POPULARITY
Categories
durée : 00:05:25 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - 500 000 oiseaux et volailles ont été abattus en Allemagne où se propage la grippe aviaire. Des mesures de confinement commencent à s'appliquer. "Risque élevé" en France, l'un des rares pays à proposer la vaccination, contrairement aux Etats-Unis où 180 millions de volailles ont été abattues.
Alors que la Russie peut potentiellement compter sur une réserve active de deux millions de soldats, pour éviter la mobilisation très impopulaire. L'Ukraine est face à un problème insoluble... celle d'une démocratie qui rechigne à enrôler de force... pour l'instant, pas question d'abaisser l'âge de la mobilisation au-dessous de 25 ans, le gouvernement a même assoupli la loi martiale et permis aux hommes de 18 à 22 ans de traverser la frontière librement. Résultat : Berlin a vu le nombre d'arrivées de jeunes hommes en provenance de Kiev bondir depuis fin août 2025. Dans l'est de l'Ukraine, près du front, Anastasia Becchio a rencontré des divisions en manque de soldats. Le débat autour du service militaire en Allemagne Et alors que l'ensemble de l'Europe se réarme pour faire face à la menace russe et au désengagement américain, la question du service militaire n'est plus un tabou. En Allemagne, il doit être réintroduit dès le premier janvier prochain, mais sous quelle forme ? C'est toute la question, Delphine Nerbollier. En Irlande du Nord, la désillusion après le procès du Bloody Sunday C'est un procès emblématique qui s'est terminé en fin de semaine dernière, en Irlande du Nord, à Belfast. Celui d'un soldat britannique, le soldat F, qui comparaissait 53 ans après les faits pour avoir tiré sur la foule des manifestants, lors du tristement célèbre Bloody Sunday. Accusé de deux meurtres, il a finalement été acquitté, faute de preuve. Dans une région meurtrie par la guerre civile, la mort de 14 militants pacifistes abattus par les parachutistes, le 30 janvier 1972, à Londonderry, reste une blessure. Dans cette ville que les Irlandais appellent Derry, Clémence Pénard a pu rencontrer les familles des victimes qui ne se faisaient de toute façon guère d'illusion. Les enquêtes autour des «affaires» de l'homme politique belge Didier Reynders. La chronique de la revue d'investigation Medor Un homme politique belge central, Didier Reynders, ancien ministre des Finances pendant dix ans, puis ministre des Affaires étrangères et enfin commissaire européen à la Justice, est aujourd'hui accusé de blanchiment d'argent. 700 000 euros sont en jeu. On en parle avec Philippe Engels, journaliste à la revue d'investigation belge Medor.
Alors que la Russie peut potentiellement compter sur une réserve active de deux millions de soldats, pour éviter la mobilisation très impopulaire. L'Ukraine est face à un problème insoluble... celle d'une démocratie qui rechigne à enrôler de force... pour l'instant, pas question d'abaisser l'âge de la mobilisation au-dessous de 25 ans, le gouvernement a même assoupli la loi martiale et permis aux hommes de 18 à 22 ans de traverser la frontière librement. Résultat : Berlin a vu le nombre d'arrivées de jeunes hommes en provenance de Kiev bondir depuis fin août 2025. Dans l'est de l'Ukraine, près du front, Anastasia Becchio a rencontré des divisions en manque de soldats. Le débat autour du service militaire en Allemagne Et alors que l'ensemble de l'Europe se réarme pour faire face à la menace russe et au désengagement américain, la question du service militaire n'est plus un tabou. En Allemagne, il doit être réintroduit dès le premier janvier prochain, mais sous quelle forme ? C'est toute la question, Delphine Nerbollier. En Irlande du Nord, la désillusion après le procès du Bloody Sunday C'est un procès emblématique qui s'est terminé en fin de semaine dernière, en Irlande du Nord, à Belfast. Celui d'un soldat britannique, le soldat F, qui comparaissait 53 ans après les faits pour avoir tiré sur la foule des manifestants, lors du tristement célèbre Bloody Sunday. Accusé de deux meurtres, il a finalement été acquitté, faute de preuve. Dans une région meurtrie par la guerre civile, la mort de 14 militants pacifistes abattus par les parachutistes, le 30 janvier 1972, à Londonderry, reste une blessure. Dans cette ville que les Irlandais appellent Derry, Clémence Pénard a pu rencontrer les familles des victimes qui ne se faisaient de toute façon guère d'illusion. Les enquêtes autour des «affaires» de l'homme politique belge Didier Reynders. La chronique de la revue d'investigation Medor Un homme politique belge central, Didier Reynders, ancien ministre des Finances pendant dix ans, puis ministre des Affaires étrangères et enfin commissaire européen à la Justice, est aujourd'hui accusé de blanchiment d'argent. 700 000 euros sont en jeu. On en parle avec Philippe Engels, journaliste à la revue d'investigation belge Medor.
Une personne partage une expérience vécue au Canada, où les enfants sortaient en moyenne cinq heures par jour. En Allemagne, également, on peut trouver des aires de jeu avec des trampolines.
Le SPD voudrait élargir les actes sanctionnés par la loi sur l'insulte au harcèlement de rue et au "cat calling".
L'info du matin - Ce matin, Grégory Ascher et Justine Salmon ont expliqué pourquoi voyager en solo, c'est la liberté sans compromis. Le winner du jour - En Allemagne, une femme rend à la Grèce une antiquité qu'elle avait volée il y a cinquante ans. - En Belgique, Mark vend un avion de chasse soviétique pour 17 000 €. Le flashback du jour - Mai 1995 : diffusion sur TF1 de la série américaine "Melrose Place" et succès de Céline Dion avec "Pour que tu m'aimes encore", écrit et composé par Jean-Jacques Goldman. Le savoir inutile - En Islande, il y a deux fois plus de moutons que d'habitants : environ 800 000 contre 400 000 Islandais ! La chanson du jour - Rod Stewart "Baby Jane" Les 3 choses à savoir sur Louise Attaque Qu'est-ce qu'on teste ? - Un nouveau Uno version Billie Eilish, avec quatre cartes inédites imaginées par la chanteuse, dont la carte "reveal hands" qui oblige tous les joueurs à montrer leurs cartes jusqu'au tour suivant. Le jeu surprise (le petit bac) - Audrey de Corbières (vers Aix-en-Provence) gagne un séjour 2J/1N à Europa Park. La Banque RTL2 - Sandra d'Annemasse (Haute-Savoie) gagne 600 €. - Émilie de Maure (vers Pau) remporte un séjour 2J/2N pour deux personnes dans un des quatre instituts Valdys Resort. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour cet épisode de La Semaine sur le fil, nous vous emmenons en Allemagne. Il y a dix ans, la chancelière allemande Angela Merkel est entrée dans l'histoire avec une petite phrase : "Wir schaffen das", nous y arriverons : face à ce que l'Europe appelait la crise migratoire, l'Allemagne ouvrait grand ses bras et les villes se recouvraient de panneaux "welcome refugees". Angela Merkel, saluée pour son courage, était choisie comme femme de l'année par le magazine américain Time.Dix ans plus tard, il y a des histoires d'intégration réussies, mais le parti d'extrême droite AfD multiplie les succès électoraux.Invités : Jeanette Süß, chercheuse à l'Institut français de relations Internationales (Ifri) François Héran, sociologue, professeur au Collège de France.Sur le terrain : Pierrick Yvon, Femke ColborneRéalisation : Maxime Mamet, Emmanuelle Baillon La Semaine sur le fil est le podcast hebdomadaire de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Vanessa Paradis était l'invitée du Double Expresso RTL2 ce vendredi 10 octobre. À l'occasion de la sortie de son nouvel album "Le retour des beaux jours", la chanteuse s'est confiée au micro de Grégory Ascher et Justine Salmon. Porté par le single "Bouquet Final", dévoilé en juin dernier ce disque marque un retour lumineux et élégant. Vanessa Paradis a également annoncé une tournée à partir du 26 mars 2026, avec une vingtaine de dates à travers les Zéniths et Arena de France, qui se conclura par deux concerts à guichets fermés au Zénith de Paris les 21 et 22 mai et un Accor Arena le 17 novembre prochain. L'info du matin - Ce matin, Grégory Ascher et Justine Salmon ont expliqué pourquoi les Français sont les rois de la combine ! Le winner du jour - Perturbé par le silence, notre premier winner exige que le maire remette en route les cloches de l'église la nuit. - En Allemagne, des foules de jeunes se rassemblent pour manger des flans et des crèmes... à la fourchette ! Le flashback du jour - Février 2002 : sortie du film "Ocean's Eleven" avec George Clooney et Brad Pitt, et dernier jour d'utilisation officielle du franc le 17 février 2002 ! Les savoirs inutiles - La boîte de conserve a été inventée 50 ans avant l'ouvre-boîte ! Pendant un demi-siècle, on devait donc l'ouvrir au marteau ou au couteau. La chanson du jour - Fall Out Boy "Dance, Dance" Le jeu surprise (1,2,3,4) : - Émilie d'Auribeau-sur-Siagne (vers Cannes) gagne un bon d'achat de 2000 € à valoir chez Belambra Clubs. La Banque RTL2 : - Manon de Taluyers (vers Lyon) gagne 800 €. - Cindia de La Garde (vers Toulon) remporte un i-Companion Touch Pro Moulinex (valeur 1299 €). Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le 7 octobre 2023 a bouleversé le monde et agi comme un révélateur : celui de traumatismes collectifs que l'on préfère taire, quitte à répéter sans fin les mêmes violences.Cet épisode commence dans une ville que je croyais connaître : libre, vibrante, solidaire. À Berlin, depuis ce jour, tout a changé. Ou était-ce simplement le voile qui pesait sur mon regard qui s'est levé ?En Allemagne, plus qu'ailleurs, exprimer sa solidarité avec le peuple palestinien est un crime. Le 7 octobre 2023, et le génocide que poursuit Israël depuis deux ans, ont mis en lumière les limites du “travail de mémoire” que l'Allemagne prétend avoir accompli depuis la Shoah.Et parce que la vérité est tue, j'ai senti qu'il fallait à tout prix la faire entendre.Omar, Emilia Roig et Lionel ont tous les trois vécu dans leur chair ce moment de bascule, cet instant où, une fois que l'on a vu, il devient impossible de ne plus voir que l'histoire finit toujours par se répéter. C'est ce dévoilement à la fois douloureux et salvateur que je souhaite partager ici.STILL et Fracas pour briser le silence coupable” est un hors-série de Homo Swipiens qui le refuse justement, ce silence banal et complice. Berlin, ville idéalisée, romantisée, “cool” et multikulti, la"pauvre mais sexy” de tant de récits, n'est plus qu'une façade.Aujourd'hui, ce qui s'y passe - politiquement, culturellement, socialement - relève moins d'une régression que d'une continuitée logique d'une société qui a du mal à se regarder en face. Neuf décennies après le nazisme, l'Allemagne n'a jamais eu le temps de se transformer profondément : les vieux démons ressurgissent, plus sournois que jamais.À travers trois épisodes, je souhaite raconter ce qui se vit dans la chair de ceux qui subissent les politiques racistes et l'idéologie fascisante d'un État qui n'a pas totalement assumé sa dénazification. Habillage sonore, musique originale et postproduction : Lionel Gustave (https://soundcloud.com/pianopianosano @_pianopian0)Jacquette : Nicolas Fernandez (https://nicolasfernandez.fr/)Musique : Sommermärchen by Shadore Voix off : Juliette Roussennac (@juliette_deretour)Doublage Omar : Virgile Tissot Et merci à vous tous et toutes, qui avaient permis à ce projet de prendre vie et à ces mots d'être énoncés : Abib, Adrien F., Adriana N., Alexandre D., Aline D., Amelie B., Amn B., Andrea E., Antonin G., Apobel, Arthur P., Ash 13, Audrey L., Axelle M., Balint E., Bapt P., Beatrice T., Benjamin S., Birte R., Benoit R., C. Barriere, C. Guiot, Camille G., Camille H., Carole K., Chacdst, Chantal S., Christiane V., Christophe R. A., Claire B., Cora C., Coline M., Dani C., Danielle I., David G., David P., Denis. A., E. Planchet, Elif G., Elisab D., Elisa L., Emilie G., Emma C., Eglantine R., Ekidjo, Fred M., Galaxypink C., Hafssa J., Helena W., Hugo H., Ipol 92, Iliana T., Jeniffer V., Joe S., Juliette D., Juliette L. G., Juliette P., Julia C., Khaled B., Korentine L., Kevin M. L., Kungl 1, Laetitia R., Laure I., Lea H., Lea J., Leila N., Lina B. C., Loulouty , Louis, Lucas H., Lucie B., Lucie L., Lucie V., Lucile O., Luce D., Lyonnais, Magali R., Magnierfred, Margot J., Margritt 16, Marina C., Marie B., Marie G. D., Marie R., Marion F., Marta S., Max G., Mojay, Morgane B., Miaddax, Mnabba, Myra4am, Nadege C., Nelissanne, Neza H., Noemie P., Noémie G., Noémie R., Nicolas E., Niloufar Y., Oghonima N., Omar M., Orlane P., Paul B., Paul G., Paul J., Polo, Philippe P., Raphael S., Rebecca L., Roseline H., S. Chantepy, Sab A., Sanna T., Sara M., Sarina B., Schollaert-Latifa, Silva Ludivine, Skelomey 1, Sophia B., Stefan H., Suzi 4, Tasnim E., Théo G., Thibaud S., Thibault C., Thiboum, Torpen K., Valentine, Valentine G., Wilfried B. B., Zoefelmy...
Alors que l'extrême droite monte en puissance à travers toute l'Europe, l'Allemagne ne fait pas exception. Dans les sondages, l'AFD devance de 3 points les conservateurs de la CDU au pouvoir. Un écart qui s'avère historique. Immigration, désacralisation du parti extrémiste par la présidence américaine ou encore profond problème économique, la rédactrice en chef du Point Géraldine Woessner et le co-fondateur de slate.fr Jean-Marie Colombani décryptent les différentes raisons de cette percée.Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les Tchèques élisent leur Parlement à partir de demain (3 octobre 2025)… et le choix se porte à nouveau entre le parti populiste d'extrême droite ANO du milliardaire Andrei Babis. Favori dans les sondages. Et celui du Premier ministre sortant, conservateur et pro-européen Petr Fiala. Entre les deux, c'est bien sûr tout le positionnement du pays face à l'UE, mais aussi à la guerre en Ukraine qui est en jeu... La campagne a été gangrenée par la désinformation pro-russe. Souvent portée par le SPD, le troisième parti d'extrême droite. C'est le reportage à Prague de notre correspondant Alexis Rosenzweig. La revue de presse sonore et européenne En Allemagne, on a beaucoup parlé cette semaine de l'espionnage… en provenance de Chine…. Et c'est l'assistant parlementaire d'un ex-député européen d'extrême droite Maximilian Krah qui a été jugé… et condamné à 4 ans et 9 mois de prison ferme... Il aurait sorti quelque 500 documents du Parlement européen et c'est l'ouverture de votre revue de presse cette semaine, Franceline Beretti. Les LGBT bienvenus à Rome pour le jubilé C'est l'année du Jubilé à Rome, une année sainte pour l'Église catholique. Trente millions de pèlerins pas moins sont attendus avec une charge émotionnelle et symbolique tout particulière. C'est le cas de ce groupe de 1 400 croyants, de la communauté LGBT qui ont fait le déplacement en septembre. Pour la première fois, leur visite était inscrite dans le calendrier officiel des évènements. Signe que les lignes bougent. C'est le reportage à Rome d'Olivier Bonnel. Trafic d'icônes dans l'église grecque En Grèce, c'est un scandale pas banal qui a agité l'Église orthodoxe. Une institution toujours liée à l'État et qui a conservé un fort pouvoir d'influence. Un moine de haut rang a été pris la main dans le sac, dans une affaire de vol et de trafic d'œuvres d'art religieuses. Les explications à Athènes de Joël Bronner.
Les Tchèques élisent leur Parlement à partir de demain (3 octobre 2025)… et le choix se porte à nouveau entre le parti populiste d'extrême droite ANO du milliardaire Andrei Babis. Favori dans les sondages. Et celui du Premier ministre sortant, conservateur et pro-européen Petr Fiala. Entre les deux, c'est bien sûr tout le positionnement du pays face à l'UE, mais aussi à la guerre en Ukraine qui est en jeu... La campagne a été gangrenée par la désinformation pro-russe. Souvent portée par le SPD, le troisième parti d'extrême droite. C'est le reportage à Prague de notre correspondant Alexis Rosenzweig. La revue de presse sonore et européenne En Allemagne, on a beaucoup parlé cette semaine de l'espionnage… en provenance de Chine…. Et c'est l'assistant parlementaire d'un ex-député européen d'extrême droite Maximilian Krah qui a été jugé… et condamné à 4 ans et 9 mois de prison ferme... Il aurait sorti quelque 500 documents du Parlement européen et c'est l'ouverture de votre revue de presse cette semaine, Franceline Beretti. Les LGBT bienvenus à Rome pour le jubilé C'est l'année du Jubilé à Rome, une année sainte pour l'Église catholique. Trente millions de pèlerins pas moins sont attendus avec une charge émotionnelle et symbolique tout particulière. C'est le cas de ce groupe de 1 400 croyants, de la communauté LGBT qui ont fait le déplacement en septembre. Pour la première fois, leur visite était inscrite dans le calendrier officiel des évènements. Signe que les lignes bougent. C'est le reportage à Rome d'Olivier Bonnel. Trafic d'icônes dans l'église grecque En Grèce, c'est un scandale pas banal qui a agité l'Église orthodoxe. Une institution toujours liée à l'État et qui a conservé un fort pouvoir d'influence. Un moine de haut rang a été pris la main dans le sac, dans une affaire de vol et de trafic d'œuvres d'art religieuses. Les explications à Athènes de Joël Bronner.
L'ascension du parti d'extrême droite AFD, en Allemagne, n'a plus besoin d'être confirmée. Après être arrivée en deuxième position aux dernières législative en février 2025 avec près de 21% des voix, la formation a opéré une belle percée mi-septembre. Lors des municipales dans un des länder les plus peuplés de l'ouest du pays, elle a comptabilisé 15% de bulletins de vote. Mais d'autres démons viennent bouleverser le pays. À Spremberg, une petite ville de l'Est, proche de la frontière polonaise, des croix gammées ont fait leur apparition sur le mobilier urbain, des élèves font le salut nazi. À tel point que la maire tire la sonnette d'alarme et demande des solutions à long terme. C'est le reportage de notre correspondante Delphine Nerbollier. L'inquiétant succès des cagnottes de santé en Pologne Est-ce le symptôme d'un système de santé qui va mal, et qui est en tout cas sous-financé par rapport à la moyenne européenne. En tout cas, les cagnottes de santé sont très populaires en Pologne. Les campagnes sur internet pour trouver des financements pour des soins privés, souvent pour des maladies rares se multiplient. Mais ces campagnes, dont on a d'ailleurs beaucoup parlé lors de la dernière présidentielle, manquent de contrôle et parfois de pertinence scientifique. C'est le reportage de notre correspondant Adrien Sarlat. La Suède sur ordonnance... C'est l'idée pas si saugrenue de l'industrie touristique du royaume, qui se base sur des études très scientifiques issues de l'Organisation mondiale de la santé. Le royaume scandinave, et ses atouts tant géographiques que culturels, est bon pour le corps et pour le moral... Les prescriptions natures font désormais partie des outils disponibles pour les médecins, même si elles ne sont pas remboursées par la Sécurité sociale. À Stockholm, les explications de notre correspondante Ottilia Ferey. La chronique musique de Vincent Théval Boko Yout, un jeune musicien suédois et ses compositions afro grunge.
L'ascension du parti d'extrême droite AFD, en Allemagne, n'a plus besoin d'être confirmée. Après être arrivée en deuxième position aux dernières législative en février 2025 avec près de 21% des voix, la formation a opéré une belle percée mi-septembre. Lors des municipales dans un des länder les plus peuplés de l'ouest du pays, elle a comptabilisé 15% de bulletins de vote. Mais d'autres démons viennent bouleverser le pays. À Spremberg, une petite ville de l'Est, proche de la frontière polonaise, des croix gammées ont fait leur apparition sur le mobilier urbain, des élèves font le salut nazi. À tel point que la maire tire la sonnette d'alarme et demande des solutions à long terme. C'est le reportage de notre correspondante Delphine Nerbollier. L'inquiétant succès des cagnottes de santé en Pologne Est-ce le symptôme d'un système de santé qui va mal, et qui est en tout cas sous-financé par rapport à la moyenne européenne ? En tout cas, les cagnottes de santé sont très populaires en Pologne. Les campagnes sur internet pour trouver des financements pour des soins privés, souvent pour des maladies rares se multiplient. Mais ces campagnes, dont on a d'ailleurs beaucoup parlé lors de la dernière présidentielle, manquent de contrôle et parfois de pertinence scientifique. C'est le reportage de notre correspondant Adrien Sarlat. Une des cagnottes de santé. (une famille pour leur fils Franek) La Suède sur ordonnance... C'est l'idée pas si saugrenue de l'industrie touristique du royaume, qui se base sur des études très scientifiques issues de l'Organisation mondiale de la santé. Le royaume scandinave, et ses atouts tant géographiques que culturels, est bon pour le corps et pour le moral... Les prescriptions natures font désormais partie des outils disponibles pour les médecins, même si elles ne sont pas remboursées par la Sécurité sociale. À Stockholm, les explications de notre correspondante Ottilia Ferey. La chronique musique de Vincent Théval Boko Yout, un jeune musicien suédois et ses compositions afro grunge.
Dix ans après l'accueil des réfugiés syriens, le correspondant des Echos à Berlin, Emmanuel Grasland, a recueilli leurs impressions et sentiments. Il rapporte au micro de Pierrick Fay pour « La Story », le podcast d'actualité des « Echos », le témoignage de Mohamad Hadid, qui a fui les bombardements puis connu la faim à son arrivée en Allemagne mais qui a gardé une volonté indéfectible à maîtriser la langue et à acquérir la nationalité.Retrouvez l'essentiel de l'actualité économique grâce à notre offre d'abonnement Access : abonnement.lesechos.fr/lastory« La Story » est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en septembre 2025. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invité : Emmanuel Grasland (correspondant des «Echos» à Berlin). Réalisation : Willy Ganne. Chargée de production et d'édition : Michèle Warnet. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : Ebrahim Noroozi / Ap / SIPA. Sons : Franziska Binder, RTBF Info, TV5 Monde. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Tous les matins à 7h10, Alex nous fait faire le tour du monde avec des histoires incroyables et vraies !
Tous les matins à 7h10, Alex nous fait faire le tour du monde avec des histoires incroyables et vraies !
durée : 00:19:41 - Journal de 12h30 - En Allemagne, l'extrême droite a triplé son score hier à l'occasion d'élections locales dans l'ouest du pays.
durée : 00:19:41 - Journal de 12h30 - En Allemagne, l'extrême droite a triplé son score hier à l'occasion d'élections locales dans l'ouest du pays.
« Jusqu'où l'AfD ira-t-elle en Allemagne de l'Ouest ? », s'interroge Die Welt à Berlin. En effet, le parti d'extrême droite a réalisé une percée hier lors du premier tour des municipales en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, le Land le plus peuplé d'Allemagne (22 % de la population du pays). L'AfD a triplé son score par rapport aux élections municipales de 2020, passant de 5 % à environ 15 % des voix. « Un énorme succès », s'est immédiatement félicitée la coprésidente de l'AfD, Alice Weidel. « De fait, constate Die Welt, la progression de l'AfD est spectaculaire, même si la CDU, l'Union chrétienne-démocrate, demeure le premier parti du Land, où elle s'est tenue en tête avec environ 34 % des voix, un résultat très proche de celui de 2020.(…) Avec environ 15 % donc, l'AfD est désormais le troisième parti, derrière le SPD avec 22 % (en baisse de 2,2 points), mais devant les Verts pour la première fois, qui n'ont obtenu que 13 % (en baisse de 6 points et demi) ». Alors, « pour éviter que l'AfD n'amplifie sa percée lors du second tour des élections dans deux semaines, la CDU et le SPD ont décidé de s'allier, pointe encore le quotidien allemand : lorsque l'un de leurs candidats se présentera contre un candidat de l'AfD, ils uniront leurs voix ». Objectif : gouverner… Cette progression de l'AfD est scrutée à la loupe dans la presse européenne… « L'extrême droite confirme son enracinement à l'ouest de l'Allemagne », constate Le Soir à Bruxelles. « Les élections communales de Rhénanie-du-Nord-Westphalie étaient le premier grand test électoral pour le nouveau chancelier, Friedrich Merz, depuis son élection en mai. Tandis que l'AfD triple son score par rapport à 2020, la CDU ne progresse pas, malgré le durcissement de sa politique migratoire. (…) L'AfD démontre que sa politique de dédiabolisation, façon RN français, fonctionne. Les dirigeants du parti visent une participation au prochain gouvernement fédéral en 2029, voire à la chancellerie ». En effet, renchérit le Guardian à Londres, « ce vote indique que l'AfD est en bonne voie pour réitérer les gains importants réalisés dans les Länder de l'Est, anciennement communistes, où elle a le mieux su exploiter le mécontentement des électeurs. Son objectif est d'entrer au gouvernement fédéral dans les prochaines années. Elle est actuellement le principal parti d'opposition au Parlement ». Manif nationaliste à Londres : coup de semonce pour les partis traditionnels… Le Guardian qui commente également la grande manifestation nationaliste qui a eu lieu samedi à Londres… Plus de 110 000 personnes qui ont manifesté contre l'immigration, à l'appel de Tommy Robinson, figure de l'extrême droite. « La leçon est claire, affirme le Guardian : les mouvements populistes réussissent non seulement grâce à ce qu'ils offrent, mais aussi grâce à ce que leurs adversaires ne parviennent pas à leur offrir. Les États-Unis semblent désormais prisonniers d'un écosystème médiatique et politique qui profite de la division et de la haine. Rien de bon n'attend la Grande-Bretagne qui s'engage sur cette voie de la colère et du désespoir – un terrain fertile pour l'exploitation politique par des politiciens sans scrupules. Les élus doivent combler les divisions, et non les élargir ». Pour le Times, « l'écrasante majorité de la foule agitant drapeaux et croix n'étaient pas là, samedi, pour en découdre. Mais pour défendre une cause : stopper l'immigration, défendre la liberté d'expression, raviver le christianisme. C'est une trinité convaincante pour un pays en colère et désemparé ». Et attention, prévient le quotidien conservateur britannique : « ce qui a rassemblé les manifestants, c'est leur aversion pour les politiciens qui font des promesses qu'ils ne respectent jamais et qui réclament ensuite plus d'impôts pour compenser leurs échecs. Pourtant, rien n'indique que les dirigeants du Parti travailliste ou du Parti conservateur, dont les sondages totalisent désormais moins de 40 % des intentions de vote, soient conscients du danger qu'ils courent ». Objectif du RN en France : Matignon puis l'Élysée… Enfin, en France, militants et dirigeants du Rassemblement national étaient réunis à Bordeaux ce week-end. « Au RN, les regards rivés vers des élections législatives anticipées », constate La Croix à Paris. La Croix qui relève que les deux dirigeants du parti d'extrême droite « Marine Le Pen et Jordan Bardella n'ont eu de cesser de réclamer une dissolution assortie de législatives anticipées, convaincus que Matignon est à leur portée ». « Marine Le Pen n'a voulu laisser aucun doute sur ses intentions, ni ses ambitions, relève pour sa part Le Figaro, malgré son procès en appel qui doit commencer le 13 janvier prochain : « ce que nous commençons dès demain à Matignon, a-t-elle dit, nous l'amplifierons après-demain à l'Élysée ».
Tous les matins, 8h50 sur Chérie FM, Alex et Tiffany l'équipe du Réveil Chérie vont chacun vous donner une info ! Une seule est vraie ! L'autre est complètement fausse !" A vous de trouver qui dit vrai !
Blocages et perturbations sont annoncés dans tous les secteurs ce mercredi en France : transports, écoles, entreprises. Et ce ne sont pas les syndicats ou les partis politiques qui ont lancé le mouvement, ce sont des milliers et des milliers d'anonymes en colère qui se sont fédérés sur les réseaux sociaux au cours des dernières semaines. Et « c'est la grande incertitude, s'exclame Le Parisien. Sur les réseaux sociaux, les appels à manifester et bloquer massivement la France résonnent de plus en plus fort. Les premiers sympathisants du mouvement “Bloquons tout“ ont incontestablement fait des émules, grâce également aux propositions budgétaires impopulaires du gouvernement de François Bayrou. Pour autant, si la grogne sociale existe, impossible de mesurer précisément quelle sera l'ampleur des actions menées ce mercredi. » « Niveau inégalités le plus élevé depuis 30 ans » Le Monde nous explique les raisons de cette colère : c'est le ras-le-bol de « la France ric-rac », des « fins de mois difficiles » ; « nombreux sont ceux à dénoncer le budget de l'ex-Premier ministre François Bayrou, qui demandait beaucoup à ceux qui ont peu, prônant une austérité douloureuse. Nombreux sont ceux à décrier les salaires qui ne bougent pas, les budgets de plus en plus difficiles à tenir, les arbitrages impossibles au moment de remplir les chariots de courses, si éloignés des préoccupations du gouvernement. » Si l'on regarde les chiffres, poursuit Le Monde, « la baisse du chômage, aujourd'hui stabilisé à 7,5 % environ de la population active, n'a pas empêché une hausse du taux de pauvreté et du surendettement. La faute notamment à une précarisation croissante de l'emploi. (…) Au contraire des revenus salariaux, les revenus financiers, eux, ont augmenté de 7 % en moyenne, poussés par la hausse des taux d'intérêt. Et cela a profité aux ménages les plus aisés, ceux qui possèdent un patrimoine financier. » Résultat, constate le journal : « le niveau d'inégalités atteint en France est ainsi le plus élevé depuis trente ans. » Lecornu Premier ministre : « la droite comblée, la gauche exaspérée » C'est dans ce contexte tendu que le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu prend ses fonctions aujourd'hui. L'ex-ministre de la Défense est un très proche d'Emmanuel Macron. « On ne change pas une équipe qui perd », soupire Libération. « La droite comblée, la gauche exaspérée. (…) L'arrivée de Sébastien Lecornu à Matignon révèle qu'Emmanuel Macron manque décidément d'oxygène, s'exclame le quotidien de gauche. Face à la crise, il se recroqueville dans un espace politique qui, chaque jour, ressemble de plus en plus à une cabine téléphonique. Il a pourtant besoin d'espace. De se redonner des marges de manœuvre. Mais non. En nommant Sébastien Lecornu, le chef de l'État confirme qu'il lui est impossible de retirer l'énorme œillère qui l'empêche de regarder vers sa gauche. Peu importe ce qui se passe autour de lui. » Ligne claire ? À contrario, Le Figaro acquiesce. « À la veille d'une journée vampirisée par l'extrême gauche, la France a un premier ministre qui vient de la droite. Ministre depuis huit ans, il est, pour le grand public, neuf, intact. (…) Bien qu'à la tête d'une minorité de gouvernement, Sébastien Lecornu doit se faire le porte-voix de la majorité oubliée, invisible, abandonnée. Pression fiscale et normative désespérante, dépenses délirantes, immigration incontrôlée, insécurité galopante. Les inquiétudes qui réunissent plus de deux Français sur trois sont connues, affirme encore le quotidien de droite. (…) C'est cette ligne claire qu'il faut dessiner. (…) Le succès n'est pas garanti, mais l'autre choix, celui de la tambouille, mènerait à l'échec et au déshonneur. » L'extrême-droite en embuscade En tout cas, sur le plan politique, économique et social, la France va mal et pourrait bien finir par se jeter dans les bras de l'extrême-droite. Un vrai danger pour l'avenir de l'Europe et de ses valeurs, s'exclame La Repubblica à Rome : « nous sommes dangereusement proches du point de non-retour, affirme le quotidien italien. En Allemagne, les néonazis pro-Poutine de l'AfD, soutenus par Trump, aspirent à devenir le premier parti. En Grande-Bretagne, la droite anti-européenne de Farage nourrit les mêmes ambitions. En Italie, l'extrême droite est déjà au pouvoir. (…) Le seul espoir qui nous reste, estime La Repubblica, est que les électeurs et les responsables politiques français comprennent que le jeu dont ils sont les arbitres, au nom de 450 millions d'Européens, ne se résume pas à la suppression d'un ou deux jours de vacances ou au recul d'un an de l'âge de la retraite, mais à la survie même de l'Occident et de ses valeurs. »
En Allemagne, le choc du réel frappe les partisans de l'EnergieWende, la grande transition énergétique… Il faudrait bâtir 71 centrales électriques à gaz en 10 ans. L'Agence fédérale des réseaux a publié récemment un rapport qui fait très mal. Elle estime que pour être en sécurité énergétique, l'Allemagne a besoin de 71 nouvelles centrales au gaz d'ici à 10 ans. Des capacités pilotables, pour compenser les fluctuations de la production éolienne et solaire. Ca va coûter une fortune. Entre 600 et 800 millions d'euros pièce. Jusqu'à maintenant, c'était le Gouvernement allemand qui le disait. Maintenant, ce sont les spécialistes techniques. Cette transition énergétique n'en finit pas de montrer ses effets pervers. Vous vous souvenez de l'époque pas si lointaine où l'Allemagne voulait en remontrer au monde entier avec sa transition énergétique plus verte que verte ? Je vous rappelle les deux piliers de cette « Energiewende » : sortie du nucléaire en 2022 ; électricité renouvelable à 80% renouvelable en 2030 et à 100 % en 2050. On est loin du compte. Alors, oui, l'Allemagne a bien fermé ses centrales nucléaires en 2023. Mais pour le reste… Rien ne va comme prévu. La fermeture des centrales à charbon, par exemple, a été repoussée de 2030 à 2038. Et pour le gaz, donc, on ne s'en passera pas. L'Allemagne doit admettre que les renouvelables solaires et éoliens, la base de sa stratégie, ne suffisent pas. Ce que tout les spécialistes sérieux de l'énergie savaient : l'éolien et le solaire, c'est splendide sur le papier, mais dans les faits, ça reste volatile et intermittent et on ne peut pas les considérer comme un socle énergétique. Ces dernières années, en Allemagne, il y a eu de très longs épisodes de « Dunkelflaute », «mer d'huile des éléments ». Peu de soleil, pas de vent. Ca a mis à mal la théorie du « foisonnement », qui veut croire qu'il y a toujours du vent quelque part pour prendre le relai d'un calme localisé. En septembre 2024, les entreprises ont été invitées à se rationner pour s'adapter à la fourniture aléatoire. Et dans les périodes de disette énergétique, l'électricité nucléaire française a fait l'appoint. Un succès. D'autant que le réseau a été abîmé par les à-coups de production. Cela coûtera des milliards pour le retaper. La seule chose qui a été démontrée par cette Energiewnede, c'est qu'on peut agiter les projets idéologiques autant qu'on veut, ça ne produit pas d'électricité. La prise de conscience est-elle effective en Allemagne ? partagée ? Que nenni. En dépit des preuves factuelles et chiffrées, les associations pour le climat, Les ONG et les Verts continuent à nier le réel. Ils estiment toujours que la volatilité des renouvelables peut être compensée sans nucléaire et sans gaz, avec des batteries pour stocker (on n'en a pas plus que de beurre en broche) et une demande d'électricité qui doit s'adapter, même dans l'industrie. Le déni. Un déni incarné par Patrick Graichen Une figure des verts allemands, qui fut secrétaire d'État aux questions énergétiques et climatiques du ministre de l'économie Habeck jusqu'en 2023. La semaine passée, il a expliqué benoitement qu'il valait mieux ne pas se chauffer plutôt que de se chauffer au gaz. Oui. Plutôt que d'admettre le fiasco actuel, la destruction de la sécurité et de l'abondance, une stratégie comme une autre : apprendre aux citoyens à se passer de ce qu'on a détruit sous leurs yeux. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En Allemagne, le choc du réel frappe les partisans de l'EnergieWende, la grande transition énergétique… Il faudrait bâtir 71 centrales électriques à gaz en 10 ans. L'Agence fédérale des réseaux a publié récemment un rapport qui fait très mal. Elle estime que pour être en sécurité énergétique, l'Allemagne a besoin de 71 nouvelles centrales au gaz d'ici à 10 ans. Des capacités pilotables, pour compenser les fluctuations de la production éolienne et solaire. Ca va coûter une fortune. Entre 600 et 800 millions d'euros pièce. Jusqu'à maintenant, c'était le Gouvernement allemand qui le disait. Maintenant, ce sont les spécialistes techniques. Cette transition énergétique n'en finit pas de montrer ses effets pervers. Vous vous souvenez de l'époque pas si lointaine où l'Allemagne voulait en remontrer au monde entier avec sa transition énergétique plus verte que verte ? Je vous rappelle les deux piliers de cette « Energiewende » : sortie du nucléaire en 2022 ; électricité renouvelable à 80% renouvelable en 2030 et à 100 % en 2050. On est loin du compte. Alors, oui, l'Allemagne a bien fermé ses centrales nucléaires en 2023. Mais pour le reste… Rien ne va comme prévu. La fermeture des centrales à charbon, par exemple, a été repoussée de 2030 à 2038. Et pour le gaz, donc, on ne s'en passera pas. L'Allemagne doit admettre que les renouvelables solaires et éoliens, la base de sa stratégie, ne suffisent pas. Ce que tout les spécialistes sérieux de l'énergie savaient : l'éolien et le solaire, c'est splendide sur le papier, mais dans les faits, ça reste volatile et intermittent et on ne peut pas les considérer comme un socle énergétique. Ces dernières années, en Allemagne, il y a eu de très longs épisodes de « Dunkelflaute », «mer d'huile des éléments ». Peu de soleil, pas de vent. Ca a mis à mal la théorie du « foisonnement », qui veut croire qu'il y a toujours du vent quelque part pour prendre le relai d'un calme localisé. En septembre 2024, les entreprises ont été invitées à se rationner pour s'adapter à la fourniture aléatoire. Et dans les périodes de disette énergétique, l'électricité nucléaire française a fait l'appoint. Un succès. D'autant que le réseau a été abîmé par les à-coups de production. Cela coûtera des milliards pour le retaper. La seule chose qui a été démontrée par cette Energiewnede, c'est qu'on peut agiter les projets idéologiques autant qu'on veut, ça ne produit pas d'électricité. La prise de conscience est-elle effective en Allemagne ? partagée ? Que nenni. En dépit des preuves factuelles et chiffrées, les associations pour le climat, Les ONG et les Verts continuent à nier le réel. Ils estiment toujours que la volatilité des renouvelables peut être compensée sans nucléaire et sans gaz, avec des batteries pour stocker (on n'en a pas plus que de beurre en broche) et une demande d'électricité qui doit s'adapter, même dans l'industrie. Le déni. Un déni incarné par Patrick Graichen Une figure des verts allemands, qui fut secrétaire d'État aux questions énergétiques et climatiques du ministre de l'économie Habeck jusqu'en 2023. La semaine passée, il a expliqué benoitement qu'il valait mieux ne pas se chauffer plutôt que de se chauffer au gaz. Oui. Plutôt que d'admettre le fiasco actuel, la destruction de la sécurité et de l'abondance, une stratégie comme une autre : apprendre aux citoyens à se passer de ce qu'on a détruit sous leurs yeux. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, professeur d'histoire-géo, Bruno Poncet, cheminot, et Charles Consigny, avocat, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Le 4 septembre 2015, dans un discours devenu historique, la chancelière Angela Merkel décidait de ne pas fermer la frontière entre l'Autriche et l'Allemagne. Près d'un million de migrants arriveront cette année-là. Dix ans plus tard, quel bilan tirer de cette vague migratoire sans précédent ? De notre correspondant à Berlin, « Lorsque je me réveillais, ce matin-là, je ne me doutais pas encore que ce vendredi 4 septembre 2015 allait entrer dans l'histoire européenne », écrit Angela Merkel dans ses mémoires. Dix ans après, l'ex-chancelière défend sa décision humanitaire, mais ni en Allemagne, ni en Europe, on n'a fêté ce que d'aucuns ont appelé « the summer of migration ». En Allemagne, dans de nombreux pays voisins et au niveau européen, une politique plus dure est à l'ordre du jour. L'extrême droite hostile aux migrants remporte un peu partout des succès. Pour ces forces, la politique menée par Angela Merkel constitue un chiffon rouge. En Allemagne, l'ex-chancelière a focalisé l'hostilité, voire la haine de l'AfD, le parti d'extrême-droite qui séduit aujourd'hui un quart des électeurs dans les sondages. Les deux tiers des Allemands considèrent aujourd'hui qu'Angela Merkel est responsable par sa politique migratoire de cette montée en puissance de l'extrême droite. À lire aussiL'Allemagne met fin à son soutien financier au sauvetage civil en mer Pourtant, rapidement après 2015, Berlin a « corrigé le tir » pour éviter d'avoir à affronter une vague migratoire qui a suscité des problèmes logistiques, financiers et d'intégration énormes. Le gouvernement Merkel a pris jusqu'au départ du pouvoir de la chancelière diverses mesures pour réduire les flux migratoires. Une politique poursuivie par le gouvernement du social-démocrate Olaf Scholz après 2021. Mais un vent mauvais souffle sur l'Allemagne et l'AfD impose son verbatim. Les autres partis réagissent, à commencer par les chrétiens-démocrates, qui, comme d'autres forces conservatrices en Europe, ont durci leurs positions, pensant par là affaiblir leur concurrence xénophobe sur leur aile droite. Friedrich Merz, l'adversaire de toujours d'Angela Merkel, a concentré l'hiver dernier la dernière ligne droite de sa campagne électorale sur la migration, notamment après des attaques meurtrières dues à des réfugiés arrivés durant la dernière décennie. Depuis le mois de mai et son arrivée au pouvoir, le nouveau chancelier, allié aux sociaux-démocrates, promeut une politique migratoire plus dure. Même si diverses mesures restent symboliques, il s'agit également de détricoter l'héritage de son ex-rivale Angela Merkel. À lire aussiAllemagne : le gouvernement du chancelier Friedrich Merz resserre la vis sur l'immigration « Wir schaffen das ! » « Wir schaffen das ! », (« Nous y arriverons ! ») Sept Allemands sur dix critiquent cette fameuse déclaration de l'ex-chancelière sur l'accueil des réfugiés il y a dix ans et seulement un quart d'entre eux l'approuve toujours. Si l'intéressée, ces dernières semaines, a défendu sa décision et estimé que beaucoup avait été fait depuis, son successeur est clairement sur une autre ligne. « Nous avons, depuis quelques mois, trouvé en partie des solutions aux problèmes que nous traînons depuis dix ans. Il y a beaucoup de choses qui n'ont pas marché. Nous intégrons ceux qui y sont prêts, mais d'autres ne le sont pas et nous devons nous attaquer à ce problème », estimait récemment Friedrich Merz. Le chancelier fait notamment référence à la criminalité et aux attaques commises par des migrants qui ont secoué le pays. Leur exploitation à des fins politiques par l'extrême droite est d'une efficacité redoutable, comme le montrent le succès de l'AfD sur les réseaux sociaux, ou encore les déclarations de responsables du mouvement à la tribune du Bundestag. Un discours de 2018 de la co-présidente de l'AfD, Alice Weidel, est resté dans les mémoires : « Des burkas, des filles qui portent le voile islamique, des hommes armés de couteaux que nous finançons et d'autres bons à rien ne sauverons pas notre croissance et notre système social. » Fin 2015, quelques mois après l'arrivée de milliers de migrants, des agressions sexuelles contre plusieurs femmes lors de la Saint-Sylvestre à Cologne étaient venues ébranler l'image « peace and love » du « summer of migration », même si les auteurs de ces violences n'étaient pas, en majorité, des étrangers fraîchement arrivés en Allemagne. À lire aussiLe nouveau gouvernement en Allemagne ordonne de refouler les demandeurs d'asile à la frontière Certes, le nombre des délits rapportés à la population recule depuis les années 1990, mais les personnes étrangères ou d'origine étrangère sont sur-représentées dans les statistiques. Les experts expliquent que les migrants, souvent des hommes jeunes et citadins, sont issus des groupes où la criminalité en général est la plus forte. Il n'empêche que ces attaques meurtrières marquent l'opinion publique. Le sentiment d'insécurité des Allemands, comme on peut le voir dans les résultats des sondages réguliers, augmente. L'extrême-droite dénonce également régulièrement le pourcentage élevé de migrants percevant l'aide sociale et qui n'ont parfois jamais travaillé. Cependant, l'intégration des arrivants de 2015 sur le marché du travail fonctionne mieux que lors de précédentes vagues migratoires et mieux que dans d'autres pays européens. Leur taux d'activité est similaire à celui de la population globale. Fin 2024, les deux tiers des personnes arrivées en 2015 disposaient d'un emploi, contre une moyenne de 70% en Allemagne. Des différences sensibles subsistent notamment entre le taux d'activité des hommes et des femmes (respectivement de 86% et 33%). Pour ces dernières, ce faible taux s'explique par des raisons culturelles, mais aussi par les difficultés pour la prise en charge des enfants en bas âge en Allemagne. Un problème qui concerne aussi la vague migratoire massive venue d'Ukraine en 2022, au sein de laquelle on trouve majoritairement des femmes avec des enfants. À lire aussiLes projets anti-migrants de la droite allemande « Avec la montée de l'extrême droite, je suis inquiet pour l'avenir » Certains migrants arrivés en 2015 disposent d'emplois qualifiés, on estime ainsi à 5 000 le nombre de médecins syriens en Allemagne. Mais beaucoup occupent des emplois peu qualifiés dans la logistique, les transports, le nettoyage, le bâtiment ou la gastronomie. « Quand on regarde quels métiers ces exilés exercent, il ne s'agit pas de ceux dont on rêve, et souvent, ils ne correspondent pas à leurs qualifications. Ces emplois sont généralement mal payés », analyse le sociologue Jonas Wiedner. Anas Modamani est un exemple d'intégration réussie. Pour le jeune Syrien de 28 ans, qui a obtenu la nationalité allemande et travaille comme vidéaste, Angela Merkel reste une idole. Le jeune homme ne savait pourtant pas qui était cette dame quand elle a débarqué il y a dix ans dans son foyer de réfugiés. Le selfie iconique qu'il fait alors avec la chancelière est entré dans l'histoire. Dans ses mémoires, Angela Merkel écrit sur ce cliché qui a suscité des commentaires haineux sur internet, y compris contre Anas Modamani : « Je n'arrive toujours pas à comprendre qu'on ait pu supposer qu'un visage aimable sur une photo suffirait à inciter des légions entières à fuir leur patrie ». Ce printemps, Anas Modamani a rencontré à nouveau Angela Merkel. Il reste reconnaissant, mais avec des bémols : « L'Allemagne m'a soutenu. J'aime ce pays où je suis chez moi aujourd'hui. Ici, j'ai eu toutes les options possibles pour mon développement personnel. Mais, avec la montée de l'extrême droite, je suis inquiet pour l'avenir. » L'AfD, l'augmentation des actes xénophobes, l'absence de famille, la bureaucratie allemande, une langue difficile ou encore un sentiment d'exclusion suscitent aussi des déceptions et des désillusions. Si quatre réfugiés sur cinq s'estimaient bien accueillis en Allemagne en 2016, les deux tiers seulement tiraient le même bilan il y a deux ans. Après la chute du régime de Bachar el-Assad, le nombre de Syriens prêts à rentrer dans leur pays reste limité. Anas Modamani s'y est rendu et a rencontré ses parents, il veut à l'avenir faire des allers et retours réguliers. Mais Berlin est sa nouvelle « Heimat » : « La majeure partie des Syriens que je connais ici ont un job, un appartement, gagnent en moyenne 2 000 euros par mois. S'ils retournent en Syrie, ils n'auront pas de toit sur la tête, ils auront peur en permanence et gagneront 200 euros par mois, sans électricité ni internet. En comparaison, la vie en Allemagne reste un paradis ». Malgré le recul sensible de la culture de bienvenue, la célèbre « Willkommenskultur », un récent sondage montrait que 98% des réfugiés arrivés entre 2013 et 2019 veulent obtenir la nationalité allemande. ► À lire aussi : Allemagne : à Berlin, les agressions contre les migrants ont doublé en un an
Alors que la France est l'un des principaux pays producteurs de blé au monde, on importe une part croissante de notre farine : 1 sachet sur 4 vendu en grande distribution vient d'ailleurs, souvent d'Allemagne. Explications. Ecoutez Olivier Dauvers : les secrets de la conso du 04 septembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:03:39 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Mort de six candidats du parti AFD peu avant les municipales de Rhénanie, le 14 septembre. Bien que la police a établi qu'il s'agissait de morts naturelles, rien n'arrête la complosphère. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:03:39 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Mort de six candidats du parti AFD peu avant les municipales de Rhénanie, le 14 septembre. Bien que la police a établi qu'il s'agissait de morts naturelles, rien n'arrête la complosphère. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Alors que la France est l'un des principaux pays producteurs de blé au monde, on importe une part croissante de notre farine : 1 sachet sur 4 vendu en grande distribution vient d'ailleurs, souvent d'Allemagne. Explications. Cette saison dans "RTL Matin", Olivier Dauvers part à la quête des bonnes affaires et vous livre ses secrets pour éviter les arnaques et devenir un consommateur avisé ! Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce sont des petites phrases qui sont rentrées dans la grande histoire... C'est le cas du fameux « Wir schaffen das », « Nous allons y arriver », lancé par la chancelière allemande Angela Merkerl, le 31 aout 2015, lors de l'arrivée d'un million de réfugiés syriens. Mais dix ans après, qu'en est-il de leur rêve d'intégration en Allemagne ? Le nouveau chancelier Friedrich Merz a rétabli les contrôles aux frontières et durci les conditions de naturalisation et de regroupement familial. Bref, autant de mesures pour barrer la route à l'extrême droite. Pourtant, plusieurs études le confirment, les migrants syriens ont relevé de nombreux défis. 64% d'entre eux ont un emploi. C'est le cas de ce jeune syrien au parcours exemplaire qu'a pu rencontrer notre correspondante Delphine Nerbollier. À lire aussi«Wir schaffen das»: dix ans plus tard, la politique migratoire d'Angela Merkel divise l'Allemagne Les contrôles aux frontières en Pologne L'Allemagne ferme désormais ses frontières et renvoie beaucoup de demandeurs d'asile ou de migrants vers la Pologne voisine. La Pologne qui a décidé au début de l'été de prendre, elle aussi, des mesures similaires. Trois ans après avoir ouvert les bras aux réfugiés ukrainiens, elle rétablit au début de l'été des contrôles stricts sur sa frontière avec l'Allemagne, mais aussi la Lituanie. On retrouve à Varsovie notre correspondant Adrien Sarlat. Un enfant sur cinq en décrochage scolaire en Sicile À Catane, à l'est de l'île, l'échec scolaire n'est pas étranger au risque de dérive mafieuse qui guette les enfants et à un environnement familial ponctué par les peines de prison. Pendant l'été et durant l'année scolaire, une association, la Fondation étoile polaire, relève le défi du soutien scolaire ou de l'aide éducative comme un projet global. C'est le reportage de Cécile Debarge. Des repas gratuits pour les enfants les plus pauvres au Royaume-Uni Et dans un pays aussi riche que le Royaume-Uni, sixième puissance économique mondiale, la pauvreté touche aussi quatre millions et demi d'enfants. Pour eux, un repas gratuit à l'école fait toute la différence. À tel point que pendant l'été, on parle désormais de « Holiday Hunger », « La faim pendant les vacances ». On retrouve à Londres notre correspondante Marie Billon. Le Holiday Hunger est clairement devenu un problème politique.
Ce sont des petites phrases qui sont rentrées dans la grande histoire... C'est le cas du fameux « Wir schaffen das », « Nous allons y arriver », lancé par la chancelière allemande Angela Merkerl, le 31 aout 2015, lors de l'arrivée d'un million de réfugiés syriens. Mais dix ans après, qu'en est-il de leur rêve d'intégration en Allemagne ? Le nouveau chancelier Friedrich Merz a rétabli les contrôles aux frontières et durci les conditions de naturalisation et de regroupement familial. Bref, autant de mesures pour barrer la route à l'extrême droite. Pourtant, plusieurs études le confirment, les migrants syriens ont relevé de nombreux défis. 64% d'entre eux ont un emploi. C'est le cas de ce jeune syrien au parcours exemplaire qu'a pu rencontrer notre correspondante Delphine Nerbollier. À lire aussi«Wir schaffen das»: dix ans plus tard, la politique migratoire d'Angela Merkel divise l'Allemagne Les contrôles aux frontières en Pologne L'Allemagne ferme désormais ses frontières et renvoie beaucoup de demandeurs d'asile ou de migrants vers la Pologne voisine. La Pologne qui a décidé au début de l'été de prendre, elle aussi, des mesures similaires. Trois ans après avoir ouvert les bras aux réfugiés ukrainiens, elle rétablit au début de l'été des contrôles stricts sur sa frontière avec l'Allemagne, mais aussi la Lituanie. On retrouve à Varsovie notre correspondant Adrien Sarlat. Un enfant sur cinq en décrochage scolaire en Sicile À Catane, à l'est de l'île, l'échec scolaire n'est pas étranger au risque de dérive mafieuse qui guette les enfants et à un environnement familial ponctué par les peines de prison. Pendant l'été et durant l'année scolaire, une association, la Fondation étoile polaire, relève le défi du soutien scolaire ou de l'aide éducative comme un projet global. C'est le reportage de Cécile Debarge. Des repas gratuits pour les enfants les plus pauvres au Royaume-Uni Et dans un pays aussi riche que le Royaume-Uni, sixième puissance économique mondiale, la pauvreté touche aussi quatre millions et demi d'enfants. Pour eux, un repas gratuit à l'école fait toute la différence. À tel point que pendant l'été, on parle désormais de « Holiday Hunger », « La faim pendant les vacances ». On retrouve à Londres notre correspondante Marie Billon. Le Holiday Hunger est clairement devenu un problème politique.
Au printemps 1995, l'ONG Greenpeace lance une campagne spectaculaire contre le projet de Shell de couler une plateforme pétrolière en mer du Nord. Boycotts, mobilisation citoyenne et pression médiatique contraignent le géant pétrolier à faire marche arrière. À 200 kilomètres des côtes écossaises, la plateforme Brent Spar, une structure d'acier de 14 500 tonnes perchée à 150 mètres de haut, n'est plus exploitée depuis 1991. Shell, propriétaire néerlando-britannique, prévoit alors de la saborder et de l'immerger dans l'Atlantique. Mais Greenpeace s'y oppose fermement, jugeant la solution dangereuse pour l'environnement. Des militants parviennent même à occuper la plateforme par hélitreuillage, une action spectaculaire largement relayée par les médias internationaux. Un boycott qui coûte cher à Shell Greenpeace transforme l'affaire en campagne européenne. Le mot d'ordre est clair, « Ne faites plus le plein chez Shell ! ». Le mouvement prend rapidement de l'ampleur. En Allemagne, les ventes de carburant chutent de 20%, et certaines stations-service se vident. La filiale locale de Shell enregistre des pertes dépassant 10 millions de Deutsche Mark (DM) par jour, soit environ 6 millions de dollars de l'époque. La direction de Shell reconnaîtra plus tard avoir sous-estimé la force du mouvement. Le consommateur comme contre-pouvoir Sous la pression croissante des autorités allemandes et britanniques, et face à un boycott ravageur, Shell finit par abandonner son projet de sabordage. L'opération de démantèlement coûtera finalement 46 millions de dollars, contre 12 millions initialement prévus. L'affaire Brent Spar devient un cas d'école : en modifiant ses habitudes d'achat, le consommateur peut contraindre un géant industriel à revoir ses plans et affirmer un véritable contre-pouvoir.
durée : 00:03:40 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Condamné à une peine de prison ferme pour incitation à la haine raciale, Sven Liebich se fait appeler Marla Svenia Liebich. Les spéculations vont bon train sur les raisons qui ont pu pousser cet extrémiste – transphobe – à bénéficier de la nouvelle législation sur l'identité de genre. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:03:40 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Condamné à une peine de prison ferme pour incitation à la haine raciale, Sven Liebich se fait appeler Marla Svenia Liebich. Les spéculations vont bon train sur les raisons qui ont pu pousser cet extrémiste – transphobe – à bénéficier de la nouvelle législation sur l'identité de genre. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Mes chers camarades, bien le bonjour ! La République de Weimar, c'est peut-être un nom qui vous évoque quelque chose : c'est le régime politique en place en Allemagne entre la chute de l'Empire allemand à la fin de la Première Guerre mondiale jusqu'à l'arrivée des nazis au pouvoir en 1933. Mais au-delà de ça, en vrai, on n'en sait pas forcément grand chose ! Elle est parfois perçue comme une révolution culturelle, ou alors carrément comme une catastrophe politique, alors qu'en vrai… c'est un peu plus complexe ! Alors pour y voir plus clair, j'ai invité un spécialiste de la question, Nicolas Patin, pour un nouvel entretien historique… que vous pourrez écouter d'ici quelques jours sur le podcast ! Mais en attendant, je vous propose d'écouter Nicolas nous parler de l'assurance chômage allemande, qui existait sous Weimar, et même avant ! Bonne écoute !
C dans l'air du 5 août 2025 : Droits de douanes américains, Chine...l'Europe prise en étauÉmission présentée par Saliah BrakhliaLes nouveaux droits de douane de 15% entre les Etats-Unis et l'Europe entreront en vigueur jeudi. Mais déjà, plusieurs voix s'élèvent pour critiquer l'accord obtenu entre la Commission européenne et la Maison Blanche. Ancien ministre de l'Économie, Thierry Breton considère que cet accord est "déséquilibré", et qu'il a été imposé par Washington, alors même que l'Europe est le premier partenaire commercial des Etats-Unis. Ce week-end, l'ancien Premier ministre Michel Barnier a vivement critiqué Ursula Von Der Leyen, qualifiant la négociation d'"immense défaite". Parmi les secteurs les plus touchés, les produits pharmaceutiques (120 milliards d'euros d'exportation en 2024), et les vins et spiritueux (8 milliards) s'inquiètent de leur avenir. Le secteur du luxe devrait s'en sortir un peu mieux, en répercutant la hausse des droits de douane sur les prix. Quant à l'industrie aéronautique, elle a bénéficié d'une exemption de droits de douane.Autre victime de la guerre commerciale, l'industrie automobile est en berne : fin juillet, le groupe franco-italien Stellantis (Peugeot, Fiat, Chrysler…) a annoncé une perte de 2,3 milliards d'euros sur le premier semestre, notamment en raison d'une baisse des ventes de véhicules en Europe et aux Etats-Unis. En Allemagne, l'automobile est aussi en crise. Mercedes a annoncé fin juillet une chute de 69% de son bénéfice au deuxième trimestre, et Porsche de 91% par rapport à la même période en 2024. Le marché du véhicule haut de gamme allemand, qui se tournait avant tout vers la Chine, est confronté à un repli des consommateurs sur leur propre marché : ces derniers privilégient désormais les marques chinoises plus abordables et connectées, à l'image de la berline Xiaomi SU7, trois fois moins chère qu'une Porsche Taycan.Et les Chinois ne se contentent pas d'envahir le marché de l'automobile européen. Ils investissent également dans les autres secteurs clés. Fin mai, le groupe chinois Wanrun a ainsi repris Safra, le seul constructeur français d'autobus à hydrogène, qui avait été placé en redressement judiciaire depuis février. Le consortium chinois a repris pour 7 millions d'euros l'ensemble des activités du groupe ainsi que 120 salariés (sur 169). Ce rachat n'avait pas plu à tout le monde : "Au moment où le gouvernement en appelle à la souveraineté industrielle et veut renforcer les territoires d'industrie, (…) une nouvelle erreur se profile à Albi si le tribunal de commerce faisait le choix du groupe asiatique", avait pointé Jean-Louis Chauzy, le Président du Conseil Economique et social de Midi-Pyrénées. D'autant que l'offensive chinoise ne se limite pas à Safra : ces derniers mois, Vencorex, l'un des fleurons français de la chimie, et l'équipementier automobile GMD ont subi le même sort.L'Union européenne peut-elle espérer de nouvelles négociations sur les 15% de droits de douane imposés par les Etats-Unis ? Quels secteurs économiques vont être les plus touchés ? Comment expliquer les difficultés de l'industrie automobile européenne ? Et faut-il craindre les rachats d'entreprises françaises par les Chinois ?LES EXPERTS :- Éric ALBERT - Journaliste en charge des questions économiques et européennes - Le Monde- Sylvie MATELLY - Économiste, directrice de l'Institut Jacques Delors, auteure de "Géopolitique de l'économie"- Marc VIGNAUD - Journaliste économique - L'Opinion- François GEEROLF - Économiste - OFCE
Droits de douane, politiques sociales des entreprises, réseaux sociaux des étudiants… l'administration des États-Unis cherche à exercer un contrôle multiforme sur les pays de l'UE. En Allemagne, comme dans le reste de l'UE, les entreprises qui ne répondent pas aux exigences politiques de Donald Trump sont dans le viseur - par exemple celles qui favorisent la diversité sociale, ou encore défendent les droits LGBT. À Berlin, la communauté organise le 26 juillet une des plus grandes gay pride d'Europe, comme tous les ans. Mais cette année, ses organisateurs ont du mal à boucler le budget car de nombreux sponsors ont fait faux bond. Sur cette bataille culturelle, le reportage de Salomé Hénon-Cohin. En Irlande, des étudiants s'interrogent : aux États-Unis, la liberté d'expression - qui est un fondement de la démocratie américaine - est-elle encore garantie ? Les jeunes Irlandais qui souhaitent traverser l'Atlantique pour un job d'été ou pour s'inscrire à l'université sont désormais soumis à un contrôle approfondi de leurs activités sur les réseaux sociaux. De ce contrôle, dépend leur droit à entrer sur le territoire. Et même si Washington a repris l'examen des demandes de visas étudiants, après la suspension de fin juin, ces jeunes sont de plus en plus nombreux à renoncer à leur voyage. À Dublin, les explications de Clémence Pénard. La recrudescence des IST inquiète. En Europe, elles sont devenues une préoccupation de santé publique : début 2025, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies alertait sur leur rapide augmentation avec dans certains cas des hausses de 30 à 45% sur un an. À Vienne, la capitale autrichienne, une exposition se propose de sensibiliser la population à la question. Cela se passe au musée d'Histoire naturelle qui profite de ses anciennes collections médicales, âmes sensibles s'abstenir... Le reportage de Céline Béal. L'écrivain russe Boris Akounine condamné par contumace lundi à 14 ans de prison par un tribunal militaire. Critique du pouvoir, opposé à l'invasion de l'Ukraine, le romancier qui vit en exil depuis plus de 10 ans, est notamment accusé de justifier le terrorisme. Les explications de Denis Strelkov de la rédaction russe de RFI.
Droits de douane, politiques sociales des entreprises, réseaux sociaux des étudiants… l'administration des États-Unis cherche à exercer un contrôle multiforme sur les pays de l'UE. En Allemagne, comme dans le reste de l'UE, les entreprises qui ne répondent pas aux exigences politiques de Donald Trump sont dans le viseur - par exemple celles qui favorisent la diversité sociale, ou encore défendent les droits LGBT. À Berlin, la communauté organise le 26 juillet une des plus grandes gay pride d'Europe, comme tous les ans. Mais cette année, ses organisateurs ont du mal à boucler le budget car de nombreux sponsors ont fait faux bond. Sur cette bataille culturelle, le reportage de Salomé Hénon-Cohin. En Irlande, des étudiants s'interrogent : aux États-Unis, la liberté d'expression - qui est un fondement de la démocratie américaine - est-elle encore garantie ? Les jeunes Irlandais qui souhaitent traverser l'Atlantique pour un job d'été ou pour s'inscrire à l'université sont désormais soumis à un contrôle approfondi de leurs activités sur les réseaux sociaux. De ce contrôle, dépend leur droit à entrer sur le territoire. Et même si Washington a repris l'examen des demandes de visas étudiants, après la suspension de fin juin, ces jeunes sont de plus en plus nombreux à renoncer à leur voyage. À Dublin, les explications de Clémence Pénard. La recrudescence des IST inquiète. En Europe, elles sont devenues une préoccupation de santé publique : début 2025, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies alertait sur leur rapide augmentation avec dans certains cas des hausses de 30 à 45% sur un an. À Vienne, la capitale autrichienne, une exposition se propose de sensibiliser la population à la question. Cela se passe au musée d'Histoire naturelle qui profite de ses anciennes collections médicales, âmes sensibles s'abstenir... Le reportage de Céline Béal. L'écrivain russe Boris Akounine condamné par contumace lundi à 14 ans de prison par un tribunal militaire. Critique du pouvoir, opposé à l'invasion de l'Ukraine, le romancier qui vit en exil depuis plus de 10 ans, est notamment accusé de justifier le terrorisme. Les explications de Denis Strelkov de la rédaction russe de RFI.
Quelle place pour les imams, quel encadrement de l'islam en Europe pour contrer les risques de dérives radicales, et les influences étrangères ? Autant de questions qui interpellent les démocraties occidentales. En Allemagne, l'islam était jusqu'à il y a dix ans dominé par la communauté turque. Mais l'arrivée en 2015 de plus d'un million de migrants syriens et irakiens a changé la donne. D'autres besoins, d'autres traditions culturelles, d'autres défis aussi. C'est ce qu'a raconté à notre correspondante en Allemagne, Delphine Nerbollier, l'imam de la Mosquée Dar al Salaam de Berlin. Et dans le reste de l'Europe et en France plus précisément, Juliette Gheerbrant la question de la place de l'islam et de la formation des imams est une question politique ultrasensible. Les vacances au frais en Suède Les épisodes de canicule se succèdent en Europe. Aujourd'hui, la ville d'Athènes ferme à nouveau l'Acropole aux heures les plus chaudes de la journée, soit plus de 40 degrés. Pour se préserver, de plus en plus de touristes font donc le choix du grand Nord et de la Scandinavie. On appelle ça coolcation, la contraction de «cool» et «vacation», autant dire les vacances au frais. En Suède, où il fait entre 20 et 25 degrés en été... notre correspondante Ottilia Férey a rencontré des visiteurs ravis de ne pas être en surchauffe. La chronique musique de Vincent Théval Get mad de Lateena et Bony Fly.
Quelle place pour les imams, quel encadrement de l'islam en Europe pour contrer les risques de dérives radicales, et les influences étrangères ? Autant de questions qui interpellent les démocraties occidentales. En Allemagne, l'islam était jusqu'à il y a dix ans dominé par la communauté turque. Mais l'arrivée en 2015 de plus d'un million de migrants syriens et irakiens a changé la donne. D'autres besoins, d'autres traditions culturelles, d'autres défis aussi. C'est ce qu'a raconté à notre correspondante en Allemagne, Delphine Nerbollier, l'imam de la Mosquée Dar al Salaam de Berlin. Et dans le reste de l'Europe et en France plus précisément, Juliette Gheerbrant la question de la place de l'islam et de la formation des imams est une question politique ultrasensible. Les vacances au frais en Suède Les épisodes de canicule se succèdent en Europe. Aujourd'hui, la ville d'Athènes ferme à nouveau l'Acropole aux heures les plus chaudes de la journée, soit plus de 40 degrés. Pour se préserver, de plus en plus de touristes font donc le choix du grand Nord et de la Scandinavie. On appelle ça coolcation, la contraction de «cool» et «vacation», autant dire les vacances au frais. En Suède, où il fait entre 20 et 25 degrés en été... notre correspondante Ottilia Férey a rencontré des visiteurs ravis de ne pas être en surchauffe. La chronique musique de Vincent Théval Get mad de Lateena et Bony Fly.
durée : 00:16:02 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Depuis des mois, l'Allemagne débat du bien fondé d'interdire ou non le parti d'extrême droite Alternative für Deutschland, premier parti d'opposition, en raison de ses positionnements xénophobes et complotistes.
Le tirage au sort des tableaux de Wimbledon a livré son verdict ! Jannik Sinner, tête de série N°1 est en haut du tableau avec Draper, Musetti et Djokovic. Carlos Alcatraz, tête de série N°2 et double tenant du titre est en bas avec Zverev, Fritz et Rune. Nos Français eux n'ont pas été épargnés... Côté WTA, Sabalenka partage sa partie de tableau avec Keys, Paolini et Zheng. Gauff, tête de série N°2 est avec Andreeva, Pegula et Swiatek. Dans la 2e partie de l'émission, Sans Filet distribue les tops et les flops sans oublier les pronostics. Au menu notamment à Eastbourne, Humbert vs Brooksby et Fokina vs Fritz. Chez les femmes, Gracheva va découvrir la jeune Eala et Joint affronte Pavlyuchenkova. Du côté de Majorque, Corentin Moutet affronte Michelsen en demi-finale. Tallon Griekspoor a lui hérité de Félix Auger-Aliassime. En Allemagne, le choc du dernier carré opposer Swiatek et Paolini. Quelles seront les affiches des finales ?
La guerre entre l'Iran et Israël embrase le Proche-Orient et entrave les efforts diplomatiques sur la situation en Palestine. La conférence prévue à l'ONU cette semaine pour aborder la reconnaissance de l'État de Palestine a été reportée. Les ministres des Affaires étrangères des pays de l'Union européenne se réunissent malgré tout mardi (17 juin 2025) pour réexaminer l'accord de commerce et de coopération avec Israël, sur fond de divergences de vues. Ce week-end, des centaines de milliers de personnes ont manifesté en soutien aux Palestiniens, en France, en Belgique, aux Pays-Bas ou encore en Espagne. Dossier spécial Israël / Palestine En Espagne, des liens historiques avec la cause palestinienne. Madrid avait reçu Yasser Arafat plusieurs années avant d'établir des relations diplomatiques avec Israël. Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté samedi dans le pays, Elise Gazengel était dans le cortège samedi à Barcelone. En Irlande, le souvenir de la colonisation. L'Irlande a elle aussi a reconnu l'État palestinien. Et le pays multiplie les gestes concrets : tout récemment et c'est une première, la prestigieuse université Trinity College a décidé de rompre ses liens avec Israël. Le conseil d'administration a voté la fin des partenariats avec les entreprises et les universités israéliennes. Un tournant qui illustre une fois de plus la position radicalement critique de l'Irlande vis-à-vis d'Israël. Clémence Pénard. En Europe centrale et orientale, l'héritage soviétique. La plupart des pays de la région ont, en effet, été contraints de reconnaître l'État palestinien sous la férule de Moscou. C'est le cas de la République tchèque. Elle est l'un des plus fidèles alliés d'Israël. Mais elle accueille à Prague une ambassade palestinienne en bonne et due forme, et le gouvernement ne s'estime pas légalement tenu par la reconnaissance de la Palestine en 1988, quand ce pays était encore la Tchécoslovaquie. Alexis Rosenzweig. En Allemagne et en Autriche, le poids du passé nazi. Vienne compte toujours parmi les plus fervents soutiens d'Israël en Europe, mais la position commence à être difficile à tenir, en témoigne l'épisode de l'Eurovision, mi-mai, où le chanteur JJ a plaidé pour l'exclusion d'Israël du concours, en témoigne aussi l'émergence de voix critiques jusqu'au sommet de l'État. Céline Béal. Reportage. En Turquie, les - vains - efforts du gouvernement pour relancer la natalité C'est presque une obsession pour le président Erdogan, dans le pays, le taux de fécondité est en chute de libre, désormais sous une moyenne de 1,5 enfant par femme. Recep Tayyip Erdogan qui appelle depuis 20 ans les Turcs à faire au moins trois enfants s'inquiète d'une « catastrophe nationale ». Dans l'espoir de modifier la tendance, le gouvernement s'en prend désormais aux accouchements par césarienne sans nécessité médicale. La Turquie détient le record mondial dans ce domaine. Mais les ONG féministes dénoncent des politiques qui pourraient nuire aux droits et à la santé des femmes. À Ankara, Anne Andlauer.
Quelle prison pour les séniors, une population à la santé fragile ? Reflet de l'évolution démographique, en Allemagne, la population carcérale ne cesse de vieillir. La plus grosse unité de prisonniers séniors du pays se trouve à Bielefeld-Senne, en Rhénanie, à l'ouest du pays. C'est une prison ouverte et le concept serait particulièrement bien adapté à cette population âgée. Difficile de penser à une prison quand on franchit la porte de l'établissement pénitentiaire de Senne, à 200 km à l'est de Cologne. Ici ni barreaux, ni parloir. Le hall donne directement sur le parc. Trois prisonniers vêtus d'un t-shirt rouge passent la serpillère. Tous les espaces sont ouverts et les cheveux gris ou blancs dominent. La directrice du département sénior, Meike Mönikes : « Nous voyons ici beaucoup de personnes atteintes de vieillissement précoce, par rapport au reste de la population. Nous avons des personnes atteintes de diverses formes de démence, de cancers, des personnes qui ont du mal à se déplacer, ont besoin d'un déambulateur. »Comme le reste de la population, la population carcérale vieillit en Allemagne. Et les séniors ont des besoins spécifiques. À la prison de Senne, les départements réservés à 87 séniors occupent deux étages accessibles par ascenseur : « Il y a deux ascenseurs. Le long des murs, il y a une balustrade qui court tout le long du couloir, une salle de bain avec des douches. Et dans chaque département de douche, il y a des poignées pour s'accrocher et un tabouret sur lequel on peut s'assoir pour se laver. »Un taux d'échec proche de zéroLe détenu affecté à la bibliothèque nous fait visiter sa chambre : « Entrez ! pendant des années, j'ai été dans une autre prison, fermée. Mais ici, je suis redevenu un être humain. »La réinsertion, c'est le crédo de la directrice, Kerstin Höltkemeyer-Schwik : « Dans une prison fermée, vous ne pouvez pas préparer les gens à la liberté. Une prison fermée, c'est comme apprendre à nager hors de l'eau. Pour ça, il faut leur donner petit à petit plus de liberté, aussi en dehors de la prison. C'est de toute façon bien plus sûr pour la société dans son ensemble. »Tous les personnels en sont convaincus, le concept de la prison ouverte a fait ses preuves. À Senne, le taux d'échec est stable, entre 0,1 et 0,3% des prisonniers, qui ne rentreraient pas à la fin du week-end par exemple. Reste un défi, la fin de vie en prison. Et le développement de soins palliatifs sur place pour ceux qui, détenus de longue date, préfèreraient finir leurs jours dans le seul environnement qu'ils connaissent.
Face à la pression du gouvernement états-unien de Donald Trump, l'autonomie stratégique de l'Europe est un enjeu de plus un plus essentiel - en matière de défense, mais aussi dans la recherche et le développement technologique. À l'encontre des réflexes de repli nationaliste, la Commission européenne aide à la mise en commun des investissements et des projets. La guerre des étoiles passe aussi par l'EuropeSur le sol continental, le premier site historique de lancement se trouve en Norvège, le second site opérationnel en Écosse, tout au nord des îles britanniques, aux Shetlands. Face à Boca Chica où SpaceX est lancé en République dominicaine, à Cap Canaveral en Floride et Kourou en Guyane française d'où part la fusée Ariane, l'Europe et le Royaume- Uni (partenaires au sein de l'ESA, l'agence spatiale européenne), veulent monter en grade dans le marché spatial. Reportage, Thomas Harms. Vigilant, l'IA qui entend prévenir les crimes en surveillant les réseaux sociauxEn Irlande, la police s'apprête à franchir un cap dans la lutte contre la criminalité, grâce à un nouveau système d'alerte développé dans le cadre d'un projet de recherche européen. Un outil précieux, dont l'usage nécessite des garde-fous. À Dublin, les explications de Clémence Pénard. Face à la Chine ou aux États-Unis, les besoins d'investissement sont colossaux au sein de l'Union européenneL'UE se distingue par son approche éthique de l'intelligence artificielle. L'IA Act appelé IA Act entre en vigueur étape par étape ; à partir du mois d'août, il prévoit que les entreprises d'IA fournissent leur documentation technique aux autorités. Est-ce aller trop loin au détriment de la compétitivité ? À Istanbul, l'Institut du Bosphore qui promeut la coopération entre la Turquie et la France et l'UE, s'est intéressé aux moyens de développer les investissements et les technologies. Les explications de Frédérique Lebel. En Allemagne, la tech peine à garder les étudiants indiens.Dans les universités du pays, les jeunes Indiens, très actifs dans les études scientifiques et informatiques, sont devenus en 10 ans le groupe d'étudiants étrangers le plus important. L'Allemagne tente de les retenir une fois qu'ils sont diplômés, pour qu'ils restent travailler dans des secteurs-clés qui manquent de main-d'œuvre ; pourtant ça n'est pas toujours simple, comme l'a constaté à Berlin, Delphine Nerbollier.
durée : 00:04:15 - Les P'tits Bateaux - par : Camille Crosnier - Aurélien, sept ans, s'interroge sur l'arrivée au pouvoir d'Hitler. Pour répondre à cette question, l'équipe des P'tits Bateaux a fait appel à l'historien Géraud Létang, qui commence à rappeler les événements de la Première Guerre mondiale. - réalisé par : Stéphanie TEXIER
En Allemagne, Friedrich Merz, nouveau chancelier, fait face à une impopularité croissante après avoir annoncé un nouvel endettement et des dépenses massives pour les infrastructures et la défense. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En temps de guerre, les viols et violences sexuelles ont souvent été utilisés comme moyen de terroriser les populations hostiles ou vaincues. Depuis 2022 et le début de la guerre en Ukraine, nombreuses sont les femmes témoignant ainsi des viols commis par les soldats de l'armée russe. En 1945, il y a 80 ans, lors de la chute du IIIe Reich, des centaines de milliers de femmes allemandes ont été violées par les soldats de l'Armée rouge avançant vers Berlin. Des faits documentés, bien que difficiles à chiffrer avec précision, mais tus des pendant des décennies, effacés des mémoires par les atrocités commises par le régime nazi. Pour évoquer cette période, Virginie Girod reçoit Jean Lopez. Directeur de la rédaction de Guerres & Histoire, il est l'auteur de plusieurs ouvrages consacrés à la Seconde Guerre mondiale. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les conservateurs de la CDU remportent les élections législatives en Allemagne, tandis que l'extrême droite de l'AfD progresse dans les anciens Länder de l'Est.Traduction:The CDU conservatives win Germany's federal elections, while the far-right AfD gains ground in the former East German states. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.