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☀️ Pour l'été, je vous propose de plonger dans les archives de Finta! pour découvrir ou redécouvrir, entendre ou réentendre les épisodes qui m'ont marquée depuis le début du podcast. Aujourd'hui, dans la collection pour se reconnecter aux lieux et au territoire je vous propose... Michaël Fayret.Cet épisode a été publié pour la première fois en 2024.Entre Michaël Fayret et moi, c'est d'abord l'histoire de rendez-vous ratés et reportés. Nous étions finalement ravis de nous donner rendez-vous dans son lotus, une tente en forme de lotus qui a fleuri sur ses terres cet été. Mais c'était sans compter la pluie qui, sur la toile de tente, nous a dissuadés. Nous voilà donc à l'abri, à quelques pas des terres agricoles familiales qui l'accueillent, sur la commune de Sainte-Croix, voisine de Villefranche-de-Rouergue.Son métier, c'est d'envoyer des fleurs dans les assiettes de grands chefs. Chaque semaine, ce sont une quarantaine de variétés qui partent aux quatre coins du pays. Producteur de fleurs et de plantes comestibles, Michaël Fayret est aussi botaniste de terrain. La cueillette sauvage, qu'il pratique et qu'il transmet, fait le lien entre ses souvenirs d'enfance, d'une grand-mère qui cueillait le pissenlit et ajoutait des pâquerettes à chaque salade, et des savoirs ancestraux évaporés entre les générations.Alors, avec Michaël Fayret, on s'est demandé ce qu'il restait de sauvage autour de nous, comment faire revenir une part de sauvage dans notre alimentation tout en le préservant. Et c'est là que Michaël m'a livré l'objectif de sa vie : ne pas laisser plus de traces qu'un chevreuil de son passage sur Terre. J'aime encore le laisser dérouler sa théorie. Ça commence tout de suite… Bonne écoute !
☀️ Pour l'été, je vous propose de plonger dans les archives de Finta! pour découvrir ou redécouvrir, entendre ou réentendre les épisodes qui m'ont marquée depuis le début du podcast. Aujourd'hui, dans la collection pour se reconnecter aux lieux et au territoire je vous propose... Lilian Derruau, ou Wally... pour les intimes.Cet épisode a été publié pour la première fois en 2024.Sur les planches, on s'affaire autour de l'échelle et du tourne-disque qui résument la scénographie de son dernier spectacle, « Ma Distinction ». Dans quelques heures, il le donnera sur la scène de la MJC de Rodez, le théâtre des Deux points, qu'il connaît bien.Cela fait plus de 40 ans que Lilian Derruau, sous son masque de Wally, traîne ses guêtres sur les scènes de France. Chanteur, humoriste, chansonnier, il assume aujourd'hui de se définir comme un artiste, tout simplement. Dans son dernier spectacle, un récit écrit comme une trace pour ses petits-enfants, Lilian Derruau convoque la sociologie de Bourdieu pour apaiser ce sentiment de ne plus être à la place qui lui était destinée. Il assume de s'être décalé, non pas pour s'élever, mais horizontalement. Comme s'il voulait mieux regarder ce milieu dans lequel il a baigné, qui l'a façonné, et dont il a fait un pas de côté.De son enfance dans les lotissements ouvriers de Viviez, de l'usine qui régissait toute sa vie, du mépris qu'il a parfois ressenti par l'institution culturelle, de l'Aveyron qu'il n'a jamais pu quitter, regrettant de ne pas avoir eu ce choix : c'est dans les loges de la MJC, entourés de miroirs entêtants et de néons criants, que nous nous sommes retrouvés, Lilian Derruau, Wally, Finta ! et moi.Si vous êtes curieux, je vous invite à faire un saut sur mon site, fintapodcast.fr, je vous y partage les incroyables photos de Mathieu Lacout, qui a assisté à notre enregistrement. Bonne écoute !Vous pouvez également écouter ou réécouter l'histoire du Bassin minier de Decazeville dans ce triptyque documentaire de Finta! : Mines de rien.
☀️ Pour l'été, je vous propose de plonger dans les archives de Finta! pour découvrir ou redécouvrir, entendre ou réentendre les épisodes qui m'ont marquée depuis le début du podcast. Aujourd'hui, dans la collection des "déjà grands", ces jeunes pousses qui nous font bader, je vous propose... Antes et Madzes, que j'ai rencontrés à l'automne dernier.Cet épisode a été publié pour la première fois en 2024.Voilà comment on se retrouve au Club, à Rodez, sans projecteur ni public, sur la scène où ils ont présenté leur album au printemps dernier. Derrière Antes et Madzes, deux personnages dont ils forcent à peine le trait, Sylvain Antes et Rémi Massol ne font presque qu'un. Depuis dix ans, potes, colocs et collègues, ils rappent d'une seule voix. Aujourd'hui, ils frisent la trentaine en surfant sur une vague d'amour. Avec leur dernier album, Bienvenue chez nous, Antes et Madzes livrent le plus abouti de leurs projets. Une ode à l'Aveyron, aux petites galères de gamins du coin qui ont grandi dans les bleds « juste à côté de la grande ville, la grande ville de la campagne » et aux grandes questions de fin de soirée. Autant de références qui résonnent bien au-delà de l'Aveyron. Antes et Madzes sont venus au micro de Finta! comme on s'allongerait sur le divan d'un psy. Mais comme ils sont sympas, on est tous invités sur leur canap'. C'est parti.Bonne écoute !
☀️ Pour l'été, je vous propose de plonger dans les archives de Finta! pour découvrir ou redécouvrir, entendre ou réentendre les épisodes qui m'ont marquée depuis le début du podcast. Aujourd'hui, dans la collection des "déjà grands", ces jeunes pousses qui nous font bader, je vous propose... Manon Espitalier qui, depuis notre rencontre, a été reçue par le Premier Ministre, parmi les 101 Femmes de Matignon... rien que ça !Cet épisode a été publié pour la première fois en 2025.Existe-t-il des filtres ruraux et des filtres urbains, quand il s'agit d'aborder les violences sexistes et sexuelles, l'éducation à la vie affective et sexuelle, l'émancipation des femmes ? Parle-t-on différemment dans des milieux d'interconnexions fortes, quand tout le monde se connaît ? C'est le point de départ de ce nouvel épisode de Finta! avec Manon Espitalier.Dans une première vie, elle était à Lyon, se destinait à une carrière de commerciale déjà bien amorcée. Mais de cette vie-là, dans le secteur industriel, Manon Espitalier n'en a fait qu'un tour. Revenue à son Aveyron natal, celle qui a toujours rêvé d'entreprendre, a placé son engagement pour l'émancipation des femmes au cœur de son entreprise. Voilà Poppy, en référence aux coquelicots qu'elle effeuillait dans son enfance.Poppy est née sous la forme d'une boutique en ligne, référençant l'essentiel des produits pour l'intimité féminine. Mais très vite, le coquelicot a semé de nouvelles graines. Dans des collèges, dans des lycées, en entreprise, auprès de collectivités territoriales, comme bénévole avec le Planning familial ou avec son entreprise : Manon Espitalier a développé des formations pour s'outiller face aux violences sexistes et sexuelles, pour éduquer aux enjeux de la vie affective et relationnelle. Aux côtés d'associations bien installées sur le territoire, elle fait partie de celles qui font sauter les derniers verrous, déconstruisent les tabous, et essuient quelques méchants plâtres au passage.
☀️ Pour l'été, je vous propose de plonger dans les archives de Finta! pour découvrir ou redécouvrir, entendre ou réentendre les épisodes qui m'ont marquée depuis le début du podcast. Aujourd'hui, dans la collection des "déjà grands", ces jeunes pousses qui nous font bader, je vous propose... Hortense Raynal !Cet épisode a été publié pour la première fois en 2024.C'est l'histoire d'une rencontre de papier, à l'étage de la Maison du livre. Il y avait ce petit recueil d'un orange mandarine qui semblait m'attendre. Et ce titre, Ruralités, qui tenait sa promesse. Au dos, Hortense Raynal, née en 1993 à Rodez, en Aveyron. Comme moi. Notre rencontre, de chair et de voix haute, a eu lieu quelques mois plus tard au Château de Taurines pour une performance poétique qui résonne encore.Depuis, la poétesse Hortense Raynal a publié deux livres : d'abord, Nous sommes des marécages, et plus récemment, Bouche-fumier. Il faut la lire pour sentir sa puissance, il faut la voir performer pour imprimer son énergie. Sa prose, elle la dit organique, elle la façonne à partir de sa matière, dans laquelle sa sève paysanne, son enracinement, jaillit.Portée par la puissance des réseaux sociaux, l'attrait de la poésie contemporaine se vérifie en librairie, où les jeunes plumes ont largement dépoussiéré les rayons. Hortense Raynal s'inscrit dans cette génération qui écrit, qui dit, qui incarne, qui projette sa poésie pour trouver des oreilles nouvelles, pour que ses mots dépassent toutes les barrières et viennent nous percuter.C'est dans la maison de ses parents, accrochée sur les hauteurs d'Estaing, là où elle a grandi, qu'Hortense Raynal a choisi que nous nous retrouvions.
☀️ Pour l'été, je vous propose de plonger dans les archives de Finta! pour découvrir ou redécouvrir, entendre ou réentendre les épisodes qui m'ont marquée depuis le début du podcast. Aujourd'hui, dans la collection de celles et ceux qui pensent la ruralité, je vous propose... Vincent Benoît, parmi les tout premiers invités de Finta!Cet épisode a été publié pour la première fois en 2021.
☀️ Pour l'été, je vous propose de plonger dans les archives de Finta! pour découvrir ou redécouvrir, entendre ou réentendre les épisodes qui m'ont marquée depuis le début du podcast. Aujourd'hui, dans la collection de celles et ceux qui pensent la ruralité, je vous propose... Sophie Orange, que je suis allée rencontrer il y a quelques mois.Cet épisode a été publié pour la première fois en 2025.Elles sont infirmières, coiffeuses, aides à domicile, cantinières, secrétaires de mairie, institutrices, assistantes maternelles, auxiliaires de vie scolaire, esthéticiennes, aides-soignantes… On les retrouve dans les associations de parents d'élèves, le bureau des clubs sportifs, les bibliothèques municipales. Si l'on vit à la campagne, ce sont autant de visages qui nous viennent à l'esprit. A travers tous ces rôles qu'elles endossent, parfois bénévolement et quasi-systématiquement sans une reconnaissance digne, qu'elle soit financière ou symbolique, ces femmes tiennent la campagne. Elles œuvrent à raccommoder un lien social fragilisé par la disparition de lieux de sociabilité et l'effritement des services publics en ruralité. Ce sont elles qui sont au cœur de l'enquête menée par les sociologues Sophie Orange et Fanny Renard, et ramassée dans le livre « Des femmes qui tiennent la campagne », paru en 2022 aux éditions La Dispute. Dans leur spectre : des jeunes femmes, âgées de 20 à 30 ans, longtemps restées dans un angle mort de la sociologie rurale. Loin d'adopter un regard misérabiliste, les sociologues démontrent que les trajectoires locales de « celles qui restent » ne sont pas synonymes d'un manque d'ambition. Bien que ces jeunes femmes puissent être freinées dans leurs aspirations, et que ces mêmes aspirations puissent être minutieusement façonnées pour répondre aux besoins du territoire, notamment en les poussant vers les métiers du soin, les jeunes femmes mobilisent de puissantes ressources pour assoir leur indépendance, et même des formes de résistance. Mais, à trop tirer sur la corde en mobilisant des compétences prétendument féminines et « naturelles », ce travail enduré par les femmes n'est jamais reconnu, considéré comme « normal », ayant toujours existé. Avec le risque de les user irrémédiablement, et de voir vaciller l'équilibre social qu'elles maintiennent coûte que coûte.Pour mieux comprendre cette enquête sociologique, je suis allée à la rencontre de Sophie Orange, à l'université de Nantes. C'est l'entretien que je vous propose d'écouter au micro de Finta ! en ce 8 mars 2025, journée internationale pour les droits des femmes. Pour commencer, j'ai demandé à Sophie Orange quel lien la reliait, elle, à la campagne.
☀️ Pour l'été, je vous propose de plonger dans les archives de Finta! pour découvrir ou redécouvrir, entendre ou réentendre les épisodes qui m'ont marquée depuis le début du podcast. Aujourd'hui, dans la collection de celles et ceux qui pensent la ruralité, je vous propose... Valérie Jousseaume, que j'ai rencontrée l'an dernier !Cet épisode a été publié pour la première fois en 2024.Ploucs, pequenauds, culs-terreux, bouseux. Ces mots nous collent à la semelle. On en rirait, s'ils n'étaient pas chargés d'un sentiment partagé d'infériorité des ruraux sur les urbains. Valérie Jousseaume, elle, a décidé de renverser la table : si nous sommes ploucs, alors nous en serons fiers aussi. C'est le titre de son livre : Plouc Pride, sous-titré « Un nouveau récit pour les campagnes ». Géographe, elle balaye la théorie d'une France périphérique en déprime, à l'agonie, paralysée par la fermeture de ses services publics, la crise du modèle agricole, le vieillissement et l'isolement. Aux habitants des campagnes, elle veut rendre la parole et réhabiliter les mémoires paysannes, pour qu'un futur désirable et un nouveau monde émergent de l'expérience rurale.Son livre, Plouc Pride, règne en maître dans ma bibliothèque depuis trois ans. Il a été absolument fondateur dans la réflexion pour Finta ! parce qu'il est question de se réapproprier la parole, de penser la représentation des habitants des campagnes, de retrouver un pouvoir de réflexion et d'action localement.Avec Valérie Jousseaume, j'inaugure un nouveau rendez-vous de Finta ! avec celles et ceux qui pensent la ruralité. Ils ne vivent pas forcément en Aveyron, et en cela, ils sortent un peu de la ligne du podcast, mais je crois que leurs regards viennent compléter notre puzzle. C'est lors de son récent passage à Rodez, invitée dans le cadre du cycle de conférences du syndicat des architectes aveyronnais, que j'ai eu la chance de rencontrer Valérie Jousseaume. L'occasion était trop belle. Nous avions rendez-vous dans le petit salon de la Maison du livre. Bonne écoute !
Vous avez déjà rêvé de tout plaquer et de partir vivre dans le Larzac ?Silvia Steidle l'a fait… ou presque.Cette politologue de 52 ans, qui a passé 14 ans aux commandes de la Ville de Bienne, en Suisse, en tant que Directrice des Finances, a démissionné avec fracas, à fin 2022, quelques jours après que le peuple ait refusé son budget. Bien sûr, l'histoire est plus compliquée que ça, comme toujours: dans cet épisode, elle nous raconte ses questionnements, évoque ses valeurs et l'importance qu'elle porte à la chose publique. Et comment, après toutes ces années d'engagement et un grand moment de flou, de peur et d'incertitude, elle dirige aujourd'hui un lieu historique immense et magnifique sis au centre de la Bourgogne, La Distylerie, qu'elle a entièrement rénové avec la complicité d'artisans locaux et et d'artistes biennois. Un espace de création, de lien, de possibles.Un récit plein de puissance et de conviction, mais aussi d'humanité et de sensibilité.C'est évident: créer, pour elle, c'est très politique.Aucun doute, Silvia est bel et bien une authentique Fille d'Olympe :)
Voici le RÉCAP D+ du 16 juin 2025, le flash info du trail signé Distances+ présenté par Nicolas Fréret et Chloé Rebaudo, à écouter en quelques minutes chaque lundi.Au sommaire cette semaine :la canicule en Europel'Andorra 100 by UTMBle Trail du Saint-Jacques by UTMB au Puy en Velayl'Ultra-Trail du Puy Mary Aurillac (UTPMA) dans le Cantalle Trail de la Montan'Aspe dans les Pyrénées-Atlantiquesl'Ultra-Trail du Haut-Giffre à Samoëns dans les Alpesla Barjo sur la péninsule du Cotentin en Normandiele titre pour la jeune coureuse en montagne Marion Duprat et l'équipe de France féminine lors de la coupe du monde des moins de 18 ans en Slovaquiela mythique course verticale Neirivue-Moléson en Suissela 4e étape du circuit mondial de course en montagne en Polognela nouvelle victoire de l'athlète québécois Alexandre Ricard sur la Mount Washington Road Race, dans l'État du Vermont aux États-Unisla 10e édition de l'Ultra-Trail Gaspesia 100 avec traditionnelle arrivée le sublime Rocher-Percéle South Downs Way 100, 7e étape des World Trail Majorsl'engagement de l'UTMB pour réduire ses émissions de carbonela fin du tour du monde de l'ultra-traileur XXL Thierry Corbarieu et son fils de 20 ansle Big Three Project de Christopher Mortier qui consiste à enchaîner les trois rounds du Royaume-Uni, à savoir la Paddy Buckley, la Bob Graham et Charlie Ramsayle record de l'ultra-traileuse Camille Bruyas dans la traversée des Bauges en parcourant les 14 sommets de plus de 2000 m de ce massifle tour de France en courant de Duncan Perrillat qui s'est transformé en tour de France en vélo elliptiqueou encore les deux pacers de luxe que Ludovic Pommeret aura à ses côtés à la Hardrock, à savoir les vainqueurs des deux dernières éditions de l'UTMB Jim Walmsley et Vincent Bouillard
Samantha Adde avait 42 ans. Elle écrivait des contes pour enfants publiés par une grande maison d'édition. Elle n'a pas eu le temps de voir son dernier récit éditer dont la princesse portait le prénom de sa fille, Ombeline, 20 mois. La mère et son enfant ont été retrouvées mortes chez elles, côte à côte, à l'été 2019, dans une petite commune de l'Hérault. Tuées à coups de carabine. Retrouvez tous les jours en podcast le décryptage d'un faits divers, d'un crime ou d'une énigme judiciaire par Jean-Alphonse Richard, entouré de spécialistes, et de témoins d'affaires criminelles.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
SAMEDI 31 MAI 2025François Busi - Domaine Allois (Vallée du Rhône)Le Domaine Alloïs, situé au cœur du Luberon, est une saga familiale de trois générations, cultivant un terroir d'exception avec passion et respect. Engagé en agriculture biologique et biodynamique, il produit des vins de qualité, reflétant l'authenticité du Ventoux. Le domaine offre également des expériences immersives, alliant dégustations raffinées et promenades dans les vignes.Sébastien Fillon - Domaine Le Clos du Serres (Languedoc)Le Clos du Serres, fondé en 2006 par Béatrice et Sébastien Fillon à Saint-Jean de la Blaquière, est un domaine situé au pied du plateau du Larzac, où se mêlent influences méditerranéennes et montagnardes. Avec une viticulture manuelle et respectueuse de l'environnement, le domaine produit des vins d'une remarquable finesse et fraîcheur, grâce à des sols variés et une vinification en cuves béton. L'AOC Terrasses du Larzac, obtenue en 2014, souligne l'authenticité de chaque cuvée, liée à un lieu-dit spécifique.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pendant plusieurs années, Christophe Palous chassait les Aveyronnais, littéralement, sur le réseau social professionnel LinkedIn. Et il s'en souvient aujourd'hui dans un grand éclat de rire. A la recherche d'Aveyronnais expatriés partout dans le monde, il a tissé, relation par relation, une toile d'araignée à faire pâlir les plus grands carnets d'adresses. Avec son acolyte, Stéphane Rouquette, Christophe Palous est l'instigateur de la communauté Aveyron Worldwide, qui rassemble aujourd'hui quelque 2600 membres vivant dans 75 pays à travers le monde.Depuis 2014, avec pour seule volonté de provoquer des rencontres, Christophe Palous anime cette communauté, entretenant une solidarité aveyronnaise, souvent portée en étendard. Sur le groupe LinkedIn, on se dépanne pour trouver un logement à l'un, un stage à l'une, on partage des offres d'emploi et on se fait la courte échelle. Des repas sont organisés ici ou là toute l'année, de Toulouse à Montréal, mais aussi en Aveyron, l'été et à Noël, pour rassembler ce petit monde. Et, grande nouveauté en ce printemps 2025, Aveyron Worldwide devient une plateforme numérique, pensée comme un véritable réseau social dédié à celles et ceux que leurs origines aveyronnaises réunissent.C'est cette actualité qui m'a donné envie de découvrir qui se cache derrière ce chef d'orchestre, par ailleurs salarié de la CCI Occitanie. Dans cet entretien avec Christophe Palous, j'ai appris qu'il est passé à une danse de devenir instituteur, qu'il aurait pu céder aux sirènes de l'entreprenariat mais qu'il n'a jamais eu envie de s'expatrier lui-même, et qu'il réfute toute forme de chauvinisme. J'ai appris aussi qu'Aveyron Worldwide pourrait bientôt devenir une agence matrimoniale… Je rigole, mais, il y a du vrai là-dessous. Je vous laisse avec notre échange… Bonne écoute.
Juillet 1998. Tous les yeux sont braqués sur Zidane et l'équipe de France, qui vient de décrocher son ticket pour la finale de la Coupe du monde. En attendant le coup d'envoi, ce dimanche 12 juillet au Stade de France, la fête est partout. Dans chaque ville, sur chaque place de village, drapée de bleu-blanc-rouge. à ce même moment, dans un petit local de Saint-Geniez, il en est un qui vit ses premiers pas de brasseur. Dans l'effervescence nationale, les tout premiers fûts de la bière d'Olt coulent dans les bars du village. La Brasserie d'Olt est née, en fanfare.Tandis que la France ne compte alors, qu'une poignée de brasseries artisanales, Sébastien Blaquière arrive avec l'âme d'un pionnier, qu'il revendique aujourd'hui, parce qu'il se souvient avoir débroussaillé le chemin à mains nues. Vingt-sept ans plus tard, plus de vingt micro-brasseries ont fleuri en Aveyron à ses côtés.De son flair précurseur, de la concurrence locale qu'il a longtemps attendue, de son influence japonaise qui l'a poussé à aller voir du pays pour s'imprégner d'autres cultures avant de revenir entreprendre au bercail, de la difficulté de recruter à la campagne, qui n'entache pas pour autant son attachement viscéral à son village natal : dans cet entretien, nous avons cheminé entre tous ces sujets. Et puis j'ai aussi appris que l'alcool, lui, il n'y tient pas outre-mesure, que la personnalité de Marie Talabot, figure de la cité marmotte au XIXe siècle, l'accompagne depuis l'enfance, et que les Parisiens ont été les premiers à croire en son breuvage. Bonne écoute !
durée : 00:13:56 - Carnets de campagne - par : Dorothée Barba - Au programme des Carnets du jour en Aveyron : une association qui tend la main à des familles déboutées de leur demande d'asile, puis une librairie associative éphémère dans un petit village du Larzac.
durée : 00:13:36 - Carnets de campagne - par : Dorothée Barba - Cette guide-conférencière connait le Larzac sur le bout des doigts. Aux touristes et aux randonneurs, Solveig Letort tâche d'apprendre à "marcher intelligent", pour découvrir les paysages, la biodiversité et l'histoire de ce haut plateau du Massif central.
SAMEDI 19 AVRIL 2025Frédéric Porro - Mas des Agrunelles (Languedoc)Le Mas des Agrunelles, situé sur les Terrasses du Larzac, révèle un terroir unique, façonné par un microclimat frais que Stéphanie et Frédéric maîtrisent parfaitement. En agriculture biologique et biodynamique, ils vinifient chaque parcelle séparément pour révéler toute l'identité de leurs vins, avec une approche minimaliste en cave préservant authenticité et richesse aromatique.Maxime Michel - Mas de Valériole (Provence)Au cœur de la Camargue, le Mas de Valériole cultive depuis 1426 un art de vivre entre vignes, riz et nature. Sur 32 ha certifiés bio, la famille Michel produit des vins authentiques et aromatiques, reflets d'un terroir préservé. Chaque bouteille raconte une histoire de passion, de convivialité et de respect du vivant.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Existe-t-il des filtres ruraux et des filtres urbains, quand il s'agit d'aborder les violences sexistes et sexuelles, l'éducation à la vie affective et sexuelle, l'émancipation des femmes ? Parle-t-on différemment dans des milieux d'interconnexions fortes, quand tout le monde se connaît ? C'est le point de départ de ce nouvel épisode de Finta! avec Manon Espitalier.Dans une première vie, elle était à Lyon, se destinait à une carrière de commerciale déjà bien amorcée. Mais de cette vie-là, dans le secteur industriel, Manon Espitalier n'en a fait qu'un tour. Revenue à son Aveyron natal, celle qui a toujours rêvé d'entreprendre, a placé son engagement pour l'émancipation des femmes au cœur de son entreprise. Voilà Poppy, en référence aux coquelicots qu'elle effeuillait dans son enfance.Poppy est née sous la forme d'une boutique en ligne, référençant l'essentiel des produits pour l'intimité féminine. Mais très vite, le coquelicot a semé de nouvelles graines. Dans des collèges, dans des lycées, en entreprise, auprès de collectivités territoriales, comme bénévole avec le Planning familial ou avec son entreprise : Manon Espitalier a développé des formations pour s'outiller face aux violences sexistes et sexuelles, pour éduquer aux enjeux de la vie affective et relationnelle. Aux côtés d'associations bien installées sur le territoire, elle fait partie de celles qui font sauter les derniers verrous, déconstruisent les tabous, et essuient quelques méchants plâtres au passage.
Après des agents, un importateur, un kiné et une œnologue, voici une interview de... vigneron ! Le premier de cette saison, et pas n'importe lequel ! Vincent, du Mas Cal Demoura, l'un des domaines les plus recherchés des somptueuses Terrasses du Larzac. On vous l'annonce d'emblée, on est fan et archi fan de cette (micro) région, qui regorge de talents et de paysages à couper le souffle.On avait très envie de faire parler Vincent sur ses engagements et sur sa volonté farouche de “ré-enchanter” ce monde du vin, qui se prend bien trop souvent au sérieux... Une discussion sincère, sensible, où l'on creuse la question de la place de l'émotion et de l'attention au vivant, où l'on aborde aussi sans détour les difficultés du métier. Avec cet humour un peu british qu'on adore chez lui, Vincent répond sans détour sur ce qui lui permet lui, de dépasser les doutes ou les phases “down”. Un immense merci à Vincent pour ce précieux moment de partage.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 01:01:28 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - Par Emmanuel Laurentin - Avec des militants et agriculteurs du Larzac : Marizette Tarlier, Christiane Burguière, Pierre Burguière, Léon Maillé, Elisabeth Baillon, Claude Baillon, Gérard Deruy (militant socialiste, maire de Millau de 1983 à 1995), Pierre Laur ( producteur de roquefort et militant), Jean-Louis Esperce (militant), Pierre Messmer (ancien Premier ministre), André Fanton (ancien secrétaire d'Etat à la Défense), Paul Masson (ancien directeur de cabinet du ministère de la Défense), Jean Veyrac (ancien colonel au camp du Larzac) et Jean Andrieu (entrepreneur et maire de La Cavalerie d'Aveyron) - Réalisation Anne-Pascale Desvignes - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar
C'est une filière qui accueille, en Aveyron comme ailleurs, entre 90 et 95% de filles. Bac pro Sapat, comme soin à la personne et animation du territoire. Ces jeunes femmes font partie de celles qui tiennent la campagne, si vous avez écouté l'épisode de Finta ! avec la sociologue Sophie Orange. Elles prennent à bras le corps des métiers bien peu valorisés qui font tenir le lien social en ruralité, que ce soit auprès des enfants, des personnes en situation de handicap, ou des personnes âgées. Avec toutes leurs casquettes, plus ou moins bénévoles, elles pallient l'affaiblissement de services publics sur lesquels reposaient la solidarité et la sociabilité.DANS TA BANDE ! Pour expérimenter des formats de Finta! plus collectifs, laissant la place à des sujets qui nous lient et des tranches de vie qui nous rassemblent, j'ai choisi de laisser traîner mes micros parmi les élèves de Terminale Sapat du lycée Beauregard de Villefranche-de-Rouergue. La première fois que je les ai rencontrées, dans le cadre d'un projet scolaire visant à animer le territoire, elles s'apprêtaient à accueillir l'un des photographes français les plus réputés au monde, Yann Arthus-Bertrand, qu'elles ont convaincu de venir pour photographier des Villefranchois et des Villefranchoises. Dans l'ombre de cet incroyable projet scolaire, ce sont leurs trajectoires à elles qui m'ont intéressée, avec leurs doutes, leurs envies, leurs nœuds d'orientation, leurs questions et leurs mots. Alors, je suis retournée plusieurs fois les voir. Et voici leur histoire, à plusieurs voix.
Elles sont infirmières, coiffeuses, aides à domicile, cantinières, secrétaires de mairie, institutrices, assistantes maternelles, auxiliaires de vie scolaire, esthéticiennes, aides-soignantes… On les retrouve dans les associations de parents d'élèves, le bureau des clubs sportifs, les bibliothèques municipales. Si l'on vit à la campagne, ce sont autant de visages qui nous viennent à l'esprit. A travers tous ces rôles qu'elles endossent, parfois bénévolement et quasi-systématiquement sans une reconnaissance digne, qu'elle soit financière ou symbolique, ces femmes tiennent la campagne. Elles œuvrent à raccommoder un lien social fragilisé par la disparition de lieux de sociabilité et l'effritement des services publics en ruralité. Ce sont elles qui sont au cœur de l'enquête menée par les sociologues Sophie Orange et Fanny Renard, et ramassée dans le livre « Des femmes qui tiennent la campagne », paru en 2022 aux éditions La Dispute. Dans leur spectre : des jeunes femmes, âgées de 20 à 30 ans, longtemps restées dans un angle mort de la sociologie rurale. Loin d'adopter un regard misérabiliste, les sociologues démontrent que les trajectoires locales de « celles qui restent » ne sont pas synonymes d'un manque d'ambition. Bien que ces jeunes femmes puissent être freinées dans leurs aspirations, et que ces mêmes aspirations puissent être minutieusement façonnées pour répondre aux besoins du territoire, notamment en les poussant vers les métiers du soin, les jeunes femmes mobilisent de puissantes ressources pour assoir leur indépendance, et même des formes de résistance. Mais, à trop tirer sur la corde en mobilisant des compétences prétendument féminines et « naturelles », ce travail enduré par les femmes n'est jamais reconnu, considéré comme « normal », ayant toujours existé. Avec le risque de les user irrémédiablement, et de voir vaciller l'équilibre social qu'elles maintiennent coûte que coûte.Pour mieux comprendre cette enquête sociologique, je suis allée à la rencontre de Sophie Orange, à l'université de Nantes. C'est l'entretien que je vous propose d'écouter au micro de Finta ! en ce 8 mars 2025, journée internationale pour les droits des femmes. Pour commencer, j'ai demandé à Sophie Orange quel lien la reliait, elle, à la campagne.
In this week's Dig (In)spiration, host Jess Gaedeke reflects on her conversation with Paul de Larzac, President of Nestlé Ice Cream Canada, about the realities of product innovation—why failure is one of the best teachers, how the pressure to move fast can lead to critical missteps, and why taking smart, calculated risks is key to long-term success.
durée : 01:02:02 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - De 1971 à 1981, la lutte du Larzac mobilise paysans, militants et citoyens contre un projet d'extension de camp militaire. Une résistance victorieuse devenue un mythe. Cette émission revient sur ce combat et interroge son héritage, avec notamment José Bové, avant l'affaire du McDo de Millau... - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar - invités : José Bové Syndicaliste. Cofondateur de la confédération paysanne. Député européen de 2014 à 2019.; Alexander Alland Jr Professeur émérite d'anthropologie à l'Université Columbia; Alain Lipietz Économiste et homme politique, député européen de 1999 à 2009, membre du parti Europe Écologie Les Verts - EELV
On this week's episode, host Jess Gaedeke is joined by Paul de Larzac, President, Ice Cream at Nestlé, to discuss the power of risk-taking in innovation and leadership. They explore the lessons learned from launching F'Real in Canada, how empowering teams to experiment drives business growth, and why the future of food will be shaped by evolving consumer preferences and new industry dynamics.
Dans la famille des chefs étoilés en Aveyron, Hervé Busset fait figure de discret. On ne connaît pas forcément le visage de celui qui a décroché une étoile pour Conques, et encore moins sa voix. Lui assume pleinement sa soif de liberté, sa tendance solitaire, presque sauvage… à l'image de sa cuisine.Originaire du Périgord, le chef autodidacte est arrivé en Aveyron à l'aube du nouveau millénaire, rachetant le somptueux Moulin de Cambelong dont il est tombé amoureux. Répondant à l'appel de la nature, il décroche en 2007 son étoile au guide Michelin, salué pour sa signature végétale, profondément inspirée de ses cueillettes sauvages. Et s'il a réussi à conserver sa précieuse étoile pendant seize ans à Conques, il a pris le risque de la perdre en déménageant sa table, en 2023, à Rodez. Moins d'un an après son installation au cœur de la place du Bourg, Hervé Busset a retrouvé son sésame, offrant à Rodez l'étoile qu'elle avait perdue il y a dix ans.Dans cet épisode, Hervé Busset partage les goûts de son enfance, qui le poursuivent encore aujourd'hui en cuisine, son amour des produits, qu'il place au cœur de ses assiettes, sa volonté de se différencier sans cesse, et les mille chemins qui l'ont mené jusqu'aux paysages aveyronnais, dans lesquels il est fier de s'être fait une place.Bonne écoute !
Olivier Faucon, Mas Combarèla, Terrasses du LarzacAller hop, direction l'Hérault et plus précisément les Terrasses du Larzac. En juin dernier, je me suis rendu dans ce joli coin de France accompagné d'une sacrée bande : les étudiants du master Boire Manger Vivre de Sciences Po Lille. Oui, vous m'avez bien entendu, Boire Manger Vivre. Ce master, mis sur pieds par Benoît Lengaigne et dans lequel j'ai la joie d'enseigner, s'intéresse à toutes les questions d'alimentation (et la boisson en fait partie). L'alimentation comme un fait culturel, social, sanitaire, historique, économique. Délicieux n'est-ce pas ?Tous les ans, les étudiants de deuxième année ont le plaisir de visiter une région viticole et d'y travailler dans différents domaines pour découvrir le travail de la vigne. Je les ai ainsi rejoints au Mas Combarela, chez Olivier Faucon, pour vous raconter son histoire et leur laisser la possibilité de poser quelques questions que vous entendrez dans cet épisode.Au tournant des années 2010, la passion d'Olivier pour le vin va prendre une tournure exceptionnelle grâce à un livre : Les Ignorants. Cette bande-dessinée le bouleverse et le fait réfléchir. Il se dit alors : « Pourquoi pas moi ? » Le reste de l'histoire, je laisse Olivier vous le raconter en commençant par une balade dans les vignes.Réalisation : Romain BeckerPost-production : Emmanuel NappeyMusique originale : Emmanuel DoréGraphismes : Léna MaziluOn se retrouve très vite pour de nouvelles aventures viticoles. D'ici-là éclatez-vous et buvez bon !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vous avez aimé cet extrait ? Retrouvez l'épisode avec Hortense Raynal en intégralité sur Finta!Cinq minutes, c'est le temps d'une pause café ou d'un saut chez le boulanger. Cinq minutes, c'est le nouveau format de Finta! que je vous propose "par le fenestrou".Cinq minutes pour vous donner un aperçu du dernier épisode de Finta! pour vous inviter à finter même si vous êtes pressé, même si vous hésitez, même si vous ne savez rien de l'invité. Cinq minutes pour piquer votre curiosité ! Vous m'en direz des nouvelles !
Ca y est, c'est le dernier épisode !On est enfin arriver au bout de ce calendrier. En me lançant dans cette aventure, je ne mesurais pas vraiment le travail que cela demanderait. Beaucoup de personnes m'ont demandé si j'avais déjà tout enregistré en avance et si tout était programmé en avance. Evidemment que non ce serait trop beau pour être vrai. Non, non, tous les jours il a fallu écrire, filmer, monter et puis publier. Et surtout il fallait trouvé le mot de la journée d'après, le stress.Je voulais aussi vous remercier pour tous les messages encourageants durant la série et vos soutiens sur cette newsletter !Allez, c'est parti pour la lettre Z avec Zones à Défendre.Les Zones à Défendre se sont surtout fait connaître lors de l'opposition de citoyen.nes au projet de construction de l'Aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Depuis on compte une petite dizaine de ZAD qui se développent pour contester des grands projets d'aménagement qui sont considérés comme d'utilité publique.Les citoyen.nes qui s'opposent aussi appelé.es ZADistes se battent frontalement contre la destruction du vivant, contre la destruction des zones avec des écosystèmes précieux et fragiles, contre la destruction de terres agricoles mais aussi contre des infrastructures productivistes.Il s'agit de luttes environnementales, citoyennes et locales qui contestent des grands projets d'aménagement au nom du droit des populations locales à décider de l'avenir de leurs territoires.Ces ZAD ne sont qu'une formalisation d'anciennes luttes qui ont existé en France et ailleurs. En France, l'exemple ancien le plus connu est évidemment la lutte du Larzac qui a duré environ dix ans (1971-1981) contre l'extension d'un camp militaire sur des terres agricoles.Circular Metabolism est une publication soutenue par les lecteurs. Pour recevoir de nouveaux posts et soutenir mon travail, envisagez de devenir un abonné gratuit ou payant.Lors des épisodes sur les infrastructures, les régimes d'historicité ou les verrouillages, on avait vu comment les infrastructures dictent nos pratiques quotidiennes et verrouillent une consommation de ressources présente et futures mais aussi cristallisent une idéologie du progrès technique et une fuite en avant.Nous nous sentons parfois impuissant.es envers les grandes forces productivistes de l'économie mondiale. Mais cette économie à besoin d'infrastructures pour se matérialiser. Elle a besoin de nous verrouiller dans la consommation excessive de ressources pour faire croître cette économie plutôt que satisfaire réellement nos besoins.Et c'est exactement pour cela que je trouve ces luttes comme un des seuls moyens de faire face à la mégamachine. Requestionner nos besoins, requestionner l'utilité publique de ces aménagements, requestionner les moyens démocratriques pour prendre des décisions à la hauteur des enjeux actuels.Ces luttes ouvrent un imaginaire sur comment contester une économie productiviste via ses composantes les plus matérielles et physiques : ses infrastructures.Voici la fin de la série. J'espère que cet exercice vous a plus. N'hésitez pas à me dire quelle lettre vous avez préféré et on se dit à l'année prochaine pour de nouvelles aventures ✌ Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C'est l'histoire d'une rencontre de papier, à l'étage de la Maison du livre. Il y avait ce petit recueil d'un orange mandarine qui semblait m'attendre. Et ce titre, Ruralités, qui tenait sa promesse. Au dos, Hortense Raynal, née en 1993 à Rodez, en Aveyron. Comme moi. Notre rencontre, de chair et de voix haute, a eu lieu quelques mois plus tard au Château de Taurines pour une performance poétique qui résonne encore.Depuis, la poétesse Hortense Raynal a publié deux livres : d'abord, Nous sommes des marécages, et plus récemment, Bouche-fumier. Il faut la lire pour sentir sa puissance, il faut la voir performer pour imprimer son énergie. Sa prose, elle la dit organique, elle la façonne à partir de sa matière, dans laquelle sa sève paysanne, son enracinement, jaillit.Portée par la puissance des réseaux sociaux, l'attrait de la poésie contemporaine se vérifie en librairie, où les jeunes plumes ont largement dépoussiéré les rayons. Hortense Raynal s'inscrit dans cette génération qui écrit, qui dit, qui incarne, qui projette sa poésie pour trouver des oreilles nouvelles, pour que ses mots dépassent toutes les barrières et viennent nous percuter.C'est dans la maison de ses parents, accrochée sur les hauteurs d'Estaing, là où elle a grandi, qu'Hortense Raynal a choisi que nous nous retrouvions.
La section technique de l'armée de Terre a présenté, lors d'un exercice d'évaluation, ses capacités nouvelles du combat aéroterrestre le mercredi 4 décembre sur le plateau du Larzac dans le sud de la France. Essaims de drones, drones suicides, capacité de cartographie, l'exercice avait pour objectif de démontrer la montée en puissance des drones dans les forces. Reportage
Vous avez aimé cet extrait ? Retrouvez l'épisode avec Rachel Girbelle en intégralité sur Finta!Cinq minutes, c'est le temps d'une pause café ou d'un saut chez le boulanger. Cinq minutes, c'est le nouveau format de Finta! que je vous propose "par le fenestrou".Cinq minutes pour vous donner un aperçu du dernier épisode de Finta! pour vous inviter à finter même si vous êtes pressé, même si vous hésitez, même si vous ne savez rien de l'invité. Cinq minutes pour piquer votre curiosité ! Vous m'en direz des nouvelles !
durée : 00:33:26 - La Terre au carré - par : Mathieu Vidard - Derrière des victoires célèbres comme le Larzac ou Notre Dame des Landes, on trouve aussi des luttes beaucoup moins relayés médiatiquement et politiquement. Ces victoires territoriales existent à toutes les échelles et dans tous les domaines. C'est cette histoire que nous allons vous raconter. - réalisé par : Jérôme BOULET
C'est l'histoire d'une épicerie qui renaît de ses cendres, là, au milieu de la place du village. A Bozouls, à quelques pas du précipice qui fait la notoriété du village, l'Epicerie du Trou a ressuscité il y a dix ans, quand un trio d'amis, attablés à la terrasse d'en face, s'est lancé le défi de raviver la flamme. Mais si l'on s'arrête sur les belles renaissances, en creux, ce sont toutes les disparitions des commerces de proximité que l'on devine. Aujourd'hui, l'Epicerie du Trou emploie cinq personnes, pour un seul équivalent temps plein. Il y a donc Rachel Girbelle, sa sœur Claire Marlet, qui a relancé l'épicerie en 2014, leurs parents, et Hélène. Une affaire de famille dans laquelle chacun peaufine son rayon. Si bien que l'Epicerie du Trou déborde largement de l'épicerie de village que l'on imagine. Elle est à la fois crèmerie, librairie, boutique de cadeaux, lieu de vie et de rencontres, en relevant le défi d'une sélection fine de produits sourcés localement tout en assurant un service de proximité précieux pour les voisins.Alors avec Rachel, on a causé du défi que cela représente, de faire vivre un commerce de village toute l'année, d'amener à changer des habitudes de consommation pour ne pas regretter que les petites échoppes baissent le rideau, et de prendre conscience que nos choix de consommation sont toujours des choix politiques et engagés.Bonne écoute !
En 2016, José Bové partageait ses vacances écolos : randonnée dans le Larzac, camping sauvage, consommation d'insectes et filtration d'urine ! Tous les jours, retrouvez en podcast une archive des meilleures imitations de Laurent Gerra.
Hello!In any discussion of French cheese, it is impossible to avoid that exasperated question from President De Gaulle "how can you govern a country that has more than 246 varieties of cheese?"I'm Thom Ntinas and this is The Delicious Legacy Podcast!This week, continuing our adventure with Ned, we taste and explore through the cheeses some forgotten corners of France and French history for that matter.Mons cheesemonger for the best French cheese: https://mons-cheese.co.uk/Salers cheese from Auvergne: https://www.cheese.com/salers/José Bové, farm union leader from Larzac to MEP: https://www.youtube.com/watch?v=1riGwPStcPoPatrick Rance: https://www.bbc.co.uk/programmes/b013fm7gEnjoy!Book recommendation of the week is Koji Alchemy: Rediscovering the Magic of Mold-Based Fermentation(Soy Sauce, Miso, Sake, Mirin, Amazake, Charcuterie)and you can find it on Amazon etc.Podcast recommendation Sam Bilton's "Comfortably Hungry" podcast, new season, Dark Food is out now. You can listen here the first episode: https://open.spotify.com/episode/5K3H51ujWsu33S39vKb0E8?si=fa632f073ece4be2See you again next week!Support this show http://supporter.acast.com/the-delicious-legacy. If you love to time-travel through food and history why not join us at https://plus.acast.com/s/the-delicious-legacy. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
Pour les vacances d'été de 2016, l'ex-député européen avait prévu une escapade en camping sauvage dans le Larzac. Tous les jours, retrouvez en podcast une archive des meilleures imitations de Laurent Gerra.
durée : 00:27:43 - Une histoire particulière - L'usine LIP est devenue un lieu de passage, un espace centrifuge ouvert à toutes les luttes des années 70, du Larzac aux grévistes de la France entière, aux féministes. Une conscientisation à vive allure agite les LIP !
durée : 00:27:43 - Une histoire particulière - L'usine LIP est devenue un lieu de passage, un espace centrifuge ouvert à toutes les luttes des années 70, du Larzac aux grévistes de la France entière, aux féministes. Une conscientisation à vive allure agite les LIP !
Dans cette 1024e édition La Planète Bleue se penche sur le carnage de Sainte-Soline, découvre le livre des Soulèvements de la Terre, deux BD exceptionnelles et un nouveau roman graphique, Larzac, histoire d'une révolte paysanne.
- 1500$ d'amende bientôt pour les citoyens qui intimident des élus? Jeff, Gerry et MisterWhite en parlent! - Gilles Parent discute de la dérape de nos élus face à un événement extraordinaire comme l'éclipse! - L'incroyable Aubergiste est de retour en France pour un vin haut de gamme mais à prix accessible. Voici le Aubert & Mathieu Gaspard Terrasse du Larzac 2021. - Dans Le Vestiaire, Jeff et Gerry discutent du décès de O. J. Simpson à 76 ans puis du Masters qui commence aujourd'hui! Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Feinschmeckertouren – Der Reise- und Genusspodcast mit Betina Fischer und Burkhard Siebert
Weinbar, Weinhändler oder Restaurant? Unsere heutige Empfehlung für dich ist alles drei. Und noch viel mehr: Ein Ort des Lebens und ein absoluter Geheimtipp! Auf dem Dorfplatz von Montpeyroux mitten im südfranzösischen Weingebiet l´Herault liegt die „Terrasse du Mimosa“ unter lauschigen Platanen neben einer offenen Halle und dem erfrischenden Brunnen. Hier wird alle vier Wochen eine neue Karte mit saisonalen Bio-Produkten und besonderer Wertschätzung für die Winzer der Terrasses du Larzac kreiert. Qualität, Rezepturen und Präsentation gehen klar in Richtung Sterneküche, aber zu angenehmen Preisen. Wir beschreiben dir nicht nur diesen wundervollen Ort für entspanntes Genießen, sondern vor allem mit großer Lust das geniale Menü, was wir dort gegessen haben. Hör außerdem, welche vier wichtigen Werte die Dame auf dem Sockel des Brunnes in den Händen hält und warum du dich in diesem Restaurant auch auf Deutsch unterhalten kannst! Hier geht's zur sterne-nahen Küche: https://www.terrassedumimosa.fr ************************************************ Abonniere jetzt den Podcast bei Google und verpasse keine Folge mehr! Mehr findest du auch auf den Social-Media-Kanälen https://www.facebook.com/feinschmeckertouren/ https://www.youtube.com/channel/UCa_CkAeidqAQ98nKFa0HZcg/featured?view_as=public https://www.instagram.com/feinschmeckertouren/ Feinschmeckertouren ************************************************
C'est reparti pour une toute nouvelle saison de La France Baladeuse. Pour l'occasion, je vous transporte chez moi, dans ma région, en Occitanie, avec une série de 3 portraits d'artisans, de militants et d'agriculteurs qui agissent chacun à leur échelle, pour inventer un monde différent ! C'est la fin de l'été, je suis dans la garrigue, du côté de Gignac. Je vous emmène à la rencontre de Simon, un jeune bouilleur de cru très engagé, qui distille un gin 100% nature dans un vieil alambic au feu de bois. Il est installé dans un ancien mas viticole, au cœur des vignes, à deux pas des terrasses du Larzac. Si tu veux en savoir plus sur la distillerie du Renard et le travail de Simon, n'hésite pas à visiter son site internet ou sa page Insta . Je te propose également de retrouver un reportage complet sur cet artisan sur le blog de la France Baladeuse. Et on se retrouve dès la semaine prochaine dans les Cévennes, au cœur d'un incroyable jardin situé sur les rives de l'Arre. La France Baladeuse est un podcast imaginé et réalisé par Paul Engel. Il est mixé par Bastien Nicolai au studio podcast Montpellier. Si tu as aimé cet épisode, n'hésite pas à en parler autour de toi et à partager l'info sur les réseaux sociaux. Tu peux aussi ajouter des étoiles et un commentaire sur ta plateforme d'écoute favorite. Merci à toi et à très vite pour un nouveau voyage !
Pépites s'invite à Arles ! En 2023, Libération fête ses 50 ans. Depuis 1973, le journal documente, raconte, accompagne et ébranle son époque en images. Dans cette carte postale sonore envoyée par Charlotte Pudlowski depuis les Rencontres d'Arles, Lionel Charrier, commissaire de l'exposition qui est consacrée à Libé, propose une déambulation à travers le temps, du Larzac à la défaite de Giscard d'Estaing, du procès de Jacques Mesrine au génocide du Rwanda et à la guerre en Tchéchénie. Elle et il questionnent le rôle de la photographie de presse, ses espaces de liberté et de contraintes, et son rapport à l'actualité comme éternel recommencement. Pépites s'invite est un podcast Louie Media présenté par Charlotte Pudlowski. Cet épisode a été réalisé et mixé par Franck Haderer, avec une musique originale composée par Michaël Liot. L'illustration est de Marie Guu. Marianne Popovic et Gaétan Lévy étaient à la coordination, accompagné·es d'Elsa Berthault.Cette saison de Pépites est rendue possible grâce au soutien de SNCF Connect. SNCF Connect, c'est l'appli de référence pour réserver et acheter tous vos trajets en trains, pour tous les jours, comme les grands jours.Merci à notre partenaire Les Rencontres d'Arles, avec qui nous avons réalisé ces cartes postales sonores cet été. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.