Podcasts about pouvait

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Appels sur l'actualité
[Vos questions] Équipe de France: qui pour remplacer Didier Deschamps?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jan 9, 2025 19:27


Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur le départ de Didier Deschamps de son poste d'entraineur de l'équipe de France, les propos polémiques d'Emmanuel Macron tenus devant les ambassadeurs de France, les combats au nord de la Syrie entre factions armées soutenues par la Turquie et Kurdes et sur la situation sécuritaire dans le territoire de Masisi à l'est de la RDC. Football : Didier Deschamps quitte ses fonctionsAprès 12 ans en fonction, Didier Deschamps a officialisé son départ de l'équipe de France à l'issue de la Coupe du monde 2026. Pouvait-on s'attendre à son départ ? Pourquoi reste-t-il jusqu'en 2026 ? Zinédine Zidane est-il intéressé par le poste ? Avec Antoine Grognet, journaliste au service des sports de RFI Afrique : pourquoi les propos d'Emmanuel Macron ne passent pas ?Devant les ambassadeurs de France, le président de la République a déclaré que la fin des partenariats militaires était un choix de Paris, des propos contredits par le Sénégal et le Tchad. Pourquoi une telle divergence dans l'interprétation des faits ? Le départ des troupes françaises est-il réellement le résultat de négociations ? Avec Pierre Firtion, journaliste au service Afrique de RFISyrie : pourquoi la Turquie combat les Kurdes ?Des affrontements ont lieu dans le nord de la Syrie entre les factions armées soutenues par la Turquie et les forces kurdes syriennes. Quelles sont les raisons de ces combats ? Pourquoi le conflit s'est-il intensifié depuis la chute de Bachar el-Assad ?Avec Oriane Verdier, journaliste au service international de RFIRDC : la cité de Masisi-centre sous le contrôle du M23On a appris qu'hier l'armée avait repris le contrôle de la cité de Masisi-centre, agglomération stratégique située à quelques dizaines de kilomètres de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Est-ce que c'est dû au récent remaniement de l'armée du président Tshisekedi ? Plusieurs milliers de personnes ont déjà fui vers des localités voisines. Comment seront-elles prises en charge ? Avec Henry-Pacifique Mayala, coordinateur du baromètre sécuritaire du Kivu, un projet du Groupe d'études sur le Congo et de Human Rights Watch qui cartographie les violences armées dans l'est de la RDC

Trench Tech
Alexandre Jardin - Et si l'IA pouvait révéler qui nous sommes vraiment ?

Trench Tech

Play Episode Listen Later Jan 8, 2025 72:49


Et si l'iA pouvait vous aider à écrire votre propre livre, révéler vos récits cachés et devenir un outil d'émancipation démocratique ? Alexandre Jardin est un écrivain et cinéaste engagé. Il est auteur de nombreux romans à succès et lance yourscrib.ai, son projet d'iA dédiée à l'écriture, un outil conçu pour libérer la créativité et faire de chaque individu un acteur du récit collectif.Sa conviction : l'écriture est facteur d'émancipation et de développement démocratique. Et si elle devenait accessible à tous grâce à l'iA ? De l'exploration personnelle profonde à la création littéraire, l'iA devient un levier d'émancipation pour permettre à tous de s'exprimer dans un monde où chaque récit compte.Comment l'iA peut-elle aider à surmonter les défis de l'écriture et encourager la découverte de soi ? Quels enjeux techniques et éthiques posent son déploiement démocratique ? Un épisode inspirant qui explore les liens entre créativité, IA et démocratie, montrant comment la technologie, si elle est bien pensée, peut devenir un outil de liberté et un moteur d'inclusion. Écrire pour mieux se raconter, et écrire pour construire un monde plus libre.

L'heure du crime
Affaire Monique Bertaud : "on ne pouvait passer qu'à côté de la vérité", explique une auditrice

L'heure du crime

Play Episode Listen Later Dec 20, 2024 5:02


En 1997, Monique Bertaud a été condamnée à 12 ans de réclusion criminelle pour avoir assassiner sa petite-fille de 9 ans, Sarah en 1992. Selon Françoise, une fidèle auditrice de l'émission, il était normal que l'enquête mette 7 ans pour condamner la meurtrière. Retrouvez tous les jours en podcast le décryptage d'un faits divers, d'un crime ou d'une énigme judiciaire par Jean-Alphonse Richard, entouré de spécialistes, et de témoins d'affaires criminelles.

Taiwan en ébul’action
Et si la technologie IA pouvait nous aider à retrouver nos objets ou gérer des stocks industriels ?

Taiwan en ébul’action

Play Episode Listen Later Dec 20, 2024


En matière d’innovation, Taïwan n’est pas à la traîne, qu’il s’agisse des grands pôles R&D, des équipes de recherche, du monde industriel ou du monde académique, sans oublier les particuliers. Aujourd’hui, c’est un « appareil IA de localisation des objets » développé par Alan Cheng Han-ping (鄭漢彬) qui nous intéresse et qui se base sur une géolocalisation précise avec une marge d’erreur du niveau centrimétrique, contrairement à la technologie GPS. Pour son système, il s’appuie sur l’identification par radiofréquence (RFID) dont il exploite les vertus de petitesse, de durabilité et de longévité. Découvrez-en plus à l’écoute de l’émission Taïwan en ébul’action de ce vendredi !

Le Top 3 d'Alexandre Devoise
Alors l'équipe, si une pilule pouvait améliorer quelque chose dans votre vie, ce serait quoi ?

Le Top 3 d'Alexandre Devoise

Play Episode Listen Later Dec 19, 2024 1:51


Chaque matin à 8h35 on revient sur tout ce qui cartonne sur les réseaux sociaux !

Le Réveil Chérie
Alors l'équipe, si une pilule pouvait améliorer quelque chose dans votre vie, ce serait quoi ? - Hashtag L'Equipe ?

Le Réveil Chérie

Play Episode Listen Later Dec 19, 2024 1:51


Chaque matin à 8h35 on revient sur tout ce qui cartonne sur les réseaux sociaux !

Les Nuits de France Culture
La Nuit de la comédie 10/11 : "Quelle tendance native pouvait fleurir dans une petite fille d'avant 1900 pour la pousser vers le théâtre ?"

Les Nuits de France Culture

Play Episode Listen Later Dec 13, 2024 28:02


durée : 00:28:02 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - Pourquoi et comment telle personne a-t-elle été orientée vers telle activité ? La grande comédienne Béatrix Dussane répondait à cette question pour elle-même dans une conférence de l'Université des Annales, en 1956. L'inoubliable Madame Sans-Gêne, tenait ce jour-là encore, le premier rôle... - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Béatrix Dussane Actrice française

Dutrizac de 6 à 9
Lion Électrique : la ministre Fréchette ne pouvait pas dire autrement, pense Philippe Richard Bertrand

Dutrizac de 6 à 9

Play Episode Listen Later Dec 10, 2024 3:39


La rencontre affaires avec Philippe Richard Bertrand, expert en commercialisation et en technologies et co animateur du balado Prends pas ça pour du cash à QUB. Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Histoires de Daronnes
EXTRAIT // Carole voulait un enfant mais ne pouvait pas en avoir : ses amis lui ont alors offert ce bonheur

Histoires de Daronnes

Play Episode Listen Later Dec 9, 2024 4:15


À demain avec Carole ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Revue de presse Afrique
À la Une: la COP 29, une immense déception pour l'Afrique…

