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durée : 00:07:53 - L'invité de la rédaction, ici Drôme Ardèche - Une partie de la nouvelle place Jean Jaurès à Romans-sur-Isère est inaugurée ce mardi soir. La mairie qui souhaitait végétaliser ce cœur de ville a baptisé ce nouvel espace "le théâtre d'eau et de verdure" : 9500 m2 avec une fontaine au milieu, là où il y avait auparavant...450 places de parking.
En France, les téléphones interdits dans les collèges ? La ministre de l'Éducation, Élisabeth Borne, annonce la généralisation de la « pause numérique » à la rentrée prochaine. Le principe est simple : les collégiens n'auront plus du tout accès à leur téléphone dès qu'ils rentrent en cours. Cette année, près de 200 établissements ont expérimenté ce dispositif. Un an après, quels sont leurs retours ? Elisa Savaete s'est rendue dans l'Aube, à l'est de la région parisienne, au collège Jean Jaurès de Nogent-sur-Seine, poser la question à ceux qui testent déjà la pause numérique. Un reportage d'Elisa Savaete. À lire aussiLa France veut une interdiction totale des téléphones portables au collège
L'invité de Dimanche politique est Dorian Dreuil, politologue, expert associé à la fondation Jean-Jaurès, enseignant à l'université Paris Nanterre .
durée : 00:57:56 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Depuis novembre 2024, un mouvement en faveur du respect de l'état de droit, d'une ampleur et constance inédites, perdure en Serbie. Mais ces revendications ne semblent pas être entendues par le président serbe Aleksandar Vučić, qui tente au contraire de décrédibiliser le mouvement. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Ana Otašević Doctorante à l'EHESS, documentariste, journaliste collaboratrice au Monde Diplomatique, spécialiste des mouvements sociaux et étudiants aux Balkans; Florent Marciacq Directeur de l'observatoire des Balkans à la fondation Jean Jaurès et chercheur à l'IFRI; Florian Bieber Professeur à l'Université de Graz et coordinateur de BiEPAG (Balkans in Europe policy advisory group)
durée : 00:02:31 - Le brief politique - Le parti de Jordan Bardella, en opération séduction depuis des années, commence à faire basculer le vote des retraités, d'après la fondation Jean Jaurès.
L'émission 28 minutes du 16/04/2025 Nucléaire iranien : vers un accord historique entre Trump et les mollahs ?C'est un revirement inattendu de la part de Donald Trump qui a entamé avec l'Iran des négociations au sujet du nucléaire iranien. En 2017, il quittait unilatéralement l'accord de Vienne signé en 2015, qui limitait les capacités nucléaires iraniennes à une application strictement civile. Depuis le retrait américain et le rétablissement des sanctions envers l'Iran, le texte était caduc puisque la République islamique a augmenté son niveau d'enrichissement de l'uranium jusqu'à 60 %, là où l'accord le limitait à 3,67 %. L'Iran se rapproche ainsi de la possibilité de détenir l'arme atomique, qui nécessite un niveau d'enrichissement de 90 %. Ce samedi 12 avril, Steve Witkoff, émissaire américain au Moyen-Orient, a négocié directement avec Abbas Araghchi, ministre iranien des Affaires étrangères. Les deux pays n'avaient plus de relations diplomatiques depuis 1980. Téhéran s'est félicité d'un climat "fondé sur le respect mutuel" tandis que Washington a salué des échanges "très positifs et constructifs". Les États-Unis souhaitent la fin du programme nucléaire iranien contre la levée de ses sanctions qui ont été renforcées ces dernières semaines. L'arrêt de l'ensemble du programme nucléaire n'est toutefois "pas négociable", selon Abbas Araghchi.On en débat avec le Héloïse Fayet, chercheuse à l'Ifri, spécialiste du nucléaire iranien ; Farid Vahid, chercheur à la fondation Jean-Jaurès, spécialiste du Moyen-Orient et Nicolas Tenzer, enseignant à Sciences Po, spécialiste des questions stratégiques.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 16 avril 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
Dimanche politique reçoit Jean-Philippe Dubrulle, politologue, auteur pour la fondation Jean-Jaurès.
durée : 00:03:37 - A la découverte du "BabyLab" de Toulouse - Au Babylab de Toulouse, rattaché à l'université Toulouse 2 - Jean Jaurès, des recherches sont menées sur le développement cognitif des bébés. Leurs émotions, leurs comportements, leurs réactions sont scrutés et analysés, à l'aide de divers outils.
durée : 02:29:58 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - . - réalisation : Félicie Faugère - invités : Agnès Callamard Secrétaire générale d'Amnesty International; Gabriel Le Bomin Scénariste et réalisateur; Antoine de Meaux; Adélaïde Zulfikarpasic Experte associée à la fondation Jean Jaurès et directrice de l'institut de sondage BVA ; Emmanuel Laurentin Historien, journaliste; Béatrice Leca productrice de La Série Documentaire “Auschwitz-Birkenau, le lieu témoin - De la mémoire polonaise à l'histoire européenne”; Yaël Mandelbaum Réalisatrice à Radio France
Aujourd'hui, je pars à la rencontre de Bastien Sibille, Président de l'opération Milliard, Secrétaire général de Coop FR, Co-fondateur des Licoornes et de Mobicoop. Je donne la parole à Bastien pour qu'il nous parle de l'opération Milliard, une force civile d'action pour la transition juste de l'économie qui a pour objectif de réunir un milliard d'euros pour financer les organisations qui sont porteuses d'innovation sociale, écologique et démocratique sur tous les territoires. Ensemble nous parlerons de coopération, de confiance, et plus globalement de comment remettre notre économie à sa juste place et dans le bon sens. Pour en savoir plus sur le travail de Bastien, je vous invite à vous rendre sur la page Web de l'Opération Milliard. Pour continuer la lecture de Bastien, il s'agissait du “Discours à la jeunesse” de Jean Jaurès. 2030 Glorieuses c'est le podcast des nouvelles croissances. Car non, demain n'est pas foutu ! Oui, le futur peut se révéler être autrement plus enthousiasmant que la période actuelle. À condition de se mettre (enfin) à la hauteur des enjeux de notre siècle…C'est ce que nous explorerons ensemble toutes les deux semaines dans le podcast 2030 Glorieuses. Quelles sont nouvelles croissances qui nous attendent dans la société durable, solidaire et joyeuse de demain ? Avec nos invité·es, nous imaginerons les valeurs fortes qui vont se déployer largement et pour quels bénéfices. Nous évoquerons les indicateurs qui nous permettront de mesurer ces changements souhaitables. Et nous tenterons même de deviner quelles étapes et quelles ruptures ont été nécessaires pour y parvenir. Et pour retrouvez notre galaxie utopiste, rendez-vous sur 2030glorieuses.org. Le podcast est soutenu par La Nef, la coopérative bancaire citoyenne qui soutient depuis plus de 30 ans les porteurs de projets sociaux, écologiques et culturels. Plus d'infos sur lanef.com.
Les experts et journalistes de RFI répondent à vos questions sur le séisme en Birmanie, Donald Trump et la possibilité d'un troisième mandat et le Hamas accepte une nouvelle proposition de cessez-le-feu. Sénégal : vers une interprétation de la loi d'amnistie ? Alors que le Premier ministre Ousmane Sonko avait promis d'abroger la loi d'amnistie adoptée en mars 2024, le Pastef, le parti présidentiel propose finalement d'interpréter cette loi plutôt que de l'annuler. Comment expliquer cette volte-face ? Qu'est-ce que cela change concrètement ?Avec Léa-Lisa Westerhoff, correspondante permanente de RFI à Dakar. Séisme en Birmanie : l'aide internationale détournée par la junte ? Cinq jours après le puissant tremblement de terre en Birmanie qui a fait plus de 2 700 morts, l'aide internationale s'organise difficilement. Pourquoi les ONG craignent-elles une mainmise de l'aide par les militaires qui dirigent le pays ? La distribution de l'aide dans certaines zones risque-t-elle d'être perturbée à cause de la guerre civile ?Avec Carol Isoux, correspondante de RFI à Bangkok. États-Unis : un troisième mandat pour Donald Trump ? Dans une interview accordée à la chaîne NBC News, le président américain a évoqué la possibilité d'effectuer un troisième mandat. Pourtant, le 22è amendement de la Constitution limite à deux le nombre de mandats, successifs ou non. Donald Trump a-t-il le pouvoir de modifier la Constitution pour arriver à ses fins ?Avec Ludivine Gilli, directrice de l'Observatoire de l'Amérique du Nord de la fondation Jean Jaurès. Gaza : le Hamas accepte une nouvelle proposition de trêve Alors que les bombardements israéliens ont repris sur la bande de Gaza, le Hamas a annoncé approuver une nouvelle proposition de cessez-le-feu présentée par les médiateurs qataris et égyptiens. Cet accord est-il si différent du précédent ? Ces nouvelles modalités pourraient-elles convaincre Benyamin Netanyahu d'accepter une nouvelle trêve ?Avec Frédéric Encel, professeur en géopolitique à Sciences-Po Paris. Auteur de l'ouvrage La guerre mondiale n'aura pas lieu (éditions Odile Jacob).
durée : 00:21:02 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - En 1957, Joseph Paul-Boncour, avocat et homme politique considéré comme l'un des plus grands orateurs de son temps racontait dans la "Tribune de Paris" ses souvenirs du "Tigre" Clemenceau et d'autres hommes politiques, Jean Jaurès, Waldeck Rousseau, René Viviani, Aristide Briand, etc. - réalisation : Virginie Mourthé
durée : 00:07:45 - La Question du jour - par : Marguerite Catton - D'après un sondage Ifop pour la fondation Jean-Jaurès, publié mi-octobre, 18 % des Françaises ont été victimes de harcèlement sexuel ou de sexisme au travail l'année précédente. Le milieu du cinéma n'échappe pas à cette réalité. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Gwenaële Rot Professeure des universités à Sciences Po Paris, membre du Centre de sociologie des organisations (CNRS), autrice de Planter le décor. Une sociologie des tournages, Paris, Presses de Sciences Po, 2019
Le site Africa Intelligence révélait cette semaine que Félix Tshisekedi avait dépêché en février des émissaires à Washington pour tenter de passer un accord avec l'administration américaine. Accord qui consisterait à sécuriser l'approvisionnement américain des minerais provenant de la RDC en échange d'une pression accrue sur Kigali. Dans l'est du pays, les ressources minières comme l'or, l'étain, le tantale et le tungstène sont extrêmement convoitées. C'est une des causes de l'instabilité dans la région. Dans une étude pour la fondation Jean-Jaurès parue cette semaine, le diplomate Pierre Jacquemot, ancien ambassadeur de France à Kinshasa, s'intéresse aux fonctionnements de ces mines et à la façon dont les minerais parviennent à quitter le pays. RFI : Le titre de l'étude que vous publiez pour la Fondation Jean Jaurès est évocateur. Vous ne parlez pas du conflit dans l'est de la RDC mais des conflits, expliquez-nous...Pierre Jacquemot : Oui, parce que ces conflits se développent sur un territoire très important qui va de la frontière de l'Ouganda à la frontière du Burundi. Bien évidemment, les caractéristiques communes de ces conflits, c'est la violence dont sont victimes les populations. Cela se traduit par des pillages, des viols et des déplacements massifs. C'est cela la constance de conflits qui durent maintenant depuis une trentaine d'années.À l'origine, vous le dites, il y a d'abord des conflits locaux très ancrés qui ont débouché sur la création de milices d'autodéfense et de nombreux groupes armés dans toute la région...On compte actuellement environ 120 groupes armés. Ils sont de différentes tailles. Certains ont une taille régionale ou même des ramifications à Kinshasa, voire à l'étranger. C'est le cas du célèbre M23. D'autres sont nés d'activités de milices d'autodéfense, qui ont pris parfois une place plus importante et sont devenus relativement autonomes. Il y a donc une foultitude de groupes armés qui se financent essentiellement par les activités minières, par le commerce des mines et qui achètent des armes par ce truchement.On sait que la région a un sous-sol très riche. Les ressources minières comme l'or, l'étain, le tantale et le tungstène sont extrêmement convoitées. Vous décrivez minutieusement le fonctionnement de ces mines et la façon dont sortent les minerais du pays. Qui a réellement la main aujourd'hui sur ces minerais, en particulier dans le Kivu ?Ces mines sont contrôlées par des groupes armés très largement, mais également par l'armée nationale. Là, j'évoque la situation qui prévalait encore au mois de décembre dernier, les choses ayant profondément évolué avec le déploiement du M23 sur deux provinces et la reprise d'un certain nombre d'activités minières par ce groupe qui est appuyé par des forces rwandaises.Vous écrivez que ces minerais sont exportés par deux corridors principaux : la voie ougandaise et la voie rwandaise. Quelle est leur destination finale ?Une partie, en particulier l'or, passe par Dubaï et par les Émirats arabes unis. Là, il y a une liaison directe entre l'Ouganda et Dubaï pour de l'or qui vient principalement de l'Ituri. L'Ouganda ne produit quasiment pas d'or mais le transforme légèrement et ensuite l'exporte. Pour ce qui concerne le tantale, c'est à peu près la même chose, pour des quantités qui sont importantes et qui permettent au Rwanda de dire qu'ils sont le principal exportateur. En fait, ce tantale – on l'appelle localement le coltan – vient très largement du Nord-Kivu, notamment d'une mine. Rien que la prise d'une mine par les forces du M23 appuyées par le Rwanda, la mine de Rubaya permet de contrôler 20% de la production mondiale de tantale qui est aussi indispensable pour l'électronique. Ce tantale traverse donc la frontière, fait l'objet d'une première transformation au Rwanda. Il part ensuite vers l'Asie et part vers l'Europe et l'Amérique du Nord, faussement étiqueté, blanchi par différents mécanismes que l'on a maintenant parfaitement identifiés, qui sont censés décontaminer, moraliser les filières, mais qui en fait ne le sont pas. Ce qui fait que, par exemple, Apple est accusée d'utiliser pour ses iPads ou ses iPhones du tantale qui vient de ces régions en conflit et qui sont contrôlées par des groupes armés.On parle beaucoup de la prédation des ressources minières mais vous le rappelez dans cette étude, ce n'est pas la seule explication à l'instabilité dans la région...Il y a un terreau ethno-sociologique qui est important puisqu'on a une cohabitation de ce qu'on appelle localement des autochtones et des allochtones. Les allochtones étant majoritairement d'origine Tutsis. Et dès lors qu'il y a des situations conflictuelles, on assiste au réveil de ces tensions ethniques. Ces tensions sont alimentées par des rumeurs diverses, des infox diverses. Cela exacerbent les tensions communautaires. Puis, il y a un troisième facteur : c'est l'incapacité du gouvernement congolais, il faut bien le dire à assurer la sécurité des populations et une activité économique qui permette une juste répartition des richesses au bénéfice des populations. À lire aussiEst de la RDC: à quel point le conflit est-il lié aux minerais du sous-sol congolais?À lire aussiLa RDC suspend les exportations de cobalt pour voir remonter les prix
Au micro Anthony Muñoz, responsable du service politique du jeu à la direction d'enfance de Saint Denis, qui avec son équipe a profité de l'inauguration samedi de la place Jean Jaurès pour présenter son nouveau dispositif de démocratisation du jeu.Réalisé par Zena.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'émission 28 minutes du 18/02/2025 Trump et Poutine bientôt à Ryad : l'infréquentable Arabie saoudite est-elle incontournable ?Le secrétaire d'État américain Marco Rubio et le ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, doivent se rencontrer ce mardi 18 février à Ryad, en Arabie saoudite. C'est dans la capitale saoudienne que démarrent les négociations pour mettre un terme au conflit entre l'Ukraine et la Russie, après le long échange téléphonique entre Donald Trump et Vladimir Poutine la semaine dernière. L'Arabie saoudite joue un rôle de médiateur et se place au centre de l'échiquier international, notamment grâce à une diplomatie active mise en œuvre par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane. Le pays a longtemps été perçu comme le sanctuaire d'un islam rigoriste, berceau de jihadistes à l'instar d'Oussama ben Laden et de la majorité des terroristes du 11 septembre, et peu soucieux des droits humains. MBS s'est donné pour mission d'hisser son pays au rang des grandes puissances et de le conduire sur la voie de la modernisation via son projet “Vision 2030”.On en débat avec Georges Malbrunot, grand reporter au "Figaro", spécialiste du Moyen-Orient ; Farid Vahid, chercheur à la fondation Jean-Jaurès, spécialiste du Moyen-Orient et Myriam Benraad, politologue, spécialiste du Moyen-Orient.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 18 février 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
C'est inédit à Blois ! Un restaurant coréen a ouvert à la fin du mois de janvier place Jean-Jaurès. L'objectif des gérants : faire découvrir la gastronomie et la culture du pays du matin calme. Un reportage réalisé par Bastien Bougeard.
Justice des mineurs, la guerre des chefs à droite, Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion de l'Ifop, s'exprime dans C à Vous. Il nous présente également son dernier livre une enquête sur le microcosme particulier que représente les PMU en France dans "Micro-comptoirs, enquête sociologique dans la France des PMU" pour la fondation Jean Jaurès.Tous les soirs du lundi au vendredi à 19h sur France 5, Anne-Elisabeth Lemoine et toute son équipe accueillent celles et ceux qui font l'actualité du jour.
L'émission 28 minutes du 07/02/2025 Ce vendredi, Renaud Dély décrypte l'actualité avec le regard de nos clubistes : Nathan Devers, écrivain et philosophe, Nesrine Slaoui, écrivaine et journaliste, Géraldine Woessner, rédactrice en chef au “Point” et le dessinateur de presse Éric Truant.Retour sur deux actualités de la semaine :Avec sa “nouvelle France”, Mélenchon peut-il faire gagner la gauche ?Jean-Luc Mélenchon était en déplacement le week-end dernier à Toulouse : il a d'abord participé à une conférence à l'université Jean-Jaurès, puis aux “Rencontres nationales des quartiers populaires”. Le leader insoumis s'est adressé à son auditoire en mentionnant le destin d'"une nouvelle France”. Derrière cette formulation, le chef de La France insoumise (LFI) explique que le pays est en voie de “créolisation”, un métissage lié à l'immigration. “Oui, M. Zemmour, oui, M. Bayrou, il y a un “grand remplacement” ! Celui d'une génération qui vient après l'autre et qui ne ressemblera jamais à la précédente”, s'est-t-il exclamé en employant ce concept d'extrême droite. Le message que Jean-Luc Mélenchon adresse, en priorité à la jeunesse et aux quartiers populaires, n'est pas le bon, selon d'autres représentants de gauche. Les récentes défaites électorales du parti, comme celle du candidat Louis Boyard aux municipales de Villeneuve-Saint-Georges au second tour, démontrent-elles que la stratégie adoptée par LFI n'est pas efficace ?Donald Trump, la stratégie du chaos permanent ?Depuis le début de sa prise de fonction en tant que président des États-Unis, Donald Trump enchaîne les annonces fracassantes comme sa volonté de transformer Gaza en ”Côte d'Azur du Moyen-Orient”. Dans le même temps, il a suspendu l'aide humanitaire américaine internationale qui représentait plus de 64 milliards de dollars en 2023. Quelle est la part de bluff et la part de sérieux dans les annonces du nouveau président ? L'exemple de la guerre commerciale initiée avec le Mexique, le Canada et la Chine donne des premiers éléments de réponse. Avant même la mise en application des droits de douane sur ses voisins frontaliers, il les a suspendus après avoir passé des accords avec eux. L'agronome Christophe Gatineau milite pour que nous ne tirions plus la chasse d'eau. Il publie “Ne tirons plus la chasse ! Nos déjections au secours des sols” aux éditions Ulmer. Il explique que le recyclage de nos déjections pourrait être la solution pour fertiliser les sols et agir comme engrais naturel pour les plantes, tout en luttant contre la pollution de l'eau et de l'air. Loin d'être des déchets, nos déjections sont une formidable mine d'or nutritionnelle, selon Christophe Gatineau, que nous gâchons quotidiennement en utilisant la chasse d'eau.Depuis le départ de l'ancien président des Républicains (LR), Éric Ciotti, le parti de droite demeure sans chef légitime. Un duel pour la présidence semble s'installer entre deux ténors : Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau. Interrogé sur LCI sur sa potentielle candidature à la présidence des LR, le ministre de l'Intérieur aurait assuré que rien n'était joué mais qu'il aurait un rôle. Selon des propos transmis à l'AFP par l'entourage de Laurent Wauquiez, il reviendrait à Bruno Retailleau la mission “d'incarner la droite au gouvernement” quand le député de la Haute-Loire se chargerait de “reconstruire [leur] famille politique”. C'est le duel de la semaine de Frédéric Says.Paola Puerari revient sur une fake news qui anime internet depuis le début de la présidence d'Emmanuel Macron : Brigitte Macron serait née homme. Une longue vidéo publiée le 10 janvier 2025 par l'influenceuse américaine Candace Owens relance cette fausse information.Luke Farritor était un jeune étudiant en informatique dans l'État du Nebraska, aux États-Unis. Il avait réussi à mettre au point un algorithme capable de lire l'écriture en partie effacée d'un parchemin carbonisé, extrait des laves du Vésuve. Désormais, c'est au service du “Doge” d'Elon Musk (département de l'Efficacité gouvernementale) qu'il a choisi de mettre ses talents d'informaticien à contribution. C'est l'histoire de la semaine de Claude Askolovitch.Enfin, ne manquez pas la Une internationale sur les manifestations en Allemagne contre l'extrême droite ; les photos de la semaine soigneusement sélectionnées par nos invités, ainsi que la Dérive des continents de Benoît Forgeard !28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 6 février 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
Quels mots incarneront 2025 ? Pour anticiper cette nouvelle année, nous avons sélectionné 10 termes qui, selon nous, seront au cœur de l'actualité. Tendances, enjeux globaux ou concepts émergents : découvrez les mots qui façonneront nos discussions en 2025. Publiée le 11 décembre 2024, l'étude “Exode informationnel” de la fondation Jean Jaurès et de l'Observatoire Société et Consommation révèle que 54% des Français se déclarent fatigués de l'information. C'est une enquête menée auprès de 4000 Français sur la consommation d'information, dans la continuité de l'étude “Fatigue informationnelle” publiée en 2022. Selon cette étude, la part des Français qui consultent beaucoup d'informations est en baisse. Que révèle l'étude Exode informationnelle ? Quels sont les différents profils de consommateurs que l'étude met en avant ? Comment expliquer l'exode informationnel ? Écoutez la suite de cet épisode de Maintenant vous savez ! Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Hugo de l'Estrac. À écouter ensuite : Qu'est-ce que la bollosphère ? Quels métiers ne sont pas menacés par l'intelligence artificielle ? Comment l'émission Loft Story a-t-elle révolutionné la télé ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Installée sous la tonnelle, la vigne laisse passer les rayons du soleil d'hiver. Les températures sont rigoureuses, surtout dans les montagnes, soit à peu près partout en Géorgie. Le voyageur s'interroge, fouille son répertoire de goût et tente de nommer les goûts, les saveurs de la cuisine qu'il découvre. En vain. On les croit métissées, elles sont uniques, « extraordinaires ». Ce sont celles de la terre, des épices, du sel de Svanétie unique, du fenugrec bleu, de l'adjavar, des raviolis réconfortants dont les plus de pâtes ressemblent aux pentes d'un volcan. Le vin, autre perle rare puisque la vigne est une amie familière dans ce pays où elle est cultivée et vinifiée depuis plus de 8 000 ans dans des jarres en argile enterrées, le temps que la magie opère.Que dire des repas ! Foi de géorgiens, nul besoin d'occasion ou de prétexte pour festoyer et célébrer Dieu, la victoire, la paix, l'amitié, l'amour et tous ces bonheurs d'ici-bas qui font les grandes joies lors de banquets – supra – qui donneraient bien envie à notre voyageur de rester filer le reste de ses jours ici, dans ce pays singulier, prisé, courageux et fier de son histoire et des vicissitudes traversées sans faillir, debout, toujours.Avec Magda Gegenava, cheffe du restaurant Chez Magda, Christophe Lavelle, chercheur au CNRS et au Museum national d'histoire naturelle, Gocha Javakhichvili, ancien ambassadeur de Géorgie en France.Magda Gegenava a deux restaurants à Paris, Chez Magda, 5 boulevard Jean Jaurès, Paris XXe et, fin janvier 2025, au 115 boulevard Voltaire.Vous pourrez goûter Chez Magda, chez Colchide ou à la table géorgienne les désormais célèbres raviolis khinkalis, le pain au fromage Khatchapuri, l'aubergine à la pâte de noix parsemée de grenade, les Khpali, boules de noix et betteraves ou épinards.Pour aller plus loin• La chute des feuilles de Otar Iosseliani (1966)• À la découverte des vins géorgiens de Christophe Lavelle, éditions Apogée• Les chants polyphoniques géorgiens, la vinification en Qvevri, la lutte, l'écriture et l'art des banquets, supra, sont inscrits à la liste du patrimoine culturel de l'Unesco.• Comment survivre à un supra ?Et bien d'autres anecdotes, histoires et découvertes.• Pour les ingrédients – notamment le fameux Sel de Svanétie : L'épicerie géorgienne• Tasting Georgia de Carla Capalbo• Raviolivre de Emmanuel Guillemain d'Echon, édtitions Keribus• La démocratie ou l'exil, un grand reportage RFI d'Arnaud Contreras• La recette de l'adjika, pâte de tomates et piments► Programmation musicale : Born in the Wind de Piers Faccini et Ballake Sissoko
Installée sous la tonnelle, la vigne laisse passer les rayons du soleil d'hiver. Les températures sont rigoureuses, surtout dans les montagnes, soit à peu près partout en Géorgie. Le voyageur s'interroge, fouille son répertoire de goût et tente de nommer les goûts, les saveurs de la cuisine qu'il découvre. En vain. On les croit métissées, elles sont uniques, « extraordinaires ». Ce sont celles de la terre, des épices, du sel de Svanétie unique, du fenugrec bleu, de l'adjavar, des raviolis réconfortants dont les plus de pâtes ressemblent aux pentes d'un volcan. Le vin, autre perle rare puisque la vigne est une amie familière dans ce pays où elle est cultivée et vinifiée depuis plus de 8 000 ans dans des jarres en argile enterrées, le temps que la magie opère.Que dire des repas ! Foi de géorgiens, nul besoin d'occasion ou de prétexte pour festoyer et célébrer Dieu, la victoire, la paix, l'amitié, l'amour et tous ces bonheurs d'ici-bas qui font les grandes joies lors de banquets – supra – qui donneraient bien envie à notre voyageur de rester filer le reste de ses jours ici, dans ce pays singulier, prisé, courageux et fier de son histoire et des vicissitudes traversées sans faillir, debout, toujours.Avec Magda Gegenava, cheffe du restaurant Chez Magda, Christophe Lavelle, chercheur au CNRS et au Museum national d'histoire naturelle, Gocha Javakhichvili, ancien ambassadeur de Géorgie en France.Magda Gegenava a deux restaurants à Paris, Chez Magda, 5 boulevard Jean Jaurès, Paris XXe et, fin janvier 2025, au 115 boulevard Voltaire.Vous pourrez goûter Chez Magda, chez Colchide ou à la table géorgienne les désormais célèbres raviolis khinkalis, le pain au fromage Khatchapuri, l'aubergine à la pâte de noix parsemée de grenade, les Khpali, boules de noix et betteraves ou épinards.Pour aller plus loin• La chute des feuilles de Otar Iosseliani (1966)• À la découverte des vins géorgiens de Christophe Lavelle, éditions Apogée• Les chants polyphoniques géorgiens, la vinification en Qvevri, la lutte, l'écriture et l'art des banquets, supra, sont inscrits à la liste du patrimoine culturel de l'Unesco.• Comment survivre à un supra ?Et bien d'autres anecdotes, histoires et découvertes.• Pour les ingrédients – notamment le fameux Sel de Svanétie : L'épicerie géorgienne• Tasting Georgia de Carla Capalbo• Raviolivre de Emmanuel Guillemain d'Echon, édtitions Keribus• La démocratie ou l'exil, un grand reportage RFI d'Arnaud Contreras• La recette de l'adjika, pâte de tomates et piments► Programmation musicale : Born in the Wind de Piers Faccini et Ballake Sissoko
Khinkali, jiaozi, Xialongbao et autres wonton ou pierogis, le ravioli mystérieux cache dans ses plis de pâte une farce. Son goût ne se révèle qu'une fois dans la bouche, et alors l'esprit s'emballe et les sens cherchent : quel goût, quelles herbes, ciboule, coriandre, sarriette ? Quelles épices pour raconter les paysages, quel geste, quelles mains pour les façonner, dans quels souvenirs se nichent-ils ? Et la surprise du bouillon que l'on n'attendait pas, et l'on éclate de rire, de se laisser surprendre, des raviolis pour transmettre, raconter, partager ! Le journaliste Emmanuel Guillemain d'Echon est allé dans de nombreux pays, en commençant par les montagnes de Touchétie en Géorgie, là où les bergers façonnent les khinkalis – avant de se lancer à la recherche des raviolis du monde, d'est en ouest, du nord au sud. Il fit un long voyage, a-t-on envie de vous dire, des rencontres et des reportages est né le Raviolivre, enquête passionnante, drôle, tendre et sensible sur cette bouchée universelle, de transmission, de lien et de partage.Quête presque aboutie ! En effet, il manque encore – regrette Emmanuel Guillemain d'Echon – un ravioli d'Afrique ou un cousin américain. Si vous en connaissez, n'hésitez pas à lui en faire part, idem si vous souhaitez partager le ravioli de chez vous ! L'adresse est celle du compte Instagram.Avec Emmanuel Guillemain d'Echon, journaliste, khinkalis et raviolis passionnés, auteur du Raviolivre, le tour du monde d'un fou de raviolis. Routes, recettes et tour de main, paru aux éditions Keribus.Pour aller plus loinÉpicerie géorgienne vente en ligne epiceriegeorgienne.frChez Magda, 5 avenue Jean Jaurès, Paris XXeÀ découvrir, les piegogis, des raviolis « monuments » savourés aux quatre coins de la Pologne et dans tous les foyers, ils sont emblématiques de la culture et de la gastronomie polonaise. Chaque saison a son pierogi, on s'en régale, de Cracovie à Varsovie, et même à Paris : souvenirs d'enfance du chef Piotr Korzen, le chef du restaurant Matka (78 rue Quincampoix, Paris IIIe). Mandoo bar, 7 rue d'Edimbourg, Paris VIIIe : mandoo, le nom des raviolis coréens, ici cuits-minute dans des paniers en bambou, délicats, addictifs, aux herbes, au kimchi, à la feuille de shiso. Un restaurant « mono produit » comme il en existe assez couramment en Corée.Dumplings and moreRefugee FoodProgrammation musicale : Gara de Songhoy Blues
durée : 00:38:15 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Zorro, le célèbre héros de cap et d'épée, revient sur les écrans sous les traits de Jean Dujardin. Créé par le romancier Johnston McCulley en 1919, son masque cache un combat ambivalent, polarisé entre la défense des Indiens opprimés et le soutien à la couronne espagnole, dans la Californie du XIXe - réalisation : François Richer - invités : Emmanuelle Perez Tisserant Historienne et maîtresse de conférences à l'université Toulouse 2 Jean Jaurès; Benjamin Charbit Scénariste et créateur avec Noé Debré de la série "Zorro"
durée : 00:38:15 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Zorro, le célèbre héros de cap et d'épée, revient sur les écrans sous les traits de Jean Dujardin. Créé par le romancier Johnston McCulley en 1919, son masque cache un combat ambivalent, polarisé entre la défense des Indiens opprimés et le soutien à la couronne espagnole, dans la Californie du XIXe - réalisation : François Richer - invités : Emmanuelle Perez Tisserant Historienne et maîtresse de conférences à l'université Toulouse 2 Jean Jaurès; Benjamin Charbit Scénariste et créateur avec Noé Debré de la série "Zorro"
Nous sommes le 31 juillet 1914, au « Café du Croissant », rue Montmartre, à Paris. Jean Jaurès, député socialiste, a quitté les bureaux de son journal « L'Humanité, pour venir se restaurer avec ses collaborateurs, avant la nuit de travail qui s'annonce. Une nuit au cours de laquelle il veut écrire un article contre le déclenchement des hostilités de la Première Guerre mondiale. Peu après 21h30, un étudiant nationaliste, Raoul Villain, tire deux coups de feu par la fenêtre ouverte du café et abat le pacifiste à bout portant. Vingt huit ans plus tôt, le 22 octobre 1886, un journaliste du quotidien « Le Figaro », évoquant les premières interventions de Jaurès à la Chambre des députés, écrit : « Nous avons eu un débat attendu et préparé depuis longtemps. M. Jaurès, député du Tarn, tout frais émoulu de l'Ecole Normale, a essayé, pour la première fois, sa jeune éloquence dont hier encore on disait merveille. (…) Tout cela sent un peu le Sorbonnien redondant et sonore ; mais j'ai voulu donner un échantillon de la manière d'un orateur en herbe sur qui le parti républicain fonde les plus grandes espérances ». Partons sur les traces d'un philosophe, professeur, député, journaliste, défenseur des opprimés, de la séparation des Eglises et de l'Etat, partisan de l'abolition de la peine de mort et … pacifiste. Partons à la rencontre de Jean Jaurès … Avec nous : Jean-Numa Ducange, professeur d'histoire contemporaine, à l'Université de Rouen. « Jean Jaurès » ; Perrin Sujets traités : Jean Jaurès,Montmartre, Première Guerre mondiale, Raoul Villain, républicain, philosophe, pacifiste, opprimés, intellectuel, socialiste, Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Le Ghana a connu hier, dimanche 8 décembre, une nouvelle alternance pacifique, la quatrième depuis l'an 2000. Et pour s'assurer que tout se passerait pacifiquement, le candidat du pouvoir a reconnu sa défaite et a appelé le vainqueur pour le féliciter. Pourquoi cette victoire de l'opposant John Dramani Mahama ? Et pourquoi une telle stabilité politique depuis 25 ans, sans troisième mandat et sans coup d'État ? Pierre Jacquemot a été ambassadeur de France à Accra. Il a publié La démocratie à l'épreuve aux éditions de l'Aube. Aujourd'hui, il est expert à la fondation Jean-Jaurès et répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Est-ce que vous êtes surpris par cette victoire de l'opposant John Dramani Mahama? Pierre Jacquemot : Non, pas vraiment. D'abord parce que c'est une personnalité bien connue, déjà expérimentée et qui a un programme qui tient la route. Et puis surtout, c'est la démonstration pour moi de la vitalité de la démocratie ghanéenne, avec notamment le respect de l'alternance, puisque Mahama, qui vient d'être élu, remplace le président Akufo-Addo qui était de l'autre parti. Donc, on est dans un cas de figure où le Ghana, comme c'est le cas du Sénégal aussi d'ailleurs, démontre que la démocratie élective, électorale, peut être parfaitement respectée dans un pays africain.Et pourquoi les Ghanéens ont-ils préféré voter pour l'opposition ? Parce qu'on est dans une situation où le pays connaît une fatigue du modèle économique qui a été mis en place depuis un certain nombre d'années et qui se traduit aujourd'hui par une très forte inflation, ce qui est assez nouveau dans ce pays. On a même une inflation qui a atteint à la fin de l'année 2022 plus de 50 %, ce qui est évidemment considérable. Le cédi, qui est la monnaie locale, a chuté très très gravement, augmentant le coût des importations. Et puis enfin, on peut se demander si ce pays ne traverse pas ce que d'autres pays ont connu par le passé, une phase de malédiction du pétrole, de l'or, du cacao, de ses ressources d'exportation, avec toute une série de dérèglements, dont l'inflation, la chute de la monnaie, mais également des affaires de corruption qui ont marqué la fin de la période de Nana Akufo-Addo.Mais Nana Akufo-Addo n'avait-il pas réussi à ramener l'inflation de 50% à 23% par an ? Oui, mais ça reste très élevé, notamment comparé aux pays voisins. On pourrait d'ailleurs noter à cet égard que la zone franc, le franc CFA, qui est tellement décriée dans la région, lorsqu'on traverse une période difficile comme celle de la pandémie ou celle de la crise sur les approvisionnements en céréales du fait de la guerre en Ukraine, ces pays, je pense au Togo, au Bénin ou à la Côte d'Ivoire, les pays voisins ont mieux tenu le choc. Et le Ghana, qui se faisait fort, au début du mandat de Nana Akufo-Addo, de ne pas avoir recours au FMI, a été obligé de passer sous ses fourches caudines pour défaut de paiement depuis deux ans.Le Ghana était la deuxième puissance économique de l'Afrique de l'Ouest jusqu'à ce que la Côte d'Ivoire passe devant ces dernières années. Est-ce aussi un déclassement qui a compté dans le vote des Ghanéens ? Non, je ne pense pas. Je pense que ce qui a compté, c'est la question du pouvoir d'achat au quotidien, donc la baisse du pouvoir d'achat liée à l'inflation, mais également la question de l'emploi. Près d'un tiers des jeunes sont sans emploi, en tout cas sans emploi formel. Également, il y a une question de sécurité alimentaire, ce qui est relativement nouveau dans ce pays, avec un recours massif à des importations de plus en plus coûteuses.Vous qui avez été ambassadeur à Accra, comment expliquez-vous que ce pays, depuis 25 ans, soit beaucoup plus stable politiquement que ses trois voisins francophones : la Côte d'Ivoire, le Burkina Faso et le Togo ? Ce pays a une histoire singulière. Tout ce dispositif, les Ghanéens le doivent à Jerry Rawlings. C'est assez paradoxal puisque Rawlings est arrivé à la suite d'un coup d'État. Il a mis 20 ans à installer des institutions qui aujourd'hui font leurs preuves et garantissent le bon fonctionnement de la démocratie. Et puis il y a une autre réalité qui peut paraître paradoxale, c'est le poids relatif des chefferies coutumières. La colonisation britannique au Ghana était très différente de celle que la France a imposée en Côte d'Ivoire, par exemple, et les chefferies traditionnelles occupent encore un rôle important, en particulier l'Asantehene, qui est le roi des Ashanti, qui est installé à Kumasi, une personnalité exceptionnelle que j'ai eu le bonheur de connaitre, et qui joue un rôle régulateur, notamment dans la gestion des conflits intercommunautaires, par le truchement de l'écoute, de la recherche de compromis, de la responsabilisation, qui sont des données tout à fait exceptionnelles qu'on retrouve dans un pays comme le Ghana. Donc les institutions qui aujourd'hui font leurs preuves, j'en vois une très intéressante dans le programme de Mahama, c'est la place qu'il veut réserver aux femmes dans les nominations, puisque au moins un tiers de ces nominations doit être réservé à des femmes.Et l'ancienne ministre de l'Éducation, Jane Naana Opoku-Agyemang, va devenir la vice-présidente du Ghana, ce sera la première femme du pays à accéder à ce poste ?Oui, c'est tout à fait révélateur, si vous voulez, de cette évolution. Et puis ce pays abrite aussi le secrétariat général de la zone de libre-échange continentale qui est un grand projet africain. Et le président Mahama, de son côté, veut poursuivre le travail engagé par son prédécesseur pour intensifier ce rôle du Ghana à l'échelle régionale, sinon à l'échelle continentale.À lire aussiGhana: John Mahama remporte la présidentielle, le candidat du parti au pouvoir reconnaît sa défaite
durée : 00:44:33 - Signes des temps - par : Marc Weitzmann - Après la démission de Michel Barnier et quelques jours après la publication de l'étude "Fractures françaises" par l'Ipsos, Signes des temps interroge le chaos politique français, l'impuissance des politiques face à des citoyens "déboussolés". - réalisation : Luc-Jean Reynaud, Louise André - invités : David Djaïz Essayiste et enseignant à Sciences Po; Gilles Finchelstein Directeur de la fondation Jean Jaurès; Anne Rosencher Journaliste et écrivain
Der Reformsozialist Jean Jaurès, der einen humanistisch und pazifistisch fundierten Sozialismus, der über Reformen und nicht durch Revolutionen etabliert würde, in Frankreich prägte, kämpfte vor dem Ersten Weltkrieg für eine friedliche Lösung der Konflikte, die auch einen politischen Ausgleich mit Deutschland bedeuten würde. Am Vorabend des 1. Weltkriegs, am 31. Juli 1914 wurde er im Pariser Café Croissant sitzend vom französischen Nationalisten Raoul Villain durchs Fenster hindurch erschossen. Die Tatsache, dass der Attentäter nach dem Weltkrieg von einem Gericht freigesprochen wurde, könnte darauf hinweisen, dass er vom Bürgertum auch über den Tod hinweg angefeindet wurde. Der Eindruck täuscht wohl, denn seine Überreste wurden am 23. November unter großer Anteilnahme feierlich ins Panthéon überführt, wo sie bis heute neben den anderer großer Persönlichkeiten Frankreichs ruhen. Über diese Prozession berichtet das Hamburger Fremdenblatt am Tag darauf und heute für uns Rosa Leu.
Le 31 juillet 1914, le député socialiste Jean Jaurès est abattu par un jeune nationaliste, Raoul Villain. Homme de convictions et défenseur des travailleurs, son combat pour la paix aura marqué son siècle. A l'occasion du centenaire de l'entrée au Panthéon de Jean Jaurès, plongez dans l'histoire de celui qui est considéré comme la première victime de la guerre 14-18. Crédits : Lorànt Deutsch, Bruno Calvès. Du lundi au vendredi de 15h à 15h30, Lorànt Deutsch vous révèle les secrets des personnages historiques les plus captivants !
Pierre-Édouard Deldique reçoit dans son émission Idées, qui a pour thème le socialisme français, deux invités : - Jean-Numa Ducange, professeur d'Histoire contemporaine à l'Université de Rouen, auteur d'une biographie de Jean Jaurès, chez Perrin ; - Pierre-Emmanuel Guigo, professeur d'Histoire à l'Université Créteil-Est, auteur d'une biographie de l'ancien Premier ministre Pierre Mauroy, aux éditions Passés composés.
Pierre-Édouard Deldique reçoit dans son émission Idées, qui a pour thème le socialisme français, deux invités : - Jean-Numa Ducange, professeur d'Histoire contemporaine à l'Université de Rouen, auteur d'une biographie de Jean Jaurès, chez Perrin ; - Pierre-Emmanuel Guigo, professeur d'Histoire à l'Université Créteil-Est, auteur d'une biographie de l'ancien Premier ministre Pierre Mauroy, aux éditions Passés composés.
Le projet de loi de finance 2025 est examiné à l'Assemblée nationale depuis une dizaine de jours en France. 60 milliards d'euros d'économies prévues par le gouvernement avec l'augmentation de certains impôts, et des coupes notamment dans la Sécurité Sociale, et pour les collectivités locales. Les effets économiques de cette austérité budgétaire proposée. Les efforts demandés par le gouvernement Barnier pourraient diviser par deux la croissance en 2025, d'après les économistes de l'OFCE, l'observatoire français des conjonctures économiques. Autre effet prévu : la destruction de 130 000 emplois. Ironie du sort, ce budget pourrait rendre plus difficile la réduction des déficits. « L'austérité appelle l'austérité », résume Simon-Pierre Sengayrac, directeur de l'observatoire de l'économie à la fondation Jean Jaurès. « On ne réduit pas les déficits en faisant de l'austérité, ça c'est la vérité générale que l'on est censé avoir tous compris depuis la crise des dettes souveraines qu'ont connu les pays du sud de l'Europe dans les années 2010. Lorsque la croissance est plus faible, les rentrées fiscales sont plus faibles et donc on se retrouve avec un problème "accentué" l'année suivante ».À lire aussiFrance: examen du budget 2025 à l'Assemblée nationale, le gouvernement Barnier à l'épreuveRéajustements : une question de rythmeLe défi du gouvernement : trouver des leviers de réduction de déficit qui ne touchent pas trop la croissance future. D'où ces hausses ciblés d'impôts sur les plus aisés et la révision de certaines niches fiscales. La question qui se pose également : c'est le rythme de ce réajustement budgétaire. Le nouveau cadre de l'Union européenne n'impose pas d'aller aussi loin que ces 60 milliards d'euros d'économie. Les exemples du Portugal et de la Grèce au début des années 2010 sont restés dans les esprits. Si on va trop vite, trop fort dans les coupes budgétaires, impossible de réduire l'endettement. Il est désormais autorisé d'étaler sur sept années ces réajustements budgétaires. Si l'on suit les textes européens, un effort de « seulement » 20 milliards d'euros d'économie serait réalisable, explique Simon Pierre Sengayrac : « Cet effort de 20 milliards, que ce soit en recette comme en dépense, est beaucoup plus facile à atteindre. Évidemment, c'est un effort sur 2025 qu'il faudrait faire à nouveau en 2026. Mais les marches sont beaucoup plus faciles à enjamber que l'énorme effort de 60 milliards qui est proposé par le gouvernement Barnier ».L'avertissement des agences de notationLe gouvernement Barnier insiste sur les efforts à faire immédiatement pour rassurer les marchés, Bruxelles et les investisseurs. Même si la dette française reste un investissement solide et profitable, c'est un budget pour garder le contrôle, disait Michel Barnier devant la représentation nationale. « C'est un budget de souveraineté. Si nous laissons filer cette dette et la crise qui ira avec, nous perdrons notre souveraineté. Le gouvernement n'a pas envie et n'acceptera jamais que l'avenir de nos enfants soit décidé à Washington, à New York ou à Pékin ».New York où sont basées les trois plus importantes agences de notation, met tout de même la pression. Pas de dégradation de la note de la dette souveraine pour l'instant, mais vendredi dernier Moody's y a ajouté une perspective négative. Le message est clair, il n'y aura pas la place pour une troisième année consécutive de dérapages budgétaires.
BULLES D'HISTOIRE, mardi et samedi à 10h30. Chronique animée par Stéphane Dubreil sur les bandes dessinées historiques. Cette semaine, Stéphane Dubreil commence cette quatrième saison de Bulles d'histoire avec Ariane, libraire spécialisée BD de la librairies Vignettes. Ariane nous fait partager ses coups de cœur de cette rentrée. Des conseils utiles et avisés face à l'avalanche des centaines de sorties de ce dernier trimestre. Petite grande. Lauriane Chapeau (scénario) et Violette Benilan (couleurs et dessin). Editions Glénat. 136 pages, 22 euros. Eclore. Aude Mermillod (scénario et dessin). Editions Casterman. 296 pages, 27 euros. En territoire ennemi. Carole Lobel (scénario et dessin). L'association. 224 pages, 26 euros. Impénétrable. Alix Garin (scénario et dessin). Editions le Lombard. 304 pages, 29,90 euros. L'homme à la tête de lion. Xavier Coste. Editions Sarbacane. 29 euros, 208 pages. Jane face aux sirènes. Vera Brosgol (scénario et dessin). Editions Rue de Sèvres. 368 pages, 20 euros. L'héritage fossile. Philippe Valette (scénario et dessin). Editions Delcourt. 288 pages, 29,95 euros. L'Aventurier. Alessandro Tota (scénario) et Andrea Settimo (Dessin et couleurs). Editions Glénat. 184 pages, 25 euros. D'or et d'oreillers. Mayalen Goust (Dessin et couleurs) et Flore Vesco (scénario). Editions Rue de Sèvres. 14 pages, 20 euros. Fanny la renoueuse. Gess (scénario et dessin). Editions Delcourt. 208 pages, 27,95 euros. Idéal. Baptiste Chaubard (scénario) et Thomas Hayman (dessin et couleurs). Editions Sarbacane. 240 pages, 28 euros. Librairie Vignettes. 49 Av. Jean Jaurès, 75019 Paris Retrouvez le programme de dédicaces et de conférences de la librairie Vignettes : https://www.canalbd.net/vignettesHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.fr Une émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 15 décembre 2023. Avec cette semaine : Francis Wolff, philosophe. David Djaïz, entrepreneur, essayiste et ancien secrétaire général du Conseil National de la Refondation. Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors. Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova. L'HUMANISME EN CRISE Francis Wolff, vous êtes philosophe et professeur émérite à l'École normale supérieure. Qu'est-ce que philosopher ? « Chanter comme un castrat du 18e siècle, dites-vous, avec une voix d'enfant et une technique d'adulte. » Ainsi votre œuvre s'est-elle construite autour des interrogations de l'enfance – « qu'est-ce que ? » ; « pourquoi ? » – et des réponses rigoureuses de la raison philosophique. En reprenant la métaphore de Descartes, vous comparez votre philosophie à un arbre dont les racines seraient votre ontologie, le tronc votre anthropologie et les branches votre éthique, votre politique et votre esthétique. Filons cette métaphore : nous vous invitons afin d'interroger la branche politique de votre arbre, le Plaidoyer pour l'universel que vous avez publié en 2019 et dans lequel vous cherchiez à refonder une idée en crise aujourd'hui : l'humanisme. Cette branche repose sur votre tronc anthropologique – Qu'est-ce que l'homme ? Ou plutôt qu'est-ce qui est propre à l'homme ? Pour vous, ce n'est ni la raison, ni le langage, mais leur union indissociable, ce que vous appelez la « raison dialogique ». Cette définition vous permet de fonder, en raison, une éthique humaniste, universelle, qui repose sur le principe de réciprocité, et dont la traduction politique est l'idéal démocratique avec son accomplissement à l'échelle de l'humanité, l'idéal cosmopolitique. Si ces considérations peuvent sembler abstraites, elles sont en réalité très concrètes, en particulier lorsque vous les utilisez comme critère d'évaluation des valeurs. Vous montrez que sont antihumanistes toutes valeurs fondées sur l'inégalité a priori des humains, comme le racisme ou le nationalisme, ainsi que toute application du principe d'égalité qui trahit le principe de réciprocité, comme l'antispécisme. Pour ce qui est de la guerre au Proche-Orient, fidèle à ce principe de réciprocité, vous espérez que « chaque peuple surmonte un instant sa propre souffrance pour percevoir le peuple ennemi (usurpateur ou assassin) comme susceptible de souffrir lui aussi », et vous défendez la « la seule solution raisonnable et universelle » : deux États dans des frontières sûres et reconnues par la communauté internationale. Ceci n'est pas contradictoire avec votre utopie cosmopolitique. D'abord parce qu'il s'agit moins d'un but – ce que vous appelez une utopie en acte – que d'un idéal régulateur. Ensuite parce que cet idéal cosmopolitique ressemble davantage à une confédération mondiale de fédérations régionales démocratiques. En 2018, dans une recension de votre ouvrage Trois utopies contemporaines qu'il avait faite pour la fondation Jean Jaurès, David Djaïz avait pointé les risques de dépolitisation que comporte un tel projet et défendait plutôt des États-Nations ouverts sur le monde. Comme lui Nicole Gnesotto et Lionel Zinsou ont beaucoup de questions à vous poser. Mais avant de laisser mes camarades vous interroger et user de leur « raison dialogique », pourriez-vous revenir sur ce concept fondamental, puisque c'est à partir de cette définition de l'homme que s'articule toute votre réflexion sur l'humanisme ?Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr
Chaque matin, Jean-Christophe Buisson, directeur-adjoint du Figaro Magazine, revient sur l'actualité politique du jour.
Ecoutez la suite de l'histoire de Jaurès racontée par Virginie Girod. Jaurès s'est engagé très tôt en politique pour défendre les intérêts des travailleurs. Il voulait l'égalité pour tous, sans lutte des classes, sans violence. À l'aube du XXe siècle, il s'apprête à mener un nouveau combat républicain : la séparation de l'Église et de l'État. Thèmes abordés : politique, Jean Jaurès, république, Première Guerre mondiale, laïcité "Au cœur de l'histoire" est un podcast Europe 1 Studio- Auteure et Présentatrice : Virginie Girod - Production : Caroline Garnier- Réalisation : Nicolas Gaspard- Composition de la musique originale : Julien Tharaud et Sébastien Guidis- Promotion et Coordination des partenariats : Marie Corpet- Visuel : Sidonie Mangin Bibliographie : Jean Jaurès, Textes choisis, Contre la guerre et la politique coloniale, Tome1, Les classiques du peuple, éditions sociales, Paris, 1959. Jean-Pierre Rioux, Jean Jaurès, Perrin, coll. Tempus, Paris, 2005. Ressources en ligne : https://www.persee.fr/doc/mcm_1146-1225_1993_num_11_1_1080 https://www.retronews.fr/politique/grands-articles/2023/02/16/jean-jaures-retraites-age À voir : Jaurès est vivant !, un documentaire réalisé par Bernard George, Arte France et Canope CNDP, 2013. Découvrez l'abonnement "Au Coeur de l'Histoire +" et accédez à des heures de programmes, des archives inédites, des épisodes en avant-première et une sélection d'épisodes sur des grandes thématiques. Profitez de cette offre sur Apple Podcasts dès aujourd'hui !
Jean Jaurès est l'un des mythes de la politique française. Enfant de la méritocratie républicaine, il a cherché à unir les mouvements de gauche pour servir ses idéaux de justice sociale. Jaurès n'espérait pas le « grand soir », le renversement de l'ordre social mais une alliance entre les travailleurs et la bourgeoisie républicaine. Il a œuvré pour que les ouvriers aient davantage de droits, il a lutté pour que la laïcité permette à chacun de vivre ensemble, et il s'est battu pour préserver la paix dans un monde prêt à basculer dans la première guerre mondiale. Dans un double-récit inédit, Virginie Girod vous raconte le destin de Jean Jaurès. Thèmes abordés : politique, Jean Jaurès, république, Première Guerre mondiale "Au cœur de l'histoire" est un podcast Europe 1 Studio- Auteure et Présentatrice : Virginie Girod - Production : Caroline Garnier- Réalisation : Nicolas Gaspard- Composition de la musique originale : Julien Tharaud et Sébastien Guidis- Promotion et Coordination des partenariats : Marie Corpet- Visuel : Sidonie Mangin Bibliographie : Jean Jaurès, Textes choisis, Contre la guerre et la politique coloniale, Tome1, Les classiques du peuple, éditions sociales, Paris, 1959. Jean-Pierre Rioux, Jean Jaurès, Perrin, coll. Tempus, Paris, 2005. Ressources en ligne : https://www.persee.fr/doc/mcm_1146-1225_1993_num_11_1_1080 https://www.retronews.fr/politique/grands-articles/2023/02/16/jean-jaures-retraites-age À voir : Jaurès est vivant !, un documentaire réalisé par Bernard George, Arte France et Canope CNDP, 2013. Découvrez l'abonnement "Au Coeur de l'Histoire +" et accédez à des heures de programmes, des archives inédites, des épisodes en avant-première et une sélection d'épisodes sur des grandes thématiques. Profitez de cette offre sur Apple Podcasts dès aujourd'hui !
La campagne électorale a commencé hier (4 juillet 2024) au Venezuela, les candidats ont un peu plus de trois semaines pour convaincre avant la présidentielle du 28 juillet. Ils sont dix mais deux se démarquent : l'opposant Edmundo Gonzalez Urrutia et le président sortant Nicolas Maduro au pouvoir depuis neuf ans. Le président sortant est au plus bas dans les sondages, les Vénézuéliens lui reprochent son rôle dans la crise économique, sociale et politique actuelle. Tout cela n'atteint pas les partisans de Nicolas Maduro qui restent optimistes. Ils se sont confiés à notre correspondante à Caracas, Alice Campaignolle, lors d'une grande marche de soutien au président.Dans la capitale du Venezuela, la presse locale se fait également l'écho des deux mobilisations d'hier (4 juillet 2024). El Nacional titre « Marée rouge contre vague blanche ». Les deux candidats et leurs caravanes ont défilé dans Caracas : démonstration de force du pouvoir, mais aussi forte mobilisation de l'opposition. Toutefois, le journal s'inquiète : « la campagne commence dans un climat d'incertitude et de rapports faisant état de persécutions, d'arrestations et de disqualification d'opposants ». Vainqueure de la primaire, mais déclarée inéligible par le pouvoir, l'ancienne candidate d'opposition Maria Corina Machado a ainsi parcouru tout le pays en voiture, car les autorités lui interdisent de prendre l'avion. Son remplaçant Edmundo Gonzalez est en tête dans les sondages. Mais, dans Tal Cual, le président Nicolas Maduro, qui aspire à un troisième mandat, est optimiste : « Nous sommes en train de gagner ».Joe Biden : un état de santé scruté de près et une nouvelle polémiqueLe président américain inquiète de plus en plus ses partisans qui doutent de ses capacités à mener campagne et effectuer un second mandat à la tête des États-Unis. Joe Biden l'a répété hier (4 juillet 2024) lors d'une cérémonie organisée à l'occasion de la fête nationale, il ne renonce pas. Pour prouver qu'il est bien capable de mener campagne, Joe Biden se plie ce soir (5 juillet 2024) à une interview télévisée sur la chaîne ABC. Ce moment de vérité sera évidemment scruté de près alors que l'état de santé du président fait toujours la Une des journaux américains.On apprend dans le New York Times, que «Joe Biden a besoin de dormir davantage et d'éviter les événements après 20 heures». C'est ce qu'il a lui-même déclaré aux gouverneurs démocrates lors d'une réunion privée à la Maison Blanche.Chacun de ses déplacements, chacune de ses prises de parole, sont désormais scrutés par les médias. Une nouvelle bourde hier (4 juillet 2024) sur une radio de Philadelphie a fait polémique, Joe Biden, déclarait être «fier d'avoir été la première femme noire à servir un président noir».Des bourdes, et des absences qui s'accumulent... Alors retrait de sa candidature ou pas ? «Cela ne dépendra que de lui», soufflent ses conseillers dans le Washington Post. Pour le moment, Joe Biden et ses collaborateurs ont affirmé qu'il n'avait pas l'intention de quitter la course. De fait, pour le Washington Post, jeter l'éponge semble compliqué : «Il faudrait que les sondages chutent davantage encore, que les démocrates élus l'abandonnent et que l'argent des donateurs diminue». Mais The Hill met en garde : «Certains donateurs bloquent leurs dons et réorientent l'argent vers les élections au Congrès, ou expriment publiquement leur colère.»Colombie, la situation sécuritaire se dégradeLes violences prennent encore de l'ampleur en Colombie où six militaires ont trouvé la mort hier (4 juillet 2024) dans un champ miné dans le nord-ouest du pays. La situation s'est beaucoup dégradée depuis le début de l'année 2024. Le Comité international de la Croix-Rouge a recensé 35% de plus de victimes d'explosifs et près de 50% de déplacements de population supplémentaires. Ces chiffres ne vont pas aider le président colombien dans son « processus de paix totale ». Depuis son arrivée, il y a bientôt deux ans, le président Petro veut négocier avec tous les groupes armés, ce qui pour Jean-Jacques Kourliandsky de la fondation Jean-Jaurès est peut-être une erreur. « Les processus de paix en Colombie ont toujours été des processus partiels, là peut-être que l'ambition de Gustavo Petro est trop grande ». Le président colombien ne disposait que de quatre ans pour réduire ces violences, mais il en a déjà utilisé deux. Il reste donc peu de temps, d'autant plus que ces violences ont évolué, aujourd'hui, les groupes se combattent plus entre eux qu'ils ne combattent l'armée.Jair Bolsonaro inculpé pour une affaire de détournement de bijouxC'est le sujet qui fait la Une dans les journaux brésiliens. L'enquête porte sur un détournement présumé de bijoux en diamants offerts par l'Arabie Saoudite quand Jair Bolsonaro était président du Brésil. Selon le site internet brésilien G1, l'ancien président d'extrême droite qui a été entendu par la police «pourrait être poursuivi pour association criminelle, blanchiment d'argent et détournement de fonds». Cette affaire de bijoux «montre l'utilisation de l'État au service de la famille Bolsonaro», peste O Globo. Outre l'ex-président, onze autres personnes pourraient être poursuivies. Jair Bolsonaro nie toute infraction. Son fils, le sénateur Flavio Bolsonaro, a dénoncé sur X une «persécution éhontée» contre son père.Haïti : La Gonâve crée sa propre policeLe journal Ayibopost publie une enquête sur la plus importante île d'Haïti qui a décidé de se doter de sa propre police en créant une unité municipale. Fenel Pélissier, auteur de cet article, estime que cela concerne « une cinquantaine de personnes qui ont été formées en mars pendant un mois ». L'article questionne l'aspect légal de ces polices, « car le décret de 2006 prévoit leur existence, mais renvoie à une loi qui n'existe pas », soutien Fenel Pélissier. L'île rejoint donc plusieurs dizaines de communes du pays à s'être dotées de leur propre police, mais Fenel Pélissier alerte : « Dans plusieurs localités comme à Delmas, les policiers se sont souvent rendus coupables d'exactions ». Cela inquiète également Content Renil, président de l'association des CASECS et ASECS de la quatrième section de Ti Palmiste à La Gonâve : « D'ici entre un et cinq ans, la Gonâve pourrait devenir une zone de non-droit ».Le Journal de la 1ère La Martinique solidaire de ses voisins touchés par l'ouragan Béryl.
durée : 00:33:10 - L'Invité(e) des Matins d'été - par : Quentin Lafay - Sans surprise, le Rassemblement national est arrivé hier soir en tête du premier tour des élections législatives, avec une avance remarquable sur le Nouveau Front populaire, en seconde position. Quel bilan après ces résultats et quels sont les bouleversements politiques à venir ? - invités : Dinah Cohen Journaliste pour L'Opinion; Etienne Ollion Chercheur au CNRS, professeur associé à l'Ecole polytechnique; Gilles Finchelstein Directeur de la fondation Jean Jaurès
durée : 00:24:58 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - À 8H20, un Grand Entretien à trois voix, consacré aux élections législatives, avec Blanche Leridon, directrice éditoriale de l'Institut Montaigne, Gilles Finchelstein, directeur de la Fondation Jean-Jaurès, et Brice Teinturier, politologue, directeur général délégué d'Ipsos. - invités : Blanche Leridon, Gilles Finchelstein, Brice TEINTURIER - Blanche Leridon : directrice éditoriale de l'Institut Montaigne, Gilles Finchelstein : Directeur de la fondation Jean Jaurès, Brice Teinturier : Politologue et directeur général délégué d'Ipsos France
Au téléphone avec les Grosses Têtes aujourd'hui, Frédéric Potier présente son livre "Jaurès en duel", qui retrace l'histoire du duel en pistolet de Jean Jaurès contre Paul Déroulède. Retrouvez tous les jours le meilleur des Grosses Têtes en podcast sur RTL.fr et l'application RTL.
Télévision, radio, réseaux sociaux, podcast, presse écrite, notifications... difficile d'échapper à l'actualité et son lot de mauvaises informations parfois en temps réel. Avec la généralisation des téléphones portables, elle est aussi accessible, consommable partout et à tout moment. Ce flot continu peut devenir ingérable voire insupportable. Selon une étude de la fondation Jean Jaurès en France, 53% des Français disent souffrir de fatigue informationnelle. Au point que certains préfèrent tout simplement arrêter de s'informer. Comment faire face à ce trop-plein d'informations ? Du côté des médias et des journalistes, quelles solutions pour ne plus épuiser auditeurs, lecteurs et téléspectateurs ? Cette émission est une rediffusion du 20 juin 2023. Avec :- Steven Jambot, présentateur de L'atelier des médias diffusé sur RFI et coordinateur éditorial des podcasts produits par RFI - Sylvain Parasie, sociologue au Médialab de Sciences Po Paris. Son travail se concentre sur la façon dont les technologies numériques transforment les manières de s'informer, de débattre et de s'engager dans l'espace public- Augustin Perraud, coordinateur des programmes de Reporters d'espoirs, une association qui a pour mission de promouvoir dans les médias une information porteuse de solutions.Programmation musicale :► Conseils gratuits - Ténor ► Killiljin - Zuco.
durée : 00:38:07 - Le 18/20 · Le téléphone sonne - Durant l'épidémie de Covid-19, le manque d'extérieur s'est fait sentir. A la sortie des confinements, les Français ont eu envie de se mettre au vert. Ont-ils sauté le pas ? La fondation Jean Jaurès publie ce mois-ci un rapport qui confirme des mouvements de population déjà à l'œuvre avant l'épidémie
durée : 00:43:36 - Signes des temps - par : Marc Weitzmann - Alors que le film documentaire de Solène Chalvon-Fioriti "Nous, jeunesse(s) d'Iran, voyage interdit au sein de la génération Z iranienne" sera diffusé ce soir sur France Tv, Signes des temps revient sur les formes de contestation de cette jeune génération qui s'oppose au régime des mollahs. - invités : Solène Chalvon-Fioriti Journaliste indépendante; Farid Vahid Co-directeur de l'Observatoire de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient à la fondation Jean Jaurès; Chirinne Ardakani Avocate.
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durée : 00:58:43 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Fête héritée de la culture préislamique, Norouz célèbre la nouvelle année du calendrier perse. Comment s'est-elle teintée d'une connotation politique depuis la mort de Mahsa Amini en septembre 2022 ? - invités : Azadeh Kian Professeure de sociologie, directrice du département de sciences sociales et du CEDREF à l'Université de Paris; Farid Vahid Co-directeur de l'Observatoire de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient à la fondation Jean Jaurès; Amélie Myriam Chelly Sociologue, spécialiste de l'Iran et des islams politiques, chercheuse associée au CADIS (EHESS-CNRS).