Podcasts about kadhafi

Libyan revolutionary, politician and political theorist

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kadhafi

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Au Poste
Le maître-espion, les bombes et les deals: les archives secrètes du clan Kadhafi éclaboussent Paris - S09E47 - Vendredi 11 avril 2025

Au Poste

Play Episode Listen Later Apr 13, 2025 113:59


Karl Laske et Vincent Nouzille, journalistes d'investigation chevronnés, reviennent sur le parcours d'Abdallah Senoussi, figure centrale de l'appareil sécuritaire libyen. À travers leur livre, ils interrogent les zones d'ombre des relations entre la France et la Libye.

Code source
Procès Sarkozy-Kadhafi : récit des dernières semaines d'audience

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Play Episode Listen Later Apr 10, 2025 24:09


Le procès de Nicolas Sarkozy et de plusieurs de ses anciens collaborateurs, dont trois anciens ministres, s'est clos le 8 avril. Alors que ses avocats ont plaidé la relaxe, le Parquet national financier a requis sept ans d'emprisonnement, 300 000 euros d'amende et cinq ans d'inéligibilité contre l'ancien président de la République. Le jugement sera rendu le 25 septembre prochain. Nicolas Sarkozy est soupçonné d'avoir établi en 2005 via plusieurs de ses proches, un « pacte de corruption » avec le régime du dictateur libyen Mouammar Kadhafi qui lui aurait permis de financer sa campagne présidentielle de 2007. Si trois mois de procès et dix ans d'enquête ont révélé un faisceau d'indices accablants, l'ancien président continue de nier l'existence d'un quelconque accord et dénonce un manque de preuves. Timothée Boutry, journaliste au service Police Justice du Parisien, a assisté aux audiences et revient dans cet épisode de Code Source sur la fin du procès.Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Thibault Lambert, Pénélope Gualchierotti et Clémentine Spiler - Réalisation et mixage : Pierre Chaffanjon - Musiques : François Clos, Audio Network. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

L’Heure du Monde
Sarkozy-Kadhafi : ce qu'il faut retenir d'un procès historique

L’Heure du Monde

Play Episode Listen Later Apr 1, 2025 25:07


Pendant douze semaines, Eric Woerth, Brice Hortefeux, Claude Guéant et Nicolas Sarkozy se sont succédé à la barre du tribunal correctionnel de Paris.Ces quatre hommes politiques français sont accusés d'avoir fomenté « un pacte de corruption » décrit comme « inconcevable, inouï et indécent » dans le réquisitoire prononcé par les procureurs du Parquet national financier, le 25 mars.Cet accord aurait été noué avec Mouammar Kadhafi dans le but de financer la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007. De fait, les liens, y compris financiers, entre l'entourage du dictateur libyen et celui de l'ancien président de la République ont été attestés et décortiqués pendant les dix années de l'instruction.Sur quels éléments de preuve les juges vont-ils s'appuyer pour déterminer s'il y a bien eu pacte de corruption ? Pourquoi les réquisitions sont-elles si lourdes contre ces quatre hommes politiques ? Nicolas Sarkozy peut-il être incarcéré dans les prochains mois ?Dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde », Franck Johannès, qui a assisté à toutes les audiences pour Le Monde, revient sur les moments les plus marquants du procès, ainsi que sur ses conséquences politiques.Un épisode de Marion Bothorel. Réalisation et musiques : Amandine Robillard. Présentation et suivi éditorial : Jean-Guillaume Santi. Dans cet épisode : extraits de reportages diffusés lors du journal de 20 heures de la Cinq, le 20 septembre 1989, du journal de 12 heures de France 2, le 21 octobre 2011, du journal de 12 heures de France 3, le 19 mars 2011.Cet épisode a été publié le 1er avril 2025.---Pour soutenir "L'Heure du Monde" et notre rédaction, abonnez-vous sur abopodcast.lemonde.fr Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.

Revue de presse française
À la Une: la stratégie de Vladimir Poutine en Ukraine

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Mar 30, 2025 5:00


L'Express a interrogé cette semaine, Dmytro Kouleba, ancien ministre ukrainien des Affaires étrangères, il l'était jusqu'en septembre 2024. Un œil avisé auquel l'hebdomadaire a demandé son « analyse sur les négociations en vue d'un cessez-le-feu avec la Russie ». Un œil avisé, et guère optimiste : « s'il l'emporte », dit-il, « Poutine n'aura aucune pitié pour un pays qui a osé lui résister ». « En réalité », ajoute l'ancien ministre, « Poutine n'a pas besoin d'un cessez-le-feu : il veut mettre fin à cette guerre à ses conditions ». Dmytro Kouleba précise aussi qu'il fait partie « d'un courant qui juge que le Kremlin ne veut pas seulement un morceau de territoire, mais toute l'Ukraine. Et que ses ambitions ne s'arrêtent pas en Ukraine, mais concernent aussi l'Europe ». Et l'ancien ministre n'y va pas par quatre chemins. « Bien sûr », dit-il, « on aura du mal à faire croire aux Français que l'armée russe va franchir leurs frontières demain et marcher sur Paris (…) Mais ils peuvent se réveiller un matin et découvrir que des infrastructures cruciales de leur pays (centrales nucléaires, gares ferroviaires, ou encore bases militaires) ont été frappées par des drones à longue portée non identifiés. La Russie dira que ce n'est pas elle. C'est ainsi que la guerre pourrait démarrer ».  InéligibilitéEn France, Marine Le Pen est à la veille d'un jugement décisif. C'est en effet demain que la cheffe du Rassemblement national sera fixée sur son sort, dans l'affaire des assistants parlementaires européens du Front national. « Menacée d'inéligibilité, elle joue son avenir politique », annonce la Tribune Dimanche, à qui Marine le Pen a confié qu'elle n'était « pas fébrile », tout en ajoutant « qu'avec l'exécution provisoire, les juges ont le droit de vie ou de mort sur le Rassemblement National ».  Avec l'exécution provisoire de sa peine, Marine Le Pen deviendrait en effet inéligible, y compris pour la prochaine élection présidentielle en 2027, pour laquelle elle fait souvent figure de favorite. Le Journal du Dimanche publie d'ailleurs un sondage la créditant « de 37 % d'intentions de vote dans l'hypothèse la plus favorable, soit 10 points de plus que son score du premier tour en 2022 ». Dans son éditorial pour la Tribune Dimanche, Bruno Jeudy s'interroge : « n'est-il pas hasardeux, voire périlleux, de confier à des juges le soin de déterminer la capacité de tel ou tel candidat à se présenter devant les électeurs ? »  Et « la tourmente judiciaire ne concerne pas la seule Marine Le Pen », remarque Bruno Jeudy. Cette semaine « la foudre s'est abattue sur Nicolas Sarkozy, avec les 7 ans de prison requis pour le financement de sa campagne présidentielle de 2007 par le pouvoir libyen de Kadhafi ».La loi du plus fortLa justice française remise en cause, mais le Nouvel Obs prend sa défense…« Elle monte, elle monte, la petite musique anti-juges. Elle devient même assourdissante à mesure que le bruit de fond autoritaire s'impose toujours plus dans nos démocraties », estime Cécile Prieur dans son éditorial. « Plus une semaine sans qu'une décision judiciaire ne soit conspuée sur les plateaux de télé, sans que le nom d'un magistrat ne soit jeté en pâture sur les réseaux sociaux, sans que des menaces ne soient proférées dans les tribunaux ». « Or », poursuit Cécile Prieur, « contester le bien-fondé du travail des juges au nom de la souveraineté populaire, c'est saper la séparation des pouvoirs – l'un des piliers de notre démocratie, c'est prétendre que l'élection prime sur toute autre légitimité, c'est favoriser la loi du plus fort ». Le Nouvel Obs a recueilli les propos d'un juge plein de colère. « Taper sur la justice est devenu un sport national », dit-il. « Plus haut, plus fort et personne ne bouge ». Au sujet de l'affaire Marine Le Pen, ce magistrat ne se fait guère d'illusions. « Quoi qu'il arrive, on va encore s'en prendre plein la gueule ».Nafissatou DialloEnfin, Chimamanda Ngozi Adichie publie un nouveau livre. « Plus de dix ans après Americanah », annonce le Nouvel Obs « l'écrivaine nigériane revient à la fiction avec un grand roman sur les rêves empêchés de quatre femmes, dont l'une est inspirée de Nafissatou Diallo qui avait accusé Dominique Strauss-Kahn d'agression sexuelle ». « Quand j'ai entendu parler de cette femme de chambre guinéenne », raconte Chimamanda Ngozi Adichie, « j'ai immédiatement ressenti une connexion. Une femme d'Afrique de l'Ouest, vivant aux États-Unis, cela m'était familier. J'avais l'impression de la connaître, de la comprendre. J'ai suivi l'affaire Strauss-Kahn de très près, frappée par le gouffre presque dramatique, entre elle et lui, en termes de pouvoir ».  « Mon rêve est qu'elle obtienne justice », ajoute l'écrivaine nigériane, « Mais cela n'arrivera probablement jamais ». « En tout cas », précise Chimamanda Ngozi Adichie « l'idée même d'humaniser un personnage par le biais de la fiction consiste à lui rendre sa dignité. Je ne parle pas seulement de Nafissatou Diallo. Il s'agit de rendre leur dignité aux femmes du monde entier qui ont été déshumanisées parce qu'elles n'ont pas de pouvoir ».

Les Grandes Gueules
Procès Kadhafi/7 ans requis contre Sarkozy : justifié ? - 28/03

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Mar 28, 2025 14:15


Pour débuter l'émission de ce vendredi 28 mars 2025, les GG : Zohra Bitan, cadre de la fonction publique, Bruno Poncet, cheminot, et Antoine Diers, consultant ; débattent du sujet du jour : Procès Kadhafi/7 ans requis contre Sarkozy, justifié ?

Les Grandes Gueules
Les Grandes Gueules du 28 mars : Zohra Bitan, Bruno Poncet et Antoine Diers - 9h/10h

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Mar 28, 2025 41:21


Aujourd'hui, dans la première heure des Grandes Gueules, les GG sont revenues sur "Procès Kadhafi/7 ans requis contre Sarkozy : justifié ?" et "Mors d'Emile : Saura-t-on un jour ?" ; avant d'échanger leur point de vue dans le "On s'en fout, on s'en fout pas".

RTL Matin
SARKOZY - Jean-Yves Le Borgne est l'invité de Jérôme Florin

RTL Matin

Play Episode Listen Later Mar 28, 2025 5:37


Procès Kadhafi : le parquet requiert 7 ans de prison et 300.000 euros d'amende contre Nicolas Sarkozy. Jean-Yves Le Borgne, avocat, est l'invité de la RTL Petit Matin. Ecoutez Les trois questions de RTL Petit Matin avec Jérôme Florin du 28 mars 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'invité de RTL
SARKOZY - Jean-Yves Le Borgne est l'invité de Jérôme Florin

L'invité de RTL

Play Episode Listen Later Mar 28, 2025 5:37


Procès Kadhafi : le parquet requiert 7 ans de prison et 300.000 euros d'amende contre Nicolas Sarkozy. Jean-Yves Le Borgne, avocat, est l'invité de la RTL Petit Matin. Ecoutez Les trois questions de RTL Petit Matin avec Jérôme Florin du 28 mars 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les lectures de Mediapart

Cliquez ici pour accéder gratuitement aux articles lus de Mediapart : https://m.audiomeans.fr/s/P-UmoTbNLs C'est une première dans l'histoire pénale et politique française : jamais une telle peine n'avait été requise pour un ancien président de la République, décrit par les procureurs comme le « commanditaire » d'un pacte de corruption avec la dictature libyenne. Un article de Fabrice Arfi, publié le 27 mars 2025 sur Mediapart, lu par Christine Pâris. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Chronique des médias
Un relatif silence médiatique autour du procès du financement libyen de Nicolas Sarkozy

Chronique des médias

Play Episode Listen Later Mar 28, 2025 2:56


Dans le procès du financement libyen de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007, après des réquisitions extrêmement lourdes délivrées le 27 mars 2025, l'affaire a été enfin médiatisée. Ces réquisitions pèsent lourd dans cette soudaine médiatisation. Le Parquet national financier a requis sept ans de prison contre l'ancien président, 300 000 euros d'amende et cinq ans d'inéligibilité. Les mots employés par les procureurs ont aussi porté. Ils ont dépeint l'ancien chef d'État comme le véritable « commanditaire » d'un « pacte de corruption », « inconcevable, inouï, indécent », noué avec Mouammar Kadhafi.Pourtant, alors que le procès a débuté le 6 janvier 2025, ce n'est qu'une toute petite médiatisation dans la durée si on la compare à d'autres procès. La société Aday, qui scrute les médias, a compté 7 800 articles ou contenus liés à ce procès dans les médias français, soit deux fois moins que les procès Dominique Pélicot sur les viols de Mazan (14 981) ou sur le pédocriminel Joël Le Souarnec (14 199). Pourquoi cette frilosité vis-à-vis d'un tel procès politique ?Il y a d'abord, le fait que l'affaire a été révélée par un outsider, Mediapart, en 2011. Or, ce journal a parfois été soupçonné d'être de parti-pris, ce que Sarkozy a entretenu en le traitant « d'officine » et en le poursuivant pour faux et usage de faux, sans obtenir gain de cause. Ensuite, le fait qu'elle a pu apparaître complexe à des médias audiovisuels qui doivent résumer les faits en deux minutes.Pourtant, comme le note le journaliste de Mediapart Yunnès Abzouz, l'affaire montre « la délinquance en col blanc, ce crime social qui se nourrit de l'indifférence médiatique ». Avec des détails cocasses, comme le coffre-fort de Claude Guéant, prétendument loué pour entreposer des discours de Sarkozy.Un ex-président proche des médiasLes liens des médias avec Nicolas Sarkozy sont à prendre en compte. C'est un ami de Vincent Bolloré, de Martin Bouygues ou d'Arnaud Lagardère, et forcément, leurs médias peuvent avoir des biais, des gênes ou des silences. Là où CNews parle « d'acharnement judiciaire », TF1 préfère suivre le procès Gérard Depardieu ou l'enquête sur la disparition du petit Émile. Quant au Figaro, qui avait caviardé en 2011 une interview de Kadhafi où il déclarait avoir donné des fonds à Sarkozy pour sa campagne, le journal fait le service minimum. Son actionnaire Dassault avait obtenu un contrat pour vendre des Rafale à la Libye.Et puis il y a les médias qui ont été impliqués dans la défense de Sarkozy, soit en le faisant venir en plateau, soit en prêtant la main à des manipulations comme les fausses rétractations de Ziad Takkieddine dans Paris Match ou sur BFMTV. « On préfère la force d'un démenti à la brutalité des faits », avait déclaré Fabrice Arfi, de Mediapart, en rappelant qu'il n'y avait eu aucune couverture de news magazine sur cette affaire. 

Les actus du jour - Hugo Décrypte
Pourquoi Sarkozy risque 10 ans de prison pour corruption : Fabrice Arfi m'explique l'Affaire Sarkozy-Kadafi

Les actus du jour - Hugo Décrypte

Play Episode Listen Later Mar 2, 2025 80:44


Le journaliste Fabrice Arfi enquête depuis plus de 10 ans sur l'affaire « Sarkozy - Kadhafi ». Je le reçois à l'occasion de la sortie du documentaire « Personne n'y comprend rien » au cinéma le 8 janvier. Alors que s'est-il passé ? La régime dictatorial de Kadhafi a-t-il financé la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy ? Entretien pour comprendre une affaire complexe dont le procès s'est ouvert le 6 janvier 2025.

Vulgaire
Être partie civile dans le procès des soupçons de financements libyens de Nicolas Sarkozy

Vulgaire

Play Episode Listen Later Mar 2, 2025 34:20


Dans cet épisode, Marie reçoit Yohanna Brette, qui est partie civile lors du procès de Nicolas Sarkozy dans le procès des soupçons de financements libyens de Nicolas Sarkozy qui a lieu en ce moment. Elle nous explique de quoi Nicolas Sarkozy (et certains de ses proches) sont accusés (et pour le moment présumés innocents), nous raconte qu'un procès c'est usant, mais ça peut être drôle, et à quel point c'est important d'être partie civile dans cette affaire. Sur Franceinfo.fr, on peut lire ce petit résumé : Les familles se sont constituées partie civile à l'audience, car l'un des hommes condamnés par contumace pour cet attentat, Abdallah Senoussi, beau-frère du colonel Kadhafi, est cité dans l'affaire, comme interlocuteur de Claude Guéant et Brice Hortefeux lors de voyages à Tripoli en Libye en 2005. "On ne peut pas accepter que nos morts aient été marchandés par la République", témoigne jeudi sur France Culture Yohanna Brette, la fille d'une des victimes de l'attentat, alors que l'accusation estime que la question de la levée du mandat d'arrêt international d'Abdallah Senoussi aurait pu constituer l'une des contreparties au pacte de corruption supposé.LA JUSTICE ET LES AVOCATS, ÇA UN COÛT : SOUTENEZ YOHANNA ET LES VICTIMES DE L'ATTENTAT DU DC10 EN FAISANT UN DON ICI : LA CAGNOTTE SUIVEZ L'INSTAGRAM DES FAMILLES DES VICTIMES DU DC10 : https://www.instagram.com/lesfamillesdudc10/ALLEZ VOIR LE FILM DE MEDIAPART : https://www.youtube.com/watch?v=FsNjoU3zh9QVulgaireun podcast présenté par Marie Misset et PAS Marine Baousson PFFFFréalisé par Antoine OlierGraphisme et illustrations : Juliette PoneyGénérique : Romain Baousson Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Invité Afrique
Vincent Nouzille (procès Sarkozy-Kadhafi): «La justice française suspecte qu'il y a peut être eu un deal secret»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Feb 4, 2025 12:57


Y a-t-il eu en 2005 un pacte secret entre le colonel Kadhafi et Nicolas Sarkozy pour le financement de la campagne de ce dernier ? C'est la question que pose le tribunal de Paris, où l'ancien président français comparaît depuis le 6 janvier et où il clame son innocence. Au cœur de l'affaire, il y a le beau-frère du colonel Kadhafi, Abdallah Senoussi, chef des services secrets libyens au moment de l'attentat contre le DC10 d'UTA (170 morts). Aujourd'hui, nouvelle pièce au dossier. Avec Karl Laske, journaliste enquêteur à Mediapart, Vincent Nouzille publie, chez Robert Laffont, « L'assassin qu'il fallait sauver ». Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Le 19 septembre 1989, un avion DC-10 de la compagnie UTA explose en plein vol au-dessus du Niger, 170 morts dont 54 Français, 48 Congolais de Brazzaville, 25 Tchadiens. C'est l'un des attentats les plus meurtriers de l'histoire de l'Afrique. Et aujourd'hui, grâce à votre enquête, on sait enfin exactement par qui et comment ce crime a été perpétré. Quel document avez-vous découvert ?Vincent Nouzille : Nous nous basons avec Karl Laske, donc journaliste à Mediapart, sur une série de documents libyens qui nous ont été fournis par un imprimeur libyen dont le nom figure d'ailleurs sur la couverture du livre. Il s'appelle Samir Shegwara et il a eu accès à des archives d'Abdallah Senoussi, c'était le chef des services secrets libyens. C'était le numéro 2 ou 3 du régime de Kadhafi et c'était le beau-frère de Kadhafi également. Et Abdallah Senoussi a été mis en cause par le juge Jean-Louis Bruguière. La justice française l'a jugé dans cette affaire de l'attentat du DC 10 d'UTA avec cinq autres Libyens, le procès a eu lieu par contumace en leur absence en mars 1999 à Paris, et ils ont été condamnés à la perpétuité. Donc, il n'y a pas de doute sur la responsabilité d'Abdallah Senoussi et de ces Libyens. Mais ces documents d'Abdallah Senoussi, ces archives secrètes qui sont pour la première fois révélées dans ce livre, donnent à voir les préparatifs très minutieux de cet attentat. Et c'est pour ça que c'est intéressant, parce qu'on avait jusqu'ici, une vision évidemment partielle, parcellaire, de la responsabilité directe d'Abdallah Senoussi. Et là, dans les documents, il y a par exemple des réunions qui se passent au siège des services secrets libyens, donc avec Abdallah Senoussi qui donne des consignes pour frapper des avions français. Il y a aussi par exemple des tests qui sont faits par les services secrets libyens sous la conduite d'Abdallah Senoussi dans le désert libyen, pour tester par exemple des explosifs et aussi pour tester dans un 2ᵉ temps des valises piégées. Or, c'est exactement le mode opératoire qui a été employé dans l'attentat du DC 10, vu que c'est une valise Samsonite bourrée de Semtex qui a été embarquée dans l'avion d'UTA par Apollinaire Mangatany, un passager congolais à l'insu de son plein gré, si je peux dire, et qui a été sacrifié par les services libyens. Et c'est cette valise qui a explosé. Ce mode opératoire a été décidé lors de tests puis de réunions au sommet avec Abdallah Senoussi. Ce sont ces documents que nous révélons.Alors, 10 ans après cet attentat, en 1999, le beau-frère du colonel Kadhafi, Abdallah Senoussi, est donc condamné par la justice française. Mais le colonel Kadhafi essaie de faire réviser ce jugement et, à partir de 2003, il multiplie les contacts avec des hommes politiques français. Il semble qu'il en parle d'abord au président Jacques Chirac, puis au ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy, lors d'une visite de celui-ci à Tripoli. Comment réagissent Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy ?Alors, le président Chirac va être assez flou sur la réponse qu'il peut donner, en disant : « Je vais étudier la question », ça, c'est en 2003, 2004. Arrive la perspective de Nicolas Sarkozy, qui va être le candidat à la présidentielle de 2007. Il est à l'époque ministre de l'Intérieur. Nous sommes en octobre 2005. Oui, il va à Tripoli et le Guide en parle effectivement à Sarkozy, lors de sa visite du 6 octobre 2005. Et puis, ensuite quelques semaines plus tard, l'avocat personnel de Nicolas Sarkozy se rend à Tripoli pour discuter avec les avocats de Senoussi sur la manière de régler le problème. Donc, le sujet a été abordé et non seulement le sujet a été abordé, mais il y a bien eu l'envoi d'une mission d'avocat pour tenter de régler le problème. Alors c'est une promesse qui est faite, peut-être par Nicolas Sarkozy directement à Kadhafi et c'est ce que la justice française suspecte, qu'il y a peut-être eu un arrangement, un deal secret, entre l'équipe de Sarkozy et Kadhafi, sur le mode : nous allons vous donner de l'argent pour votre campagne électorale, en échange de quoi, il faudra régler le problème de Senoussi.Est-ce que vous avez contacté Nicolas Sarkozy dans le cadre de votre enquête ?Oui, nous avons contacté Nicolas Sarkozy, mais comme le procès qui a lieu actuellement, qui a démarré le 6 janvier au tribunal de Paris, allait démarrer, il nous a fait répondre qu'il ne souhaitait pas nous répondre.Alors, il y a la situation judiciaire de Nicolas Sarkozy, mais il y a aussi celle d'Abdallah Senoussi, l'organisateur de l'attentat de 1989. S'il est toujours vivant, qu'est-ce qu'il devient ?Alors Abdallah Senoussi, on a essayé de le joindre pour cette enquête. On n'a pas réussi à le joindre. Il est actuellement en prison en Libye et il faut savoir que les familles des victimes du DC 10 d'UTA en France et en Afrique souhaitent et espèrent un jour avoir un procès. Le vrai procès de Senoussi, avec Senoussi dans le box.Ben oui, puisqu'il a été condamné par contumace !Par contumace, c'est-à-dire en son absence. Et donc, peut-être que les nouveaux éléments que nous révélons sur son implication décisive dans la préparation de cet attentat va réveiller la justice française afin peut-être que la France redemande son extradition depuis la Libye.

Revue de presse internationale
À la Une: Donald Trump et les émeutiers du 6 janvier

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Jan 24, 2025 4:09


C'est l'une des premières décisions prises par Donald Trump : le président américain a gracié de nombreux émeutiers qui avaient attaqué le Capitole, le 6 janvier 2021. Et parmi eux, s'indigne le New York Times, « des émeutiers coupables d'avoir attaqué des policiers ». L'un d'eux avait été « condamné à plus de 12 ans de prison », et deux autres émeutiers « à plus de 7 ans de prison ». Ces deux derniers, « ont été filmés en train de traîner dans la foule un policier qui s'était précipité pour défendre le Capitole alors qu'il était hors service ». Il a également été attaqué « à coups de taser ». Le New York Times, énumère, un à un, le nom des émeutiers graciés, et s'arrête plus particulièrement sur Enrique Tarrio, ancien chef des Proud Boys, qui lui, avait été condamné à 22 ans de prison pour « complot séditieux ». « Il a bénéficié d'une grâce totale » alors que selon le New York Times, « il avait planifié, avec d'autres personnes, l'émeute du Capitole pendant des semaines ». Mais, poursuit le quotidien américain, « rien – pas même un décret présidentiel – ne peut changer la réalité de ce qui s'est passé le 6 janvier ».Crainte d'annexionDonald Trump dont les projets au Proche-Orient suscitent par ailleurs l'inquiétude. Selon l'Orient-Le Jour « le retour de Donald Trump inquiète de nombreux palestiniens qui craignent que sa proximité avec les figures d'extrême droite israéliennes concrétise l'annexion des territoires occupés ». Le quotidien francophone libanais a rencontré Ismaïl, un jeune palestinien de 26 ans, qui redoute « que la situation ne dégénère dans les territoires occupés », d'autant « qu'au lendemain de l'arrivée au pouvoir du nouveau locataire de la Maison-Blanche, Israël a lancé une opération d'envergure à Jenine… Bilan : au moins 12 personnes ont été tuées et 35 blessés, selon le ministère palestinien de la Santé ». « Fraîchement investi », rappelle l'Orient-Le Jour, « Donald Trump a aussitôt entériné par décret la levée des sanctions prises par l'administration sortante, à l'encontre des colons israéliens du territoire occupé ». « Si le milliardaire est salué par une partie de ses soutiens pour avoir réussi à exiger l'arrêt des combats à Gaza », rappelle l'Orient-Le Jour, « sa proximité avec la frange la plus à droite de l'arène politique israélienne, favorable à l'annexion de la Cisjordanie, fait craindre le pire ».Visites secrètesEn France, des voix s'élèvent au procès de Nicolas Sarkozy, jugé pour les soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007. Ces voix, ce sont celles « des proches des victimes de l'attentat du DC-10 d'UTA », explique le Monde. « Cent soixante-dix personnes de 18 nationalités sont mortes dans l'attaque », en 1989. « Devant le tribunal, les familles des victimes ont dit leur douleur, devant la réhabilitation du leader libyen par Nicolas Sarkozy », précise le quotidien français, qui cite les propos de Danièle Klein. Elle a perdu son frère, Jean-Pierre, dans l'attentat et « elle a compté que le nom d'Abdallah Senoussi, le responsable de l'attentat et beau-frère de Kadhafi a été prononcé 34 fois, le 9 janvier, au procès. Pour comprendre le pourquoi des visites secrètes que lui ont rendu en 2005 Claude Guéant, le directeur de cabinet du ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy, et son conseiller Brice Hortefeux ». « Ce qu'ils ont fait », accuse Danièle, « c'est un sacrilège, un toboggan vers les tous pourris et le vote pour les extrêmes ». « Maryvonne Raveneau, la femme de George, le commandent de bord, a lu à l'audience une lettre qu'elle avait envoyée à Nicolas Sarkozy en 2007 et pour laquelle elle n'a jamais reçu de réponse. Elle estime que « la France s'est agenouillée devant Kadhafi ». « Quand il est mort », explique Yahanna Brette, la fille unique d'une des hôtesses de l'air, « j'ai pleuré comme jamais. Il allait falloir vivre avec ce nouveau vide ». Véronique Vellard, qui a perdu son petit frère de 20 ans, explique qu'elle aussi « a pensé que quelque chose lui échappait à jamais, avec la mort de Kadhafi ».  

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Financement libyen : Nicolas Sarkozy a-t-il exercé des pressions sur Saïf al-Islam Kadhafi ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jan 23, 2025 19:30


Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur la démission du chef d'état-major de l'armée israélienne et les décrets signés par Donald Trump. Financement libyen : Nicolas Sarkozy a-t-il exercé des pressions sur Saïf al-Islam Kadhafi ? Dans un entretien avec RFI, le fils cadet du colonel Kadhafi est sorti de son silence pour réitérer ses accusations à l'encontre de Nicolas Sarkozy. Selon Saïf al-Islam, l'ancien président français aurait fait pression sur lui pour le forcer à changer son témoignage devant la justice. Pourquoi prend-il la parole maintenant après des années de silence ? Ses accusations reposent-elles sur des preuves concrètes ?Avec Houda Ibrahim, journaliste au service Afrique de RFI.   Israël : démission du chef d'état-major de l'armée Le général Herzi Halevi a annoncé sa démission en évoquant sa « responsabilité dans l'échec du 7-Octobre  » 2023. Comment expliquer cette décision maintenant, plus d'un an après l'attaque du Hamas en Israël qui a fait 1 200 morts ? Cette démission est-elle le début d'une vague de départs dans l'armée et dans le gouvernement ? Avec Nicolas Falez, envoyé spécial de RFI à Jérusalem.   États-Unis : les décrets signés par Donald Trump sont-ils tous applicables ? Retrait de l'accord de Paris sur le climat, retrait de l'OMS, fin du droit du sol pour les enfants de migrants clandestins... À peine investi, Donald Trump a signé une batterie de décrets. Certains peuvent-ils être annulés par la justice ? Ces décrets sont-ils applicables dans l'ensemble du pays ou des États peuvent-ils s'y opposer ?Avec Ludivine Gilli, directrice de l'Observatoire de l'Amérique du Nord de la Fondation Jean Jaurès.

L’Heure du Monde
Sarkozy-Kadhafi : tout comprendre à l'affaire des soupçons de financement libyen

L’Heure du Monde

Play Episode Listen Later Jan 21, 2025 24:55


Ce pourrait être l'un des scandales les plus retentissants de la Vᵉ République : celui d'un potentiel « pacte de corruption » qu'aurait scellé Nicolas Sarkozy avec le dictateur libyen Mouammar Khadafi, pour financer sa campagne électorale de 2007. L'ancien président de la République est jugé, depuis le 6 janvier, pour « corruption passive, financement illégal de campagne électorale, association de malfaiteurs et recel de détournement de fonds publics libyens ».Après de premières révélations chez nos confrères de Mediapart, en 2011, puis des années d'enquête et de rebondissements, Nicolas Sarkozy, qui a toujours clamé son innocence, s'explique devant le tribunal correctionnel de Paris. Il encourt jusqu'à dix ans de prison et 375 000 euros d'amende. Parmi les douze autres prévenus de cette affaire figurent trois anciens ministres : Brice Hortefeux, Claude Guéant et Eric Woerth, ainsi qu'un ex-dignitaire libyen et les hommes d'affaires Ziad Takieddine et Alexandre Djouhri.Dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde », Maxime Vaudano, responsable du service des « Décodeurs » au Monde, revient aux origines de cette affaire et nous explique les enjeux du procès, qui doit prendre fin le 10 avril.Un épisode de Claire Leys, réalisé par Amandine Robillard. Présentation et suivi éditorial : Jean-Guillaume Santi. Musiques originales : Amandine Robillard. Dans cet épisode : extrait de l'interview donnée par Nicolas Sarkozy au JT de TF1, le 22 mars 2018 ; de l'annonce des résultats du second tour de la présidentielle de 2007 sur France 2 ; d'un reportage en Libye diffusé au JT de France 2, le 23 février 2011 ; d'un reportage sur la visite de Mouammar Kadhafi à Paris diffusé au JT de France 2, le 10 décembre 2007.Cet épisode a été publié le 21 janvier 2025. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.

Par Jupiter !
Les dialogues savoureux du 5è procès Sarkozy

Par Jupiter !

Play Episode Listen Later Jan 16, 2025 3:32


durée : 00:03:32 - Charline explose les faits - par : Charline Vanhoenacker - La rentrée théâtrale est réjouissante, je m'y suis donc intéressée. Dès que j'en aurai l'occasion, j'ai très envie aller voir, par exemple… Nicolas Sarkozy dans le procès de l'affaire Kadhafi !

Le Billet de Charline
Les dialogues savoureux du 5è procès Sarkozy

Le Billet de Charline

Play Episode Listen Later Jan 16, 2025 3:32


durée : 00:03:32 - Charline explose les faits - par : Charline Vanhoenacker - La rentrée théâtrale est réjouissante, je m'y suis donc intéressée. Dès que j'en aurai l'occasion, j'ai très envie aller voir, par exemple… Nicolas Sarkozy dans le procès de l'affaire Kadhafi !

Les matins du samedi
Sarkozy-Kadhafi, une enquête pas comme les autres

Les matins du samedi

Play Episode Listen Later Jan 11, 2025 4:18


durée : 00:04:18 - Récits d'enquête - par : Mattéo Caranta - L'affaire Sarkozy-Kadhafi n'est pas et ne sera jamais une affaire judiciaire comme les autres. Ce n'est pas non plus une enquête journalistique comme les autres. Retour avec Fabrice Arfi sur la place du journaliste face à la justice et au politique.

