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Les footballeurs parlent aux footballeurs ! « Rothen s'enflamme », le rendez-vous des passionnés du ballon rond revient pour une deuxième saison !
Ecoutez L'édito d'Etienne Gernelle du 07 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Au sommaire de Radio foot internationale ce lundi 16h10-21h10 TU : - Prix Marc-Vivien Foé RFI/France 24. De la liste initiale des 12 finalistes dévoilée début avril, il n'en restera plus que 3 ! ; - Ligue 1, on disputait la 32è journée ce week-end. ; - Coup double pour le PFC. - Prix Marc-Vivien Foé RFI/France 24. De la liste initiale des 12 finalistes dévoilée début avril, il n'en restera plus que 3 ! Le trio sera donné par ordre alphabétique dans l'émission par Christophe Jousset, chef du Services des sports de RFI. Un prix qui récompense depuis 2009 le meilleur joueur africain évoluant en Ligue 1 chaque saison. Quel est votre favori pour lundi prochain ? Rappelons qu'il y a 3 Ivoiriens, 3 Sénégalais, 2 Algériens, 2 Marocains, 1 Guinéen et 1 Nigérian. Pouvait-on inclure à ce onze élargi d'autres noms ?- Ligue 1, on disputait la 32è journée ce week-end. Sprint final pour les places en Ligue des Champions, la course est serrée à 2 journées du terme ! Le match au sommet qui opposait Lille et Marseille n'a pas connu de vainqueur (1-1). Les Phocéens, dauphins du PSG, ont un point d'avance sur Monaco, vainqueur des Verts, 2 sur Nice qui bat Reims, et sur le LOSC, adversaire du soir. Strasbourg, 6è avec 57 points également, n'est devancé par les Aiglons et les Dogues qu'à la différence de buts. Mauvaise affaire pour l'OL, surpris à domicile par Lens.- Coup double pour le PFC. Les dames se sont adjugé la Coupe de France aux dépens du PSG, la gardienne nigériane Chiamaka Nnadozie a brillé. Les messieurs ont assuré la montée en L1. Un nul à Martigues conjugué à celui de Metz contre Rodez suffit à propulser les bleu marine et blanc dans l'élite. Une élite qu'il n'avaient plus fréquentée depuis 1979. Retour du derby parisien avec 2 enceintes séparées par une rue ! Quelles ambitions et quel effectif pour 2025-2026 ?Avec Hugo Moissonnier : Patrick Juillard, Hervé Penot et Yoro Mangara. Technique/réalisation : Laurent Salerno - Pierre Guérin.
Au sommaire de Radio foot internationale ce lundi 16h10-21h10 TU : - Prix Marc-Vivien Foé RFI/France 24. De la liste initiale des 12 finalistes dévoilée début avril, il n'en restera plus que 3 ! ; - Ligue 1, on disputait la 32è journée ce week-end. ; - Coup double pour le PFC. - Prix Marc-Vivien Foé RFI/France 24. De la liste initiale des 12 finalistes dévoilée début avril, il n'en restera plus que 3 ! Le trio sera donné par ordre alphabétique dans l'émission par Christophe Jousset, chef du Services des sports de RFI. Un prix qui récompense depuis 2009 le meilleur joueur africain évoluant en Ligue 1 chaque saison. Quel est votre favori pour lundi prochain ? Rappelons qu'il y a 3 Ivoiriens, 3 Sénégalais, 2 Algériens, 2 Marocains, 1 Guinéen et 1 Nigérian. Pouvait-on inclure à ce onze élargi d'autres noms ?- Ligue 1, on disputait la 32è journée ce week-end. Sprint final pour les places en Ligue des Champions, la course est serrée à 2 journées du terme ! Le match au sommet qui opposait Lille et Marseille n'a pas connu de vainqueur (1-1). Les Phocéens, dauphins du PSG, ont un point d'avance sur Monaco, vainqueur des Verts, 2 sur Nice qui bat Reims, et sur le LOSC, adversaire du soir. Strasbourg, 6è avec 57 points également, n'est devancé par les Aiglons et les Dogues qu'à la différence de buts. Mauvaise affaire pour l'OL, surpris à domicile par Lens.- Coup double pour le PFC. Les dames se sont adjugé la Coupe de France aux dépens du PSG, la gardienne nigériane Chiamaka Nnadozie a brillé. Les messieurs ont assuré la montée en L1. Un nul à Martigues conjugué à celui de Metz contre Rodez suffit à propulser les bleu marine et blanc dans l'élite. Une élite qu'il n'avaient plus fréquentée depuis 1979. Retour du derby parisien avec 2 enceintes séparées par une rue ! Quelles ambitions et quel effectif pour 2025-2026 ?Avec Hugo Moissonnier : Patrick Juillard, Hervé Penot et Yoro Mangara. Technique/réalisation : Laurent Salerno - Pierre Guérin.
