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Une perquisition a eu lieu mercredi au siège parisien du Rassemblement national (RN) dans le cadre d'une enquête pour des soupçons de financement illégal de ses campagnes électorales, le parti dénonçant un "acharnement judiciaire". Pendant ce temps, Emmanuel Macron prépare-t-il son retour pour la présidentielle de 2032 ? Il donne en tout cas rendez-vous dans 5 ou 10 ans… Avant cela, se tiendront les élections municipales : Mathilde Panot propose de désarmer la police municipale ce qui provoque un tollé dans la classe politique.
Carl Meeus analyse les récentes déclarations de Mathilde Panot, députée de La France Insoumise, concernant le désarmement des polices municipales et la suppression de la vidéosurveillance dans les villes remportées par des candidats insoumis. Cette prise de position soulève de vives tensions au sein de la gauche, à quelques mois des élections municipales. Carl Meeus explore les enjeux politiques derrière cette déclaration et les risques de division au sein de la gauche, alors que le mode de scrutin pour certaines grandes villes pourrait être modifié.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque jour, retrouvez le journal de 19h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Un important incendie ravage les environs de Narbonne, mobilisant plus de 1000 pompiers et plusieurs Canadair pour tenter de le maîtriser, alors que les conditions météorologiques restent difficiles avec un vent fort.La proposition de la députée insoumise Mathilde Panot de désarmer les policiers municipaux soulève de vives critiques, y compris dans des villes dirigées par la gauche comme Lyon, où les habitants et les représentants des forces de l'ordre s'y opposent fermement.Emmanuel Macron effectue une visite d'État de trois jours au Royaume-Uni, l'occasion de sceller un rapprochement entre la France et le Royaume-Uni après les tensions liées au Brexit, avec au programme des discussions sur l'immigration, la défense et la guerre en Ukraine.L'âne Trotro, célèbre personnage de bande dessinée pour enfants, fête ses 25 ans et a déjà été vendu à plus de 3,5 millions d'exemplaires dans le monde.Le gouvernement poursuit ses consultations sur son plan de redressement des finances publiques, avec la piste controversée de l'année blanche qui soulève des inquiétudes quant à son impact sur le pouvoir d'achat et la croissance.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Le département de l'Aude est à nouveau touché par de violents incendies, avec plus de 1500 hectares de végétation partis en fumée près de Narbonne. Les pompiers luttent pour maîtriser le feu, tandis que 2000 habitants sont confinés chez eux par mesure de sécurité.La classe politique rend hommage à Olivier Marleix, député LR décédé, saluant sa mémoire et son engagement pour la République.La proposition de Mathilde Panot, députée LFI, de désarmer les polices municipales, continue de susciter de vives réactions, y compris au sein de la gauche. Le maire socialiste de Saint-Ouen critique cette prise de position jugée "démagogique".Aux États-Unis, Donald Trump repousse au 1er août la mise en place de droits de douane punitifs, qui toucheront notamment le Japon et la Corée du Sud.Sur le Tour de France, la 3e étape a été marquée par de nombreuses chutes, dont celle du maillot vert Jasper Philipsen, contraint à l'abandon.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Une journée ensoleillée s'annonce, sauf dans le nord-est où des averses orageuses sont prévues.Tollé général après les propos de Mathilde Panot, députée insoumise, sur le désarmement de la police municipale et la suppression des caméras de vidéosurveillance.Une nouvelle loi contre l'entrisme des frères musulmans en France sera présentée à la rentrée, avec notamment le renforcement du contrôle des circuits de financement.Nouvelle réglementation sur les dimensions des bagages autorisés dans les avions, avec un format commun adopté par les principales compagnies aériennes européennes.La France n'est plus le leader mondial du tourisme en termes de recettes, malgré un nombre élevé de visiteurs étrangers.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Les incendies font rage dans le sud de la France, notamment près de Narbonne où plus de 2000 hectares ont déjà été parcourus par les flammes, forçant l'évacuation des habitants et la fermeture de plusieurs axes routiers.La proposition de l'insoumise Mathilde Panot de désarmer les policiers municipaux fait polémique, y compris au sein de la gauche, le maire socialiste de Saint-Ouen Karim Bouamrane critiquant vivement cette position.La classe politique rend hommage à Olivier Marleix, député Les Républicains d'Eure-et-Loire, retrouvé mort à son domicile, la piste du suicide étant privilégiée.Sur le Tour de France, le Belge Tim Merlier s'impose sur la 3e étape à Dunkerque, tandis que le Français Julian Alaphilippe reste très populaire auprès du public.Aux États-Unis, Donald Trump repousse les droits de douane punitifs envers l'Europe, qui espère trouver un accord, tandis que l'Asie va devoir payer le prix fort.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Invités : - Jean-Michel Salvator, communiquant et chroniqueur politique - Paul Melun, écrivain et essayiste Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, dans la première heure des Grandes Gueules, les GG sont revenues sur "Mathilde Panot : "la police n'a pas besoin d'être armée"... d'accord ?", avant d'échanger leur point de vue dans le "On s'en fout, on s'en fout pas".
Pour débuter l'émission de ce lundi 7 juillet 2025, les GG : Barbara Lefebvre, enseignante et essayiste, Bruno Poncet, cheminot, et Charles Consigny, avocat, débattent du sujet du jour : "Mathilde Panot : "la police n'a pas besoin d'être armée"... d'accord ?".
Invité : - Julien Odoul, député de l'Yonne et porte-parole du RN Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Disparition soudaine d'Olivier Marleix, député LR de 54 ans, qui s'est donné la mort à son domicile, suscitant de nombreux hommages de la classe politique.Proposition de Mathilde Panot, députée LFI, de désarmer les policiers municipaux dans les communes où un maire LFI sera élu en 2026, suscitant de vives réactions.Annonce d'Emmanuel Macron de nouvelles mesures pour lutter contre l'entrisme des frères musulmans en France, avec notamment le renforcement des contrôles des circuits de financement et l'élargissement des dissolutions administratives.Violentes inondations au Texas ayant fait plus de 80 morts, dans un paysage qualifié d'"apocalyptique".Hausse du taux de pauvreté en France, atteignant 15,4% de la population en 2023.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invité : - Augustin Dumas, Référent National du Syndicat Alliance Police Nationale Police Municipale Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invité : - Vincent Jeanbrun, député LR du Val de Marne, rapporteur de la commission d'enquête sur les liens entre les mouvements politiques et les organisations islamistes - Paul Melun, écrivain et essayiste - Victor Eyraud, journaliste politique à Valeurs Actuelles Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invités : - Vincent Roy, journaliste et écrivain - Jean-Claude Dassier, chroniqueur politique Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Guillaume Daret reçoit Mathilde Panot, présidente du groupe "LFI-NFP" à l'Assemblée nationale, dans BFM Politique sur BFMTV, ce dimanche 6 juillet 2025. « BFM POLITIQUE » est LE rendez-vous média incontournable rythmant la vie politique française. Chaque dimanche, en direct et en public, l'émission présentée par Guillaume Daret donne la parole aux personnalités de tous bords. Durant deux heures, un représentant politique au cœur de l'actualité répond aux questions de la journaliste de BFMTV, puis débat dans le « face à face » avec un contradicteur sur un sujet qui les oppose. BFMTV, 1ère chaine d'information en continu de France, vous propose toute l'info en temps réel avec 18h d'antenne live par jour et des directs partout à travers le monde où l'actualité le nécessite. BFMTV, c'est aussi les débats et les grands reportages d'actualité. Retrouvez BFMTV sur le canal 15 de la TNT et sur BFMTV.com.
durée : 00:24:19 - L'invité de 8h20 - Mathilde Panot, députée du Val-de-Marne et présidente du groupe La France insoumise à l'Assemblée nationale, était l'invitée de France Inter ce vendredi. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Deux heures de direct, et en public, pour faire du Au Poste pur jus: parler du fond. Union de la gauche, Martinique, droit à l'avortement, apologie du terrorisme, des médias qu'il faut contrer, et des médias que LFI nourrit quoiqu'il en soit, de Gaza, du travail parlementaire, de VIe République, et de «JLM 1PB?»
A 10h, ce jeudi 29 mai 2025, les GG : Fatima Aït Bounoua, prof de français, Antoine Diers, consultant auprès des entreprises, et Emmanuel de Villiers, entrepreneur, débattent de : Mathilde Panot défend le port du voile chez les petites filles.
Aujourd'hui, Fatima Aït Bounoua, Antoine Diers et Emmanuel de Villiers débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Tous les matins, Arnaud Demanche pirate le Face à Face. L'humoriste anticipe et détourne l'interview à venir de l'invité politique de Matthieu Belliard.
Alors que les écologistes tiennent congrès ce week-end et que les socialistes entrent dans la dernière ligne droite avant la désignation de leur Premier secrétaire, la gauche s'interroge sur la suite et en particulier sur la stratégie à mettre en place en vue de la présidentielle. Faut-il un seul candidat commun, et si oui comment le désigner, avec quelle plateforme programmatique ? L'ancienne candidate commune à la primature du NFP, Lucie Castets, a pris la plume cette semaine pour appeler ses interlocuteurs des partis à se ressaisir du dossier. « La responsabilité est immense » en ces temps de « fascisation rampante », écrit Lucie Castets dans une tribune publiée par le journal Libération. Et elle assume de les prendre ses responsabilités dans ce qu'elle appelle « un droit de suite », après avoir été sollicitée à la surprise générale l'été dernier pour représenter le NFP à Matignon.Depuis l'échec de cette initiative, Lucie Castets échange régulièrement avec les dirigeants de la gauche et des écologistes mais aussi avec des acteurs de la société civile, des syndicats et des chercheurs. Et elle arrive ainsi avec un mode d'emploi de l'union : tout d'abord l'établissement d'un socle programmatique, élaboré au-delà des frontières des seuls partis, et une candidature commune pour 2027.Celle-ci pourrait être décidée à l'issue d'une primaire, d'un conclave inter partis ou d'une convention citoyenne ou un mélange de tout ça. Et Lucie Castets propose un premier rendez-vous le 2 juillet prochain pour lancer la dynamique et constituer une équipe, « plutôt que de chercher le candidat providentiel ».LFI opposée à une primaire« Il fallait tenir compte des échéances des uns et des autres », explique Lucie Castets : les écologistes sont en congrès ce week-end et pour les socialistes ce sera les 14 et 15 juin. « Mais il faut aussi écouter les électeurs de gauche », insiste-t-elle, ayant constaté une forte demande d'union lors de ses divers déplacements. Le problème c'est que la candidature commune, si elle est officiellement souhaitée par tous les partis de l'ex NFP, y aboutir via une primaire par exemple en horripile certains. La présidente du groupe Insoumis à l'Assemblée Mathilde Panot a ainsi fait part de son opposition jeudi, estimant que « l'union se fait dans l'action » et pas par des tractations politiciennes.À écouter aussiPolitique : l'avenir de la gauche s'écrit-il sans LFI ?Une longue route en perspectiveL'appel a quand même reçu un accueil favorable chez les écologistes, et les socialistes, divisés sur à peu près tout, sont en revanche d'accord sur la nécessité d'une candidature commune, mais sans les Insoumis. La proposition Castets pourrait ainsi jeter les bases d'un travail collectif en vue de 2027. Le patron du PS Olivier Faure plaidait d'ailleurs dès 2022 pour l'établissement d'une plateforme commune, préalable à la désignation d'un ou une candidate à la présidentielle. Comme l'avoue Lucie Castets : « la route est longue et le chemin pentu », tout en gardant l'espoir de rallier tout ce beau monde à sa cause. À lire aussiPrésidentielle 2027: le long et difficile chemin de la candidature unique à gauche
Conclave des retraites enterré : LFI prête à une nouvelle motion de censure ? Ecoutez l'interview de Mathilde Panot, présidente du groupe LFI - NFP à l'Assemblée nationale et députée du Val-de-Marne. Ecoutez L'invité de RTL avec Amandine Bégot du 24 mars 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Conclave des retraites enterré : LFI prête à une nouvelle motion de censure ? Ecoutez l'interview de Mathilde Panot, présidente du groupe LFI - NFP à l'Assemblée nationale et députée du Val-de-Marne. Ecoutez L'invité de RTL avec Amandine Bégot du 24 mars 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air du 20 mars 2025 - Prêts à financer la défense ?Face au désengagement américain, les Européens pressent le pas pour tenter d'assurer eux-mêmes leur défense. Après avoir validé le plan d'investissements "ReArm Europe" au début du mois, les Vingt-Sept se réunissent de nouveau ce jeudi pour examiner les orientations du Livre blanc sur la défense, présenté par la Commission européenne. On y retrouve les grandes lignes du plan dévoilé par Ursula von der Leyen il y a deux semaines, avec un objectif affiché de 800 milliards d'euros pour réarmer l'Europe d'ici 2030 ainsi que des propositions pour aider les États à augmenter leurs dépenses militaires et renforcer l'industrie de défense. Mais des divergences persistent quant au financement de ce plan.En France, le chef de l'Etat a promis mardi d'augmenter les commandes de Rafale ainsi que "d'importantes décisions pour nos armées" dans les "prochaines semaines", dans le cadre de nouveaux investissements décidés en raison de la "bascule" géopolitique. En quelques semaines, la défense est devenue la priorité du gouvernement. Son budget, de plus de 50 milliards d'euros en 2025, devrait doubler d'ici 2030 pour se rapprocher de 100 milliards d'euros, selon le ministre de la Défense. Mais comment financer le réarmement de la France ? A-t-on les moyens de nos ambitions ? Alors qu'investisseurs et entreprises sont réunis ce jeudi au ministère de l'Economie pour réfléchir à une montée en cadence, dans le contexte de la guerre en Ukraine, Eric Lombard a annoncé ce jeudi la création d'un fonds de 450 millions d'euros dans lequel les Français pourront investir pour financer le secteur de la défense. "Il ne peut pas y avoir de nouveau 'quoi qu'il en coûte'" a prévenu de son côté le gouverneur de la Banque de France. La réunion de ce jeudi répond à "une première question 'Qui va prêter au début aux industries de défense ?'""Mais la question plus difficile qui viendra ensuite, qui est plus difficile, c'est : 'Qui va payer à la fin ?'", a poursuivi François Villeroy de Galhau.Si l'exécutif exclut toute hausse d'impôts, le Premier ministre, François Bayrou, a défendu l'idée d'une "reconquête de la production" sur France Inter, sans préciser comment. En travaillant plus, dans la semaine ou dans l'année et tout au long de la vie, a expliqué de son côté Edouard Philippe alors qu'à gauche c'est l'idée d'un grand emprunt européen et d'une taxe Zucman sur les ultrariches qui est poussée. L'Observatoire européen de la fiscalité dirigé par l'économiste français Gabriel Zucman propose de taxer à hauteur de 2 % ou 3 % le patrimoine des ultrariches européens (plus de 100 millions d'euros) pour financer l'effort de défense du Vieux Continent. Cette taxe rapporterait, en fonction du taux retenu, de 67 milliards à 121 milliards d'euros par an.Parallèlement, Jean-Luc Mélenchon, Fabien Roussel, Olivier Faure, Mathilde Panot ou encore Marine Tondelier ont alerté l'éxécutif sur la situation de Vencorex, un sous-traitant stratégique pour la dissuasion nucléaire française, placée en redressement judiciaire en septembre dernier. "On ne peut pas laisser Vencorex fermer" a estimé le leader de la France insoumise que nous avons suivi lors de son déplacement sur le site ce mercredi. Il a également exhorté le gouvernement à cesser "son baratin sur la souveraineté".Nos journalistes sont également allés en Estonie. Ce pays frontalier de la Russie est désormais l'un des pays de l'OTAN qui investit le plus dans sa défense. Il y consacre 3,4 % de son PIB depuis l'année dernière et entend passer à plus de 5 % de son PIB à partir de 2026. "Avec la Russie, nous avons un délai de trois à cinq ans" a expliqué le ministre des Affaires étrangères estonien qui appelle les autres pays européens à investir de la défense européenne. Les experts :- ALAIN PIROT - Journaliste spécialiste des questions de défense- ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro , spécialiste des questions de stratégie et de géopolitique- SYLVIE MATELLY - Économiste, directrice de l'Institut Jacques Delors, auteure de Géopolitique de l'économie - PIERRE HAROCHE - Maître de conférences en politique européenne et internationale, Université Catholique de Lille PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
