POPULARITY
Des campus américains contre la guerre du Vietnam dans les années 1960 aux chansonniers anarchistes, jusqu'aux airs entêtants scandés en manifestant, la chanson contestataire ne connait pas de frontières. Dans l'espace francophone, cet art a la belle vie mais depuis quand la critique ou la franche opposition politique s'exprime-t-elle de cette façon en musique ? Réponse avec Cécile Prévost-Thomas, maîtresse de conférence en sociologie et en musicologie à l'Université Sorbonne-Nouvelle. Une série d'Etienne Duval, réalisée par Jean-Philippe Zwahlen et produite par Anaïs Kien.
Donald Trump envoie 700 Marines et mobilise 2000 gardes nationaux. Franchit-il une ligne en envoyant des militaires sur place ? Ulysse Gosset et Lucas Menget sont nos invités.Tous les samedis à 19h sur France 5, Aurélie Casse et son équipe reviennent sur les événements qui ont marqué la semaine écoulée autour d'invités fil rouge.
C dans l'air du 11 juin 2025 - Trump envoie les Marines, la contestation s'étendFace à des manifestations contre la police fédérale de l'immigration (ICE) à Los Angeles, le président des Etats-Unis a décidé de miser sur le tout sécuritaire, et a opté pour une militarisation de la crise. Il a ordonné le déploiement de 2 100 membres de la Garde nationale, malgré l'opposition formelle du gouverneur de Californie — du jamais-vu depuis soixante ans.Mais Trump ne s'est pas arrêté là. Il a demandé l'envoi de deux mille membres supplémentaires de la Garde, auxquels s'ajoutent désormais 700 soldats du corps des Marines. Une décision rarissime dans l'histoire récente du pays, immédiatement perçue comme une provocation politique d'ampleur."Les Marines américains ont combattu pour défendre la démocratie. Ce sont des héros. Ils n'ont rien à faire face à leurs propres concitoyens pour satisfaire le fantasme autoritaire d'un président en roue libre", a dénoncé Gavin Newsom, gouverneur de Californie, sur le réseau X. Candidat putatif à la présidentielle de 2028, Newsom n'a pas mâché ses mots, qualifiant la manœuvre d'"attitude antiaméricaine". Il affirme d'ailleurs avoir été menacé d'arrestation par le président lui-même.À Los Angeles, la maire Karen Bass partage cette indignation. "Pourquoi déployer la Garde nationale ? Pourquoi des Marines ? Nous ne sommes pas un champ d'expérimentation militaire". L'élue démocrate fustige une opération disproportionnée, rappelant que les affrontements restent confinés à "quelques rues" du centre-ville — loin de l'image d'une ville à feu et à sang entretenue par Trump. Elle a néanmoins décrété à partir de mardi un couvre-feu et exigé que le président restitue le "pouvoir" aux autorités locales.Depuis vendredi dernier, la deuxième plus grande ville américaine, à forte population d'origine hispanique, est le théâtre de heurts entre protestataires dénonçant des raids de la police fédérale de l'immigration (ICE) et des forces de l'ordre en tenue anti-émeutes. Ces affrontements sont néanmoins restés sporadiques et très localisés.Qu'importe : Trump évoque une "invasion" d'"ennemis étrangers", et brandit désormais la menace de recourir à l'Insurrection Act, une loi d'exception permettant le déploiement des forces armées pour maintenir l'ordre intérieur. Une escalade verbale assumée par Stephen Miller, qui promettait ce week-end : "Nous reprendrons l'Amérique".Le chef adjoint de l'administration s'est imposé comme l'un des conseillers les plus influents du président américain. Proche dans sa jeunesse des nationalistes blancs, il est très marqué idéologiquement. Pourfendeur du "wokisme" et partisan d'un renforcement du pouvoir exécutif, il est l'architecte de la politique anti-immigration du président. C'est lui qui aurait mis ces dernières semaines sous pression les agents fédéraux de l'immigration (ICE) pour qu'ils passent de 600 arrestations par jour à 3000. Depuis, les rafles s'intensifient et les protestations gagnent du terrain.Après Los Angeles, des manifestations ont éclaté mardi à Chicago, Atlanta, Seattle, Denver, San Francisco et d'autres grandes villes. Au Texas, le gouverneur républicain Greg Abbott a annoncé le déploiement de réservistes de la Garde nationale, en anticipation de mobilisations attendues dans les jours à venir. LES EXPERTS :- Pierre HASKI - Chroniqueur international - France Inter et Le Nouvel Obs - Laure MANDEVILLE - Grand reporter - Le Figaro, auteure de Qui est vraiment Donald Trump ? - Josephine STARON - Directrice des études et des relations internationales - Synopia- Lauric HENNETON - Spécialiste des États-Unis, maître de conférences à l'Université Versailles-Saint Quentin
C dans l'air du 11 juin 2025 - Trump envoie les Marines, la contestation s'étend LES EXPERTS :- Pierre HASKI - Chroniqueur international - France Inter et Le Nouvel Obs - Laure MANDEVILLE - Grand reporter - Le Figaro, auteure de Qui est vraiment Donald Trump ? - Josephine STARON - Directrice des études et des relations internationales - Synopia- Lauric HENNETON - Spécialiste des États-Unis, maître de conférences à l'Université Versailles-Saint Quentin
durée : 00:14:40 - Journal de 7 h - Retour dans ce journal sur une nuit d'élection au Parti socialiste.
À Vacoas-Phœnix, l'issue du scrutin municipal du 4 mai dans le Ward 3 continue de faire des vagues. Arrivé à égalité parfaite avec son adversaire Chetan Rambans Dookun, candidat du Reform Party, Bhageeruth Mdhin, de l'Alliance du changement, a été départagé par un tirage au sort, qui l'a privé de la victoire. Moins d'un mois après l'annonce des résultats, Bhageeruth Mdhin a décidé de contester cette décision. Il a déposé une pétition électorale réclamant un recomptage des voix. Cette requête a été examinée ce lundi 2 juin devant la Cour suprême. Me Roshi Bhadain, avocat de Chetan Rambans Dookun, s'oppose à cette démarche, estimant que la pétition n'aurait jamais dû être déposée. Le dossier a été renvoyé au vendredi 6 juin, en raison de l'absence du Returning Officer du Ward 3 de Vacoas- Phoenix, Nisha Pem.
Tous les vendredis, samedis et dimanches soirs, Pascale de la Tour du Pin reçoit deux invités pour des débats d'actualité. Avis tranchés et arguments incisifs sont au programme.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les vendredis, samedis et dimanches soirs, Pascale de la Tour du Pin reçoit deux invités pour des débats d'actualité. Avis tranchés et arguments incisifs sont au programme.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
The Asia-Pacific is an area of great power contestation, of an intense rivalry between major powers, particularly the United States and China. How influence and dominance intersect in the Asia Pacific has major implications for the politics, economies and militaries of the countries in the region. Guest: Mike Bosack (Special Adviser for Government Relations,Yokosuka Council on Asia-Pacific Studies) Recorded 29th April, 2025.
