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C dans l'air du 9 septembre 2025 - Après la crise, le spectre du blocageFrançois Bayrou a remis sa démission ainsi que celle de son gouvernement à Emmanuel Macron ce mardi en milieu de journée, au lendemain d'un vote sans appel à l'Assemblée nationale. Lundi, 364 députés ont voté contre la confiance, y compris au sein du bloc commun.Face à ce désaveu, tous les regards se tournent désormais vers le chef de l'État, confronté à nouveau à la tâche de nommer un nouveau Premier ministre capable d'éviter une censure rapide. Cette équation s'avère d'autant plus délicate que la popularité du président de la République est au plus bas dans les sondages et que le climat politique est électrique.Du côté des partis, les socialistes se disent « disponibles », tandis que les écologistes souhaitent un Premier ministre issu du Nouveau Parti écologiste (NFP). Marine Le Pen, pour le Rassemblement national, réclame une « dissolution ultra rapide ». Chez les Insoumis, Jean-Luc Mélenchon appelle à la démission d'Emmanuel Macron.Parallèlement, le mouvement « Bloquons tout » se prépare. Des pots de départ de François Bayrou ont été organisés partout en France, comme un avant-goût de la journée du 10 septembre où l'on annonce blocages, boycotts et grèves. Difficile néanmoins de mesurer l'ampleur du mouvement qui s'organise et dont l'un des enjeux sera la participation de la jeunesse. Plusieurs syndicats étudiants ont, ce dernier jour, décidé de rejoindre le mouvement « Bloquons tout ». Ils alertent notamment sur la précarité des étudiants. Nos journalistes sont allés à leur rencontre. Alors, qui pour succéder à François Bayrou à Matignon ? Blocages des axes routiers, grèves… À quoi faut-il s'attendre le 10 septembre ? Les étudiants vont-ils rejoindre le mouvement « Bloquons tout » ?LES EXPERTS :- Jérôme JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- Anne-Charlène BEZZINA - Constitutionnaliste et politologueMaître de conférences en droit public - Université de Rouen et Sciences Po- Sylvie PIERRE-BROSSOLETTE - Éditorialiste politique - Le Point - Jérôme FOURQUET - Directeur du département Opinion - Institut de sondages IFOP- Aline LECLERC (en duplex) - Reporter – Le Monde
« Le gouvernement français est au bord du gouffre », s'exclame le Guardian à Londres. « Le Premier ministre, François Bayrou, a peut-être pensé qu'il était pertinent de convoquer un vote de confiance parlementaire envers son gouvernement minoritaire, avant une journée de protestation nationale prévue après-demain et le début d'une saison budgétaire parlementaire chargée. (…) Mais en fait, François Bayrou semble avoir choisi le hara-kiri politique, affirme le quotidien britannique. Son éviction quasi certaine par un Parlement sans majorité, ce lundi, risque de transformer une impasse politique latente en une crise de régime fulgurante. » Et attention, prévient le Guardian, « une crise politique prolongée ne fera qu'accroître le soutien de l'opinion à la droite nationaliste et anti-immigrés et discréditer davantage les partis traditionnels. Face aux résonances toxiques des réseaux sociaux et à la montée d'une extrême droite à l'américaine qui fustige la criminalité, l'immigration et l'islam, Marine Le Pen et son jeune protégé Jordan Bardella semblent de plus en plus proches de la conquête du pouvoir. » Le danger à droite… ou à gauche ? En effet, renchérit Le Monde à Paris, « de la colère qui sourd dans le pays, le Rassemblement national en apparaît aujourd'hui comme le principal bénéficiaire. Ni les ennuis judiciaires de Marine Le Pen, ni la juvénilité de Jordan Bardella, ni les virages à 180 degrés du parti qui oscille entre radicalité et quête de respectabilité, ni sa versatilité et son amateurisme sur les questions budgétaires n'entament la dynamique. Le moteur est ailleurs : il suffit à ses dirigeants d'exploiter les faiblesses et les renoncements de ceux qui prétendaient le combattre pour prospérer. » À contrario, pour Le Figaro, le danger est à gauche… Qui pour succéder à Bayrou ? « Un Premier ministre socialiste, ce serait plonger le pays dans un nouveau cauchemar, estime le quotidien de droite. D'autant plus que les Insoumis rôderaient alentour. La France est payée pour le savoir depuis François Mitterrand et la retraite à 60 ans, Lionel Jospin et les 35 heures, François Hollande et la "chasse aux riches". Elle ne s'est jamais vraiment remise de toutes ces politiques dépensières et inconséquentes. Un Premier ministre socialiste, ce ne serait certainement pas une façon de rebondir dans la crise que traverse notre pays. Ce serait plutôt l'assurance d'un enlisement, d'un effondrement garanti. » Rome regarde du haut de ses 20 ans de dépenses La Repubblica à Rome revient sur l'aspect économique. Comment la France en est-elle arrivée là ? « Nous, Italiens, avons une certaine expérience, ironise le journal. Nous avons vécu pendant des décennies avec des gouvernements instables et une dette publique dépassant 100 % du PIB, et nous sommes malheureusement habitués à dépenser des dizaines de milliards par an en intérêts sur cette dette. Mais pour la France, une dette de 115 % avec un coût d'intérêt annuel de plus de 60 milliards d'euros, c'est la découverte d'un nouveau monde. Un monde qui s'est construit au cours des 15 à 20 dernières années, sachant qu'il n'y a pas si longtemps, la dette publique française équivalait à celle de l'Allemagne : toutes deux atteignaient un peu moins de 60 % du PIB. » Quel a été le point de bascule ? : Réponse de La Repubblica : « les dépenses publiques, 57 % du PIB de la France, sont les plus élevées des économies avancées du monde et ont évidemment contribué à la hausse de la dette. Et cette hausse a été constante, inexorable, jamais stoppée par les excédents budgétaires primaires des vingt dernières années, alimentée par la longue période de taux d'intérêt proches de zéro, et accélérée par le Covid et les mesures ultérieures visant à protéger les consommateurs des pics d'inflation. La conjoncture politique a ensuite fait le reste, freinant l'élan réformateur de Macron et rendant difficile tout changement de cap. » Macron, premier responsable ? En tout cas, conclut Libération à Paris, « la France va s'enfoncer un peu plus ce lundi dans un épais brouillard. Et cela n'a rien de réjouissant. Les plus fragiles sont les premières victimes d'un pays à l'arrêt. Ils le seront davantage si la crise politique mute en crise de régime. Ce jour, tous les regards seront tournés vers François Bayrou. Normal, et à la fois injuste. Le premier responsable de la situation s'appelle Emmanuel Macron. Sa dissolution fut une faute. Son départ, en plus de rajouter de la crise à la crise, créerait un dangereux précédent. Le Président n'a pas toutes les clés en main pour dessiner les mois qui nous séparent de la prochaine présidentielle. Mais il en détient une, pointe Libération : répondre au sentiment profond d'injustice qui plombe le pays. »
Ils sont vus comme étant la formation politique désormais au centre du jeu : les socialistes vont-ils vivre un retour au premier plan à l'issue de la chute du gouvernement Bayrou ? Emmanuel Macron lui-même a envisagé ces derniers jours un rapprochement avec le PS pour créer une nouvelle alliance à l'Assemblée. Mais est-ce vraiment le Grand Soir pour le parti à la rose après huit ans au purgatoire ou tout cela n'est-il qu'illusion ? Au sein de la direction du Parti socialiste, un seul scénario est officiellement envisagé, c'est celui d'un gouvernement formé par la gauche et si possible dirigé par le PS. Dans les rangs du parti, on affirme se préparer à investir les ministères, on plaisante en se disant « et toi, tu vas prendre quel poste ? ». Mais la réalité, c'est que pour l'instant la probabilité de voir cette hypothèse prendre corps est très faible. Pour des raisons mathématiques déjà : le Parti socialiste ne compte que 66 députés sur 577 et même s'il rassemble derrière lui Écologistes, Communistes et indépendants, il devra faire sans les Insoumis, dont le leader, Jean Luc Mélenchon, a affirmé ne pas vouloir participer à une « tambouille » politique qui rassemblerait de la droite aux communistes. Dans le meilleur des cas, le Parti socialiste disposerait d'une base fixe ne dépassant pas le quart des effectifs de l'Assemblée, bien loin d'une majorité donc. À lire aussiFrance: une réunion de la gauche à Matignon, sans LFI, pour préparer l'après-Bayrou Un gouvernement soutenu par le bloc central ? Les socialistes envisagent de négocier un accord de non censure, comme celui conclu entre François Bayrou et le PS justement ce printemps, ce qui avait permis au gouvernement de faire passer son budget. Mais le renvoi d'ascenseur est loin d'être assuré. Déjà parce que les partis actuellement au pouvoir préfèreraient y rester, et donc plutôt trouver un nouveau terrain d'entente avec un PS qui resterait en dehors du gouvernement. Et puis parce que les socialistes et leurs alliés devraient sans doute payer très cher le droit de gouverner. Il leur faudrait renoncer à nombre de leurs revendications, notamment en termes de fiscalité ou de retraites, ce qui voudrait dire commencer par des défaites. « Ça ne marchera pas », cingle une Insoumise, pour qui « Emmanuel Macron cherche seulement un nouveau pantin à manipuler ». Emmanuel Macron dos au mur ? L'échec de François Bayrou met toutefois Emmanuel Macron dans une position inconfortable : soit il accepte de se tourner vers les socialistes, qui appliqueront une politique ne lui convenant pas, soit il persiste à nommer un Premier ministre issu du bloc central avec la menace d'une chute quasi immédiate. Or, un nouveau gouvernement macroniste qui tombe, c'est le risque pour le chef de l'État de voir la question de son maintien au pouvoir s'accentuer. L'appel à sa démission est d'ailleurs devenu un slogan au Rassemblement national et à la France insoumise. Ce qui fait dire ironiquement à un élu LFI qu'en ne soutenant pas les ambitions gouvernementales du PS, les Insoumis lui rendent service : « plutôt de que de les laisser échouer, on leur propose une solution plus efficace : une présidentielle anticipée ». À lire aussiGeoffroy Didier : « L'instabilité politique pourrait durer jusqu'en 2027 »
Les socialistes doivent toujours arbitrer entre une culture de gouvernement qui devrait les conduire à prendre au sérieux l'endettement du pays et un reflexe de survie électorale qui les maintient dans une alliance avec les Insoumis. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Lancement de l'université d'été LFI. A quoi s'attendre des blocages du 10 septembre prochain ? Que proposent les Insoumis ? Vers une nouvelle censure du gouvernement ? Manuel Bompard, coordinateur de la France Insoumise, député LFI des Bouches-du-Rhône (4ème circonscription), est l'invité de RTL Matin. Ecoutez L'invité RTL de 7h40 avec Stéphane Boudsocq du 21 août 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Avec ses amis, le chef des Insoumis cherche à récupérer le mouvement « Bloquons tout » pour le gauchiser et mettre ainsi sa partition en musique.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 23 janvier 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste.Raphaël Doan, essayiste, haut fonctionnaire.Antoine Foucher, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique en ligne Blick.frÉmission originellement diffusée le 23 février 2025.LE RÉFÉRENDUM, À QUOI ÇA SERT ?Lors de son allocution à l'occasion des vœux de fin d'année, le président de la République a émis l'idée de recourir à un ou des référendums à propos de certains « sujets déterminants ». Il s'inscrit ainsi dans la lignée de ses déclarations précédentes, puisqu'il avait déjà proposé de recourir à cet outil au moment de la crise des Gilets Jaunes. L'annonce d'un potentiel recours au peuple par ce biais a suscité de nombreux commentaires, à gauche comme à droite. Le Rassemblement National défend de longue date la tenue d'un référendum sur les questions migratoires, tandis qu'une partie de la gauche souhaite que ce soit la réforme des retraites qui fasse l'objet d'une consultation. Le président (Insoumis) de la Commission des Finances de l'Assemblée nationale, Éric Coquerel, a quant à lui suggéré que soit organisé un « référendum révocatoire » qui remettrait en jeu le mandat du président de la République.Historiquement, la question du référendum est indissociable de la figure du général de Gaulle, dont la pratique régulière des consultations populaires s'est terminée par sa démission après l'échec de son projet de réforme régionale et du Sénat. Cette défaite, combinée au rejet en 2005 du projet de constitution européenne, ont contribué à raréfier la pratique du référendum dont la perception a également été modifiée : instrument permettant de dénouer les conflits pour les uns, il est présenté par les autres comme l'outil populiste par excellence, puisqu'il a pour fonction de faire appel directement au peuple dont la volonté serait supposément mal comprise par les élites. Ses détracteurs attaquent en outre son manichéisme et la personnalisation du pouvoir qu'il entraîne, un référendum sur une question se trouvant bien souvent assimilé à un plébiscite pour ou contre celui l'ayant proposé.Dans le climat politique français actuel, la question du gouvernement par référendum se pose avec d'autant plus d'acuité qu'Emmanuel Macron ne dispose pas de la majorité absolue à l'Assemblée. Proposer des référendums lui permettrait alors de faire passer des textes sans passer par la représentation nationale. De l'autre côté, une défaite l'exposerait à l'intensification des appels à sa démission, approfondissant un peu plus la crise politique ouverte par la dissolution de juin dernier. Cette proposition est donc loin de faire l'unanimité au sein même de la majorité présidentielle. Dans un entretien publié en 2017 dans la revue Esprit, le philosophe Bernard Manin diagnostiquait le passage d'une démocratie de partis à une démocratie du public, dans laquelle « les différents segments de la population ne se reconnaissent plus durablement dans les partis, mais peuvent se regrouper momentanément pour produire le succès ou l'échec de l'un d'entre eux ». En creux, le référendum apparaît comme un moyen d'outrepasser ces divisions en forçant une adhésion claire. Subsiste cependant le risque d'une alliance des contraires qui ferait échouer les projets présidentiels.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
BEST OF - Durant tout l'été, retrouvez le meilleur de Philippe Caverivière. Ecoutez Best-of - L'oeil de Philippe Caverivière du 01 août 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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durée : 00:02:04 - Le grand format - Angers, Rennes, Caen, Rouen… Ce n'est pas la caravane du Tour, c'est celle des Insoumis. Le parti de Jean-Luc Mélenchon organise ces jours-ci sa caravane populaire : 12 étapes au nord, 12 au sud. Objectif : convaincre les habitants des quartiers défavorisés de s'inscrire sur les listes électorales. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Chaque jour, retrouvez le journal de 19h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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En pleine crise diplomatique entre Paris et Alger, le déplacement en Algérie de Sébastien Delogu fait polémique. Chose très rare, le député Insoumis des Bouches-du-Rhône, très proche de Jean-Luc Mélenchon, a été désavoué par son propre mouvement dans un communiqué. Que s'est-il passé? On pose la question à Marie-Pierre Bourgeois, journaliste politique à BFMTV.com.
À l'heure du macronisme finissant, d'une gauche soumise aux Insoumis et des incertitudes du camp nationaliste, un alignement des planètes existe pour Bruno Retailleau.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'eurodéputé a présenté ce lundi sa vision pour la France. Une cinquantaine de mesures pour défendre une ligne à gauche différente de celle des Insoumis.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les candidats en piste pour 2027 semblent se multiplier et les ouvrages avec : Edouard Philippe ou Michel Barnier ont déjà sorti les leurs. Bruno Retailleau et Gérald Darmanin ne cachent pas leur envie de se lancer. A gauche, le Parti socialiste élit son nouveau premier secrétaire. Les adhérents doivent départager Olivier Faure et Nicolas Mayer-Rossignol, avec comme enjeu l'union et la question brûlante d'une alliance avec les Insoumis pour les prochaines échéances électorales.
durée : 00:20:43 - Journal de 12h30 - Les députés ont acté mercredi soir la suppression des ZFE, mises en place il y a six ans pour limiter la pollution de l'air dans les grandes villes de France. Est-il encore possible de voter des mesures environnementales ambitieuses en France ?
durée : 00:20:43 - Journal de 12h30 - Les députés ont acté mercredi soir la suppression des ZFE, mises en place il y a six ans pour limiter la pollution de l'air dans les grandes villes de France. Est-il encore possible de voter des mesures environnementales ambitieuses en France ?
Interrogé ce mercredi par une Commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur le dossier des violences physiques et sexuelles dans l'établissement pyrénéen Notre-Dame-de-Bétharram, le Premier ministre François Bayrou s'est retrouvé confronté à Paul Vannier. Un insoumis qui n'en est pas à sous coup d'essai dans le ciblage des établissements catholiques.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Interrogé ce mercredi par une Commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur le dossier des violences physiques et sexuelles dans l'établissement pyrénéen Notre-Dame-de-Bétharram, le Premier ministre François Bayrou s'est retrouvé confronté à Paul Vannier. Un insoumis qui n'en est pas à sous coup d'essai dans le ciblage des établissements catholiques.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Hanane Mansouri, 24 ans, est la benjamine de l'assemblée nationale. Députée du parti UDR, le parti d'Éric Ciotti, elle ne se laisse intimider par personne et encore moins par Raphaël Arnault lorsque cet élu de la France Insoumise veut recevoir le CCIE à l'assemblée. Aujourd'hui Hanane Mansouri est sur VA+, elle nous raconte son parcours, les coulisses de la vie politique, ses projets pour la France et la jeunesse, et les enjeux essentiels de demain.
L'émission 28 minutes du 08/05/2025 Marie-Christine Barrault : dans la peau de l'avocate Gisèle HalimiMarie-Christine Barrault est à l'affiche de la pièce “Gisèle Halimi, une farouche liberté” jusqu'au 31 mai à la Scala Paris. La pièce, mise en scène par Lena Paugam, s'appuie sur le livre d'entretiens “Une farouche liberté” entre la célèbre avocate et la journaliste Annick Cojean. Marie-Christine Barrault partage la scène avec Hinda Abdelaoui. Elles incarnent, à tour de rôle, le personnage de Gisèle Halimi pour en dévoiler toutes ses facettes, de la femme politique à la grand-mère. En une heure et demie, la pièce retrace plus de 70 ans d'engagement et de combat pour la cause des femmes. Marie-Christine Barrault a joué dans plus de 60 films et 40 pièces de théâtre. En 1977, elle est nommée pour l'Oscar de la meilleure actrice pour son interprétation de Marthe dans “Cousin, Cousine” de Jean-Charles Tacchella. À l'écran ou sur les planches, elle a souvent incarné des femmes fortes aux destins exceptionnels, comme Jenny Marx, Marie-Curie ou Marguerite Yourcenar.Le scrutin proportionnel peut-il revitaliser la démocratie française ? Mercredi 30 avril, le Premier ministre François Bayrou a entamé des consultations auprès des responsables politiques pour proposer l'instauration de la proportionnelle dans l'élection des députés en France. Depuis le début de la Ve République, les députés sont élus au suffrage universel direct avec un scrutin uninominal majoritaire à deux tours, à l'exception des élections législatives de 1986 qui se sont déroulées selon un scrutin proportionnel à l'échelon départemental. Le mode de scrutin proportionnel est censé augmenter la représentativité à l'Assemblée nationale, en donnant à chaque liste de candidats un nombre de députés proportionnel au nombre de voix qu'elle obtient. La plupart des pays européens élisent leurs députés à la proportionnelle comme la Belgique, l'Irlande ou le Danemark. Le projet divise sur le fond comme sur la forme au sein de la classe politique française. Les Républicains, Horizons et une partie des membres de la majorité présidentielle ont exprimé des réserves. Le Rassemblement national, le MoDem,les députés écologistes et Insoumis y sont favorables, mais sous différentes formes. Par exemple, la France insoumise défend un mode de scrutin proportionnel “à un échelon régional”, alors que François Bayrou souhaiterait, lui, un échelon départemental. Marjorie Adelson nous raconte comment les abats de boucherie trouvent un nouveau succès grâce aux influenceurs conservateurs et masculinistes notamment. Marie Bonnisseau nous présente une prothésiste américaine qui fabrique des faux yeux pour le moins originaux. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 8 mai 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
L'émission 28 minutes du 08/05/2025 Le scrutin proportionnel peut-il revitaliser la démocratie française ?Mercredi 30 avril, le Premier ministre François Bayrou a entamé des consultations auprès des responsables politiques pour proposer l'instauration de la proportionnelle dans l'élection des députés en France. Depuis le début de la Ve République, les députés sont élus au suffrage universel direct avec un scrutin uninominal majoritaire à deux tours, à l'exception des élections législatives de 1986 qui se sont déroulées selon un scrutin proportionnel à l'échelon départemental. Le mode de scrutin proportionnel est censé augmenter la représentativité à l'Assemblée nationale, en donnant à chaque liste de candidats un nombre de députés proportionnel au nombre de voix qu'elle obtient. La plupart des pays européens élisent leurs députés à la proportionnelle comme la Belgique, l'Irlande ou le Danemark. Le projet divise sur le fond comme sur la forme au sein de la classe politique française. Les Républicains, Horizons et une partie des membres de la majorité présidentielle ont exprimé des réserves. Le Rassemblement national, le MoDem,les députés écologistes et Insoumis y sont favorables, mais sous différentes formes. Par exemple, la France insoumise défend un mode de scrutin proportionnel “à un échelon régional”, alors que François Bayrou souhaiterait, lui, un échelon départemental. On en débat avec Anne Rosencher, journaliste, directrice déléguée de la rédaction de "l'Express" ; Jean-Philippe Derosier, constitutionnaliste et Bastien François, politiste, professeur de science politique à l'Université Panthéon-Sorbonne.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 8 mai 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
C dans l'air du 6 mai 2025 - Gaza : l'opération « intensive » de NetanyahuUne opération « intensive ». C'est ce que compte mener l'armée israélienne dans la bande de Gaza selon les mots du premier ministre Benjamin Netanyahu. Une nouvelle étape de la guerre qui impliquerait le déplacement de davantage de Palestiniens, « pour leur propre sécurité ». Une extension des opérations militaires visant à la « conquête » du territoire.Mais sur place, le drame humanitaire s'amplifie. Depuis deux mois, aucune aide humanitaire ne rentre en effet dans l'enclave et le gouvernement israélien vient de valider un nouveau système de distribution de l'aide « afin d'empêcher le Hamas de prendre le contrôle des approvisionnements ». « La plupart des gens seront privés d'aide », craignent toutefois des humanitaires. Netanyhu persiste donc dans son but d'éradiquer le Hamas, sous l'assentiment de Donald Trump, qui lui donne carte blanche depuis son retour au pouvoir. Le président américain, de son côté, est aussi très proche de Mohammed ben Salmane, prince héritier d'Arabie saoudite. Leur bonne entente remonte à son premier mandat. MBS a promis 600 milliards de dollars d'investissements aux États-Unis pendant le mandat de Trump, et Trump a choisi Riyad en février pour discuter du dossier russo-ukrainien. Les deux hommes divergent cependant au sujet de Gaza, MBS accusant Israël de commettre un « génocide ». En France, le conflit israélo-palestinien suscite de nombreux débats. Emmanuel Macron est appelé à reconnaître un Etat palestinien (ce dont il a émis l'hypothèse), tandis qu'à gauche, le sujet ne cesse de diviser Insoumis et Socialistes. Les incidents du 1er mai autour du député PS Jérôme Guedj le confirment, et les soupçons d'antisémitisme chez la gauche radicale s'accumulent. Alors, que faut-il attendre de l'opération « intensive » décrétée par Netanyahu ? Quels sont les rapports de Trump avec MBS ? Jusqu'où le conflit-israélo-palestinien peut-il fracturer la gauche française ?LES EXPERTS : Pierre HASKI - Chroniqueur international à France Inter et au Nouvel ObsAGNÈS LEVALLOIS - Spécialiste du Moyen Orient et vice-présidente de l'IREMMO (Institut de Recherche et d'Études Méditerranée Moyen-Orient)NICOLE BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste à Ouest FranceVincent HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste les enjeux internationaux
Tous les soirs, à 19 heures, retrouvez les dernières informations de la rédaction.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:04:59 - Le Billet politique - par : Astrid de Villaines - Les Écologistes ressortent l'encyclique "Laudate Si", les Insoumis louent le message papal sur Gaza, Eric Zemmour invoque l'Esprit Saint pour qu'il inspire mieux le successeur de François. Politiques et religions, deux mots qui ne vont pas toujours ensemble au pays de la laïcité.
durée : 00:02:23 - Le brief politique - Insoumis et socialistes parlent de nouveau de renverser le gouvernement. Le Rassemblement national ne l'exclut pas, mais décorrèle sa décision du sort de la patronne des députés RN.
Cliquez ici pour accéder gratuitement aux articles lus de Mediapart : https://m.audiomeans.fr/s/P-UmoTbNLs La droite et l'extrême droite ont violemment attaqué les magistrats après la peine d'inéligibilité immédiate prononcée contre la cheffe de file du Rassemblement national, tandis que La France insoumise a été la seule formation de gauche à dénoncer le principe de l'exécution provisoire. Un article de Pauline Graulle et Ilyes Ramdani publié lundi 31 mars et lu par Jérémy Zylberberg. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les jours dans la matinale d'Europe 1, Olivier de Lagarde scrute et analyse la presse du jour. Aujourd'hui, les Bleus réussissent à se qualifier en demi-finale de la Ligue des Nations, l'agression du rabbin d'Orléans, l'incroyable applomb des Insoumis et Greenpeace condamné à 650 millions de dollars. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:02:20 - Le brief politique - Des élus qui connaissent bien le député marseillais de 38 ans lui prêtent des ambitions pour prendre la suite du chef insoumis, s'il ne se représentait pas.
C dans l'air du 10 mars 2025 - Russie : la réalité de la menaceDans son allocution télévisée mercredi dernier, le chef de l'Etat a mis en garde contre "l'agressivité" de Moscou "qui ne semble pas connaître de frontières" et face à laquelle "rester spectateur serait une folie". Une analyse sur la réalité de la menace russe et la nécessité de mettre en œuvre une défense européenne, alors que les Etats-Unis ont décidé de se désengager d'Ukraine, que ne partage pas l'ensemble de la classe politique. Si les socialistes et les écologistes soutiennent la fermeté de la France face à Vladimir Poutine et l'effort de réarmement annoncé, Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon sont beaucoup plus ambigus. Le chef de fil des Insoumis défend une stratégie de "non-alignement " et une "diplomatie altermondialiste", contre "les fanfaronnades guerrières ". Il s'oppose comme la leader du RN à la constitution d'une défense européenne puisque selon eux, la Russie ne menace pas la France, ni le reste de l'Europe, hors l'Ukraine. "Il y a peu de chances que la Russie ambitionne de venir jusqu'à Paris" avait lancé ironique ces derniers jours Marine Le Pen appelant à une paix rapide en Ukraine sans exiger de garanties de sécurité précises. Et si ces derniers jours, la Russie de Vladimir Poutine intensifie ses bombardements sur fond de suspension par les Etats-Unis du partage de renseignement américain avec l'Ukraine, pour Marine Le Pen le véritable "va t'en guerre", c'est Emmanuel Macron, et Donald Trump "tient ses promesses".Ce qui en fait "une patriote de papier" et "d'une certaine façon une adversaire de l'intérieur", selon les mots du patron du PS, Olivier Faure dimanche. De son côté, l'eurodéputé Raphaël Glucksmann qui s'est dit en "confrontation absolue" avec Jean-Luc Mélenchon sur le sujet, a dénoncé "une tentation munichoise, une tentation défaitiste, une tentation de la capitulation". L'ancien président de la République socialiste François Hollande a pour sa part jugé Emmanuel Macron "lucide" sur la menace russe mais l'a jugé "trop discret" sur le "lâchage de l'Ukraine par Donald Trump parce que, en réalité, c'est en ce sens qu'il y a un risque pour la sécurité du continent européen".Dans une interview accordée à La Tribune Dimanche ce 9 mars, le ministre des Armées a annoncé qu'il réunira la semaine prochaine les présidents de groupes parlementaires pour évoquer la brûlante question de la sécurité européenne lors d'une réunion en huis clos avec l'état-major et le renseignement. "Je considère que l'on ne peut pas laisser des responsables politiques, et même demain des candidats à l'élection présidentielle, trop loin des réalités du monde", a souligné Sébastien Lecornu estimant que ce briefing est nécessaire pour la bonne tenue du débat démocratique sur la stratégie de la France. "Ceux qui nient la menace russe se trompent et engagent leur crédibilité pour l'avenir car leurs propos vieilliront mal" a-t-il ajouté, préconisant d'augmenter le de budget de la défense à hauteur de 100 milliards d'euros par an. Avant cette réunion avec les présidents de groupes parlementaires, le ministre recevra ce mercredi ses homologues des quatre autres poids lourds militaires européens - Allemagne, Italie, Pologne, Royaume-Uni - pour "coordonner leur action en soutien à Kiev".Pour rappel, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a récemment annoncé un "plan de 800 milliards d'euros en faveur de la défense européenne". La course à l'armement s'intensifie en Europe. Une bonne nouvelle pour l'industrie française, parmi les leaders de l'armement dans le monde, mais aussi pour l'industrie turque. Sous l'impulsion d'Erdogan, la dépendance de l'armée turque au matériel étranger est tombée de 70 % à 30 %. Son industrie de la défense compte aujourd'hui 2 000 entreprises, emploie 100 000 salariés et exporte ses produits dans près de 170 pays, notamment ces célèbres drones Bayraktar (le porteur de drapeau", en turc) utilisés par l'armée ukrainienne contre les Russes.Des troupes ukrainiennes qui se trouvent actuellement en difficulté sur le front, alors que Volodymyr Zelensky est attendu ce lundi 10 mars en Arabie Saoudite à la veille de la rencontre avec la diplomatie américaine pour discuter d'un éventuel accord de paix avec la Russie. Alors quelle est la réalité de la menace russe ? Les experts :- JAMES ANDRE - Grand reporter – France 24- DAPHNÉ BENOIT - Cheffe du pôle international - AFP- LAURE MANDEVILLE - Grand reporter - Le Figaro - PIERRE HAROCHE - Maître de conférences en politique européenne et internationaleUniversité Catholique de Lille PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Des efforts à faire pour réarmer l'Europe et faire face à la menace russe mais pas de hausse d'impôt assure Emmanuel Macron. Peut-on y croire ? Comment financer l'effort de guerre ? Est-ce le retour du "quoi qu'il en coûte" ? Écoutez le sentiment de Éric Coquerel, député Insoumis et président de la Commission des finances. Ecoutez L'invité de RTL Midi avec Eric Brunet et Céline Landreau du 06 mars 2025.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 23 janvier 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste.Raphaël Doan, essayiste, haut fonctionnaire.Antoine Foucher, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique en ligne Blick.frLE RÉFÉRENDUM, À QUOI ÇA SERT ?Lors de son allocution à l'occasion des vœux de fin d'année, le président de la République a émis l'idée de recourir à un ou des référendums à propos de certains « sujets déterminants ». Il s'inscrit ainsi dans la lignée de ses déclarations précédentes, puisqu'il avait déjà proposé de recourir à cet outil au moment de la crise des Gilets Jaunes. L'annonce d'un potentiel recours au peuple par ce biais a suscité de nombreux commentaires, à gauche comme à droite. Le Rassemblement National défend de longue date la tenue d'un référendum sur les questions migratoires, tandis qu'une partie de la gauche souhaite que ce soit la réforme des retraites qui fasse l'objet d'une consultation. Le président (Insoumis) de la Commission des Finances de l'Assemblée nationale, Éric Coquerel, a quant à lui suggéré que soit organisé un « référendum révocatoire » qui remettrait en jeu le mandat du président de la République.Historiquement, la question du référendum est indissociable de la figure du général de Gaulle, dont la pratique régulière des consultations populaires s'est terminée par sa démission après l'échec de son projet de réforme régionale et du Sénat. Cette défaite, combinée au rejet en 2005 du projet de constitution européenne, ont contribué à raréfier la pratique du référendum dont la perception a également été modifiée : instrument permettant de dénouer les conflits pour les uns, il est présenté par les autres comme l'outil populiste par excellence, puisqu'il a pour fonction de faire appel directement au peuple dont la volonté serait supposément mal comprise par les élites. Ses détracteurs attaquent en outre son manichéisme et la personnalisation du pouvoir qu'il entraîne, un référendum sur une question se trouvant bien souvent assimilé à un plébiscite pour ou contre celui l'ayant proposé.Dans le climat politique français actuel, la question du gouvernement par référendum se pose avec d'autant plus d'acuité qu'Emmanuel Macron ne dispose pas de la majorité absolue à l'Assemblée. Proposer des référendums lui permettrait alors de faire passer des textes sans passer par la représentation nationale. De l'autre côté, une défaite l'exposerait à l'intensification des appels à sa démission, approfondissant un peu plus la crise politique ouverte par la dissolution de juin dernier. Cette proposition est donc loin de faire l'unanimité au sein même de la majorité présidentielle. Dans un entretien publié en 2017 dans la revue Esprit, le philosophe Bernard Manin diagnostiquait le passage d'une démocratie de partis à une démocratie du public, dans laquelle « les différents segments de la population ne se reconnaissent plus durablement dans les partis, mais peuvent se regrouper momentanément pour produire le succès ou l'échec de l'un d'entre eux ». En creux, le référendum apparaît comme un moyen d'outrepasser ces divisions en forçant une adhésion claire. Subsiste cependant le risque d'une alliance des contraires qui ferait échouer les projets présidentiels.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr
François Bayrou a réussi son pari : en négociant avec les socialistes, il dote la France d'un budget et se maintient à Matignon. Mais en ne censurant pas le gouvernement, le PS s'est attiré les foudres des Insoumis et a fait voler en éclat le Nouveau Front Populaire (NFP). Dans cette émission, il sera aussi question de la campagne de lutte contre la drogue voulue par Bruno Retailleau et le lancement d'un clip choc à l'attention des consommateurs.
C dans l'air du 17 janvier 2025 - Budget : qui va payer la facture ?Le nouveau ministre François Bayrou a échappé jeudi à la première motion de censure. Le texte, déposé à l'initiative des Insoumis, des Écologistes et des communistes, a échoué à renverser son gouvernement, avec seulement 131 voix sur les 288 nécessaires. Le maintien du Premier ministre ne faisait guère de doute, la droite et le Rassemblement national ayant annoncé qu'ils ne voteraient pas le texte, rendant son adoption numériquement impossible. L'incertitude portait davantage sur l'attitude du Parti socialiste, divisé depuis la déclaration de politique générale, et qui a finalement tranché en dernière minute pour ne pas le censurer."Nous avons choisi de ne pas pratiquer la politique du pire parce qu'elle peut conduire à la pire des politiques : l'arrivée de l'extrême droite", lance, à la tribune, le patron des socialistes, sous les vives interpellations de ses camarades mélenchonistes. "Nous sommes dans l'opposition et nous y resterons", a expliqué Olivier Faure, avant de lister la totalité des points qui ont motivé ses troupes à ne pas voter cette motion. Parmi lesquels l'ouverture de concertations avec les partenaires sociaux sur la réforme des retraites, la création ou le maintien de 12000 postes de personnels soignants, la non-suppression des 4000 postes dans l'éducation nationale, l'annulation du ticket modérateur sur les consultations médicales, l'abandon du projet de passage de 1 à 3 jours de carences dans la fonction publique, l'augmentation de l'enveloppe budgétaire allouée aux l'hôpitaux…En comptant la réindexation des retraites au 1er janvier, le coût de ces mesures est estimé 6,5 milliards d'euros. Mais si on l'enlève, la facture est plutôt de l'ordre de 2,5 milliards d'euros, sur lesquels Bercy compte récupérer 1 milliard auprès des mutuelles qui ont augmenté leur tarif en vue de la hausse du ticket modérateur, finalement annulé.Reste 1,5 milliards d'euros qui viennent s'ajouter aux 32 milliards d'euros d'économies déjà fixées. Point sur lequel François Bayrou est resté jusqu'à présent très sobre concernant les moyens d'y parvenir. Dans son discours de politique générale mardi, le Premier ministre a dénoncé une "bureaucratie trop lourde" et s'est interrogé sur la nécessité d'avoir 1 000 agences et autres établissements publics. Mais cette volonté de simplification administrative n'est pas nouvelle. Ainsi, dans le gouvernement sortant, l'ancien ministre de la Fonction publique de Michel Barnier, Guillaume Kasbarian, souhaitait supprimer "plusieurs dizaines" de ces "comités Théodule". Alors qui est visé ? Quelles seront ces économies ? Qui va payer la facture ?Les experts : - Gaëlle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges - Thomas PORCHER - Économiste, professeur à la Paris School of Business- Cécile CORNUDET - Éditorialiste politique - Les Echos - Jérôme FOURQUET - Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOPPRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Le bureau national du Parti socialiste a finalement décidé de ne pas censurer le gouvernement Bayrou. Une lettre du Premier ministre aux présidents de groupe parlementaire a lâché d'ultimes concessions aux Socialistes, mais plusieurs députés PS pourraient faire fi de la consigne sur la censure. En refusant de voter la motion de censure déposée par leurs alliés du NFP, les Socialistes s'exposent à la colère des Insoumis, Communistes et Écologistes. Du côté de la droite Républicaine, Laurent Wauquiez a expliqué que son groupe ne la votera pas, mais sera "un soutien exigeant". Écoutez Vincent Jeanbrun, député du Val-de-Marne, porte-parole des Républicains. Ecoutez L'invité de Yves Calvi du 16 janvier 2025.
Le bureau national du Parti socialiste a finalement décidé de ne pas censurer le gouvernement Bayrou. Une lettre du Premier ministre aux présidents de groupe parlementaire a lâché d'ultimes concessions aux Socialistes, mais plusieurs députés PS pourraient faire fi de la consigne sur la censure. En refusant de voter la motion de censure déposée par leurs alliés du NFP, les Socialistes s'exposent à la colère des Insoumis, Communistes et Écologistes. Du côté de la droite Républicaine, Laurent Wauquiez a expliqué que son groupe ne la votera pas, mais sera "un soutien exigeant". Écoutez Vincent Jeanbrun, député du Val-de-Marne, porte-parole des Républicains. Ecoutez L'invité de Yves Calvi du 16 janvier 2025.
Aurélien Taché, député LFI du Val-d'Oise, explique le choix des Insoumis de boycotter les consultations menées par François Bayrou pour former un gouvernement d'union. Leur refus d'un « pacte de non-censure » s'inscrit dans une stratégie claire : proposer une alternative politique sans compromissions avec le camp macroniste.Fidèles à leurs engagements de 2022, les Insoumis rejettent toute collaboration qui trahirait leurs électeurs. Taché évoque toutefois une possible convergence future, à condition que Bayrou opère un vrai changement de cap. Il aborde aussi la perspective d'une candidature de Jean-Luc Mélenchon en 2027, tout en rappelant l'ouverture du mouvement à d'autres figures.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
La patronne des écologistes sera reçue à 11 heures ce lundi par le Président de la République. Avec ou sans les Insoumis, les Verts sont-ils prêts à rejoindre les Socialistes et à tendre la main à l'axe républicain ? Marine Tondelier, secrétaire nationale d'Europe Écologie-Les Verts, est l'invitée de Thomas Sotto. Ecoutez L'invité de RTL avec Thomas Sotto du 09 décembre 2024.
C dans l'air du 7 décembre - Notre-Dame s'inaugure... sans gouvernementNotre-Dame de Paris renaît de ses cendres. Après cinq ans de travaux intégralement financés par les dons, la mythique cathédrale est inaugurée aujourd'hui par une cinquantaine de chefs d'Etat, dont Donald Trump et Volodymyr Zelensky. Un chantier titanesque et au calendrier respecté. Une grande réussite pour Emmanuel Macron. Mais les images du week-end ne feront pas oublier la crise politique dans laquelle se trouve la France depuis six mois, et qui a empirée cette semaine avec la chute du gouvernement Barnier. Emmanuel Macron consulte en vue de la nomination d'un nouveau Premier ministre. Hier, les socialistes ont été reçus à l'Elysée. Olivier Faure, le premier secrétaire du parti, s'est dit prêt à discuter sur la base de « concessions réciproques. La fracture devient donc nette avec la France insoumise mais la formation d'un gouvernement allant du PS aux LR est loin d'être acté : Bruno Retailleau affirme que la droite « ne pourra faire aucun compromis avec la gauche ».Lundi, ce seront les communistes qui iront discuter à l'Elysée. André Chassaigne, le président du groupe à l'Assemblée, affirme qu'un Premier ministre de gauche est « indispensable » pour dénouer la situation. Il propose un « pacte républicain et social » pour cela. C dans l'air a suivi dans sa circonscription cette figure du Palais Bourbon, en fonction depuis vingt-deux ans.Pendant ce temps, dans la droite versaillaise, certains regrettent la chute de Michel Barnier et rejettent tous compromis avec une gauche alliée aux Insoumis. Certains préféreraient un rapprochement avec le RN mais avec quarante députés à l'Assemblée, la crainte est surtout que la droite ne tienne plus un rôle majeur. Alors, quel Premier ministre Macron va-t-il choisir ? Les communistes pourraient-ils s'associer au futur gouvernement ? Quel est la stratégie des Républicains depuis la censure ?Les experts : Richard WERLY – Journaliste, correspondant à Paris du média suisse Blick.chAlix BOUILHAGUET - Éditorialiste politique à France TélévisionsAgathe LAMBRET - Journaliste politique à FranceinfoJérôme FOURQUET - Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de Métamorphoses françaisesPRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
C dans l'air du 5 décembre - Trois mois après sa nomination à Matignon, Michel Barnier a remis ce matin la démission de son gouvernement au président de la République, un record de brièveté sous la Ve République. L'histoire s'est accélérée hier soir à l'Assemblée nationale avec le vote de la motion de censure déposée par le Nouveau Front Populaire par 331 députés, bien plus que les 288 nécessaires. Toutes les oppositions ont voté pour renverser le gouvernement, une première depuis soixante-deux ans, en 1962 sous la présidence de Charles de Gaulle.Et maintenant ? En attendant la nomination d'un nouveau Premier ministre, Gabriel Attal, le chef de file des députés macronistes, a appelé tous les partis, sauf le RN et LFI, à trouver un compromis. Chez Horizons on plaide également pour une "coalition" qui aille de la "droite républicaine" aux "socio-démocrates". Laurent Wauquiez, chef des Républicains à l'Assemblée nationale, a lui affirmé que son groupe "ne fera pas tomber un gouvernement" même s'il n'y participe pas. À gauche, le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale Boris Vallaud a appelé à "un gouvernement de gauche ouvert aux compromis". "Ça suppose que nous abandonnons le 49.3, qu'il n'y aura pas de passage en force et que sur chaque texte nous serons obligés de trouver des compromis", a expliqué ce matin Olivier Faure. Le patron des socialistes a également assumé ses "divergences avec Mathilde Panot", la cheffe de file des députés Insoumis, rétorquant qu'il "vaut mieux parfois faire un pas qui n'est pas exactement celui qui était prévu, plutôt que de ne rien faire et rester dans la protestation". Le Parti socialiste et les écologistes ont demandé au chef de l'Etat de recevoir "les chefs de partis et les présidents des groupes parlementaires de l'Assemblée nationale et du Sénat ayant participé au front républicain" lors des dernières législatives. Dans une lettre ouverte, la secrétaire nationale des Verts a également exhorté le chef de l'Etat à "consentir à accorder aux Français l'alternance politique qu'ils réclament" en nommant un Premier ministre "issu de la gauche et des écologistes". Le leader de Place publique Raphaël Glucksmann a de son côté appelé ce jeudi dans une tribune parue dans Le Monde à la construction d'une "plateforme minimale" entre les forces politiques ayant fait barrage à l'extrême droite aux dernières élections législatives.À l'extrême droite, Marine Le Pen, la cheffe des 124 députés RN, a déclaré qu'elle "laissera travailler" le futur Premier ministre pour "co-construire un budget acceptable pour tous".Pendant ce temps, à l'Elysée, le chef de l'Etat a déjeuné ce jeudi avec François Bayrou. Le nom du président du MoDem, allié du chef de l'Etat depuis 2017, circule pour le poste de Premier ministre, de même que celui du ministre des Armées Sébastien Lecornu, un fidèle d'Emmanuel Macron. Le président de la République doit s'exprimer ce soir à 20 heures. Il pourrait nommer rapidement un successeur alors que selon un dernier sondage Harris Interactive pour RTL, une majorité des Français, 53 %, indiquent approuver cette censure. Ils sont nombreux à l'approuver notamment chez les sympathisants des partis de gauche (78 % pour LFI, 66 % pour le PS et 61 % pour les écologistes) et du Rassemblement national (74 %). Pour autant, 82 % des Français sondés se disent inquiets pour l'avenir de la France.Les experts : - Jérôme JAFFRÉ - politologue, chercheur associé au CEVIPOF- Anne ROSENCHER - Directrice déléguée de la rédaction - L'Express- Brigitte BOUCHER - journaliste politique à franceinfo TV- Caroline VIGOUREUX - journaliste politique et société à la Tribune DimanchePRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
C dans l'air du 30 novembre - Barnier : le compte à rebours est lancéLa tension monte à Matignon. Menacé de censure par le Rassemblement national, Michel Barnier multiplie les concessions politiques. Le Premier ministre a annoncé qu'il n'allait pas augmenter les taxes sur l'électricité, comme prévu initialement dans le projet de budget 2025. Selon lui cette concession entraînera une "baisse des prix de l'électricité de 14 %, qui ira donc bien au-delà de la baisse de 9 % prévue initialement". La présidente du RN à l'Assemblée nationale avait fait de ce sujet la ligne rouge à ne pas dépasser. "C'est un début prometteur", a réagi son entourage auprès du journal Les Échos. Mais cela sera-t-il suffisant pour éviter la censure ? Jeudi, à quelques jours du retour du projet de loi de financement de la sécurité sociale à l'Assemblée, le RN a listé ses exigences : le maintien des allégements de charges pour les TPE-PME, l'indexation des pensions sur l'inflation pour tous les retraités au 1er janvier ainsi que la fin du déremboursement des médicaments.À l'opposé de l'hémicycle, les Insoumis se sont fait prendre à leur propre jeu. Lors de leur niche parlementaire ce jeudi, ils avaient prévu de faire voter un texte pour l'abrogation de la réforme des retraites. Mais La droite et les macronistes ont déposé plus de 1000 amendements pour obstruer les débats : "Ils veulent faire vivre le débat, on va faire vivre le débat", avait ironisé le député LR de la Manche Philippe Gosselin. Trois mois après la nomination de Michel Barnier par Emmanuel Macron, l'Assemblée nationale est plus clivée et chaotique que jamais, en témoigne l'altercation qui a éclaté jeudi entre plusieurs députés. Face à ce sentiment de blocage politique, les regards sont de plus en plus tournés vers le chef de l'État : en cas de censure du gouvernement, ils sont plusieurs, de Jean-Luc Mélenchon à Jean-François Copé en passant par Charles de Courcon à suggérer qu'Emmanuel Macron démissionne.Si la panique est palpable à Matignon, à Beauvau, Bruno Retailleau trace son chemin. Le très droitier ministre de l'Intérieur multiplie les déplacements sur les thèmes du narcotrafic et de la lutte contre l'immigration clandestine, comme à Calais ce vendredi. En deux mois, ce catholique conservateur, ancien disciple de Philippe de Villiers, bras droit de François Fillon et proche de Patrick Stefanini, a réussi à imprimer sa marque au ministère de l'Intérieur. Quitte à froisser l'Élysée en choisissant ses propres chefs de la police et de la gendarmerie, au détriment des suggestions de son prédécesseur. L'ancien président du groupe LR au Sénat a aussi multiplié les déclarations chocs en interview, expliquant sur LCI que "l'immigration n'est pas une chance". Malgré les vifs débats et revers (Aide médicale d'État), autour de la dernière loi immigration, Bruno Retailleau envisage déjà un nouveau texte pour 2025, afin d'y remettre les amendements censurés par le Conseil d'État. Il avait d'ailleurs prévenu dans un entretien au JDD : "l'État de droit n'est pas intangible ni sacré".En attendant de voir à quoi ressemblera l'Assemblée dans les prochaines semaines, les députés continuent d'arpenter leurs circonscriptions pour recueillir les impressions de leurs électeurs. Chez LFI et le RN, la plupart souhaite tourner la page Michel Barnier. Selon un sondage Toluna Harris Interactive pour LCI, c'est aussi le cas de plus d'un Français sur deux (53%). Une équipe de C dans l'air a suivi un député RN de l'Eure et une autre LFI en Seine-Saint-Denis pour observer leur travail de terrain.Michel Barnier peut-il encore éviter la censure ? Bruno Retailleau peut-il être un candidat à sa succession ? Et comment les députés d'opposition préparent déjà l'après ?Les experts : - Carl MEEUS - Rédacteur en chef - Le Figaro Magazine- Alix BOUILHAGUET - Éditorialiste politique - France Télévisions- Myriam ENCAOUA - Journaliste-Présentatrice- LCP- Christelle BERTRAND - Journaliste politique Groupe La Dépêche, auteure de "La Macronie"PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
durée : 00:22:16 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - François Hollande, ancien président de la République, député PS de Corrèze, balaie l'idée d'une présidentielle anticipée, souhaitée à gauche par les Insoumis et Jean-Luc Mélenchon et plaide, si le gouvernement Barnier tombe, "pour chercher une nouvelle personne pour gouverner jusqu'en 2027".
Les députés examinent ce jeudi la proposition de loi des Insoumis pour revenir sur l'âge de départ à 64 ans. Les députés "socle commun ont déposé près de 1.000 amendements pour empêcher l'adoption de la proposition de loi avant minuit. De son côté Michel Barnier, menacé de censure par le Rassemblement national, a annoncé, dans un grand entretien au "Figaro", "une baisse des prix de l'électricité de 14%", une exigence de Marine Le Pen que le Premier ministre s'apprête donc à satisfaire. Àcoutez le point de vue de Eric Woerth, député (EPR) de l'Oise, ancien ministre du Budget. Ecoutez L'invité de Yves Calvi du 28 novembre 2024.
Aujourd'hui, Flora Ghebali, entrepreneure dans la transition écologique, Didier Giraud, éleveur de bovins, et Charles Consigny, avocat, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.