Prestigious French university based in Paris (legally a grande école)
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Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les relations entre la Pologne et l'Ukraine, sur un échange de prisonniers entre l'Iran et les États-Unis, et sur la hausse du cours du baril de pétrole. Gabon : les proches d'Ali Bongo dans le viseur de la justice Le fils d'Ali Bongo, Nourredine Valentin, ainsi que plusieurs proches de l'ancien président gabonais, ont été écroués notamment pour détournement de fonds publics et falsification de la signature du président de la République. Pour quels faits ont-ils été poursuivis ? Que risquent-ils ? Peut-on s'attendre à d'autres arrestations ? Avec Yves-Laurent Goma, correspondant de RFI à Libreville. Guerre en Ukraine : la Pologne ne livrera plus d'armes Fidèle allié de l'Ukraine depuis le début de la guerre, Varsovie a décidé de ne plus livrer d'armes à Kiev. Comment expliquer ce revirement ? L'arrêt de ces livraisons peut-il avoir des effets sur la contre-offensive ukrainienne ? Avec Elsa Vidal, chef du service en langue russe. Iran/États-Unis : vers un apaisement des relations ? À l'issue d'un accord conclu avec la médiation du Qatar, l'Iran et les États-Unis ont négocié un échange de dix prisonniers. Comment ont-ils pu aboutir à cet accord ? Quel intérêt le Qatar a-t-il à jouer ce rôle de médiateur ? Avec Thierry Coville, chercheur à l'Institut des relations internationales et stratégiques et auteur, spécialiste de l'Iran.Pétrole : vers un baril à 100 dollars ? Les prix mondiaux du pétrole ont atteint leur plus haut niveau depuis dix mois. Comment expliquer cette hausse ? Comment les pays de l'Opep+ répondent-ils aux craintes de pénuries ? Avec Thierry Bros, expert en pétrole, énergie et climat, professeur à Sciences Po Paris.
durée : 00:05:39 - Le Journal de l'éco - par : Anne-Laure Chouin, Catherine Petillon - Le gouvernement a présenté hier son “pacte des solidarités” pour limiter les phénomènes de pauvreté. Ces derniers sont bien connus, étudiés, commentés. Plus que ce qui concerne les plus riches. - invités : Alizée Delpierre Docteure en sociologie au CSO (Centre de sociologie des organisations) de Sciences Po Paris
durée : 00:08:10 - La Question du jour - par : Marguerite Catton - Près de 10 000 personnes sont arrivées sur l'île italienne de Lampedusa en l'espace de quelques jours. Les mécanismes européens de solidarité volontaire peuvent-ils faire leurs preuves ? Comment le droit envisage-t-il de donner une réponse européenne à cette crise ? - invités : Virginie Guiraudon Directrice de recherche au CNRS, en poste au centre d'études Européennes à Sciences Po Paris
durée : 00:38:42 - Le Temps du débat - par : Emmanuel Laurentin - Ces dernières années plusieurs lois pour la transparence de la vie publique, pour la moralisation et la confiance dans la vie politique ont été votées tandis que les affaires de condamnation d'hommes politiques sont en cours. Les français prennent-ils conscience du niveau de corruption ? - invités : Pierre Lascoumes Sociologue, juriste, directeur de recherche émérite au Centre d'études européennes et de politique comparée de Sciences Po; Béatrice Guillemont Docteure en droit, chercheuse associée au laboratoire CERCCLE de l'Université de Bordeaux, membre de L'Observatoire de l'éthique publique; Bruno Cautrès Politiste, chercheur CNRS au Cevipof, professeur à Sciences Po Paris
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur le séisme au Maroc, sur les relations entre l'Arménie et la Russie et sur la suspension de Pogba, testé positif à la testostérone lors d'un test antidopage. Présidentielle au Sénégal : Amadou Ba choisi pour représenter la majorité Le président sénégalais a finalement choisi Amadou Ba, actuel Premier ministre, pour représenter la coalition Benno Bokk Yaakaar à la présidentielle de février 2024. Pourquoi ce choix crée-t-il des divisions au sein de la majorité ? Quelles sont ses chances face aux autres candidats à la présidentielle ? Avec Léa-Lisa Westerhoff, correspondante permanente de RFI à Dakar. Séisme au Maroc : la catastrophe était-elle prévisible ? La région touchée par le tremblement de terre est connue pour avoir une activité sismique. Les autorités auraient-elles pu anticiper un séisme d'une telle ampleur ? Avec Simon Rozé, journaliste au service Sciences de RFI. Arménie : les relations avec l'allié russe se tendent Depuis le lundi 11 septembre, des soldats arméniens et américains mènent des exercices militaires conjoints. Pour quelles raisons l'Arménie prend-elle ses distances de la Russie, son allié historique ? Avec Gaïdz Minassian, journaliste au Monde et enseignant à Sciences Po Paris. Football : Paul Pogba suspendu pour dopage L'international français Paul Pogba a été suspendu provisoirement en Italie, après des soupçons de dopage à la testostérone. Ce type de dopage est-il récurrent dans le monde du football ? Une contre-expertise a été initiée pour confirmer ces résultats, que risque-t-il si elle confirme les soupçons de l'Agence italienne antidopage ? Avec Hugo Moissonnier, journaliste au service des sports de RFI.
durée : 00:35:19 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner - De la droite qui milite pour un référendum, à la gauche qui demande des mesures "humanistes", comment le débat pour une nouvelle politique migratoire est-il instrumentalisé par la classe politique en France, et même en Europe ? - invités : Bruno Cautrès Politiste, chercheur CNRS au Cevipof, professeur à Sciences Po Paris; Camille Le Coz Chercheuse au sein du think tank Migration Policy Institute
durée : 02:30:18 - Les Matins - par : Guillaume Erner - De la droite qui milite pour un référendum, à la gauche qui demande des mesures "humanistes", comment le débat pour une nouvelle politique migratoire est-il instrumentalisé par la classe politique ? / La tempête Daniel a frappé la Libye, après son passage en Grèce, en Turquie, et en Bulgarie. - invités : Bruno Cautrès Politiste, chercheur CNRS au Cevipof, professeur à Sciences Po Paris; Camille Le Coz Chercheuse au sein du think tank Migration Policy Institute
durée : 00:37:08 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner - Quatre jours après le séisme touchant le sud-est du Maroc, les autorités rechignent à accepter l'aide internationale. Entre autonomie effective du Maroc et stratégie diplomatique, nous nous intéressons ce matin à ce que le séisme a permis de révéler de la puissance marocaine. - invités : Kader Abderrahim Maître de conférences à Sciences Po Paris; Pierre Vermeren Professeur d'histoire contemporaine à l'université Paris I Panthéon-Sorbonne, spécialiste du Maghreb
durée : 02:29:39 - Les Matins - par : Guillaume Erner - . - invités : Kader Abderrahim Maître de conférences à Sciences Po Paris; Pierre Vermeren Professeur d'histoire contemporaine à l'université Paris I Panthéon-Sorbonne, spécialiste du Maghreb
EPISODE 1695: In this special episode of KEEN ON from the DLD AI Summit in Munich, Andrew talks to Moritz Schularick, the President of the Kiel Institute for the World Economy, about the historic economic significance of today's AI revolution Moritz Schularick has been President of the Kiel Institute for the World Economy and Professor of Economics at the Christian Albrechts University in Kiel since June 2023. His research focuses, among other things, on financial markets and asset prices, questions of monetary macroeconomics and the causes of financial crises and economic inequality. Before his appointment to Kiel, Moritz Schularick was professor of macroeconomics at the University of Bonn, director of the MacroFinance Lab there and professor at Sciences Po (Paris). He is also a member of the ECONtribute excellence cluster and a full member of the Berlin-Brandenburg Academy of Sciences and Academia Europea. During his academic career, he conducted research at, among others, New York University, the University of Cambridge, the Free University of Berlin and in the research department of the Federal Reserve Bank of New York. Moritz Schularick is the winner of the Leibniz Prize 2022, Germany's most important research prize, awarded by the German Research Foundation (DFG). In 2018 he received the Gossen Prize from the Association for Social Politics, the most important award given by German economists. He is editor of the most important European economic policy journal, “Economic Policy”. He regularly advises central banks, finance ministries, investors and international organizations. Named as one of the "100 most connected men" by GQ magazine, Andrew Keen is amongst the world's best known broadcasters and commentators. In addition to presenting KEEN ON, he is the host of the long-running How To Fix Democracy show. He is also the author of four prescient books about digital technology: CULT OF THE AMATEUR, DIGITAL VERTIGO, THE INTERNET IS NOT THE ANSWER and HOW TO FIX THE FUTURE. Andrew lives in San Francisco, is married to Cassandra Knight, Google's VP of Litigation & Discovery, and has two grown children. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
durée : 00:12:27 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - À mesure que le temps passe, la crise s'intensifie : sur ce territoire montagneux, majoritairement peuplé d'Arméniens, isolé au sein des frontières de l'Azerbaïdjan, le Haut-Karabakh fait l'objet d'un blocus qui dure depuis décembre dernier. - invités : Gaïdz Minassian Journaliste au Monde, docteur en sciences politiques et enseignant à Sciences Po Paris
durée : 00:58:11 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Du Niger au Burkina-Faso en passant par le Mali, au Sahel, Paris doit faire face à l'émergence de juntes militaires arrivées au pouvoir sur un discours antifrançais. Une série de putschs qui affaiblit l'ancienne puissance coloniale : assiste-t-on à la fin de la Françafrique ? - invités : Francis Kpatindé Ancien rédacteur en chef du Monde Afrique, intervenant à Sciences Po Paris et spécialiste du continent africain; Thomas Borrel Porte-parole de l'association Survie, codirecteur de l'ouvrage Une histoire de la Françafrique : l'empire qui ne veut pas mourir, (éd. Seuil, 2021) ; Mathilde Beaufils Doctorante en sciences politiques à l'Institut des sciences sociales et du politique et à l'université de Nanterre
Débat entre Patrick Martin-Genier, enseignant à Sciences Po Paris et à l'INALCO, spécialiste des questions européennes, Tara Varma, directrice du bureau de Paris du think tank European Council on Foreign Relations (ECFR), et Christine Hawrylyshyn-Batruch, membre du comité de la Société ukrainienne de Suisse.
durée : 00:43:05 - Le Temps du débat d'été - par : Mattéo Caranta - L'entrée de l'homme d'affaires Daniel Kretinsky dans le groupe Atos provoque l'inquiétude des parlementaires et de certains actionnaires. La souveraineté stratégique française est-elle en danger ? - invités : Cédric Perrin Sénateur LR du Territoire de Belfort ; Alexandre Papaemmanuel Auditeur de l'IHEDN (Institut des Hautes études de défense nationale) et enseignant à Sciences Po Paris; Olivier Pinaud Journaliste Télécoms au Monde
durée : 00:44:45 - Le Temps du débat d'été - par : Mattéo Caranta - Joe Biden entame la première étape de sa conquête de l'Ouest américain. L'actuel locataire de la maison blanche souhaite vanter sa nouvelle stratégie économique basée sur le social. Une politique qui pose alors question : rupture avec l'orthodoxie budgétaire ou opportunisme politique ? - invités : Laurence Nardon Responsable du programme Amérique du Nord de l'Ifri, productrice du podcast hebdomadaire "New Deal" sur Slate; François Geerolf Économiste à l'OFCE, chercheur et professeur associé à Sciences Po Paris; Eric Chaney Conseiller économique de l'institut Montaigne
C dans l'air du 3 août - Ukraine : "la guerre revient en Russie" PRÉSENTATION : Maya LAUQUÉ LES EXPERTS : - ELSA VIDAL - Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe - RFI - FRÉDÉRIC ENCEL - Docteur en géopolitique - Maître de conférences à Sciences Po Paris et Paris School of Business - Auteur de « Petites leçons de diplomatie » - GÉNÉRAL CHRISTOPHE GOMART - Ancien directeur du renseignement militaire - Ex-commandant des opérations spéciales - CHRISTINE DUGOIN-CLÉMENT - Chercheure à la chaire Risques - Université Paris 1-Sorbonne
C dans l'air du 3 août - Ukraine : "la guerre revient en Russie" PRÉSENTATION : Maya LAUQUÉ LES EXPERTS : - ELSA VIDAL - Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe - RFI - FRÉDÉRIC ENCEL - Docteur en géopolitique - Maître de conférences à Sciences Po Paris et Paris School of Business - Auteur de « Petites leçons de diplomatie » - GÉNÉRAL CHRISTOPHE GOMART - Ancien directeur du renseignement militaire - Ex-commandant des opérations spéciales - CHRISTINE DUGOIN-CLÉMENT - Chercheure à la chaire Risques - Université Paris 1-Sorbonne "La guerre arrive en Russie, dans ses centres stratégiques et ses bases militaires". C'est ce qu'a affirmé dimanche dernier le président ukrainien Volodymyr Zelensky après l'attaque de drones qui a visé un quartier d'affaires à Moscou. "C'est un processus inévitable, naturel et absolument juste", a-t-il déclaré lors de son adresse quotidienne, en marge d'une visite à Ivano-Frankivsk. Volodymyr Zelensky se montre convaincu que l'Ukraine "devient plus forte". Dans la nuit de samedi à dimanche, une attaque de drones ukrainiens contre Moscou a en effet été déjouée, sans faire de victimes, et l'aéroport international de la capitale brièvement fermé. Selon le ministère russe de la Défense, l'un des appareils a été abattu et les deux autres, "neutralisés par la guerre électronique", se sont écrasés sur deux tours de bureaux du principal quartier d'affaires de la ville. Plusieurs fenêtres de ces bâtiments ont été soufflées, des poutres en acier rendues visibles et des documents éparpillés au sol, selon un photographe de l'AFP. Une nouvelle attaque ukrainienne de drones contre Moscou et sa région a également été déjouée par la Russie tôt ce mardi. L'un de ces engins a percuté une des tours de bureaux déjà touchée le week-end dernier. Sur le terrain, les Ukrainiens sont à l'assaut mais les opérations semblent s'enliser. Sur l'immense ligne de front, les défenses russes, particulièrement denses, ont globalement tenu depuis le début de la contre-offensive de Kiev, lancée au début du mois de juin. Les autorités russes elles-mêmes évoquent des "attaques massives", qu'elles estiment avoir "repoussées". L'Institute for the Study of War, basé à Washington, observe cependant dans la région de Zaporijjia, au Sud, une avancée de 2,5 km des forces ukrainiennes, qui auraient ensuite légèrement reculé. Deux responsables du Pentagone cités par le New York Times rapportent quant à eux que l'Ukraine pourrait être entrée dans "la phase principale" de sa contre-offensive. Deux mois après le début de cette opération censée repousser les troupes de Moscou hors d'Ukraine, Kiev affirme avoir repris environ 200 km² de son territoire. C'est bien moins qu'à l'automne dernier, quand les troupes ukrainiennes avaient dégagé l'emprise russe autour de Kharkiv, au Nord, et repoussé l'armée de Moscou derrière le Dniepr à Kherson, au Sud du pays. Si le front ne bouge pas beaucoup, les combats sont d'une grande violence. Une séquence impressionnante est récemment venue l'illustrer. Sur des images filmées au drone par un pilote ukrainien, on voit un soldat russe, pris au piège seul dans une tranchée, décider de retourner son arme vers lui et de se suicider pour ne pas être capturé, alors que des cadavres d'autres soldats russes se trouvent à ses côtés. L'ancien président russe Dmitri Medvedev, qui a déjà plusieurs fois évoqué le spectre d'un conflit nucléaire sur fond de guerre en Ukraine, a réitéré ses menaces dimanche dernier : si la contre-offensive ukrainienne en cours était couronnée de succès, "nous serions obligés d'utiliser une arme nucléaire", a-t-il averti. À Moscou, on s'inquiète. En manque d'effectifs, l'armée russe cherche à se doter de nouvelles recrues dans la perspective d'une prolongation du conflit en Ukraine. La Douma, la Chambre basse du Parlement, a ainsi adopté le 25 juillet dernier une série d'amendements prévoyant l'appel sous les drapeaux d'environ 1,5 million de recrues supplémentaires d'ici à 2025. Après avoir été approuvée par le Sénat russe et signée par Vladimir Poutine, la loi entrera en vigueur au 1er janvier 2024. Principale nouveauté, l'âge maximum de la conscription est passé de 27 ans à 30 ans. De plus, afin d'éviter les départs en masse à l'étranger des hommes en âge de servir, la surveillance sera renforcée. Désormais, ces derniers sont dans l'impossibilité de quitter le territoire au moment même où ils reçoivent leur convocation pour le bureau d'enrôlement. Depuis, plusieurs attaques contre des centres de conscriptions ont été observées. Une vidéo publiée par les médias d'Etat officiels russes montre une personne inconnue s'approcher d'un bureau de recrutement de Saint-Pétersbourg pour y mettre le feu. Le média russe Mediazona a compté au moins onze attaques de ce type dans la nuit du lundi 31 juillet au mardi 1er août. Loin des combats, des enfants ukrainiens sont accueillis en colonie de vacances en France, près de Vesoul. Une parenthèse pour essayer d'oublier la guerre qui sévit dans leur pays et frappe parfois au cœur de leur famille. Les attaques en Russie vont-elles se multiplier ? Où en est la contre-offensive de Kiev, lancée en avril dernier ? L'armée russe va-t-elle craquer face à la pression des forces ukrainiennes ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Maya Lauqué - Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
durée : 00:21:17 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Jérôme CADET - Ce mercredi, c'est le "jour du dépassement": toutes les ressources annuelles de la planète ont été consommées. Comment nourrir l'humanité de demain ? Laurence Tubiana, directrice de la Fondation Européenne pour le climat, et le chercheur Christian Huyghe sont les invités du Grand entretien. - invités : Laurence Tubiana, Christian Huyghe - Laurence Tubiana : Directrice de la Fondation européenne pour le climat, professeure à Sciences Po Paris et à l'université de Columbia, Christian Huyghe : Directeur scientifique agriculture à l'Inra
durée : 00:43:59 - Le Temps du débat d'été - par : François Saltiel - Le 24 juillet, Twitter est devenu X, sous l'impulsion de son propriétaire Elon Musk. Depuis octobre 2022, l'entrepreneur a racheté l'application, ayant en tête de nombreuses transformations. Le passage de Twitter à X est-il un caprice, ou cache-t-il une réelle volonté politique et un projet précis ? - invités : Olivier Lascar Rédacteur en chef du pôle numérique de "Sciences & Avenir"; Nastasia Hadjadji Journaliste indépendante spécialisée dans l'économie numérique; Dominique Boullier Sociologue, professeur à Sciences-Po Paris et spécialiste des technologies cognitives et des propagations.
Bola Tinubu a été désigné le 9 juillet président de la Cédéao, l'organisation sous-régionale. Défense de la démocratie, mise sur pied d'une troïka chargée de réfléchir sur les transitions démocratiques et les questions de sécurité, nomination d'un émissaire pour rencontrer les autorités maliennes, burkinabè et guinéennes… Le nouveau président nigérian a très vite imprimé sa marque. Quelle sera sa marge de manœuvre ? Va-t-il pouvoir renouveler une institution très décriée ces derniers temps ? Francis Kpatindé, spécialiste de l'Afrique de l'Ouest et maître de conférences à Sciences Po Paris, est l'invité de RFI. RFI : Francis Kpatindé, Bola Tinubu, peut-il relancer la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) ?Francis Kpatindé : Oui, apparemment, il donne le sentiment qu'il peut relancer la machine. Il veut rompre avec l'atonie des deux quadriennats de son prédécesseur. Il semble vouloir prendre toute sa place dans le jeu diplomatique régional.Le retour du Nigeria sur le devant de la scène diplomatique était souhaité en plus par de nombreux dirigeants ouest-africains.Absolument. Vous savez, être le pays le plus peuplé d'Afrique, la première économie du continent, confère des responsabilités. Et je n'oublie pas que le Nigeria est candidat à un siège même permanent au Conseil de sécurité de l'ONU en cas d'élargissement.A peine désigné, Bola Tinubu a tenu un discours très ferme vis-à-vis des juntes militaires actuellement au pouvoir dans la région. Mais que peut changer son arrivée sur un plan politique ?C'est très important, le poids politique, géopolitique et diplomatique du Nigeria en Afrique de l'Ouest. Quand le Nigeria est enrhumé, comme on dit, c'est toute l'Afrique de l'Ouest qui tousse. C'est normal que Tinubu veuille peser. Je pense qu'on revient vers le pouvoir de Sani Abacha dans les années 1990 et de Olusegun Obasanjo. Bola Tinubu connaît l'Afrique de l'Ouest parce qu'il y a vécu, il a fait des affaires au Nigeria, certes, mais également en Côte d'Ivoire, au Ghana, en Guinée. Donc, il connait la région, et je pense qu'il veut mettre un terme aux atermoiements du Nigeria ces dix ou quinze dernières années.Trois pays, le Nigeria, le Bénin et la Guinée-Bissau ont été chargés de réfléchir sur les transitions démocratiques et les questions de sécurité dans la sous-région. Dans ce cadre, Patrice Talon va prochainement se rendre au Mali, au Burkina Faso et en Guinée. Cela veut dire que le président béninois va désormais plus s'impliquer sur les sujets régionaux ?C'est très intéressant, parce que, jusque-là, le président béninois Patrice Talon était très réservé sur les sommets régionaux, ou même panafricains. Ses relations avec Muhammadu Buhari [l'ex-président nigérian, Ndlr] étaient plutôt tièdes. Et avec Bola Tinubu, il semble plus volontaire à rejoindre pleinement la grande famille diplomatique ouest-africaine. Il a même accepté d'assumer des responsabilités. Il y a une volonté de la part du président Bola Tinubu de renouveler les médiateurs, les missi dominici qui vont dans ces pays avec des résultats plutôt mitigés.Sur un plan sécuritaire, il est question de relancer la force en attente de la Cédéao. Quels pourraient être ses moyens humains ?On peut imaginer mettre sur pied une force, l'Ecomog de la sous-région par exemple, en puisant dans le contingent ouest-africain qui est présent actuellement déjà dans la Minusma [la mission des Nations unies au Mali, Ndlr]. La Minusma est en train de passer la main. Ceux-ci n'auront plus qu'à juste troquer leurs casques bleus contre les casques blancs de la Cédéao.Mais la Minusma était financée par les Nations unies. La force en attente de la Cédéao ne sera financée que par la Cédéao. De quels autres moyens financiers pourrait-elle disposer ?Cette force sera financée par le Nigeria, qui n'est pas un petit pays, il faut le rappeler. Et le président béninois insiste beaucoup sur un point : c'est que les États de la région doivent mettre la main à la poche. Donc, il faudra le Nigeria, des pays comme le Ghana, le Sénégal, la Côte d'Ivoire, qui sont les mieux lotis de la région, et qui doivent mettre la main à la poche. Il en va de la sécurité de l'ensemble des pays d'Afrique de l'Ouest.Et on pourrait imaginer, selon vous, un financement peut-être onusien ou européen, voire d'une manière générale de la communauté internationale ?Je crois que ça arrangerait même la communauté dite internationale, parce que ça allégerait son implication et les suspicions que ça entraîne, et pousser plutôt à une force régionale. L'Ecomog, qui a été créée en 1990, qui a compté jusqu'à 20 000 soldats et officiers, a contribué à amener la paix au Liberia, en Sierra Leone, et même en Côte d'Ivoire. Donc, ce sont des soldats qui connaissent la région. Et je crois que si on trouve un financement, si le président nigérian décide vraiment de mettre le paquet, comme l'ont fait certains de ses prédécesseurs, ça peut être une solution qui sauverait la face de tout le monde.
durée : 00:43:37 - Le Temps du débat d'été - par : François Saltiel - B. Netanyahu n'a toujours pas foulé le sol américain depuis sa réélection, mais son président, Isaac Herzog, est arrivé lundi à la maison blanche. Une visite qui met sur le devant de la scène la fracture, tant de la société israélienne que celle entre Joe Biden et le nouvel exécutif israélien. - invités : Laetitia Bucaille Professeure de sociologie et vice-présidente l'Inalco,chercheuse au Centre d'études en sciences sociales sur les mondes africains,américains et asiatiques (CESSMA).; Jean-Loup Samaan; Frédéric Encel Docteur HDR en géopolitique, professeur à l'ESG Management School et maître de conférences à Sciences-Po Paris
Avec Patrick LEGERON psychiatre, fondateur du cabinet Stimulus, expert de la santé psychologique au travail, enseignant à Sciences Po Paris, est l'auteur de » Le Stress au travail. Un enjeu de santé « , Antoine PELISSOLO est psychiatre, chef de service au CHU Henri-Mondor à Créteil et professeur de médecine à l'université Paris-Est Créteil. Il a écrit » Ne plus rougir … Continued
Interview de Stéphane Rozès, politologue et enseignant à Sciences Po Paris. Il est également auteur de "Chaos, essai sur les imaginaires des peuples" (éditions du Cerf) publié en 2022.
durée : 00:59:20 - Entendez-vous l'éco ? - par : Tiphaine de Rocquigny - Que se passe-t-il dans les maisons des plus fortunés ? Comment s'y organise et s'y délègue la vie domestique ? - invités : Alizée Delpierre docteure en sociologie au CSO (Centre de sociologie des organisations) de Sciences Po Paris; Bruno Cousin sociologue à Sciences-Po.
durée : 02:00:15 - Les Matins d'été - par : Quentin Lafay - - invités : Soazig Quéméner Rédactrice en chef politique à Marianne; Emilien Houard-Vial Politiste, spécialiste de la droite française, enseignant à Sciences Po Paris et doctorant au Centre d'études européennes et de politique comparée de Sciences Po; Rebecca Zlotowski Réalisatrice
durée : 00:58:46 - Les Accords qui ont changé le monde - par : Jean-Marc Four - L'accord de Paris, visant à limiter le réchauffement climatique, a été signé par 194 pays et par l'Union européenne, en 2015. François Hollande, président de la République à l'époque, et la diplomate Laurence Tubiana racontent les coulisses de ce marathon diplomatique. - invités : Laurence Tubiana Directrice de la Fondation européenne pour le climat, professeure à Sciences Po Paris et à l'université de Columbia; François Hollande Homme d'État français (PS)
durée : 00:59:09 - Entendez-vous l'éco ? - par : Tiphaine de Rocquigny - Dans quelle mesure les riches sont-ils responsables de la moitié de la pollution annuelle de notre planète : qui sont-ils et comment polluent-ils ? La lutte contre le changement climatique doit-elle s'appuyer sur une meilleure prise en compte des inégalités ? - invités : Lucas Chancel Co-directeur du Laboratoire sur les inégalités mondiales à l'Ecole d'économie de Paris, chercheur senior à l'IDDRI (Institut du Développement Durable et des Relations Internationales) et enseignant en économie à Sciences-Po Paris; Coralie Chevallier Chercheure en sciences cognitives et sciences comportementales
durée : 00:58:46 - Les Accords qui ont changé le monde - par : Jean-Marc Four - L'accord de Paris, visant à limiter le réchauffement climatique, a été signé par 194 pays et par l'Union européenne, en 2015. François Hollande, président de la République à l'époque, et la diplomate Laurence Tubiana racontent les coulisses de ce marathon diplomatique. - invités : Laurence Tubiana Directrice de la Fondation européenne pour le climat, professeure à Sciences Po Paris et à l'université de Columbia; François Hollande Homme d'État français (PS)
Dans notre monde ultra-militarisé, où les dépenses militaires ont recommencé à augmenter de manière complètement folle, qu'est-ce qui au final décide des combats et consacre les hégémonies ? L'arme nucléaire ? Les chars de guerre ? Le nombre de fantassins ? L'histoire retiendra peut-être que le premier gros coup qui a été fait à Vladimir Poutine depuis le début de sa guerre en Ukraine n'a pas été causé par les livraisons massives d'armes occidentales à l'Ukraine de Volodymyr Zelensky mais par la mutinerie ou le mouvement d'humeur de Evgueni Prigojine, le patron de la société militaire privée Wagner. Qu'est-ce que cela nous dit de notre monde tel qu'il va et tel qu'il ne va pas ? Théophile Kouamouo aborde ce sujet avec le politiste et spécialiste des relations internationales Bertrand Badie, professeur émérite à Sciences Po Paris. Ils évoquent également la dernière initiative d'Emmanuel Macron sur le plan international, le sommet pour un pacte financier mondial, qui a eu lieu les 22 et 23 juin derniers. Coup d'épée dans l'eau ou vraie percée ? La France peut-elle encore peser sur le cours des choses à l'international ? C'est le premier épisode de la nouvelle version de l'émission “Le Monde n'a pas de centre”. ▶ Soutenez Le Média :
durée : 00:43:33 - Le Temps du débat d'été - par : Emmanuel Laurentin - Après le naufrage de migrants au large des côtes grecques le 13 juin 2023, des questions demeurent quant au partage des responsabilités entre l'agence Frontex et les États membres de l'UE. Quel avenir pour la règlementation migratoire européenne et la coordination entre les États membres ? - invités : Virginie Guiraudon Directrice de recherche au CNRS, en poste au centre d'études Européennes à Sciences Po Paris; Tania Racho Docteure en droit européen, chercheuse associée à l'IEDP de Paris-Saclay, directrice des formations du site Les surligneurs.eu; Thomaïs Papaïoannou Journaliste, correspondante de la Télévision publique grecque, l'ERT
durée : 00:43:33 - Le Temps du débat d'été - par : Emmanuel Laurentin - Après le naufrage de migrants au large des côtes grecques le 13 juin 2023, des questions demeurent quant au partage des responsabilités entre l'agence Frontex et les États membres de l'UE. Quel avenir pour la règlementation migratoire européenne et la coordination entre les États membres ? - invités : Virginie Guiraudon Directrice de recherche au CNRS, en poste au centre d'études Européennes à Sciences Po Paris; Tania Racho Docteure en droit européen, chercheuse associée à l'IEDP de Paris-Saclay, directrice des formations du site Les surligneurs.eu; Thomaïs Papaïoannou Journaliste, correspondante de la Télévision publique grecque, l'ERT
durée : 00:07:57 - L'invité de 6h20 - Le chef du groupe paramilitaire russe Wagner a délivré un message audio de 11 minutes dans lequel il justifie ses derniers mouvements militaires. Cyrille Bret, maître de conférences à Sciences Po Paris et coauteur du blog EurAsiaProspective.net est l'invité de France Inter pour livrer son analyse.
Pendant quelques heures, le 24 juin, le monde entier a eu les yeux rivés sur l'avancée des troupes du groupe Wagner sur Moscou. Selon leur chef, Evguéni Prigojine, ils sont arrivés à peine à plus de 200 kilomètres, avant de rebrousser chemin. Mais il l'assure, il ne voulait pas prendre le pouvoir. Mais cette rébellion avortée pose beaucoup de questions. Que voulait vraiment le chef du groupe paramilitaire ? Le président russe Validimir Poutine, confronté au plus grand défi depuis son arrivée au pouvoir fin 1999, sort-il affaibli de cette séquence ? Cette joute de pouvoir peut-elle profiter à la contre-offensive ukrainienne ? Réalisation: Antoine Boyer. Pour en parler, Sur le fil reçoit : -Nicolas Tenzer, enseignant à Sciences Po Paris, et auteur d'un blog sur la géopolitique -Didier Lauras, journaliste AFP et spécialiste des questions de défense Sur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com ou sur notre compte Instagram. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme !
Samedi 24 juin, Emmanuel Lechypre a reçu a reçu Louis-Samuel Pilcer, haut fonctionnaire, maître de conférence à Sciences Po ; Olivier Lluansi, spécialiste industrie au sein de PWC Strategy& ; Christian Chavagneux, éditorialiste, Alternatives économiques ; Julien Damon, professeur associé à Sciences Po Paris ; Eva Jacquot, journaliste BFM Business et Benaouda Abdeddaïm, éditorialiste BFM Business, dans l'émission la librairie de l'éco sur BFM Business. Retrouvez l'émission le vendredi et réécoutez la en podcast.
durée : 00:53:15 - Le Grand Face-à-face - par : Ali Baddou - Comment aider les pays les plus pauvres à faire face à l'urgence climatique? C'est tout l'enjeu du Sommet qui se tiendra à Paris jeudi et vendredi prochains. Eclairage avec l'une des architectes de l'accord de Paris signé en 2015, l'économiste et diplomate, Laurence Tubiana. - invités : Laurence Tubiana - Laurence Tubiana : Directrice de la Fondation européenne pour le climat, professeure à Sciences Po Paris et à l'université de Columbia - réalisé par : Marie MéRIER
Le 6 juin 2013, la mort de Clément Méric est annoncée : ce jeune militant au sein de l'Action Antifasciste (AFA) a été frappé au visage par un membre de Troisième Voie, groupuscule néonazi. Aussitôt, des rassemblements de soutien s'organisent pour rendre hommage à cet étudiant de Sciences Po Paris. Partout en France et jusqu'aux plus hautes sphères politiques, la mort de Clément Méric indigne. Comment ce meurtre a-t-il pu avoir lieu en plein Paris ? Qui sont ces militants d'extrême-droite prêts à en découdre ? La voix du crime de cet épisode c'est Claire Cosquer. Elle militait à l'époque avec Clément Méric, et était une de ses proches camarades. Elle raconte comment elle a vécu cette période mouvementée au micro de Marie Zafimehy.
durée : 00:59:04 - Affaires étrangères - par : Christine Ockrent - Alors que la Commission européenne s'apprête à publier une nouvelle doctrine stratégique vis-à-vis de la Chine, un pays membre pourrait se placer au centre de ces bouleversements géopolitiques : la première économie du continent, l'Allemagne. - invités : Marie Krpata Chercheuse à l'IFRI, au comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa); François Chimits économiste au sein du think tank allemand Mercator Institute on China Studies et au centre d'études prospectives et d'informations internationales (CEPII) ; Shahin Vallée Chercheur en économie l'institut allemand de politique étrangère, politique au Deutsche Gesellschaft für Auswärtige Politik (DGAP),; Philippe Le Corre Chercheur au Asia Society Policy Institute et professeur invité à l'ESSEC; Cyrille Bret maître de conférences à Sciences Po Paris et co-auteur du blog EurAsiaProspective.net.
durée : 00:37:47 - Le Temps du débat - par : Emmanuel Laurentin - Le 29 mai, des affrontements ont touché le nord du Kosovo, après l'entrée en fonction de maires albanais dans des villes à majorité serbe. Quinze ans après l'indépendance, non reconnue par la Serbie, les frictions au Kosovo sont-elles ranimées par les tensions entre la Russie et l'OTAN ? - invités : Belgzim Kamberi Sociologue et journaliste, chercheur à l'institut pour les politiques sociales Musine Kokalari, basé à Pristina; Pierre Mirel Directeur Balkans à la Commission européenne pendant près de 10 ans. Conseiller pour le centre Grande Europe de l'institut Jacques Delors; Philippe Vergne Enseignant à Sciences Po Paris, ancien diplomate de la direction politique au Quai d'Orsay, il a été chargé de mission Russie-Balkans jusqu'en 2016 puis membre du groupe de contact Russie-Ukraine
durée : 01:59:12 - Les Matins - par : Guillaume Erner - Les liaisons dangereuses entre le Rassemblement national et la Russie sont au cœur d'un récent rapport de l'Assemblée nationale. En cause : des financements douteux et un tropisme non dissimulé pour la Russie au sein du parti de Marine Le Pen. Le RN est-il vraiment le cheval de Troie de Poutine ? - invités : Isabelle Lasserre Correspondante diplomatique du Figaro, rédactrice en chef adjointe au service étranger du Figaro; Frédéric Encel Docteur HDR en géopolitique, professeur à l'ESG Management School et maître de conférences à Sciences-Po Paris
durée : 00:58:48 - Entendez-vous l'éco ? - par : Tiphaine de Rocquigny - Un cinéma dépendant aux subventions ou au contraire de plus en plus soumis à une logique de marchandisation : les récents propos de Justine Triet lors de la remise de la Palme d'or à Cannes mettent un coup de projecteur sur les conditions matérielles du cinéma français. - invités : Nathalie Sonnac Professeure en sciences de l'information et de la communication, spécialiste en économie des médias et du numérique, ex-membre du CSA; Gwenaële Rot Professeure des universités à Sciences Po Paris, membre du Centre de sociologie des organisations (CNRS), autrice de Planter le décor. Une sociologie des tournages, Paris, Presses de Sciences Po, 2019; Judith Lou-Levy Directrice de la société de production “Les films du Bal” et productrice; Laurent Creton professeur à l'université Sorbonne Nouvelle, spécialiste de l'économie du cinéma, auteur notamment de "Economie du cinéma. Perspectives stratégiques" réédition Armand Colin 2020.
durée : 00:57:53 - Cultures Monde - par : Julie Gacon - Depuis le tarissement de la manne énergétique russe, l'Algérie tente d'utiliser l'atout du gaz pour se faire une place parmi les grandes nations émergentes. - invités : Akram Belkaïd Essayiste et journaliste au Monde Diplomatique.; Kader Abderrahim Maître de conférences à Sciences Po Paris; Thomas Posado Docteur en science politique, chercheur associé au CRESPPA-CSU (Centre de Recherches Sociologiques et Politiques de Paris)
durée : 00:53:44 - Questions d'islam - par : Ghaleb Bencheikh - Après avoir consacré une émission à la géopolitique de l'Islam comme civilisation et religion, c'est celle des islamismes radicaux comme idéologisation et politisation exacerbées de la religion islamique que l'historienne Anne-Clémentine Larroque nous présente. - invités : Anne-Clémentine Larroque spécialiste de l'idéologie islamiste et chargée de cours à Sciences Po Paris
Episode 162: La génération du Môle d'Alger et l'avènement d'un art moderne algérien Dans ce podcast, Lydia Haddag, doctorante en histoire de l'art à l'Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, parle de la formation et les recompositions des mondes de l'art algérois au XXème siècle à travers la génération du Môle d'Alger. Aux lendemains de la Seconde Guerre mondiale, la génération du Môle rassemble une pléiade d'artistes autour du peintre Sauveur Galliéro (1914-1963) et du poète Jean Sénac (1926-1973). Ensemble, ils mobilisent un imaginaire marin et développent une esthétique citadine, cosmopolite et populaire. Leurs œuvres rendent compte d'une algérianité nouvelle qui s'affranchit progressivement des mythes coloniaux. Entre révolution artistique et art révolutionnaire, nous souhaitons mettre en lumière un groupe méconnu qui, à la manière d'une « Internationale des peuples de la mer » a marqué les mondes de l'art algérois et contribué à l'avènement d'un art moderne algérien à l'indépendance du pays. Lydia Haddag est doctorante en histoire de l'art à l'Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, rattachée au laboratoire InVisu (CNRS/INHA). Elle est diplômée du Master « Cultural Policy and management » de Sciences Po Paris du programme Arts, Littératures, Langages de l'EHESS. Ses recherches doctorales portent sur l'histoire des collectifs artistiques entre les villes d'Alger et de Tunis, des années 1930 à 1990. Elle est l'auteure de La génération du Môle d'Alger, un essai consacré à un groupe d'artistes algérois réuni autour du peintre Sauveur Galliéro. Elle a collaboré en 2022-2023 avec l'AMCA et la Fondation Getty au projet « Mapping Art Histories in the Arab World, Iran, and Turkey » en qualité de « Lead Researcher » pour l'Algérie. Cet épisode a été enregistré le 25 avril 2023 via Zoom, par le Centre d'Études Maghrébines à Tunis (CEMAT). Pour consulter les diaporamas associés à ce podcast, veuillez visiter notre site web: www.themaghribpodcast.com Nous remercions notre ami Ignacio Villalón, pour sa prestation à la guitare pour l'introduction et la conclusion de ce podcast. Posté par: Hayet Yebbous Bensaid, Bibliothécaire / Chargée de la diffusion des activités scientifiques (CEMA).
Sur le Fil part dans un petit pays de l'Est de l'Europe, l'un des plus pauvres du continent, vers lequel beaucoup de regards inquiets se tournent depuis quelques mois: la Moldavie. Car en février la Moldavie a accusé la Russie d'y fomenter un coup d'Etat. Et ce pays de 2,6 millions d'habitants est fragile. D'une part parce qu'il a une région séparatiste russophone, où sont présentes les troupes russes, Mais aussi parce qu'il occupe une position stratégique, puisqu'il partage une longue frontière, de plus de 1.000 kms, avec l'Ukraine. Le gouvernement moldave, pro-européen, rêve d'intégrer rapidement l'Union européenne, y voyant un gage de sécurité. Et l'Europe se montre solidaire: elle tient même en Moldavie, le 1er juin, un sommet historique de 47 chefs d'Etat et de gouvernement. Pourquoi ces craintes de coup d'Etat ? Sont-elles justifiées ? Décryptage avec l'expert Florent Parmentier, professeur à Sciences Po Paris et spécialiste de la Moldavie.
LES EXPERTS : - Guillaume PERRIER - Reporter au service international – Le Point , auteur de Les loups aiment la brume - Frédéric ENCEL - Docteur en géopolitique, maître de conférences à Sciences Po Paris et Paris School of Business, auteur de Petites leçons de diplomatie - Agnès LEVALLOIS - Consultante spécialiste du Moyen-Orient, maître de recherche à la Fondation pour la Recherche Stratégique - Claude GUIBAL - Grand reporter à la rédaction internationale – Radio France - Delphine MINOUI (en duplex à Istanbul)- Journaliste - Correspondante à Istanbul - Le Figaro Un second tour inédit se profile en Turquie. Au lendemain d'une élection présidentielle qui a vu une mobilisation sans précédent de l'électorat, le pays est suspendu aux résultats définitifs du dépouillement du scrutin de ce dimanche, qui donnent au président Recep Tayyip Erdogan une courte avance sur son adversaire Kemal Kiliçdaroglu. Le chef de l'État, au pouvoir depuis vingt ans, a vu dans la soirée l'écart avec son rival se réduire et son score passer sous la barre des 50 %. Selon les chiffres officiels portant sur près de 99 % des bureaux de vote ce lundi, le président est en tête avec 49,4 % des voix, devant Kiliçdaroglu qui en recueille 45 %. Des résultats qui ouvrent la voie à un deuxième tour le 28 mai, ce qui constitue une première pour la République turque, centenaire cette année, et sont au cœur d'une bataille de chiffres entre les deux candidats. L'hyper président Erdogan affirme être "clairement en tête", mais se dit prêt à "respecter" un second tour. Face à lui, le social-démocrate Kemal Kiliçdaroglu, à la tête d'une coalition inédite de six formations de l'opposition, a promis la victoire à ses partisans « au second tour » du scrutin. "La demande de changement dans cette société est supérieur à 50 %. Nous devons absolument gagner et installer la démocratie dans ce pays", a-t-il estimé sans évoquer les élections législatives qui se déroulaient simultanément et ont vu la victoire du parti du président Erdogan. Au Parlement, l'AKP, s'il perd quelques plumes passant de 295 à 266 députés, garde en effet sa majorité avec l'aide de l'extrême-droite plus haut que ce que prédisaient les sondages. Trois mois après les tremblements de terre meurtriers dans le sud-est du pays, qui ont fait plus de 50 000 morts et des milliers de déplacés, la Turquie apparaît aujourd'hui profondément fracturée, avec un Parlement morcelé et un pays fatigué qui doit se préparer à deux nouvelles semaines de campagne au cours desquelles le troisième homme du scrutin, l'ultranationaliste Sinan Ogan pourrait apparaître comme le faiseur de roi. Alors quelles leçons tirer des élections en Turquie ce dimanche ? Comment expliquer cette résistance d'Erdogan, qui a obtenu près de la moitié des voix ? Un deuxième tour inédit de la présidentielle doit se tenir le 28 mai, que peut-on en attendre ? Quelle est la situation dans les régions touchées par le tremblement de terre ? La population a-t-elle pu voter ? Enfin où en sont les droits des femmes en Turquie ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - Bruno Duvic REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
LES EXPERTS : - Guillaume PERRIER - Reporter au service international – Le Point , auteur de Les loups aiment la brume - Frédéric ENCEL - Docteur en géopolitique, maître de conférences à Sciences Po Paris et Paris School of Business, auteur de Petites leçons de diplomatie - Agnès LEVALLOIS - Consultante spécialiste du Moyen-Orient, maître de recherche à la Fondation pour la Recherche Stratégique - Claude GUIBAL - Grand reporter à la rédaction internationale – Radio France - Delphine MINOUI (en duplex à Istanbul)- Journaliste - Correspondante à Istanbul - Le Figaro
durée : 00:58:38 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit - Et si les Romains avaient découvert et maîtrisé la machine à vapeur... auraient-ils marché sur la Lune ? Impossible à affirmer, mais l'hypothèse peut être soutenue grâce à l'uchronie. Quel rôle joue le progrès technologique, et peut-être même l'intelligence artificielle, dans l'histoire ? - invités : Arthur Chevallier Écrivain, éditeur aux éditions Passés Composés; Raphaël Doan Écrivain, agrégé de lettres classiques, enseignant à Sciences Po Paris; Julie Claustre Maîtresse de conférences en histoire du Moyen Âge à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, spécialiste de l'histoire de la société parisienne
LES EXPERTS : - Antoine BONDAZ - Chercheur spécialiste de la Chine, Fondation pour la recherche stratégique - Ursula GAUTHIER - Cheffe du service politique internationale - L'Obs, ancienne correspondante en Chine - Agnès GAUDU - Cheffe du service Asie - Courrier International - Frédéric ENCEL - Maître de conférences - Sciences Po Paris et Paris school of business, auteur de Petites leçons de diplomatie. Xi Jinping et Volodymyr Zelensky se sont entretenus par téléphone, hier, pour la première fois depuis le début de l'invasion de la Russie. "Je crois que cet appel, ainsi que la nomination de l'ambassadeur d'Ukraine en Chine, donneront une impulsion puissante au développement de nos relations bilatérales", a commenté le président ukrainien. Pour lui, cet entretien est une petite victoire, alors qu'il cherchait depuis des mois à discuter avec le leader chinois, notamment après sa visite à Moscou en mars. De son côté, la Russie a accusé l'Ukraine de "saper les initiatives de paix" en refusant le dialogue avec Moscou. Comment faut-il interpréter le dialogue établi entre Xi Jinping et Volodymyr Zelensky ? Quelle est la stratégie de la Chine ? En février dernier, Pékin a publié un plan de paix en douze points pour l'Ukraine. Accueilli avec scepticisme par l'Occident, et prudence par Kiev, ce document pas vraiment formel sur le sujet faisait penser à beaucoup de spécialistes que la Chine ne souhaitait pas réellement jouer les médiateurs dans le conflit mais avancer ses propres cartes notamment dans le dossier de Taïwan. Pour autant, cette fois, le très officiel Global Times, à Pékin, parle désormais d'une "médiation chinoise". L'empire du Milieu semble vouloir apparaître comme un faiseur de paix face aux Occidentaux qui ne sont pas parvenus à régler le conflit ukrainien. Et la presse chinoise met en avant le potentiel de la Chine dans ce domaine, après un premier succès diplomatique obtenu en mars dernier : la réconciliation entre l'Iran et l'Arabie saoudite. Mais cette médiation pose question. Il y a quelques jours encore, le ministre chinois de la Défense, en visite à Moscou, se disait déterminé à renforcer la coopération avec l'armée russe. Et que penser des propos détonants de l'ambassadeur de Chine en France qui ont suscité une tempête de réactions depuis le week-end dernier. Interrogé sur LCI sur la province ukrainienne de Crimée annexée depuis 2014 par Moscou, le diplomate chinois avait nié vendredi soir la souveraineté d'ex-républiques soviétiques pourtant reconnues par l'ONU. Les pays de l'ex-URSS "n'ont pas le statut effectif dans le droit international parce qu'il n'y a pas d'accord international pour concrétiser leur statut de pays souverain", avait-il affirmé. Autrement dit : les trois pays Baltes, l'Arménie, la Géorgie, la Moldavie, l'Ukraine, les pays d'Asie Centrale peuvent voir leur existence questionnée. Le tollé a été immédiat. La France s'est dit consternée, l'Union européenne a parlé de "remarques inacceptables". Pékin, de son côté, a pris ses distances avec les propos de son ambassadeur, affirmant qu'ils "n'étaient pas une déclaration de la politique, mais une expression de points de vue personnels au cours d'un débat télévisé". Un recadrage mais pas de rappel de son ambassadeur à Pékin. Pour autant ce n'est pas la première fois que Lu Shaye, en poste à Paris depuis août 2019, tient des propos qui lui ont valu des convocations au Quai d'Orsay. Sur des sujets aussi sensibles diplomatiquement que la guerre en Ukraine, le Covid-19 ou encore Taïwan, l'ambassadeur, parfaitement francophone, a défendu à plusieurs reprises Pékin en s'éloignant de la vérité, s'inscrivant ainsi pleinement dans la stratégie des "loups combattants", la nouvelle garde de la diplomatie chinoise. Lancés à l'assaut idéologique du monde, ils n'hésitent plus à provoquer, à manier les thèses complotistes ou même insulter leurs rivaux. Avec une cible principale : le grand ennemi américain. Mais aussi leurs voisins, comme l'Inde, le Japon, ou l'Occident en général, perçu comme systématiquement hostile à Pékin. Aux Etats-Unis, la classe politique américaine rivalise également de déclarations contre la menace chinoise. Un sujet qui devrait être au cœur de la prochaine campagne présidentielle qui vient de connaître une accélération avec l'officialisation de la candidature de Joe Biden pour 2024. Alors la Chine peut-elle jouer le rôle de médiateur dans la guerre en Ukraine ? Pourquoi Les "loups combattants" chinois reprennent-ils du service en France ? Enfin se dirige-t-on vers un nouveau duel Trump-Biden en 2024 pour la présidentielle américaine ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Ukraine : la Chine en faiseur de paix... vraiment ? LES EXPERTS : - Antoine BONDAZ - Chercheur spécialiste de la Chine, Fondation pour la recherche stratégique - Ursula GAUTHIER - Cheffe du service politique internationale - L'Obs, ancienne correspondante en Chine - Agnès GAUDU - Cheffe du service Asie - Courrier International - Frédéric ENCEL - Maître de conférences - Sciences Po Paris et Paris school of business, auteur de Petites leçons de diplomatie.