durée : 00:59:23 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - En 1988 l'émission "Profils perdus" réservait à François Châtelet une série de deux volets. Dans le second, le philosophe exprimait son rapport à la pensée hégélo-marxiste. Plusieurs philosophes évoquaient ses idées politiques sans oublier de vanter les qualités de l'homme et de son enseignement. - réalisation : Alexandra Malka - invités : François Châtelet Philosophe, historien de la philosophie, professeur d'université (1925-1985); Jean-Toussaint Desanti Philosophe français, d'inspiration marxiste; Gilles Deleuze Philosophe français; Jean Lacouture Journaliste, historien, écrivain; José Artur Homme de radio; Evelyne Pisier
Cancer, diabète… Les maladies chroniques sont souvent vécues comme un fardeau pour les patients. Ces maladies ont un impact psychique important, qu'il ne faut pas minimiser. Si une prise en charge auprès de spécialistes est primordiale pour prendre soin du corps, il peut s'avérer utile de demander un soutien psychiatrique ou psychologique. Comment la psychiatrie peut aider à mieux vivre sa maladie ? Dans quel cas le soutien d'un professionnel de la santé mentale est-il pertinent ? Dr Patrick Ben Soussan, pédopsychiatre, a travaillé plus de 20 années en centre de lutte contre le cancer à Marseille, auteur de l'ouvrage Je ne vous ai pas guéris : un psychiatre en cancérologie, aux éditions érès. Dr Redwan Maatoug, psychiatre addictologue à l'Hôpital Pitié-Salpêtrière à Paris et chercheur en neurosciences Pr Léon Tshilolo, pédiatre hématologue, ancien directeur du CEFA/Monkole (centre de Formation et de Recherche du Centre Hospitalier Mère-Enfant MONKOLE), de Kinshasa, Président du REDAC (Réseau d'Étude de la Drépanocytose en Afrique Centrale, REDAC, organisateur du récent congrès à Madagascar) Stéphane Percio, greffé du rein en 2020, bénévole de l'association Renaloo, une association de patients atteints de maladies rénales. Programmation musicale :► Etienne Daho – Le Premier Jour Du Reste De Ta Vie► Dionne Warwick – Walk on by.(Rediffusion)
Cancer, diabète… Les maladies chroniques sont souvent vécues comme un fardeau pour les patients. Ces maladies ont un impact psychique important, qu'il ne faut pas minimiser. Si une prise en charge auprès de spécialistes est primordiale pour prendre soin du corps, il peut s'avérer utile de demander un soutien psychiatrique ou psychologique. Comment la psychiatrie peut aider à mieux vivre sa maladie ? Dans quel cas le soutien d'un professionnel de la santé mentale est-il pertinent ? Dr Patrick Ben Soussan, pédopsychiatre, a travaillé plus de 20 années en centre de lutte contre le cancer à Marseille, auteur de l'ouvrage Je ne vous ai pas guéris : un psychiatre en cancérologie, aux éditions érès. Dr Redwan Maatoug, psychiatre addictologue à l'Hôpital Pitié-Salpêtrière à Paris et chercheur en neuroscience Pr Léon Tshilolo, Pédiatre Hématologue, ancien directeur du CEFA/Monkole(centre de Formation et de Recherche du Centre Hospitalier Mère-Enfant MONKOLE), de Kinshasa, Président du REDAC (Réseau d'Etude de la Drépanocytose en Afrique Centrale, REDAC, organisateur du récent congrès à Madagascar) Stéphane Percio, greffé du rein en 2020, bénévole de l'association Renaloo, une association de patients atteints de maladies rénales Programmation musicale :► Etienne Daho – Le Premier Jour Du Reste De Ta Vie► Dionne Warwick – Walk on by(Rediffusion)
Dans cet épisode, le Dr Damien Mascret vous invite à passer le questionnaire de l'Arizona, un outil validé scientifiquement pour détecter les troubles du désir, de l'excitation ou de l'orgasme. Découvrez comment interpréter vos réponses et, surtout, à quel moment il est recommandé de consulter un professionnel de santé.
Et si on pouvait guider/ coacher/ animer … même quand ça ne va pas ? Dans cet épisode intimiste et profondément humain, je partage un moment de vulnérabilité qui m'est arrivé en tant que professeure de méditation — mais qui parlera aussi aux coachs, thérapeutes, profs de yoga, intervenant.e.s ou professionnel.le.s qui doivent “assurer” malgré une tempête intérieure. Que faire quand on doit guider, animer, enseigner… alors qu'on ne se sent pas du tout aligné.e ? Quand on est traversé.e par le doute, la tristesse, ou même une forme de mal-être ? Je vous livre ici 7 pistes concrètes qui m'aident à traverser ces moments délicats sans me renier. De la méditation juste avant la prestation, à l'accueil de sa vulnérabilité avec douceur, en passant par l'idée de “mettre sur pause son chagrin”, je partage ce que j'ai appris sur le terrain… en toute authenticité. Vous verrez que dans ces instants fragiles, il peut se produire quelque chose de très grand si l'on ose ne pas cacher ce qu'on vit, sans pour autant tout raconter. Une nuance essentielle entre authenticité et transparence que j'explore avec vous dans cet épisode. Et je vous invite à aller plus loin, avec la méditation “Juste avant”, qui aura lieu gratuitement le 24 avril à midi (heure du Québec), dans le cadre des rendez-vous Let Me Be. Dans cet épisode, vous entendrez : •Ce qui m'est arrivé avant de guider une grande méditation, dans un état très désaligné •Pourquoi il ne faut pas “faire semblant d'aller bien” •L'importance de l'authenticité (sans tomber dans la transparence excessive) •Une technique inspirée du travail du deuil pour “mettre en attente” ses émotions •Comment repérer les “personnes bonbons” dans un groupe •L'autocompassion comme ancrage dans les moments sensibles •Le rôle de l'humilité dans une prestation vraiment humaine et touchante À retenir : On peut être vulnérable et compétent.e. On peut honorer un engagement sans se trahir. Et parfois, c'est dans l'imperfection sincère que naît la magie. À venir : •La méditation “Juste avant” (disponible ensuite sur ce podcast) La méditation sera offerte en direct le 24 avril à midi sur zoom Recevez le lien zoom en vous inscrivant à notre infolettre ici (vous recevrez aussi notre méditation sur le lâcher prise avec les étoiles) https://letitbemeditation.com/etoiles/ •C'est le temps de l'ouverture des inscriptions pour la formation de professeur.e de méditation! Voici le lien pour en savoir plus ou me poser vos questions. https://letitbemeditation.com/services/formation-de-professeur-de-meditation-pleine-conscience/ Ressources mentionnées : •Le modèle de Carl Rogers sur l'authenticité vs. la transparence https://shs.cairn.info/article/ACP_002_0075?lang=fr&ID_ARTICLE=ACP_002_0075&AJOUTBIBLIO=ACP_002_0075 •Les travaux de Kristin Neff sur l'autocompassion https://www.renaud-bray.com/Livres_Produit.aspx?id=1364050&def=S%27aimer+%3A+comment+se+réconcilier+avec+soi-même%2CNEFF%2C+KRISTIN%2C9782714451798
La folie Demidov. La confirmation de la participation aux séries devra attendre encore. Tarifs: un compromis pour le secteur automobile? Déjà 1 411 demandeurs d’asile ont franchi la frontière à Lacolle en avril. Explosion des peines Netflix. Grève CPE. Katy Perry et le tourisme spatial. Tout savoir en quelques minutes avec Alexandre Dubé, Isabelle Perron et Mario Dumont.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Après plus de 15 ans passés aux États-Unis, Pauline Forgeard-Grignon rentre en France avec sa compagne et leurs deux enfants.Un retour aux sources ? Oui … mais pas exactement.Une nouvelle expatriation ? Plutôt.Mais Pauline ne fuit rien. Sa famille, elle le sait, n'aurait pu exister ainsi sans la dernière décennie qu'elle a passée aux Etats-Unis. Son amour des Etats-Unis est intact, sa passion pour les locaux et leur culture aussi. Oui mais … le désir profond de se rapprocher de ses racines aussi. Dans cet épisode, Pauline partage avec humour, tendresse et beaucoup de recul son rêve américain devenu réalité… avant de choisir la Charente-Maritime plutôt que le Colorado.On y parle de PMA, de tacos texans, de parentalité, de carrière passionnée (et parfois trop), et de ce que ça change, au fond, de vivre entre deux cultures !Un épisode enregistré dans ma cuisine lors des dernières vacances de Pauline dans le Colorado
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Maryline, son épouse, l'appelait "Mon Cœur". Laurena, la compagne qui lui avait succédée, commençait parfois ses lettres par l'expression "Mon amour de ma vie". Deux femmes amoureuses du dénommé Serge Bacot, lequel était présente dans son village de la Somme comme un homme gentil, un fêtard insouciant et inoffensif. Deux femmes qu'on va découvrir mortes, à quatre ans d'intervalle. La première portait des hématomes mais elle avait fait une chute dans l'escalier. Les médecins et le procureur avaient classé l'affaire. La deuxième présentait les mêmes types de blessures, de quoi cette fois retenir toute l'attention des enquêteurs. Retrouvez tous les jours en podcast le décryptage d'un faits divers, d'un crime ou d'une énigme judiciaire par Jean-Alphonse Richard, entouré de spécialistes, et de témoins d'affaires criminelles.
Dans cet épisode, Pascal Praud analyse en profondeur les enjeux géopolitiques de la guerre en Ukraine. Il revient sur le rôle d'Emmanuel Macron et de Donald Trump dans cette crise, ainsi que sur la position de l'Europe face à ce conflit. L'invité souligne que cette guerre aurait pu être évitée et que les conséquences humaines et financières sont désastreuses. Une réflexion essentielle sur les dynamiques de pouvoir qui se jouent derrière ce conflit.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.
Hommage à Berger Agathe : « Il ne pouvait accepter la mort de Kaya, il a pris le même chemin », déclare Berty Fok by TOPFM MAURITIUS
Retrouvez l'échange complet entre Séverin Naudet et Arnaud Naudan sur toutes les plateformes d'écoute !Coulisses de CEO est un podcast de BDO France Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans cet épisode du Mindset Show, nous explorons un sujet fondamental : les croyances limitantes. Ces pensées inconscientes qui influencent vos choix, dictent vos actions et, souvent, freinent votre progression.Pourquoi est-il si difficile de changer ? Pourquoi avons-nous parfois l'impression de nous battre contre nous-mêmes pour avancer ?Je vous révèle comment ces croyances se forment, leur impact sur votre vie, et surtout, comment les identifier et les transformer en croyances aidantes.Vous découvrirez également une méthode en quatre étapes pour reprendre le contrôle de vos pensées et libérer votre plein potentiel.Si vous avez déjà ressenti que quelque chose vous freinait ou que vous n'étiez pas à la hauteur, cet épisode est fait pour vous. Ensemble, nous allons déconstruire ces blocages et ouvrir la voie à une vie alignée avec vos aspirations.Écoutez maintenant et découvrez comment transformer vos croyances limitantes en vos plus grandes forces.
Le sommeil est essentiel au bon fonctionnement de notre organisme et de notre cerveau. En être privé partiellement ou totalement provoque de nombreuses perturbations. Mais si à long terme, cette privation peut se révéler avoir un impact assez délétère, est-ce qu'une seule nuit blanche pourrait avoir certains bénéfices ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent des propos polémiques de Charline Vanhoenacker tenues contre Donald Trump et Elon Musk dans l'émission "Quelle Epoque" sur France 2.
Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur le départ de Didier Deschamps de son poste d'entraineur de l'équipe de France, les propos polémiques d'Emmanuel Macron tenus devant les ambassadeurs de France, les combats au nord de la Syrie entre factions armées soutenues par la Turquie et Kurdes et sur la situation sécuritaire dans le territoire de Masisi à l'est de la RDC. Football : Didier Deschamps quitte ses fonctionsAprès 12 ans en fonction, Didier Deschamps a officialisé son départ de l'équipe de France à l'issue de la Coupe du monde 2026. Pouvait-on s'attendre à son départ ? Pourquoi reste-t-il jusqu'en 2026 ? Zinédine Zidane est-il intéressé par le poste ? Avec Antoine Grognet, journaliste au service des sports de RFI Afrique : pourquoi les propos d'Emmanuel Macron ne passent pas ?Devant les ambassadeurs de France, le président de la République a déclaré que la fin des partenariats militaires était un choix de Paris, des propos contredits par le Sénégal et le Tchad. Pourquoi une telle divergence dans l'interprétation des faits ? Le départ des troupes françaises est-il réellement le résultat de négociations ? Avec Pierre Firtion, journaliste au service Afrique de RFISyrie : pourquoi la Turquie combat les Kurdes ?Des affrontements ont lieu dans le nord de la Syrie entre les factions armées soutenues par la Turquie et les forces kurdes syriennes. Quelles sont les raisons de ces combats ? Pourquoi le conflit s'est-il intensifié depuis la chute de Bachar el-Assad ?Avec Oriane Verdier, journaliste au service international de RFIRDC : la cité de Masisi-centre sous le contrôle du M23On a appris qu'hier l'armée avait repris le contrôle de la cité de Masisi-centre, agglomération stratégique située à quelques dizaines de kilomètres de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Est-ce que c'est dû au récent remaniement de l'armée du président Tshisekedi ? Plusieurs milliers de personnes ont déjà fui vers des localités voisines. Comment seront-elles prises en charge ? Avec Henry-Pacifique Mayala, coordinateur du baromètre sécuritaire du Kivu, un projet du Groupe d'études sur le Congo et de Human Rights Watch qui cartographie les violences armées dans l'est de la RDC
Et si l'iA pouvait vous aider à écrire votre propre livre, révéler vos récits cachés et devenir un outil d'émancipation démocratique ? Alexandre Jardin est un écrivain et cinéaste engagé. Il est auteur de nombreux romans à succès et lance yourscrib.ai, son projet d'iA dédiée à l'écriture, un outil conçu pour libérer la créativité et faire de chaque individu un acteur du récit collectif.Sa conviction : l'écriture est facteur d'émancipation et de développement démocratique. Et si elle devenait accessible à tous grâce à l'iA ? De l'exploration personnelle profonde à la création littéraire, l'iA devient un levier d'émancipation pour permettre à tous de s'exprimer dans un monde où chaque récit compte.Comment l'iA peut-elle aider à surmonter les défis de l'écriture et encourager la découverte de soi ? Quels enjeux techniques et éthiques posent son déploiement démocratique ? Un épisode inspirant qui explore les liens entre créativité, IA et démocratie, montrant comment la technologie, si elle est bien pensée, peut devenir un outil de liberté et un moteur d'inclusion. Écrire pour mieux se raconter, et écrire pour construire un monde plus libre.
En 1997, Monique Bertaud a été condamnée à 12 ans de réclusion criminelle pour avoir assassiner sa petite-fille de 9 ans, Sarah en 1992. Selon Françoise, une fidèle auditrice de l'émission, il était normal que l'enquête mette 7 ans pour condamner la meurtrière. Retrouvez tous les jours en podcast le décryptage d'un faits divers, d'un crime ou d'une énigme judiciaire par Jean-Alphonse Richard, entouré de spécialistes, et de témoins d'affaires criminelles.
durée : 00:28:02 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - Pourquoi et comment telle personne a-t-elle été orientée vers telle activité ? La grande comédienne Béatrix Dussane répondait à cette question pour elle-même dans une conférence de l'Université des Annales, en 1956. L'inoubliable Madame Sans-Gêne, tenait ce jour-là encore, le premier rôle... - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Béatrix Dussane Actrice française
À demain avec Carole ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Jacques Assahoré Konan, le ministre ivoirien de l'Environnement lançait cet avertissement il y a deux jours, dans les colonnes de Jeune Afrique, juste avant la fin de cette COP 29 : « il est nécessaire d'indexer les financements sur les besoins réels des pays en développement et vulnérables au changement climatique. On attend toujours des pays développés qu'ils renflouent la caisse. Il faudrait mettre en place des sources de financement durables. C'est urgent. Si rien n'est fait, le PIB de la Côte d'Ivoire va chuter de 15 % d'ici à 2050. Et plus d'1 million et demie de personnes vont basculer dans la pauvreté. »Eh bien, rien n'a été fait à Bakou ou presque… Cette « conférence mondiale sur le climat s'est achevée entre colère et déception pour l'Afrique, pointeLe Monde Afrique. Alors que les négociations ont joué les prolongations tard dans la nuit de samedi à dimanche, c'est avec le sentiment de se faire tordre le bras, que les délégués africains encore présents dans la capitale azerbaïdjanaise ont accepté un accord qui ne répond en rien à leurs principales attentes. Le financement promis pour 2035 est “trop faible, trop tardif et trop ambigu. L'Afrique quitte Bakou avec réalisme et résignation car la COP29 se termine bien en deçà de nos attentes. Quand l'Afrique perd, le monde perd“, a déploré Ali Mohamed, l'envoyé spécial du président kényan William Ruto et porte-parole du groupe Afrique. »En effet, relève encore Le Monde Afrique, « les 300 milliards de dollars par an arrachés aux pays industrialisés sont en effet très loin des 1.300 milliards de dollars proposés par le continent pour pouvoir financer les besoins de la transition énergétique et l'adaptation aux conséquences de plus en plus lourdes du dérèglement climatique. »« Pouvait-il en être autrement ? »« La grande déception », soupire Le Pays à Ouagadougou. « Pouvait-il en être autrement ? L'on est tenté de répondre à cette interrogation, par la négative. Et pour cause. Les COP, depuis 1995 (…), se succèdent et se ressemblent. »En tout cas, poursuit le quotidien ouagalais, les 300 milliards promis « restent bon à prendre tout en maintenant la pression afin d'obtenir de meilleurs résultats. Mais reste encore toute une bataille pour son opérationnalisation. Et cela est une autre paire de manches dans la mesure où les promesses antérieures tenues par les mêmes pays du Nord n'ont jamais été honorées. Du reste, il faut même craindre que l'arrivée au pouvoir de Donald Trump aux Etats-Unis n'engage cette super-puissance mondiale sur le chemin d'un désengagement dans le financement des projets en lien avec le climat. »En effet, renchérit Aujourd'hui, « 300 milliards de dollars pour les pays en développement à la COP29 : encore une promesse qui n'engage … personne. »En fait, « les négociateurs ont été face à un dilemme jusqu'au dernier moment. “Cet accord ne sert pas nos intérêts mais c'était cela ou rien, explique une représentante des sociétés civiles du continent interrogée parLe Monde Afrique. Nous avons été face à un chantage dans lequel les Européens en particulier ont brandi l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche ou la montée des partis d'extrême droite au pouvoir en Europe pour nous faire comprendre que nous avions davantage à perdre qu'à gagner en refusant l'accord. Encore une fois, l'Afrique et les pays en développement se sont retrouvés au pied du mur“. »Volontarisme et responsabilité !Alors, autant nous débrouiller nous-mêmes, avance Ledjely en Guinée : « face au phénomène du changement climatique, l'Afrique doit agir avec un autre paradigme. Celui-ci implique que les Africains, mus par une légitime déception du fait du comportement injuste des pays développés, ne cèdent pas pour autant à une attitude tout aussi irresponsable que suicidaire, qui tendrait à faire comme le changement climatique n'existait pas. Tout au contraire, estime donc Ledjely, les dirigeants du continent doivent faire montre de volontarisme et de responsabilité face au péril climatique. (…) Et qu'en conséquence, ils mobilisent toutes les énergies internes en vue d'élaborer des stratégies pour y faire face. Ce mécanisme, s'il est bâti de manière à ce que les acteurs sociaux et économiques locaux se sentent librement concernés, permettra de pallier cette image quelque peu avilissante d'un continent africain condamné à implorer la compassion du monde (…). C'est en cela que consiste la souveraineté, la vraie. Et non pas celle qui ne sert que de slogan à certains aujourd'hui. »
À Kinshasa, les autorités confirment que le président congolais Félix Tshisekedi a boycotté, samedi dernier, le deuxième jour du sommet de la Francophonie. Et elles précisent que c'est en réaction au discours où le président français Emmanuel Macron avait oublié de mentionner la guerre dans l'Est du Congo. C'était une « omission coupable », déclare aujourd'hui, sur RFI, le ministre congolais de la Communication et des Médias, qui est aussi porte-parole du gouvernement. Patrick Muyaya répond aux questions de Christophe Boisbouvier. À lire aussiFrancophonie: l'organisation s'agrandit, Tshisekedi boude la fin du sommet
Aujourd'hui, dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités reviennent en compagnie de Marie Griessinger, sur la vie de Bernard Tapie, à l'occasion de la parution ce jeudi d'un livre, portrait de l'homme d'affaires.
durée : 00:58:06 - Le Souffle de la pensée - par : Géraldine Mosna-Savoye - Aujourd'hui, pour la première du "Souffle de la pensée", le philosophe André Comte-Sponville vient nous parler de la "Lettre à Ménécée" d'Épicure, texte qui a marqué sa jeunesse et a bouleversé sa pensée. Mais la conception épicurienne du bonheur peut-elle vraiment servir de guide de vie ? - invités : André Comte-Sponville Philosophe français
durée : 00:04:53 - Voyage en comédie - par : Thomas CROISIERE - Dans "Camille redouble", une femme de quarante ans passés se retrouve dans le corps de l'ado qu'elle était, riche de tous ses souvenirs. Un point de départ qui rappelle le "Peggy Sue s'est mariée" de Coppola et l'un des plus merveilleux mangas de tous les temps : "Quartier Lointain" de Tanigushi.
REDIFF - Natacha Mougel avait vingt-neuf ans quand elle a croisé la route du dénommé Alain Penin, seulement quatre ans de plus qu'elle. Un soir de l'été 2010, la vie de cette joggeuse s'est ainsi arrêtée. Un crime barbare perpétré à coups de tournevis. Le meurtrier va être rapidement arrêté. On va s'apercevoir que cet homme n'en était pas à son coup d'essai. Il avait déjà violé une jeune femme. Condamné pour cela aux assises et libéré bien avant d'avoir purgé sa peine. Les psychiatres estimaient que cet homme était revenu dans le droit chemin. Qu'il n'était pas dangereux. Et qu'il y avait peu de chances qu'il récidive. Retrouvez tous les jours en podcast le décryptage d'un faits divers, d'un crime ou d'une énigme judiciaire par Jean-Alphonse Richard, entouré de spécialistes, et de témoins d'affaires criminelles. Ecoutez L'heure du Crime avec Jean-Alphonse Richard du 14 août 2024.
À l'époque, ce n'était pas vraiment l'amour fou entre les deux Christine... Découvrez pourquoi... Tout l'été, retrouvez en podcast les meilleurs moments des "Grosses Têtes" depuis l'arrivée de Laurent Ruquier il y a presque 10 ans.
Aujourd'hui Barbara Lefebvre, Bruno Pomart, et Bruno Poncet débattent de l'actualité autour d'Olivier Truchot.
Quand nous appelons un correspondant, il ne nous viendrait pas à l'idée qu'un autre abonné puisse écouter notre conversation. De fait, la notion de ligne privée nous paraît l'évidence même.Et pourtant il n'en a pas toujours été ainsi. Quand le téléphone est apparu, dans le dernier quart du XIXe siècle, il n'était pas rare que les services compétents mettent en place des "lignes partagées".Comme leur nom l'indique, elles étaient partagées entre plusieurs abonnés. Ainsi, l'abonné partageant sa ligne savait que sa conversation pouvait être écoutée. On imagine à quelles indiscrétions cela pouvait donner lieu.Par ailleurs, l'utilisation de ces lignes partagées peut se traduire par une certaine saturation du réseau. Du fait de la présence de nombreux abonnés sur ces lignes, celles-ci étaient souvent occupées.Dans certains cas, cependant, ces lignes partagées pouvaient avoir des avantages. Elles permettaient d'avertir les abonnés profitant de la même ligne d'un danger, un incendie par exemple.Au début, ces lignes téléphoniques partagées étaient très courantes dans les campagnes. Les citadins avaient plus facilement accès à des lignes privées, mais leur installation était plus coûteuse.La mise en place de ces lignes partagées a connu un essor sans précédent durant les deux conflits mondiaux. Nécessaires au fonctionnement des lignes de téléphone, certains matériaux, comme le cuivre, étaient alors utilisés à des fins militaires.Pour économiser le cuivre, les autorités privilégient alors l'installation de lignes partagées. Dans certains pays, comme les États-Unis, la majorité des abonnés doivent s'en contenter. Et on leur demande, en plus, de limiter leurs appels à quelques minutes.On recense de nombreuses plaintes, de la part d'abonnés déplorant que leur conversation ait été écoutée. Dans certains pays, la police a même été accusée d'utiliser ce moyen pour écouter, de manière illégale, les conversations de certains suspects.L'usage des lignes partagées a été progressivement abandonné, pour des raisons de confidentialité, mais aussi de non conformité à certains matériels, comme les répondeurs téléphoniques par exemple. Mais il en restait encore quelques-unes, aux États-Unis, dans les années 1990. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Didier Giraud, Zohra Bitan et Etienne Liebig débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
durée : 00:05:50 - L'invité de 6h20 - Patrice Geoffron, professeur de sciences économiques à l'université Paris-Dauphine, directeur du centre de géopolitique de l'énergie et des matières premières, est l'invité de France Inter.
durée : 00:03:48 - Le Pourquoi du comment : histoire - par : Gérard Noiriel - La noblesse française sous l'Ancien Régime se distinguait par le patrilignage, une unité de principe entre nobles et un contrôle royal strict. Les réformes de Colbert ont exacerbé les tensions entre noblesse traditionnelle et bureaucratique, entraînant un déclin douloureux de l'autonomie nobiliaire.
Tous les matins à 8H10, Salomé nous donne des infos aléatoires du monde.
Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, Bruno Poncet et Frédéric Farah débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
durée : 00:43:51 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - Entretien avec la comédienne Anouk Aimée en 2014 au micro de Laure Adler. Elle a tourné avec Fellini dans "8 ½", avec Jacques Demy dans "Lola" avec Lelouch dans "Un homme et une femme", en 1980 elle remporte un Prix d'interprétation à Cannes pour "Le Saut dans le vide" de Bellocchio. - invités : Anouk Aimée Actrice; Jean Genet Écrivain français (1910-1986)
Le 8 mai 2024 marquera la première année de règne de Charles III. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que tout ne s'est pas passé comme prévu : le départ de Meghan et Harry, le sulfureux livre de confession de ce dernier, puis début 2024, l'annonce quasi-instantanée des cancers du roi et de Kate Middleton... Sous le choc, la Grande-Bretagne retient son souffle...Le roi Charles est pour le moment un exemple d'abnégation. Qui est-il dans l'ombre ? Quelle est sa personnalité ? Un homme de conviction, qui a été souvent incompris, mais qui a su prendre la suite de sa mère, à sa manière et avec succès. Pour en discuter, Confidentiel reçoit Pauline Sommelet, spécialiste des têtes couronnées, chef de service au magazine "Point de vue".
durée : 00:10:30 - L'invité de 7h50 - par : Sonia Devillers - L'ancienne patronne du groupe nucléaire Areva et secrétaire générale adjointe de l'Elysée, entre 1990 et 1995, Anne Lauvergeon publie "La Promesse" (Grasset), dans lequel elle relate ses années auprès de François Mitterrand avec qui elle avait lié une amitié. - invités : Anne LAUVERGEON - Anne Lauvergeon : Cheffe d'entreprise, ancienne sherpa de François Mitterrand
durée : 00:03:38 - Le Pourquoi du comment : histoire - par : Gérard Noiriel - *
Que savait la France de la mécanique génocidaire enclenchée au Rwanda au début des années 90 ? Pouvait-elle contrecarrer le projet des extrémistes du régime Habyarimana ? Ces questions ont été relancées par les propos d'Emmanuel Macron selon qui la France « aurait pu arrêter le génocide » des Tutsis, mais n'en a « pas eu la volonté ». Un homme détient une partie des réponses. Cet homme, c'est le général Jean Varret. De 1990 à 1993, Jean Varret a été chef de la mission militaire de coopération. Il a vu des signes avant-coureurs des massacres au Rwanda, a tenté d'alerter, de s'opposer, mais il n'a pas été entendu. Il a même été mis à l'écart. C'est ce qu'il raconte à RFI, à l'occasion des trente ans du génocide des Tutsis au Rwanda, ce dimanche.RFI : Le président Emmanuel Macron estime que la France aurait pu arrêter les massacres lors du génocide des Tutsis, mais n'en a pas eu la volonté. Vous n'étiez plus sur place quand le génocide a démarré, mais diriez-vous que dans la période de 1990 à 1993, où vous étiez chef de la mission militaire de coopération au Rwanda, si les autorités avaient donné les bonnes instructions, on aurait pu endiguer la mécanique génocidaire. Général Jean Varret : C'est certain. Absolument. Parce que la France était très proche du Rwanda et les deux présidents s'appréciaient, se téléphonaient. Mais, attention, il aurait fallu commencer tôt, c'est-à-dire dès 1989, 1990… Dates auxquelles le processus du génocide s'est mis en place, progressivement. Ça aurait été trop tard, en 1993. La machine était lancée. Mais je pense que, dès le départ, vers 1989-1990, la France, si elle était convaincue des risques d'un génocide, aurait pu persuader Habyarimana de faire marche arrière. Est-ce que les signes étaient clairs, à cette époque-là, du risque de génocide ? Ces signes étaient clairs pour peu de monde. Un chef de coopération militaire a 26 pays et, dans chaque pays, il y a un colonel. Dans le cas du Rwanda, il y avait un colonel, qui s'appelle René Galinié, et ce monsieur était en place depuis deux ans quand j'ai pris mes fonctions en 1990. Donc il connaissait très bien le Rwanda et avait très vite vu des signes avant-coureurs d'un risque à soutenir la politique française menée au Rwanda. Il m'en a fait part dès que j'ai pris mes fonctions, au travers d'écrits, au travers de coups de fil, etc. Je me suis rendu sur place très vite, avant la fin de l'année 1990. Et là, il m'a expliqué -très clairement- les dérives possibles de notre politique française. Donc, lui était déjà très sensibilisé et je dois dire que ses arguments m'avaient convaincu. J'ai multiplié les allers-retours. Je crois qu'en l'espace de six mois, je suis allé quatre fois au Rwanda. À chaque fois, j'ai pu constater que René Galinié avait raison. Que vous disait précisément René Galinié sur les risques qui existaient ?René Galinié me disait que le pouvoir hutu devenait un pouvoir dictatorial et considérait que la minorité tutsi était les ennemis des Hutus. Or, Galinié, très tôt, m'a dit, le gouvernement français - enfin, l'équipe dirigeante française - considère, comme les Hutus, que les Tutsis sont des ennemis. Galinié, là-dessus, m'a convaincu très vite que la politique de la France considérant les Tutsis comme ses ennemis était erronée. Jusqu'au jour, très tôt d'ailleurs, autour du deuxième voyage que j'ai fait, où le chef d'état-major m'a demandé d'aller à une réunion qu'il avait montée avec les gendarmes. Et là, le chef de la gendarmerie, un certain Rwagafilita, me demande des mitrailleuses, des mortiers… Alors, j'ai dit : « Mais la coopération militaire française n'est pas là pour équiper la gendarmerie comme une armée ! Moi, je veux bien vous donner des gilets pare-balles, des casques, des grenades lacrymogènes et continuer à vous former au maintien de l'ordre, à la lutte, peut-être, contre les manifestations, s'il y en a, en particulier des Tutsis, mais certainement pas des armes de guerre ! » Devant la sécheresse de mes réponses, le chef d'état-major dit que la réunion est terminée et le chef des gendarmes demande simplement à me voir en tête-à-tête, si je suis d'accord. Et là, il me dit froidement : « Écoutez, si je vous ai demandé ces armes létales, ces armes de guerre, c'est parce que nous allons participer, nous gendarmes, avec l'armée rwandaise, l'armée hutue, à la liquidation de tous les Tutsis. » « Comment, je dis, tous les Tutsis ? » « Oui, les femmes, les enfants, les vieillards, tous ceux qui sont sur place. Rassurez-vous, ça ira assez vite, ils ne sont pas très nombreux. »Il emploie ces mots : « Nous allons participer à la liquidation de tous les Tutsis. »Oui, c'est la phrase exacte, je l'ai toujours en mémoire. Et la phrase complémentaire : « Rassurez-vous, ce sera vite fait. Ils ne sont pas très nombreux. »Vous prévenez Paris de cet entretien ?Alors, évidemment, je prenais l'avion quelques heures après pour retourner en France. Et je demande immédiatement à voir Habyarimana lui-même, le président, qui m'avait déjà reçu pour me demander différents apports d'armements et autres, il demandait une augmentation de la coopération militaire. Je demande à le voir et je passe voir l'ambassadeur, qui s'appelle monsieur Martre à l'époque, je lui dis ce que je viens d'entendre et je demande à aller voir Habyarimana. L'ambassadeur me dit : « Allez-y, je n'ai pas le temps d'y aller, je ne peux pas. » Je vois Habyarimana, non pas au palais, mais chez lui, car il était tard. Je dis ce que vient de me dire Rwagafilita. Et là, il se lève, furieux, et il me dit : « Il vous a dit ça, ce con-là ? » Toujours la phrase exacte… Je dis « Oui ! » « Eh bien, je le vide. » D'abord, il n'a pas été vidé. Je ne sais pas s'il était furieux parce que Rwagafilita avait vendu un projet secret ou, simplement, parce qu'il trouvait que ce n'était pas à lui de dire ça… Je ne sais pas, mais, enfin, il était furieux. Dans l'avion, je rédige un télégramme, un TD secret-défense, que j'adresse à mon ministre -au ministre des Armées- et à l'état-major particulier du président. Quel est le retour qui vous est fait des autorités françaises sur ce télégramme diplomatique ? Aucun. Aucune réponse. On ne me dit pas que j'ai tort. On ne me dit pas que c'est faux. Apparemment, on n'en tient pas compte. Je dis bien « apparemment ». Mais ce télégramme a été lu puisque, très longtemps après, un des lecteurs m'en a fait allusion. Est-ce qu'il y a d'autres situations qui vous ont alarmé ? Oui, parce qu'après, quand je retournais au Rwanda ou quand je communiquais avec Galinié, les massacres des Tutsis commençaient, en particulier au nord-est du pays, c'est-à-dire dans le fief des Hutus extrémistes. Et puis dans le sud, et ça touchait aussi les Hutus modérés. Donc les massacres se multipliaient. Parallèlement, la pression de l'état-major particulier du président français s'accentuait sur moi pour que je réponde positivement aux demandes de renforcement militaire de la coopération. Ces deux contradictions me montraient que la situation devenait très grave.Tous les éléments dont vous disposez veulent dire que les autorités à Paris savent donc ce qui se trame ?Je ne sais pas s'ils savent ce qui se trame. Enfin, Galinié et moi, on l'a dit. On l'a dit oralement, dans la cellule de crise, et on l'a dit par écrit. Mais on n'est pas cru. Je pense que ni Galinié, ni moi, ni même un rédacteur du Quai d'Orsay qui s'appelait Antoine Anfré [Antoine Anfré a depuis été nommé ambassadeur de France au Rwanda, en juin 2021, NDLR]. Ce rédacteur avait senti la chose, mais il n'a pas été écouté. Galinié et moi, nous n'avons pas été écoutés. Je pense qu'on était minoritaires, tellement minoritaires que nos voix n'étaient pas audibles.Justement, lors des réunions de la cellule de crise auxquelles vous participez par la suite, quelle est l'attitude que vous tenez et quel est l'accueil que vous recevez ? Alors, dans les cellules de crise, il y avait le représentant du Quai d'Orsay, le représentant de la défense, le représentant de la coopération (en général, c'était moi) et puis le représentant de l'Élysée, le chef d'état-major (ou son adjoint) de l'état-major particulier du président. Dans ces réunions, on discutait de l'apport, du renfort, de l'aide qu'on devait apporter au gouvernement rwandais dans ses combats contre les Tutsis. Et moi, à chaque fois, je disais « Non, ce n'est pas la peine de leur envoyer des canons de plus. Non, il ne faut pas leur envoyer des mitrailleuses de plus, etc. ».Au bout d'un moment, on ne tenait plus compte de mes restrictions. Au contraire, on m'enlevait des prérogatives que le chef de coopération militaire a, c'est-à-dire, dans les pays du champ, tous les militaires qui sont sur place dépendent de lui. C'est comme cela que des unités spéciales qui étaient dans un camp au Rwanda, chargées de former des cadres hutus, j'apprends que ces unités spéciales, qui étaient sous mes ordres, avaient été faire une reconnaissance en Ouganda en franchissant la frontière sans mon autorisation. Donc, non seulement, je les engueule, mais je fais également une information en disant que c'est inadmissible que cette unité ait transgressé mes ordres. Quand je rentre à Paris, j'ai un télégramme sur mon bureau disant que les unités spéciales mises dans le camp de Gabiro ne sont plus sous vos ordres. Donc, petit à petit, je comprends que non seulement je ne suis pas écouté, mais que je gêne. Je ne suis plus convoqué aux cellules de crise. En mon absence, certains ont dit : « méfiez-vous de Varret », autrement dit, ne l'écoutez pas.Avant la fin de ma troisième année, le ministre, très gêné, me dit : « Je viens d'apprendre que vous êtes remis à la disposition du ministre de la Défense, que vous quittez vos fonctions et que vous êtes remplacé par ce jeune général. » J'appelle la Défense qui me dit : « Effectivement, vous allez être nommé gouverneur militaire du nord de la France. » Et moi, je dis non, je ne veux pas, je n'ai pas été écouté, je demande ma démission. Ma démission, il fallait que ce soit le président qui la signe. Le président refuse de me la signer et me convoque à l'Élysée à deux reprises pour me dire : « Je ne veux pas que vous démissionniez. »Lassé de prêcher dans le désert, lassé de ne pas être écouté et de ne pas être cru, lassé d'être mis de côté, je suis parti un an avant le génocide et j'ai volontairement fermé toutes les informations que j'avais, fermé [cessé] de m'intéresser au Rwanda. Si ce n'est que, quand le génocide s'est déclenché, j'ai essayé de contacter le président Mitterrand, ce que j'ai fait par une personne interposée. Et je lui ai fait dire : « Pourquoi n'avez-vous pas tenu compte de mes télégrammes ? » Et la réponse de Mitterrand, qui a été immédiate : « Je n'ai pas vu vos télégrammes. » Vrai ou faux ? Je n'en sais rien, mais pour moi, l'affaire se conclut comme cela. Qui balayait le plus souvent vos réserves lors de ces discussions de la cellule de crise ? Je dois dire, un peu tout le monde, mais, certainement, en priorité, l'état-major particulier du président. Pourquoi, selon vous, les alertes que vous avez lancées n'ont-elles pas été entendues ? Je pense simplement que je n'étais pas audible. Parce que je m'apercevais que, dans les réunions de crise, tout le monde était sur une même ligne. C'est-à-dire le Quai d'Orsay, la Défense, l'état-major particulier. C'est au travers de ces trois entités que se réglaient les problèmes du champ. Je n'étais pas audible parce que les trois entités que je cite étaient toutes sur la même ligne que le président Mitterrand. Et le président Mitterrand m'avait expliqué, quelques années avant, en Afrique, quelle était sa politique africaine. Sa politique africaine, c'était permettre à la France d'avoir, à l'ONU, des pays qui votaient comme elle, ce qu'on appelait « les pays du champ », et d'avoir donc du poids face aux États-Unis. Dans le cas du Rwanda, le président Mitterrand voulait absolument que le Rwanda reste francophone, au travers des Hutus, car ils étaient menacés par les anglophones, qui étaient les Tutsis équipés, armés et formés par les anglo-saxons. Car je rappelle que Kagame, le président actuel, était allé à l'école de guerre américaine et était allé dans les écoles anglaises de l'Ouganda. C'était le regard que le président français François Mitterrand portait sur la situation au Rwanda ?Oui, et personne autre que moi, à l'époque, à mon niveau, personne ne disait au président que dans le cas du Rwanda, cette politique pouvait amener des catastrophes. Tout le monde disait ce que Mitterrand voulait entendre. Il y avait une volonté de plaire au prince, vous pensez ? Ou alors, c'est parce qu'il y avait une conviction qui allait dans le même sens que celle du président Mitterrand. Certainement les deux. Il y avait quand même une conviction que Mitterrand avait raison. Et puis, une part que je ne peux pas évaluer, une part de flagornerie. Il était difficile de dire au président qu'on n'était pas d'accord. Je pense que le président avait une autorité indiscutable et un certain charisme qui faisaient que son entourage n'osait pas lui dire qu'il partait sur une fausse route.Le général Jean Varret a signé un livre d'entretiens avec le journaliste Laurent Larcher intitulé Souviens-toi, publié aux éditions Les Arènes. À lire aussiRwanda: la France qui «aurait pu arrêter le génocide», nouveau signe du réchauffement diplomatique entre les deux pays
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