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 25, 2024 4:02


Jacques Assahoré Konan, le ministre ivoirien de l'Environnement lançait cet avertissement il y a deux jours, dans les colonnes de Jeune Afrique, juste avant la fin de cette COP 29 : « il est nécessaire d'indexer les financements sur les besoins réels des pays en développement et vulnérables au changement climatique. On attend toujours des pays développés qu'ils renflouent la caisse. Il faudrait mettre en place des sources de financement durables. C'est urgent. Si rien n'est fait, le PIB de la Côte d'Ivoire va chuter de 15 % d'ici à 2050. Et plus d'1 million et demie de personnes vont basculer dans la pauvreté. »Eh bien, rien n'a été fait à Bakou ou presque… Cette « conférence mondiale sur le climat s'est achevée entre colère et déception pour l'Afrique, pointeLe Monde Afrique. Alors que les négociations ont joué les prolongations tard dans la nuit de samedi à dimanche, c'est avec le sentiment de se faire tordre le bras, que les délégués africains encore présents dans la capitale azerbaïdjanaise ont accepté un accord qui ne répond en rien à leurs principales attentes. Le financement promis pour 2035 est “trop faible, trop tardif et trop ambigu. L'Afrique quitte Bakou avec réalisme et résignation car la COP29 se termine bien en deçà de nos attentes. Quand l'Afrique perd, le monde perd“, a déploré Ali Mohamed, l'envoyé spécial du président kényan William Ruto et porte-parole du groupe Afrique. »En effet, relève encore Le Monde Afrique, « les 300 milliards de dollars par an arrachés aux pays industrialisés sont en effet très loin des 1.300 milliards de dollars proposés par le continent pour pouvoir financer les besoins de la transition énergétique et l'adaptation aux conséquences de plus en plus lourdes du dérèglement climatique. »« Pouvait-il en être autrement ? »« La grande déception », soupire Le Pays à Ouagadougou. « Pouvait-il en être autrement ? L'on est tenté de répondre à cette interrogation, par la négative. Et pour cause. Les COP, depuis 1995 (…), se succèdent et se ressemblent. »En tout cas, poursuit le quotidien ouagalais, les 300 milliards promis « restent bon à prendre tout en maintenant la pression afin d'obtenir de meilleurs résultats. Mais reste encore toute une bataille pour son opérationnalisation. Et cela est une autre paire de manches dans la mesure où les promesses antérieures tenues par les mêmes pays du Nord n'ont jamais été honorées. Du reste, il faut même craindre que l'arrivée au pouvoir de Donald Trump aux Etats-Unis n'engage cette super-puissance mondiale sur le chemin d'un désengagement dans le financement des projets en lien avec le climat. »En effet, renchérit Aujourd'hui, « 300 milliards de dollars pour les pays en développement à la COP29 : encore une promesse qui n'engage … personne. »En fait, « les négociateurs ont été face à un dilemme jusqu'au dernier moment. “Cet accord ne sert pas nos intérêts mais c'était cela ou rien, explique une représentante des sociétés civiles du continent interrogée parLe Monde Afrique. Nous avons été face à un chantage dans lequel les Européens en particulier ont brandi l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche ou la montée des partis d'extrême droite au pouvoir en Europe pour nous faire comprendre que nous avions davantage à perdre qu'à gagner en refusant l'accord. Encore une fois, l'Afrique et les pays en développement se sont retrouvés au pied du mur“. »Volontarisme et responsabilité !Alors, autant nous débrouiller nous-mêmes, avance Ledjely en Guinée : « face au phénomène du changement climatique, l'Afrique doit agir avec un autre paradigme. Celui-ci implique que les Africains, mus par une légitime déception du fait du comportement injuste des pays développés, ne cèdent pas pour autant à une attitude tout aussi irresponsable que suicidaire, qui tendrait à faire comme le changement climatique n'existait pas. Tout au contraire, estime donc Ledjely, les dirigeants du continent doivent faire montre de volontarisme et de responsabilité face au péril climatique. (…) Et qu'en conséquence, ils mobilisent toutes les énergies internes en vue d'élaborer des stratégies pour y faire face. Ce mécanisme, s'il est bâti de manière à ce que les acteurs sociaux et économiques locaux se sentent librement concernés, permettra de pallier cette image quelque peu avilissante d'un continent africain condamné à implorer la compassion du monde (…). C'est en cela que consiste la souveraineté, la vraie. Et non pas celle qui ne sert que de slogan à certains aujourd'hui. »

En Quête de Sens – Radio Notre Dame
Et si la présence des animaux pouvait nous soigner?

En Quête de Sens – Radio Notre Dame

Play Episode Listen Later Nov 21, 2024 52:53


Audrey Desrosiers, zoothérapeute en milieu scolaire et en clinique privée au Canada, elle vient de co-signer Zoothérapie - l'animal une révolution dans le domaine du soin (Éd. Trédaniel) Mélissa Snauwaert, coach en Zoothérapie et en comportement équin, assistante en psyclinique, elle a créé "Anim'Moi Zoothérapie" et à co-écrit avec Audrey Desrosiers le livre cité ci-dessus. Nicolas Gilsoul, architecte paysagiste et auteurs de plusieurs ouvrages dont Bêtes de villes et Peurs Bêtes (Éd. Fayard), il vient de publier Le renard du Père Lachaise (Éd Robert Laffont Jeunesse)Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'Echo du monde
La COP 29 qui s'est ouverte à Bakou, en Azerbaïdjan, ne pouvait pas plus mal tomber

L'Echo du monde

Play Episode Listen Later Nov 12, 2024 3:57


Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Invité Afrique
Sommet de l'OIF: «La RDC ne pouvait pas être omise dans la prise de parole du président Macron», estime Patrick Muyaya

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Oct 11, 2024 14:32


À Kinshasa, les autorités confirment que le président congolais Félix Tshisekedi a boycotté, samedi dernier, le deuxième jour du sommet de la Francophonie. Et elles précisent que c'est en réaction au discours où le président français Emmanuel Macron avait oublié de mentionner la guerre dans l'Est du Congo. C'était une « omission coupable », déclare aujourd'hui, sur RFI, le ministre congolais de la Communication et des Médias, qui est aussi porte-parole du gouvernement. Patrick Muyaya répond aux questions de Christophe Boisbouvier. À lire aussiFrancophonie: l'organisation s'agrandit, Tshisekedi boude la fin du sommet

On marche sur la tête
Cyril Hanouna - «Bernard Tapie était l'un des hommes les plus populaires de France, il pouvait rêver à être président», selon Marie Griessinger

On marche sur la tête

Play Episode Listen Later Oct 8, 2024 11:39


Aujourd'hui, dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités reviennent en compagnie de Marie Griessinger, sur la vie de Bernard Tapie, à l'occasion de la parution ce jeudi d'un livre, portrait de l'homme d'affaires.

Histoires de sport
(1/5) Cédric, père de deux jeunes adeptes de BMX : "On s'est dit que ça pouvait être vraiment sympa"

Histoires de sport

Play Episode Listen Later Oct 7, 2024 1:47


durée : 00:01:47 - Esprit sport - On enfourche un BMX, toute cette semaine dans Esprit Sport. Nael, 7 ans, et Gabriel, 4 ans, sont venus le tester dans le Val d'Oise, à Osny sous les yeux de leur papa, Cédric, ravi de les voir découvrir cette discipline.

La matinale week-end
C'est déjà demain : Et si on pouvait contrôler nos rêves ? - 06/10

La matinale week-end

Play Episode Listen Later Oct 6, 2024 2:10


Anthony Morel vous fait découvrir toutes les nouveautés technos.

