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Ce mercredi 28 mai, l'intensification des activités militaires de la Russie le long de la ligne de démarcation avec la Finlande, qui est déjà sur pied de guerre, a été abordée par Caroline Loyer dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
durée : 00:02:13 - Le brief politique - Sur TF1 mardi soir, le président n'a pas fermé la porte à une candidature de sa part quand il aura de nouveau la possibilité de se représenter.
durée : 00:02:24 - Le brief politique - Une semaine décisive pour l'exécutif. Après Emmanuel Macron sur TF1, c'est le Premier ministre qui sera scruté, mercredi, auditionné par la commission d'enquête parlementaire qui est née de l'affaire de violences physiques et sexuelles au sein de l'institution religieuse de sa région.
Un mois après sa condamnation à une peine d'inéligibilité, Marine Le Pen, accompagnée de Jordan Bardella, s'est rendue à Narbonne réaffirmer ses ambitions présidentielles devant les militants du Rassemblement National. A Paris, Jean-Luc Mélenchon s'est adressé aux militants de La France Insoumise, tandis que les dirigeants de la gauche, Olivier Faure, Marine Tondelier et François Ruffin, avaient choisi Dunkerque pour une Fête du Travail aux côtés des ouvriers de l'usine ArcelorMittal.
Stéphanie de Muru, accompagnée de la rédaction d'Europe 1, propose chaque midi un point complet sur l'actualité suivi de débats entre invités et auditeurs.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le conseiller principal de Donald Trump pour l'Afrique, Massad Boulos, a fait le point sur sa récente tournée sur le continent qui l'a conduit en RDC, au Rwanda, en Ouganda et au Kenya. Lors d'une conférence de presse, il a notamment réitérer la position américaine sur le conflit qui déchire l'est congolais et évoquer les discussions sur un accord minier entre Kinshasa et Washington.
Le 29 mars 1973, le président des États-Unis Richard Nixon annonçait la fin du retrait des troupes américaines encore présentes au Vietnam. Un événement qui aura aussi des répercussions profondes sur la politique internationale et la perception du pouvoir américain dans le monde.
Le 29 mars 1973, le président des États-Unis Richard Nixon annonçait la fin du retrait des troupes américaines encore présentes au Vietnam. Un événement qui aura aussi des répercussions profondes sur la politique internationale et la perception du pouvoir américain dans le monde.
durée : 00:02:16 - Le brief politique - Des députés macronistes, Ensemble pour la République, accusent leur chef de délaisser le groupe, sauf quand il s'agit de défendre ses intérêts.
Le rédacteur en chef du magazine "The Atlantic", Jeffrey Goldberg, a révélé dans un article publié lundi 24 mars avoir été inclus par erreur dans un groupe de discussion ultraconfidentiel de hauts responsables américains consacré à des frappes contre les rebelles houthistes au Yémen. La Maison Blanche a assuré qu'aucune information confidentielle n'avait été dévoilée. Écoutez l'analyse de Peer de Jong, ancien colonel des troupes de Marine. Ecoutez L'invité pour tout comprendre avec Yves Calvi du 25 mars 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le rédacteur en chef du magazine "The Atlantic", Jeffrey Goldberg, a révélé dans un article publié lundi 24 mars avoir été inclus par erreur dans un groupe de discussion ultraconfidentiel de hauts responsables américains consacré à des frappes contre les rebelles houthistes au Yémen. La Maison Blanche a assuré qu'aucune information confidentielle n'avait été dévoilée. Écoutez l'analyse de Peer de Jong, ancien colonel des troupes de Marine. Ecoutez L'invité pour tout comprendre avec Yves Calvi du 25 mars 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Antoine Diers, Éléonore Lemaire et Zohra Bitan débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
durée : 00:02:04 - Le brief politique - Il faudra encore attendre pour connaître le projet du patron d'Horizons pour le pays. Le désengagement des États-Unis en pleine guerre en Ukraine percute le programme de son deuxième congrès interrégional prévu dimanche à Lille.
Sports collectifs et les arméesAvec Michel GOYA militaire et historien, ancien Colonel des Troupes de marine ,spécialiste de la formation du soldatEt Ryan NOORDALLY Ancien légionnaire et officier de l'armée Britannique ,formateur pour les armées#SURLL121
Longtemps, cette idée a paru incongrue, dangereuse, inconsidérée… Et pourtant, l'idée d'envoyer des troupes européennes en Ukraine fait son chemin, portée par les deux puissances nucléaires du continent, la France et le Royaume-Uni.La paix, qui se négocie pour l'instant entre Donald Trump et Vladimir Poutine, pourrait passer par la présence de soldats européens dans les plaines d'Ukraine. Washington estime que Moscou ne serait pas opposée à l'idée, Moscou réfute fermement.Jeudi soir, lors de la visite du Premier ministre britannique Keir Starmer à la Maison Blanche, le Républicain a déclaré qu'il souhaitait toutefois un accord de cessez-le-feu avant de parler de forces de maintien de la paix.Mais des soldats en Ukraine pour quoi faire ? Sous quel mandat ? Combien de militaires ? Qu'est-ce qu'une "garantie de sécurité" ?Dans cet épisode, Sur le Fil tente de répondre à ces questions.Réalisation : Maxime MametInvités : Marie Dumoulin, ancienne diplomate et directrice du programme "Europe élargie" du Conseil européen des relations étrangères (ECFR) et Olivier Sueur, chercheur associé à l'Institut d'études de géopolitique appliquéeSur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En République démocratique du Congo, les forces ougandaises ont renforcé leur présence. Déployées dans l'est du pays depuis plusieurs années, de nouvelles troupes sont arrivées sur le territoire congolais. L'objectif selon les autorités, est de renforcer les opérations contre les rebelles ADF, groupe affilié à l'organisation Etat islamique.
A 10h, ce mercredi 19 février 2025, les GG : Joëlle Dago-Serry, coach de vie, Etienne Liebig, éducateur, et Antoine Diers, consultant, débattent de : Ukraine, la France doit-elle envoyer des troupes au sol ?
durée : 00:20:17 - Journal de 12h30 - Face au désengagement américain en Ukraine, Emmanuel Macon évoque l'envoi de troupes françaises sur place. Une éventualité déjà évoquée par la France dans le passé mais cette fois les choses cette fois se précisent.
durée : 00:14:51 - Journal de 7 h - L'un est pour, l'autre est contre, Donald Trump pense que c'est une bonne chose mais dans la presse ce matin Emmanuel Macron s'y oppose.
durée : 00:20:17 - Journal de 12h30 - Face au désengagement américain en Ukraine, Emmanuel Macon évoque l'envoi de troupes françaises sur place. Une éventualité déjà évoquée par la France dans le passé mais cette fois les choses cette fois se précisent.
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Réunis en urgence à Paris, les principaux dirigeants européens de l'OTAN échouent à se mettre d'accord sur l'envoi de troupes en Ukraine. Face à la perspective d'un cessez-le-feu négocié entre Washington et Moscou, l'Allemagne juge "inapproprié" le débat sur une force d'interposition européenne. On va plus loin avec Niagalé Bagayoko et Karim Yahiaoui.
Scénario de catastrophe nucléaire à la centrale de Tihange Envoi de troupes belges en Ukraine ? Grève chez Bpost : les négociations avancent Le Biomonitoring Humain Wallon : Quelles substances chimiques avons-nous dans nos corps ? Biomonitoring wallon Le ton monte entre Zelensky et Trump Merci pour votre écoute Entrez sans Frapper c'est également en direct tous les jours de la semaine de 16h à 17h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez l'ensemble des épisodes et les émission en version intégrale (avec la musique donc) de Entrez sans Frapper sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/8521 Abonnez-vous également à la partie "Bagarre dans la discothèque" en suivant ce lien: https://audmns.com/HSfAmLDEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Vous pourriez également apprécier ces autres podcasts issus de notre large catalogue: Le voyage du Stradivarius Feuermann : https://audmns.com/rxPHqEENoir Jaune Rouge - Belgian Crime Story : https://feeds.audiomeans.fr/feed/6e3f3e0e-6d9e-4da7-99d5-f8c0833912c5.xmlLes Petits Papiers : https://audmns.com/tHQpfAm Des rencontres inspirantes avec des artistes de tous horizons. Galaxie BD: https://audmns.com/nyJXESu Notre podcast hebdomadaire autour du 9ème art.Nom: Van Hamme, Profession: Scénariste : https://audmns.com/ZAoAJZF Notre série à propos du créateur de XII et Thorgal. Franquin par Franquin : https://audmns.com/NjMxxMg Ecoutez la voix du créateur de Gaston (et de tant d'autres...)
Les Européens doivent-ils déployer des troupes en Ukraine pour garantir un éventuel cesser le feu ? Cette question était au cœur de la réunion qui s'est tenue hier à Paris en présence d'une dizaine de responsable européens. Si la France et le Royaume uni sont prêts à s'engager militairement ce n'est pas le cas de l'Allemagne, ni de la Pologne. Visiblement il est bien difficile de parler d'une seule voix face au duo Trump-Poutine.
Michel Goya est spécialiste de l'histoire militaire et l'analyse des conflits, auteur avec Jean Lopez de « L'ours et le renard – Entretiens sur la guerre en Ukraine » aux éditions Perrin Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:10:34 - L'INVITE franceinfo soir - Les dirigeants de pays-clés européens se sont réunis en urgence lundi à Paris pour afficher un front uni sur la guerre en Ukraine alors que Donald Trump entend négocier directement avec Vladimir Poutine.
Céline Géraud, accompagnée de la rédaction d'Europe 1, propose chaque midi un point complet sur l'actualité suivi de débats entre invités et auditeurs.
SIMON - 11 ANS - partie 2 - L'ARRIVÉE DES TROUPES AMÉRICAINESDans l'épisode précédent, Simon, né en 1934, nous raconte à travers ses yeux d'enfant, l'arrivée de la guerre à paris. Puis l'exode, la rafle du Veld'Hiv à laquelle il assiste impuissant, et qui pousse sa famille à quitter la capitale. Alors que sa maman prend avec elle son grand frere et son petit frere à Grenoble, Simon, lui, va seul chez sa tante, à Montfermeil. Pourquoi ? il ne le saura jamais. 4 années à vivre caché, grace à la bonté du maire, 4 années terribles. C'est enfin l'heure du débarquement des troupes américaines. Simon, a 11 ans. voici la suite et fin de son récit de petit Enfant de la Shoah.✨Alors que les derniers témoins de cette période tragique de notre histoire s'éteignent, il devient plus crucial que jamais de préserver et de transmettre leurs récits. Ces témoignages sont des trésors inestimables, des fragments de mémoire qui éclairent le présent et construisent l'avenir. Je vous invite à partager ces histoires avec vos proches : envoyez-leur les liens du podcast, encouragez-les à s'abonner pour ne manquer aucun épisode. Chaque écoute, chaque partage est une pierre supplémentaire à l'édifice de la mémoire collective.
durée : 00:55:20 - franceinfo: Les informés - Tous les jours, les informés débattent de l'actualité autour de Jean-Rémi Baudot et Aurélie Herbemont.
Au Tchad, après 65 ans de présence quasi continue, c'est au plus tard dans deux semaines, le 31 janvier 2025, que les troupes françaises doivent partir. Pourquoi le président tchadien Mahamat Idriss Déby a-t-il pris cette décision surprise le 28 novembre dernier ? La guerre civile au Soudan voisin est-elle l'une des causes de la brouille entre Ndjamena et Paris ? Hoinathy Remadji est chercheur principal et spécialiste du bassin du lac Tchad et de l'Afrique centrale pour l'Institut d'études de sécurité. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier, en s'exprimant d'abord sur les affrontements qui ont fait vingt morts le 8 janvier à Ndjamena. RFI : Une semaine après, est-ce qu'on en sait un peu plus sur l'attaque du palais présidentiel de Ndjamena le 8 janvier dernier ?Hoinathy Remadji : On n'en sait pas plus. Sauf que cette attaque a été menée par une vingtaine de jeunes. Une sorte de commando de fortune qui, contre toute attente, a pu pénétrer dans les prémices de la présidence avant d'être neutralisé.Est-ce que ce n'était pas suicidaire ?Évidemment, c'est très suicidaire pour un groupe de jeunes, pas très entrainés du tout et sans moyens militaires, de débarquer et d'essayer ainsi de prendre d'assaut la présidence. Totalement suicidaire.« Ces jeunes pieds nickelés venaient des quartiers pauvres du sud de Ndjamena », a précisé le porte-parole du gouvernement. Qu'est-ce que signifie cette petite phrase ?Le gouvernement va même plus loin en disant notamment, le ministre, « qu'il connaît leur ethnie d'origine mais qu'il ne voudrait pas en parler ». Mais dans le contexte tchadien, de telles allégations sont relativement problématiques parce que les quartiers de la ville de Ndjamena ont une géographie et une anthropologie propres. Donc indexer ainsi tout un quartier, il y a derrière en fait des risques de stigmatisation qui pourraient poser des problèmes.Est-ce qu'il y a eu des arrestations ?De source officielle, il n'y a pas encore eu d'arrestation. La rumeur enfle cependant autour de l'arrestation d'un général. Mais en l'absence de toute communication officielle, je pense qu'on en reste pour le moment à des conjectures.Alors, en toile de fond de tous ces événements, il y a un fait historique… C'est, d'ici la fin de ce mois de janvier, le départ de tous les militaires français du Tchad. Avec le recul, quelle est à votre avis, la raison principale pour laquelle le président Mahamat Idriss Déby a pris cette décision le 28 novembre dernier ?Le premier élément, c'est d'abord que le souverainisme actuellement comme argument politique est dans l'air du temps. Et le Tchad n'est pas le premier pays qui fait ce choix, il y en a beaucoup d'autres dans le Sahel notamment, c'est la première chose. Deuxièmement, il peut y avoir la question de l'engagement supposé ou faux du Tchad dans le conflit soudanais, dans un rôle qui ne siérait pas justement aux acteurs qui voudraient contribuer à la résolution de ce problème-là, notamment la France. Donc, il y a à voir certainement des différents éléments d'achoppement, peut-être déjà dans les relations entre le Tchad et la France, qui se seraient cristallisés avec des discussions lors du passage du ministre français des Affaires étrangères à Ndjamena.Alors, vous l'avez dit, l'une des causes des frictions entre Ndjamena et Paris, c'est le soupçon des Français que le Tchad laisse transiter sur son territoire l'aide militaire des Émirats arabes unis aux rebelles soudanais du général Hemetti. Est-ce que cet éventuel appui aux Forces de soutien rapide pourrait être un vrai choix stratégique de la part du Tchad dans le conflit soudanais ?Il est important de rappeler que ce soutien, donc supposé, est d'abord très fortement soupçonné par le pouvoir soudanais, qui dit aujourd'hui disposer des éléments de preuves de ce qui se passe à la frontière tchadienne. Et malgré les démentis du Tchad, le Soudan continue à insister. Et aujourd'hui que le Tchad se retrouve éventuellement à prendre parti dans ce conflit, je pense que stratégiquement, c'est un risque pour le Tchad, parce que, quelle que soit l'issue du conflit au Soudan, il y aura des impacts le long de la frontière et, dans une certaine manière, sur l'est du Tchad en matière humanitaire, de sécurité, mais aussi économique.Un risque qui serait encore plus important si demain les rebelles des Forces de soutien rapide (FSR) perdaient la bataille au Soudan ?Éventuellement, parce que si Hemetti venait à perdre la guerre face aux forces dirigées par le général al-Burhan, cela va d'abord aggraver l'instabilité de cette longue frontière par une dispersion des milices se battant contre les FSR, donc notamment les milices zaghawa, qui, parce que alliées à al-Burhan, verraient leurs positions renforcées.À l'occasion de la fête de l'indépendance du Soudan, le 1ᵉʳ janvier dernier, le président tchadien a félicité son homologue soudanais, le général Abdel Fattah al-Burhan, malgré tous les reproches que celui-ci lui fait. Est-ce que c'est le signe que le Tchad cherche peut-être à rééquilibrer ses relations dans le conflit soudanais ?Pendant que justement le Soudan continue sa diatribe diplomatique contre le Tchad à l'international, l'acte de Mahamat Idriss Déby est à saluer, parce qu'il y a plus à gagner pour les deux pays si le Tchad se place dans une position d'apaisement, une position pour contribuer à résoudre le conflit plutôt qu'à être accusé d'attiser le feu. Donc c'est très important, ce début de retour en fait du Tchad à des sentiments meilleurs. Espérons donc que, du côté du Soudan aussi, cela soit reçu comme tel et que des possibilités de négociations s'ouvrent entre les deux pays pour que le Tchad reprenne sa position de contributeur de paix au Soudan, plutôt qu'à continuer d'endosser, à tort ou à raison, l'habit de quelqu'un qui attise plutôt le feu dans ce conflit-là, dans un pays frère et voisin.
« Nous nous en sortirons tout seuls », affirme le ministre tchadien des Affaires étrangères, Abderaman Koulamallah, après la décision de son président, Mahamat Idriss Déby, de faire partir tous les militaires français du Tchad d'ici à la fin de ce mois de janvier. Comment le Tchad réagira-t-il si une nouvelle colonne rebelle attaque à partir de la Libye ou du Soudan ? Le Tchad envisage-t-il un partenariat stratégique avec un autre pays étranger ? Abderaman Koulamallah, à la fois chef de la diplomatie et porte-parole du gouvernement tchadien, répond sans détours aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Ce lundi à Paris, le président français Emmanuel Macron a dit que le départ des soldats français du continent africain était une initiative de lui-même et a ajouté : « Nous avons proposé aux chefs d'État africains de réorganiser notre présence militaire et, comme on est très poli, on leur a laissé la primauté de l'annonce ». Comment vous réagissez ?Abderaman Koulamallah : Bon, d'abord. Les propos dans leur ensemble sont désobligeants et carrément irrespectueux vis-à-vis des chefs d'Etat africains et de l'Afrique tout entière. Nous avons dit que ces propos étaient des propos méprisants vis-à-vis des dirigeants africains et que la France doit comprendre que le temps des colonies est terminé. Pour notre part, la décision du départ des troupes françaises du Tchad est une décision souveraine, qui n'a jamais été négociée avec qui que ce soit, ni avec les dirigeants français, ni avec le président Macron. C'est une décision que le président Mahamat Idriss Déby, le maréchal Mahamat Idriss Déby, a prise et qui est conforme à son programme politique : revisiter les accords de coopération militaire. Nous ne voulons plus de bases militaires sur notre territoire. C'est une décision politique, une décision de souveraineté et une décision pour notre indépendance.Alors vous dites que c'est une décision politique, mais c'est aussi une décision stratégique. À plusieurs reprises ces 20 dernières années, les militaires français, notamment les avions Mirage 2000, ont aidé le gouvernement tchadien à repousser les offensives rebelles. La dernière fois, c'était il y a juste six ans en 2019. Qu'est ce qui se passera en cas de nouvelle tentative d'incursion d'une colonne rebelle en provenance de Libye ou du Soudan ?Mais plus récemment, en 2021, l'armée tchadienne s'est battue toute seule contre les groupes terroristes, qui ont même porté atteinte à la vie de notre cher et bien aimé défunt maréchal du Tchad, Idriss Déby Itno. Et c'est l'armée tchadienne, avec à sa tête le président de la