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Tous les samedis et dimanches soir, Pierre de Vilno reçoit deux invités pour des débats d'actualités. Avis tranchés et arguments incisifs sont aux programmes de 18h30 à 19h00.
Avec : Sarah Saldmann, avocate. Thomas Porcher, professeur d'économie. Et Zohra Bitan, cadre de la Fonction publique. - Alain Marschall et Olivier Truchot présentent un show de 3 heures avec leurs invités, où actualité rime avec liberté de ton, sur RMC la radio d'opinion. Dans les Grandes Gueules, les esprits s'ouvrent et les points de vue s'élargissent. 3h de talk, de débats de fond engagés où la liberté d'expression est reine et où l'on en ressort grandi ! Cette année, une nouvelle séquence viendra mettre les auditeurs au cœur de cette émission puisque ce sont eux qui choisiront le débat du jour ! Et pour cette 18ème saison, Alain Marschall et Olivier Truchot, accompagnés des GG issues de la société civile feront la part belle à l'information et au divertissement. En simultané sur RMC Story.
EXPERTS YVES THRÉARD Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction – « Le Figaro » JÉRÔME JAFFRÉ Politologue – Chercheur associé au CEVIPOF VANESSA SCHNEIDER Grand reporter – « Le Monde » CHLOÉ MORIN Politologue Auteure de « On aura tout essayé » Que se passe-t-il au Parlement ? Alors que des milliers de Français manifestaient mardi un peu partout en France contre la réforme des retraites, 3,5 millions selon la CGT, 1,28 selon le ministère de l'Intérieur, l'Assemblée nationale a connu une séance particulièrement tumultueuse à l'occasion de débats sur l'exemplarité des élus. Les députés avaient à peine commencé leurs interventions en fin d'après-midi sur la proposition de la présidente du groupe Renaissance Aurore Bergé, que les échanges ont totalement dérapé. Le texte examiné visait à imposer une peine d'inéligibilité automatique aux auteurs de violences aggravées, en particulier sur les mineurs et les conjoint(es). Mais il a très vite été critiqué par les oppositions comme une réaction opportuniste à la condamnation du député insoumis Adrien Quatennens en décembre dernier pour des violences sur sa compagne. A la tribune, le président du groupe LR Olivier Marleix a invité la majorité à "s'offrir une séance d'introspection" et ne s'est pas privé d'énumérer des condamnations, mises en examen ou enquêtes concernant des membres du camp présidentiel, le député Damien Abad, le secrétaire général de l'Elysée Alexis Kohler et, pour terminer, le garde des Sceaux. Eric Dupond-Moretti est mis en examen pour prise illégale d'intérêts, une première pour un ministre de la Justice en exercice. L'association de lutte contre la corruption Anticor et les deux principaux syndicats de magistrats avaient déposé une plainte à l'encontre du garde des Sceaux, l'accusant d'avoir profité de son poste pour régler des comptes avec des magistrats, dans des affaires où il était impliqué en tant qu'avocat. La Cour de justice de la République (CJR), juridiction destinée à juger les ministres ou ex-ministres pour les crimes ou délits commis dans l'exercice de leurs fonctions, a ordonné un procès, mais les avocats d'Éric Dupond-Moretti ont formé un pourvoi en cassation. Piqué au vif, le ministre de la Justice a alors fait deux bras d'honneur. Face au tollé suscité, et après deux suspensions de séance, le garde des Sceaux a finalement reconnu et "regretté" ses gestes qui n'étaient selon lui "pas adressés au député Marleix" mais à l'atteinte "à la présomption d'innocence". "Vous avez fréquenté beaucoup de voyous mais c'est plus qu'inapproprié", l'a corrigé Olivier Marleix. Finalement, le texte a été repoussé par l'hémicycle, à hauteur de 140 voix contre 113. Un revers dur à accepter pour la députée Aurore Bergé, porteuse du projet, qui avait fini la défense de son texte au bord des larmes. Mais l'affaire est loin d'être close pour nombre de députés. Ente indignation et consternation, des élus de toutes les oppositions réclament la démission du ministre de la Justice tandis qu'au Sénat l'application, inédite, de l'article 38 enflamme les débats. En plein examen de l'article 7 de la réforme des retraites, celui qui consacre le recul de l'âge de départ à 64 ans, le sénateur LR Bruno Retailleau a dégainé un point du règlement jamais utilisé pour couper court aux débats dans la nuit de mardi. La gauche dénonce une "censure" et une "attaque contre la démocratie !". Les Sénateurs doivent poursuivre l'examen du projet de réforme des retraites jusqu'à ce dimanche alors que les grèves et les blocages se poursuivent dans le pays, notamment sur plusieurs axes routiers et dans les raffineries, avec des syndicats à la fois agacés du silence de l'exécutif, et galvanisés par le nombre record de manifestants mardi et le soutien d'une majorité de Français dans les sondages. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Avec : Mehdi Ghezzar, chef d'entreprise. Etienne Liebig, éducateur. Et Barbara Lefebvre, enseignante. - Alain Marschall et Olivier Truchot présentent un show de 3 heures avec leurs invités, où actualité rime avec liberté de ton, sur RMC la radio d'opinion. Dans les Grandes Gueules, les esprits s'ouvrent et les points de vue s'élargissent. 3h de talk, de débats de fond engagés où la liberté d'expression est reine et où l'on en ressort grandi ! Cette année, une nouvelle séquence viendra mettre les auditeurs au cœur de cette émission puisque ce sont eux qui choisiront le débat du jour ! Et pour cette 18ème saison, Alain Marschall et Olivier Truchot, accompagnés des GG issues de la société civile feront la part belle à l'information et au divertissement. En simultané sur RMC Story.
durée : 00:03:23 - Le héros du jour - par : Daniel Morin - Aujourd'hui Daniel décerne son titre de héros du jour à notre ministre de la Justice qui hier a lâché les chevaux et a fait deux bras d'honneur en direction d'Olivier Marleix, le président du groupe LR à l'Assemblée Nationale !