L'invité actu
Attaque de l'Iran sur Israël : « À force d'être humilié, l'Iran n'en pouvait plus », selon Antoine Basbous, politologue et spécialiste du monde arabe

L'invité actu

Play Episode Listen Later Oct 2, 2024 17:20


Tous les jours de la semaine, invités et chroniqueurs sont autour du micro de Pierre de Vilno pour débattre des actualités du jour. Il reçoit Antoine Basbous, associé chez Forward Global et directeur de l'Observatoire des Pays Arabes, Catherine Nay, éditorialiste et grande voix d'Europe 1 et Olivier Dartigolles, chroniqueur politique et reviennent sur l'attaque de l'Iran contre Israël.

Europe 1 - L'interview d'actualité
Attaque de l'Iran sur Israël : « À force d'être humilié, l'Iran n'en pouvait plus », selon Antoine Basbous, politologue et spécialiste du monde arabe

Europe 1 - L'interview d'actualité

Play Episode Listen Later Oct 2, 2024 17:20


Tous les jours de la semaine, invités et chroniqueurs sont autour du micro de Pierre de Vilno pour débattre des actualités du jour. Il reçoit Antoine Basbous, associé chez Forward Global et directeur de l'Observatoire des Pays Arabes, Catherine Nay, éditorialiste et grande voix d'Europe 1 et Olivier Dartigolles, chroniqueur politique et reviennent sur l'attaque de l'Iran contre Israël.

Le Grand Invité
Frédéric Encel, géopolitologue, "L'Iran ne pouvait pas ne pas réagir"

Le Grand Invité

Play Episode Listen Later Oct 1, 2024 6:08


Alors qu'Israël annonçait la mort du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, ce week-end, l'Iran a répondu par une pluie de missiles sur Israël. L'escalade au Proche-Orient n'en finit donc pas et le conflit israélo-palestinien menace de s'étendre. Pour décrypter la situation explosive Frédéric Encel, géopolitologue, est l'invité de la matinale de RCF Radio Notre-Dame.

Le retour de Mario Dumont
Trump : «Comment l'individu pouvait savoir que Donald Trump allait jouer à ce terrain-là?», se demande Mario Dumont

Le retour de Mario Dumont

Play Episode Listen Later Sep 16, 2024 22:52


Qui a tenté d'assassiner Donald Trump? Rentrée parlementaire à Ottawa. Élections partielles. Campagne publicitaire de la promotion du français. Nos docteures sont moins payées que les hommes. Entente de principe Air Canada. Sophie Desrapes gagne au TIFF.  Tout savoir en 24 minutes avec Alexandre Dubé et Mario DumontPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Tout savoir en 24 minutes
Trump : «Comment l'individu pouvait savoir que Donald Trump allait jouer à ce terrain-là?», se demande Mario Dumont

Tout savoir en 24 minutes

Play Episode Listen Later Sep 16, 2024 22:52


Qui a tenté d'assassiner Donald Trump? Rentrée parlementaire à Ottawa. Élections partielles. Campagne publicitaire de la promotion du français. Nos docteures sont moins payées que les hommes. Entente de principe Air Canada. Sophie Desrapes gagne au TIFF.  Tout savoir en 24 minutes avec Alexandre Dubé et Mario Dumont Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Les chemins de la philosophie
André Comte-Sponville : "Épicure m'a appris que l'on pouvait être heureux ici et maintenant"

Les chemins de la philosophie

Play Episode Listen Later Aug 30, 2024 58:06


durée : 00:58:06 - Le Souffle de la pensée - par : Géraldine Mosna-Savoye - Aujourd'hui, pour la première du "Souffle de la pensée", le philosophe André Comte-Sponville vient nous parler de la "Lettre à Ménécée" d'Épicure, texte qui a marqué sa jeunesse et a bouleversé sa pensée. Mais la conception épicurienne du bonheur peut-elle vraiment servir de guide de vie ? - invités : André Comte-Sponville Philosophe français

Par Jupiter !
« Camille redouble » : si jeunesse savait, si vieillesse pouvait… par Noémie Lvovsky

Par Jupiter !

Play Episode Listen Later Aug 23, 2024 4:53


durée : 00:04:53 - Voyage en comédie - par : Thomas CROISIERE - Dans "Camille redouble", une femme de quarante ans passés se retrouve dans le corps de l'ado qu'elle était, riche de tous ses souvenirs. Un point de départ qui rappelle le "Peggy Sue s'est mariée" de Coppola et l'un des plus merveilleux mangas de tous les temps : "Quartier Lointain" de Tanigushi.

L'heure du crime
L'ENQUÊTE - L'affaire Natacha Mougel : la mort de la joggeuse pouvait-elle être évitée ?

L'heure du crime

Play Episode Listen Later Aug 14, 2024 13:23


REDIFF - Natacha Mougel avait vingt-neuf ans quand elle a croisé la route du dénommé Alain Penin, seulement quatre ans de plus qu'elle. Un soir de l'été 2010, la vie de cette joggeuse s'est ainsi arrêtée. Un crime barbare perpétré à coups de tournevis. Le meurtrier va être rapidement arrêté. On va s'apercevoir que cet homme n'en était pas à son coup d'essai. Il avait déjà violé une jeune femme. Condamné pour cela aux assises et libéré bien avant d'avoir purgé sa peine. Les psychiatres estimaient que cet homme était revenu dans le droit chemin. Qu'il n'était pas dangereux. Et qu'il y avait peu de chances qu'il récidive. Retrouvez tous les jours en podcast le décryptage d'un faits divers, d'un crime ou d'une énigme judiciaire par Jean-Alphonse Richard, entouré de spécialistes, et de témoins d'affaires criminelles. Ecoutez L'heure du Crime avec Jean-Alphonse Richard du 14 août 2024.

Les Grosses Têtes
MOMENT CULTE - Quand Christine Bravo n'en pouvait plus de Christine Ockrent

Les Grosses Têtes

Play Episode Listen Later Jul 24, 2024 0:57


À l'époque, ce n'était pas vraiment l'amour fou entre les deux Christine... Découvrez pourquoi... Tout l'été, retrouvez en podcast les meilleurs moments des "Grosses Têtes" depuis l'arrivée de Laurent Ruquier il y a presque 10 ans.

Les Grandes Gueules
Le chambrage du jour - "Ton sanglier Pomart, ça pouvait te faire un poney !" - 16/07

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Jul 16, 2024 1:54


Aujourd'hui Barbara Lefebvre, Bruno Pomart, et Bruno Poncet débattent de l'actualité autour d'Olivier Truchot.

