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Les journalistes et experts de RFI répondent également aux questions des auditeurs sur la visite de Patience Dabany à son fils Ali Bongo, sur les nouvelles restrictions par la Chine à l'exportation de ses technologie liées aux terres rares et sur la Super Ligue, cette nouvelle compétition de football européenne qui pourrait voir le jour. Bénin / Niger : vers une normalisation des relations ? Le président du Bénin Patrice Talon a annoncé qu'il souhaitait normaliser ses relations avec les autorités de transition au Niger. Comment expliquer ce revirement alors que le Bénin était l'un des pays les plus engagés en faveur d'une intervention militaire pour rétablir Mohamed Bazoum ? À quelles conditions le Bénin pourrait-il normaliser ses relations avec les putschistes à la tête du Niger ? Les autorités de transition nigériennes vont-elles répondre à cette main tendue ? Avec Jean-Luc Aplogan, correspondant de RFI à Cotonou Gabon : la mère d'Ali Bongo autorisée à rendre visite à son fils Au Gabon, la mère d'Ali Bongo, Patience Dabany, a été autorisée pour la première fois à rendre visite à son fils. Pourquoi les autorités de transition, qui refusaient initialement toute visite à l'ancien président, ont-elles changé d'avis ? Que peut-on retenir de la rencontre entre Ali Bongo et sa mère ? Cette visite indique-t-elle un assouplissement des conditions de résidence d'Ali Bongo ? Avec Yves-Laurent Goma, correspondant de RFI à Libreville. Chine : des technologies liées aux terres rares interdites d'exportation La Chine a interdit l'exportation de nouvelles technologies de traitement des terres rares. Pour quelles raisons Pékin limite l'accès à ces technologies ? Dans quelle mesure l'Europe et les États-Unis vont-ils être impactés par les restrictions de la Chine sur l'exportation de sa production de terres rares ? Avec Mary-Françoise Renard, professeur agrégée en sciences économiques et spécialiste de l'économie chinoise Football : Super Ligue, la compétition de trop ? La Cour de justice européenne a jugé que l'interdiction de la Super Ligue de football était contraire au droit européen. Comment a-t-elle justifié cette décision, deux ans et demi après la création avortée de cette compétition ? Que sait-on du format de la nouvelle version de la Super Ligue ? A-t-elle des chances de voir le jour ? Avec Antoine Grognet, journaliste au service de Sports de RFI
Les journalistes et experts de RFI répondent également aux questions des auditeurs sur la vie d'Ali Bongo trois mois après le coup d'État au Gabon et sur l'annulation de la mission d'observation de l'Union européenne. COP28 : lancement d'un fonds pour les pays vulnérables Lors du premier jour de la COP28, un fonds consacré à la réparation des catastrophes climatiques a été lancé. Comment les ressources de ce fonds seront-elles réparties et utilisées ? Ce fonds s'ajoute-t-il aux précédentes promesses des 100 milliards de dollars à destination des pays du Sud ? Avec Jeanne Richard, envoyée spéciale à Dubaï pour la COP28 Gabon : trois mois après sa chute, que devient Ali Bongo ?Trois mois après le coup d'État qui l'a renversé, l'ancien président du Gabon, Ali Bongo se trouve toujours dans sa résidence. Est-il réellement libre de ses mouvements, comme l'affirme le nouveau régime ? Une procédure judiciaire a-t-elle été lancée contre lui ? Pourrait-il partir en exil ? Avec Yves-Laurent GOMA, correspondant de RFI au Gabon. Élections en RDC : l'Union européenne annule sa mission d'observation Comment expliquer le retrait inattendu des observateurs européens, à seulement trois semaines du scrutin ? Élections en RDC : quel impact aura l'absence des observateurs de l'UE ? Quelles conséquences l'annulation de la mission des observateurs européens pourrait-elle avoir sur le scrutin ? Élections en RDC : un groupe d'experts maintenu par l'UE ? Malgré le retrait des observateurs, l'Union européenne va-t-elle maintenir un groupe d'experts électoraux ? Avec Bob Kabamba, professeur de Sciences politiques à l'Université de Liège.
Au Gabon, voilà trois mois jour pour jour que le régime d'Ali Bongo est tombé et que le général Oligui Nguema conduit une transition en vue d'élections libres promises en août 2025. Jean-François Ndongou préside l'Assemblée nationale de transition, dont les 98 députés ont tous été nommés par le nouveau chef de l'État. Que pense-t-il des dispositions de la Charte qui interdisent à tous les acteurs de cette transition d'être candidats en 2025 ? Entretien. À écouter aussiGabon: «Beaucoup considèrent que le coup d'État du 30 août est un coup de liberté»
Au Gabon, les autorités militaires, qui ont pris le pouvoir le 30 août, ont annoncé la semaine dernière que la prochaine présidentielle pourrait se tenir en août 2025. Mais ce calendrier est-il ferme et définitif ? Et le chef de la transition, le général Oligui Nguema, a t il l'intention de se présenter à cette future élection ? Du temps du régime d'Ali Bongo, Laurence Ndong était une figure de l'opposition au sein de la diaspora gabonaise en France. Aujourd'hui, elle est ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement gabonais. De passage à Paris, elle répond aux questions de Christophe Boisbouvier.
Il y a quatorze ans, Paulette Missambo, ancienne proche collaboratrice d'Omar Bongo claquait la porte du PDG, l'ancien parti au pouvoir. Elle était devenue l'une des farouches opposantes au régime défunt. Elle été nommée présidente du Sénat par les autorités de la transition et lundi dernier, elle a ouvert la première session du Sénat de transition. A-t-elle renoncé à son rêve de devenir présidente de la République ? Brice Clotaire Oligui Nguema, président de la transition, peut-il briguer le fauteuil présidentiel ? Quelle est la durée de la transition ou encore le Gabon doit-il aussi chasser les militaires français ? Paulette Missambo répond à notre correspondant Yves-Laurent Goma. RFI : Paulette Missambo, il y a une semaine, vous avez prononcé le discours inaugural du Sénat de la transition. Sur le podium, à ce moment-là, à qui ou à quoi pensiez-vous ? Paulette Missambo : C'était un moment d'intense émotion. J'ai d'abord pensé à tous ceux qui ont mené ce combat de la liberté avec moi, et qui nous ont quitté trop tôt. Ensuite, j'ai pensé au peuple gabonais, qui a bien accueilli le « coup de liberté », comme le dit le président de la transition, et j'ai réalisé l'importance de ma mission, le poids de la responsabilité pour que nous fassions de cette transition une réussite.Le général Brice Clotaire Oligui Nguema promet des élections libres, mais il ne dit pas quand. Est-ce que cela ne vous inquiète pas ? Non, cela ne m'inquiète pas, parce qu'il a en même temps affirmé qu'il laissait la possibilité de l'organisation d'un dialogue national, et que c'est ce dialogue national qui devrait mettre en place les conditions d'organisation des élections. L'important pour moi, c'est de contribuer à la mise en place des conditions d'organisation d'élections libres, transparentes et crédibles.Parmi les grandes zones d'ombre qui restent de l'ancien régime d'Ali Bongo, il y a la répression meurtrière qui a suivi la présidentielle de 2016. Certains parlent même de 300 morts. La transition actuelle peut-elle être l'occasion de connaître la vérité ? D'abord, c'est un souvenir très douloureux. S'il y a une justice transitionnelle à mettre en place, je pense qu'il n'y a que le dialogue national qui peut créer les contours de cette justice, mettre en place une commission vérité et réconciliation. Je pense qu'il n'y a que le président élu après la période de la transition qui pourra mettre en œuvre les décisions que pourraient suggérer le dialogue national.Selon la charte de la transition, tous les dirigeants de la transition ne peuvent être candidat à l'élection présidentielle qui sera organisée pour mettre fin à cette même transition. Doit-on croire que vous, vous avez accepté de mettre un terme à votre rêve de devenir présidente de la République du Gabon ? D'abord, être présidente n'a jamais été une obsession pour moi. J'ai fait le choix, moi, de m'engager pour qu'au cours de cette transition, on crée les conditions d'organisation d'élections libres, transparentes, et crédibles. Et compte tenu des combats que j'ai menés avec tous ceux qui ont souffert pendant des années d'élections tronquées – et le cas de 2023 est encore plus parlant, parce que là, c'était vraiment un braquage honteux –, en ce sens, j'ai estimé que c'était le moment.Le général Oligui Nguema semble ne pas être concerné par cette restriction. Qu'en pensez-vous ? Le sentiment que j'ai eu en rencontrant le président de la transition, à chaque fois, c'est qu'il est volontaire et décidé à faire de la place aux politiques, à toutes les forces vives de la nation, pour qu'on décide ensemble de l'avenir de notre pays, donc je lui fais confiance.On parle d'un projet de dialogue national. Vous l'avez d'ailleurs dit. À votre avis, quelles seront les principales thématiques qui devront être débattues durant cette rencontre ? Déjà, il y a le problème de la Constitution. Et puis, il y a tout ce qui a trait à la question électorale. Nous avions d'ailleurs à l'époque présenté un mémorandum au gouvernement sortant, et ils n'en ont pas tenu compte.Quelle est la durée que vous souhaitez ? Deux ans ? Trois ans ? Ou cinq ans au pouvoir, des militaires ? Une transition ne peut pas égaler la durée d'un mandat. Donc, il appartiendra au dialogue national et au président de la transition de faire le point et de trouver la moyenne mesure.Depuis deux ans, les militaires français ont été chassés de trois pays africains. Le Gabon, votre pays, doit-il suivre cet exemple ? D'abord, il faut noter que les pays concernés vivent une situation de crise sécuritaire liée au terrorisme. Et donc, ce n'est pas du tout la situation du Gabon. Je voudrais également souligner que les accords de défense sont du domaine réservé du chef de l'État, et donc je pense que c'est à lui qu'il faudrait poser la question. Mais en tant que citoyenne, je voudrais simplement souligner et recommander à la France d'entendre les peuples africains, d'entendre ceux qui rêvent d'un mieux-être, qui rêvent de liberté.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur le devenir des biens mal acquis parisiens d'Ali Bongo, l'envoi d'une force multinationale coordonnée par le Kenya en Haïti et la reprise de l'entraînement du capitaine de l'équipe de France de rugby Antoine Dupont après sa blessure. Burkina Faso : une tentative de coup d'État déjouée par la junteDes officiers ont été interpellés et d'autres sont recherchés après une tentative de coup d'État qui aurait été déjouée la semaine dernière par le gouvernement burkinabè. Que sait-on de ces officiers ? Qu'est-ce qui aurait motivé leur tentative de putsch ? Avec Sidy Yansané, journaliste au service Afrique de RFI. France : les propriétés parisiennes d'Ali Bongo transformées en logements sociaux ? À Paris, les élus communistes souhaitent transformer les propriétés d'Ali Bongo saisies par l'État en logements sociaux. Que vont devenir ces biens mal acquis ? Est-il possible qu'ils soient restitués à l'État gabonais ? Avec Arthur Ponchelet, journaliste au service Économie de RFI. Haïti : l'ONU donne son feu vert à une force d'intervention multinationale Le Conseil de sécurité de l'ONU a approuvé l'envoi d'une force multinationale en Haïti pour soutenir la police contre les gangs. Pourquoi cette mission sera-t-elle coordonnée par le Kenya et non par les Nations unies ? Sait-on comment cette force compte rétablir la sécurité dans le pays ? Avec Gaëlle Laleix, correspondante permanente de RFI à Nairobi. Rugby : Antoine Dupont sera-t-il remis pour les quarts de finale ? Le capitaine de l'équipe de France Antoine Dupont a repris l'entraînement après avoir été opéré pour sa fracture de la mâchoire. Son retour n'est-il pas précipité ? Peut-on espérer le revoir sur le terrain pour les quarts de finale ? Avec Olivier Pron, journaliste au service des Sports de RFI.
Ancien vice-Premier ministre gabonais, président de l'ONG Unité, Séraphin Moundounga s'est opposé, en 2016, au deuxième mandat d'Ali Bongo et a démissionné du gouvernement. Depuis, il vit en exil en France. Il compte rentrer au pays pour apporter sa contribution à la construction d'un Gabon nouveau. Présentation : Denise Époté. www.tv5monde.com/etsi
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les relations entre la Pologne et l'Ukraine, sur un échange de prisonniers entre l'Iran et les États-Unis, et sur la hausse du cours du baril de pétrole. Gabon : les proches d'Ali Bongo dans le viseur de la justice Le fils d'Ali Bongo, Nourredine Valentin, ainsi que plusieurs proches de l'ancien président gabonais, ont été écroués notamment pour détournement de fonds publics et falsification de la signature du président de la République. Pour quels faits ont-ils été poursuivis ? Que risquent-ils ? Peut-on s'attendre à d'autres arrestations ? Avec Yves-Laurent Goma, correspondant de RFI à Libreville. Guerre en Ukraine : la Pologne ne livrera plus d'armes Fidèle allié de l'Ukraine depuis le début de la guerre, Varsovie a décidé de ne plus livrer d'armes à Kiev. Comment expliquer ce revirement ? L'arrêt de ces livraisons peut-il avoir des effets sur la contre-offensive ukrainienne ? Avec Elsa Vidal, chef du service en langue russe. Iran/États-Unis : vers un apaisement des relations ? À l'issue d'un accord conclu avec la médiation du Qatar, l'Iran et les États-Unis ont négocié un échange de dix prisonniers. Comment ont-ils pu aboutir à cet accord ? Quel intérêt le Qatar a-t-il à jouer ce rôle de médiateur ? Avec Thierry Coville, chercheur à l'Institut des relations internationales et stratégiques et auteur, spécialiste de l'Iran.Pétrole : vers un baril à 100 dollars ? Les prix mondiaux du pétrole ont atteint leur plus haut niveau depuis dix mois. Comment expliquer cette hausse ? Comment les pays de l'Opep+ répondent-ils aux craintes de pénuries ? Avec Thierry Bros, expert en pétrole, énergie et climat, professeur à Sciences Po Paris.
Au Gabon, l'entourage d'Ali Bongo est dans le collimateur de la justice. Accusés notamment de haute trahison et de corruption active, son fils, Nourreddin Bongo, et des proches de l'ancien cabinet présidentiel sont en prison. Jusqu'ou doit aller la justice? Vos réactions nous intéressent.
Lundi, cinq jours après la chute d'Ali Bongo, le nouveau « président de transition » du Gabon, le général Oligui Nguema, a prêté serment à Libreville. Il a promis des élections « libres et transparentes ». Un bouleversement pour ce pays d'Afrique centrale où la famille Bongo détient le pouvoir depuis 1967, avec le soutien plus ou moins affiché de la France.Mais une transition démocratique peut-elle vraiment avoir lieu sous l'égide des militaires ? Et quelles conséquences pour la diplomatie française, déjà en difficulté sur le reste du continent africain, qui connaît une série de coups d'Etats ?Dans cet épisode de « L'Heure du Monde », Cyril Bensimon, journaliste spécialiste de l'Afrique au Monde, nous explique comment les militaires ont accédé au pouvoir, pourquoi la population gabonaise semble satisfaite de la fin du règne des Bongo et quelles sont les conséquences pour la diplomatie française.Un épisode de Garance Muñoz. Réalisation et musiques : Amandine Robillard. Présentation et rédaction en chef : Jean-Guillaume Santi.---Soutenez notre rédaction de 540 journalistes en vous abonnant au « Monde ».
Au programme comme chaque semaine, un tour du monde de l'actualité des 7 derniers jours à travers le regard des journalistes et correspondants de la rédaction. Avec un point de départ, sans surprise, au Gabon, où la proclamation de la victoire aux élections d'Ali Bongo - président sortant installé depuis 14 ans - a déclenché un coup d'État militaire. Nous partirons aussi au Niger, au Rwanda, en Haïti et au Japon. Nous serons accompagnés de Paul Deutschmann, rédacteur en chef d'Africa Intelligence, média indépendant qui, depuis 40 ans, chronique la vie politique, économique et diplomatique du continent africain pour rendre accessibles les nombreux enjeux qui s'y cachent.
C dans l'air du 1er septembre - Afrique : la France doit-elle partir ? LES EXPERTS : - NICOLAS NORMAND - Ancien ambassadeur de France au Mali, Congo et Sénégal - ANNA SYLVESTRE-TREINER - Rédactrice en chef du Monde Afrique - ANNE NIVAT - Grand reporter au magazine Le Point - WASSIM NASR - Journaliste spécialiste des mouvements djihadistes à France 24 C'est une multitude de putschs qui frappe actuellement la région du Sahel, en Afrique. Après Abourahame Tiani qui a éjecté du pouvoir le président nigérien Mohamed Bazoum il y a un mois, c'est au tour du général Oligui Nguema de renverser le président gabonais Ali Bongo, après 56 ans de règne. Si la France n'a pour l'instant pas cédé à la pression de Niamey et laissé son ambassadeur en poste dans la capitale nigérienne, c'est bien la présence militaire française au Sahel, qui est remise en cause depuis plusieurs semaines. Une idée qui ne manque pas d'agacer Emmanuel Macron. « On vit chez les fous », s'est emporté le président français lors de la conférence des ambassadeurs qui s'est tenue en début de semaine. « Si la France n'était pas intervenue, si Serval, puis Barkhane n'avaient pas été décidées, nous ne parlerions plus aujourd'hui, ni de Mali, ni de Burkina Faso, ni de Niger. Ces États n'existeraient plus aujourd'hui dans leurs limites territoriales. » Depuis plusieurs années, les groupes terroristes ont considérablement renforcé leur présence au Sahel, de l'Etat islamique à Boko Haram en passant par le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans. Autant de menaces directes pour la population, mais aussi pour la France qui dispose de nombreux intérêts économiques dans la région. Au Gabon, TotalEnergies exploite des gisements de pétrole tandis que la société Eramet extrait, transforme et exporte le manganèse. D'où le maintien sur place de 400 militaires français. Alors que le président de la transition, Oligui Nguema doit prêter serment ce lundi, va-t-il remettre en question les intérêts de la France au Gabon ? Une chose est sûre, ce nouveau coup d'État confirme l'instabilité politique de l'Afrique francophone, qui a connu 8 putschs ou tentatives de putschs en seulement 3 ans. Chez les voisins du Gabon, on observe avec attention la chute d'Ali Bongo. Élu sept fois, au pouvoir depuis 40 ans, le président camerounais Paul Biya pourrait-il subir le même sort ? C'est ce que craignent certains experts de l'Afrique subsaharienne. « Ne dure pas au pouvoir qui veut, mais qui peut », avait-il lancé en 2015 lors d'une visite de François Hollande. Là encore, la présence française est contestée, notamment par la Russie dont la société paramilitaire Wagner a renouvelé des accords de défense avec Yaoundé en avril 2022, et surtout par les djihadistes de Boko Haram qui restent très actifs dans le nord. La menace terroriste a d'ailleurs frappé une fois de plus ce 29 août, en Irak cette fois. Le sergent Nicolas Mazier, membre des forces spéciales, a été tué lors d'une attaque terroriste à une centaine de kilomètres au nord de Bagdad. Quatre autres militaires français ont été blessés lors de cette embuscade qui a été conduite par le groupe État islamique. C'est la première mort en combat depuis janvier 2022 pour les forces tricolores. Près de 600 militaires français sont engagés dans la zone irako-syrienne, notamment depuis le lancement de l'opération « Chammal » en 2014. La France cherche à conserver sa coopération militaire avec Bagdad depuis plusieurs mois. Ce n'est pas un hasard si le nouveau ministre des Armées, Sébastien Lecornu a choisi, comme premier déplacement à l'étranger, de se rendre au Qatar et en Irak du 16 au 20 juillet dernier. Un déplacement ô combien stratégique alors que l'armée irakienne a entamé un processus de modernisation de son équipement militaire. La France compte bien en profiter. La France doit-elle s'inquiéter de cette série de putschs au Sahel ? La situation va-t-elle profiter aux groupes djihadistes ? Quels sont les intérêts économiques et stratégiques dans cette zone ? Et comment le gouvernement compte-il relancer son partenariat militaire avec l'Irak ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Dans la nuit de mardi à mercredi, des militaires ont annoncé mettre "fin au régime en place" au Gabon, juste après l'annonce de la réélection d'Ali Bongo pour un troisième mandat après 14 ans de pouvoir. En Ukraine, cela fait 555 jours que la Russie a lancé sa guerre. Cette semaine, Moscou a de nouveau multiplié ses frappes à travers tout le territoire. Ce vendredi, au moins une personne a été tué à Kherson.
Nouveau coup de théâtre du côté de l'Afrique, et plus précisément au Gabon, après avoir été coupé du monde lors des élections de ce week-end, c'est un coup d'Etat militaire qui vient d'y éclater, annulant la victoire d'Ali Bongo. Les militaires ont pris le pouvoir et on aussi vite démantelé les institutions gabonaises. Ali Bongo, dernier rejeton de la famille préférée des chefs d'Etat français, est placé en résidence surveillée. La Françafrique, petit à petit, est-elle en train d'éclater ? Après ça, nous aborderons les actualités du jour : le groupe France Média Monde que le président Macron dit à demi-mot vouloir transformer en outil de propagande internationale se rebiffe par l'intermédiaire des SDJ de RFI et de France 24 ; la publication du 5e baromètre de l'Unicef France et de la FAS sur les enfants à la rue ; et un nouveau record français, encore, sur le terrain des dividendes. C'est votre bulletin d'info du jour. ▶ Jamais un média populaire et indépendant, qui n'est détenu ni par de riches oligarques ni par l'Etat, n'avait arraché le droit d'être diffusé à la TV ! Nous si ! Nous serons d'ici la fin du mois d'octobre sur vos écrans ! Ne ratez rien, inscrivez-vous ! ▶ Soutenez Le Média :
Dans l'actualité de ce 30 août 2023; le référendum pour une voix autochtone au Parlement se tiendra le 14 octobre; l'Ouragan Idalia continue de gagner des forces dans le Golfe du Mexique; et au Gabon, des militaires annoncent l'annulation du scrutin et la dissolution des institutions, alors qu'on venait d'annoncer la réélection d'Ali Bongo.
Dans l'actualité de ce 30 août 2023; le référendum pour une voix autochtone au Parlement se tiendra le 14 octobre; l'Ouragan Idalia continue de gagner des forces dans le Golfe du Mexique; et au Gabon, des militaires annoncent l'annulation du scrutin et la dissolution des institutions, alors qu'on venait d'annoncer la réélection d'Ali Bongo.
« Ali Bongo officiellement candidat à sa propre succession », constate ainsi le site d'information Gabon Review. « Élu en 2016, sur fond de protestations, et après un second septennat conduit en dents de scie, le président de la République Ali Bongo Ondimba a décidé hier de se porter candidat à sa réélection à la tête du Gabon. Cette annonce, pas surprenante pour les Gabonais, intervient à la veille du congrès d'investiture de son parti, le PDG, devant se tenir ce lundi. »Le grand favori…La Libreville, autre site d'information gabonais, nous livre les dix raisons, selon lui, pour lesquelles « Ali Bongo est d'ores et déjà considéré comme le grand favori de la présidentielle ».On en cite quelques-unes : d'après La Libreville, « la majorité est unie autour d'Ali Bongo Ondimba. (…) L'opposition est divisée et entêtée. On dénombre d'ores et déjà pas moins de douze candidats et aucun leader rassembleur. (…) Le président gabonais a un bilan : il a mené à bien une importante réforme de l'éducation, il a surmonté avec brio la crise du Covid-19, il a redressé les comptes publics avec la montée en puissance du secteur minier, la mise en œuvre de projets emblématiques comme Belinga, un important gisement de fer, il a également relancé avec succès plusieurs projets d'infrastructures, notamment routières comme la Transgabonaise longtemps encalminée... »Autres avantages, toujours La Libreville : « Le président Bongo incarne une figure paternelle aux yeux des Gabonais ». Et « les Gabonais sont à la recherche de stabilité et de continuité ».Une opposition éclatée…Pour sa part, relève Le Monde Afrique, « l'opposition s'avance, pour l'heure, en ordre très dispersé, avec une vingtaine de personnalités ayant déjà annoncé leur intention de se présenter contre Ali Bongo. Si elle ne s'unit pas derrière un candidat commun dans les sept semaines à venir avant l'élection, ils auront peu de chances de rivaliser avec le sortant dans un scrutin à un tour, qui décidera donc du vainqueur à la majorité relative dans ce petit État d'Afrique centrale riche, notamment en pétrole ».Autant dire que le président sortant part grand favori du scrutin, qui doit se tenir le 26 août prochain. « La campagne électorale officielle s'étalera du 11 au 25 août à minuit, précise encore Le Monde Afrique, mais la plupart des candidats la mènent depuis un an dans tout le pays, Ali Bongo y multipliant ces derniers mois une intense "tournée républicaine" en distribuant les promesses. Une "pré-campagne" menée avec les moyens de l'État, dénonce l'opposition. »« Bongo forever »Cette troisième candidature d'Ali Bongo suscite bien des sarcasmes et des critiques dans la presse ouest-africaine. « Bongo forever », se gausse Wakat Séra au Burkina Faso. Bongo pour toujours… « La machine du changement dans la continuité s'est donc mise en branle à deux jours de la fin du dépôt des candidatures ! »Aujourd'hui, toujours à Ouagadougou, se fait grinçant : « Il a été préparé par son père, le patriarche du Palais du bord de mer : Omar Bongo Ondimba. Il a été élu pour la première fois en 2009 après la mort de son père. Par deux fois, il a été élu dans des conditions très polémiques ; la dernière élection même fut très violente avec une crise postélectorale. Voilà quatorze ans qu'il dirige le pays (…). Au Gabon, le pouvoir rime avec la famille Bongo ».Le Pays hausse le ton : « Encore un coup de poignard à la démocratie », s'exclame le quotidien ouagalais. « Après 55 ans de dynastie Bongo, le président à la santé chancelante devrait avoir le sens de l'histoire et quitter les choses avant que les choses ne le quittent. Même s'il a réussi à tripatouiller la Constitution de son pays en 2018 en faisant sauter le verrou limitatif du nombre de mandats, Ali Bongo devrait se convaincre qu'il y a une autre vie après le pouvoir. Il doit savoir que les cimetières sont remplis d'hommes indispensables. Il est indécent pour une famille de prendre la démocratie en otage dans un pays où le peuple aspire à la liberté. »
« Ali Bongo officiellement candidat à sa propre succession », constate ainsi le site d'information Gabon Review. « Élu en 2016, sur fond de protestations, et après un second septennat conduit en dents de scie, le président de la République Ali Bongo Ondimba a décidé hier de se porter candidat à sa réélection à la tête du Gabon. Cette annonce, pas surprenante pour les Gabonais, intervient à la veille du congrès d'investiture de son parti, le PDG, devant se tenir ce lundi. »Le grand favori…La Libreville, autre site d'information gabonais, nous livre les dix raisons, selon lui, pour lesquelles « Ali Bongo est d'ores et déjà considéré comme le grand favori de la présidentielle ».On en cite quelques-unes : d'après La Libreville, « la majorité est unie autour d'Ali Bongo Ondimba. (…) L'opposition est divisée et entêtée. On dénombre d'ores et déjà pas moins de douze candidats et aucun leader rassembleur. (…) Le président gabonais a un bilan : il a mené à bien une importante réforme de l'éducation, il a surmonté avec brio la crise du Covid-19, il a redressé les comptes publics avec la montée en puissance du secteur minier, la mise en œuvre de projets emblématiques comme Belinga, un important gisement de fer, il a également relancé avec succès plusieurs projets d'infrastructures, notamment routières comme la Transgabonaise longtemps encalminée... »Autres avantages, toujours La Libreville : « Le président Bongo incarne une figure paternelle aux yeux des Gabonais ». Et « les Gabonais sont à la recherche de stabilité et de continuité ».Une opposition éclatée…Pour sa part, relève Le Monde Afrique, « l'opposition s'avance, pour l'heure, en ordre très dispersé, avec une vingtaine de personnalités ayant déjà annoncé leur intention de se présenter contre Ali Bongo. Si elle ne s'unit pas derrière un candidat commun dans les sept semaines à venir avant l'élection, ils auront peu de chances de rivaliser avec le sortant dans un scrutin à un tour, qui décidera donc du vainqueur à la majorité relative dans ce petit État d'Afrique centrale riche, notamment en pétrole ».Autant dire que le président sortant part grand favori du scrutin, qui doit se tenir le 26 août prochain. « La campagne électorale officielle s'étalera du 11 au 25 août à minuit, précise encore Le Monde Afrique, mais la plupart des candidats la mènent depuis un an dans tout le pays, Ali Bongo y multipliant ces derniers mois une intense "tournée républicaine" en distribuant les promesses. Une "pré-campagne" menée avec les moyens de l'État, dénonce l'opposition. »« Bongo forever »Cette troisième candidature d'Ali Bongo suscite bien des sarcasmes et des critiques dans la presse ouest-africaine. « Bongo forever », se gausse Wakat Séra au Burkina Faso. Bongo pour toujours… « La machine du changement dans la continuité s'est donc mise en branle à deux jours de la fin du dépôt des candidatures ! »Aujourd'hui, toujours à Ouagadougou, se fait grinçant : « Il a été préparé par son père, le patriarche du Palais du bord de mer : Omar Bongo Ondimba. Il a été élu pour la première fois en 2009 après la mort de son père. Par deux fois, il a été élu dans des conditions très polémiques ; la dernière élection même fut très violente avec une crise postélectorale. Voilà quatorze ans qu'il dirige le pays (…). Au Gabon, le pouvoir rime avec la famille Bongo ».Le Pays hausse le ton : « Encore un coup de poignard à la démocratie », s'exclame le quotidien ouagalais. « Après 55 ans de dynastie Bongo, le président à la santé chancelante devrait avoir le sens de l'histoire et quitter les choses avant que les choses ne le quittent. Même s'il a réussi à tripatouiller la Constitution de son pays en 2018 en faisant sauter le verrou limitatif du nombre de mandats, Ali Bongo devrait se convaincre qu'il y a une autre vie après le pouvoir. Il doit savoir que les cimetières sont remplis d'hommes indispensables. Il est indécent pour une famille de prendre la démocratie en otage dans un pays où le peuple aspire à la liberté. »
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur le compte Twitter Gauthier Pasquet et sur le discours du président de la transition tchadien, Mahamat Idriss Déby. Gabon : vers une candidature commune de l'opposition ? Ali Bongo ne s'est toujours pas porté candidat alors que la présidentielle se déroule le 26 août 2023. Pourquoi tarde-t-il à annoncer sa candidature officielle ? L'opposition peut-elle se mettre d'accord sur un candidat unique comme ? Quel candidat pourrait peser face au président sortant ? Avec Yves-Laurent Goma, correspondant de RFI à Libreville.Twitter : qui est Gauthier Pasquet, le compte pro-français ? Un homme soupçonné de détenir le compte Twitter Gauthier Pasquet a été arrêté en Côte d'Ivoire. Réputé pro-français, ce compte est depuis cette annonce inactif. Comment cet homme a-t-il été identifié ? Quels sont les faits qui lui sont reprochés ? Est-ce qu'il existe d'autres comptes qui appartiennent à la galaxie des trolls pro-France ? Avec Alexandre Capron, journaliste aux Observateurs de France 24, auteur d'une enquête sur le compte twitter Gauthier Pasquet.Tchad : vers un retour des exilés du 20 octobre ? À l'occasion de la Tabaski, Mahamat Déby a déclaré que les exilés du 20 octobre sont autorisés à revenir sur le sol tchadien. À quelles conditions Succès Masra et les autres exilés pourraient-ils accepter ce retour ? Pourquoi le président multiplie les gestes d'apaisement ? Avec Evariste Ngarlem Toldé, docteur, politologue tchadien.
Au Gabon, le mandat d'Ali Bongo se termine dans trois mois. La présidentielle doit donc se tenir au plus tard le 26 août 2023. Mais la date du scrutin n'est toujours pas connue. Que vous inspire l'absence de calendrier ? Quel impact sur la pré-campagne électorale ? Vos analyses nous intéressent.
Au Gabon, Ali Bongo va-t-il briguer un troisième mandat ? Alors que le président sortant n'a toujours pas officialisé sa candidature, il assure dans les colonnes de Jeune Afrique que sa « grande expérience est un atout énorme, surtout quand elle est couplée à une volonté sans faille ». Que vous inspirent ces propos ? Si sa candidature se confirme, quelles sont ses chances d'être réélu ? Nous lançons le débat.
Réuni en congrès à Libreville, le Parti démocratique gabonais, parti au pouvoir, a appelé samedi 24 décembre 2022 Ali Bongo Ondimba à briguer un troisième mandat lors de la présidentielle de 2023. « J'ai entendu le message » a réagi le chef de l'état sans pour autant officialiser sa candidature. Que pensez-vous de l'attitude d'Ali Bongo ? L'opposition, divisée, sera-t-elle capable de s'unir en vue du prochain scrutin? L'alternance est-elle possible au Gabon ? On lance le débat * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu
Entretien avec Marie-Madeleine Mborantsuo, présidente de la Cour constitutionnelle du Gabon, alors que l'institution qu'elle préside fête ses 30 ans en 2022. Depuis la réélection très controversée d'Ali Bongo, en 2016, le paysage politique gabonais est en pleine recomposition. Marie-Madeleine Mborantsuo saura-t-elle faire de son institution un contre-pouvoir dans la perspective de la présidentielle de 2023 ? Présentation : Denise Époté. www.tv5monde.com/etsi
Au Gabon, alors que la candidature d'Ali Bongo à sa propre succession n'est pas encore officielle, le parti Réagir propose la création d'un front uni de l'opposition. Seul moyen, dit-il, de vaincre le pouvoir à la présidentielle de l'année prochaine. Quelle doit être la stratégie des opposants ? Nous lançons le débat. * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu
Au pouvoir depuis 13 ans, le président gabonais compte briguer un troisième mandat. « 2023 approche à grands pas. Je serai là avec vous, la seule issue sera la victoire », a lancé Ali Bongo à ses partisans lors d'un meeting. À plus d'un an de l'élection, que vous inspire cette annonce ? Vos réactions nous intéressent. * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu
Jean Ping a enfin réagit vendredi soir sur la vague de débauchage de ses soutiens pour le camp d'Ali Bongo. Le dernier en date étant la sortie mercredi de la Coalition pour la nouvelle république (CNR, opposition radicale) de l'ancien Premier ministre Jean Eyeghe Ndong. Jean Ping a réitéré son engagement à parvenir à la « libération du Gabon » de la famille Bongo qui dirige le pays de mains de fer de père en fils depuis l'indépendance obtenue de la France en 1960. La sortie de Jean Eyeghe Ndong de la CNR n'a pas laissé de marbre Jean Ping contrairement à d'autres soutiens de sa cause. Vendredi soir, c'est sur Facebook que celui qui continue de réclamer sa victoire volée à la présidentielle d'août 2016, a tenu à battre en brèche les allégations faites autour du débauchage de l'ancien soutien du poids de la CNR. L'une d'entre elle arguant que ce départ aurait eu la bénédiction de Jean Ping. « Depuis la sortie de la CNR de Monsieur Jean EYEGHE NDONG, le mercredi 11 août 2021, des allégations persistantes, par réseaux sociaux interposés, tendent à faire croire que la démarche initiée par ce dernier, l'aurait été avec mon assentiment », a-t-il démenti hier soir pour couper court aux allégations sur les dessous de ce départ qui continue de fragiliser un peu plus son camp. Jean Ping en profite pour rappeler son engagement à « aller jusqu'au bout ». Le message de Jean Ping « Le combat pour la libération du Gabon que j'ai engagé avec la majorité des Gabonais au péril de nos vies, se poursuit et se poursuivra jusqu'à la victoire. J'irai donc jusqu'au bout », a affirmé celui qui se considère toujours comme le véritable vainqueur de la présidentielle de 2016. C'est justement en cette qualité de « président élu » qui prendra la parole pour le 61e anniversaire d'indépendance du pays la semaine prochaine. « Je m'adresserai à la nation dans les tout prochains jours et je répondrai aux interrogations légitimes des Gabonais qui doutent et se sentent déroutés », a conclu le patron de la CNR. Cette coalition frontalement opposée au régime au pouvoir dont les membres s'effritent et rejoignent les uns après l'autre le camp du pouvoir qu'il combattait jusque-là bec et ongle. --- This episode is sponsored by · Anchor: The easiest way to make a podcast. https://anchor.fm/app --- Send in a voice message: https://anchor.fm/flicit-vincent/message
Anatole Collinet Makosso a été désigné Premier ministre à la mi-mai suite à la réélection de Denis Sassou Nguesso. C'est lui qui sera chargé de mettre en œuvre le programme de campagne du chef de l'État. Mais lui aussi qui devra reprendre un certain nombre de dossiers épineux, en lien notamment avec l'état des finances du pays. Qu'envisage-t-il ? Comment réagit-il par ailleurs à la polémique sur la présence, au sein de son équipe, de l'un des fils du président, en la personne de Denis Christel Sassou Nguesso ? Anatole Collinet Makosso répond aux questions de RFI. RFI : Lors du premier Conseil des ministres du quinquennat le président Denis Sassou Nguesso a enjoint le gouvernement à tout mettre en œuvre pour reprendre le dialogue avec les créanciers du Congo. De fait, le plan conclu en juillet 2019 par le gouvernement avec le FMI est caduque. Vous pensez donc pouvoir relancer le dialogue sur de nouvelles bases ? Anatole Collinet Makosso : Nous continuons les négociations avec nos partenaires du FMI. « Le plan est caduque », c'est vous qui le dites. Les négociations étaient suspendues, nous les reprenons et nous avons foi, effectivement, qu'à la reprise de ces négociations nous parviendrons à nous accorder avec nos partenaires. Comment est-ce que vous pensez pouvoir rassurer le FMI, alors que vos prédécesseurs n'ont pas pu mettre en œuvre les mesures sur lesquelles ils s'étaient engagés en 2019 ? Il y a la volonté du gouvernement qui reste affichée, il y a la nouveauté du gouvernement qui doit rassurer et il y a aussi la continuité des négociations, telles qu'elles avaient été entreprises par nos prédécesseurs. Ce n'est pas que nous n'ayons pas pu mettre en œuvre les mesures… Si ! Les mesures ont été mises en œuvre. L'évaluation peut établir qu'il y a encore des efforts à fournir et nous poursuivrons ces efforts, pour que nous puissions arriver à nous entendre de façon définitive avec nos partenaires. Et sur ce dossier, justement, où en êtes-vous des discussions avec les traders ? Elles se poursuivent, il n'y a aucun doute de ce point de vue. Est-ce qu'il y a des progrès ? Bien sûr, on les remarquera au fur et à mesure. Et pourquoi, dans ce cas, est-ce que ces discussions prennent autant de temps ? Ce ne sont pas des négociations avec des États. Ce sont des négociations avec des particuliers, avec des commerçants, qui ont leurs exigences… Elles prennent le temps qu'il faut, c'est tout à fait normal. Puisque l'on parle de dette, la justice française vient de prendre une nouvelle décision qui autorise la société Commisimpex à saisir des biens pour rembourser sa dette. La dette du Congo vis-à-vis de Commisimpex s'élève à 1,4 milliards d'euros. Est-ce que l'ampleur de cette créance vous inquiète, en tant que Premier ministre ? Une dette reste une dette, quelle que soit son ampleur, quelle que soit sa nature. Elle reste une dette et elle doit préoccuper, qu'elle soit réelle, qu'elle soit fictive. La seule chose que je peux dire à ce stade, c'est qu'il y a beaucoup de pesanteurs sur ce dossier. Vous parlez de pesanteur, à quoi faites-vous référence ? Quelles sont ces pesanteurs qui pèsent sur le dossier ? Nous le communiquerons à la justice Votre gouvernement compte un ministre dont on a beaucoup parlé : Denis Christel Sassou Nguesso, l'un des fils du président congolais. Il est ministre de la Coopération internationale et de la promotion du partenariat public-privé. Qu'est-ce que vous répondez à ceux qui disent que le président Sassou prépare sa succession ? Ils n'ont pas bien lu l'article 15 de la Constitution. Il nous dit bien, à son alinéa 2 : « Nul ne peut être favorisé ou désavantagé en raison de son origine familiale, ethnique, de sa condition sociale, de ses convictions politiques, religieuses, philosophiques ou autres ». Quand on a lu cela, on ne voit pas comment on peut continuer à entretenir la polémique sur l'entrée au gouvernement d'un compatriote, au motif qu'il serait de telle famille et que dans cette hypothèse on voudrait le préparer à telle destination. Ceux qui s'interrogent sur cette entrée évoquent pourtant un précédent, celui du Gabon, puisqu'au Gabon l'entrée au gouvernement d'Ali Bongo a été un accélérateur politique qui lui a ouvert la voie par la suite, de la présidence. Qu'est-ce que vous leur répondez ? Tous les Congolais peuvent nourrir l'ambition d'être candidat à la présidence. On ne peut donc pas soupçonner une personne de nourrir telle ambition et de penser que telle autre personne ne la nourrit pas. Et on ne peut pas prendre le cas du Gabon, le cas de la France, le cas de la Côte d'Ivoire, et se dire : puisque les choses se sont passées ainsi, nécessairement, cela se passera de la même manière, ici. Et s'il arrive que les choses se passent ainsi, ce n'est pas parce que l'on aurait utilisé le même schéma. Plusieurs activistes de la société civile ont été arrêtés pendant la campagne électorale, dont monsieur Alex Nzabana. La société civile continue à réclamer sa libération. Est-ce que c'est une chose qui est envisagée par votre gouvernement ? Une personne, lorsqu'elle est poursuivie par la justice et qu'elle est placée en détention préventive, par exemple, ne recherche qu'une chose : que justice soit faite, pour certainement établir son innocence. Vous souhaitez, en tant que Premier ministre, que la procédure puisse être accélérée pour que l'on puisse examiner les faits ? Bien sûr, je ne peux que souhaiter cela pour mon compatriote. Je n'ai pas besoin d'avoir des compatriotes qui restent longtemps en détention préventive. Donc nous plaidons, oui… Nous travaillons pour qu'effectivement la procédure soit accélérée et qu'il puisse faire valoir ses droits à la défense.
Ali Bongo prête aujourd'hui serment pour un nouveau mandat de président du Gabon, alors que ses milices dissimulent les traces de la sanglante répression. On en parle avec Stéphanie Gallet.