Jean-Baptiste Boursier reçoit Éric Dupond-Moretti, ministre de la Justice, dans BFM Politique sur BFMTV, ce dimanche 8 janvier 2023. « BFM POLITIQUE » est LE rendez-vous média incontournable rythmant la vie politique française. Chaque dimanche, en direct et en public, l'émission présentée par Jean-Baptiste Boursier donne la parole aux personnalités de tous bords. Durant deux heures, un représentant politique au cœur de l'actualité répond aux questions de la journaliste de BFMTV, puis débat dans le « face à face » avec un contradicteur sur un sujet qui les oppose. BFMTV, 1ère chaine d'information en continu de France, vous propose toute l'info en temps réel avec 18h d'antenne live par jour et des directs partout à travers le monde où l'actualité le nécessite. BFMTV, c'est aussi les débats et les grands reportages d'actualité. Retrouvez BFMTV sur le canal 15 de la TNT et sur BFMTV.com.
durée : 00:24:30 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - Éric Dupond-Moretti, Garde des Sceaux, ministre de la Justice, est l'invité du Grand entretien de France Inter. Il revient sur son plan d'action pour la justice dont les soixante mesures ont été présentées jeudi 5 janvier.
durée : 02:29:07 - Le 7/9.30 - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé, Stephanie BOUTONNAT - Éric Dupond-Moretti, Garde des Sceaux, ministre de la Justice, et Sheila, chanteuse, sont les invités de la matinale.
durée : 00:24:30 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - Éric Dupond-Moretti, Garde des Sceaux, ministre de la Justice, est l'invité du Grand entretien de France Inter. Il revient sur son plan d'action pour la justice dont les soixante mesures ont été présentées jeudi 5 janvier.
Ce vendredi 6 janvier, Philippe Caverivière s'adresse à l'avocate de Seine-Saint-Denis Clarisse Serre, et réagit au plan d'action pour la justice annoncé par Éric Dupond-Moretti.
Ce vendredi 6 janvier, Philippe Caverivière s'adresse à l'avocate de Seine-Saint-Denis Clarisse Serre, et réagit au plan d'action pour la justice annoncé par Éric Dupond-Moretti.
durée : 00:14:06 - Journal de 7 h - Le Plan d'action pour la justice est donc présenté ce jeudi matin par le garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti, attendu au tournant par un monde judiciaire épuisé et très critique. Quelles sont les attentes en matière de justice civile ?
durée : 00:20:32 - Journal de 12h30 - Un plan marqué non seulement par un arsenal de mesures mais aussi une nouvelle hausse du budget du ministère. - invités : Franck Devulder président de la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF)
durée : 00:07:33 - 18h20 franceinfo - Le garde des Sceaux a dévoilé 60 mesures pour améliorer le fonctionnement de la justice. Éric Dupond-Moretti veut notamment diviser par deux les délais de traitement pour les procédures civiles, réécrire la procédure pénale, jugée illisible. Il promet l'embauche de 10 000 fonctionnaires de justice d'ici à 2027, dont 1 500 magistrats.
durée : 00:14:06 - Journal de 7 h - Le Plan d'action pour la justice est donc présenté ce jeudi matin par le garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti, attendu au tournant par un monde judiciaire épuisé et très critique. Quelles sont les attentes en matière de justice civile ?
durée : 00:20:32 - Journal de 12h30 - Un plan marqué non seulement par un arsenal de mesures mais aussi une nouvelle hausse du budget du ministère. - invités : Franck Devulder président de la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF)
Le garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti a dévoilé ce jeudi une soixantaine de mesures pour remédier aux « lenteurs » et à la « complexité » de la justice et répondre aux « attentes » de l'institution, pointés par le rapport des États généraux remis à Emmanuel Macron en juillet dernier. La réaction de Kim Reuflet, présidente du Syndicat de la magistrature.
Maître Romain Boulet, avocat pénaliste et président de l'Association des Pénalistes de France, répond aux questions de Dimitri Pavlenko. Ensemble, ils s'intéressent au plan qui sera présenté ce jeudi par Éric Dupond-Moretti.
Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.frUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 4 décembre 2022.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.François Bujon de l'Estang, ambassadeur de France.Lucile Schmid, vice-présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova.LES RELATIONS ENTRE LA FRANCE ET LES ÉTATS-UNISDu 30 novembre au 2 décembre, le président de la République Emmanuel Macron était aux États-Unis en visite d'État, la première pour le président Joe Biden depuis son élection, en 2020, la seconde pour son homologue français pour qui Donald Trump avait déployé ce cérémonial en 2018.Il y a un peu plus d'un an, en septembre 2021, un clash diplomatique avait éclaté entre Paris et Washington, lorsque l'Australie était revenue sur sa promesse d'acheter des sous-marins français pour leur préférer ceux de l'alliance militaire Aukus (qui regroupe l'Australie, les États-Unis et le Royaume-Uni). En réaction, Emmanuel Macron avait rappelé les ambassadeurs à Washington et Canberra et fait lanterner sept jours Joe Biden avant de le prendre au téléphone. Aujourd'hui, la Maison-Blanche et l'Élysée ont décidé de mettre l'accent sur trois axes de partenariat franco-américain : le spatial, le nucléaire (« sujets d'excellence américaine et française ») et la transition écologique. Sur le conflit en Ukraine, les alliés ont multiplié les efforts de concertation depuis le déclenchement des hostilités par la Russie, voici dix mois. Le soutien de Washington et Paris envers Kyiv reste prioritaire, tout comme le souhait d'éviter l'escalade avec Moscou. Les deux pays ont appelé l'Ukraine à être ouverte à des négociations de paix. Mais, d'ici là, Emmanuel Macron cherche comment équilibrer les conséquences des sanctions prises contre la Russie, dont l'Europe, contrairement aux États-Unis, paie aujourd'hui le prix fort en matière d'énergie. Paris et Washington sont en désaccord sur le comportement à adopter face à la Chine. Si, pour le Pentagone et le Département d'État, elle constitue la menace absolue, la France se veut plus mesurée, et refuse tout agenda géopolitique imposé et voit d'un mauvais œil la volonté américaine de faire de l'OTAN une arme anti-Pékin, tandis que le concept d'autonomie stratégique européenne cher à Emmanuel Macron est vilipendé à Washington. Au cœur de la rencontre entre le chef d'Etat français et son homologue américain figurait également l'épineux sujet de l'Inflation Reduction Act (IRA), ce vaste plan de subventions et de bonifications fiscales accordées aux industriels américains pour accélérer la transition énergétique. Un plan « super agressif », a déclaré Emmanuel Macron, mercredi, devant des élus américains. Les États-Unis ont promis d'étudier le sujet pour aboutir à une solution qui convienne à leurs alliés européens. Les deux dirigeants ont confié à un groupe de travail le soin d'harmoniser les politiques économiques et de trouver des solutions pratiques sur les sujets qui fâchent. Cette équipe se rendra à Washington la semaine prochaine.