C dans l'air du 19 février 2025 - Bayrou s'embourbe... Retailleau s'envoleL'affaire Bétharram ne quitte plus l'Assemblée nationale. Pour la troisième fois, ce mardi, François Bayrou a été questionné par la gauche pendant les questions au gouvernement, sur l'affaire des violences au sein cette école catholique des Pyrénées-Atlantiques, situé à proximité de son fief de Pau. Le chef du gouvernement, maire de Pau et ancien ministre de l'Education, est accusé d'avoir menti lorsqu'il a affirmé n'avoir jamais été informé de ces faits et d'être intervenu dans la première enquête ouverte fin 1997 concernant le père Carricart, ex-directeur de l'institution.Le parquet de Pau mène une nouvelle enquête depuis un an sur une centaine de plaintes visant des faits présumés de violences, agressions sexuelles et viols commis dans cet établissement privé catholique du Béarn pendant des décennies. Le chef du gouvernement, originaire de la région, a scolarisé plusieurs de ses enfants dans cette institution et son épouse y a enseigné le catéchisme.Questionné sur son éventuelle intervention après la diffusion des témoignages d'un gendarme et d'un juge en charge de l'enquête en 1998, le Premier ministre a affirmé n'être "jamais" intervenu dans l'affaire, "ni de près ni de loin". En revanche, ceux qui savaient à partir de 1998 auraient dû faire et n'ont rien fait, a-t-il affirmé, renvoyant à la responsabilité de trois anciens ministres socialistes qui lui ont succédé quand il a quitté le ministère de l'Education nationale en mai 1997. À la veille d'une motion de censure socialiste, qui ne devrait pas aboutir ce mercredi en fin de journée, faute d'avoir le soutien du Rassemblement national, François Bayrou a donc décidé de contre-attaquer. Mise en cause nommément, Élisabeth Guigou a déploré une "misérable polémique politicienne". "Dans cette affaire, le gouvernement au sein duquel j'ai eu l'honneur d'assumer les fonctions de ministre de la Justice (...) a fait son travail et l'institution judiciaire a fait le sien, en toute indépendance", a-t-elle réagi. "Scandalisée par les attaques du Premier ministre", l'ancienne ministre déléguée à l'Enseignement scolaire Ségolène Royal a publié une circulaire prise en août 1997 contre les violences sexuelles sur les enfants. Elle a également confirmé examiner un dépôt de plainte pour "diffamation" et "dénonciation calomnieuse" contre François Bayrou. La création d'une commission d'enquête "sur les modalités du contrôle par l'État et de la prévention des violences dans les établissements scolaires" a été votée à l'unanimité ce mercredi matin, par la commission des affaires culturelles et de l'éducation de l'Assemblée nationale.Parallèlement, la candidature de Richard Ferrand à la présidence du Conseil constitutionnel a été approuvée à une voix près en fin de matinée. La gauche et LR ont dénoncé l'abstention des députés RN, qui a joué en la faveur du candidat de l'Elysée. La cheffe des députés "insoumis" Mathilde Panot a notamment fustigé un "accord secret" entre le RN et Emmanuel Macron, tandis que celui des députés de droite, Laurent Wauquiez, estime que les seize députés RN se rendent "complices" de la nomination de Richard Ferrand.Le groupe Les Républicains a "décidé à l'unanimité de s'opposer à la nomination de Richard Ferrand à la tête du Conseil constitutionnel", avait déclaré un peu plus tôt Laurent Wauquiez, déterminé à revendiquer son indépendance vis-à-vis de l'exécutif, à la différence du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau qui a indiqué qu'"en raison de la séparation des pouvoirs, il ne peut pas s'exprimer sur le sujet". Tous deux candidats, le ministre de l'Intérieur et le patron des députés LR, sont lancés dans la bataille pour l'élection du prochain président du parti LR les 17 et 18 mai. Trois mois de campagne qui font redouter aux LR une nouvelle guerre des chefs dévastatrice alors qu'à gauche Jean-Luc Mélenchon a acté la rupture entre LFI et le PS, deux partis alliés sous l'égide du Nouveau Front populaire. "Nous devons tourner la page d'une alliance toxique avec les socialistes" a-t-il affirmé dans un long entretien accordé à l'hebdomadaire La Tribune Dimanche du 16 février. Les experts :- Jérôme JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- Alix BOUILHAGUET - Éditorialiste politique - France Info TV- Stéphanie DEPIERRE - Journaliste politique – LCP- Bernard SANANÈS - Politologue – Président du cabinet d'études et de conseil Elabe
durée : 00:26:22 - 8h30 franceinfo - Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale, était l'invitée du “8h30 franceinfo”, mardi 28 janvier 2025
Nouvel épisode de la VAR politique avec Nabil Touati sur Le Média ! Aujourd'hui, on s'attaque à une des plus grandes supercheries de la politique française en 2025 : la soi-disant "tradition républicaine" du serrage de main, et comment François Bayrou fait tout pour ne pas froisser Marine Le Pen, quitte à réécrire l'histoire. Au programme : Dans son discours de politique générale, François Bayrou mélange tout, attaque ParcourSup et se prend une belle tranche de Mathilde Panot. Jusqu'ici, du grand classique. Mais l'ironie ne s'arrête pas là. Face à Mathilde Panot, le Premier ministre glisse dangereusement vers le complotisme, invoquant la théorie du "parti de l'étranger". Une rhétorique aux accents bien connus… En 2025, refuser de serrer la main à un élu RN devient un crime contre la République. Pourtant, en 2012, 2017 et 2022, cette "tradition" n'existait pas. Archives à l'appui, on démonte le storytelling politique qui vise à normaliser l'extrême droite sous prétexte de “politesse”. Pendant ce temps, l'extrême droite poursuit son ascension, et le Rassemblement National n'a jamais été aussi intégré au jeu politique. ▶ Soutenez Le Média :
durée : 00:09:44 - L'invité de 7h50 - par : Sonia Devillers - À 7h50, Mathilde Panot, présidente du groupe La France Insoumise à l'Assemblée nationale est l'invitée de Sonia Devillers. Elle revient sur le dépôt d'une motion de censure et l'inconnue autour du vote ou non de cette motion par les députés socialistes. - invités : Mathilde Panot - Mathilde Panot : Députée La France Insoumise du Val-de-Marne, présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale
durée : 02:59:16 - Le 7/10 - par : Léa Salamé, Sonia Devillers, Ali Baddou, Anne-Laure Sugier - Mathilde Panot, Marc Fesneau, Julia Cagé, David Djaïz et Jérôme Jaffré, Marina Fois et Miki sont les invités de la matinale.
durée : 00:09:44 - L'invité de 7h50 - par : Sonia Devillers - À 7h50, Mathilde Panot, présidente du groupe La France Insoumise à l'Assemblée nationale est l'invitée de Sonia Devillers. Elle revient sur le dépôt d'une motion de censure et l'inconnue autour du vote ou non de cette motion par les députés socialistes. - invités : Mathilde Panot - Mathilde Panot : Députée La France Insoumise du Val-de-Marne, présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale
L'émission 28 minutes du 10/01/2025 Ce vendredi, Renaud Dély décrypte l'actualité avec le regard de nos clubistes : Jean Quatremer, correspondant européen de “Libération”, Aziliz Le Corre, rédactrice en chef “Opinions” au “JDD”, Catherine Tricot, directrice de la revue “Regards” et la dessinatrice de presse Coco. Retour sur deux actualités de la semaine : La mort de Jean-Marie Le Pen, dernière étape de la “dédiabolisation” du RN ? Le co-fondateur du Front national, Jean-Marie Le Pen, est mort mardi 7 janvier, à l'âge de 96 ans. Personnage politique sulfureux, condamné à de multiples reprises par la justice pour incitation à la haine raciale, négationnisme ou encore diffamation. Figure majeure du FN, il en a été exclu. Sa mort signe-t-elle, dix ans plus tard, la dernière étape de la normalisation d'un Rassemblement national (ex-Front National) qui cherche à polir son image ? Mark Zuckerberg et Elon Musk menacent-ils la liberté d'expression ? Mark Zuckerberg, fondateur du groupe Meta, a annoncé, mardi 7 décembre, l'abandon de son programme de “fact-checking” sur ses réseaux. Le patron de Facebook, Whatsapp et Instagram justifie cette décision pour favoriser la liberté d'expression. Un changement de politique pour s'aligner avec celle du propriétaire du réseau X, Elon Musk, salué par ce dernier. C'est également une victoire pour le futur président Donald Trump qui doit être investi lundi 20 janvier. La passion d'Anne-Claire Gagnon pour les chats lui vient de sa grand-mère et de sa tante. À sept ans, elle est diagnostiquée de la maladie des griffes du chat (infection causée par une bactérie transmise par une griffure de chat), mais cela ne l'empêche pas de devenir vétérinaire, puis de se spécialiser dans le comportement de l'animal préféré des Français. Dans son livre “Ainsi sont les chats - Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur votre chat”, aux éditions HarperCollins, elle répond à 85 questions sur ces animaux. Mardi 7 janvier, de nombreux rassemblements et scènes de liesse ont été observés après la mort de Jean-Marie Le Pen, le fondateur du Front national, et arrivé au second tour de l'élection présidentielle en 2002. Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a déclaré qu' “absolument rien ne justifie qu'on danse sur un cadavre” et a qualifié ces rassemblements d'“honteux". La présidente de La France insoumise, Mathilde Panot, a dénoncé l'hypocrisie de ceux qui “sont dans l'esprit Charlie le matin” et choqués “le soir que des gens puissent faire [...] des rassemblements symboliques sur la mort d'un dirigeant d'extrême droite”. C'est le duel de la semaine de Frédéric Says. Donald Trump a déclaré mardi 7 janvier, depuis sa résidence en Floride, vouloir faire du Canada le 51e État des États-Unis, à quelques jours de son investiture. Quelques heures plus tard, il a partagé une carte de son pays incluant le Canada sur son réseau Truth Social. Le futur président a également fait savoir qu'il voulait annexer, par la force si nécessaire, le Groenland et le canal de Panama. C'est le point com de Paola Puerari. L'écrivain Philippe Vilain publie aux éditions Robert Laffont "Mauvais élève", un livre autobiographique dans lequel il se confie sur sa jeunesse, notamment marquée par sa relation avec l'écrivaine et prix Nobel de littérature Annie Ernaux, de 30 ans son aînée. C'est l'histoire de la semaine de Claude Askolovitch. Enfin, ne manquez pas la Une internationale sur la démission du Premier ministre canadien Justin Trudeau, les photos de la semaine soigneusement sélectionnées par nos invités, ainsi que la Dérive des continents de Benoît Forgeard ! 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 10 janvier 2025 - Présentation : Renaud Dély - Production : KM, ARTE Radio
Alors que le gouvernement cherche le consensus, LFI annonce déjà la censure. Mathilde Panot, présidente du groupe LFI - NFP à l'Assemblée nationale, députée LFI du Val-de-Marne (10e circonscription), est l'invitée de Thomas Sotto. Ecoutez L'invité de RTL avec Thomas Sotto du 08 janvier 2025.
Alors que le gouvernement cherche le consensus, LFI annonce déjà la censure. Mathilde Panot, présidente du groupe LFI - NFP à l'Assemblée nationale, députée LFI du Val-de-Marne (10e circonscription), est l'invitée de Thomas Sotto. Ecoutez L'invité de RTL avec Thomas Sotto du 08 janvier 2025.
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C dans l'air du 13 décembre - F. Bayrou : "enfin, les ennuis commencent !"Attendu jeudi soir, le nom du Premier ministre est enfin connu après de multiples rebondissements dans la matinée. Et c'est finalement François Bayrou, allié historique d'Emmanuel Macron, dont le nom a été maintes fois cité pour Matignon, et qui avait été reçu à l'Elysée dès jeudi dernier. Au bout d'une longue carrière politique, et de trois candidatures à l'Élysée, le président du Modem devient donc à 73 ans le sixième chef de gouvernement d'Emmanuel Macron et le quatrième de 2024. Une tâche immense attend maintenant rue de Varenne le maire de Pau. Avec pour priorité le budget pour 2025, laissé en suspens par la censure. Dans un contexte de colère des agriculteurs et de multiplication des plans sociaux, le niveau du déficit et de la dette sera "une réalité qui s'imposera à tout gouvernement, quel qu'il soit", avait prévenu Michel Barnier. En attendant que ce nouveau budget soit adopté, un projet de "loi spéciale" permettant d'éviter une paralysie de l'Etat sera examiné lundi par l'Assemblée.D'ici là François Bayrou va devoir constituer son équipe qui aura une assise limitée. Sans véritable majorité à l'Assemblée nationale, le nouveau Premier ministre va en effet devoir composer avec plusieurs sensibilités politiques pour mener son action. "Tout le monde se dit qu'il y a un chemin à trouver qui réunisse les gens au lieu de les diviser. Je pense que la réconciliation est nécessaire", a-t-il affirmé dès sa nomination, citant notamment la figure d'Henri IV sur qui il a "beaucoup écrit". "Le soir ou François Mitterrand a été élu président de la République, ses premiers mots quand on lui a apporté les résultats : il a dit 'enfin les ennuis commencent'", a-t-il ajouté avant de monter dans sa voiture.Saluée par le camp macroniste, la nomination a été aussitôt rejetée à gauche par LFI, qui déposera "une motion de censure", a annoncé la cheffe des députés mélenchonistes Mathilde Panot. Le coordinateur insoumis Manuel Bompard a qualifié ce choix de "nouveau bras d'honneur à la démocratie". "Cela n'est plus de la politique, c'est du mauvais théâtre de boulevard", a réagi sur X Marine Tondelier. La patronne des écologistes estime que ses députés n'auront "d'autre choix" que de censurer le gouvernement de François Bayrou s'il ne change pas de politique économique et s'il garde "Bruno Retailleau à l'Intérieur". "La nomination de François Bayrou est une mauvaise nouvelle. Va-t-il s'obstiner à vouloir imposer une politique qui a échoué et a été sanctionnée ? Nous demandons : un changement de cap politique, le respect du Parlement, pas de 49.3", a embrayé le secrétaire national du Parti communiste Fabien Roussel. Lors d'un bureau national, les socialistes ont eux aussi désapprouvé la nomination de François Bayrou et acté "qu'aucun socialiste ne participera au gouvernement". Toutefois, à la différence de LFI, ils ne déposeront pas de motion de censure "a priori", mais à certaines conditions : "Que François Bayrou renonce à l'utilisation du 49.3, qu'ils nous donnent des signes d'ouverture sur les sujets qui comptent pour nous, et il faut qu'il montre qu'il n'est pas dans la main du RN". Les socialistes seront donc vigilants au "casting gouvernemental" et aux futurs textes de loi.À l'extrême droite, le président du Rassemblement National Jordan Bardella a lui affirmé qu'il n'y "aura pas de censure a priori". Sur le réseau social X, la cheffe des députés RN Marine Le Pen a demandé à François Bayrou « d' "'entendre et écouter les oppositions pour construire un budget raisonnable et réfléchi". "Toute autre politique qui ne serait que le prolongement du macronisme, rejeté par deux fois dans les urnes, ne pourrait mener qu'à l'impasse et à l'échec", a-t-elle écrit.La passation de pouvoir entre Michel Barnier et François Bayrou est prévue à 17h à Matignon. Les experts : - JÉRÔME JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- CÉCILE CORNUDET - Éditorialiste politique - Les Echos - ALIX BOUILHAGUET - Éditorialiste politique - France Télévisions- SYLVIE PIERRE-BROSSOLETTE - Editorialiste politique- Le PointPRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
durée : 00:54:10 - Questions politiques - par : Carine BECARD, Fabienne Le Moal - La députée LFI Mathilde Panot explique pourquoi elle ne se rendra pas à l'Élysée demain, pour des consultations en vue de la nomination d'un nouveau 1er ministre : "Nous ne croyons pas qu'il soit possible de gouverner avec ceux contre lesquels nous avons été élus."
durée : 00:54:10 - Questions politiques - par : Carine BECARD, Fabienne Le Moal - La députée LFI Mathilde Panot explique pourquoi elle ne se rendra pas à l'Élysée demain, pour des consultations en vue de la nomination d'un nouveau 1er ministre : "Nous ne croyons pas qu'il soit possible de gouverner avec ceux contre lesquels nous avons été élus."
Ralph welcomes international human rights lawyer and activist, and former senior United Nations human rights official Craig Mokhiber to discuss Israel and Gaza—if Israel should be thrown out of the UN, how Trump's positions will compare to Biden's, and whether we're starting to see cracks in Israel's wall of impunity. Plus, Ralph shares a possible ray of light in Trump's cabinet, a warning about the cost of credit cards for small businesses, and some tough love for AARP.Craig Mokhiber is an international human rights lawyer and activist, and a former senior United Nations human rights official. A human rights activist in the 1980s, he would go on to serve for more than three decades at the United Nations, with postings in Switzerland, Palestine, Afghanistan, and UN Headquarters in New York. In October of 2023, he left the United Nations, penning a widely read letter criticizing the UN's human rights failures in the Middle East, warning of unfolding genocide in Gaza, and calling for a new approach to Palestine and Israel based on international law, human rights, and equality. Gaza is now the world capital of child amputation. And that doesn't even cover the true horror, because Israel blocks any anesthesia from entering Gaza as a means of imposing further agony on the population that they are subjecting to genocide. Which means those amputations are being carried out on children and adults without anesthesia and often without sterile equipment or adequate hospitals, such that even if they survive the excruciating agony of an amputation without anesthesia, they may well not survive the side effects. They may well not survive the infection.Craig MokhiberThe irony is that in November, the UN announced that Israel had paid its dues in full in order to preserve its membership and to continue to fund the UN— an organization that the Israelis say is a terrorist, anti-Semitic organization dedicated to its destruction, is an organization that they have decided to be a member of and to fund. So when you look at the kind of propaganda that they distribute…You can see how ironic and how outrageous it really is. I've said that it would be hard to imagine any country in the history of the organization more deserving—at a minimum—of suspension from the UN General Assembly. No country in history has violated the principles of the UN Charter more than Israel, and it has done so from the moment of its admission in 1948. Craig MokhiberWe can certainly expect a dangerous four years under Trump. There's no denying it…But we shouldn't forget that we've just had a four-year term under Biden and Harris in which they undid none of those policies, and in which they actually supported horrific international crimes being perpetrated by Israel. And Biden and his administration were at the helm of the brutal repression of human rights defenders here in the United States, on college campuses and workplaces and the streets and in media places. So we're going to go from genocide abroad and repression at home under Biden to more genocide abroad and repression at home under Trump. The only difference is that Trump won't waste his time on the kind of mendacious pretense of civility and humanitarian concern that was peddled by Biden and Harris as it murdered babies in their thousands. Craig MokhiberAARP has maybe 18 million members. That's a big, big organization, and we want it on our side. We want it on the side of single-payer, universal insurance, full Medicare for all.Ralph NaderIn Case You Haven't Heard with Francesco DeSantisNews 12/4/241. On Tuesday, right-wing South Korean President Yoon Suk Yeol attempted to stage a coup, declaring martial law and stationing troops outside of the South Korean National Assembly in an attempt to block lawmakers from assembling and voting to overturn his decree. Reuters reports that while Yoon used the pretext of cracking down on “North Korean anti-state forces," he “did not cite any specific threat” and instead focused on his domestic political opponents. Some contend that this move was meant to stave off prosecution of his wife, who is under investigation for corruption. When lawmakers were finally able to enter the National Assembly, all 190 members present voted to overturn the decree, including members of Yoon's own party. Former Democratic President Moon Jae-in urged the National Assembly to “act quickly to protect our democracy from crumbling." Even still, Yoon initially refused to call off the military, only folding after the Korean unions declared a general strike and the defense minister tendered his resignation. South Korea has previously been ruled by U.S.-backed dictators, including Syngman Rhee, Park Chung-Hee, and Chun Doo-hwan. Almost 30,000 American troops are stationed in the country and a provision in the American-drafted Korean constitution gives the U.S. emergency powers to take over the South Korean military.2. In Western Europe, the governments of Germany and France are collapsing. CNN reports that weak economic performance led German Chancellor Olaf Scholz of the SDP to dismiss his finance minister, Christian Lindner of the FDP, which in turn resulted in that party pulling out of Scholz's governing coalition – leaving Scholz in charge of a minority government. According to this report, Scholz committed to holding a confidence vote set for January 15th; if he loses that vote, a snap election could be held as early as March 2025, well ahead of the scheduled September elections. Meanwhile in France, Macron's center-right coalition is facing no confidence motions from the Left and far-Right. This crisis boils down to a budget showdown hinging on a social security austerity measure that Prime Minister Michel Barnier rammed through without a vote, per Le Monde. Mathilde Panot of the left-wing France Unbowed party is quoted in Reuters saying "Faced with this umpteenth denial of democracy, we will censure the government…We are living in political chaos because of Michel Barnier's government and Emmanuel Macron's presidency."3. In their December 2024 report, Prisoners for Peace lists four Israeli refuseniks: Itamar Greenberg, who has already spent 105 days in prison and has now been sentenced to another 45 days; Yuval Moav, who has been in prison for 125 days and may face yet more jail time – and now Itamar and Yuval are joined by Soul Behar Tzalik and Iddo Eilam, who were both sentenced to 30 days on November 27th. All four refuseniks are just 18 years old. They are affiliated with the Israeli refusenik peace group, Mesarvot.4. The Financial Times reports that the United States is exerting pressure on Ukraine to lower its age of conscription from 25 to just 18 years old. A senior U.S. military official is quoted saying “The simple truth is that Ukraine is not currently mobilising or training enough soldiers to replace their battlefield losses while keeping pace with Russia's growing military.” This piece frames this push as part of the Biden administration's feverish attempts to “deploy $7bn in security assistance to Kyiv before…Donald Trump takes office,” and cites estimates that Ukraine needs at least another 160,000 soldiers to replenish its ranks. Anti-war advocates have long decried the United States' role in perpetuating this war rather than seeking a negotiated settlement, resulting in a staggering loss of Ukrainian and Russian lives. For his part, President Zelenskyy told the Ukrainian parliament last week “Let there be no speculation — our state is not preparing to lower the mobilisation age.”5. In another case of foreign policy being made in the liminal space between the Biden and Trump administrations, AP reports China has announced they will ban exports of gallium, germanium, antimony and other high-tech materials with military applications to the United States. in retaliation for the U.S. limiting semiconductor-related exports – and for Donald Trump's threats to impose steep tariffs on the People's Republic. Lin Jian of the Chinese Foreign Ministry is quoted saying “China has lodged stern protests with the U.S. for its…malicious suppression of China's technological progress…illegal unilateral sanctions and long-arm jurisdiction against Chinese companies.”6. In yet another instance of Trump conducting foreign policy before his term begins, the president-elect has already provoked a diplomatic incident with Canada and Mexico. Trump has threatened to impose 25% tariffs on the two countries unless they “stem the flow of migrants and drugs,” per AP. Canadian Prime Minister Justin Trudeau, rather than standing together with Mexico, met with Trump to convince him that the two countries should not be treated equally. In response, Mexican President Claudia Sheinbaum said “Mexico must be respected, especially by its trading partners,” and added that Canada “could only wish they had the cultural riches Mexico has.”7. A new bombshell report comes to us from Drop Site. This time, it concerns the Organized Crime and Corruption Reporting Project, OCCRP, which is one of the “largest and most powerful” news organizations in the world. As this report notes, the OCCRP works with major newspapers across the globe to collaboratively publish major stories, including the Panama