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La guerre entre l'Iran et Israël embrase le Proche-Orient et entrave les efforts diplomatiques sur la situation en Palestine. La conférence prévue à l'ONU cette semaine pour aborder la reconnaissance de l'État de Palestine a été reportée. Les ministres des Affaires étrangères des pays de l'Union européenne se réunissent malgré tout mardi (17 juin 2025) pour réexaminer l'accord de commerce et de coopération avec Israël, sur fond de divergences de vues. Ce week-end, des centaines de milliers de personnes ont manifesté en soutien aux Palestiniens, en France, en Belgique, aux Pays-Bas ou encore en Espagne. Dossier spécial Israël / Palestine En Espagne, des liens historiques avec la cause palestinienne. Madrid avait reçu Yasser Arafat plusieurs années avant d'établir des relations diplomatiques avec Israël. Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté samedi dans le pays, Elise Gazengel était dans le cortège samedi à Barcelone. En Irlande, le souvenir de la colonisation. L'Irlande a elle aussi a reconnu l'État palestinien. Et le pays multiplie les gestes concrets : tout récemment et c'est une première, la prestigieuse université Trinity College a décidé de rompre ses liens avec Israël. Le conseil d'administration a voté la fin des partenariats avec les entreprises et les universités israéliennes. Un tournant qui illustre une fois de plus la position radicalement critique de l'Irlande vis-à-vis d'Israël. Clémence Pénard. En Europe centrale et orientale, l'héritage soviétique. La plupart des pays de la région ont, en effet, été contraints de reconnaître l'État palestinien sous la férule de Moscou. C'est le cas de la République tchèque. Elle est l'un des plus fidèles alliés d'Israël. Mais elle accueille à Prague une ambassade palestinienne en bonne et due forme, et le gouvernement ne s'estime pas légalement tenu par la reconnaissance de la Palestine en 1988, quand ce pays était encore la Tchécoslovaquie. Alexis Rosenzweig. En Allemagne et en Autriche, le poids du passé nazi. Vienne compte toujours parmi les plus fervents soutiens d'Israël en Europe, mais la position commence à être difficile à tenir, en témoigne l'épisode de l'Eurovision, mi-mai, où le chanteur JJ a plaidé pour l'exclusion d'Israël du concours, en témoigne aussi l'émergence de voix critiques jusqu'au sommet de l'État. Céline Béal. Reportage. En Turquie, les - vains - efforts du gouvernement pour relancer la natalité C'est presque une obsession pour le président Erdogan, dans le pays, le taux de fécondité est en chute de libre, désormais sous une moyenne de 1,5 enfant par femme. Recep Tayyip Erdogan qui appelle depuis 20 ans les Turcs à faire au moins trois enfants s'inquiète d'une « catastrophe nationale ». Dans l'espoir de modifier la tendance, le gouvernement s'en prend désormais aux accouchements par césarienne sans nécessité médicale. La Turquie détient le record mondial dans ce domaine. Mais les ONG féministes dénoncent des politiques qui pourraient nuire aux droits et à la santé des femmes. À Ankara, Anne Andlauer.
L'info du matin - 19 % des Français ont déjà menti sur la qualité de leurs vacances, et 12 % sur la météo. Grégory Ascher et Justine Salmon ont levé le voile sur ces petits mensonges estivaux. Le winner du jour - En Allemagne, deux passants affolés croient avoir vu un crocodile dans une mare... il s'agissait en réalité d'une imitation. - En Italie, un couple détruit la chaise de Van Gogh en tentant de s'y asseoir dans un musée. Le flashback de janvier 1998 - "Titanic" de James Cameron sort en salles et devient le plus grand succès cinématographique de l'époque avec 11 Oscars. - Alain Bashung publie "Fantaisie militaire", son album culte porté par le titre "La nuit je mens". Le savoir inutile - La Lune n'appartient à personne : selon le Traité sur l'espace de 1967, signé par 125 pays, aucun État ne peut revendiquer un corps céleste. 3 choses à savoir sur Ford Qu'est-ce qu'on teste ? - Volvo prévoit pour 2026 une ceinture de sécurité intelligente, capable de s'adapter à 11 profils différents selon la morphologie et le type de choc. Le jeu surprise Samia de Bordeaux repart avec un appareil photo AGFA Realishot DC9200 La banque RTL2 - Céline de Châtellerault vers Poitiers gagne 500 euros - Rachel de Pontarmé vers Chantilly gagne 400 euros Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'info du matin - La science a tranché : le bien-être en vacances atteint son pic au 8e jour de congé. Le winner du jour - En Chine, un habitant fait sensation avec une maison à la construction improbable, défiant toutes les lois de l'urbanisme. - À Barcelone, deux hommes se sont garés sur une place réservée aux policiers avec des sacs remplis de drogue... arrêt immédiat. Le flashback de mai 2008 - Le Burj Khalifa, gratte-ciel emblématique de Dubaï, devient la plus haute structure humaine au monde. - Sortie d'"Iron Man", le film qui lance l'univers cinématographique Marvel. Le savoir inutile - "Plus Belle La Vie" a atteint le cap des 1000 épisodes le 11 juillet 2008 et le 4000e le 21 février 2020, un record dans l'histoire de la télé française. 3 choses à savoir sur Muse Qu'est-ce qu'on teste ? - En Allemagne, un concours insolite consiste à lancer le plus loin possible... un serveur d'ordinateur. Le jeu surprise Maxime de Bonneville vers Bergerac repart avec un iPad Mini La banque RTL2 - Marie de Mennecy en Île-de-France gagne 700 euros - Luc du Mans gagne 400 euros Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le Pr Martin GOETTE dirige le Goëtte Lab, le laboratoire de recherche du département de gynécologie obstétrique de l'Université de Munster en Allemagne. Spécialiste de la biologie moléculaire de l'endométriose. Après un rappel des principales hypothèses connues de physiopathologie de cette pathologie, il aborde les implications des micro ARN dans la genèse et l'évolution de l'endométriose et de certains cancers. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Quelle prison pour les séniors, une population à la santé fragile ? Reflet de l'évolution démographique, en Allemagne, la population carcérale ne cesse de vieillir. La plus grosse unité de prisonniers séniors du pays se trouve à Bielefeld-Senne, en Rhénanie, à l'ouest du pays. C'est une prison ouverte et le concept serait particulièrement bien adapté à cette population âgée. Difficile de penser à une prison quand on franchit la porte de l'établissement pénitentiaire de Senne, à 200 km à l'est de Cologne. Ici ni barreaux, ni parloir. Le hall donne directement sur le parc. Trois prisonniers vêtus d'un t-shirt rouge passent la serpillère. Tous les espaces sont ouverts et les cheveux gris ou blancs dominent. La directrice du département sénior, Meike Mönikes : « Nous voyons ici beaucoup de personnes atteintes de vieillissement précoce, par rapport au reste de la population. Nous avons des personnes atteintes de diverses formes de démence, de cancers, des personnes qui ont du mal à se déplacer, ont besoin d'un déambulateur. »Comme le reste de la population, la population carcérale vieillit en Allemagne. Et les séniors ont des besoins spécifiques. À la prison de Senne, les départements réservés à 87 séniors occupent deux étages accessibles par ascenseur : « Il y a deux ascenseurs. Le long des murs, il y a une balustrade qui court tout le long du couloir, une salle de bain avec des douches. Et dans chaque département de douche, il y a des poignées pour s'accrocher et un tabouret sur lequel on peut s'assoir pour se laver. »Un taux d'échec proche de zéroLe détenu affecté à la bibliothèque nous fait visiter sa chambre : « Entrez ! pendant des années, j'ai été dans une autre prison, fermée. Mais ici, je suis redevenu un être humain. »La réinsertion, c'est le crédo de la directrice, Kerstin Höltkemeyer-Schwik : « Dans une prison fermée, vous ne pouvez pas préparer les gens à la liberté. Une prison fermée, c'est comme apprendre à nager hors de l'eau. Pour ça, il faut leur donner petit à petit plus de liberté, aussi en dehors de la prison. C'est de toute façon bien plus sûr pour la société dans son ensemble. »Tous les personnels en sont convaincus, le concept de la prison ouverte a fait ses preuves. À Senne, le taux d'échec est stable, entre 0,1 et 0,3% des prisonniers, qui ne rentreraient pas à la fin du week-end par exemple. Reste un défi, la fin de vie en prison. Et le développement de soins palliatifs sur place pour ceux qui, détenus de longue date, préfèreraient finir leurs jours dans le seul environnement qu'ils connaissent.
Le clash entre Donald Trump et Elon Musk provoque des remous au sein de l'extrême droite américaine. Cette « querelle […] révèle une faille fatale dans le projet MAGA » lance The Guardian. MAGA, l'acronyme de Make America Great Again (soit rendre l'honneur à l'Amérique, en français), le célèbre slogan de campagne de Donald Trump, dont les partisans se rangent derrière le président et célèbrent le « désarrimage avec Musk jugé fébrile et incontrôlable », écrit le Soir. Des partisans « purs et durs ravis » de la brouille, tant ils « se défiaient depuis longtemps d'Elon Musk », analyse encore le quotidien belge qui rapporte les propos enflammés contre le milliardaire de la Tech de l'un des « cerveaux du mouvement » MAGA, Steve Bannon, l'ex-directeur de la stratégie présidentielle : « Le président l'a traité presque comme un fils. Il a invité sa famille au repas de Noël. Il l'a laissé dormir chez lui. Va te faire fout**, mon vieux. »Pour le Figaro, « la lune de miel aura été de courte durée » au sein de « cette union improbable des grands oligarques de la tech et du camp MAGA - les uns incarnant le futur et les autres l'Amérique populaire et enracinée - qui s'expliquait par leur volonté commune de stopper[...] la gauche démocrate woke. »Mais choisir le progressisme comme ennemi commun n'aura pas suffi à masquer les divergences. Le journal français en note trois principales. D'abord les droits de douanes, chers à Donald Trump alors que les mastodontes de la technologie ont « massivement profité du libre-échangisme ». Deuxièmement, la question des dépenses publiques, le président américain n'ayant « jamais mis l'amaigrissement de l'État et de la dette publique au premier rang de ses préoccupations », car ce n'est pas un libertarien, rappelle encore le Figaro.Et troisième point de discorde, l'immigration. La Silicon Valley reste « attachée au maintien d'une immigration sélective massive ».Un migrant expulsé par erreur rentre aux États-Unis Le Salvadorien Kilmar Abrego Garcia est arrivé samedi 7 juin sur le sol américain pour y être jugé en raison de son appartenance présumée à un réseau de passeurs visant à faire entrer aux États-Unis des membres du gang MS-13. Une affaire qui avait « gagné en notoriété, car le gouvernement avait reconnu pour la première fois une erreur dans sa politique d'expulsion », rappelle El Pais.L'homme qui résidait dans l'État américain du Maryland avait été envoyé en mars dans une prison salvadorienne « tristement célèbre », souligne le Wall Street Journal. Et ce malgré une ordonnance antérieure interdisant son renvoi dans son pays d'origine. Le quotidien économique pense que « la décision de rapatrier Kilmar Abrego Garcia aux États-Unis constitue un revirement pour l'administration Trump », en offrant à celle-ci une porte de sortie hors d'une « impasse juridique de plus en plus tendue », note le Washington Post. Impasse « dans laquelle les tribunaux ont accusé l'administration de bafouer les ordonnances judiciaires ».La présence armée russe au Mali redéfinieLe ministère de la Défense russe reprend la main en installant son Africorps après quatre années de présence de Wagner sur le sol malien. Le groupe était arrivé à la suite du départ progressif des troupes françaises et européennes pour des missions de lutte antiterroriste confiées par Bamako. La capitale n'a « jamais reconnu la présence de Wagner », souligne Afrik.com, « préférant évoquer des instructeurs russes ». Les paramilitaires quittent le Mali après avoir « éliminé des milliers de terroristes », selon leur communiqué. Des « déclarations triomphalistes » décrit encore le site d'information africain. En Allemagne, la Süddeutsche Zeitung appuie : « Ces derniers mois, les mercenaires ont subi de lourdes pertes, y compris parmi leurs commandants de haut rang. » Le succès affiché reste donc « très relatif » explique le Monde Afrique. « De larges pans du territoire restant sous contrôle djihadiste », en attestent les récentes attaques dans le centre du pays comme sur le camp militaire de Boulikéssi.Le média français rappelle aussi que les combattants du groupe se sont « illustrés par de nombreux massacres de civils », comme à Moura en mars 2022, où au moins 500 personnes avaient été tuées, selon l'ONU.
Quelle prison pour les séniors, une population à la santé fragile ? Reflet de l'évolution démographique, en Allemagne, la population carcérale ne cesse de vieillir. La plus grosse unité de prisonniers séniors du pays se trouve à Bielefeld-Senne, en Rhénanie, à l'ouest du pays. C'est une prison ouverte et le concept serait particulièrement bien adapté à cette population âgée. Difficile de penser à une prison quand on franchit la porte de l'établissement pénitentiaire de Senne, à 200 km à l'est de Cologne. Ici ni barreaux, ni parloir. Le hall donne directement sur le parc. Trois prisonniers vêtus d'un t-shirt rouge passent la serpillère. Tous les espaces sont ouverts et les cheveux gris ou blancs dominent. La directrice du département sénior, Meike Mönikes : « Nous voyons ici beaucoup de personnes atteintes de vieillissement précoce, par rapport au reste de la population. Nous avons des personnes atteintes de diverses formes de démence, de cancers, des personnes qui ont du mal à se déplacer, ont besoin d'un déambulateur. »Comme le reste de la population, la population carcérale vieillit en Allemagne. Et les séniors ont des besoins spécifiques. À la prison de Senne, les départements réservés à 87 séniors occupent deux étages accessibles par ascenseur : « Il y a deux ascenseurs. Le long des murs, il y a une balustrade qui court tout le long du couloir, une salle de bain avec des douches. Et dans chaque département de douche, il y a des poignées pour s'accrocher et un tabouret sur lequel on peut s'assoir pour se laver. »Un taux d'échec proche de zéroLe détenu affecté à la bibliothèque nous fait visiter sa chambre : « Entrez ! pendant des années, j'ai été dans une autre prison, fermée. Mais ici, je suis redevenu un être humain. »La réinsertion, c'est le crédo de la directrice, Kerstin Höltkemeyer-Schwik : « Dans une prison fermée, vous ne pouvez pas préparer les gens à la liberté. Une prison fermée, c'est comme apprendre à nager hors de l'eau. Pour ça, il faut leur donner petit à petit plus de liberté, aussi en dehors de la prison. C'est de toute façon bien plus sûr pour la société dans son ensemble. »Tous les personnels en sont convaincus, le concept de la prison ouverte a fait ses preuves. À Senne, le taux d'échec est stable, entre 0,1 et 0,3% des prisonniers, qui ne rentreraient pas à la fin du week-end par exemple. Reste un défi, la fin de vie en prison. Et le développement de soins palliatifs sur place pour ceux qui, détenus de longue date, préfèreraient finir leurs jours dans le seul environnement qu'ils connaissent.
Face à la pression du gouvernement états-unien de Donald Trump, l'autonomie stratégique de l'Europe est un enjeu de plus un plus essentiel - en matière de défense, mais aussi dans la recherche et le développement technologique. À l'encontre des réflexes de repli nationaliste, la Commission européenne aide à la mise en commun des investissements et des projets. La guerre des étoiles passe aussi par l'EuropeSur le sol continental, le premier site historique de lancement se trouve en Norvège, le second site opérationnel en Écosse, tout au nord des îles britanniques, aux Shetlands. Face à Boca Chica où SpaceX est lancé en République dominicaine, à Cap Canaveral en Floride et Kourou en Guyane française d'où part la fusée Ariane, l'Europe et le Royaume- Uni (partenaires au sein de l'ESA, l'agence spatiale européenne), veulent monter en grade dans le marché spatial. Reportage, Thomas Harms. Vigilant, l'IA qui entend prévenir les crimes en surveillant les réseaux sociauxEn Irlande, la police s'apprête à franchir un cap dans la lutte contre la criminalité, grâce à un nouveau système d'alerte développé dans le cadre d'un projet de recherche européen. Un outil précieux, dont l'usage nécessite des garde-fous. À Dublin, les explications de Clémence Pénard. Face à la Chine ou aux États-Unis, les besoins d'investissement sont colossaux au sein de l'Union européenneL'UE se distingue par son approche éthique de l'intelligence artificielle. L'IA Act appelé IA Act entre en vigueur étape par étape ; à partir du mois d'août, il prévoit que les entreprises d'IA fournissent leur documentation technique aux autorités. Est-ce aller trop loin au détriment de la compétitivité ? À Istanbul, l'Institut du Bosphore qui promeut la coopération entre la Turquie et la France et l'UE, s'est intéressé aux moyens de développer les investissements et les technologies. Les explications de Frédérique Lebel. En Allemagne, la tech peine à garder les étudiants indiens.Dans les universités du pays, les jeunes Indiens, très actifs dans les études scientifiques et informatiques, sont devenus en 10 ans le groupe d'étudiants étrangers le plus important. L'Allemagne tente de les retenir une fois qu'ils sont diplômés, pour qu'ils restent travailler dans des secteurs-clés qui manquent de main-d'œuvre ; pourtant ça n'est pas toujours simple, comme l'a constaté à Berlin, Delphine Nerbollier.
Face à la pression du gouvernement états-unien de Donald Trump, l'autonomie stratégique de l'Europe est un enjeu de plus un plus essentiel - en matière de défense, mais aussi dans la recherche et le développement technologique. À l'encontre des réflexes de repli nationaliste, la Commission européenne aide à la mise en commun des investissements et des projets. La guerre des étoiles passe aussi par l'EuropeSur le sol continental, le premier site historique de lancement se trouve en Norvège, le second site opérationnel en Écosse, tout au nord des îles britanniques, aux Shetlands. Face à Boca Chica où SpaceX est lancé en République dominicaine, à Cap Canaveral en Floride et Kourou en Guyane française d'où part la fusée Ariane, l'Europe et le Royaume- Uni (partenaires au sein de l'ESA, l'agence spatiale européenne), veulent monter en grade dans le marché spatial. Reportage, Thomas Harms. Vigilant, l'IA qui entend prévenir les crimes en surveillant les réseaux sociauxEn Irlande, la police s'apprête à franchir un cap dans la lutte contre la criminalité, grâce à un nouveau système d'alerte développé dans le cadre d'un projet de recherche européen. Un outil précieux, dont l'usage nécessite des garde-fous. À Dublin, les explications de Clémence Pénard. Face à la Chine ou aux États-Unis, les besoins d'investissement sont colossaux au sein de l'Union européenneL'UE se distingue par son approche éthique de l'intelligence artificielle. L'IA Act appelé IA Act entre en vigueur étape par étape ; à partir du mois d'août, il prévoit que les entreprises d'IA fournissent leur documentation technique aux autorités. Est-ce aller trop loin au détriment de la compétitivité ? À Istanbul, l'Institut du Bosphore qui promeut la coopération entre la Turquie et la France et l'UE, s'est intéressé aux moyens de développer les investissements et les technologies. Les explications de Frédérique Lebel. En Allemagne, la tech peine à garder les étudiants indiens.Dans les universités du pays, les jeunes Indiens, très actifs dans les études scientifiques et informatiques, sont devenus en 10 ans le groupe d'étudiants étrangers le plus important. L'Allemagne tente de les retenir une fois qu'ils sont diplômés, pour qu'ils restent travailler dans des secteurs-clés qui manquent de main-d'œuvre ; pourtant ça n'est pas toujours simple, comme l'a constaté à Berlin, Delphine Nerbollier.
durée : 00:05:02 - Les Cartes en mouvement - par : Delphine Papin - Cette semaine, dans les Cartes en mouvement, Delphine Papin s'intéresse au virage militaire inédit en Allemagne qui veut se doter de « l'armée la plus puissante d'Europe ». Une rupture pour un pays encore hanté par le passé.
Les membres de la branche politique du parti demandent désormais des garanties dans le processus de désarmement à venir, dont leur intégration à la société, et l'assouplissement des conditions de détention du fondateur du PKK, Abdullah Öcalan, en prison depuis 2019. À Ankara, les attentes de la communauté kurdeC'est peut-être la fin de 40 ans de guérilla et une avancée sans précédent pour les Kurdes de Turquie : le 12 mai 2025, le Parti des travailleurs du Kurdistan, le PKK, a annoncé sa dissolution et son désarmement. Le fondateur du parti, Abdullah Öcalan, en prison depuis 1999, avait lancé un appel en ce sens fin février 2025. La fin de la lutte armée, si elle se concrétise, laisse espérer une résolution pacifique du conflit entre le PKK et les forces turques qui a fait au fil des ans plus de 40.000 victimes. Au sein de la minorité kurde, environ 15% de la population de Turquie, les attentes sont à la hauteur de l'enjeu. Reportage, Anne Andlauer. En Allemagne, les résonnances politiques du roman graphique de Luz Deux femmes nues La traduction allemande de la BD du dessinateur français Luz, qui avait échappé à l'attentat contre Charlie Hebdo en 2013, vient de paraitre outre-Rhin. L'ouvrage a reçu le prix du meilleur album au festival d'Angoulême l'an dernier. Il retrace l'histoire mouvementée du tableau du même nom peint par l'expressionniste allemand Otto Müller. La toile avait été qualifiée « d'art dégénéré » par les nazis, interdite et confisquée, puis restituée des décennies plus tard à ses propriétaires. Delphine Nerbollier a assisté hier à Berlin à la présentation du livre par son auteur. La revue de presse sonore de Franceline BerettiPartenariat franco-britannique, diplomatie italienne, sommet Choose France : le récit politique a parfois des dimensions très variables. Amsterdam protège l'environnement et ravit les touristes C'est une petite révolution sur les canaux d'Amsterdam. Depuis le 1er avril 2025, plus question pour les bateaux à moteur thermique de naviguer dans le centre-ville de la capitale néerlandaise. Adieu diesel et essence, dans cette zone « zéro émission », seules les embarcations électriques, à hydrogène ou propulsées à la rame peuvent circuler - qu'il s'agisse de bateaux de plaisance ou commerciaux et touristiques. L'idée de la mairie d'Amsterdam ? Améliorer la qualité des eaux et réduire les nuisances sonores. Reportage, Jean-Jacques Héry.
Les membres de la branche politique du parti demandent désormais des garanties dans le processus de désarmement à venir, dont leur intégration à la société, et l'assouplissement des conditions de détention du fondateur du PKK, Abdullah Öcalan, en prison depuis 2019. À Ankara, les attentes de la communauté kurdeC'est peut-être la fin de 40 ans de guérilla et une avancée sans précédent pour les Kurdes de Turquie : le 12 mai 2025, le Parti des travailleurs du Kurdistan, le PKK, a annoncé sa dissolution et son désarmement. Le fondateur du parti, Abdullah Öcalan, en prison depuis 1999, avait lancé un appel en ce sens fin février 2025. La fin de la lutte armée, si elle se concrétise, laisse espérer une résolution pacifique du conflit entre le PKK et les forces turques qui a fait au fil des ans plus de 40.000 victimes. Au sein de la minorité kurde, environ 15% de la population de Turquie, les attentes sont à la hauteur de l'enjeu. Reportage, Anne Andlauer. En Allemagne, les résonnances politiques du roman graphique de Luz Deux femmes nues La traduction allemande de la BD du dessinateur français Luz, qui avait échappé à l'attentat contre Charlie Hebdo en 2013, vient de paraitre outre-Rhin. L'ouvrage a reçu le prix du meilleur album au festival d'Angoulême l'an dernier. Il retrace l'histoire mouvementée du tableau du même nom peint par l'expressionniste allemand Otto Müller. La toile avait été qualifiée « d'art dégénéré » par les nazis, interdite et confisquée, puis restituée des décennies plus tard à ses propriétaires. Delphine Nerbollier a assisté hier à Berlin à la présentation du livre par son auteur. La revue de presse sonore de Franceline BerettiPartenariat franco-britannique, diplomatie italienne, sommet Choose France : le récit politique a parfois des dimensions très variables. Amsterdam protège l'environnement et ravit les touristes C'est une petite révolution sur les canaux d'Amsterdam. Depuis le 1er avril 2025, plus question pour les bateaux à moteur thermique de naviguer dans le centre-ville de la capitale néerlandaise. Adieu diesel et essence, dans cette zone « zéro émission », seules les embarcations électriques, à hydrogène ou propulsées à la rame peuvent circuler - qu'il s'agisse de bateaux de plaisance ou commerciaux et touristiques. L'idée de la mairie d'Amsterdam ? Améliorer la qualité des eaux et réduire les nuisances sonores. Reportage, Jean-Jacques Héry.
On parle beaucoup de la droite, mais il se passe également quelque chose à gauche, peut-être en vue de la présidentielle. Même en solo, François Ruffin continue d'avancer ses pions pour 2027. Le député de la Somme a choisi le mot "geyser" comme métaphore pour imager et encourager à faire surgir l'énergie à gauche. Il souhaite une "primaire geyser" à gauche, de Philippe Poutou à François Hollande, qu'il compte remporter. Mais Ruth Elkrief estime qu'il est difficile de mettre le feu lorsque l'ambiance est glaciale. "Pour le moment, cette initiative fait pschitt", a-t-elle dit. En Allemagne, on doit penser à la retraite dès l'âge de six ans. Il faut la préparer dès la jeunesse. Le nouveau chancelier Friedrich Merz propose un système d'épargne qui mobiliserait l'argent public sous une forme inédite. Pour tous les enfants de six à dix-huit ans qui sont scolarisés dans une école publique ou privée, l'État verserait dix euros par mois sur un compte personnel géré par une entreprise privée. Pascal Perri trouve qu'il s'agit d'une forme de retraite par capitalisation et d'une préparation anticipée de la retraite. Mais pour lui, c'est une mesure plus symbolique que budgétaire, ayant un caractère éducatif. Selon la presse américaine, Israël semble avoir la tentation de la force en Iran, sans le soutien éventuel des États-Unis. Le renseignement américain, qui a observé à la fois des mouvements militaires dans le pays, des exercices aériens et des déplacements des munitions, a fait part de cette inquiétude à CNN. Il a aussi intercepté des conversations entre des responsables iraniens. Et cela arrive au moment où Donald Trump a repris les négociations avec Téhéran sur son programme nucléaire. Isabelle Lasserre estime que pour Israël, il y a maintenant une fenêtre d'opportunité. Et elle se demande si l'Etat hébreu peut se permettre, diplomatiquement et politiquement, d'ouvrir un nouveau front alors que les excès de l'intervention militaire à Gaza sont dénoncés partout, si une attaque contre des installations nucléaires iraniennes ne risque pas d'être contreproductive. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En Allemagne, un rapport de l'Office de protection de la Constitution vient de conclure que le parti Alternative pour l'Allemagne est anticonstitutionnel. Lors des dernières élections en février, le parti est devenu le deuxième parti au parlement.
Dans les coulisses d'Amazon, une nouvelle génération de robots est en marche. Leur nom : Vulcan. Capables de manipuler des objets avec une étonnante finesse grâce à un « sens du toucher » artificiel, ces bras robotisés sont en train de transformer le travail dans les centres de distribution. En Allemagne, Johannes Kulick, ingénieur en charge de ces machines chez Amazon Robotics, explique comment Vulcan fonctionne, ce qui rend sa technologie unique, et surtout, quel est son impact sur les conditions de travail… et sur l'emploi. Loin du fantasme d'une automatisation totale, c'est une nouvelle forme de collaboration entre humains et robots qui se dessine.-----------
durée : 00:04:15 - Les P'tits Bateaux - par : Camille Crosnier - Aurélien, sept ans, s'interroge sur l'arrivée au pouvoir d'Hitler. Pour répondre à cette question, l'équipe des P'tits Bateaux a fait appel à l'historien Géraud Létang, qui commence à rappeler les événements de la Première Guerre mondiale. - réalisé par : Stéphanie TEXIER
En Allemagne, Friedrich Merz, nouveau chancelier, fait face à une impopularité croissante après avoir annoncé un nouvel endettement et des dépenses massives pour les infrastructures et la défense. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:20:01 - Journal de 12h30 - Friedrich Merz lequel a échoué ce matin à se faire élire chancelier au premier tour de scrutin. Un échec sans précédent dans l'histoire récente de l'Allemagne. Signe de l'immense pression à laquelle est aujourd'hui confronté le conservateur qui s'apprête à diriger un pays fragilisé par les crises.
Dans cette édition :La chapelle Sixtine se prépare à accueillir les 133 cardinaux électeurs pour désigner le successeur du pape François, dans un rituel minutieusement organisé.En Allemagne, Friedrich Merz est officiellement nommé chancelier après deux tours de scrutin au Bundestag, une première dans l'histoire du pays.Emmanuel Macron envisage d'organiser un référendum sur des réformes institutionnelles, notamment la simplification de l'organisation territoriale.La France insoumise s'oppose à la libération de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, détenu arbitrairement en Algérie.Stéphane Plaza, animateur et agent immobilier, a été placé en garde à vue dans le cadre d'une enquête pour trafic de stupéfiants.Un policier a été grièvement blessé après avoir été poussé d'un toit par un cambrioleur à Hormeson-sur-Marne.La SNCF prévoit de maintenir 9 TGV sur 10 pendant le pont du 8 mai malgré le mouvement de grève.Les patrons de Renault et Stellantis alertent sur l'impact des normes européennes trop contraignantes pour l'industrie automobile.Donald Trump annonce que les Houthis ont capitulé, entraînant la fin des bombardements américains au Yémen.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:02:11 - Le grand format - En Allemagne, Friedrich Merz a échoué ce mardi à être élu chancelier au premier. Le chef de la CDU a promis de mettre l'accent sur la sécurité intérieure et l'économie. Qu'attendent de lui les Allemands ? Reportage dans la circonscription de Brilon, dont Friedrich Merz est député.
Plus de deux semaines après la mort du pape François, les 133 cardinaux-électeurs vont entrer en conclave, mercredi 7 mai, pour élire son successeur. Et Thomas Legrand s'interroge "Et si le pape était une femme ?". Il souligne pourtant que ce sera un homme et un cardinal, tout en martelant que rien ne les y oblige, et en rappelant qu'il avait des femmes qui se sont révoltées contre cette idée dans l'église. En Allemagne, après un premier revers historique dans la matinée, le conservateur Friedrich Merz a été élu chancelier mardi au deuxième tour par les députés du Bundestag. Pour beaucoup, c'est le signe d'un renouveau allemand et donc européen, que ce soit dans le domaine politique, économique et militaire. Mais François Lenglet, lui, se montre sceptique. Pour lui, c'est une illusion. Il ne croit pas au retour d'un couple franco-allemand fort. Ahmad Al-Chareh sera reçu ce mercredi 7 mai à l'Élysée par Emmanuel Macron. Ce sera sa première visite officielle dans un pays européen. Abnousse Shalmani pense que le président par intérim syrien fait de ce voyage à Paris pour montrer au monde qu'il a sa place sur la scène internationale, mais surtout de faire revenir l'argent en Syrie. "Méfions-nous d'Al Chareh", précise-t-elle. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:20:01 - Journal de 12h30 - Friedrich Merz lequel a échoué ce matin à se faire élire chancelier au premier tour de scrutin. Un échec sans précédent dans l'histoire récente de l'Allemagne. Signe de l'immense pression à laquelle est aujourd'hui confronté le conservateur qui s'apprête à diriger un pays fragilisé par les crises.
Dans cette édition :La chapelle Sixtine se prépare à accueillir les 133 cardinaux électeurs pour désigner le successeur du pape François, dans un rituel minutieusement organisé.En Allemagne, Friedrich Merz est officiellement nommé chancelier après deux tours de scrutin au Bundestag, une première dans l'histoire du pays.Emmanuel Macron envisage d'organiser un référendum sur des réformes institutionnelles, notamment la simplification de l'organisation territoriale.La France insoumise s'oppose à la libération de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, détenu arbitrairement en Algérie.Stéphane Plaza, animateur et agent immobilier, a été placé en garde à vue dans le cadre d'une enquête pour trafic de stupéfiants.Un policier a été grièvement blessé après avoir été poussé d'un toit par un cambrioleur à Hormeson-sur-Marne.La SNCF prévoit de maintenir 9 TGV sur 10 pendant le pont du 8 mai malgré le mouvement de grève.Les patrons de Renault et Stellantis alertent sur l'impact des normes européennes trop contraignantes pour l'industrie automobile.Donald Trump annonce que les Houthis ont capitulé, entraînant la fin des bombardements américains au Yémen.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'émission 28 minutes du 03/05/2025 Ce samedi, Benjamin Sportouch décrypte l'actualité avec le regard international de nos clubistes : Martial Ze Belinga, économiste et sociologue ; Britta Sandberg, correspondante de “Der Spiegel” à Paris ; Mariam Pirzadeh, rédactrice en chef à France 24 et le dessinateur de presse Nicolas Vadot. Le blocus de Gaza devant la justice internationale : un coup d'épée dans l'eau ?Cette semaine, la Cour internationale de justice s'est réunie à la demande d'une quarantaine d'États et d'organisations internationales, afin de statuer sur le blocus humanitaire imposé par le gouvernement israélien dans la bande de Gaza. Depuis le 2 mars, aucune aide n'est acheminée dans ce territoire où vivent plus de deux millions de Palestiniens. L'État hébreu se justifie en expliquant que l'aide humanitaire est détournée par le Hamas et certains ministres assument que cette stratégie est un moyen pour faire plier l'organisation terroriste palestinienne. Pourtant, le droit humanitaire international, qui régule les effets des conflits armés, l'interdit. Israël n'a pas participé aux audiences de la CIJ dénonçant une “persécution systématique” de sa part. Si les décisions de cette Cour sont juridiquement contraignantes, elle ne dispose pas de moyens pour les faire appliquer. Les Français sont-ils obsédés par leurs jours fériés ?Comme chaque 1er mai, les boulangeries étaient fermées en France mais, cette année, une proposition de loi s'est invitée dans le débat. Des sénateurs proposent que désormais, les boulangers aient le droit de vendre du pain en ce jour national de fête du travail. Les syndicats s'opposent à une telle mesure qui viendrait porter atteinte à une conquête sociale. Cette passe d'armes reflète l'importance des jours fériés en France, dont le maintien ou non revient régulièrement dans le débat public, notamment ceux du mois de mai qui sont nombreux. Certains estiment qu'ils sont une entrave à l'activité au moment où la France a besoin de recettes. D'autres considèrent que ces acquis ne doivent pas être remis en cause, qu'ils soient religieux ou républicains. Nous recevons Katia Boudoyan, directrice de l'Institut du monde arabe de Tourcoing où se tient l'exposition “Ya Rayi ! Une histoire de la musique Raï”, jusqu'au 27 juillet. La musique raï est longtemps restée cantonnée à son berceau, Oran et sa région, en Algérie. Mais, au début des années 1980, cette musique de révolte et de liberté franchit les frontières grâce aux enfants de l'immigration maghrébine et s'installe au sommet du Top 50 en France. Valérie Brochard nous donne des nouvelles de nos chers voisins allemands et leur gestion des déserts médicaux. Cette semaine, certains médecins français ont fait grève pour dénoncer une proposition de loi qui vise à réguler leur installation dans l'objectif de lutter contre les déserts médicaux. En Allemagne, cette régulation est en place depuis le début des années 1990 avec des résultats satisfaisants. Olivier Boucreux décerne le titre d'employé de la semaine à Mark Carney, le nouveau Premier ministre canadien. Candidat du Parti libéral, le même que son prédécesseur, il a remporté l'élection lundi 28 avril face au conservateur Pierre Poilievre, longtemps donné gagnant et associé à Donald Trump. Jean-Mathieu Pernin zappe sur la télévision italienne qui commémore les 80 ans de l'exécution du Duce, Benito Mussolini. Sa mémoire continue d'être honorée, entre vrais nostalgiques du fascisme et amateurs de gadgets plus ou moins décérébrés. Paola Puerari se demande pourquoi nous attendons de trouver l'âme sœur pour avoir des enfants ? Elle s'intéresse à la coparentalité, une nouvelle façon de faire famille. Enfin, ne manquez pas la question très intéressante de David Castello-Lopes : pourquoi utilise-t-on encore de vieilles bandes magnétiques ?28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 03 mai 2025 Présentation Benjamin Sportouch Production KM, ARTE Radio
En temps de guerre, les viols et violences sexuelles ont souvent été utilisés comme moyen de terroriser les populations hostiles ou vaincues. Depuis 2022 et le début de la guerre en Ukraine, nombreuses sont les femmes témoignant ainsi des viols commis par les soldats de l'armée russe. En 1945, il y a 80 ans, lors de la chute du IIIe Reich, des centaines de milliers de femmes allemandes ont été violées par les soldats de l'Armée rouge avançant vers Berlin. Des faits documentés, bien que difficiles à chiffrer avec précision, mais tus des pendant des décennies, effacés des mémoires par les atrocités commises par le régime nazi. Pour évoquer cette période, Virginie Girod reçoit Jean Lopez. Directeur de la rédaction de Guerres & Histoire, il est l'auteur de plusieurs ouvrages consacrés à la Seconde Guerre mondiale. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:16:41 - Le monde d'Elodie - par : Elodie SUIGO - Tous les jours, une personnalité s'invite dans le monde d'Élodie Suigo. Mercredi 30 avril 2025 : l'historien Luc Mary. Il publie "Tuer Hitler : les 42 tentatives d'assassinat du Führer", chez Talent Éditions.
En Allemagne, un mois et demi après les élections, les conservateurs et les socio-démocrates s'accordent pour gouverner ensemble, résistant aux assauts de l'extrême droite. Le futur chancelier Friedrich Merz promet de sortir le pays de la récession et de renforcer sa position internationale, tout en regagnant la confiance d'une population déçue par les concessions faites à la gauche. L'extrême droite, en tête dans les sondages, reste un défi majeur.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les matins à 7H10 et 9h45, on vous donne des bonnes nouvelles.
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Fin de suspense... C'est donc une grosse coalition qui va de la gauche du SPD à la droite de la CDU qui va diriger l'Allemagne. 45 jours après les élections, l'accord intervient relativement tôt au vu des enjeux. Le prochain chancelier, Friedrich Merz ne prendra ses fonctions que début mai, mais on peut dire qu'il est déjà sous pression Franceline Beretti. Non à la glamourisation des narco trafiquants dans les BalkansDans la guerre contre le trafic de cocaïne qui submerge l'Europe, les cartels des Balkans sont une pièce importante du réseau. La drogue arrive en Europe depuis l'Amérique latine, via des centres logistiques en Afrique de l'Ouest et aux Canaries. Sur le terrain, les narcotrafiquants ultra-violents parviennent à recruter des jeunes, via notamment une campagne d'influence bien orchestrée. Les réseaux sociaux et la pop culture se font les relais d'une figure glamourisée du criminel... C'est pour dénoncer cet embrigadement et la démission des politiques que la société civile essaie de se mobiliser. Reportage à Pristina au Kosovo de Louis Seiller.Dictionnaire insolite de l'Union européenneBruxelles, ses institutions européennes, son Parlement, la Commission et le grand théâtre des conseils européens réunissant les chefs d'État européens... Le centre décisionnaire de l'UE peut parfois paraître difficile à comprendre. Notre collègue du média en ligne Contexte, Simon Carraud, publie aux éditions Cosmopole, un « dictionnaire insolite de l'Union européenne ».Les Finlandais heureux ?Sans discontinuer depuis huit ans, la Finlande est désignée comme le pays le plus heureux du monde, selon un rapport annuel sur le bonheur réalisé sous l'égide de l'ONU. Le contexte géopolitique aurait pu bouleverser la donne. Les Finlandais partagent 1 300 kilomètres de frontière avec la Russie et ils se préparent à la guerre. Mais ce serait oublier une variante très solide du flegme scandinave... Reportage à Helsinki d'Ottilia Ferey.La chronique musique de Vincent Théval« Macaia » de Gaia Banfi.
Fin de suspense... C'est donc une grosse coalition qui va de la gauche du SPD à la droite de la CDU qui va diriger l'Allemagne. 45 jours après les élections, l'accord intervient relativement tôt au vu des enjeux. Le prochain chancelier, Friedrich Merz ne prendra ses fonctions que début mai, mais on peut dire qu'il est déjà sous pression Franceline Beretti. Non à la glamourisation des narco trafiquants dans les BalkansDans la guerre contre le trafic de cocaïne qui submerge l'Europe, les cartels des Balkans sont une pièce importante du réseau. La drogue arrive en Europe depuis l'Amérique latine, via des centres logistiques en Afrique de l'Ouest et aux Canaries. Sur le terrain, les narcotrafiquants ultra-violents parviennent à recruter des jeunes, via notamment une campagne d'influence bien orchestrée. Les réseaux sociaux et la pop culture se font les relais d'une figure glamourisée du criminel... C'est pour dénoncer cet embrigadement et la démission des politiques que la société civile essaie de se mobiliser. Reportage à Pristina au Kosovo de Louis Seiller.Dictionnaire insolite de l'Union européenneBruxelles, ses institutions européennes, son Parlement, la Commission et le grand théâtre des conseils européens réunissant les chefs d'État européens... Le centre décisionnaire de l'UE peut parfois paraître difficile à comprendre. Notre collègue du média en ligne Contexte, Simon Carraud, publie aux éditions Cosmopole, un « dictionnaire insolite de l'Union européenne ».Les Finlandais heureux ?Sans discontinuer depuis huit ans, la Finlande est désignée comme le pays le plus heureux du monde, selon un rapport annuel sur le bonheur réalisé sous l'égide de l'ONU. Le contexte géopolitique aurait pu bouleverser la donne. Les Finlandais partagent 1 300 kilomètres de frontière avec la Russie et ils se préparent à la guerre. Mais ce serait oublier une variante très solide du flegme scandinave... Reportage à Helsinki d'Ottilia Ferey.La chronique musique de Vincent Théval« Macaia » de Gaia Banfi.
C dans l'air du 4 avril 2025 - La chute des bourses peut-elle faire reculer Trump?L'onde de choc du virage protectionniste radical opéré par les États-Unis est ressentie dans le monde entier, et affole les marchés mondiaux. De Tokyo à Paris, les grands indices boursiers ont plongé. La bourse de New York a bouclé jeudi sa pire séance depuis mars 2020, en pleine pandémie de Covid. Un jeudi noir qui a de quoi donner des sueurs froides aux Américains qui sont trois foyers sur cinq à détenir des actions, et en particulier les retraités dont les pensions sont en partie indexées sur les marchés.Mercredi, depuis les jardins de la Maison Blanche, Donald Trump muni d'un tableau a détaillé par le menu les taxes douanières qu'il entend imposer sur tous les produits importés aux Etats-Unis, allant de 10 % à 50 % selon les pays d'origine au nom de sa "déclaration d'indépendance économique". La Chine et l'Union européenne sont parmi les plus lourdement sanctionnés, la première écopant de 34 %, et l'UE de 20 %. Ce à quoi Pékin a choisi de répliquer très vite en annonçant, ce vendredi, des taxes de 34 % sur tous les produits américains arrivant en Chine. Parallèlement, 16 entreprises américaines ont été placées sur une liste noire qui les empêchera de s'approvisionner en Chine. Le ministère chinois du Commerce a aussi annoncé des contrôles à l'exportation sur sept éléments de terres rares, y compris le gadolinium, utilisé notamment pour les IRM, et l'yttrium, dans l'électronique grand public.Cette décision a, une nouvelle fois, plongé les marchés boursiers et économiques dans le rouge. En Europe, à la mi-journée la Bourse de Francfort chutait de 5,61 %, Paris de 4,66 % et Londres de 4,24 %. Zurich s'enfonçait de 5,57 %, Milan dégringolait de 7,74 % et Madrid de 6,29% alors que l'Union européenne prépare la riposte, tout en privilégiant encore la négociation. Les nouvelles taxes annoncées par le président américain sont "un coup dur" pour l'économie mondiale, a souligné ce jeudi, la présidente de la Commission européenne. Cependant, "il n'est pas trop tard pour répondre aux préoccupations par les négociations", a déclaré Ursula von der Leyen, soulignant que le commissaire européen au Commerce, Maros Sefcovic, était "en contact permanent" avec ses homologues américains.En France, Emmanuel Macron a réuni dans la journée les "représentants des filières impactées" à l'Elysée et a appelé les entreprises françaises à suspendre tous leurs projets d'investissements aux Etats-Unis jusqu'à ce que l'annonce sur une hausse massive des droits de douane à l'encontre de l'Union européenne soit "clarifiée". En Allemagne, le chancelier allemand Olaf Scholz et son ministre de l'Economie se sont montrés alarmistes sur les conséquences de la hausse des droits de douane décidée par Donald Trump, appelant l'Europe à montrer "ses muscles", tout en évitant de riposter comme une "tête brulée".Alors quelle forme prendra cette riposte européenne ? Quels secteurs sont concernés ? Avec quelles conséquences ? Nos journalistes se sont rendus en Allemagne où les entreprises sont plus dépendantes encore des États-Unis que lors du premier mandat de Donald Trump. Le pays a écoulé l'année dernière pour 161 milliards d'euros de marchandise sur le marché américain, soit plus de 10 % du commerce extérieur contre 8,5 % en 2016. Premier secteur impacté : l'automobile. Nous sommes également allés à Brownsville au Texas où Elon Musk y a installé sa base SpaceX.Les experts :- Dominique SEUX - Editorialiste - Les Echos - Lucie ROBEQUAIN - Directrice de la rédaction – La Tribune dimanche , La Tribune - Sylvie MATELLY - Economiste et directrice de l'Institut Jacques Delors- Florentin COLLOMP - Journaliste spécialiste des questions européennes Le Figaro
C'était l'une des principales réformes de société promises par le gouvernement Scholz. Il y a un an, l'Allemagne dépénalisait la consommation et la culture du cannabis à des fins récréatives. 150 clubs de consommateurs ont depuis ouvert à travers le pays. Les cannabis sociaux clubs, comme on les appelle dans le pays, sont la base de la réforme, censés garantir la qualité des produits distribués légalement tout en luttant contre le marché noir. De notre envoyée spéciale à Erfurt, Nous sommes mercredi, jour de distribution dans le Cannabis Social Club d'Erfurt, en Allemagne. Deux sortes de fleurs de cannabis sont proposées par le club, cultivées par les membres sous strict contrôle sanitaire. La première récolte, en janvier, a donné 30 kilogrammes, la distribution, deux jours par semaine, est limitée à 20 grammes par membre et par mois, à raison de cinq euros le gramme, c'est deux fois moins que sur le marché noir. Les membres sont satisfaits. « Je suis tout à fait satisfait. Super bon goût et effet très agréable », apprécie l'un d'entre eux. « L'avantage, c'est qu'on ne doit pas se fournir sur le marché noir. On n'a plus l'impression de faire quelque chose d'interdit. On peut acheter de la bonne qualité. Et le prix est beaucoup plus avantageux qu'au marché noir », estime un autre. « Alors la quantité distribuée pourrait être un peu plus élevée. Souvent, ça m'est arrivé, surtout quand j'avais mon cancer, de me faire arrêter par la police. J'avais du cannabis sur moi. Et qu'ont-ils fait ? Bien sûr, ils me l'ont confisqué ! Je me sens bien plus libre maintenant, clairement », confie un membre.En Allemagne, 450 clubs ont déposé une demande d'autorisation, dont les deux tiers des dossiers sont toujours sans réponse. Hermann Klatt, le président du Cannabis Club d'Erfurt, se souvient des difficultés rencontrées. « Il faut avoir les gens qui s'y connaissent, et qui sont prêts à investir leur temps, beaucoup de temps. On a dû rassembler 250 000 euros de fonds privés, sans banques, sans soutien, rien », se remémore-t-il.Mais la légalisation très encadrée est encore fragile. À Berlin, les partis conservateurs ont promis un retour à la prohibition sous le gouvernement Merz. « Nous, dans le gouvernement régional bavarois, on a dit dès le départ que la légalisation du cannabis est une erreur et nous n'avons pas changé de position », affirme Joachim Herrmann, membre de la très conservatrice CSU bavaroise.À Erfurt, l'inquiétude est palpable. « Le vrai danger, c'est que dans les négociations de coalition, le SPD ne laisse tomber les consommateurs de cannabis, pour obtenir des concessions des conservateurs sur d'autres questions. Vous voyez bien, les gens qui viennent ici s'approvisionner en cannabis, ce ne sont pas des criminels. Mais si on revenait à la prohibition, ils seraient tous criminels », s'exclame-t-il. Selon les estimations, 17 % des adultes consomment en Allemagne du cannabisÀ écouter aussiAccents d'Europe: quel bilan pour le cannabis légal en Allemagne?
Mes chers camarades, bien le bonjour !Il n'y a pas longtemps, j'ai été en Allemagne pour découvrir le nouvel opus d'un jeu que j'affectionne particulièrement, Doom. Et comme, ce genre de déplacement fait partie de mon travail, je me suis dit que ça pourrait vous intéresser que je vous emmène avec moi !Alors bonne écoute… et bon voyage !
Il y a tout juste un an, l'Allemagne devenait le troisième pays européen, après Malte et Luxembourg, à légaliser le cannabis. Objectif : mieux contrôler la consommation et freiner le trafic. Mais le projet divise, les conservateurs qui vont revenir au pouvoir aimeraient revenir en arrière. D'autant la mise en place de cette légalisation très encadrée a été difficile. Reportage à Berlin signé Salomé Henon Cohin. L'interdiction de l'alcool pour les jeunes Espagnols Et en Espagne, le gouvernement socialiste vient de lancer un projet de loi pour ajouter à l'interdiction de la vente, l'interdiction de la consommation d'alcool pour les moins de 18 ans. Une petite révolution culturelle dans un pays où les fins de semaines peuvent être très arrosées. Reportage à Madrid auprès des principaux intéressés de Diane Cambon. Le scandale Paragon en ItalieC'est un scandale qui n'en finit pas d'éclabousser le gouvernement italien. L'affaire Paragon où comment sept journalistes et militants ont été espionnés illégalement par un logiciel extrêmement puissant de la société israélienne Paragon Solutions. Deux mois après le début du scandale, les zones d'ombre restent nombreuses. Cécile Debarge. La chronique musique de Vincent ThévalGüner Künier Sabahlar.
Au programme de Tour d'Europe, Cyril Morin vous fait voyager en Espagne, en Allemagne et en Italie. En Espagne, Anna Carreau se penche sur la Roja qui s'est qualifiée pour le Final Four de la Ligue des Nations avec un superbe but de Lamine Yamal. Quel est le vrai niveau de l'équipe d'Espagne, futur adversaire des Bleus en Ligue des Nations ? Elle fait le point et évoque également le surmenage qui guette le jeune attaquant du Barça. En Allemagne ensuite, David Lortholary se penche sur Michael Olise, auteur d'une très belle prestation avec les Bleus face à la Croatie. Comment se comporte l'international au Bayern Munich ? Notre spécialiste Bundesliga nous fait le point sur sa saison.Enfin en Italie, Guillaume Pacini se penche sur la bourde de Gianluigi Donnarumma face à l'Allemagne. Comment est-ce possible de faire une telle erreur ? Il analyse cela. Dans un deuxième temps, Guillaume revient sur la nomination d'Igor Tudor à la place de Thiago Motta. Bonne écoute ! Tour d'Europe est un podcast Eurosport Football Club. Présentation : Cyril MorinGraphisme : Marko Popovic [extraits en vidéo]Réalisation : Hadrien Hiault Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 02:29:27 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - . - réalisation : Félicie Faugère
En Allemagne, les chrétiens démocrates allemands, qui ont gagné les élections du 23 février, s'en prennent, à la surprise générale, à certaines ONG qu'ils jugent trop critiques envers eux. Le parti du probable futur chancelier Friedrich Merz reproche à plusieurs associations d'avoir appelé à manifester contre lui, avant les élections, et cela avec l'argent des contribuables. Elles protestaient notamment contre les votes au Parlement qui avaient rassemblé les conservateurs et l'extrême droite. Mais ce projet a suscité un tollé. Les chrétiens démocrates allemands ont présenté un catalogue de plus de 500 questions au Bundestag pour savoir quelles associations reçoivent des fonds publics. Ils exigent des comptes à 16 organisations aussi connues que Greenpeace, Amnesty International et même Les Mamies contre l'extrême droite. Marianne a 72 ans. Elle milite depuis un an et demi pour ce mouvement présent dans quasiment tous les défilés pour la démocratie :« Ça a tout d'un acte de vengeance. Je crois que la CDU n'avait pas prévu les conséquences de son vote avec l'AfD au Bundestag, ni le niveau de protestation que cela allait susciter. En remettant en cause notre action, elle essaie d'intimider et de délégitimer les manifestations de protestation. »Pour cette grand-mère militante, historienne de profession, ces attaques contre son association sont infondées, et cela pour deux raisons : « Nous sommes une association non partisane et n'appartenons à aucun grand regroupement politique. Deuxièmement, nous ne recevons pas d'argent de l'État. »« Conservatisme radicalisé »En Allemagne, ce genre d'attaques contre les ONG et associations est d'habitude plutôt le fait de l'extrême droite. Que la droite conservatrice s'y mette est nouveau, et cela a suscité de très vives réactions. Cette politologue à l'université libre de Berlin y voit un parallèle avec ce qui se passe dans de nombreux autres pays :« Nous constatons, au sein de la CDU et surtout de la CSU bavaroise, un phénomène que nous pouvons observer dans d'autres pays. Chez les conservateurs britanniques, chez les républicains aux États-Unis, chez l' ÖVP, le parti populaire autrichien, c'est un conservatisme radicalisé. Cela consiste en une politique conservatrice qui se concentre très fort sur des sujets liés à la lutte culturelle et qui croit profiter d'attaques contre le wokisme de gauche, contre des minorités de gauche qui tyranniseraient la majorité. Nous rejouons ce qui se passe depuis quelques années aux États-Unis. Ce que nous voyons en Allemagne est une énorme augmentation de la polarisation affective, le rejet des militants des autres camps. »Cette affaire pourrait toutefois ne pas avoir de suites concrètes. Les sociaux-démocrates du SPD sont les seuls partenaires de coalition possible de la droite allemande et ils s'insurgent contre l'attitude de Friedrich Merz et de son parti. Ils ont posé comme précondition à tout début de négociation un arrêt des accusations envers la société civile. Friedrich Merz, le très probable futur chancelier, a d'ailleurs déjà adouci le ton. À voir si cela durera.Le reportage de notre correspondante à Berlin est à retrouver dans son intégralité dans Accents d'Europe sur et l'application Pure Radio.
C dans l'air du 19 mars 2025 - La méthode de Trump à l'épreuve de... PoutineÀ l'issue de plus de deux heures d'entretien avec Donald Trump, Vladimir Poutine ne s'est finalement dit prêt qu'à une trêve partielle sur les installations énergétiques, dont les contours demeurent flous, et a accepté la poursuite des négociations. Russes et Américains doivent se retrouver dimanche en Arabie saoudite. Très optimiste, le locataire de la maison Blanche a indiqué sur son réseau Truth Social s'être entendu avec son homologue russe sur le fait d'arriver rapidement à un "cessez-le-feu total et, au bout du compte, à la FIN de cette guerre vraiment horrible". Mais si des promesses sur les infrastructures énergétiques ont été formulées par Moscou, le maître du Kremlin a également posé ses conditions pour la suite, notamment la fin de l'aide occidentale à l'Ukraine, renseignements compris. Ensemble à Berlin, Emmanuel Macron et le chancelier allemand sortant Olaf Scholz ont immédiatement affirmé qu'ils continueraient à aider Kiev. Le président de la République a également exigé que le cessez-le-feu soit "vérifiable" sur le terrain et que l'Ukraine soit invitée à la table des négociations. De son côté, le président ukrainien a estimé que les conditions posées par son homologue russe visent à "affaiblir" l'Ukraine et montrent qu'il n'est pas prêt "à mettre fin" à la guerre. Volodymyr Zelensky doit s'entretenir ce mercredi après-midi avec Donald Trump. Alors que se sont dit Vladimir Poutine et Donald Trump lors de leur appel ? Jusqu'où le président américain est-il prêt à céder pour obtenir un succès diplomatique ? Donald Trump veut à tout prix et rapidement un accord de cessez-le-feu en Ukraine pour redorer son bilan, au moment où aux Etats-Unis sa politique suscite des doutes et inquiétudes notamment sur le "front" économique. Consommateurs, investisseurs et marchés financiers baignent dans l'incertitude depuis son retour à la Maison Blanche avec le lancement d'une guerre commerciale et monétaire qui ravive le spectre d'une récession. La banque JPMorgan, qui estimait cette probabilité à 30 % début janvier, l'a désormais portée à 40 %. Donald Trump lui-même a reconnu il y a quelques jours qu'il n'excluait pas ce risque. Mais à défaut d'une récession, beaucoup d'économistes s'attendent à un ralentissement de la croissance et à une accélération de l'inflation. Thème qui était au coeur de la campagne de Donald Trump. Critiqué sur sa politique économique, le président des Etats-Unis vient également d'être rappeler à l'ordre par le président de la Cour suprême américaine, après que ce dernier a appelé à "destituer" un juge ayant ordonné la suspension d'opérations d'expulsion massives de migrants. "Depuis plus de deux siècles, il est établi que la destitution n'est pas une réponse appropriée à un désaccord concernant une décision judiciaire", a déclaré John Roberts dans un communiqué. L'attaque de Donald Trump visait un juge fédéral de Washington qui avait ordonné samedi la suspension pendant 14 jours de toute expulsion de migrants, et en particulier exigé d'interrompre une opération particulièrement spectaculaire vers le Salvador, concernant quelque 200 membres suspectés d'appartenir à un gang vénézuélien.Pendant ce temps, face à la menace russe et au désengagement américain, les Européens pressent le pas pour tenter d'assurer eux-mêmes leur défense. En Allemagne ces dernières heures les députés ont dit oui à une petite révolution, le "bazooka" budgétaire du futur chancelier allemand. Il s'agit d'un plan d'investissements géants de Friedrich Merz pour moderniser le pays mais aussi augmenter considérablement les dépenses militaires allemandes. Et ce mercredi à Bruxelles, c'est le Livre blanc sur l'avenir de la défense européenne qui est présenté par la Commission. On y retrouve les grandes lignes du plan dévoilé il y a deux semaines par Ursula von der Leyen avec un objectif affiché de 800 milliards d'euros pour mettre l'Europe de la défense en ordre de marche. Un montant ambitieux, mais dont la mise en œuvre dépend surtout de la bonne volonté des Etats membres de l'UE, soulignent des diplomates à Bruxelles. Pour les y aider, la Commission européenne veut notamment permettre aux États membres de consacrer jusqu'à 1,5 % de leur Produit intérieur brut (PIB) pendant quatre ans à des dépenses militaires, sans crainte d'enfreindre les règles budgétaires qui encadrent les déficits publics. L'idée étant d'acheter "davantage européen", au moment où la très grande majorité des investissements en matière de défense se fait en dehors de l'Union européenne.Les experts :- Bruno TERTRAIS - Directeur adjoint de la FRS, conseiller géopolitique à l'Institut Montaigne, auteur de "La guerre des mondes" aux éditions Alpha- Anthony BELLANGER - Éditorialiste à France Info TV, spécialiste des questions internationales- Lucie ROBEQUAIN - Directrice des rédactions de La Tribune et la Tribune dimanche, ancienne correspondante aux Etats-Unis- Philippe DESSERTINE - Professeur à l'Université IAE Paris panthéon sorbonne, directeur de l'Institut de Haute Finance, auteur de "Le grand basculement", publié chez Robert Laffont
durée : 00:05:18 - Le Journal de l'éco - par : Anne-Laure Chouin, Sébastien Baer - En Allemagne, c'est un tournant majeur. Le pays s'apprête à revenir sur l'une de ses règles constitutionnelles : le frein à l'endettement, qui limite les dépenses fédérales depuis 2009. Friedrich Merz, le futur chancelier conservateur, est à l'origine de cette réforme pour réarmer le pays. - invités : Sébastien Baer Journaliste à la rédaction internationale de Radio France, correspondant à Berlin
Pour vous abonner et écouter l'émission en une fois, sans publicité : https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo L'émission retrace l'histoire fascinante et controversée de Coca-Cola, révélant les dessous d'une marque emblématique à travers son expansion mondiale, ses choix stratégiques et ses alliances ambiguës.Elle débute par la genèse de la boisson en 1886, conçue par John Stith Pemberton, un pharmacien vétéran de la guerre de Sécession. Initialement pensée comme un élixir médicinal, sa composition originale incluait du vin, des feuilles de coca et des noix de kola. Face à la prohibition, Pemberton remplace l'alcool par de l'eau gazeuse, marquant un tournant décisif. Son manque de sens des affaires et sa santé déclinante l'empêchent toutefois de tirer profit de son invention, qu'il cède peu avant sa mort.Asa Candler reprend la marque et la transforme en un empire commercial grâce à des stratégies marketing novatrices, dont la publicité massive et la standardisation du produit. Il cède ensuite la société à Robert W. Woodruff, qui propulse Coca-Cola à l'international et en fait un symbole américain.L'émission explore ensuite l'implication de Coca-Cola dans la Seconde Guerre mondiale. L'entreprise bénéficie de soutiens politiques pour maintenir son approvisionnement en sucre malgré les rationnements, et elle alimente les troupes américaines avec un accès prioritaire au soda. En Allemagne, la filiale locale, privée de sirop américain, crée la boisson Fanta pour pallier le manque de Coca-Cola. Cette initiative permet à l'entreprise de continuer ses activités sous le régime nazi, soulevant des interrogations sur sa responsabilité morale.L'histoire de Coca-Cola est aussi celle d'une expansion qui a traversé des régimes autoritaires, notamment en Amérique latine sous les dictatures militaires et en Afrique du Sud sous l'apartheid. Si la marque a souvent justifié ses choix par des impératifs commerciaux, ces décisions ont nourri des controverses sur l'éthique des multinationales.Enfin, l'émission aborde le rôle clé du marketing dans la construction du mythe Coca-Cola. Entre le culte du secret autour de sa recette, son association iconique avec Noël et des campagnes publicitaires mémorables, la marque s'est imposée comme une icône culturelle mondiale. Pourtant, cette image soigneusement entretenue repose sur une stratégie commerciale calculée, jouant sur les émotions et l'imaginaire collectif.À travers cette plongée dans l'histoire de Coca-Cola, l'émission interroge la responsabilité des grandes entreprises dans les choix qu'elles font et leur impact sur le monde.
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L'émission retrace l'histoire fascinante et controversée de Coca-Cola, révélant les dessous d'une marque emblématique à travers son expansion mondiale, ses choix stratégiques et ses alliances ambiguës.Elle débute par la genèse de la boisson en 1886, conçue par John Stith Pemberton, un pharmacien vétéran de la guerre de Sécession. Initialement pensée comme un élixir médicinal, sa composition originale incluait du vin, des feuilles de coca et des noix de kola. Face à la prohibition, Pemberton remplace l'alcool par de l'eau gazeuse, marquant un tournant décisif. Son manque de sens des affaires et sa santé déclinante l'empêchent toutefois de tirer profit de son invention, qu'il cède peu avant sa mort.Asa Candler reprend la marque et la transforme en un empire commercial grâce à des stratégies marketing novatrices, dont la publicité massive et la standardisation du produit. Il cède ensuite la société à Robert W. Woodruff, qui propulse Coca-Cola à l'international et en fait un symbole américain.L'émission explore ensuite l'implication de Coca-Cola dans la Seconde Guerre mondiale. L'entreprise bénéficie de soutiens politiques pour maintenir son approvisionnement en sucre malgré les rationnements, et elle alimente les troupes américaines avec un accès prioritaire au soda. En Allemagne, la filiale locale, privée de sirop américain, crée la boisson Fanta pour pallier le manque de Coca-Cola. Cette initiative permet à l'entreprise de continuer ses activités sous le régime nazi, soulevant des interrogations sur sa responsabilité morale.L'histoire de Coca-Cola est aussi celle d'une expansion qui a traversé des régimes autoritaires, notamment en Amérique latine sous les dictatures militaires et en Afrique du Sud sous l'apartheid. Si la marque a souvent justifié ses choix par des impératifs commerciaux, ces décisions ont nourri des controverses sur l'éthique des multinationales.Enfin, l'émission aborde le rôle clé du marketing dans la construction du mythe Coca-Cola. Entre le culte du secret autour de sa recette, son association iconique avec Noël et des campagnes publicitaires mémorables, la marque s'est imposée comme une icône culturelle mondiale. Pourtant, cette image soigneusement entretenue repose sur une stratégie commerciale calculée, jouant sur les émotions et l'imaginaire collectif.À travers cette plongée dans l'histoire de Coca-Cola, l'émission interroge la responsabilité des grandes entreprises dans les choix qu'elles font et leur impact sur le monde.
Les conservateurs de la CDU remportent les élections législatives en Allemagne, tandis que l'extrême droite de l'AfD progresse dans les anciens Länder de l'Est.Traduction:The CDU conservatives win Germany's federal elections, while the far-right AfD gains ground in the former East German states. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Virginie Girod raconte le parcours artistique de Pablo Picasso (1881-1973), figure majeure de l'art moderne. Dans le second épisode de ce double récit inédit d'Au cœur de l'Histoire, Pablo Picasso est un peintre célèbre, devenu un grand nom de l'art moderne. En Allemagne, Hitler prend le pouvoir et entend bientôt mettre l'art au service de sa propagande raciste et antisémite. La notion d'art "dégénéré" émerge, désignant toute forme d'art qui, selon les nazis, pourrait corrompre la pureté de la "race aryenne". Alors que de nombreux artistes modernes voient leur œuvre instrumentalisée par le IIIe Reich, Picasso, archétype du peintre dégénéré, assiste à la montée des périls. Un récit en partenariat avec l'exposition "L'art "dégénéré" : le procès de l'art moderne sous le nazisme" , présentée au musée national Picasso-Paris jusqu'au 25 mai 2025.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 28 février 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste.François Bujon de l'Estang, ambassadeur de France.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.Lucile Schmid, vice-présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.LA FIN DE L'OTAN ET L'HEURE DE LA DÉFENSE EUROPÉENNE ?Le rapprochement russo-américain sur l'Ukraine, les « négociations de paix » amorcées sans Kyiv et le Vieux Continent et la menace de remise en question par Washington de son soutien militaire à l'Europe ont abasourdi ses alliés. Le discours du vice-président des Etats-Unis, J. D. Vance, lors de la Conférence de Munich le 14 février a ébranlé la relation transatlantique : les Européens ont brutalement pris conscience que la sécurité du continent ne dépend que d'eux-mêmes. Après l'annonce par le secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth, le 12 février à Bruxelles que l'Administration Trump écarterait la possibilité pour l'Ukraine d'intégrer l'Alliance atlantique dans les négociations de paix, la course aux idées pour pallier l'absence de protection américaine a été relancée. Mais, faute d'architecture de défense ou de structure de commandement commune européennes, ces moyens sont limités. Aujourd'hui, les membres européens de l'OTAN ne dépensent que 1,9% de leur PIB dans la défense. Le sommet du 24 au 26 juin à La Haye devrait porter la cible de dépenses de défense à 3% du PIB.À Bruxelles, en attendant de présenter son Livre blanc sur la défense, le 19 mars, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a déjà évoqué une première piste : les États membres pourront demander un traitement budgétaire de faveur pour leurs dépenses de défense, afin de desserrer l'étau des critères de Maastricht d'une dette publique inférieure à 60% du PIB et un déficit public de 3% du PIB maximum. Le recours à cette « clause de sauvegarde nationale » pourrait notamment intéresser les pays sous procédure pour déficit excessif, comme la France, l'Italie, la Belgique, la Hongrie, la Pologne, la Slovaquie, ou Malte. Pour l'heure, le débat sur la bonne utilisation des fonds communautaires se poursuit entre les États qui, comme la France, militent pour une préférence européenne et ceux qui, à l'instar de la Pologne, ne veulent pas exclure des achats aux États-Unis ou en Corée du Sud.En Allemagne, lundi, au lendemain de la victoire de l'Union chrétienne-démocrate aux législatives du 23 février, son leader le probable futur chancelier Friedrich Merz juge nécessaire pour l'Europe de se préparer « au pire scénario » en créant une défense autonome en tant qu'alternative à « l'OTAN dans sa forme actuelle ». Estimant que le temps presse, il se dit prêt ainsi à s'affranchir de 80 ans de tradition atlantiste allemande en matière de défense, allant jusqu'à déclarer vouloir « discuter avec les Britanniques et les Français pour savoir si leur protection nucléaire pourrait également s'étendre à [l'Allemagne] ».A Londres, mardi, devant la Chambre des communes, Keir Starmer a déclaré que son gouvernement porterait le budget de la défense à 2,5% du PIB en 2027. Du jamais vu « depuis la fin de la guerre froide », a précisé le Premier ministre britannique.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr
Le Journal en français facile du lundi 24 février 2025, 17 h 00 à Paris. Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/BRRC.A
durée : 00:03:15 - Géopolitique - par : Franck MATHEVON - Gros plan, avec Franck Mathevon, sur l'homme qui pourrait devenir le prochain chancelier après les élections de dimanche : Friedrich Merz.