Entrez sans frapper
L'album « Sarkozy-Kadhafi : Des billets et des bombes » : Une brillante enquête sur un procès historique

Entrez sans frapper

Play Episode Listen Later Jan 8, 2025 6:08


Les sorties BD de Xavier Vanbuggenhout : « Sarkozy-Kadhafi : Des billets et des bombes » : 10 ans d'enquête pour un procès historique par Fabrice Arfi de Mediapart, Élodie Gueguen et Benoît Collombat de Radio France, deux journalistes indépendants Michel Despratx et Geoffrey Le Guilcher (Delcourt). Cinq grands reporters assemblent pour la première fois le puzzle des liens entre l'ancien président français et le dictateur libyen. Une enquête événement sur la corruption au plus haut niveau de la République. Les enquêteurs de Mediapart ou Radio France assemblent les révélations d'un immense scandale d'état : intérêts pétroliers et nucléaires, financement de campagne, le tout sur fond d'intermédiaires véreux, d'opérations de désinformation et de décès mystérieux. Une BD-enquête choc alors que Nicolas Sarkozy a été mis en examen en mars 2018. Le procès de Nicolas Sarkozy s'est ouvert lundi 6 janvier 2025 devant le Tribunal de Paris. Merci pour votre écoute Entrez sans Frapper c'est également en direct tous les jours de la semaine de 16h à 17h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez l'ensemble des épisodes et les émission en version intégrale (avec la musique donc) de Entrez sans Frapper sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/8521 Abonnez-vous également à la partie "Bagarre dans la discothèque" en suivant ce lien: https://audmns.com/HSfAmLDEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Vous pourriez également apprécier ces autres podcasts issus de notre large catalogue: Le voyage du Stradivarius Feuermann : https://audmns.com/rxPHqEENoir Jaune Rouge - Belgian Crime Story : https://feeds.audiomeans.fr/feed/6e3f3e0e-6d9e-4da7-99d5-f8c0833912c5.xmlLes Petits Papiers : https://audmns.com/tHQpfAm Des rencontres inspirantes avec des artistes de tous horizons. Galaxie BD: https://audmns.com/nyJXESu Notre podcast hebdomadaire autour du 9ème art.Nom: Van Hamme, Profession: Scénariste : https://audmns.com/ZAoAJZF Notre série à propos du créateur de XII et Thorgal. Franquin par Franquin : https://audmns.com/NjMxxMg Ecoutez la voix du créateur de Gaston (et de tant d'autres...)

Revue de presse Afrique
À la Une: Emmanuel Macron et Nicolas Sarkozy…

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jan 7, 2025 4:11


Beaucoup de commentaires ce mardi matin dans la presse du continent après les propos tenus hier par le président français lors de la conférence des ambassadeurs. Des commentaires également sur l'ouverture du procès de Nicolas Sarkozy sur le financement supposé par la Libye de sa campagne présidentielle de 2007.On commence par Emmanuel Macron. « Le président français a déploré hier, rapporte WalfQuotidien à Dakar, l'attitude des pays africains qui ont rompu leur coopération militaire avec Paris en la qualifiant d'ingrate. “Je crois qu'on a oublié de nous dire merci“, a affirmé Emmanuel Macron. » Toujours selon lui, poursuit le quotidien sénégalais, « la présence militaire française sur le continent a permis de sécuriser les pays sahéliens et d'empêcher l'avancée du terrorisme dans la région. “Aucun d'entre eux ne serait souverain si l'armée française ne s'était pas déployée dans cette région“, a-t-il déclaré. »« Papa Macron »Réplique cinglante du Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, rapporte le journal. Pour lui, c'est « la France qui est à l'origine de la déstabilisation de certains pays africains. » Ousmane Sonko cite la Libye : « Paris était au premier plan dans la chute du régime de Kadhafi, qui a conduit à la propagation des groupes djihadistes et de l'insécurité au Sahel. »Et puis, le Premier ministre sénégalais a eu également cette petite phrase : « si les soldats africains, quelquefois mobilisés de force, maltraités et finalement trahis, ne s'étaient pas déployés lors de la Seconde guerre mondiale pour défendre la France, celle-ci serait, peut être aujourd'hui encore allemande. »Le site panafricaniste Afrik.com ne ménage pas non plus ses critiques envers le président français, avec ce titre, « Papa Macron sermonne une Afrique qui dit non » : Afrik.com estime que le président français a adopté hier « un ton paternaliste malvenu » et a fait preuve d'une « mauvaise foi qui a atteint son paroxysme lorsqu'il a affirmé que la France était partie “à cause des coups d'État“. Cette déclaration, estime Afril.com, occulte délibérément les échecs de la politique française dans la région l'inefficacité de la lutte anti-terroriste, et surtout, la volonté populaire de voir partir les troupes françaises. En qualifiant de “panafricanisme de bon aloi“ les revendications légitimes d'indépendance, Macron révèle son mépris pour les aspirations africaines à une véritable souveraineté. »Ce que la France a semé…Certes, reconnait pour sa part Le Pays au Burkina Faso, « n'est-ce pas la France qui, en 2013, avait été appelée à la rescousse lorsque les djihadistes déferlaient sur Bamako ? N'est-ce pas aussi la France qui avait volé au secours du régime de feu Idriss Deby Itno lorsque les rebelles étaient aux portes de Ndjamena ? Oui, on le sait, admet encore le journal, la France, indéniablement a répondu présente là où certains de ses alliés avaient besoin d'elle. C'est, somme toute compréhensible qu'elle se plaigne d'être récompensée en monnaie de singe. Sauf que, tempère Le Pays, faut-il le rappeler, elle n'est pas exempte de tout reproche. Car, pendant longtemps, elle a fait la pluie et le beau temps dans ses colonies, allant parfois, dans le meilleur des cas, jusqu'à dicter leur conduite à certains dirigeants africains, et dans le pire des cas, à fomenter des coups contre ceux qui n'obtempéraient pas. En un mot comme en mille, conclut le quotidien burkinabé, il n'est pas exagéré de dire que la France récolte ce qu'elle a semé. Elle est aujourd'hui victime de ses propres turpitudes. »Sarkozy et le fantôme de Kadhafi…A la Une également, Nicolas Sarkozy face aux juges, dans l'affaire du financement libyen présumé de sa campagne électorale de 2007…Pour Aujourd'hui à Ouagadougou, « la balance penche du côté de ceux qui croient que Sarkozy a trempé le doigt dans la confiture. Le film de sa relation avec Kadhafi depuis la place Beauvau, son déplacement en Libye, les allers-retours de l'intermédiaire Ziad Takieddine, le séjour de Kadhafi à Paris le 10 décembre 2007 à l'occasion d'un Kadhafi Tour… Tout cela milite en défaveur de Sarkozy. »« Le bal des valises : Sarkozy et la valse des millions libyens », titre ironiquement Le Journal du Niger à Niamey. « Cette nouvelle épopée judiciaire risque de résonner comme une cacophonie supplémentaire aux oreilles des Français, estime le quotidien nigérien, dont la confiance en la classe politique est déjà aussi fragile qu'une corde de violon usée. Chaque rebondissement de ce procès, prévu pour durer trois mois, est attendu avec une curiosité mêlée d'exaspération, dans un contexte dans lequel la transparence politique est un refrain souvent chanté, mais rarement entendu. »

Les enjeux internationaux
Libye : comment Kadhafi a-t-il conquis les démocraties européennes ?

Les enjeux internationaux

Play Episode Listen Later Jan 7, 2025 12:33


durée : 00:12:33 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - L'affaire du financement libyen de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy, actuellement jugée à Paris, illustre une pratique diplomatique caractéristique du régime de Mouammar Kadhafi : l'achat d'influence. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Virginie Collombier Professeur à l'Université Luiss Guido Carli de Rome

Marceau refait l'info
Début du procès de l'affaire Kadhafi - La galette des rois - Dry January, Rire et Boisson présente la compile sans alcool

Marceau refait l'info

Play Episode Listen Later Jan 7, 2025 4:43


Nicolas Sarkozy est accusé de corruption, recel de détournement de fonds publics, financement illégal de campagne et association de malfaiteurs…

Les histoires de 28 Minutes
L'affaire Sarkozy-Kadhafi / À la recherche du budget 2025

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Jan 7, 2025 46:16


L'émission 28 minutes du 07/01/2025 Financement libyen présumé de Nicolas Sarkozy : dans les arcanes du procès Un cinquième procès en cinq ans visant Nicolas Sarkozy s'est ouvert ce lundi 6 janvier au tribunal correctionnel de Paris. L'ancien président est poursuivi pour “corruption passive, association de malfaiteurs, financement illégal de campagne électorale et recel de détournement de fonds publics libyens”. Il encourt jusqu'à dix ans de prison, 375 000 euros d'amende et une peine de cinq ans d'inéligibilité. Il est accusé d'avoir bénéficié de financements de la part du régime libyen de Mouammar Kadhafi pour sa campagne présidentielle de 2007. Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, aurait promis au colonel Kadhafi une réhabilitation économique et diplomatique de la Libye, alors isolée sur la scène internationale. Dans cette affaire complexe comparaissent onze autres prévenus dont des proches et anciens ministres de l'ex-chef de l'État : Claude Guéant, Brice Hortefeux et Éric Woerth. Pour parler de ce procès, nous recevons le journaliste d'investigation à Mediapart Fabrice Arfi. Il est à l'origine des premières révélations sur cette affaire en 2011 et a contribué à l'écriture du film “Personne n'y comprend rien” de Yannick Kergoat, qui sort en salles ce mercredi 8 janvier. La France peut-elle tenir encore longtemps sans nouveau budget ? La France se retrouve, une nouvelle fois, face à l'épreuve budgétaire. Malgré une loi spéciale adoptée en décembre 2024 pour assurer le bon fonctionnement des institutions publiques et éviter la paralysie budgétaire, le gouvernement de François Bayrou doit faire adopter un projet de loi de finances. Le nouveau ministre de l'Économie Éric Lombard semble cette fois-ci vouloir discuter avec la gauche sur la base des travaux budgétaires menés par l'ancien gouvernement, tout en précisant chercher un effort budgétaire "autour de 50 milliards d'euros", moins que les 60 milliards qu'ambitionnait l'ancien exécutif. Sans ajouter de nouvelles mesures fiscales, il a assuré vouloir maintenir celles mettant à contribution les plus riches pour que “chacun paie sa part juste d'impôt”. De la même manière, la surtaxe d'impôt sur les sociétés, imaginée par le gouvernement Barnier et discutée avec les grandes entreprises, devrait être maintenue. Cela suffira-t-il à faire voter le projet de loi de finances, alors que les projections du ministère de l'Économie estime le déficit budgétaire de la France entre 5 % et 5,5 % du PIB en 2025 ? Enfin, Xavier Mauduit nous présente Jules Champfleury, un écrivain du 19e siècle qui a publié la première histoire de la caricature et qui prenait la défense des caricaturistes et Marie Bonnisseau évoque la diffusion polémique aux Pays-Bas d'une liste de 425 000 Néerlandais soupçonnés d'avoir collaboré avec les Nazis.  28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 7 janvier 2025 - Présentation : Élisabeth Quin - Production : KM, ARTE Radio

Le Morning du Rire avec Bruno Roblès
Début du procès de l'affaire Kadhafi - La galette des rois - Dry January, Rire et Boisson présente la compile sans alcool

Le Morning du Rire avec Bruno Roblès

Play Episode Listen Later Jan 7, 2025 4:43


Nicolas Sarkozy est accusé de corruption, recel de détournement de fonds publics, financement illégal de campagne et association de malfaiteurs…

Revue de presse Afrique
À la Une: Emmanuel Macron et Nicolas Sarkozy…

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jan 7, 2025 4:11


Beaucoup de commentaires ce mardi matin dans la presse du continent après les propos tenus hier par le président français lors de la conférence des ambassadeurs. Des commentaires également sur l'ouverture du procès de Nicolas Sarkozy sur le financement supposé par la Libye de sa campagne présidentielle de 2007.On commence par Emmanuel Macron. « Le président français a déploré hier, rapporte WalfQuotidien à Dakar, l'attitude des pays africains qui ont rompu leur coopération militaire avec Paris en la qualifiant d'ingrate. “Je crois qu'on a oublié de nous dire merci“, a affirmé Emmanuel Macron. » Toujours selon lui, poursuit le quotidien sénégalais, « la présence militaire française sur le continent a permis de sécuriser les pays sahéliens et d'empêcher l'avancée du terrorisme dans la région. “Aucun d'entre eux ne serait souverain si l'armée française ne s'était pas déployée dans cette région“, a-t-il déclaré. »« Papa Macron »Réplique cinglante du Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, rapporte le journal. Pour lui, c'est « la France qui est à l'origine de la déstabilisation de certains pays africains. » Ousmane Sonko cite la Libye : « Paris était au premier plan dans la chute du régime de Kadhafi, qui a conduit à la propagation des groupes djihadistes et de l'insécurité au Sahel. »Et puis, le Premier ministre sénégalais a eu également cette petite phrase : « si les soldats africains, quelquefois mobilisés de force, maltraités et finalement trahis, ne s'étaient pas déployés lors de la Seconde guerre mondiale pour défendre la France, celle-ci serait, peut être aujourd'hui encore allemande. »Le site panafricaniste Afrik.com ne ménage pas non plus ses critiques envers le président français, avec ce titre, « Papa Macron sermonne une Afrique qui dit non » : Afrik.com estime que le président français a adopté hier « un ton paternaliste malvenu » et a fait preuve d'une « mauvaise foi qui a atteint son paroxysme lorsqu'il a affirmé que la France était partie “à cause des coups d'État“. Cette déclaration, estime Afril.com, occulte délibérément les échecs de la politique française dans la région l'inefficacité de la lutte anti-terroriste, et surtout, la volonté populaire de voir partir les troupes françaises. En qualifiant de “panafricanisme de bon aloi“ les revendications légitimes d'indépendance, Macron révèle son mépris pour les aspirations africaines à une véritable souveraineté. »Ce que la France a semé…Certes, reconnait pour sa part Le Pays au Burkina Faso, « n'est-ce pas la France qui, en 2013, avait été appelée à la rescousse lorsque les djihadistes déferlaient sur Bamako ? N'est-ce pas aussi la France qui avait volé au secours du régime de feu Idriss Deby Itno lorsque les rebelles étaient aux portes de Ndjamena ? Oui, on le sait, admet encore le journal, la France, indéniablement a répondu présente là où certains de ses alliés avaient besoin d'elle. C'est, somme toute compréhensible qu'elle se plaigne d'être récompensée en monnaie de singe. Sauf que, tempère Le Pays, faut-il le rappeler, elle n'est pas exempte de tout reproche. Car, pendant longtemps, elle a fait la pluie et le beau temps dans ses colonies, allant parfois, dans le meilleur des cas, jusqu'à dicter leur conduite à certains dirigeants africains, et dans le pire des cas, à fomenter des coups contre ceux qui n'obtempéraient pas. En un mot comme en mille, conclut le quotidien burkinabé, il n'est pas exagéré de dire que la France récolte ce qu'elle a semé. Elle est aujourd'hui victime de ses propres turpitudes. »Sarkozy et le fantôme de Kadhafi…A la Une également, Nicolas Sarkozy face aux juges, dans l'affaire du financement libyen présumé de sa campagne électorale de 2007…Pour Aujourd'hui à Ouagadougou, « la balance penche du côté de ceux qui croient que Sarkozy a trempé le doigt dans la confiture. Le film de sa relation avec Kadhafi depuis la place Beauvau, son déplacement en Libye, les allers-retours de l'intermédiaire Ziad Takieddine, le séjour de Kadhafi à Paris le 10 décembre 2007 à l'occasion d'un Kadhafi Tour… Tout cela milite en défaveur de Sarkozy. »« Le bal des valises : Sarkozy et la valse des millions libyens », titre ironiquement Le Journal du Niger à Niamey. « Cette nouvelle épopée judiciaire risque de résonner comme une cacophonie supplémentaire aux oreilles des Français, estime le quotidien nigérien, dont la confiance en la classe politique est déjà aussi fragile qu'une corde de violon usée. Chaque rebondissement de ce procès, prévu pour durer trois mois, est attendu avec une curiosité mêlée d'exaspération, dans un contexte dans lequel la transparence politique est un refrain souvent chanté, mais rarement entendu. »

Au Poste
Sarkozy / Kadhafi: «Personne n'y comprend rien». Avec Yannick Kergoat - S09E01 - 06 Janvier 2025

Au Poste

Play Episode Listen Later Jan 7, 2025 89:48


A quelques heures de l'ouverture du procés Sarkozy dans de l'affaire des financements libyens, Au Poste fait le point avec le documentariste Yannick Kergoat, bien connu de nos services.

Code source
[2/2] Affaire « Sarkozy-Kadhafi » : l'ex-président jugé pour le financement présumé libyen de sa campagne 2007

Code source

Play Episode Listen Later Jan 6, 2025 18:37


Nicolas Sarkozy, ancien président de la République, sera jugé à partir du 6 janvier dans l'affaire des soupçons de financement de sa campagne de 2007 par le régime de Kadhafi.L'ancien chef d'État est soupçonné d'avoir financé en partie sa campagne présidentielle de 2007 avec des fonds secrets du régime libyen de Mouammar Kadhafi. L'ex-président a toujours contesté les faits. Après dix ans d'enquête, il comparaîtra aux côtés de douze autres accusés, dont trois anciens ministres, pour « corruption passive », « financement illégal de campagne électorale », « recel de détournement de fonds publics » et « association de malfaiteurs ».Cet épisode de Code source est raconté par Timothée Boutry, journaliste au service police-justice du Parisien.Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Clara Garnier-Amouroux, Pénélope Gualchierotti et Thibault Lambert - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : BFM TV et Mediapart. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Invité Afrique
Fabrice Arfi: Paris a donné à Kadhafi «une notabilité qu'aucun autre pays occidental n'a pu lui offrir»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jan 6, 2025 13:31


Nicolas Sarkozy de nouveau devant les tribunaux. Mais il s'agit cette fois d'une affaire hors norme, qui a tout du scandale d'État entre l'ancien président français et Mouammar Kadhafi. La justice française accuse Nicolas Sarkozy d'avoir touché de l'argent du « guide » libyen pour financer la campagne électorale qui le portera à l'Élysée en 2007. Nicolas Sarkozy est poursuivi pour corruption, association de malfaiteurs, recel de détournement de fonds publics et financement illicite. Il risque dix ans de prison. L'histoire éclate en 2012, suite aux révélations du site d'information français Mediapart, qui conduira l'année suivante à l'ouverture d'une enquête judiciaire. Fabrice Arfi est le responsable du pôle Enquêtes de Mediapart, c'est aussi lui qui est à l'origine des révélations. Il répond aux questions de Sidy Yansané.  RFI : Mouammar Kadhafi et Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, se rencontrent pour la première fois en 2005. Et lorsqu'il est élu président deux ans plus tard, il parvient à faire libérer les infirmières bulgares injustement détenues en Libye depuis des années. C'est là que débute officiellement la lune de miel entre les deux chefs d'État. Quelles étaient les raisons de ce rapprochement ? Fabrice Arfi : Les raisons officieuses, celles qui vont peupler les audiences du procès historique, du procès de l'affaire Sarkozy-Kadhafi, concernent une histoire de compromission à divers niveaux, qu'il soit diplomatique, financier, économique, dans des perspectives de financement occulte de la Libye en direction de la France et en contrepartie, d'après l'accusation judiciaire, de tout un tas de faveurs que la France a octroyé à la Libye de Mouammar Kadhafi, à partir du moment où Nicolas Sarkozy a été élu président de la République.Parmi ces faveurs, par exemple, lesquelles sont les plus notables ?La contrepartie la plus significative car c'est la plus vertigineuse de mon point de vue, c'est l'un des dignitaires libyens qui s'appelle Abdallah Senoussi, beau-frère de de Mouammar Kadhafi et ex-chef des services secrets militaires, et qui est connu de sinistre mémoire en France, puisqu'il a été condamné en 1999 à la réclusion criminelle à perpétuité pour avoir fait sauter l'avion de ligne DC10 de la compagnie française UTA. C'était en 1989 au-dessus du désert du Ténéré au Niger, et ça a fait 170 morts. Parmi les contreparties, la justice accuse l'équipe Sarkozy d'avoir, contre de l'argent versé, promis de faire sauter le mandat d'arrêt d'Abdallah Senoussi, visé par un mandat d'arrêt international depuis sa condamnation en France. Donc on va avoir, pour la première fois dans l'histoire politique et pénale française, une affaire de terrorisme, et non des moindres, qui va se retrouver au cœur d'un procès de corruption.Et c'est d'ailleurs cette affaire de terrorisme qui va contribuer largement à l'isolement de la Libye au niveau international. Et l'élection de Sarkozy, c'est aussi une grande victoire pour Kadhafi car six mois après cette élection, il est invité à Paris. On se souvient tous de sa tente qu'il a dressée dans la cour de l'hôtel Marigny, situé devant le palais de l'Élysée. Vous considérez que c'est aussi une victoire pour Kadhafi ?D'autres démocraties, bien sûr, ont accueilli Mouammar Kadhafi. Mais seule la France l'a fait avec un tel faste, et c'était pour Mouammar Kadhafi une victoire totale pour laquelle il était prêt à payer très cher. La France, pays de la Révolution française, de la Déclaration des droits de l'homme, lui a offert une notabilité qu'aucune autre démocratie occidentale, libérale, comme on dit, n'était en mesure de lui offrir.Seulement quatre ans plus tard, c'est le Printemps arabe. Une coalition de l'Otan décide de soutenir les rebelles contre Kadhafi. Le président Sarkozy se montre particulièrement volontaire. Rappelons qu'avant l'intervention, le guide libyen « révèle » dans le quotidien français Le Figaro avoir financé la campagne de son homologue français. Les enquêtes, médiatique comme judiciaire, font-elles un lien entre les deux événements ?Je ne suis pas de ceux qui considèrent que la guerre en Libye est une fabrication de Sarkozy visant à se blanchir, mais il y a quand même des questions qui se posent sur la manière dont la guerre a été déclenchée. Je rappelle qu'il y a un rapport du Parlement britannique qui a mis en cause les mensonges qui ont présidé au déclenchement de la guerre en Libye, dans le sillage des Printemps arabes, d'abord en Tunisie puis en Égypte. Des questions qui se posent aussi sur certaines opérations menées en Libye, jusqu'à la mort du dictateur Kadhafi, dont on ignore les circonstances précises encore aujourd'hui. Mais le fait est que le Nicolas Sarkozy de 2007 et le Mouammar Kadhafi de 2011 sont bien les deux mêmes hommes de 2007 et de 2011. S'il y a un secret qui les lie, ce secret lie les deux mêmes personnages à quatre ans d'écart.La mort de Kadhafi, dans des circonstances toujours non élucidées, va surtout mettre l'arsenal libyen à la disposition d'une myriade de milices et de jihadistes, avec des conséquences désastreuses sur le plan sécuritaire pour la Libye et tout le Sahel. Vous qui êtes un observateur avisé de la politique française et qui avez travaillé dix ans sur ce dossier, est-ce que vous pensez, comme beaucoup d'Africains le pensent sur le continent, que Sarkozy devrait aussi être entendu sur ce volet ?Il ne me revient pas de dire si Nicolas Sarkozy doit être jugé à un échelon international. En revanche, on peut constater que les raisons qui ont présidé au déclenchement de la guerre d'après les Britanniques, pourtant très allants sous David Cameron pour accompagner l'épopée guerrière de Sarkozy, n'étaient pas exactes. On a laissé un champ de ruines derrière nous, et pire qu'un champ de ruines, on a laissé une partie du pays aux mains de jihadistes islamistes, dont certains vont ensuite semer la terreur, y compris sur le continent européen. Et ça va déstabiliser en effet toute une région. Mais c'est bien justement l'équipe de Nicolas Sarkozy et Nicolas Sarkozy lui-même qui ont proposé à Mouammar Kadhafi un accueil et des faveurs que peu de pays dans le monde, pour ainsi dire aucun, ne lui ont proposé. Et d'ailleurs, c'est très surprenant de voir aujourd'hui un Nicolas Sarkozy dire à quel point Mouammar Kadhafi était un personnage épouvantable, alors que le dossier judiciaire révèle des connexions proprement stupéfiantes entre son cabinet, lui-même, et l'ancien guide libyen.

Apolline Matin
3 questions pour comprendre : Affaire Kadhafi, Nicolas Sarkozy de retour au tribunal - 06/01

Apolline Matin

Play Episode Listen Later Jan 6, 2025 4:05


Tous les matins à 6h40, l'actualité du point de vue des auditeurs de RMC. Chaque jour, une question différente. Témoignages, réactions et débats : RMC est LA radio de l'interactivté.

Invité du jour
Kadhafi-Sarkozy, une affaire d'État ? Parlons-en avec F. Arfi, S. Brimbeuf et A. Mariotti

Invité du jour

Play Episode Listen Later Jan 6, 2025 43:43


"Un pacte corruptif entre Mouammar Kadhafi et Nicolas Sarkozy", telle est l'expression choisie par le Parquet national financier pour renvoyer l'ancien président français et douze autres prévenus devant le tribunal à partir de ce lundi. Une affaire à tiroirs, qui mêle intérêts politiques, diplomatiques, économiques, mais aussi personnels, dans laquelle on croise un ancien chef de l'Etat, un dictateur, des ministres, mais aussi des morts inexpliquées, des carnets, des agendas, et, selon l'accusation, des valises de billets...

Code source
[1/2] Affaire « Sarkozy-Kadhafi » : l'ex-président jugé pour le financement présumé libyen de sa campagne 2007

Code source

Play Episode Listen Later Jan 3, 2025 17:36


L'ancien chef d'État est soupçonné d'avoir financé en partie sa campagne présidentielle de 2007 avec des fonds secrets du régime libyen de Mouammar Kadhafi. L'ex-président a toujours contesté les faits. Après dix ans d'enquête, il comparaîtra aux côtés de douze autres accusés, dont trois anciens ministres, pour « corruption passive », « financement illégal de campagne électorale », « recel de détournement de fonds publics » et « association de malfaiteurs ».Cet épisode de Code source est raconté par Timothée Boutry, journaliste au service police-justice du Parisien.Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Clara Garnier-Amouroux et Pénélope Gualchierotti - Réalisation et mixage : Pierre Chaffanjon - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : France 2 et TF1. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

L'info en intégrale - Europe 1
Le journal de 8h - 09/12/2024

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Dec 9, 2024 9:05


Dans cette édition : La chute du régime de Bachar el-Assad en Syrie après plus de 50 ans de règne, saluée par les pays occidentaux comme une bonne nouvelle, soulève des interrogations sur les véritables intentions du nouveau maître de Damas, le chef rebelle Abu Mohamed Al-Joulani.La famille Assad aurait trouvé refuge à Moscou, illustrant la protection accordée par Vladimir Poutine à ses alliés, craignant pour leur sort après la chute de dirigeants comme Kadhafi ou Mugabe.L'armée israélienne a intensifié ses frappes en Syrie pour empêcher que les éléments les plus radicaux ne s'emparent d'armes chimiques ou de missiles, tout en déployant des troupes sur les hauteurs du Golan.Des manifestations de réfugiés syriens ont eu lieu dans plusieurs capitales européennes, suscitant des craintes d'une nouvelle vague migratoire que le Rassemblement National appelle l'Union Européenne à anticiper.Emmanuel Macron multiplie les consultations avec différents partis politiques en vue de nommer le prochain Premier ministre, alors que le Rassemblement National demande à être reçu à l'Élysée.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.

Le journal - Europe 1
Le journal de 8h - 09/12/2024

Le journal - Europe 1

Play Episode Listen Later Dec 9, 2024 9:05


Dans cette édition : La chute du régime de Bachar el-Assad en Syrie après plus de 50 ans de règne, saluée par les pays occidentaux comme une bonne nouvelle, soulève des interrogations sur les véritables intentions du nouveau maître de Damas, le chef rebelle Abu Mohamed Al-Joulani.La famille Assad aurait trouvé refuge à Moscou, illustrant la protection accordée par Vladimir Poutine à ses alliés, craignant pour leur sort après la chute de dirigeants comme Kadhafi ou Mugabe.L'armée israélienne a intensifié ses frappes en Syrie pour empêcher que les éléments les plus radicaux ne s'emparent d'armes chimiques ou de missiles, tout en déployant des troupes sur les hauteurs du Golan.Des manifestations de réfugiés syriens ont eu lieu dans plusieurs capitales européennes, suscitant des craintes d'une nouvelle vague migratoire que le Rassemblement National appelle l'Union Européenne à anticiper.Emmanuel Macron multiplie les consultations avec différents partis politiques en vue de nommer le prochain Premier ministre, alors que le Rassemblement National demande à être reçu à l'Élysée.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.

Le Brief
Le journal de 8h - 09/12/2024

Le Brief

Play Episode Listen Later Dec 9, 2024 9:05


Dans cette édition : La chute du régime de Bachar el-Assad en Syrie après plus de 50 ans de règne, saluée par les pays occidentaux comme une bonne nouvelle, soulève des interrogations sur les véritables intentions du nouveau maître de Damas, le chef rebelle Abu Mohamed Al-Joulani.La famille Assad aurait trouvé refuge à Moscou, illustrant la protection accordée par Vladimir Poutine à ses alliés, craignant pour leur sort après la chute de dirigeants comme Kadhafi ou Mugabe.L'armée israélienne a intensifié ses frappes en Syrie pour empêcher que les éléments les plus radicaux ne s'emparent d'armes chimiques ou de missiles, tout en déployant des troupes sur les hauteurs du Golan.Des manifestations de réfugiés syriens ont eu lieu dans plusieurs capitales européennes, suscitant des craintes d'une nouvelle vague migratoire que le Rassemblement National appelle l'Union Européenne à anticiper.Emmanuel Macron multiplie les consultations avec différents partis politiques en vue de nommer le prochain Premier ministre, alors que le Rassemblement National demande à être reçu à l'Élysée.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.

Invité Afrique
René Émile Kaboré: «Il y a eu un complot international pour faire partir le président Compaoré»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Oct 31, 2024 10:03


Il y a dix ans, jour pour jour, Blaise Compaoré s'enfuyait de son pays, le Burkina Faso, après 27 ans de pouvoir sans partage. Aujourd'hui, il vit en exil en Côte d'Ivoire, et ne s'exprime quasiment jamais. Que répond-il à ceux qui l'accusent d'avoir été un dictateur sanguinaire ? Pour sa défense, son ancien ministre de la Jeunesse et des Sports, René Émile Kaboré, a publié Et si enfin on se disait la vérité, aux éditions Jets d'encre. Comme il vit, lui aussi, à Abidjan, et qu'il voit régulièrement l'ancien président, sans doute dit-il tout haut ce que Blaise Compaoré dit en privé. René Émile Kaboré est l'invité de Christophe Boisbouvier. RFI : Vous êtes nostalgique du régime de Blaise Compaoré, mais est-ce que ce n'était pas une dictature ?René Émile Kaboré : Je ne le pense pas… La preuve, on peut prendre ce que j'ai appelé « le printemps de la presse ». Tout ce que nous voyons qui fleurit aujourd'hui au niveau de la presse date de l'époque de l'ère de Blaise Compaoré.Mais il y a eu beaucoup d'assassinats sous le régime de Blaise Compaoré : en 1987 celui de Thomas Sankara, en 1989 ceux de Jean-Baptiste Lingani et de Henri Zongo, en 1991 celui de l'universitaire Clément Ouédraogo… En 1998, vous parlez de la presse, le journaliste Norbert Zongo. Est-ce que Blaise Compaoré n'a pas beaucoup de morts sur la conscience ?Je commence par la mort du journaliste Norbert Zongo, la commission d'enquête conduite par Monsieur Robert Ménard [pour RSF], je pense, n'a jamais cité le nom du président Compaoré. Alors je crois que la révolution elle-même est porteuse de violence. C'est cette révolution-là qui a instauré la violence politique dans notre pays. On passe sous silence tout ce qui s'est fait sous cette étape-là, parce que, bien sûr, on veut sanctifier quelqu'un, mais il y a quelqu'un qui a porté des responsabilités.Vous parlez de Thomas Sankara ?Bien sûr. C'est lui qui était le chef de la révolution et toutes les violences sont nées de cette époque. Alors, je n'exclus pas la possibilité que cette violence ait engendré des miasmes qui se sont poursuivis même après le départ de Thomas Sankara. Donc il y a eu des traînées jusqu'à l'adoption de la Constitution en 1991. Et je pense qu'à partir de 1991, nous sommes rentrés progressivement en démocratie.Quel est à vos yeux le principal point positif qui restera de la période Blaise Compaoré ?Sur le plan sécuritaire, je note que, pendant les 27 ans où le président Compaoré est passé, notre pays n'a jamais été attaqué. Les terroristes, ils étaient contenus, c'est-à-dire qu'on avait un service de renseignements puissant.La paix relative qui existait du temps de Blaise Compaoré, n'était-ce pas le fruit d'une connivence entre lui et les groupes terroristes ? « Je vous tolère et en échange vous n'attaquez pas le territoire du Burkina » ?Je pense que la force du renseignement, ce n'était pas un compromis avec les terroristes. De surcroît, je pense que, quand on est chef d'État, on prête serment de protéger notre pays dans son intégralité territoriale. Mais nulle part dans la Constitution ni dans le serment, on ne demande au président de dire comment il va faire. Donc je ne vois pas pour quelle raison le président burkinabé n'aurait pas le droit de passer des accords. Il a la responsabilité du Burkina.Blaise Compaoré était très proche du colonel Kadhafi. Est-ce que la chute du chef d'État libyen en 2011 est l'une des causes de celle du président burkinabé en 2014 ?Je ne saurais le dire. Ce que je sais, c'est qu'il y a eu un grand complot international pour faire partir le président Compaoré. Le président Compaoré avait fini par déranger des intérêts étrangers. Il y a Monsieur Bourgi qui disait que le président Sarkozy a donné l'ordre de « vitrifier » le président Gbagbo. Le président Hollande, François Hollande n'a pas fait autre chose vis-à-vis du président Compaoré. Quand il lui fait même une lettre pour lui proposer d'être le secrétaire général de la Francophonie, ça veut dire au minimum qu'il n'était pas d'accord avec son maintien.Mais n'était-ce pas une provocation politique de la part de Blaise Compaoré de vouloir modifier la Constitution afin de pouvoir se présenter à un cinquième mandat ?Mais ceux qui ont fait lever le verrou de la limitation, ce sont les mêmes : les Simon Compaoré, les Salif Diallo et les Roch Marc Christian Kaboré. Voilà.Dans votre livre « Et si enfin on se disait la vérité ? », vous êtes sévère avec le régime de Roch Marc Christian Kaboré, qui a tenu un peu plus de six ans, de 2015 à 2022. Mais est-ce que la situation sécuritaire d'aujourd'hui n'est pas encore pire que celle du temps de Roch Marc Christian Kaboré ?Oui, mais quand vous tombez dans un trou, vous y allez jusqu'au fond et c'est après qu'on essaie de ressortir. Je ne sais pas si on a déjà touché le fond ou si c'est un fond qui va continuer. Je ne connais pas les réalités du terrain, donc je ne peux pas m'avancer. Mais sinon, depuis 2014, le Burkina a commencé sa chute dans un trou.Vous qui habitez à Abidjan depuis dix ans comme Blaise Compaoré, comment va-t-il ?Je trouve que le président va bien.La dernière fois que vous l'avez vu, c'était quand ?Hier.Et alors ? Comment ça s'est passé ?Ça va. Il aura 74 ans bientôt. Je pense qu'il a la santé de son âge.À lire aussiBurkina Faso: il y a dix ans, une insurrection mettait fin au règne de Blaise Compaoré

Revue de presse Afrique
À la Une: la réélection sans surprise de Kaïs Saïed en Tunisie…

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 8, 2024 4:22


Kais Saïed réélu président avec un peu plus de 90% des voix… Un résultat préliminaire annoncé hier par l'Instance supérieure indépendante pour les élections.« La Tunisie a voté, constate le quotidien La Presse à Tunis. Les Tunisiens se sont exprimés avec un taux de participation provisoire de l'ordre de 28%, jugé respectable. Au-delà de l'importance de ce scrutin par le biais duquel s'est confirmé le renouvellement de confiance des Tunisiens au Président Kaïs Saïed, reconduit pour un second mandat. Et après les recours et la proclamation des résultats définitifs, les choses sérieuses commenceront enfin », pointe La Presse. Et le quotidien tunisien d'énumérer les chantiers qui attendent Kaïs Saïed : « comment créer des emplois ? Comment augmenter le pouvoir d'achat ? Comment améliorer la qualité des services publics, pour qu'ils soient réellement au service des citoyens ? Comment éliminer la pauvreté et protéger les plus vulnérables ? Comment lutter contre le réchauffement climatique ? Comment garantir une transition numérique réussie ? Comment mieux former les Tunisiens ? Et comment anticiper l'avenir ? »Mise au pas…Cette présidentielle était « jouée d'avance », pointe pour sa part Le Monde Afrique : « depuis son “coup de force“ en juillet 2021, (il s'était arrogé les pleins pouvoirs) Kaïs Saïed a démantelé progressivement certaines des structures démocratiques de l'Etat mises en place après la révolution de janvier 2011. Il a notamment modifié la structure du Conseil supérieur de la magistrature qui chapeaute le pouvoir judiciaire mais aussi celle de l'instance électorale, dont il nomme directement certains membres. » Par ailleurs, relève encore Le Monde Afrique, « pour la première fois depuis 2011, les observateurs de l'Union européenne n'ont pas été admis à suivre le déroulé du vote. Dans certains bureaux, seuls des représentants de la commission électorale russe, de l'Organisation de coopération islamique et de quelques autres organisations accréditées par les autorités étaient présents. »Mieux que Tebboune !Ce score fleuve de plus de 90% « a laissé sans voix ses opposants, relève Le Point Afrique – dont plusieurs centaines sont en prison – et confirmé le tournant algérien que prend la Tunisie sous la férule de Kaïs Saïed. 90,7 % c'est 6 points de plus qu'Abdelmadjid Tebboune, présent réélu en Algérie le 7 septembre. » Désormais, constate encore Le Point Afrique, « quel que soit le degré de contestations des résultats, Kaïs Saïed a les mains libres pour accomplir son destin messianique : rendre aux pauvres les biens des riches. Mélange de Kadhafi des années 1970, de Chavez, de vertus coraniques, son ADN n'est pas simple à saisir. La première question sera d'observer s'il met en place une politique de répression de large ampleur. »Comment va Paul Biya ?A la Une également, des interrogations sur l'état de santé de Paul Biya…« Comme à New York, lors de l'Assemblée générale des Nations unies, Paul Biya était une nouvelle fois aux abonnés absents lors du sommet de l'Organisation internationale de la francophonie, qui s'est tenu en France, constate Jeune Afrique. Il en est de même, en ce moment, pour le rassemblement de Hambourg en Allemagne sur le développement durable, où le président camerounais était aussi annoncé et est finalement représenté par son Premier ministre, Joseph Dion Ngute. »Le site panafricain précise : « depuis qu'il est revenu de Chine, après avoir assisté au Forum sur la coopération sino-africaine, début septembre à Pékin, Paul Biya serait gêné par des ennuis de santé, dont la gravité demeure inconnue en l'absence de toute communication officielle. Il se trouverait toujours, à Genève, sous l'étroite surveillance de ses médecins, de sa sécurité rapprochée et de sa famille (…). Depuis plusieurs semaines, des rumeurs ont envahi la toile camerounaise, constate encore Jeune Afrique, en particulier depuis que l'avion présidentiel a effectué le 24 septembre un vol de Genève à l'aéroport de Paris-Le Bourget, dans la banlieue de la capitale française. Aussitôt, des lanceurs d'alerte ont indiqué que Paul Biya avait dû être hospitalisé en urgence en France, ce que plusieurs sources, proches de la présidence, ont ensuite contredit. »En tout cas, « plusieurs mouvements d'opposition et des organisations de la diaspora affirment vouloir poursuivre leur mobilisation en Europe afin de lever le voile sur son état de santé. Reste à savoir, conclut le site panafricain, si ces actions feront réagir Paul Biya et son entourage, passés maîtres dans l'art de la discrétion. »

Revue de presse Afrique
À la Une: la réélection sans surprise de Kaïs Saïed en Tunisie…

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 8, 2024 4:22


Kais Saïed réélu président avec un peu plus de 90% des voix… Un résultat préliminaire annoncé hier par l'Instance supérieure indépendante pour les élections.« La Tunisie a voté, constate le quotidien La Presse à Tunis. Les Tunisiens se sont exprimés avec un taux de participation provisoire de l'ordre de 28%, jugé respectable. Au-delà de l'importance de ce scrutin par le biais duquel s'est confirmé le renouvellement de confiance des Tunisiens au Président Kaïs Saïed, reconduit pour un second mandat. Et après les recours et la proclamation des résultats définitifs, les choses sérieuses commenceront enfin », pointe La Presse. Et le quotidien tunisien d'énumérer les chantiers qui attendent Kaïs Saïed : « comment créer des emplois ? Comment augmenter le pouvoir d'achat ? Comment améliorer la qualité des services publics, pour qu'ils soient réellement au service des citoyens ? Comment éliminer la pauvreté et protéger les plus vulnérables ? Comment lutter contre le réchauffement climatique ? Comment garantir une transition numérique réussie ? Comment mieux former les Tunisiens ? Et comment anticiper l'avenir ? »Mise au pas…Cette présidentielle était « jouée d'avance », pointe pour sa part Le Monde Afrique : « depuis son “coup de force“ en juillet 2021, (il s'était arrogé les pleins pouvoirs) Kaïs Saïed a démantelé progressivement certaines des structures démocratiques de l'Etat mises en place après la révolution de janvier 2011. Il a notamment modifié la structure du Conseil supérieur de la magistrature qui chapeaute le pouvoir judiciaire mais aussi celle de l'instance électorale, dont il nomme directement certains membres. » Par ailleurs, relève encore Le Monde Afrique, « pour la première fois depuis 2011, les observateurs de l'Union européenne n'ont pas été admis à suivre le déroulé du vote. Dans certains bureaux, seuls des représentants de la commission électorale russe, de l'Organisation de coopération islamique et de quelques autres organisations accréditées par les autorités étaient présents. »Mieux que Tebboune !Ce score fleuve de plus de 90% « a laissé sans voix ses opposants, relève Le Point Afrique – dont plusieurs centaines sont en prison – et confirmé le tournant algérien que prend la Tunisie sous la férule de Kaïs Saïed. 90,7 % c'est 6 points de plus qu'Abdelmadjid Tebboune, présent réélu en Algérie le 7 septembre. » Désormais, constate encore Le Point Afrique, « quel que soit le degré de contestations des résultats, Kaïs Saïed a les mains libres pour accomplir son destin messianique : rendre aux pauvres les biens des riches. Mélange de Kadhafi des années 1970, de Chavez, de vertus coraniques, son ADN n'est pas simple à saisir. La première question sera d'observer s'il met en place une politique de répression de large ampleur. »Comment va Paul Biya ?A la Une également, des interrogations sur l'état de santé de Paul Biya…« Comme à New York, lors de l'Assemblée générale des Nations unies, Paul Biya était une nouvelle fois aux abonnés absents lors du sommet de l'Organisation internationale de la francophonie, qui s'est tenu en France, constate Jeune Afrique. Il en est de même, en ce moment, pour le rassemblement de Hambourg en Allemagne sur le développement durable, où le président camerounais était aussi annoncé et est finalement représenté par son Premier ministre, Joseph Dion Ngute. »Le site panafricain précise : « depuis qu'il est revenu de Chine, après avoir assisté au Forum sur la coopération sino-africaine, début septembre à Pékin, Paul Biya serait gêné par des ennuis de santé, dont la gravité demeure inconnue en l'absence de toute communication officielle. Il se trouverait toujours, à Genève, sous l'étroite surveillance de ses médecins, de sa sécurité rapprochée et de sa famille (…). Depuis plusieurs semaines, des rumeurs ont envahi la toile camerounaise, constate encore Jeune Afrique, en particulier depuis que l'avion présidentiel a effectué le 24 septembre un vol de Genève à l'aéroport de Paris-Le Bourget, dans la banlieue de la capitale française. Aussitôt, des lanceurs d'alerte ont indiqué que Paul Biya avait dû être hospitalisé en urgence en France, ce que plusieurs sources, proches de la présidence, ont ensuite contredit. »En tout cas, « plusieurs mouvements d'opposition et des organisations de la diaspora affirment vouloir poursuivre leur mobilisation en Europe afin de lever le voile sur son état de santé. Reste à savoir, conclut le site panafricain, si ces actions feront réagir Paul Biya et son entourage, passés maîtres dans l'art de la discrétion. »

Reportage Afrique
Libye: la ville de Benghazi s'embellit après la tempête Daniel de septembre 2023 [2/3]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Jun 28, 2024 2:21


Neuf mois après la tempête Daniel en septembre, la Cyrénaïque, région Est de la Libye, est en plein chantier. Le Parlement reconnu par la communauté internationale a alloué deux milliards d'euros pour la reconstruction de Derna. Le fonds en charge de cette manne financière est dirigé par Belkasem Haftar, le fils de Khalifa Haftar, l'homme fort de l'Est. Il a décidé d'utiliser une partie de cet argent pour moderniser la capitale régionale, Benghazi. Cette politique du béton doit montrer le dynamisme de Benghazi, face à la sclérose de la capitale libyenne Tripoli contrôlée par un gouvernement rival. Chaque jour depuis décembre, les familles se pressent pour arpenter les 5,3 kilomètres de piste piétonne et cyclable qui encourent le lac au centre de Benghazi, à l'est de la Libye. Ce sont des petits pas pour Ayman et Mohamed, mais c'est un pas de géant pour Benghazi. Ayman raconte : « Je viens chaque jour, ou presque, pour faire du sport. Certes, c'est un grand sentiment de satisfaction et de joie. Souvent, je suis accompagné de ma femme et de ma fille. » Quant à Mohamed, il confie : « J'ai 40 ans, et c'est la première fois que j'assiste à un tel progrès. Je suis triste parce que je n'ai pas connu ça avant. »La capitale de l'Est n'a pas souffert de la tempête Daniel en septembre, mais le Fonds en charge du développement et de la reconstruction a profité de la manne financière après la catastrophe pour refaire une beauté à Benghazi. Ageila Elabbar, le responsable de la coopération internationale du Fonds, aime se promener sur ces chantiers et constater leurs avancées : « Chaque quartier de la ville de Benghazi sera concerné par cette reconstruction. Par exemple, cette place, c'est là où a été proclamée l'indépendance libyenne. Le bâtiment ici était de style colonial italien. Nous allons le reconstruire à l'identique. »La population se réjouit des travaux dans la villeDe nombreux travaux suspendus du temps de Kadhafi ont repris. Des cinémas devraient également ouvrir. Ce serait une première depuis 1969 et l'arrivée au pouvoir de l'ancien Guide.Cette politique du béton fonctionne auprès de la population, car elle concerne aussi des infrastructures du quotidien. Abdelkader a redécouvert son quartier, al-Mashir, au nord de la ville, depuis qu'un parc y a fait son apparition : « Avant, le jardin n'était pas en bon état, il y avait des poubelles et des égouts, c'était presque une décharge. Maintenant, c'est mieux qu'avant. D'ailleurs, je viens tous les jours. Avec la famille, on reste parfois dîner là. »Même le centre-ville renaît timidement. Ses immeubles éventrés forment une balafre urbaine au cœur de Benghazi depuis 2017 et la victoire des forces de Khalifa Haftar contre des groupes jihadistes.Ramadan tient une bijouterie dans un souk fraîchement réhabilité. Le quadragénaire se félicite que les habitants puissent de nouveau avoir accès au centre-ville : « La fermeture de la route, c'est elle qui a causé des embouteillages. Les ponts sont en cours de construction, une fois terminés, il y aura un retour à la normale. »Pour les autorités de Benghazi, ces chantiers permettent aussi de distribuer des contrats à de grandes multinationales. À lire aussiLibye: à Derna, les habitants vivent toujours avec leurs traumatismes des inondations de 2023

L'info en intégrale - Europe 1
La diplomatie de l'assiette : les menus diplomatiques de la France de Napoléon III à Kadhafi

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Apr 19, 2024 1:25


Chaque jour, retrouvez le journal de 8h pour faire le tour de l'actu.

Le journal - Europe 1
La diplomatie de l'assiette : les menus diplomatiques de la France de Napoléon III à Kadhafi

Le journal - Europe 1

Play Episode Listen Later Apr 19, 2024 1:25


Chaque jour, retrouvez le journal de 8h pour faire le tour de l'actu.

Les lectures de Mediapart

Cliquez ici pour accéder gratuitement aux articles lus de Mediapart : https://m.audiomeans.fr/s/P-UmoTbNLs Ils pensaient tirer l'ex-président de la République des griffes de la justice dans l'affaire libyenne avec la fausse rétractation de Ziad Takieddine dans « Paris Match ». La manipulation s'est finalement retournée contre eux, ouvrant désormais la voie à toutes sortes de règlements de comptes sur procès-verbaux. Un article de Fabrice Arfi, Karl Laske et Antton Rouget, publié le 17 mars 2024, lu par Jérémy Zylberberg.

Laurent Gerra
ARCHIVE - J.Rambo donnait un plan à A.Juppé pour capturer M.Kadhafi

Laurent Gerra

Play Episode Listen Later Dec 3, 2023 3:13


En 2011, John Rambo avait rendu visite à Alain Juppé. Le héros de guerre voulait aider la France a capturer Mouammar Kadhafi. Tous les jours, retrouvez en podcast une archive des meilleures imitations de Laurent Gerra.

Choses à Savoir HISTOIRE
Quel fut l'acte de terrorisme le plus meurtrier au Royaume Uni ?

Choses à Savoir HISTOIRE

Play Episode Listen Later Nov 1, 2023 2:01


Quand des terroristes préparent un attentat, leur but est de faire le plus de victimes possible, de manière à ce que cet acte criminel ait le plus grand retentissement.Cet objectif macabre a été pleinement atteint lors de l'attentat de Lockerbie, au Royaume-Uni. En effet, le 21 décembre 1988, un Boeing 747 de la compagnie américaine Pan Am, qui reliait Londres à New York, est détruit en plein vol, une demi-heure après le décollage, par l'explosion d'une bombe placée à bord de l'appareil.L'explosion fait un trou dans le fuselage de l'avion. Les 243 passagers de l'avion périssent dans l'attentat. Les 16 membres d'équipage et 11 habitants du village de Lockerbie, tués par la chute des débris de l'avion, connaissent le même sort.Au total, cette explosion a causé la mort de 270 personnes. C'est, à ce jour, l'attentat le plus meurtrier qu'ait eu à déplorer le Royaume-Uni.La Libye au banc des accusésÀ la suite de ce terrible attentat, les services britanniques procèdent à une minutieuse enquête, qui s'étale sur des années. Ils examinent notamment quatre millions de débris de l'avion, dispersés sur une superficie de plus de 2.000 km2.Peu à peu, les investigations menées amènent les enquêteurs à soupçonner les services secrets libyens d'être à l'origine de l'attentat. Ils découvrent en effet que le matériau explosif utilisé par les terroristes aurait été vendu par la Tchécoslovaquie à des agents libyens.Par ailleurs, un expert en explosifs du FBI trouve l'une des pièces de la bombe très similaire à un dispositif saisi sur des agents des renseignements libyens.L'enquête aboutit finalement à la mise en cause de deux Libyens, dont l'un est un officier des renseignements. Après avoir refusé de les extrader, le colonel Kadhafi, qui doit faire face à des sanctions internationales, finit par livrer les accusés à la justice britannique.En 2001, l'un des prévenus est condamné à la réclusion à perpétuité, mais libéré pour raisons médicales en 2009. L'autre sera acquitté faute de preuves. Nouveau rebondissement : un autre présumé coupable, toujours libyen, a été extradé, en décembre 2022, vers le Royaume-Uni. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Choses à Savoir HISTOIRE
Quel fut l'acte de terrorisme le plus meurtrier au Royaume Uni ?

Choses à Savoir HISTOIRE

Play Episode Listen Later Nov 1, 2023 2:31


Quand des terroristes préparent un attentat, leur but est de faire le plus de victimes possible, de manière à ce que cet acte criminel ait le plus grand retentissement. Cet objectif macabre a été pleinement atteint lors de l'attentat de Lockerbie, au Royaume-Uni. En effet, le 21 décembre 1988, un Boeing 747 de la compagnie américaine Pan Am, qui reliait Londres à New York, est détruit en plein vol, une demi-heure après le décollage, par l'explosion d'une bombe placée à bord de l'appareil. L'explosion fait un trou dans le fuselage de l'avion. Les 243 passagers de l'avion périssent dans l'attentat. Les 16 membres d'équipage et 11 habitants du village de Lockerbie, tués par la chute des débris de l'avion, connaissent le même sort. Au total, cette explosion a causé la mort de 270 personnes. C'est, à ce jour, l'attentat le plus meurtrier qu'ait eu à déplorer le Royaume-Uni. La Libye au banc des accusés À la suite de ce terrible attentat, les services britanniques procèdent à une minutieuse enquête, qui s'étale sur des années. Ils examinent notamment quatre millions de débris de l'avion, dispersés sur une superficie de plus de 2.000 km2. Peu à peu, les investigations menées amènent les enquêteurs à soupçonner les services secrets libyens d'être à l'origine de l'attentat. Ils découvrent en effet que le matériau explosif utilisé par les terroristes aurait été vendu par la Tchécoslovaquie à des agents libyens. Par ailleurs, un expert en explosifs du FBI trouve l'une des pièces de la bombe très similaire à un dispositif saisi sur des agents des renseignements libyens. L'enquête aboutit finalement à la mise en cause de deux Libyens, dont l'un est un officier des renseignements. Après avoir refusé de les extrader, le colonel Kadhafi, qui doit faire face à des sanctions internationales, finit par livrer les accusés à la justice britannique. En 2001, l'un des prévenus est condamné à la réclusion à perpétuité, mais libéré pour raisons médicales en 2009. L'autre sera acquitté faute de preuves. Nouveau rebondissement : un autre présumé coupable, toujours libyen, a été extradé, en décembre 2022, vers le Royaume-Uni. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

LEGEND
FAN D'URBEX, IL S'INFILTRE DANS L'AVION DE KADHAFI SUR UNE BASE MILITAIRE (Max Von Croft)

LEGEND

Play Episode Listen Later Nov 1, 2023 64:55


Merci à Max Von Croft, fan d'urbex, venu nous raconter comment il a infiltré le yacht de Jeff Bezos, le Fort Boyard ou encore le jet privé de Kadhafi. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] Côte d'Ivoire: une nouvelle drogue inquiète les autorités

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Oct 5, 2023 20:00


En Côte d'Ivoire, une nouvelle drogue appelée la « Kadhafi » fait des ravages auprès des jeunes. Obtenue à partir d'un mélange de comprimés et d'une boisson énergétique alcoolisée, cette drogue est popularisée par les réseaux sociaux. Votre pays est-il également frappé par ce phénomène ? Quelles mesures faut-il prendre pour protéger la jeunesse ?

Expliquez-nous le monde
Inondations meurtrières en Libye : le chaos d'un Etat sans Etat

Expliquez-nous le monde

Play Episode Listen Later Sep 14, 2023 9:04


Plusieurs milliers, voire plusieurs dizaines de milliers de morts en Libye à la suite d'inondations monstres : bilan du passage de la tempête Daniel sur un pays sans administration et en proie au chaos. Douze ans après la chute de Kadhafi, la Libye est un Etat sans Etat, plaque tournante des trafics les plus sordides. Comme en est-elle arrivée là ? On vous explique !

Europe 1 - Hondelatte Raconte
Hondelatte raconte - L'année 2007 - 4/5

Europe 1 - Hondelatte Raconte

Play Episode Listen Later Jun 15, 2023 41:29


4ème épisode de notre voyage en 2007 :Au sommaire !- les 50 ans de la conquête spatiale- les lycéens priés d'aller fumer sur le trottoir- Kadhafi en visite à Paris- Et le vélib…aussi !

C dans l'air
CDLA L'INVITÉ - JEAN-FRANÇOIS LHUILLIER - 13/06/23

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jun 13, 2023 10:32


C dans l'air l'invité du 13 juin avec Jean-François Lhuillier, ancien agent de la DGSE, auteur de L'Homme de Tripoli - mémoires d'un agent secret. Jean-François Lhuillier publie L'Homme de Tripoli - mémoires d'un agent secret, chez Mareuil Editions. Ce témoignage livre l'expérience vécue d'un agent de la DGSE dans la capitale libyenne entre 2009 et 2012, au moment de la chute du régime du colonel Kadhafi. L'auteur revient, plus de dix années après, sur une séquence marquée par l'intervention de la France et de ses alliés et la fracture interne au sein de la population libyenne. Un témoignage relatant la vie d'un agent secret aux travers de ses missions sur le terrain et de ses dialogues avec les hommes forts du régime agonisant de Mouammar Kadhafi. L'auteur est un observateur de premier plan de la situation traversé par la Libye durant ces trois années. Depuis l'évacuation de Tripoli, le 26 février 2011, et l'adoption par l'ONU de la résolution 1970 exhortant les autorités libyennes à arrêter leurs violences contre les civils, Jean-François Lhuillier a vécu les événements essentiels permettant de comprendre comment la Libye de Kadhafi est tombée dans les tourmentes révolutionnaires jusqu'à la mort de son chef d'Etat, le 20 octobre 2011. Ce livre permet d'aborder cet "événement historique" en évoquant comment les pays occidentaux (France, Grande-Bretagne, Etats-Unis, Allemagne…) eurent recours au droit d'ingérence pour intervenir en Libye et comment les hauts-responsables de l'Etat libyen se sont divisés sur l'avenir de leur pays, sous l'œil des services de renseignements français. L'auteur reviendra les éléments permettant de comprendre comment la faillite de l'Etat libyen a conduit le pays dans la situation dans laquelle il évolue de nos jours. Une évolution d'un pays décrite comme "cataclysmique" avec l'apparition de groupuscules islamistes et de forces d'influences étrangères russes ou encore turques.