***QUE RESTE-T-IL DU MACRONISME ET DE LA MACRONIE ?Réélu en avril, le président Macron a entamé un second mandat sans avoir de majorité dans une Assemblée nationale où les oppositions sont déterminées et combattives. Le projet d'une gouvernance par le compromis et par des alliances « au cas par cas », à la manière illustrée par Michel Rocard entre 1988 et 1991, s'est transformé en utilisation à répétition du 49.3 Une large majorité des amendements déposés par les oppositions n'ont pas été retenus par le gouvernement, même lorsqu'ils avaient été votés par une majorité de députés.Pensé à l'origine comme un dépassement du « clivage gauche-droite », le macronisme apparaît aujourd'hui englué dans cet antagonisme. La main tendue par le président de la République, lors du JT de France 2 le 26 octobre dernier, à droite aux députés LR et à gauche aux députés du petit groupe Libertés Indépendants Outre-mer et Territoires n'a pas encore été saisie. Des dissensions se manifestent dans la majorité. En se fondant dans la maison commune « Renaissance », l'aile gauche de la Macronie, le groupe Territoire et Progrès du Ministre du Travail Olivier Dussopt a perdu ceux de ses membres mécontents de leur manque d'influence sur l'agenda de la majorité, dont ils jugent que la réforme de l'assurance chômage, le report de la date du départ à la retraite ou une nouvelle loi sur l'immigration la fait pencher à droite.L'incertitude créée par cette Assemblée inédite et par une scène internationale instable et imprévisible depuis l'agression russe en Ukraine pèse sur le gouvernement qui doit faire face pêle-mêle à la crise du système de santé, à l'augmentation de la dette, à la misère de l'institution judiciaire, à l'inflation, à la dégradation des transports en commun, et à des difficultés d'approvisionnement en énergie, qui l'ont conduit à mettre en place un plan de coupures d'électricité cet hiver. Selon une étude récente d'Opinion-Way pour les Echos, 70% des Français trouvent « peu lisible » la politique énergétique du gouvernement. Il en est de même sur l'écologie et le dérèglement climatique où 53% des Français jugent « insuffisante » l'action de l'exécutif, alors que le président voulait faire de ce sujet une des priorités de son second mandat.La crédibilité de la Macronie portée, à ses débuts, par un désir d'exemplarité, est malmenée par les mises en examen du secrétaire général de la présidence Alexis Kohler et du ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti, tous deux maintenus à leur poste alors que le président avait annoncé, à l'orée de son mandat, qu'il réclamerait la démission de tout responsable inquiété par la justice. Le rebond de l'affaire McKinsey, les Uber Files qui touchent directement Emmanuel Macron et l'enquête ouverte sur ses comptes de campagne, en 2017 et en 2022, sont autant d'éléments qui alourdissent un climat lourd et tendu.Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
Notre journaliste Nadiya Lazzouni a reçu le député LFI Sébastien Delogu pour discuter de la nouvelle proposition de loi dite anti-squat. Porté par les groupes Renaissance et Horizons, le texte propose de tripler les sanctions encourues par les squatteurs jusqu'à 3 ans de prison et 45.000 euros d'amende, et d'accélérer les procédures d'expulsion. Par ailleurs, le texte réduit la durée de la procédure judiciaire, et prévoit que certains délais pouvant être accordés par un juge ne soient désormais envisageables que si le locataire en fait lui-même la demande. S'il a déposé cette proposition de loi avec Aurore Bergé, Guillaume Kasbarian, député d'Eure-et-Loir de la majorité, raconte que c'est pour « répondre à de vraies situations de détresse de petits propriétaires ». Pour le président de l'Union nationale des propriétaires immobiliers, Christophe Demerson, le texte « va dans le bon sens : les propriétaires hésiteront moins à mettre leur bien en location ». De son côté, le gouvernement promet un texte d'équilibre avec des amendements qui doivent être déposés en séance pour faire une distinction entre "locataires réellement en difficulté", et les "locataires de mauvaise foi". ▶ Soutenez Le Média :
UN DÉPUTÉ CONTRE LA CORRIDA – 15/11/22 AYMERIC CARON Député NUPES et président REV Interdire la corrida. Une proposition de loi en ce sens arrive en Commission des lois demain et sera examinée à l'Assemblée nationale le 24 novembre lors de la niche parlementaire de La France insoumise (LFI). Elle est portée par le député insoumis de Paris Aymeric Caron. L'ancien journaliste est connu pour son engagement antispéciste, c'est-à-dire contre l'exploitation et les formes de maltraitance animales. Actuellement, le code pénal réprime les actes de cruauté envers les animaux mais fait une exception pour les traditions locales ininterrompues comme la corrida. L'interdire, c'est se heurter aux aficionados attachés à cette coutume locale. Au Parlement, les écologistes ont essayé par deux fois, en 2013 et 2021, sans succès. Aymeric Caron compte néanmoins s'appuyer sur un "point de vue qui est partagé par une majorité des Français", comme il l'expliquait cet été. Les chiffres sont en effet sans appel. Selon un sondage de l'Ifop réalisé en février dernier pour la fondation 30 millions d'amis, 77% des Français sont favorables à l'interdiction de la corrida. Sans surprise, la tendance s'inverse dans les villes de tradition taurine (Arles, Bayonne, Béziers, Dax, Mont-de-Marsan, Nîmes et Vic-Fezensac) : 72% des habitants se prononcent pour le maintien de la corrida, selon un sondage réalisé par l'Ifop et Sud Radio en juin dernier. Pour faire passer son texte, Aymeric Caron espère rassembler largement. Au-delà de la gauche donc. Sa proposition de loi se veut ainsi transpartisane. Les différentes formations politiques de l'Assemblée nationale ne parlent pas d'une seule voix sur le sujet. Au Rassemblement national, plusieurs députés devraient voter le texte d'Aymeric Caron. Le gouvernement n'a pas encore dévoilé le ministre qu'il choisirait pour défendre la position de l'exécutif. Le garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti, défenseur des pro-corrida, s'est porté volontaire. Aymeric Caron nous expliquera sa proposition de loi et reviendra sur son combat pour les droits des animaux.
AFFAIRES POLITIQUES : UN MAL FRANÇAIS ? FABRICE ARFI Journaliste d'investigation à Mediapart Auteur de « Pas tirés d'affaires » « Il y a bien quelque chose de pourri en France. Nous sommes citoyens d'un pays qui, ces dernières années, a vu un président de la République, Jacques Chirac, être condamné pour des atteintes à la probité ; son Premier ministre, Alain Juppé, condamné pour des atteintes à la probité ; son successeur, Nicolas Sarkozy, deux fois condamné pour des atteintes à la probité – il a fait appel à chaque fois ; le Premier ministre de celui-ci, François Fillon, condamné pour des atteintes à la probité (...) aucune autre grande démocratie occidentale n'est lestée d'un tel curriculum vitæ judiciaire dans l'époque contemporaine.» Dans son livre Pas tirés d'affaires, publié aux éditions du Seuil, Fabrice Arfi rappelle à quel point la corruption, qui se caractérise pour l'essentiel par la rencontre du pouvoir et de l'argent, est un crime de privilégiés. Dans ce tout petit livre, l'auteur revient sur les différentes affaires judiciaires qui mettent en cause ceux qui nous dirigent : les politiques, et tente de prendre de la hauteur. En dépit de sa promesse d'une « République exemplaire » lors de sa candidature en 2017, le président Emmanuel Macron compte dans son entourage un certain nombre d'hommes politiques mêlés à des affaires judiciaires. Les deux dernières en date : Alexis Kohler, mis en examen depuis le 23 septembre pour « prise illégale d'intérêts ». Les faits qui lui sont pénalement reprochés ne visent pas son actuel poste de secrétaire général de l'Elysée, mais ses anciennes fonctions à Bercy. Il aurait, en tant que représentant de l'Etat français, actionnaire du port du Havre et du chantier naval de Saint-Nazaire, favorisé les intérêts de MSC, principal client des 2 institutions portuaires. Et enfin l'actuel garde des Sceaux Éric-Dupond-Moretti, renvoyé en procès pour « prise illégale d'intérêts » par la Cour de justice de la République. Il est reproché au ministre de la justice d'avoir, quelques semaines après sa nomination place Vendôme, ordonné, à l'inspection générale de la justice, des enquêtes administratives, étape préalable à une procédure disciplinaire, contre des magistrats avec qui il avait été en opposition en tant qu'avocat. Fabrice Arfi rappelle de nombreuses autres affaires : celle du MoDem, de Nicolas Sarkozy, impliqué dans une dizaine d'enquêtes depuis qu'il a quitté l'Elysée, l'affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris dans le cadre de laquelle ont été condamnés Jacques Chirac et Alain Juppé et bien d'autres. Il reviendra sur quelques-unes de ces affaires et sur ces impostures qui brisent la confiance dans le fait démocratique lui-même.
Un ministre de la Justice… bientôt jugé. Le 3 octobre, la cour de justice de la République (CJR) a ordonné un procès contre Eric Dupont-Moretti pour «prise illégale d'intérêt». Une première dans l'histoire de la Ve République.Pour bien comprendre les ennuis judiciaires de l'actuel garde des Sceaux, il faut remonter à son ancienne vie d'avocat. Le célèbre pénaliste avait eu maille à partir avec plusieurs magistrats, notamment ceux qui ont analysé à son insu ses relevés téléphoniques dans l'enquête sur l'affaire des écoutes, visant l'ancien président Nicolas Sarkozy et son avocat.Eric Dupont-Moretti est accusé d'avoir voulu profiter de sa nouvelle fonction de ministre pour régler ses comptes avec ces magistrats, en diligentant des enquêtes administratives contre eux. Déjà très impopulaire auprès des juges, le ministre fait face à de nombreux appels à démissionner, mais il est soutenu par le président de la République. Code source remonte le fil des accusations qui pèsent sur le garde des Sceaux avec Timothée Boutry, journaliste au service police-justice du Parisien.Ecoutez Code source sur toutes les plateformes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Google Podcast (Android), Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Ambre Rosala - Production : Thibault Lambert et Clara Garnier-Amouroux - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network, Epidemic Sound - Identité graphique : Upian - Archives : BFMTV, France Inter, France 3. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Tous les samedis et dimanches soir, Pierre de Vilno reçoit des invités pour deux débats d'actualités. Avis tranchés et arguments incisifs sont aux programmes à 19h30 et 19h44 pour décrypter l'actualité.
L'exécutif dévoile son plan de sobriété énergétique, avec comme objectif affiché de passer l'hiver sans coupures de gaz ni d'électricité. Au programme également les mises en examen d'Alexis Kohler et d'Éric Dupond-Moretti, les 50 ans du Front National devenu le Rassemblement National, sans oublier la réunion de la "Communauté politique européenne" à Prague. Pour en débattre, Florent Rodo reçoit Carole Barjon, journaliste politique à l'Obs, ainsi que Bruno Jeudy, éditorialiste politique. Une émission en partenariat avec Slate.fr et son fondateur Jean-Marie Colombani.
Le fond de l'info, c'est l'occasion de balayer l'actualité de la journée dans notre émission-phare « Toujours Debout ». Ce lundi 3 octobre a été marqué à la fois par le lancement par Emmanuel Macron, via une vidéo Youtube, du “Conseil national de la refondation” qui ressemble fort à un énième “Grand Débat” saupoudré de poudre de perlimpinpin ; puis par deux grosses nouvelles sur le front judiciaire qui éclaboussent l'exécutif : l'annonce d'un procès d'Eric Dupond-Moretti, le ministre de la Justice, devant la Cour de justice de la République ; et l'annonce de la mise en examen d'Alexis Köhler, le secrétaire général de la présidence, le plus proche collaborateur d'Emmanuel Macron, pour “prise illégale d'intérêts”. Ces deux piliers de la macronie sont rattrapés par la justice, et pourtant restent en poste, indéboulonnable symbole d'un pouvoir qui resserre les rangs malgré les affaires judiciaires. Pour évoquer ces actualités, le Média reçoit sur son plateau Théophile Kouamouo et Jean-Baptiste Rivoire d'Off Investigation, média indépendant qui a réalisé une série documentaire sur Emmanuel Macron, dans lequel un épisode est consacré à la troublante affaire Köhler, le vice-président comme certains l'appellent. L'enquête de OFF sur Alexis Köhler, le secrétaire général de la présidence. ▶ Soutenez Le Média :
ASSEMBLÉE : L'ÈRE DU CLASH ! – 05/10/22 FRANCK RIESTER Ministre chargé des Relations avec le Parlement Depuis les législatives de juin 2022, la France est dans un système d'opposition tout à fait inédit. Non seulement le président de la République ne dispose pas d'une majorité absolue à l'Assemblée nationale, ce qui ne s'était pas produit depuis 1988, mais les deux principales forces d'opposition sont des formations particulièrement radicales et qui n'ont jamais, dans le passé, exercé de responsabilités nationales. Alors que le gouvernement tente de faire passer le vote du budget 2023 et celui de la Sécurité sociale, Franck Riester, le ministre chargé des Relations avec le Parlement, estime que « le groupe LFI est dans une volonté du désordre, de l'obstruction, du refus du fonctionnement démocratique de notre pays. Ils veulent le désordre dans la rue, le désordre à l'Assemblée, la dissolution, c'est leur seule obsession ». En parallèle, l'atmosphère à l'Assemblée nationale est plus que tendue. Hier dans l'après-midi, les députés se sont réunis dans l'hémicycle pour une première séance de questions au gouvernement. La députée Aurore Bergé a dénoncé les violences conjugales : « Depuis plusieurs semaines, on loue la vertu de celui qui reconnaît des faits de violences conjugales, on entend ceux qui parlent de leur affection pour un homme qui frappe sa femme ». Cette allusion à Adrien Quatennens, qui a reconnu avoir giflé sa femme, a provoqué une vive réaction sur les bancs des députés de la Nupes. L'écologiste Sandrine Rousseau a, elle, répondu par un signe féministe, un triangle formé avec ses mains. Pour Franck Riester, « le problème quand le climat est électrique comme hier, c'est que ça risque de ralentir le vote du budget et au-delà de trois mois, ça peut bloquer le pays ». Le ministre reviendra sur les séances parlementaires qui s'annoncent tendues durant les prochains mois, dans le contexte des mises en cause d'Éric Dupond-Moretti et d'Alexis Kohler, deux poids lourds de la macronie.
Cliquez ici pour accéder gratuitement aux articles lus de Mediapart : https://m.audiomeans.fr/s/P-UmoTbNLs Le président de la République n'a pas jugé nécessaire de réagir après l'annonce du procès à venir de son ministre de la justice et de la mise en examen de son bras droit. Il mise sur le relatif silence des médias. Et ne s'y trompe pas. Un article de Michaël Hajdenberg publié mardi 4 octobre 2022, lu par Christine Pâris.
Chaque jour, les auditeurs des GG appellent pour débattre sur un sujet d'actualité en présentant leur plaidoyer. Dans les Grandes Gueules, les esprits s'ouvrent et les points de vue s'élargissent. 3h de talk, de débats de fond engagés où la liberté d'expression est reine et où l'on en ressort grandi ! Cette année, une nouvelle séquence viendra mettre les auditeurs au cœur de cette émission puisque ce sont eux qui choisiront le débat du jour ! Et pour cette 18ème saison, Alain Marschall et Olivier Truchot, accompagnés des GG issues de la société civile feront la part belle à l'information et au divertissement. En simultané sur RMC Story.
durée : 00:25:52 - 8h30 franceinfo - Le premier secrétaire du Parti socialiste et député de Seine-et-Marne était l'invité du "8h30 franceinfo", mardi 4 octobre 2022.
Hier, relate Sud-Ouest, « les Français ont appris que le ministre de la Justice, Eric Dupont-Moretti était renvoyé devant la Cour de justice de la République, puisque le très fidèle et irremplaçable bras droit du chef de l'État, Alexis Kohler, avait été mis en examen la semaine dernière, lui aussi pour prise illégale d'intérêts. Deux premières d'un coup. » Finalement, pour ce qui concerne le garde des Sceaux, « pas de surprise, relève Libération, mais toujours une forme d'incompréhension et même de l'inquiétude. Le renvoi d'Éric Dupond-Moretti devant la Cour de justice de la République était attendu. Son pourvoi en cassation l'était tout autant. Comme la confirmation du côté de l'Élysée que la jurisprudence qui a longtemps voulu qu'un ministre mis en examen quitte ses fonctions appartient bel et bien au passé. Pas de surprises, donc, mais à l'arrivée une situation inédite, s'exclame Libération : jamais un ministre de la Justice n'avait fait l'objet d'un renvoi devant la CJR. Avouez que c'est plus que baroque, pointe encore le journal, et assez peu en phase avec le concept de sérénité qu'on accole normalement à l'idée de justice et à ceux qui la représentent. C'est d'ailleurs le vrai problème de cette histoire et l'objet de l'inquiétude de beaucoup. Le niveau de tensions et de défiance entre les magistrats, leur ministre et le pouvoir exécutif n'a jamais atteint un tel niveau. » Vent mauvais ? « République exemplaire : le serment d'hypocrites », dénonce pour sa part La Charente Libre. « C'est l'histoire d'un ministre de la Justice et d'un vice-président. Ils devaient régner sur une République exemplaire promise par leur patron. Ce lundi, la République exemplaire annoncée en 2017 s'effrite tel un bloc submergé par les vents mauvais, marées judiciaires et rafales de mises en examen. (…) On ne mesure pas l'effet de ce poison lent qui gangrène notre démocratie, fulmine encore La Charente Libre, avec l'appui assumé d'Emmanuel Macron. À son arrivée en 2017, les mis en examen devaient renoncer à leur poste au sein de l'exécutif. (…) À partir de 2021, changement de pied du Président : quand la justice s'intéresse de trop près à ses proches, c'est parce qu'elle veut s'attaquer à lui à travers eux. » Alors, attention, prévient le quotidien charentais, « à force de présenter la justice comme un adversaire et non un pilier de la République, pourquoi les Français ne reprendraient pas l'exemple d'en haut pour suivre les politiques les plus extrêmes qui font d'autres piliers républicains des dangers, à commencer par l'État de droit ? » Prendre ses distances avec le travail : un luxe ? À la Une du Figaro, ce constat : « les Français et le travail : le grand bouleversement » « Quête de sens, rejet de la hiérarchie, volonté de privilégier sa vie personnelle… Depuis le début de la crise sanitaire et l'émergence du télétravail, un salarié sur trois, selon une enquête Ipsos, a changé son plan de carrière. Et un salarié sur quatre, révèle un autre sondage, envisage de démissionner prochainement. » C'est vrai, reconnait Le Figaro, « la valeur travail, que Macron et la droite veulent réhabiliter, n'a plus la cote. Elle la retrouvera d'autant moins, commente le journal, que gauche et syndicats réunis, qui la défendaient bec et ongles, y sont désormais quasiment tous foncièrement hostiles, lui préférant le droit à la paresse. » Et Le Figaro de prévenir : « il faut tout le confort de notre société d'abondance et de notre modèle social sans équivalent pour s'autoriser cette prise de distance avec l'effort et les contraintes professionnelles. Mais la France et l'Occident ne sont pas seuls au monde. Ailleurs, d'autres n'ont pas ce luxe. Sans états d'âme, ils accélèrent et nous défient. Il faudra bien se réveiller avant qu'il soit trop tard. » Brésil : le populisme a de beaux jours devant lui… Enfin, la présidentielle au Brésil, avec finalement un second tour entre Lula et Bolsonaro… « Le populisme a de beaux jours devant lui, relève La Croix. Coriace, il engage ceux qui le combattent dans une guerre totale et asymétrique. Comme Donald Trump, Jair Bolsonaro ne recule devant aucun bobard, aucune foucade, il joue sans vergogne des failles du système informationnel pour installer ses supporteurs dans des réalités parallèles, où l'Amazonie ne brûle pas, où le climat ne se réchauffe pas, où le Covid ne tue pas. Où les élections perdues sont gagnées. Cela fonctionne auprès d'une part importante de la population brésilienne. Ce qui n'augure rien de bon, conclut La Croix, pour le lendemain du second tour, quel qu'en soit le résultat. »
L'annonce a secoué le gouvernement. Éric Dupond-Moretti devra comparaître devant la Cour de justice de la République. Malgré les faits reprochés, la question de son maintien au gouvernement ne se pose pas. Il faut dire que le ministre de la Justice profite de la protection d'Emmanuel Macron.
L'annonce a secoué le gouvernement. Éric Dupond-Moretti devra comparaître devant la Cour de justice de la République. Malgré les faits reprochés, la question de son maintien au gouvernement ne se pose pas. Il faut dire que le ministre de la Justice profite de la protection d'Emmanuel Macron.
durée : 00:21:07 - Journal de 12h30 - Pour la toute première fois, un ministre de la Justice en exercice en France va être renvoyé en procès. Ainsi en a décidé ce matin la Cour de Justice de la République s'agissant d'Éric Dupond-Moretti, soupçonné de prise illégale d'intérêts. - invités : Armelle Enders historienne du Brésil contemporain, professeure à l'université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis et chercheuse à l'Institut d'histoire du Temps Présent
durée : 00:21:07 - Journal de 12h30 - Pour la toute première fois, un ministre de la Justice en exercice en France va être renvoyé en procès. Ainsi en a décidé ce matin la Cour de Justice de la République s'agissant d'Éric Dupond-Moretti, soupçonné de prise illégale d'intérêts. - invités : Armelle Enders historienne du Brésil contemporain, professeure à l'université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis et chercheuse à l'Institut d'histoire du Temps Présent
durée : 00:55:32 - franceinfo: Les informés - par : Jean-François ACHILLI, Olivier Delagarde - Autour de Jean-François Achilli, les informés débattent de l'actualité du lundi 3 octobre.
L'émission 28 Minutes du 30/09/2022 Au programme de l'émission du 30 septembre 2022 ⬇ Ce vendredi, le correspondant de “Libération” Jean Quatremer, la journaliste Géraldine Woessner, l'écrivain et historien des idées François Cusset ainsi que le dessinateur Thibaut Soulcié reviennent sur l'actualité de la semaine. Notre invité Matthieu Pinon les rejoindra en cours d'émission. Journaliste spécialisé en pop-culture japonaise, il publie une rétrospective du manga, de ses origines à nos jours, “Manga, que d'histoires !” aux éditions Larousse. Retour sur deux actualités de la semaine : Russie. C'est une question qui divise l'Europe. Doit-on ouvrir nos portes aux déserteurs russes ? Depuis l'annonce de la mobilisation partielle par le Kremlin, mercredi 21 septembre, des réservistes fuient le pays. Face à cette forte désertion, Vladimir Poutine a signé des amendements visant à alourdir les peines de prison pour ceux qui refusent de combattre. Si de plus en plus de Russes se présentent aux frontières de l'Union européenne, faut-il leur ouvrir les portes ? Retraites. Après un dîner avec les dirigeants de sa majorité, mercredi 28 septembre, Emmanuel Macron privilégie un projet de loi spécifique qu'il espère faire voter avant la fin de l'hiver. Aujourd'hui contesté par tous les syndicats, le recul du départ à la retraite à l'âge de 65 ans sera abordé lors de négociations. Frédéric Says oppose la députée insoumise Raquel Garrido au ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti après que ce dernier a dénoncé une “justice de droit privé” au sujet des récentes accusations de violence et de harcèlement contre des élus EELV/LFI. Depuis la mise en place du plan pour la sobriété énergétique, les ministres comptent bien montrer l'exemple aux Français. Col roulé, doudoune, étendoir : l'exécutif fait preuve de sobriété depuis quelques semaines. Sur les réseaux sociaux, les propos et les tenues des politiques font réagir les internautes qui ne manquent pas d'imagination. C'est le Point Com de Sonia Chironi ! En Chine, une femme robot pilotée par une intelligence artificielle devient PDG d'une entreprise de plusieurs millliers de salariés. C'est l'histoire de la semaine de Claude Askolovitch. Notre Une internationale est celle du quotidien généraliste britannique “The Independent” qui titre “DISPARUE. Avez-vous vu cette Première Ministre ?”, après l'intervention inédite de la Banque d'Angleterre pour éviter la panique financière provoquée par le gouvernement de Liz Truss. Retrouvez enfin les photos de la semaine sélectionnées avec soin par nos clubbistes et la “Dérive des continents” par Benoît Forgeard. 28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 30 septembre 2022 - Présentation : Renaud Dély - Production : KM, ARTE Radio
LA MÉTHODE DUPOND-MORETTI - 21/09/22 ÉRIC DUPOND-MORETTI Ministre de la Justice Pour la troisième année consécutive, le budget de l'État est en hausse de 8% en 2023. C'est « historique ». Alors comment réforme-t-on la justice ? Eric Dupond-Moretti a annoncé, lundi 12 septembre, que les salaires des juges judiciaires seraient augmentés en moyenne de 1 000 euros brut par mois : une revalorisation, selon lui, « inédite » et « considérable » visant à aligner leur rémunération sur celle de magistrats administratifs. Le ministre de la justice affirme vouloir mettre fin à des « années d'abandon » et s'attaquer aux problèmes d'« attractivité » de l'ordre judiciaire. Eric Dupond-Moretti a également annoncé des embauches massives de magistrats et de magistrats non-juristes. Au total 2000 postes seront pourvus. Enfin, le ministre souhaite qu'un prisonnier sur deux occupe un emploi contre seulement un tiers actuellement. Le Garde des sceaux a rendu public les conclusions du rapport de Jean-Marc Sauvé issu des États généraux de la justice. Ce rapport, remis le 8 juillet au président de la République, dresse le constat sévère de « l'état de délabrement avancé » d'une institution « au bord de la rupture » et propose quelques « remèdes » pour faire face à la crise. Eric Dupond-Moretti viendra expliquer sa nouvelle méthode pour réformer la justice.
Cliquez ici pour accéder gratuitement aux articles lus de Mediapart : https://m.audiomeans.fr/s/P-UmoTbNLs Le représentant du ministère de la justice n'a finalement réclamé aucune sanction, mercredi 21 septembre, contre un magistrat anticorruption poursuivi disciplinairement, Patrice Amar, l'une des bêtes noires de Nicolas Sarkozy et du garde des Sceaux. Une chronique de Fabrice Arfi, publiée sur Mediapart le 21 septembre 2022, lue par Christine Pâris.
Avant de devenir ministre de la Justice et garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti a été l'avocat le plus brillant de sa génération. Il raconte son métier dans le livre « Bête noire. Condamné à plaider », coécrit avec le journaliste Stéphane Durand-Souffland (Editions Michel Lafon).
Avant de devenir ministre de la Justice et garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti a été l'avocat le plus brillant de sa génération. Il raconte son métier dans le livre « Bête noire. Condamné à plaider », coécrit avec le journaliste Stéphane Durand-Souffland (Editions Michel Lafon).
Avant de devenir ministre de la Justice et garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti a été l'avocat le plus brillant de sa génération. Il raconte son métier dans le livre « Bête noire. Condamné à plaider », coécrit avec le journaliste Stéphane Durand-Souffland (Editions Michel Lafon).
Avant de devenir ministre de la Justice et garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti a été l'avocat le plus brillant de sa génération. Il raconte son métier dans le livre « Bête noire. Condamné à plaider », coécrit avec le journaliste Stéphane Durand-Souffland (Editions Michel Lafon).
Avec : Éric Dupond-Moretti, garde des Sceaux, ministre de la Justice. - Chaque matin, Apolline de Malherbe reçoit un invité au cœur de l'actualité. Hommes et femmes de la classe politique et économique répondent, pendant une demi-heure, aux questions sans détour de la journaliste. Ce face-à-face est devenu le premier rendez-vous politique radio/TV de France.En simultané sur BFMTV. RMC est une radio généraliste, essentiellement axée sur l'actualité et sur l'interactivité avec les auditeurs, dans un format 100% parlé, inédit en France. La grille des programmes de RMC s'articule autour de rendez-vous phares comme Apolline Matin (6h30-8h30), les Grandes Gueules (9h-12h), Estelle Midi (12h-15h), Super Moscato Show (15h-18h), Rothen s'enflamme (18h-20h), l'After Foot (20h-minuit).
Avec : Marie-Anne Soubré, avocate. Charles Consigny, avocat. Etienne Liebig, éducateur. - Alain Marschall et Olivier Truchot présentent un show de 3 heures avec leurs invités, où actualité rime avec liberté de ton, sur RMC la radio d'opinion. « Les Grandes Gueules » animées par Alain Marschall et Olivier Truchot sont de retour pour une 18e saison ! Agriculteur, fromager, avocat, enseignante… les 14 GG, issues de la société civile, n'ont jamais peur de défendre leurs idées. Entre débats animés, accrochages et éclats de rires, ces 3 heures de talk-show sont le reflet des vraies préoccupations des Français. Cette année, Fred Hermel débarque dans les GG avec un billet d'humeur : « C'est ça la France ». Chaque matin dès 6h, écoutez un show radio/télé unique en France. Pendant trois heures, l'équipe de RMC s'applique à partager l'actualité au plus près du quotidien des Français. Un rendez-vous exceptionnel mêlant infos en direct, débats autour de l'actualité, réactions et intervention d'experts. En simultané de 6h à 8h30 sur RMC Découverte. RMC est une radio généraliste, essentiellement axée sur l'actualité et sur l'interactivité avec les auditeurs, dans un format 100% parlé, inédit en France. La grille des programmes de RMC s'articule autour de rendez-vous phares comme Apolline Matin (6h-9h), les Grandes Gueules (9h-12h), Estelle Midi (12h-15h).
Dans une vidéo publiée la semaine dernière sur YouTube, des détenus s'affrontent par équipe autour de différentes épreuves. Des défis organisés dans la cour de la prison de Fresnes qui n'ont pas manqué de faire polémique. Invité d'Europe Matin mardi, Julien Dive, député LR de l'Aisne, est revenu sur le sujet.
MACRON : RENTRÉE EN TERRAIN MINÉ – 22/08/22 Invités ROLAND CAYROL Politologue - Directeur du Centre d'études et d'analyse (CETAN) BRUNO JEUDY Éditorialiste politique NATHALIE SAINT-CRICQ Éditorialiste politique - « France Télévisions » FANNY GUINOCHET Éditorialiste - « France Info » et « La Tribune » Spécialiste des questions économiques et sociales C'est une polémique dont le gouvernement se serait bien passé en cette rentrée. La diffusion vendredi dernier de vidéos montrant des détenus de la prison de Fresnes, dans le Val-de-Marne, se livrant à une course de karting dans la cour du centre pénitentiaire fin juillet, a indigné la droite et l'extrême-droite. Alors que la polémique enfle, le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti a ordonné samedi une enquête pour tenter de faire la lumière sur les faits. Ce sont notamment les autorisations octroyées par sa propre administration pour l'organisation de cet événement qui posent question. Dans le même temps, le gouvernement essaie d'occuper le terrain. Le ministre de l'Intérieur et des Outre-mer, Gérald Darmanin, est arrivé hier à Mayotte pour un déplacement de trois jours. Il y poursuit son offensive sur l'immigration et a déjà annoncé son intention de réformer le droit du sol dans ce département de l'océan Indien. Le président de la République est, lui, sorti de ses vacances le 17 août à Bormes-les-Mimosas, dans le Var, lors d'une allocution au ton pessimiste. Il a évoqué les prochains mois et préparé les Français à des temps difficiles. « Je pense à notre peuple, auquel il faudra de la force d'âme pour regarder en face le temps qui vient (...) et, unis, accepter de payer le prix de notre liberté et de nos valeurs », a-t-il notamment déclaré. S'il a bien sûr été question de la guerre en Ukraine, Emmanuel Macron a également évoqué les crises liées au dérèglement climatique. Car cet été 2022 s'est avéré particulièrement difficile, marqué par les conséquences en cascade des changements du climat. Et à l'heure où les Français sont appelés à faire des efforts pour plus de sobriété énergétique, le faramineux bilan carbone lié au train de vie des ultra-riches ne passe plus. De nombreuses dénonciations de gaspillage énergétique lors des déplacements de milliardaires en yachts ou en jets privés, se sont succédées tout l'été. Le ministre délégué aux transports Clément Beaune y a vu « le symbole d'un effort à deux vitesses ». Samedi, dans les colonnes du Parisien, il s'est ainsi dit favorable à une « régulation » des vols en jets privés. Le ministre envisagerait des incitations, voire une taxation. Le secrétaire général d'Europe Ecologie-Les Verts, Julien Bayou, s'est « réjoui » sur Franceinfo que le sujet émerge dans le débat politique mais a appelé à des mesures beaucoup plus fermes. « Un jet pollue dix fois plus qu'un avion. Il est donc temps de les bannir, parce qu'ils nous empoisonnent littéralement », a-t-il dénoncé, fustigeant des « déplacements caprices ». Partenaires des écologistes et des socialistes au sein de la NUPES, les membres de la France Insoumise n'ont, eux, pas pris de vacances. Les militants et députés ont sillonné la France avec la caravane LFI. À Toulouse, où une équipe de C dans l'air les a rencontrés, ils continuent de battre la campagne pour faire connaitre leurs idées et leur programme. Objectif : mobiliser les citoyens autour des problématiques de la rentée. Comment le gouvernement va-t-il sortir de ce faux-pas à la prison de Fresnes ? Les vols en jets privés seront-ils interdits ? La mobilisation militante des Insoumis pendant l'été va-t-elle porter ses fruits en cette rentrée ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
durée : 00:15:15 - Journal de 18h - L'émotion et la colère des victimes de l'attentat antisémite de la rue des Rosiers à Paris. 40 ans après, il n'y a toujours pas eu de procès, un seul suspect est en détention en France. Pour la première fois cette année, un membre du gouvernement, Éric Dupond-Moretti, a assisté à la commémoration.
durée : 00:15:15 - Journal de 18h - L'émotion et la colère des victimes de l'attentat antisémite de la rue des Rosiers à Paris. 40 ans après, il n'y a toujours pas eu de procès, un seul suspect est en détention en France. Pour la première fois cette année, un membre du gouvernement, Éric Dupond-Moretti, a assisté à la commémoration.
Ecoutez L'invité de RTL avec Olivier Boy du 25 juillet 2022