République de l'époque lui-même, qui a repoussé et anéanti les colonnes rebelles. A ce moment, nous n'avons pas eu besoin de l'aide de la France. Nous avons pris cette décision que vous dites stratégique. Effectivement, c'est stratégique. Je peux vous affirmer que ça, c'est parce que nous avons pesé nos capacités de riposte, de vaincre tout ennemi qui s'aventurerait sur notre territoire. Nous n'avons besoin de personne, que cela soit dit une bonne fois pour toute.Vous n'avez plus besoin de l'appui aérien de la France ?On n'a besoin de l'appui de personne. Nous nous en sortirons tout seuls.Avec peut-être aussi de nouveaux amis sur la scène internationale ? On pense aux Émirats arabes unis qui peuvent éventuellement vous apporter un soutien stratégique ?Mais pourquoi voulez-vous qu'on décide de faire partir une puissance militaire étrangère et de faire les yeux doux à d'autres puissances ? Il n'y aura aucune autre base étrangère sur notre territoire.Dans son discours de lundi à Paris, Emmanuel Macron a dit aussi que la France avait eu raison d'intervenir militairement en Afrique contre le terrorisme en 2013, mais que les dirigeants africains avaient « oublié de dire merci ». Qu'est-ce que vous en pensez ?Mais ça, ce sont des propos qui sont extrêmement blessants, il ne faut pas réduire les relations entre la France et l'Afrique simplement à la lutte contre le terrorisme. Il y a des milliers de soldats africains qui sont morts pour la France et ces propos, comme le président Macron les a dits, sont vexants, humiliants et inacceptables pour les Tchadiens et pour tous les Africains. Nous avons aussi combattu auprès des Français et la France n'a pas toujours dit merci aux soldats africains qui sont morts sur son territoire.Historiquement, en janvier 2013, est-ce que l'intervention française au centre du Mali n'a pas sauvé Bamako qui était menacée par une colonne rebelle de jihadistes ?Vous interrogerez le ministre malien des Affaires étrangères sur cette question, je ne veux pas me prononcer sur cette question.Oui, mais en février 2013, les militaires français et tchadiens combattaient côte à côte dans le nord du Mali contre les jihadistes. A la tête du contingent tchadien, il y avait un certain général Mahamat Idriss Déby, qui est aujourd'hui le président de votre pays…C'est ce qui vous permet de dire que la France n'a pas été la seule puissance à se battre et à sauver, entre guillemets, le Mali. Il y a eu aussi des Africains et notamment des Tchadiens, notamment le président Mahamat Idriss Déby, qui se sont battus pour notre liberté collective.Donc vous ne dénoncez pas l'intervention militaire française au Mali en 2013 ?Je n'ai pas à me prononcer sur la présence militaire française au Mali. Je laisse aux Maliens le soin de savoir si cette présence militaire au Mali était bénéfique pour eux ou pas.À lire aussiPropos polémiques d'E. Macron sur l'Afrique: «Un président vexé car il estime avoir fait le maximum»
Le Sénégal, tout comme le Tchad, a vivement réagi aux propos du président français Emmanuel Macron, qui a notamment reproché aux dirigeants africains d'avoir « oublié de lui dire merci » pour les interventions militaires françaises au Sahel et affirmé que les retraits des troupes françaises étaient le résultat de négociations avec les différents pays du continent. Faux et « regrettable », répond le porte-parole du gouvernement sénégalais et ministre de la Formation professionnelle, Amadou Moustapha Ndieck Sarre, qui se dit lui aussi indigné par les déclarations d'Emmanuel Macron. Il est l'invité de RFI. RFI : Le président français qui a affirmé avoir réorganisé sa présence militaire sur le continent et avoir laissé la primeur de l'annonce du départ des troupes françaises par politesse aux pays africains, qu'en pensez-vous ?Amadou Moustapha Ndieck Sarre : Permettez-moi d'abord de parler de la forme de sa déclaration, diplomatiquement parlant, on a vu un président particulièrement condescendant et même hautain sous bien des formes. On l'a entendu parler de politesse, on l'a entendu également parler d'absence de remerciements et tout ça, ce n'est pas diplomatique et c'est à déplorer. La 2ᵉ chose, c'est que dans le fond, nous avons bien vu que le président Macron est totalement passé à côté. Et pour ce qui concerne leSénégal, ce qu'il a dit n'a rien à voir avec la vérité. La présence de l'armée française n'a eu aucune influence sur la stabilité du Sénégal. Le Sénégal a toujours été un pays stable et jamais on a eu besoin de recourir à des forces étrangères pour permettre à notre pays d'être stable. À la place de cette condescendance, le président français devait au moins présenter des excuses aux africains. Malheureusement, il a eu cette sortie que nous trouvons tout à fait malheureuse.Pour revenir au Sénégal, le président Bassirou Diomaye Faye annonçait le 28 novembre dernier, puis à nouveau le 31 décembre, le départ des troupes françaises qui restent au Sénégal dès 2025. Qu'en est-il, est-ce que c'est un départ qui a été négocié, est-ce que des échanges avec la France ont eu lieu sur ce sujet ?Ce départ a été décidé de façon souveraine par le gouvernement Sénégalais. Vous savez, nous, quand nous étions dans l'opposition, nous avions toujours réclamé la souveraineté totale de notre pays. Et arrivé à la tête du Sénégal, justement, il fallait donner corps à cette volonté, à cette promesse faite au peuple sénégalais. Voilà pourquoi le président de la République a décidé de manière souveraine à revoir les accords de défense avec les étrangers d'une façon générale, et c'est ainsi qu'il a donné des instructions au ministre des forces armées pour déterminer les modalités de renégociation de ces accords de défense et la conséquence de cette décision a été de demander aux forces étrangères de quitter le sol sénégalais.Est-ce qu'il y a eu des échanges sur le fond entre Sénégalais et Français entre avril et maintenant, sur le départ de ces troupes françaises du Sénégal ?Il n'y a eu aucun échange, c'est le Sénégal qui a décidé de son propre chef de demander aux forces françaises de quitter et actuellement, le ministre des Forces armées entend déterminer les modalités.Le 20 juin dernier, Bassirou Diomaye Faye a rencontré le président français Emmanuel Macron. Quand Emmanuel Macron lui a demandé s'il souhaitait le départ des troupes françaises, il a répondu ne pas avoir pris encore de décision pour le moment. Est-ce qu'il y a eu quelques mois d'hésitation entre juin et novembre ?C'était certainement le timing de la réflexion. Mais ce qui est sûr et certain, c'est que la décision de faire quitter les forces étrangères du sol sénégalais était prise depuis très longtemps. Diplomatiquement parlant, il ne pouvait pas publiquement dévoiler la décision qu'il allait prendre.200 militaires français environ sont encore basés au Sénégal. Quel est le chronogramme envisagé pour le départ de ces troupes ?Le ministre des Forces armées fera certainement une sortie pour déterminer les modalités. Vous serez informé.Du côté des militaires français, on me dit qu'ils sont en attente de savoir ce que souhaite le gouvernement sénégalais. Qu'en est-il, est-ce qu'il y a des réunions prévues pour pouvoir parler de tout ça ?Ça n'a pas encore été décidé, mais ça, ça se décidera.Est-ce que vous savez quelles emprises sont concernés ? Parce qu'il y a deux emprises près du port, une emprise à Ouakam, il y a aussi cette base d'écoute à Rufisque. Est-ce que ce sont ces quatre emprises qui vont partir ?Mais forcément, quand on parle de sortie des troupes françaises, des troupes étrangères du sol sénégalais, il s'agit de toutes les troupes qui doivent quitter le Sénégal. Nous allons reprendre toutes les emprises entre les mains de l'armée française actuellement.Qu'en est-il des Américains ? Il y a, je crois, au Sénégal aussi, la présence de soldats américains. Est-ce qu'ils vont aussi être amenés à partir ?Toutes les forces étrangères sont concernées parce que ce que nous voulons, c'est recouvrer la souveraineté totale de notre pays. Toutes les forces étrangères sont concernées, pas spécifiquement la France.À lire aussiFin des accords militaires avec la France: le Tchad et le Sénégal réagissent avec virulence aux propos d'Emmanuel MacronÀ écouter dans Afrique midiPropos polémiques d'E. Macron sur l'Afrique: «Un président vexé car il estime avoir fait le maximum»
durée : 00:20:05 - Journal de 18h - Les troupes gouvernementales se sont retirées vendredi des secteurs de la province orientale de Deir Ezzor qu'elles contrôlaient, alors que les forces dirigées par les Kurdes avançaient vers ces dernières, a affirmé l'Observatoire syrien des droits de l'homme.
durée : 00:20:05 - Journal de 18h - Les troupes gouvernementales se sont retirées vendredi des secteurs de la province orientale de Deir Ezzor, qu'elles contrôlaient, alors que les forces dirigées par les Kurdes avançaient vers ces dernières, a affirmé l'Observatoire syrien des droits de l'homme.
durée : 00:14:18 - Journal de 7 h - Des voix entre inquiétude et soulagement.
durée : 00:14:18 - Journal de 7 h - Des voix entre inquiétude et soulagement.
"La Russie ne cèdera pas" : Vladimir Poutine a estimé jeudi soir que le conflit avait désormais tout d'une guerre "mondiale" et n'exclut pas des frappes contre les Occidentaux. Pour en parler, Peer de Jong, ancien colonel des troupes de Marine et vice-président de l'institut de formation Themiis. Ecoutez L'invité pour tout comprendre avec Yves Calvi du 22 novembre 2024.
"La Russie ne cèdera pas" : Vladimir Poutine a estimé jeudi soir que le conflit avait désormais tout d'une guerre "mondiale" et n'exclut pas des frappes contre les Occidentaux. Pour en parler, Peer de Jong, ancien colonel des troupes de Marine et vice-président de l'institut de formation Themiis. Ecoutez L'invité pour tout comprendre avec Yves Calvi du 22 novembre 2024.
Phantasm 3 might just be the zaniest installment of the franchise yet, and we're here to tell you why! Ever wonder why the townsfolk in horror movies seem so oblivious to the chaos around them? Join us on the Dumb, Cool, Weird podcast as we dissect the madness of "Phantasm 3," where even the Tall Man's sinister plot is overshadowed by a cast of characters straight out of a fever dream. From a pint-sized, trap-setting prodigy reminiscent of Kevin from "Home Alone" to a feisty ex-military woman with a questionable knack for nunchucks, this movie cranks up the absurdity. We laugh at Reggie's relentless, and often unwelcome, romantic pursuits and question the baffling reactions of locals who seem unfazed by the surrounding pandemonium. Get ready for a deep dive into the ridiculous, as we contrast the film's low-budget quirks with intriguing expansions to the franchise's lore. We explore the challenges that come with cramming such a peculiar mix of elements into a single film, especially when the Tall Man's presence looms larger than ever. Our episode wraps up with a reflection on how these bizarre choices could shape the future of the series, pondering whether these odd turns will leave fans amused or exasperated. So, if you're in for some horror with a hearty side of hilarity, this episode is your ticket to understanding the outlandish world of "Phantasm 3.Support the show:
durée : 01:02:08 - Affaires étrangères - par : Christine Ockrent - Au Proche-Orient, est-il encore possible d'enrayer l'engrenage d'une guerre dont on ne voit aucune issue ? - réalisation : Luc-Jean Reynaud - invités : Gilles Kepel Politologue. Professeur des universités. ; Michel Goya Ancien colonel des Troupes de marine, auteur du blog "La voix de l'épée"; Alain Dieckhoff Directeur de recherche au Centre d'études internationales Sciences Po; Karim Émile Bitar Professeur de relations internationales à l'Université Saint-Joseph de Beyrouth, professeur à l'ENS de Lyon, chercheur associé à l'IRIS, spécialiste du Moyen-Orient et de la politique étrangère des États-Unis; Clément Therme Chargé d'enseignement à l'Université Paul Valéry de Montpellier et à Sciences Po Paris, spécialiste du monde iranien
durée : 00:06:27 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Avancée inexorable des forces russes : elles ont pris le contrôle de la ville stratégique de Vouhledar, dans l'est de l'Ukraine. La société et les soldats ukrainiens sont épuisés. Ils craignent une pénurie d'énergie, cet hiver. En Russie, colère budgétaire et manque de main d'œuvre dans l'armement.
Aujourd'hui Barbara Lefebvre, Emmanuel de Villiers et Mourad Boudjellal débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Le 30 août 2021, les forces américaines quittaient l'Afghanistan après 20 ans sur place, mettant fin au plus long engagement militaire de l'histoire des États-Unis. Ecoutez Les pépites RTL avec Jérôme Florin du 30 août 2024.
durée : 00:15:01 - Journal de 8 h - La Russie, qui a envahi l'Ukraine il y a deux ans et demi, a une priorité absolue actuellement : s'emparer de la ville stratégique de Pokrovsk.
Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur le changement de ton de Téhéran sur sa riposte contre Israël, le premier satellite sénégalais lancé en orbite et la progression de Kamala Harris dans les sondages américains. Libye : les troupes d'Haftar progressent dans le sud-ouest du pays En Libye, l'armée du maréchal Khalifa Haftar progresse vers le sud-ouest du pays. Quels sont les objectifs de l'armée nationale libyenne (ANL) en effectuant ce mouvement vers cette zone ? L'ANL chercherait notamment à prendre le contrôle de l'aéroport de Ghadamès, à la frontière de l'Algérie. Quelle est la position de l'Algérie à ce sujet ? Avec Houda Ibrahim, journaliste au service Afrique de RFI. Iran : Téhéran va-t-il mettre ses menaces d'une riposte contre Israël à exécution ? Plusieurs semaines après l'assassinat du chef du Hamas à Téhéran, l'Iran, qui avait promis une riposte contre Israël, semble changer sa position sur le sujet. Comment expliquer ce changement de ton ? Quelles nouvelles stratégies de riposte l'Iran pourrait-il envisager contre Israël ? Avec Héloïse Fayet, chercheuse au Centre des études de sécurité de l'Institut français des relations internationales (IFRI), spécialiste de l'Iran. Espace : Gaindesat-1A, premier satellite sénégalais envoyé en orbite Le Sénégal a envoyé son premier satellite à bord de la fusée Falcon 9 de SpaceX depuis la base de Vandenberg, en Californie, aux États-Unis. Pourquoi le satellite a-t-il été lancé depuis la Californie ? En quoi l'envoi de ce premier satellite est-il important pour le développement du pays ? Avec Guilhem Fabry, journaliste au service Afrique de RFI. Présidentielle aux États-Unis : que valent les sondages ? Depuis que Kamala Harris a été désignée comme nouvelle candidate démocrate à la présidentielle américaine, elle ne cesse de progresser dans les sondages face à Donald Trump. Comment expliquer cette progression rapide dans les sondages alors que Joe Biden peinait à dépasser son adversaire ? À quel point ces sondages sont-ils fiables et révélateurs des intentions de vote des Américains ? Avec Françoise Coste, historienne et professeur d'études américaines à l'Université de Toulouse Jean-Jaurès.
Il y a 80 ans aujourd'hui, deux mois après le débarquement de Normandie, les troupes américaines, françaises et coloniales débarquaient en Provence. Objectif : la libération de la France et de l'Europe du nazisme. L'évènement est commémoré aujourd'hui dans le Var. C'est sur les plages de ce département qu'ont débarqué 100 000 soldats, le 15 août 1944. Une cérémonie internationale à laquelle sont conviés plusieurs chefs d'États africains a lieu aujourd'hui à Saint-Raphaël. À quelques kilomètres de là, à Fréjus, un musée des Troupes de Marine accueille une exposition temporaire qui retrace l'histoire de ce débarquement et qui met notamment en lumière le rôle joué par les soldats africains. Uniformes, armes, véhicules... L'exposition du musée des Troupes de Marine de Fréjus, au sud de la France, retrace, à travers des objets authentiques, photos, cartes et diagrammes, l'histoire du débarquement de Provence, un évènement dont de nombreux chiffres viennent d'abord rappeler l'ampleur : 2 000 bombardiers lâchèrent 8 000 tonnes de bombes. Près de 400 000 soldats débarquèrent dont 100 000 pour la seule journée du 15 août. Des militaires qui arrivèrent à bord de centaines de bateaux dont plus de 130 bâtiments de combats et neuf porte-avions en appui.« Les témoins de l'époque disent qu'ils se sont réveillés le matin et que la mer était noire de bateau, raconte le médecin général inspecteur Marc Morillon, le président du conseil scientifique du musée. C'est pour cela qu'on a un peu de mal à comprendre qu'il passe un peu inaperçu, par rapport au débarquement de Normandie. C'est quand même une très grosse opération ! »Les moyens matériels acheminés furent également colossaux. « 500 chars de combats et 11 000 véhicules, énumère-t-il. Avec des problèmes techniques : débarquer un char de trente tonnes sur une plage, ce n'est pas quelque chose de très évident... »Parmi les soldats qui débarquèrent, 260 000 étaient issus de l'armée B, l'armée française reconstituée. Une force composée en grande partie de troupes coloniales, un point que l'exposition met largement en avant.« On a pris le parti de faire une exposition à hauteur d'homme, explique Marc Morillon. C'est-à-dire qu'on vous présente les combattants, avec des portraits. » Des portraits, réels ou fictifs, de soldats des différentes unités sont ainsi présentés. Exemple, avec Issa, soldat du quatrième régiment de tirailleurs sénégalais, qui débarqua le 17 août 1944 à La Nartelle, à côté de Sainte-Maxime…« Il a été équipé à l'américaine, décrit-il. C'est la première fois qu'il voit la France. Donc, il est surpris de découvrir ce pays et ce sol. Et puis, bien-sûr, les premiers combats, aux abords de Toulon, où ils sont obligés de déloger des positions allemandes avec des mitrailleuses. Ce tirailleur n'a pas existé. On a pris un prénom répandu chez les Sénégalais, puis l'historique du quatrième régiment des tirailleurs sénégalais. On sait ce qu'ils ont fait comme combats, donc il est facile d'imaginer l'histoire d'un soldat après. »Également présenté, le parcours des tirailleurs nord-africain. « Là, vous avez le goumier marocain, montre Marc Morillon, bien reconnaissable à sa djellaba et son casque américain de 1917, dont on dit qu'ils étaient la terreur des allemands. C'étaient des guerriers très durs, originaires du Rif ou de l'Atlas. Les allemands étaient terrorisés de tomber entre leurs mains. »Des dessins et des photos d'époques reviennent aussi sur le rôle central joué par les tirailleurs africains. Avec notamment la libération de Marseille et la prise de Notre-Dame de La Garde. Cette basilique qui surplombe la ville a été libérée grâce au rôle déterminant des tirailleurs algériens.À lire aussiTirailleurs: «Ils avaient l'aura de ceux qui ont vu d'autres horizons»
durée : 00:12:33 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - En 1963, Marlene Dietrich offre quarante entretiens diffusés sur France I Paris Inter. Dans le vingt-quatrième volet, la star revient sur son engagement auprès des soldats américains durant la Seconde Guerre mondiale. Un soutien au plus près des troupes, fait de chansons, d'écoute et d'échanges. - invités : Marlene Dietrich Actrice et chanteuse allemande naturalisée américaine
We are grouping together the comedic genius of Trip Uhalt and a big chunk of the group from Oxymorons Comedy today just for you!! THese faihbased improv comedians have been entertaining people for years and decided to graciously grace us with their presence again to talk comedy and give us all something to smile about! THANK YA JESUS for OXYMORONS COMEDY!!As always we have our typical randomness with Dunn In A Minute with Travis Dunn & Random 9 List And we couldn't do this as well with out MRS A'S FAMOUS SALSA BUENA, RABBITINREDRADIO.COM, & Spreaker Prime & iHeart Radio!!!#Random #talkshow #varietyshow #comedy #interview #celebrities #creators #KCMO #kcinfluencer #faithbased #newssatire #internet #humor #joinus #getready #funny #comegetsome #Friday #podcast #livestream #comedians #faithbased #travisdunn #oxymoronscomedy #improv #improvcomedy #improvcomic
Direction l'Ukraine où le commandant en chef de l'armée ukrainienne a annoncé hier après-midi que la France allait envoyer des instructeurs militaires pour former les troupes ukrainiennes. Depuis, ces propos ont été fortement nuancés à Paris comme à Kiev. Décryptage de Bénédicte Tassart.
C dans l'air du 3 mai 2024 - Troupes en Ukraine : Macron persiste et signe LES EXPERTS : - Général Dominique TRINQUAND, ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU, auteur de Ce qui nous attend - François BEAUDONNET, rédacteur en chef de la rédaction européenne à France Télévisions - Frédéric ENCEL - docteur en géopolitique, maître de conférences à Sciences Po Paris, auteur de Les voies de la puissance - Isabelle LASSERRE - ancienne correspondante en Russie, correspondante diplomatique pour Le Figaro