Quels nouveaux mots la pandémie a-t-elle fait naître en néerlandais, en japonais ou en espagnol ? Comment se traduisent les combats féministes et les luttes LGBT d’un continent à l’autre ? Comment le vocabulaire du foot, populaire et rassembleur, voyage-t
Preuve que les langues sont vivantes, elles ont aussi la bougeotte. Et quand les mots partent en goguette, leur périple est aussi passionnant au plan linguistique qu'historique. Pour conclure cette série, on remonte aux sources d'un mot qui comme Ulysse, a fait un bien beau voyage et a surtout beaucoup évolué : alors qu'à son départ, il désignait les Français, à son arrivée, il signifie « étranger » sur trois continents !Comme leur nom l'indique les Français sont les descendants des Francs. Mais les Francs ont également engendré un rejeton étymologique qui, dans de nombreuses autres langues, a pris un sens très différent (et même diamétralement opposé à celui des Français) : « farang ». Un terme qui circule entre les continents et exprime l'idée d'« étranger ».Alors comment le nom des Français, hérité d'une tribu germanique, est-il devenu synonyme d'étranger presque partout dans le monde ? Pour y répondre, il faut remonter loin en arrière, au temps des croisades, et suivre le mouvement d'expansion de différentes civilisations sur plusieurs siècles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Partout où il pleut, neige ou vente, les langues ont inventé des termes pour désigner ces phénomènes naturels. Mais que se passe-t-il lorsque des hommes découvrent une spécificité climatique inédite et inconnue sous leurs latitudes ?La pluie, tout le monde connaît. Mais que dire quand on découvre un pays où elle dure des mois et des mois ?Les phénomènes naturels transcendant les frontières, on a tendance à les croire universels. Ainsi toutes les régions du monde connaissent la pluie et toutes les langues du monde ont un mot (ou plusieurs) pour la désigner.Mais il existe des phénomènes naturels, et notamment météorologiques, spécifiques à certaines régions. Pour en parler, le plus simple consiste généralement à emprunter des termes aux langues locales - et à faire tourner. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les mots sont parfois comme des plantes qui essaiment entre les langues et les continents : ils se croisent, s'hybrident et se fondent dans de nouveaux paysages linguistiques. Il était donc logique, dans le troisième épisode de cette série audio sur les mots voyageurs, que l'on s'intéresse à la flore. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Entre la France et l'Angleterre, la rivalité ne date pas d'hier. Entre meilleurs ennemis, invasions et pillages sont monnaie courante - y compris au plan linguistique. Et les mots sont parfois comme des butins qu'on s'approprie mais que l'ennemi peut nous reprendre. C'est d'ailleurs pour ça que l'histoire de certains termes ressemble à une partie de ping-pong entre Londres et Paris. Dans ce deuxième épisode de notre série audio sur les mots voyageurs, on vous raconte ces curieux allers-retours entre la langue de Shakespeare et celle de Molière. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Au gré des grandes épopées humaines, les langues ont évolué, elles se sont nourries les unes des autres. Dans cette nouvelle série audio, ce n'est pas aux mots-valise qu'on s'intéresse, mais aux mots voyageurs : ceux qui ont traversé les frontières des pays, et même parfois des continents. Ce premier épisode est consacré au vocabulaire vestimentaire : saviez-vous que le mot "cravate" a été inventé sous Louis XIII, en référence à un régiment croate ? Ou que l'histoire du pantalon "chino" prend sa source à la fois de la colonisation britannique des Indes et de la guerre de Trente ans, qui opposait les États-Unis à l'Espagne ? Découvrez dans cet épisode l'envers du vêtement. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le rapport entre la tequila et le cheval ? Il faut être mexicain pour le connaître et savoir ce qu'est un caballito, littéralement un “petit cheval”. Ou écouter l'ultime épisode de notre série d'été.Notre série de dix bulles sonores et apéritives se termine aujourd'hui, nous espérons qu'elle vous a plu ! Rendez-vous à l'automne pour de nouveaux épisodes sur l'actualité vue par les langues étrangères.L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En matière d'excès, surtout alcoolisés, tout est affaire de degrés. S'il arrive aux meilleurs d'entre nous de participer à une soirée bien (trop) arrosée, il est des situations extrêmes où l'ivresse se poursuit pendant plusieurs jours, voire semaines.En russe, c'est ce que l'on appelle zapoï.Et si certains sont tentés d'idéaliser cet état second, on notera que c'est surtout une forme de naufrage qu'on ne souhaite à personne.L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Au Japon, partager un verre entre collègues est parfois encouragé au nom d'un concept original : l'alcommunication (アルコミュニケーション), mot-valise associant les termes “alcool” et “communication”. Une idée selon laquelle l'alcool aurait l'effet d'un lubrifiant social favorisant la communication entre les gens. Dans les faits, ça ne se vérifie pas vraiment et l'exercice reste très codifié.Les prochains épisodes seront diffusés chaque jour de la semaine dans le Réveil Courrier, jusqu'au vendredi 4 août.L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans les occasions festives, il est utile de se souvenir qu'il y a toujours des limites. La boisson pouvant faire tomber certaines inhibitions, il convient de faire preuve de modération.Le suédois semble ne jamais l'oublier et a forgé un terme pour nous le rappeler : salongsberusad. On y retrouve un mot familier, salong, dérivé de notre « salon » français, accolé à l'adjectif berusad qui signifie « éméché ».Entre pompette et poli(e), il ne faut pas toujours choisir. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans certains pays, ce n'est pas tout de sortir les verres, il faut aussi préparer les petits plats autour. L'Espagne et ses tapas en sont peut-être l'exemple le plus connu chez nous, mais ces délicieux accompagnements existent aussi au Brésil, où on les appelle petiscos. Un épisode où l'on trouve à boire et à manger.Les prochains épisodes seront diffusés chaque jour de la semaine dans le Réveil Courrier, jusqu'au vendredi 4 août.L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Si la nuit porte conseil, on ne peut certainement pas en dire autant de l'alcool.Il pourrait même nous faire prendre des vessies pour des lanternes et nous inspirer quelques fausses bonnes idées.Un concept que l'allemand résume en un mot : Schnapsidee.L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Après le botellón espagnol, le samar moyen-oriental et l'utepils norvégien, la quatrième bulle sonore de notre série estivale est… à croquer. Le mot du jour est hébreu : pitsuchim (פיצוחים), c'est le son d'une noix ou du pistache qui craque sous la dent.Les prochains épisodes seront diffusés chaque jour de la semaine dans le Réveil Courrier, jusqu'au vendredi 4 août.L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En Norvège, l'arrivée des beaux jours est un plaisir que certains célèbrent doublement en profitant à la fois du soleil et... d'une petite bière. C'est ce qu'on appelle utepils, littéralement « la bière » (pils) qu'on boit « dehors » (ute).De quoi se refraîchir et se réchauffer en même temps.L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Après les soirées des jeunes Espagnols appelées botellón dans le premier épisode de la série estivale, la deuxième bulle sonore met à l'honneur le samar (سَمَر) : c'est un moment où l'on discute et se retrouve, mais contrairement à l'apéro, il a lieu après et non avant le repas.Les prochains épisodes seront diffusés chaque jour de la semaine dans le Réveil Courrier, jusqu'au vendredi 4 août.L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pour commencer cette série estivale, direction l'Espagne. Là, les visiteurs auront peut-être remarqué que la soirée avançant, les rues, parcs et autres lieux publics se remplissent de groupes de jeunes gens bien décidés à poursuivre la fête jusqu'au bout de la nuit.En espagnol, ces rassemblements sont surnommés botellón, soit littéralement « grande bouteille ». Pourquoi donc ? On vous explique ça dans le podcast.L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Certains animaux ont moins la cote que d'autres : les cochons, les rats ou les bœufs, par exemple, sont plutôt associés à de piètres qualités... Dans « Les mots des autres », notre podcast sur les langues étrangères, nous vous proposons cette semaine une série spéciale sur les animaux. Ce quatrième volet est consacré aux mal aimés : ceux qui peuplent nos expressions les moins ragoûtantes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Saviez-vous qu'en mandarin, il existe un verbe pour désigner le fait de “sniffer son chat” ? Connaissez-vous la triste histoire du chien Hachiko, devenu un emblème de la gare de Shibuya, à Tokyo ? Dans « Les mots des autres », notre podcast sur les langues étrangères, nous vous proposons cette semaine une série spéciale sur les animaux. Et dans ce troisième volet, nous prenons parti −à nos risques et périls − au sujet d'une querelle millénaire : plutôt chats ou plutôt chiens ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Si l'on vous traite de “fils de chouette” en hindi, devez-vous prendre la mouche ? Dans “Les Mots des autres”, notre podcast sur les langues étrangères, nous vous proposons cette semaine une série spéciale sur les animaux. Ce deuxième volet est consacré à ce qu'on appelle couramment… les noms d'oiseaux. Chers auditeurs et auditrices, c'est parti pour un chapelet d'injures ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pourquoi le bernard l'ermite s'appelle-t-il Bernard ? Saviez-vous qu'en Iran, l'autruche se dit “chameau poulet” ? Dans “Les mots des autres”, notre podcast sur les langues étrangères, nous nous intéressons cette semaine à la place centrale des animaux dans le langage. À l'occasion de la journée mondiale de la biodiversité, qui a lieu le 22 mai, prenons le taureau par les cornes : embarquez pour notre bestiaire linguistique ! Dans le premier volet de cette série en cinq épisodes, on s'intéresse à la poésie des noms qui leur sont attribués dans les autres langues. (Avec un point − indispensable − sur leurs cris !) Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
À l'occasion de l'anniversaire de la guerre en Ukraine, nous explorons cette semaine un enjeu clé du conflit : la langue. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
À l'occasion de l'anniversaire de la guerre en Ukraine, nous explorons cette semaine un enjeu clé du conflit : la langue. Un mot s'est imposé ces douze derniers mois pour qualifier l'attitude des Ukrainiens : « résilience ». Et l'on trouve des traces concrètes de cet état d'esprit dans les mots et expressions populaires utisées en ukrainien. En voici un tour d'horizon. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
À l'occasion de l'anniversaire de la guerre en Ukraine, nous explorons cette semaine un enjeu-clé du conflit : la langue. Dès le départ, en parlant d'“opération militaire spéciale” pour éviter de nommer la guerre, le Kremlin donne le ton. Les mots sont des armes, raconte cet épisode des Mots des autres, notre podcast sur les langues étrangères. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
À l'occasion de l'anniversaire de la guerre en Ukraine, nous explorons cette semaine un enjeu clé du conflit : la langue. Dans cet épisode des Mots des autres, notre podcast sur les langues étrangères, nous nous intéressons aux stratagèmes déployés par “les petits hommes verts”, ainsi que les Ukrainiens surnomment les soldats russes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