Pierre-Michel MengerCollège de FranceAnnée 2023-2024Sociologie du travail créateurColloque - Boulez : l'invention au pouvoir ? Les années 1975-1995 - L'opposition à Boulez, entre ressentiment personnel et contestation d'un modèleSession 5 : Le musicien sur tous les frontsIntervenant :Christian MerlinUniversité de Lille-Nord de FranceColloque organisé pour le centenaire de la naissance de Pierre Boulez par le Pr Pierre-Michel Menger, chaire Sociologie du travail créateur, et Nicolas Donin, professeur de musicologie à l'université de Genève.Avec le soutien de la Fondation du Collège de France et de son grand mécène LVMH.RésuméRien d'étonnant à ce que celui qui s'est construit dans la désobéissance et le refus de l'autorité, ait très tôt vu la sienne contestée. La virulence de l'opposition à Boulez fut à la mesure de l'intransigeance de l'homme et du pouvoir, réel ou fantasmé, qu'on lui prêtait. Nous reviendrons sur les ressorts d'une polarisation de la vie musicale française.Dès les concerts du Domaine musical, fondés en 1954, se dessine une opposition esthétique dont le chef de file le plus actif et brillant est le journaliste du Figaro Bernard Gavoty. L'opposition esthétique s'accompagne d'une opposition institutionnelle : refus de subvention publique au Domaine musical, hostilité du Conseil national de la musique. L'imbrication entre divergences esthétiques, conflit institutionnel et inimitié personnelle culminera dans l'affrontement avec André Jolivet.De lutte entre l'institution (radio, instances gouvernementales) et l'underground (la niche privée du Domaine musical), l'opposition prend dans les années 1960 l'allure d'une lutte au sein-même de l'institution, lorsque, à la suite du ralliement d'André Malraux, Boulez est écouté au ministère, grâce à des relais d'influence comme Gaëtan Picon ou Emile Biasini. Se constitue alors au sein-même du ministère un courant « contre-révolutionnaire », autour de Marcel Landowski. La victoire de celui-ci aboutit en 1966 au départ de Boulez, qui renonce à toute fonction en France.À son retour, dans les années 1970, à l'initiative de Georges Pompidou, l'opposition prend une autre dimension. Jusqu'ici, Boulez contre l'institution, c'était David contre Goliath. Désormais, l'IRCAM, financé par la puissance publique mais aux frontières de l'appareil d'Etat, Boulez ayant posé comme condition de ne pas dépendre directement du ministère, sera non plus dénoncé comme le jouet d'un agitateur culturel à l'influence somme toute circonscrite, mais celui d'un autocrate détenant tous les leviers de la création. L'hostilité ne vient plus seulement de milieux conservateurs attachés à la tonalité, mais aussi d'avant-gardistes s'estimant lésés, comme Iannis Xenakis ou Jean-Claude Eloy.Se rejoignent alors les deux oppositions : celle de l'institution qui entend garder le contrôle de son administration et fustige ce qu'elle considère comme son détournement à des fins personnelles, et celle des anti-modernes, qui prônent un retour à une esthétique plus consonante et dénoncent désormais en Boulez un homme de pouvoir et un compositeur officiel.
Aujourd'hui, Lola Avril revient sur le rôle de la musique dans le mouvement contre la corruption du gouvernement serbe. Le 1ᵉʳ novembre dernier s'effondrait le toit en béton de la gare de Novi Sad, faisant seize morts et de nombreux blessés. Cet événement a déclenché une vaste contestation du système et de la corruption avec les étudiants en première ligne. Leur principale revendication est le renversement du gouvernement en place l'adoption de mesures pour lutter contre la corruption, le pays étant classé 105e sur 180 sur l'indice de perception de la corruption par Transparency international.
Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, Bruno Poncet et Jean-Loup Bonnamy débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
这是继《E.25 超级英雄政治学 Superhero Politics(2018.8.4)》与《E.32 回顾金斯伯格大法官 Revisiting JusticeGinsburg (2020.9.19)》之后的又一期《小声喧哗》节目回放,录制于2020年12月13日。其时2020年的美国大选刚刚结束一个月,时任总统特朗普一方正在大肆造谣,指控对手拜登的胜利是通过投票舞弊而获得的。一晃四年多过去了,特朗普再度入主白宫,所作所为比第一任期更甚。重听当时的讨论,令人无限感慨。 【以下是《小声喧哗》原节目的文案】大选在即,国难当头,人民走上街头示威,抗议国家暴力机构制造的无辜血案,而总统眼里只有党争和权斗——我们该如何讲述这样的政治现实?2020年,两个导演给出了两份截然不同的答卷:艾伦·索尔金(Aaron Sorkin)借史讽今的《芝加哥七君子审判》(The Trial of the Chicago 7),与萨沙·拜伦·科恩(Sacha Baron Cohen)荒诞黑色的《波拉特II》(BoratSubsequent Moviefilm: Delivery Prodigious Bribe to American Regime for Make Benefit Once Glorious Nation of Kazakhstan)。这一期节目里,我们和老朋友林三土(林垚)、新朋友Huey Li一起聊了聊这两部电影。4:36 提到Sorkin的影视作品,你第一个想到的是什么?11:38 芝加哥七君子审判的历史背景,对比影片中所呈现的左翼路线冲突26:06 六十年代芝加哥示威冲突在2020年Black Lives Matter(BLM)运动中的重演40:16 在2020年,Borat似乎比Sorkin更写实47:36 我们都爱Tutar53:06 在后真相时代,我们该如何看Borat?我们还需要Borat吗?【附】《空谈》E.35 特朗普时代的美国:左翼篇 Trump's America,Part 1: The Left (2025.1.24)E.36 特朗普时代的美国:右翼篇 Trump's America,Part 2: The Right (2025.3.22)E.31 进步主义破产了吗 Is ProgressivismFalling Apart? (2025.1.3)E.30 信息茧房时代的公共说理 Public Reasoning inthe Age of Information Cocoon (2024.12.7)
durée : 00:05:59 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Une coalition d'opposition de 100 partis au Mali a annoncé jeudi qu'elle rejette "catégoriquement la suspension de (ses) activités" par un décret qu'elle juge "totalement illégal", après que la junte au pouvoir a décidé de suspendre les activités des partis politiques.
C'est confirmé : les partis politiques n'ont plus le droit de cité au Mali. Mercredi dernier, la junte militaire au pouvoir avait annoncé l'abrogation de la loi encadrant le fonctionnement des partis politiques, une décision interprétée par des juristes comme une étape vers leur dissolution. Mercredi, le général Assimi Goïta a suspendu et ce « jusqu'à nouvel ordre » les partis et plusieurs associations à caractère politique, invoquant une « raison d'ordre public ».Commentaire du Monde Afrique : il s'agit là d'un « nouvel acte de répression des voix dissidentes et de réduction de l'espace civique dans ce pays d'Afrique de l'Ouest dirigé par des militaires depuis 2020 ».Pour leur part, les partis politiques maliens n'entendent pas se laisser faire et appellent à un nouveau rassemblement de protestation vendredi après celui de samedi dernier.Mobilisation« Une nouvelle mobilisation se prépare, pointe Info Matin à Bamako. Ce sera vendredi au Boulevard de l'indépendance. Le message des partis est clair : exprimer un rejet catégorique de ce qu'ils qualifient de « dérive autoritaire » de la transition, tout en demandant le retour à l'ordre constitutionnel d'ici à la fin de l'année. Les partis organisateurs dénoncent une volonté de confiscation du pouvoir, de faire taire les voix divergentes, contrairement aux lois de la République, notamment la nouvelle Constitution de juillet 2023. Pour eux, le régime, à la dérive, veut museler la classe politique, à travers sa dissolution en violation de la Loi fondamentale. »« Assainir le jeu politique »Sahel Tribune justifie l'action des militaires : « le pouvoir n'a pas tremblé. Hier, à 48 heures des rassemblements annoncés, les autorités de la transition ont suspendu les activités de tous les partis politiques et associations à caractère politique. Un coup d'arrêt net, légal et assumé, face à ceux qui, sous couvert du pluralisme, préparaient un affrontement. Les manifestations du week-end dernier ont donné un avant-goût de ce que certains appellent un « réveil démocratique » mais qui, vu de Koulouba, s'apparente davantage à une tentative de contrecarrer une refondation nationale par des méthodes de pression et de clivage. Face à cela, le pouvoir ne pouvait rester inerte. Il fallait trancher, protéger l'essentiel : la stabilité. (…) Soyons clairs, s'exclame encore Sahel Tribune : les partis politiques maliens, pour nombre d'entre eux, ont supprimé d'être des vecteurs d'expression démocratique. Ils sont devenus des outils de blocage, des machines clientélistes, des relais d'influences étrangères parfois opaques. Dans ce contexte, les autorités de la transition ont raison de vouloir assainir le jeu politique. »Le Nouveau Réveil, toujours à Bamako, s'en prend à Mountaga Tall, l'un des fers de lance de la contestation. Le Nouveau Réveil qui affirme que l'opposant « s'est cru doté d'une mission divine pour empêcher la tenue de la consultation des forces vives de la nation. L'occasion pour lui de rebondir sur la scène politique, comme un phœnix qui renaît de ses cendres, afin de s'imposer en leader suprême d'une contestation politique pouvant aboutir à l'accession au pouvoir tant rêvé. (…) Un comportement peu surprenant, peste encore Le Nouveau Réveil. Mountaga Tall a été de tous les mouvements insurrectionnels de changement de pouvoir pendant ces trois dernières décennies. »À qui le tour ?Autre analyse pour Le Matin, toujours à Bamako. Le Matin qui fustige les militaires : « la démocratie est en train d'être remise aux calendes grecques, dénonce le journal. (…) Geler les acquis démocratiques pour conserver les rêves du pouvoir quelques années de plus ! Une rotation pourtant prévisible ! En effet, il fallait être vraiment naïf pour n'avoir pas vu l'anéantissement de la démocratie à venir. »Et Le Matin de s'interroger : « après les partis politiques, à qui le tour ? Les syndicats sont aussi dans la ligne de mire des Princes du moment. Que la presse se prépare également, car elle ne sera pas épargnée ! »Enfin, Ledjely à Conakry prévoit le pire pour les militaires au pouvoir à Bamako. Et en premier lieu pour Assimi Goïta pour qui « la chute » serait « proche », affirme le site guinéen. « Assimi Goïta n'inspire plus confiance, poursuit Ledjely. En cinq ans, lui, ses camarades et, avec eux, les mercenaires russes, n'ont pas réussi à restaurer la sécurité dans le pays. Mais au lieu de tirer les conséquences logiques de cet échec, voilà qu'ils voudraient plutôt s'en prévaloir pour confisquer le pouvoir. (…) Les manœuvres manipulatrices, conclut Ledjely, ne prospèrent plus aux yeux d'une population qui commence à réaliser qu'elle a été une nouvelle fois bernée. »
C'est confirmé : les partis politiques n'ont plus le droit de cité au Mali. Mercredi dernier, la junte militaire au pouvoir avait annoncé l'abrogation de la loi encadrant le fonctionnement des partis politiques, une décision interprétée par des juristes comme une étape vers leur dissolution. Mercredi, le général Assimi Goïta a suspendu et ce « jusqu'à nouvel ordre » les partis et plusieurs associations à caractère politique, invoquant une « raison d'ordre public ».Commentaire du Monde Afrique : il s'agit là d'un « nouvel acte de répression des voix dissidentes et de réduction de l'espace civique dans ce pays d'Afrique de l'Ouest dirigé par des militaires depuis 2020 ».Pour leur part, les partis politiques maliens n'entendent pas se laisser faire et appellent à un nouveau rassemblement de protestation vendredi après celui de samedi dernier.Mobilisation« Une nouvelle mobilisation se prépare, pointe Info Matin à Bamako. Ce sera vendredi au Boulevard de l'indépendance. Le message des partis est clair : exprimer un rejet catégorique de ce qu'ils qualifient de « dérive autoritaire » de la transition, tout en demandant le retour à l'ordre constitutionnel d'ici à la fin de l'année. Les partis organisateurs dénoncent une volonté de confiscation du pouvoir, de faire taire les voix divergentes, contrairement aux lois de la République, notamment la nouvelle Constitution de juillet 2023. Pour eux, le régime, à la dérive, veut museler la classe politique, à travers sa dissolution en violation de la Loi fondamentale. »« Assainir le jeu politique »Sahel Tribune justifie l'action des militaires : « le pouvoir n'a pas tremblé. Hier, à 48 heures des rassemblements annoncés, les autorités de la transition ont suspendu les activités de tous les partis politiques et associations à caractère politique. Un coup d'arrêt net, légal et assumé, face à ceux qui, sous couvert du pluralisme, préparaient un affrontement. Les manifestations du week-end dernier ont donné un avant-goût de ce que certains appellent un « réveil démocratique » mais qui, vu de Koulouba, s'apparente davantage à une tentative de contrecarrer une refondation nationale par des méthodes de pression et de clivage. Face à cela, le pouvoir ne pouvait rester inerte. Il fallait trancher, protéger l'essentiel : la stabilité. (…) Soyons clairs, s'exclame encore Sahel Tribune : les partis politiques maliens, pour nombre d'entre eux, ont supprimé d'être des vecteurs d'expression démocratique. Ils sont devenus des outils de blocage, des machines clientélistes, des relais d'influences étrangères parfois opaques. Dans ce contexte, les autorités de la transition ont raison de vouloir assainir le jeu politique. »Le Nouveau Réveil, toujours à Bamako, s'en prend à Mountaga Tall, l'un des fers de lance de la contestation. Le Nouveau Réveil qui affirme que l'opposant « s'est cru doté d'une mission divine pour empêcher la tenue de la consultation des forces vives de la nation. L'occasion pour lui de rebondir sur la scène politique, comme un phœnix qui renaît de ses cendres, afin de s'imposer en leader suprême d'une contestation politique pouvant aboutir à l'accession au pouvoir tant rêvé. (…) Un comportement peu surprenant, peste encore Le Nouveau Réveil. Mountaga Tall a été de tous les mouvements insurrectionnels de changement de pouvoir pendant ces trois dernières décennies. »À qui le tour ?Autre analyse pour Le Matin, toujours à Bamako. Le Matin qui fustige les militaires : « la démocratie est en train d'être remise aux calendes grecques, dénonce le journal. (…) Geler les acquis démocratiques pour conserver les rêves du pouvoir quelques années de plus ! Une rotation pourtant prévisible ! En effet, il fallait être vraiment naïf pour n'avoir pas vu l'anéantissement de la démocratie à venir. »Et Le Matin de s'interroger : « après les partis politiques, à qui le tour ? Les syndicats sont aussi dans la ligne de mire des Princes du moment. Que la presse se prépare également, car elle ne sera pas épargnée ! »Enfin, Ledjely à Conakry prévoit le pire pour les militaires au pouvoir à Bamako. Et en premier lieu pour Assimi Goïta pour qui « la chute » serait « proche », affirme le site guinéen. « Assimi Goïta n'inspire plus confiance, poursuit Ledjely. En cinq ans, lui, ses camarades et, avec eux, les mercenaires russes, n'ont pas réussi à restaurer la sécurité dans le pays. Mais au lieu de tirer les conséquences logiques de cet échec, voilà qu'ils voudraient plutôt s'en prévaloir pour confisquer le pouvoir. (…) Les manœuvres manipulatrices, conclut Ledjely, ne prospèrent plus aux yeux d'une population qui commence à réaliser qu'elle a été une nouvelle fois bernée. »
Ce soir c'est Maïwenn qui anime la Matinale ! Dans la grande interview, Céline reçoit Dorothée Schmid, chercheuse à l'institut français des relations internationales, pour parler du mouvement de contestation qui se déroule actuellement en Turquie. Éléonore fait le tour des actus du jour dans son flash info. Fabien nous livre son habituel reportage d'actus insolites ! Dans le Zoom, onreçoit Pablo ! Le chanteur vient nous parler de son premier EP, Peux-tu encore danser, au micro d'Éloïse. Enfin, Delilah clôture l'émission avec une chronique investigation et blagues. Animation : Maïwenn // Interview : Céline // Zoom : Éloïse // Flash-info : Éléonore // Chronique : Fabien & Delilah// Réalisation : Gabrielle // Coordination : Maïwenn Filiol & Alice Marmond
Ce soir c'est Maïwenn qui anime la Matinale ! Dans la grande interview, Céline reçoit Dorothée Schmid, chercheuse à l'institut français des relations internationales, pour parler du mouvement de contestation qui se déroule actuellement en Turquie. Éléonore fait le tour des actus du jour dans son flash info. Fabien nous livre son habituel reportage d'actus insolites ! Dans le Zoom, onreçoit Pablo ! Le chanteur vient nous parler de son premier EP, Peux-tu encore danser, au micro d'Éloïse. Enfin, Delilah clôture l'émission avec une chronique investigation et blagues. Animation : Maïwenn // Interview : Céline // Zoom : Éloïse // Flash-info : Éléonore // Chronique : Fabien & Delilah// Réalisation : Gabrielle // Coordination : Maïwenn Filiol & Alice Marmond
durée : 00:37:58 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - L'arrestation du maire d'Istanbul, Ekrem Imamoğlu, a provoqué une mobilisation massive en Turquie. Tandis que la foule descend dans la rue et que la répression s'intensifie, le régime d'Erdoğan est-il réellement menacé ou en train de verrouiller encore davantage le pays ? - réalisation : François Richer - invités : Ayşegül Sert Journaliste américano-turque. Elle réside actuellement à Paris où elle est Professeur affiliée à l'École de journalisme de Sciences Po.; Adel Bakawan Directeur du European Institute for Studies on the Middle East and North Africa (EISMENA), chargé d'enseignement à Sciences Po Lyon 2, chercheur associé au Programme Turquie/Moyen-Orient de l'Institut Français des Relations Internationales (IFRI).
durée : 00:37:58 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - L'arrestation du maire d'Istanbul, Ekrem Imamoğlu, a provoqué une mobilisation massive en Turquie. Tandis que la foule descend dans la rue et que la répression s'intensifie, le régime d'Erdoğan est-il réellement menacé ou en train de verrouiller encore davantage le pays ? - réalisation : François Richer - invités : Ayşegül Sert Journaliste américano-turque. Elle réside actuellement à Paris où elle est Professeur affiliée à l'École de journalisme de Sciences Po.; Adel Bakawan Directeur du European Institute for Studies on the Middle East and North Africa (EISMENA), chargé d'enseignement à Sciences Po Lyon 2, chercheur associé au Programme Turquie/Moyen-Orient de l'Institut Français des Relations Internationales (IFRI).
durée : 00:04:50 - Le Zoom de France Inter - La Turquie est secouée par une vague de manifestations antigouvernementales depuis l'arrestation puis l'incarcération du maire d'Istanbul Ekrem İmamoğlu, accusé de corruption. Bête noire du président Erdogan, il est le plus sérieux rival politique. Et c'est la jeunesse qui mène la fronde.
Les Turcs descendent dans la rue pour le 6è jour consécutif, et la répression s'est accentuée lundi matin, après l'incarcération hier (23 mars 2025) du maire d'Istanbul Ekrem Imamoglu. Turquie :Lundi matin (24 mars 2025), au moins huit journalistes ont été arrêtés. Le maire d'Istanbul Ekrem Imamoglu a passé sa première nuit en prison. Le principal opposant à Recep Tayyip Erdogan avait été démis de ses fonctions dans la foulée de son incarcération pour corruption hier. Devant la mairie d'Istanbul dimanche soir, l'appel au rassemblement a été massivement suivi. Pour l'opposition, l'enjeu est de maintenir la pression sur le président Erdoğan - avec un mot d'ordre : «korkma», «n'aie pas peur»... C'est ce que Güney Efe, étudiant de 21 ans, avait écrit sur sa pancarte... un témoignage recueilli par Anne Andlauer. Quel impact la situation intérieure peut-elle avoir sur les relations avec l'Union européenne, dans le contexte de la guerre en Ukraine notamment ? Sur cette question, parmi d'autres, l'analyse de Dorothée Schmid, directrice du programme Turquie - Moyen-Orient à l'Institut Français des Relations Internationales. Guerre en Ukraine :La semaine dernière, l'Ukraine et la Russie ont échangé chacune 175 prisonniers de guerre. Certains soldats ukrainiens retrouvaient la liberté après plus de deux ans de prison. Le sort de ces détenus qui se comptent par milliers fait d'ailleurs partie d'un volet à part entière dans la proposition de cessez-le feu de Volodymyr Zelensky.Taras, 39 ans a été libéré à la faveur d'un de ces échanges en juin 2024. Cet ancien soldat ukrainien a passé 20 mois en Russie dans différentes prisons. Il a confié son récit à Cerise Sudry-Le Dû. Environnement :Comme le changement climatique, la pollution au plastique est une crise planétaire. D'après certains scientifiques d'ici à 2050 la quantité de plastiques présents dans les océans sera supérieure à celle des poissons. La France accueillera en juin prochain à Nice la troisième Conférence des Nations unies sur l'Océan. Et un peu partout dans le pays, la société se mobilise. En Bretagne, à Brest, le fond Oceanopolis Acts organise chaque année une collecte de déchets pour sensibiliser les habitants. La prochaine a lieu samedi 29 mars, Olivier Favier a rencontré ses organisateurs.Le plastique génère aussi les microplastiques, ces particules présentes partout : dans l'eau que nous buvons, dans notre nourriture, dans les cosmétiques... À Bruxelles, une première législation sur le sujet est entrée en vigueur en 2023, mais les discussions ont repris pour tenter de faire adopter un nouveau texte, plus contraignant. Elena Louazon.
Les Turcs descendent dans la rue pour le 6è jour consécutif, et la répression s'est accentuée lundi matin, après l'incarcération hier (23 mars 2025) du maire d'Istanbul Ekrem Imamoglu. Turquie :Lundi matin (24 mars 2025), au moins huit journalistes ont été arrêtés. Le maire d'Istanbul Ekrem Imamoglu a passé sa première nuit en prison. Le principal opposant à Recep Tayyip Erdogan avait été démis de ses fonctions dans la foulée de son incarcération pour corruption hier. Devant la mairie d'Istanbul dimanche soir, l'appel au rassemblement a été massivement suivi. Pour l'opposition, l'enjeu est de maintenir la pression sur le président Erdoğan - avec un mot d'ordre : «korkma», «n'aie pas peur»... C'est ce que Güney Efe, étudiant de 21 ans, avait écrit sur sa pancarte... un témoignage recueilli par Anne Andlauer. Quel impact la situation intérieure peut-elle avoir sur les relations avec l'Union européenne, dans le contexte de la guerre en Ukraine notamment ? Sur cette question, parmi d'autres, l'analyse de Dorothée Schmid, directrice du programme Turquie - Moyen-Orient à l'Institut Français des Relations Internationales. Guerre en Ukraine :La semaine dernière, l'Ukraine et la Russie ont échangé chacune 175 prisonniers de guerre. Certains soldats ukrainiens retrouvaient la liberté après plus de deux ans de prison. Le sort de ces détenus qui se comptent par milliers fait d'ailleurs partie d'un volet à part entière dans la proposition de cessez-le feu de Volodymyr Zelensky.Taras, 39 ans a été libéré à la faveur d'un de ces échanges en juin 2024. Cet ancien soldat ukrainien a passé 20 mois en Russie dans différentes prisons. Il a confié son récit à Cerise Sudry-Le Dû. Environnement :Comme le changement climatique, la pollution au plastique est une crise planétaire. D'après certains scientifiques d'ici à 2050 la quantité de plastiques présents dans les océans sera supérieure à celle des poissons. La France accueillera en juin prochain à Nice la troisième Conférence des Nations unies sur l'Océan. Et un peu partout dans le pays, la société se mobilise. En Bretagne, à Brest, le fond Oceanopolis Acts organise chaque année une collecte de déchets pour sensibiliser les habitants. La prochaine a lieu samedi 29 mars, Olivier Favier a rencontré ses organisateurs.Le plastique génère aussi les microplastiques, ces particules présentes partout : dans l'eau que nous buvons, dans notre nourriture, dans les cosmétiques... À Bruxelles, une première législation sur le sujet est entrée en vigueur en 2023, mais les discussions ont repris pour tenter de faire adopter un nouveau texte, plus contraignant. Elena Louazon.
durée : 00:14:54 - Journal de 12h30 - Malgré l'incarcération du maire d'Istanbul, Ekrem Imamoglu, son parti, le CHP, maintient la tenue de la primaire ce dimanche. L'objectif : désigner le candidat de l'opposition pour les présidentielles de 2028. Le maire d'Istanbul est le seul candidat. - invités : Elise Massicard Directrice de recherche au CERI/Sciences-Po
durée : 00:14:54 - Journal de 12h30 - Malgré l'incarcération du maire d'Istanbul, Ekrem Imamoglu, son parti, le CHP, maintient la tenue de la primaire ce dimanche. L'objectif : désigner le candidat de l'opposition pour les présidentielles de 2028. Le maire d'Istanbul est le seul candidat. - invités : Elise Massicard Directrice de recherche au CERI/Sciences-Po
durée : 00:20:21 - Journal de 18h - Le CHP (Parti républicain du peuple) appelle tous les opposants au pouvoir à descendre dans les rues ce soir encore. Parmi les manifestants, on compte de nombreux étudiants dont la protestation va très au-delà du sort réservé au maire d'Istanbul.
durée : 00:20:21 - Journal de 18h - Le CHP (Parti républicain du peuple) appelle tous les opposants au pouvoir à descendre dans les rues ce soir encore. Parmi les manifestants, on compte de nombreux étudiants dont la protestation va très au-delà du sort réservé au maire d'Istanbul.
En Côte d'Ivoire, faut-il réintégrer Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé et Guillaume Soro sur la liste électorale ? Leur absence peut-elle provoquer des tensions ? Pour l'instant, ces trois personnalités ne peuvent pas se présenter à la présidentielle du mois d'octobre. Nous lançons le débat
Près d'un Suédois sur trois boycotte les produits américains, en signe de protestation contre l'administration Trump, selon un sondage de l'Institut d'opinion Verian. Outrés par la politique du président américain et sa position sur l'Ukraine, de nombreux Scandinaves ont fait une croix sur tout ce qui provient des États-Unis. C'est le cas notamment de ce couple de Suédois qui vit à Stockholm. Un reportage de notre correspondante à Stockholm est à retrouver dans sont intégralité dans Accents d'Europe.À lire aussiFace à Trump, certains pays nordiques lancent un mouvement de boycott des produits américains
Aujourd'hui, Joëlle-Dago Serry, Étienne Liebig et Antoine Diers débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
En 1969, la Confédération a signé le Traité de non-prolifération nucléaire. La Suisse n'aura pas de bombe atomique. Si le programme suisse d'armement nucléaire n'est vraiment enterré qu'en 1988, elle est toujours championne des abris antiatomiques. Le pays a aussi une histoire de la contestation antinucléaire, notamment à Genève. Mais à partir de quelle date peut-on commencer à tracer cette histoire ? Nicolas Stenger, historien à l'Université de Genève et spécialiste de l'œuvre de Denis de Rougemont, répond à David Glaser. Également Frédéric Deshusses, responsable des Archives contestataires à Carouge et Ivo Rens, Professeur émérite de droit à l'Université de Genève et fondateur de l'Association pour l'Appel de Genève.
Impartiality is a guiding principle in United Nations peace operations that has helped legitimize multilateral intervention in dozens of armed conflicts around the world. In practice, it has long been associated with passive monitoring of cease-fires and peace agreements. In the twenty-first century, however, its meaning has been stretched to allow for a range of forceful, intrusive, and ideologically prescriptive practices, all in the name of building durable peace. In Intrusive Impartiality: Learning, Contestation, and Practice Change in United Nations Peace Operations (Oxford University Press, 2024), Dr. Marion Laurence explains how these new ways of being "impartial" emerge, how they spread within and across missions, and how they become institutionalized across UN peace operations. Dr. Laurence argues that new peacekeeping practices are not only products of top-down pressures from member states or instructions from the UN Secretariat; they often emerge from tacit knowledge and unconscious decisions about how to follow orders or comply with social rules. By foregrounding the creativity and agency of the field staff who are responsible for translating mandates into action, Dr. Laurence shows that new definitions and practices of impartiality are products of contestation, learning, and the interplay between top-down pressures and bottom-up drivers of change in UN peace operations. Drawing on original data gathered through extensive fieldwork, Dr. Laurence uses evidence from UN missions in Sierra Leone, Côte d'Ivoire, the Democratic Republic of the Congo, and from UN headquarters in New York, to provide an innovative framework for studying authority and change in global governance. In doing so, Intrusive Impartiality sheds light on controversial changes in peacekeeping practice and yields valuable insights about the practical and ethical dilemmas that confront UN peacekeepers. This interview was conducted by Dr. Miranda Melcher whose new book focuses on post-conflict military integration, understanding treaty negotiation and implementation in civil war contexts, with qualitative analysis of the Angolan and Mozambican civil wars. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices Support our show by becoming a premium member! https://newbooksnetwork.supportingcast.fm/new-books-network
Impartiality is a guiding principle in United Nations peace operations that has helped legitimize multilateral intervention in dozens of armed conflicts around the world. In practice, it has long been associated with passive monitoring of cease-fires and peace agreements. In the twenty-first century, however, its meaning has been stretched to allow for a range of forceful, intrusive, and ideologically prescriptive practices, all in the name of building durable peace. In Intrusive Impartiality: Learning, Contestation, and Practice Change in United Nations Peace Operations (Oxford University Press, 2024), Dr. Marion Laurence explains how these new ways of being "impartial" emerge, how they spread within and across missions, and how they become institutionalized across UN peace operations. Dr. Laurence argues that new peacekeeping practices are not only products of top-down pressures from member states or instructions from the UN Secretariat; they often emerge from tacit knowledge and unconscious decisions about how to follow orders or comply with social rules. By foregrounding the creativity and agency of the field staff who are responsible for translating mandates into action, Dr. Laurence shows that new definitions and practices of impartiality are products of contestation, learning, and the interplay between top-down pressures and bottom-up drivers of change in UN peace operations. Drawing on original data gathered through extensive fieldwork, Dr. Laurence uses evidence from UN missions in Sierra Leone, Côte d'Ivoire, the Democratic Republic of the Congo, and from UN headquarters in New York, to provide an innovative framework for studying authority and change in global governance. In doing so, Intrusive Impartiality sheds light on controversial changes in peacekeeping practice and yields valuable insights about the practical and ethical dilemmas that confront UN peacekeepers. This interview was conducted by Dr. Miranda Melcher whose new book focuses on post-conflict military integration, understanding treaty negotiation and implementation in civil war contexts, with qualitative analysis of the Angolan and Mozambican civil wars. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices Support our show by becoming a premium member! https://newbooksnetwork.supportingcast.fm/military-history
Impartiality is a guiding principle in United Nations peace operations that has helped legitimize multilateral intervention in dozens of armed conflicts around the world. In practice, it has long been associated with passive monitoring of cease-fires and peace agreements. In the twenty-first century, however, its meaning has been stretched to allow for a range of forceful, intrusive, and ideologically prescriptive practices, all in the name of building durable peace. In Intrusive Impartiality: Learning, Contestation, and Practice Change in United Nations Peace Operations (Oxford University Press, 2024), Dr. Marion Laurence explains how these new ways of being "impartial" emerge, how they spread within and across missions, and how they become institutionalized across UN peace operations. Dr. Laurence argues that new peacekeeping practices are not only products of top-down pressures from member states or instructions from the UN Secretariat; they often emerge from tacit knowledge and unconscious decisions about how to follow orders or comply with social rules. By foregrounding the creativity and agency of the field staff who are responsible for translating mandates into action, Dr. Laurence shows that new definitions and practices of impartiality are products of contestation, learning, and the interplay between top-down pressures and bottom-up drivers of change in UN peace operations. Drawing on original data gathered through extensive fieldwork, Dr. Laurence uses evidence from UN missions in Sierra Leone, Côte d'Ivoire, the Democratic Republic of the Congo, and from UN headquarters in New York, to provide an innovative framework for studying authority and change in global governance. In doing so, Intrusive Impartiality sheds light on controversial changes in peacekeeping practice and yields valuable insights about the practical and ethical dilemmas that confront UN peacekeepers. This interview was conducted by Dr. Miranda Melcher whose new book focuses on post-conflict military integration, understanding treaty negotiation and implementation in civil war contexts, with qualitative analysis of the Angolan and Mozambican civil wars. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices Support our show by becoming a premium member! https://newbooksnetwork.supportingcast.fm/political-science
Impartiality is a guiding principle in United Nations peace operations that has helped legitimize multilateral intervention in dozens of armed conflicts around the world. In practice, it has long been associated with passive monitoring of cease-fires and peace agreements. In the twenty-first century, however, its meaning has been stretched to allow for a range of forceful, intrusive, and ideologically prescriptive practices, all in the name of building durable peace. In Intrusive Impartiality: Learning, Contestation, and Practice Change in United Nations Peace Operations (Oxford University Press, 2024), Dr. Marion Laurence explains how these new ways of being "impartial" emerge, how they spread within and across missions, and how they become institutionalized across UN peace operations. Dr. Laurence argues that new peacekeeping practices are not only products of top-down pressures from member states or instructions from the UN Secretariat; they often emerge from tacit knowledge and unconscious decisions about how to follow orders or comply with social rules. By foregrounding the creativity and agency of the field staff who are responsible for translating mandates into action, Dr. Laurence shows that new definitions and practices of impartiality are products of contestation, learning, and the interplay between top-down pressures and bottom-up drivers of change in UN peace operations. Drawing on original data gathered through extensive fieldwork, Dr. Laurence uses evidence from UN missions in Sierra Leone, Côte d'Ivoire, the Democratic Republic of the Congo, and from UN headquarters in New York, to provide an innovative framework for studying authority and change in global governance. In doing so, Intrusive Impartiality sheds light on controversial changes in peacekeeping practice and yields valuable insights about the practical and ethical dilemmas that confront UN peacekeepers. This interview was conducted by Dr. Miranda Melcher whose new book focuses on post-conflict military integration, understanding treaty negotiation and implementation in civil war contexts, with qualitative analysis of the Angolan and Mozambican civil wars. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices Support our show by becoming a premium member! https://newbooksnetwork.supportingcast.fm/world-affairs
Impartiality is a guiding principle in United Nations peace operations that has helped legitimize multilateral intervention in dozens of armed conflicts around the world. In practice, it has long been associated with passive monitoring of cease-fires and peace agreements. In the twenty-first century, however, its meaning has been stretched to allow for a range of forceful, intrusive, and ideologically prescriptive practices, all in the name of building durable peace. In Intrusive Impartiality: Learning, Contestation, and Practice Change in United Nations Peace Operations (Oxford University Press, 2024), Dr. Marion Laurence explains how these new ways of being "impartial" emerge, how they spread within and across missions, and how they become institutionalized across UN peace operations. Dr. Laurence argues that new peacekeeping practices are not only products of top-down pressures from member states or instructions from the UN Secretariat; they often emerge from tacit knowledge and unconscious decisions about how to follow orders or comply with social rules. By foregrounding the creativity and agency of the field staff who are responsible for translating mandates into action, Dr. Laurence shows that new definitions and practices of impartiality are products of contestation, learning, and the interplay between top-down pressures and bottom-up drivers of change in UN peace operations. Drawing on original data gathered through extensive fieldwork, Dr. Laurence uses evidence from UN missions in Sierra Leone, Côte d'Ivoire, the Democratic Republic of the Congo, and from UN headquarters in New York, to provide an innovative framework for studying authority and change in global governance. In doing so, Intrusive Impartiality sheds light on controversial changes in peacekeeping practice and yields valuable insights about the practical and ethical dilemmas that confront UN peacekeepers. This interview was conducted by Dr. Miranda Melcher whose new book focuses on post-conflict military integration, understanding treaty negotiation and implementation in civil war contexts, with qualitative analysis of the Angolan and Mozambican civil wars. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
durée : 00:58:29 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Margaux Leridon - Un an après une élection contestée, qui a reconduit Azali Assoumani à la présidence des Comores pour la troisième fois, les Comoriens votaient à nouveau ce week-end pour élire leurs députés et élus locaux. Un scrutin boycotté par l'opposition qui témoigne d'une vie politique verrouillée. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Mahmoud Ibrahim Docteur en Histoire de l'Université Jussieu Paris 7, enseignant dans le secondaire et fondateur de l'hebdomadaire Masiwa; Kamal Saindou Journaliste indépendant, membre du collectif citoyen de la 3eme voie; Walter Bruyère-Ostells Professeur d'histoire à Sciences Po Aix-en-Provence
Send us a textIn this episode, Simon speaks to Professor Helen Kinsella and Associate Professor Giovanni Mantilla, two leading experts on the history and formation of the Geneva Conventions and IHL more generally. They discuss the negotiations leading up the Geneva Conventions and Additional Protocol, exploring some of the political tensions that sits behind the provisions of these key legal texts. This includes how the law treats non-state actors and non-international armed conflict, as well who gets the right to wage war. Helen Kinsella is a Professor of Political Science and Law at the University of Minnesota. Her research focuses on the theorization of gender and armed conflict and she is currently working on a book on sleep in war and another on the histories of the laws of war through the United States' wars against Native peoples. She is the author of The Image before the Weapon (Cornell University Press, 2011), which won the 2012 Sussex International Theory Prize. Helen has a PhD in Political Science and an MA in Public Policy from the University of Minnesota, Twin Cities, and a BA in Political Science and Gender Studies from Bryn Mawr College.Giovanni Mantilla is an Associate Professor in the Department of Politics and International Studies at Cambridge University, Fellow of Christ's College, and Fellow of the Lauterpacht Centre for International Law. His research focusses on the operation of multilateralism, particularly practices of social pressure and pressure management in diplomacy, global governance, and international legal processes. His book Lawmaking under Pressure: International Humanitarian Law and Internal Armed Conflict (Cornell University Press, 2020) received the 2021 Francis Lieber award.Additional ResourcesHelen M Kinsella and Giovanni Mantilla, 'Contestation before Compliance: History, Politics, and Power in International Humanitarian Law' (2020) 64(3) International Studies Quarterly 649.Helen Kinsella, 'Settler Empire and the United States: Francis Lieber on the Laws of War' (2023) 117(2) American Political Science Review 629. Vasuki Nesiah, International Conflict Feminism: Theory, Practice, Challenges (University of Pennsylvania Press, 2024)Thomas Gregory, Weaponizing Civilian Protection (Oxford University Press, 2025)Tom Dannenbaum, 'Siege Starvation: A War Crime of Societal Torture' (2021) 22(2) Chicago Journal of International Law 368.Boyd Van Dijk, Preparing for War: The Making of the Geneva Conventions (Oxford University Press, 2022) Craig Jones, The War Lawyers: The United States, Israel and Juridical Warfare (Oxford University Press, 2020)Janina Dill, Legitimate Targets? Social Construction, International Law and US Bombing (Cambridge University Press, 2014)
durée : 00:05:47 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Depuis presque deux mois, le gouvernement serbe fait face à des manifestations dans tout le pays. Jeudi soir encore, ces étudiants étaient rassemblés à Belgrade, exigeant des réponses immédiates concernant l'effondrement meurtrier du toit de la gare de Novi Sad le 1ᵉʳ novembre dernier.
durée : 00:03:24 - Le monde à 18h50 - par : Franck MATHEVON - Voilà une semaine que la Géorgie est le théâtre de manifestations quotidiennes. Le pays se prépare à une septième nuit de mobilisation. Le parallèle avec la révolte de Maidan en Ukraine est presque une évidence, mais il est difficile de prédire l'avenir du mouvement.
Plus de 200 personnes ont été interpellées et plus de 40 hospitalisées, selon le ministère de l'Intérieur, depuis jeudi 28 novembre 2024. Après l'annonce de la suspension du processus d'adhésion à l'Union européenne par le gouvernement, les rassemblements ont débuté dans les grandes villes, mais aussi dans des zones rurales et ils se poursuivent. 80% de la population du pays soutient cette adhésion et les manifestants dénoncent un rapprochement des autorités avec la Russie. Répression des libertés individuellesInfluence étrangère, valeurs familiales... En Géorgie, des textes répressifs similaires à ceux en vigueur en Russie sont adoptés par le Rêve Géorgien au pouvoir. Une loi qui réprime la liberté d'orientation sexuelle doit notamment entrer en vigueur ce mois-ci. Et à Tbilissi, l'inquiétude grandit dans la communauté LGBTQI. La capitale progressiste était jusqu'ici une bulle de liberté dans une région où les droits humains sont souvent réprimés, mais cette liberté est aujourd'hui menacée. Reportage de Robin Dussenne.Au sein même de l'Union européenne, les libertés individuelles peuvent être menacées : la Hongrie, du Premier ministre ultra-nationaliste Viktor Orban est le premier pays des 27 avoir importé une loi homophobe inspirée du texte russe de 2013. Et cette loi est au cœur d'un bras de fer entre Budapest et la Commission européenne qui estime que cette loi discriminatoire viole les traités communautaires. La Commission a porté plainte devant la Cour de justice européenne et le procès a débuté il y a 2 semaines. À Budapest, les précisions de Florence Labruyère. À lire aussiCrise en Géorgie: une situation qui rappelle celle en Ukraine Exploitation des femmes migrantesEn Italie, la Côte d'Ivoire a rejoint la liste des pays sûrs établie par le gouvernement. Cette définition permet d'argumenter que les migrants d'un pays dit «sûr» n'ont a priori pas besoin de protection et peuvent donc être renvoyés. Les autorités italiennes espèrent qu'elle facilitera l'envoi en rétention des migrants ivoiriens en Albanie avant le renvoi dans leur pays. En visite à Abidjan, cet été, le ministre italien de l'Intérieur s'était félicité d'une baisse du nombre de migrants ressortissants de ce pays. Mais en Sicile, l'association Penelope constate, depuis quelques années, une forte augmentation du nombre de femmes ivoiriennes victimes des réseaux criminels. Les explications de Cécile Debarge.À écouter aussiLe difficile parcours administratif des femmes migrantes victimes de violences sexuelles Accords de libre-échange : la Moldavie et l'UE partenariat gagnant ?Alors que l'éventuelle signature d'un accord avec le Mercosur, espace de libre échange sud-américain, continue de diviser les pays de l'Union européenne, un accord du même type fait beaucoup moins débat, c'est celui qui a été signé avec la Moldavie, pays frontalier de l'Ukraine. Depuis son entrée en vigueur en 2016, cet accord permet aux agriculteurs moldaves de diversifier leurs marchés en se tournant davantage vers l'ouest et moins vers la Russie. Si bien qu'en 2023, la Moldavie a été le principal exportateur de prunes vers le marché communautaire. Certains producteurs espèrent d'ailleurs l'adhésion prochaine de la Moldavie à l'Union européenne. Mais le référendum du mois d'octobre l'a montré, le pays reste divisé sur la question, et les petits et moyens agriculteurs se sentent délaissés. Reportage de Maria Gerth Niculescu. À lire aussiLa Moldavie en vingt dates clés
Lecture summary: The United Nations Charter order (UNCO) and the co-evolved liberal international order (LIO) are contested with a heretofore unknown force. The steep rise in contestations in the realm of public politics rather than the courtroom demonstrates a shift from normal contestation as a source of legitimacy and ordering towards deep contestation as a political challenge of foundational elements of liberal order. Today, not only in the Global South but also across Europe and North America, sceptics of globalization on the political left and nationalist-populists on the political right are challenging the fundamental pillars of the LIO (i.e., democracy, economic openness, and multilateralism). The process is paired by growing contestations of international law that is codified in the UN Charter including contestation of core norms of the UNCO (i.e., non-intervention, human rights, and sovereignty). While the effect of deep contestation is unknowable, we do know however that normal contestation is the essence of everyday politics. The clash of interests, norms, and ideas is entirely normal. Yet, contestation can also be degenerative, moving political outcomes away from desired ends through ad hoc and perhaps inconsistent compromises. As core norms of the LIO and UNCO have become deeply contested, we require a better understanding about the expected effects. Access to contestation as the right to speak and participate in political decisions is a necessary condition for normative legitimacy and mutual recognition of the norms that govern us. Achieving this condition involves struggles about norm(ative) meaning-in-use which take place on distinct sites of global order. This raises a question about time, substance, and norm(ative) change in global order more generally and, more specifically, which elements of international order ought to be retained. The lecture posits that the observed qualitative shift from constitutive everyday contestations towards potentially degenerative political contestation calls for a methodological stocktake of how contestations work with regard to global re/ordering, i.e. whose practices count and whose norms ought to count in that process?Professor Antje Wiener FAcSS, MAE, holds the Chair of Political Science, especially Global Governance at the University of Hamburg where she is a member of the Faculty of Business and Social Sciences as well as the Law Faculty. She is an elected By-Fellow of Hughes Hall University of Cambridge, a Fellow of the UK's Academy of Social Sciences, and a Member of the Academia Europea. Her research and teaching centres on International Relations theory, especially norms research and contestation theory. Previously she held Chairs in International Studies at Queen's University Belfast and the University of Bath and taught at the Universities of Stanford, Carleton, Sussex and Hannover. Current research projects include ‘Contested Climate Justice in Sensitive Regions' at the Cluster of Excellence Climate, Climatic Change and Society (CLICCS) as well as ‘Doing Theory – From Where and What For? A Backpackers' Guide to Knowledge Production' at the Centre for Sustainable Society Research (CSS) among others. With James Tully, she is co-founding editor of Global Constitutionalism (CUP, since 2012 ). And she also edits the Norm Research in International Relations Series (Springer). She serves on several Committees of the Academy of Social Sciences . In 2021, she concluded her second three-year term as elected member of the Executive Committee of the German Political Science Association (DVPW). Her book ‘Contestation and Constitution of Norms in Global International Relations' (CUP 2018) was awarded the International Law Section's Book Prize in 2020. And her most recent book ‘Contesting the World: Norm Research in Theory and Practice' co-edited with Phil Orchard was published with CUP in 2024.
Lecture summary: The United Nations Charter order (UNCO) and the co-evolved liberal international order (LIO) are contested with a heretofore unknown force. The steep rise in contestations in the realm of public politics rather than the courtroom demonstrates a shift from normal contestation as a source of legitimacy and ordering towards deep contestation as a political challenge of foundational elements of liberal order. Today, not only in the Global South but also across Europe and North America, sceptics of globalization on the political left and nationalist-populists on the political right are challenging the fundamental pillars of the LIO (i.e., democracy, economic openness, and multilateralism). The process is paired by growing contestations of international law that is codified in the UN Charter including contestation of core norms of the UNCO (i.e., non-intervention, human rights, and sovereignty). While the effect of deep contestation is unknowable, we do know however that normal contestation is the essence of everyday politics. The clash of interests, norms, and ideas is entirely normal. Yet, contestation can also be degenerative, moving political outcomes away from desired ends through ad hoc and perhaps inconsistent compromises. As core norms of the LIO and UNCO have become deeply contested, we require a better understanding about the expected effects. Access to contestation as the right to speak and participate in political decisions is a necessary condition for normative legitimacy and mutual recognition of the norms that govern us. Achieving this condition involves struggles about norm(ative) meaning-in-use which take place on distinct sites of global order. This raises a question about time, substance, and norm(ative) change in global order more generally and, more specifically, which elements of international order ought to be retained. The lecture posits that the observed qualitative shift from constitutive everyday contestations towards potentially degenerative political contestation calls for a methodological stocktake of how contestations work with regard to global re/ordering, i.e. whose practices count and whose norms ought to count in that process? Professor Antje Wiener FAcSS, MAE, holds the Chair of Political Science, especially Global Governance at the University of Hamburg where she is a member of the Faculty of Business and Social Sciences as well as the Law Faculty. She is an elected By-Fellow of Hughes Hall University of Cambridge, a Fellow of the UK’s Academy of Social Sciences, and a Member of the Academia Europea. Her research and teaching centres on International Relations theory, especially norms research and contestation theory. Previously she held Chairs in International Studies at Queen’s University Belfast and the University of Bath and taught at the Universities of Stanford, Carleton, Sussex and Hannover. Current research projects include ‘Contested Climate Justice in Sensitive Regions’ at the Cluster of Excellence Climate, Climatic Change and Society (CLICCS) as well as ‘Doing Theory – From Where and What For? A Backpackers’ Guide to Knowledge Production’ at the Centre for Sustainable Society Research (CSS) among others. With James Tully, she is co-founding editor of Global Constitutionalism (CUP, since 2012 ). And she also edits the Norm Research in International Relations Series (Springer). She serves on several Committees of the Academy of Social Sciences . In 2021, she concluded her second three-year term as elected member of the Executive Committee of the German Political Science Association (DVPW). Her book ‘Contestation and Constitution of Norms in Global International Relations’ (CUP 2018) was awarded the International Law Section’s Book Prize in 2020. And her most recent book ‘Contesting the World: Norm Research in Theory and Practice’ co-edited with Phil Orchard was published with CUP in 2024.
Why has Thailand's politics been so contested and so intensely polarized in recent decades? How can we account for the persistent democratic regression of the past twenty years, despite the fact that the parallel vigour of progressive oppositional politics remains a source of hope for many? In this episode of Talking Thai Politics, prominent Thai political scientist Prajak Kongkirati discusses his new book Thailand: Contestation, Polarization and Democratic Regression (Cambridge UP, 2024), with Duncan McCargo. Prajak is an associate professor in the Faculty of Political Science at Thammasat University, and is well known for his extensive writings on Thai politics, notably on elections and political violence. His new book is an invaluable introductory text that anyone teaching Southeast Asian politics is likely to assign to their students. Duncan McCargo is President's Chair in Global Affairs at Nanyang Technological University. Talking Thai Politics brings crafted conversations about the politics of Thailand to a global audience. Created by the Generation Thailand project at Nanyang Technological University, the podcast is co-hosted by Duncan McCargo and Chayata Sripanich. Our production assistant is Li Xinruo. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices Support our show by becoming a premium member! https://newbooksnetwork.supportingcast.fm/new-books-network
Why has Thailand's politics been so contested and so intensely polarized in recent decades? How can we account for the persistent democratic regression of the past twenty years, despite the fact that the parallel vigour of progressive oppositional politics remains a source of hope for many? In this episode of Talking Thai Politics, prominent Thai political scientist Prajak Kongkirati discusses his new book Thailand: Contestation, Polarization and Democratic Regression (Cambridge UP, 2024), with Duncan McCargo. Prajak is an associate professor in the Faculty of Political Science at Thammasat University, and is well known for his extensive writings on Thai politics, notably on elections and political violence. His new book is an invaluable introductory text that anyone teaching Southeast Asian politics is likely to assign to their students. Duncan McCargo is President's Chair in Global Affairs at Nanyang Technological University. Talking Thai Politics brings crafted conversations about the politics of Thailand to a global audience. Created by the Generation Thailand project at Nanyang Technological University, the podcast is co-hosted by Duncan McCargo and Chayata Sripanich. Our production assistant is Li Xinruo. Support our show by becoming a premium member! https://newbooksnetwork.supportingcast.fm/southeast-asian-studies
Why has Thailand's politics been so contested and so intensely polarized in recent decades? How can we account for the persistent democratic regression of the past twenty years, despite the fact that the parallel vigour of progressive oppositional politics remains a source of hope for many? In this episode of Talking Thai Politics, prominent Thai political scientist Prajak Kongkirati discusses his new book Thailand: Contestation, Polarization and Democratic Regression (Cambridge UP, 2024), with Duncan McCargo. Prajak is an associate professor in the Faculty of Political Science at Thammasat University, and is well known for his extensive writings on Thai politics, notably on elections and political violence. His new book is an invaluable introductory text that anyone teaching Southeast Asian politics is likely to assign to their students. Duncan McCargo is President's Chair in Global Affairs at Nanyang Technological University. Talking Thai Politics brings crafted conversations about the politics of Thailand to a global audience. Created by the Generation Thailand project at Nanyang Technological University, the podcast is co-hosted by Duncan McCargo and Chayata Sripanich. Our production assistant is Li Xinruo. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices Support our show by becoming a premium member! https://newbooksnetwork.supportingcast.fm/political-science
Alex Yu-Ting Lin, Assistant Director and Senior Research Fellow at the University of Notre Dame's International Security Center, explains how China's concerns about status interact with smaller regional states and how that in turn helps shape the US-China rivalry. He examines how states use information warfare to delegitimize adversaries' foreign policies and applies his analysis to US-China relations. He also discusses Euro-centric bias in international relations studies, China's approach to flashpoints like the South China Sea and Taiwan, and whether China should be considered “revisionist,” among other topics. Show NotesAlex Yu-Ting Lin, "Contestation from Below: Status and Revisionism in Hierarchy," International Studies Quarterly, Volume 68, Issue 3 (2024).Alex “Yu-Ting Lin, “US Bias in the Study of Asian Security: Using Europe to Ignore Asia," Journal of Global Security Studies, Volume 4, Issue 3 (2019): 393-401. (with David C. Kang) Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
Aujourd'hui, Joëlle Dago-Serry, Charles Consigny et Antoine Diers débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
durée : 00:54:31 - Affaires sensibles - par : Fabrice Drouelle - Aujourd'hui dans Affaires Sensibles : l'histoire de "Naissance d'une Nation", film réalisé en 1915 par l'américain David Wark Griffith. Invitée Anne Crémieux, enseignante-chercheuse à l'Université de Nanterre Paris X.