Prestigious French university based in Paris (legally a grande école)
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durée : 00:38:13 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - Après quatre mois de concertation engagée à l'initiative du Premier ministre, les discussions ont abouti à un "échec de la négociation", a annoncé la CFDT lundi 23 juin. Ce matin, nous tentons d'analyser les raisons de cet échec ainsi que les conséquences politiques qu'il pourrait entraîner - réalisation : Félicie Faugère - invités : Pierre Ferracci Président du Groupe ALPHA - Expert en relations sociales; Bruno Cautrès Politiste, chercheur CNRS au Cevipof, professeur à Sciences Po Paris; Mayada Boulos PDG de Havas Paris
Les forces militaires américaines ont bombardé les sites nucléaires de Fordo, Natanz et Ispahan. Donald Trump assure que les capacités d'enrichissement nucléaire de l'Iran ont été entièrement détruites. Israël salue un « tournant historique » et Téhéran affirme se réserver toutes les options pour défendre sa souveraineté. Avec - Frédéric Encel, professeur en Géopolitique à Sciences-Po Paris. Auteur de l'ouvrage « La guerre mondiale n'aura pas lieu : les raisons géopolitiques d'espérer » (éditions Odile Jacob). - Emmanuel Daoud, avocat au Barreau de Paris, spécialiste en droit pénal international.
« Préserver les générations futures du fléau de la guerre », « vivre en paix dans un esprit de bon voisinage », « proclamer la foi dans les droits fondamentaux de l'homme, dans l'égalité des droits des hommes et des femmes, ainsi que des nations, grandes et petites » : voilà quelques-uns des principes énoncés dans le préambule de la Charte des Nations unies. Elle a été adoptée le 26 juin 1945, à l'issue de la conférence de San Francisco. Signée dans un premier temps par 50 États, elle entérine la création et établit les contours de l'Organisation des Nations unies, l'ONU, qui rassemble désormais 193 membres. Tous se sont donc, sur le papier, engagés à « maintenir la paix et la sécurité mondiale ». Et pourtant, 80 ans après la naissance de cette organisation, les principes énoncés par la Charte des Nations unies semblent plus que jamais négligés. Les guerres se multiplient : entre la Russie et l'Ukraine, au Moyen-Orient (dernier exemple en date entre l'Iran et Israël) ou encore au Soudan. Et rien ni personne ne semble, pour l'instant, pouvoir y mettre un terme, pas même l'ONU. Alors à quoi sert-elle encore ? Pourquoi reste-t-elle, malgré tout, incontournable ? Invités : Chloé Maurel, historienne, spécialiste de l'ONU. Elle a écrit Les grands discours à l'ONU et Une brève histoire de l'ONU au fil de ses dirigeants (éditions du Croquant) Romuald Sciora, chercheur associé à l'Institut de relations internationales et stratégiques (Iris), directeur de l'Observatoire politique et géostratégique des États-Unis de l'Iris. Il a écrit Qui veut la mort de l'ONU ? (éditions Eyrolles) Ronald Hatto, professeur de relations internationales à Sciences Po Paris, ancien casque bleu dans les forces armées canadiennes. Il a écrit Le maintien de la paix, l'ONU en action (éditions Armand Colin). À écouter aussiEt la paix dans tout ça?
durée : 00:58:51 - Affaires étrangères - par : Christine Ockrent - Quels scénarios possibles pour Israël et pour l'Iran ? Si l'ambigüité du président Donald Trump peut être une arme, l'indécision et l'imprévisibilité déstabilisent tous les protagonistes. Entre le Moyen-Orient et l'Ukraine, sera-t-il plus difficile encore de définir des priorités communes ? - réalisation : Luc-Jean Reynaud - invités : Dorothée Schmid Responsable du programme Turquie/Moyen-Orient de l'IFRI; Bruno Tertrais Directeur adjoint de la Fondation pour la Recherche Stratégique et conseiller géopolitique à l'Institut Montaigne; Martin Quencez Directeur du bureau de Paris du German Marshall Fund et spécialiste de la politique étrangère américaine.; Clément Therme Chargé d'enseignement à l'Université Paul Valéry de Montpellier et à Sciences Po Paris
Depuis le vendredi 13 juin et l'offensive initiale d'Israël contre l'Iran, les deux pays échangent les frappes.Les attaques israéliennes ont visé des centaines de sites militaires et nucléaires, afin d'empêcher l'Iran de se doter de la bombe atomique.Elles ont déclenché un conflit sans précédent…Au moment de l'enregistrement de ce podcast mardi 17 juin, au cinquième jour de l'escalade, le bilan était de 224 morts en Iran et de 24 morts côté israélien, selon des sources officielles.Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé vouloir changer "la face du Moyen-Orient". De son côté, Téhéran a promis de bombarder Israël "aussi longtemps qu'il le faudra" pour mettre fin à l'attaque israélienne.Israël peut-il atteindre ces buts de guerre ? Quels sont les risques à l'échelle mondiale ? Une désescalade est-elle possible ?Réalisation : Maxime MametInvités : Kevan Gafaïti, enseignant à Sciences Po Paris et chercheur au Centre Thucydide de l'Université Paris II Panthéon-Assas; Thomas Juneau, professeur à l'Ecole supérieure d'affaires publiques et internationales de l'Université d'Ottawa; Jérémy Dieudonné, chercheur en relations internationales à l'Université catholique de Louvain.Sur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Israël a visé des sites liés au programme nucléaire iranien et tué des gardiens de la Révolution Iranienne. Une attaque à laquelle l'Iran a riposté, faisant au moins 13 morts côté israélien. De son côté, Donald Trump menace le régime de Téhéran d'une réplique maximale s'il attaque les États-Unis. Le conflit risque-t-il de s'étendre dans la région ? La désescalade est-elle encore possible ? Ecoutez l'analyse de Frédéric Encel, docteur en géopolitique et enseignant à Sciences Po Paris, auteur de "La Guerre mondiale n'aura pas lieu. Les raisons géopolitiques d'espérer" (Odile Jacob, 2025). Ecoutez L'invité d'Amandine Bégot du 16 juin 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Israël a visé des sites liés au programme nucléaire iranien et tué des gardiens de la Révolution Iranienne. Une attaque à laquelle l'Iran a riposté, faisant au moins 13 morts côté israélien. De son côté, Donald Trump menace le régime de Téhéran d'une réplique maximale s'il attaque les États-Unis. Le conflit risque-t-il de s'étendre dans la région ? La désescalade est-elle encore possible ? Ecoutez l'analyse de Frédéric Encel, docteur en géopolitique et enseignant à Sciences Po Paris, auteur de "La Guerre mondiale n'aura pas lieu. Les raisons géopolitiques d'espérer" (Odile Jacob, 2025). Ecoutez L'invité d'Amandine Bégot du 16 juin 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'émission 28 minutes du 16/06/2025 Frappes contre l'Iran : Israël est-il dans son bon droit ?Vendredi 13 juin, Israël a lancé une attaque sans précédent sur l'Iran, appelée “Rising lion”. De nombreux bombardements ont visé la chaîne de commandement de l'armée iranienne, des bases militaires, des scientifiques et des sites liés au programme nucléaire iranien, mais aussi des infrastructures pétrolières et gazières. L'Iran a riposté avec des tirs de missiles et de drones envoyés sur Israël. Dans les deux pays, des zones où vivent des civils ont été touchées. Israël et les Occidentaux soupçonnent l'Iran de développer un arsenal nucléaire. De son côté, Israël s'est doté de l'arme atomique en dehors de toute juridiction internationale. Les frappes "préventives" menées par l'État hébreu, destinées à empêcher l'obtention de l'arme nucléaire par l'Iran, sont illégales au regard du droit international. Pourtant, une partie des chancelleries européennes, dont la présidence française, ont rappelé que “le risque de cette marche vers l'arme nucléaire par l'Iran menace la région, l'Europe et plus généralement la stabilité collective”. Alors, Israël a-t-il le droit de frapper l'Iran ? On en débat avec Delphine Minoui, grand reporter au Figaro, spécialiste du Moyen-Orient, Frédéric Encel, géopolitologue, maître de conférences à Sciences Po Paris et Bertrand Badie, professeur de relations internationales à Sciences Po Paris. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 16 juin 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
Frédéric Encel, Docteur en géopolitique et maître de conférences à Sciences Po Paris, répond aux questions de Dimitri Pavlenko. Ensemble, ils reviennent sur le conflit entre Israël et l'Iran. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:58:57 - Affaires étrangères - par : Christine Ockrent - A la suite de l'attaque fulgurante menée par Israël, quels moyens le régime iranien est-il en mesure de déployer ? Comment, en Iran même, la population réagit-elle à cette nouvelle épreuve ? Que peut encore la diplomatie ? - réalisation : Luc-Jean Reynaud - invités : Azadeh Kian Professeure de sociologie, directrice du département de sciences sociales et du CEDREF à l'Université de Paris; Héloïse Fayet Chercheuse à l'Ifri (Institut français des relations internationales), spécialiste de la dissuasion nucléaire; François Heisbourg Conseiller spécial à l'ISS (International Institute for Strategic Studies), conseiller spécial du président de la Fondation pour la recherche stratégique (FRS); Karim Émile Bitar Professeur de relations internationales à l'Université Saint-Joseph de Beyrouth et à Sciences Po Paris, chercheur associé à l'IRIS; Frédéric Encel Docteur en géopolitique, maître de conférences à Sciences Po
Tous les vendredis, samedis et dimanches à 19h17, Pascale de la Tour du Pin reçoit un invité au cœur de l'actualité politique pour un moment d'échange franc sur les dossiers brûlants du moment. Ce soir, Frédéric Encel, docteur en géopolitique, maître de conférences à Sciences-Po Paris et auteur de "La guerre mondiale n'aura pas lieu" chez Odile Jacob.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Send us a textThe story of Bulgaria and the Holocaust is often a narrative about how Bulgaria protected its Jews from the Nazis. But is this really case? Certainly not in the case of Thrace and Macedonia. In this episode, I talked with Nadege Ragaru about the history of the complex Holocaust in Bulgaria and its attempts to come to terms with this past. Nadège Ragaru is a research professor at the Center for International Studies at Sciences Po Paris. Ragaru, Nadége. Bulgaria, the Jews, and the Holocaust: On the Origins of a Heroic Narrative (2023)Follow on Twitter @holocaustpod.Email the podcast at holocausthistorypod@gmail.comThe Holocaust History Podcast homepage is hereYou can find a complete reading list with books by our guests and also their suggestions here.
C dans l'air l'invité du 6 juin 2025 avec Mathieu Plane, économiste, directeur adjoint du département analyse et prévisions à l'Ofce, professeur à Sciences Po Paris et à la Sorbonne. Le gouvernement va interrompre MaPrimeRénov', dispositif d'aide à la rénovation, dès juillet et au moins jusqu'à la fin de l'année. Ce dispositif avait été lancé en 2020. La trop grande complexité du dispositif a notamment été pointée pour expliquer ce gel, ainsi que les fraudes constatées. Une décision qui a entrainé la colère des professionnels du bâtiment, qui craignent que les particuliers renoncent à leurs travaux.Dans un contexte budgétaire très compliqué, le gouvernement s'est donné pour mission de trouver 40 milliards d'euros d'économie dans le prochain projet de loi de finances, qui sera discuté dès la rentrée prochaine. Le vote du budget 2026 s'annonce comme un casse-tête pour le gouvernement. L'idée d'un gel budgétaire ou "année blanche" fait son chemin. Cette mesure consiste à repartir sur le même budget que l'année précédente, sans l'adapter à l'inflation. Un levier qui permettrait de faire des économies. En fonction des estimations, le gel des budgets pourrait rapporter en brut d'une quinzaine à 25 milliards d'euros l'an prochain, selon le quotidien Les Échos. Mathieu Plane, économiste, directeur adjoint du département analyse et prévisions à l'Ofce, professeur à Sciences Po Paris et à la Sorbonne, est notre invité. Il reviendra avec nous sur les dispositifs envisagés pour faire des économies, et sur le casse-tête du budget 2026 pour le gouvernement.
durée : 00:04:10 - Les P'tits Bateaux - par : Camille Crosnier - Aujourd'hui, Lou, 11 ans, se demande pourquoi avons-nous créé des robots artificiels. La spécialiste Laure de Roucy-Rochegonde lui répond. - invités : Laure de Roucy-Rochegonde - Laure de Roucy-Rochegonde : Directrice du Centre géopolitique des technologies à l'Institut français des relations internationales (IFRI) et enseignante à Sciences Po Paris et à l'université Paris-II Panthéon-Assas - réalisé par : Stéphanie TEXIER
durée : 00:38:16 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - Ce matin, Guillaume Erner reçoit Luis Vassy, directeur de Sciences Po Paris. L'occasion de revenir sur les récentes polémiques qui ont agité l'établissement, ainsi que sur les réponses apportées par la nouvelle direction. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Sciences Po; Luis Vassy Directeur de Sciences Po Paris, ancien ambassadeur de France aux Pays-Bas
durée : 02:30:40 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - . - réalisation : Félicie Faugère
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur le départ du footballeur Luka Modric du Real Madrid, les expulsions massives de migrants par l'Algérie vers le Niger et les nouvelles sanctions adoptées par l'UE contre la Russie. Iles Chagos : le Royaume-Uni reconnait la souveraineté de MauriceAprès un bras de fer de plus d'un demi-siècle, les îles Chagos ont été rétrocédées par le Royaume-Uni à l'île Maurice. Mais les Britanniques garderont la base militaire de Diego Garcia, moyennant un loyer annuel de 120 millions d'euros, durant 99 ans. Pourquoi les Britanniques veulent-ils à tout prix garder cette base ? Les 2 000 personnes qui avaient été expulsées dans les années 1960 et 1970 vont-elles pouvoir revenir sur les îles et si oui, qui prendra en charge leur retour ? Avec Abdoollah Earally, correspondant de RFI à Port-Louis. Football : le milieu de terrain croate Luka Modric signe son départ Une page se tourne au Real Madrid. Le milieu de terrain croate Luka Modric quittera le club après la Coupe du monde clubs, en juillet 2025. Il aura porté le maillot des Merengues durant 13 ans, comment expliquer une telle longévité ? Sait-on quelle est sa prochaine destination ? Avec Antoine Grognet, journaliste au service des Sports de RFI. Niger : les expulsions massives de migrants depuis l'Algérie se multiplient Les expulsions massives de migrants par l'Algérie vers le Niger soulèvent de vives inquiétudes chez les ONG. Quelle est la position des autorités nigériennes concernant ces pratiques ? Comment le Niger compte-t-il négocier avec ses voisins pour le rapatriement de leurs ressortissants ? Avec Florence Boyer, chargée de recherche à l'Institut de Recherche pour le Développement, membre de l'Unité de Recherche Migration et Société. Guerre en Ukraine : l'UE sanctionne les navires «fantômes» russes L'Union européenne vient d'imposer un nouveau train de sanctions contre la Russie en ciblant sa flotte «fantôme». Que sait-on de ces navires et pourquoi sont-ils traqués par l'UE? Ces nouvelles sanctions peuvent vraiment avoir un impact sur le conflit et pousser la Russie à « vouloir la paix » ?Avec Cyrille Bret, géopoliticien, maître de conférences à Sciences Po Paris, chercheur associé spécialiste de la Russie et de l'Europe orientale à l'Institut Jacques Delors.
durée : 00:59:02 - Entendez-vous l'éco ? - par : Aliette Hovine, Bruno Baradat - Cette semaine, Emmanuel Macron a accueilli en grandes pompes les dirigeants d'entreprises étrangères lors du sommet "Choose France" dans lequel près de 40 milliards d'investissements ont été annoncés. - réalisation : Françoise Le Floch - invités : Nadine Levratto Économiste et directrice de recherches au CNRS; François Geerolf Économiste à l'OFCE, chercheur et professeur associé à Sciences Po Paris; Solène Davesne Cheffe du service Economie à l'Usine Nouvelle
durée : 00:59:07 - Entendez-vous l'éco ? - par : Aliette Hovine, Bruno Baradat - Entre 1850 et 1914, le monde s'ouvre aux échanges comme jamais auparavant, porté par le libéralisme anglais. Mais cette première mondialisation, dont l'acmé est le Traité de Cobden-Chevalier en 1860 entre la France et l'Angleterre, est en réalité inégale et encadrée par des États puissants. - réalisation : Françoise Le Floch - invités : Léo Charles Maître de conférences en sciences économiques à l'Université de Rennes 2 ; David Todd Professeur d'histoire à Sciences Po Paris et chercheur associé au Centre for History and Economics à l'université de Cambridge
durée : 00:37:46 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Le 13 mai sur TF1, Emmanuel Macron a évoqué un possible recours au référendum pour débloquer certaines réformes. Est-ce une réponse aux blocages démocratiques ou un outil du populisme ? À l'heure où la parole politique se délite, le vote direct interroge notre manière de décider ensemble. - réalisation : François Richer - invités : Raphaël Doan Agrégé de Lettres classiques, enseignant à Sciences Po Paris, essayiste ; Dominique Rousseau Professeur de droit constitutionnel à Paris 1 Panthéon-Sorbonne, ancien membre du Conseil Supérieur de la Magistrature de 2002 à 2006.
durée : 00:37:46 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Le 13 mai sur TF1, Emmanuel Macron a évoqué un possible recours au référendum pour débloquer certaines réformes. Est-ce une réponse aux blocages démocratiques ou un outil du populisme ? À l'heure où la parole politique se délite, le vote direct interroge notre manière de décider ensemble. - réalisation : François Richer - invités : Raphaël Doan Agrégé de Lettres classiques, enseignant à Sciences Po Paris, essayiste ; Dominique Rousseau Professeur de droit constitutionnel à Paris 1 Panthéon-Sorbonne, ancien membre du Conseil Supérieur de la Magistrature de 2002 à 2006.
durée : 00:12:29 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Le 17 juillet 1979, Louise Weiss prononce un discours inaugural historique lors de la première session du Parlement européen élu au suffrage universel direct, en tant que doyenne de l'institution. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Marion Gaillard Historienne, spécialiste des relations franco-allemandes et des questions européennes et maître de conférences à Sciences-Po Paris
durée : 00:59:53 - Affaires étrangères - par : Christine Ockrent - Les manœuvres diplomatiques au sujet de l'Ukraine ont resserré le nœud entre Poutine, Trump, Zelensky et les Européens sans aboutir à un cessez-le-feu. Vladimir Poutine a-t-il l'intention d'arrêter la guerre ou les moyens de la poursuivre ? Jusqu'où les Ukrainiens peuvent-ils continuer à se battre ? - réalisation : Luc-Jean Reynaud - invités : Tatiana Kastouéva-Jean Directrice du Centre Russie/Eurasie de l'Ifri; Camille Grand Chercheur au Conseil européen pour les relations internationales (ECFR) et ancien secrétaire général adjoint de l'OTAN ; Nicolas Tenzer Non-resident senior fellow au Center for European Policy Analysis (CEPA) et enseignant à Sciences Po Paris; Constantin Sigov Directeur du Centre Européen à l'université de Kiev et Directeur des éditions « L'esprit et la lettre »; Sylvain Kahn Professeur au Centre d'histoire de Sciences Po
Les experts et journalistes de RFI répondent aussi à vos questions sur la levée des sanctions américaines en Syrie et des affrontements entre groupes armés à Tripoli. Football : qui pour remplacer Carlo Ancelotti au Real ? Après quatre ans sur le banc du Real Madrid, l'entraîneur Carlo Ancelotti a été nommé sélectionneur de l'équipe nationale du Brésil jusqu'à la Coupe du monde 2026. Malgré une saison blanche avec les Merengues, pourquoi l'Italien a-t-il été choisi par la Fédération brésilienne ? Qui pour le remplacer au Real ?Avec Antoine Grognet, journaliste au service des sports de RFI.Syrie : levée des sanctions américaines, mais à quelles conditions ? Lors de sa visite en Arabie Saoudite, Donald Trump a créé la surprise en annonçant la suspension des sanctions américaines contre de la Syrie. Cette décision a suscité des manifestations de joie dans les rues de Damas. Quelle était la nature de ces sanctions ? En contrepartie, les Américains ont-ils fixé des conditions ?Avec Frédéric Encel, professeur en géopolitique à Sciences-Po Paris. Auteur de l'ouvrage « La Guerre mondiale n'aura pas lieu: Les raisons géopolitiques d'espérer » (éditions Odile Jacob).Libye : flambée de violences à Tripoli Le chef de l'importante milice de l'Autorité de soutien à la stabilité (SSA), Abdelghani el-Kikli dit « Gheniwa », a été tué à Tripoli dans de violents affrontements entre groupes armés. Comment expliquer ces violences ? Que revendiquent ces groupes armés ?Avec Jalel Harchaoui, géopolitologue spécialiste de la Libye, chercheur associé au sein du Royal United Services Institute de Londres.
Poutine sera-t-il au rendez-vous demain en Turquie pour rencontrer Zelensky ? Vera Grantseva, politologue, enseignante à Sciences Po Paris et spécialise de la Russie, répond aux question de Jérôme Florin. Ecoutez Les trois questions de RTL Petit Matin avec Jérôme Florin du 15 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vladimir Poutine sera-t-il au rendez-vous en Turquie pour rencontrer Volodymyr Zelensky ? Écoutez l'analyse de Vera Grantseva, politologue, enseignante à Sciences Po Paris et spécialise de la Russie.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Poutine sera-t-il au rendez-vous demain en Turquie pour rencontrer Zelensky ? Vera Grantseva, politologue, enseignante à Sciences Po Paris et spécialise de la Russie, répond aux question de Jérôme Florin. Ecoutez Les trois questions de RTL Petit Matin avec Jérôme Florin du 15 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vladimir Poutine sera-t-il au rendez-vous en Turquie pour rencontrer Volodymyr Zelensky ? Écoutez l'analyse de Vera Grantseva, politologue, enseignante à Sciences Po Paris et spécialise de la Russie.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:37:42 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Une rencontre entre Zelensky et la partie russe est annoncée demain à Istanbul. Le président russe sera-t-il présent ? Une paix durable est-elle à ce jour crédible et à quelles conditions ? Une trêve solide est-elle envisageable ? - réalisation : François Richer - invités : Nicolas Tenzer Non-resident senior fellow au Center for European Policy Analysis (CEPA) et enseignant à Sciences Po Paris; Oksana Mitrofanova Enseignante-chercheuse en sciences politiques, chercheuse senior à l'Institut d'histoire mondiale de l'Académie nationale des sciences d'Ukraine, enseignante-chercheuse à l'Université Jean Moulin Lyon 3; Dorothée Schmid Responsable du programme Turquie/Moyen-Orient de l'IFRI
durée : 00:37:42 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Une rencontre entre Zelensky et la partie russe est annoncée demain à Istanbul. Le président russe sera-t-il présent ? Une paix durable est-elle à ce jour crédible et à quelles conditions ? Une trêve solide est-elle envisageable ? - réalisation : François Richer - invités : Nicolas Tenzer Non-resident senior fellow au Center for European Policy Analysis (CEPA) et enseignant à Sciences Po Paris; Oksana Mitrofanova Enseignante-chercheuse en sciences politiques, chercheuse senior à l'Institut d'histoire mondiale de l'Académie nationale des sciences d'Ukraine, enseignante-chercheuse à l'Université Jean Moulin Lyon 3; Dorothée Schmid Responsable du programme Turquie/Moyen-Orient de l'IFRI
durée : 00:59:17 - Entendez-vous l'éco ? - par : Aliette Hovine, Bruno Baradat - En 2022, le nombre de jours de tournage sur le sol français atteignait 5 055 jours, en hausse de 22,2 % par rapport à l'année précédente. Des studios aux espaces naturels, les tournages se font aussi le lieu de dynamiques économiques : comment les territoires plantent-ils le décor ? - réalisation : Françoise Le Floch - invités : Gwenaële Rot Professeure des universités à Sciences Po Paris, membre du Centre de sociologie des organisations (CNRS), autrice de Planter le décor. Une sociologie des tournages, Paris, Presses de Sciences Po, 2019; Manon Châtel Chercheuse associée au laboratoire CERGAM (Centre d'Etudes et de Recherche en Gestion d'Aix-Marseille) d'Aix-Marseille Université
En plus des bombardements quotidiens sur Gaza, l'armée israélienne poursuit ses raids en Cisjordanie occupée. Frappes de drones, incursions, des camps entiers de réfugiés vidés (Jenine, Nour Shams, Tulkarem), la violence des colons israéliens se déchaîne. Ces derniers sont galvanisés par le gouvernement le plus à droite de l'Histoire, mais aussi par la nouvelle administration américaine. Si l'on parle bien de guerre à Gaza, qu'en est-il de la situation en Cisjordanie ? Le gouvernement israélien va-t-il finir par annexer la totalité de ce territoire, en violation du droit international ? Avec : - Insaf Rezagui, docteure en Droit international, chercheuse associée à l'Institut français du Proche-Orient (Ifpo), cofondatrice du collectif de chercheurs Yaani - François Ceccaldi, politiste, chercheur au Collège de France, enseignant à Sciences Po Paris, co-auteur de Pouvoir(s) en Palestine (Harmattan).
durée : 00:59:07 - Affaires étrangères - par : Christine Ockrent - A l'aune de la visite annoncée de Donald Trump en Arabie saoudite, au Qatar et aux Emirats arabes unis, sa première tournée officielle dans la péninsule arabique, quelle priorité du président étasunien ? S'agit-il d'une tournée diplomatique ou financière ? - réalisation : Luc-Jean Reynaud, Camille Mati - invités : Héloïse Fayet Chercheuse à l'Ifri (Institut français des relations internationales), spécialiste de la dissuasion nucléaire; Justin Vaïsse Historien, fondateur et directeur général du Forum de Paris sur la Paix, ancien directeur du Centre d'Analyse, de Prévision et de Stratégie du Quai d'Orsay; Hasni Abidi Directeur du Centre d'études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen (CERMAM) et chargé de cours à l'Université de Genève; Alain Dieckhoff Directeur de recherche au Centre de recherches Internationales de Sciences Po ; Karim Émile Bitar Professeur de relations internationales à l'Université Saint-Joseph de Beyrouth et à Sciences Po Paris, chercheur associé à l'IRIS
C dans l'air l'invitée du 8 mai 2025 : Bertrand Badie, professeur émérite à Sciences-Po Paris, spécialiste des relations internationales, auteur de "L'Art de la paix" (Flammarion).8 mai 1945 - 8 mai 2025 : peut-on encore croire en la paix ? 80 ans après la fin de la Seconde guerre mondiale, les commémorations se font en ordre dispersé. Alors que reste-t-il de l'ordre mondial issu de la paix de 1945 et des traités qui en ont découlé ? Bertrand Badie, spécialiste des relations internationales, est notre invité. Alors que les conflits en Ukraine, au Proche Orient, et désormais entre l'Inde et le Pakistan, ne semblent pas trouver d'issue, comment définir ce monde nouveau, issu de la chute de l'URSS et des décolonisations ? Les volontés de médiation de Donald Trump pour mettre fin aux conflits peuvent-elles aboutir, et qu'est-ce que cela dit de la puissance américaine ? Alors qu'une trêve de trois jours avait été annoncée par la Russie, l'Ukraine accuse ce matin les Russes d'avoir bombardé la région de Soumy. Pourquoi toute tentative de cessez-le-feu n'est-elle pas respectée, comme on a aussi pu le voir dans le cas du conflit au Proche-Orient? Enfin, dans ce monde, comment impulser la voie d'une paix durable ?
C dans l'air l'invitée du 6 mai 2025 : Julia Cagé, économiste, professeure d'économie à Sciences Po Paris, Prix du meilleur économiste européenAprès un peu plus de cent jours de deuxième présidence Trump, le commerce mondial est suspendu aux décisions erratiques du président américain en matière de droits de douane. Les conséquences s'en font sentir pour les entreprises françaises, qui tentent de se projeter dans un monde instable et incertain.Donald Trump ouvre un nouveau front dans sa guerre commerciale. Le président américain a annoncé dimanche 4 mai "entamer immédiatement le processus d'instauration de droits de douane de 100%" sur les films diffusés aux Etats-Unis mais produits à l'étranger. "L'industrie cinématographique américaine est en train de mourir très rapidement (...) Hollywood et de nombreuses autres régions des Etats-Unis sont dévastées", a-t-il justifié sur son réseau Truth Social."D'autres pays offrent toutes sortes d'incitations pour attirer nos cinéastes et nos studios loin des Etats-Unis", a-t-il assuré. Parallèlement, à l'occasion du sommet “Choose Europe for science”, lundi 5 mai, à La Sorbonne, Ursula von der Leyen a annoncé une "nouvelle enveloppe de 500 millions d'euros" pour attirer les chercheurs américains, menacés par la politique de Donald Trump
durée : 00:38:02 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Transmettre son patrimoine à ses enfants est une pratique profondément ancrée. Dans un contexte où les droits de succession sont impuissants à réduire les inégalités, faut-il taxer davantage ? Que révèle ce débat sur notre rapport à la propriété, à la famille, à la justice sociale ? - réalisation : François Richer - invités : Mélanie Plouviez Maîtresse de conférences en philosophie à l'université Côte d'Azur, en charge du pilotage du projet de recherche « Philosophie de l'héritage » financé par l'Agence Nationale de Recherche; Thierry Aimar Enseignant-chercheur en sciences économiques à l'Université de Lorraine et à Sciences Po Paris
durée : 00:38:13 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - La suspension du partage de renseignements avec l'Ukraine par les États-Unis a semé le doute en Europe. Face à une alliance devenue incertaine, l'Union peut-elle vraiment se passer du soutien américain en matière de renseignement ? - réalisation : François Richer - invités : Philippe Hayez Haut fonctionnaire, ancien Directeur de la DGSE, professeur sur le renseignement à Sciences Po Paris; Maud Quessard Directrice du domaine Europe, Espace Atlantique Russie à l'IRSEM et co-dirige l'Observatoire de la politique extérieure américaine (OPEXAM); Serge Cholley Professeur à Sciences Po Aix. Ancien haut responsable au sein du ministère des Armées.
C'était samedi dernier. Donald Trump a lancé aux journalistes de la Maison Blanche : « Nous avons, je crois, une excellente nouvelle à venir avec le Rwanda et le Congo. Je pense que vous allez voir la paix dans ces deux pays ». Est-ce à dire que le président américain s'intéresse beaucoup plus au continent africain qu'on le pensait il y a 100 jours, à son arrivée au pouvoir ? Jeffrey Hawkins a été ambassadeur des États-Unis en Centrafrique. Aujourd'hui, il est chercheur associé à l'IRIS, l'Institut des Relations Internationales et Stratégiques, et enseigne à Sciences Po Paris. RFI : Jeffrey Hawkins, bonjour. Il y a 100 jours, vous nous disiez que Donald Trump risquait de se désintéresser totalement du continent africain. Aujourd'hui, est-ce que vos prédictions se réalisent ?Jeffrey Hawkins : C'est déjà un peu tôt pour dire, mais des signes sont toujours, à mon sens, aussi mauvais qu'avant. D'abord, il y a eu la destruction de la coopération américaine, donc de l'USAID, un outil qui était extrêmement important en Afrique, un outil pour les États-Unis, pour la diplomatie américaine. En même temps, il y a eu d'autres programmes aussi démolis par l'administration Trump et on parle aussi de réformes au sein du département d'État. Pour l'instant, on n'a pas trop de détails, mais on parle certainement de fermeture de quelques ambassades américaines en Afrique. Et aussi, on a parlé d'un mémorandum qui circulait au sein du département, où on parlait même d'abolir le Bureau pour l'Afrique au sein du département d'État. Ça, je ne sais pas si ça va arriver, mais ça, c'est mauvais signe.Alors, il y a une exception dans tout ce tableau, c'est la région des Grands Lacs, puisque, samedi dernier, Donald Trump a déclaré : « Nous avons, je crois, une excellente nouvelle à venir avec le Rwanda et le Congo. Je pense que vous allez voir la paix au Rwanda et au Congo ». Oui, je pense que l'intérêt de Donald Trump pour les matières premières et notamment les minéraux de terres rares est incontestable. Mais malgré tout le bruit qu'on a fait et malgré un certain investissement ces derniers temps par Massad Boulos, qui est le représentant de Trump et pour le Moyen-Orient et pour l'Afrique et qui a un peu fait le déplacement sur le continent récemment, il faut rester prudent. Avec cette annonce de déclaration de principe, oui, il y a un intérêt et il y a des discussions. Mais je pense qu'il faut rester très prudent parce que, quand on sait le conflit au Congo, dans les Grands Lacs, c'est très compliqué. Donc entre faire des déclarations de principe, entre faire un peu le tour des capitales et arriver vraiment à une paix durable, il y a quand même pas mal de pas à faire.Il y a juste deux ans, c'était en mars 2023, l'opposant rwandais Paul Rusesabagina [le héros de Hôtel Rwanda, NDLR] a été libéré par les autorités rwandaises sous pressions américaines. Est-ce que le président des États-Unis, quel qu'il soit, n'est pas le seul dans le monde à pouvoir faire pression sur Paul Kagame ?Bon, ça je ne sais pas. Et entre faire libérer une seule personne et notamment quelqu'un qui est un tout petit peu connu en Occident et demander un changement structurel de sa façon de gérer sa politique étrangère vis-à-vis du Congo, c'est quand même un écart assez important.Alors dans cette annonce de samedi dernier, Donald Trump a ajouté : « On va investir plus de 6 milliards de dollars dans le corridor angolais de Lobito, qui permettra essentiellement de transporter de magnifiques minerais depuis le Congo, l'Angola et plusieurs autres pays ». Dans ce cas de figure, n'est-on pas dans la continuité de la politique de Joe Biden qui était allé en Angola, c'était en décembre dernier ?Et justement, ce projet de corridor de Lobito, ça ne date pas de Trump, hein ! C'est une initiative qui est là depuis quelque temps, mais se concentrer sur un ou deux projets, simplement pour avoir accès à des matières premières, ça ne constitue pas une politique globale.Mais comme il est en difficulté sur Gaza et sur l'Ukraine, est-ce que Donald Trump ne se penche pas sur les Grands Lacs pour trouver enfin un succès diplomatique à mettre à son actif ?Je dois dire que je me suis posé la question aussi, mais je pense que Donald Trump, comme ses prédécesseurs, va trouver que le conflit dans les Grands Lacs, c'est aussi épineux que Gaza ou l'Ukraine et tout ça, c'est très compliqué. Et ce qu'il faudrait, c'est vraiment un engagement diplomatique de longue haleine, ce qui ne caractérise pas en général la diplomatie trumpienne.Et vous ne faites pas confiance actuellement à messieurs Marco Rubio et Massad Boulos pour trouver la solution ?Non, franchement, pour l'instant, une déclaration de principe, une discussion sur l'accès des compagnies minières américaines qui sont de moins en moins présentes d'ailleurs sur le sol congolais… Entre cela et vraiment mener à bien tout un processus de paix qui implique énormément d'acteurs domestiques et internationaux, ça ce n'est pas pour demain. Donc si Donald Trump cherche une petite victoire diplomatique pour briguer un prix Nobel, je pense qu'il faudra qu'il regarde ailleurs.Jeffrey Hawkins, merci.À lire aussiÀ la Une: Trump et l'Afrique À lire aussiTrump à la Maison Blanche, impact particulier pour l'Afrique australe
durée : 00:08:18 - La Question du jour - par : Marguerite Catton - Alors que la ministre chargée des comptes publics a annoncé vouloir supprimer un tiers des agences de l'Etat d'ici cet été, comment expliquer que ces entités soient la cible du gouvernement ? Leur suppression permettrait-elle réellement de faire des économies ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Emilien Ruiz Historien, professeur assistant à Sciences Po Paris, maître de conférences détaché de l'université de Lille.
C dans l'air du 28 avril 2025 - Trump / Zelensky : ce qu'ils se sont dit...Vladimir Poutine a annoncé ce lundi un cessez-le-feu sur le front en Ukraine du 8 au 10 mai, à l'occasion des 80 ans de la victoire contre l'Allemagne nazie, tout en prévenant que Moscou répliquera "en cas de violation" par Kiev de cette trêve. "À partir de minuit entre le 7 et le 8 mai, et jusqu'à minuit entre le 10 et le 11 mai, la partie russe annonce un cessez-le-feu", a indiqué le Kremlin dans un communiqué. "En cas de violation du cessez-le-feu par la partie ukrainienne, les forces armées russes fourniront une réponse adéquate et efficace", a-t-il ajouté. Parallèlement, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a posé, comme condition – à toute discussion – avec Kiev la reconnaissance par la communauté internationale de l'annexion russe de la Crimée et d'autres régions ukrainiennes. Ces déclarations surviennent au moment où les négociations sur l'Ukraine entrent dans une "semaine cruciale" selon Washington. La veille le président américain avait exhorté son homologue russe avec qui il a effectué un rapprochement spectaculaire depuis son retour à la Maison-Blanche, d'"arrêter de tirer". "Asseyez-vous et signez l'accord", avait déclaré dimanche soir Donald Trump sur le tarmac de l'aéroport de Morristown, à Bedminster, dans le New Jersey. Dans le même temps, Donald Trump avait estimé que Volodymyr Zelensky était prêt à céder sur le sujet de la Crimée, annexée illégalement par la Russie en 2014. "Je pense que oui. La Crimée, c'était il y a douze ans", a-t-il affirmé, en réponse à la question de savoir s'il pensait que Volodymyr Zelensky, avec qui il s'est entretenu samedi en marge des obsèques du pape François au Vatican, était prêt à "abandonner" ce territoire.Même si Kiev s'est jusqu'ici refusé à l'idée d'abandonner la péninsule et à faire des concessions territoriales, Washington continue à avancer cette possibilité comme prémices à un plan de paix avec Moscou, largement défavorable à Kiev. Dans une interview accordée au magazine Time, Donald Trump a également une fois de plus accusé Kiev d'avoir déclenché la guerre, citant ses ambitions de rejoindre l'Otan et indiquant : "La Crimée restera sous la domination de la Russie". Le plan de paix, selon les projets de l'administration américaine, comprendrait également un gel avec la ligne de front. Une nouvelle fois, Washington fait donc preuve d'un biais pro-Poutine flagrant, avec des arrière-pensées économiques puisque les États-Unis se disent prêts à lever les sanctions contre la Russie : à savoir reprendre le business. Côté russe, la Crimée représente le trophée que Vladimir Poutine voudrait pouvoir brandir le 9 mai prochain, pour le 80eme anniversaire de la victoire de l'Armée rouge dans la grande guerre patriotique. Inacceptable jusqu'à présent pour Kiev pour qui la Crimée est, comme pour Moscou, un enjeu aussi bien stratégique que symbolique. Alors le président des États-Unis qui souffle le chaud et le froid entend-il forcer la main de son homologue ukrainien ? Qu'en pensent les Européens ? Si l'Ukraine veut poursuivre la guerre sans le soutien américain, que fera l'Europe ? Enfin alors que la Corée du Nord a confirmé avoir envoyé des forces armées en Ukraine, avec pas moins de 14 000 soldats nord-coréens mais aussi des millions de munitions, quelle est la puissance militaire de l'armée de Kim Jong-un ? Que sait-on du déploiement des troupes nord-coréennes aux côtés des Russes ? Et quelle est la situation sur le front ?Nous avons rencontré des soldats ukrainiens qui reviennent du front.LES EXPERTS : - FRÉDÉRIC ENCEL - Docteur en géopolitique- Sciences Po Paris, auteur de La guerre mondiale n'aura pas lieu- JAMES ANDRÉ - Grand reporter - France 24- MARIE JÉGO - Journaliste spécialiste de la Russie - Le Monde - ALAIN PIROT - Journaliste spécialiste des questions de défense
C dans l'air du 28 avril 2025 - Trump / Zelensky : ce qu'ils se sont dit...LES EXPERTS : - FRÉDÉRIC ENCEL - Docteur en géopolitique- Sciences Po Paris, auteur de La guerre mondiale n'aura pas lieu- JAMES ANDRÉ - Grand reporter - France 24- MARIE JÉGO - Journaliste spécialiste de la Russie - Le Monde - ALAIN PIROT - Journaliste spécialiste des questions de défense
durée : 00:59:19 - Affaires étrangères - par : Christine Ockrent - Alors que la démarche de Washington devient de plus en plus incompréhensible pour nous Européens, notamment vis-à-vis de l'Ukraine, au Canada, ce voisin du nord que Donald Trump rêve d'annexer, des élections fédérales se préparent dont le président étasunien a sans doute bouleversé l'issue. - réalisation : Luc-Jean Reynaud - invités : Laurence Nardon Responsable du programme États-Unis à l'IFRI (Institut Français des Relations Internationales).; Dominique Moïsi Géopolitologue, membre fondateur de l'IFRI (Institut Français des relations internationales); Sébastien Jean Professeur d'économie au Conservatoire National des Arts et Métiers et directeur associé de l'initiative Géoéconomie-géofinance de l'Ifri (Institut français des relations internationales); Philippe Chassé Doctorant en science politique à l'Université de Montréal et à Sciences Po Paris, affilié au Centre pour l'étude de la citoyenneté démocratique (CECD) à Montréal et au Centre de recherches politiques de Sciences Po (CEVIPOF)
Les experts et journalistes de RFI répondent à vos questions sur le rapprochement entre la Russie et les talibans, le conflit entre Donald Trump et l'Université Harvard et la demande d'un désarmement du Hezbollah. Kenya : retour sur l'affaire du trafic de fourmis Quatre personnes ont été arrêtées pour avoir tenté d'exporter illégalement plusieurs milliers de fourmis vivantes pour les vendre à des collectionneurs en Europe ou Asie. Quelles sont les circonstances de ces arrestations ? Les fourmis en question étaient-elles des espèces protégées ?Avec Albane Thirouard, correspondante de RFI à Nairobi. Russie/Afghanistan : Moscou fait un pas vers le régime taliban La Russie a annoncé retirer les talibans de sa liste d'organisations terroristes. Pourquoi les autorités russes dialoguent avec les talibans depuis déjà plusieurs années alors qu'ils étaient sur leur liste noire jusqu'à aujourd'hui ? Cette décision est-elle un signe que le Kremlin pourrait être le premier pays à reconnaître officiellement le gouvernement taliban ?Avec Anissa El Jabri, correspondante permanente de RFI à Moscou. États-Unis : Donald Trump en guerre contre l'Université Harvard Donald Trump a gelé les subventions de l'université d'Harvard qu'il accuse d'enseigner «la haine et l'imbécilité». Mais concrètement, que reproche le président à cette université ? Quel pouvoir le gouvernement Trump a-t-il réellement sur cet établissement privé ?Avec Jérôme Viala-Gaudefroy, docteur en Civilisation américaine, spécialiste en rhétorique présidentielle. Liban : vers un désarmement du Hezbollah ? J'ai lu sur le site de RFI que le président libanais plaide pour un désarmement du Hezbollah. Quelle stratégie Joseph Aoun compte-t-il prendre pour amorcer un dialogue avec le Hezbollah sur ce sujet ? À l'heure actuelle, le mouvement chiite libanais envisage-t-il d'accéder à cette demande ?Avec Karim-Emile Bitar, enseignant à Sciences Po Paris.
Les prochaines discussions entre l'Iran et les États-Unis sur le nucléaire de Téhéran prévues ce samedi s'annoncent tendues. Hier, mardi 22 avril 2025, Washington a imposé de nouvelles sanctions à l'Iran, ce qui a provoqué la vive réaction de Téhéran. L'enjeu est de taille alors que l'Iran se rapproche de l'arme nucléaire, sept ans après que les États-Unis ont quitté le précédent accord. Sur quoi peuvent déboucher les négociations en cours ? Quel accord est-il possible ? Pour en débattre :- David Rigoulet-Roze, chercheur associé à l'IRIS et à l'Institut français d'analyse stratégique, spécialiste du Moyen-Orient et de la péninsule arabique, rédacteur en chef de la revue Orients stratégiques - Clément Therme, chargé d'enseignement à l'Université Paul Valéry de Montpellier et à Sciences Po Paris, spécialiste du monde iranien.
durée : 00:53:30 - Autant en emporte l'Histoire - par : Stéphanie Duncan - Jusqu'en 1945 environ 130 000 femmes venues de toute l'Europe occupée ont été déportées au camp de concentration de Ravensbrück, la plupart pour faits de résistance. En avril, devant l'avancée des Alliées, les gardes lancent les détenues sur les routes dans ce qu'on appellera les marches de la mort - invités : Claire ANDRIEU - Claire Andrieu : Professeur émérite d'histoire contemporaine à Sciences Po Paris, spécialiste de l'histoire politique de la France contemporaine - réalisé par : Anne WEINFELD
Bienvenue à ce nouvel épisode d'Au-delà de la thèse avec Papa PhD ! Dans ce nouvel épisode d'« Au-delà de la thèse avec Papa David Mendes reçoit Nayana Guerrero, chercheuse en sciences sociales et directrice associée au département de gestion et de leadership au Tecnologico de Monterrey. Nayana, titulaire d'un doctorat en sciences administratives de l'UNAM, a également enrichi sa formation à Sciences Po Paris et à l'American University. Spécialisée dans l'intelligence artificielle, le genre et la durabilité des entreprises, elle consacre une grande partie de sa carrière à promouvoir un leadership inclusif, la transformation sociale et l'utilisation éthique de la technologie. Dans cette conversation, Nayana partage son parcours de vie marqué par le multiculturalisme, ses expériences personnelles et professionnelles, ainsi que les défis rencontrés en tant que femme dans le monde académique et entrepreneurial. Entre anecdotes touchantes et conseils pratiques, elle évoque l'importance du mentorat, du réseautage, et surtout, de rester aligné avec ses valeurs tout au long de son parcours académique et professionnel. Le Dr Nayana Guerrero est sociologue et directrice adjointe du département Gestion et leadership à l'Institut Tecnológico de Monterrey. Titulaire d'un doctorat en sciences administratives de l'UNAM et ayant suivi des études complémentaires à Sciences Po Paris et à l'American University, elle est spécialisée dans l'IA, le genre et la durabilité des entreprises. En tant que professeure, elle enseigne la gestion stratégique, le leadership féminin et la technologie dans les sciences sociales, incitant ses étudiants à relever les défis mondiaux de manière innovante. Ardente défenseuse d'un leadership inclusif et durable, Nayana Guerrero met l'accent sur les approches multidisciplinaires pour promouvoir la transformation sociale et économique, en défendant l'égalité des sexes, la durabilité et l'utilisation éthique des technologies. Points à retenir : Le leadership commence par soi-même : Prendre le contrôle de sa trajectoire, se connaître, s'aligner avec ses propres valeurs, c'est la base pour avancer et inspirer ceux qui nous entourent.Le réseau et le mentorat sont déterminants : Ils font toute la différence dans les moments difficiles et pour ouvrir de nouvelles portes.La diversité de ton parcours est une richesse : Il existe une multiplicité de chemins après un doctorat – enseignement, recherche, management, entrepreneuriat… Ose explorer, même (surtout !) si ton profil n'est pas linéaire.
durée : 00:04:03 - Les P'tits Bateaux - par : Camille Crosnier - Eluney s'interroge : qui des États-Unis ou de Snapchat pèse le plus lourd sur l'échiquier mondial ? Une question jugée pertinente par Laure de Roucy-Rochegonde, spécialiste en géopolitique de l'IA, alors que les géants du numérique prennent une place grandissante au sein de la Maison Blanche. - invités : Laure de Roucy-Rochegonde - Laure de Roucy-Rochegonde : Directrice du Centre géopolitique des technologies à l'Institut français des relations internationales (IFRI) et enseignante à Sciences Po Paris et à l'université Paris-II Panthéon-Assas - réalisé par : Stéphanie TEXIER
Les experts et journalistes de RFI répondent à vos questions sur les frappes russe sur Soumy, la reprise des hostilités entre la France et l'Algérie et des immigrés latino-américains privés de leurs prestations sociales. Mayotte : vers une abrogation du droit du sol ? Après plusieurs mois de débat, une loi pour durcir le droit du sol à Mayotte a été votée à l'Assemblée nationale. Qu'est-ce qui dérange autant le gouvernement avec le droit du sol à Mayotte ? Se dirige-t-on vers une abrogation totale de ce droit sur l'île ?Avec Victorien Willaume, journaliste au service politique de RFI.Guerre en Ukraine : retour sur les frappes meurtrières russes sur Soumy Des frappes russes sur la ville de Soumy en Ukraine ont causé la mort de 34 civils et blessé une centaine d'autres. Pourquoi la région de Soumy est-elle particulièrement visée par la Russie ? Ces frappes ne peuvent-elles pas mettre en péril les pourparlers pour un cessez-le-feu ?Avec Cyrille Bret, géopoliticien, maître de conférences à Sciences Po Paris, chercheur associé spécialiste de la Russie et de l'Europe orientale à l'Institut Jacques Delors.France/Algérie : un apaisement de courte durée ? Les autorités algériennes ont annoncé expulser douze agents de l'ambassade de France à la suite à la mise en examen de trois algériens dans l'affaire « Amir DZ ». Que leur reprochent les autorités françaises ? Alors que Paris et Alger semblaient se réconcilier, cette situation peut-elle relancer les hostilités entre les deux pays ?Avec Kader Abderrahim, journaliste, maître de conférence à Sciences Po Paris et directeur de recherches à l'Institut de prospective et de sécurité en Europe (IPSE). États-Unis : déclarés morts, des milliers d'immigrés coupés de prestations sociales L'administration américaine, en lutte contre des prétendues « fraudes » à la Sécurité sociale, a coupé ses prestations à 6 300 immigrés latino-américains en les déclarant officiellement « décédés ». Une telle pratique est-elle légale ? Les personnes concernées ont-elles des recours possibles pour contrer cette décision ?Avec Marie-Laure Mallet, maîtresse de conférence à Paris 4 Sorbonne-Nouvelle.
durée : 02:32:46 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - . - réalisation : Félicie Faugère - invités : Clément Therme Chargé d'enseignement à l'Université Paul Valéry de Montpellier et à Sciences Po Paris, spécialiste du monde iranien; Etgar Keret Ecrivain, scénariste et réalisateur; Ludmila Oulitskaïa Écrivaine russe; Benjamin Morel Constitutionnaliste français, docteur en sciences politiques et maître de conférences
Le 8 décembre 2024, alors que les rebelles du HTS (Hayat Tahrir al Shams) encerclent Damas, Bachar Al-Assad quitte la Syrie pour aller se réfugier en Russie. C'est la fin de plus de cinquante-quatre ans de règne de la famille Al-Assad sur le pays. De quoi ce basculement à la tête de la Syrie est-il la fin ? Comment les Al-Assad ont-ils pris le pouvoir et réussi à le garder aussi longtemps ? Dans cette série d'Ariane Hasler, produite par Anaïs Kien, Histoire Vivante retrace l'histoire de cette dynastie. Nous sommes en 1946, les Français quittent le territoire qui était sous leur mandat depuis 1920. Avec Agnès Levallois, vice-présidente de l'Institut de recherche et d'études Méditerranée Moyen-Orient, chargée de cours à Sciences Po Paris. Jean-Marie Quemener, ancien correspondant au Liban (2004-2010), auteur de "Docteur Bachar Mister Assad" (Encre d'Orient, 2011) et "Bachar Al-Assad, en lettre de sang" (Plon, 2017).