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L'émission 28 minutes du 26/05/2025 Pesticides, méga-bassines : faut-il "lever les contraintes" qui pèsent sur l'agriculture ?Lundi 26 mai, les agriculteurs français manifestent à l'appel de la FNSEA, rejointe par les Jeunes Agriculteurs. En tracteur devant l'Assemblée nationale, les agriculteurs rappellent aux députés leur attachement à la loi Duplomb, examinée en deuxième lecture. Ce texte de loi "visant à lever les contraintes à l'exercice du métier d'agriculteur" contient des propositions qui divisent les députés et le monde agricole, telles que l'autorisation d'un néonicotinoïde pourtant interdit depuis 2018 ou l'assouplissement des règles du prélèvement et du stockage de l'eau. Pour la FNSEA, la loi Duplomb "corrige ce qui grippe la machine agricole française". A contrario, la Confédération paysanne dénonce un texte "au service d'un système agro-industriel", une position tenue de concert avec des députés de gauche et écologistes, inquiets des reculs environnementaux qui pourraient être entérinés. Le débat se structure une fois de plus entre défense de l'environnement et du modèle agricole français. Si ce dernier veut rester compétitif, doit-il continuer à tendre vers l'agro-industrie ?On en débat avec Aurélie Catallo, directrice du programme Agriculture France à l'IDDRI, Damien Greffin, agriculteur céréalier à Étampes, vice-président de la FNSEA et Laure Ducos, ingénieure AgroParisTech, coordinatrice générale de l'ONG Bloom.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 26 mai 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
Et si une crème pouvait soigner ton acné... grâce à des bactéries modifiées ? Xavier Duportet n'a pas seulement rêvé cette idée : il l'a réalisée.Avec Eligo Bioscience, ce chercheur-entrepreneur formé à AgroParisTech, à l'INRIA et au MIT, veut transformer notre manière de traiter les maladies bactériennes. Fini les antibiotiques à large spectre. Place à des micro-usines thérapeutiques programmées dans ton propre microbiome.Tout cela à Paris et grâce à une technologie révolutionnaire : CRISPR, pour cibler, au gène près, les bactéries responsables de certaines maladies. Le tout sans endommager le reste du microbiome.Et pour tous ceux que les mots “microbiome”, “bactérie”, ou “gène” effraient, pas de panique : avec Xavier, tout cela se transforme en vaisseaux spatial ou en un oncle mafieux.Parce que Xavier est un chercheur passionné et pédagogue, un de ces scientifiques qui a décidé de trouver des solutions par l'innovation.Dans cet épisode, vous allez aussi découvrir :la passion de Xavier pour les fourmis, lui qui a décidé de développer des colonies dans les locaux d'Eligo Biosciencel'état du marché des biotechs, et comment le retrait américain peut être une opportunité pour l'EuropeSon “Moi Président” sur la nécessité de développer et libérer la philanthropie pour l'éducation et la rechercheCôté Sista, Xavier Duportet a décidé de mettre en lumière Eden Banon-Lagrange et Eugénie Pezé-Heidsieck, les co-fondatrices de Nūmi.Un podcast conçu et produit par FeuilleBlanche, l'agence qui crée des contenus et des médias d'inspiration pour les marques et les dirigeants.À vos écouteurs
¿Cómo pasa a la historia el papado de Francisco? Lo analizamos en esta edición de #EnPrimeraPlana en la que además, buscamos las claves del próximo cónclave en El Vaticano. ¿Quiénes son los favoritos? ¿Seguirá el sucesor la línea de Francisco?. Y más allá de la película Cónclave que estos días todos tenemos en mente nos preguntamos cuánto de esa ficción se puede parecer a la realidad. Miles de fieles han dado su adiós a Francisco tras doce años de papado marcados por su sensibilidad social en temas como los migrantes o la ecología y por plantear reformas que fueron demasiado para sectores conservadores pero también criticadas en ocasiones por inacabadas por otros progresistas. ¿Cuál es el balance final de este papado? Hoy planteamos el futuro de la Iglesia con el próximo cónclave. ¿Habrá una línea continuista de Francisco? Buscamos algunas de las claves que puedan ayudarnos a entender cómo se celebra un cónclave en el Vaticano. Nos acompañan:-Francisca Salas Investigadora de lenguas y culturas hispánicas en AgroParisTech con investigaciones en asuntos como la jerarquía católica o la evolución de la Iglesia durante la Guerra Fría-Thierry Maire sociólogo, especialista en las relaciones entre religión y política en América Latina. -Patrick Bele, reportero internacional de Le Figaro, especializado en América Latina. -Ivonne Sánchez, de la redacción Latinoamérica de RFI. En Primera Plana también está en las redes sociales.Coordinación editorial: Florencia Valdés. Realización: Souheil Khedir, Yann Bordelas, Vanessa Loisseau
¿Cómo pasa a la historia el papado de Francisco? Lo analizamos en esta edición de #EnPrimeraPlana en la que además, buscamos las claves del próximo cónclave en El Vaticano. ¿Quiénes son los favoritos? ¿Seguirá el sucesor la línea de Francisco?. Y más allá de la película Cónclave que estos días todos tenemos en mente nos preguntamos cuánto de esa ficción se puede parecer a la realidad. Miles de fieles han dado su adiós a Francisco tras doce años de papado marcados por su sensibilidad social en temas como los migrantes o la ecología y por plantear reformas que fueron demasiado para sectores conservadores pero también criticadas en ocasiones por inacabadas por otros progresistas. ¿Cuál es el balance final de este papado? Hoy planteamos el futuro de la Iglesia con el próximo cónclave. ¿Habrá una línea continuista de Francisco? Buscamos algunas de las claves que puedan ayudarnos a entender cómo se celebra un cónclave en el Vaticano. Nos acompañan:-Francisca Salas Investigadora de lenguas y culturas hispánicas en AgroParisTech con investigaciones en asuntos como la jerarquía católica o la evolución de la Iglesia durante la Guerra Fría-Thierry Maire sociólogo, especialista en las relaciones entre religión y política en América Latina. -Patrick Bele, reportero internacional de Le Figaro, especializado en América Latina. -Ivonne Sánchez, de la redacción Latinoamérica de RFI. En Primera Plana también está en las redes sociales.Coordinación editorial: Florencia Valdés. Realización: Souheil Khedir, Yann Bordelas, Vanessa Loisseau
Alexandre Rambaud est maître de conférences à AgroParisTech et il co-dirige la chaire de comptabilité écologique.Dans l'entretien à suivre, Alexandre commence par se demander si nous allons enfin trouver collectivement les moyens de nous organiser en complexité. Il poursuit, et il montre, de manière limpide, en quoi la comptabilité, cette matière tant redoutée des étudiants en école de management, est en fait un code qui doit permettre aux êtres humains de construire de l'action collective.Devenu archiviste, Alexandre revient en 2002 et détaille les circonstances dans lesquelles de nouvelles normes comptables, produites par un organisme privé en dehors de tout contrôle démocratique, se sont rapidement imposées à travers le monde au bénéfice des actionnaires et au détriment de la souveraineté des peuples.Pour conclure, Alexandre se montre à nouveau pédagogue et nous donne des clés pour comprendre à quel point les attaques en règle en cours, en Europe, contre les efforts de normalisation des rapports extra financiers publiés par les entreprises, pourraient avoir des conséquences désastreuses pour le Vieux Continent, alors même que ce dernier a pourtant des atouts indéniables pour ouvrir une troisième voie, différente de celles proposées par les États-Unis et par la Chine.Entretien enregistré le 3 février 2025Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode de La Pépite, le podcast d'Europe 1 dédié aux entrepreneurs innovants, nous découvrons Fabienne Sebaoun, chimiste passionnée par la peau et ancienne formulatrice pour Estée Lauder et Guerlain. Face à la montée du Clean Beauty, elle reprend ses études pour approfondir ses connaissances et fonde Mimetic, une marque de cosmétiques haut de gamme.Grâce à une approche scientifique rigoureuse et un complexe d'ingrédients naturels développé avec AgroParisTech, elle prouve l'efficacité de ses produits par des études cliniques. Son succès repose aussi sur une communication digitale efficace et un lien fort avec sa communauté, lui permettant d'atteindre un million d'euros de chiffre d'affaires en un an et demi.Mais cette croissance rapide s'accompagne de défis : avec l'intérêt de grands distributeurs comme Sephora, Fabienne cherche 500 000 euros de financement pour accélérer son développement.Un parcours inspirant qui illustre comment expertise, innovation et stratégie digitale peuvent mener au succès dans l'univers exigeant de la cosmétique.
Dans cet épisode de La Pépite, le podcast d'Europe 1 dédié aux entrepreneurs innovants, nous découvrons Fabienne Sebaoun, chimiste passionnée par la peau et ancienne formulatrice pour Estée Lauder et Guerlain. Face à la montée du Clean Beauty, elle reprend ses études pour approfondir ses connaissances et fonde Mimetic, une marque de cosmétiques haut de gamme.Grâce à une approche scientifique rigoureuse et un complexe d'ingrédients naturels développé avec AgroParisTech, elle prouve l'efficacité de ses produits par des études cliniques. Son succès repose aussi sur une communication digitale efficace et un lien fort avec sa communauté, lui permettant d'atteindre un million d'euros de chiffre d'affaires en un an et demi.Mais cette croissance rapide s'accompagne de défis : avec l'intérêt de grands distributeurs comme Sephora, Fabienne cherche 500 000 euros de financement pour accélérer son développement.Un parcours inspirant qui illustre comment expertise, innovation et stratégie digitale peuvent mener au succès dans l'univers exigeant de la cosmétique.
durée : 00:57:49 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Les États-Unis ont été les premiers à mettre en place un système d'élevage bovin intensif, contrôlé en grande partie par des géants de l'agro-alimentaire. Un modèle aujourd'hui décrié pour son manque de considération pour le bien-être animal et ses conséquences écologiques. - réalisation : Margot Page - invités : Sophie Devienne Agroéconomiste et géographe, professeure d'agriculture comparée et développement agricole à Agroparistech et membre correspondante de l'Académie de l'agriculture.; André Pflimlin Ancien ingénieur à l'Institut de l'Elevage, membre de l'Académie d'Agriculture; Jean-Francois Hocquette Directeur de recherche à l'INRAE, président de l'association française de zootechnie, membre correspondant de l'Académie d'agriculture de France
Une barrière intellectuelle, financière, humaine… Ce nouvel élément de reporting, porté sur l'impact environnemental et social, qui a commencé à entrer en place depuis janvier 2024 présente un certain nombre d'enjeux pour les entreprises. Alexandre Rambaud, conférencier à Agroparistech et Sébastien Mandron, directeur RSE de Worldline nous donnent les solutions pour leur faire face. En partenariat avec le salon Produrable (9 et 10 octobre 2024).-----------------------------------------------------------------------SMART IMPACT - Le magazine de l'économie durable et responsableSMART IMPACT, votre émission dédiée à la RSE et à la transition écologique des entreprises. Découvrez des actions inspirantes, des solutions innovantes et rencontrez les leaders du changement.
durée : 00:04:04 - Une semaine dans leurs vies - Après ses études à AgroParisTech, Lucas Ben Moura a entrepris il y a quatre ans de mettre sur pied cette plantation, en respectant les principes de l'agroécologie.
Marc Dufumier est ingénieur agronome, auteur de nombreux ouvrages, parmi lesquels Famine au Sud, Malbouffe au Nord. Comment la bio peut nous sauver (2012, editions NiL), ou encore L'Agroécologie peut nous sauver (2019, Editions Actes Sud). Il est également Président de la Fondation René-Dumont et Membre du Conseil Scientifique de la Fondation Nicolas Hulot. Après une formation d'ingénieur agronome et un doctorat en géographie, Marc Dufumier a mené de nombreuses recherches et missions d'expertise dans plusieurs pays en voie de développement. En tant que spécialiste des systèmes agraires et de leur évolution, il a enseigné à AgroParisTech de 1977 à 2011, où il a dirigé la chaire d'agriculture comparée et de développement agricole à partir de 2002. En parallèle de ses activités d'enseignant-chercheur, il a été Président de l'IRAM de 1987 à 1994, puis Membre du Conseil stratégique de l'agriculture et de l'agro-industrie durables (CSAAD) au ministère de l'Agriculture et de la Pêche de 2008 à 2012. Jusqu'en septembre 2020, il était aussi Président de Commerce Equitable France. Rencontre avec cet ingénieur agronome engagé par le prisme de l'alimentation et de l'écologie. Sa recommandation ? Le documentaire "Mission Régénération" réalisé par Josh et Rebecca Tickell. *** Pour nous soutenir: - Abonnez-vous à notre podcast ; - Donnez votre avis via des étoiles et des commentaires sur votre plateforme d'écoute préférée ; - Parlez d'Écotable et de son podcast autour de vous ; - Allez manger dans nos restaurants vertueux et délicieux ! *** Écotable est une entreprise dont la mission est d'accompagner les acteurs du secteur de la restauration dans leur transition écologique. Elle propose aux restaurateurs une palette d'outils sur la plateforme https://impact.ecotable.fr/ . Écotable possède égaleme nt un label qui identifie les restaurants écoresponsables dans toute la France sur le site https://ecotable.fr/fr .
A poucos dias do primeiro turno das eleições antecipadas na França, organizações de defesa do meio ambiente e cientistas alertam sobre os riscos de um governo de extrema direita para o futuro da política ambiental do país, a segunda maior economia da União Europeia. O partido Reunião Nacional se opõe ao que chama de “ecologia punitiva”, defende o enfraquecimento do Pacto Verde europeu e de uma série de medidas que colocam a França no caminho da descarbonização completa até 2050. Lúcia Müzell, da RFI Brasil em ParisPara aumentar a sua aceitação popular, a legenda adaptou o discurso sobre o clima: deixou de lado as tiradas negacionistas e passou a evocar o tema para reforçar as posições nacionalistas que traçaram a sua história. A sigla de extrema direita compreendeu que, no contexto francês, não poderia mais rejeitar a crise climática se quisesse chegar ao poder.“Eles adotaram uma postura mais cautelosa: reconhecem a existência da desregulação climática, mas a responsabilidade direta do homem nisso ainda não é tão clara, para eles. Então, a solução que apresentam para a questão climática vai ao encontro da argumentação central da extrema direita, pela soberania nacional”, observa o cientista político Bruno Villalba, especialista em política ambiental francesa e professor da AgroParisTech. “Eles vão pegar tudo que pode confortar a tese central do partido, que é a defesa da identidade nacional, do local. Por exemplo, eles são contra a energia eólica porque dizem que as turbinas afetam a paisagem tradicional da França”, salienta. O programa do partido, cotado em primeiro lugar nas pesquisas de intenções de voto nas eleições francesas, inclui um curto parágrafo sobre o assunto: “Nós desenvolveremos uma ecologia com bom senso, baseada nas realidades cientificas, protetora do nível de vida dos franceses e que garanta a nossa independência nacional”, diz o trecho, logo depois de afirmar que “as famílias e empresas francesas sofrem a cada dia com uma ecologia punitiva, através de normas que prejudicam o poder de compra e o crescimento econômico”.Discurso em contradição com emergência climáticaO problema é que essas medidas foram adotadas para que o país seja capaz de zerar as emissões de gases de efeito estufa nos próximos 15 anos. Especialistas advertem que o ritmo da transição deve acelerar, e não diminuir, para que este objetivo seja mesmo cumprido.O paleoclimatologista Jean Jouzel, um dos cientistas franceses mais respeitados do mundo, foi um dos que tomou posição sobre a situação política atual no país. Ele disse ter ficado “completamente abatido” com a dissolução da Assembleia Nacional do país e a possibilidade de o candidato do RN, Jordan Bardella, ocupar o cargo de primeiro-ministro.“As questões ambientais estão ausentes da campanha eleitoral, ao mesmo tempo em que somos confrontados à realidade climática, que estamos na beira do precipício”, lamentou Jouzel, ao jornal Libération.“Do ponto de vista da proteção do meio ambiente, é um partido relativamente negacionista, mesmo que ele não diga isso com todas as letras. Ele quer paralisar o avanço das energias renováveis”, disse Arnaud Schwartz, vice-presidente da associação ambientalista France Nature Environnement, entrevistado pela RFI.“Eles são favoráveis a uma agricultura industrial, voltada à exportação, ao mesmo tempo em que autorizam a importação de produtos agrícolas aqui, produzidos em condições bem piores no exterior. Ou seja, eles estão de acordo que a gente polua mais os nossos solos, que destruamos a nossa saúde – o que ao faz nenhum sentido a longo prazo”, denuncia Schwartz.Assim como em outros países, a extrema direita francesa também não faz questão de se dissociar dos combustíveis fósseis – responsáveis por 80% dos gases de efeito estufa que aquecem o planeta. O Reunião Nacional prega a revogação da proibição da venda de veículos novos movidos diesel e gasolina, prevista na União Europeia a partir de 2035, e o fim das zonas de baixa emissão de CO2 nas cidades.Desacelerar o ritmo da transição da economiaA sigla também quer “reduzir” a pegada de carbono por meio de incentivos para as indústrias francesas retornarem ao país e ao dar “prioridade à produção nacional”. O cientista político Bruno Villalba ressalta que muitas destas promessas não são factíveis.“Para começar, a margem de autonomia de um primeiro-ministro em relação às diretivas e regulamentações europeias é bastante limitada. A partir do momento em que a maioria delas são adotadas, elas são aplicadas automaticamente na lei francesa – a menos que ele decida encarar as multas que a União Europeia nos enviaria”, lembra. “Mas o que ele pode, sim, fazer, é jogar com o tempo e adiar a aplicação das decisões europeias.”Nesta semana, as principais organizações ambientalistas francesas se reuniram em um colóquio organizado pelo site Reporterre para abordar os riscos da ascensão do partido fundado por Jean-Marie Le Pen. O diretor-geral do Greenpeace França, Jean-François Julliard, afirmou que o programa do Reunião Nacional “ignora os desafios da descarbonização”.“Eles não têm nenhuma compreensão desses desafios e às vezes eles negam o problema, a intensidade e a amplitude das mudanças climáticas, da perda da biodiversidade e de todas as poluições que estragam o mundo. Um líder do Reunião Nacional já disse que o IPCC ‘exagera' nas suas recomendações”, comentou. “Até quando eles tentam dizer que não são negacionistas, vemos que eles não têm nenhuma visão sobre como eles vão enfrentar a questão climática, se chegarem ao poder.”O partido poderia se inspirar na gestão da italiana Giorgia Meloni. Uma vez na chefia de governo, a líder do Fratelli d'Italia pisou no freio das ambições climáticas do país, a exemplo do recente endurecimento das regras para a instalação de painéis solares na Itália.Meloni também adota um duplo discurso: na esfera internacional, se mostra colaborativa nas negociações climáticas, mas no âmbito interno permite que ministros e aliados questionem as ciências do clima.
