Prestigious French university based in Paris (legally a grande école)
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durée : 00:59:02 - Entendez-vous l'éco ? - par : Aliette Hovine, Bruno Baradat - Cette semaine, Emmanuel Macron a accueilli en grandes pompes les dirigeants d'entreprises étrangères lors du sommet "Choose France" dans lequel près de 40 milliards d'investissements ont été annoncés. - réalisation : Françoise Le Floch - invités : Nadine Levratto Économiste et directrice de recherches au CNRS; François Geerolf Économiste à l'OFCE, chercheur et professeur associé à Sciences Po Paris; Solène Davesne Cheffe du service Economie à l'Usine Nouvelle
durée : 00:59:07 - Entendez-vous l'éco ? - par : Aliette Hovine, Bruno Baradat - Entre 1850 et 1914, le monde s'ouvre aux échanges comme jamais auparavant, porté par le libéralisme anglais. Mais cette première mondialisation, dont l'acmé est le Traité de Cobden-Chevalier en 1860 entre la France et l'Angleterre, est en réalité inégale et encadrée par des États puissants. - réalisation : Françoise Le Floch - invités : Léo Charles Maître de conférences en sciences économiques à l'Université de Rennes 2 ; David Todd Professeur d'histoire à Sciences Po Paris et chercheur associé au Centre for History and Economics à l'université de Cambridge
durée : 00:37:46 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Le 13 mai sur TF1, Emmanuel Macron a évoqué un possible recours au référendum pour débloquer certaines réformes. Est-ce une réponse aux blocages démocratiques ou un outil du populisme ? À l'heure où la parole politique se délite, le vote direct interroge notre manière de décider ensemble. - réalisation : François Richer - invités : Raphaël Doan Agrégé de Lettres classiques, enseignant à Sciences Po Paris, essayiste ; Dominique Rousseau Professeur de droit constitutionnel à Paris 1 Panthéon-Sorbonne, ancien membre du Conseil Supérieur de la Magistrature de 2002 à 2006.
durée : 00:12:29 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Le 17 juillet 1979, Louise Weiss prononce un discours inaugural historique lors de la première session du Parlement européen élu au suffrage universel direct, en tant que doyenne de l'institution. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Marion Gaillard Historienne, spécialiste des relations franco-allemandes et des questions européennes et maître de conférences à Sciences-Po Paris
durée : 00:59:53 - Affaires étrangères - par : Christine Ockrent - Les manœuvres diplomatiques au sujet de l'Ukraine ont resserré le nœud entre Poutine, Trump, Zelensky et les Européens sans aboutir à un cessez-le-feu. Vladimir Poutine a-t-il l'intention d'arrêter la guerre ou les moyens de la poursuivre ? Jusqu'où les Ukrainiens peuvent-ils continuer à se battre ? - réalisation : Luc-Jean Reynaud - invités : Tatiana Kastouéva-Jean Directrice du Centre Russie/Eurasie de l'Ifri; Camille Grand Chercheur au Conseil européen pour les relations internationales (ECFR) et ancien secrétaire général adjoint de l'OTAN ; Nicolas Tenzer Non-resident senior fellow au Center for European Policy Analysis (CEPA) et enseignant à Sciences Po Paris; Constantin Sigov Directeur du Centre Européen à l'université de Kiev et Directeur des éditions « L'esprit et la lettre »; Sylvain Kahn Professeur au Centre d'histoire de Sciences Po
Les experts et journalistes de RFI répondent aussi à vos questions sur la levée des sanctions américaines en Syrie et des affrontements entre groupes armés à Tripoli. Football : qui pour remplacer Carlo Ancelotti au Real ? Après quatre ans sur le banc du Real Madrid, l'entraîneur Carlo Ancelotti a été nommé sélectionneur de l'équipe nationale du Brésil jusqu'à la Coupe du monde 2026. Malgré une saison blanche avec les Merengues, pourquoi l'Italien a-t-il été choisi par la Fédération brésilienne ? Qui pour le remplacer au Real ?Avec Antoine Grognet, journaliste au service des sports de RFI.Syrie : levée des sanctions américaines, mais à quelles conditions ? Lors de sa visite en Arabie Saoudite, Donald Trump a créé la surprise en annonçant la suspension des sanctions américaines contre de la Syrie. Cette décision a suscité des manifestations de joie dans les rues de Damas. Quelle était la nature de ces sanctions ? En contrepartie, les Américains ont-ils fixé des conditions ?Avec Frédéric Encel, professeur en géopolitique à Sciences-Po Paris. Auteur de l'ouvrage « La Guerre mondiale n'aura pas lieu: Les raisons géopolitiques d'espérer » (éditions Odile Jacob).Libye : flambée de violences à Tripoli Le chef de l'importante milice de l'Autorité de soutien à la stabilité (SSA), Abdelghani el-Kikli dit « Gheniwa », a été tué à Tripoli dans de violents affrontements entre groupes armés. Comment expliquer ces violences ? Que revendiquent ces groupes armés ?Avec Jalel Harchaoui, géopolitologue spécialiste de la Libye, chercheur associé au sein du Royal United Services Institute de Londres.
Vladimir Poutine sera-t-il au rendez-vous en Turquie pour rencontrer Volodymyr Zelensky ? Écoutez l'analyse de Vera Grantseva, politologue, enseignante à Sciences Po Paris et spécialise de la Russie.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Poutine sera-t-il au rendez-vous demain en Turquie pour rencontrer Zelensky ? Vera Grantseva, politologue, enseignante à Sciences Po Paris et spécialise de la Russie, répond aux question de Jérôme Florin. Ecoutez Les trois questions de RTL Petit Matin avec Jérôme Florin du 15 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Poutine sera-t-il au rendez-vous demain en Turquie pour rencontrer Zelensky ? Vera Grantseva, politologue, enseignante à Sciences Po Paris et spécialise de la Russie, répond aux question de Jérôme Florin. Ecoutez Les trois questions de RTL Petit Matin avec Jérôme Florin du 15 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vladimir Poutine sera-t-il au rendez-vous en Turquie pour rencontrer Volodymyr Zelensky ? Écoutez l'analyse de Vera Grantseva, politologue, enseignante à Sciences Po Paris et spécialise de la Russie.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans Horizons Marines, la chaîne des podcasts de la mer, du fait maritime et de ses acteurs. Dans cet épisode d'Echo, on va parler d'un sujet aussi stratégique que sensible : la dissuasion nucléaire américaine. Depuis près de 80 ans, elle est au cœur des équilibres géopolitiques mondiaux. Mais avec la montée des tensions internationales, la guerre en Ukraine, la réélection de Donald Trump et le retour des débats sur l'OTAN, on peut se demander : où en est réellement la posture nucléaire des États-Unis ? D'ailleurs, les chiffres donnent une idée de l'ampleur du sujet : plus de 5 000 ogives, dont plus de 1 700 (1770) immédiatement déployables. Un arsenal réparti entre sous-marins, bombardiers stratégiques et silos intercontinentaux, et surtout, une modernisation qui pourrait coûter 750 milliards de dollars d'ici 2040. Mais derrière ces capacités impressionnantes, il y a de vraies questions : les États-Unis continueront-ils d'assurer la sécurité de leurs alliés ? Leur doctrine s'adapte-t-elle vraiment aux nouvelles menaces ? Et avec l'arrivée de technologies comme les missiles hypersoniques ou l'intelligence artificielle, est-ce qu'on n'assiste pas à une transformation profonde de la dissuasion ? On en parle aujourd'hui avec Emmanuelle Maitre, maître de recherche à la Fondation pour la recherche stratégique, la FRS. Diplômée de Sciences Po Paris. Elle est spécialiste des questions de dissuasion, de non-prolifération nucléaire et de désarmement. Elle a également travaillé au Centre d'études sur la maîtrise des armements (CESIM) et à la Brookings Institution. Bonne écoute !Crédit audio : Upbeat Gospel Trap by Infraction [No Copyright Music] / Feel So Goodhttps://youtu.be/71FGrvPwrRw?si=KuVJpEgX9pQ5x_vCVous en voulez plus ? Retrouvez l'intégralité des publications du Centre d'études stratégique de la Marine sur notre site : Centre d'études stratégiques de la Marine (CESM) | Ministère des ArméesN'hésitez pas aussi à vous abonner au podcast et à nous faire part de vos retours à l'adresse mail : podcast.cesm@gmail.com
durée : 00:37:42 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Une rencontre entre Zelensky et la partie russe est annoncée demain à Istanbul. Le président russe sera-t-il présent ? Une paix durable est-elle à ce jour crédible et à quelles conditions ? Une trêve solide est-elle envisageable ? - réalisation : François Richer - invités : Nicolas Tenzer Non-resident senior fellow au Center for European Policy Analysis (CEPA) et enseignant à Sciences Po Paris; Oksana Mitrofanova Enseignante-chercheuse en sciences politiques, chercheuse senior à l'Institut d'histoire mondiale de l'Académie nationale des sciences d'Ukraine, enseignante-chercheuse à l'Université Jean Moulin Lyon 3; Dorothée Schmid Responsable du programme Turquie/Moyen-Orient de l'IFRI
durée : 00:37:42 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Une rencontre entre Zelensky et la partie russe est annoncée demain à Istanbul. Le président russe sera-t-il présent ? Une paix durable est-elle à ce jour crédible et à quelles conditions ? Une trêve solide est-elle envisageable ? - réalisation : François Richer - invités : Nicolas Tenzer Non-resident senior fellow au Center for European Policy Analysis (CEPA) et enseignant à Sciences Po Paris; Oksana Mitrofanova Enseignante-chercheuse en sciences politiques, chercheuse senior à l'Institut d'histoire mondiale de l'Académie nationale des sciences d'Ukraine, enseignante-chercheuse à l'Université Jean Moulin Lyon 3; Dorothée Schmid Responsable du programme Turquie/Moyen-Orient de l'IFRI
durée : 00:59:17 - Entendez-vous l'éco ? - par : Aliette Hovine, Bruno Baradat - En 2022, le nombre de jours de tournage sur le sol français atteignait 5 055 jours, en hausse de 22,2 % par rapport à l'année précédente. Des studios aux espaces naturels, les tournages se font aussi le lieu de dynamiques économiques : comment les territoires plantent-ils le décor ? - réalisation : Françoise Le Floch - invités : Gwenaële Rot Professeure des universités à Sciences Po Paris, membre du Centre de sociologie des organisations (CNRS), autrice de Planter le décor. Une sociologie des tournages, Paris, Presses de Sciences Po, 2019; Manon Châtel Chercheuse associée au laboratoire CERGAM (Centre d'Etudes et de Recherche en Gestion d'Aix-Marseille) d'Aix-Marseille Université
En plus des bombardements quotidiens sur Gaza, l'armée israélienne poursuit ses raids en Cisjordanie occupée. Frappes de drones, incursions, des camps entiers de réfugiés vidés (Jenine, Nour Shams, Tulkarem), la violence des colons israéliens se déchaîne. Ces derniers sont galvanisés par le gouvernement le plus à droite de l'Histoire, mais aussi par la nouvelle administration américaine. Si l'on parle bien de guerre à Gaza, qu'en est-il de la situation en Cisjordanie ? Le gouvernement israélien va-t-il finir par annexer la totalité de ce territoire, en violation du droit international ? Avec : - Insaf Rezagui, docteure en Droit international, chercheuse associée à l'Institut français du Proche-Orient (Ifpo), cofondatrice du collectif de chercheurs Yaani - François Ceccaldi, politiste, chercheur au Collège de France, enseignant à Sciences Po Paris, co-auteur de Pouvoir(s) en Palestine (Harmattan).
durée : 00:59:07 - Affaires étrangères - par : Christine Ockrent - A l'aune de la visite annoncée de Donald Trump en Arabie saoudite, au Qatar et aux Emirats arabes unis, sa première tournée officielle dans la péninsule arabique, quelle priorité du président étasunien ? S'agit-il d'une tournée diplomatique ou financière ? - réalisation : Luc-Jean Reynaud, Camille Mati - invités : Héloïse Fayet Chercheuse à l'Ifri (Institut français des relations internationales), spécialiste de la dissuasion nucléaire; Justin Vaïsse Historien, fondateur et directeur général du Forum de Paris sur la Paix, ancien directeur du Centre d'Analyse, de Prévision et de Stratégie du Quai d'Orsay; Hasni Abidi Directeur du Centre d'études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen (CERMAM) et chargé de cours à l'Université de Genève; Alain Dieckhoff Directeur de recherche au Centre de recherches Internationales de Sciences Po ; Karim Émile Bitar Professeur de relations internationales à l'Université Saint-Joseph de Beyrouth et à Sciences Po Paris, chercheur associé à l'IRIS
C dans l'air l'invitée du 8 mai 2025 : Bertrand Badie, professeur émérite à Sciences-Po Paris, spécialiste des relations internationales, auteur de "L'Art de la paix" (Flammarion).8 mai 1945 - 8 mai 2025 : peut-on encore croire en la paix ? 80 ans après la fin de la Seconde guerre mondiale, les commémorations se font en ordre dispersé. Alors que reste-t-il de l'ordre mondial issu de la paix de 1945 et des traités qui en ont découlé ? Bertrand Badie, spécialiste des relations internationales, est notre invité. Alors que les conflits en Ukraine, au Proche Orient, et désormais entre l'Inde et le Pakistan, ne semblent pas trouver d'issue, comment définir ce monde nouveau, issu de la chute de l'URSS et des décolonisations ? Les volontés de médiation de Donald Trump pour mettre fin aux conflits peuvent-elles aboutir, et qu'est-ce que cela dit de la puissance américaine ? Alors qu'une trêve de trois jours avait été annoncée par la Russie, l'Ukraine accuse ce matin les Russes d'avoir bombardé la région de Soumy. Pourquoi toute tentative de cessez-le-feu n'est-elle pas respectée, comme on a aussi pu le voir dans le cas du conflit au Proche-Orient? Enfin, dans ce monde, comment impulser la voie d'une paix durable ?
7 avril 2025 - Denis Bauchard, ancien ambassadeur en Jordanie. Modération: Jules Buzon, étudiant en Master d'affaires publiques à Sciences Po Paris..Retrouvez la vidéo: https://youtu.be/kvznGDBnQOwSuivez nos évènements sur les réseaux sociaux YouTube : @upiremmo Facebook : @institutiremmo X-Twitter : @IiReMMO Instagram : @institutiremmo LinkedIn : @Institut iReMMOSoutenez notre chaîne HelloAsso : @iremmo
La gauche à deux ans de la prochaine présidentielle et un nom qui revient sur toutes les lèvres et qui s'affiche à la Une des magazines, celui de Jean-Luc MÉLENCHON… Meilleur espoir de son camp en 2027 selon ses partisans, nouveau diable de la République pour ses détracteurs, qui voient en lui le principal obstacle au retour de la gauche au pouvoir… Alors l'avenir de la gauche passe-t-il par le Mélenchonisme ou par la mise en place d'un cordon sanitaire avec le leader de LFI ?On en débat ce mercredi 7 mai avec nos invités : ▶︎ Julia CAGÉ, économiste et professeure à Sciences Po Paris. Co-autrice avec Thomas Piketty d'histoire du conflit politique" (09/2023, éditions du Seuil).▶︎ Astrid DE VILLAINES, Journaliste, productrice de l'émission « Sens politique » sur France Culture▶︎ Eve SZEFTEL, Directrice de la rédaction de Marianne▶︎ Thomas LEGRAND, Journaliste et éditorialiste politique Libération▶︎ Usul, journaliste et vidéaste▶︎ Jean-Pierre MIGNARD Avocat au Barreau de Paris, membre du PS
C dans l'air l'invitée du 6 mai 2025 : Julia Cagé, économiste, professeure d'économie à Sciences Po Paris, Prix du meilleur économiste européenAprès un peu plus de cent jours de deuxième présidence Trump, le commerce mondial est suspendu aux décisions erratiques du président américain en matière de droits de douane. Les conséquences s'en font sentir pour les entreprises françaises, qui tentent de se projeter dans un monde instable et incertain.Donald Trump ouvre un nouveau front dans sa guerre commerciale. Le président américain a annoncé dimanche 4 mai "entamer immédiatement le processus d'instauration de droits de douane de 100%" sur les films diffusés aux Etats-Unis mais produits à l'étranger. "L'industrie cinématographique américaine est en train de mourir très rapidement (...) Hollywood et de nombreuses autres régions des Etats-Unis sont dévastées", a-t-il justifié sur son réseau Truth Social."D'autres pays offrent toutes sortes d'incitations pour attirer nos cinéastes et nos studios loin des Etats-Unis", a-t-il assuré. Parallèlement, à l'occasion du sommet “Choose Europe for science”, lundi 5 mai, à La Sorbonne, Ursula von der Leyen a annoncé une "nouvelle enveloppe de 500 millions d'euros" pour attirer les chercheurs américains, menacés par la politique de Donald Trump
durée : 00:38:02 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Transmettre son patrimoine à ses enfants est une pratique profondément ancrée. Dans un contexte où les droits de succession sont impuissants à réduire les inégalités, faut-il taxer davantage ? Que révèle ce débat sur notre rapport à la propriété, à la famille, à la justice sociale ? - réalisation : François Richer - invités : Mélanie Plouviez Maîtresse de conférences en philosophie à l'université Côte d'Azur, en charge du pilotage du projet de recherche « Philosophie de l'héritage » financé par l'Agence Nationale de Recherche; Thierry Aimar Enseignant-chercheur en sciences économiques à l'Université de Lorraine et à Sciences Po Paris
durée : 00:38:02 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Transmettre son patrimoine à ses enfants est une pratique profondément ancrée. Dans un contexte où les droits de succession sont impuissants à réduire les inégalités, faut-il taxer davantage ? Que révèle ce débat sur notre rapport à la propriété, à la famille, à la justice sociale ? - réalisation : François Richer - invités : Mélanie Plouviez Maîtresse de conférences en philosophie à l'université Côte d'Azur, en charge du pilotage du projet de recherche « Philosophie de l'héritage » financé par l'Agence Nationale de Recherche; Thierry Aimar Enseignant-chercheur en sciences économiques à l'Université de Lorraine et à Sciences Po Paris
durée : 00:38:13 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - La suspension du partage de renseignements avec l'Ukraine par les États-Unis a semé le doute en Europe. Face à une alliance devenue incertaine, l'Union peut-elle vraiment se passer du soutien américain en matière de renseignement ? - réalisation : François Richer - invités : Philippe Hayez Haut fonctionnaire, ancien Directeur de la DGSE, professeur sur le renseignement à Sciences Po Paris; Maud Quessard Directrice du domaine Europe, Espace Atlantique Russie à l'IRSEM et co-dirige l'Observatoire de la politique extérieure américaine (OPEXAM); Serge Cholley Professeur à Sciences Po Aix. Ancien haut responsable au sein du ministère des Armées.
durée : 00:38:13 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - La suspension du partage de renseignements avec l'Ukraine par les États-Unis a semé le doute en Europe. Face à une alliance devenue incertaine, l'Union peut-elle vraiment se passer du soutien américain en matière de renseignement ? - réalisation : François Richer - invités : Philippe Hayez Haut fonctionnaire, ancien Directeur de la DGSE, professeur sur le renseignement à Sciences Po Paris; Maud Quessard Directrice du domaine Europe, Espace Atlantique Russie à l'IRSEM et co-dirige l'Observatoire de la politique extérieure américaine (OPEXAM); Serge Cholley Professeur à Sciences Po Aix. Ancien haut responsable au sein du ministère des Armées.
C'était samedi dernier. Donald Trump a lancé aux journalistes de la Maison Blanche : « Nous avons, je crois, une excellente nouvelle à venir avec le Rwanda et le Congo. Je pense que vous allez voir la paix dans ces deux pays ». Est-ce à dire que le président américain s'intéresse beaucoup plus au continent africain qu'on le pensait il y a 100 jours, à son arrivée au pouvoir ? Jeffrey Hawkins a été ambassadeur des États-Unis en Centrafrique. Aujourd'hui, il est chercheur associé à l'IRIS, l'Institut des Relations Internationales et Stratégiques, et enseigne à Sciences Po Paris. RFI : Jeffrey Hawkins, bonjour. Il y a 100 jours, vous nous disiez que Donald Trump risquait de se désintéresser totalement du continent africain. Aujourd'hui, est-ce que vos prédictions se réalisent ?Jeffrey Hawkins : C'est déjà un peu tôt pour dire, mais des signes sont toujours, à mon sens, aussi mauvais qu'avant. D'abord, il y a eu la destruction de la coopération américaine, donc de l'USAID, un outil qui était extrêmement important en Afrique, un outil pour les États-Unis, pour la diplomatie américaine. En même temps, il y a eu d'autres programmes aussi démolis par l'administration Trump et on parle aussi de réformes au sein du département d'État. Pour l'instant, on n'a pas trop de détails, mais on parle certainement de fermeture de quelques ambassades américaines en Afrique. Et aussi, on a parlé d'un mémorandum qui circulait au sein du département, où on parlait même d'abolir le Bureau pour l'Afrique au sein du département d'État. Ça, je ne sais pas si ça va arriver, mais ça, c'est mauvais signe.Alors, il y a une exception dans tout ce tableau, c'est la région des Grands Lacs, puisque, samedi dernier, Donald Trump a déclaré : « Nous avons, je crois, une excellente nouvelle à venir avec le Rwanda et le Congo. Je pense que vous allez voir la paix au Rwanda et au Congo ». Oui, je pense que l'intérêt de Donald Trump pour les matières premières et notamment les minéraux de terres rares est incontestable. Mais malgré tout le bruit qu'on a fait et malgré un certain investissement ces derniers temps par Massad Boulos, qui est le représentant de Trump et pour le Moyen-Orient et pour l'Afrique et qui a un peu fait le déplacement sur le continent récemment, il faut rester prudent. Avec cette annonce de déclaration de principe, oui, il y a un intérêt et il y a des discussions. Mais je pense qu'il faut rester très prudent parce que, quand on sait le conflit au Congo, dans les Grands Lacs, c'est très compliqué. Donc entre faire des déclarations de principe, entre faire un peu le tour des capitales et arriver vraiment à une paix durable, il y a quand même pas mal de pas à faire.Il y a juste deux ans, c'était en mars 2023, l'opposant rwandais Paul Rusesabagina [le héros de Hôtel Rwanda, NDLR] a été libéré par les autorités rwandaises sous pressions américaines. Est-ce que le président des États-Unis, quel qu'il soit, n'est pas le seul dans le monde à pouvoir faire pression sur Paul Kagame ?Bon, ça je ne sais pas. Et entre faire libérer une seule personne et notamment quelqu'un qui est un tout petit peu connu en Occident et demander un changement structurel de sa façon de gérer sa politique étrangère vis-à-vis du Congo, c'est quand même un écart assez important.Alors dans cette annonce de samedi dernier, Donald Trump a ajouté : « On va investir plus de 6 milliards de dollars dans le corridor angolais de Lobito, qui permettra essentiellement de transporter de magnifiques minerais depuis le Congo, l'Angola et plusieurs autres pays ». Dans ce cas de figure, n'est-on pas dans la continuité de la politique de Joe Biden qui était allé en Angola, c'était en décembre dernier ?Et justement, ce projet de corridor de Lobito, ça ne date pas de Trump, hein ! C'est une initiative qui est là depuis quelque temps, mais se concentrer sur un ou deux projets, simplement pour avoir accès à des matières premières, ça ne constitue pas une politique globale.Mais comme il est en difficulté sur Gaza et sur l'Ukraine, est-ce que Donald Trump ne se penche pas sur les Grands Lacs pour trouver enfin un succès diplomatique à mettre à son actif ?Je dois dire que je me suis posé la question aussi, mais je pense que Donald Trump, comme ses prédécesseurs, va trouver que le conflit dans les Grands Lacs, c'est aussi épineux que Gaza ou l'Ukraine et tout ça, c'est très compliqué. Et ce qu'il faudrait, c'est vraiment un engagement diplomatique de longue haleine, ce qui ne caractérise pas en général la diplomatie trumpienne.Et vous ne faites pas confiance actuellement à messieurs Marco Rubio et Massad Boulos pour trouver la solution ?Non, franchement, pour l'instant, une déclaration de principe, une discussion sur l'accès des compagnies minières américaines qui sont de moins en moins présentes d'ailleurs sur le sol congolais… Entre cela et vraiment mener à bien tout un processus de paix qui implique énormément d'acteurs domestiques et internationaux, ça ce n'est pas pour demain. Donc si Donald Trump cherche une petite victoire diplomatique pour briguer un prix Nobel, je pense qu'il faudra qu'il regarde ailleurs.Jeffrey Hawkins, merci.À lire aussiÀ la Une: Trump et l'Afrique À lire aussiTrump à la Maison Blanche, impact particulier pour l'Afrique australe
durée : 00:08:18 - La Question du jour - par : Marguerite Catton - Alors que la ministre chargée des comptes publics a annoncé vouloir supprimer un tiers des agences de l'Etat d'ici cet été, comment expliquer que ces entités soient la cible du gouvernement ? Leur suppression permettrait-elle réellement de faire des économies ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Emilien Ruiz Historien, professeur assistant à Sciences Po Paris, maître de conférences détaché de l'université de Lille.
C dans l'air du 28 avril 2025 - Trump / Zelensky : ce qu'ils se sont dit...Vladimir Poutine a annoncé ce lundi un cessez-le-feu sur le front en Ukraine du 8 au 10 mai, à l'occasion des 80 ans de la victoire contre l'Allemagne nazie, tout en prévenant que Moscou répliquera "en cas de violation" par Kiev de cette trêve. "À partir de minuit entre le 7 et le 8 mai, et jusqu'à minuit entre le 10 et le 11 mai, la partie russe annonce un cessez-le-feu", a indiqué le Kremlin dans un communiqué. "En cas de violation du cessez-le-feu par la partie ukrainienne, les forces armées russes fourniront une réponse adéquate et efficace", a-t-il ajouté. Parallèlement, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a posé, comme condition – à toute discussion – avec Kiev la reconnaissance par la communauté internationale de l'annexion russe de la Crimée et d'autres régions ukrainiennes. Ces déclarations surviennent au moment où les négociations sur l'Ukraine entrent dans une "semaine cruciale" selon Washington. La veille le président américain avait exhorté son homologue russe avec qui il a effectué un rapprochement spectaculaire depuis son retour à la Maison-Blanche, d'"arrêter de tirer". "Asseyez-vous et signez l'accord", avait déclaré dimanche soir Donald Trump sur le tarmac de l'aéroport de Morristown, à Bedminster, dans le New Jersey. Dans le même temps, Donald Trump avait estimé que Volodymyr Zelensky était prêt à céder sur le sujet de la Crimée, annexée illégalement par la Russie en 2014. "Je pense que oui. La Crimée, c'était il y a douze ans", a-t-il affirmé, en réponse à la question de savoir s'il pensait que Volodymyr Zelensky, avec qui il s'est entretenu samedi en marge des obsèques du pape François au Vatican, était prêt à "abandonner" ce territoire.Même si Kiev s'est jusqu'ici refusé à l'idée d'abandonner la péninsule et à faire des concessions territoriales, Washington continue à avancer cette possibilité comme prémices à un plan de paix avec Moscou, largement défavorable à Kiev. Dans une interview accordée au magazine Time, Donald Trump a également une fois de plus accusé Kiev d'avoir déclenché la guerre, citant ses ambitions de rejoindre l'Otan et indiquant : "La Crimée restera sous la domination de la Russie". Le plan de paix, selon les projets de l'administration américaine, comprendrait également un gel avec la ligne de front. Une nouvelle fois, Washington fait donc preuve d'un biais pro-Poutine flagrant, avec des arrière-pensées économiques puisque les États-Unis se disent prêts à lever les sanctions contre la Russie : à savoir reprendre le business. Côté russe, la Crimée représente le trophée que Vladimir Poutine voudrait pouvoir brandir le 9 mai prochain, pour le 80eme anniversaire de la victoire de l'Armée rouge dans la grande guerre patriotique. Inacceptable jusqu'à présent pour Kiev pour qui la Crimée est, comme pour Moscou, un enjeu aussi bien stratégique que symbolique. Alors le président des États-Unis qui souffle le chaud et le froid entend-il forcer la main de son homologue ukrainien ? Qu'en pensent les Européens ? Si l'Ukraine veut poursuivre la guerre sans le soutien américain, que fera l'Europe ? Enfin alors que la Corée du Nord a confirmé avoir envoyé des forces armées en Ukraine, avec pas moins de 14 000 soldats nord-coréens mais aussi des millions de munitions, quelle est la puissance militaire de l'armée de Kim Jong-un ? Que sait-on du déploiement des troupes nord-coréennes aux côtés des Russes ? Et quelle est la situation sur le front ?Nous avons rencontré des soldats ukrainiens qui reviennent du front.LES EXPERTS : - FRÉDÉRIC ENCEL - Docteur en géopolitique- Sciences Po Paris, auteur de La guerre mondiale n'aura pas lieu- JAMES ANDRÉ - Grand reporter - France 24- MARIE JÉGO - Journaliste spécialiste de la Russie - Le Monde - ALAIN PIROT - Journaliste spécialiste des questions de défense
C dans l'air du 28 avril 2025 - Trump / Zelensky : ce qu'ils se sont dit...LES EXPERTS : - FRÉDÉRIC ENCEL - Docteur en géopolitique- Sciences Po Paris, auteur de La guerre mondiale n'aura pas lieu- JAMES ANDRÉ - Grand reporter - France 24- MARIE JÉGO - Journaliste spécialiste de la Russie - Le Monde - ALAIN PIROT - Journaliste spécialiste des questions de défense
durée : 00:59:19 - Affaires étrangères - par : Christine Ockrent - Alors que la démarche de Washington devient de plus en plus incompréhensible pour nous Européens, notamment vis-à-vis de l'Ukraine, au Canada, ce voisin du nord que Donald Trump rêve d'annexer, des élections fédérales se préparent dont le président étasunien a sans doute bouleversé l'issue. - réalisation : Luc-Jean Reynaud - invités : Laurence Nardon Responsable du programme États-Unis à l'IFRI (Institut Français des Relations Internationales).; Dominique Moïsi Géopolitologue, membre fondateur de l'IFRI (Institut Français des relations internationales); Sébastien Jean Professeur d'économie au Conservatoire National des Arts et Métiers et directeur associé de l'initiative Géoéconomie-géofinance de l'Ifri (Institut français des relations internationales); Philippe Chassé Doctorant en science politique à l'Université de Montréal et à Sciences Po Paris, affilié au Centre pour l'étude de la citoyenneté démocratique (CECD) à Montréal et au Centre de recherches politiques de Sciences Po (CEVIPOF)
Les experts et journalistes de RFI répondent à vos questions sur le rapprochement entre la Russie et les talibans, le conflit entre Donald Trump et l'Université Harvard et la demande d'un désarmement du Hezbollah. Kenya : retour sur l'affaire du trafic de fourmis Quatre personnes ont été arrêtées pour avoir tenté d'exporter illégalement plusieurs milliers de fourmis vivantes pour les vendre à des collectionneurs en Europe ou Asie. Quelles sont les circonstances de ces arrestations ? Les fourmis en question étaient-elles des espèces protégées ?Avec Albane Thirouard, correspondante de RFI à Nairobi. Russie/Afghanistan : Moscou fait un pas vers le régime taliban La Russie a annoncé retirer les talibans de sa liste d'organisations terroristes. Pourquoi les autorités russes dialoguent avec les talibans depuis déjà plusieurs années alors qu'ils étaient sur leur liste noire jusqu'à aujourd'hui ? Cette décision est-elle un signe que le Kremlin pourrait être le premier pays à reconnaître officiellement le gouvernement taliban ?Avec Anissa El Jabri, correspondante permanente de RFI à Moscou. États-Unis : Donald Trump en guerre contre l'Université Harvard Donald Trump a gelé les subventions de l'université d'Harvard qu'il accuse d'enseigner «la haine et l'imbécilité». Mais concrètement, que reproche le président à cette université ? Quel pouvoir le gouvernement Trump a-t-il réellement sur cet établissement privé ?Avec Jérôme Viala-Gaudefroy, docteur en Civilisation américaine, spécialiste en rhétorique présidentielle. Liban : vers un désarmement du Hezbollah ? J'ai lu sur le site de RFI que le président libanais plaide pour un désarmement du Hezbollah. Quelle stratégie Joseph Aoun compte-t-il prendre pour amorcer un dialogue avec le Hezbollah sur ce sujet ? À l'heure actuelle, le mouvement chiite libanais envisage-t-il d'accéder à cette demande ?Avec Karim-Emile Bitar, enseignant à Sciences Po Paris.
Les prochaines discussions entre l'Iran et les États-Unis sur le nucléaire de Téhéran prévues ce samedi s'annoncent tendues. Hier, mardi 22 avril 2025, Washington a imposé de nouvelles sanctions à l'Iran, ce qui a provoqué la vive réaction de Téhéran. L'enjeu est de taille alors que l'Iran se rapproche de l'arme nucléaire, sept ans après que les États-Unis ont quitté le précédent accord. Sur quoi peuvent déboucher les négociations en cours ? Quel accord est-il possible ? Pour en débattre :- David Rigoulet-Roze, chercheur associé à l'IRIS et à l'Institut français d'analyse stratégique, spécialiste du Moyen-Orient et de la péninsule arabique, rédacteur en chef de la revue Orients stratégiques - Clément Therme, chargé d'enseignement à l'Université Paul Valéry de Montpellier et à Sciences Po Paris, spécialiste du monde iranien.
Les prochaines discussions entre l'Iran et les États-Unis sur le nucléaire de Téhéran prévues ce samedi s'annoncent tendues. Hier, mardi 22 avril 2025, Washington a imposé de nouvelles sanctions à l'Iran, ce qui a provoqué la vive réaction de Téhéran. L'enjeu est de taille alors que l'Iran se rapproche de l'arme nucléaire, sept ans après que les États-Unis ont quitté le précédent accord. Sur quoi peuvent déboucher les négociations en cours ? Quel accord est-il possible ? Pour en débattre :- David Rigoulet-Roze, chercheur associé à l'IRIS et à l'Institut français d'analyse stratégique, spécialiste du Moyen-Orient et de la péninsule arabique, rédacteur en chef de la revue Orients stratégiques - Clément Therme, chargé d'enseignement à l'Université Paul Valéry de Montpellier et à Sciences Po Paris, spécialiste du monde iranien.
durée : 00:25:20 - 8h30 franceinfo - Frédéric Encel, docteur en géopolitique, maître de conférences à Sciences-Po Paris était l'invité du "8h30 franceinfo", lundi 21 avril 2025
durée : 00:53:30 - Autant en emporte l'Histoire - par : Stéphanie Duncan - Jusqu'en 1945 environ 130 000 femmes venues de toute l'Europe occupée ont été déportées au camp de concentration de Ravensbrück, la plupart pour faits de résistance. En avril, devant l'avancée des Alliées, les gardes lancent les détenues sur les routes dans ce qu'on appellera les marches de la mort - invités : Claire ANDRIEU - Claire Andrieu : Professeur émérite d'histoire contemporaine à Sciences Po Paris, spécialiste de l'histoire politique de la France contemporaine - réalisé par : Anne WEINFELD
Bienvenue à ce nouvel épisode d'Au-delà de la thèse avec Papa PhD ! Dans ce nouvel épisode d'« Au-delà de la thèse avec Papa David Mendes reçoit Nayana Guerrero, chercheuse en sciences sociales et directrice associée au département de gestion et de leadership au Tecnologico de Monterrey. Nayana, titulaire d'un doctorat en sciences administratives de l'UNAM, a également enrichi sa formation à Sciences Po Paris et à l'American University. Spécialisée dans l'intelligence artificielle, le genre et la durabilité des entreprises, elle consacre une grande partie de sa carrière à promouvoir un leadership inclusif, la transformation sociale et l'utilisation éthique de la technologie. Dans cette conversation, Nayana partage son parcours de vie marqué par le multiculturalisme, ses expériences personnelles et professionnelles, ainsi que les défis rencontrés en tant que femme dans le monde académique et entrepreneurial. Entre anecdotes touchantes et conseils pratiques, elle évoque l'importance du mentorat, du réseautage, et surtout, de rester aligné avec ses valeurs tout au long de son parcours académique et professionnel. Le Dr Nayana Guerrero est sociologue et directrice adjointe du département Gestion et leadership à l'Institut Tecnológico de Monterrey. Titulaire d'un doctorat en sciences administratives de l'UNAM et ayant suivi des études complémentaires à Sciences Po Paris et à l'American University, elle est spécialisée dans l'IA, le genre et la durabilité des entreprises. En tant que professeure, elle enseigne la gestion stratégique, le leadership féminin et la technologie dans les sciences sociales, incitant ses étudiants à relever les défis mondiaux de manière innovante. Ardente défenseuse d'un leadership inclusif et durable, Nayana Guerrero met l'accent sur les approches multidisciplinaires pour promouvoir la transformation sociale et économique, en défendant l'égalité des sexes, la durabilité et l'utilisation éthique des technologies. Points à retenir : Le leadership commence par soi-même : Prendre le contrôle de sa trajectoire, se connaître, s'aligner avec ses propres valeurs, c'est la base pour avancer et inspirer ceux qui nous entourent.Le réseau et le mentorat sont déterminants : Ils font toute la différence dans les moments difficiles et pour ouvrir de nouvelles portes.La diversité de ton parcours est une richesse : Il existe une multiplicité de chemins après un doctorat – enseignement, recherche, management, entrepreneuriat… Ose explorer, même (surtout !) si ton profil n'est pas linéaire.
durée : 00:04:03 - Les P'tits Bateaux - par : Camille Crosnier - Eluney s'interroge : qui des États-Unis ou de Snapchat pèse le plus lourd sur l'échiquier mondial ? Une question jugée pertinente par Laure de Roucy-Rochegonde, spécialiste en géopolitique de l'IA, alors que les géants du numérique prennent une place grandissante au sein de la Maison Blanche. - invités : Laure de Roucy-Rochegonde - Laure de Roucy-Rochegonde : Directrice du Centre géopolitique des technologies à l'Institut français des relations internationales (IFRI) et enseignante à Sciences Po Paris et à l'université Paris-II Panthéon-Assas - réalisé par : Stéphanie TEXIER
Les experts et journalistes de RFI répondent à vos questions sur les frappes russe sur Soumy, la reprise des hostilités entre la France et l'Algérie et des immigrés latino-américains privés de leurs prestations sociales. Mayotte : vers une abrogation du droit du sol ? Après plusieurs mois de débat, une loi pour durcir le droit du sol à Mayotte a été votée à l'Assemblée nationale. Qu'est-ce qui dérange autant le gouvernement avec le droit du sol à Mayotte ? Se dirige-t-on vers une abrogation totale de ce droit sur l'île ?Avec Victorien Willaume, journaliste au service politique de RFI.Guerre en Ukraine : retour sur les frappes meurtrières russes sur Soumy Des frappes russes sur la ville de Soumy en Ukraine ont causé la mort de 34 civils et blessé une centaine d'autres. Pourquoi la région de Soumy est-elle particulièrement visée par la Russie ? Ces frappes ne peuvent-elles pas mettre en péril les pourparlers pour un cessez-le-feu ?Avec Cyrille Bret, géopoliticien, maître de conférences à Sciences Po Paris, chercheur associé spécialiste de la Russie et de l'Europe orientale à l'Institut Jacques Delors.France/Algérie : un apaisement de courte durée ? Les autorités algériennes ont annoncé expulser douze agents de l'ambassade de France à la suite à la mise en examen de trois algériens dans l'affaire « Amir DZ ». Que leur reprochent les autorités françaises ? Alors que Paris et Alger semblaient se réconcilier, cette situation peut-elle relancer les hostilités entre les deux pays ?Avec Kader Abderrahim, journaliste, maître de conférence à Sciences Po Paris et directeur de recherches à l'Institut de prospective et de sécurité en Europe (IPSE). États-Unis : déclarés morts, des milliers d'immigrés coupés de prestations sociales L'administration américaine, en lutte contre des prétendues « fraudes » à la Sécurité sociale, a coupé ses prestations à 6 300 immigrés latino-américains en les déclarant officiellement « décédés ». Une telle pratique est-elle légale ? Les personnes concernées ont-elles des recours possibles pour contrer cette décision ?Avec Marie-Laure Mallet, maîtresse de conférence à Paris 4 Sorbonne-Nouvelle.
durée : 02:32:46 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - . - réalisation : Félicie Faugère - invités : Clément Therme Chargé d'enseignement à l'Université Paul Valéry de Montpellier et à Sciences Po Paris, spécialiste du monde iranien; Etgar Keret Ecrivain, scénariste et réalisateur; Ludmila Oulitskaïa Écrivaine russe; Benjamin Morel Constitutionnaliste français, docteur en sciences politiques et maître de conférences
durée : 00:13:28 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Ce samedi, des négociations doivent se tenir à Oman entre Washington et Téhéran pour relancer des négociations sur le nucléaire iranien. Négociations sous contraintes, car si celles-ci n'aboutissent pas, les États-Unis menacent de bombarder le pays. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Clément Therme Chargé d'enseignement à l'Université Paul Valéry de Montpellier et à Sciences Po Paris, spécialiste du monde iranien
Le 8 décembre 2024, alors que les rebelles du HTS (Hayat Tahrir al Shams) encerclent Damas, Bachar Al-Assad quitte la Syrie pour aller se réfugier en Russie. C'est la fin de plus de cinquante-quatre ans de règne de la famille Al-Assad sur le pays. De quoi ce basculement à la tête de la Syrie est-il la fin ? Comment les Al-Assad ont-ils pris le pouvoir et réussi à le garder aussi longtemps ? Dans cette série d'Ariane Hasler, produite par Anaïs Kien, Histoire Vivante retrace l'histoire de cette dynastie. Nous sommes en 1946, les Français quittent le territoire qui était sous leur mandat depuis 1920. Avec Agnès Levallois, vice-présidente de l'Institut de recherche et d'études Méditerranée Moyen-Orient, chargée de cours à Sciences Po Paris. Jean-Marie Quemener, ancien correspondant au Liban (2004-2010), auteur de "Docteur Bachar Mister Assad" (Encre d'Orient, 2011) et "Bachar Al-Assad, en lettre de sang" (Plon, 2017).
Le 12 mars 1971, Hafez Al-Assad est élu président de la Syrie. A 40 ans, il s'est battu pour arriver au pouvoir, a éliminé ceux qui pouvaient l'en empêcher, y compris parmi ses anciens frères d'armes. Pour être sûr de rester en haut de la pyramide politico-militaire qui dirige le pays à travers le parti Baas, il développe un système de surveillance et de répression redoutable. Avec Agnès Levallois, vice-présidente de l'Institut de recherche et d'études Méditerranée Moyen-Orient, chargée de cours à Sciences Po Paris. Jean-Marie Quemener, ancien correspondant au Liban (2004-2010), auteur de "Docteur Bachar Mister Assad" (Encre d'Orient, 2011) et "Bachar Al-Assad, en lettre de sang" (Plon, 2017).
Hafez Al-Assad régne sur la Syrie pendant trente ans - de 1971 à 2000 - et devient incontournable pour la diplomatie de la région. Son régime autoritaire résiste à une tentative d'assassinat, et surtout, à une crise dont son frère Rifaat, tente de profiter alors que lui est hospitalisé. Mais le vieux Lion de Damas a plus d'un tour dans son sac et, avec le soutien de l'armée, il écrase ce coup d'Etat. Autre coup dur quelques années plus tard : la mort du fils promis à lui succéder : Bassel, le grand frère de Bachar, un play-boy qui porte beau et qui roule vite, trop vite. Hafez Al-Assad doit alors préparer le suivant dans la liste de succession : le petit frère plus effacé : Bachar. Avec Agnès Levallois, vice-présidente de l'Institut de recherche et d'études Méditerranée Moyen-Orient, chargée de cours à Sciences Po Paris. Jean-Marie Quemener, ancien correspondant au Liban (2004-2010), auteur de "Docteur Bachar Mister Assad" (Encre d'Orient, 2011) et "Bachar Al-Assad, en lettre de sang" (Plon, 2017).
L'élection de Bachar Al-Assad le 17 juillet 2000, après les trente années de dictature de son père, fait souffler un vent d'espoir. Pendant les premiers moments de son règne, il montre en effet un certain esprit d'ouverture : il relâche plusieurs centaines de prisonniers politiques, dont des frères musulmans, laisse les Syriens s'exprimer davantage. Ce moment suspendu dans l'histoire de la Syrie porte le nom poétique de " Printemps de Damas " mais il ne dure pas. Avec Agnès Levallois, vice-présidente de l'Institut de recherche et d'études Méditerranée Moyen-Orient, chargée de cours à Sciences Po Paris. Jean-Marie Quemener, ancien correspondant au Liban (2004-2010), auteur de "Docteur Bachar Mister Assad" (Encre d'Orient, 2011) et "Bachar Al-Assad, en lettre de sang" (Plon, 2017).
En mars 2011 débute une guerre qui ne s'arrêtera plus, avec un régime syrien qui franchit tous les paliers de la violence, jusqu'à ce que les Occidentaux appelleront la "ligne rouge", l'usage d'armes chimiques contre la population syrienne. Bachar Al-Assad devient "le boucher de Damas". Une spirale de la violence qui fait du conflit syrien un des plus meurtriers du 21ème siècle. Avec Agnès Levallois, vice-présidente de l'Institut de recherche et d'études Méditerranée Moyen-Orient, chargée de cours à Sciences Po Paris. Jean-Marie Quemener, ancien correspondant au Liban (2004-2010), auteur de "Docteur Bachar Mister Assad" (Encre d'Orient, 2011) et "Bachar Al-Assad, en lettre de sang" (Plon, 2017).
Les experts et journalistes de RFI répondent à vos questions sur le séisme en Birmanie, Donald Trump et la possibilité d'un troisième mandat et le Hamas accepte une nouvelle proposition de cessez-le-feu. Sénégal : vers une interprétation de la loi d'amnistie ? Alors que le Premier ministre Ousmane Sonko avait promis d'abroger la loi d'amnistie adoptée en mars 2024, le Pastef, le parti présidentiel propose finalement d'interpréter cette loi plutôt que de l'annuler. Comment expliquer cette volte-face ? Qu'est-ce que cela change concrètement ?Avec Léa-Lisa Westerhoff, correspondante permanente de RFI à Dakar. Séisme en Birmanie : l'aide internationale détournée par la junte ? Cinq jours après le puissant tremblement de terre en Birmanie qui a fait plus de 2 700 morts, l'aide internationale s'organise difficilement. Pourquoi les ONG craignent-elles une mainmise de l'aide par les militaires qui dirigent le pays ? La distribution de l'aide dans certaines zones risque-t-elle d'être perturbée à cause de la guerre civile ?Avec Carol Isoux, correspondante de RFI à Bangkok. États-Unis : un troisième mandat pour Donald Trump ? Dans une interview accordée à la chaîne NBC News, le président américain a évoqué la possibilité d'effectuer un troisième mandat. Pourtant, le 22è amendement de la Constitution limite à deux le nombre de mandats, successifs ou non. Donald Trump a-t-il le pouvoir de modifier la Constitution pour arriver à ses fins ?Avec Ludivine Gilli, directrice de l'Observatoire de l'Amérique du Nord de la fondation Jean Jaurès. Gaza : le Hamas accepte une nouvelle proposition de trêve Alors que les bombardements israéliens ont repris sur la bande de Gaza, le Hamas a annoncé approuver une nouvelle proposition de cessez-le-feu présentée par les médiateurs qataris et égyptiens. Cet accord est-il si différent du précédent ? Ces nouvelles modalités pourraient-elles convaincre Benyamin Netanyahu d'accepter une nouvelle trêve ?Avec Frédéric Encel, professeur en géopolitique à Sciences-Po Paris. Auteur de l'ouvrage La guerre mondiale n'aura pas lieu (éditions Odile Jacob).
durée : 00:59:21 - Affaires étrangères - par : Christine Ockrent - Défaitisme ou détermination ? Face à la guerre en Ukraine et au gouvernement de Donald Trump, quel sentiment domine les opinions publiques en Europe ? Comment réagissent-elles au réarmement du continent européen ? - réalisation : Luc-Jean Reynaud - invités : Laurence de Nervaux Directrice générale du think tank Destin Commun; Mark Leonard Co-fondateur et directeur du Conseil européen pour les relations internationales (ECFR); Dominique Reynié Politologue, Professeur des Universités à Sciences Po Paris, directeur général de la Fondation pour l'innovation politique (Fondapol); Gilles Gressani Directeur du "Grand Continent", président du Groupe d'études géopolitiques de l'École normale supérieure
durée : 00:58:47 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - Du grand-duché de Finlande, créé en 1809 par le tsar Alexandre 1er, à l'État indépendant en 1917, les frontières finlandaises sont en mouvement constant. Il faut attendre la fin de la guerre froide pour que la Finlande s'émancipe de la tutelle russe. - réalisation : Thomas Beau - invités : Sabine Dullin Historienne de la Russie, professeure en histoire contemporaine à Sciences Po Paris
durée : 00:52:33 - Répliques - par : Alain Finkielkraut - L'intelligence artificielle, révolution technologique inéluctable : pour le meilleur ou pour le pire ? - réalisation : Alexandra Malka - invités : Eric Sadin Philosophe, écrivain, spécialiste du monde numérique; Raphaël Doan Agrégé de Lettres classiques, enseignant à Sciences Po Paris, essayiste
durée : 00:58:34 - Avec philosophie - par : Géraldine Muhlmann, Nassim El Kabli - En quoi Friedrich Hayek et John Rawls, deux philosophes politiques majeurs du XXe siècle, s'opposent-ils sur la question de la justice sociale ? - réalisation : Nicolas Berger - invités : Thierry Aimar Enseignant-chercheur en sciences économiques à l'Université de Lorraine et à Sciences Po Paris ; Valérie Charolles Économiste et philosophe, chercheuse associée au Laboratoire d' Anthropologie Critique Interdisciplinaire (EHESS/CNRS); Patrick Savidan Professeur au département de droit public et de science politique à l'Université Paris-Panthéon-Assas
I sat down with Leonardo Orlando, an expert in political science and international relations as well as a fantastic human, to discuss the ascent of Argentina's President Milei. Leonardo is a Visiting Fellow at the Mathias Corvinus Collegium in Budapest. He holds a Ph.D. in Political Science and International Relations from Sciences Po Paris, a BA and MA in Philosophy from Sorbonne, and a post-doctorate in Cognitive Science and Evolutionary Psychology from the École normale supérieure de Paris. Watch this episode on YouTube.