À l'occasion de l'anniversaire de la guerre en Ukraine, nous explorons cette semaine un enjeu clé du conflit : la langue. Dès le départ, Vladimir Poutine a fait de la défense des citoyens russophones un élément clé de son argumentaire pour justifier l'invasion. Dans cet épisode des Mots des autres, notre podcast sur les langues étrangères, nous revenons à l'origine des liens complexes entre le russe et l'ukrainien. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans “Les Mots des autres”, notre podcast sur les langues étrangères, nous vous proposions une virée au pays de l'imaginaire avec les langues de la fiction. Mais saviez-vous que ce type d'invention existe aussi dans la vraie vie ? Espéranto, interlingua ou encore volapük, dans cet épisode bonus, découvrez la magie de ces créations bien réelles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Si le retour aux classiques compte parmi vos rituels de fin d'année, mais que l'idée de regarder un énième film de Noël vous donne des sueurs froides, Les Mots des Autres vous proposent une virée linguistique… au pays de l'imaginaire. On termine avec un magicien des mots dont le travail sur les livres de Harry Potter relève presque de la sorcellerie.Au fil de ses aventures, Harry Potter est confronté à quantité de créatures et de langues étranges - fourchelang, langue des géants, des trolls, des gobelins ou des créatures aquatiques. Mais dans cet univers fantastique, ce sont souvent les mots d'un quotidien pas banal qui interpellent : comment l'école de Hogwarts est-elle devenue Poudlard en français ? Pourquoi la maison Hufflepuff s'appelle-t-elle Poufsouffle ?Réponse à toutes ces questions - et d'autres - dans le dernier épisode de cette série spéciale Noël. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Si le retour aux classiques compte parmi vos rituels de fin d'année, mais que l'idée de regarder un énième film de Noël vous donne des sueurs froides, Les Mots des Autres vous proposent une virée linguistique… au pays de l'imaginaire. Aujourd'hui, petit détour en dystopie avec une machine à broyer les mots et les esprits : la novlangue.La novlangue, tous les lecteurs de 1984 la connaissent, c'est l'instrument du pouvoir totalitaire qu'imagine George Orwell dans son roman le plus connu. Ce qui est moins connu en revanche - et moins lu -, c'est l'appendice intitulé Les principes de la novlangue que l'auteur a joint à la fin du récit.Dans ce texte, Orwell explique les mécanismes syntaxiques et lexicaux d'une langue monstrueuse dont le but n'est pas d'enrichir mais d'appauvrir le vocabulaire afin de limiter la capacité des gens à penser.Expression d'une volonté affichée de rationaliser la communication, la novlangue se veut l'ultime simplification du langage. Une sorte de “choc de simplification” qui n'est pas sans rappeler ce que l'on appelle aujourd'hui les “éléments de langage”.Langue de fiction, la novlangue semble parfois bien réelle. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Si le retour aux classiques compte parmi vos rituels de fin d'année, mais que l'idée de regarder un énième film de Noël vous donne des sueurs froides, Les Mots des Autres vous proposent une virée linguistique… au pays de l'imaginaire. Si les mots « valar morghulis » ne vous disent rien, il est temps d'embarquer pour les royaumes de Game of Thrones.Trois expressions - « valar morghulis », « valar dohaerys » et « dracarys » -, voilà à quoi se résume le haut valyrien sous la plume de George R. R. Martin.Car si l'auteur de la saga littéraire évoque toutes sortes de langues dans son univers - dothraki, langue d'asshaï, skroth - il n'en a livré qu'une poignée de mots.Le reste, on le doit à David Peterson, linguiste chargé de développer les langues des continents d'Essos et Westeros pour les besoins de la série. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Si le retour aux classiques compte parmi vos rituels de fin d'année, mais que l'idée de regarder un énième film de Noël vous donne des sueurs froides, Les Mots des Autres vous proposent une virée linguistique… au pays de l'imaginaire. Pour ce deuxième épisode, décollage imminent du vaisseau Enterprise de Star Trek.Alors que le klingon n'est à l'origine qu'un élément secondaire de l'univers Star Trek, le succès de la série incite ses créateurs à l'étoffer. C'est le linguiste Marc Okrand qui met au point le vocabulaire et la grammaire de cette langue dont les fans ne tardent pas à s'emparer. Aujourd'hui doté d'un institut - le Klingon Language Institute -, le klingon est parlé par près de 2500 personnes dans le monde. Qui peuvent également jouer au scrabble ou lire Hamlet dans leur langue imaginaire favorite. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Si le retour aux classiques compte parmi vos rituels de fin d'année, mais que l'idée de regarder un énième film de Noël vous donne des sueurs froides, Les Mots des Autres vous proposent une virée linguistique… au pays de l'imaginaire. De la Terre du Milieu aux royaumes de Westeros en passant par les maisons de Poudlard, petite initiation aux langues inventées par certains de nos auteurs préférés, en commençant par le maître en la matière : Tolkien.S'il ne fallait en citer qu'un, ce serait lui : John Reuel Tolkien, alias le champion toutes catégories en matière d'invention de langues imaginaires, ou langues construites.Ses langues elfiques, comme le sindarin et le quenya, sont les plus connues mais elles ne représentent qu'une infime partie des langues recensées dans son univers. En réalité, il existe presque autant de langues que de peuples et créatures dans la Terre du Milieu.Et pour cause, si ce linguiste de génie a inventés tous ces peuples, c'est d'abord et surtout pour mettre en scène ses langues imaginaires. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans “Les Mots des Autres”, notre podcast sur les langues étrangères, nous explorons cette semaine le tabou des menstruations. Le cinquième et dernier volet de notre série de podcast s'intéresse au retour à la “normale” : car au cinquième jour des règles, on commence à voir le bout du tunnel – jusqu'au mois suivant...Voici la liste des mots et expressions évoqués dans cet épisode :"Hammock season" : en Afrique du Sud"Seiri" (整理) : la "logique de la vie", en japonais. Une expression qui s'applique bien aux règles et à leur fonctionnement cyclique, comme celui des saisons."Mesjac" (месяц) : en russe, ce terme désigne à la fois le mois, la lune et les menstruations. En Indonésien, comme on l'a mentionné dans un précédent épisode, on dit aussi "Datang bulan", ou "voilà la Lune", pour parler de l'arrivée des règles."Snjať rubaxu" (снять рубашку) : en russe, cela signifie "enlever la chemise", c'est-à-dire le vêtement le plus près du corps, en contact direct avec la peau. L'expression est parfois utilisée pour désigner la fin des règles."Die Wechseljahre" : en allemand, la période de la ménopause est désignée par l'expression "les années du changement". En chinois, on peut parfois l'appeler le "second printemps". Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans “Les Mots des Autres”, notre podcast sur les langues étrangères, nous explorons cette semaine le tabou des menstruations. Si certaines sociétés ostracisent les femmes pendant leurs règles, de nombreuses langues, à l'inverse, associent ce moment du cycle à la visite d'un proche. C'est tout le paradoxe que raconte ce quatrième épisode de notre série.Voici la liste des mots et expressions évoqués dans cet épisode :"Chaupadi" (छाउपडी) : pratique rituelle au Népal consistant à exclure les femmes et les jeunes filles du village pendant leurs règles. Celles-ci doivent passer ces jours dans un abri à l'extérieur de la communauté."Aunt Flow" : à l'oreille, il pourrait s'agir de "tante Flo", diminutif de Florence, mais à l'écrit, on comprend l'on parle ici de "flot", d'écoulement – c'est-à-dire des règles. En Chine aussi, d'ailleurs, les femmes reçoivent la visite d'une "grande tante"."Ciocia z Moskwy" : quand elles ont leurs règles, les femmes de Russie peuvent dire qu'elles reçoivent la visite de leur "tante de Moscou"."Mon chef est là" : au Bénin, on peut utiliser cette expression dans un autre contexte que celui du travail, pour désigner l'arrivée des règles."Andrés el que viene cada mes" : en espagnol"Estou com Chico" : au Brésil, "je suis avec Chico" est aussi une manière discrète de dire qu'on a ses règles, tandis qu'en Finlande, c'est un certain Kalle, qui désigne leur arrivée imminente, quand on dit "En mä voi kun kalle tulee", "Kalle va arriver"."Tchervoni dni kalendaria" (червоні дні календаря) en ukrainien, ou "krassnyïé dni kaliendaria" (красные дни календаря) en russe : ces "jours rouges du calendrier", en russe comme en ukrainien, correspondent à la période des règles."Palkan nal" (빨간 날) : en Corée du sud, où on appelle les jours fériés les "jours rouges", les femmes disposent d'un jour non travaillé par mois – non rémunéré – pendant leurs règles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans "Les Mots des Autres", notre podcast sur les langues étrangères, nous explorons cette semaine un tabou qui perdure par-delà les frontières : celui des menstruations. Cette visite mensuelle a mille et un surnoms, qui confinent parfois au mystique : dans ce troisième volet de notre série de podcasts, embarquez pour une curieuse métamorphose.Voici la liste des mots et expressions évoqués dans l'épisode 3 :"Gekkei" (月経) : en japonais, cette expression signifie littéralement “les jours de la lune”."Datang bulan" : en Indonésie, on dit que “la lune est arrivée”."Bloody Mary" : avec cette expression, les Canadiennes mélangent une image “Marie ensanglantée” – avec une envie peut-être aussi forte de s'offrir le cocktail du même nom pour se détendre."I got the curse" : en anglais, “je suis maudite”. Ici, les règles sont littéralement comparées à une “malédiction” – et on comprend assez aisément pourquoi."To be in season" : en Irlande, l'expression “être dans la saison” est habituellement utilisée pour parler des périodes de chaleurs des animaux femelles. Par un rapprochement plus ou moins heureux, on l'utilise parfois pour parler d'une femme qui a ses règles."Gadavoye" (годовой) : certaines femmes russes aimeraient tellement que leurs règles arrivent seulement une fois par an, qu'elles les surnomment – ironiquement – “l'annuel”. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans "Les Mots des Autres", notre podcast sur les langues étrangères, nous explorons toute la semaine, à raison d'un épisode par jour, un tabou qui perdure par-delà les frontières : celui des menstruations, qu'on rechigne toujours à nommer même si elles concernent une grande partie de l'humanité. Ce deuxième épisode de notre série est à l'image du deuxième jour des règles : une vraie lutte, qui a inspiré tout un imaginaire guerrier.Voici la liste des mots et expressions évoqués dans l'épisode 2 :"Les Anglais ont débarqué" : Au début du 19e siècle, lorsque Napoléon est vaincu à Waterloo, les Anglais débarquent avec leurs uniformes rouges et occupent la France. Cet épisode douloureux de l'histoire française, ainsi que la couleur de l'habit militaire britannique, marque les esprits au point qu'on y associe un autre épisode de douleur, celui des menstruations."The Russians are coming", ou "The reds are coming" : “Les Russes arrivent”. Pendant une bonne moitié du 20e siècle, cet appel met en alerte les populations européennes face au “péril rouge” que constitue la Russie communiste. Et par extension, le sang menstruel."Arsenal are playing at home tonight" : en anglais, “Arsenal joue à domicile ce soir” peut être un dialogue entre supporters du club de foot londonien, mais aussi un nom de code pour désigner l'arrivée des menstruations – leurs maillots et leur emblème étant reconnaissables à leur couleur rouge."O benfica joga em casa" : en portugais, “Benfica joue à domicile”. Là aussi, il s'agit d'une référence à la couleur rouge des maillots du club de foot portugais."La Semaine sanglante" : une référence au massacre perpétué par les Versaillais dans les derniers jours de la Commune de Paris – et une image très forte pour parler des règles."Une scène de crime dans ma culotte" : cette expression a-t-elle vraiment besoin d'explications ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les Mots des Autres, notre podcast sur les langues étrangères, est de retour pour une saison 2. En cette rentrée, nous explorons un tabou qui perdure par-delà les frontières : celui des menstruations. Bien qu'elles concernent une grande partie de l'humanité, on rechigne toujours à les nommer. Et ça laisse des traces dans les langues étrangères, qui fourmillent d'expressions pour les désigner : tantôt prudes, tantôt crues, et bien souvent étonnantes. Nous vous proposons d'explorer toute la semaine cette inventivité linguistique, à travers notre série en cinq épisodes – sur cinq jours, soit… la durée moyenne des menstruations.Voici la liste des mots et expressions évoqués dans cet épisode :Katamênia (καταμηνια) : en grec ancien, c'est ainsi que l'on appelait les menstrues. Le terme a donné en français le mot “catimini”, qui signifie “en cachette, discrètement”.Me cantó el gallo : à Porto Rico, quand une femme a ses règles, on dit que “le coq a chanté”.De rode bieten zijn overgekookt : aux Pays-Bas, les “betteraves ont débordé” – une image très parlante.Hosti z Tchervonohrada (гості з Червонограда) : en ukrainien, cette expression signifie “les invités de Tchervonohrad”, une cité surnommée la “ville rouge”.De rode zee is overstroomd : en néerlandais, “la mer Rouge déborde”.De dam van de Rode Zee is gebroken : aux Pays-Bas, nation de digues et de polders, c'est “le barrage de la mer Rouge a sauté”. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En avril, Les mots des autres, notre podcast sur les langues étrangères, se met à l'heure de la présidentielle. Découvrez nos quatre épisodes spéciaux sur la politique, garantis sans langue de bois ! Dans ce dernier épisode, on retrace l'itinéraire d'un mot - “alternatif” - qui nous emmène aux confins de la réalité. Quoi de plus naturel dans le combat politique que de mettre en avant “d'autres” arguments que ceux avancés par nos adversaires? Nos conceptions et analyses du monde ne sont pas les mêmes. Sauf qu'à force de vouloir voir les choses différemment, on finit parfois par perdre de vue des réalités objectives.Pour terminer notre série sur la langue et la politique, on se penche sur des mots qui peuvent être des tremplins vers des mondes parallèles et des théories du complot.Les mots étranger de cet épisode :“Alternative facts” : les “faits alternatifs”, une expression popularisée par une conseillère de Donald Trump au début de son mandat, servent régulièrement à défendre des thèses nettement incompatibles avec les faits avérés et ne sont généralement rien d'autre que des contre-vérités.“Alt-right”: la « droite alternative » désigne aujourd'hui les militants les plus radicaux de l'extrême-droite américaine. Elle regroupe des partisans racistes, antisémites, antiféministes et conspirationnistes.“Querdenken”: Ce mouvement apparu en Allemagne rassemble des « penseurs non conformistes », d'abord opposés aux restrictions des libertés liées à la pandémie, et aujourd'hui largement noyautés par des militants conspirationnistes d'extrême-droite.“Conspiritualité” : Ce terme qui existe en anglais (« conspirituality ») ou en suédois (« Konspiritualitet ») est une association des mots « complotisme » et « spiritualité ». Il désigne la confluence des milieux conspirationnistes et ésotériques. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En avril, Les mots des autres, notre podcast sur les langues étrangères, se met à l'heure de la présidentielle. Découvrez nos quatre épisodes spéciaux sur la politique, garantis sans langue de bois ! Dans cette troisième partie, on vous parle de ce dont il ne faut pas parler : la censure - et les moyens de la contourner.Dans le discours politique, les mots pèsent lourd. Et tandis que certains reviennent ad nauseam dans la bouche des représentants officiels, d'autres brillent surtout... par leur absence. Ainsi se révèle, en creux, le travail de la censure et des idées dont-on-ne-dit-pas-le-nom.Alors comment parle-t-on de la censure dans un État qui ne défend pas la liberté d'expression? Et quels mots permettent de dire l'interdit? Dans cet épisode, on vous fait découvrir quelques mots prohibés pour jouer au chat et à la souris avec les autorités.Les mots de cet épisode:- 和谐 (héxié) : ce verbe signifie « harmoniser ». C'est ainsi que la censure chinoise décrit son propre travail.- 草泥马 (cǎonímǎ) : c'est le mot chinois pour désigner un alpaga, c'est-à-dire un lama des Andes. La prononciation est très proche de celle d'une expression très grossière, correspondant à notre NTM. Elle est aujourd'hui un moyen détourné de désigner la censure elle-même.- 肏你 妈 (cào nǐ mā): littéralement, « nique ta mère ». Une expression automatiquement censurée en raison de son caractère grossier.Un grand merci à Zhang Yutao pour son aide précieuse. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En avril, Les mots des autres, notre podcast sur les langues étrangères, se met à l'heure de la présidentielle. Découvrez nos quatre épisodes spéciaux sur la politique, garantis sans langue de bois ! Dans ce second volet, on décortique les techniques et stratégies des hommes et femmes politiques pour arriver à leurs fins. Ce deuxième volet contient huit termes dans trois langues différentes. En voici la liste, avec leur prononciation et leur définition :- « Astroturfing » : le terme est dérivé d'AstroTurf, une marque américaine de gazon artificiel. C'est un jeu de mot lié à l'expression « grassroot movement », qui désigne un mouvement politique avec un ancrage populaire, venu « d'en bas ». En effet, « grassroot » en anglais signifie littéralement « les racines d'herbe » - en français, on pourrait dire « la base ». L'astroturfing est une pratique qui consiste à faire croire qu'un mouvement politique a des racines populaires, alors que ce n'est pas le cas. Un exemple : « l'alliance nationale des fumeurs » créée par les industriels du tabac, avec l'objectif affiché de défendre les droits des fumeurs - mais surtout leurs parts de marché.- « Dog-whistling » : en anglais, un « dog whistle » est un sifflet émettant des ultrasons que seuls les chiens peuvent entendre. En politique, le « dog-whistling » consiste à envoyer des messages très précis aux partisans de certaines idées de manière déguisée, en utilisant des mots qui peuvent paraître anodins aux non-initiés, mais revêtent une signification bien précise pour d'autres. Par exemple, lorsqu'un politicien ultranationaliste utilise le terme « globalist » (ou cosmopolite en français) pour parler d'une personne, ce peut être une manière discrète de décrier ses origines ethniques. En France, il a récemment été reproché au ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, d'avoir pratiqué le « dog-whistling » en lançant à une journaliste : « calmez-vous, ça va bien se passer ». Cette phrase est un « mème » célèbre sur les réseaux sociaux, fréquemment utilisé à l'égard des femmes par les internautes masculinistes et antiféministes.