Choses à Savoir
Pourquoi pouvait-on écouter son voisin au début du téléphone ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Jul 15, 2024 1:57


Quand nous appelons un correspondant, il ne nous viendrait pas à l'idée qu'un autre abonné puisse écouter notre conversation. De fait, la notion de ligne privée nous paraît l'évidence même.Et pourtant il n'en a pas toujours été ainsi. Quand le téléphone est apparu, dans le dernier quart du XIXe siècle, il n'était pas rare que les services compétents mettent en place des "lignes partagées".Comme leur nom l'indique, elles étaient partagées entre plusieurs abonnés. Ainsi, l'abonné partageant sa ligne savait que sa conversation pouvait être écoutée. On imagine à quelles indiscrétions cela pouvait donner lieu.Par ailleurs, l'utilisation de ces lignes partagées peut se traduire par une certaine saturation du réseau. Du fait de la présence de nombreux abonnés sur ces lignes, celles-ci étaient souvent occupées.Dans certains cas, cependant, ces lignes partagées pouvaient avoir des avantages. Elles permettaient d'avertir les abonnés profitant de la même ligne d'un danger, un incendie par exemple.Au début, ces lignes téléphoniques partagées étaient très courantes dans les campagnes. Les citadins avaient plus facilement accès à des lignes privées, mais leur installation était plus coûteuse.La mise en place de ces lignes partagées a connu un essor sans précédent durant les deux conflits mondiaux. Nécessaires au fonctionnement des lignes de téléphone, certains matériaux, comme le cuivre, étaient alors utilisés à des fins militaires.Pour économiser le cuivre, les autorités privilégient alors l'installation de lignes partagées. Dans certains pays, comme les États-Unis, la majorité des abonnés doivent s'en contenter. Et on leur demande, en plus, de limiter leurs appels à quelques minutes.On recense de nombreuses plaintes, de la part d'abonnés déplorant que leur conversation ait été écoutée. Dans certains pays, la police a même été accusée d'utiliser ce moyen pour écouter, de manière illégale, les conversations de certains suspects.L'usage des lignes partagées a été progressivement abandonné, pour des raisons de confidentialité, mais aussi de non conformité à certains matériels, comme les répondeurs téléphoniques par exemple. Mais il en restait encore quelques-unes, aux États-Unis, dans les années 1990. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Les Grandes Gueules
Le constat du jour - Didier Giraud : "En 2017, n'importe qui pouvait être élu avec l'étiquette En Marche. Désormais, c'est pareil avec l'étiquette RN" - 03/07

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Jul 3, 2024 1:19


Aujourd'hui, Didier Giraud, Zohra Bitan et Etienne Liebig débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

Les interviews d'Inter
Patrice Geoffron : "On est un pays qui a brûlé presque tout le gaz et le pétrole qu'il pouvait extraire"

Les interviews d'Inter

Play Episode Listen Later Jun 29, 2024 5:50


durée : 00:05:50 - L'invité de 6h20 - Patrice Geoffron, professeur de sciences économiques à l'université Paris-Dauphine, directeur du centre de géopolitique de l'énergie et des matières premières, est l'invité de France Inter.

Le Cours de l'histoire
Comment pouvait-on être noble sous l'Ancien Régime ?

Le Cours de l'histoire

Play Episode Listen Later Jun 25, 2024 3:48


durée : 00:03:48 - Le Pourquoi du comment : histoire - par : Gérard Noiriel - La noblesse française sous l'Ancien Régime se distinguait par le patrilignage, une unité de principe entre nobles et un contrôle royal strict. Les réformes de Colbert ont exacerbé les tensions entre noblesse traditionnelle et bureaucratique, entraînant un déclin douloureux de l'autonomie nobiliaire.

Info médias
Télécrochet "Au micro" sur Canal + : "J'ai senti tout de suite qu'Alexandre Araujo pouvait aller loin", raconte Hervé Mathoux, membre du jury

Info médias

Play Episode Listen Later Jun 6, 2024 7:53


durée : 00:07:53 - Info médias - La chaîne cryptée avait lancé un télécrochet sportif, un grand concours pour dénicher un nouveau commentateur des matchs de la Ligue des Champions. Parmi les 10 000 candidatures qui ont participé à "Au Micro", le vainqueur s'appelle Alexandre Araujo.

Manu dans le 6/9 : Le best-of
Les infos aléatoires du monde du Mercredi 15 Mai : le tout premier réveille-matin ne pouvait sonner qu'à 4h du matin !

Manu dans le 6/9 : Le best-of

Play Episode Listen Later May 15, 2024 3:01


Tous les matins à 8H10, Salomé nous donne des infos aléatoires du monde.

Tribune PSG France Bleu Paris
Les adieux de Kylian Mbappé, pouvait-on espérer mieux ?

Tribune PSG France Bleu Paris

Play Episode Listen Later May 13, 2024 70:12


durée : 01:10:12 - Les adieux de Kylian Mbappé, pouvait-on espérer mieux ? - Le PSG est champion, vive le champion de France ! Dimanche soir, le club de la capitale a fêté son douzième titre de champion avec une défaite 3-1 face à Toulouse et surtout avec un superbe show d'après-match. Au milieu de tout ça, Kylian Mbappé a été célébré par une partie du Parc des Princes.

Les Grandes Gueules
Le témoignage du jour - Ludovic, surveillant pénitentiaire témoigne au 32 16 : "À Fresnes, on était un surveillant pour 120 déténus, donc, on ne pouvait pas tout fouiller en 15 min" - 02/05

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later May 2, 2024 3:43


Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, Bruno Poncet et Frédéric Farah débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

Les Nuits de France Culture
Anouk Aimée : "Avec Fellini, on pouvait devenir n'importe qui et n'importe quoi, c'était un magicien"

Les Nuits de France Culture

Play Episode Listen Later Apr 25, 2024 43:51


durée : 00:43:51 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - Entretien avec la comédienne Anouk Aimée en 2014 au micro de Laure Adler. Elle a tourné avec Fellini dans "8 ½", avec Jacques Demy dans "Lola" avec Lelouch dans "Un homme et une femme", en 1980 elle remporte un Prix d'interprétation à Cannes pour "Le Saut dans le vide" de Bellocchio. - invités : Anouk Aimée Actrice; Jean Genet Écrivain français (1910-1986)

Confidentiel
L'ENTRETIEN - Charles III, un an de règne : "il n'a pas fait les erreurs qu'on pouvait attendre de lui", estime Pauline Sommelet

Confidentiel

Play Episode Listen Later Apr 20, 2024 36:57


Le 8 mai 2024 marquera la première année de règne de Charles III. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que tout ne s'est pas passé comme prévu : le départ de Meghan et Harry, le sulfureux livre de confession de ce dernier, puis début 2024, l'annonce quasi-instantanée des cancers du roi et de Kate Middleton... Sous le choc, la Grande-Bretagne retient son souffle...Le roi Charles est pour le moment un exemple d'abnégation. Qui est-il dans l'ombre ? Quelle est sa personnalité ? Un homme de conviction, qui a été souvent incompris, mais qui a su prendre la suite de sa mère, à sa manière et avec succès. Pour en discuter, Confidentiel reçoit Pauline Sommelet, spécialiste des têtes couronnées, chef de service au magazine "Point de vue".

Le sept neuf
Anne Lauvergeon : "François Mitterrand est quelqu'un avec qui on pouvait discuter de tout"

Le sept neuf

Play Episode Listen Later Apr 17, 2024 10:30


durée : 00:10:30 - L'invité de 7h50 - par : Sonia Devillers - L'ancienne patronne du groupe nucléaire Areva et secrétaire générale adjointe de l'Elysée, entre 1990 et 1995, Anne Lauvergeon publie "La Promesse" (Grasset), dans lequel elle relate ses années auprès de François Mitterrand avec qui elle avait lié une amitié. - invités : Anne LAUVERGEON - Anne Lauvergeon : Cheffe d'entreprise, ancienne sherpa de François Mitterrand

Les interviews d'Inter
Anne Lauvergeon : "François Mitterrand est quelqu'un avec qui on pouvait discuter de tout"

Les interviews d'Inter

Play Episode Listen Later Apr 17, 2024 10:30


durée : 00:10:30 - L'invité de 7h50 - par : Sonia Devillers - L'ancienne patronne du groupe nucléaire Areva et secrétaire générale adjointe de l'Elysée, entre 1990 et 1995, Anne Lauvergeon publie "La Promesse" (Grasset), dans lequel elle relate ses années auprès de François Mitterrand avec qui elle avait lié une amitié. - invités : Anne LAUVERGEON - Anne Lauvergeon : Cheffe d'entreprise, ancienne sherpa de François Mitterrand

Le Cours de l'histoire
Comment pouvait-on être "laïc" au XIIe siècle ?