Alors que les jeunes sont de plus en plus concernés par l'agriculture, comment s'emparent-ils de ce sujet au regard des élections européennes ? Avec :- Eléonore de Lambertye, étudiante à AgroParisTech, réalisatrice du documentaire Triptyque, avec l'association Les DéTERREminés- Christian Resche, membre de MoveAgri
durée : 00:07:50 - La Question du jour - par : Marguerite Catton - Du blé avec moins de gluten, des pommes de terre tolérantes aux herbicides, des vignes résistantes à la pourriture grise... Tout cela serait possible dans le monde des nouvelles techniques génomiques. Comment fonctionnent-elles et quelles en sont les limites ? - invités : Agnès Ricroch Maître de conférences à AgroParisTech, Adjunct Professor à Pennsylvania University, Secrétaire de la Section Sciences de la Vie de l'Académie d'Agriculture de France
durée : 01:31:28 - Le Grand Face-à-face - par : Thomas Snégaroff - Erik Orsenna, membre de l'Académie française, Julien Denormandie, ancien ministre de l'Agriculture, Marc Dufumier, agronome et professeur honoraire à AgroParisTech et Christiane Lambert, présidente de la COPA, ex-FNSE, débattent de la crise agricole, alors que s'ouvre le Salon de l'agriculture. - invités : Julien Denormandie, Erik Orsenna, Christiane LAMBERT, Marc DUFUMIER - Julien Denormandie : Ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation, Erik Orsenna : Écrivain, membre de l'Académie française, Christiane Lambert : Syndicaliste agricole française, Marc Dufumier : Agronome, professeur émérite à l'Agroparistech - réalisé par : Marie MéRIER
durée : 01:31:28 - Le Grand Face-à-face - par : Thomas Snégaroff - Erik Orsenna, membre de l'Académie française, Julien Denormandie, ancien ministre de l'Agriculture, Marc Dufumier, agronome et professeur honoraire à AgroParisTech et Christiane Lambert, présidente de la COPA, ex-FNSE, débattent de la crise agricole, alors que s'ouvre le Salon de l'agriculture. - invités : Julien Denormandie, Erik Orsenna, Christiane LAMBERT, Marc DUFUMIER - Julien Denormandie : Ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation, Erik Orsenna : Écrivain, membre de l'Académie française, Christiane Lambert : Syndicaliste agricole française, Marc Dufumier : Agronome, professeur émérite à l'Agroparistech - réalisé par : Marie MéRIER
J-2 avant l'ouverture du Salon International de l'Agriculture à Paris. Un rendez-vous qui intervient alors que la crise agricole a été aiguë ces dernières semaines en France et en Europe. « La souveraineté agricole est notre cap » répond le Premier ministre Gabriel Attal face à ces difficultés.Est-ce réellement un objectif à atteindre ? Faut-il fermer le robinet des importations pour permettre à la France de se nourrir ? La souveraineté agricole permettrait-elle une meilleure rémunération des acteurs du secteur ? Avec : - Thierry Pouch, économiste, chef du service études et prospectives de Chambres d'Agriculture France, et chercheur associé au Laboratoire Regards de l'Université de Reims Champagne-Ardenne- Harold Levrel, professeur d'Économie écologique à AgroParisTech, chercheur au Centre international de recherche sur l'environnement et le développement (Cired), co-auteur du livre L'économie face à la nature. De la prédation à la coévolution, éditions Les petits matins- Pierre-Marie Aubert, ingénieur agronome, directeur du programme Politiques agricoles et alimentaires à l'Institut du Développement Durable et des Relations Internationales (IDDRI).
J-2 avant l'ouverture du Salon International de l'Agriculture à Paris. Un rendez-vous qui intervient alors que la crise agricole a été aiguë ces dernières semaines en France et en Europe. « La souveraineté agricole est notre cap » répond le Premier ministre Gabriel Attal face à ces difficultés.Est-ce réellement un objectif à atteindre ? Faut-il fermer le robinet des importations pour permettre à la France de se nourrir ? La souveraineté agricole permettrait-elle une meilleure rémunération des acteurs du secteur ? Avec : - Thierry Pouch, économiste, chef du service études et prospectives de Chambres d'Agriculture France, et chercheur associé au Laboratoire Regards de l'Université de Reims Champagne-Ardenne- Harold Levrel, professeur d'Économie écologique à AgroParisTech, chercheur au Centre international de recherche sur l'environnement et le développement (Cired), co-auteur du livre L'économie face à la nature. De la prédation à la coévolution, éditions Les petits matins- Pierre-Marie Aubert, ingénieur agronome, directeur du programme Politiques agricoles et alimentaires à l'Institut du Développement Durable et des Relations Internationales (IDDRI).
« La décroissance, c'est la fin de notre modèle social, c'est la pauvreté de masse ». C'est le Premier ministre français qui l'a déclaré, à la fin du mois de janvier 2024, lors de son discours de politique générale devant le Sénat. Gabriel Attal évoquait l'écologie, la lutte contre les effets du réchauffement climatique et critiquait donc les partisans de la décroissance qui voient dans la réduction de la production de richesses, le seul moyen de garantir la transition écologique. Pour en débattre :- Antoine Buéno, essayiste et conseiller Développement durable au Sénat, auteur de L'effondrement (du monde) n'aura (probablement) pas lieu et Faut-il une dictature verte ?, éditions Flammarion- Timothée Parrique, chercheur en Économie écologique à la School of Economics de l'Université de Lund en Suède, auteur de Ralentir ou périr, l'économie de la décroissance, éditions du Seuil- Bruno Villalba, professeur de Science politique à l'École AgroParisTech, membre du Laboratoire de recherches Printemps, auteur des livres Politique de Sobriété et Les collapsologues et leurs ennemis, édités aux éditions Le Pommier.
« La décroissance, c'est la fin de notre modèle social, c'est la pauvreté de masse ». C'est le Premier ministre français qui l'a déclaré, à la fin du mois de janvier 2024, lors de son discours de politique générale devant le Sénat. Gabriel Attal évoquait l'écologie, la lutte contre les effets du réchauffement climatique et critiquait donc les partisans de la décroissance qui voient dans la réduction de la production de richesses, le seul moyen de garantir la transition écologique. Pour en débattre :- Antoine Buéno, essayiste et conseiller Développement durable au Sénat, auteur de L'effondrement (du monde) n'aura (probablement) pas lieu et Faut-il une dictature verte ?, éditions Flammarion- Timothée Parrique, chercheur en Économie écologique à la School of Economics de l'Université de Lund en Suède, auteur de Ralentir ou périr, l'économie de la décroissance, éditions du Seuil- Bruno Villalba, professeur de Science politique à l'École AgroParisTech, membre du Laboratoire de recherches Printemps, auteur des livres Politique de Sobriété et Les collapsologues et leurs ennemis, édités aux éditions Le Pommier.
Dans cet épisode, on découvre comment mettre hors combat le green washing. L'objectif: revisiter le bilan comptable des entreprises pour VRAIMENT intégrer les impacts écologiques de leurs activités dans les décisions. Décapant radical pour tous les vernis verts pas sincères, testée et re-testée dans une multitude d'entreprises partenaires, la comptabilité CARE a tout d'une arme de restructuration économique massive. A vos calculettes et tableurs soldats, Alexandre RAMBAUD chercheur pour AgroParisTech, le CIRED et la Chaire Comptabilité Ecologique sera votre instructeur.
Um movimento difuso de agricultores ganha força pela Europa para protestar contra medidas dos governos nacionais, na França, Alemanha, Holanda, Bélgica, Romênia ou Polônia, mas também contra o que eles acusam de ser a “tirania" da União Europeia. Um dos alvos, instrumentalizados por partidos de extrema direita, são as normais ambientais impostas pelo bloco ao setor, cada vez mais rigorosas em nome da proteção da saúde dos consumidores e do planeta. Lúcia Müzell, da RFI Brasil em ParisNão é de hoje que siglas como a AfD alemã ou o Reunião Nacional francês se apropriaram da pauta do suposto exagero das regras ambientais europeias. Essas normas são apontadas por uma parte do mundo agrícola como sendo responsáveis pela perda da competitividade do setor, seja no próprio mercado interno europeu como no externo, por meio de acordos comerciais como o negociado entre a União Europeia e o Mercosul.“Esses acordos estipulam que dezenas de milhares de toneladas de carne bovina, e vários outros produtos, poderão entrar no nosso território sem nenhuma condição de normas, sem reciprocidade, enquanto que a mesma União Europeia, que assina esses acordos, e o nosso próprio governo nos impõem novas normas praticamente todos os meses”, disse o vice-presidente da Federação Nacional dos Sindicatos de Agricultores da França (FNSEA), Patrick Bénézit, em entrevista à RFI.Bénézit é também presidente da Federação Nacional Bovina. Ele alega que, a cada ano, o setor perde 200 mil vacas – substituídas por carne importada de países como o Brasil, que ele acusa de não adotarem legislações ambientais tão rígidas quanto a francesa.“Entre as normas que nós respeitamos e as que estão longe de serem aplicadas no Brasil ou em outros continentes do planeta, teremos muito trabalho para chegar a um equilíbrio. É quase impossível”, afirmou. "Continuar a nos pedir para aplicar cada vez mais normas enquanto não exigimos que elas sejam aplicadas fora é algo insuportável para os agricultores – e isso não está claro na cabeça daqueles que nos governam.”Eleições europeias à vistaA cinco meses das eleições europeias, que renovarão o Parlamento do bloco, o tema agora ganhou maior destaque. Os agricultores correspondem a menos de 2% da população europeia – mas o chamado mundo agrícola, de comunidades beneficiadas pelo setor ou simpatizantes das suas causas, é quatro vezes maior."Os agricultores alemães têm a impressão de serem as vítimas que estão pagando pela descarbonização da economia e que a ecologia está sendo mal aplicada. Eles acham, assim como em vários outros países, que os verdadeiros ecologistas são os agricultores, mas que agora estão cobrando deles uma descarbonização irrealista, elaborada por pessoas urbanas que não entendem nada do contexto agrícola”, explica Hélène Miard-Delacroix, professora de história e civilização da Alemanha contemporânea na Universidade Sorbonne. "Isso é algo que estamos vendo em vários países da Europa.”Apropriação pela extrema direitaO partido populista AfD soube captar essa irritação crescente, com um discurso climacético – “o clima sempre mudou ao longo do tempo” – e alegando que as políticas ambientais prejudicam ainda mais a economia alemã, em recessão.Na França, a percepção é de que o país decide aplicar regras mais rigorosas que as decididas em Bruxelas. A líder Marine Le Pen condena o que ela chama de "ecologia punitiva”, que obriga os agricultores a passarem horas por semana preenchendo formulários sobre os produtos químicos utilizados, em vez de cuidar do campo.O descontentamento se acelerou a partir de 2022 na Holanda, quando o então primeiro-ministro Mark Rutte tentou limitar a produção bovina do país para reduzir as emissões de gases de efeito estufa da agricultura."Claro que essa medida não passou, mas ela originou um grande movimento rural na Holanda que se espalhou pela Alemanha e, agora, na França, embora os tipos de agricultura praticados nesses três países não tenham a mesma estrutura”, relembra o cientista político Jean-Yves Camus, um dos maiores especialistas em extrema direita da Europa. "Na Holanda tem muito mais agricultura extensiva e os agricultores não reclamam de ter renda baixa, como na França. Mas eles temem serem privados da fonte de renda deles, a pecuária”, aponta o diretor do Observatório das Radicalidades Políticas da Fundação Jean Jaurès.Agricultura ‘como antes'O cientista político Bruno Villalba, especialista em política ambiental, observa que a irritação dos agricultores com a burocracia e a tecnocracia impostas pelos meios urbanos vem desde os anos 1960, quando a União Europeia ainda se consolidava – ou seja, muito antes das regulamentações ambientais que existem hoje."Desde então, a extrema direita sempre teve um olhar positivo para essas reivindicações. Mas eu ressalto é uma parte dos agricultores que adere, principalmente os que estão na agricultura intensiva e que mais dependem de subvenções para as suas atividades e estão mais sujeitos às tensões do sistema produtivo agrícola”, salienta o professor da AgroParisTech, a instituição superior de ciências agronômicas mais respeitada da França."Eles estão acuados entre a necessidade de produzir muito e o fato de que essa produtividade precisa atender a cada vez mais obrigações técnicas e, agora, ecológicas – e que são, não podemos negar, cada vez mais rígidas sobre a preservação da biodiversidade, o uso de agrotóxicos etc."O pesquisador afirma que a maioria dos europeus desconhece o funcionamento da União Europeia – o que torna o bloco um ‘bode expiatório ideal' para críticas como essas. Muitas das decisões são resultado das demandas dos próprios Estados, por mais segurança sanitária ou para preservar a qualidade dos produtos fornecidos pela agricultura aos consumidores.“O discurso da extrema direita evoluiu de uma forma interessante. Ela não fala mais tanto em ser contra a ecologia, mas sim defende trocar um certo modelo de ecologia – designado como punitivo, repressor e contrário aos agricultores – por um modelo localista, de preservação dos patrimônios e tradições, como a caça, em detrimento de questionamentos como a nossa relação com os animais, o bem-estar animal”, analisa Villalba."Ou seja, eles pregam um conservadorismo na ecologia e criticam aquela proposta pelos tecnocratas, os cientistas e os urbanos. Alegam que eles são a ‘verdadeira França' face a uma França urbana, de veganos, totalmente desconectada das obrigações impostas às produções agrícolas", constata o cientista político.
durée : 00:58:45 - De cause à effets, le magazine de l'environnement - par : Aurélie Luneau - L'océan n'a jamais été aussi chaud qu'en 2023, ses ressources et sa biodiversité se dégradent, quelles pêches plus vertueuses devraient être privilégiées ? - invités : Claire Nouvian Directrice de l'association Bloom; Harold Levrel Économiste de l'environnement, professeur à l'Institut des sciences et industries du vivant et de l'environnement (AgroParisTech) et chercheur en économie écologique au Centre international de recherche sur l'environnement et le développement (Cired).; Didier Gascuel Directeur du Centre de Sciences Aquatiques et de la Pêche à l'Agrocampus Ouest de Rennes, membre du Conseil scientifique des pêches de l'Union Européenne.
Manipuler l'ADN des plantes, des arbres ou des animaux. C'est l'une des pistes explorées pour faire face à la crise climatique et de la biodiversité.La génétique fait des pas de géant, notamment depuis l'apparition de la technologie CRISPR ou “ciseaux génétiques”, qui rend les modifications génétiques plus faciles et moins coûteuses. Peut-elle faire partie des solutions pour faciliter l'adaptation de l'agriculture par exemple ? Est-il acceptable de modifier les gènes d'une espèce pour la rendre plus résistante ? Ce débat sera au cœur de l'actualité dès janvier autour d'un projet de règlement européen visant à assouplir les règles pour certaines semences issues de ces nouvelles techniques génomiques, les “NTG”. Mais les opposants au projet parlent de “nouveaux OGM”, non sans risques pour les écosystèmes. Des scientifiques espèrent par ailleurs donner naissance à des super coraux adaptés aux températures élevées et même exterminer des populations de rats qui menacent la biodiversité. A l'automne, la grande conférence de l'ONU sur la biodiversité se penchera sur les manipulations visant les espèces sauvages.Ce débat soulève des questions éthiques : jusqu'où l'espèce humaine peut-elle manipuler le vivant ? Bienvenus dans ce nouvel épisode de Sur la Terre, une série spéciale de l'AFP Audio, produite en partenariat avec The Conversation France. Intervenants: François Parcy spécialiste de la génétique moléculaire du développement des fleurs au Laboratoire de physiologie cellulaire et végétale (CNRS/CEA/Inrae/Université Grenoble Alpes). Agnès Ricroch, spécialiste de la génétique évolutive et amélioration des plantes à AgroParisTech. membre de l'Académie d'agriculture. Yves Bertheau, biologiste et phytopathologiste, spécialiste de la traçabilité des OGM. Anne Maina, coordinatrice nationale de l'Association kényane pour la biodiversité et la biosécurité. Virginie Courtier-Orgogozo biologiste et spécialiste de l'évolution des espèces, de la génétique et des techniques de “forçage génétique”, responsable d'une équipe de recherche à l'Institut Jacques Monod à Paris. Réalisation: Michaëla Cancela-Kieffer. Composition musicale : Nicolas Vair avec Irma Cabrero-Abanto et Sebastian Villanueva.Nous serions ravis d'avoir vos retours sur cet épisode et de savoir quels autres sujets vous souhaiteriez explorer. Alors, laissez-nous une note vocale ou un message sur WhatsApp au + 33 6 79 77 38 45 ! Sur la Terre est une série de podcasts et de textes financée par le Centre européen de journalisme dans le cadre du projet Journalisme de solutions, soutenu par la fondation Bill & Melinda Gates. L'AFP et The Conversation ont conservé leur indépendance éditoriale à chaque étape du projet. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans ce nouvel épisode de Sur la Terre, un podcast de l'AFP en partenariat avec The Conversation, nous vous proposons une plongée au cœur de l'évolution de notre alimentation, là où tout commence : la graine. Depuis les débuts de l'agriculture il y a 10.000 ans, la sélection des semences a été essentielle pour assurer notre sécurité alimentaire. Au XIXème siècle, l'hybridation a révolutionné cette mission en créant des plantes plus productives, et au XXème siècle, la génétique moléculaire a donné naissance aux fameux OGM.Mais avant les années 1950, seul un type de graine prévalait : les "semences paysannes", des variétés hétérogènes et traditionnelles cultivées par les agriculteurs eux-mêmes. Face au changement climatique, certains prônent le retour à ces semences, arguant qu'elles sont plus respectueuses de la biodiversité et mieux adaptées aux conditions environnementales difficiles.Quels sont les défis qui entravent la généralisation de ces semences, et est-ce une solution réaliste à l'échelle mondiale ? Pour répondre à ces questions, on vous emmène notamment en Afrique, continent en première ligne du réchauffement climatique, où les semences traditionnelles jouent un rôle crucial. Intervenants: Simon Bridonneau, président de Triticum, Véronique Chable, agronome et chercheuse à l'INRAE, Marc Dufumier, agronome et professeur honoraire à AgroParisTech, Roger Kaboré, agronome et président de l'AMSP (association paysanne au Burkina Faso), Pierre Pagès, président de SEMAE.Archives : INA, "Les semences certifiées sont rentables", Magazine agricole - 15.01.1971Réalisation: Camille KauffmannComposition musicale : Nicolas Vair avec Irma Cabrero-Abanto et Sebastian Villanueva.Sur l'histoire et la règlementation des semences paysannes, nous vous recommandons cet article de Véronique Chable dans The Conversation.Nous serions ravis d'avoir vos retours sur cet épisode et de savoir quels autres sujets vous souhaiteriez explorer. Laissez-nous une note vocale ou un message sur WhatsApp au + 33 6 79 77 38 45, nous serons très heureux de vous écouter ! Et abonnez-vous à Ici la Terre, la newsletter de The Conversation qui sélectionne une série d'articles pour suivre et comprendre l'actualité environnementale.Sur la Terre est une série de podcasts et de textes financée par le Centre européen de journalisme dans le cadre du projet Journalisme de solutions, soutenu par la fondation Bill & Melinda Gates. L'AFP et The Conversation ont conservé leur indépendance éditoriale à chaque étape du projet. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pendant les fêtes, "L'Heure du Monde" vous propose de redécouvrir ses meilleurs épisodes. Rendez-vous en 2024 et prenez soin de vous
Première étape dans la Drôme, à Dieulefit, Petite ville de demain, où élu·es, habitant·es et producteurs locaux s'activent collectivement et reprennent le contrôle sur l'organisation de leur système alimentaire. Le défi : devenir résilient en matière de production et de mise à disposition des denrées alimentaires pour les habitant·es de la commune, quelle que soit leur situation sociale.Rencontre avec (par ordre d'apparition) : Noé Guiraud, chercheur dans le cadre du programme POPSU Territoires et vigneron. Camille Perrin, élue à l'alimentation locale et à l'enfance. Christian Bussat, Maire. Mathieu Yon, maraîcher. Emilie, vendeuse au Fournil des Comètes. François Léger, agro-écologue, AgroParisTech. Dans la France des petites villes est un hors-série Programme B d'Eve Minault et Camille Juza réalisé par Antonin Léger, en partenariat avec l'Agence nationale de la cohésion des territoires et POPSU Territoires. Coordination : Jean-Baptiste Marie, Hélène Milet, Pacôme Bertrant, Emmanuelle Le Bris et Julie Ragot . Production : Camille Khodor et Soraya Kerchaoui-Matignon. Édition : Camille Khodor. Identité graphique : Charlotte Baix. Direction des programmes : Joël Ronez. Direction de la rédaction : David Carzon. Direction générale : Gabrielle Boeri-Charles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:08:18 - La Question du jour - par : Marguerite Catton - Le 18 septembre, Elisabeth Borne a présenté la planification écologique du gouvernement aux partis politiques. Une semaine plus tard, c'est au tour du Président de présenter ce qui ressemble fort à un plan de relance de grande ampleur. De quoi mettre tout le monde d'accord ? - invités : Bruno Villalba Sociologue, maître de conférences en science politique à AgroParisTech, spécialiste des politiques publiques environnementales
durée : 00:30:46 - Avoir raison avec... - par : Aïda N'Diaye - Günther Anders a développé une pensée inquiète de la bombe atomique, allant jusqu'à dire qu'"Hiroshima est partout". Peut-on vivre indéfiniment avec la menace nucléaire ? L'humanité est-elle en sursis ? - invités : Bruno Villalba Sociologue, maître de conférences en science politique à AgroParisTech, spécialiste des politiques publiques environnementales
durée : 00:30:13 - Avoir raison avec... - par : Sylvain Bourmeau - Plus de vingt ans après sa disparition, comment hériter de l'agronome comme de l'écologiste, de l'homme de terrain comme du penseur ? - invités : Myriam Mackiewicz Houngue Directrice technique d'Agronomes & Vétérinaires Sans Frontières (AVSF); Marine Tondelier Femme politique; Cécile Blatrix Professeure de science politique à AgroParisTech
durée : 00:28:30 - Avoir raison avec... - par : Sylvain Bourmeau - Avant d'être écologiste, René Dumont fut tiers-mondiste, et avant d'être tiers-mondiste, il fut et demeura jusqu'à la fin agronome. - invités : Hubert Cochet Agro-économiste et géographe, professeur d'agriculture comparée à AgroParisTech; Maxime Szczepanski Docteur en science politique, conservateur des bibliothèques à l'université d'Angers
durée : 00:03:41 - Demain l'éco - par : Annabelle Grelier - Christophe de Hody, botaniste de terrain et fondateur du 'Chemin de la nature', a fait de la découverte des plantes sauvages et comestibles son métier. Stages, ateliers ou encore visites guidées, il propose d'apprendre au grand public la pratique de la cueillette sauvage, en région parisienne. - invités : Florence Pinton chercheuse et professeur de sociologie de l'environnement à AgroParisTech
durée : 00:13:45 - Superfail - par : Guillaume Erner - Chat GPT est censé révolutionner le monde du travail, pourtant il se trompe et il se trompe souvent. Hallucinations, biais, pourquoi Chat GPT se trompe-t-il tant ? - invités : Vincent Guigue Maître de conférences à Sorbonne Université et professeur à AgroParisTech
As emissões de metano da pecuária são levadas cada vez mais a sério pelos países comprometidos a conter o aquecimento do planeta. Na França, enquanto o governo lança um plano global para acelerar a queda de emissões de gases de efeito estufa, um relatório do Tribunal de Contas do país recomenda diminuir o número de vacas nas fazendas francesas, em especial as leiteiras. O órgão ressalta que o setor responde por 11,8% das emissões de CO2 equivalentes no país – o mesmo que as geradas pela construção civil residencial. Desde os anos 1980, pelo menos, os efeitos nocivos da digestão dos ruminantes sobre o clima são conhecidos, mas foram ignorados pela agricultura e pelos formadores de políticas públicas. Em síntese, o processo digestivo do gado libera metano, que vai parar na atmosfera pelo arroto dos animais. O maior problema é que o metano tem um potencial de aquecimento 25 vezes superior ao do CO2.No setor leiteiro, mais da metade das emissões são deste gás perigoso. "O resto das emissões são de protóxido de azoto e o consumo de energia, incluindo os fertilizantes usados na alimentação do rebanho”, explica Jean-Baptiste Dollé, diretor do departamento de Meio Ambiente do Instituto da Pecuária. "Mas também devemos associar a estocagem de carbono da pecuária de leite, porque ao contrário das aves, por exemplo, o sistema digestivo dos ruminantes absorve carbono”, destaca.França lidera produção bovina na EuropaEntretanto, para o Tribunal de Contas francês, essa estocagem e a gerada pelas áreas de pasto natural estão longe de compensar o fato de que as emissões de metano da pecuária representam 45% do total de gases gerados pela agricultura. A França é a maior produtora europeia de carne bovina e soma 17 milhões de cabeças de gado. Cerca de um quinto dos produtores do país já se comprometeu a descarbonizar a produção, número considerado ainda distante do suficiente.Uma das providências recomendadas pelo tribunal é baixar os números do rebanho para 15 milhões até 2035 e 13,5 milhões até 2050, prevendo que o consumo de carne vermelha pelos adultos também deverá cair.As outras pistas de ação vêm da pesquisa e inovação, com foco na alimentação dos rebanhos. Uma das maiores escolas superiores de Agronomia na França, AgroParisTech, desenvolve experimentos com diferentes regimes alimentares na Fazenda Experimental de Grignon, na região parisiense. No local, a média de emissões de gases de efeito estufa para um litro de leite já baixou dos habituais 1,2 quilo para 750 gramas."Nós vemos que os produtos que testamos no laboratório funcionam, mas precisamos testá-los na fazenda, para saber se, do ponto de vista biológico, também dão certo. Nós vimos que, para o metano, alguns experimentos funcionaram muito bem no laboratório, com queda de 50% das emissões deste gás, mas infelizmente na hora de testar na vaca, tivemos 0,0% de queda”, afirma o diretor da fazenda, Dominique Tristant. "Em geral, apenas um teste a cada seis terá uma vida comercial viável”, lamenta.Regime facilita a digestãoNa região da Bretanha, a associação Bleu-Blanc-Coeur tem acompanhado os agricultores interessados em diminuir a pegada ambiental das criações de gado. Valentin Guillaumel, coordenador ambiental da iniciativa, orienta os produtores a incluir um composto de linho, canola e alfafa na alimentação das vacas."Tentamos encontrar uma fonte natural de ômega 3 além do encontrado no pasto, e as pesquisas demonstraram que o linho é eficiente. O ômega 3 pode reduzir as emissões porque a vaca consegue digerir melhor”, salienta.Ele explica que a ração é uma fonte de energia que a vaca ingere. "Uma parte dessa energia servirá para ela produzir leite e quanto mais a ração for eficaz, ou seja, quanto melhor ela a digerir, mais leite ela vai produzir e menos ela vai emitir metano. O metano é, na realidade, uma perda energética. A nossa ideia é reorientar alguns micróbios da digestão para reduzir o resultado de metano”, complementa.Outra pista para limitar as emissões do setor é o avanço das pesquisas genéticas, ainda em fase de desenvolvimento na França, para identificar os animais suscetíveis a soltar menos metano na digestão.As entrevistas foram concedidas a Pauline Gleize, da RFI em francês.
Longtemps, nos représentations d'une alimentation du futur ont rimé avec des images heureuses d'abondance, de nourriture pour toutes et tous : la projection la plus répandue était pleine d'espoir, c'était celle du Pays de Cocagne — un paradis terrestre fantasmé dans l'imaginaire de bon nombre de cultures européennes, une contrée généreuse dans laquelle la nature foisonnante dispense les habitants de travail et met tout le monde à l'abri des famines et des guerres. C'est ainsi que l'humanité a un jour imaginé de l'alimentation du futur, quelque part entre le 12ème et le 14e siècle, comme on l'a vu dans le précédent épisode de Bouffons. Puis, les visions de l'alimentation du futur ont pris diverses formes au cours de l'Histoire, entre progrès technologique et réduction du temps passé en cuisine, entre plats en gélule et règne des machines. Aujourd'hui, le défi d'une alimentation du futur est plus pragmatique, il est le reflet des préoccupations de notre époque : nous sommes de plus en plus nombreux sur cette planète et la question est de savoir comment nourrir une population mondiale qui devrait avoisiner les 10 milliards d'êtres humains en 2050. Plus que jamais, l'enjeu presse. À l'été 2007, des émeutes de la faim et une flambée des prix agricoles ont inscrit pour de bon l'alimentation mondiale à l'agenda politique et économique des institutions internationales. Une piste fait aujourd'hui consensus : manger moins de viande permettrait de consommer en polluant moins et de mieux répartir la nourriture entre tous les humains car produire 1 calorie de viande consomme 10 calories de céréales. Dans cet épisode, Émilie Laystary s'entretient avec avec Aurélie Zunino du programme « Je mange pour le futur » (AgroParisTech) et Pierre Feillet, directeur de recherche honoraire à l'INRA. Venez découvrir ce qu'il se passe sous la toque des grands chefs avec le podcast Toque Toque disponible sur le lien suivant: https://shorturl.at/nDJKV Bouffons est un podcast de Nouvelles Écoutes Écrit et animé par Émilie Laystary avec l'aide de Diane Lesieur Montage et mixage par Laurie Galigani Produit par Julien Neuville Directrice Générale Adjointe : Nora Hissem Directrice Des productions : Marion Gourdon Directrice artistique : Aurore Mahieu Chargée de production : Diane Lesieur
Le fabuleux pouvoir de l'intestin ! Par/avec Marc Baillet. L'écrivain Milan Kundera, dans son roman best-seller L'insoutenable légèreté de l'être, nous dit : " Il suffit d'aimer à la folie et d'entendre gargouiller ses intestins pour que l'unité de l'âme et du corps, illusion lyrique de l'ère scientifique, se dissipe aussitôt." Nous sommes ce que nos microbes intestinaux font avec ce que nous mangeons. Ces 100 000 milliards de microbes qui peuplent nos intestins jouent en effet un rôle important lors de la digestion ainsi que pour le système immunitaire. Au point que l'on dit souvent que l'intestin est notre deuxième cerveau. Quel est le rôle de l'intestin ? Quels liens y a-t-il entre les maladies et le microbiote intestinal ? Qu'est-ce que le microbiote ? Comment rester en bonne santé ? L'intestin a un pouvoir ! Quel est ce pouvoir ? Joël Doré est un « aventurier du microbiote », il est souvent appelé le "porte parole des microbes intestinaux". Chercheur en écologie microbienne intestinale à l'Institut Micalis (au sein de l'Université Paris-Saclay, Inrae, AgroParisTech), il est également directeur scientifique du centre d'excellence en analyse du microbiome MetaGenoPolis. Joël Doré a contribué à découvrir les liens entre le microbiote intestinal – l'ensemble des micro-organismes vivant dans le tube digestif - et les maladies chroniques, neurodégénératives ou neuropsychiatriques. Des découvertes qui sont valorisées dans des applications diagnostiques et thérapeutiques, à travers des start-ups notamment. Dans cette épisode, Joël nous parle du fabuleux pouvoir de l'intestin, de la bienveillance des microbes, du lien entre l'intestin et le cerveau, et des moyens pour faire du microbiote intestinal le meilleur ami de notre santé et de notre vitalité au quotidien. Mais également de ce que cela signifie pour lui qu'être le héros de sa propre vie ! Et bien plus encore... Vous souhaitez prendre une dose d'inspiration et de conseils concrets et apprendre quels sont les comportements qui permettent de faire de l'intestin votre meilleur ami ? Ne ratez pas cette conversation inspirante avec Joël Doré ! C'est ici ! Mettez le son ! *** Si vous avez apprécié le Podcast, laissez-moi un commentaire et quelques étoiles ici https://podcasts.apple.com/fr/podcast/heroic-people-podcast/id1510935846?mt=2&ls=1 ! Cela prend 60 secondes et permet de convaincre les invités du podcast ! Retrouvez-nous sur www.heroicpeople.fr pour découvrir le podcast plus en détails, la newsletter, mes livres et articles, nos services d'accompagnement et de coaching d'équipe.
Marc Dufumier est ingénieur agronome, auteur de nombreux ouvrages, parmi lesquels Famine au Sud, Malbouffe au Nord. Comment la bio peut nous sauver (2012, editions NiL), ou encore L'Agroécologie peut nous sauver (2019, Editions Actes Sud). Il est également Président de la Fondation René-Dumont et Membre du Conseil Scientifique de la Fondation Nicolas Hulot. Après une formation d'ingénieur agronome et un doctorat en géographie, Marc Dufumier a mené de nombreuses recherches et missions d'expertise dans plusieurs pays en voie de développement. En tant que spécialiste des systèmes agraires et de leur évolution, il a enseigné à AgroParisTech de 1977 à 2011, où il a dirigé la chaire d'agriculture comparée et de développement agricole à partir de 2002. En parallèle de ses activités d'enseignant-chercheur, il a été Président de l'IRAM de 1987 à 1994, puis Membre du Conseil stratégique de l'agriculture et de l'agro-industrie durables (CSAAD) au ministère de l'Agriculture et de la Pêche de 2008 à 2012. Jusqu'en septembre 2020, il était aussi Président de Commerce Equitable France. Rencontre avec cet ingénieur agronome engagé par le prisme de l'alimentation et de l'écologie. Sa recommandation ? Le documentaire "Mission Régénération" réalisé par Josh et Rebecca Tickell. *** Pour nous soutenir: - Abonnez-vous à notre podcast ; - Donnez votre avis via des étoiles et des commentaires sur votre plateforme d'écoute préférée ; - Parlez d'Écotable et de son podcast autour de vous ; - Allez manger dans nos restaurants vertueux et délicieux ! *** Écotable est une entreprise dont la mission est d'accompagner les acteurs du secteur de la restauration dans leur transition écologique. Elle propose aux restaurateurs une palette d'outils sur la plateforme https://impact.ecotable.fr/ . Écotable possède égaleme nt un label qui identifie les restaurants écoresponsables dans toute la France sur le site https://ecotable.fr/fr .
▶️ Dans cet épisode, j'ai eu le plaisir de recevoir Joon Kwon, chargé de recherche à l'INRAE, Institut National de Recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement en poste à AgroParisTech et l'Université de Paris Saclay. Il nous présentera d'ailleurs en détails l'INRAE, un institut donc les thèmes et problèmes traités, qui tournent autour de l'agronomie, sont extrêmement riches. J'avais très envie de comprendre ce qui se cache derrière le mot intelligence artificielle, mathématiquement parlant et bonne nouvelle, Joon est un spécialiste du Machine Learning, ou apprentissage en bon français. Il va d'ailleurs nous apprendre qu'il y a deux types d'apprentissage : le supervisé et le non supervisé. Par des exemples concrets tirés de sa propre recherche, comme réussir à prédire le niveau de menace d'extinction de plantes, ou déterminer le comportement animal en fonction de données de capteurs, il nous montrera ce que l'apprentissage est capable d'accomplir. Sa carte blanche est également liée à ce domaine. Dans celle-ci, il reviendra sur des aspects pratiques concernant les coûts de calculs. Il nous parlera de l'accélération de Nesterov, une technique mise au point par ce dernier pour obtenir des algorithmes qui délivrent ce qu'on désire à une vitesse optimale et comment des considérations stochastiques, en d'autres termes en ajoutant un peu d'aléatoire, ont permis de réduire le coût computationnel, c'est-à-dire les efforts demandés aux machines. C'était un échange très riche où j'ai appris plein de choses sur l'apprentissage. J'espère qu'il en sera de même pour vous. Voici les recommandations données dans cet épisode : Joon vous recommande l'oeuvre de Richard Feynman sous diverses formes : son livre autobiographique "Vous voulez rire, monsieur Feynman !", sa série de conférences filmées "The character of physical law" (disponible sur Youtube) et son livre d'introduction à la phyisque "The final lectures of physics". Je vous recommande pour ma part le documentaire "Les secrets de la surface : les mathématiques selon Myram Marzakhani" disponible sur Arte TV et Youtube.
La crise de la quarantaine a été un véritable tournant dans la vie de Marc Batty ! “À l'approche de la quarantaine, j'ai eu ce coup de massue avec la crise environnementale… et je me suis retrouvé à me dire : qu'est-ce que je fais là et comment je peux être plus utile… ” L'histoire de Marc débute en 1996, alors qu'il est encore étudiant chez AgroParisTech. Après plusieurs stages et travaux d'études, il est embauché comme Ingénieur R&D dans une entreprise spécialisée en aquaculture. En 2001, il décide de changer de voie pour se lancer dans la tech, sa seconde passion. Un milieu dans lequel il restera 20 ans et développera une startup à succès dans le B2B : Dataiku. C'est en 2012, qu'il développe cet outil de data science avec ses associés. Objectif: internaliser la récolte et la gestion des données en interne. Un positionnement innovant sur le marché de la tech. La startup se démarque de ses concurrents et connaît un franc succès. Aujourd'hui, elle compte plus de 1200 employés en France et à l'étranger. Mais en 2019, tout bascule ! Marc ressent le besoin de donner du sens à son quotidien. Il prend conscience de l'urgence climatique et souhaite agir face à cette crise environnementale. Il renoue avec son premier amour : l'agriculture. Un retour aux sources qui donne vie à FEVE (Fermes En Vie), une organisation dont la mission est d'aider les agriculteurs à s'installer en créant des fermes agroécologiques. Marc et ses collaborateurs ont pour ambition de contribuer à changer le modèle agricole français. Aujourd'hui, Marc a trouvé sa mission. On parle de : Les débuts de l'aventure de Dataiku ; L'enjeu autour de l'appartenance de la data ; Comment Dataiku a réussi à faire sa place sur le marché de la donnée ; La prise de conscience de Mark sur l'impact environnemental ; Le parcours de Marc dans l'agro et l'aquaculture ; La création et les ambitions de FEVE d'ici à 2025 ; Les enjeux de l'agroécologie ; Les futurs défis et le financement de FEVE. En bonus, Marc Batty vous offre 50% de remise sur les frais de souscription à la foncière solidaire de FEVE.co avec le code DOIT ! TIMELINE : 00:00:00 : Présentation de Marc et histoire de Dataiku 01:03:43 : Les débuts de Marc comme Ingénieur Agro 01:21:10 : La création de FEVE 01:58:35 : Les ambitions de FEVE pour accompagner la transition de l'agroécologie On a cité avec Marc plusieurs anciens épisodes de GDIY : #302 - Thierry Pick - Clinitex #305 - Paul Mouginot - Stabler Avec Marc, on a parlé de : Mickael Marzouk de Foule Factory Éric Mareau - Corporate Paris Image de la mercedes avec Midjourney Discours choc des étudiants d'AgroParisTech La Safer Plateforme La grange Jérôme Masurel - CEO 50 Partners Marc vous recommande de lire : Permaculture : Guérir la terre, nourrir les hommes de Perrine et Charles Hervé-Gruyer Si vous avez apprécié cet épisode, laissez un commentaire sur nos posts LinkedIn ou Instagram. Si vous voulez faire découvrir cet épisode, taguez un ami. La musique du générique vous plaît ? C'est à Morgan Prudhomme que je la dois ! Contactez-le sur : https://studio-module.com. Vous souhaitez sponsoriser Génération Do It Yourself ou nous proposer un partenariat ? Contactez mon label Orso Media via ce formulaire. Pour participer au financement des fermes de FEVE et placer votre argent dans la transition écologique, cliquez ICI. Retrouvez Marc Batty sur LinkedIn et sur le site de Fermes En Vie.
durée : 00:58:57 - Entendez-vous l'éco ? - par : Tiphaine de Rocquigny - Comment repenser la place de la nature dans la science économique ? - invités : Arnaud Orain Professeur d'économie à l'Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis; Harold Levrel Économiste de l'environnement, professeur à l'Institut des sciences et industries du vivant et de l'environnement (AgroParisTech) et chercheur en économie écologique au Centre international de recherche sur l'environnement et le développement (Cired).
