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Reportage Afrique
Côte d'Ivoire: à Duékoué, ville martyr de la crise de 2011, les jeunes générations souhaitent tourner la page [4/4]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Apr 3, 2025 2:16


Comment briser le cycle de la violence ? À Duékoué, dans l'ouest de la Côte d'Ivoire, la question reste sensible, 14 ans après la crise post-électorale. Une période marquée par les tensions entre les communautés guérées et malinkées. Selon le CICR, les violences intercommunautaires avaient fait près de 800 morts, peu après la prise de la ville par les forces loyales à Alassane Ouattara, fin mars 2011. Pour panser les plaies, les autorités et les ONG ont mené plusieurs programmes en faveur de la réconciliation et la cohésion sociale. Mais pour les jeunes générations, celles qui n'ont pas vécu la guerre, la page est-elle tournée ? Au marché de Kokoman de la ville de Duékoué, dans l'ouest de la Côte d'Ivoire, Awa vend des oignons. Âgée de 23 ans, cette femme musulmane est arrivée ici quelques années après la crise. « J'ai entendu parler de ces problèmes, mais maintenant ça va. Après la guerre, on peut l'oublier, on peut faire tout ensemble », affirme-t-elle.Kokoman est le quartier des Malinkés, mais il a servi de point de retour aux déplacés qui avaient fui les violences. Nicodème, 19 ans, y habite avec sa famille. Dans son lycée, il l'assure, il n'y a pas de dispute. « Entre Guérés et Malinkés, il s'est passé les choses, mais c'est de la mésentente. Après les problèmes, il faut les laisser passer et puis vivre ensemble. Comme on le dit dans nos jargons, “y a pas moment”. Il n'y a pas de Guérés, il n'y a pas de Dioula. Il faut s'entendre, c'est tout. Laissez le passé, c'est le passé. Et on vivra ensemble », espère-t-il.Ce discours pacifique se retrouve chez la quasi-totalité des jeunes. Depuis plusieurs années, les associations s'engagent avec des conciliations de litiges fonciers, des actions de sensibilisation ou l'organisation de matches de foot. Pour Aissata, les efforts sont visibles, mais cela n'efface pas le passé.« À l'école, les enfants Dioula et les filles Guérés ne s'entendent jamais, parce que ce n'est pas oublié totalement. Les adultes discutent entre eux pour mieux s'entendre, mais les enfants… La rancune est toujours là. Ça doit disparaître, c'est du passé. Même si on sait qu'on ne peut pas tout oublier », raconte la jeune fille de 16 ans.La question préoccupe les autorités de la ville. « Combien de temps faudra-t-il attendre pour que cette crise-là soit complètement derrière nous ? Peut-être deux ou trois générations. Il faut continuer nos efforts pour que cette génération naissante comprenne qu'elle est obligée de pardonner », estime Vacaba Touré, qui dirige la radio municipale. Ce septuagénaire a toujours vécu à Duékoué.Au quartier Carrefour, très majoritairement guéré, une stèle est érigée en mémoire des victimes des massacres de 2011. Près du monument, Latro, 14 ans, porte le maillot orange de l'équipe nationale de foot. Pour cet apprenti mécano, les habitants de Duékoué sont avant tout Ivoiriens. « On considère que nous sommes des frères. C'est comme une famille, il n'y a aucune différence », explique-t-il. La preuve pour lui : la victoire à la dernière coupe d'Afrique des Nations, célébrée dans toute la ville, sans distinction.À lire aussiÀ la Une: Gbagbo à Duékoué, ville martyre

Invité Afrique
Lassane Zohoré: «Je suis toujours Charlie, la résilience dont a fait preuve Charlie nous inspire tous»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jan 7, 2025 6:23


Que reste-t-il de la vague d'émotion qui a gagné une grande partie du monde, il y a dix ans, après l'attentat contre le journal satirique français Charlie Hebdo ? En Côte d'Ivoire, Lassane Zohoré est caricaturiste et directeur de publication de l'hebdomadaire satirique Gbich !, qui fait rire les Ivoiriens depuis plus de 25 ans. « Il y a un avant et un après-Charlie, dit-il, car aujourd'hui, nous, les dessinateurs, on est ramollis ». En ligne d'Abidjan, il répond en toute sincérité aux questions de Christophe Boisbouvier.   RFI : Il y a 10 ans, vous avez participé à des manifestations de solidarité à Abidjan en disant « Je suis Charlie ». Aujourd'hui, est-ce que vous êtes toujours Charlie ?Lassane Zohoré : Oui, je suis toujours Charlie, parce qu'il faut dire que la résilience dont a fait preuve Charlie nous a inspiré tous et je peux affirmer que je suis toujours Charlie. On ne savait pas qu'on faisait un métier dangereux, au point de chercher à assassiner des dessinateurs. Je crois que ça nous a ouvert un peu les yeux et, sans qu'on ne s'en rende compte, peut-être qu'il y a une autocensure que les dessinateurs eux-mêmes se sont imposés. Il a fallu les remotiver pour leur dire qu'ils pouvaient faire leur métier comme ils le souhaitaient. Ils pouvaient faire leur métier librement, voilà.Gbich est né à Abidjan en 1999. Ça fait déjà donc plus de 25 ans et vous tirez à plusieurs milliers d'exemplaires. Est-ce que la caricature ça compte en Côte d'Ivoire ?Oui, ça compte beaucoup en Côte d'Ivoire. Donc, du coup, je pense quand même que la Côte d'Ivoire qui a une culture d'autodérision a vraiment adopté cela et nous continuons notre chemin par rapport à ça.Alors pour Riss, le directeur actuel de Charlie Hebdo à Paris, la liberté d'expression a reculé en France depuis 10 ans. Est-ce que vous constatez la même chose en Côte d'Ivoire ?Je dirais que oui, quelque part quand même, parce que ce qu'on pouvait dire il y a peut-être 10 ans, aujourd'hui on ne peut presque pas rire ou plaisanter avec certains sujets. Malheureusement, c'est ce qu'on constate ! Parce qu'avant, nous, on pouvait se moquer par exemple des ethnies de la Côte d'Ivoire, comme les Baoulé contre les Bétés, ou les Dioula contre les Agnis, et cetera. Mais aujourd'hui, on ne peut pas faire ça. Les gens prennent cela en mal et ça peut créer des frustrations. Ça peut être mal perçu. Voilà, donc aujourd'hui, je pense que la liberté d'expression a reculé. Et si vous avez bien remarqué, le métier d'humoriste même est en train de disparaître pratiquement à cause de cela.On connaît la tradition anticléricale de Charlie Hebdo. Pour ce 10e anniversaire de l'attentat, l'hebdomadaire français a publié un numéro spécial où il veut rire de Dieu à travers quelque 40 caricatures. On voit par exemple une mère qui protège son enfant dans un paysage en ruines, et qui dit « un dieu, ça va, trois dieux, bonjour les dégâts ». Est-ce que ce type d'humour est possible chez vous en Côte d'Ivoire ?Bon, ici, il y a quand même une nuance. Gbich a traité beaucoup de thèmes sur la religion, mais la nuance vient du fait que, au niveau de Gbich, vous avez des personnes qui croient en Dieu. Contrairement à Charlie Hebdo où c'est un journal qui est athée. Donc, on croit en Dieu, mais on peut se moquer des serviteurs de Dieu, de ceux qui pratiquent la religion. Il nous est arrivé de faire des numéros sur des imams, faire des numéros sur des pasteurs ou des prêtres, mais on ne s'attaque pas à Dieu.Et on ne s'attaque pas à ses symboles.Exactement. C'est ça.Alors, toujours Riss, directeur actuel de Charlie Hebdo, affirme que si la liberté d'expression recule en Europe, c'est peut-être parce que la démocratie elle-même est menacée par les forces obscurantistes. Qu'en pensez-vous ?Bon, je suis d'accord avec lui. Je constate simplement qu'aujourd'hui, avec la liberté qu'il y a sur les réseaux sociaux, il y a une sorte de tribunal qui s'est installé au niveau des réseaux sociaux qui peuvent faire et défaire les choses. Et malheureusement, il suffit d'avoir 2 ou 3 personnes dont la voix porte, et qui remettent en cause un certain nombre de choses, pour que ça tire tout le reste. Il y a vraiment un tribunal qui ne dit pas son nom sur les réseaux sociaux, qui amène les gens à moins accepter des choses qui étaient banales hier. Voilà, hier on pouvait tout dire, on pouvait se marrer de tout. Mais aujourd'hui, c'est difficile. Moi-même je faisais des dessins dans le journal gouvernemental Fraternité matin. Tous les jours, je faisais un dessin, des blagues, mais aujourd'hui, je ne peux plus faire ces mêmes blagues là ! Je pouvais me moquer de la femme, du policier, des ethnies. Aujourd'hui là, tout est complètement barricadé et il y a des épines partout ! Vous ne pouvez pas trop bouger.Et sur ce tribunal des réseaux sociaux, vous arrive-t-il d'être menacé à cause d'un dessin ?Oui, ça arrive que des gens apprécient très mal des dessins simplement parce que bon, ça ne leur plaît pas. Ils se prennent peut-être pour les censeurs et ils entrainent tout le monde dans leurs points de vue.Après l'attentat d'il y a 10 ans, vous avez dû remotiver certains de vos collègues dessinateurs qui s'auto-censureraient. Est-ce qu'il n'y a pas encore de l'autocensure justement à cause des réseaux sociaux ?Oui c'est possible, parce que, moi, je constate, malheureusement, que l'agressivité qu'on avait il y a quelques années dans les dessins, aujourd'hui on s'est ramolli. Si je peux m'exprimer ainsi. Et aujourd'hui, on a des jeunes dessinateurs qui nous ont rejoints et qui sont en train de faire leurs armes dans le métier. On essaye de leur dire de s'exprimer comme ils le sentent. Il ne faut pas qu'ils s'autocensurent, mais moi, en tant que patron de la boîte, je regarde, je compare les périodes, je me dis qu'il y a un avant Charlie et un après Charlie.Et la culture de l'autodérision, c'est important ?C'est très très important. Je crois que la chance de Gbich, c'est dû au fait qu'en Côte d'Ivoire, on a cette culture d'auto-dérision et nous, ça nous a beaucoup aidé pour nous implanter durablement en Côte d'Ivoire.► Lassane Zohoré sera aussi l'invité de RFI entre 16h10 et 17h (Heure de Paris), en duplex d'Abidjan, dans l'émission Sur le pont des arts, aux côtés de Damien Glez et de Julien Serignac, ancien DG de Charlie Hebdo et auteur de « L'art menacé du dessin de presse ».À lire aussiDix ans après, Charlie Hebdo publie un numéro spécial conçu par des lycéens

Reportage France
L'humour, un art subtil qui rassemble les Ivoiriens [4/5]

Reportage France

Play Episode Listen Later Dec 25, 2024 2:34


Notre série sur le rire se poursuit. L'humour est partie intégrante de la culture ivoirienne. On rigole ensemble et de tout. Tout est prétexte à faire des blagues, à se moquer de soi, à tourner en dérision les politiques. Cette joie de vivre du peuple ivoirien est présente au sein de la diaspora. Cela permet de surmonter toutes les situations et les moments les plus difficiles. « Ah oui, quand on dit la Côte d'Ivoire, ce sont les Éléphants, nous, on aime foncer. Allez, foncez ! » Finale de basket féminine des derniers Jeux olympiques de Paris. Les Bleues sont face aux Américaines. Elles sont aux coudes à coudes. Et une supportrice ivoirienne à l'esprit fertile nous fait vivre en direct son match.Des cris de joie s'élèvent du public. « Ouais ! Allez les Bleues ! Le coq, il a grossi comme un éléphant », lâche-t-elle en riant. Elle compare le coq, l'emblème de la France, à l'équipe nationale ivoirienne de football, les Éléphants, victorieux de la dernière Coupe d'Afrique des Nations. Score final : victoire des États-Unis, 67 à 66.La dérision, moteur de l'humour en Côte d'Ivoire« Il y a un humour à l'ivoirienne qui est lié aux particularités linguistiques de la Côte d'Ivoire », selon Mamane, chroniqueur sur RFI et qui organise depuis 10 ans le Festival Abidjan capitale du rire. « Dans cet humour, on reprend beaucoup d'éléments du nouchi, qui est l'argot parlé dans toute la Côte d'Ivoire. Puis, certaines particularités des Dioula, des Baoulé, des Bété. C'est ce qui fait un peu la spécificité de l'humour ivoirien. Et on peut dire qu'il y a un "Babi State of Mind", un état d'esprit d'Abidjan, où tout est pris à la dérision. Par exemple, il y a une expression : "Tu vas lu l'heure/tu vas lire l'heure". On fait la faute exprès, on dit : "Tu vas lu l'heure". Ça veut dire, ''Tu vas payer les conséquences de ce que tu as fait''. Et aujourd'hui, il y a des des termes comme la "go", comme "enjailler"... »Qui ne s'exprime pas en nouchi ? Même l'ambassadeur de Côte d'Ivoire à Paris s'en empare : « Nous donnons ici l'occasion à tous nos frères, toutes nos sœurs, de venir pour qu'on s'enjaille, comme on aime le faire en Côte d'Ivoire, pour qu'on fasse la fête et qu'on célèbre la fraternité à travers le football. »À lire aussiFaçon de parler ! Petite leçon de nouchi !L'humour unit les Ivoiriens« Enjailler », mot qui signifie « faire la fête », est entré dans le dictionnaire, et il n'est pas le seul. Le français s'enrichit de ses ivoirismes. Et le zouglou, un genre musical urbain, se nourrit de cette langue. Marie-Clémence Adom, professeur de lettres modernes à l'université d'Abidjan, décrypte : « Dans le zouglou, les réactions du mot naissent aussi effectivement de certaines manipulations langagières, linguistiques, toujours dans le sens de l'autodérision. »« Premier gaou n'est pas gaou, oh », chante Mamane. On se quitte sur ce célèbre refrain de Magic System, Premier Gaou, que l'humoriste Mamane chante si bien. « C'est quelqu'un qui s'est fait avoir une fois. On dit : ''Si tu t'es fait avoir une fois, ça va. Mais si tu te fais avoir deux fois, c'est que tu es vraiment un coui... », explique le présentateur.Dans un pays marqué par les différences ethniques et linguistiques, l'humour permet d'unir les Ivoiriens au-delà de leurs différences.À lire aussiHumour à l'ivoirienne

I SAID WHAT I SAID - WHY ARE YOU RUNNING
TIKTOK MISS CÔTE D'IVOIRE = C'est juste une question d'éducation les filles dioula en majorité ne peuvent pas se dénuder facilement aux yeux

I SAID WHAT I SAID - WHY ARE YOU RUNNING

Play Episode Listen Later Jul 15, 2022 3:16


Rien De Spécial
Russe noir

Rien De Spécial

Play Episode Listen Later Mar 17, 2022 40:02


Fadel et moi parlons de la différence Dioula et Bambara , de tomber amoureux d'une fille de joie , des sanctions contre la Russie et l'instrumentalisation du football . --- This episode is sponsored by · Anchor: The easiest way to make a podcast. https://anchor.fm/app --- Send in a voice message: https://anchor.fm/essoh-chris/message

Dubophonic Records Showcase
Chebeen Teriya meets Sub Conscious Dub - Jeune Africain & Dub

Dubophonic Records Showcase

Play Episode Listen Later Sep 26, 2021 3:17


From the ep: Chebeen Teriya meets Sub Conscious Dub - Ajabro out on the 26th Sept on all online platforms http://www.dubophonic.com Chebeen Teriya is a unique 5 piece band lead by singer/multi-instrumentalist Dramane Bakwan, who brings original music from his homeland of Burkina Faso. From a young age, Dramane participated in the sacred musical traditions of the Gourounsi people of Burkina Faso (West Africa). His insatiable appetite for music drove him to study the myriad of rhythms and melodies of ethnic groups throughout the region. A love of country and continent has inspired him to write over one hundred original songs with lyrics in five languages. His work explores social, environmental, and political themes with the aim of inspiring people to take care of one another and the planet they share. Sub Conscious Dub is the project of Antreas Kassos, representing the new breed of dub producers coming from Cyprus. His talent was already recognised very early, participating in various local festivals and online events (Unity Vibes, Reggae Sunjam, Lockdowndub Weekender) and being featured in the Explorations In Dub Vol. II compilation. His dub mix of Dubmatix tune Jump And Twist has received some crazy airplay and the artist was endorsed by Dubmatix himself, including him in his Bassment Sessions radio show. Blending West African sounds with roots reggae, “Ajabro” (which means in the African tradition “Sorcerer”, “Witch Doctor” or “The one that evil can't hide from”) is the result of the collaborative work of those exiting new artists. The EP is the first collaboration between Cyprus and Burkina Faso. It contains “Jeune Africain” & “Terrorist”, two vocal tracks with a big social message, composed by Dramane Bakwan and written in French and in Dioula languages, as well as two heavy dubs/versions by Sub Conscious Dub. The tracks were originally recorded in Vietnam, where the artists met each other, and dubbed in Cyprus. CREDITS: All tracks writen by Chebeen Teriya / Lyrics/Vocals: Dramane Bakwan / Mixing & Mastering by Antreas Kassos at Tumbana Studio / Label: Dubophonic Records

Le Livre du Prophète Kacou Philippe Version audio)

KACOU 26 DIOULA by Prophète Kacou Philippe

proph dioula kacou
Le Livre du Prophète Kacou Philippe Version audio)

KACOU 2 DIOULA by Prophète Kacou Philippe

proph dioula kacou
Le Livre du Prophète Kacou Philippe Version audio)

KACOU 1 DIOULA by Prophète Kacou Philippe

proph dioula kacou
Chronique Agriculture et Pêche
Chronique agriculture et pêche - Une expérience d’éducation à l’alimentation au Burkina Faso

Chronique Agriculture et Pêche

Play Episode Listen Later Jan 10, 2020 2:35


Cette expérience d’éducation à l’alimentation est menée par un groupe de femmes. L’association Yelemani, qui signifie en langue Dioula « changement », a obtenu sa reconnaissance officielle en 2009. Et en 2012, avec l’aide de trente-quatre femmes productrices, l’association s’engage dans une expérience de production bio à Loumbila, à une dizaine de kilomètres de la ville de Ouagadougou, par le biais de la permaculture. Mais ce qui retient l’attention, c’est cette éducation à l’alimentation, principalement en direction des enfants dans les écoles.

Caribbean Radio Show Crs Radio
Alpha Blondy Reggae International Superstar Live Chat

Caribbean Radio Show Crs Radio

Play Episode Listen Later May 26, 2017 160:00


Alpha Blondy is a reggae singer and international recording artist. Many of his songs are politically and socially motivated, and are mainly sung in his native language of Dioula, French and in English,  Born: January 1, 1953 (age 64), Dimbokro, Côte d'Ivoire.Hailing from the Cote d'Ivoire, Alpha Blondy is among the world's most popular reggae artists. With his 12-piece band Solar System, Blondy offers a reggae beat with a distinctive African cast. Calling himself an African Rasta, Blondy creates Jah-centered anthems promoting morality, love, peace, and social consciousness. With a range that moves from sensitivity to rage over injustice, much of Blondy's music empathizes with the impoverished and those on society's fringe. Blondy is also a staunch supporter of African unity, and to this end, he sings to Moslem audiences in Hebrew and sings in Arabic to Israelis. Some of his best-known songs include "Cocody Rock," "Jerusalem," and "Apartheid Is Nazism."

Caribbean Radio Show Crs Radio
Alpha Blondy Reggae International Recording Artist Live Chat

Caribbean Radio Show Crs Radio

Play Episode Listen Later Mar 24, 2017 160:00


Alpha Blondy (born Seydou Koné; 1 January 1953 in Dimbokro, Ivory Coast) is a reggae singer and international recording artist. Many of his songs are politically motivated, and are mainly sung in his native language of Dioula, French and in English, though he occasionally uses other languages, for example, Arabic or Hebrew. First son of a family of eight children, Seydou Koné was raised by his grandmother, growing up in what he described as "among elders", which later was to have a big impact on his career. In 1962, Alpha Blondy went to join his father in Odienné, where he spent ten years, attended Sainte Elisabeth High School, and was involved in the Ivory Coast students movement. In high school, he formed a band, but this hobby affected his schooling and he was expelled due to poor attendance. His parents then sent him to study English in Monrovia in the neighboring country of Liberia in 1973. He spent thirteen months there and then moved to the United States of America to improve his English.

Sky Wave Radio Hosted By Petko Turner
Alpha Blondy - Brigadier Sabari (Petko Turner RM Edit) Re-Mastered & Un-Released - King Of Unity

Sky Wave Radio Hosted By Petko Turner

Play Episode Listen Later Mar 20, 2017 5:33


Alpha Blondy - Brigadier Sabari Remastered & Re-Edited By Petko Turner Support >> https://itunes.apple.com/fr/artist/alpha-blondy/id536623 Alpha Blondy was born to a Muslim father and a Christian mother, and was brought up by a grandmother "who taught him to love everyone". Blondy's respect for all religions and the spirituality he derives from them can be heard on the tracks “God is One” or “Jerusalem” where he sang for unity between all religions in 1986. Alpha Blondy (born Seydou Koné; 1 January 1953 in Dimbokro, Ivory Coast) is a reggae singer and international recording artist. Many of his songs are politically motivated, and are mainly sung in his native language of Dioula, French and in English, though he occasionally uses other languages, for example, Arabic or Hebrew. Download for free on The Artist Union

Radio Africa Online Mixes
La Shoppe de Yop

Radio Africa Online Mixes

Play Episode Listen Later Mar 6, 2014 77:16


Cote d’Ivoire has the hottest, most diverse musical scene on the continent. Check out the Ivoirian take on Reggae, Mandingue, Coupe Decale, Afro-Zouk, and Zouglou

reggae cote abidjan shoppe ivoire magic systems zouglou dioula ivoirian coupe decale meiway
Learn Bambara with Jeff Frazee

Phrases Our Kids Asked to LearnGet off the wall. Jigi koko kan. Literally: Jigi koko kan. Decend wall on.Do you have a bike? I be negeso bolo Literally: I be negeso bolo? You are bike arm? (Maybe like, "Have you got a bike on you? Possession is strongly emphasized over ownership.)Pet a chicken. Shaé momo. Literally: Shaé   momo. Chicken pet.It is done. A bana. Literally: A bana. It done (finished).

Learn Bambara with Jeff Frazee

Typical morning greetingsGood morning.            I ni sogoma.                                                                        Hey, did you have a peaceful night?                                                            M'ba (male response to a greeting.) Here sira wa?Peace only.Here doron.                                                            How's your family?                                                            Somogo dun?No trouble.Torro té.                                                            Is your wife healthy?                                                            Muso ka kené?She's healthy.A ka kené.                                                            How are your children?                                                            Denmiewsen don?U be di. They're good.                                                             Good. God give you a peaceful day.                                                            M'ba. Ala ka tilé heré.Amen (I agree)Amina

Learn Bambara with Jeff Frazee

A common conversation that can be used to learn many things in Bambara.What's your name?I togo be di?                                                            My name is Jacob.                                                            Ne togo ye Yacouba.What's this (that)?Ni yé mun yé?                                                            A chair.                                                            Sigilan.A chair?Sigilan wa?                                                            Yes.                                                            Awo.What's a chair?Sigilan ye mun yé?                                                            People sit on it.                                                             Mogo be sigi a kan.What's he doing?A bé mun kera?                                                            He's planting corn.                                                             A be kaba dan.Why?Mun koson?                                                            The rain is coming and he is a cultivator.                                                             Sanji nana ani a le ye senekéla ye.Thanks. I ni cé.                                                            You're welcome. Where are you going?                                                            M'ba.                           I be ta min?I'm going home.Ne be ta so.                                                            Greet your people.                                                            K'an b'u fo.They'll here it.U na men.                                                            See you later.                                                            K'an ben kofé. Okay.M'ba.

Learn Bambara with Jeff Frazee

I am from the United States.Ne bora États Unis.Now, I live in Kadiolo Koko.Sisan, ne be Kadiolo Koko.I want to learn your language and your culture.Ne b'a fe ka aw ka kan ani aw ka ladalako kalan.I left here in the year 2000.Ne bora ya san ba fila.I really like Malians, so I decided to spend some time here.Mali mogow djiara ne ye, o koson ne ya mirri ka na watti ke ya.Break down:Ne bora États Unis.I came from USA (derived from french)('bo' to go out)('ra' puts the action in the past)Sisan, ne be Kadiolo Koko.Now, I am (city) (neighborhood)Ne b'a        fe ka aw ka kan ani aw ka ladalako kalan.I would like to you-r language and your          culture learn.                  (plural)('ka' shows posession)Ne bora yan san ba fila. ('yan' = here;  'yen' = there)I left here year 1000 2Mali mogow djiara ne ye, o koson ne Mali people please me to, that because I ya         mirri ka na         watti ke ya.(past) decided to come time         do here.

Learn Bambara with Jeff Frazee

I want to learn Bambara.Ne b'a fe ka Bamanakan kalan.I don't understand Bambara yet.Ne te Bamanakan men folo.Give me the road. (Meaning: I would like to go now.)Sira di.I want to be going.Ne be fe ka taga.See you later.K'an ben kofé. (kofé also means behind)God give you a peaceful day.Ala ka tilé heréI agree. (Response to a blessing) Amina.May God answer your request. (Blessing in response to a blessing)Ala kaw ke.

Reggae Lover
118 - Reggae Lover - Non-Jamaican Reggae Artists

Reggae Lover

Play Episode Listen Later Dec 31, 1969 55:20


This Reggae Lover Podcast Episode (118) highlights the global reggae phenomenon. Take a listen - Full Show notes below.Nasio Fontaine was born on the Caribbean island of Dominica to a Carib Indian mother and Father of African descent. He later moved to St. Maarten where he became influenced by Rastafari and reggae artists such as Burning Spear and Bob Marley. He recorded his first single in 1986 and has since released 5 albums to critical acclaim. He has performed at festivals in Africa and the UK. Alpha Blondy was born in the Ivory Coast to a Muslim father and a Christian mother. He sings for unity and peace between all religions. He has recorded reggae music in English, French, Baoule, Hebrew, Arabic, Ashanti, Dioula, Malinke, and Wolof. He recorded with the Wailers at Tuff Gong Studios in Jamaica. He has worked with Sly and Robbie among other international musicians. From 1982 until now, he toured Europe and Africa and is known by his fans as “The Bob Marley of Africa.” He received a Grammy nomination for Best Reggae Album in 2003. Joe Pilgrim and the Ligerians. Benin-born singer Joe Pilgrim spent his childhood in France. Lucky Dube was a multi-platinum, award-winning South African Rastafarian reggae artist. He recorded 22 albums in Zulu, English, and Afrikaans over a 25 year period. Lucky Dude toured the world sharing stages with the likes of Sting and Sinead O’Connor. He appeared at the 1991 Reggae Sunsplash in Jamaica. Dube gave Africa a voice and took its culture to the global stage. He raised conversations about the struggles faced by the people in his homeland. He will be remembered and honored for his contributions made to South Africa, bringing African reggae to the mainstream, and bridging cultural gaps throughout the diaspora. Midnite was a roots reggae band from St. Croix, US Virgin Islands. The band was started around 1989 by brothers Vaughn and Ron Benjamin and released its debut album in 1997. The Benjamin brothers went their separate ways at some point and the group reformed in 2015 around Vaughn Benjamin as Akae Beka. Reggae news website Midnight Raver referred to Midnite as “the most referred, influential, and prolific reggae act in two decades.” J Boog was born of Samoan ancestry in Long Beach, California but grew up mostly in Compton. He went to Hawaii in the 2000’s and launched his singing career fusing reggae, R&B, hip-hop, and rock. His 2nd of 3 full-length albums rose to the top of the US Reggae Albums charts in 2011, 2012, and 2013. Collie Budz was raised in Bermuda but was born in New Orleans, Louisiana to a Jamaican mother and Bermudian father. I included songs by Pressure Buss Pipes from the US Virgin Islands. Khari Kill and Zebulun hailing from Trinidad and Tobago are showcased. Natural Blacks, the Guyanese-born reggae singer delivered some solid hits. Stick Figure is an American reggae band based in Northern California. E.N Young from South of San Diego California near the Mexican border, former lead singer in the group Tribal Seeds. The Simpkin Project, a reggae rock band from Huntington Beach, California contributes to the mix. Hear songs from Katchafire, a New Zealand roots reggae band and City Kay, a French reggae band. Matisyahu is a Jewish American reggae singer, rapper, and musician from Pennsylvania who grew up in White Plains, New York. He is known for blending Orthodox Jewish themes with reggae and rap. In 2006 Matisyahu was named Top Reggae Artist by Billboard. "Rock right through Electric Avenue," the biggest hit single by Eddy Grant who was born in Guyana and later moved to England and then Barbados. Mista Savona is Australia's leading reggae and dancehall producer. Listen for his collaboration with Julito Pardon, a Trumpet player from Havana, Cuba. The single is featured on the album "Havana meets Kingston" released by VP Records.Support this podcast at — https://redcircle.com/reggae-lover/donationsWant to advertise on this podcast? Go to https://redcircle.com/brands and sign up.