- « Kompromat » : ce terme russe qui signifie « matériel compromettant » est une technique bien connue depuis l'époque soviétique, lorsque le KGB montait des dossiers compromettants sur des personnalités politiques pour mieux les faire chanter.« Xiao fen hong » (小粉红) : en chinois, ce sont « les petits roses » ou « l'armée rose ». C'est ainsi qu'on désigne les internautes chinois, généralement plutôt jeunes, qui relaient le discours officiel de Pékin sur les réseaux sociaux. Leur couleur « rose » est un « rouge doux », une façon d'évoquer le « soft power » qu'ils exercent pour le compte de Pékin.« Wu mao » (五毛党) : en Chine, « le parti des 50 centimes », ce sont les internautes chinois rémunérés par le régime pour soutenir sa propagande. Chaque publication ou commentaire sur les réseaux sociaux en soutien à Pékin leur est payé 50 centimes de yuan. Il s'agit généralement d'étudiants ou de travailleurs précaires.« Zi gan wu » (自干五) : les internautes chinois qui relaient la propagande de Pékin gratuitement, pour l'amour de l'art (par opposition à ceux qui le font pour arrondir leurs fins de mois).Un grand merci à Françoise Lemoine, Chenxi Zhang et Yutao Zhang pour leur aide sur le chinois dans cet épisode. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En avril, Les mots des autres, notre podcast sur les langues étrangères, se met à l'heure de la présidentielle. Découvrez nos quatre épisodes spéciaux sur la politique, garantis sans langue de bois ! En ce jour de débat télévisé entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen, découvrez comment les adversaires politiques sont désignés dans les autres langues... La politique, c'est le terrain d'affrontement des idées. Et comme dans toute bataille, il convient d'identifier l'adversaire. Pour ça, rien de plus pratique qu'un petit surnom ou épithète bien senti. Voici la liste des mots cités dans cet épisode : “Champagne socialists” : équivalent de la “gauche caviar” en France, cette expression est utilisée au Royaume-Uni pour moquer ceux qui se revendiquent des idées de gauche, mais qui vivent en réalité très loin des réalités des couches populaires. En Australie, on les appelle “Chardonnay socialists”, en Suisse, les “Cüpli-Sozialists” - “Cüpli” désigne une coupe de champagne - et au Danemark, ce sont les “Rødvinssocialist”, c'est-à-dire des “socialistes vin rouge”. “Limousine liberals” : une autre variante de la “gauche caviar”, associée à un véhicule de luxe plutôt qu'à une boisson raffinée. Il existe aussi les “latte liberals”, en référence aux cafés latte très populaires ces dernières années. On peut y voir des cousins de nos “bobos”, bourgeois-bohèmes. “Baizuo” (白左) : en chinois, ce terme péjoratif qui signifie “gauche blanche” est une insulte à l'égard de ceux qui défendent des idées progressistes comme la paix, l'égalité ou les droits humains, soit par excès de naïveté, soit par hypocrisie, en ayant surtout envie d'afficher sa supériorité morale. “Boba liberals” : une expression inspirée des “boba”, perles de tapioca du “bubble tea”, cette boisson d'Asie du Sud-Est très prisée de la génération Z. Aux États-Unis, un “progressiste bubble tea”, c'est généralement un ou une métis(se) avec des origines asiatiques, qui professe des idées progressistes mais dont l'identité asiatique ou l'engagement politique reste très superficiel. En résumé, c'est être militant de gauche et membre d'une minorité - mais pas trop. “Slacktivist” : un mot construit sur le verbe “to slack” qui signifie “tirer au flanc” et qu'on pourrait donc traduire par “militant paresseux”. C'est une personne qui défend des causes sociales ou politiques, mais uniquement avec quelques clics sur les réseaux sociaux, sans engagement concret.“Coxinha” : au Brésil, ce beignet de poulet est devenu une façon de désigner les membres de la police militaire, apparemment très friands de ces snacks qu'on trouve à tous les coins de rue. Par extension, cela fait aussi référence aux partisans de l'ordre social et de la sécurité, c'est-à-dire les conservateurs. “Mortadella” : au Brésil, cette charcuterie (italienne) a donné son nom à un sandwich très prisé des classes populaires. Au point de devenir un marqueur idéologique, un peu comme notre merguez CGT. “Palianytsia” : un pain traditionnel ukrainien qui peut aussi être un nom de code pour reconnaître les Russes, car ces derniers ne savent, en général, pas le prononcer avec le bon accent.“Raïta” : en Inde, une sauce à base de yaourt réputée un peu fade, qui sert donc à se moquer d'une forme de mollesse en politique. Un peu comme ceux qu'on appelle parfois des “bisounours” en français.Abonnez-vous à notre podcast sur votre application d'écoute préférée. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La France, sa langue et sa culture exercent souvent une sorte de fascination à l'étranger. Pourtant, les autres pays entretiennent une relation pour le moins ambiguë avec les Français, et parfois, comme en témoignent les surnoms qu'ils nous donnent, c'est un peu l'amour vache. À l'approche de l'élection présidentielle, au moment où le reste du monde s'intéresse à ce qui se passe au pays de Molière et du camembert, on vous propose de tendre une oreille pour découvrir comment on parle des Français dans les autres langues. Cet épisode contient 28 mots dans 15 langues :“Excuse my french” : “excusez mon français”, dit-on en anglais lorsqu'on a employé une tournure grossière. L'expression existe aussi en russe : “prastitié za moï frantsouzski” (“Простите за мой французский”). “Fransız kaldım” : en turc, “je suis resté français” signifie qu'on ne comprend rien. “Leben wie Gott in Frankreich” : “vivre comme Dieu en France”, disent les Allemands pour exprimer l'idée que quelqu'un vit bien.“Pièce de résistance” : le terme apparaît fréquemment sur les menus anglophones des restaurants raffinés à l'étranger. Tout comme “l'entrée”, qui désigne curieusement le plat principal. Quand aux desserts dits “à la mode”, ce sont ceux qui sont servis avec une boule de glace à la vanille.“Pain riche” : c'est ainsi qu'on désigne la traditionnelle baguette en Suède. “Franponais” : ce sont les emprunts à la langue française au Japon. La chaîne de boulangeries “Vie de France”, celle de cosmétiques “musée de peau” à Yokohama, en sont des exemples. Idem pour le restaurant nippon nommé “Belle Touffe”. “Matik” (ماتیک) : en persan, ce mot désigne le rouge à lèvres. C'est une contraction du terme français “cosmétique”. “Nasino alla francese” : en italien, le “petit nez à la française”, un petit nez retroussé très demandé aux chirurgiens esthétiques qui pratiquent la rhinoplastie. “French bun” désigne en anglais les chignons, coiffure associée aux femmes françaises, tout comme le “french twist”, une coiffure torsadée. “French kiss” : le “baiser français” qu'on ne présente plus, c'est-à-dire, en anglais, le baiser avec la langue, qui a aussi son verbe, “to french someone” (“embrasser quelqu'un avec la langue”). “Kudeta” : une version phonétique du “coup d'État”, employé dans plusieurs langues, parmi lesquelles le finnois et l'indonésien.“Fatigue” : c'est ainsi qu'on désigne l'habit militaire en anglais. Un terme qui serait dérivé de l'expression “habit de fatigue”, qu'on employait autrefois pour désigner les tenues de travail réservées aux activités quotidiennes et aux tâches pénibles.“Take the french leave” : une expression anglaise qui en dit long sur notre relation d'amour-haine avec nos voisins britanniques, puisqu'elle est l'exact opposé de notre “filer à l'anglaise”, utilisée pour dire qu'on s'est éclipsé en douce. Mais le portugais se range du côté des Britanniques, puisqu'on dit aussi “sair a francesa” dans cette langue, soit “filer à la française”. “Frogs” et “liagouchatniki” : en anglais et en russe, les Français sont surnommés “grenouilles” et “mangeurs de grenouilles”. “Csiga zabáló” : en hongrois, cela signifie “bouffeurs d'escargots”, et c'est ainsi qu'on surnomme les Français. “Fransquilloner” : nos amis belges utilisent ce verbe qui signifie “faire le français”, pour moquer le snobisme de notre accent et une forme d'arrogance.“Al-oum el-hanon” (الأم الحنون) : “tendre mère”, une expression qui désigne la France en arabe libanais. Elle peut aussi être utilisée de manière ironique pour critiquer la France. “Francach” : en Irlande, ce mot désigne à la fois les Français et… les rats. “Gabachos”, un terme péjoratif utilisé au sujet des Français en espagnol, et qu'on pourrait traduire par “plouc”. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans Les Mots des autres, notre podcast sur les langues étrangères, nous vous présentons chaque mois une collection de curiosités linguistiques qui racontent nos sociétés, leur évolution et leur actualité. Cet épisode est consacré à un langage d'initiés, souvent inventif et imagé : celui des jeux vidéo ! En ce moment, on cumule les raisons de sortir les manettes, de rebrancher les consoles et de faire chauffer les PC. Parce qu'entre le creux de l'hiver et le Covid-19, les jeux vidéos restent un excellent moyen de se distraire, de sociabiliser et de s'évader. Enfin, de s'évader, il faut voir… Parce qu'il y a aussi pas mal de situations du quotidien qui semblent tout droit sorties d'un jeu vidéo et que certains mots de gamers nous racontent à merveille. Alors une fois n'est pas coutume, on vous parle dans cet épisode d'un vocabulaire principalement anglophone, adopté par les joueurs du monde entier pour se comprendre dans le casque. Exceptionnellement, l'intégralité du script de l'épisode est disponible sur notre site car un “Easter Egg” (“œuf de Pâques”) y est caché ! Si vous pensez l'avoir trouvé, participez à notre jeu concours en envoyant votre réponse dans ce formulaire et tentez de remporter un abonnement numérique à Courrier International. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans Les Mots des autres, notre podcast sur les langues étrangères, nous vous présentons chaque mois une collection de curiosités linguistiques qui racontent nos sociétés, leur évolution et leur actualité. Les remous provoqués par l'arrivée du pronom non genré “iel” dans un dictionnaire français nous ont donné envie de raconter comment les autres langues parlent des identités de genre. Cet épisode contient treize mots et locutions, dans six langues différentes. Voici la liste complète avec leur définition :Hen : en suédois, ce pronom de la 3e personne du singulier non genré a été introduit en 2015, pour s'ajouter aux pronoms “han” et “hon”, qui correspondent à nos “il” et “elle”. Hän : le pronom personnel non genré finnois qui existe depuis 1543, et dont les autres langues scandinaves se sont inspirées pour créer les leurs. Elle : le pronom non genré espagnol, qui complète les pronoms “ella” et “ello” (“elle” et “il”). Hijras : communauté présente dans tout le sous-continent indien, correspondant aux personnes du troisième genre – ni masculin ni féminin – officiellement reconnu par la loi indienne depuis 2014. Muxes : dans l'État d'Oaxaca, au sud du Mexique, ce mot de la langue zapotèque, désigne des personnes assignées hommes à la naissance, qui endossent l'identité et les rôles sociaux traditionnellement associés aux femmes. Le terme serait un dérivé du mot espagnol “mujer”, qui signifie “femme”.Makkunrai : dans le sud de l'Indonésie, sur l'île de Sulawesi, ce terme désigne l'un des cinq genres reconnus par le peuple des Bugis. Les “makkunrai” désignent les femmes cisgenres, c'est-à-dire en accord avec le genre qu'on leur assigné à la naissance. Les “oroani” sont les hommes cisgenres. Calalai et calabai : toujours dans la culture des Bugis, en Indonésie, les calalai sont des personnes nées avec un corps de femme mais qui assument un rôle social traditionnellement masculin, tandis que les calabai naissent dans un corps d'homme et assument un rôle social traditionnellement féminin. Bissu : cinquième genre reconnu par les Bugis en Indonésie, les bissu sont la synthèse parfaite du masculin et du féminin, et sont à cet égard considérés comme des êtres spirituels, qui transcendent littéralement les notions de genres.Queer : ce terme anglais qui signifie “étrange” était à l'origine un terme insultant pour décrire toutes les personnes dont la sexualité ou l'identité s'écartaient des normes hétérosexuelles. Ces dernières décennies, les militants ont repris le terme à leur compte pour revendiquer leurs droits, et celui-ci est même ajouté au sigle LGBT, qui comprenait au départ seulement les lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans “Les mots des autres”, notre podcast sur les langues étrangères, nous vous proposons jusqu'au 24 décembre un calendrier de l'Avent sonore.Ça y est, c'est le jour-J, celui du réveillon ! Voici donc le tout dernier épisode de notre calendrier de l'avent sonore, dédié à un mot lituanien : “kucios”, le Noël païen, est célébré le 24 décembre au soir, et il est presque plus important que le Noël chrétien. En attendant les agapes de ce soir, faites un petit tour du côté de la Lituanie ! Vous verrez que dans ce pays balte, le repas de ce soir s'annonce sûrement bien plus frugal que le vôtre… Tous les épisodes de notre podcast sont à retrouver sur notre site (www.courrierinternational.com) et sur votre application d'écoute préférée (Apple podcast, Spotify, Deezer, Podcast addict, Google podcast, Acast...) Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans “Les mots des autres”, notre podcast sur les langues étrangères, nous vous proposons jusqu'au 24 décembre un calendrier de l'Avent sonore. Et pour ceux qui saturent déjà de Noël, on vous parle aujourd'hui d'une autre fête qui approche à grands pas : “Kwanzaa”. Plus Noël approche, plus les préparatifs occupent les esprits. Pour vous changer un peu les idées dans cette dernière ligne droite, nous vous proposons dans l'épisode du jour de parler d'une fête un peu différente, qui sera célébrée du 26 décembre au 1er janvier : “kwanzaa”, une célébration – très politique – de la communauté noire, de son unité et de son développement. Tous les épisodes de notre podcast sont à retrouver sur notre site (www.courrierinternational.com) et sur votre application d'écoute préférée (Apple podcast, Spotify, Deezer, Podcast addict, Google podcast, Acast...) Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans “Les mots des autres”, notre podcast sur les langues étrangères, nous vous proposons jusqu'au 24 décembre un calendrier de l'Avent sonore.Quand ils trouvent que les douze mois écoulés ont un passif un peu lourd et qu'ils aimeraient bien remettre les compteurs à zéro pour la nouvelle année, les Japonais ont une solution aussi efficace qu'universelle : le “bonenkai”. Un remède à utiliser avec modération !Tous les épisodes de notre podcast sont à retrouver sur notre site (www.courrierinternational.com) et sur votre application d'écoute préférée (Apple podcast, Spotify, Deezer, Podcast addict, Google podcast, Acast...) Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans “Les mots des autres”, notre podcast sur les langues étrangères, nous vous proposons jusqu'au 24 décembre un calendrier de l'Avent sonore.Aujourd'hui, direction l'Iran pour découvrir comment “yalda”, la plus longue nuit de l'année, peut aussi être la plus poétique. Tous les épisodes de notre podcast sont à retrouver sur notre site (www.courrierinternational.com) et sur votre application d'écoute préférée (Apple podcast, Spotify, Deezer, Podcast addict, Google podcast, Acast...) Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans “Les mots des autres”, notre podcast sur les langues étrangères, nous vous proposons jusqu'au 24 décembre un calendrier de l'Avent sonore.Si pour certains Noël rime avec cadeaux en pagaille, pulls moches et crise de foie, les Islandais se sont fait une spécialité de célébrer cette fête avec des nourritures spirituelles. Parce qu'entre une tranche de bûche et une tranche de livre, on n'est pas toujours forcé de choisir. Tous les épisodes de notre podcast sont à retrouver sur notre site (www.courrierinternational.com) et sur votre application d'écoute préférée (Apple podcast, Spotify, Deezer, Podcast addict, Google podcast, Acast...) Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans “Les mots des autres”, notre podcast sur les langues étrangères, nous vous proposons jusqu'au 24 décembre un calendrier de l'Avent sonore. Au mois de décembre, on passe souvent par toutes les émotions, cédant tantôt à la morosité ambiante, le moral miné par la météo et le manque de lumière; tantôt à la frénésie de Noël, dans un grand tourbillon de guirlandes, pailettes et bolduc. Un moment parfait pour parler du caractère chinois “xin” (心), qui veut dire “cœur”, mais qui est utilisé dans toutes sortes d'expressions liées à nos états d'âme...Tous les épisodes de notre podcast sont à retrouver sur notre site (www.courrierinternational.com) et sur votre application d'écoute préférée (Apple podcast, Spotify, Deezer, Podcast addict, Google podcast, Acast...) Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans “Les mots des autres”, notre podcast sur les langues étrangères, nous vous proposons jusqu'au 24 décembre un calendrier de l'Avent sonore.S'il n'existait pas, il aurait fallu l'inventer : le mot du jour, “hyppytyynytyydytys”, compte pas moins de neuf “y” – peut-être bien un record du monde – mais ce n'est pas sa seule particularité… Il désigne un petit plaisir du quotidien dont on vous souhaite de profiter au maximum pendant les vacances de Noël. Tous les épisodes de notre podcast sont à retrouver sur notre site (www.courrierinternational.com) et sur votre application d'écoute préférée (Apple podcast, Spotify, Deezer, Podcast addict, Google podcast, Acast...) Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans “Les mots des autres”, notre podcast sur les langues étrangères, nous vous proposons jusqu'au 24 décembre un calendrier de l'Avent sonore. Selon les pays, la star de Noël n'est pas toujours un vieillard débonnaire, jovial et aimé de tous. Exemple avec le mot du jour, “Ded moroz”, le “Grand-père Gel” de Russie.Si vous êtes né dans les années 80, vous savez certainement que le père Noël peut être une véritable ordure. Et ce ne sont pas les Russes qui viendront vous contredire, surtout quand ils vous racontent les origines de « leur » père Noël. Aujourd'hui, on vous présente donc Ded moroz (Дед Мороз) alias Grand-père Gel. Un personnage à l'histoire tumultueuse !Tous les épisodes de notre podcast sont à retrouver sur notre site (www.courrierinternational.com) et sur votre application d'écoute préférée (Apple podcast, Spotify, Deezer, Podcast addict, Google podcast, Acast...) Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.