durée : 00:58:13 - Avec philosophie - par : Géraldine Muhlmann - Comment imaginer la fin du monde ? La peur est-elle un moteur nécessaire à la réflexion ? Comment repenser l'histoire en prenant en compte la finitude humaine et l'amenuisement des ressources ? - invités : Perrine Simon-Nahum philosophe, directrice de recherches au CNRS, professeure attachée au département de philosophie de l'Ecole normale supérieure (ENS), directrice de collection aux éditions Odile Jacob; Bruno Villalba Sociologue, maître de conférences en science politique à AgroParisTech, spécialiste des politiques publiques environnementales
C'est un été dévastateur pour les forêts européennes qui s'achève. Des centaines de milliers d'hectares ont été détruits par les incendies, principalement en Espagne, Portugal et en France. Comment rendre la forêt plus résiliente et ainsi l'adapter au changement climatique ? Quelles différences de gestion entre les États ? Pour en débattre : Daniel Perron, juriste et historien du droit, spécialiste de l'histoire politique des forêts, ancien chef de la prospective à l'Office nationale des forêt, auteur de La forêt française, une histoire politique, aux éditions de l'Aube Sylvain Angerand, ingénieur forestier et coordinateur de l'association Canopée Jonathan Lenglet, enseignant chercheur en géographie à AgroParisTech, ingénieur forestier
C'est un été dévastateur pour les forêts européennes qui s'achève. Des centaines de milliers d'hectares ont été détruits par les incendies, principalement en Espagne, Portugal et en France. Comment rendre la forêt plus résiliente et ainsi l'adapter au changement climatique ? Quelles différences de gestion entre les États ? Pour en débattre : Daniel Perron, juriste et historien du droit, spécialiste de l'histoire politique des forêts, ancien chef de la prospective à l'Office nationale des forêt, auteur de La forêt française, une histoire politique, aux éditions de l'Aube Sylvain Angerand, ingénieur forestier et coordinateur de l'association Canopée Jonathan Lenglet, enseignant chercheur en géographie à AgroParisTech, ingénieur forestier
La vidéo cumule des millions de vues : lors de leur discours de remise de diplôme, des étudiants de la prestigieuse AgroParisTech ont annoncé « déserter » les secteurs d'activité auxquels ils se destinaient. Leur motif ? Eviter de contribuer à la destruction de la planète. Et ils ne sont pas les seuls. Dans ce podcast, Marine Miller, journaliste au service Campus du Monde et autrice d'un livre sur le sujet - La Révolte (Seuil, 2021) -, nous aide à comprendre ces jeunes élites en quête de sens.Un épisode produit par Claire Leys, réalisé par Quentin Tenaud et présenté par Morgane Tual.
Par/avec Marc Baillet. L'écrivain Milan Kundera, dans son roman best-seller L'insoutenable légèreté de l'être, nous dit : " Il suffit d'aimer à la folie et d'entendre gargouiller ses intestins pour que l'unité de l'âme et du corps, illusion lyrique de l'ère scientifique, se dissipe aussitôt." Nous sommes ce que nos microbes intestinaux font avec ce que nous mangeons. Ces 100 000 milliards de microbes qui peuplent nos intestins jouent en effet un rôle important lors de la digestion ainsi que pour le système immunitaire. Au point que l'on dit souvent que l'intestin est notre deuxième cerveau. Quel est le rôle de l'intestin ? Quels liens y a-t-il entre les maladies et le microbiote intestinal ? Qu'est-ce que le microbiote ? Comment rester en bonne santé ? L'intestin a un pouvoir ! Quel est ce pouvoir ? Joël Doré est un « aventurier du microbiote », il est souvent appelé le "porte parole des microbes intestinaux". Chercheur en écologie microbienne intestinale à l'Institut Micalis (au sein de l'Université Paris-Saclay, Inrae, AgroParisTech), il est également directeur scientifique du centre d'excellence en analyse du microbiome MetaGenoPolis. Joël Doré a contribué à découvrir les liens entre le microbiote intestinal – l'ensemble des micro-organismes vivant dans le tube digestif - et les maladies chroniques, neurodégénératives ou neuropsychiatriques. Des découvertes qui sont valorisées dans des applications diagnostiques et thérapeutiques, à travers des start-ups notamment. Dans cette épisode, Joël nous parle du fabuleux pouvoir de l'intestin, de la bienveillance des microbes, du lien entre l'intestin et le cerveau, et des moyens pour faire du microbiote intestinal le meilleur ami de notre santé et de notre vitalité au quotidien. Mais également de ce que cela signifie pour lui qu'être le héros de sa propre vie ! Et bien plus encore... Vous souhaitez prendre une dose d'inspiration et de conseils concrets et apprendre quels sont les comportements qui permettent de faire de l'intestin votre meilleur ami ? Ne ratez pas cette conversation inspirante avec Joël Doré ! C'est ici ! Mettez le son ! *** Si vous avez apprécié le Podcast, laissez-moi un commentaire et quelques étoiles ici https://podcasts.apple.com/fr/podcast/heroic-people-podcast/id1510935846?mt=2&ls=1 ! Cela prend 60 secondes et permet de convaincre les invités du podcast ! Retrouvez-nous sur www.heroicpeople.fr pour découvrir le podcast plus en détails, la newsletter, mes livres et articles, nos services d'accompagnement et de coaching d'équipe.
durée : 00:58:10 - Cultures Monde - par : Florian Delorme - Depuis la fin du XIXe siècle, la culture du maïs tient une place centrale dans la société américaine. Mais si les Etats-Unis en demeurent le premier producteur au monde, ils doivent désormais partager le marché avec d'autres puissances agricoles. - invités : Sophie Devienne ingénieure agronome, maître de conférences à AgroParisTech.; Maryse Carraretto Anthropologue, enseignante en Lettres-Histoire en lycée professionnel et chercheuse associée au Laboratoire interdisciplinaire Société Solidaires Territoires de l'Université Jean-Jaurès; Thierry Pouch économiste, chef du service études et prospectives de l'Assemblée Permanente des Chambres d'Agriculture à Paris, et chercheur associé au laboratoire Regards de l'Université de Reims Champagne Ardenne
France's famously good public healthcare system is in crisis, as emergency services warn of shutdowns over the summer due to lack of staff. Graduates of prestigious AgroParisTech university make waves by turning their backs on an industry they say is "waging war on the living world". The annual Fête de la musique all-day music festival turns 40. French hospital A&E services are threatening to shut down over the summer due to staff shortages. The French emergency services association estimated a few weeks ago that 120 emergency rooms are facing difficulties – more than half of which have closed partially, at night or at weekends. Healthcare workers warn that this crisis is just the visible manifestation of the collapse of France's renowned healthcare system. Public hospital staff talk about burnout and lack of resources, exacerbated by the Covid pandemic, as the government says it is looking to overhaul the system. (Listen @1'50) During their graduation ceremony, eight students at AgroParisTech – an elite university that trains the country's top agro-tech engineers – announced they were "swerving" away from the industry they'd spent years preparing for. In a speech that made waves in one of France's most important economic sectors, they denounced studies that were contributing to social and ecological devastation. One of the deserters, who lives in the ZAD (Zone to defend) in Notre Dame des Landes, near Nantes, talks about investing her knowledge and energy into collective, anti-capitalist projects and why others could follow suit. (Listen @14'50'') On 21 June 1982, the French Culture Minister Jack Lang launched Fête de la musique as a cure for morosity and a showcase for France's known, and less known, musical talent. Forty years later the all-day music festival has spread to 120 countries. (Listen @10'05'') This episode was mixed by Cecile Pompeani. Spotlight on France is a podcast from Radio France International. Find us on rfienglish.com, iTunes (link here), Spotify (link here), Google podcasts (link here), or your favourite podcast app (pod.link/1573769878).
durée : 00:35:56 - La Terre au carré - par : Mathieu Vidard - Comment limiter les émissions de gaz à effet de serre ? Quelles sont les solutions qui fonctionnent ? Ces questions sont au coeur du dernier volet du rapport 2022 du GIEC, publié ce lundi 4 avril. - invités : Céline Guivarch, Franck Lecocq - Céline Guivarch : directrice de recherches à l'École des Ponts, économiste au CIRED (Centre international de recherche sur l'environnement et le développement). Co-autrice du 6ème rapport du GIEC., Franck Lecocq : chercheur senior à AgroParisTech. Directeur du CIRED (Centre international de recherche sur l'environnement et le développement). Co-auteur du 6ème rapport du GIEC.
durée : 00:53:23 - La Terre au carré - par : Mathieu Vidard - C'est ce qu'expliquait Jean Jouzel lors d'un débat organisé en juillet par La Chaîne parlementaire. Pourtant, si l'idée fait son chemin, la sobriété n'est pas vraiment l'axe principal autour duquel se construisent nos politiques publiques. En partenariat avec Reporterre.net - invités : Bruno Villalba, Cécile Désaunay, Hortense Chauvin - Bruno Villalba : Professeur de sciences politiques à AgroParisTech, et membre du laboratoire Printemps (CNRS), Cécile Desaunay : Directrice d'études à Futuribles, spécialiste des questions de consommation et de modes de vie, Hortense Chauvin : Journaliste à Reporterre