Le Cours de l'histoire

Play Episode Listen Later Apr 9, 2024 3:38


durée : 00:03:38 - Le Pourquoi du comment : histoire - par : Gérard Noiriel - *

Invité Afrique
Rwanda: «Si la France avait été convaincue des risques d'un génocide, elle aurait pu persuader Habyarimana de faire marche arrière»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Apr 7, 2024 14:03


Que savait la France de la mécanique génocidaire enclenchée au Rwanda au début des années 90 ? Pouvait-elle contrecarrer le projet des extrémistes du régime Habyarimana ? Ces questions ont été relancées par les propos d'Emmanuel Macron selon qui la France « aurait pu arrêter le génocide » des Tutsis, mais n'en a « pas eu la volonté ». Un homme détient une partie des réponses. Cet homme, c'est le général Jean Varret.  De 1990 à 1993, Jean Varret a été chef de la mission militaire de coopération. Il a vu des signes avant-coureurs des massacres au Rwanda, a tenté d'alerter, de s'opposer, mais il n'a pas été entendu. Il a même été mis à l'écart. C'est ce qu'il raconte à RFI, à l'occasion des trente ans du génocide des Tutsis au Rwanda, ce dimanche.RFI : Le président Emmanuel Macron estime que la France aurait pu arrêter les massacres lors du génocide des Tutsis, mais n'en a pas eu la volonté. Vous n'étiez plus sur place quand le génocide a démarré, mais diriez-vous que dans la période de 1990 à 1993, où vous étiez chef de la mission militaire de coopération au Rwanda, si les autorités avaient donné les bonnes instructions, on aurait pu endiguer la mécanique génocidaire. Général Jean Varret : C'est certain. Absolument. Parce que la France était très proche du Rwanda et les deux présidents s'appréciaient, se téléphonaient. Mais, attention, il aurait fallu commencer tôt, c'est-à-dire dès 1989, 1990… Dates auxquelles le processus du génocide s'est mis en place, progressivement. Ça aurait été trop tard, en 1993. La machine était lancée. Mais je pense que, dès le départ, vers 1989-1990, la France, si elle était convaincue des risques d'un génocide, aurait pu persuader Habyarimana de faire marche arrière. Est-ce que les signes étaient clairs, à cette époque-là, du risque de génocide ? Ces signes étaient clairs pour peu de monde. Un chef de coopération militaire a 26 pays et, dans chaque pays, il y a un colonel. Dans le cas du Rwanda, il y avait un colonel, qui s'appelle René Galinié, et ce monsieur était en place depuis deux ans quand j'ai pris mes fonctions en 1990. Donc il connaissait très bien le Rwanda et avait très vite vu des signes avant-coureurs d'un risque à soutenir la politique française menée au Rwanda. Il m'en a fait part dès que j'ai pris mes fonctions, au travers d'écrits, au travers de coups de fil, etc. Je me suis rendu sur place très vite, avant la fin de l'année 1990. Et là, il m'a expliqué -très clairement- les dérives possibles de notre politique française. Donc, lui était déjà très sensibilisé et je dois dire que ses arguments m'avaient convaincu. J'ai multiplié les allers-retours. Je crois qu'en l'espace de six mois, je suis allé quatre fois au Rwanda. À chaque fois, j'ai pu constater que René Galinié avait raison. Que vous disait précisément René Galinié sur les risques qui existaient ?René Galinié me disait que le pouvoir hutu devenait un pouvoir dictatorial et considérait que la minorité tutsi était les ennemis des Hutus. Or, Galinié, très tôt, m'a dit, le gouvernement français - enfin, l'équipe dirigeante française - considère, comme les Hutus, que les Tutsis sont des ennemis. Galinié, là-dessus, m'a convaincu très vite que la politique de la France considérant les Tutsis comme ses ennemis était erronée. Jusqu'au jour, très tôt d'ailleurs, autour du deuxième voyage que j'ai fait, où le chef d'état-major m'a demandé d'aller à une réunion qu'il avait montée avec les gendarmes. Et là, le chef de la gendarmerie, un certain Rwagafilita, me demande des mitrailleuses, des mortiers… Alors, j'ai dit : « Mais la coopération militaire française n'est pas là pour équiper la gendarmerie comme une armée ! Moi, je veux bien vous donner des gilets pare-balles, des casques, des grenades lacrymogènes et continuer à vous former au maintien de l'ordre, à la lutte, peut-être, contre les manifestations, s'il y en a, en particulier des Tutsis, mais certainement pas des armes de guerre ! » Devant la sécheresse de mes réponses, le chef d'état-major dit que la réunion est terminée et le chef des gendarmes demande simplement à me voir en tête-à-tête, si je suis d'accord. Et là, il me dit froidement : « Écoutez, si je vous ai demandé ces armes létales, ces armes de guerre, c'est parce que nous allons participer, nous gendarmes, avec l'armée rwandaise, l'armée hutue, à la liquidation de tous les Tutsis. » « Comment, je dis, tous les Tutsis ? » « Oui, les femmes, les enfants, les vieillards, tous ceux qui sont sur place. Rassurez-vous, ça ira assez vite, ils ne sont pas très nombreux. »Il emploie ces mots : « Nous allons participer à la liquidation de tous les Tutsis. »Oui, c'est la phrase exacte, je l'ai toujours en mémoire. Et la phrase complémentaire : « Rassurez-vous, ce sera vite fait. Ils ne sont pas très nombreux. »Vous prévenez Paris de cet entretien ?Alors, évidemment, je prenais l'avion quelques heures après pour retourner en France. Et je demande immédiatement à voir Habyarimana lui-même, le président, qui m'avait déjà reçu pour me demander différents apports d'armements et autres, il demandait une augmentation de la coopération militaire. Je demande à le voir et je passe voir l'ambassadeur, qui s'appelle monsieur Martre à l'époque, je lui dis ce que je viens d'entendre et je demande à aller voir Habyarimana. L'ambassadeur me dit : « Allez-y, je n'ai pas le temps d'y aller, je ne peux pas. » Je vois Habyarimana, non pas au palais, mais chez lui, car il était tard. Je dis ce que vient de me dire Rwagafilita. Et là, il se lève, furieux, et il me dit : « Il vous a dit ça, ce con-là ? » Toujours la phrase exacte… Je dis « Oui ! » « Eh bien, je le vide. »  D'abord, il n'a pas été vidé. Je ne sais pas s'il était furieux parce que Rwagafilita avait vendu un projet secret ou, simplement, parce qu'il trouvait que ce n'était pas à lui de dire ça… Je ne sais pas, mais, enfin, il était furieux. Dans l'avion, je rédige un télégramme, un TD secret-défense, que j'adresse à mon ministre -au ministre des Armées- et à l'état-major particulier du président. Quel est le retour qui vous est fait des autorités françaises sur ce télégramme diplomatique ? Aucun. Aucune réponse. On ne me dit pas que j'ai tort. On ne me dit pas que c'est faux. Apparemment, on n'en tient pas compte. Je dis bien « apparemment ». Mais ce télégramme a été lu puisque, très longtemps après, un des lecteurs m'en a fait allusion. Est-ce qu'il y a d'autres situations qui vous ont alarmé ? Oui, parce qu'après, quand je retournais au Rwanda ou quand je communiquais avec Galinié, les massacres des Tutsis commençaient, en particulier au nord-est du pays, c'est-à-dire dans le fief des Hutus extrémistes. Et puis dans le sud, et ça touchait aussi les Hutus modérés. Donc les massacres se multipliaient. Parallèlement, la pression de l'état-major particulier du président français s'accentuait sur moi pour que je réponde positivement aux demandes de renforcement militaire de la coopération. Ces deux contradictions me montraient que la situation devenait très grave.Tous les éléments dont vous disposez veulent dire que les autorités à Paris savent donc ce qui se trame ?Je ne sais pas s'ils savent ce qui se trame. Enfin, Galinié et moi, on l'a dit. On l'a dit oralement, dans la cellule de crise, et on l'a dit par écrit. Mais on n'est pas cru. Je pense que ni Galinié, ni moi, ni même un rédacteur du Quai d'Orsay qui s'appelait Antoine Anfré [Antoine Anfré a depuis été nommé ambassadeur de France au Rwanda, en juin 2021, NDLR]. Ce rédacteur avait senti la chose, mais il n'a pas été écouté. Galinié et moi, nous n'avons pas été écoutés. Je pense qu'on était minoritaires, tellement minoritaires que nos voix n'étaient pas audibles.Justement, lors des réunions de la cellule de crise auxquelles vous participez par la suite, quelle est l'attitude que vous tenez et quel est l'accueil que vous recevez ? Alors, dans les cellules de crise, il y avait le représentant du Quai d'Orsay, le représentant de la défense, le représentant de la coopération (en général, c'était moi) et puis le représentant de l'Élysée, le chef d'état-major (ou son adjoint) de l'état-major particulier du président. Dans ces réunions, on discutait de l'apport, du renfort, de l'aide qu'on devait apporter au gouvernement rwandais dans ses combats contre les Tutsis. Et moi, à chaque fois, je disais « Non, ce n'est pas la peine de leur envoyer des canons de plus. Non, il ne faut pas leur envoyer des mitrailleuses de plus, etc. ».Au bout d'un moment, on ne tenait plus compte de mes restrictions. Au contraire, on m'enlevait des prérogatives que le chef de coopération militaire a, c'est-à-dire, dans les pays du champ, tous les militaires qui sont sur place dépendent de lui. C'est comme cela que des unités spéciales qui étaient dans un camp au Rwanda, chargées de former des cadres hutus, j'apprends que ces unités spéciales, qui étaient sous mes ordres, avaient été faire une reconnaissance en Ouganda en franchissant la frontière sans mon autorisation. Donc, non seulement, je les engueule, mais je fais également une information en disant que c'est inadmissible que cette unité ait transgressé mes ordres. Quand je rentre à Paris, j'ai un télégramme sur mon bureau disant que les unités spéciales mises dans le camp de Gabiro ne sont plus sous vos ordres. Donc, petit à petit, je comprends que non seulement je ne suis pas écouté, mais que je gêne. Je ne suis plus convoqué aux cellules de crise. En mon absence, certains ont dit : « méfiez-vous de Varret », autrement dit, ne l'écoutez pas.Avant la fin de ma troisième année, le ministre, très gêné, me dit : « Je viens d'apprendre que vous êtes remis à la disposition du ministre de la Défense, que vous quittez vos fonctions et que vous êtes remplacé par ce jeune général. » J'appelle la Défense qui me dit : « Effectivement, vous allez être nommé gouverneur militaire du nord de la France. » Et moi, je dis non, je ne veux pas, je n'ai pas été écouté, je demande ma démission. Ma démission, il fallait que ce soit le président qui la signe. Le président refuse de me la signer et me convoque à l'Élysée à deux reprises pour me dire : « Je ne veux pas que vous démissionniez. »Lassé de prêcher dans le désert, lassé de ne pas être écouté et de ne pas être cru, lassé d'être mis de côté, je suis parti un an avant le génocide et j'ai volontairement fermé toutes les informations que j'avais, fermé [cessé] de m'intéresser au Rwanda. Si ce n'est que, quand le génocide s'est déclenché, j'ai essayé de contacter le président Mitterrand, ce que j'ai fait par une personne interposée. Et je lui ai fait dire : « Pourquoi n'avez-vous pas tenu compte de mes télégrammes ? » Et la réponse de Mitterrand, qui a été immédiate : « Je n'ai pas vu vos télégrammes. » Vrai ou faux ? Je n'en sais rien, mais pour moi, l'affaire se conclut comme cela. Qui balayait le plus souvent vos réserves lors de ces discussions de la cellule de crise ? Je dois dire, un peu tout le monde, mais, certainement, en priorité, l'état-major particulier du président. Pourquoi, selon vous, les alertes que vous avez lancées n'ont-elles pas été entendues ? Je pense simplement que je n'étais pas audible. Parce que je m'apercevais que, dans les réunions de crise, tout le monde était sur une même ligne. C'est-à-dire le Quai d'Orsay, la Défense, l'état-major particulier. C'est au travers de ces trois entités que se réglaient les problèmes du champ. Je n'étais pas audible parce que les trois entités que je cite étaient toutes sur la même ligne que le président Mitterrand. Et le président Mitterrand m'avait expliqué, quelques années avant, en Afrique, quelle était sa politique africaine. Sa politique africaine, c'était permettre à la France d'avoir, à l'ONU, des pays qui votaient comme elle, ce qu'on appelait « les pays du champ », et d'avoir donc du poids face aux États-Unis. Dans le cas du Rwanda, le président Mitterrand voulait absolument que le Rwanda reste francophone, au travers des Hutus, car ils étaient menacés par les anglophones, qui étaient les Tutsis équipés, armés et formés par les anglo-saxons. Car je rappelle que Kagame, le président actuel, était allé à l'école de guerre américaine et était allé dans les écoles anglaises de l'Ouganda. C'était le regard que le président français François Mitterrand portait sur la situation au Rwanda ?Oui, et personne autre que moi, à l'époque, à mon niveau, personne ne disait au président que dans le cas du Rwanda, cette politique pouvait amener des catastrophes. Tout le monde disait ce que Mitterrand voulait entendre. Il y avait une volonté de plaire au prince, vous pensez ? Ou alors, c'est parce qu'il y avait une conviction qui allait dans le même sens que celle du président Mitterrand. Certainement les deux. Il y avait quand même une conviction que Mitterrand avait raison. Et puis, une part que je ne peux pas évaluer, une part de flagornerie. Il était difficile de dire au président qu'on n'était pas d'accord. Je pense que le président avait une autorité indiscutable et un certain charisme qui faisaient que son entourage n'osait pas lui dire qu'il partait sur une fausse route.Le général Jean Varret a signé un livre d'entretiens avec le journaliste Laurent Larcher intitulé Souviens-toi, publié aux éditions Les Arènes. À lire aussiRwanda: la France qui «aurait pu arrêter le génocide», nouveau signe du réchauffement diplomatique entre les deux pays

Europe 1 - Hondelatte Raconte
James Petit, on ne pouvait pas m'arrêter (2/2)

Europe 1 - Hondelatte Raconte

Play Episode Listen Later Mar 23, 2024 16:16


Ecoutez Christophe Hondelatte dévoiler la personnalité de James Petit. En 2020, en Charente, James Petit kidnappe et tue d'une balle dans la nuque Teddy Ledoux. Il était jaloux de sa proximité avec sa petite amie Gwendoline. James Petit n'avait pourtant rien à craindre : Teddy Ledoux était homosexuel. Au village, il déambulait en talons hauts et se faisait appeler Victoria ! Vous voulez écouter les autres épisodes de ce podcast ? >> Retrouvez-les sur notre site Europe1.fr ainsi que sur vos plateformes d'écoute habituelles.

Europe 1 - Hondelatte Raconte
James Petit, on ne pouvait pas m'arrêter (1/2)

Europe 1 - Hondelatte Raconte

Play Episode Listen Later Mar 23, 2024 15:31


Ecoutez Christophe Hondelatte dévoiler la personnalité de James Petit. En 2020, en Charente, James Petit kidnappe et tue d'une balle dans la nuque Teddy Ledoux. Il était jaloux de sa proximité avec sa petite amie Gwendoline. James Petit n'avait pourtant rien à craindre : Teddy Ledoux était homosexuel. Au village, il déambulait en talons hauts et se faisait appeler Victoria !Vous voulez écouter les autres épisodes de ce podcast ? >> Retrouvez-les sur notre site Europe1.fr ainsi que sur vos plateformes d'écoute habituelles.

Invité Afrique
Sénégal: «Le Conseil constitutionnel ne pouvait pas renier sa propre jurisprudence»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Mar 7, 2024 4:03


Au Sénégal, c'est finalement à la fin de ce mois de mars que le 1ᵉʳ tour de la présidentielle aura lieu. La présidence de la République se conforme donc à la volonté du Conseil constitutionnel, qui voulait qu'on vote avant l'expiration du mandat de Macky Sall le 2 avril prochain. Et lors de ce 1ᵉʳ tour, il n'y aura sur la ligne de départ que les 19 candidats prévus initialement. Pas de nouvelles candidatures possibles, comme l'espérait pourtant Karim Wade. Est-ce une surprise ? La réponse de Papa Fara Diallo, qui est maître de conférences en Science politique à l'université Gaston Berger de Saint-Louis. RFI : Le calendrier s'accélère, le premier tour aura lieu fin mars, quelle est votre réaction ?Papa Fara Diallo : C'est sans surprise. La décision du Conseil constitutionnel, c'était la décision qui était attendue. Et apparemment, le Conseil constitutionnel a informé l'exécutif et l'exécutif, apparemment, s'est exécuté, ce qui cadre avec l'horizon indépassable du 2 avril.Vous dites que vous n'êtes pas surpris, mais le président Macky Sall a tout de même essayé de reporter cette élection à bien plus tard dans l'année 2024, est-ce que vous n'êtes pas surpris que, finalement, il accepte la décision du Conseil constitutionnel ?Alors ce qui n'est pas surprenant, c'est la décision, en soi, du Conseil constitutionnel, parce que le Conseil ne pouvait pas renier sa propre jurisprudence. Maintenant, l'autre élément qui transparaît dans votre question, c'est la décision, finalement, du président de la République d'accepter de suivre les injonctions du Conseil constitutionnel. Oui, pour certains, ça peut être assez surprenant, parce que, clairement, il nous a semblé que le chef de l'État était un peu dans le dilatoire. Il était clair que le chef de l'État était dans une logique de gagner du temps, était dans une logique dilatoire, et la décision ferme du Conseil constitutionnel – de faire valoir son autorité de régulation de la vie démocratique et de l'État de droit –, c'est ça qui lui a permis de fixer une date, là où le chef de l'État prenait son temps pour pouvoir fixer une date et voulait, vraisemblablement, imposer le consensus issu du dialogue national, en fixant une date au 2 juin. Dans ce sens-là, ça peut être, effectivement, une surprise.Donc on peut imaginer que Macky Sall a espéré faire céder le Conseil constitutionnel, mais que devant la fermeté de celui-ci, il a fini par reculer, c'est ça ?C'est clairement cela. Le président de la République a été désavoué deux fois par le Conseil constitutionnel. La décision du 15 février, qui annulait son décret, était un premier désaveu. Là aussi, c'est un autre désaveu, parce que le président espérait effectivement attendre d'organiser un dialogue et de soumettre les conclusions du dialogue. Clairement, le chef de l'État espérait que le Conseil allait invoquer le consensus national comme motif de prolonger la durée du mandat, mais c'était sans compter sur la fermeté du Conseil.Alors l'autre grande information d'hier soir, c'est qu'il n'y aura pas d'élargissement de la liste des 19 candidats à la présidentielle. N'est-ce pas une grosse déception, non seulement pour Karim Wade, mais pour Macky Sall lui-même ?Oui, clairement. Le Parti démocratique sénégalais [de Karim Wade] a été l'un des artisans du report de l'élection présidentielle, ils l'ont même reconnu lors du dialogue national. Et clairement aussi, le président de la République, en soumettant la décision du dialogue national pour avis au Conseil constitutionnel, espérait que le Conseil allait accepter que la liste des candidats soit revue et que Karim Wade pourrait intégrer cette liste. Mais, là aussi, le Conseil ne pouvait pas renier sa propre jurisprudence, parce que, pour le Conseil constitutionnel, le processus électoral n'est pas annulé, c'est un processus qui a été interrompu. Donc le Conseil a tout simplement décidé que le processus allait reprendre avec les mêmes candidats qui ont été validés, c'est-à-dire les 19.Côté pouvoir, Amadou Ba quitte la primature pour faire campagne pour le premier tour. Côté opposition, est-ce que la loi d'amnistie, qui est passée hier, ne va pas permettre au candidat du camp Ousmane Sonko, à savoir Bassirou Diomaye Faye, de sortir de prison et de faire campagne, lui aussi, en toute liberté ?Oui, il me semble que, même sans loi d'amnistie, il était tout à fait possible que Bassirou Diomaye Faye sorte pour pouvoir battre campagne. Parce qu'effectivement, si on empêche monsieur Bassirou Diomaye Faye de battre campagne, ça serait une rupture d'égalité à l'égard des candidats. Maintenant, si la loi a été votée, ça veut dire que tous ceux qui sont en prison pour des délits visés par la loi d'amnistie vont être libérés et monsieur Bassirou Diomaye Faye pourra naturellement battre campagne. L'autre aspect de votre question, c'est le fait que le Premier ministre Amadou Ba a été démis de ses fonctions parce que le gouvernement a été remanié. Donc ça veut dire que, clairement, la majorité a accepté la décision du Conseil constitutionnel de maintenir les mêmes candidats. Et le candidat de la majorité, c'est monsieur Amadou Ba, donc il était naturel qu'il puisse quitter ses fonctions de Premier ministre pour aller battre campagne.À lire aussiAccélération du calendrier électoral au Sénégal, quelle date pour la présidentielle ?

Le Cours de l'histoire
Comment pouvait-on se faire un nom dans le monde des Lettres au XVIIIe siècle ?

Le Cours de l'histoire

Play Episode Listen Later Feb 28, 2024 3:44


durée : 00:03:44 - Le Pourquoi du comment : histoire - par : Gérard Noiriel - L'abbé Grégoire est l'un des meilleurs exemples des "outsiders" qui mirent à profit un concours académique pour atteindre la célébrité.

Parlons-Nous
Rupture : Hervé ne pouvait plus supporter la jalousie de sa compagne

Parlons-Nous

Play Episode Listen Later Feb 26, 2024 28:27


Hervé était en couple depuis 2 ans avec sa compagne. Il y a quelques jours, il a décidé de mettre fin à leur relation. Elle était excessivement jalouse. Une jalousie qui vient d'un épisode particulièrement traumatisant de sa vie. Chaque soir, en direct, Caroline Dublanche accueille les auditeurs pour 2h30 d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.fr Cette saison, Caroline Dublanche accueille les auditeurs dès le dimanche soir de 23h à 1h et du lundi au jeudi à 22h.

Grand bien vous fasse !
Et si le fromage fondu pouvait-nous aider à mieux nous connaître ?

Grand bien vous fasse !

Play Episode Listen Later Feb 9, 2024 4:01


durée : 00:04:01 - Philosophie - par : Thibaut de Saint-Maurice - Ce matin, vous nous proposez une petite philosophie du fromage qui fond.

Le Cours de l'histoire
Comment pouvait-on vieillir entre vieux au XIXe siècle ?

Le Cours de l'histoire

Play Episode Listen Later Feb 8, 2024 3:31


durée : 00:03:31 - Le Pourquoi du comment : histoire - par : Gérard Noiriel - Au XIXe, vieillir dans les hospices parisiens était difficile mais des réformes et des liens sociaux émergèrent progressivement aboutissant à une pétition en 1908. Comment les résidents ont-ils lutter pour de meilleures conditions de vie ?

L'heure du crime
L'ENQUÊTE - L'affaire Natacha Mougel : la mort de la joggeuse pouvait-elle être évitée ?

L'heure du crime

Play Episode Listen Later Jan 24, 2024 13:23


Natacha Mougel avait vingt-neuf ans quand elle a croisé la route du dénommé Alain Penin, seulement quatre ans de plus qu'elle. Un soir de l'été 2010, la vie de cette joggeuse s'est ainsi arrêtée. Un crime barbare perpétré à coups de tournevis. Le meurtrier va être rapidement arrêté. On va s'apercevoir que cet homme n'en était pas à son coup d'essai. Il avait déjà violé une jeune femme. Condamné pour cela aux assises et libéré bien avant d'avoir purgé sa peine. Les psychiatres estimaient que cet homme était revenu dans le droit chemin. Qu'il n'était pas dangereux. Et qu'il y avait peu de chances qu'il récidive. Retrouvez tous les jours en podcast le décryptage d'un faits divers, d'un crime ou d'une énigme judiciaire par Jean-Alphonse Richard, entouré de spécialistes, et de témoins d'affaires criminelles. Ecoutez L'heure du Crime du 24 janvier 2024 avec Jean-Alphonse Richard.

Choses à Savoir HISTOIRE
Pourquoi le cardinal Mazarin ne pouvait-il pas célébrer la messe ?

Choses à Savoir HISTOIRE

Play Episode Listen Later Dec 6, 2023 2:04


Premier ministre de la Régente Anne d'Autriche et parrain et mentor de Louis XIV, Mazarin est nommé cardinal par le Pape en 1641. On sait que les cardinaux, tout vêtus de rouge, sont les plus hauts dignitaires de l'Église catholique. Ils forment le Sacré Collège, dont la mission est d'élire le Souverain Pontife.Tout cardinal qu'il fût, Mazarin ne pouvait pas célébrer la messe. Pour la bonne raison qu'il n'était pas prêtre. Il avait pourtant débuté sa carrière dans la diplomatie pontificale, mais n'avait reçu que la tonsure.Cet usage, qui consistait à raser le haut du crâne de l'impétrant, précédait la collation des quatre ordres mineurs, dont ceux d'exorciste et d'acolyte, et l'ordination elle-même, qui conférait la prêtrise.Un titre parfois honorifiqueAvant d'être élevé au cardinalat, Mazarin était donc un "Monsignore", un prélat distingué par le Pape, sans pour autant être prêtre. Son titre de cardinal devait donc rester purement honorifique.Il en faisait cependant un prince de l'Église, qui avait la préséance sur les plus grands seigneurs. Pour un homme aux origines sociales modestes, comme Mazarin, ce titre conférait un statut et un prestige indispensables à l'exercice du pouvoir.De toute façon, il n'était pas rare que des laïcs ou des hommes très jeunes, voire des enfants, appartenant le plus souvent à des familles princières, soient revêtus de la pourpre cardinalice.Ainsi, le plus jeune fils du Roi d'Espagne Philippe V, Louis Antoine de Bourbon, devient cardinal, et archevêque de Tolède, à l'âge de 8 ans. Quant au célèbre César Borgia, il devient cardinal à 17 ans. Et c'est son père, le Pape Alexandre VI, qui lui remet cette distinction !Il n'en va plus de même aujourd'hui. Ainsi, certains cardinaux sont les évêques de diocèses près de Rome, d'autres, les cardinaux-prêtres, sont titulaires d'une paroisse romaine. Enfin, les cardinaux-diacres ont la charge d'une chapelle, ou diaconie.Aussi les cardinaux actuels ne pourraient pas se retrouver dans la situation de Mazarin qui, malgré son titre de cardinal, avait moins de pouvoirs, en matière religieuse, que le plus modeste prêtre de province. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Choses à Savoir HISTOIRE
Pourquoi le cardinal Mazarin ne pouvait-il pas célébrer la messe ?

Choses à Savoir HISTOIRE

Play Episode Listen Later Dec 6, 2023 2:34


Premier ministre de la Régente Anne d'Autriche et parrain et mentor de Louis XIV, Mazarin est nommé cardinal par le Pape en 1641. On sait que les cardinaux, tout vêtus de rouge, sont les plus hauts dignitaires de l'Église catholique. Ils forment le Sacré Collège, dont la mission est d'élire le Souverain Pontife. Tout cardinal qu'il fût, Mazarin ne pouvait pas célébrer la messe. Pour la bonne raison qu'il n'était pas prêtre. Il avait pourtant débuté sa carrière dans la diplomatie pontificale, mais n'avait reçu que la tonsure. Cet usage, qui consistait à raser le haut du crâne de l'impétrant, précédait la collation des quatre ordres mineurs, dont ceux d'exorciste et d'acolyte, et l'ordination elle-même, qui conférait la prêtrise. Un titre parfois honorifique Avant d'être élevé au cardinalat, Mazarin était donc un "Monsignore", un prélat distingué par le Pape, sans pour autant être prêtre. Son titre de cardinal devait donc rester purement honorifique. Il en faisait cependant un prince de l'Église, qui avait la préséance sur les plus grands seigneurs. Pour un homme aux origines sociales modestes, comme Mazarin, ce titre conférait un statut et un prestige indispensables à l'exercice du pouvoir. De toute façon, il n'était pas rare que des laïcs ou des hommes très jeunes, voire des enfants, appartenant le plus souvent à des familles princières, soient revêtus de la pourpre cardinalice. Ainsi, le plus jeune fils du Roi d'Espagne Philippe V, Louis Antoine de Bourbon, devient cardinal, et archevêque de Tolède, à l'âge de 8 ans. Quant au célèbre César Borgia, il devient cardinal à 17 ans. Et c'est son père, le Pape Alexandre VI, qui lui remet cette distinction ! Il n'en va plus de même aujourd'hui. Ainsi, certains cardinaux sont les évêques de diocèses près de Rome, d'autres, les cardinaux-prêtres, sont titulaires d'une paroisse romaine. Enfin, les cardinaux-diacres ont la charge d'une chapelle, ou diaconie. Aussi les cardinaux actuels ne pourraient pas se retrouver dans la situation de Mazarin qui, malgré son titre de cardinal, avait moins de pouvoirs, en matière religieuse, que le plus modeste prêtre de province. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices