French lawyer, politician, and author
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Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Le résultat est une phrase simple, presque sèche, mais elle a mis deux siècles à voir le jour : « La peine de mort est abolie en France » Huit mots, prononcés en septembre puis promulgués le 9 octobre 1981. Huit mots qui ferment un chapitre long, violent, tragique, de notre histoire. Une histoire où l'on tranche, où l'on pend, où l'on fusille, au nom de la justice. Une histoire où le bourreau est salarié de l'État. Où l'on meurt dans la cour d'une prison, à l'aube, comme en catimini.Une histoire où chaque exécution déclenche des débats passionnés, entre humanisme et vengeance, droit et peur, morale et opinion publique.Cette histoire, c'est une fresque. Une lutte. Un interminable bras de fer entre deux France : celle qui croit à l'exemplarité du sang versé, et celle qui refuse qu'un État tue pour montrer qu'il ne faut pas tuer.Tout commence en 1764, avec un jeune marquis italien, Cesare Beccaria, qui ose une question inédite : « Quel est ce droit que se donne la société de tuer ses propres membres ? » C'est la naissance de l'abolitionnisme. Mais en France, il faudra attendre plus de deux siècles pour que cette idée devienne loi.Car malgré la Révolution, qui invente la guillotine mais annonce aussi la fin de la peine capitale « à la paix générale » ; malgré Victor Hugo, qui écrit « Prenez garde à la première tête qui tombe. Elle met le peuple en appétit » ; malgré les tentatives d'Aristide Briand ou Jean Jaurès ; malgré l'indignation suscitée par des exécutions ratées, des erreurs judiciaires, des supplices qui glacent le sang – rien n'y fait. La République, si souvent invoquée, recule. Les gouvernements tergiversent. Les majorités parlementaires cèdent. Et toujours, l'opinion publique est appelée à la barre : on la dit hostile à l'abolition. Alors on recule. Encore. Et encore.Il faudra les horreurs de la Seconde Guerre mondiale, la montée des mouvements humanistes, et surtout le courage politique d'un homme, Robert Badinter, pour que la bascule se produise enfin. En 1981, quelques mois après l'élection de François Mitterrand, la France abolit la peine de mort. Elle devient ainsi l'un des derniers pays d'Europe occidentale à le faire. Un paradoxe pour le pays des Lumières.Mais cette victoire est-elle définitive ? Peut-on considérer que le débat est clos, alors que dans le monde, plus de 50 pays continuent à exécuter ? Que même en France, certains rêvent de rétablir la peine capitale ? Et surtout, que nous dit cette longue marche abolitionniste de notre conception de la justice ? Est-elle une vengeance maquillée, une protection sociale, ou une exigence morale ?Ce sont toutes ces questions – et bien d'autres – que nous allons explorer avec mon invité, qui m'a fait le grand honneur de venir en studio, Jean-Yves Le Naour, historien, auteur - entre autre - d'une somme remarquable sur ce combat multiséculaire : celui d'une société contre sa propre tentation de mort légale Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Que s'est-il passé autour du nouveau Référentiel national de la qualité d'accueil du jeune enfant ? Le 2 juillet a été publié le Référentiel national de la qualité d'accueil du jeune enfant, fruit d'un travail collectif mené par plus de 200 professionnels de la petite enfance.Mais cette publication a rapidement suscité la controverse : le 20 août, une tribune parue dans Le Point et signée par près de 600 personnalités — parmi lesquelles Caroline Goldman et Élisabeth Badinter, aux côtés de psychanalystes, pédopsychiatres et psychologues — est venue remettre en question plusieurs points du document.---Le site des MontessouricettesLien pour me laisser un petit message audio avec votre question ou votre suggestion de thème (j'inclurai votre message dans un prochain épisode !)Notre communauté gratuite, le Terrier des MontessouricettesFormation Aménager sa maison MontessoriCatalogue des formations des MontessouricettesAccompagnement à la Parentalité et à l'IEF MontessoriVous pouvez nous envoyer vos retours, suggestions et commentaires ici :
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Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Le résultat est une phrase simple, presque sèche, mais elle a mis deux siècles à voir le jour : « La peine de mort est abolie en France » Huit mots, prononcés en septembre puis promulgués le 9 octobre 1981. Huit mots qui ferment un chapitre long, violent, tragique, de notre histoire. Une histoire où l'on tranche, où l'on pend, où l'on fusille, au nom de la justice. Une histoire où le bourreau est salarié de l'État. Où l'on meurt dans la cour d'une prison, à l'aube, comme en catimini.Une histoire où chaque exécution déclenche des débats passionnés, entre humanisme et vengeance, droit et peur, morale et opinion publique.Cette histoire, c'est une fresque. Une lutte. Un interminable bras de fer entre deux France : celle qui croit à l'exemplarité du sang versé, et celle qui refuse qu'un État tue pour montrer qu'il ne faut pas tuer.Tout commence en 1764, avec un jeune marquis italien, Cesare Beccaria, qui ose une question inédite : « Quel est ce droit que se donne la société de tuer ses propres membres ? » C'est la naissance de l'abolitionnisme. Mais en France, il faudra attendre plus de deux siècles pour que cette idée devienne loi.Car malgré la Révolution, qui invente la guillotine mais annonce aussi la fin de la peine capitale « à la paix générale » ; malgré Victor Hugo, qui écrit « Prenez garde à la première tête qui tombe. Elle met le peuple en appétit » ; malgré les tentatives d'Aristide Briand ou Jean Jaurès ; malgré l'indignation suscitée par des exécutions ratées, des erreurs judiciaires, des supplices qui glacent le sang – rien n'y fait. La République, si souvent invoquée, recule. Les gouvernements tergiversent. Les majorités parlementaires cèdent. Et toujours, l'opinion publique est appelée à la barre : on la dit hostile à l'abolition. Alors on recule. Encore. Et encore.Il faudra les horreurs de la Seconde Guerre mondiale, la montée des mouvements humanistes, et surtout le courage politique d'un homme, Robert Badinter, pour que la bascule se produise enfin. En 1981, quelques mois après l'élection de François Mitterrand, la France abolit la peine de mort. Elle devient ainsi l'un des derniers pays d'Europe occidentale à le faire. Un paradoxe pour le pays des Lumières.Mais cette victoire est-elle définitive ? Peut-on considérer que le débat est clos, alors que dans le monde, plus de 50 pays continuent à exécuter ? Que même en France, certains rêvent de rétablir la peine capitale ? Et surtout, que nous dit cette longue marche abolitionniste de notre conception de la justice ? Est-elle une vengeance maquillée, une protection sociale, ou une exigence morale ?Ce sont toutes ces questions – et bien d'autres – que nous allons explorer avec mon invité, qui m'a fait le grand honneur de venir en studio, Jean-Yves Le Naour, historien, auteur - entre autre - d'une somme remarquable sur ce combat multiséculaire : celui d'une société contre sa propre tentation de mort légale Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Attention: Documentaires exceptionnels. "Crimes Contre l'Humanité" explore à partir de ce soir 21h10 sur France 2 les trois premiers procès français pour crime contre l'humanité. Klaus Barbie, Paul Touvier et Maurice Papon ont été jugés entre 1987 et 1997 et les procès ont été filmés grâce à une loi Badinter qui avait aussi prévu qu'ils ne soient visibles qu'après 30 ans pour qu'on ait assez de recule alors que les populations ont été très émues à l'époque. Le réalisateur Gabriel Le Bomin nous en dit plus sur cette série documentaire « Collection crimes contre l'humanité - le procès de Klaus Barbie ».Tous les soirs, du lundi au vendredi à 20h sur France 5, Anne-Elisabeth Lemoine et toute son équipe accueillent les personnalités et artistes qui font l'actualité.
We blikken terug op de programma's van afgelopen seizoen met De Balie Podcast. Deze keer: Elisabeth Badinter en de mythe van moederschap. Of je deze zomer onderweg bent in de auto, op de camping staat of aan het strand ligt, De Balie is dichtbij. Met elke week twee programma's om te luisteren.De Franse filosofe Elisabeth Badinter schreef in 1980 het boek De Mythe van Moederinstinct. Geschiedenis van een gevoel. Is moederliefde een instinct dat voortkomt uit een ‘vrouwelijke natuur' of is het grotendeels een kwestie van sociaal gedrag, dat varieert al naargelang het individu, de tijd en de gebruiken? We praten tijdens dit programma over het werk van Badinter en moederschap met hoofdredacteur van De Groene Amsterdammer Xandra Schutte, hoogleraar Sociale Wetenschappen Christien Brinkgreve en programmamaker Ianthe Mosselman. Literatuurcritica Dieuwertje Mertens verzorgt een intermezzo.Badinter observeert de evolutie van het moederlijk gedrag gedurende vier eeuwen en concludeerde: hét moederinstinct bestaat niet, en is vooral erg onvoorspelbaar. Het boek bracht behoorlijk veel discussie met zich mee.Hoe gangbaar zijn de ideeën van Badinter nu? In hoeverre is er ruime voor verschillende visies op het moederschap? Houdt het idee dat moederschap haar ‘natuurlijke rol' is de vrouw nog altijd gevangen?In samenwerking met De Groene Amsterdammer en Athenaeum – Polak & Van GennepZie het privacybeleid op https://art19.com/privacy en de privacyverklaring van Californië op https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.Zie het privacybeleid op https://art19.com/privacy en de privacyverklaring van Californië op https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
C dans l'air l'invité du 8 mai 2024 - Sophie Sachnine, auteure de “Merci Élisabeth Badinter” Sophie Sachnine a été dirigeante de médias pendant 25 ans, et accompagne aujourd'hui des entreprises dans l'évolution de leur stratégie. Elle publie “Merci Élisabeth Badinter” aux éditions de l'Observatoire. Un plaidoyer dans lequel elle rend hommage à tous ses combats. Dans ce livre, elle dresse le portrait d'Élisabeth Badinter. “Il est une voix qui, depuis de nombreuses années, défend la cause des femmes sans compromission autant qu'elle porte une pensée universelle, une voix de sage qui prend toujours le temps d'expliquer. Et, chance inouïe, elle est toujours parmi nous. Cette voix, c'est Élisabeth Badinter”. Sophie Sachnine recueille aussi de nombreux témoignages de journalistes, de philosophes, de docteurs, de professeurs, d'anciens ministres, de fondatrices d'association féministe et même de femmes de la société civile qui sont admiratives de son parcours. Aujourd'hui le féminisme universaliste d'Élisabeth Badinter qui mêle un combat pour la liberté des femmes et un autre pour l'égalité de leurs droits avec les hommes a laissé la place au féminisme intersectionnel. Pour Sophie Sachnine, “je regrette qu'on oublie l'importance de l'universalisme”, “lorsqu'on regarde dans le détail, pas sûr que tout le monde mette la même signification derrière le mot, ni que les combats servent toujours la cause des femmes. En quelques décennies, il s'est affublé de multiples qualificatifs qui font qu'on n'en comprend parfois plus vraiment le sens, ni l'objectif”. Sophie Sachnine, auteure de “Merci Élisabeth Badinter” aux éditions de l'Observatoire, reviendra sur l'ensemble de l'œuvre d'Élisabeth Badinter et sur tout ce que nous lui devons.
Intellectuels, chefs d'entreprises, artistes, hommes et femmes politiques... Frédéric Taddeï reçoit des personnalités de tous horizons pour éclairer différemment et prendre du recul sur l'actualité de la semaine écoulée. Ce samedi, l'auteure Sophie Sachnine pour son livre "Merci Elizabeth Badinter" paru aux éditions de l'Observatoire.
Cette semaine, dans La Grande Librairie, vies et destins au féminin. Et une question qui hante les livres de nos invités : Que signifie être une femme libre aujourd'hui ? Pour y répondre : Édouard Louis, Anne Plantagenet, Pauline Guéna, Nadia Daam et une rencontre exclusive avec Élisabeth Badinter.
durée : 00:24:57 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - La philosophe, historienne et essayiste Elisabeth Badinter est l'invitée du Grand Entretien de France Inter pour son nouveau livre "Messieurs, encore un effort" aux éditions Flammarion-Plon. - invités : Elisabeth Badinter - Elisabeth Badinter : Philosophe, femme de lettres
durée : 02:58:57 - Le 7/10 - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé, Sonia Devillers, Anne-Laure Sugier - Les invités de la matinale du jeudi 25 avril sont : José Bové et Bouli Lanners / Elisabeth Badinter / Stefano Montefiori X Jon Henley X Birgit Holzer / Artus / Lola Périer - invités : José Bové, Bouli LANNERS, Elisabeth Badinter, Victor Artus Solaro,, Stefano Montefiori, Jon HENLEY, Birgit Holzer - José Bové : Syndicaliste. Cofondateur de la confédération paysanne. Député européen de 2014 à 2019., Bouli Lanners : Comédien, scénariste, metteur en scène, et réalisateur, Elisabeth Badinter : Philosophe, femme de lettres, Artus : Humoriste et comédien, Stefano Montefiori : Journaliste, correspondant à Paris du quotidien El Corriere della Sera, Jon Henley : Grand reporter au journal Anglais « The Guardian », Birgit Holzer : Journaliste correspondante pour plusieurs titres de la presse régionale allemande et le magazine bilingue franco-allemand Paris-Berlin
Élisabeth Badinter l'a très bien démontré dès les années 80 : l'instinct maternel est loin d'être inné et certaines mères mettent plus de temps que d'autres à tisser du lien avec leur bébé. Juliette est la maman de Léna et Baptiste, des jumeaux de 10 ans. Après une grossesse et un post-partum particulièrement complexes, il lui a fallu plus de quatre ans pour se sentir pleinement maman. Elle revient avec nous sur ce parcours.
durée : 00:14:32 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - Mise au point - Elisabeth Badinter : "X,Y de l'identité masculine" (1ère diffusion : 10/09/1992)
Nous sommes dans la nuit la nuit du 27 au 28 novembre 1972. Robert Badinter, qui est alors avocat, assiste à l'exécution, par la guillotine, de son client Roger Bontems, jugé complice dans une affaire de prise d'otages sanglante. Le futur ministre de la justice ne peut accepter l'idée qu'un homme, qui n'a pas directement tué, ait pu être mis à mort. Dès lors, l'abolition de la peine de mort devient le combat de sa vie. Pour Robert Badinter cette punition rend chacun de nous complice d'un assassinat commis par l'Etat. Cinq ans plus tard, en 1977, c'est Patrick Henry, meurtrier d'un garçon de sept ans, qui est promis à l'échafaud. Envers et contre une opinion publique déchaînée, Badinter décide de sauver « le monstre », non pas en défendant le tueur d'enfant mais bien en éradiquant la sanction capitale. Retour sur une lutte de longue haleine… Invitée : Marie Gloris Baridiax-Vaiene, scénariste et docteure en Histoire. « L'abolition, le combat de Robert Badinter » aux éditions Glénat. ( dessins : Malo Kerfriden). Sujets traités : Robert Badinter, avocat, Roger Bontems, guillotine, exécution, otage, abolition, combat,assassinat, Patrick Henry, meurtrier Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 15h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Ecoutez Le best-of de Philippe Caverivière du 18 février 2024 avec Philippe Caverivière.
durée : 00:17:08 - Robert Badinter, barrages à Mayotte et vie privée des enfants - Retour sur la vie de Robert Badinter, des manifestations à Mayotte et la protection de la vie privée des enfants : c'est le menu du nouvel épisode de "Salut l'info !".
C dans l'air l'invité du 14 février avec l'historien Jean-Yves Le Naour. Aujourd'hui a eu lieu l'hommage national à Robert Badinter, l'ancien Garde des Sceaux, mort vendredi dernier à 95 ans. A cette occasion, le président de la République Emmanuel Macron a annoncé "Votre nom devra s'inscrire aux côtés de ceux qui ont tant fait pour le progrès humain et pour la France et vous attendent, au Panthéon", a lancé le chef de l'Etat. Le nom de Robert Badinter restera toujours associé à l'abolition de la peine de mort. C'était une des propositions du candidat François Mitterrand. Peu après son élection à la présidence de la République, le 17 juillet 1981, le garde des Sceaux Robert Badinter défendait ce projet de loi pour l'abolition de la peine de mort devant l'Assemblée. Le 25 mai 1981, le dernier condamné à mort, Philippe Maurice, pour avoir tué un policier, est gracié par le chef de l'État. Le texte est adopté quelques mois plus tard, le 18 septembre 1981 par l'Assemblée nationale à une très large majorité des députés avec 369 voix pour, 113 contre, et 5 abstentions. Jean-Yves Le Naour est historien, auteur de "Histoire de l'abolition de la peine de mort - 200 ans de combat" chez Perrin préfacé par Robert Badinter et "Le dernier guillotiné" chez First. Il reviendra sur l'histoire de la peine de mort en France.
Après l'exécution de Roger Bontems, l'opposition de Robert Badinter à la peine de mort, qui était jusque-là « intellectuelle », devient une passion militante. 4 ans plus tard, en janvier 1976, il suit à la radio et à la télévision, les développements de l'enlèvement à Troyes, d'un petit garçon de 8 ans, Philippe Bertrand...
En 1977, Robert Badinter défend Patrick Henry, qui a étranglé un petit garçon de 8 ans, devant la Cour d'Assises de l'Aube. Celle-là même où Bontems a été condamné à mort.
Après l'exécution de Roger Bontems, l'opposition de Robert Badinter à la peine de mort, qui était jusque-là « intellectuelle », devient une passion militante. 4 ans plus tard, en janvier 1976, il suit à la radio et à la télévision, les développements de l'enlèvement à Troyes, d'un petit garçon de 8 ans, Philippe Bertrand...
Après l'exécution de Roger Bontems, l'opposition de Robert Badinter à la peine de mort, qui était jusque-là « intellectuelle », devient une passion militante. 4 ans plus tard, en janvier 1976, il suit à la radio et à la télévision, les développements de l'enlèvement à Troyes, d'un petit garçon de 8 ans, Philippe Bertrand...
En 1977, Robert Badinter défend Patrick Henry, qui a étranglé un petit garçon de 8 ans, devant la Cour d'Assises de l'Aube. Celle-là même où Bontems a été condamné à mort.
En 1977, Robert Badinter défend Patrick Henry, qui a étranglé un petit garçon de 8 ans, devant la Cour d'Assises de l'Aube. Celle-là même où Bontems a été condamné à mort.
durée : 01:00:11 - Le 13/14 - par : Bruno Duvic - Nous sommes aujourd'hui en direct de la Place Vendôme où a lieu un hommage national à Robert Badinter.
Au menu de la deuxième heure des GG du mercredi 14 février 2024 : LFI s'invite de force à l'hommage de Badinter... honteux ? avec Zohra Bitan, cadre de la fonction publique, Frédéric Farah, professeur d'économie, et Antoine Diers, consultant.
A 10h, ce mercredi 14 février 2024, les GG : Zohra Bitan, cadre de la fonction publique, Frédéric Farah, prof d'éco, et Antoine Diers, consultant, débattent de : LFI s'invite de force à l'hommage de Badinter... honteux ?
durée : 00:14:55 - La famille de Badinter ne souhaite pas la présence du RN et de LFI à l'hommage national
durée : 00:47:21 - franceinfo: Les informés - par : Jean-François ACHILLI - Autour de Jean-François Achilli et Bérengère Bonte, les informés débattent de l'actualité du mardi 13 février 2024.
Robert Badinter accepte, en 1972, de défendre Roger Bontems, qui 9 mois plus tôt, à la Maison centrale de Clairvaux, a participé à une prise d'otage qui s'est soldée par la mort d'un surveillant de prison et d'une infirmière.
Robert Badinter défend Roger Bontems devant la Cour d'Assises de l'Aube. Le 1er jour du procès, Me Badinter pense avoir fait douter les jurés de la culpabilité de son client. Mais le 2ème jour, il perçoit qu'il a reperdu du terrain.
Robert Badinter défend Roger Bontems devant la Cour d'Assises de l'Aube. Le 1er jour du procès, Me Badinter pense avoir fait douter les jurés de la culpabilité de son client. Mais le 2ème jour, il perçoit qu'il a reperdu du terrain.
Robert Badinter défend Roger Bontems devant la Cour d'Assises de l'Aube. Le 1er jour du procès, Me Badinter pense avoir fait douter les jurés de la culpabilité de son client. Mais le 2ème jour, il perçoit qu'il a reperdu du terrain.
Robert Badinter accepte, en 1972, de défendre Roger Bontems, qui 9 mois plus tôt, à la Maison centrale de Clairvaux, a participé à une prise d'otage qui s'est soldée par la mort d'un surveillant de prison et d'une infirmière.
Robert Badinter accepte, en 1972, de défendre Roger Bontems, qui 9 mois plus tôt, à la Maison centrale de Clairvaux, a participé à une prise d'otage qui s'est soldée par la mort d'un surveillant de prison et d'une infirmière.
durée : 00:07:24 - Ces chansons qui font les fêtes - par : Bertrand DICALE - Le combat contre la peine de mort de l'avocat, puis ministre de la Justice, a été accompagné par de nombreuses voix des musiques populaires.
durée : 00:38:30 - Le Temps du débat - par : Emmanuel Laurentin - Robert Badinter, ancien ministre de la Justice de François Mitterrand, est décédé dans la nuit du 8 au 9 février. Fils d'immigrés juifs marqué par la Shoah, penseur des libertés, son nom restera associé à son combat pour l'abolition de la peine de mort. Quel héritage républicain nous lègue-t-il ? - invités : Nicolas Picard Docteur en histoire contemporaine à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne ; Antoine Lyon-Caen Juriste spécialiste du droit du travail, directeur d'études à l'École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS); Perrine Simon-Nahum Docteure en histoire, directrice de recherches au CNRS et professeure attachée au département de philosophie de l'Ecole normale supérieure; Pierre Birnbaum Professeur émérite à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
durée : 00:07:04 - L'émotion après le décès de Robert Badinter, ancien ministre de la Justice
durée : 00:55:45 - franceinfo: Les informés - par : Jean-François ACHILLI - Autour de Jean-François Achilli et Bérengère Bonte, les informés débattent de l'actualité du vendredi 9 février.
durée : 00:20:33 - Journal de 18h - Robert Badinter, décédé à l'âge de 95 ans était "une figure du siècle, une conscience républicaine, l'esprit français" déclare Emmanuel Macron. Les réactions pleuvent depuis l'annonce de la mort du grand avocat et Garde des Sceaux.
durée : 00:36:54 - Le 18/20 · Le téléphone sonne - Quatre mots seulement ce matin du 9 février : Badinter est mort. Et avec lui, une vision intangible et universelle des droits humains. Le 18/20 consacre une émission spéciale au parcours de vie et aux combats de l'ancien garde des sceaux, penseur et figure républicaine française.
durée : 01:30:13 - Le 13/14 - par : Jérôme CADET - Aujourd'hui vendredi 9 février, France Inter bouscule sa programmation pour rendre hommage à Robert Badinter, survenu à l'âge de 95 ans la nuit dernière.