercheuse en sociologie de l'alimentation et maîtresse de conférences à Sciences po Grenoble, Sidonie Naulin.Bouffons est un podcast de Nouvelles Écoutes Écrit et animé par Émilie Laystary avec l'aide de Diane LesieurMontage et mixage par Laurie Galigani Produit par Julien NeuvilleDirectrice Générale Adjointe : Nora HissemDirectrice Des productions : Marion GourdonDirectrice artistique : Aurore MahieuChargée de production : Diane LesieurVous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
Depuis le début du mois, Bouffons s'interroge sur l'un des rouages de la désirabilité alimentaire : la part de mystère revendiquée par celles et ceux qui créent la nourriture, que ce soit les chef.fes du monde de la gastronomie ou les fabricants de l'industrie agroalimentaire. Mais en matière de nourriture et de secrets de fabrication, d'alimentation et de mythologie, d'identité et de récits, une marque fait office de cas d'école historique : Coca-Cola.Dans cet épisode, Émilie Laystary tend le micro à William Reymond, auteur de “Coca-Cola l'enquête interdite”, publié chez Flammarion en 2006. L'occasion de revenir sur le mythe de la soit disant "recette secrète" du soda ou encore des liens entre la marque hégémonique et l'Allemagne nazie…Bouffons est un podcast de Nouvelles Écoutes Écrit et animé par Émilie Laystary avec l'aide de Diane LesieurMontage et mixage par Laurie Galigani Produit par Julien NeuvilleDirectrice Générale Adjointe : Nora HissemDirectrice Des productions : Marion GourdonDirectrice artistique : Aurore MahieuChargée de production : Diane LesieurVous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
C'est la silhouette d'une femme sereine, concentrée et appliquée dans son ouvrage, représentée dans des couleurs surannées : celle de la laitière et son pot de lait, qui habille les fameux yaourts de grande surface à qui elle a aussi offert son nom. Mais c'est aussi et avant tout un tableau de Vermeer, une des œuvres de jeunesse du peintre néerlandais. Le coup marketing est né dans les années 70 : à l'époque, un commercial du groupe Chambourcy (racheté par Nestlé depuis) imagine un yaourt au lait entier dans des pots en verre, un produit alors haut de gamme puisqu'à l'époque la plupart des yaourts sont produits avec du lait écrémé et vendus dans des pots en carton.Pour asseoir leur crédibilité, nombreuses sont les marques à mettre en scène un image de terroir. Dans un monde moderne ultra capitaliste, l'industrie agroalimentaire redouble d'inventivité pour s'offrir un vernis d'ancienneté, valoriser le côté historique d'un savoir faire et mettre en scène une réputation de maison ancienne. En fait, l'histoire des marques n'est rien de moins que l'histoire des mythes. Pour le comprendre, j'ai tendu le micro à l'historien des marques Jean Watin-Augouard et au spécialiste des mythes Georges Lewi.Bouffons est un podcast de Nouvelles Écoutes Écrit et animé par Émilie Laystary avec l'aide de Diane LesieurMontage et mixage par Laurie Galigani Produit par Julien NeuvilleDirectrice Générale Adjointe : Nora HissemDirectrice Des productions : Marion GourdonDirectrice artistique : Aurore MahieuChargée de production : Diane LesieurVous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
Manuels de cuisine sur papier glacé, interviews dans des magazines en tête de gondole et passages télé dans des émissions spécialisées : ces dernières années, un grand nombre de chefs et cheffes choisissent de dévoiler leurs recettes auprès d'un grand public toujours plus avide de pouvoir "refaire chez eux une cuisine de restaurant". En quoi le partage de leurs secrets de fabrication permet-il de consolider un capital sympathie ? Comment des "plats signatures" participent-ils à consolider leur notoriété ? Est-il possible de revendiquer la singularité d'un goût ?Dans cet épisode, Émilie Laystary parle de l'impossible droit d'auteur cuisinier et de l'art du storytelling gastrono-culinaire avec la chargée de recherche INRAE spécialisée en anthropologie de la cuisine Aël Théry, qui a fait une thèse à l'EHESS à propos du métier de cuisinier en Chine. À travers ce terrain, la chercheuse met en lumière ce qui relève de spécificités nationales par chez nous.Bouffons est un podcast de Nouvelles Écoutes Écrit et animé par Émilie Laystary avec l'aide de Diane LesieurMontage et mixage par Laurie Galigani Produit par Julien NeuvilleDirectrice Générale Adjointe : Nora HissemDirectrice Des productions : Marion GourdonDirectrice artistique : Aurore MahieuChargée de production : Diane LesieurVous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
