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7 milliards de voisins
Femmes, mères et reporters de guerre...

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Jul 11, 2025 48:29


En Ukraine, au Proche-Orient, en Afghanistan, en Irak, avant au Kosovo ou en Centrafrique, elles suivent les guerres et les conflits internationaux au plus près du terrain. Depuis le milieu du XIXème siècle, les femmes ont en effet rejoint les rangs des reporters de guerre pour raconter les combats et leurs conséquences au milieu des destructions, des morts et de la douleur des survivants. Alors qu'elles ont parfois dû vaincre les préjugés, elles ont aussi contribué à transformer une discipline au départ très masculine. Pourquoi ont-elles choisi cette vie hors du commun ? Entre le danger, la peur, la souffrance des autres, quel est l'envers d'un théâtre de guerre ? Et comment concilier le grand reportage avec son quotidien et sa vie de famille ? Avec : • Dorothée Ollieric, grand reporter à France télévision. Autrice de Maman s'en va-t-en guerre (Éditions Du Rocher, 2025)  • Manon Loizeau, grand reporter indépendante et réalisatrice de documentaires, dont un avec la journaliste Ksenia Bolchakova, Ukraine, sur les traces des bourreaux diffusé sur Arte en 2024. Lauréate du Prix Albert Londres en 2006.   La chronique Mondoblog chez les voisins avec Tanguy Lacroix. • Le blogueur béninois Mawutondji Gérard Godonou parle de l'instrumentalisation des médias par les terroristes.  • Ali Abdelkader Foulaty, blogueur tchadien, est fier que son pays soit peuplé par 10 millions de chameaux, un record mondial.    Puis Ecoutez le monde de Monica Fantini. Promenade sonore à Ziguinchor, de l'aube à la nuit.    Programmation musicale : ► La route de Vénus – Emily Loizeau ► Vilin Manièr – Maya Kamati.

7 milliards de voisins
Femmes, mères et reporters de guerre...

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Jul 11, 2025 48:29


En Ukraine, au Proche-Orient, en Afghanistan, en Irak, avant au Kosovo ou en Centrafrique, elles suivent les guerres et les conflits internationaux au plus près du terrain. Depuis le milieu du XIXème siècle, les femmes ont en effet rejoint les rangs des reporters de guerre pour raconter les combats et leurs conséquences au milieu des destructions, des morts et de la douleur des survivants. Alors qu'elles ont parfois dû vaincre les préjugés, elles ont aussi contribué à transformer une discipline au départ très masculine. Pourquoi ont-elles choisi cette vie hors du commun ? Entre le danger, la peur, la souffrance des autres, quel est l'envers d'un théâtre de guerre ? Et comment concilier le grand reportage avec son quotidien et sa vie de famille ? Avec : • Dorothée Ollieric, grand reporter à France télévision. Autrice de Maman s'en va-t-en guerre (Éditions Du Rocher, 2025)  • Manon Loizeau, grand reporter indépendante et réalisatrice de documentaires, dont un avec la journaliste Ksenia Bolchakova, Ukraine, sur les traces des bourreaux diffusé sur Arte en 2024. Lauréate du Prix Albert Londres en 2006.   La chronique Mondoblog chez les voisins avec Tanguy Lacroix. • Le blogueur béninois Mawutondji Gérard Godonou parle de l'instrumentalisation des médias par les terroristes.  • Ali Abdelkader Foulaty, blogueur tchadien, est fier que son pays soit peuplé par 10 millions de chameaux, un record mondial.    Puis Ecoutez le monde de Monica Fantini. Promenade sonore à Ziguinchor, de l'aube à la nuit.    Programmation musicale : ► La route de Vénus – Emily Loizeau ► Vilin Manièr – Maya Kamati.

La marche du monde
Amilcar Cabral et Maria Helena, de l'intime au politique

La marche du monde

Play Episode Listen Later Jul 4, 2025 55:29


50 ans après l'indépendance du Cap-Vert, La marche du monde est en reportage dans la ville de Praïa, à la recherche des lettres adressées par Amilcar Cabral, l'icône de la lutte de libération nationale, à Maria Helena Atalaide Vilhena Rodrigues, sa première compagne portugaise. Des lettres conservées avec amour par Iva, leur première fille, jusqu'à ce qu'elle décide de les publier puis de les confier à la Fondation Cabral. Une archive précieuse pour comprendre comment Amilcar, jeune Africain brillant venu poursuivre des études à Lisbonne dès 1945 est devenu Cabral, le co-fondateur du PAIGC, le parti Africain de l'Indépendance de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert. C'est dans le quartier de Terra Branca sur les hauteurs de Praïa que je retrouve Maria Benedita Basto, spécialiste des textes de Cabral. Ensemble nous avons souvent rêvé de venir rendre visite à Iva Cabral afin de comprendre pour quelles raisons elle a souhaité porter à la connaissance du grand public la correspondance de ses parents. « Ces lettres me tiennent à cœur, pas seulement parce que ce sont des lettres de mes parents où ils démontrent les sentiments mutuels, mais principalement parce que ça démontre qui ils étaient », nous confie Iva Cabral en français, « qui étaient ces jeunes gens dans une époque très difficile (N.D.L.R. L'empire coloniale portugais sous la dictature de Salazar). J'ai compris que c'était deux jeunes qui s'aimaient. J'ai vu que c'était des jeunes qui voulaient augmenter leur poids dans la société, voulaient changer quelque chose, oui, c'est ça que Cabral veut dire dès les premières lettres. À partir d'un certain moment, il commence à s'engager et il fait que ma mère s'engage aussi. Je parle de libérer leur patrie, la patrie de mon père qui était le Cap-Vert et la Guinée-Bissau, de finir avec le colonialisme, mais pas seulement dans sa terre, mais aussi dans l'Afrique. »   Un documentaire signé Valérie Nivelon. Conseillère scientifique : Maria Benedita Basto Réalisation : Sophie Janin. Tous mes remerciements à Iva Cabral, au président Pedro Pires et à la Fondation Cabral, à Filinto Elisio et Marcia Souto des éditions Rosa de Porcelena et à Maria de Fatima Fernandes de l'Université du Cap-Vert.     Pour découvrir les lettres adressées par Amilcar Cabral à Maria Hélèna, et traduites pour la première fois en français, RFI vous propose un long format inédit. Le webdocumentaire

Grand reportage
À Srebrenica, à l'ombre du génocide, l'impossible réconciliation

Grand reportage

Play Episode Listen Later Jul 3, 2025 19:30


Il y a trente ans, du 11 juillet au 17 juillet 1995, plus de 8 000 hommes et adolescents bosniaques musulmans étaient systématiquement assassinés autour de la petite ville de Srebrenica, dans l'est de la Bosnie. Ce massacre a été l'un des points culminants des 3 ans et demi de guerre qui ont opposé les différents peuples de ce pays des Balkans. La justice internationale l'a qualifié de génocide, et elle a condamné à perpétuité ses principaux responsables bosno-serbes. Mais 3 décennies après, la mémoire douloureuse de la guerre et de ce massacre divise toujours Serbes et Bosniaques qui vivent dans la région, le long de la Drina… «À Srebrenica, à l'ombre du génocide, l'impossible réconciliation», un Grand reportage de Louis Seiller.

Reportage International
Soccer Town: Kearny, berceau du football Made in USA

Reportage International

Play Episode Listen Later Jun 26, 2025 2:54


Les États-Unis à l'heure du football ou du soccer, comme on dit là-bas. Le pays accueille en ce moment le Mondial des clubs, avant la Coupe du monde, dans un an. Les finales des deux compétitions sont prévues tout près de New York, près aussi de Kearny. Avec 42 000 habitants, c'est une petite ville résidentielle, terre d'accueil de travailleurs venus du monde entier, où se serait joué en 1883 le premier vrai match de football d'une équipe américaine et où depuis longtemps le ballon rond est une religion.   C'est un petit coin du reste du monde, à l'ombre des gratte-ciels. Au Scots American Club, on descend des bières brunes en kilt écossais et on regarde du football, version originale. Anderson, 60 ans environ : « C'est une tradition ici. On est la ville du soccer aux États-Unis. La ville du vrai football, pas le foot américain avec les mains. Le FOOT-BALL ». Ancien entraîneur, Bob Anderson est un enfant de la balle, comme beaucoup à Kearny, comme ces gamins du coin rentrés dans l'histoire du soccer américain : « Tu vois la photo là. C'est John Harkes, capitaine de l'équipe nationale. Une légende ». Sur la photo de l'équipe américaine au Mondial 94, John Harkes le fils d'Écossais, côtoie deux amis d'enfance : Tony Meola, italien d'origine, et Tab Ramos, né en Uruguay. Kearny et le soccer, c'est d'abord une histoire d'immigration. Michael Mara, directeur sportif du club local et mémoire de la ville : « Kearny est une terre industrielle de travailleurs Le foot est venu ici au 19ᵉ siècle avec les immigrants écossais, les Irlandais. Maintenant, on a les Portugais, les Brésiliens, les Équatoriens, les Péruviens… Et c'est toujours aussi important pour ces communautés que pour celles qui sont arrivées, il y a cent ans ». Le soccer, « une religion »  Pour comprendre un peu mieux, il faut suivre Michael, passer la vieille usine, les rues pavillonnaires typiques et s'arrêter dans la ville jumelle d'Harrison. Devant nous, un petit terrain de quartier. « Ça s'appelle "le court", parce que c'était un terrain de tennis à l'origine, avant le sol était dur, il y avait un arbre au coin, des bancs. John, Tony, Tab, tout le monde est passé par là. Ici, tu apprends à être créatif. On a cette culture du foot de rue, comme en Europe ou en Argentine, ça n'est pas courant aux États-Unis. C'est ce qui fait que cette ville est différente ».  Ici, le soccer est une religion. On envoie ses enfants au foot, comme au catéchisme, et avec Coach Glendon, c'est du sérieux : « C'est un honneur, un privilège d'entraîner ici. Beaucoup de nos joueurs ont un vrai, vrai potentiel, c'est à nous les coachs de les pousser, de les accompagner pour leur permettre, de donner le meilleur ». Jusqu'au très haut niveau, c'est l'ambition déclarée de certains, comme Paul, capitaine chez les moins de quatorze ans du club : « Je sais que beaucoup d'anciens de Kearny sont passés professionnels, donc je sens que j'ai quelque chose de spécial.  Avec ça, il y a plus de pression, c'est sûr, mais surtout ce sentiment qu'on peut répondre aux attentes. Moi, je veux jouer dans l'équipe nationale d'Équateur. Je veux réussir et inspirer les enfants de mon âge dans le futur ». Et c'est ainsi que s'écrit depuis 150 ans la grande histoire, de ce petit bout d'Amérique, où le ballon a toujours été rond.   À lire aussiAux États-Unis, le timide essor du « soccer » avant le Mondial de foot 2026

Reportage international
Soccer Town: Kearny, berceau du football Made in USA

Reportage international

Play Episode Listen Later Jun 26, 2025 2:54


Les États-Unis à l'heure du football ou du soccer, comme on dit là-bas. Le pays accueille en ce moment le Mondial des clubs, avant la Coupe du monde, dans un an. Les finales des deux compétitions sont prévues tout près de New York, près aussi de Kearny. Avec 42 000 habitants, c'est une petite ville résidentielle, terre d'accueil de travailleurs venus du monde entier, où se serait joué en 1883 le premier vrai match de football d'une équipe américaine et où depuis longtemps le ballon rond est une religion.   C'est un petit coin du reste du monde, à l'ombre des gratte-ciels. Au Scots American Club, on descend des bières brunes en kilt écossais et on regarde du football, version originale. Anderson, 60 ans environ : « C'est une tradition ici. On est la ville du soccer aux États-Unis. La ville du vrai football, pas le foot américain avec les mains. Le FOOT-BALL ». Ancien entraîneur, Bob Anderson est un enfant de la balle, comme beaucoup à Kearny, comme ces gamins du coin rentrés dans l'histoire du soccer américain : « Tu vois la photo là. C'est John Harkes, capitaine de l'équipe nationale. Une légende ». Sur la photo de l'équipe américaine au Mondial 94, John Harkes le fils d'Écossais, côtoie deux amis d'enfance : Tony Meola, italien d'origine, et Tab Ramos, né en Uruguay. Kearny et le soccer, c'est d'abord une histoire d'immigration. Michael Mara, directeur sportif du club local et mémoire de la ville : « Kearny est une terre industrielle de travailleurs Le foot est venu ici au 19ᵉ siècle avec les immigrants écossais, les Irlandais. Maintenant, on a les Portugais, les Brésiliens, les Équatoriens, les Péruviens… Et c'est toujours aussi important pour ces communautés que pour celles qui sont arrivées, il y a cent ans ». Le soccer, « une religion »  Pour comprendre un peu mieux, il faut suivre Michael, passer la vieille usine, les rues pavillonnaires typiques et s'arrêter dans la ville jumelle d'Harrison. Devant nous, un petit terrain de quartier. « Ça s'appelle "le court", parce que c'était un terrain de tennis à l'origine, avant le sol était dur, il y avait un arbre au coin, des bancs. John, Tony, Tab, tout le monde est passé par là. Ici, tu apprends à être créatif. On a cette culture du foot de rue, comme en Europe ou en Argentine, ça n'est pas courant aux États-Unis. C'est ce qui fait que cette ville est différente ».  Ici, le soccer est une religion. On envoie ses enfants au foot, comme au catéchisme, et avec Coach Glendon, c'est du sérieux : « C'est un honneur, un privilège d'entraîner ici. Beaucoup de nos joueurs ont un vrai, vrai potentiel, c'est à nous les coachs de les pousser, de les accompagner pour leur permettre, de donner le meilleur ». Jusqu'au très haut niveau, c'est l'ambition déclarée de certains, comme Paul, capitaine chez les moins de quatorze ans du club : « Je sais que beaucoup d'anciens de Kearny sont passés professionnels, donc je sens que j'ai quelque chose de spécial.  Avec ça, il y a plus de pression, c'est sûr, mais surtout ce sentiment qu'on peut répondre aux attentes. Moi, je veux jouer dans l'équipe nationale d'Équateur. Je veux réussir et inspirer les enfants de mon âge dans le futur ». Et c'est ainsi que s'écrit depuis 150 ans la grande histoire, de ce petit bout d'Amérique, où le ballon a toujours été rond.   À lire aussiAux États-Unis, le timide essor du « soccer » avant le Mondial de foot 2026

7 milliards de voisins
Comment éliminer le travail des enfants?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Jun 12, 2025 48:30


Selon le nouveau rapport conjoint de l'Organisation internationale du travail (OIT) et de l'UNICEF, 138 millions d'enfants travaillent illégalement dans le monde en 2024. Dont 54 millions dans des conditions dangereuses mettant en péril leur santé, leur sécurité et leur éducation.   La majorité travaille dans le secteur agricole. Les autres sont victimes de formes d'exploitation extrêmes : esclavage, prostitution, ou enrôlement forcé dans des conflits armés.  Malgré un recul de l'exploitation infantile depuis cinq ans, le monde n'a pas atteint son objectif d'éliminer le travail des enfants d'ici à 2025.  Quels sont les leviers efficaces de lutte contre la violation des droits de l'enfant ?  Émission à l'occasion de la Journée mondiale contre le travail des enfants.   Avec : • Cyril Cosme, directeur du Bureau de l'Organisation internationale du travail pour la France • Guillaume Mariau, directeur adjoint et de la communication d'Enfants du Mékong, une association qui œuvre pour la scolarisation des enfants. Cette organisation est à l'origine de l'exposition de photos Le cartable ou la rue, quand école et travail se disputent l'enfance.   En ouverture d'émission, L'école autour du monde, avec Oumou Diakité, responsable adjointe du service Afrique subsaharienne et océan Indien de Campus France : mobilité étudiante, la France consolide son attractivité. En fin d'émission Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Il répond à la question de David à Baraka, Est-RDC.  Programmation musicale : ► Higher - Angell Mutoni, Boukuru (24"-3'01)  ► Ay Sasé - T2i.

7 milliards de voisins
Comment éliminer le travail des enfants?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Jun 12, 2025 48:30


Selon le nouveau rapport conjoint de l'Organisation internationale du travail (OIT) et de l'UNICEF, 138 millions d'enfants travaillent illégalement dans le monde en 2024. Dont 54 millions dans des conditions dangereuses mettant en péril leur santé, leur sécurité et leur éducation.   La majorité travaille dans le secteur agricole. Les autres sont victimes de formes d'exploitation extrêmes : esclavage, prostitution, ou enrôlement forcé dans des conflits armés.  Malgré un recul de l'exploitation infantile depuis cinq ans, le monde n'a pas atteint son objectif d'éliminer le travail des enfants d'ici à 2025.  Quels sont les leviers efficaces de lutte contre la violation des droits de l'enfant ?  Émission à l'occasion de la Journée mondiale contre le travail des enfants.   Avec : • Cyril Cosme, directeur du Bureau de l'Organisation internationale du travail pour la France • Guillaume Mariau, directeur adjoint et de la communication d'Enfants du Mékong, une association qui œuvre pour la scolarisation des enfants. Cette organisation est à l'origine de l'exposition de photos Le cartable ou la rue, quand école et travail se disputent l'enfance.   En ouverture d'émission, L'école autour du monde, avec Oumou Diakité, responsable adjointe du service Afrique subsaharienne et océan Indien de Campus France : mobilité étudiante, la France consolide son attractivité. En fin d'émission Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Il répond à la question de David à Baraka, Est-RDC.  Programmation musicale : ► Higher - Angell Mutoni, Boukuru (24"-3'01)  ► Ay Sasé - T2i.

C'est pas du vent
Préserver les forêts tropicales au-delà des clichés

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Jun 5, 2025 48:30


La forêt est notre meilleur allié, elle abrite 80% des espèces terrestres, elle stocke du carbone et fabrique l'oxygène que nous respirons grâce à la photosynthèse, elle filtre et stocke l'eau, elle nourrit et soigne plus d'1 humain sur 5 et c'est un formidable rempart contre les catastrophes naturelles comme l'érosion. Formidable, me direz-vous ! Oui, mais maintenant je vous propose de penser à la forêt près de chez vous ou à celle de votre enfance. Dans quel état est-elle ? Quelles sont les activités qui l'entourent ou qui sont pratiquées à l'intérieur ? Qui y vit ? Et c'est souvent là que ça se complique car si en théorie nous aimons tous la forêt, en pratique cela implique de concilier développement économique et préservation écologique dans un même endroit. Malheureusement, c'est souvent la forêt qui perd… à court terme car sur le temps long, elle gagne !!! Voilà pourquoi il faut raisonner localement pour agir efficacement…AvecChanee, fondateur de l'association Kalaweit. Installé en Indonésie, il consacre sa vie à la préservation des gibbons Jacques Tassin, chercheur en écologie végétale au Cirad pour son livre Vivre la forêt paru chez Odile Jacob Chloé Tankam, économiste des chaînes de valeur durable pour le CiradAlain Rival, agronome, correspondant pour la filière « Palmier à huile » au sein du CIRAD, directeur régional du Cirad pour l'Asie du Sud-Est Insulaire, basé à Jakarta depuis 2014.Musiques diffusées pendant l'émission- Carameloco - La Felicidad- Gabriel de Rosa - Pê Patu Pa.

C'est pas du vent
Préserver les forêts tropicales au-delà des clichés

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Jun 5, 2025 48:30


La forêt est notre meilleur allié, elle abrite 80% des espèces terrestres, elle stocke du carbone et fabrique l'oxygène que nous respirons grâce à la photosynthèse, elle filtre et stocke l'eau, elle nourrit et soigne plus d'1 humain sur 5 et c'est un formidable rempart contre les catastrophes naturelles comme l'érosion. Formidable, me direz-vous ! Oui, mais maintenant je vous propose de penser à la forêt près de chez vous ou à celle de votre enfance. Dans quel état est-elle ? Quelles sont les activités qui l'entourent ou qui sont pratiquées à l'intérieur ? Qui y vit ? Et c'est souvent là que ça se complique car si en théorie nous aimons tous la forêt, en pratique cela implique de concilier développement économique et préservation écologique dans un même endroit. Malheureusement, c'est souvent la forêt qui perd… à court terme car sur le temps long, elle gagne !!! Voilà pourquoi il faut raisonner localement pour agir efficacement…AvecChanee, fondateur de l'association Kalaweit. Installé en Indonésie, il consacre sa vie à la préservation des gibbons Jacques Tassin, chercheur en écologie végétale au Cirad pour son livre Vivre la forêt paru chez Odile Jacob Chloé Tankam, économiste des chaînes de valeur durable pour le CiradAlain Rival, agronome, correspondant pour la filière « Palmier à huile » au sein du CIRAD, directeur régional du Cirad pour l'Asie du Sud-Est Insulaire, basé à Jakarta depuis 2014.Musiques diffusées pendant l'émission- Carameloco - La Felicidad- Gabriel de Rosa - Pê Patu Pa.

C'est pas du vent
Indonésie : les ravages de l'extraction du nickel

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later May 30, 2025 48:30


C'est le côté obscur de la lutte contre le changement climatique. Pour émettre moins de gaz à effet de serre, nous éliminons dans de nombreux secteurs la combustion du pétrole, du gaz et du charbon en la remplaçant par l'électrification. Mais cette électrification de nos économies nécessite l'extraction de minerai dans des quantités massives avec des conséquences environnementales catastrophiques. Nous parlons souvent du cuivre et du cobalt, mais il y a aussi le nickel. Ce minerai est essentiel à la fabrication de l'acier inoxydable, mais aussi désormais à celle des batteries de véhicules électriques. Son extraction a donc massivement augmenté ces dernières années. Avec 21 millions de tonnes, l'Indonésie détient la moitié des réserves mondiales de nickel. Le pays a fait de ce secteur la clé de son programme de développement national, mais à quel prix environnemental et social ? Yann Chavance est allé enquêter !Reportage de Yann Chavance en Indonésie. 

C'est pas du vent
Indonésie : les ravages de l'extraction du nickel

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later May 30, 2025 48:30


C'est le côté obscur de la lutte contre le changement climatique. Pour émettre moins de gaz à effet de serre, nous éliminons dans de nombreux secteurs la combustion du pétrole, du gaz et du charbon en la remplaçant par l'électrification. Mais cette électrification de nos économies nécessite l'extraction de minerai dans des quantités massives avec des conséquences environnementales catastrophiques. Nous parlons souvent du cuivre et du cobalt, mais il y a aussi le nickel. Ce minerai est essentiel à la fabrication de l'acier inoxydable, mais aussi désormais à celle des batteries de véhicules électriques. Son extraction a donc massivement augmenté ces dernières années. Avec 21 millions de tonnes, l'Indonésie détient la moitié des réserves mondiales de nickel. Le pays a fait de ce secteur la clé de son programme de développement national, mais à quel prix environnemental et social ? Yann Chavance est allé enquêter !Reportage de Yann Chavance en Indonésie. 

Grand reportage
Naissances en Chine : quand l'intime défie la politique

Grand reportage

Play Episode Listen Later May 19, 2025 19:30


Le vent tourne en Chine en termes de natalité. L'enfant unique fut longtemps une obligation. Aujourd'hui, l'inverse est presque de mise : l'État s'inquiète de voir les naissances chuter. En 2024, le pays n'a enregistré que 9 millions et demi de bébés, très peu à l'échelle du pays. Un des niveaux les plus bas depuis la fondation de la République populaire. Les autorités multiplient les incitations. Mais les jeunes, eux, y regardent à deux fois. Grandir, aimer et transmettre. Ils s'interrogent.   «Naissances en Chine : quand l'intime défie la politique», un Grand reportage de Clea Broadhurst et Chi Xiangyuan.

Si loin si proche
À Lorient, berceau de la Compagnie des Indes

Si loin si proche

Play Episode Listen Later May 11, 2025 48:30


La cité portuaire bretonne porte en elle l'histoire de cette grande aventure du commerce du lointain, vers l'Asie, au XVIIe et XVIIIe siècle. Une aventure commerciale, maritime, politique, coloniale et esclavagiste. En 1664, quand l'intendant de Louis XIV, Jean-Baptiste Colbert décide de la création de la Compagnie des Indes orientales, la France arrive en retard dans la compétition commerciale à laquelle se livrent déjà les grandes puissances européennes du XVIIe siècle. Les Portugais qui ont franchi le Cap de Bonne Espérance en 1488 ont ouvert la voie des Indes par la mer et, dix ans plus tard, Vasco de Gama rejoint Calicut en 1498. Dans leur sillage, arrivent ensuite les vaisseaux britanniques ou néerlandais qui fonderont ensuite, au début du XVIIe siècle, de puissantes compagnies de commerce. Car eux aussi, cherchaient à s'affranchir des voies terrestres sur les routes de la soie, afin d'établir des comptoirs et développer ce négoce, le « plus riche commerce du monde », disait-on. L'Orient, l'Asie, les Indes sont alors des terres qui fascinent, perçues comme des contrées lointaines d'abondance, de pierreries, d'étoffes ou d'épices.En France, la première Compagnie des Indes (il y en aura trois successives) sera donc royale et bénéficie de multiples privilèges : monopole du commerce avec l'Orient, droit de propriété des terres occupées, droit de justice souveraine, d'armer des bateaux de guerre ou droit d'esclavage, etc… Son siège sera établi à Lorient, en Bretagne, une ville qui va naître et se développer avec la Compagnie jusqu'à devenir la porte vers l'Orient, auquel elle doit d'ailleurs son nom. Aujourd'hui, face à la mer, sur le site magnifique de la Citadelle de Port-Louis, le musée de la Compagnie des Indes, ouvert en 1984, retrace cette histoire complexe, mais fondatrice. Dans ce musée truffé d'étoffes, de cartes anciennes, de maquettes de bateaux ou de porcelaines, on raconte donc les épopées maritimes à bord des gros navires de la Compagnie des Indes, les marchandises convoitées et l'économie Monde déjà très concurrentielle au XVIIe siècle.Mais derrière ces longs voyages aux parfums d'aventure et d'exotisme, se dessinent des logiques de compétition et de prédation telles que l'homme deviendra une marchandise comme les autres. Le système esclavagiste et plantationnaire, notamment dans les Mascareignes soit l'île de La Réunion, Rodrigues et Maurice, faisait, en effet, partie intégrante du fonctionnement de la Compagnie fondée par Colbert, par ailleurs à l'origine du Code noir. Lorient sera donc un port négrier, le premier de France même, pendant une courte période de monopole… Déployées sur tous les continents, les compagnies européennes de commerce vont semer les graines de la mondialisation, ouvrant la voie à une société de consommation où les produits sont fabriqués aux quatre coins du monde, à commencer par la Chine, aujourd'hui justement en guerre commerciale avec les États-Unis…► Un reportage de Céline Develay-Mazurelle avec Laure Allary.En savoir plus Sur la destination Lorient Bretagne Sud et préparer votre voyage Sur le musée de la Compagnie des Indes de Lorient Sur l'ouvrage de référence Les compagnies des Indes de Gérard Le Bouëdec et Philippe Haudrère, réédition augmentée, Rennes, Editions Ouest-France-Edilarge, mai 2024 Sur Lorient, la compagnie des Indes et l'esclavage, un article de Jacques Chérel, 2018 Sur la Compagnie des Indes et l'île Bourbon- La Réunion, un article de Philippe Haudrère Sur les indiennes de traite, un article de Krystel Galdé, 2018 Sur Le café, plaisir au goût d'amertume, une exposition au musée de la Compagnie des Indes, 2022

Religions du monde
Du conclave à l'élection du nouveau pape, Léon XIV

Religions du monde

Play Episode Listen Later May 11, 2025 48:30


Le conclave réuni à Rome a élu un nouveau pape : le cardinal des États-Unis Robert Prevost, qui a aussi la nationalité péruvienne, a pris le nom de Léon XIV. Religions du monde était à Rome pour suivre ce moment, depuis le début du conclave jusqu'à la fumée blanche. La rapidité de l'élection en 24 heures seulement et quatre tours de scrutin, un de moins que pour le pape François, a surpris tout le monde. Une grande clameur s'est propagée devant la basilique Saint-Pierre de Rome lorsque la fumée blanche s'est élevée de la cheminée au-dessus de la chapelle Sixtine. Une foule s'était massée sur la place Saint-Pierre, puis des milliers de personnes ont déferlé sur les artères alentours, dont beaucoup de Romains venus en courant pour découvrir et apercevoir celui qui est désormais aussi leur évêque.  Robert Prevost, âgé de 69 ans, est un homme discret, souvent présenté comme le plus latino des cardinaux des États-Unis, lui qui a vécu de longues années au Pérou comme missionnaire et dont il a également la nationalité. Il a choisi le nom de LéonvXIV, s'inscrivant ainsi dans les pas de Léon XIII, un pape de la fin du XIXe siècle qui a promu la doctrine sociale de l'Église et une attention particulière aux pauvres et aux ouvriers.À lire aussiLéon XIV, nouveau pape élu: Robert Francis Prevost, un homme de synthèse modéré et premier pape nord-américain Lorsque le nouveau pape est apparu à la loggia de Saint-Pierre, la foule a lancé des cris de joie, certains étaient en larmes. Dès ses premiers mots, avant sa bénédiction Urbi et Orbi, à la ville et au monde, il a fait référence à la paix, à l'unité de l'Église, appelant à marcher ensemble et à construire des ponts. Il a rendu hommage au pape François dont il était proche et, dans la clameur de la foule, il a salué, en espagnol, son ancien diocèse de Chiclayo au Pérou.Religions du monde revient sur les temps forts de cette semaine, depuis le conclave jusqu'à l'élection de Léon XIV.Plus de contenusLéon XIV

Religions du monde
Du conclave à l'élection du nouveau pape, Léon XIV

Religions du monde

Play Episode Listen Later May 11, 2025 48:30


Le conclave réuni à Rome a élu un nouveau pape : le cardinal des États-Unis Robert Prevost, qui a aussi la nationalité péruvienne, a pris le nom de Léon XIV. Religions du monde était à Rome pour suivre ce moment, depuis le début du conclave jusqu'à la fumée blanche. La rapidité de l'élection en 24 heures seulement et quatre tours de scrutin, un de moins que pour le pape François, a surpris tout le monde. Une grande clameur s'est propagée devant la basilique Saint-Pierre de Rome lorsque la fumée blanche s'est élevée de la cheminée au-dessus de la chapelle Sixtine. Une foule s'était massée sur la place Saint-Pierre, puis des milliers de personnes ont déferlé sur les artères alentours, dont beaucoup de Romains venus en courant pour découvrir et apercevoir celui qui est désormais aussi leur évêque.  Robert Prevost, âgé de 69 ans, est un homme discret, souvent présenté comme le plus latino des cardinaux des États-Unis, lui qui a vécu de longues années au Pérou comme missionnaire et dont il a également la nationalité. Il a choisi le nom de LéonvXIV, s'inscrivant ainsi dans les pas de Léon XIII, un pape de la fin du XIXe siècle qui a promu la doctrine sociale de l'Église et une attention particulière aux pauvres et aux ouvriers.À lire aussiLéon XIV, nouveau pape élu: Robert Francis Prevost, un homme de synthèse modéré et premier pape nord-américain Lorsque le nouveau pape est apparu à la loggia de Saint-Pierre, la foule a lancé des cris de joie, certains étaient en larmes. Dès ses premiers mots, avant sa bénédiction Urbi et Orbi, à la ville et au monde, il a fait référence à la paix, à l'unité de l'Église, appelant à marcher ensemble et à construire des ponts. Il a rendu hommage au pape François dont il était proche et, dans la clameur de la foule, il a salué, en espagnol, son ancien diocèse de Chiclayo au Pérou.Religions du monde revient sur les temps forts de cette semaine, depuis le conclave jusqu'à l'élection de Léon XIV.Plus de contenusLéon XIV

Si loin si proche
À Lorient, berceau de la Compagnie des Indes

Si loin si proche

Play Episode Listen Later May 11, 2025 48:30


La cité portuaire bretonne porte en elle l'histoire de cette grande aventure du commerce du lointain, vers l'Asie, au XVIIe et XVIIIe siècle. Une aventure commerciale, maritime, politique, coloniale et esclavagiste. En 1664, quand l'intendant de Louis XIV, Jean-Baptiste Colbert décide de la création de la Compagnie des Indes orientales, la France arrive en retard dans la compétition commerciale à laquelle se livrent déjà les grandes puissances européennes du XVIIe siècle. Les Portugais qui ont franchi le Cap de Bonne Espérance en 1488 ont ouvert la voie des Indes par la mer et, dix ans plus tard, Vasco de Gama rejoint Calicut en 1498. Dans leur sillage, arrivent ensuite les vaisseaux britanniques ou néerlandais qui fonderont ensuite, au début du XVIIe siècle, de puissantes compagnies de commerce. Car eux aussi, cherchaient à s'affranchir des voies terrestres sur les routes de la soie, afin d'établir des comptoirs et développer ce négoce, le « plus riche commerce du monde », disait-on. L'Orient, l'Asie, les Indes sont alors des terres qui fascinent, perçues comme des contrées lointaines d'abondance, de pierreries, d'étoffes ou d'épices.En France, la première Compagnie des Indes (il y en aura trois successives) sera donc royale et bénéficie de multiples privilèges : monopole du commerce avec l'Orient, droit de propriété des terres occupées, droit de justice souveraine, d'armer des bateaux de guerre ou droit d'esclavage, etc… Son siège sera établi à Lorient, en Bretagne, une ville qui va naître et se développer avec la Compagnie jusqu'à devenir la porte vers l'Orient, auquel elle doit d'ailleurs son nom. Aujourd'hui, face à la mer, sur le site magnifique de la Citadelle de Port-Louis, le musée de la Compagnie des Indes, ouvert en 1984, retrace cette histoire complexe, mais fondatrice. Dans ce musée truffé d'étoffes, de cartes anciennes, de maquettes de bateaux ou de porcelaines, on raconte donc les épopées maritimes à bord des gros navires de la Compagnie des Indes, les marchandises convoitées et l'économie Monde déjà très concurrentielle au XVIIe siècle.Mais derrière ces longs voyages aux parfums d'aventure et d'exotisme, se dessinent des logiques de compétition et de prédation telles que l'homme deviendra une marchandise comme les autres. Le système esclavagiste et plantationnaire, notamment dans les Mascareignes soit l'île de La Réunion, Rodrigues et Maurice, faisait, en effet, partie intégrante du fonctionnement de la Compagnie fondée par Colbert, par ailleurs à l'origine du Code noir. Lorient sera donc un port négrier, le premier de France même, pendant une courte période de monopole… Déployées sur tous les continents, les compagnies européennes de commerce vont semer les graines de la mondialisation, ouvrant la voie à une société de consommation où les produits sont fabriqués aux quatre coins du monde, à commencer par la Chine, aujourd'hui justement en guerre commerciale avec les États-Unis…► Un reportage de Céline Develay-Mazurelle avec Laure Allary.En savoir plus Sur la destination Lorient Bretagne Sud et préparer votre voyage Sur le musée de la Compagnie des Indes de Lorient Sur l'ouvrage de référence Les compagnies des Indes de Gérard Le Bouëdec et Philippe Haudrère, réédition augmentée, Rennes, Editions Ouest-France-Edilarge, mai 2024 Sur Lorient, la compagnie des Indes et l'esclavage, un article de Jacques Chérel, 2018 Sur la Compagnie des Indes et l'île Bourbon- La Réunion, un article de Philippe Haudrère Sur les indiennes de traite, un article de Krystel Galdé, 2018 Sur Le café, plaisir au goût d'amertume, une exposition au musée de la Compagnie des Indes, 2022

