French lawyer, politician, and author
POPULARITY
En 1977, Robert Badinter défend Patrick Henry, qui a étranglé un petit garçon de 8 ans, devant la Cour d'Assises de l'Aube. Celle-là même où Bontems a été condamné à mort. Invité : Robert Badinter, avocat et ancien ministre. Auteur de « L'abolition » (Editions Fayard/ Livre de Poche) Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Après l'exécution de Roger Bontems, l'opposition de Robert Badinter à la peine de mort, qui était jusque-là « intellectuelle », devient une passion militante. 4 ans plus tard, en janvier 1976, il suit à la radio et à la télévision, les développements de l'enlèvement à Troyes, d'un petit garçon de 8 ans, Philippe Bertrand... Invité : Robert Badinter, avocat et ancien ministre. Auteur de « L'abolition » (Editions Fayard/ Livre de Poche) Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:38:17 - L'Invité(e) des Matins - par : Guillaume Erner, Yoann Duval - Critique de l'Etat de droit, “gouvernement des juges” : l'institution judiciaire est plus que jamais attaquée, et à l'occasion de la panthéonisation de Robert Badinter nous revenons ce matin sur les menaces qui planent sur la justice avec l'avocat Richard Malka et le magistrat Marc Trévidic. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Richard Malka Avocat au barreau de Paris, spécialisé dans le droit de la presse et scénariste de bandes dessinées; Marc Trévidic Magistrat et écrivain français
durée : 02:29:21 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Yoann Duval - - réalisation : Félicie Faugère
durée : 00:32:51 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Ce 9 octobre 2025, date anniversaire de l'abolition de la peine capitale en France, Robert Badinter entre au Panthéon. Avocat et ministre de la Justice de François Mitterrand, il a modernisé et humanisé la justice, en œuvrant, notamment, pour l'abolition de la peine de mort. - invités : Justine Probst magistrate, substitute du procureur de la République de Lille, secrétaire nationale du Syndicat de la magistrature. ; Benjamin Bohbot avocat pénaliste au Barreau de Paris depuis 2016.
durée : 00:51:46 - Les informés de franceinfo - Tous les jours, les informés débattent de l'actualité autour de Victor Matet Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:15:23 - Journal de 18h - Robert Badinter entre aujourd'hui au Panthéon, 44 ans après l'abolition de la peine de mort dont il fut l'artisan. Un tag injurieux a été découvert ce matin sur la tombe de l'ancien ministre de la Justice à Bagneux.
durée : 00:57:57 - Le 13/14 - par : Bruno Duvic - Exposition "Robert Badinter, la justice au cœur" au Panthéon. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:11:39 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Figure majeure de la lutte contre l'apartheid, juriste, écrivain et compagnon de route de Nelson Mandela, Albie Sachs a fait du droit un instrument de résistance autant que de réconciliation. Ami de Robert Badinter, admirateur de Simone de Beauvoir, il interroge ce que signifie "rendre justice". - réalisation : Félicie Faugère - invités : Albie Sachs juriste, activiste et écrivain sud-africain, figure majeure de la lutte contre l'apartheid
durée : 00:26:36 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Benjamin Duhamel - À l'occasion de la panthéonisation de Robert Badinter ce jeudi, nous recevons Éric Dupond-Moretti, garde des Sceaux de 2020 à 2024, Aurélien Veil, avocat et petit-fils de Simone Veil et Christiane Taubira, garde des Sceaux de 2012 à 2016. - invités : Eric Dupond-Moretti, Christiane TAUBIRA - Éric Dupond-Moretti : Ex-Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Christiane Taubira : Femme politique française, ancienne ministre de la Justice Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:04:30 - Le Grand reportage de France Inter - Une classe de collégiens de troisième de Cognin, près de Chambéry, assistera jeudi 9 octobre à la panthéonisation de Robert Badinter. Caché ici pendant l'occupation, le parcours de l'ancien garde des Sceaux permet à ces collégiens de réfléchir sur la justice et la fraternité. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Nommé ministre de la Justice en 1981, suite à l'arrivée de la gauche au pouvoir, Robert Badinter a su conjuguer ses convictions politiques à son approche humaniste. Écoutez ses plaidoyers contre la peine de mort, pour la captation audiovisuelle des procès historiques et pour la dépénalisation de l'homosexualité : les combats d'un avocat exemplaire. Robert Badinter est entré dans l'Histoire le 9 octobre 1981 pour avoir obtenu l'abolition de la peine capitale, promesse de campagne de François Mitterrand. Pour le Garde des Sceaux, c'est l'aboutissement d'une longue lutte portée par de grandes figures intellectuelles telles que Victor Hugo, Alphonse de la Martine, Flora Tristan ou encore Albert Camus. Rappelons également l'engagement sans faille de Robert Badinter pour la dépénalisation de l'homosexualité en France et dans le monde. Robert Badinter a défendu la loi Forni, rapportée par la députée Gisèle Halimi. Le texte promulgué le 4 août 1982 abrogeait définitivement le «délit d'homosexualité». Sans oublier la loi autorisant les captations filmées des procès historiques promulguées le 11 juillet 1985. Un texte novateur permettant la constitution de sources audiovisuelles, pour les historiens et le travail de mémoire. Je tiens à remercier chaleureusement toutes celles et ceux qui ont largement contribué à la réalisation de ce documentaire inédit. Toute l'équipe des rendez-vous de l'Histoire de Blois et plus particulièrement Caroline Gomes, responsable des archives et des podcasts Badinter. À écouter : Justice et histoire, Robert Badinter Robert Badinter, alors sénateur, avocat et ancien ministre de la Justice, traite des rapports complexes qu'entretiennent magistrats et historiens, en revenant sur le procès de Robert Faurisson ou bien sur les lois mémorielles. Conférence de clôture de l'édition 2010 des Rendez-vous de l'Histoire sur le thème «Faire Justice». La dépénalisation de l'homosexualité En 2010, lors des Rendez-vous de l'histoire sur «La Justice», Robert Badinter, Louis-Georges Tin et Philippe Castetbon, sous la modération de Florence Tamagne, ont échangé au sujet de la dépénalisation de l'homosexualité. Ensemble, ils dressent un état des lieux du sujet en France, près de 30 ans après la suppression du «délit d'homosexualité» et 3 ans avant l'adoption du mariage pour tous, ainsi que l'ouverture de l'adoption aux couples homosexuels. Ils en appellent également à une mobilisation internationale pour obtenir la dépénalisation universelle de l'homosexualité. Remerciements également à notre partenaire le magazine Historia, dont le numéro d'Octobre consacre un article au maître Badinter, Historia que vous retrouverez également aux rendez-vous de l'Histoire de Blois à partir du 9 octobre 2025, jour de l'entrée au Panthéon de Robert Badinter ! Robert Badinter est mort à l'âge de 95 ans, dans la nuit du 8 au 9 février. En 2001, il revenait pour Historia sur son combat pour la peine de mort dans un long entretien. «Robert Badinter au Panthéon», un évènement national à suivre sur les antennes de RFI le jeudi 9 octobre à partir de 17h10 TU.
Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Le résultat est une phrase simple, presque sèche, mais elle a mis deux siècles à voir le jour : « La peine de mort est abolie en France » Huit mots, prononcés en septembre puis promulgués le 9 octobre 1981. Huit mots qui ferment un chapitre long, violent, tragique, de notre histoire. Une histoire où l'on tranche, où l'on pend, où l'on fusille, au nom de la justice. Une histoire où le bourreau est salarié de l'État. Où l'on meurt dans la cour d'une prison, à l'aube, comme en catimini.Une histoire où chaque exécution déclenche des débats passionnés, entre humanisme et vengeance, droit et peur, morale et opinion publique.Cette histoire, c'est une fresque. Une lutte. Un interminable bras de fer entre deux France : celle qui croit à l'exemplarité du sang versé, et celle qui refuse qu'un État tue pour montrer qu'il ne faut pas tuer.Tout commence en 1764, avec un jeune marquis italien, Cesare Beccaria, qui ose une question inédite : « Quel est ce droit que se donne la société de tuer ses propres membres ? » C'est la naissance de l'abolitionnisme. Mais en France, il faudra attendre plus de deux siècles pour que cette idée devienne loi.Car malgré la Révolution, qui invente la guillotine mais annonce aussi la fin de la peine capitale « à la paix générale » ; malgré Victor Hugo, qui écrit « Prenez garde à la première tête qui tombe. Elle met le peuple en appétit » ; malgré les tentatives d'Aristide Briand ou Jean Jaurès ; malgré l'indignation suscitée par des exécutions ratées, des erreurs judiciaires, des supplices qui glacent le sang – rien n'y fait. La République, si souvent invoquée, recule. Les gouvernements tergiversent. Les majorités parlementaires cèdent. Et toujours, l'opinion publique est appelée à la barre : on la dit hostile à l'abolition. Alors on recule. Encore. Et encore.Il faudra les horreurs de la Seconde Guerre mondiale, la montée des mouvements humanistes, et surtout le courage politique d'un homme, Robert Badinter, pour que la bascule se produise enfin. En 1981, quelques mois après l'élection de François Mitterrand, la France abolit la peine de mort. Elle devient ainsi l'un des derniers pays d'Europe occidentale à le faire. Un paradoxe pour le pays des Lumières.Mais cette victoire est-elle définitive ? Peut-on considérer que le débat est clos, alors que dans le monde, plus de 50 pays continuent à exécuter ? Que même en France, certains rêvent de rétablir la peine capitale ? Et surtout, que nous dit cette longue marche abolitionniste de notre conception de la justice ? Est-elle une vengeance maquillée, une protection sociale, ou une exigence morale ?Ce sont toutes ces questions – et bien d'autres – que nous allons explorer avec mon invité, qui m'a fait le grand honneur de venir en studio, Jean-Yves Le Naour, historien, auteur - entre autre - d'une somme remarquable sur ce combat multiséculaire : celui d'une société contre sa propre tentation de mort légale Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Le résultat est une phrase simple, presque sèche, mais elle a mis deux siècles à voir le jour : « La peine de mort est abolie en France » Huit mots, prononcés en septembre puis promulgués le 9 octobre 1981. Huit mots qui ferment un chapitre long, violent, tragique, de notre histoire. Une histoire où l'on tranche, où l'on pend, où l'on fusille, au nom de la justice. Une histoire où le bourreau est salarié de l'État. Où l'on meurt dans la cour d'une prison, à l'aube, comme en catimini.Une histoire où chaque exécution déclenche des débats passionnés, entre humanisme et vengeance, droit et peur, morale et opinion publique.Cette histoire, c'est une fresque. Une lutte. Un interminable bras de fer entre deux France : celle qui croit à l'exemplarité du sang versé, et celle qui refuse qu'un État tue pour montrer qu'il ne faut pas tuer.Tout commence en 1764, avec un jeune marquis italien, Cesare Beccaria, qui ose une question inédite : « Quel est ce droit que se donne la société de tuer ses propres membres ? » C'est la naissance de l'abolitionnisme. Mais en France, il faudra attendre plus de deux siècles pour que cette idée devienne loi.Car malgré la Révolution, qui invente la guillotine mais annonce aussi la fin de la peine capitale « à la paix générale » ; malgré Victor Hugo, qui écrit « Prenez garde à la première tête qui tombe. Elle met le peuple en appétit » ; malgré les tentatives d'Aristide Briand ou Jean Jaurès ; malgré l'indignation suscitée par des exécutions ratées, des erreurs judiciaires, des supplices qui glacent le sang – rien n'y fait. La République, si souvent invoquée, recule. Les gouvernements tergiversent. Les majorités parlementaires cèdent. Et toujours, l'opinion publique est appelée à la barre : on la dit hostile à l'abolition. Alors on recule. Encore. Et encore.Il faudra les horreurs de la Seconde Guerre mondiale, la montée des mouvements humanistes, et surtout le courage politique d'un homme, Robert Badinter, pour que la bascule se produise enfin. En 1981, quelques mois après l'élection de François Mitterrand, la France abolit la peine de mort. Elle devient ainsi l'un des derniers pays d'Europe occidentale à le faire. Un paradoxe pour le pays des Lumières.Mais cette victoire est-elle définitive ? Peut-on considérer que le débat est clos, alors que dans le monde, plus de 50 pays continuent à exécuter ? Que même en France, certains rêvent de rétablir la peine capitale ? Et surtout, que nous dit cette longue marche abolitionniste de notre conception de la justice ? Est-elle une vengeance maquillée, une protection sociale, ou une exigence morale ?Ce sont toutes ces questions – et bien d'autres – que nous allons explorer avec mon invité, qui m'a fait le grand honneur de venir en studio, Jean-Yves Le Naour, historien, auteur - entre autre - d'une somme remarquable sur ce combat multiséculaire : celui d'une société contre sa propre tentation de mort légale Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Le résultat est une phrase simple, presque sèche, mais elle a mis deux siècles à voir le jour : « La peine de mort est abolie en France » Huit mots, prononcés en septembre puis promulgués le 9 octobre 1981. Huit mots qui ferment un chapitre long, violent, tragique, de notre histoire. Une histoire où l'on tranche, où l'on pend, où l'on fusille, au nom de la justice. Une histoire où le bourreau est salarié de l'État. Où l'on meurt dans la cour d'une prison, à l'aube, comme en catimini.Une histoire où chaque exécution déclenche des débats passionnés, entre humanisme et vengeance, droit et peur, morale et opinion publique.Cette histoire, c'est une fresque. Une lutte. Un interminable bras de fer entre deux France : celle qui croit à l'exemplarité du sang versé, et celle qui refuse qu'un État tue pour montrer qu'il ne faut pas tuer.Tout commence en 1764, avec un jeune marquis italien, Cesare Beccaria, qui ose une question inédite : « Quel est ce droit que se donne la société de tuer ses propres membres ? » C'est la naissance de l'abolitionnisme. Mais en France, il faudra attendre plus de deux siècles pour que cette idée devienne loi.Car malgré la Révolution, qui invente la guillotine mais annonce aussi la fin de la peine capitale « à la paix générale » ; malgré Victor Hugo, qui écrit « Prenez garde à la première tête qui tombe. Elle met le peuple en appétit » ; malgré les tentatives d'Aristide Briand ou Jean Jaurès ; malgré l'indignation suscitée par des exécutions ratées, des erreurs judiciaires, des supplices qui glacent le sang – rien n'y fait. La République, si souvent invoquée, recule. Les gouvernements tergiversent. Les majorités parlementaires cèdent. Et toujours, l'opinion publique est appelée à la barre : on la dit hostile à l'abolition. Alors on recule. Encore. Et encore.Il faudra les horreurs de la Seconde Guerre mondiale, la montée des mouvements humanistes, et surtout le courage politique d'un homme, Robert Badinter, pour que la bascule se produise enfin. En 1981, quelques mois après l'élection de François Mitterrand, la France abolit la peine de mort. Elle devient ainsi l'un des derniers pays d'Europe occidentale à le faire. Un paradoxe pour le pays des Lumières.Mais cette victoire est-elle définitive ? Peut-on considérer que le débat est clos, alors que dans le monde, plus de 50 pays continuent à exécuter ? Que même en France, certains rêvent de rétablir la peine capitale ? Et surtout, que nous dit cette longue marche abolitionniste de notre conception de la justice ? Est-elle une vengeance maquillée, une protection sociale, ou une exigence morale ?Ce sont toutes ces questions – et bien d'autres – que nous allons explorer avec mon invité, qui m'a fait le grand honneur de venir en studio, Jean-Yves Le Naour, historien, auteur - entre autre - d'une somme remarquable sur ce combat multiséculaire : celui d'une société contre sa propre tentation de mort légale Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Le résultat est une phrase simple, presque sèche, mais elle a mis deux siècles à voir le jour : « La peine de mort est abolie en France » Huit mots, prononcés en septembre puis promulgués le 9 octobre 1981. Huit mots qui ferment un chapitre long, violent, tragique, de notre histoire. Une histoire où l'on tranche, où l'on pend, où l'on fusille, au nom de la justice. Une histoire où le bourreau est salarié de l'État. Où l'on meurt dans la cour d'une prison, à l'aube, comme en catimini.Une histoire où chaque exécution déclenche des débats passionnés, entre humanisme et vengeance, droit et peur, morale et opinion publique.Cette histoire, c'est une fresque. Une lutte. Un interminable bras de fer entre deux France : celle qui croit à l'exemplarité du sang versé, et celle qui refuse qu'un État tue pour montrer qu'il ne faut pas tuer.Tout commence en 1764, avec un jeune marquis italien, Cesare Beccaria, qui ose une question inédite : « Quel est ce droit que se donne la société de tuer ses propres membres ? » C'est la naissance de l'abolitionnisme. Mais en France, il faudra attendre plus de deux siècles pour que cette idée devienne loi.Car malgré la Révolution, qui invente la guillotine mais annonce aussi la fin de la peine capitale « à la paix générale » ; malgré Victor Hugo, qui écrit « Prenez garde à la première tête qui tombe. Elle met le peuple en appétit » ; malgré les tentatives d'Aristide Briand ou Jean Jaurès ; malgré l'indignation suscitée par des exécutions ratées, des erreurs judiciaires, des supplices qui glacent le sang – rien n'y fait. La République, si souvent invoquée, recule. Les gouvernements tergiversent. Les majorités parlementaires cèdent. Et toujours, l'opinion publique est appelée à la barre : on la dit hostile à l'abolition. Alors on recule. Encore. Et encore.Il faudra les horreurs de la Seconde Guerre mondiale, la montée des mouvements humanistes, et surtout le courage politique d'un homme, Robert Badinter, pour que la bascule se produise enfin. En 1981, quelques mois après l'élection de François Mitterrand, la France abolit la peine de mort. Elle devient ainsi l'un des derniers pays d'Europe occidentale à le faire. Un paradoxe pour le pays des Lumières.Mais cette victoire est-elle définitive ? Peut-on considérer que le débat est clos, alors que dans le monde, plus de 50 pays continuent à exécuter ? Que même en France, certains rêvent de rétablir la peine capitale ? Et surtout, que nous dit cette longue marche abolitionniste de notre conception de la justice ? Est-elle une vengeance maquillée, une protection sociale, ou une exigence morale ?Ce sont toutes ces questions – et bien d'autres – que nous allons explorer avec mon invité, qui m'a fait le grand honneur de venir en studio, Jean-Yves Le Naour, historien, auteur - entre autre - d'une somme remarquable sur ce combat multiséculaire : celui d'une société contre sa propre tentation de mort légale Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Que s'est-il passé autour du nouveau Référentiel national de la qualité d'accueil du jeune enfant ? Le 2 juillet a été publié le Référentiel national de la qualité d'accueil du jeune enfant, fruit d'un travail collectif mené par plus de 200 professionnels de la petite enfance.Mais cette publication a rapidement suscité la controverse : le 20 août, une tribune parue dans Le Point et signée par près de 600 personnalités — parmi lesquelles Caroline Goldman et Élisabeth Badinter, aux côtés de psychanalystes, pédopsychiatres et psychologues — est venue remettre en question plusieurs points du document.---Le site des MontessouricettesLien pour me laisser un petit message audio avec votre question ou votre suggestion de thème (j'inclurai votre message dans un prochain épisode !)Notre communauté gratuite, le Terrier des MontessouricettesFormation Aménager sa maison MontessoriCatalogue des formations des MontessouricettesAccompagnement à la Parentalité et à l'IEF MontessoriVous pouvez nous envoyer vos retours, suggestions et commentaires ici :
Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Le résultat est une phrase simple, presque sèche, mais elle a mis deux siècles à voir le jour : « La peine de mort est abolie en France » Huit mots, prononcés en septembre puis promulgués le 9 octobre 1981. Huit mots qui ferment un chapitre long, violent, tragique, de notre histoire. Une histoire où l'on tranche, où l'on pend, où l'on fusille, au nom de la justice. Une histoire où le bourreau est salarié de l'État. Où l'on meurt dans la cour d'une prison, à l'aube, comme en catimini.Une histoire où chaque exécution déclenche des débats passionnés, entre humanisme et vengeance, droit et peur, morale et opinion publique.Cette histoire, c'est une fresque. Une lutte. Un interminable bras de fer entre deux France : celle qui croit à l'exemplarité du sang versé, et celle qui refuse qu'un État tue pour montrer qu'il ne faut pas tuer.Tout commence en 1764, avec un jeune marquis italien, Cesare Beccaria, qui ose une question inédite : « Quel est ce droit que se donne la société de tuer ses propres membres ? » C'est la naissance de l'abolitionnisme. Mais en France, il faudra attendre plus de deux siècles pour que cette idée devienne loi.Car malgré la Révolution, qui invente la guillotine mais annonce aussi la fin de la peine capitale « à la paix générale » ; malgré Victor Hugo, qui écrit « Prenez garde à la première tête qui tombe. Elle met le peuple en appétit » ; malgré les tentatives d'Aristide Briand ou Jean Jaurès ; malgré l'indignation suscitée par des exécutions ratées, des erreurs judiciaires, des supplices qui glacent le sang – rien n'y fait. La République, si souvent invoquée, recule. Les gouvernements tergiversent. Les majorités parlementaires cèdent. Et toujours, l'opinion publique est appelée à la barre : on la dit hostile à l'abolition. Alors on recule. Encore. Et encore.Il faudra les horreurs de la Seconde Guerre mondiale, la montée des mouvements humanistes, et surtout le courage politique d'un homme, Robert Badinter, pour que la bascule se produise enfin. En 1981, quelques mois après l'élection de François Mitterrand, la France abolit la peine de mort. Elle devient ainsi l'un des derniers pays d'Europe occidentale à le faire. Un paradoxe pour le pays des Lumières.Mais cette victoire est-elle définitive ? Peut-on considérer que le débat est clos, alors que dans le monde, plus de 50 pays continuent à exécuter ? Que même en France, certains rêvent de rétablir la peine capitale ? Et surtout, que nous dit cette longue marche abolitionniste de notre conception de la justice ? Est-elle une vengeance maquillée, une protection sociale, ou une exigence morale ?Ce sont toutes ces questions – et bien d'autres – que nous allons explorer avec mon invité, qui m'a fait le grand honneur de venir en studio, Jean-Yves Le Naour, historien, auteur - entre autre - d'une somme remarquable sur ce combat multiséculaire : celui d'une société contre sa propre tentation de mort légale Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Le résultat est une phrase simple, presque sèche, mais elle a mis deux siècles à voir le jour : « La peine de mort est abolie en France » Huit mots, prononcés en septembre puis promulgués le 9 octobre 1981. Huit mots qui ferment un chapitre long, violent, tragique, de notre histoire. Une histoire où l'on tranche, où l'on pend, où l'on fusille, au nom de la justice. Une histoire où le bourreau est salarié de l'État. Où l'on meurt dans la cour d'une prison, à l'aube, comme en catimini.Une histoire où chaque exécution déclenche des débats passionnés, entre humanisme et vengeance, droit et peur, morale et opinion publique.Cette histoire, c'est une fresque. Une lutte. Un interminable bras de fer entre deux France : celle qui croit à l'exemplarité du sang versé, et celle qui refuse qu'un État tue pour montrer qu'il ne faut pas tuer.Tout commence en 1764, avec un jeune marquis italien, Cesare Beccaria, qui ose une question inédite : « Quel est ce droit que se donne la société de tuer ses propres membres ? » C'est la naissance de l'abolitionnisme. Mais en France, il faudra attendre plus de deux siècles pour que cette idée devienne loi.Car malgré la Révolution, qui invente la guillotine mais annonce aussi la fin de la peine capitale « à la paix générale » ; malgré Victor Hugo, qui écrit « Prenez garde à la première tête qui tombe. Elle met le peuple en appétit » ; malgré les tentatives d'Aristide Briand ou Jean Jaurès ; malgré l'indignation suscitée par des exécutions ratées, des erreurs judiciaires, des supplices qui glacent le sang – rien n'y fait. La République, si souvent invoquée, recule. Les gouvernements tergiversent. Les majorités parlementaires cèdent. Et toujours, l'opinion publique est appelée à la barre : on la dit hostile à l'abolition. Alors on recule. Encore. Et encore.Il faudra les horreurs de la Seconde Guerre mondiale, la montée des mouvements humanistes, et surtout le courage politique d'un homme, Robert Badinter, pour que la bascule se produise enfin. En 1981, quelques mois après l'élection de François Mitterrand, la France abolit la peine de mort. Elle devient ainsi l'un des derniers pays d'Europe occidentale à le faire. Un paradoxe pour le pays des Lumières.Mais cette victoire est-elle définitive ? Peut-on considérer que le débat est clos, alors que dans le monde, plus de 50 pays continuent à exécuter ? Que même en France, certains rêvent de rétablir la peine capitale ? Et surtout, que nous dit cette longue marche abolitionniste de notre conception de la justice ? Est-elle une vengeance maquillée, une protection sociale, ou une exigence morale ?Ce sont toutes ces questions – et bien d'autres – que nous allons explorer avec mon invité, qui m'a fait le grand honneur de venir en studio, Jean-Yves Le Naour, historien, auteur - entre autre - d'une somme remarquable sur ce combat multiséculaire : celui d'une société contre sa propre tentation de mort légale Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Le résultat est une phrase simple, presque sèche, mais elle a mis deux siècles à voir le jour : « La peine de mort est abolie en France » Huit mots, prononcés en septembre puis promulgués le 9 octobre 1981. Huit mots qui ferment un chapitre long, violent, tragique, de notre histoire. Une histoire où l'on tranche, où l'on pend, où l'on fusille, au nom de la justice. Une histoire où le bourreau est salarié de l'État. Où l'on meurt dans la cour d'une prison, à l'aube, comme en catimini.Une histoire où chaque exécution déclenche des débats passionnés, entre humanisme et vengeance, droit et peur, morale et opinion publique.Cette histoire, c'est une fresque. Une lutte. Un interminable bras de fer entre deux France : celle qui croit à l'exemplarité du sang versé, et celle qui refuse qu'un État tue pour montrer qu'il ne faut pas tuer.Tout commence en 1764, avec un jeune marquis italien, Cesare Beccaria, qui ose une question inédite : « Quel est ce droit que se donne la société de tuer ses propres membres ? » C'est la naissance de l'abolitionnisme. Mais en France, il faudra attendre plus de deux siècles pour que cette idée devienne loi.Car malgré la Révolution, qui invente la guillotine mais annonce aussi la fin de la peine capitale « à la paix générale » ; malgré Victor Hugo, qui écrit « Prenez garde à la première tête qui tombe. Elle met le peuple en appétit » ; malgré les tentatives d'Aristide Briand ou Jean Jaurès ; malgré l'indignation suscitée par des exécutions ratées, des erreurs judiciaires, des supplices qui glacent le sang – rien n'y fait. La République, si souvent invoquée, recule. Les gouvernements tergiversent. Les majorités parlementaires cèdent. Et toujours, l'opinion publique est appelée à la barre : on la dit hostile à l'abolition. Alors on recule. Encore. Et encore.Il faudra les horreurs de la Seconde Guerre mondiale, la montée des mouvements humanistes, et surtout le courage politique d'un homme, Robert Badinter, pour que la bascule se produise enfin. En 1981, quelques mois après l'élection de François Mitterrand, la France abolit la peine de mort. Elle devient ainsi l'un des derniers pays d'Europe occidentale à le faire. Un paradoxe pour le pays des Lumières.Mais cette victoire est-elle définitive ? Peut-on considérer que le débat est clos, alors que dans le monde, plus de 50 pays continuent à exécuter ? Que même en France, certains rêvent de rétablir la peine capitale ? Et surtout, que nous dit cette longue marche abolitionniste de notre conception de la justice ? Est-elle une vengeance maquillée, une protection sociale, ou une exigence morale ?Ce sont toutes ces questions – et bien d'autres – que nous allons explorer avec mon invité, qui m'a fait le grand honneur de venir en studio, Jean-Yves Le Naour, historien, auteur - entre autre - d'une somme remarquable sur ce combat multiséculaire : celui d'une société contre sa propre tentation de mort légale Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Le résultat est une phrase simple, presque sèche, mais elle a mis deux siècles à voir le jour : « La peine de mort est abolie en France » Huit mots, prononcés en septembre puis promulgués le 9 octobre 1981. Huit mots qui ferment un chapitre long, violent, tragique, de notre histoire. Une histoire où l'on tranche, où l'on pend, où l'on fusille, au nom de la justice. Une histoire où le bourreau est salarié de l'État. Où l'on meurt dans la cour d'une prison, à l'aube, comme en catimini.Une histoire où chaque exécution déclenche des débats passionnés, entre humanisme et vengeance, droit et peur, morale et opinion publique.Cette histoire, c'est une fresque. Une lutte. Un interminable bras de fer entre deux France : celle qui croit à l'exemplarité du sang versé, et celle qui refuse qu'un État tue pour montrer qu'il ne faut pas tuer.Tout commence en 1764, avec un jeune marquis italien, Cesare Beccaria, qui ose une question inédite : « Quel est ce droit que se donne la société de tuer ses propres membres ? » C'est la naissance de l'abolitionnisme. Mais en France, il faudra attendre plus de deux siècles pour que cette idée devienne loi.Car malgré la Révolution, qui invente la guillotine mais annonce aussi la fin de la peine capitale « à la paix générale » ; malgré Victor Hugo, qui écrit « Prenez garde à la première tête qui tombe. Elle met le peuple en appétit » ; malgré les tentatives d'Aristide Briand ou Jean Jaurès ; malgré l'indignation suscitée par des exécutions ratées, des erreurs judiciaires, des supplices qui glacent le sang – rien n'y fait. La République, si souvent invoquée, recule. Les gouvernements tergiversent. Les majorités parlementaires cèdent. Et toujours, l'opinion publique est appelée à la barre : on la dit hostile à l'abolition. Alors on recule. Encore. Et encore.Il faudra les horreurs de la Seconde Guerre mondiale, la montée des mouvements humanistes, et surtout le courage politique d'un homme, Robert Badinter, pour que la bascule se produise enfin. En 1981, quelques mois après l'élection de François Mitterrand, la France abolit la peine de mort. Elle devient ainsi l'un des derniers pays d'Europe occidentale à le faire. Un paradoxe pour le pays des Lumières.Mais cette victoire est-elle définitive ? Peut-on considérer que le débat est clos, alors que dans le monde, plus de 50 pays continuent à exécuter ? Que même en France, certains rêvent de rétablir la peine capitale ? Et surtout, que nous dit cette longue marche abolitionniste de notre conception de la justice ? Est-elle une vengeance maquillée, une protection sociale, ou une exigence morale ?Ce sont toutes ces questions – et bien d'autres – que nous allons explorer avec mon invité, qui m'a fait le grand honneur de venir en studio, Jean-Yves Le Naour, historien, auteur - entre autre - d'une somme remarquable sur ce combat multiséculaire : celui d'une société contre sa propre tentation de mort légale Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Le résultat est une phrase simple, presque sèche, mais elle a mis deux siècles à voir le jour : « La peine de mort est abolie en France » Huit mots, prononcés en septembre puis promulgués le 9 octobre 1981. Huit mots qui ferment un chapitre long, violent, tragique, de notre histoire. Une histoire où l'on tranche, où l'on pend, où l'on fusille, au nom de la justice. Une histoire où le bourreau est salarié de l'État. Où l'on meurt dans la cour d'une prison, à l'aube, comme en catimini.Une histoire où chaque exécution déclenche des débats passionnés, entre humanisme et vengeance, droit et peur, morale et opinion publique.Cette histoire, c'est une fresque. Une lutte. Un interminable bras de fer entre deux France : celle qui croit à l'exemplarité du sang versé, et celle qui refuse qu'un État tue pour montrer qu'il ne faut pas tuer.Tout commence en 1764, avec un jeune marquis italien, Cesare Beccaria, qui ose une question inédite : « Quel est ce droit que se donne la société de tuer ses propres membres ? » C'est la naissance de l'abolitionnisme. Mais en France, il faudra attendre plus de deux siècles pour que cette idée devienne loi.Car malgré la Révolution, qui invente la guillotine mais annonce aussi la fin de la peine capitale « à la paix générale » ; malgré Victor Hugo, qui écrit « Prenez garde à la première tête qui tombe. Elle met le peuple en appétit » ; malgré les tentatives d'Aristide Briand ou Jean Jaurès ; malgré l'indignation suscitée par des exécutions ratées, des erreurs judiciaires, des supplices qui glacent le sang – rien n'y fait. La République, si souvent invoquée, recule. Les gouvernements tergiversent. Les majorités parlementaires cèdent. Et toujours, l'opinion publique est appelée à la barre : on la dit hostile à l'abolition. Alors on recule. Encore. Et encore.Il faudra les horreurs de la Seconde Guerre mondiale, la montée des mouvements humanistes, et surtout le courage politique d'un homme, Robert Badinter, pour que la bascule se produise enfin. En 1981, quelques mois après l'élection de François Mitterrand, la France abolit la peine de mort. Elle devient ainsi l'un des derniers pays d'Europe occidentale à le faire. Un paradoxe pour le pays des Lumières.Mais cette victoire est-elle définitive ? Peut-on considérer que le débat est clos, alors que dans le monde, plus de 50 pays continuent à exécuter ? Que même en France, certains rêvent de rétablir la peine capitale ? Et surtout, que nous dit cette longue marche abolitionniste de notre conception de la justice ? Est-elle une vengeance maquillée, une protection sociale, ou une exigence morale ?Ce sont toutes ces questions – et bien d'autres – que nous allons explorer avec mon invité, qui m'a fait le grand honneur de venir en studio, Jean-Yves Le Naour, historien, auteur - entre autre - d'une somme remarquable sur ce combat multiséculaire : celui d'une société contre sa propre tentation de mort légale Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Le résultat est une phrase simple, presque sèche, mais elle a mis deux siècles à voir le jour : « La peine de mort est abolie en France » Huit mots, prononcés en septembre puis promulgués le 9 octobre 1981. Huit mots qui ferment un chapitre long, violent, tragique, de notre histoire. Une histoire où l'on tranche, où l'on pend, où l'on fusille, au nom de la justice. Une histoire où le bourreau est salarié de l'État. Où l'on meurt dans la cour d'une prison, à l'aube, comme en catimini.Une histoire où chaque exécution déclenche des débats passionnés, entre humanisme et vengeance, droit et peur, morale et opinion publique.Cette histoire, c'est une fresque. Une lutte. Un interminable bras de fer entre deux France : celle qui croit à l'exemplarité du sang versé, et celle qui refuse qu'un État tue pour montrer qu'il ne faut pas tuer.Tout commence en 1764, avec un jeune marquis italien, Cesare Beccaria, qui ose une question inédite : « Quel est ce droit que se donne la société de tuer ses propres membres ? » C'est la naissance de l'abolitionnisme. Mais en France, il faudra attendre plus de deux siècles pour que cette idée devienne loi.Car malgré la Révolution, qui invente la guillotine mais annonce aussi la fin de la peine capitale « à la paix générale » ; malgré Victor Hugo, qui écrit « Prenez garde à la première tête qui tombe. Elle met le peuple en appétit » ; malgré les tentatives d'Aristide Briand ou Jean Jaurès ; malgré l'indignation suscitée par des exécutions ratées, des erreurs judiciaires, des supplices qui glacent le sang – rien n'y fait. La République, si souvent invoquée, recule. Les gouvernements tergiversent. Les majorités parlementaires cèdent. Et toujours, l'opinion publique est appelée à la barre : on la dit hostile à l'abolition. Alors on recule. Encore. Et encore.Il faudra les horreurs de la Seconde Guerre mondiale, la montée des mouvements humanistes, et surtout le courage politique d'un homme, Robert Badinter, pour que la bascule se produise enfin. En 1981, quelques mois après l'élection de François Mitterrand, la France abolit la peine de mort. Elle devient ainsi l'un des derniers pays d'Europe occidentale à le faire. Un paradoxe pour le pays des Lumières.Mais cette victoire est-elle définitive ? Peut-on considérer que le débat est clos, alors que dans le monde, plus de 50 pays continuent à exécuter ? Que même en France, certains rêvent de rétablir la peine capitale ? Et surtout, que nous dit cette longue marche abolitionniste de notre conception de la justice ? Est-elle une vengeance maquillée, une protection sociale, ou une exigence morale ?Ce sont toutes ces questions – et bien d'autres – que nous allons explorer avec mon invité, qui m'a fait le grand honneur de venir en studio, Jean-Yves Le Naour, historien, auteur - entre autre - d'une somme remarquable sur ce combat multiséculaire : celui d'une société contre sa propre tentation de mort légale Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Le résultat est une phrase simple, presque sèche, mais elle a mis deux siècles à voir le jour : « La peine de mort est abolie en France » Huit mots, prononcés en septembre puis promulgués le 9 octobre 1981. Huit mots qui ferment un chapitre long, violent, tragique, de notre histoire. Une histoire où l'on tranche, où l'on pend, où l'on fusille, au nom de la justice. Une histoire où le bourreau est salarié de l'État. Où l'on meurt dans la cour d'une prison, à l'aube, comme en catimini.Une histoire où chaque exécution déclenche des débats passionnés, entre humanisme et vengeance, droit et peur, morale et opinion publique.Cette histoire, c'est une fresque. Une lutte. Un interminable bras de fer entre deux France : celle qui croit à l'exemplarité du sang versé, et celle qui refuse qu'un État tue pour montrer qu'il ne faut pas tuer.Tout commence en 1764, avec un jeune marquis italien, Cesare Beccaria, qui ose une question inédite : « Quel est ce droit que se donne la société de tuer ses propres membres ? » C'est la naissance de l'abolitionnisme. Mais en France, il faudra attendre plus de deux siècles pour que cette idée devienne loi.Car malgré la Révolution, qui invente la guillotine mais annonce aussi la fin de la peine capitale « à la paix générale » ; malgré Victor Hugo, qui écrit « Prenez garde à la première tête qui tombe. Elle met le peuple en appétit » ; malgré les tentatives d'Aristide Briand ou Jean Jaurès ; malgré l'indignation suscitée par des exécutions ratées, des erreurs judiciaires, des supplices qui glacent le sang – rien n'y fait. La République, si souvent invoquée, recule. Les gouvernements tergiversent. Les majorités parlementaires cèdent. Et toujours, l'opinion publique est appelée à la barre : on la dit hostile à l'abolition. Alors on recule. Encore. Et encore.Il faudra les horreurs de la Seconde Guerre mondiale, la montée des mouvements humanistes, et surtout le courage politique d'un homme, Robert Badinter, pour que la bascule se produise enfin. En 1981, quelques mois après l'élection de François Mitterrand, la France abolit la peine de mort. Elle devient ainsi l'un des derniers pays d'Europe occidentale à le faire. Un paradoxe pour le pays des Lumières.Mais cette victoire est-elle définitive ? Peut-on considérer que le débat est clos, alors que dans le monde, plus de 50 pays continuent à exécuter ? Que même en France, certains rêvent de rétablir la peine capitale ? Et surtout, que nous dit cette longue marche abolitionniste de notre conception de la justice ? Est-elle une vengeance maquillée, une protection sociale, ou une exigence morale ?Ce sont toutes ces questions – et bien d'autres – que nous allons explorer avec mon invité, qui m'a fait le grand honneur de venir en studio, Jean-Yves Le Naour, historien, auteur - entre autre - d'une somme remarquable sur ce combat multiséculaire : celui d'une société contre sa propre tentation de mort légale Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Le résultat est une phrase simple, presque sèche, mais elle a mis deux siècles à voir le jour : « La peine de mort est abolie en France » Huit mots, prononcés en septembre puis promulgués le 9 octobre 1981. Huit mots qui ferment un chapitre long, violent, tragique, de notre histoire. Une histoire où l'on tranche, où l'on pend, où l'on fusille, au nom de la justice. Une histoire où le bourreau est salarié de l'État. Où l'on meurt dans la cour d'une prison, à l'aube, comme en catimini.Une histoire où chaque exécution déclenche des débats passionnés, entre humanisme et vengeance, droit et peur, morale et opinion publique.Cette histoire, c'est une fresque. Une lutte. Un interminable bras de fer entre deux France : celle qui croit à l'exemplarité du sang versé, et celle qui refuse qu'un État tue pour montrer qu'il ne faut pas tuer.Tout commence en 1764, avec un jeune marquis italien, Cesare Beccaria, qui ose une question inédite : « Quel est ce droit que se donne la société de tuer ses propres membres ? » C'est la naissance de l'abolitionnisme. Mais en France, il faudra attendre plus de deux siècles pour que cette idée devienne loi.Car malgré la Révolution, qui invente la guillotine mais annonce aussi la fin de la peine capitale « à la paix générale » ; malgré Victor Hugo, qui écrit « Prenez garde à la première tête qui tombe. Elle met le peuple en appétit » ; malgré les tentatives d'Aristide Briand ou Jean Jaurès ; malgré l'indignation suscitée par des exécutions ratées, des erreurs judiciaires, des supplices qui glacent le sang – rien n'y fait. La République, si souvent invoquée, recule. Les gouvernements tergiversent. Les majorités parlementaires cèdent. Et toujours, l'opinion publique est appelée à la barre : on la dit hostile à l'abolition. Alors on recule. Encore. Et encore.Il faudra les horreurs de la Seconde Guerre mondiale, la montée des mouvements humanistes, et surtout le courage politique d'un homme, Robert Badinter, pour que la bascule se produise enfin. En 1981, quelques mois après l'élection de François Mitterrand, la France abolit la peine de mort. Elle devient ainsi l'un des derniers pays d'Europe occidentale à le faire. Un paradoxe pour le pays des Lumières.Mais cette victoire est-elle définitive ? Peut-on considérer que le débat est clos, alors que dans le monde, plus de 50 pays continuent à exécuter ? Que même en France, certains rêvent de rétablir la peine capitale ? Et surtout, que nous dit cette longue marche abolitionniste de notre conception de la justice ? Est-elle une vengeance maquillée, une protection sociale, ou une exigence morale ?Ce sont toutes ces questions – et bien d'autres – que nous allons explorer avec mon invité, qui m'a fait le grand honneur de venir en studio, Jean-Yves Le Naour, historien, auteur - entre autre - d'une somme remarquable sur ce combat multiséculaire : celui d'une société contre sa propre tentation de mort légale Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Attention: Documentaires exceptionnels. "Crimes Contre l'Humanité" explore à partir de ce soir 21h10 sur France 2 les trois premiers procès français pour crime contre l'humanité. Klaus Barbie, Paul Touvier et Maurice Papon ont été jugés entre 1987 et 1997 et les procès ont été filmés grâce à une loi Badinter qui avait aussi prévu qu'ils ne soient visibles qu'après 30 ans pour qu'on ait assez de recule alors que les populations ont été très émues à l'époque. Le réalisateur Gabriel Le Bomin nous en dit plus sur cette série documentaire « Collection crimes contre l'humanité - le procès de Klaus Barbie ».Tous les soirs, du lundi au vendredi à 20h sur France 5, Anne-Elisabeth Lemoine et toute son équipe accueillent les personnalités et artistes qui font l'actualité.
C dans l'air l'invité du 8 mai 2024 - Sophie Sachnine, auteure de “Merci Élisabeth Badinter” Sophie Sachnine a été dirigeante de médias pendant 25 ans, et accompagne aujourd'hui des entreprises dans l'évolution de leur stratégie. Elle publie “Merci Élisabeth Badinter” aux éditions de l'Observatoire. Un plaidoyer dans lequel elle rend hommage à tous ses combats. Dans ce livre, elle dresse le portrait d'Élisabeth Badinter. “Il est une voix qui, depuis de nombreuses années, défend la cause des femmes sans compromission autant qu'elle porte une pensée universelle, une voix de sage qui prend toujours le temps d'expliquer. Et, chance inouïe, elle est toujours parmi nous. Cette voix, c'est Élisabeth Badinter”. Sophie Sachnine recueille aussi de nombreux témoignages de journalistes, de philosophes, de docteurs, de professeurs, d'anciens ministres, de fondatrices d'association féministe et même de femmes de la société civile qui sont admiratives de son parcours. Aujourd'hui le féminisme universaliste d'Élisabeth Badinter qui mêle un combat pour la liberté des femmes et un autre pour l'égalité de leurs droits avec les hommes a laissé la place au féminisme intersectionnel. Pour Sophie Sachnine, “je regrette qu'on oublie l'importance de l'universalisme”, “lorsqu'on regarde dans le détail, pas sûr que tout le monde mette la même signification derrière le mot, ni que les combats servent toujours la cause des femmes. En quelques décennies, il s'est affublé de multiples qualificatifs qui font qu'on n'en comprend parfois plus vraiment le sens, ni l'objectif”. Sophie Sachnine, auteure de “Merci Élisabeth Badinter” aux éditions de l'Observatoire, reviendra sur l'ensemble de l'œuvre d'Élisabeth Badinter et sur tout ce que nous lui devons.
Intellectuels, chefs d'entreprises, artistes, hommes et femmes politiques... Frédéric Taddeï reçoit des personnalités de tous horizons pour éclairer différemment et prendre du recul sur l'actualité de la semaine écoulée. Ce samedi, l'auteure Sophie Sachnine pour son livre "Merci Elizabeth Badinter" paru aux éditions de l'Observatoire.
Cette semaine, dans La Grande Librairie, vies et destins au féminin. Et une question qui hante les livres de nos invités : Que signifie être une femme libre aujourd'hui ? Pour y répondre : Édouard Louis, Anne Plantagenet, Pauline Guéna, Nadia Daam et une rencontre exclusive avec Élisabeth Badinter.
durée : 00:24:57 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - La philosophe, historienne et essayiste Elisabeth Badinter est l'invitée du Grand Entretien de France Inter pour son nouveau livre "Messieurs, encore un effort" aux éditions Flammarion-Plon. - invités : Elisabeth Badinter - Elisabeth Badinter : Philosophe, femme de lettres
durée : 02:58:57 - Le 7/10 - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé, Sonia Devillers, Anne-Laure Sugier - Les invités de la matinale du jeudi 25 avril sont : José Bové et Bouli Lanners / Elisabeth Badinter / Stefano Montefiori X Jon Henley X Birgit Holzer / Artus / Lola Périer - invités : José Bové, Bouli LANNERS, Elisabeth Badinter, Victor Artus Solaro,, Stefano Montefiori, Jon HENLEY, Birgit Holzer - José Bové : Syndicaliste. Cofondateur de la confédération paysanne. Député européen de 2014 à 2019., Bouli Lanners : Comédien, scénariste, metteur en scène, et réalisateur, Elisabeth Badinter : Philosophe, femme de lettres, Artus : Humoriste et comédien, Stefano Montefiori : Journaliste, correspondant à Paris du quotidien El Corriere della Sera, Jon Henley : Grand reporter au journal Anglais « The Guardian », Birgit Holzer : Journaliste correspondante pour plusieurs titres de la presse régionale allemande et le magazine bilingue franco-allemand Paris-Berlin
Élisabeth Badinter l'a très bien démontré dès les années 80 : l'instinct maternel est loin d'être inné et certaines mères mettent plus de temps que d'autres à tisser du lien avec leur bébé. Juliette est la maman de Léna et Baptiste, des jumeaux de 10 ans. Après une grossesse et un post-partum particulièrement complexes, il lui a fallu plus de quatre ans pour se sentir pleinement maman. Elle revient avec nous sur ce parcours.
durée : 00:14:32 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - Mise au point - Elisabeth Badinter : "X,Y de l'identité masculine" (1ère diffusion : 10/09/1992)
Nous sommes dans la nuit la nuit du 27 au 28 novembre 1972. Robert Badinter, qui est alors avocat, assiste à l'exécution, par la guillotine, de son client Roger Bontems, jugé complice dans une affaire de prise d'otages sanglante. Le futur ministre de la justice ne peut accepter l'idée qu'un homme, qui n'a pas directement tué, ait pu être mis à mort. Dès lors, l'abolition de la peine de mort devient le combat de sa vie. Pour Robert Badinter cette punition rend chacun de nous complice d'un assassinat commis par l'Etat. Cinq ans plus tard, en 1977, c'est Patrick Henry, meurtrier d'un garçon de sept ans, qui est promis à l'échafaud. Envers et contre une opinion publique déchaînée, Badinter décide de sauver « le monstre », non pas en défendant le tueur d'enfant mais bien en éradiquant la sanction capitale. Retour sur une lutte de longue haleine… Invitée : Marie Gloris Baridiax-Vaiene, scénariste et docteure en Histoire. « L'abolition, le combat de Robert Badinter » aux éditions Glénat. ( dessins : Malo Kerfriden). Sujets traités : Robert Badinter, avocat, Roger Bontems, guillotine, exécution, otage, abolition, combat,assassinat, Patrick Henry, meurtrier Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 15h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Ecoutez Le best-of de Philippe Caverivière du 18 février 2024 avec Philippe Caverivière.
durée : 00:17:08 - Robert Badinter, barrages à Mayotte et vie privée des enfants - Retour sur la vie de Robert Badinter, des manifestations à Mayotte et la protection de la vie privée des enfants : c'est le menu du nouvel épisode de "Salut l'info !".
C dans l'air l'invité du 14 février avec l'historien Jean-Yves Le Naour. Aujourd'hui a eu lieu l'hommage national à Robert Badinter, l'ancien Garde des Sceaux, mort vendredi dernier à 95 ans. A cette occasion, le président de la République Emmanuel Macron a annoncé "Votre nom devra s'inscrire aux côtés de ceux qui ont tant fait pour le progrès humain et pour la France et vous attendent, au Panthéon", a lancé le chef de l'Etat. Le nom de Robert Badinter restera toujours associé à l'abolition de la peine de mort. C'était une des propositions du candidat François Mitterrand. Peu après son élection à la présidence de la République, le 17 juillet 1981, le garde des Sceaux Robert Badinter défendait ce projet de loi pour l'abolition de la peine de mort devant l'Assemblée. Le 25 mai 1981, le dernier condamné à mort, Philippe Maurice, pour avoir tué un policier, est gracié par le chef de l'État. Le texte est adopté quelques mois plus tard, le 18 septembre 1981 par l'Assemblée nationale à une très large majorité des députés avec 369 voix pour, 113 contre, et 5 abstentions. Jean-Yves Le Naour est historien, auteur de "Histoire de l'abolition de la peine de mort - 200 ans de combat" chez Perrin préfacé par Robert Badinter et "Le dernier guillotiné" chez First. Il reviendra sur l'histoire de la peine de mort en France.
En 1977, Robert Badinter défend Patrick Henry, qui a étranglé un petit garçon de 8 ans, devant la Cour d'Assises de l'Aube. Celle-là même où Bontems a été condamné à mort.
En 1977, Robert Badinter défend Patrick Henry, qui a étranglé un petit garçon de 8 ans, devant la Cour d'Assises de l'Aube. Celle-là même où Bontems a été condamné à mort.
En 1977, Robert Badinter défend Patrick Henry, qui a étranglé un petit garçon de 8 ans, devant la Cour d'Assises de l'Aube. Celle-là même où Bontems a été condamné à mort.
Après l'exécution de Roger Bontems, l'opposition de Robert Badinter à la peine de mort, qui était jusque-là « intellectuelle », devient une passion militante. 4 ans plus tard, en janvier 1976, il suit à la radio et à la télévision, les développements de l'enlèvement à Troyes, d'un petit garçon de 8 ans, Philippe Bertrand...
Après l'exécution de Roger Bontems, l'opposition de Robert Badinter à la peine de mort, qui était jusque-là « intellectuelle », devient une passion militante. 4 ans plus tard, en janvier 1976, il suit à la radio et à la télévision, les développements de l'enlèvement à Troyes, d'un petit garçon de 8 ans, Philippe Bertrand...
Après l'exécution de Roger Bontems, l'opposition de Robert Badinter à la peine de mort, qui était jusque-là « intellectuelle », devient une passion militante. 4 ans plus tard, en janvier 1976, il suit à la radio et à la télévision, les développements de l'enlèvement à Troyes, d'un petit garçon de 8 ans, Philippe Bertrand...
Robert Badinter accepte, en 1972, de défendre Roger Bontems, qui 9 mois plus tôt, à la Maison centrale de Clairvaux, a participé à une prise d'otage qui s'est soldée par la mort d'un surveillant de prison et d'une infirmière.
Robert Badinter défend Roger Bontems devant la Cour d'Assises de l'Aube. Le 1er jour du procès, Me Badinter pense avoir fait douter les jurés de la culpabilité de son client. Mais le 2ème jour, il perçoit qu'il a reperdu du terrain.
Robert Badinter défend Roger Bontems devant la Cour d'Assises de l'Aube. Le 1er jour du procès, Me Badinter pense avoir fait douter les jurés de la culpabilité de son client. Mais le 2ème jour, il perçoit qu'il a reperdu du terrain.
Robert Badinter défend Roger Bontems devant la Cour d'Assises de l'Aube. Le 1er jour du procès, Me Badinter pense avoir fait douter les jurés de la culpabilité de son client. Mais le 2ème jour, il perçoit qu'il a reperdu du terrain.
Robert Badinter accepte, en 1972, de défendre Roger Bontems, qui 9 mois plus tôt, à la Maison centrale de Clairvaux, a participé à une prise d'otage qui s'est soldée par la mort d'un surveillant de prison et d'une infirmière.
Robert Badinter accepte, en 1972, de défendre Roger Bontems, qui 9 mois plus tôt, à la Maison centrale de Clairvaux, a participé à une prise d'otage qui s'est soldée par la mort d'un surveillant de prison et d'une infirmière.
durée : 00:38:30 - Le Temps du débat - par : Emmanuel Laurentin - Robert Badinter, ancien ministre de la Justice de François Mitterrand, est décédé dans la nuit du 8 au 9 février. Fils d'immigrés juifs marqué par la Shoah, penseur des libertés, son nom restera associé à son combat pour l'abolition de la peine de mort. Quel héritage républicain nous lègue-t-il ? - invités : Nicolas Picard Docteur en histoire contemporaine à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne ; Antoine Lyon-Caen Juriste spécialiste du droit du travail, directeur d'études à l'École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS); Perrine Simon-Nahum Docteure en histoire, directrice de recherches au CNRS et professeure attachée au département de philosophie de l'Ecole normale supérieure; Pierre Birnbaum Professeur émérite à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne