Podcasts about en allemagne

  • 441PODCASTS
  • 1,427EPISODES
  • 15mAVG DURATION
  • 5WEEKLY NEW EPISODES
  • Sep 10, 2025LATEST

POPULARITY

20172018201920202021202220232024

Categories



Best podcasts about en allemagne

Show all podcasts related to en allemagne

Latest podcast episodes about en allemagne

Revue de presse internationale
À la Une: le mouvement de contestation «Bloquons tout»

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Sep 10, 2025 4:03


Blocages et perturbations sont annoncés dans tous les secteurs ce mercredi en France : transports, écoles, entreprises. Et ce ne sont pas les syndicats ou les partis politiques qui ont lancé le mouvement, ce sont des milliers et des milliers d'anonymes en colère qui se sont fédérés sur les réseaux sociaux au cours des dernières semaines. Et « c'est la grande incertitude, s'exclame Le Parisien. Sur les réseaux sociaux, les appels à manifester et bloquer massivement la France résonnent de plus en plus fort. Les premiers sympathisants du mouvement “Bloquons tout“ ont incontestablement fait des émules, grâce également aux propositions budgétaires impopulaires du gouvernement de François Bayrou. Pour autant, si la grogne sociale existe, impossible de mesurer précisément quelle sera l'ampleur des actions menées ce mercredi. » « Niveau inégalités le plus élevé depuis 30 ans » Le Monde nous explique les raisons de cette colère : c'est le ras-le-bol de « la France ric-rac », des « fins de mois difficiles » ; « nombreux sont ceux à dénoncer le budget de l'ex-Premier ministre François Bayrou, qui demandait beaucoup à ceux qui ont peu, prônant une austérité douloureuse. Nombreux sont ceux à décrier les salaires qui ne bougent pas, les budgets de plus en plus difficiles à tenir, les arbitrages impossibles au moment de remplir les chariots de courses, si éloignés des préoccupations du gouvernement. » Si l'on regarde les chiffres, poursuit Le Monde, « la baisse du chômage, aujourd'hui stabilisé à 7,5 % environ de la population active, n'a pas empêché une hausse du taux de pauvreté et du surendettement. La faute notamment à une précarisation croissante de l'emploi. (…) Au contraire des revenus salariaux, les revenus financiers, eux, ont augmenté de 7 % en moyenne, poussés par la hausse des taux d'intérêt. Et cela a profité aux ménages les plus aisés, ceux qui possèdent un patrimoine financier. » Résultat, constate le journal : « le niveau d'inégalités atteint en France est ainsi le plus élevé depuis trente ans. » Lecornu Premier ministre : « la droite comblée, la gauche exaspérée » C'est dans ce contexte tendu que le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu prend ses fonctions aujourd'hui. L'ex-ministre de la Défense est un très proche d'Emmanuel Macron. « On ne change pas une équipe qui perd », soupire Libération. « La droite comblée, la gauche exaspérée. (…) L'arrivée de Sébastien Lecornu à Matignon révèle qu'Emmanuel Macron manque décidément d'oxygène, s'exclame le quotidien de gauche. Face à la crise, il se recroqueville dans un espace politique qui, chaque jour, ressemble de plus en plus à une cabine téléphonique. Il a pourtant besoin d'espace. De se redonner des marges de manœuvre. Mais non. En nommant Sébastien Lecornu, le chef de l'État confirme qu'il lui est impossible de retirer l'énorme œillère qui l'empêche de regarder vers sa gauche. Peu importe ce qui se passe autour de lui. » Ligne claire ? À contrario, Le Figaro acquiesce. « À la veille d'une journée vampirisée par l'extrême gauche, la France a un premier ministre qui vient de la droite. Ministre depuis huit ans, il est, pour le grand public, neuf, intact. (…) Bien qu'à la tête d'une minorité de gouvernement, Sébastien Lecornu doit se faire le porte-voix de la majorité oubliée, invisible, abandonnée. Pression fiscale et normative désespérante, dépenses délirantes, immigration incontrôlée, insécurité galopante. Les inquiétudes qui réunissent plus de deux Français sur trois sont connues, affirme encore le quotidien de droite. (…) C'est cette ligne claire qu'il faut dessiner. (…) Le succès n'est pas garanti, mais l'autre choix, celui de la tambouille, mènerait à l'échec et au déshonneur. » L'extrême-droite en embuscade En tout cas, sur le plan politique, économique et social, la France va mal et pourrait bien finir par se jeter dans les bras de l'extrême-droite. Un vrai danger pour l'avenir de l'Europe et de ses valeurs, s'exclame La Repubblica à Rome : « nous sommes dangereusement proches du point de non-retour, affirme le quotidien italien. En Allemagne, les néonazis pro-Poutine de l'AfD, soutenus par Trump, aspirent à devenir le premier parti. En Grande-Bretagne, la droite anti-européenne de Farage nourrit les mêmes ambitions. En Italie, l'extrême droite est déjà au pouvoir. (…) Le seul espoir qui nous reste, estime La Repubblica, est que les électeurs et les responsables politiques français comprennent que le jeu dont ils sont les arbitres, au nom de 450 millions d'Européens, ne se résume pas à la suppression d'un ou deux jours de vacances ou au recul d'un an de l'âge de la retraite, mais à la survie même de l'Occident et de ses valeurs. »

Philippe Val - Les signatures d'Europe 1
Allemagne : la transition énergétique, cette usine à gaz

Philippe Val - Les signatures d'Europe 1

Play Episode Listen Later Sep 9, 2025 3:24


En Allemagne, le choc du réel frappe les partisans de l'EnergieWende, la grande transition énergétique… Il faudrait  bâtir 71 centrales électriques à gaz en 10 ans. L'Agence fédérale des réseaux a publié récemment un rapport qui fait très mal. Elle estime que pour être en sécurité énergétique, l'Allemagne a besoin de 71 nouvelles centrales au gaz d'ici à 10 ans. Des capacités pilotables, pour compenser les fluctuations de la production  éolienne et solaire. Ca va coûter une fortune. Entre 600 et 800 millions d'euros pièce. Jusqu'à maintenant, c'était le Gouvernement allemand qui le disait. Maintenant, ce sont les spécialistes techniques. Cette transition énergétique n'en finit pas de montrer ses effets pervers. Vous vous souvenez de l'époque pas si lointaine où l'Allemagne voulait en remontrer au monde entier avec sa transition énergétique plus verte que verte ? Je vous rappelle les deux piliers de cette «  Energiewende » : sortie du nucléaire en 2022 ; électricité renouvelable à 80% renouvelable en 2030 et à 100 % en 2050. On est loin du compte. Alors, oui, l'Allemagne a bien fermé ses centrales nucléaires en 2023. Mais pour le reste… Rien ne va comme prévu. La fermeture des centrales à charbon, par exemple, a été repoussée de 2030 à 2038. Et pour le gaz, donc, on ne s'en passera pas. L'Allemagne doit admettre que les renouvelables solaires et éoliens, la base de sa stratégie, ne suffisent pas. Ce que tout les spécialistes sérieux de l'énergie savaient : l'éolien et le solaire, c'est splendide sur le papier, mais dans les faits, ça reste volatile et intermittent et on ne peut pas les considérer comme un socle énergétique. Ces dernières années, en Allemagne, il y a eu de très longs épisodes de « Dunkelflaute », «mer d'huile des éléments ». Peu de soleil, pas de vent. Ca a mis à mal la théorie du «  foisonnement », qui veut croire qu'il y a toujours du vent quelque part pour prendre le relai d'un calme localisé. En septembre 2024, les entreprises ont été invitées à se rationner pour s'adapter à la fourniture aléatoire. Et dans les périodes de disette énergétique, l'électricité nucléaire française a fait l'appoint. Un succès. D'autant que le réseau a été abîmé par les à-coups de production. Cela coûtera des milliards pour le retaper. La seule chose qui a été démontrée par cette Energiewnede, c'est qu'on peut agiter les projets idéologiques autant qu'on veut, ça ne produit pas d'électricité. La prise de conscience est-elle effective en Allemagne ? partagée ?      Que nenni. En dépit des preuves factuelles et chiffrées, les associations pour le climat, Les ONG et les Verts continuent à nier le réel. Ils estiment toujours que la volatilité des renouvelables peut être compensée sans nucléaire et sans gaz, avec des batteries pour stocker (on n'en a pas plus que de beurre en broche) et une demande d'électricité qui doit s'adapter, même dans l'industrie. Le déni. Un déni incarné par Patrick Graichen Une figure des verts allemands, qui fut secrétaire d'État aux  questions énergétiques et climatiques du ministre de l'économie Habeck jusqu'en 2023. La semaine passée, il a expliqué benoitement qu'il valait mieux ne pas se chauffer plutôt que de se chauffer au gaz. Oui. Plutôt que d'admettre le fiasco actuel, la destruction de la sécurité et de l'abondance, une stratégie comme une autre :  apprendre aux citoyens à se passer de ce qu'on a détruit sous leurs yeux. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Voyage en absurdie
Allemagne : la transition énergétique, cette usine à gaz

Voyage en absurdie

Play Episode Listen Later Sep 9, 2025 3:24


En Allemagne, le choc du réel frappe les partisans de l'EnergieWende, la grande transition énergétique… Il faudrait  bâtir 71 centrales électriques à gaz en 10 ans. L'Agence fédérale des réseaux a publié récemment un rapport qui fait très mal. Elle estime que pour être en sécurité énergétique, l'Allemagne a besoin de 71 nouvelles centrales au gaz d'ici à 10 ans. Des capacités pilotables, pour compenser les fluctuations de la production  éolienne et solaire. Ca va coûter une fortune. Entre 600 et 800 millions d'euros pièce. Jusqu'à maintenant, c'était le Gouvernement allemand qui le disait. Maintenant, ce sont les spécialistes techniques. Cette transition énergétique n'en finit pas de montrer ses effets pervers. Vous vous souvenez de l'époque pas si lointaine où l'Allemagne voulait en remontrer au monde entier avec sa transition énergétique plus verte que verte ? Je vous rappelle les deux piliers de cette «  Energiewende » : sortie du nucléaire en 2022 ; électricité renouvelable à 80% renouvelable en 2030 et à 100 % en 2050. On est loin du compte. Alors, oui, l'Allemagne a bien fermé ses centrales nucléaires en 2023. Mais pour le reste… Rien ne va comme prévu. La fermeture des centrales à charbon, par exemple, a été repoussée de 2030 à 2038. Et pour le gaz, donc, on ne s'en passera pas. L'Allemagne doit admettre que les renouvelables solaires et éoliens, la base de sa stratégie, ne suffisent pas. Ce que tout les spécialistes sérieux de l'énergie savaient : l'éolien et le solaire, c'est splendide sur le papier, mais dans les faits, ça reste volatile et intermittent et on ne peut pas les considérer comme un socle énergétique. Ces dernières années, en Allemagne, il y a eu de très longs épisodes de « Dunkelflaute », «mer d'huile des éléments ». Peu de soleil, pas de vent. Ca a mis à mal la théorie du «  foisonnement », qui veut croire qu'il y a toujours du vent quelque part pour prendre le relai d'un calme localisé. En septembre 2024, les entreprises ont été invitées à se rationner pour s'adapter à la fourniture aléatoire. Et dans les périodes de disette énergétique, l'électricité nucléaire française a fait l'appoint. Un succès. D'autant que le réseau a été abîmé par les à-coups de production. Cela coûtera des milliards pour le retaper. La seule chose qui a été démontrée par cette Energiewnede, c'est qu'on peut agiter les projets idéologiques autant qu'on veut, ça ne produit pas d'électricité. La prise de conscience est-elle effective en Allemagne ? partagée ?      Que nenni. En dépit des preuves factuelles et chiffrées, les associations pour le climat, Les ONG et les Verts continuent à nier le réel. Ils estiment toujours que la volatilité des renouvelables peut être compensée sans nucléaire et sans gaz, avec des batteries pour stocker (on n'en a pas plus que de beurre en broche) et une demande d'électricité qui doit s'adapter, même dans l'industrie. Le déni. Un déni incarné par Patrick Graichen Une figure des verts allemands, qui fut secrétaire d'État aux  questions énergétiques et climatiques du ministre de l'économie Habeck jusqu'en 2023. La semaine passée, il a expliqué benoitement qu'il valait mieux ne pas se chauffer plutôt que de se chauffer au gaz. Oui. Plutôt que d'admettre le fiasco actuel, la destruction de la sécurité et de l'abondance, une stratégie comme une autre :  apprendre aux citoyens à se passer de ce qu'on a détruit sous leurs yeux. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les Grandes Gueules
La logique du jour - Pierre Gattaz : "On peut se payer 3 ingénieurs seniors en Allemagne contre 2 en France. C'est très important de maintenir les séniors. Ils ont l'expérience et ils peuvent former les jeunes." - 08/09

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Sep 8, 2025 1:10


Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, professeur d'histoire-géo, Bruno Poncet, cheminot, et Charles Consigny, avocat, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

Reportage International
«Nous y arriverons»: en Allemagne, l'intégration des réfugiés progresse dans une société polarisée

Reportage International

Play Episode Listen Later Sep 4, 2025 2:38


Le 4 septembre 2015, dans un discours devenu historique, la chancelière Angela Merkel décidait de ne pas fermer la frontière entre l'Autriche et l'Allemagne. Près d'un million de migrants arriveront cette année-là. Dix ans plus tard, quel bilan tirer de cette vague migratoire sans précédent ? De notre correspondant à Berlin,  « Lorsque je me réveillais, ce matin-là, je ne me doutais pas encore que ce vendredi 4 septembre 2015 allait entrer dans l'histoire européenne », écrit Angela Merkel dans ses mémoires. Dix ans après, l'ex-chancelière défend sa décision humanitaire, mais ni en Allemagne, ni en Europe, on n'a fêté ce que d'aucuns ont appelé « the summer of migration ». En Allemagne, dans de nombreux pays voisins et au niveau européen, une politique plus dure est à l'ordre du jour. L'extrême droite hostile aux migrants remporte un peu partout des succès. Pour ces forces, la politique menée par Angela Merkel constitue un chiffon rouge. En Allemagne, l'ex-chancelière a focalisé l'hostilité, voire la haine de l'AfD, le parti d'extrême-droite qui séduit aujourd'hui un quart des électeurs dans les sondages. Les deux tiers des Allemands considèrent aujourd'hui qu'Angela Merkel est responsable par sa politique migratoire de cette montée en puissance de l'extrême droite.   À lire aussiL'Allemagne met fin à son soutien financier au sauvetage civil en mer Pourtant, rapidement après 2015, Berlin a « corrigé le tir » pour éviter d'avoir à affronter une vague migratoire qui a suscité des problèmes logistiques, financiers et d'intégration énormes. Le gouvernement Merkel a pris jusqu'au départ du pouvoir de la chancelière diverses mesures pour réduire les flux migratoires. Une politique poursuivie par le gouvernement du social-démocrate Olaf Scholz après 2021. Mais un vent mauvais souffle sur l'Allemagne et l'AfD impose son verbatim. Les autres partis réagissent, à commencer par les chrétiens-démocrates, qui, comme d'autres forces conservatrices en Europe, ont durci leurs positions, pensant par là affaiblir leur concurrence xénophobe sur leur aile droite. Friedrich Merz, l'adversaire de toujours d'Angela Merkel, a concentré l'hiver dernier la dernière ligne droite de sa campagne électorale sur la migration, notamment après des attaques meurtrières dues à des réfugiés arrivés durant la dernière décennie. Depuis le mois de mai et son arrivée au pouvoir, le nouveau chancelier, allié aux sociaux-démocrates, promeut une politique migratoire plus dure. Même si diverses mesures restent symboliques, il s'agit également de détricoter l'héritage de son ex-rivale Angela Merkel.   À lire aussiAllemagne : le gouvernement du chancelier Friedrich Merz resserre la vis sur l'immigration « Wir schaffen das ! » « Wir schaffen das ! », (« Nous y arriverons ! ») Sept Allemands sur dix critiquent cette fameuse déclaration de l'ex-chancelière sur l'accueil des réfugiés il y a dix ans et seulement un quart d'entre eux l'approuve toujours. Si l'intéressée, ces dernières semaines, a défendu sa décision et estimé que beaucoup avait été fait depuis, son successeur est clairement sur une autre ligne. « Nous avons, depuis quelques mois, trouvé en partie des solutions aux problèmes que nous traînons depuis dix ans. Il y a beaucoup de choses qui n'ont pas marché. Nous intégrons ceux qui y sont prêts, mais d'autres ne le sont pas et nous devons nous attaquer à ce problème », estimait récemment Friedrich Merz.  Le chancelier fait notamment référence à la criminalité et aux attaques commises par des migrants qui ont secoué le pays. Leur exploitation à des fins politiques par l'extrême droite est d'une efficacité redoutable, comme le montrent le succès de l'AfD sur les réseaux sociaux, ou encore les déclarations de responsables du mouvement à la tribune du Bundestag. Un discours de 2018 de la co-présidente de l'AfD, Alice Weidel, est resté dans les mémoires : « Des burkas, des filles qui portent le voile islamique, des hommes armés de couteaux que nous finançons et d'autres bons à rien ne sauverons pas notre croissance et notre système social. »  Fin 2015, quelques mois après l'arrivée de milliers de migrants, des agressions sexuelles contre plusieurs femmes lors de la Saint-Sylvestre à Cologne étaient venues ébranler l'image « peace and love » du « summer of migration », même si les auteurs de ces violences n'étaient pas, en majorité, des étrangers fraîchement arrivés en Allemagne.   À lire aussiLe nouveau gouvernement en Allemagne ordonne de refouler les demandeurs d'asile à la frontière   Certes, le nombre des délits rapportés à la population recule depuis les années 1990, mais les personnes étrangères ou d'origine étrangère sont sur-représentées dans les statistiques. Les experts expliquent que les migrants, souvent des hommes jeunes et citadins, sont issus des groupes où la criminalité en général est la plus forte. Il n'empêche que ces attaques meurtrières marquent l'opinion publique. Le sentiment d'insécurité des Allemands, comme on peut le voir dans les résultats des sondages réguliers, augmente.  L'extrême-droite dénonce également régulièrement le pourcentage élevé de migrants percevant l'aide sociale et qui n'ont parfois jamais travaillé. Cependant, l'intégration des arrivants de 2015 sur le marché du travail fonctionne mieux que lors de précédentes vagues migratoires et mieux que dans d'autres pays européens. Leur taux d'activité est similaire à celui de la population globale. Fin 2024, les deux tiers des personnes arrivées en 2015 disposaient d'un emploi, contre une moyenne de 70% en Allemagne. Des différences sensibles subsistent notamment entre le taux d'activité des hommes et des femmes (respectivement de 86% et 33%). Pour ces dernières, ce faible taux s'explique par des raisons culturelles, mais aussi par les difficultés pour la prise en charge des enfants en bas âge en Allemagne. Un problème qui concerne aussi la vague migratoire massive venue d'Ukraine en 2022, au sein de laquelle on trouve majoritairement des femmes avec des enfants.  À lire aussiLes projets anti-migrants de la droite allemande « Avec la montée de l'extrême droite, je suis inquiet pour l'avenir » Certains migrants arrivés en 2015 disposent d'emplois qualifiés, on estime ainsi à 5 000 le nombre de médecins syriens en Allemagne. Mais beaucoup occupent des emplois peu qualifiés dans la logistique, les transports, le nettoyage, le bâtiment ou la gastronomie. « Quand on regarde quels métiers ces exilés exercent, il ne s'agit pas de ceux dont on rêve, et souvent, ils ne correspondent pas à leurs qualifications. Ces emplois sont généralement mal payés », analyse le sociologue Jonas Wiedner.  Anas Modamani est un exemple d'intégration réussie. Pour le jeune Syrien de 28 ans, qui a obtenu la nationalité allemande et travaille comme vidéaste, Angela Merkel reste une idole. Le jeune homme ne savait pourtant pas qui était cette dame quand elle a débarqué il y a dix ans dans son foyer de réfugiés. Le selfie iconique qu'il fait alors avec la chancelière est entré dans l'histoire. Dans ses mémoires, Angela Merkel écrit sur ce cliché qui a suscité des commentaires haineux sur internet, y compris contre Anas Modamani : « Je n'arrive toujours pas à comprendre qu'on ait pu supposer qu'un visage aimable sur une photo suffirait à inciter des légions entières à fuir leur patrie ». Ce printemps, Anas Modamani a rencontré à nouveau Angela Merkel. Il reste reconnaissant, mais avec des bémols : « L'Allemagne m'a soutenu. J'aime ce pays où je suis chez moi aujourd'hui. Ici, j'ai eu toutes les options possibles pour mon développement personnel. Mais, avec la montée de l'extrême droite, je suis inquiet pour l'avenir. »  L'AfD, l'augmentation des actes xénophobes, l'absence de famille, la bureaucratie allemande, une langue difficile ou encore un sentiment d'exclusion suscitent aussi des déceptions et des désillusions. Si quatre réfugiés sur cinq s'estimaient bien accueillis en Allemagne en 2016, les deux tiers seulement tiraient le même bilan il y a deux ans.   Après la chute du régime de Bachar el-Assad, le nombre de Syriens prêts à rentrer dans leur pays reste limité. Anas Modamani s'y est rendu et a rencontré ses parents, il veut à l'avenir faire des allers et retours réguliers. Mais Berlin est sa nouvelle « Heimat » : « La majeure partie des Syriens que je connais ici ont un job, un appartement, gagnent en moyenne 2 000 euros par mois. S'ils retournent en Syrie, ils n'auront pas de toit sur la tête, ils auront peur en permanence et gagneront 200 euros par mois, sans électricité ni internet. En comparaison, la vie en Allemagne reste un paradis ».   Malgré le recul sensible de la culture de bienvenue, la célèbre « Willkommenskultur », un récent sondage montrait que 98% des réfugiés arrivés entre 2013 et 2019 veulent obtenir la nationalité allemande.    ► À lire aussi : Allemagne : à Berlin, les agressions contre les migrants ont doublé en un an

Lenglet-Co
LES SECRETS DE LA CONSO - Pourquoi 1 paquet de farine française sur 4 est fabriqué en Allemagne ?

Lenglet-Co

Play Episode Listen Later Sep 4, 2025 3:41


Alors que la France est l'un des principaux pays producteurs de blé au monde, on importe une part croissante de notre farine : 1 sachet sur 4 vendu en grande distribution vient d'ailleurs, souvent d'Allemagne. Explications. Ecoutez Olivier Dauvers : les secrets de la conso du 04 septembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Un jour dans le monde
En Allemagne : Comment la mort de 6 candidats du parti AFD enflamme le pays.

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later Sep 4, 2025 3:39


durée : 00:03:39 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Mort de six candidats du parti AFD peu avant les municipales de Rhénanie, le 14 septembre. Bien que la police a établi qu'il s'agissait de morts naturelles, rien n'arrête la complosphère. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

InterNational
En Allemagne : Comment la mort de 6 candidats du parti AFD enflamme le pays.

InterNational

Play Episode Listen Later Sep 4, 2025 3:39


durée : 00:03:39 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Mort de six candidats du parti AFD peu avant les municipales de Rhénanie, le 14 septembre. Bien que la police a établi qu'il s'agissait de morts naturelles, rien n'arrête la complosphère. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Ça peut vous arriver
SECRETS DE LA CONSO - Pourquoi 1 paquet de farine française sur 4 est fabriqué en Allemagne ?

Ça peut vous arriver

Play Episode Listen Later Sep 4, 2025 3:40


Alors que la France est l'un des principaux pays producteurs de blé au monde, on importe une part croissante de notre farine : 1 sachet sur 4 vendu en grande distribution vient d'ailleurs, souvent d'Allemagne. Explications. Cette saison dans "RTL Matin", Olivier Dauvers part à la quête des bonnes affaires et vous livre ses secrets pour éviter les arnaques et devenir un consommateur avisé ! Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Reportage international
«Nous y arriverons»: en Allemagne, l'intégration des réfugiés progresse dans une société polarisée

Reportage international

Play Episode Listen Later Sep 4, 2025 2:38


Le 4 septembre 2015, dans un discours devenu historique, la chancelière Angela Merkel décidait de ne pas fermer la frontière entre l'Autriche et l'Allemagne. Près d'un million de migrants arriveront cette année-là. Dix ans plus tard, quel bilan tirer de cette vague migratoire sans précédent ? De notre correspondant à Berlin,  « Lorsque je me réveillais, ce matin-là, je ne me doutais pas encore que ce vendredi 4 septembre 2015 allait entrer dans l'histoire européenne », écrit Angela Merkel dans ses mémoires. Dix ans après, l'ex-chancelière défend sa décision humanitaire, mais ni en Allemagne, ni en Europe, on n'a fêté ce que d'aucuns ont appelé « the summer of migration ». En Allemagne, dans de nombreux pays voisins et au niveau européen, une politique plus dure est à l'ordre du jour. L'extrême droite hostile aux migrants remporte un peu partout des succès. Pour ces forces, la politique menée par Angela Merkel constitue un chiffon rouge. En Allemagne, l'ex-chancelière a focalisé l'hostilité, voire la haine de l'AfD, le parti d'extrême-droite qui séduit aujourd'hui un quart des électeurs dans les sondages. Les deux tiers des Allemands considèrent aujourd'hui qu'Angela Merkel est responsable par sa politique migratoire de cette montée en puissance de l'extrême droite.   À lire aussiL'Allemagne met fin à son soutien financier au sauvetage civil en mer Pourtant, rapidement après 2015, Berlin a « corrigé le tir » pour éviter d'avoir à affronter une vague migratoire qui a suscité des problèmes logistiques, financiers et d'intégration énormes. Le gouvernement Merkel a pris jusqu'au départ du pouvoir de la chancelière diverses mesures pour réduire les flux migratoires. Une politique poursuivie par le gouvernement du social-démocrate Olaf Scholz après 2021. Mais un vent mauvais souffle sur l'Allemagne et l'AfD impose son verbatim. Les autres partis réagissent, à commencer par les chrétiens-démocrates, qui, comme d'autres forces conservatrices en Europe, ont durci leurs positions, pensant par là affaiblir leur concurrence xénophobe sur leur aile droite. Friedrich Merz, l'adversaire de toujours d'Angela Merkel, a concentré l'hiver dernier la dernière ligne droite de sa campagne électorale sur la migration, notamment après des attaques meurtrières dues à des réfugiés arrivés durant la dernière décennie. Depuis le mois de mai et son arrivée au pouvoir, le nouveau chancelier, allié aux sociaux-démocrates, promeut une politique migratoire plus dure. Même si diverses mesures restent symboliques, il s'agit également de détricoter l'héritage de son ex-rivale Angela Merkel.   À lire aussiAllemagne : le gouvernement du chancelier Friedrich Merz resserre la vis sur l'immigration « Wir schaffen das ! » « Wir schaffen das ! », (« Nous y arriverons ! ») Sept Allemands sur dix critiquent cette fameuse déclaration de l'ex-chancelière sur l'accueil des réfugiés il y a dix ans et seulement un quart d'entre eux l'approuve toujours. Si l'intéressée, ces dernières semaines, a défendu sa décision et estimé que beaucoup avait été fait depuis, son successeur est clairement sur une autre ligne. « Nous avons, depuis quelques mois, trouvé en partie des solutions aux problèmes que nous traînons depuis dix ans. Il y a beaucoup de choses qui n'ont pas marché. Nous intégrons ceux qui y sont prêts, mais d'autres ne le sont pas et nous devons nous attaquer à ce problème », estimait récemment Friedrich Merz.  Le chancelier fait notamment référence à la criminalité et aux attaques commises par des migrants qui ont secoué le pays. Leur exploitation à des fins politiques par l'extrême droite est d'une efficacité redoutable, comme le montrent le succès de l'AfD sur les réseaux sociaux, ou encore les déclarations de responsables du mouvement à la tribune du Bundestag. Un discours de 2018 de la co-présidente de l'AfD, Alice Weidel, est resté dans les mémoires : « Des burkas, des filles qui portent le voile islamique, des hommes armés de couteaux que nous finançons et d'autres bons à rien ne sauverons pas notre croissance et notre système social. »  Fin 2015, quelques mois après l'arrivée de milliers de migrants, des agressions sexuelles contre plusieurs femmes lors de la Saint-Sylvestre à Cologne étaient venues ébranler l'image « peace and love » du « summer of migration », même si les auteurs de ces violences n'étaient pas, en majorité, des étrangers fraîchement arrivés en Allemagne.   À lire aussiLe nouveau gouvernement en Allemagne ordonne de refouler les demandeurs d'asile à la frontière   Certes, le nombre des délits rapportés à la population recule depuis les années 1990, mais les personnes étrangères ou d'origine étrangère sont sur-représentées dans les statistiques. Les experts expliquent que les migrants, souvent des hommes jeunes et citadins, sont issus des groupes où la criminalité en général est la plus forte. Il n'empêche que ces attaques meurtrières marquent l'opinion publique. Le sentiment d'insécurité des Allemands, comme on peut le voir dans les résultats des sondages réguliers, augmente.  L'extrême-droite dénonce également régulièrement le pourcentage élevé de migrants percevant l'aide sociale et qui n'ont parfois jamais travaillé. Cependant, l'intégration des arrivants de 2015 sur le marché du travail fonctionne mieux que lors de précédentes vagues migratoires et mieux que dans d'autres pays européens. Leur taux d'activité est similaire à celui de la population globale. Fin 2024, les deux tiers des personnes arrivées en 2015 disposaient d'un emploi, contre une moyenne de 70% en Allemagne. Des différences sensibles subsistent notamment entre le taux d'activité des hommes et des femmes (respectivement de 86% et 33%). Pour ces dernières, ce faible taux s'explique par des raisons culturelles, mais aussi par les difficultés pour la prise en charge des enfants en bas âge en Allemagne. Un problème qui concerne aussi la vague migratoire massive venue d'Ukraine en 2022, au sein de laquelle on trouve majoritairement des femmes avec des enfants.  À lire aussiLes projets anti-migrants de la droite allemande « Avec la montée de l'extrême droite, je suis inquiet pour l'avenir » Certains migrants arrivés en 2015 disposent d'emplois qualifiés, on estime ainsi à 5 000 le nombre de médecins syriens en Allemagne. Mais beaucoup occupent des emplois peu qualifiés dans la logistique, les transports, le nettoyage, le bâtiment ou la gastronomie. « Quand on regarde quels métiers ces exilés exercent, il ne s'agit pas de ceux dont on rêve, et souvent, ils ne correspondent pas à leurs qualifications. Ces emplois sont généralement mal payés », analyse le sociologue Jonas Wiedner.  Anas Modamani est un exemple d'intégration réussie. Pour le jeune Syrien de 28 ans, qui a obtenu la nationalité allemande et travaille comme vidéaste, Angela Merkel reste une idole. Le jeune homme ne savait pourtant pas qui était cette dame quand elle a débarqué il y a dix ans dans son foyer de réfugiés. Le selfie iconique qu'il fait alors avec la chancelière est entré dans l'histoire. Dans ses mémoires, Angela Merkel écrit sur ce cliché qui a suscité des commentaires haineux sur internet, y compris contre Anas Modamani : « Je n'arrive toujours pas à comprendre qu'on ait pu supposer qu'un visage aimable sur une photo suffirait à inciter des légions entières à fuir leur patrie ». Ce printemps, Anas Modamani a rencontré à nouveau Angela Merkel. Il reste reconnaissant, mais avec des bémols : « L'Allemagne m'a soutenu. J'aime ce pays où je suis chez moi aujourd'hui. Ici, j'ai eu toutes les options possibles pour mon développement personnel. Mais, avec la montée de l'extrême droite, je suis inquiet pour l'avenir. »  L'AfD, l'augmentation des actes xénophobes, l'absence de famille, la bureaucratie allemande, une langue difficile ou encore un sentiment d'exclusion suscitent aussi des déceptions et des désillusions. Si quatre réfugiés sur cinq s'estimaient bien accueillis en Allemagne en 2016, les deux tiers seulement tiraient le même bilan il y a deux ans.   Après la chute du régime de Bachar el-Assad, le nombre de Syriens prêts à rentrer dans leur pays reste limité. Anas Modamani s'y est rendu et a rencontré ses parents, il veut à l'avenir faire des allers et retours réguliers. Mais Berlin est sa nouvelle « Heimat » : « La majeure partie des Syriens que je connais ici ont un job, un appartement, gagnent en moyenne 2 000 euros par mois. S'ils retournent en Syrie, ils n'auront pas de toit sur la tête, ils auront peur en permanence et gagneront 200 euros par mois, sans électricité ni internet. En comparaison, la vie en Allemagne reste un paradis ».   Malgré le recul sensible de la culture de bienvenue, la célèbre « Willkommenskultur », un récent sondage montrait que 98% des réfugiés arrivés entre 2013 et 2019 veulent obtenir la nationalité allemande.    ► À lire aussi : Allemagne : à Berlin, les agressions contre les migrants ont doublé en un an

Sous les radars
En Allemagne : Comment la mort de 6 candidats du parti AFD enflamme le pays.

Sous les radars

Play Episode Listen Later Sep 4, 2025 3:39


durée : 00:03:39 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Mort de six candidats du parti AFD peu avant les municipales de Rhénanie, le 14 septembre. Bien que la police a établi qu'il s'agissait de morts naturelles, rien n'arrête la complosphère. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Accents d'Europe
Dix ans après, la difficile intégration des réfugiés syriens en Allemagne

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Sep 1, 2025 19:30


Ce sont des petites phrases qui sont rentrées dans la grande histoire... C'est le cas du fameux « Wir schaffen das », « Nous allons y arriver », lancé par la chancelière allemande Angela Merkerl, le 31 aout 2015, lors de l'arrivée d'un million de réfugiés syriens. Mais dix ans après, qu'en est-il de leur rêve d'intégration en Allemagne ? Le nouveau chancelier Friedrich Merz a rétabli les contrôles aux frontières et durci les conditions de naturalisation et de regroupement familial. Bref, autant de mesures pour barrer la route à l'extrême droite. Pourtant, plusieurs études le confirment, les migrants syriens ont relevé de nombreux défis. 64% d'entre eux ont un emploi. C'est le cas de ce jeune syrien au parcours exemplaire qu'a pu rencontrer notre correspondante Delphine Nerbollier. À lire aussi«Wir schaffen das»: dix ans plus tard, la politique migratoire d'Angela Merkel divise l'Allemagne Les contrôles aux frontières en Pologne L'Allemagne ferme désormais ses frontières et renvoie beaucoup de demandeurs d'asile ou de migrants vers la Pologne voisine. La Pologne qui a décidé au début de l'été de prendre, elle aussi, des mesures similaires. Trois ans après avoir ouvert les bras aux réfugiés ukrainiens, elle rétablit au début de l'été des contrôles stricts sur sa frontière avec l'Allemagne, mais aussi la Lituanie. On retrouve à Varsovie notre correspondant Adrien Sarlat. Un enfant sur cinq en décrochage scolaire en Sicile À Catane, à l'est de l'île, l'échec scolaire n'est pas étranger au risque de dérive mafieuse qui guette les enfants et à un environnement familial ponctué par les peines de prison. Pendant l'été et durant l'année scolaire, une association, la Fondation étoile polaire, relève le défi du soutien scolaire ou de l'aide éducative comme un projet global. C'est le reportage de Cécile Debarge. Des repas gratuits pour les enfants les plus pauvres au Royaume-Uni Et dans un pays aussi riche que le Royaume-Uni, sixième puissance économique mondiale, la pauvreté touche aussi quatre millions et demi d'enfants. Pour eux, un repas gratuit à l'école fait toute la différence. À tel point que pendant l'été, on parle désormais de « Holiday Hunger », « La faim pendant les vacances ». On retrouve à Londres notre correspondante Marie Billon. Le Holiday Hunger est clairement devenu un problème politique.

Accents d'Europe
Dix ans après, la difficile intégration des réfugiés syriens en Allemagne

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Sep 1, 2025 19:30


Ce sont des petites phrases qui sont rentrées dans la grande histoire... C'est le cas du fameux « Wir schaffen das », « Nous allons y arriver », lancé par la chancelière allemande Angela Merkerl, le 31 aout 2015, lors de l'arrivée d'un million de réfugiés syriens. Mais dix ans après, qu'en est-il de leur rêve d'intégration en Allemagne ? Le nouveau chancelier Friedrich Merz a rétabli les contrôles aux frontières et durci les conditions de naturalisation et de regroupement familial. Bref, autant de mesures pour barrer la route à l'extrême droite. Pourtant, plusieurs études le confirment, les migrants syriens ont relevé de nombreux défis. 64% d'entre eux ont un emploi. C'est le cas de ce jeune syrien au parcours exemplaire qu'a pu rencontrer notre correspondante Delphine Nerbollier. À lire aussi«Wir schaffen das»: dix ans plus tard, la politique migratoire d'Angela Merkel divise l'Allemagne Les contrôles aux frontières en Pologne L'Allemagne ferme désormais ses frontières et renvoie beaucoup de demandeurs d'asile ou de migrants vers la Pologne voisine. La Pologne qui a décidé au début de l'été de prendre, elle aussi, des mesures similaires. Trois ans après avoir ouvert les bras aux réfugiés ukrainiens, elle rétablit au début de l'été des contrôles stricts sur sa frontière avec l'Allemagne, mais aussi la Lituanie. On retrouve à Varsovie notre correspondant Adrien Sarlat. Un enfant sur cinq en décrochage scolaire en Sicile À Catane, à l'est de l'île, l'échec scolaire n'est pas étranger au risque de dérive mafieuse qui guette les enfants et à un environnement familial ponctué par les peines de prison. Pendant l'été et durant l'année scolaire, une association, la Fondation étoile polaire, relève le défi du soutien scolaire ou de l'aide éducative comme un projet global. C'est le reportage de Cécile Debarge. Des repas gratuits pour les enfants les plus pauvres au Royaume-Uni Et dans un pays aussi riche que le Royaume-Uni, sixième puissance économique mondiale, la pauvreté touche aussi quatre millions et demi d'enfants. Pour eux, un repas gratuit à l'école fait toute la différence. À tel point que pendant l'été, on parle désormais de « Holiday Hunger », « La faim pendant les vacances ». On retrouve à Londres notre correspondante Marie Billon. Le Holiday Hunger est clairement devenu un problème politique.

Aujourd'hui l'économie
Boycott contre Shell en 1995: la victoire historique de Greenpeace sur Brent Spar

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Aug 26, 2025 2:41


Au printemps 1995, l'ONG Greenpeace lance une campagne spectaculaire contre le projet de Shell de couler une plateforme pétrolière en mer du Nord. Boycotts, mobilisation citoyenne et pression médiatique contraignent le géant pétrolier à faire marche arrière. À 200 kilomètres des côtes écossaises, la plateforme Brent Spar, une structure d'acier de 14 500 tonnes perchée à 150 mètres de haut, n'est plus exploitée depuis 1991. Shell, propriétaire néerlando-britannique, prévoit alors de la saborder et de l'immerger dans l'Atlantique. Mais Greenpeace s'y oppose fermement, jugeant la solution dangereuse pour l'environnement. Des militants parviennent même à occuper la plateforme par hélitreuillage, une action spectaculaire largement relayée par les médias internationaux. Un boycott qui coûte cher à Shell Greenpeace transforme l'affaire en campagne européenne. Le mot d'ordre est clair, « Ne faites plus le plein chez Shell ! ». Le mouvement prend rapidement de l'ampleur. En Allemagne, les ventes de carburant chutent de 20%, et certaines stations-service se vident. La filiale locale de Shell enregistre des pertes dépassant 10 millions de Deutsche Mark (DM) par jour, soit environ 6 millions de dollars de l'époque. La direction de Shell reconnaîtra plus tard avoir sous-estimé la force du mouvement. Le consommateur comme contre-pouvoir Sous la pression croissante des autorités allemandes et britanniques, et face à un boycott ravageur, Shell finit par abandonner son projet de sabordage. L'opération de démantèlement coûtera finalement 46 millions de dollars, contre 12 millions initialement prévus. L'affaire Brent Spar devient un cas d'école : en modifiant ses habitudes d'achat, le consommateur peut contraindre un géant industriel à revoir ses plans et affirmer un véritable contre-pouvoir.

Un jour dans le monde
En Allemagne, un néonazi aux portes de la prison pour femmes

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later Aug 25, 2025 3:40


durée : 00:03:40 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Condamné à une peine de prison ferme pour incitation à la haine raciale, Sven Liebich se fait appeler Marla Svenia Liebich. Les spéculations vont bon train sur les raisons qui ont pu pousser cet extrémiste – transphobe – à bénéficier de la nouvelle législation sur l'identité de genre. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

InterNational
En Allemagne, un néonazi aux portes de la prison pour femmes

InterNational

Play Episode Listen Later Aug 25, 2025 3:40


durée : 00:03:40 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Condamné à une peine de prison ferme pour incitation à la haine raciale, Sven Liebich se fait appeler Marla Svenia Liebich. Les spéculations vont bon train sur les raisons qui ont pu pousser cet extrémiste – transphobe – à bénéficier de la nouvelle législation sur l'identité de genre. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Sous les radars
En Allemagne, un néonazi aux portes de la prison pour femmes

Sous les radars

Play Episode Listen Later Aug 25, 2025 3:40


durée : 00:03:40 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Condamné à une peine de prison ferme pour incitation à la haine raciale, Sven Liebich se fait appeler Marla Svenia Liebich. Les spéculations vont bon train sur les raisons qui ont pu pousser cet extrémiste – transphobe – à bénéficier de la nouvelle législation sur l'identité de genre. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Revue de presse internationale
À la Une: les spéculations avant le sommet Trump-Poutine

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Aug 15, 2025 4:03


Quelques heures avant ce sommet d'ores et déjà annoncé comme « historique », les spéculations vont bon train. « Trump et Poutine en route pour un sommet aux enjeux élevés, mais avec des objectifs contradictoires », titre le Wall Street Journal. « Le président américain », explique le quotidien, « espère forger en personne, ce qu'il n'a pas pu accomplir par téléphone : un partenariat avec le chef du Kremlin pour mettre fin à la guerre en Ukraine ». Mais, poursuit le Wall Street Journal, « Poutine se rend en Alaska, avec un objectif très différent : rester dans les bonnes grâces de Trump, tout en poursuivant son ambition à plus long terme, à savoir réaffirmer la domination de Moscou sur Kiev ». En Allemagne, die Welt va plus loin, affirmant : « Poutine veut que Trump force les ukrainiens à capituler. »  Le quotidien allemand a interviewé Kurt Volker, qui était l'envoyé spécial des États-Unis en Ukraine, de 2017 à 2019 (sous le premier mandat présidentiel de Trump). À la question : « quel est l'objectif de Vladimir Poutine, qui a salué les "efforts vigoureux et sincères de Donald Trump" pour ramener la paix ? », Kurt Volker répond : « Cette déclaration est incroyablement cynique. C'est Poutine qui mène cette guerre. S'il avait vraiment essayé d'y mettre fin, ce serait fait depuis longtemps. Il rejette donc la responsabilité de la fin du conflit sur Trump ». Imprévisible La presse russe ne voit pas les choses de cette manière. Pour le Moskovski Komsomolets, « un piège est tendu à Poutine en Alaska ». Le journal affiche son scepticisme et affirme que la rencontre d'Anchorage sera ni plus ni moins un « préambule ». Trump, nous dit-on, « entend s'informer directement de la position russe auprès de Vladimir Poutine, et en deux minutes seulement, évaluer la sincérité et le sérieux du président russe, auquel il entend lancer un ultimatum sévère, Il veut aussi infliger de lourdes sanctions à la Russie, si Moscou ne salut pas immédiatement sa décision ». Quoi qu'il en soit, le Moskovski Komsomolets estime que « l'issue du sommet en Alaska et ses conséquences à long terme sont hautement imprévisibles ». De son côté, l'agence Ria Novosti se contente d'annoncer que « le thème central de la rencontre sera le règlement de la crise ukrainienne » et « qu'aucun accord ne sera réglé lors de cette réunion ». Côté ukrainien, le Kiev Post fait sa Une sur les dernières frappes ukrainiennes contre la Russie. Un peu plus bas, évoquant le sommet Trump-Poutine, il titre : « l'Europe craint un résultat "désastreux" alors que Poutine cherche à creuser un fossé entre ses alliés » . Le Kiev Post qui s'interroge : « que se passerait-il si Trump concluait un mauvais accord, que l'Ukraine le rejetait et que les États-Unis s'en lavaient les mains, comme le président américain a suggéré qu'il pourrait le faire ? ». Rester ou partir Le journal le Monde, de son côté, a choisi de donner la parole à des habitants de Sloviansk et Kramatorsk. Sloviansk et Kramatorsk, « les derniers bastions ukrainiens du Donbass », précise le quotidien français, qui ajoute : « À la veille du sommet Trump-Poutine, une seule question occupe les esprits : rester ou partir ». Ainsi, Nikita, 21 ans, « n'a qu'une idée en tête : partir (…) il se dit persuadé qu'il n'y a pas d'avenir » à Sloviansk. Il veut « fuir les hommes en armes, il n'y aura pas de paix ici (dit-il) et de toute façon, quel après-guerre attend l'Ukraine, avec tous ces vétérans qui sont psychologiquement abîmés ? Vivre entouré de dingues armés ? très peu pour moi », conclut le jeune homme, qui aimerait se rendre en Slovaquie. À Kramatorsk, le Monde a rencontré Oksana 59 ans, et lui a demandé ce qu'elle espérait du sommet Trump-Poutine. Elle explique « qu'elle ne fait aucune confiance à Trump pour régler la situation », mais elle « espère quand même que « quelque chose bouge ». « Pas en faveur des russes cependant », précise le quotidien français. Oksana ajoute : « Mon fils combat sur le front (...) Mon mari est mort et moi je souffre d'un cancer ».  

Nota Bene
EXTRAIT - Une assurance chômage en Allemagne avant la Seconde Guerre mondiale ? - Avec Nicolas Patin

Nota Bene

Play Episode Listen Later Aug 8, 2025 4:31


Mes chers camarades, bien le bonjour ! La République de Weimar, c'est peut-être un nom qui vous évoque quelque chose : c'est le régime politique en place en Allemagne entre la chute de l'Empire allemand à la fin de la Première Guerre mondiale jusqu'à l'arrivée des nazis au pouvoir en 1933. Mais au-delà de ça, en vrai, on n'en sait pas forcément grand chose ! Elle est parfois perçue comme une révolution culturelle, ou alors carrément comme une catastrophe politique, alors qu'en vrai… c'est un peu plus complexe ! Alors pour y voir plus clair, j'ai invité un spécialiste de la question, Nicolas Patin, pour un nouvel entretien historique… que vous pourrez écouter d'ici quelques jours sur le podcast ! Mais en attendant, je vous propose d'écouter Nicolas nous parler de l'assurance chômage allemande, qui existait sous Weimar, et même avant ! Bonne écoute !

C dans l'air
Droits de douane : les Européens entre soumission et colère - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Aug 5, 2025 66:36


C dans l'air du 5 août 2025 : Droits de douanes américains, Chine...l'Europe prise en étauÉmission présentée par Saliah BrakhliaLes nouveaux droits de douane de 15% entre les Etats-Unis et l'Europe entreront en vigueur jeudi. Mais déjà, plusieurs voix s'élèvent pour critiquer l'accord obtenu entre la Commission européenne et la Maison Blanche. Ancien ministre de l'Économie, Thierry Breton considère que cet accord est "déséquilibré", et qu'il a été imposé par Washington, alors même que l'Europe est le premier partenaire commercial des Etats-Unis. Ce week-end, l'ancien Premier ministre Michel Barnier a vivement critiqué Ursula Von Der Leyen, qualifiant la négociation d'"immense défaite". Parmi les secteurs les plus touchés, les produits pharmaceutiques (120 milliards d'euros d'exportation en 2024), et les vins et spiritueux (8 milliards) s'inquiètent de leur avenir. Le secteur du luxe devrait s'en sortir un peu mieux, en répercutant la hausse des droits de douane sur les prix. Quant à l'industrie aéronautique, elle a bénéficié d'une exemption de droits de douane.Autre victime de la guerre commerciale, l'industrie automobile est en berne : fin juillet, le groupe franco-italien Stellantis (Peugeot, Fiat, Chrysler…) a annoncé une perte de 2,3 milliards d'euros sur le premier semestre, notamment en raison d'une baisse des ventes de véhicules en Europe et aux Etats-Unis. En Allemagne, l'automobile est aussi en crise. Mercedes a annoncé fin juillet une chute de 69% de son bénéfice au deuxième trimestre, et Porsche de 91% par rapport à la même période en 2024. Le marché du véhicule haut de gamme allemand, qui se tournait avant tout vers la Chine, est confronté à un repli des consommateurs sur leur propre marché : ces derniers privilégient désormais les marques chinoises plus abordables et connectées, à l'image de la berline Xiaomi SU7, trois fois moins chère qu'une Porsche Taycan.Et les Chinois ne se contentent pas d'envahir le marché de l'automobile européen. Ils investissent également dans les autres secteurs clés. Fin mai, le groupe chinois Wanrun a ainsi repris Safra, le seul constructeur français d'autobus à hydrogène, qui avait été placé en redressement judiciaire depuis février. Le consortium chinois a repris pour 7 millions d'euros l'ensemble des activités du groupe ainsi que 120 salariés (sur 169). Ce rachat n'avait pas plu à tout le monde : "Au moment où le gouvernement en appelle à la souveraineté industrielle et veut renforcer les territoires d'industrie, (…) une nouvelle erreur se profile à Albi si le tribunal de commerce faisait le choix du groupe asiatique", avait pointé Jean-Louis Chauzy, le Président du Conseil Economique et social de Midi-Pyrénées. D'autant que l'offensive chinoise ne se limite pas à Safra : ces derniers mois, Vencorex, l'un des fleurons français de la chimie, et l'équipementier automobile GMD ont subi le même sort.L'Union européenne peut-elle espérer de nouvelles négociations sur les 15% de droits de douane imposés par les Etats-Unis ? Quels secteurs économiques vont être les plus touchés ? Comment expliquer les difficultés de l'industrie automobile européenne ? Et faut-il craindre les rachats d'entreprises françaises par les Chinois ?LES EXPERTS :- Éric ALBERT - Journaliste en charge des questions économiques et européennes - Le Monde- Sylvie MATELLY - Économiste, directrice de l'Institut Jacques Delors, auteure de "Géopolitique de l'économie"- Marc VIGNAUD - Journaliste économique - L'Opinion- François GEEROLF - Économiste - OFCE

Accents d'Europe
La pression de Washington sur l'Europe ne se relâche pas

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Jul 16, 2025 19:30


Droits de douane, politiques sociales des entreprises, réseaux sociaux des étudiants… l'administration des États-Unis cherche à exercer un contrôle multiforme sur les pays de l'UE. En Allemagne, comme dans le reste de l'UE, les entreprises qui ne répondent pas aux exigences politiques de Donald Trump sont dans le viseur - par exemple celles qui favorisent la diversité sociale, ou encore défendent les droits LGBT. À Berlin, la communauté organise le 26 juillet une des plus grandes gay pride d'Europe, comme tous les ans. Mais cette année, ses organisateurs ont du mal à boucler le budget car de nombreux sponsors ont fait faux bond. Sur cette bataille culturelle, le reportage de Salomé Hénon-Cohin. En Irlande, des étudiants s'interrogent : aux États-Unis, la liberté d'expression - qui est un fondement de la démocratie américaine - est-elle encore garantie ? Les jeunes Irlandais qui souhaitent traverser l'Atlantique pour un job d'été ou pour s'inscrire à l'université sont désormais soumis à un contrôle approfondi de leurs activités sur les réseaux sociaux. De ce contrôle, dépend leur droit à entrer sur le territoire. Et même si Washington a repris l'examen des demandes de visas étudiants, après la suspension de fin juin, ces jeunes sont de plus en plus nombreux à renoncer à leur voyage. À Dublin, les explications de Clémence Pénard.   La recrudescence des IST inquiète. En Europe, elles sont devenues une préoccupation de santé publique : début 2025, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies alertait sur leur rapide augmentation avec dans certains cas des hausses de 30 à 45% sur un an. À Vienne, la capitale autrichienne, une exposition se propose de sensibiliser la population à la question. Cela se passe au musée d'Histoire naturelle qui profite de ses anciennes collections médicales, âmes sensibles s'abstenir...  Le reportage de Céline Béal.   L'écrivain russe Boris Akounine condamné par contumace lundi à 14 ans de prison par un tribunal militaire. Critique du pouvoir, opposé à l'invasion de l'Ukraine, le romancier qui vit en exil depuis plus de 10 ans, est notamment accusé de justifier le terrorisme. Les explications de Denis Strelkov de la rédaction russe de RFI.

Accents d'Europe
La pression de Washington sur l'Europe ne se relâche pas

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Jul 16, 2025 19:30


Droits de douane, politiques sociales des entreprises, réseaux sociaux des étudiants… l'administration des États-Unis cherche à exercer un contrôle multiforme sur les pays de l'UE. En Allemagne, comme dans le reste de l'UE, les entreprises qui ne répondent pas aux exigences politiques de Donald Trump sont dans le viseur - par exemple celles qui favorisent la diversité sociale, ou encore défendent les droits LGBT. À Berlin, la communauté organise le 26 juillet une des plus grandes gay pride d'Europe, comme tous les ans. Mais cette année, ses organisateurs ont du mal à boucler le budget car de nombreux sponsors ont fait faux bond. Sur cette bataille culturelle, le reportage de Salomé Hénon-Cohin. En Irlande, des étudiants s'interrogent : aux États-Unis, la liberté d'expression - qui est un fondement de la démocratie américaine - est-elle encore garantie ? Les jeunes Irlandais qui souhaitent traverser l'Atlantique pour un job d'été ou pour s'inscrire à l'université sont désormais soumis à un contrôle approfondi de leurs activités sur les réseaux sociaux. De ce contrôle, dépend leur droit à entrer sur le territoire. Et même si Washington a repris l'examen des demandes de visas étudiants, après la suspension de fin juin, ces jeunes sont de plus en plus nombreux à renoncer à leur voyage. À Dublin, les explications de Clémence Pénard.   La recrudescence des IST inquiète. En Europe, elles sont devenues une préoccupation de santé publique : début 2025, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies alertait sur leur rapide augmentation avec dans certains cas des hausses de 30 à 45% sur un an. À Vienne, la capitale autrichienne, une exposition se propose de sensibiliser la population à la question. Cela se passe au musée d'Histoire naturelle qui profite de ses anciennes collections médicales, âmes sensibles s'abstenir...  Le reportage de Céline Béal.   L'écrivain russe Boris Akounine condamné par contumace lundi à 14 ans de prison par un tribunal militaire. Critique du pouvoir, opposé à l'invasion de l'Ukraine, le romancier qui vit en exil depuis plus de 10 ans, est notamment accusé de justifier le terrorisme. Les explications de Denis Strelkov de la rédaction russe de RFI.

Accents d'Europe
Quelle place pour les imams en Europe?

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Jul 9, 2025 19:29


Quelle place pour les imams, quel encadrement de l'islam en Europe pour contrer les risques de dérives radicales, et les influences étrangères ? Autant de questions qui interpellent les démocraties occidentales. En Allemagne, l'islam était jusqu'à il y a dix ans dominé par la communauté turque. Mais l'arrivée en 2015 de plus d'un million de migrants syriens et irakiens a changé la donne. D'autres besoins, d'autres traditions culturelles, d'autres défis aussi. C'est ce qu'a raconté à notre correspondante en Allemagne, Delphine Nerbollier, l'imam de la Mosquée Dar al Salaam de Berlin.   Et dans le reste de l'Europe et en France plus précisément, Juliette Gheerbrant  la question de la place de l'islam et de la formation des imams est une question politique ultrasensible.   Les vacances au frais en Suède Les épisodes de canicule se succèdent en Europe. Aujourd'hui, la ville d'Athènes ferme à nouveau l'Acropole aux heures les plus chaudes de la journée, soit plus de 40 degrés. Pour se préserver, de plus en plus de touristes font donc le choix du grand Nord et de la Scandinavie. On appelle ça coolcation, la contraction de «cool» et «vacation», autant dire les vacances au frais. En Suède, où il fait entre 20 et 25 degrés en été... notre correspondante Ottilia Férey a rencontré des visiteurs ravis de ne pas être en surchauffe.   La chronique musique de Vincent Théval  Get mad de Lateena et Bony Fly. 

Accents d'Europe
Quelle place pour les imams en Europe?

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Jul 9, 2025 19:29


Quelle place pour les imams, quel encadrement de l'islam en Europe pour contrer les risques de dérives radicales, et les influences étrangères ? Autant de questions qui interpellent les démocraties occidentales. En Allemagne, l'islam était jusqu'à il y a dix ans dominé par la communauté turque. Mais l'arrivée en 2015 de plus d'un million de migrants syriens et irakiens a changé la donne. D'autres besoins, d'autres traditions culturelles, d'autres défis aussi. C'est ce qu'a raconté à notre correspondante en Allemagne, Delphine Nerbollier, l'imam de la Mosquée Dar al Salaam de Berlin.   Et dans le reste de l'Europe et en France plus précisément, Juliette Gheerbrant  la question de la place de l'islam et de la formation des imams est une question politique ultrasensible.   Les vacances au frais en Suède Les épisodes de canicule se succèdent en Europe. Aujourd'hui, la ville d'Athènes ferme à nouveau l'Acropole aux heures les plus chaudes de la journée, soit plus de 40 degrés. Pour se préserver, de plus en plus de touristes font donc le choix du grand Nord et de la Scandinavie. On appelle ça coolcation, la contraction de «cool» et «vacation», autant dire les vacances au frais. En Suède, où il fait entre 20 et 25 degrés en été... notre correspondante Ottilia Férey a rencontré des visiteurs ravis de ne pas être en surchauffe.   La chronique musique de Vincent Théval  Get mad de Lateena et Bony Fly. 

Les matins
Réponses à vos questions sur la tentation d'interdire l'AfD et ses soutiens en Allemagne

Les matins

Play Episode Listen Later Jun 28, 2025 16:02


durée : 00:16:02 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Depuis des mois, l'Allemagne débat du bien fondé d'interdire ou non le parti d'extrême droite Alternative für Deutschland, premier parti d'opposition, en raison de ses positionnements xénophobes et complotistes.

Sans Filet
Sans Filet - Tableaux Wimbledon : les Français pas épargnés !

Sans Filet

Play Episode Listen Later Jun 27, 2025 53:59


Le tirage au sort des tableaux de Wimbledon a livré son verdict ! Jannik Sinner, tête de série N°1 est en haut du tableau avec Draper, Musetti et Djokovic. Carlos Alcatraz, tête de série N°2 et double tenant du titre est en bas avec Zverev, Fritz et Rune. Nos Français eux n'ont pas été épargnés... Côté WTA, Sabalenka partage sa partie de tableau avec Keys, Paolini et Zheng. Gauff, tête de série N°2 est avec Andreeva, Pegula et Swiatek. Dans la 2e partie de l'émission, Sans Filet distribue les tops et les flops sans oublier les pronostics. Au menu notamment à Eastbourne, Humbert vs Brooksby et Fokina vs Fritz. Chez les femmes, Gracheva va découvrir la jeune Eala et Joint affronte Pavlyuchenkova. Du côté de Majorque, Corentin Moutet affronte Michelsen en demi-finale. Tallon Griekspoor a lui hérité de Félix Auger-Aliassime. En Allemagne, le choc du dernier carré opposer Swiatek et Paolini. Quelles seront les affiches des finales ?

Accents d'Europe
Relations avec Israël, reconnaissance de la Palestine: au sein de l'UE les positions évoluent

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Jun 16, 2025 19:30


La guerre entre l'Iran et Israël embrase le Proche-Orient et entrave les efforts diplomatiques sur la situation en Palestine. La conférence prévue à l'ONU cette semaine pour aborder la reconnaissance de l'État de Palestine a été reportée. Les ministres des Affaires étrangères des pays de l'Union européenne se réunissent malgré tout mardi (17 juin 2025) pour réexaminer l'accord de commerce et de coopération avec Israël, sur fond de divergences de vues. Ce week-end, des centaines de milliers de personnes ont manifesté en soutien aux Palestiniens, en France, en Belgique, aux Pays-Bas ou encore en Espagne.   Dossier spécial Israël / Palestine   En Espagne, des liens historiques avec la cause palestinienne. Madrid avait reçu Yasser Arafat plusieurs années avant d'établir des relations diplomatiques avec Israël. Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté samedi dans le pays, Elise Gazengel était dans le cortège samedi à Barcelone. En Irlande, le souvenir de la colonisation. L'Irlande a elle aussi a reconnu l'État palestinien. Et le pays multiplie les gestes concrets : tout récemment et c'est une première, la prestigieuse université Trinity College a décidé de rompre ses liens avec Israël. Le conseil d'administration a voté la fin des partenariats avec les entreprises et les universités israéliennes. Un tournant qui illustre une fois de plus la position radicalement critique de l'Irlande vis-à-vis d'Israël. Clémence Pénard. En Europe centrale et orientale, l'héritage soviétique. La plupart des pays de la région ont, en effet, été contraints de reconnaître l'État palestinien sous la férule de Moscou. C'est le cas de la République tchèque. Elle est l'un des plus fidèles alliés d'Israël. Mais elle accueille à Prague une ambassade palestinienne en bonne et due forme, et le gouvernement ne s'estime pas légalement tenu par la reconnaissance de la Palestine en 1988, quand ce pays était encore la Tchécoslovaquie. Alexis Rosenzweig.    En Allemagne et en Autriche, le poids du passé nazi. Vienne compte toujours parmi les plus fervents soutiens d'Israël en Europe, mais la position commence à être difficile à tenir, en témoigne l'épisode de l'Eurovision, mi-mai, où le chanteur JJ a plaidé pour l'exclusion d'Israël du concours, en témoigne aussi l'émergence de voix critiques jusqu'au sommet de l'État. Céline Béal.     Reportage. En Turquie, les - vains -  efforts du gouvernement pour relancer la natalité C'est presque une obsession pour le président Erdogan, dans le pays, le taux de fécondité est en chute de libre, désormais sous une moyenne de 1,5 enfant par femme. Recep Tayyip Erdogan qui appelle depuis 20 ans les Turcs à faire au moins trois enfants s'inquiète d'une « catastrophe nationale ». Dans l'espoir de modifier la tendance, le gouvernement s'en prend désormais aux accouchements par césarienne sans nécessité médicale. La Turquie détient le record mondial dans ce domaine. Mais les ONG féministes dénoncent des politiques qui pourraient nuire aux droits et à la santé des femmes. À Ankara, Anne Andlauer.

Accents d'Europe
Relations avec Israël, reconnaissance de la Palestine: au sein de l'UE les positions évoluent

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Jun 16, 2025 19:30


La guerre entre l'Iran et Israël embrase le Proche-Orient et entrave les efforts diplomatiques sur la situation en Palestine. La conférence prévue à l'ONU cette semaine pour aborder la reconnaissance de l'État de Palestine a été reportée. Les ministres des Affaires étrangères des pays de l'Union européenne se réunissent malgré tout mardi (17 juin 2025) pour réexaminer l'accord de commerce et de coopération avec Israël, sur fond de divergences de vues. Ce week-end, des centaines de milliers de personnes ont manifesté en soutien aux Palestiniens, en France, en Belgique, aux Pays-Bas ou encore en Espagne.   Dossier spécial Israël / Palestine   En Espagne, des liens historiques avec la cause palestinienne. Madrid avait reçu Yasser Arafat plusieurs années avant d'établir des relations diplomatiques avec Israël. Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté samedi dans le pays, Elise Gazengel était dans le cortège samedi à Barcelone. En Irlande, le souvenir de la colonisation. L'Irlande a elle aussi a reconnu l'État palestinien. Et le pays multiplie les gestes concrets : tout récemment et c'est une première, la prestigieuse université Trinity College a décidé de rompre ses liens avec Israël. Le conseil d'administration a voté la fin des partenariats avec les entreprises et les universités israéliennes. Un tournant qui illustre une fois de plus la position radicalement critique de l'Irlande vis-à-vis d'Israël. Clémence Pénard. En Europe centrale et orientale, l'héritage soviétique. La plupart des pays de la région ont, en effet, été contraints de reconnaître l'État palestinien sous la férule de Moscou. C'est le cas de la République tchèque. Elle est l'un des plus fidèles alliés d'Israël. Mais elle accueille à Prague une ambassade palestinienne en bonne et due forme, et le gouvernement ne s'estime pas légalement tenu par la reconnaissance de la Palestine en 1988, quand ce pays était encore la Tchécoslovaquie. Alexis Rosenzweig.    En Allemagne et en Autriche, le poids du passé nazi. Vienne compte toujours parmi les plus fervents soutiens d'Israël en Europe, mais la position commence à être difficile à tenir, en témoigne l'épisode de l'Eurovision, mi-mai, où le chanteur JJ a plaidé pour l'exclusion d'Israël du concours, en témoigne aussi l'émergence de voix critiques jusqu'au sommet de l'État. Céline Béal.     Reportage. En Turquie, les - vains -  efforts du gouvernement pour relancer la natalité C'est presque une obsession pour le président Erdogan, dans le pays, le taux de fécondité est en chute de libre, désormais sous une moyenne de 1,5 enfant par femme. Recep Tayyip Erdogan qui appelle depuis 20 ans les Turcs à faire au moins trois enfants s'inquiète d'une « catastrophe nationale ». Dans l'espoir de modifier la tendance, le gouvernement s'en prend désormais aux accouchements par césarienne sans nécessité médicale. La Turquie détient le record mondial dans ce domaine. Mais les ONG féministes dénoncent des politiques qui pourraient nuire aux droits et à la santé des femmes. À Ankara, Anne Andlauer.

Le Double Expresso RTL2
L'INTÉGRALE - Le Double Expresso RTL2 (16/06/25)

Le Double Expresso RTL2

Play Episode Listen Later Jun 16, 2025 112:13


L'info du matin - 19 % des Français ont déjà menti sur la qualité de leurs vacances, et 12 % sur la météo. Grégory Ascher et Justine Salmon ont levé le voile sur ces petits mensonges estivaux. Le winner du jour - En Allemagne, deux passants affolés croient avoir vu un crocodile dans une mare... il s'agissait en réalité d'une imitation. - En Italie, un couple détruit la chaise de Van Gogh en tentant de s'y asseoir dans un musée. Le flashback de janvier 1998 - "Titanic" de James Cameron sort en salles et devient le plus grand succès cinématographique de l'époque avec 11 Oscars. - Alain Bashung publie "Fantaisie militaire", son album culte porté par le titre "La nuit je mens". Le savoir inutile - La Lune n'appartient à personne : selon le Traité sur l'espace de 1967, signé par 125 pays, aucun État ne peut revendiquer un corps céleste. 3 choses à savoir sur Ford Qu'est-ce qu'on teste ? - Volvo prévoit pour 2026 une ceinture de sécurité intelligente, capable de s'adapter à 11 profils différents selon la morphologie et le type de choc. Le jeu surprise Samia de Bordeaux repart avec un appareil photo AGFA Realishot DC9200 La banque RTL2 - Céline de Châtellerault vers Poitiers gagne 500 euros - Rachel de Pontarmé vers Chantilly gagne 400 euros Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le Double Expresso RTL2
L'INTÉGRALE - Le Double Expresso RTL2 (10/06/25)

Le Double Expresso RTL2

Play Episode Listen Later Jun 10, 2025 111:22


L'info du matin - La science a tranché : le bien-être en vacances atteint son pic au 8e jour de congé. Le winner du jour - En Chine, un habitant fait sensation avec une maison à la construction improbable, défiant toutes les lois de l'urbanisme. - À Barcelone, deux hommes se sont garés sur une place réservée aux policiers avec des sacs remplis de drogue... arrêt immédiat. Le flashback de mai 2008 - Le Burj Khalifa, gratte-ciel emblématique de Dubaï, devient la plus haute structure humaine au monde. - Sortie d'"Iron Man", le film qui lance l'univers cinématographique Marvel. Le savoir inutile - "Plus Belle La Vie" a atteint le cap des 1000 épisodes le 11 juillet 2008 et le 4000e le 21 février 2020, un record dans l'histoire de la télé française. 3 choses à savoir sur Muse Qu'est-ce qu'on teste ? - En Allemagne, un concours insolite consiste à lancer le plus loin possible... un serveur d'ordinateur. Le jeu surprise Maxime de Bonneville vers Bergerac repart avec un iPad Mini La banque RTL2 - Marie de Mennecy en Île-de-France gagne 700 euros - Luc du Mans gagne 400 euros Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Reportage International
«Ici, je suis redevenu un être humain»: une prison ouverte pour les séniors en Allemagne

Reportage International

Play Episode Listen Later Jun 7, 2025 2:33


Quelle prison pour les séniors, une population à la santé fragile ? Reflet de l'évolution démographique, en Allemagne, la population carcérale ne cesse de vieillir. La plus grosse unité de prisonniers séniors du pays se trouve à Bielefeld-Senne, en Rhénanie, à l'ouest du pays. C'est une prison ouverte et le concept serait particulièrement bien adapté à cette population âgée. Difficile de penser à une prison quand on franchit la porte de l'établissement pénitentiaire de Senne, à 200 km à l'est de Cologne. Ici ni barreaux, ni parloir. Le hall donne directement sur le parc. Trois prisonniers vêtus d'un t-shirt rouge passent la serpillère. Tous les espaces sont ouverts et les cheveux gris ou blancs dominent. La directrice du département sénior, Meike Mönikes : « Nous voyons ici beaucoup de personnes atteintes de vieillissement précoce, par rapport au reste de la population. Nous avons des personnes atteintes de diverses formes de démence, de cancers, des personnes qui ont du mal à se déplacer, ont besoin d'un déambulateur. »Comme le reste de la population, la population carcérale vieillit en Allemagne. Et les séniors ont des besoins spécifiques. À la prison de Senne, les départements réservés à 87 séniors occupent deux étages accessibles par ascenseur : « Il y a deux ascenseurs. Le long des murs, il y a une balustrade qui court tout le long du couloir, une salle de bain avec des douches. Et dans chaque département de douche, il y a des poignées pour s'accrocher et un tabouret sur lequel on peut s'assoir pour se laver. »Un taux d'échec proche de zéroLe détenu affecté à la bibliothèque nous fait visiter sa chambre : « Entrez ! pendant des années, j'ai été dans une autre prison, fermée. Mais ici, je suis redevenu un être humain. »La réinsertion, c'est le crédo de la directrice, Kerstin Höltkemeyer-Schwik : « Dans une prison fermée, vous ne pouvez pas préparer les gens à la liberté. Une prison fermée, c'est comme apprendre à nager hors de l'eau. Pour ça, il faut leur donner petit à petit plus de liberté, aussi en dehors de la prison. C'est de toute façon bien plus sûr pour la société dans son ensemble. »Tous les personnels en sont convaincus, le concept de la prison ouverte a fait ses preuves. À Senne, le taux d'échec est stable, entre 0,1 et 0,3% des prisonniers, qui ne rentreraient pas à la fin du week-end par exemple. Reste un défi, la fin de vie en prison. Et le développement de soins palliatifs sur place pour ceux qui, détenus de longue date, préfèreraient finir leurs jours dans le seul environnement qu'ils connaissent.

Accents d'Europe
Intelligence artificielle, espace : le long chemin de l'Europe vers sa souveraineté

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Jun 3, 2025 19:30


Face à la pression du gouvernement états-unien de Donald Trump, l'autonomie stratégique de l'Europe est un enjeu de plus un plus essentiel - en matière de défense, mais aussi dans la recherche et le développement technologique. À l'encontre des réflexes de repli nationaliste, la Commission européenne aide à la mise en commun des investissements et des projets. La guerre des étoiles passe aussi par l'EuropeSur le sol continental, le premier site historique de lancement se trouve en Norvège, le second site opérationnel en Écosse, tout au nord des îles britanniques, aux Shetlands. Face à Boca Chica où SpaceX est lancé en République dominicaine, à Cap Canaveral en Floride et Kourou en Guyane française d'où part la fusée Ariane, l'Europe et le Royaume- Uni (partenaires au sein de l'ESA, l'agence spatiale européenne), veulent monter en grade dans le marché spatial. Reportage, Thomas Harms.  Vigilant, l'IA qui entend prévenir les crimes en surveillant les réseaux sociauxEn Irlande, la police s'apprête à franchir un cap dans la lutte contre la criminalité, grâce à un nouveau système d'alerte développé dans le cadre d'un projet de recherche européen. Un outil précieux, dont l'usage nécessite des garde-fous. À Dublin, les explications de Clémence Pénard.  Face à la Chine ou aux États-Unis, les besoins d'investissement sont colossaux au sein de l'Union européenneL'UE se distingue par son approche éthique de l'intelligence artificielle. L'IA Act appelé IA Act entre en vigueur étape par étape ; à partir du mois d'août, il prévoit que les entreprises d'IA fournissent leur documentation technique aux autorités. Est-ce aller trop loin au détriment de la compétitivité ? À Istanbul, l'Institut du Bosphore qui promeut la coopération entre la Turquie et la France et l'UE, s'est intéressé aux moyens de développer les investissements et les technologies. Les explications de Frédérique Lebel.  En Allemagne, la tech peine à garder les étudiants indiens.Dans les universités du pays, les jeunes Indiens, très actifs dans les études scientifiques et informatiques, sont devenus en 10 ans le groupe d'étudiants étrangers le plus important. L'Allemagne tente de les retenir une fois qu'ils sont diplômés, pour qu'ils restent travailler dans des secteurs-clés qui manquent de main-d'œuvre ; pourtant ça n'est pas toujours simple, comme l'a constaté à Berlin, Delphine Nerbollier.

Accents d'Europe
Intelligence artificielle, espace : le long chemin de l'Europe vers sa souveraineté

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Jun 3, 2025 19:30


Face à la pression du gouvernement états-unien de Donald Trump, l'autonomie stratégique de l'Europe est un enjeu de plus un plus essentiel - en matière de défense, mais aussi dans la recherche et le développement technologique. À l'encontre des réflexes de repli nationaliste, la Commission européenne aide à la mise en commun des investissements et des projets. La guerre des étoiles passe aussi par l'EuropeSur le sol continental, le premier site historique de lancement se trouve en Norvège, le second site opérationnel en Écosse, tout au nord des îles britanniques, aux Shetlands. Face à Boca Chica où SpaceX est lancé en République dominicaine, à Cap Canaveral en Floride et Kourou en Guyane française d'où part la fusée Ariane, l'Europe et le Royaume- Uni (partenaires au sein de l'ESA, l'agence spatiale européenne), veulent monter en grade dans le marché spatial. Reportage, Thomas Harms.  Vigilant, l'IA qui entend prévenir les crimes en surveillant les réseaux sociauxEn Irlande, la police s'apprête à franchir un cap dans la lutte contre la criminalité, grâce à un nouveau système d'alerte développé dans le cadre d'un projet de recherche européen. Un outil précieux, dont l'usage nécessite des garde-fous. À Dublin, les explications de Clémence Pénard.  Face à la Chine ou aux États-Unis, les besoins d'investissement sont colossaux au sein de l'Union européenneL'UE se distingue par son approche éthique de l'intelligence artificielle. L'IA Act appelé IA Act entre en vigueur étape par étape ; à partir du mois d'août, il prévoit que les entreprises d'IA fournissent leur documentation technique aux autorités. Est-ce aller trop loin au détriment de la compétitivité ? À Istanbul, l'Institut du Bosphore qui promeut la coopération entre la Turquie et la France et l'UE, s'est intéressé aux moyens de développer les investissements et les technologies. Les explications de Frédérique Lebel.  En Allemagne, la tech peine à garder les étudiants indiens.Dans les universités du pays, les jeunes Indiens, très actifs dans les études scientifiques et informatiques, sont devenus en 10 ans le groupe d'étudiants étrangers le plus important. L'Allemagne tente de les retenir une fois qu'ils sont diplômés, pour qu'ils restent travailler dans des secteurs-clés qui manquent de main-d'œuvre ; pourtant ça n'est pas toujours simple, comme l'a constaté à Berlin, Delphine Nerbollier.

Les matins du samedi
Un virage militaire inédit en Allemagne

Les matins du samedi

Play Episode Listen Later May 31, 2025 5:02


durée : 00:05:02 - Les Cartes en mouvement - par : Delphine Papin - Cette semaine, dans les Cartes en mouvement, Delphine Papin s'intéresse au virage militaire inédit en Allemagne qui veut se doter de « l'armée la plus puissante d'Europe ». Une rupture pour un pays encore hanté par le passé.

Accents d'Europe
Après l'annonce de la dissolution du PKK, les espoirs et les craintes des Kurdes de Turquie

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later May 22, 2025 19:30


Les membres de la branche politique du parti demandent désormais des garanties dans le processus de désarmement à venir, dont leur intégration à la société, et l'assouplissement des conditions de détention du fondateur du PKK, Abdullah Öcalan, en prison depuis 2019. À Ankara, les attentes de la communauté kurdeC'est peut-être la fin de 40 ans de guérilla et une avancée sans précédent pour les Kurdes de Turquie : le 12 mai 2025, le Parti des travailleurs du Kurdistan, le PKK, a annoncé sa dissolution et son désarmement. Le fondateur du parti, Abdullah Öcalan, en prison depuis 1999, avait lancé un appel en ce sens fin février 2025. La fin de la lutte armée, si elle se concrétise, laisse espérer une résolution pacifique du conflit entre le PKK et les forces turques qui a fait au fil des ans plus de 40.000 victimes.  Au sein de la minorité kurde, environ 15% de la population de Turquie, les attentes sont à la hauteur de l'enjeu. Reportage, Anne Andlauer.  En Allemagne, les résonnances politiques du roman graphique de Luz Deux femmes nues La traduction allemande de la BD du dessinateur français Luz, qui avait échappé à l'attentat contre Charlie Hebdo en 2013, vient de paraitre outre-Rhin. L'ouvrage a reçu le prix du meilleur album au festival d'Angoulême l'an dernier. Il retrace l'histoire mouvementée du tableau du même nom peint par l'expressionniste allemand Otto Müller. La toile avait été qualifiée « d'art dégénéré » par les nazis, interdite et confisquée, puis restituée des décennies plus tard à ses propriétaires. Delphine Nerbollier a assisté hier à Berlin à la présentation du livre par son auteur. La revue de presse sonore de Franceline BerettiPartenariat franco-britannique, diplomatie italienne, sommet Choose France : le récit politique a parfois des dimensions très variables. Amsterdam protège l'environnement et ravit les touristes C'est une petite révolution sur les canaux d'Amsterdam. Depuis le 1er avril 2025, plus question pour les bateaux à moteur thermique de naviguer dans le centre-ville de la capitale néerlandaise. Adieu diesel et essence, dans cette zone « zéro émission », seules les embarcations électriques, à hydrogène ou propulsées à la rame peuvent circuler - qu'il s'agisse de bateaux de plaisance ou commerciaux et touristiques. L'idée de la mairie d'Amsterdam ? Améliorer la qualité des eaux et réduire les nuisances sonores. Reportage, Jean-Jacques Héry.

Accents d'Europe
Après l'annonce de la dissolution du PKK, les espoirs et les craintes des Kurdes de Turquie

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later May 22, 2025 19:30


Les membres de la branche politique du parti demandent désormais des garanties dans le processus de désarmement à venir, dont leur intégration à la société, et l'assouplissement des conditions de détention du fondateur du PKK, Abdullah Öcalan, en prison depuis 2019. À Ankara, les attentes de la communauté kurdeC'est peut-être la fin de 40 ans de guérilla et une avancée sans précédent pour les Kurdes de Turquie : le 12 mai 2025, le Parti des travailleurs du Kurdistan, le PKK, a annoncé sa dissolution et son désarmement. Le fondateur du parti, Abdullah Öcalan, en prison depuis 1999, avait lancé un appel en ce sens fin février 2025. La fin de la lutte armée, si elle se concrétise, laisse espérer une résolution pacifique du conflit entre le PKK et les forces turques qui a fait au fil des ans plus de 40.000 victimes.  Au sein de la minorité kurde, environ 15% de la population de Turquie, les attentes sont à la hauteur de l'enjeu. Reportage, Anne Andlauer.  En Allemagne, les résonnances politiques du roman graphique de Luz Deux femmes nues La traduction allemande de la BD du dessinateur français Luz, qui avait échappé à l'attentat contre Charlie Hebdo en 2013, vient de paraitre outre-Rhin. L'ouvrage a reçu le prix du meilleur album au festival d'Angoulême l'an dernier. Il retrace l'histoire mouvementée du tableau du même nom peint par l'expressionniste allemand Otto Müller. La toile avait été qualifiée « d'art dégénéré » par les nazis, interdite et confisquée, puis restituée des décennies plus tard à ses propriétaires. Delphine Nerbollier a assisté hier à Berlin à la présentation du livre par son auteur. La revue de presse sonore de Franceline BerettiPartenariat franco-britannique, diplomatie italienne, sommet Choose France : le récit politique a parfois des dimensions très variables. Amsterdam protège l'environnement et ravit les touristes C'est une petite révolution sur les canaux d'Amsterdam. Depuis le 1er avril 2025, plus question pour les bateaux à moteur thermique de naviguer dans le centre-ville de la capitale néerlandaise. Adieu diesel et essence, dans cette zone « zéro émission », seules les embarcations électriques, à hydrogène ou propulsées à la rame peuvent circuler - qu'il s'agisse de bateaux de plaisance ou commerciaux et touristiques. L'idée de la mairie d'Amsterdam ? Améliorer la qualité des eaux et réduire les nuisances sonores. Reportage, Jean-Jacques Héry.

24H Pujadas - Les partis pris
Les Partis Pris : "Ruffin, un geyser qui fait pschitt", "La retraite... dès six ans" et "Iran-Israël, la tentation de la force"

24H Pujadas - Les partis pris

Play Episode Listen Later May 22, 2025 17:47


On parle beaucoup de la droite, mais il se passe également quelque chose à gauche, peut-être en vue de la présidentielle. Même en solo, François Ruffin continue d'avancer ses pions pour 2027. Le député de la Somme a choisi le mot "geyser" comme métaphore pour imager et encourager à faire surgir l'énergie à gauche. Il souhaite une "primaire geyser" à gauche, de Philippe Poutou à François Hollande, qu'il compte remporter. Mais Ruth Elkrief estime qu'il est difficile de mettre le feu lorsque l'ambiance est glaciale. "Pour le moment, cette initiative fait pschitt", a-t-elle dit. En Allemagne, on doit penser à la retraite dès l'âge de six ans. Il faut la préparer dès la jeunesse. Le nouveau chancelier Friedrich Merz propose un système d'épargne qui mobiliserait l'argent public sous une forme inédite. Pour tous les enfants de six à dix-huit ans qui sont scolarisés dans une école publique ou privée, l'État verserait dix euros par mois sur un compte personnel géré par une entreprise privée. Pascal Perri trouve qu'il s'agit d'une forme de retraite par capitalisation et d'une préparation anticipée de la retraite. Mais pour lui, c'est une mesure plus symbolique que budgétaire, ayant un caractère éducatif. Selon la presse américaine, Israël semble avoir la tentation de la force en Iran, sans le soutien éventuel des États-Unis. Le renseignement américain, qui a observé à la fois des mouvements militaires dans le pays, des exercices aériens et des déplacements des munitions, a fait part de cette inquiétude à CNN. Il a aussi intercepté des conversations entre des responsables iraniens. Et cela arrive au moment où Donald Trump a repris les négociations avec Téhéran sur son programme nucléaire. Isabelle Lasserre estime que pour Israël, il y a maintenant une fenêtre d'opportunité. Et elle se demande si l'Etat hébreu peut se permettre, diplomatiquement et politiquement, d'ouvrir un nouveau front alors que les excès de l'intervention militaire à Gaza sont dénoncés partout, si une attaque contre des installations nucléaires iraniennes ne risque pas d'être contreproductive. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Monde Numérique - Jérôme Colombain

Dans les coulisses d'Amazon, une nouvelle génération de robots est en marche. Leur nom : Vulcan. Capables de manipuler des objets avec une étonnante finesse grâce à un « sens du toucher » artificiel, ces bras robotisés sont en train de transformer le travail dans les centres de distribution. En Allemagne, Johannes Kulick, ingénieur en charge de ces machines chez Amazon Robotics, explique comment Vulcan fonctionne, ce qui rend sa technologie unique, et surtout, quel est son impact sur les conditions de travail… et sur l'emploi. Loin du fantasme d'une automatisation totale, c'est une nouvelle forme de collaboration entre humains et robots qui se dessine.-----------

Les p't**s bateaux
Comment Hitler est arrivé au pouvoir en Allemagne en 1933 ?

Les p't**s bateaux

Play Episode Listen Later May 12, 2025 4:15


durée : 00:04:15 - Les P'tits Bateaux - par : Camille Crosnier - Aurélien, sept ans, s'interroge sur l'arrivée au pouvoir d'Hitler. Pour répondre à cette question, l'équipe des P'tits Bateaux a fait appel à l'historien Géraud Létang, qui commence à rappeler les événements de la Première Guerre mondiale. - réalisé par : Stéphanie TEXIER

Un air d'amérique
ALLEMAGNE - Friedrich Merz, un nouveau chancelier déjà en difficulté

Un air d'amérique

Play Episode Listen Later May 6, 2025 1:18


En Allemagne, Friedrich Merz, nouveau chancelier, fait face à une impopularité croissante après avoir annoncé un nouvel endettement et des dépenses massives pour les infrastructures et la défense. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les journaux de France Culture
En Allemagne, mauvais départ pour Friedrich Merz

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later May 6, 2025 20:01


durée : 00:20:01 - Journal de 12h30 - Friedrich Merz lequel a échoué ce matin à se faire élire chancelier au premier tour de scrutin. Un échec sans précédent dans l'histoire récente de l'Allemagne. Signe de l'immense pression à laquelle est aujourd'hui confronté le conservateur qui s'apprête à diriger un pays fragilisé par les crises.

L'info en intégrale - Europe 1
Le journal de 20h - 06/05/2025

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later May 6, 2025 8:45


Dans cette édition :La chapelle Sixtine se prépare à accueillir les 133 cardinaux électeurs pour désigner le successeur du pape François, dans un rituel minutieusement organisé.En Allemagne, Friedrich Merz est officiellement nommé chancelier après deux tours de scrutin au Bundestag, une première dans l'histoire du pays.Emmanuel Macron envisage d'organiser un référendum sur des réformes institutionnelles, notamment la simplification de l'organisation territoriale.La France insoumise s'oppose à la libération de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, détenu arbitrairement en Algérie.Stéphane Plaza, animateur et agent immobilier, a été placé en garde à vue dans le cadre d'une enquête pour trafic de stupéfiants.Un policier a été grièvement blessé après avoir été poussé d'un toit par un cambrioleur à Hormeson-sur-Marne.La SNCF prévoit de maintenir 9 TGV sur 10 pendant le pont du 8 mai malgré le mouvement de grève.Les patrons de Renault et Stellantis alertent sur l'impact des normes européennes trop contraignantes pour l'industrie automobile.Donald Trump annonce que les Houthis ont capitulé, entraînant la fin des bombardements américains au Yémen.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Au cœur de l'histoire
1945 : les crimes de l'Armée rouge en Allemagne

Au cœur de l'histoire

Play Episode Listen Later Apr 30, 2025 25:21


En temps de guerre, les viols et violences sexuelles ont souvent été utilisés comme moyen de terroriser les populations hostiles ou vaincues. Depuis 2022 et le début de la guerre en Ukraine, nombreuses sont les femmes témoignant ainsi des viols commis par les soldats de l'armée russe. En 1945, il y a 80 ans, lors de la chute du IIIe Reich, des centaines de milliers de femmes allemandes ont été violées par les soldats de l'Armée rouge avançant vers Berlin. Des faits documentés, bien que difficiles à chiffrer avec précision, mais tus des pendant des décennies, effacés des mémoires par les atrocités commises par le régime nazi. Pour évoquer cette période, Virginie Girod reçoit Jean Lopez. Directeur de la rédaction de Guerres & Histoire, il est l'auteur de plusieurs ouvrages consacrés à la Seconde Guerre mondiale. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Un air d'amérique
ALLEMAGNE - Friedrich Merz, le futur chancelier, donne sa feuille de route

Un air d'amérique

Play Episode Listen Later Apr 10, 2025 1:11


En Allemagne, un mois et demi après les élections, les conservateurs et les socio-démocrates s'accordent pour gouverner ensemble, résistant aux assauts de l'extrême droite. Le futur chancelier Friedrich Merz promet de sortir le pays de la récession et de renforcer sa position internationale, tout en regagnant la confiance d'une population déçue par les concessions faites à la gauche. L'extrême droite, en tête dans les sondages, reste un défi majeur.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

C dans l'air
La chute des bourses peut-elle faire reculer Trump? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Apr 4, 2025 63:43


C dans l'air du 4 avril 2025 - La chute des bourses peut-elle faire reculer Trump?L'onde de choc du virage protectionniste radical opéré par les États-Unis est ressentie dans le monde entier, et affole les marchés mondiaux. De Tokyo à Paris, les grands indices boursiers ont plongé. La bourse de New York a bouclé jeudi sa pire séance depuis mars 2020, en pleine pandémie de Covid. Un jeudi noir qui a de quoi donner des sueurs froides aux Américains qui sont trois foyers sur cinq à détenir des actions, et en particulier les retraités dont les pensions sont en partie indexées sur les marchés.Mercredi, depuis les jardins de la Maison Blanche, Donald Trump muni d'un tableau a détaillé par le menu les taxes douanières qu'il entend imposer sur tous les produits importés aux Etats-Unis, allant de 10 % à 50 % selon les pays d'origine au nom de sa "déclaration d'indépendance économique". La Chine et l'Union européenne sont parmi les plus lourdement sanctionnés, la première écopant de 34 %, et l'UE de 20 %. Ce à quoi Pékin a choisi de répliquer très vite en annonçant, ce vendredi, des taxes de 34 % sur tous les produits américains arrivant en Chine. Parallèlement, 16 entreprises américaines ont été placées sur une liste noire qui les empêchera de s'approvisionner en Chine. Le ministère chinois du Commerce a aussi annoncé des contrôles à l'exportation sur sept éléments de terres rares, y compris le gadolinium, utilisé notamment pour les IRM, et l'yttrium, dans l'électronique grand public.Cette décision a, une nouvelle fois, plongé les marchés boursiers et économiques dans le rouge. En Europe, à la mi-journée la Bourse de Francfort chutait de 5,61 %, Paris de 4,66 % et Londres de 4,24 %. Zurich s'enfonçait de 5,57 %, Milan dégringolait de 7,74 % et Madrid de 6,29% alors que l'Union européenne prépare la riposte, tout en privilégiant encore la négociation. Les nouvelles taxes annoncées par le président américain sont "un coup dur" pour l'économie mondiale, a souligné ce jeudi, la présidente de la Commission européenne. Cependant, "il n'est pas trop tard pour répondre aux préoccupations par les négociations", a déclaré Ursula von der Leyen, soulignant que le commissaire européen au Commerce, Maros Sefcovic, était "en contact permanent" avec ses homologues américains.En France, Emmanuel Macron a réuni dans la journée les "représentants des filières impactées" à l'Elysée et a appelé les entreprises françaises à suspendre tous leurs projets d'investissements aux Etats-Unis jusqu'à ce que l'annonce sur une hausse massive des droits de douane à l'encontre de l'Union européenne soit "clarifiée". En Allemagne, le chancelier allemand Olaf Scholz et son ministre de l'Economie se sont montrés alarmistes sur les conséquences de la hausse des droits de douane décidée par Donald Trump, appelant l'Europe à montrer "ses muscles", tout en évitant de riposter comme une "tête brulée".Alors quelle forme prendra cette riposte européenne ? Quels secteurs sont concernés ? Avec quelles conséquences ? Nos journalistes se sont rendus en Allemagne où les entreprises sont plus dépendantes encore des États-Unis que lors du premier mandat de Donald Trump. Le pays a écoulé l'année dernière pour 161 milliards d'euros de marchandise sur le marché américain, soit plus de 10 % du commerce extérieur contre 8,5 % en 2016. Premier secteur impacté : l'automobile. Nous sommes également allés à Brownsville au Texas où Elon Musk y a installé sa base SpaceX.Les experts :- Dominique SEUX - Editorialiste - Les Echos - Lucie ROBEQUAIN - Directrice de la rédaction – La Tribune dimanche , La Tribune - Sylvie MATELLY - Economiste et directrice de l'Institut Jacques Delors- Florentin COLLOMP - Journaliste spécialiste des questions européennes Le Figaro

Reportage International
En Allemagne, un bilan mitigé pour la dépénalisation partielle du cannabis, un an après

Reportage International

Play Episode Listen Later Apr 4, 2025 2:41


C'était l'une des principales réformes de société promises par le gouvernement Scholz. Il y a un an, l'Allemagne dépénalisait la consommation et la culture du cannabis à des fins récréatives. 150 clubs de consommateurs ont depuis ouvert à travers le pays. Les cannabis sociaux clubs, comme on les appelle dans le pays, sont la base de la réforme, censés garantir la qualité des produits distribués légalement tout en luttant contre le marché noir.  De notre envoyée spéciale à Erfurt, Nous sommes mercredi, jour de distribution dans le Cannabis Social Club d'Erfurt, en Allemagne. Deux sortes de fleurs de cannabis sont proposées par le club, cultivées par les membres sous strict contrôle sanitaire. La première récolte, en janvier, a donné 30 kilogrammes, la distribution, deux jours par semaine, est limitée à 20 grammes par membre et par mois, à raison de cinq euros le gramme, c'est deux fois moins que sur le marché noir. Les membres sont satisfaits. « Je suis tout à fait satisfait. Super bon goût et effet très agréable », apprécie l'un d'entre eux. « L'avantage, c'est qu'on ne doit pas se fournir sur le marché noir. On n'a plus l'impression de faire quelque chose d'interdit. On peut acheter de la bonne qualité. Et le prix est beaucoup plus avantageux qu'au marché noir », estime un autre. « Alors la quantité distribuée pourrait être un peu plus élevée. Souvent, ça m'est arrivé, surtout quand j'avais mon cancer, de me faire arrêter par la police. J'avais du cannabis sur moi. Et qu'ont-ils fait ? Bien sûr, ils me l'ont confisqué ! Je me sens bien plus libre maintenant, clairement », confie un membre.En Allemagne, 450 clubs ont déposé une demande d'autorisation, dont les deux tiers des dossiers sont toujours sans réponse. Hermann Klatt, le président du Cannabis Club d'Erfurt, se souvient des difficultés rencontrées. « Il faut avoir les gens qui s'y connaissent, et qui sont prêts à investir leur temps, beaucoup de temps. On a dû rassembler 250 000 euros de fonds privés, sans banques, sans soutien, rien », se remémore-t-il.Mais la légalisation très encadrée est encore fragile. À Berlin, les partis conservateurs ont promis un retour à la prohibition sous le gouvernement Merz. « Nous, dans le gouvernement régional bavarois, on a dit dès le départ que la légalisation du cannabis est une erreur et nous n'avons pas changé de position », affirme Joachim Herrmann, membre de la très conservatrice CSU bavaroise.À Erfurt, l'inquiétude est palpable. « Le vrai danger, c'est que dans les négociations de coalition, le SPD ne laisse tomber les consommateurs de cannabis, pour obtenir des concessions des conservateurs sur d'autres questions. Vous voyez bien, les gens qui viennent ici s'approvisionner en cannabis, ce ne sont pas des criminels. Mais si on revenait à la prohibition, ils seraient tous criminels », s'exclame-t-il. Selon les estimations, 17 % des adultes consomment en Allemagne du cannabisÀ écouter aussiAccents d'Europe: quel bilan pour le cannabis légal en Allemagne?

Les matins
Economie de la défense en Allemagne / Légalisation du cannabis / Les droites françaises

Les matins

Play Episode Listen Later Mar 20, 2025 149:27


durée : 02:29:27 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - . - réalisation : Félicie Faugère

C dans l'air
La méthode de Trump à l'épreuve de... Poutine - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Mar 19, 2025 63:42


C dans l'air du 19 mars 2025 - La méthode de Trump à l'épreuve de... PoutineÀ l'issue de plus de deux heures d'entretien avec Donald Trump, Vladimir Poutine ne s'est finalement dit prêt qu'à une trêve partielle sur les installations énergétiques, dont les contours demeurent flous, et a accepté la poursuite des négociations. Russes et Américains doivent se retrouver dimanche en Arabie saoudite. Très optimiste, le locataire de la maison Blanche a indiqué sur son réseau Truth Social s'être entendu avec son homologue russe sur le fait d'arriver rapidement à un "cessez-le-feu total et, au bout du compte, à la FIN de cette guerre vraiment horrible". Mais si des promesses sur les infrastructures énergétiques ont été formulées par Moscou, le maître du Kremlin a également posé ses conditions pour la suite, notamment la fin de l'aide occidentale à l'Ukraine, renseignements compris. Ensemble à Berlin, Emmanuel Macron et le chancelier allemand sortant Olaf Scholz ont immédiatement affirmé qu'ils continueraient à aider Kiev. Le président de la République a également exigé que le cessez-le-feu soit "vérifiable" sur le terrain et que l'Ukraine soit invitée à la table des négociations. De son côté, le président ukrainien a estimé que les conditions posées par son homologue russe visent à "affaiblir" l'Ukraine et montrent qu'il n'est pas prêt "à mettre fin" à la guerre. Volodymyr Zelensky doit s'entretenir ce mercredi après-midi avec Donald Trump. Alors que se sont dit Vladimir Poutine et Donald Trump lors de leur appel ? Jusqu'où le président américain est-il prêt à céder pour obtenir un succès diplomatique ? Donald Trump veut à tout prix et rapidement un accord de cessez-le-feu en Ukraine pour redorer son bilan, au moment où aux Etats-Unis sa politique suscite des doutes et inquiétudes notamment sur le "front" économique. Consommateurs, investisseurs et marchés financiers baignent dans l'incertitude depuis son retour à la Maison Blanche avec le lancement d'une guerre commerciale et monétaire qui ravive le spectre d'une récession. La banque JPMorgan, qui estimait cette probabilité à 30 % début janvier, l'a désormais portée à 40 %. Donald Trump lui-même a reconnu il y a quelques jours qu'il n'excluait pas ce risque. Mais à défaut d'une récession, beaucoup d'économistes s'attendent à un ralentissement de la croissance et à une accélération de l'inflation. Thème qui était au coeur de la campagne de Donald Trump. Critiqué sur sa politique économique, le président des Etats-Unis vient également d'être rappeler à l'ordre par le président de la Cour suprême américaine, après que ce dernier a appelé à "destituer" un juge ayant ordonné la suspension d'opérations d'expulsion massives de migrants. "Depuis plus de deux siècles, il est établi que la destitution n'est pas une réponse appropriée à un désaccord concernant une décision judiciaire", a déclaré John Roberts dans un communiqué. L'attaque de Donald Trump visait un juge fédéral de Washington qui avait ordonné samedi la suspension pendant 14 jours de toute expulsion de migrants, et en particulier exigé d'interrompre une opération particulièrement spectaculaire vers le Salvador, concernant quelque 200 membres suspectés d'appartenir à un gang vénézuélien.Pendant ce temps, face à la menace russe et au désengagement américain, les Européens pressent le pas pour tenter d'assurer eux-mêmes leur défense. En Allemagne ces dernières heures les députés ont dit oui à une petite révolution, le "bazooka" budgétaire du futur chancelier allemand. Il s'agit d'un plan d'investissements géants de Friedrich Merz pour moderniser le pays mais aussi augmenter considérablement les dépenses militaires allemandes. Et ce mercredi à Bruxelles, c'est le Livre blanc sur l'avenir de la défense européenne qui est présenté par la Commission. On y retrouve les grandes lignes du plan dévoilé il y a deux semaines par Ursula von der Leyen avec un objectif affiché de 800 milliards d'euros pour mettre l'Europe de la défense en ordre de marche. Un montant ambitieux, mais dont la mise en œuvre dépend surtout de la bonne volonté des Etats membres de l'UE, soulignent des diplomates à Bruxelles. Pour les y aider, la Commission européenne veut notamment permettre aux États membres de consacrer jusqu'à 1,5 % de leur Produit intérieur brut (PIB) pendant quatre ans à des dépenses militaires, sans crainte d'enfreindre les règles budgétaires qui encadrent les déficits publics. L'idée étant d'acheter "davantage européen", au moment où la très grande majorité des investissements en matière de défense se fait en dehors de l'Union européenne.Les experts :- Bruno TERTRAIS - Directeur adjoint de la FRS, conseiller géopolitique à l'Institut Montaigne, auteur de "La guerre des mondes" aux éditions Alpha- Anthony BELLANGER - Éditorialiste à France Info TV, spécialiste des questions internationales- Lucie ROBEQUAIN - Directrice des rédactions de La Tribune et la Tribune dimanche, ancienne correspondante aux Etats-Unis- Philippe DESSERTINE - Professeur à l'Université IAE Paris panthéon sorbonne, directeur de l'Institut de Haute Finance, auteur de "Le grand basculement", publié chez Robert Laffont

Learn French with daily podcasts
Élections législatives en Allemagne (German Federal Elections)

Learn French with daily podcasts

Play Episode Listen Later Mar 3, 2025 3:36


Les conservateurs de la CDU remportent les élections législatives en Allemagne, tandis que l'extrême droite de l'AfD progresse dans les anciens Länder de l'Est.Traduction:The CDU conservatives win Germany's federal elections, while the far-right AfD gains ground in the former East German states. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Au cœur de l'histoire
[2/2] Pablo Picasso : du géant de l'art moderne à l'artiste « dégénéré »

Au cœur de l'histoire

Play Episode Listen Later Mar 3, 2025 14:19


Virginie Girod raconte le parcours artistique de Pablo Picasso (1881-1973), figure majeure de l'art moderne. Dans le second épisode de ce double récit inédit d'Au cœur de l'Histoire, Pablo Picasso est un peintre célèbre, devenu un grand nom de l'art moderne. En Allemagne, Hitler prend le pouvoir et entend bientôt mettre l'art au service de sa propagande raciste et antisémite. La notion d'art "dégénéré" émerge, désignant toute forme d'art qui, selon les nazis, pourrait corrompre la pureté de la "race aryenne". Alors que de nombreux artistes modernes voient leur œuvre instrumentalisée par le IIIe Reich, Picasso, archétype du peintre dégénéré, assiste à la montée des périls. Un récit en partenariat avec l'exposition "L'art "dégénéré" : le procès de l'art moderne sous le nazisme" , présentée au musée national Picasso-Paris jusqu'au 25 mai 2025.