C'est pas du vent
Cultivons l'avenir en sauvegardant les plantes

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later May 9, 2025 48:30


Avez-vous déjà entendu parler de la Sartidia perrieri ? C'est ou plutôt c'était une espèce d'herbe gracieuse d'une cinquantaine de centimètres qui se terminait par une jolie touffe gracile. Elle a été vue pour la dernière fois à Madagascar en 1914 à 1 900 mètres d'altitude dans une savane arborée près d'Antsirabe. Depuis, plus de nouvelles...  Les scientifiques l'ont pourtant cherchée, ils ont ratissé les collines et les montagnes malgaches, mais partout où elle aurait pu être, il y avait du bétail en train de brouter, des feux pour défricher ou des gens qui faisaient pousser du riz… La Sartidia perrieri a disparu et ne reviendra jamais. Ce n'est qu'une herbe, me direz-vous, mais il y a des centaines d'espèces végétales qui ont disparu à cause des activités humaines, or les plantes soutiennent toute la vie sur Terre.Un sanctuaire pour les espèces végétales menacées du monde entier à BrestOn associe les espèces disparues au monde animal, beaucoup moins aux plantes. Pourtant, le changement climatique, les activités humaines ou l'urbanisation mettent en péril la biodiversité végétale. À Brest, dans l'ouest de la France, un conservatoire botanique s'est donné pour mission à sa création au début des années 1970 de sauvegarder les espèces menacées d'extinction. On trouve dans sa banque de graines 2 200 espèces menacées, venues de partout dans le monde, notamment des plus hauts lieux de biodiversité comme les îles Maurice, Madère, les Canaries, Juan Fernandez... Certaines plantes éteintes dans la nature ont pu être réintroduites grâce au savoir-faire pointu de l'établissement. Virginie de Rocquigny a pu visiter ce jardin unique au monde. Reportage.À lire aussiPlantes : disparition ? Action !Les gardiens de la biodiversité en ColombieOn les appelle semences traditionnelles, anciennes, créoles, natives ou locales. Les paysans ont su, au fil des siècles et des millénaires, les sélectionner pour les adapter aux maladies et aux climats locaux. En Colombie, comme dans plusieurs pays du monde, elles sont aujourd'hui menacées et n'assurent plus la souveraineté alimentaire du pays.Et c'est pour conserver la diversité exceptionnelle de ces variétés que se met en place un réseau national de semences avec l'appui de l'ONG Swissaid. L'objectif : recenser, valoriser et défendre les semences traditionnelles et les savoir-faire qui leur sont associés avec la création de 15 maisons des semences réparties dans tout le pays. Nous suivons Pierre Lefèvre qui est allé enquêter en Colombie.À lire aussiLes semences : un enjeu de souveraineté alimentaire !  

C'est pas du vent
Cultivons l'avenir en sauvegardant les plantes

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later May 9, 2025 48:30


Avez-vous déjà entendu parler de la Sartidia perrieri ? C'est ou plutôt c'était une espèce d'herbe gracieuse d'une cinquantaine de centimètres qui se terminait par une jolie touffe gracile. Elle a été vue pour la dernière fois à Madagascar en 1914 à 1 900 mètres d'altitude dans une savane arborée près d'Antsirabe. Depuis, plus de nouvelles...  Les scientifiques l'ont pourtant cherchée, ils ont ratissé les collines et les montagnes malgaches, mais partout où elle aurait pu être, il y avait du bétail en train de brouter, des feux pour défricher ou des gens qui faisaient pousser du riz… La Sartidia perrieri a disparu et ne reviendra jamais. Ce n'est qu'une herbe, me direz-vous, mais il y a des centaines d'espèces végétales qui ont disparu à cause des activités humaines, or les plantes soutiennent toute la vie sur Terre.Un sanctuaire pour les espèces végétales menacées du monde entier à BrestOn associe les espèces disparues au monde animal, beaucoup moins aux plantes. Pourtant, le changement climatique, les activités humaines ou l'urbanisation mettent en péril la biodiversité végétale. À Brest, dans l'ouest de la France, un conservatoire botanique s'est donné pour mission à sa création au début des années 1970 de sauvegarder les espèces menacées d'extinction. On trouve dans sa banque de graines 2 200 espèces menacées, venues de partout dans le monde, notamment des plus hauts lieux de biodiversité comme les îles Maurice, Madère, les Canaries, Juan Fernandez... Certaines plantes éteintes dans la nature ont pu être réintroduites grâce au savoir-faire pointu de l'établissement. Virginie de Rocquigny a pu visiter ce jardin unique au monde. Reportage.À lire aussiPlantes : disparition ? Action !Les gardiens de la biodiversité en ColombieOn les appelle semences traditionnelles, anciennes, créoles, natives ou locales. Les paysans ont su, au fil des siècles et des millénaires, les sélectionner pour les adapter aux maladies et aux climats locaux. En Colombie, comme dans plusieurs pays du monde, elles sont aujourd'hui menacées et n'assurent plus la souveraineté alimentaire du pays.Et c'est pour conserver la diversité exceptionnelle de ces variétés que se met en place un réseau national de semences avec l'appui de l'ONG Swissaid. L'objectif : recenser, valoriser et défendre les semences traditionnelles et les savoir-faire qui leur sont associés avec la création de 15 maisons des semences réparties dans tout le pays. Nous suivons Pierre Lefèvre qui est allé enquêter en Colombie.À lire aussiLes semences : un enjeu de souveraineté alimentaire !  

7 milliards de voisins
Comment est enseignée la Seconde Guerre mondiale en Afrique ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later May 7, 2025 48:30


Environ 200 000 Africains issus des colonies subsahariennes ont combattu pour la France lors de la Seconde Guerre mondiale et ont contribué à la libération de l'Europe. Comment est enseignée la mobilisation coloniale de grès ou de force dès 1939?   De Brazzaville, capitale de la France libre, au débarquement sur les plages de Provence pour libérer le pays, sans oublier le massacre de Thiarroye, quelle transmission de cette mémoire dans les programmes scolaires d'histoire et par les enseignants du continent ?   Émission à l'occasion du 80e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Avec : Martin Mourre, historien, chercheur affilié à l'Institut des mondes africains (Imaf) et auteur de Thiaroye 1944 : histoire et mémoire d'un massacre colonial (éditions PUR, 2017) Mamadou Yero Balde, historien, maître de conférences en histoire moderne et contemporaine à la Faculté des sciences et technologies de l'éducation et la formation (Fastef) de l'Université Cheikh Anta Diop, membre de la Commission nationale d'histoire et de la citoyenneté du Sénégal et président de la Commission didactique et pédagogique de l'association des historiens du Sénégal Maxime Baudoin Semboung, enseignant d'histoire au lycée d'Akoéman, au sud de Yaoundé, CamerounEn ouverture d'émission L'école autour du monde, l'actualité de l'éducation en Espagne avec Elise Gazengel, correspondante de RFI en Espagne où la période franquiste est peu enseignée dans les collèges bien qu'inscrite aux programmes de de 6ème. En fin d'émission, la chronique Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Il répond à la question de JoëlProgrammation musicale :► Nou Tout Ensemb – Sika Rlion & Oeson ► Nouveau karaté – Youssoupha 

7 milliards de voisins
Comment est enseignée la Seconde Guerre mondiale en Afrique ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later May 7, 2025 48:30


Environ 200 000 Africains issus des colonies subsahariennes ont combattu pour la France lors de la Seconde Guerre mondiale et ont contribué à la libération de l'Europe. Comment est enseignée la mobilisation coloniale de grès ou de force dès 1939?   De Brazzaville, capitale de la France libre, au débarquement sur les plages de Provence pour libérer le pays, sans oublier le massacre de Thiarroye, quelle transmission de cette mémoire dans les programmes scolaires d'histoire et par les enseignants du continent ?   Émission à l'occasion du 80e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Avec : Martin Mourre, historien, chercheur affilié à l'Institut des mondes africains (Imaf) et auteur de Thiaroye 1944 : histoire et mémoire d'un massacre colonial (éditions PUR, 2017) Mamadou Yero Balde, historien, maître de conférences en histoire moderne et contemporaine à la Faculté des sciences et technologies de l'éducation et la formation (Fastef) de l'Université Cheikh Anta Diop, membre de la Commission nationale d'histoire et de la citoyenneté du Sénégal et président de la Commission didactique et pédagogique de l'association des historiens du Sénégal Maxime Baudoin Semboung, enseignant d'histoire au lycée d'Akoéman, au sud de Yaoundé, CamerounEn ouverture d'émission L'école autour du monde, l'actualité de l'éducation en Espagne avec Elise Gazengel, correspondante de RFI en Espagne où la période franquiste est peu enseignée dans les collèges bien qu'inscrite aux programmes de de 6ème. En fin d'émission, la chronique Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Il répond à la question de JoëlProgrammation musicale :► Nou Tout Ensemb – Sika Rlion & Oeson ► Nouveau karaté – Youssoupha 

Religions du monde
Abd el-Kader, combattant, humaniste et mystique musulman soufi

Religions du monde

Play Episode Listen Later May 4, 2025 48:30


Abd el-Kader, l'Arabe des lumières, c'est le titre de l'ouvrage de Karima Berger. Avec elle, nous revenons sur cette figure emblématique de la résistance à la colonisation française de l'Algérie au XIXe siècle, mais surtout sur sa dimension spirituelle, lui qui était un mystique musulman, inspiré par le grand penseur soufi arabo-andalous Ibn Arabi (XIIe-XIIe siècle) enterré à Damas, où Abd el-Kader a passé les 28 dernières années de sa vie, tourné vers la lecture, la prière et l'écriture. Un mystique et un humaniste, une figure inspirante aujourd'hui, lui qui disait que l'ignorance était la principale cause des conflits et qui a consacré sa vie au vivre ensemble et à la résistance contre l'extrémisme et l'obscurantisme. Invitée : Karima Berger, écrivaine, essayiste, vient de publier Abd el-Kader, l'Arabe des lumières (2025, éd. Albin Michel).Autrice également de : Les Gardiennes du secret sur les femmes dans l'imaginaire musulman, Mektouba (2016, éd. Albin Michel), Les Attentives, un dialogue avec Etty Hillesum (2014, Ed. Albin Michel), L'enfant des deux monde (1998, éd. de l'Aube). À lire aussiLa première guerre d'Algérie (1830-1852): une «évidence oubliée» 

7 milliards de voisins
Châtiments corporels à l'école : une pratique qui perdure ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Apr 23, 2025 48:29


Les châtiments corporels, bien que largement interdits dans de nombreux pays, continuent de susciter des débats et des controverses. En France, la loi de 2019 a marqué une avancée significative en interdisant les violences éducatives ordinaires dans tous les contextes, y compris les écoles publiques et privées. Cependant, des incidents isolés de violence continuent d'être rapportés, mettant en lumière les défis de l'application de la loi.  Aux États-Unis, par exemple, environ 19 États autorisent encore les châtiments corporels dans les écoles, principalement dans le Sud. Les débats autour de cette question sont intenses, opposant les droits des parents et des enseignants à discipliner les enfants aux preuves des effets négatifs sur le bien-être des élèves. La persistance des châtiments corporels dans certains contextes soulève des questions sur les méthodes éducatives et les droits des enfants. Comment concilier discipline et respect de l'intégrité physique et psychologique des élèves ? Quels sont les impacts à long terme de ces pratiques sur le développement des enfants ? Autant de questions qui méritent une réflexion approfondie et une action concertée pour garantir un environnement éducatif sûr et respectueux pour tous les enfants. Avec :• Isabelle Poutrin, historienne, professeur des Universités en Histoire moderne, Université de Reims Champagne-Ardenne et co-autrice de Dictionnaire du fouet et de la fessée. Corriger et punir (Presses Universitaires de France)• Haddia Diarra, directrice et psychologue clinicienne, Terra psy – psychologues sans frontières.   Un entretien avec Edward Maille, correspondant de RFI à Atlanta aux USA où les châtiments corporels, surtout les fessées, continuent d'exister dans certains États.En fin d'émission Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Il répond à la question d'Oumar à Abidjan en Côte d'Ivoire.   Programmation musicale :► Rose Epine - Anna Majidson► Mam Pe'ela Su'ure - Florence Adooni. 

7 milliards de voisins
Châtiments corporels à l'école : une pratique qui perdure ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Apr 23, 2025 48:29


Les châtiments corporels, bien que largement interdits dans de nombreux pays, continuent de susciter des débats et des controverses. En France, la loi de 2019 a marqué une avancée significative en interdisant les violences éducatives ordinaires dans tous les contextes, y compris les écoles publiques et privées. Cependant, des incidents isolés de violence continuent d'être rapportés, mettant en lumière les défis de l'application de la loi.  Aux États-Unis, par exemple, environ 19 États autorisent encore les châtiments corporels dans les écoles, principalement dans le Sud. Les débats autour de cette question sont intenses, opposant les droits des parents et des enseignants à discipliner les enfants aux preuves des effets négatifs sur le bien-être des élèves. La persistance des châtiments corporels dans certains contextes soulève des questions sur les méthodes éducatives et les droits des enfants. Comment concilier discipline et respect de l'intégrité physique et psychologique des élèves ? Quels sont les impacts à long terme de ces pratiques sur le développement des enfants ? Autant de questions qui méritent une réflexion approfondie et une action concertée pour garantir un environnement éducatif sûr et respectueux pour tous les enfants. Avec :• Isabelle Poutrin, historienne, professeur des Universités en Histoire moderne, Université de Reims Champagne-Ardenne et co-autrice de Dictionnaire du fouet et de la fessée. Corriger et punir (Presses Universitaires de France)• Haddia Diarra, directrice et psychologue clinicienne, Terra psy – psychologues sans frontières.   Un entretien avec Edward Maille, correspondant de RFI à Atlanta aux USA où les châtiments corporels, surtout les fessées, continuent d'exister dans certains États.En fin d'émission Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Il répond à la question d'Oumar à Abidjan en Côte d'Ivoire.   Programmation musicale :► Rose Epine - Anna Majidson► Mam Pe'ela Su'ure - Florence Adooni. 

7 milliards de voisins
Quelle reconversion pour les sportives de haut niveau?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Apr 18, 2025 48:29


C'est un moment inévitable dans la vie d'un sportif ou d'une sportive de haut niveau. Après le temps de l'entraînement, des compétitions, des médailles ou des trophées, et des éventuelles blessures, vient le temps de prendre sa retraite, une étape qui peut parfois s'imposer brutalement. Alors que les carrières sont courtes et les revenus pas toujours suffisants, difficile pour de nombreuses sportives d'envisager l'après-carrière avec sérénité. Pas toujours évident de se former alors qu'elles doivent s'entraîner pour rester performantes. Si certaines réfléchissent et préparent leur reconversion, il faut aussi réussir à changer d'univers. Comment penser sa reconversion quand on est sportive de haut niveau ? Comment valoriser ses compétences d'athlète en entreprise ? Quels dispositifs existent pour faciliter l'après-carrière ?  Cette émission est une rediffusion du 7 février 2025Avec : • Raisy Bantoo, ancienne basketteuse professionnelle. Fondatrice d'une agence dédiée à la valorisation talents et de conseils aux collectivités et institutions pour la mise en place de politique sportive • Vanessa Gladone, ancienne athlète de haut niveau, spécialiste du triple saut et du saut en longueur. Thérapeute en santé mentale et coach pour sportifs et anciens sportifs de haut niveau  • Christine Aaron, ancienne athlète de haut niveau, spécialiste des épreuves de sprint. Double championne d'Europe du 100 m et du 4x100 m à Budapest en 1998, championne du monde du 4x100 m à Paris en 2003, médaillée de bronze aux Jeux olympiques d'Athènes en 2004 et détentrice depuis 1998 du record d'Europe du 100 mètres.  La chronique Écouter le monde avec Monica Fantini. Aujourd'hui, on écoute le murmure.  Programmation musicale : ► Atlas - Acid Arab  ► Just like Dat - Joyce Babatundé. 

7 milliards de voisins
Quelle reconversion pour les sportives de haut niveau?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Apr 18, 2025 48:29


C'est un moment inévitable dans la vie d'un sportif ou d'une sportive de haut niveau. Après le temps de l'entraînement, des compétitions, des médailles ou des trophées, et des éventuelles blessures, vient le temps de prendre sa retraite, une étape qui peut parfois s'imposer brutalement. Alors que les carrières sont courtes et les revenus pas toujours suffisants, difficile pour de nombreuses sportives d'envisager l'après-carrière avec sérénité. Pas toujours évident de se former alors qu'elles doivent s'entraîner pour rester performantes. Si certaines réfléchissent et préparent leur reconversion, il faut aussi réussir à changer d'univers. Comment penser sa reconversion quand on est sportive de haut niveau ? Comment valoriser ses compétences d'athlète en entreprise ? Quels dispositifs existent pour faciliter l'après-carrière ?  Cette émission est une rediffusion du 7 février 2025Avec : • Raisy Bantoo, ancienne basketteuse professionnelle. Fondatrice d'une agence dédiée à la valorisation talents et de conseils aux collectivités et institutions pour la mise en place de politique sportive • Vanessa Gladone, ancienne athlète de haut niveau, spécialiste du triple saut et du saut en longueur. Thérapeute en santé mentale et coach pour sportifs et anciens sportifs de haut niveau  • Christine Aaron, ancienne athlète de haut niveau, spécialiste des épreuves de sprint. Double championne d'Europe du 100 m et du 4x100 m à Budapest en 1998, championne du monde du 4x100 m à Paris en 2003, médaillée de bronze aux Jeux olympiques d'Athènes en 2004 et détentrice depuis 1998 du record d'Europe du 100 mètres.  La chronique Écouter le monde avec Monica Fantini. Aujourd'hui, on écoute le murmure.  Programmation musicale : ► Atlas - Acid Arab  ► Just like Dat - Joyce Babatundé. 

La marche du monde
« Si tu veux la paix, prépare la guerre »

La marche du monde

Play Episode Listen Later Apr 12, 2025 48:30


À l'heure du retour de la guerre, « il faut relancer le projet d'une armée européenne et en débattre » nous dit l'ancien officier français et chroniqueur de guerre Guillaume Ancel tandis que l'historien spécialiste de la Première Guerre mondiale et des violences extrêmes Stéphane Audoin-Rouzeau s'approche toujours plus près de l'expérience combattante à travers les objets de l'Historial de Péronne… Une approche intelligente et sensible de la guerre ou bien une banalisation du fait guerrier ? En 1951, quelques années à peine après la Seconde Guerre mondiale… celles et ceux qui ont survécu à l'horreur des combats, aux bombardements massifs, à la déportation et aux camps d'extermination nazis aspirent profondément à la paix. Il faut s'unir pour construire une Europe économique, mais aussi une Europe de la défense, plaide la France en proposant un traité.Ce même traité, ratifié par la République fédérale d'Allemagne, la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas, institue la Communauté européenne de défense, mais il est finalement rejeté au Parlement par les députés français le 30 août 1954. Plus de 70 ans après, la question de la défense de l'Europe est plus que jamais d'actualité.À lire : Petites leçons sur la guerre de Guillaume Ancel aux éditions Autrement Les armes et la chair de Stéphane Audoin-Rouzeau aux éditions Armand ColinÀ découvrir : Le blog de Guillaume Ancel : Ne pas subir  L'Historial de la Grande Guerre Pour aller plus loin : Guillaume Ancel, rompre le silence Guillaume Ancel, écrire pour ne pas subir Sortir du confinement, sortir de la guerre ? 

Livre international
En 1825, la France impose «un pacte néocolonial qui a enfermé Haïti dans un cycle de dépendance»

Livre international

Play Episode Listen Later Apr 12, 2025 9:39


C'était le 17 avril 1825. Par une ordonnance signée de sa main ce jour-là, le roi de France Charles X impose à son ancienne colonie Haïti le paiement d'une dette colossale en échange de son indépendance, pourtant acquise 21 ans plus tôt par une révolution. Comment cet acte historique préfigure-t-il de la situation que traverse Haïti en 2025, 200 ans plus tard ? C'est la question à laquelle répond le chercheur Frédéric Thomas, docteur en sciences politiques au Centre continental à Louvain Cetri, en Belgique, dans son livre Haïti : notre dette, aux éditions Syllepse. Haïti : notre dette, de Frédéric Thomas, publié aux éditions Syllepse le 16 janvier 2025.À lire aussiPierre-Yves Bocquet: «La "dette haïtienne" (de 1825) a des effets encore aujourd'hui»  

Autour de la question
Que peuvent nous apprendre les insectes ?

Autour de la question

Play Episode Listen Later Apr 8, 2025 48:29


​​Des fourmis qui cultivent des champignons pour se nourrir. Des abeilles qui guident leurs congénères grâce à une danse d'orientation... Les insectes nous étonnent par leurs facultés et leur intelligence ! Que nous enseignent leurs comportements complexes ? Ces animaux ont-ils une forme de conscience ? Sont-ils vraiment si différents de nous ? Avec Mathieu Lihoreau, éthologue au CNRS, expert de l'intelligence des insectes. Pour son ouvrage La planète des insectes paru chez Tana Éditions.Musiques diffusées pendant l'émission :Bob Dylan – It's the Flight of the BumblebeeGreentea Peng – Green

Autour de la question
Que peuvent nous apprendre les insectes ?

Autour de la question

Play Episode Listen Later Apr 8, 2025 48:29


​​Des fourmis qui cultivent des champignons pour se nourrir. Des abeilles qui guident leurs congénères grâce à une danse d'orientation... Les insectes nous étonnent par leurs facultés et leur intelligence ! Que nous enseignent leurs comportements complexes ? Ces animaux ont-ils une forme de conscience ? Sont-ils vraiment si différents de nous ? Avec Mathieu Lihoreau, éthologue au CNRS, expert de l'intelligence des insectes. Pour son ouvrage La planète des insectes paru chez Tana Éditions.Musiques diffusées pendant l'émission :Bob Dylan – It's the Flight of the BumblebeeGreentea Peng – Green

De vive(s) voix
Sur la trace des mots qui n'existent pas avec Sylvie Brunet

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Mar 19, 2025 29:00


Vous êtes-vous déjà arrêté un instant sur le mot « prou », de l'expression « peu ou prou », ou questionné sur le sens du mot « fur », de la locution « au fur et à mesure » ? Vous aurez beau les chercher dans tous les dictionnaires, vous ne les trouverez pas : ces termes ont perdu leur existence autonome et ne sont plus utilisés que dans des expressions. Mais d'où viennent-ils ? Comment expliquer leur disparition, et leur survie ? Petite leçon d'archéologie linguistique avec Sylvie Brunet ! Il y a ces mots désuets, tombés dans l'oubli, que nous serions bien en peine de définir et que nous n'employons tout simplement plus, comme « crapoussin », « mirliflore » ou autre « paltoquet » compilés notamment dans le Dictionnaire insolite des mots oubliés d'Alain Duchesne et Thierry Leguay (Larousse). Et il y a aussi ces mots dont nous ne connaissons pas non plus le sens et que nous employons pourtant quotidiennement ! Ils nous semblent très familiers alors que nous n'avons aucune idée de ce qu'ils peuvent bien vouloir dire... Ils n'ont pas d'existence autonome et ne figurent même pas dans les dictionnaires. Pourtant, ces mots ont bien une origine et une histoire, et c'est ce que raconte Sylvie Brunet dans son nouvel ouvrage Ces mots qui n'existent pas... mais qu'on emploie quand même !Je suis une arpenteuse de dictionnaire, je m'y promène. Là, je suis partie à la recherche de fossiles !Invitée : Sylvie Brunet, écrivaine, journaliste et linguiste. Son livre Ces mots qui n'existent pas... mais qu'on emploie quand même ! est paru en mars 2025 aux éditions L'Opportun.Et en fin d'émission, retrouvez la chronique de Lucie Bouteloup « Façon de parler » avec le rappeur ivoirien Zagba le requin. Une chronique à retrouver sur le site Le Français facile avec RFI.Programmation musicale : Angélique Kidjo et Rosaline Layo - On sera là.

De vive(s) voix
Sur la trace des mots qui n'existent pas avec Sylvie Brunet

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Mar 19, 2025 29:00


Vous êtes-vous déjà arrêté un instant sur le mot « prou », de l'expression « peu ou prou », ou questionné sur le sens du mot « fur », de la locution « au fur et à mesure » ? Vous aurez beau les chercher dans tous les dictionnaires, vous ne les trouverez pas : ces termes ont perdu leur existence autonome et ne sont plus utilisés que dans des expressions. Mais d'où viennent-ils ? Comment expliquer leur disparition, et leur survie ? Petite leçon d'archéologie linguistique avec Sylvie Brunet ! Il y a ces mots désuets, tombés dans l'oubli, que nous serions bien en peine de définir et que nous n'employons tout simplement plus, comme « crapoussin », « mirliflore » ou autre « paltoquet » compilés notamment dans le Dictionnaire insolite des mots oubliés d'Alain Duchesne et Thierry Leguay (Larousse). Et il y a aussi ces mots dont nous ne connaissons pas non plus le sens et que nous employons pourtant quotidiennement ! Ils nous semblent très familiers alors que nous n'avons aucune idée de ce qu'ils peuvent bien vouloir dire... Ils n'ont pas d'existence autonome et ne figurent même pas dans les dictionnaires. Pourtant, ces mots ont bien une origine et une histoire, et c'est ce que raconte Sylvie Brunet dans son nouvel ouvrage Ces mots qui n'existent pas... mais qu'on emploie quand même !Je suis une arpenteuse de dictionnaire, je m'y promène. Là, je suis partie à la recherche de fossiles !Invitée : Sylvie Brunet, écrivaine, journaliste et linguiste. Son livre Ces mots qui n'existent pas... mais qu'on emploie quand même ! est paru en mars 2025 aux éditions L'Opportun.Et en fin d'émission, retrouvez la chronique de Lucie Bouteloup « Façon de parler » avec le rappeur ivoirien Zagba le requin. Une chronique à retrouver sur le site Le Français facile avec RFI.Programmation musicale : Angélique Kidjo et Rosaline Layo - On sera là.

Atelier des médias
Génération Do It Yourself : Matthieu Stefani explique son approche du podcast

Atelier des médias

Play Episode Listen Later Mar 15, 2025 68:30


Depuis 2017, Matthieu Stefani reçoit des chefs d'entreprises, des sportifs, des artistes. Son podcast Génération Do It Yourself est un projet rentable qui cumule un million d'écoutes chaque mois. Au micro de L'atelier des médias, Matthieu Stefani partage sa conception du podcast et détaille son approche, notamment en matière de modèle économique. Du 15 au 21 mars se tient la 3e édition du Podcasthon, un événement à but non lucratif dont l'idée est la suivante : les podcasteuses et podcasteurs participants consacrent un épisode à une association pour mettre en lumière ses actions et ses besoins. L'édition 2025 de cet événement est parrainée par Matthieu Stefani, un chef d'entreprise et podcasteur français dont le podcast a pour nom Génération Do It Yourself. Il promet de « décortiquer le succès des personnes qui ont fait le grand saut ».À son micro ont défilé ces dernières années plus de 400 chefs d'entreprise, sportifs, artistes. Parmi les derniers : l'auteur Joël Dicker, le fondateur de LinkedIn Reid Hoffman, le skipper vainqueur du Vendée Globe Charlie Dalin ou encore le metteur en scène Thomas Jolly à qui l'on doit les cérémonies d'ouverture et de clôture des Jeux olympiques de Paris. Mi-2024, le président Emmanuel Macron avait aussi accepté de répondre à son invitation : tout un symbole.Dans L'atelier des médias, Matthieu Stefani raconte sa conception du podcast et explique comment il parvient à dégager des revenus avec cette activité de créateur.Cet entretien s'est notamment appuyé sur une interview de Matthieu Stefani publiée par Mind Media. Chapitres :(00:00:00) Introduction(00:01:25) Aude Favre parle des projets de Citizen Facts(00:03:15) Matthieu Stefani parle de son rapport au média radio(00:04:48) Sa découverte du podcast(00:08:44) L'expérience Citizenside(00:11:36) Les débuts du podcast Génération Do It Yourself(00:16:17) Le cadre bienveillant de GDIY et son explication(00:19:06) De longs entretiens, sans montage(00:25:13) L'équipe derrière GDIY(00:29:49) L'intelligence artificielle dans la fabrique du podcast(00:34:17) Questions courtes, réponses courtes(00:36:04) L'interview d'Emmanuel Macron,(00:43:31) Les auditeurices de GDIY(00:48:50) Le modèle économique basé sur le sponsoring(00:55:52) Les projets de Matthieu Stefani pour les créateurs(00:58:44) La monétisation sur YouTube(01:00:28) Les archives de GDIY bientôt sur la TNT ?(01:02:10) Les propos conclusifs inspirants de Matthieu Stefani

C'est pas du vent
Sauver l'Afrique, une mission écologique post-coloniale

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Feb 26, 2025 48:30


Nous allons remonter le temps pour vous raconter comment les Occidentaux ont brutalement expulsé des cultivateurs de leurs terres pour préserver une nature, soi-disant vierge et sauvage en Afrique. C'est l'objectif du « projet spécial africain » lancé en 1961 à Arusha en Tanzanie sur lequel l'historien Guillaume Blanc, notre invité, a travaillé. Comment, pendant la fin de la colonisation et au lendemain des indépendances, les Occidentaux ont brutalement expulsé des cultivateurs de leurs terres pour préserver une nature soi-disant vierge et sauvage en Afrique. C'était l'objectif du « Projet spécial africain » imaginé en 1961 à Arusha en Tanzanie par des experts de la conservation avec la complicité d'organisations internationales comme l'Unesco, l'UICN (Union internationale pour la protection de la nature) et quelques dirigeants africains. Comment financer tout cela ? En créant une banque, et ce sera la naissance du WWF, le World wildlife fund, ce qui se traduit par le Fonds mondial pour la nature, devenu aujourd'hui l'une des plus importantes organisations mondiales de défense de l'environnement.Cette histoire documentée et retracée par l'historien Guillaume Blanc dans son dernier livre La nature des hommes, une mission écologique pour « sauver » l'Afrique, est non seulement passionnante à lire, mais surtout elle éclaire la manière dont les Occidentaux se sont acharnés pendant des décennies à surprotéger certaines zones du continent pour mieux en exploiter d'autres, pour défendre leur vision et leurs intérêts, mais à aucun moment au profit des populations locales...Cette émission est une rediffusion du 9 mai 2024.

Idées
Pierre Gaussens, co-auteur de «La raison décoloniale, sur une contre-révolution intellectuelle»

Idées

Play Episode Listen Later Feb 23, 2025 48:22


Pierre-Édouard Deldique reçoit dans Idées sous le thème de la colonisation : Pierre Gaussens, enseignant-chercheur au Collège du Mexique, co-auteur de « La raison décoloniale, sur une contre-révolution intellectuelle », un livre collectif publié aux éditions L'échappée.

Idées
Pierre Gaussens, co-auteur de «La raison décoloniale, sur une contre-révolution intellectuelle»

Idées

Play Episode Listen Later Feb 23, 2025 48:22


Pierre-Édouard Deldique reçoit dans Idées sous le thème de la colonisation : Pierre Gaussens, enseignant-chercheur au Collège du Mexique, co-auteur de « La raison décoloniale, sur une contre-révolution intellectuelle », un livre collectif publié aux éditions L'échappée.

Décryptage
Le Conseil constitutionnel, gardien indépendant ou instance politique?

Décryptage

Play Episode Listen Later Feb 17, 2025 19:30


Trois nouveaux Sages s'apprêtent à faire leur entrée au Conseil constitutionnel, juridiction qui s'assure de la constitutionnalité des lois et de la régularité des élections en France. Les candidats, choisis par le président de la République, de l'Assemblée nationale et du Sénat, devront d'abord convaincre les commissions des lois des deux chambres, mercredi 19 février. Emmanuel Macron souhaite nommer l'ancien député Richard Ferrand, dont il est proche, à sa présidence. Un choix vivement critiqué par les élus de tous bords qui dénoncent une « république des copains » alors que l'État de droit, en France, est de plus en plus fragilisé. Le Conseil constitutionnel est-il réellement indépendant des trois autres pouvoirs ?  Avec notre invité :- Thibaud Mulier, maître de conférences en droit public à l'Université Paris Nanterre, spécialiste de droit constitutionnel, auteur du livre Les relations extérieures de l'État en droit constitutionnel français (Mare & Martin) 

7 milliards de voisins
Quelle reconversion pour les sportives de haut niveau ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Feb 7, 2025 48:30


C'est un moment inévitable dans la vie d'un sportif ou d'une sportive de haut niveau. Après le temps de l'entraînement, des compétitions, des médailles ou des trophées, et des éventuelles blessures, vient le temps de prendre sa retraite, une étape qui peut parfois s'imposer brutalement. Alors que les carrières sont courtes et les revenus pas toujours suffisants, difficile pour de nombreuses sportives d'envisager l'après-carrière avec sérénité. Pas toujours évident de se former alors qu'elles doivent s'entraîner pour rester performantes. Si certaines réfléchissent et préparent leur reconversion, il faut aussi réussir à changer d'univers. Comment penser sa reconversion quand on est sportive de haut niveau ? Comment valoriser ses compétences d'athlète en entreprise ? Quels dispositifs existent pour faciliter l'après-carrière ?  Avec : • Raisy Bantoo, ancienne basketteuse professionnelle. Fondatrice d'une agence dédiée à la valorisation talents et de conseils aux collectivités et institutions pour la mise en place de politique sportive • Vanessa Gladone, ancienne athlète de haut niveau, spécialiste du triple saut et du saut en longueur. Thérapeute en santé mentale et coach pour sportifs et anciens sportifs de haut niveau  • Christine Aaron, ancienne athlète de haut niveau, spécialiste des épreuves de sprint. Double championne d'Europe du 100 m et du 4x100 m à Budapest en 1998, championne du monde du 4x100 m à Paris en 2003, médaillée de bronze aux Jeux olympiques d'Athènes en 2004 et détentrice depuis 1998 du record d'Europe du 100 mètres.  La chronique Écouter le monde avec Monica Fantini. Aujourd'hui on écoute le murmure.  Programmation musicale : ► Atlas - Acid Arab  ► Just like Dat - Joyce Babatundé.

7 milliards de voisins
Quelle reconversion pour les sportives de haut niveau ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Feb 7, 2025 48:30


C'est un moment inévitable dans la vie d'un sportif ou d'une sportive de haut niveau. Après le temps de l'entraînement, des compétitions, des médailles ou des trophées, et des éventuelles blessures, vient le temps de prendre sa retraite, une étape qui peut parfois s'imposer brutalement. Alors que les carrières sont courtes et les revenus pas toujours suffisants, difficile pour de nombreuses sportives d'envisager l'après-carrière avec sérénité. Pas toujours évident de se former alors qu'elles doivent s'entraîner pour rester performantes. Si certaines réfléchissent et préparent leur reconversion, il faut aussi réussir à changer d'univers. Comment penser sa reconversion quand on est sportive de haut niveau ? Comment valoriser ses compétences d'athlète en entreprise ? Quels dispositifs existent pour faciliter l'après-carrière ?  Avec : • Raisy Bantoo, ancienne basketteuse professionnelle. Fondatrice d'une agence dédiée à la valorisation talents et de conseils aux collectivités et institutions pour la mise en place de politique sportive • Vanessa Gladone, ancienne athlète de haut niveau, spécialiste du triple saut et du saut en longueur. Thérapeute en santé mentale et coach pour sportifs et anciens sportifs de haut niveau  • Christine Aaron, ancienne athlète de haut niveau, spécialiste des épreuves de sprint. Double championne d'Europe du 100 m et du 4x100 m à Budapest en 1998, championne du monde du 4x100 m à Paris en 2003, médaillée de bronze aux Jeux olympiques d'Athènes en 2004 et détentrice depuis 1998 du record d'Europe du 100 mètres.  La chronique Écouter le monde avec Monica Fantini. Aujourd'hui on écoute le murmure.  Programmation musicale : ► Atlas - Acid Arab  ► Just like Dat - Joyce Babatundé.

Atelier des médias
2014-2024 : dix ans de radio de création à l'ère du podcast

Atelier des médias

Play Episode Listen Later Feb 1, 2025 50:34


Alors que le festival Longueur d'ondes, dédié à la radio et à l'écoute, se tient à Brest, en Bretagne, L'atelier des médias reçoit Christophe Deleu, fin connaisseur de « belle radio », pour parler de documentaire sonore et de fiction radiophonique à l'ère du podcast. Le désir de belle radio aujourd'hui, c'est le titre d'un livre collectif publié en France en décembre 2024 par les Presses universitaires de Rennes. Plus de 450 pages qui portent sur la radio dite de création : la fiction radiophonique et le documentaire sonore. Christophe Deleu, qui a codirigé avec Eliane Beaufils et Pierre-Marie Héron la rédaction cet ouvrage, est l'invité de L'atelier des médias. Ce professeur en sciences de l'information et de la communication au Cuej (Centre universitaire d'enseignement du journalisme) est aussi auteur de documentaires et de fictions sonores depuis 1997. Ces deux genres de « belle radio » sont à l'honneur chaque année au festival Longueur d'ondes. Voici les liens pour écouter les productions mentionnées dans l'épisode : Serial, spin-off de la série radiophonique This American Life, a été diffusé pour la première fois en octobre 2014. les podcasts de fiction de France Culture (Radio France) Shame on you (Marine Pradel et Anne-Cécile Genre, StudioFact) Master: the allegations against Neil Gaiman (Tortoise media Irène Omélianenko, une vie de documentariste radio (L'atelier des médias, RFI) Arte Radio, pionnière du podcast, fête 20 ans d'écriture sonore (L'atelier des médias, RFI) La Séparation, de Sophie Simonot (Les pieds sur terre, France Culture) En vie, d'Élise Andrieu (Arte Radio) Ou peut-être une nuit (Injstices, saison 2), de Louie Media Cerno, l'anti-anquête, par Julien Cernobori Styx, de Volodia Serre (Audible) Le nuage, d'Emmanuelle Devos (Nouvelles écoutes) Fragments hackés d'un futur qui résiste, par Alain Damasio (Phaune radio) The Truth, de Jonathan Mitchell Par ouï-dire, émission de Pascale Tison (RTBF) L'amour sans (Canal plus) Sauce algérienne (Spotify)En fin d'émission, nous diffusons un extrait d'Une si belle histoire, série fictionnelle de Chritophe Deleu en 9 épisodes de 25 minutes, à paraître en mars 2025. Elle raconte le mensonge d'un témoin dans les médias. Avec Camille Dagen et Clémence Bucher.

Grand reportage
Mémoire de la Shoah: les jeunes se sentent-ils capables de la transmettre?

Grand reportage

Play Episode Listen Later Jan 27, 2025 19:30


C'était il y a tout juste 80 ans. Le 27 janvier 1945, le camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz-Birkenau, situé en Pologne, était libéré par l'armée russe. La Shoah fera 6 millions de morts, dont un million dans ce camp, épicentre de la solution finale : l'extermination programmée, à l'échelle industrielle, des Juifs d'Europe par l'Allemagne Nazie. 80 ans après, le camp est devenu un musée et un mémorial visité chaque année par de nombreux étudiants, qui ont un rapport parfois distant avec l'histoire de la Shoah. Reportage avec de jeunes lycéens français originaires de Toulouse. De notre envoyé spécial à Auschwitz, C'est un marathon express en Pologne. Un aller-retour dans la journée et une visite de quelques heures pour se plonger dans un pan entier de l'histoire, concrétiser des mots, des récits et des images, étudiés en classe. Ces lycéens étudient au lycée Pierre-Paul Riquet de Saint-Orens-de-Gameville, dans l'agglomération de Toulouse. Parmi eux, Malack, 17 ans. La lycéenne doit bien l'admettre, elle ne connaissait pas l'histoire de la Shoah. « C'est grâce au professeur que j'en ai entendu parler. On m'a parlé des Juifs, de leur extermination, mais ce n'était jamais détaillé, ce n'était pas approfondi comme aujourd'hui », déroule-t-elle.La trentaine d'élèves s'est levée très tôt et a embarqué dans un avion depuis Toulouse, jusqu'à Cracovie, la seconde ville de Pologne, située à 70 kilomètres d'Auschwitz-Birkenau. Avant d'entamer la visite, l'ambiance est plutôt détendue, ponctuée de quelques batailles de boules de neige à la descente du car. Plusieurs élèves, dont Yann, avouent regarder avec un certain éloignement l'histoire de la Shoah. « C'est dans les livres d'histoire, plante le jeune homme. On en entend parler, on voit quelques photos, mais venir ici c'est une vraie opportunité de découvrir l'histoire de l'Europe et de la Seconde Guerre mondiale. » Le mot « guerre » lui évoque davantage celle en Ukraine, à 200 kilomètres à vol d'oiseau. Loann dresse une analyse similaire : « La guerre au Moyen-Orient, la guerre en Ukraine : Je me sens beaucoup plus proche de ces guerres aujourd'hui car on a des images, des vidéos, des reportages, sur ces guerres, et elles sont plus médiatisées qu'avant. Auparavant, on n'avait pas du tout conscience de ce qui se passait dans ces camps. »Bâtiments en ruinesEn ce mois de janvier 2025, 20 centimètres de neige recouvrent ce qu'il reste de Birkenau, le deuxième des trois camps d'Auschwitz, où débute la visite. Une grande partie des constructions en pierre sont détruites et Loann apparaît quelque peu déboussolé : « Le fait que les bâtiments soient en ruines, on a du mal à imaginer leur fonctionnement. Mais venir ici, ça permet de mettre en forme tout ce que l'on voit en cours. On comprend vraiment l'importance de ce camp dans la Seconde Guerre mondiale », insiste le lycéen.Une première visite permet de matérialiser les faits au-delà des mots de la guide qui accompagne les élèves : la visite d'un baraquement. En silence, les élèves arpentent la construction où s'entassaient et dormaient sur des planches en bois, les prisonniers du camp. « C'est à la fois triste et extrême, c'est angoissant, il y a une atmosphère pesante », commentent Anaïs et Mélanie. Malack, qui n'avait que très peu entendu parler de la Shoah, se plonge peu à peu dans le récit. « Je peux imaginer ces gens-là en train de vivre ces atrocités. J'arrive un peu à ressentir ce qu'ils ont dû ressentir à l'époque. » Le système concentrationnaire de Birkenau se concrétise aussi sous les yeux de Nina, 17 ans. « Déshumanisation », « humiliation » : peu à peu, la jeune lycéenne met des mots sur l'horreur et rapproche l'événement de sa propre histoire : « C'est vrai que ça me paraît un peu loin parce que ça date d'une époque où je n'étais pas née. D'un autre côté, c'est un combat qui me touche aussi car tout ce qui est racisme, antisémitisme, ce sont des choses que je peux encore vivre aujourd'hui. Je suis encore confrontée aux racistes. Et même si cette histoire est loin, ce sont des combats qui sont toujours actuels. »Des noms et des visages, la Shoah à hauteur d'hommes et de femmesLa Shoah se raconte aussi à hauteur d'hommes et de femmes. C'est le parti pris d'Auschwitz I, aujourd'hui musée et mémorial, que s'apprêtent à visiter les élèves. Et c'est aussi le choix réalisé par Mary Albagnac, l'enseignante d'histoire. Toute l'année, ces lycéens étudient les récits de déportés originaires de Toulouse et de ses environs et vont tenter de retrouver leurs traces dans les archives du musée. « En passant par la petite histoire, ça leur permet de mieux comprendre, on pense, la grande histoire, et aussi de connaître davantage le patrimoine et l'histoire locale, explique Mary Albagnac. On se rend compte qu'ils habitent pas très loin du camp d'internement sur lequel on a travaillé, mais qu'ils ne savaient pas du tout qu'il existait et qu'il s'était passé de tels événements sur leur territoire qu'ils pratiquent tous les jours. Ce projet permet de s'identifier plus facilement à ces personnes, à ces enfants, à leur destin, leur parcours, qui nous amènent à Auschwitz. »Des prénoms, des noms, des dates de naissance : plus de quatre millions de victimes connues de la Shoah sont répertoriées dans le livre des noms, dans lequel se plongent désormais les élèves. Romane part en quête du nom d'un déporté originaire des environs de Toulouse, un certain «Rosenwasser». La lycéenne interpelle sa professeure, « Je crois que je l'ai trouvé ». La professeure coupe court : « Il serait mort le 15 août 1942. Et bien non, ça ne marche pas, puisqu'il est censé être déporté le 26 août 1942. »Un peu plus loin, Loann et Roman se sont quelque peu écartés de la consigne initiale. « On cherche une personne que l'on a en commun et que l'on connaît, développe Loann. On essaye de voir s'il y a peut-être un de ses descendants qui est ici et s'il y a son nom de famille dans le livre. ​​​​​​​» Mais la quête se révèle fastidieuse, constate Roman. « Je cherche un nom de famille précis et je trouve quand même dix personnes qui ont ce nom de famille. C'est impressionnant, ça montre vraiment la diversité des personnes qui ont été touchées par le génocide. »  Effets personnelsAux images d'archives se superposent désormais, plus seulement des noms, mais des visages et de nombreux effets personnels. La Shoah s'incarne à travers des lunettes, des cheveux, des milliers de paires de chaussures, rassemblées derrière une immense plaque de verre. « Là, on est sans voix, on est bouche bée face à cet amas d'objets, de prothèses. On se rend compte réellement du massacre que ça a été et du nombre de personnes qui ont été tuées. Je suis choqué de l'espace que ça prend et du nombre d'objets et de chaussures qu'il y a », explique Loann.À Auschwitz, ce sont un million de personnes qui ont été amenées en train, afin d'y être triées, gazées et incinérées. Pour les élèves qui le souhaitent, la visite s'achève par un passage devant un four crématoire. « Tout le monde rentre ? », interroge par précaution Mary Albagnac, l'enseignante. Tous les élèves pénètrent et découvrent le summum de l'horreur. « Cela fait peur, réagit immédiatement Yann. Parce que les bâtiments sont en assez bon état et en entrant dedans on s'imagine ce qu'il s'est passé auparavant. »Transmettre la mémoireFace aux preuves parfois crues et brutales de la Shoah, aucun élève ne reste insensible. Reste à savoir ce qu'ils feront de l'exigence de mémoire et de l'importance de la transmettre. Une mission plus difficile à mener aujourd'hui qu'il y a quelques années, à en croire l'enseignante d'histoire, Mary Albagnac : « Les derniers témoins disparaissent ou sont de plus en plus fragiles, donc on a du mal à les faire venir sur les événements. Et l'autre souci que j'identifie, c'est que la jeune génération a accès à tout, dans l'instantané, à tout moment et a parfois du mal à faire le tri. Avec ce projet, on veut les faire travailler sur les sources historiques, leur montrer comment on fait de l'histoire, comment avoir un regard critique. Et la professeure de poursuivre : «On sait que ça ne marchera pas avec tous, mais on se donne les moyens d'y arriver avec ce type de projet. »La mémoire de la Shoah demeure encore une mémoire incarnée, grâce au récit qu'en font encore les rescapés. Mais la force de ce récit est condamnée à s'amenuiser avec la disparition des derniers survivants, estime Alexandre Doulut, guide accompagnateur du mémorial de la Shoah : « Pour avoir vu dans les yeux des jeunes leurs réactions face à quelqu'un qui a été la victime d'Auschwitz, qui raconte quel a été son quotidien, je peux vous assurer que nous, si on passe derrière en tant qu'historien avec nos connaissances brutes, ça a une portée cent fois plus minime, c'est évident. » Cela signifie-t-il pour autant que l'on puisse un jour complètement oublier cette histoire ? « Oui, personne ne peut dire quel sera l'état de la mémoire, dans dix ans, dans vingt ans, c'est très versatile la mémoire, reprend Alexandre Doulut. Mais moi je suis plutôt optimiste. »Transmettre, un poids ou un défi ?Nina, 17 ans, doit bien le reconnaître, avant cette année, « elle n'aurait vraiment pas pensé parler de la Shoah. Cela me touchait, mais je n'étais pas sensibilisée au fait de devoir retranscrire. » À la question de savoir si la lycéenne se sent capable ou non de transmettre cette mémoire, elle hésite d'abord, puis se lance : « Moi, je ne m'en sens pas vraiment capable. Je raconterai à mon entourage proche, car eux, ils me connaîtront personnellement et c'est dans l'intimité que l'on raconte ces choses, puisque ce sont des traumatismes. » Nina ne se sent pas d'en parler car elle a peur, « peur de mal raconter, d'oublier des détails, d'offenser les petits enfants des familles ». Mais l'idée que l'on puisse totalement oublier cette histoire « l'effraie ».À ses côtés, Juliette lui oppose d'autres arguments. « C'est à nous de porter cela. Ce n'est pas un poids, c'est quelque chose que l'on va devoir faire et c'est à nous d'assumer ce rôle. Il ne faut pas se priver d'en parler, ça ne doit pas être tabou, on ne doit pas ne pas en parler parce que ça a été très grave. Il faut justement en parler. Ce n'est pas un défi qui doit faire peur. »Ginette Kolinka, passeuse de mémoireQuelques jours plus tard, au mémorial de la Shoah à Paris, des rires se font entendre dans l'auditorium. Sur scène, Ginette Kolinka houspille la modératrice de la conférence : « Posez-moi une question, mais une vraie ! Sinon je mélange tout, le départ et le retour ! » La mémoire fait parfois défaut, mais à presque 100 ans, Ginette Kolinka n'a rien perdu de sa répartie et de la force de son récit. « Hitler voulait nous humilier et il a su trouver tout ce qu'il y avait pour le faire », rappelle-t-elle. Infatigable passeuse de mémoire, c'est encore à la jeune génération qui l'écoute dans l'auditorium qu'elle s'adresse ce soir-là, avant d'entamer un dialogue plus direct entre deux dédicaces et de répondre à quelques questions de journalistes : « Aux jeunes, je le dis et le redis : qu'ils parlent au plus grand nombre de personnes possibles en leur spécifiant que ce n'est pas une fiction. Ce qui a été écrit, ça a été vécu, on en est les survivants », insiste la rescapée.Puis, Ginette Kolinka s'adresse à une jeune fille qui lui présente son ouvrage à dédicacer : « Toi, tu es une petite fille et j'espère que quand ça sera le moment de parler de ça dans ta classe, tu diras "moi j'ai vu quelqu'un qui l'a vécu, j'ai vu deux dames, tu peux dire âgées, ça ne fait rien, et qui l'ont vécu ! " »Reste une dernière interrogation : a-t-elle confiance dans la jeune génération pour porter cette mémoire ? La réponse fuse : « Qu'est-ce que ça veut dire confiance ou pas confiance ? Je ne suis pas obsédée par ce qu'il va se passer après. Moi, je vis le présent. Quand je vais dans les écoles, je m'aperçois qu'il y a beaucoup d'enfants qui m'écoutent, des plus jeunes et des moins jeunes. On vit le présent. Ils ont écouté. Cette petite fille a écouté. Peut-être que demain elle va le raconter à sa maîtresse. Et bien moi, ça, ça me suffit. » 

Grand reportage
Trump, le retour : attaque du Capitole, le grand pardon

Grand reportage

Play Episode Listen Later Jan 20, 2025 19:30


En ce 20 janvier 2025, Donald Trump redevient président des États-Unis. La superpuissance mondiale. Mais il y a 4 ans, le 6 janvier 2021, des milliers de ses partisans prenaient d'assaut le Capitole de Washington, le siège du pouvoir législatif, pour contester dans le sang, la victoire de Joe Biden à la présidentielle. Une journée inédite qui a sidéré l'Amérique et le monde. Aujourd'hui, l'histoire s'inverse. Donald Trump et ses partisans sont de retour au pied de ce même Capitole pour célébrer son investiture. Celui qui était devenu un paria, après le 6 janvier, revient plus puissant et populaire que jamais après sa nette victoire contre sa rivale démocrate, le 5 novembre. Dès son premier jour à la Maison Blanche, Donald Trump a promis de gracier ses partisans inculpés après cette attaque du Capitole de 2021.4ème volet de nos reportages sur le retour de Donald Trump au pouvoir. Le Grand Pardon, signé David Thomson et Guillaume Naudin.«Trump, le retour : attaque du Capitole, le grand pardon», un Grand reportage de David Thomson et Guillaume Naudin. Réalisation : Ewa Piedel.

Invité Afrique
Japon, le samouraï noir: «Oda Nobunaga avait fait de Yasuke un Samouraï», pointe Romain Mielcarek

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Dec 28, 2024 5:06


C'est l'histoire d'un homme dont le vrai nom a été oublié, et que l'on appelle aujourd'hui « Yasuke, le samouraï noir ». Son origine aussi est imprécise, Yasuke était peut-être Congolais ou Mozambicain. Ce que l'on sait de source sûre, c'est que cet Africain, a quitté les côtes de l'actuel Mozambique dans les années 1580, avant d'accompagner des prêtres jésuites en Inde, puis au Japon. C'est là qu'il rencontrera Oda Nobunaga, grand chef de guerre unificateur du Japon, que l'on peut comparer à un Napoléon ou encore à Soundjata Keïta. Oda Nobunaga, impressionné par cet étranger si imposant, lui apprit le maniement des armes et fit de lui un samouraï. Aujourd'hui, l'histoire de Yasuke est racontée par Romain Mielcarek, journaliste indépendant, dans le livre « Yasuke, le samouraï africain, aux origines du mythe ». À lire aussiLe premier samouraï noir fait débat dans le jeu vidéo «Assassin's Creed: Shadows»

Autour de la question
Pourquoi une île-continent?

Autour de la question

Play Episode Listen Later Dec 23, 2024 48:30


Regards croisés de scientifiques malgaches engagés dans l'étude de l'extraordinaire diversité des écosystèmes de l'ile rouge. Comment préserver ces forêts sèches, humides ou montagneuses et ces mangroves, vues du ciel par satellite, sur le terrain, ou depuis l'océan, au festival des baleines ? Comment la recherche s'engage à Madagascar ?(rediffusion du 15 juillet 2024) Émission enregistrée à Antanarivo, en partenariat avec l'IRD, dans les jardins de la représentation IRD/MNHN.Avecl'écologue Samuel Razanaka, chercheur au Centre national de Recherche sur l'Environnement (CNRE) d'Antananarivo, membre de l'Académie des Sciences malgache. Biologiste végétal spécialiste des forêts et des mangroves, il cherche à concilier connaissance, préservation et développement en lien avec les populations malgachesRina Ramahandrisoa, géographe de l'occupation des sols, spécialiste de la cartographie par satellite au sein de l'observatoire collaboratif des paysages et de leurs durabilités (Ird/Cirad/Université d'Antananarivo)Anjara Saloma, cétologue, présidente de Cétamada, (association pour la conservation des mammifères marins et de leur habitat à Madagascar) en ligne depuis le Festival des baleines qui se déroule du 13 au 21 juillet à Sainte Marie, au nord de Madagascar.

Autour de la question
Pourquoi une île-continent?

Autour de la question

Play Episode Listen Later Dec 23, 2024 48:30


Regards croisés de scientifiques malgaches engagés dans l'étude de l'extraordinaire diversité des écosystèmes de l'ile rouge. Comment préserver ces forêts sèches, humides ou montagneuses et ces mangroves, vues du ciel par satellite, sur le terrain, ou depuis l'océan, au festival des baleines ? Comment la recherche s'engage à Madagascar ?(rediffusion du 15 juillet 2024) Émission enregistrée à Antanarivo, en partenariat avec l'IRD, dans les jardins de la représentation IRD/MNHN.Avecl'écologue Samuel Razanaka, chercheur au Centre national de Recherche sur l'Environnement (CNRE) d'Antananarivo, membre de l'Académie des Sciences malgache. Biologiste végétal spécialiste des forêts et des mangroves, il cherche à concilier connaissance, préservation et développement en lien avec les populations malgachesRina Ramahandrisoa, géographe de l'occupation des sols, spécialiste de la cartographie par satellite au sein de l'observatoire collaboratif des paysages et de leurs durabilités (Ird/Cirad/Université d'Antananarivo)Anjara Saloma, cétologue, présidente de Cétamada, (association pour la conservation des mammifères marins et de leur habitat à Madagascar) en ligne depuis le Festival des baleines qui se déroule du 13 au 21 juillet à Sainte Marie, au nord de Madagascar.

Idées
Philosophie au féminin

Idées

Play Episode Listen Later Dec 22, 2024 48:30


Avec Laurence Devillairs et Laurence Hansen-Love, professeures de philosophie, coauteures de Ce que la philosophie doit aux femmes – L'histoire oubliée de la pensée, des origines à nos jours, chez Robert Laffont.

Atelier des médias
Sélection 2024 de podcasts francophones en lien avec l'international

Atelier des médias

Play Episode Listen Later Dec 21, 2024 32:05


L'atelier des médias reçoit la journaliste Matilde Meslin, qui est spécialisée dans l'écoute et la chronique de podcasts. En cette fin 2024, retour sur quelques productions marquantes de l'année écoulées, toutes en lien avec l'international. Elles ont été diffusées par la RTS, Radio-Canada, France inter ou encore le studio Sonique. • Fifty States, un podcast de Guillaume Hennette produit par Quotidien (Bangumi). • Outside Kaboul, par Caroline Gillet, réalisation Anna Buy, un podcast France inter.• Dans l'intimité des dictateurs, par Michèle Ouimet, un podcast de Radio-Canada Ohdio• Carnets d'Ukraine, par Maurine Mercier, un podcast de la RTS (Suisse)• Adieu la France, par David Commeillas, un podcast Sonique• Code Noir, les révoltés du Gaoulet, par Vincent Hazard, un podcast d'Initial Studio pour Outre-mer La 1ère (France Télévisions).→ Voir aussi la sélection "Nos dix podcasts préférés de 2024", par Matilde Meslin sur Slate.fr.

Autour de la question
Jusqu'où nous entrainera le télescope spatial James Webb ?

Autour de la question

Play Episode Listen Later Dec 17, 2024 48:30


Aux confins de notre Voie lactée, dans l'espace extragalactique, regards croisés d'astrophysiciens sur les images aussi féeriques que spectaculaires collectées par le plus puissant des télescopes spatiaux. Comment l'œil du James Webb ouvre une nouvelle fenêtre sur l'univers ? Avec Éric Lagadec, astrophysicien, président de la Société française d'astronomie et d'astrophysique pour l'ouvrage Le télescope spatial James Webb, une nouvelle ère pour l'astronomie paru aux Éditions du Seuil et l'astrophysicien Alain Riazuelo pour Les 100 plus belles photos de l'univers par le télescope James Webb paru chez DBS Éditions.Et notre chronique mensuelle Ciel d'Afrique en partenariat avec l'Astronomie Afrique, présentée par le planétologue Sylvain Bouley.À lire aussi«Le télescope James-Webb révolutionne tous les domaines de l'astrophysique»

Autour de la question
Jusqu'où nous entrainera le télescope spatial James Webb ?

Autour de la question

Play Episode Listen Later Dec 17, 2024 48:30


Aux confins de notre Voie lactée, dans l'espace extragalactique, regards croisés d'astrophysiciens sur les images aussi féeriques que spectaculaires collectées par le plus puissant des télescopes spatiaux. Comment l'œil du James Webb ouvre une nouvelle fenêtre sur l'univers ? Avec Éric Lagadec, astrophysicien, président de la Société française d'astronomie et d'astrophysique pour l'ouvrage Le télescope spatial James Webb, une nouvelle ère pour l'astronomie paru aux Éditions du Seuil et l'astrophysicien Alain Riazuelo pour Les 100 plus belles photos de l'univers par le télescope James Webb paru chez DBS Éditions.Et notre chronique mensuelle Ciel d'Afrique en partenariat avec l'Astronomie Afrique, présentée par le planétologue Sylvain Bouley.À lire aussi«Le télescope James-Webb révolutionne tous les domaines de l'astrophysique»

Grand reportage
Soudan: une guerre de généraux à l'origine de la plus grave crise humanitaire au monde

Grand reportage

Play Episode Listen Later Nov 25, 2024 19:29


Depuis le 15 avril 2023, le Soudan se déchire. Se déchire en une guerre fratricide. En dix-neuf mois, le conflit a déraciné plus de 13 millions de Soudanais et plongé le pays dans la plus grave crise humanitaire au monde. Rien ne semble pouvoir arrêter la confrontation entre les Forces armées soudanaises, dirigées par le général Abdel Fattah Al-Bourhane et les paramilitaires des Forces de soutien rapide, menées par le général Mohammed Hamdane Dagalo, alias « Hemedti ».  Les deux généraux misent tous deux sur une victoire militaire totale. Bombardements, massacres, conflit ethnique, maladies et la faim qui menace désormais plus de la moitié des 45 millions de Soudanais. Bilan : 150 000 morts.RFI a obtenu un accès tout a fait exceptionnel dans les zones contrôlées par l'armée régulière.«Soudan : les civils dans l'étau des généraux rivaux», un Grand reportage d'Eliott Brachet