Papers. Yet, an investigation led by French outlet Mediapart, Italian outlet Il Fatto Quotidiano, Reporters United and Drop Site itself – along with the German NDR, though they were pressured to pull their own story – revealed a stunning truth at the heart of the OCCRP: more than half of its funding comes directly from the U.S. government. This story is complex and the reporters involved are not trying to discredit the reporting done by the OCCRP. But the public deserves to know who is funding the journalism they consume.8. Matt Bruenig's NLRB Edge has documented a remarkable case before the labor board involving the U.S. Postal Service. As Bruenig lays out, back in 2021 “Nicolas Montross, a letter carrier…invoked his contractual right…to not work more than 60 hours in a week. After working nearly 60 hours, [he] returned undelivered mail to the facility and left work.” At that point, he was called to a “pre-disciplinary interview” with his supervisor, who “questioned whether Montross's loyalty lay with the union or USPS, threatened him with discipline and criminal prosecution, and attempted to determine who had informed him about his contractual rights.” Montross eventually resigned, believing if he did not, he would face criminal charges. When this case finally made it to the NLRB, they ruled that the USPS had violated federal labor law and ordered them to offer Montross reinstatement with back pay and benefits – called “make-whole” relief – among other remedies. Yet, the USPS is now challenging make-whole relief, which has been standard practice at the Biden NLRB since 2022. As Bruenig writes, “Shouldn't the Biden administration be telling the USPS to cut it out, lest they manage to undermine one of the Biden NLRB's major accomplishments?”9. Following Donald Trump's victory in the 2024 presidential election, Senator Bernie Sanders has sought to hold Trump to the promises he made during the campaign. On November 15th, Sanders wrote “I look forward to working with the Trump Administration on fulfilling his promise to cap credit card interest rates at 10%. We cannot continue to allow big banks to make record profits by ripping off Americans by charging them 25 to 30% interest rates. That is usury.” Now, Sanders is seeking to leverage Elon Musk's government efficiency initiative to curb runaway Pentagon spending. On December 1st, he wrote “Elon Musk is right. The Pentagon, with a budget of $886 billion, just failed its 7th audit in a row. It's lost track of billions. Last year, only 13 senators voted against the Military Industrial Complex and a defense budget full of waste and fraud. That must change.” Put simply, Sanders is calling the Trump bluff. He ran, and won, on a populist economic message. If anyone can get him to deliver, it's Bernie – and if Trump backs down, he will be exposed as beholden to the corporate powers that be.10. Finally, on a lighter note, this week saw the resurrection of notorious corporate criminal firm Enron, via what CNN calls an “elaborate joke.” In short, this report finds that instead of a reincarnation of the scandal-plagued energy giant, this is merely a T-shirt company which bought the Enron trademark and is trying to capitalize on it. So, we can all breathe a sigh of relief. We have quite enough criminal corporations, no need to raise the dead.This has been Francesco DeSantis, with In Case You Haven't Heard. Get full access to Ralph Nader Radio Hour at www.ralphnaderradiohour.com/subscribe
C dans l'air du 5 décembre - Trois mois après sa nomination à Matignon, Michel Barnier a remis ce matin la démission de son gouvernement au président de la République, un record de brièveté sous la Ve République. L'histoire s'est accélérée hier soir à l'Assemblée nationale avec le vote de la motion de censure déposée par le Nouveau Front Populaire par 331 députés, bien plus que les 288 nécessaires. Toutes les oppositions ont voté pour renverser le gouvernement, une première depuis soixante-deux ans, en 1962 sous la présidence de Charles de Gaulle.Et maintenant ? En attendant la nomination d'un nouveau Premier ministre, Gabriel Attal, le chef de file des députés macronistes, a appelé tous les partis, sauf le RN et LFI, à trouver un compromis. Chez Horizons on plaide également pour une "coalition" qui aille de la "droite républicaine" aux "socio-démocrates". Laurent Wauquiez, chef des Républicains à l'Assemblée nationale, a lui affirmé que son groupe "ne fera pas tomber un gouvernement" même s'il n'y participe pas. À gauche, le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale Boris Vallaud a appelé à "un gouvernement de gauche ouvert aux compromis". "Ça suppose que nous abandonnons le 49.3, qu'il n'y aura pas de passage en force et que sur chaque texte nous serons obligés de trouver des compromis", a expliqué ce matin Olivier Faure. Le patron des socialistes a également assumé ses "divergences avec Mathilde Panot", la cheffe de file des députés Insoumis, rétorquant qu'il "vaut mieux parfois faire un pas qui n'est pas exactement celui qui était prévu, plutôt que de ne rien faire et rester dans la protestation". Le Parti socialiste et les écologistes ont demandé au chef de l'Etat de recevoir "les chefs de partis et les présidents des groupes parlementaires de l'Assemblée nationale et du Sénat ayant participé au front républicain" lors des dernières législatives. Dans une lettre ouverte, la secrétaire nationale des Verts a également exhorté le chef de l'Etat à "consentir à accorder aux Français l'alternance politique qu'ils réclament" en nommant un Premier ministre "issu de la gauche et des écologistes". Le leader de Place publique Raphaël Glucksmann a de son côté appelé ce jeudi dans une tribune parue dans Le Monde à la construction d'une "plateforme minimale" entre les forces politiques ayant fait barrage à l'extrême droite aux dernières élections législatives.À l'extrême droite, Marine Le Pen, la cheffe des 124 députés RN, a déclaré qu'elle "laissera travailler" le futur Premier ministre pour "co-construire un budget acceptable pour tous".Pendant ce temps, à l'Elysée, le chef de l'Etat a déjeuné ce jeudi avec François Bayrou. Le nom du président du MoDem, allié du chef de l'Etat depuis 2017, circule pour le poste de Premier ministre, de même que celui du ministre des Armées Sébastien Lecornu, un fidèle d'Emmanuel Macron. Le président de la République doit s'exprimer ce soir à 20 heures. Il pourrait nommer rapidement un successeur alors que selon un dernier sondage Harris Interactive pour RTL, une majorité des Français, 53 %, indiquent approuver cette censure. Ils sont nombreux à l'approuver notamment chez les sympathisants des partis de gauche (78 % pour LFI, 66 % pour le PS et 61 % pour les écologistes) et du Rassemblement national (74 %). Pour autant, 82 % des Français sondés se disent inquiets pour l'avenir de la France.Les experts : - Jérôme JAFFRÉ - politologue, chercheur associé au CEVIPOF- Anne ROSENCHER - Directrice déléguée de la rédaction - L'Express- Brigitte BOUCHER - journaliste politique à franceinfo TV- Caroline VIGOUREUX - journaliste politique et société à la Tribune DimanchePRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 29 novembre 2024.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.Jean-Louis Bourlanges, essayiste.Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova.LE PS PEUT-IL S'AFFRANCHIR ? Le prochain congrès du PS devrait avoir lieu au printemps 2025. Elu depuis 2018, Olivier Faure remettra son mandat de premier secrétaire en jeu. Sa gouvernance est contestée par ceux qui lui reprochent de coller au pas et aux humeurs de Jean-Luc Mélenchon et d'avoir réduit le PS à une annexe de La France insoumise au lieu de profiter de la force acquise lors des européennes et même des législatives pour être en mesure de faire émerger un candidat socialiste présidentiable. Les partisans du député de Seine et Marne plaident pour la survie, à tout prix, de l'union de la gauche, tout en menant à l'Assemblée une bataille larvée contre LFI pour obtenir le leadership de la gauche. Un combat rendu possible par le retour en force des socialistes à l'Assemblée : les troupes du patron du groupe socialiste à l'Assemblée, Boris Vallaud, comptent 66 parlementaires, contre 71 mélenchonistes.Cette crise entre le PS et LFI a éclaté au grand jour après la proposition de pacte de « non-censure » évoqué dimanche dernier sur France Inter par Boris Vallaud qui a proposé à « tous les présidents de groupes du Sénat et de l'Assemblée de l'arc républicain de poser la question des conditions d'une non-censure ». Il a, en outre, dit vouloir « reprendre le fil » de ce que « les groupes du Nouveau Front populaire » à l'Assemblée et au Sénat avaient « commencé à faire à la mi-août en disant "nous sommes prêts à des compromis texte par texte, nous sommes prêts à discuter des priorités de politique budgétaire" ». « Le PS cherche des alliés. Mais ça sera sans LFI », a assuré Jean-Luc Mélenchon, accusant le PS de « tendre la main » au-delà de la gauche.La mésentente affichée entre LFI et le PS est également apparue à propos d'une proposition de loi déposée le 19 novembre, à l'initiative du député « insoumis » du Nord Ugo Bernalicis, qui vise à « abroger le délit d'apologie du terrorisme du code pénal ». Ce délit, créé par une loi de 2014, consiste à « présenter ou commenter favorablement soit le terrorisme en général, soit des actes terroristes déjà commis ». Bernard Cazeneuve avait défendu ce texte comme « nécessaire » face à « la stratégie médiatique » des groupes djihadistes et au fait qu'« Internet offre aux thèses les plus extrêmes une caisse de résonance démultipliée ». L'objectif consiste selon la présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale, Mathilde Panot, à cantonner à nouveau l'apologie du terrorisme au droit de la presse afin de garantir « la liberté d'expression ». La proposition a suscité une vague de critiques. A gauche le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure a jugé qu'il suffisait en la matière d'affiner « la définition » du délit « pour en éviter les dérives ». Plus clairement, le patron des députés PS, Boris Vallaud, a affirmé ne pas soutenir « la proposition de LFI ».LA SITUATION EN UKRAINE Après des mois de refus, le 17 novembre, les Etats-Unis ont donné aux Ukrainiens le feu vert pour frapper la Russie en profondeur avec leurs missiles balistiques sol-sol d'une portée allant jusqu'à 300 kilomètres. Washington a justifié cette autorisation par le récent déploiement de soldats nord-coréens dans la région frontalière russe de Koursk. Alors que le conflit passait le cap des 1.000 jours, le 19 novembre, Kyiv a frappé un poste de commandement russe dans la région de Koursk. En réponse, le président russe a annoncé l'adoption d'une nouvelle doctrine nucléaire qui élargit la possibilité d'un recours à l'arme atomique en cas d'attaque « massive » par un pays non nucléaire mais soutenu par une puissance nucléaire. Une référence claire à l'Ukraine et aux États-Unis. Les États-Unis, le Royaume-Uni et l'Union européenne ont dénoncé « une rhétorique irresponsable » de la part de la Russie.Alors que la Russie pousse son avantage sur la ligne de front, en s'emparant de territoires, dans l'est du pays, à une rapidité inédite, les Etats-Unis ont annoncé, le 20 novembre, que pour aider l'Ukraine à freiner l'avancée des Russes, ils allaient fournir à Kyiv des « mines antipersonnel non-persistantes », c'est-à-dire équipées d'un dispositif d'autodestruction ou d'autodésactivation. Une mesure dénoncée non seulement par la Russie, et jugée « désastreuse » par la Campagne internationale pour interdire les mines, une organisation qui a reçu le prix Nobel de la paix en 1997. L'Ukraine est aujourd'hui le pays le plus miné au monde, avec 23 % de son territoire pollué par des mines terrestres et des munitions non explosées, indiquait dans un rapport en octobre, le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).Le 21 novembre Vladimir Poutine a déclaré que Moscou « avait lancé un nouveau missile balistique de portée intermédiaire sur l'Ukraine, en réponse à l'utilisation récente par ce pays d'armes américaines et britanniques pour frapper plus en profondeur » le territoire russe. Il a précisé que l'engin était un nouveau type de missile balistique hypersonique baptisé « Orechnik » - « noisetier », en russe -, dans sa « configuration dénucléarisée ». Le tir a visé un « site du complexe militaro-industriel ukrainien » dans la ville de Dnipro, a-t-il ajouté. C'est une première dans l'histoire du nucléaire militaire. Il n'était pas chargé – d'où l'absence d'explosion au sol –, mais, avec un tel tir, les Russes ont franchi un pas dans l'escalade avec les Occidentaux. Face aux risques importants de méprise, donc de riposte et d'escalade nucléaire, la Russie a indiqué avoir prévenu les Etats-Unis de son tir. Une annonce confirmée par Washington.Face aux nouvelles menaces du président russe, qui prévient qu'il pourrait désormais les frapper directement, les Occidentaux hésitent, vis-à-vis de l'Ukraine, entre un soutien réitéré mais assorti de limites (Joe Biden), des promesses verbales (Otan, France, Royaume-Uni et Suède), et la « prudence » (Allemagne).Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr
durée : 00:26:08 - 8h30 franceinfo - La députée La France insoumise du Val-de-Marne et présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale était l'invitée du "8h30 franceinfo", jeudi 28 novembre 2024.
C dans l'air du 27 novembre - Censure: Barnier prédit une tempête financière"Le moment est très grave". Sous la menace d'une motion de censure votée par l'extrême droite et la gauche qui provoquerait la chute du gouvernement, Michel Barnier a voulu prendre hier soir les Français à témoin et a joué la carte de la dramatisation. Invité au 20 H de TF1, le Premier ministre a dit qu'il allait "assurément" avoir recours au 49.3 pour faire adopter son budget et mis en garde contre la "tempête" qui vient. En cas "d'alliance dans les votes, improbable mais possible, entre les voix de M. Mélenchon (...) et les voix de Mme Le Pen, auxquelles se joindraient le parti socialiste, le parti communiste, les Verts, je tombe". Dans ce cas, "il n'y a plus de budget", a-t-il alerté, avec à la clé "une tempête probablement assez grave, des turbulences graves sur les marchés financiers".Alors que le Sénat, dominé par la droite et le centre, a examiné le projet de loi Finances 2025 cette semaine et qu'à l'Assemblée, le Nouveau front populaire et le Rassemblement national ont redit leur volonté de censurer le gouvernement s'il tentait un passage en force, le gouvernement de Michel Barnier alerte depuis plusieurs jours sur les conséquences financières d'une censure. La porte-parole du gouvernement Maud Bregeon avait notamment dit samedi redouter une crise financière et "un scénario à la grecque", dans lequel les fonctionnaires ne seraient pas payés au mois de janvier. Un scénario catastrophe de "shutdown" à l'américaine réfuté par de nombreux parlementaires dont Marine Le Pen qui a accusé mardi le gouvernement de "fausses informations". La patronne des députés RN a rappelé depuis ses lignes rouges sur Twitter et a estimé que sur ces sujets "de simples discussions, c'est mieux que rien, mais elles ne suffiront pas". "Barnier menace du déluge après lui" mais "qu'il le veuille ou non, il sera pourtant censuré", a réagi la cheffe de file des députés de la France insoumise, Mathilde Panot, qui prévoit de déposer une motion de censure avec ses alliés du Nouveau Front populaire. "Les Français ne veulent pas une instabilité austéritaire mais une démocratie qui réponde à leurs besoins" a-t-elle dit. Au PS également, on rappelle que "pour qu'il n'y ait pas de censure, il faut des compromis".Et maintenant que va-t-il se passer ? Députés et sénateurs se réunissent en commission mixte paritaire ce mercredi 27 novembre pour tenter d'aboutir à un compromis sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2025. Une réunion à hauts risques, avant une possible activation par le Premier ministre d'un premier 49.3 sur ce texte le 2 décembre à l'Assemblée nationale, l'exposant à une motion de censure. Le gouvernement Barnier pourrait-il alors tomber ? Quelle seraient les conséquences d'une censure du gouvernement ? La France est-elle à l'aune d'une "tempête" politique, économique, sociale et/ou financière ? Enfin trois semaines après sa victoire éclatante, le futur président des Etats-Unis a détaillé son projet de hausse des droits de douane sur les produits chinois, canadiens et mexicains. La guerre commerciale est-elle déclarée ? Quel sera le climat économique en 2025 ?Les experts : - Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction - L'Usine Nouvelle - Marc FIORENTINO - spécialiste des marchés financiers, cofondateur de "Meilleurtaux Placement", auteur de Interdit aux moins de 60 ans- Lucie ROBEQUAIN - Directrice de la rédaction - La Tribune et La Tribune Dimanche- Nathalie SCHUCK - Grand reporter - Le Point, auteure de Les naufrageurs - Jade Grandin de l'EPREVIER ( en duplex) - correspondante à Bruxelles- L'opinionPRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Au sommaire de l'émission : Le directeur du groupe de sécurité du président de la République et un ancien patron de la BRI reviennent sur les missions et les défis de la sécurité lors des déplacements présidentiels, notamment l'incident de la gifle subie par Emmanuel Macron.Le match de football France-Israël prévu demain au Stade de France fait l'objet de nombreuses polémiques, avec des appels à l'annulation ou au boycott, malgré les mesures de sécurité exceptionnelles prises.Les invités évoquent également la problématique du narcotrafic en France, un fléau grandissant qui touche de plus en plus la population, et les solutions envisageables pour y faire face.Les auditeurs réagissent aux propos de la députée Mathilde Panot qui souhaite l'annulation du match France-Israël, certains dénonçant un acte d'antisémitisme.Les intervenants soulignent l'importance de la liberté d'expression et de la décision politique pour lutter efficacement contre le narcotrafic et la délinquance.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
Pour Halloween, Michel Houellebecq se glisse dans la peau de Mathilde Panot. Une soirée qui s'annonce aussi effrayante qu'inoubliable ! Tous les jours, retrouvez le meilleur de Laurent Gerra en podcast sur RTL.fr, l'application et toutes vos plateformes préférées.
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Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 4 octobre 2024.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.François Bujon de l'Estang, ambassadeur de France.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.Lucile Schmid, vice-présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.MICHEL BARNIER : LA STRATÉGIE DE LA TIÉDEUR Lors de son discours de politique générale sans vote de confiance, le Premier ministre a promis une « double exigence » : la réduction de la dette publique et celle de la dette écologique. Michel Barnier s'est engagé à une méthode faite d'écoute, de respect, et de dialogue et il a dégagé cinq chantiers prioritaires : le pouvoir d'achat, les services publics, la sécurité, l'immigration, et la fraternité. Confirmant son intention de briser le tabou macroniste de la hausse des impôts : le chef de gouvernement a appelé les « grandes et très grandes entreprises qui réalisent des profits importants » et « les Français les plus fortunés » à « un effort ciblé, limité dans le temps », sans livrer davantage de détails. Parmi ses autres annonces, figurent la revalorisation de 2 % du smic dès le 1er novembre en anticipation de la date du 1er janvier, la correction des « limites » de la réforme des retraites, une réflexion et une action « sans idéologie sur le scrutin proportionnel », la « limitation des possibilités de réduction de peine », et la maitrise de manière « plus satisfaisante » de la politique migratoire, la reprise « immédiate » des travaux de planification écologique, suspendus depuis la dissolution, sans évoquer toutefois de nouvelles mesures ni de nouveaux moyens. Peu de repères temporels ont été donnés. En 2025 : le retour du déficit public à 5 % (puis à 3% en 2029), la lutte pour la santé mentale, le report des élections en Nouvelle-Calédonie, un comité interministériel des Outre-mer, le développement des soins palliatifs …Le Premier mininstre a assuré qu'il avait ses « propres lignes rouges », à savoir : « Aucune tolérance » à l'égard du racisme et de l'antisémitisme, des violences faites aux femmes, du communautarisme, « aucun accommodement » sur la défense de la laïcité, et encore « aucune remise en cause des libertés conquises au fil des ans », dont la loi Veil sur l'IVG, la loi sur le mariage pour tous et les dispositions législatives sur la PMA.Michel Barnier a pris ses oppositions à contrepied, adoptant le ton et les manières d'un super papy, pas davantage dupe des feintes colères surjouées sur les bancs LFIstes que des rodomontades des élus du RN, sans se priver du plaisir de quelques taquineries à l'égard de ses prédécesseurs et soutiens malgré eux.Parmi les réactions des présidents de groupe à l'Assemblée nationale, Marine Le Pen, pour le Rassemblement national, a dit "entendre des constats, mais bien peu de solutions" ; Gabriel Attal pour Ensemble pour la République, a prévenu que son groupe "veillera sur les acquis de ces sept dernières années", quant à Mathilde Panot, pour La France Insoumise, elle a affirmé que le Premier ministre n'a « aucune légitimité démocratique pour gouverner ».À QUOI PEUT ENCORE SERVIR L'ONU ? Alors que le « machin » comme le qualifiait le général de Gaulle, réunissait pour son Assemblée la quasi-totalité des pays du globe (193 États), beaucoup s'interrogent sur son utilité. L'impuissance du Secrétaire général de l'ONU à faire entendre sa voix, tant dans le conflit russo-ukrainien qu'à Gaza, est là pour témoigner d'une érosion. La crise du multilatéralisme n'est pas nouvelle. Elle s'est installée progressivement et a connu un palier supplémentaire avec le Président Trump, très hostile à l'ONU, qui avait retiré son pays de l'accord sur le climat de Paris et de l'accord sur le nucléaire iranien. Une crédibilité minée également par plusieurs pays qui ont pris la tête d'une confrontation ouverte avec l'Occident, visant à redistribuer la puissance au détriment des États-Unis et de l'Europe : la Chine, la Russie, l'Iran et la Corée du Nord, désireux de « corriger l'histoire », manifestent leur mépris de la charte des Nations unies, des références universelles, des systèmes basés sur les droits de l'homme et la démocratie.Lors de l'Assemblée générale, de nombreux orateurs ont fait part de leur colère face à la flambée de violences au Moyen-Orient, que l'ONU, percluse de divisions sur le conflit israélo-palestinien comme sur la guerre menée par la Russie contre l'Ukraine, semble être incapable de juguler. Le roi Abdallah II de Jordanie a pointé « la crise de légitimité » des Nations unies dénonçant implicitement le « deux poids, deux mesures» critiqué par tant de pays du Sud, qui réclament que Gaza bénéficie, de la part des Occidentaux, du même soutien que l'Ukraine depuis l'invasion russe. Les différentes agences de l'ONU ne se portent guère mieux. La principale organisation d'aide aux Palestiniens, l'UNRWA, est dans le collimateur d'Israël depuis que plusieurs de ses employés ont été accusés d'implication dans les pogroms perpétrés le 7 octobre par le Hamas. La Cour internationale de justice et la Cour pénale internationale sont elles aussi considérées comme partiales par les Américains et les Israéliens pour leurs actions menées contre Israël, à la suite des atrocités perpétrées ces derniers mois par des militaires contre des civils à Gaza. Lors de son discours en septembre devant l'Assemblée générale des Nations unies, Benyamin Netanyahou a qualifié l'organisation de « farce méprisante. » Mercredi, le secrétaire général des Nations unies, António Guterres a été déclaré persona non grata en Israël.Au Liban, la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), basée depuis 1978 dans le sud du pays, chargée de surveiller l'application de la résolution 1701 adoptée à l'unanimité par le Conseil de sécurité après la guerre de juillet 2006 entre Israël et le Hezbollah, est également impuissante. La résolution stipule que seuls l'armée libanaise et les Casques bleus doivent être déployés dans le sud du Liban. Elle n'a jamais été appliquée, le sud-Liban demeurant le fief du Hezbollah.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr