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Donald Trump a décidé de suspendre les médias publics extérieurs américains en mettant en congés les personnels de l'US Agency for Global Media. Avec les négociations sur l'Ukraine, la suppression de Radio Free Europe, de Radio Liberty ou de Voice of America pourrait sembler, de prime abord, être un gage donné à la Russie. On se souvient du rôle joué par les médias publics extérieurs des États-Unis, qui émettaient en ukrainien durant la révolution orange de 2004. Des médias qui ont joué un rôle de soutien à la démocratie en couvrant les manifestations et en apportant des informations extérieures à la propagande gouvernementale.Mais ce n'est sans doute pas la première motivation de ce décret. Elon Musk, responsable du département de l'efficacité gouvernementale (DOGE), l'avait annoncé sur X : il faut fermer Voice of America et Radio Free Europe/Radio Liberty. Pourquoi ? À cause de la « bureaucratie fédérale inutile » et de la « propagande radicale » qu'ils véhiculeraient, selon Donald Trump.La fin d'un outil de soft power pour les États-Unis d'AmériqueOn pourrait croire que cet outil formidable du soft power états-unien serait important aux yeux de la Maison Blanche, sachant que cette agence de médias mondiaux touche une audience record de 427 millions de personnes par semaine, que Voice of America s'exprime en 47 langues, et qu'il importe, plus que jamais, de défendre des valeurs démocratiques face à la Russie, mais aussi face à la Chine, Cuba et l'Iran. Le démantèlement de l'agence, qui a dénoncé son bail de location cette semaine, implique aussi la suppression de Radio Free Asia, de la radio-télévision anti-castriste Marti ou encore de Middle East Broadcasting Networks (MBN).L'administration Trump veut réduire les dépenses publiques, mais aussi avoir les mains libres pour signer des accords bilatéraux avec des pays autoritaires et faire triompher les lois du business sur les droits humains. Cela passe par une sorte de « reset », de réinitialisation des médias extérieurs, en rompant avec le passé et donc avec leurs journalistes.Une décision applaudie par les médias russesUne décision qui semble avoir été appréciée par le Global Times, le quotidien soutenu par l'État chinois, ou par Sputnik, le média extérieur russe. Tous deux se réjouissent de cet arrêt de médias publics qu'ils qualifient dans un cas « d'usine à mensonges », dans l'autre de producteurs de « fausses informations », notamment lors du massacre de Boutcha, pourtant internationalement documenté en Ukraine. L'agence fédérale américaine de médias a aussi renoncé à ses abonnements à l'AFP, Associated Press et Reuters, et on sent bien que c'est un autre narratif qui se prépare. La fin d'une « information équilibrée et vérifiée » et d'un « rempart contre la désinformation », comme l'ont exprimé conjointement la Deutsche Welle et France Médias Monde.À écouter aussiSuppression de Voice of America: «l'Amérique va devenir inaudible»
durée : 00:13:32 - Les Nuits de France Culture - par : Antoine Dhulster - "Inter actualités" proposait des extraits d'un débat entre Georges Pompidou et Pierre Mendès-France en février 1967 alors que les électeurs français s'apprêtaient à désigner leurs députés pour les législatives du mois de mars. - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Pierre Mendès France Homme politique, président du Conseil entre 1954 et 1955; Georges Pompidou Haut fonctionnaire et homme d'État français (1911-1974), président de la République du 20 juin 1969 au 2 avril 1974
Power Hormones - Reprenez le pouvoir sur vos hormones et votre bien-être féminin
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durée : 00:17:17 - Le monde d'Elodie - par : Elodie SUIGO - Tous les jours, une personnalité s'invite dans le monde d'Élodie Suigo. Vendredi 21 février 2025 : le danseur et chorégraphe canadien, Jean-Marc Généreux. Il publie une autobiographie : "Chaque pas est une leçon de vie" aux éditions Leduc.
À l'occasion du Sommet pour l'action sur l'intelligence artificielle, L'atelier des médias reçoit Antoine Bayet, directeur éditorial de l'INA, pour présenter une inédite Cartographie des enjeux et usages de l'IA pour le journalisme. Puis Olivier Martinez, expert en IA, explique concrètement comment les médias s'emparent de l'intelligence artificielle en 2025. Une inédite cartographie des enjeux et usages de l'IA pour le journalisme a été publiée en ligne jeudi 6 février. Elle est portée par 5 groupes audiovisuels publics : France Télévisions, Radio France, France Médias Monde, TV5MONDE et l'Institut national de l'audiovisuel, qui a piloté le projet. Pour la présenter, L'atelier des médias a reçu le directeur éditorial de l'INA, Antoine Bayet.Cette cartographie est le fruit d'une initiative conjointe des groupes de l'audiovisuel français, appelée Alliance for facts, avec l'appui de l'EBU (ou UER, Union européenne de radiotélévision). Elle prend en compte les outils utilisés durant l'ensemble de la chaîne de production de l'information, classée en 4 territoires : la collecte, la production, la vérification et la diffusion. Une grille d'évaluation des outils est proposée, avec des critères et des curseurs à placer. Ne sont pas non plus oubliés les enjeux transverses propres aux entreprises de médias : chartes et cadre d'usage, acculturation et formation, gouvernance et organisation, sécurité des systèmes d'information, utilisation des contenus par les systèmes d'IA.En deuxième partie d'émission, nous recevons Olivier Martinez, créateur de la newsletter IA-Pulse.news et fondateur de la société 255hex.ai, qui accompagne des entreprises dans l'intégration des outils d'IA générative. Il est aussi professeur affilié à Sciences Po Executive Paris où il donnes des clés de compréhension de ces technologies aux dirigeants et managers du privé et du public.Il est question des tendances actuelles des modèles d'intelligence artificielle, de l'accessibilité des outils et de leur pertinence dans l'écosystème informationnel.Programmation musicale : Maré Vai Subir par Joao Selva issu de l'album Onda (2025).
Esta semana con el foco puesto en la Inteligencia Artificial ya que París se va a convertir estos días (10 y 11 de febrero) en la capital planetaria de la I.A. con una cumbre internacional que reúne a representantes de más de 80 países, directores de empresas tecnológicas y científicos. Dedicamos esta edición de #EnPrimeraPlana a los retos de la carrera mundial por esta tecnología. Frente al poderío de EE.UU. que anunció 500.000 millones de dólares en inversiones en I.A. con Trump haciendo bandera de ello y el impacto provocado hace unas semanas con la irrupción de la china DeepSeek, Francia pretende, con la cumbre internacional de la I.A., provocar un despertar europeo y asegurarse que el bloque no pierda comba en esta carrera de la Inteligencia Artificial que parece acelerarse desde el lanzamiento del ChatGPT a finales de 2022 con importantes implicaciones geopolíticas y una gran pregunta de fondo.¿Será posible desarrollar una máquina capaz de replicar todas las capacidades humanas cognitivas? Respondemos con nuestros invitados a esta y otras cuestiones relacionadas con los retos que plantea esta tecnología: la huella ecológica de los centros de datos, el llamado "desempleo tecnológico" o las implicaciones geopolíticas y su gobernanza. Nos acompañan:-Jules Treuille, especialista en inteligencia artificial en el Instituto de Investigación para el Desarrollo -Thomas Huchon, periodista especializado en las mecánicas desinformación -Lydia Berroyer, periodista, encargada de la estrategia digital e inteligencia artificial de France Médias Monde -Camilo Sarmiento Lozano, doctor en ética computacional, un campo que trata de reproducir el razonamiento ético usando inteligencia artificial. En Primera Plana también está en las redes sociales.Coordinación editorial: Florencia Valdés. Realización: Yann Bourdelas, Souheil Khedir, David Brockwell
The following article of the Professional Services industry is: “The Evolution and Impact of Femtech” by Pascaline Leon, Head of communication and public relations, Business France México.
Esta semana con el foco puesto en la Inteligencia Artificial ya que París se va a convertir estos días (10 y 11 de febrero) en la capital planetaria de la I.A. con una cumbre internacional que reúne a representantes de más de 80 países, directores de empresas tecnológicas y científicos. Dedicamos esta edición de #EnPrimeraPlana a los retos de la carrera mundial por esta tecnología. Frente al poderío de EE.UU. que anunció 500.000 millones de dólares en inversiones en I.A. con Trump haciendo bandera de ello y el impacto provocado hace unas semanas con la irrupción de la china DeepSeek, Francia pretende, con la cumbre internacional de la I.A., provocar un despertar europeo y asegurarse que el bloque no pierda comba en esta carrera de la Inteligencia Artificial que parece acelerarse desde el lanzamiento del ChatGPT a finales de 2022 con importantes implicaciones geopolíticas y una gran pregunta de fondo.¿Será posible desarrollar una máquina capaz de replicar todas las capacidades humanas cognitivas? Respondemos con nuestros invitados a esta y otras cuestiones relacionadas con los retos que plantea esta tecnología: la huella ecológica de los centros de datos, el llamado "desempleo tecnológico" o las implicaciones geopolíticas y su gobernanza. Nos acompañan:-Jules Treuille, especialista en inteligencia artificial en el Instituto de Investigación para el Desarrollo -Thomas Huchon, periodista especializado en las mecánicas desinformación -Lydia Berroyer, periodista, encargada de la estrategia digital e inteligencia artificial de France Médias Monde -Camilo Sarmiento Lozano, doctor en ética computacional, un campo que trata de reproducir el razonamiento ético usando inteligencia artificial. En Primera Plana también está en las redes sociales.Coordinación editorial: Florencia Valdés. Realización: Yann Bourdelas, Souheil Khedir, David Brockwell
Pour le patron de LFI, il faut favoriser la submersion des zones rurales, synonymes dans sa bouche d'un passé et de traditions rances, par les habitants des banlieues issues de l'immigration.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le Journal en français facile du jeudi 30 janvier 2025, 17 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/BMue.A
durée : 00:12:22 - 100% Sport par France Bleu Mayenne - Le Stade Lavallois dispute les 32e de finale de la coupe de France ce vendredi à Mérignac en Gironde. Les Tango vont essayer de ne pas tomber dans le piège de cette compétition face à des joueurs amateurs.
France 24 vient de repenser son site et son application. Objectif : mettre en avant le direct et proposer une navigation plus adaptée pour les utilisateurs. Deux des artisans de cette refonte numérique de la chaîne française internationale de service public en racontent les coulisses et l'ambition. Anne de Kinkelin, directrice adjointe des environnements numériques de France Médias Monde, et Stéphane Bernstein, directeur adjoint de France 24 en charge du numérique, sont les invités de L'atelier des médias. Durant une trentaine de minutes, ils présentent le nouveau visage du site et de l'application (Android et iOS) de France 24 : une page d'accueil repensée, une grand place donnée au direct (liveblog et vidéo), un bloc « L'essentiel », ... Il est question d'éditorialisation, de notoriété de marque, de publicité ou encore d'intelligence artificielle (IA). En fin d'émission, l'édition 2025 du Challenge App Afrique est annoncée.
Après avoir été directrice des contenus vidéo pour auFeminin.com et responsable Le Parisien TV, Anne de Kinkelin est directrice adjointe des environnements numériques chez France Médias Monde. Aujourd'hui, je la reçois afin de faire le point sur les enjeux et les stratégies numériques de l'audiovisuel public dans un contexte global. # L'importance de la vidéo pour les médias actuels : Anne de Kinkelin dit qu'il est difficile de s'en passer, mais elle nous rappelle qu'avant de se lancer dans la vidéo, il faut réfléchir à sa raison d'être, à son public et aux contraintes économiques que cela implique. # Ses points d'attention pour une vidéo réussie : privilégier les faits, soigner la narration et développer une exigence pour l'écriture. # L'impact environnemental des formats vidéo : Anne partage les paradoxes auxquels font face les médias, pris entre la nécessité de répondre aux attentes du public et les défis éthiques liés aux ressources numériques. # France Médias Monde : un groupe média multilingue, singulier et essentiel composé de trois marques amirales (France 24, RFI, et Monte Carlo Doualiya) et les deux offres numériques (ENTR et InfoMigrants), et où se côtoient des journalistes de plus de 60 nationalités différentes. # Un engagement mondial pour l'information libre : Anne décrit leur engagement à fournir une information gratuite, accessible et indépendante, au plus grand nombre, pour répondre à leur stratégie d'hyper-distribution.# La stratégie numérique de France Médias Monde : Anne détaille les récents projets de refonte du site et des applications de France 24, en évoquant la priorité donnée à la transparence éditoriale, au breaking news, et aux attentes d'un public de plus en plus diversifié.Pour aller plus loin : Médiavivant La pièce de théâtre Big Mother de Mélody MoureyLa pièce de théâtre Coupures de Paul-Eloi Forget et Samuel ValensiL'exposition “La Révolution Joyeuse” de Corita Kent au Collège des BernadinsSuivez Anne de Kinkelin sur X et LinkedInRejoignez la communauté WhatsApp de Mediarama iciMediarama est un podcast produit par CosaVostra, avec le soutien du label Orso Media. Pour ne rien rater des épisodes du podcast, abonnez-vous sur Apple Podcast, sur Deezer ou encore sur Spotify. N'oubliez pas de laisser 5 étoiles et un commentaire sympa si l'épisode vous a plu.
Les médias sont de plus en plus nombreux à parler d'environnement. Certains sont même spécialisés sur les enjeux écologiques, comme UnPointCinq, qui a reçu début octobre un prix francophone de l'innovation dans les médias. Clémence Lallox, sa cofondatrice, est l'invitée de L'atelier des médias. UnPointCinq a été lancé en 2011 au Québec en partant du constat que les médias parlaient d'écologie principalement sous l'angle des catastrophes. Le nom de ce média fait référence à +1,5 °C, objectif le plus ambitieux de hausse de la température d'ici à la fin du siècle évoqué lors de l'accord de Paris, scellé en 2015. Début octobre 2023, UnPointCinq est arrivé en 2e position (sur 3) du Prix francophone de l'innovation dans les médias, décerné par l'Organisation internationale de la francophonie (OIF), Reporters sans frontières (RSF) et France Médias Monde, maison-mère de RFI.Au micro de L'atelier des médias, la cofondatrice d'UnPointCinq Clémence Lalloz précise le positionnement éditorial de son média, la façon dont il s'est structuré, comment il se finance, et quels sont ses défis.
La manipulation de l'opinion publique ne date pas d'aujourd'hui mais à l'heure de l'intelligence artificielle, des réseaux sociaux et d'une défiance généralisée vis-à-vis des médias et de la parole publique, informer devient un défi. Émission enregistrée le 23 octobre 2024 au Deutsches Theater de Berlin avec :- Cécile Mégie, directrice des stratégies et coopérations éditoriales transverses de France Médias Monde- Peter Limbourg, directeur général de la Deutsche Welle- Anja Osterhaus, directrice exécutive de Reporters sans frontières en Allemagne.
La manipulation de l'opinion publique ne date pas d'aujourd'hui mais à l'heure de l'intelligence artificielle, des réseaux sociaux et d'une défiance généralisée vis-à-vis des médias et de la parole publique, informer devient un défi. Émission enregistrée le 23 octobre 2024 au Deutsches Theater de Berlin avec :- Cécile Mégie, directrice des stratégies et coopérations éditoriales transverses de France Médias Monde- Peter Limbourg, directeur général de la Deutsche Welle- Anja Osterhaus, directrice exécutive de Reporters sans frontières en Allemagne.
Le média sénégalais InfoElles a été récompensé début octobre 2024 du 3e Prix francophone de l'innovation dans les médias, décerné par l'OIF, RSF et France Médias Monde. La journaliste Alice Djiba, fondatrice et directrice exécutive d'InfoElles, présente au micro de L'atelier des médias son initiative qui œuvre pour une meilleure représentation et représentativité des femmes. Au Sénégal, un média promeut les droits des femmes et les actions menées par les femmes. InfoElles agit pour une meilleure représentation et une meilleure représentativité des femmes dans l'espace médiatique sénégalais. Ça lui a valu d'être l'un des lauréats 2024 du Prix francophone de l'innovation dans les médias, décerné par l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Reporters sans frontières (RSF) et France Médias Monde, maison-mère de RFILa fondatrice d'InfoElles, Alice Djiba, journaliste et entrepreneure, explique dans L'atelier des médias : « Il faut savoir que l'environnement entrepreneurial, au Sénégal, notamment dans les médias, n'est pas assez développé parce que, il faut le reconnaître, les médias sénégalais sont en partie créés par des hommes d'affaires. Pour être journaliste et créer un média, c'est très très difficile si l'on sait que les moyens déjà ne sont pas là et il n'y a pas l'accompagnement derrière pour que des journalistes puissent mettre en place des médias qui pourront être viables, mais également qui pourront faire des productions journalistiquement vraiment pures et dures. Que ça ne soit pas seulement le gain derrière. Mais qu'on puisse également impacter de manière positive la société. »
durée : 00:05:47 - Le Journal de l'éco - par : Anne-Laure Chouin, Camille Marigaux - Le projet de loi de finances 2025 prévoit aussi des économies pour l'audiovisuel public. France Télévisions, Radio France, France Médias Monde, Arte ou encore l'Institut national de l'audiovisuel, devront fonctionner avec le même budget l'an prochain, environ 4 milliards d'euros.
Lancé en 2022 en République démocratique du Congo (RDC), Balobaki Check s'est illustré dans la vérification des faits en utilisant WhatsApp, notamment en période électorale. Cette initiative vient de remporter le Prix francophone de l'innovation dans les médias, décerné par l'OIF, RSF et France Médias Monde. L'atelier des médias reçoit la journaliste Ange Kasongo, fondatrice et éditrice en chef de Balobaki Check. Jeudi 3 octobre, L'atelier des médias s'est installé à la Gaîté lyrique, à Paris, pour enregistrer une émission durant le festival de la Francophonie.C'était l'occasion de recevoir Ange Kasongo, fondatrice de Balobaki Check, qui a remporté le 1er prix de la 8e édition du Prix francophone de l'innovation dans les médias, décerné par l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Reporters sans frontières (RSF) et France Médias Monde, maison-mère de RFI.À l'occasion du processus électoral de 2023 en RDC, Balobaki Check a diffusé des lettres d'informations faisant la chasse aux infox à partir des principaux foyers de désinformation que sont les réseaux sociaux et les boucles fermées comme WhatsApp.Dans cette émission, Ange Kasongo revient sur son parcours et raconte l'aventure de Balobaki Check, qu'elle a fondé après avoir constaté les besoins de vérification d'informations en RDC.
La procédure de destitution d'Emmanuel Macron franchit une première étape. Discussion politique internationale avec Loïc Tassé, spécialiste en politique internationalePour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Aujourd'hui, pour ce grand retour de la rentrée, j'ai le plaisir d'accueillir une personnalité pétillante que j'admire profondément : Marine Lorphelin !Couronnée Miss France en 2013, Marine ne s'est pas contentée de ce titre prestigieux. Peu de temps après la remise de son titre, Marine reprend ses études de médecine qu'elle mène de front avec sa vie publique et ses engagements. Aujourd'hui, médecin généraliste, chroniqueuse, autrice de deux livres (que je vous invite vivement à découvrir), co-fondatrice de Gena Jewelry et active au sein de plusieurs associations, Marine explore sans relâche de nouveaux horizons avec une énergie débordante !Dans cet épisode, nous avons abordé ce qui la motive, ses passions, mais aussi des sujets essentiels tels que la qualité de vie, la méditation, et l'art de trouver du temps pour soi, même au milieu d'un emploi du temps chargé.Cet échange est une véritable pépite, riche en inspirations et en émotions. Un immense merci à Marine pour sa sincérité et son partage. J'ai passé un moment vraiment agréable en sa compagnie !Pour ne rien manquer de nos prochains épisodes, abonnez-vous sur YouTube, Apple Podcasts ou Spotify. Votre soutien m'aide énormément pour continuer à vous offrir des échanges avec invités aussi intéressants. Si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas, bien sûr, à le dire à Marine, notamment sur Instagram où elle est active !Notes et références de l'épisode Pour retrouver Marine : Sur InstragramSur TwitterSur YouTubeSur TikTokPour retrouver son nouveau livre : En pleine forme : Mes conseils santé pour être bien dans son corps et dans sa têteLe livre cité dans l'épisode : Le Grand Livre du Climat : Comprendre (Tome 1)Le Grand Livre du Climat : Agir (Tome 2) :(Liens affiliés Fnac)00:00 Introduction 01:24 Début de l'interview avec Marine Lorphelin10:12 Comment apprendre à dire Non34:15 La gestion du regard des autres42:14 Le crible du podcast57:21 Les livres recommandés par Marine Lorphelin59:13 Fin de l'épisode1. Faites vous coacher par moi !DEMIAN, un concentré de 10 ans d'expérience d'entrepreneur. Les formations DEMIAN vous apportent des outils et méthodes concrètes pour développer votre projet professionnel.Il s'agit d'un concentré maximal de valeur et d'expérience pour qu'en quelques heures vous gagniez l'équivalent d'années de travail.2. La NewsLa News du vendredi est une mini newsletter pour vous nourrir en plus du podcast. C'est une newsletter très courte, à lire en 5mn top chrono de ce qui m'a marqué dans les dernières semaines : livres à lire, réflexions, applis à télécharger, citations, films ou documentaires à voir etc. Pour la recevoir, il n'y a qu'à s'abonner à la newsletter sur mon site !3. Des conseils concrets sur ma chaîne YouTubeEnvie de lancer votre propre podcast ? De bénéficier de conseils sur quel matériel utiliser ? Ma nouvelle chaîne YouTube est faite pour vous !4.Contactez-moi ! Si le podcast vous plaît, le meilleur moyen de me le dire, ou de me faire vos feed-backs (et ce qui m'aide le plus à le faire connaître) c'est simplement de laisser un avis 5 étoiles ou un commentaire sur l'application iTunes. Ça m'aide vraiment, alors n'hésitez pas :)Pour me poser des questions ou suivre mes tribulations c'est par ici :Sur Instagram @paulinelaigneauSur LinkedIn @pauline laigneauSur YouTube Pauline LaigneauVous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
Aujourd'hui, pour ce grand retour de la rentrée, j'ai le plaisir d'accueillir une personnalité pétillante que j'admire profondément : Marine Lorphelin !Couronnée Miss France en 2013, Marine ne s'est pas contentée de ce titre prestigieux. Aujourd'hui, médecin généraliste, chroniqueuse, autrice de deux livres (que je vous invite vivement à découvrir), co-fondatrice de Gena Jewelry et active au sein de plusieurs associations, Marine explore sans relâche de nouveaux horizons avec une énergie débordante !Rendez-vous ce lundi pour la suite de l'épisode !Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
Plus d'une semaine après les élections législatives, la France est suspendue à la désignation du Premier ministre. Du côté du nouveau Front populaire, les combines et les stratégies semblent primer sur l'urgence de gouverner.Le magazine Marianne est en kiosques et en ligne chaque jeudi."Le goût de la vérité n'empêche pas de prendre parti". Albert CamusMarianne TV : https://tv.marianne.net/Marianne.net : https://www.marianne.net/ Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ecoutez Le journal RTL avec Brandon Waret du 11 juillet 2024.
Ecoutez Le journal RTL avec Lisa-Marie Marques du 09 juillet 2024.
Ecoutez Le journal RTL avec Brandon Waret du 05 juillet 2024.
Ecoutez Le journal RTL avec Romane Binckly du 05 juillet 2024.
Ecoutez Le journal RTL avec Brandon Waret du 05 juillet 2024.
durée : 00:36:02 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - par : Fabienne Sintes - La situation politique en France suit celle de beaucoup de ses voisins européens. Nos trajectoires sont-elles les mêmes ? Nous en parlons ce soir avec Marc Lazar, Professeur émérite d'histoire et de sociologie politique. - réalisé par : Tristan Gratalon
durée : 00:36:02 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - par : Fabienne Sintes - La situation politique en France suit celle de beaucoup de ses voisins européens. Nos trajectoires sont-elles les mêmes ? Nous en parlons ce soir avec Marc Lazar, Professeur émérite d'histoire et de sociologie politique. - réalisé par : Tristan Gratalon
Ecoutez Le journal RTL avec Lisa-Marie Marques du 02 juillet 2024.
Accents d'Europe se rend aujourd'hui en Italie, où le gouvernement d'extrême-droite de Giorgia Meloni n'a cessé d'entraver le travail des ONG d'aide aux migrants que son camp accable depuis des années d'accusations diverses. Alors maintenant, que va faire Giorgia Meloni de son bon résultat aux Européennes et des 28% remportés par son parti Fratelli d'Italia ? Du côté des associations de secours en mer ou de celles qui fournissent une assistance matérielle et logistique à terre, ainsi que des conseils juridiques et bien sûr un soutien psychologique, on craint un durcissement politique. Notre envoyé spécial en Italie Daniel Vallot s'est rendu auprès de ces associations, dont la marge de manœuvre s'est considérablement réduite depuis l'automne 2022.À quoi ressemble la BBC nouvelleIntéressons-nous maintenant à la BBC, « The Beeb » comme on la surnomme familièrement au Royaume-Uni… Certains politiques en France voudraient s'inspirer de ce modèle pour les chaînes du groupe France Télévisions, Radio France et France Médias Monde.Désormais, la BBC est présente dans tous les formats : radio, télévision et écrit - à la fois internet et des magazines papier. On y privilégie désormais la « synergie », comme on dit, de certaines personnalités sur plusieurs antennes. À la fois pour des raisons de budgets restreints et de volonté de « stariser » certains journalistes. C'est un reportage à Londres de Marie Billon.Et ailleurs en Europe ?La réforme – voire le bouleversement – de la nature même de l'audiovisuel public, c'est un débat qui a lieu désormais dans plusieurs pays d'Europe, et tout particulièrement dans ceux qui sont gouvernés par l'extrême-droite. Notamment en Italie, où la RAI est carrément qualifiée de « Telemeloni » par l'opposition, explique Juliette Gheerbrant.La reprise en main de la RAI est justifiée par le gouvernement comme un rééquilibrage. Il faut dire que le groupe, qui emploie 1 700 journalistes, a une forme très particulière : en 1975, une réforme a institué une sorte de partage politique des grandes chaînes, via la nomination de leur direction, entre la démocratie-chrétienne, les sociaux-démocrates et, plus tard, les communistes. Mais cela ne concernait ni le MSI, de l'extrême-droite néofasciste, ni son successeur l'Alliance nationale, ces mouvements étant exclus, jusqu'à récemment, de ce que les Italiens appellent « l'arc constitutionnel ».Depuis son arrivée au pouvoir, Giorgia Meloni a ouvertement poussé le patron de la RAI à la démission, pour le remplacer par un proche. Le gouvernement a réduit la redevance et envisage de la supprimer, ce que dénonce la Fédération nationale des journalistes, qui estime que la RAI va, soit devoir réduire ses effectifs, soit devenir un porte-parole du gouvernement pour recevoir les fonds manquants.Et plusieurs cas de censure ont fait du bruit dans le pays, comme celui du 25 avril, fête de la Libération, où l'écrivain Antonio Scurati devait lire un monologue à la RAI. Or, l'intervention a été déprogrammée. Des « raisons éditoriales » ont été invoquées. Son texte dénonçait l'incapacité de l'extrême-droite au pouvoir à se rallier à la tradition antifasciste.D'après nos confrères de Politico, le rapport annuel de la Commission européenne sur le respect de l'État de droit dénonce une restriction de la liberté de la presse en Italie. L'année précédente déjà, la commission avait souligné le fait que la loi italienne sur la diffamation était de plus en plus utilisée pour s'en prendre aux journalistes.Mais toujours d'après Politico, Ursula von der Leyen retarde la publication de ce rapport jusqu'à ce que les nominations à la tête des institutions européennes soient terminées... au risque de laisser voir une motivation politique à ce retard, la présidente de la Commission étant favorable à un rapprochement du centre-droit avec Giorgia Meloni.S'agissant de la Hongrie – elle aussi régulièrement épinglée par la Commission – son Premier ministre, Viktor Orban, est inclus dans la liste des « prédateurs de la liberté de la presse » de Reporters sans frontières.Le groupe public hongrois MTVA qui comprend une petite dizaine de télés, sept stations de radio, une agence et des médias en ligne, a été mis aux ordres et les chaînes d'informations sont devenues des agences de communication gouvernementale, des outils de propagande. En 2018, dans le cadre d'un grand mouvement de protestation contre une loi sur le droit du travail, manifestants et députés d'opposition s'étaient d'ailleurs retrouvés devant le siège de MTVA pour dénoncer le manque d'indépendance et d'objectivité de ces médias, et rappeler au gouvernement, je cite, que « MTVA n'est pas la télé du Fidesz mais celle des Hongrois, financée par leurs impôts ».Par ailleurs, le secteur médiatique privé aussi est largement sous contrôle. La plupart des médias privés ont été rachetés par des entités proches du Fidesz. Certains ont fini par fermer ou ont été interdits d'antenne, comme Klubradio, la dernière grande radio indépendante, en 2021. Le gouvernement met aussi la pression sur le marché publicitaire, par l'attribution de la publicité de l'État et des organismes publics uniquement aux médias qui plaisent au pouvoir.Enfin, en Slovaquie, un projet de loi adopté par le gouvernement prévoit de remplacer l'actuel groupe public RTVS par un nouvel organe, STaR, dont la majorité des dirigeants seront nommés par le gouvernement. Qui augmentera son financement (qui est actuellement indexé sur un pourcentage du PIB national) à condition que STaR s'engage à produire des contenus commandés par le gouvernement. Le texte doit encore être soumis au Parlement.« Metrolink » et « Bar Italia »La chronique « En un mot » aujourd'hui, une fois n'est pas coutume, vient du monde anglophone. Le mot, c'est « Metrolin », le nom du futur métro de Dublin… Rappelons qu'un métro pour Dublin, c'est un vieux projet, dont on parle depuis au moins 20 ans. Car la capitale irlandaise, contrairement à la plupart des capitales européennes, ne dispose pas de système de transport souterrain. Une situation qui est en passe de changer, mais non sans mal. Les explications de Clémence Pénard.Enfin un trio de rock londonien avec un nom méditerranéen pour terminer cette émission… C'est le choix de la Chronique Musique que nous propose aujourd'hui Vincent Théval.
Accents d'Europe se rend aujourd'hui en Italie, où le gouvernement d'extrême-droite de Giorgia Meloni n'a cessé d'entraver le travail des ONG d'aide aux migrants que son camp accable depuis des années d'accusations diverses. Alors maintenant que va faire Giorgia Meloni de son bon résultat aux Européennes et des 28 % remportés par son parti Fratelli d'Italia ? Du côté des associations de secours en mer ou de celles qui fournissent une assistance matérielle et logistique à terre, ainsi que des conseils juridiques et bien sûr un soutien psychologique, on craint un durcissement politique. Notre envoyé spécial en Italie Daniel Vallot s'est rendu auprès de ces associations, dont la marge de manœuvre s'est considérablement réduite depuis l'automne 2022.À quoi ressemble la BBC nouvelleIntéressons-nous maintenant à la BBC, « The Beeb » comme on la surnomme familièrement au Royaume-Uni… Certains politiques en France voudraient s'inspirer de ce modèle pour les chaînes du groupe France Télévision, Radio France et France Médias Monde.Désormais, la BBC est présente dans tous les formats : radio, télévision et écrit - à la fois internet et des magazines papier. On y privilégie désormais la « synergie », comme on dit, de certaines personnalités sur plusieurs antennes. À la fois pour des raisons de budgets restreints et de volonté de « stariser » certains journalistes. C'est un reportage à Londres de Marie Billon.Et ailleurs en Europe ?La réforme – voire le bouleversement – de la nature même de l'audiovisuel public, c'est un débat qui a lieu désormais dans plusieurs pays d'Europe, et tout particulièrement dans ceux qui sont gouvernés par l'extrême-droite. Notamment en Italie, où la RAI est carrément qualifiée de « Telemeloni » par l'opposition, explique Juliette Gheerbrant.La reprise en main de la RAI est justifiée par le gouvernement comme un rééquilibrage. Il faut dire que le groupe, qui emploie 1700 journalistes, a une forme très particulière : en 1975, une réforme a institué une sorte de partage politique des grandes chaines, via la nomination de leur direction, entre la démocratie-chrétienne, les sociaux-démocrates et, plus tard, les communistes. Mais cela ne concernait ni le MSI, de l'extrême-droite néofasciste, ni son successeur l'Alliance nationale, ces mouvements étant exclus, jusqu'à récemment, de ce que les italiens appellent « l'arc constitutionnel ».Depuis son arrivée au pouvoir, Giorgia Meloni a ouvertement poussé le patron de la RAI à la démission, pour le remplacer par un proche. Le gouvernement a réduit la redevance et envisage de la supprimer, ce que dénonce la Fédération nationale des journalistes, qui estime que la RAI va, soit devoir réduire ses effectifs, soit devenir un porte-parole du gouvernement pour recevoir les fonds manquants.Et plusieurs cas de censure ont fait du bruit dans le pays, comme celui du 25 avril, fête de la libération, où l'écrivain Antonio Scurati devait lire un monologue à la RAI. Or l'intervention a été déprogrammée. Des « raisons éditoriales » ont été invoquées. Son texte dénonçait l'incapacité de l'extrême-droite au pouvoir à se rallier à la tradition antifasciste.D'après nos confrères de Politico, le rapport annuel de la Commission européenne sur le respect de l'État de droit dénonce une restriction de la liberté de la presse en Italie. L'année précédente déjà, la commission avait souligné le fait que la loi italienne sur la diffamation était de plus en plus utilisée pour s'en prendre aux journalistes.Mais toujours d'après Politico, Ursula von der Leyen retarde la publication de ce rapport jusqu'à ce que les nominations à la tête des institutions européennes soient terminées... au risque de laisser voir une motivation politique à ce retard, la présidente de la Commission étant favorable à un rapprochement du centre-droit avec Giorgia Meloni.S'agissant de la Hongrie – elle aussi régulièrement épinglée par la Commission – son Premier ministre, Viktor Orban, est inclus dans la liste des « prédateurs de la liberté de la presse » de Reporters sans frontières.Le groupe public hongrois MTVA qui comprend une petite dizaine de télés, sept stations de radios, une agence et des médias en ligne, a été mis aux ordres et les chaînes d'informations sont devenues des agences de communication gouvernementale, des outils de propagande. En 2018, dans le cadre d'un grand mouvement de protestation contre une loi sur le droit du travail, manifestants et députés d'opposition s'étaient d'ailleurs retrouvés devant le siège de MTVA pour dénoncer le manque d'indépendance et d'objectivité de ces médias, et rappeler au gouvernement, je cite, que « MTVA n'est pas la télé du Fidesz mais celle des Hongrois, financée par leurs impôts ».Par ailleurs, le secteur médiatique privé aussi est largement sous contrôle. La plupart des médias privés ont été rachetés par des entités proches du Fidesz. Certains ont fini par fermer ou ont été interdits d'antenne, comme Klubradio, la dernière grande radio indépendante, en 2021. Le gouvernement met aussi la pression sur le marché publicitaire, par l'attribution de la publicité de l'État et des organismes publics uniquement aux médias qui plaisent au pouvoir.Enfin, en Slovaquie, un projet de loi adopté par le gouvernement prévoit de remplacer l'actuel groupe public RTVS par un nouvel organe, STaR, dont la majorité des dirigeants seront nommés par le gouvernement. Qui augmentera son financement (qui est actuellement indexé sur un pourcentage du PIB national) à condition que STaR s'engage à produire des contenus commandés par le gouvernement. Le texte doit encore être soumis au Parlement.« Metrolink » et « Bar Italia »La chronique « En un mot » aujourd'hui, une fois n'est pas coutume, vient du monde anglophone. Le mot, c'est « Metrolin », le nom du futur métro de Dublin… Rappelons qu'un métro pour Dublin, c'est un vieux projet, dont on parle depuis au moins 20 ans. Car la capitale irlandaise, contrairement à la plupart des capitales européennes, ne dispose par de système de transport souterrain. Une situation qui est en passe de changer, mais non sans mal. Les explications de Clémence Pénard.Enfin un trio de rock londonien avec un nom méditerranéen pour terminer cette émission… C'est le choix de la Chronique Musique que nous propose aujourd'hui Vincent Théval.
En ce moment, un projet de loi visant à réformer l'audiovisuel public agite les médias français. Nous avons souhaité profiter de cette occasion pour vous rappeler qui nous sommes. Créée en 2006, France 24 fait partie d'une entité plus large appelée France Médias Monde, avec les radios RFI et MCD. Pourquoi la chaîne a-t-elle été lancée ? Quel est notre budget ? Qui nous regarde ? Florence Villeminot et Elisabeth Allain reviennent sur la place de France 24 dans le paysage médiatique et sur la philosophie qui l'anime.
Accents d'Europe prend d'abord la direction de Strasbourg. La semaine dernière, le Parlement européen y a voté à une écrasante majorité une résolution sur les « ingérences étrangères », à quelques semaines seulement des élections européennes du 9 juin. Cette résolution appelle à « la vigilance et à la fermeté » face à la multiplication des scandales. Entre corruption, opérations d'influence et espionnage, Accents d'Europe a voulu faire le point Jean-Jacques Héry, l'un de ses correspondants à Bruxelles, sur les accusations visant le Qatar, la Chine, des lobbys industriels, mais aussi et surtout la Russie. La Moldavie, ce petit État de deux millions et demi d'habitants coincé entre l'Union européenne et l'Ukraine, candidat à une adhésion prochaine à l'UE est une terre de prédilection pour les opérations de propagande et de déstabilisation auxquelles est habituée la Russie.Dans cette ancienne République soviétique en effet, on trouve de nombreux partis pro-russes, mais aussi une région indépendantiste, la Transnistrie, et une région autonome, la Gagaouzie, toutes deux dans la sphère d'influence russe. Ajoutez à cela des campagnes de désinformation multiformes sur Internet et un bouquet de chaînes de télévision favorables à Moscou, et vous avez un cocktail explosif. C'est un reportage en Moldavie de Frédérique Lebel.Au retour de son reportage en Moldavie, Frédérique Lebel explique par ailleurs pourquoi le pays est devenu une cible privilégiée pour la Russie. À l'approche des élections européennes du 9 juin, Accents d'Europe propose chaque semaine une série de portraits de jeunes Européens. Ils ont été rencontrés par nos partenaires du média 100% vidéo EntR, qui est le fruit d'une collaboration entre France Médias Monde et Deutsche Welle, ainsi que d'une dizaine de médias européens. Cette semaine, on fait la connaissance de Laurens, un jeune Allemand de 17 ans. Il est très engagé dans la société civile écologiste et il s'inquiète de la place importante du parti d'extrême-droite AfD, qui est aux prises avec de nombreux scandales mais qui reste malgré tout assez haut dans les sondages.
Accents d'Europe prend d'abord la direction de Strasbourg. La semaine dernière, le Parlement européen y a voté à une écrasante majorité une résolution sur les « ingérences étrangères », à quelques semaines seulement des élections européennes du 9 juin. Cette résolution appelle à « la vigilance et à la fermeté » face à la multiplication des scandales. Entre corruption, opérations d'influence et espionnage, Accents d'Europe a voulu faire le point Jean-Jacques Héry, l'un de ses correspondants à Bruxelles, sur les accusations visant le Qatar, la Chine, des lobbys industriels, mais aussi et surtout la Russie. La Moldavie, ce petit État de deux millions et demi d'habitants coincé entre l'Union européenne et l'Ukraine, candidat à une adhésion prochaine à l'UE est une terre de prédilection pour les opérations de propagande et de déstabilisation auxquelles est habituée la Russie.Dans cette ancienne République soviétique en effet, on trouve de nombreux partis pro-russes, mais aussi une région indépendantiste, la Transnistrie, et une région autonome, la Gagaouzie, toutes deux dans la sphère d'influence russe. Ajoutez à cela des campagnes de désinformation multiformes sur Internet et un bouquet de chaînes de télévision favorables à Moscou, et vous avez un cocktail explosif. C'est un reportage en Moldavie de Frédérique Lebel.Au retour de son reportage en Moldavie, Frédérique Lebel explique par ailleurs pourquoi le pays est devenu une cible privilégiée pour la Russie. À l'approche des élections européennes du 9 juin, Accents d'Europe propose chaque semaine une série de portraits de jeunes Européens. Ils ont été rencontrés par nos partenaires du média 100% vidéo EntR, qui est le fruit d'une collaboration entre France Médias Monde et Deutsche Welle, ainsi que d'une dizaine de médias européens. Cette semaine, on fait la connaissance de Laurens, un jeune Allemand de 17 ans. Il est très engagé dans la société civile écologiste et il s'inquiète de la place importante du parti d'extrême-droite AfD, qui est aux prises avec de nombreux scandales mais qui reste malgré tout assez haut dans les sondages.
Igor Strauss nous emmène à Abidjan, où a eu lieu la finale de la 8ème édition du Challenge App Afrique, un concours d'innovation organisé par France Médias Monde, porté par RFI et France 24, qui soutient l'émergence de solutions innovantes au service d'une problématique africaine. Pour sa 8e édition, le thème du Challenge App Afrique était : Le numérique au service de l'énergie verte.L'objectif : soutenir le développement d'applications numériques dans le domaine des Technologies de l'Information et de la Communication (TIC) utiles pour l'énergie verte. Après une première pré-sélection de 100 candidats, une seconde sélection au sein de ce groupe de présélectionnés a permis aux 10 participants finalistes de présenter au Jury une preuve de concept (POC), ou une démonstration de faisabilité.Félicitations au lauréat de la 8ème édition Divin Kouebatouka pour son projet GreenBox ! Cette application consiste en un système de chambres froides alimentées par l'énergie solaire et piloté par une application. Elle offre ainsi aux petits exploitants agricoles la possibilité de prolonger la durée de conservation de leurs produits périssables. Âgé de 33 ans, Divin Kouebatouka affirme développer ce projet depuis son enfance.Une émission enregistrée à Abidjan par Igor Strauss.
Pour sa deuxième saison, Arnaud Demanche vient tous les matins à 8h20 pour poser son oeil sur l'actualité du jour. Cinq minutes de rire, pour se réveiller avec le sourire !
La Journalism Trust Initiative (JTI) est un outil de certification initié par Reporters sans frontières (RSF) pour apprécier la transparence et le respect des standards d'éthique et de déontologie de médias d'information. France Médias Monde, maison-mère de RFI, France 24 et MCD fait partie des médias certifiés. Pour en discuter, L'atelier des médias recevait en décembre 2023 Thibaut Bruttin de RSF, et Jean-Marc Four, directeur de RFI. La défiance d'une partie des citoyens envers les médias est bien installée. Mais dans le monde de l'information, certains s'activent à trouver des solutions pour créer des conditions favorables au retour de la confiance. Parmi ces propositions de solution, il y a la Journalism Trust Initiative (JTI), que l'on pourrait qualifier en français d'initiative pour la fiabilité de l'information et les bonnes pratiques journalistiques, conçue én 2019 par Reporters sans frontières (RSF). La JTI est un outil de certification des médias d'information qui souhaitent jouer la transparence sur leur organisation et leurs pratiques éditoriales, notamment en matière d'éthique et de déontologie. La maison-mère de RFI et France 24, France Médias Monde, a obtenu cette certification en octobre 2023, après avoir répondu à 130 questions précises dont les réponses ont été vérifiées par un organisme certificateur indépendant, Deloitte. Thibaut Brutin, adjoint au directeur général de RSF où il est en charge de la JTI, et Jean-Marc Four, directeur de RFI depuis mai 2023, sont venus dans L'atelier des médias en décembre 2023 pour présenter la JTI, discuter de son actualité et ses ambitions.Pour écouter la version intégrale de cette émission, rendez-vous sur sa première édition ► Ce que la certification Journalism Trust Initiative représente
En 1994, Linda de Suza était au micro de Daniele Kemp lors de l'occasion du lancement de sa minisérie "Ma Valise à Malices". Elle revient, avec vigueur, sur sa vie, ses apprentissages, et sa vision du monde, entre guerre du golfe et siège de Sarajevo…
Depuis septembre 2023, un onglet intitulé Actus est apparu dans WhatsApp. Il rassemble des chaînes de personnalités, d'organisations mais aussi de médias. Celles de France 24 et RFI se classent en tête parmi les médias français. L'atelier des médias discute des possibilités que cette fonctionnalité offre aux éditeurs. Cette émission initialement diffusée en version longue le 20 janvier 2024 a quatre invités : Jean-Noël Buisson, responsable veille et analyse à l'agence de communication Image 7, tient un classement des chaînes WhatsApp des médias français ; Nolwenn Guyon, responsable des réseaux sociaux du groupe France Médias Monde Quentin Feral, coordinateur d'Appels sur l'actualité et cheville ouvrière de la chaîne WhatsApp de cette émission de RFI ; Sylvain Mornet, rédacteur en chef à France 24, qui a impulsé et cogère la chaîne WhatsApp de France 24.Dans cette conversation, il est question de la croissance rapide des chaînes WhatsApp, des contenus que les médias y publient mais aussi du type d'engagement des utilisateurs. On revient aussi sur la stratégie actuelle de Meta, sur le peu de données que le propriétaire de WhatsApp partage avec les éditeurs, et sur la monétisation prochaine des fonctionnalités.Abonnez-vous aux chaînes WhatsApp de France Médias Monde en cliquant sur les liens suivants : RFI, RFI Appels sur l'actualité, RFI Priorité santé, RFI 8 milliards de voisins, France 24 et InfoMigrants.
durée : 01:47:13 - Soft Power - par : Frédéric Martel - La présidente de France Médias Monde, Marie-Christine Saragosse, revient sur les grands enjeux pour le groupe : la liberté journalistique, l'accessibilité, la lutte contre les fake news et les nouveaux usages numériques. - invités : Marie-Christine Saragosse Directrice générale de France Médias Monde ; Stéphanie Balme Directrice du Centre de recherches internationales de Sciences Po (CERI), spécialiste de la Chine et référente liberté académique.
C dans l'air du 6 mars - Trump : pourquoi l'Amérique en veut encore ? Mathématiquement, ce n'est pas encore fait, mais cela semble désormais pratiquement inéluctable. Comme en 2020, Joe Biden et Donald Trump devraient se retrouver face-à-face en novembre prochain lors de la présidentielle aux États-Unis. Les deux candidats ont multiplié les victoires lors du Super Tuesday, les primaires organisées hier dans quinze Etats. L'ancien président républicain a ainsi considérablement conforté son avance sur sa rivale Nikki Haley, qui n'a remporté que le Vermont cette nuit, et a annoncé son retrait de la course à l'investiture. Trois ans après l'assaut du Capitole et son départ mouvementé de la Maison Blanche, Donald Trump remporte donc un premier pari. Malgré ses nombreux procès judiciaires et ses premières condamnations, il s'est imposé, à 77 ans et en seulement deux mois, comme le grand gagnant des primaires républicaines, éliminant tour à tour ses rivaux. Il a d'ailleurs salué cette nuit « une soirée formidable » avant de dérouler ses thèmes de prédilection - la crise migratoire entre les États-Unis et le Mexique, la situation du pays - et de consacrer toutes ses attaques contre l'actuel président en répétant que les États-Unis étaient devenus ces trois dernières années un "pays du tiers-monde". Côté démocrate, Joe Biden a lui aussi fait le plein remportant mardi soir les treize premiers États en jeu, ainsi que l'Iowa qui organisait un vote par correspondance ces dernières semaines et a ciblé son adversaire. "Les résultats de ce soir donnent un choix très simple aux Américains : continuerons-nous à avancer ou laisserons-nous Donald Trump nous plonger dans le chaos, la division et l'obscurité comme il l'avait fait lors de son premier mandat ?", a interrogé le démocrate, accusant le milliardaire républicain d'être "déterminé à détruire la démocratie américaine". Le "match" retour entre Joe Biden et Donald Trump est cette fois bien lancé, même s'il ne soulève pas d'enthousiasme dans une large part de la population, et que la route des deux rivaux reste pavée d'embûches jusqu'à l'élection du mois de novembre. Tous deux vont devoir en effet rassembler au-delà de leurs très fidèles partisans. Dans un sondage de sortie des urnes en Caroline du Nord, par exemple, 62 % des électeurs républicains ont déclaré qu'ils ne voteront jamais pour Donald Trump le jugeant trop vieux et incapable. De son côté, dans un communiqué Nikki Haley a répondu à l'appel à rentrer dans le rang que "l'unité ne se décrète pas" et que «"beaucoup d'électeurs ont exprimé de profondes réserves". Donald Trump est par ailleurs empêtré encore dans de multiples affaires judiciaires. Il est visé par quatre inculpations pour un total de 91 chefs d'accusation, et ses prochaines semaines seront rythmées par les procès. Quant à Joe Biden, qui devait déjà convaincre que ses 81 ans ne sont pas un obstacle à sa réélection, il va devoir s'adresser aux nombreux électeurs qui ont choisi de déposés des bulletins blancs ("uncommitted"), en signe d'opposition à sa politique de soutien à Israël dans sa guerre contre le Hamas à Gaza. Un mouvement de protestation contre la politique de l'administration Biden au Proche-Orient qui englobe désormais des pans entiers du parti et des jeunes. Autre électorat qui pourrait être déterminant : les Afro-Américains qui représentent 13 % des électeurs. Selon un dernier sondage, Joe Biden reste en tête chez les Noirs américains, mais Donald Trump a grappillé 3 % et s'adresse depuis plusieurs semaines particulièrement à eux. LES EXPERTS : - Nicole BACHARAN - Historienne et politologue spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France - Jean-Bernard CADIER - Ancien correspondant aux Etats-Unis, auteur de Joe Biden : de Scranton à la Maison Blanche - Gilles PARIS - Editorialiste – Le Monde, ancien correspondant à Washington, auteur de Amérique années Trump - Nicolas CONQUER - Porte-parole des Républicains Overseas en France - Mélissa BELL - Journaliste - Correspondante à Paris pour CNN DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
C dans l'air du 6 mars - Trump : pourquoi l'Amérique en veut encore ? LES EXPERTS : - Nicole BACHARAN - Historienne et politologue spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France - Jean-Bernard CADIER - Ancien correspondant aux Etats-Unis, auteur de Joe Biden : de Scranton à la Maison Blanche - Gilles PARIS - Editorialiste – Le Monde, ancien correspondant à Washington, auteur de Amérique années Trump - Nicolas CONQUER - Porte-parole des Républicains Overseas en France - Mélissa BELL - Journaliste - Correspondante à Paris pour CNN
Depuis septembre 2023, un onglet intitulé Actus est apparu dans WhatsApp. Il rassemble des chaînes de personnalités, d'organisations mais aussi de médias. Celles de France 24 et RFI se classent en tête parmi les médias français. L'atelier des médias discute des possibilités que cette fonctionnalité offre aux éditeurs. Avec quatre invités : Jean-Noël Buisson, responsable veille et analyse à l'agence de communication Image 7, tient un classement des chaînes WhatsApp des médias français ; Nolwenn Guyon, responsable des réseaux sociaux du groupe France Médias Monde ; Quentin Feral, coordinateur d'Appels sur l'actualité et cheville ouvrière de la chaîne WhatsApp de cette émission de RFI ; Sylvain Mornet, rédacteur en chef à France 24, qui a impulsé et cogère la chaîne WhatsApp de France 24.Dans cette conversation qui dure 45 minutes, il est question de la croissance rapide des chaînes WhatsApp, des contenus que les médias y publient mais aussi du type d'engagement des utilisateurs. On revient aussi sur la stratégie actuelle de Meta, sur le peu de données que le propriétaire de WhatsApp partage avec les éditeurs, et sur la monétisation prochaine des fonctionnalités.Abonnez-vous aux chaînes WhatsApp de France Médias Monde en cliquant sur les liens suivants : RFI, RFI Appels sur l'actualité, RFI Priorité santé, RFI 8 milliards de voisins, France 24 et InfoMigrants.Mondoblog audio fait entendre la blogueuse camerounaise Mariette Tchamda Mbunpi, qui a dressé en 2017 un top 10 des inconvénients de WhatsApp.
Pour débuter l'année 2024, nous avons convié dans le studio de Légendes urbaines, 3 figures du groupe France Médias Monde. Annie Gasnier de RFI/Radio foot/Café des sports ; Raphaël Kahane de France 24/Paris direct/Le monde dans tous ses États et Rita Khoury de la rédaction info MCD. À cette occasion, nos consœurs et confrère journalistes se sont essayé à l'exercice de la chronique musicale, en présentant des titres issus du monde urbain, prétexte pour digresser sur des sujets d'actualité. La programmation :- Raphaël : Dr. Dre feat. Snoop Dogg, Kurupt et Nat Dogg : The Next episode- Annie : Magic System feat. Yemi Alade et Mohamed Ramadan : Akwaba- Rita : Grand corps malade feat. Louane : Derrière le brouillard.
La Journalism Trust Initiative (JTI) est un outil de certification initié par Reporters sans frontières (RSF) pour apprécier la transparence et le respect des standards d'éthique et de déontologie de médias d'information. France Médias Monde, maison-mère de RFI, France 24 et MCD, a récemment obtenu cette certification. Pour en discuter, L'atelier des médias reçoit Thibaut Bruttin de RSF, et Jean-Marc Four, directeur de RFI. La défiance d'une partie des citoyens envers les médias est bien installée. Mais dans le monde de l'information, certains s'activent à trouver des solutions pour créer des conditions favorables au retour de la confiance. Parmi ces propositions de solution, il y a la Journalism Trust Initiative (JTI), que l'on pourrait qualifier en français d'initiative pour la fiabilité de l'information et les bonnes pratiques journalistiques, conçue én 2019 par Reporters sans frontières (RSF). La JTI est un outil de certification des médias d'information qui souhaitent jouer la transparence sur leur organisation et leurs pratiques éditoriales, notamment en matière d'éthique et de déontologie. La maison-mère de RFI et France 24, France Médias Monde, a obtenu récemment cette certification, après avoir répondu à 130 questions précises dont les réponses ont été vérifiées par un organisme certificateur indépendant. Thibaut Brutin, adjoint au directeur général de RSF où il est en charge de la JTI, et Jean-Marc Four, directeur de RFI depuis mai 2023, sont venus dans L'atelier des médias pendant plus d'une demie heure pour présenter la JTI, discuter de son actualité et ses ambitions.Extraits choisis :Thibaut Bruttin : « On s'est dit [...] qu'il était important [...] de trouver une initiative qui permette de favoriser les meilleures pratiques dans le journalisme, qui favorise aussi la transparence à l'égard des différents acteurs du système médiatique, que ce soit les annonceurs, les plateformes ou le grand public. Et c'est pour ça qu'on a fait un choix [...] qui est celui de la normalisation, qui existe dans la plupart des secteurs industriels, mais qui n'existait pas dans le domaine du journalisme. »Jean-Marc Four : « Je pense que France médias monde a vraiment eu raison de faire cette démarche et de solliciter cette certification. [...] On est dans un monde plein de défiance où les les fausses informations se multiplient [...] donc tout ce qui peut permettre de lutter contre cette défiance, tout ce qui peut permettre de démontrer qu'on est rigoureux, qu'on est indépendant, tout cela c'est peu, mais c'est déjà beaucoup pour lutter dans cet univers de défiance et en l'occurrence cette certification, elle est quand même extrêmement complète. Il y a énormément de critères qui sont très stricts, très variés, qui finissent par former un paysage global assez complet finalement de ce que peut être un média et son indépendance aujourd'hui. Bien sûr, dans notre métier, l'objectivité ça n'existe pas. Néanmoins tout ce qui peut permettre d'objectiver cette indépendance et cette rigueur d'un média, je pense que c'est utile dans le paysage que je décrivais juste avant. Donc oui, cette démarche, il fallait la faire, moi je l'approuve pleinement. »Thibaut Bruttin : « C'est une approche positive. Il s'agit d'inviter les médias à s'engager dans une démarche de transparence. On n'est pas dans un jugement des médias, il n'y a pas de contrôle de leur ligne éditoriale, il y a pas de définition a priori de ce que doit être le contenu des médias. C'est vraiment une norme processuelle donc ça c'est vraiment pour nous fondamental parce qu'il y a une tentation qui est tout à fait légitime et parfois très efficace, qui est celle de rentrer dans le blacklisting, de rentrer dans le naming and shaming. Nous, on est plutôt dans le praising, son exact contraire, et je crois que c'est ça qui fait la différence et qui fait qu'on a aussi l'intérêt de beaucoup de médias parce qu'ils voient l'avantage qu'il y a. Devancer en quelque sorte les attentes du public, les attentes aussi des annonceurs ou également des plateformes puisque c'est quelque chose qui vient répondre à une question fondamentale qui est : qu'est ce que c'est que un média qui pratique un journaliste de qualité ? »Jean-Marc Four : « Je pense que ces processus de certification sont effectivement une façon d'affirmer qu'il y a des critères objectivables du travail journalistique, de l'indépendance de l'information et envoyer ce message aux États et aux gouvernements – y compris dans les démocraties –, c'est absolument majeur. Parce que [...] même dans les démocraties, on voit bien qu'il y a de façon récurrente, fréquente malheureusement, des tentations de limiter la liberté de la presse. [...] Affirmer ces critères d'indépendance, de rigueur via la JTI, c'est une façon aussi d'envoyer des messages aux pouvoirs publics en disant, protégez nous, soyez conscients que c'est majeur que nous soyons protégés. »Mondoblog audio fait entendre la blogueuse Leaticia Marie Eliane Nabi, du Burkina Faso.