« Souvent imité, jamais égalé », dit-on souvent à propos des préparations culinaires qui ont marqué l'Histoire. Dans un monde capitaliste ultra concurrentiel, les fabricants ont tout intérêt à soigner leur avantage compétitif et peaufiner le caractère "unique", ou en tout cas prétendument "unique", de leurs produits. De quoi le récit de cette authenticité est-il le nom ? Comment les secrets de fabrication font-ils le mystère d'une marque ? À quel point ces informations sont-elles réellement sensibles et confidentielles, et si oui, comment sont-elles protégées ? Comment le secret industriel et le brevet fonctionnent-ils ? Dans cette série sur les "secrets de fabrication", nous allons plonger dans différents cas pratiques afin de comprendre les liens intimes entre alimentation et concurrence. Au commencement, il y a toujours une recette unique. Et ce premier épisode a pour point de départ une recette culte, rive gauche à Paris : le riz au lait de Stéphane Jego est de ceux qui font aimer ce dessert même aux palais récalcitrants. Est-ce grâce à sa nougatine, sa mousse de caramel ou tout simplement ce riz onctueux dans lequel vient se fondre de la crème fouettée ?Servi dans un grand saladier rustique, ce riz au lait est le dessert signature du restaurant L'ami Jean. Mais nombreux sont les aficionados à avoir tenté de reproduire ce riz au lait chez eux, comme en témoignent les multiples essais partagés depuis les années 2010. Dans cet épisode, Émilie Laystary tend le micro au chef Stéphane Jégo ainsi qu'à deux blogueuses culinaires qui ont refait le riz au lait chez elles.Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
Découvrez vite le premier épisode des Mains dans la pop, le nouveau podcast de Nouvelles Écoutes qui décrypte l'actu et les tendances pop culture de la semaine ! Si vous voulez savoir pourquoi le dernier album de Rosalia est au panthéon de la pop culture ou pourquoi tout le monde parle de Jennifer Coolidge dans The White Lotus sans avoir à regarder la série, alors ne bougez pas, vous êtes au bon endroit !Animé par Audrey, Coumbis et Mahaut, un trio de journalistes et humoristes qui n'ont pas leur langue dans leur poche, Les Mains dans la pop c'est tous les jeudis sur toutes les plateformes d'écoute. Pour écouter les prochains épisodes du nouveau talk pop culture de Nouvelles Écoutes, tapez “Les Mains dans la pop” sur votre plateforme d'écoute de podcasts ou copiez-collez ce lien dans votre barre de recherche : https://linktr.ee/lesmainsdanslapopLes Mains dans la pop est une émission de Nouvelles Écoutes Animée par Mahaut Drama et Audrey Couppé de KermadecProduite par Julien NeuvilleMontée et réalisée par Ashley Tola Mixée par Laurie Galligani Enregistrement par Livio Boullenger au studio Artistic PalaceDirectrice générale adjointe : Nora HissemDirectrice artistique : Aurore MahieuDirectrice des productions : Marion Gourdon Directrice commercial : Emmanuelle Fortunato Chargée de production : Ashley Tola Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
Triplement étoilé et sacré meilleur restaurant du monde, le restaurant Noma (à Copenhague) vient d'annoncer fermer ses portes fin 2024 afin de se consacrer à de nouveaux projets d'expérimentations culinaires. « Ce modèle de haute gastronomie ne marche tout simplement pas », a expliqué le chef René Redzépi, « il n'est soutenable, ni financièrement, ni émotionnellement, ni en tant qu'employeur, ni en tant qu'être humain ». Car si le Noma a pu fonctionner jusqu'à présent, c'est notamment parce que son chef a fait travailler des stagiaires sans les rémunérer, rappellent certaines voix qui reproche à René Redzépi d'avoir beau jeu de partir en grand prince après avoir utilisé le travail gratuit des autres comme marche-pied. Très commentée, cette actualité remet une pièce dans la machine d'une vieille question restée sans réponse, dans le secteur : comment un restaurant peut-il à la fois être rentable et bien payer son personnel ? En France, un certain nombre de restaurateurs et restauratrices aimeraient augmenter leur masse salariale mais racontent être dans l'impossibilité de le faire. Pour discuter travail en coupure, charges sociales et rôle de l'État, Émilie Laystary a tendu le micro à Rebecca Beaufour, cheffe au restaurant Dante, Camille Guillaud du restaurant Candide et Louis Privat, hommes d'affaire à la tête des Grands Buffets, à Narbonne.Bouffons est un podcast de Nouvelles Écoutes que j'anime avec l'aide de Diane Lesieur.Montage et mixage par Laurie Galligani.Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
« Le client est roi », entend-on souvent, lorsqu'on évoque les métiers de service. S'il est impossible d'attribuer cette locution à une personne en particulier, il semblerait en revanche que cet état d'esprit entrepreneurial soit né au début du 20e siècle, à une époque où l'une des stratégies marketing les plus en vogue consistait à considérer la satisfaction du client comme un point central de l'évolution d'une entreprise. Mais cet adage n'est-il pas un brin exagéré ? Dans le secteur de la restauration, on ne connaît que trop bien cette clientèle qui tire sur la corde. Ce sont ces personnes qui ronchonnent à voix haute devant le menu, demandent à changer complètement la composition des assiettes, se plaignent quand le plat n'arrive pas dans les 5 minutes, trainent très longuement à table alors que le personnel encore en service ne demande qu'à fermer les stores et rentrer à la maison…Disons-le : pour être un lieu agréable, le resto de demain doit aussi pouvoir compter sur une clientèle respectueuse et agréable. Pour en discuter, Émilie Laystary tend le micro dans cet épisode à Marion Goëttlé, cheffe au Café Mirabelle (Paris), Camille Guillaud, qui est à la tête du restaurant Candide (Paris) et Elisabeth Debourse, rédactrice en chef du magazine Le Fooding.Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
A l'instar du cinéma et du musée, le restaurant est un lieu culturel. Culturel car il s'y joue à chaque service l'expression d'une créativité, la représentation d'un monde à travers un langage codifié et la transmission sensible de partis pris. Mais être un lieu culturel n'empêche pas au restaurant d'être également un lieu de transactions économiques sous haute tension. Et c'est bien en cela que le restaurant est aussi, un grand décor à maintenir en place, un environnement soumis à une grande pression, pour celles et ceux qui travaillent en coulisses.Dans des lieux souvent exigus où une mise en place en chasse une autre, les services se succèdent, au rythme du coup de feu et de la brigade, le tout en horaires décalés et dans des conditions physiques difficiles. Pour couronner le tout, comme on a pu le voir dans le premier épisode : la starification des chefs dans un secteur historiquement majoritairement masculin renforce un système patriarcal dans lequel règne encore une ambiance viriliste et tyrannique. Ces violences en cuisine ont longtemps été présentées comme un horizon indépassable dans le métier. Mais de cet état d'esprit “c'est comme ça et pas autrement”, une jeune garde de cuisiniers et cuisinières n'en veut plus. Pour en savoir plus, Émilie Laystary a tendu le micro à Justine Pruvot, cheffe indépendante qui fait partie de Bondir.e, une association de femmes cheffes qui œuvre à faire du secteur de la restauration un environnement plus sain, ainsi qu'à Camille Guillaud, restauratrice qui a ouvert, avec son compagnon Alessandro Candido, le restaurant Candide (Paris), qui a choisi de réduire son nombre de services pour améliorer la qualité de vie au travail de ses équipes.Bouffons est un podcast de Nouvelles Écoutes que j'anime avec l'aide de Diane Lesieur.Montage et mixage par Laurie Galligani.Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
Aujourd'hui, petite interruption dans notre programme habituel. Je voudrais vous faire écouter un épisode du podcast “Adulte, mode d'emploi” dans lequel deux jeunes adultes Louanne et Valentin se demandent comment bien se nourrir... à petit budget.Pour répondre à la question, nos deux aventuriers du quotidien ont rencontré Raphaëlle, qui vit à Marseille et anime la chaîne Youtube “Mûres et noisettes”. Et vous allez voir, cette ancienne cuisinière a des tas de conseils à partager pour organiser les menus de sa semaine sans se ruiner. Restez à l'écoute ! Pour prolonger votre écoute, abonnez-vous au flux Adulte, mode d'emploi sur Apple Podcasts, Spotify ou Deezer ! Ou cliquez ici. Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
Stress, horaires décalés, précarité, violences en cuisine : dans le milieu de la restauration, les conditions de travail sont connues pour être difficiles. Faire à manger pour les autres en courbant l'échine, ne pas compter ses heures, avoir le dos en compote et gagner des cacahuètes : la profession semble avoir largement éprouvé ses limites.Ancienne voie de garage devenue métier passion ces dernières années, la restauration a tant malmené ses forces vives qu'elle se retrouve désormais au pied du mur : la pénurie de main d'œuvre est criante. Alors, que faire pour séduire à nouveau et susciter des vocations ? C'est le défi qui attend aujourd'hui tout un corps de métier, forcé de faire sa mue.En filigrane, une question : à quoi doit ressembler le resto de demain ? Dans ce premier épisode, Émilie Laystary parle de starification des chefs et de nouvelles manières d'exercer le métier de cuistot avec la journaliste culinaire Estérelle Payany ainsi que les cheffes indépendantes Chloé Charles et Zuri Camille de Souza.Bouffons est un podcast de Nouvelles Écoutes que j'anime avec l'aide de Diane Lesieur.Montage et mixage par Laurie Galligani.Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
Dans sa famille, la mère d'Émilie Laystary a la réputation de faire la meilleure sauce nuoc mam. Intense, légèrement sucrée, avec ce qu'il faut d'acidité et de pimenté, celle-ci est incomparable. Impossible pour quiconque de reproduire cette saveur ! Même en ayant observé sa mère des dizaines de fois, Émilie ne parvient pas à obtenir le même équilibre des arômes. Car la recette de sa mère ne peut être résumée en une liste d'ingrédients. “Je ne peux pas te dire s'il faut mettre 2, 3 ou 4 citrons… tout dépend de leur acidité !”, lui assure-t-elle, en l'encourageant plutôt à “goûter au fur et à mesure”.Dans cet épisode, Émilie Laystary interroge la difficulté à refaire à l'identique les goûts des plats de famille que l'on aime. À l'heure de l'hyperreproductibilité numérique et industrielle, elle tend le micro aux chefs et cheffes Mory Sacko, Marion Goettlé, Chloé Babolat et Viviane de la cantine chinoise Lim7 pour parler de ces saveurs uniques dans nos cœurs.Bouffons est un podcast de Nouvelles Écoutes que j'anime avec l'aide de Diane Lesieur.Montage et mixage par Laurie Galligani.Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
Oralité ou recettes griffonnées, la cuisine est toujours une affaire de transmission.Alors qu'autrefois nos aïeuls prenaient un certain soin à noircir des pages entière de vieux carnets qu'ils et elles conservaient précieusement dans un tiroir de leur cuisine, désormais la plupart de nos recettes sont des captures d'écran sur nos téléphones ou des livres de recettes grand public.Dans ce contexte, une question se pose : comment ne pas perdre l'écriture culinaire d'un patrimoine familial ? Comment consigner les recettes qui comptent, dans une lignée ? Dans cet épisode, Émilie Laystary tend le micro à ses amies Hélène et Juliette qui lui parlent de leurs carnets de recettes familiales, Rebecca Beaufour (cheffe au restaurant Dante) qui évoque son désir de préserver son héritage culinaire polonais et la journaliste Zazie Tavitian qui revient sur son enquête familiale, « À la recherche de Jeanne », son arrière arrière grand-mère.Bouffons est un podcast de Nouvelles Écoutes que j'anime avec l'aide de Diane Lesieur.Montage et mixage par Laurie Galligani.1 réponseVous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
Un ingrédient que l'on ne trouve plus et qu'on a dû remplacer, une durée de cuisson que l'on a raccourci avec le temps, une recette déracinée que l'on fait avec les ustensiles qu'on a sous la main… De générations en générations, les recettes de nos familles ont continuellement été adaptées, amendées, modifiées. Preuve que la cuisine n'est jamais figée. Car même lorsqu'on suit à la lettre une recette, on y met toujours un peu notre grain de sel. De quoi ce supplément d'âme est-il le nom ? Que veut dire « inventer », aux fourneaux ? À quoi ressemble la cuisine des personnes déracinées ? Comment garde-t-on l'âme des plats familiaux, année après année ?Dans cet épisode, Émilie Laystary tend le micro au chef marseillais Pierre Giannetti qui nous parle de sa recette familiale de pieds paquets née accidentellement, l'autrice culinaire d'origine indienne Selva Danassegarane alias Jody Danasse qui a écrit un livre de recettes tamoules et la cheffe Ella Aflalo qui propose une cuisine levantine explosive. L'occasion de parler de serendipité créatrice en cuisine.Bouffons est un podcast de Nouvelles Écoutes que j'anime avec l'aide en coulisses de Cassandra de Carvalho, Mathilde Jonin et Diane Lesieur.Montage et mixage par Laurie Galligani.Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
On l'a vu, ces 20 dernières années : le marché du livre de cuisine est plus que jamais florissant. Guides pratiques, manuels thématiques, beaux livres, best sellers de cuistots vus à la télé : chaque mois, des milliers de recettes sont imprimées. Et elles participent toutes à leur manière à la construction d'une mémoire culinaire collective. Il y a pourtant un angle mort. Au sein du vaste cosmos des recettes qui prennent vie dans les cuisines de ce monde, certaines restent secrètes car jalousement conservées dans les familles ou imprécises car personne n'a jamais pensé à en noter les proportions des ingrédients.Ces recettes de famille ont un goût unique : celui de la confidentialité, du fait maison et des souvenirs d'enfance. Ce sont ces spécialités ultra-régionales que l'on ne fait que dans telle ou telle bourgade, ces plats aux intitulés simples genre “potée de mamie”, ou encore ces astuces qui ne se chuchotent que dans l'antre des cuisines domestiques. En quoi les histoires culinaires permettent-elles l'écriture de nos identités familiales ? Que veut dire “faire famille”, en cuisine ? Et que faire pour préserver nos recettes menacées d'extinction ? Qu'est-ce qui se joue, dans le secret des marmites ? À mesure que les anciens nous quittent, que les petits enfants font leur vie aux quatre coins de la planète, que les familles se recomposent… que peut-on encore transmettre, dans le creux de nos assiettes ? Pourquoi les goûts de nos recettes de famille sont-ils si difficiles à reproduire ?En cette fin d'année, Émilie Laystary vous propose une plongée dans l'odyssée des cuisines familiales, sur la trace des plats aux goûts uniques.Bouffons est un podcast de Nouvelles Écoutes que j'anime avec l'aide en coulisses de Cassandra de Carvalho, Mathilde Jonin et Diane Lesieur.Montage et mixage par Laurie Galligani.Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
« Pour faire parler les gens sur leurs goûts, il faut leur faire parler de ce qui les dégoûte », lançait le sociologue Pierre Bourdieu à Bernard Pivot, sur le plateau télé d'Apostrophes en 1979.La même année, l'essai « La Distinction » paraît aux Éditions de Minuit. Pierre Bourdieu y explique que les goûts et les dégoûts de chacun expriment leur position dans le monde social, à travers un mélange de capital économique et de capital culturel.Ainsi, le bon goût « naturel et spontané » n'existe pas. Il n'y a pas de « beau » ou de « bon » dans l'absolu. Tout est toujours construction sociale, et c'est ce que le cas de la pizza hawaïenne nous enseigne encore.Dans cet épisode qui élargit la réflexion à l'alimentation comme expérience de l'altérité et à l'ethnologie, Émilie Laystary tend le micro à l'historienne Catherine Malaval, le pizzaïolo Julien Serri, Giancarlo Mocci qui tient la pizzeria Drogheria Italiana et l'anthropologue Sandrine Ruhlmann.Bouffons est un podcast de Nouvelles Écoutes que j'anime avec l'aide en coulisses de Cassandra de Carvalho, Mathilde Jonin et Diane Lesieur.Montage et mixage par Laurie Galligani.Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
Née outre-Atlantique avec la démocratisation des boîtes de conserve d'ananas, la pizza hawaïenne porte en elle la trace de cette époque où l'on « hawaïennisait » les plats à tout bout de champ afin de leur offrir une dimension « exotique ».Car au milieu du 19e siècle, l'ananas fascine : autrefois onéreux, ce fruit cultivé à Hawaï a longtemps été réservé aux tablées les plus riches avant de finalement débarquer dans les supermarchés d'Amérique du Nord.En ce sens, la pizza hawaïenne est un produit de la mondialisation des mets et des promesses de la grande distribution, bien éloigné du patrimoine culinaire italien.Tantôt faute de goût ultime, tantôt transgression revendiquée, la pizza à l'ananas devient le symbole d'une entente impossible entre respectables gourmets et indécrottables gourmands.Pour discuter de purisme en cuisine et de transgression, de cible facile et de communautés culinaro-culturelles, Émilie Laystary tend le micro à la doctorante en sociologie de l'alimentation Sophie Thiron qui étudie la question des normes en matière de cuisine, l'historien de l'alimentation Pierre Leclercq qui parle du nécessaire voyage des aliments et l'artisan mémier Aïtor Alfonso alias Sauce Gribiche qui raconte le consensus populaire autour de la haine pour "la moins napolitaine des pizzas".Bouffons est un podcast de Nouvelles Écoutes que j'anime avec l'aide en coulisses de Cassandra de Carvalho, et de Diane Lesieur.Montage et mixage par Laurie Galligani Générique réalisé par Aurore MahieuDirectrice des productions : Marion GourdonVous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
Tout le monde a un avis sur la pizza hawaïenne… et celui-ci est forcément tranché. Comment expliquer cela ? D'où vient ce besoin de fort revendiquer son amour ou, à l'inverse, son profond dégoût pour l'ananas sur les pizzas ?Très ancrée dans la culture populaire — à travers les séries, les mèmes et les plaisanteries, l'histoire de la pizza ananas est si clivante qu'elle ne peut se limiter à un simple débat à propos de l'ajout d'un fruit sur un monument de la gastronomie italienne. Le cas de la pizza hawaïenne dit forcément autre chose. Un quelque chose qui touche au purisme en matière de comportements alimentaires et à la transgression en cuisine ; au goût, au mauvais goût et au principe de faire communauté derrière eux.Dans cet épisode, Émilie Laystary tend le micro à l'historien de l'alimentation Pierre Leclercq, ses productrices Cassandra de Carvalho et Mathilde Jonin, Eleonora Zuliani (cheffe du restaurant Il Bacaro), Julien Serri (vice-champion de France 2018 de pizza et créateur du restaurant Magnà) et Gianmarco Gorni (candidat de la saison 11 de Top Chef). Ceci est le premier volet d'une série qui parle de pizza hawaïenne, mais surtout, en filigrane, de la construction d'une norme culinaire… et de ce que aimer ou ne pas aimer en dévier dit de nous.Bouffons est un podcast de Nouvelles Écoutes que j'anime avec l'aide en coulisses de Cassandra de Carvalho, Mathilde Jonin et Diane Lesieur.Montage et mixage par Laurie Galligani.Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
Aujourd'hui, petite interruption dans notre programme Bouffons habituel. Emilie souhaite vous faire écouter le prologue de “Sauver sa peau”, une série documentaire écrite par Émilie Mendy, et produite par Nouvelles Écoutes. Quatre épisodes terriblement utiles pour parler du colorisme.Le colorisme, c'est un sous-produit du racisme qui crée une hiérarchie entre les teintes de peau. C'est le fait qu'au sein d'un groupe ethnique ou même d'une famille, une personne à la peau claire est davantage valorisée qu'une personne à la carnation foncée.Dans ce prologue, vous entendrez Émilie Mendy raconter comment elle a cherché toute sa vie le mot colorisme, et comment toute petite déjà, elle subissait des discriminations liées à sa couleur de peau, plus foncée que celle de sa sœur que l'on trouvait plus jolie par exemple. Découvrez tout de suite “Sauver sa peau”.Pour écouter la suite du documentaire, tapez “Sauver sa peau” sur votre plateforme d'écoute de podcasts. Vous souhaitez écouter l'intégralité du documentaire en une seule fois ? Alors, abonnez-vous à la chaîne Nouvelles Écoutes sur Apple Podcasts pour découvrir les quatre épisodes de Sauver Sa Peau en avant-première. C'est seulement 2,99 euros par mois, et c'est sans engagement.Emilie remercie chaleureusement Lara Pekez, Françoise Vergès, Racky Ka-Sy et toutes les personnes qui ont eu le courage de témoigner dans Sauver sa peau. Ces témoignages ont été enregistrés entre 2018 et 2020. Sauver sa peau est une production Nouvelles Écoutes Créée, écrite, racontée et témoignages recueillis par Emilie MendyRéalisée par Aurore MahieuMixée par Marthe Cuny Chargée de production, Ashley TolaDirectrice des productions, Marion GourdonDirectrice générale adjointe, Nora HissemMusique du générique : « LA FEMME A LA PEAU BLEUE » :(Paroles de Charline Mignot, musique de Lewis Delhomme)© Profil De Face / Sony/ATV Music Publishing Allegro FranceAvec l'aimable autorisation de Sony Music Publishing FranceTous droits réservésVoix au générique : Anna Mouglalis et Rebecca ChaillonVous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
Ces dernières années, on a vu émerger, dans nos manières de consommer, de nouvelles attentes : celles du bio et du local. On aurait pu croire que l'industrie agroalimentaire souffrirait de ce nouveau paradigme. C'était sans compter sur l'agilité du capitalisme, toujours d'attaque pour intégrer la critique.Ainsi, il est intéressant de voir comment la grande distribution s'est rapidement adaptée en proposant de plus en plus de fruits et légumes locaux — et même, en grandes et moyennes surfaces, des rayons entiers dédiés aux produits bio.C'est un challenge similaire qu'a rencontré une enseigne comme Picard. Pour continuer à faire partie des enseignes préférées des Français, Picard a toujours tout mis en œuvre pour innover et se mettre dans l'ère du temps.Dans cet épisode, Émilie Laystary tend le micro à son amie Sarah qui lui parle d'une recette de salade à 8 étages comportant impérativement des petits pois surgelés, l'experte en consommation Pascale Hébel, la directrice marketing de Picard Delphine Alazard-Courtier, l'agriculteur Marc Faugeron, l'éleveuse et présidente de la FNAB (Fédération nationale d'agriculture biologique) Stéphanie Pageot ainsi que la directrice de recherche INRA Catherine Renard.Bouffons est un podcast de Nouvelles Écoutes que j'anime avec l'aide en coulisses de Cassandra de Carvalho, et de Mathilde Jonin.Montage et mixage par Laurie Galligani Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
Des légumes frais achetés au marché, des produits bruts surgelés, des plats préparés : au quotidien, nos manières de nous nourrir dépendent souvent du temps et du budget dont on dispose. Les barquettes de plats cuisinés symbolisent précisément cette combinaison entre supposé gain de temps et prix accessibles. Mais ces produits sont-ils si peu chers ? Et leur praticité est-elle avérée ?Pour savoir ce que les produits transformés renferment et apprendre à lire leurs étiquettes, Émilie Laystary allée à la rencontre de Raphaël Haumont, chercheur physico-chimiste qui a cofondé, avec le chef Thierry Marx, le CFIC — le Centre Français d'Innovation Culinaire, sur le campus de Paris Saclay. Ensemble, ils ont passé en revue plusieurs produits de l'enseigne Picard tels que le fondant au chocolat (l'un des best sellers du géant du surgelé), un plat préparé de mac and cheese en barquette express, un autre de moules marinières aux pommes de terre ainsi que des boulettes végétales.L'occasion pour Raphaël Haumont de pointer l'importance de regarder l'ordre dans lesquels apparaissent les ingrédients listés sur le packaging ainsi que le rôle de l'eau pour les industriels et des additifs que ces derniers se retrouvent à ajouter pour contrebalancer des effets.Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
Élue "enseigne préférée des Français" en 2021, l'entreprise Picard est aujourd'hui leader sur le segment du surgelé. Comment cette société française née dans les années 70 s'est-elle frayée une place dans le paysage alimentaire français ?Depuis quelques années, l'entreprise a déployé de nombreuses techniques marketing pour égayer ses magasins, répondre aux attentes des consommateurs en matière d'écologie et s'adapter aux différents types de clientèles. Cette diversité de clients, Picard la doit à la versatilité de son offre faite de plats préparés mais aussi de produits bruts pensés pour celles et ceux qui aiment cuisiner eux-mêmes.Agencement des magasins, parcours client imposé, temps forts dans l'année, recherche et développement de nouveautés : en quoi Picard est-il un cas d'école pour analyser ce que l'industrie agroalimentaire met en place pour nous faire passer à la caisse ? Qu'est-ce que le succès de Picard dit de nos manières de consommer ?Dans cet épisode, Émilie Laystary tend le micro à la journaliste chez LSA Camille Harel, l'influenceuse food Aveline alias Hunter Gourmet, Delphine Alazard-Courtier, directrice marketing chez Picard et l'experte en consommation Pascale Hébel.Bouffons est un podcast de Nouvelles Écoutes que j'anime avec l'aide en coulisses de Cassandra de Carvalho, et de Mathilde Jonin.Montage et mixage par Laurie Galligani Générique réalisé par Aurore MahieuDirectrice des productions : Marion GourdonVous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
Depuis les années 70, nos foyers sont massivement équipés de congélateurs, qui nous permettent de stocker des produits surgelés. C'est la domestication du froid, un phénomène qui marque un avant/après dans nos manières de consommer. Essor du travail des femmes, gain de temps… les surgelés sont alors synonymes de modernité, de progrès, d'émancipation à une époque où faire à manger relevait plus de la tâche domestique que de l'activité créative.Quelle est la différence entre surgélation et congélation ? Qu'est-ce que la chaîne du froid, exactement ? Manger des produits surgelés est-il bon pour la santé ? En quoi la mise en marché du micro-ondes est-elle historiquement passée d'une cible masculine à une cible féminine ?Dans cet épisode, Émilie Laystary tend le micro à l'experte en consommation Pascale Hébel, la docteure en physico-chimie des bioproduits Catherine Renard ainsi que l'ingénieure à l'INRAE Fatou Toutie Ndoye.Cet épisode inaugure notre nouvelle série Bouffons sur le thème de Picard, une enseigne qui se hisse régulièrement à la première place des enseignes préférées des Français et des Françaises. Un cas d'école pour comprendre le fonctionnement de l'industrie agroalimentaire, ses stratégies, ses innovations et ses techniques marketing pour nous faire passer toujours plus à la caisse.Bouffons est un podcast de Nouvelles Écoutes que j'anime avec l'aide en coulisses de Cassandra de Carvalho, et de Mathilde Jonin.Montage et mixage par Laurie Galligani Générique réalisé par Aurore MahieuDirectrice des productions : Marion GourdonVous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
Avec ses imaginaires antagonistes, le lait est un produit ambivalent. Nourriture principale des Vikings à qui il apportait force et vigueur, le lait a aussi longtemps été considéré comme l'aliment des êtres fragiles, tels que les nourrissons et les vieilles personnes.Au cours des siècles, le lait a souvent vu sa popularité fluctuer, passant de produit que nos ancêtres ne digéraient pas à aliment hautement recommandé pour la santé des os. Ces dernières années, ce produit par définition instable (car il peut « tourner ») fait l'objet de vives critiques, à cause de son industrie polluante ou encore des problèmes de digestion qu'il cause chez certaines personnes.Dans cet épisode à propos des critiques adressées au lait de vache, Émilie Laystary tend le micro à Emmanuelle Lefranc, socio-anthropologue qui travaille sur le refus de consommer du lait et ses motifs. Selon la chercheuse, la méfiance envers le lait en particulier, mais aussi envers les aliments en général, relèvent d'un mécanisme classique de peur de l'empoisonnement. Vous entendrez également les témoignages d'Estelle, de Chloé et de Fabien, qui nous parlent d'allergie au lactose et de lait d'avoine.Bouffons est un podcast de Nouvelles Écoutes que j'anime avec l'aide en coulisses de Cassandra de Carvalho, et de Mathilde Jonin.Montage et mixage par Laurie Galligani Générique réalisé par Aurore MahieuDirectrice des productions : Marion GourdonVous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
En matière d'alimentation pour nourrisson, le lait artificiel est bien plus qu'une simple poudre blanche à diluer.Historiquement, certaines mères ont pu voir en ce substitut un symbole de la liberté. Au XIXe siècle, la démocratisation du lait infantile est en effet indissociable de l'épanouissement professionnel des femmes et de l'essor de la classe moyenne. Pour d'autres, le lait artificiel ne peut pas connoter l'empouvoirement des femmes puisqu'il serait au contraire le symbole marchand de campagnes marketing mené par une industrie masculine — des hommes qui ont inventé le lait en poudre et auraient ensuite tout fait pour décrédibiliser le lait maternel – mais aussi le symbole d'un corps médical majoritairement masculin et ignorant de l'allaitement.Dans cet épisode, Émilie Laystary tend le micro à Sophie Thiron, doctorante en sociologie de l'alimentation, et Irène Capponi, chercheuse en psychologie. Vous entendrez également les témoignages de Mélanie et Victoria, deux mères qui racontent leur choix du lait infantile. L'occasion de revenir sur l'invention des substituts au lait maternel, dont la réputation fluctuante est le reflet des évolutions de notre société écartelée entre les sirènes du progrès technique et le retour à la nature.Bouffons est un podcast de Nouvelles Écoutes que j'anime avec l'aide en coulisses de Cassandra de Carvalho, et de Mathilde Jonin.Montage et mixage par Laurie Galligani Générique réalisé par Aurore MahieuDirectrice des productions : Marion GourdonVous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
En poudre ou maternel, le lait est le premier aliment que nous ingérons, au commencement de la vie. C'est sans doute pour cela que l'allaitement cristallise autant de mythes et d'injonctions dans notre société. En tant que phénomène biologique mais aussi marqueur social, l'allaitement est à la fois un choix personnel et une chose publique. Choix personnel car ce mode de nutrition ne devrait regarder que la mère et son enfant, mais également chose publique tant il est sujet à commentaires.Depuis 20 ans, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande un allaitement maternel exclusif pendant les 6 premiers mois de la vie. Mais en l'état actuel des choses, l'accompagnement médical et psychologique sur cette question est quasi inexistant. Or, lorsqu'on se plonge dans les témoignages de personnes qui allaitent ou ont allaité, on le comprend : il n'y a pas un parcours similaire en tout point à un autre.Celles qui souhaitent allaiter n'y mettent pas forcément toutes le même degré d'envie, les mêmes motivations, le même objectif de durée. Dans cet épisode, Émilie Laystary s'entretient avec Irène Capponi, maître de conférence à la faculté de psychologie de Nantes qui a écrit sur la pression sociale liée à l'allaitement, Virginie Rigourd, médecin responsable du lactarium de Paris-Necker ainsi que Marion, Joara et Hannah, trois mères qui racontent leurs expériences de l'allaitement.Bouffons est un podcast de Nouvelles Écoutes que j'anime avec l'aide en coulisses de Cassandra de Carvalho, et de Mathilde Jonin.Montage et mixage par Laurie Galligani Générique réalisé par Aurore MahieuDirectrice des productions : Marion GourdonVous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
Depuis toujours, le lait accompagne l'humanité. Maternel, il est au commencement de la vie. Animal, il porte en lui l'essor du monde agricole tout autant que les traces d'une industrie agroalimentaire puissante. Entre charge symbolique et controverses, ruralité et mondialisation, lien intime et considérations sociétales, le lait est un produit singulier. Maternel, en poudre, animal ou végétal : quel est ce liquide qui nous accueille lorsqu'on vient au monde et nous suit tout au long de la vie ? Symboliquement, le lait abreuve le monde. C'est le mythe de la Voie lactée : en se jetant sur le sein de la déesse Héra, Hercule fait jaillir une giclée de lait, qui fonce dans le ciel et forme alors notre galaxie. Dans ce premier épisode d'une série de quatre, Émilie Laystary tend le micro à Éric Birlouez, ingénieur agronome spécialisé en sociologie des comportements alimentaires ; Marion Gourdon, mère de deux enfants qui raconte la fascination ressentie devant le pouvoir de « fabriquer du lait maternel » et Estelle Hersscher, anthropologue biologiste et directrice de recherche au CNRS.Bouffons est un podcast de Nouvelles Écoutes que j'anime avec l'aide en coulisses de Cassandra de Carvalho, et de Mathilde Jonin.Montage et mixage par Laurie Galligani Générique réalisé par Aurore MahieuDirectrice des productions : Marion Gourdon Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
On le sait chez Bouffons : le réchauffement climatique a un impact sur la terre qui nous nourrit, et c'est pour cela que le phénomène devrait nous questionner collectivement sur nos façons de cultiver, d'élever et de consommer. Et on vous propose donc aujourd'hui un épisode un peu spécial. Il nous emmène à la rencontre d'un homme, Fredi Meignan, et d'une montagne, la Meije, dans le massif du Moisans. Fredi connaît chaque détail de sa face Sud, sur laquelle est perché le refuge, point de départ de l'ascension vers le sommet. Mais depuis quelques années, les vagues de chaleur successives fragilisent les blocs rocheux… Que faire lorsqu'on est témoin des effets du réchauffement climatique ? C'est la question que pose Solastalgie, la nouvelle série documentaire produite par Nouvelles Écoutes et disponible sur toutes les plateformes de podcasts. Solastalgie raconte l'expérience sourde, intime et violente de la perte d'un paysage aimé à cause du réchauffement climatique.Dans ce podcast mis en musique par Thylacine et Bravinsan, l'autrice Flora Trouilloud part à la rencontre de six personnes qui racontent ce sentiment nouveau et universel de deuil d'un paysage. Ces témoignages sont beaux et terriblement importants, et on est très fier de vous présenter le tout premier épisode de Solastalgie : « Le Mal des montagnes ».Tous les lundis, retrouvez gratuitement un épisode de Solastalgie. Pour les plus impatient·e·s, abonnez-vous à la chaîne Nouvelles Écoutes sur l'application Apple Podcasts pour écouter les six épisodes du documentaire avant tout le monde. C'est seulement 2,99 euros par mois et c'est sans engagement !Merci à nos partenaires médias : Les Others, média indépendant pour les passionné.e.s de grands espaces, derrière le podcast Les Baladeurs, qui diffuse des récits d'aventures et de mésaventures en pleine nature, que l'on vous recommande. Usbek et Rica, le média qui explore le futur et propose de nouveaux imaginaires.Solastalgie est une production Nouvelles Écoutes.Créée, écrite, et témoignages recueillis par Flora Trouilloud Racontée par Laure BernardRéalisée par Mélia Roger Mixée par Thomas Decourt Produite par Julien NeuvilleMusique originale par Thylacine et Bravinsan Chargée de production, Ashley TolaAssistant de production, Xavier Kamaky Directrice artistique Aurore MahieuDirectrice des productions, Marion GourdonDirectrice commerciale, Emmanuelle FortunatoDirectrice générale adjointe, Nora HissemVous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.