POPULARITY
En février 2024, lors de l'hommage national rendu à l'ancien garde des Sceaux Robert Badinter décédé à 95 ans, Emmanuel Macron annonçait sa volonté de le voir intégrer le Panthéon. Une promesse tenue puisque l'ex-ministre de François Mitterrand à rejoint plusieurs grands noms de l'histoire de France.
Chaque jour, en quelques minutes, un résumé de l'actualité culturelle. Rapide, facile, accessible.Notre compte InstagramDES LIENS POUR EN SAVOIR PLUSUNE - ROBERT BADINTER : France Info, TF1 Info, Livres HebdoSCH - Train Mistral : La Provence, Konbini, GenerationsPRIX NOBEL : Le Monde, Libération, France InfoTIMBRE LA POSTE : Huffpost, Le Figaro, BFMTVFILM DIX POUR CENT : Télé Loisirs, Allociné, Ecran LargeCÉSAR BENJAMIN LAVERNHE : Premiere, Numéro MagazineÉcriture : Eden AyachIncarnation : Blanche Vathonne Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:48:31 - Affaires sensibles - par : Fabrice Drouelle - Journée spéciale Robert Badinter sur France Inter avec aujourd'hui dans Affaires Sensibles, les deux jours durant lesquels les Français, profondément divisés sur la peine de mort, assistent heure par heure, en direct, à son abolition à l'Assemblée nationale. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Après l'exécution de Roger Bontems, l'opposition de Robert Badinter à la peine de mort, qui était jusque-là « intellectuelle », devient une passion militante. 4 ans plus tard, en janvier 1976, il suit à la radio et à la télévision, les développements de l'enlèvement à Troyes, d'un petit garçon de 8 ans, Philippe Bertrand... Invité : Robert Badinter, avocat et ancien ministre. Auteur de « L'abolition » (Editions Fayard/ Livre de Poche) Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En 1977, Robert Badinter défend Patrick Henry, qui a étranglé un petit garçon de 8 ans, devant la Cour d'Assises de l'Aube. Celle-là même où Bontems a été condamné à mort. Invité : Robert Badinter, avocat et ancien ministre. Auteur de « L'abolition » (Editions Fayard/ Livre de Poche) Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le Journal en français facile du jeudi 9 octobre 2025, 18 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/C5De.A
The proposal to tax the ultra-rich that could address some of France's budget woes. The last paperboy in Paris, who has been hawking newspapers for nearly 50 years, tells of challenges and successes from Pakistan to Paris. And the man who ended the death penalty in France enters the Panthéon. As French politicians remain deeply divided over how to address the country's growing deficit, one measure appears to unite public opinion across the political spectrum: the Zucman tax. Devised by 38-year-old economist Gabriel Zucman, the idea is to add a two percent tax on the ultra-rich, who often use holding companies to shield their wealth from income taxes. While the left sees it as fiscal justice, many on the right are concerned about additional taxes in a country that already has a lot, and maintain taxing the wealthiest will drive them abroad. (Listen @2') Ali Akbar left his native Pakistan aged 18, looking to make enough money to buy his mother a decent home. Since arriving in France in 1973, he's managed to do just that – selling newspapers like Le Monde on the streets of Paris's Left Bank district. A popular figure in the neighbourhood, Akbar – the capital's last remaining hawker – was recently selected for the National Order of Merit by President Emmanuel Macron, a former customer. He talks about loving his work, the collapse of the newspaper culture and how recognition by France will help to "heal" the injuries of his past. (Listen @18'30'') France abolished the death penalty on 9 October 1981. Forty-four years later, the justice minister who fought to change the law, Robert Badinter, is entering the Pantheon, the monument dedicated to French heroes. (Listen @11') Episode mixed by Cécile Pompeani Spotlight on France is a podcast from Radio France International. Find us on rfienglish.com, Apple podcasts (link here), Spotify (link here) or your favourite podcast app (pod.link/1573769878).
durée : 00:38:17 - L'Invité(e) des Matins - par : Guillaume Erner, Yoann Duval - Critique de l'Etat de droit, “gouvernement des juges” : l'institution judiciaire est plus que jamais attaquée, et à l'occasion de la panthéonisation de Robert Badinter nous revenons ce matin sur les menaces qui planent sur la justice avec l'avocat Richard Malka et le magistrat Marc Trévidic. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Richard Malka Avocat au barreau de Paris, spécialisé dans le droit de la presse et scénariste de bandes dessinées; Marc Trévidic Magistrat et écrivain français
durée : 02:29:21 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Yoann Duval - - réalisation : Félicie Faugère
C dans l'air l'invité du 8 octobre 2025 avec Richard Malka, avocat et ami d'Elisabeth et Robert BadinterRichard Malka est avocat, et ami d'Elisabeth et Robert Badinter. L'ancien Garde des Sceaux, Robert Badinter, entrera au Panthéon demain. Une veillée funèbre est organisée ce soir au Conseil constitutionnel, à la veille de la cérémonie.C'est un hommage de la nation à l'une des dernières grandes consciences de notre époque, Robert Badinter, qui sera rendu demain. 44 ans après l'abolition de la peine de mort en France, dont il est l'artisan, il entrera au Panthéon au nom de l'universalisme républicain, et reposera à coté de Condorcet.Cette cérémonie solennelle a été voulue par le président Emmanuel Macron, qui a fait de l'universalisme le fil conducteur de l'accès au grand temple républicain. C'est une "figure morale", un "énorme personnage" qui va reposer dans l'ancienne église devenue nécropole nationale au début de la Révolution, dit à l'AFP l'historien Denis Peschanski, spécialiste des questions de mémoire. Ce soir, la veillée funèbre, au Conseil constitutionnel, sera ouverte au public, qui pourra se recueillir devant le cercueil portant le nom de celui qui, parmi les nombreux engagements de sa vie, présida la juridiction de 1986 à 1995.Demain, la cérémonie soulignera le combat pour la justice de Robert Badinter, "qui incarne ce qu'est l'Etat de droit", selon la présidence. Et surtout l'abolition de la peine de mort, "un saut civilisationnel majeur dans l'histoire de la justice de notre pays", a estimé un conseiller d'Emmanuel Macron. Il s'agit de la cinquième panthéonisation sous les mandats d'Emmanuel Macron.RichardMalka, avocat, et ami d'Elisabeth et Robert Badinter, est notre invité. Il nous racontera ses souvenirs de Robert Badinter, et nous dira quel est son héritage.
El gabinete del primer ministro israelí, Benjamin Netanyahu, debería en los próximos minutos dar su respaldo a la primera fase del acuerdo de paz que se ha alcanzado con Hamas. Ese pacto contempla el intercambio de todos los rehenes en manos de los terroristas palestinos, vivos y muertos, por presos palestinos que están encerrados en cárceles israelíes.También una retirada paulatina y parcial de las tropas israelíes de Gaza y que se permita la entrada en condiciones de ayuda humanitaria en la Franja.Escucharemos las reacciones internacionales al acuerdo, estaremos en París donde árabes y europeos están debatiendo su papel en una hipotética Gaza post-conflicto.También hablaremos de cuestiones que nada tienen que ver con Israel y Hamas, como de la figura de Robert Badinter, de la presidenta de la Comisión Europea Ursula Von Der Leyen o en la reunificación alemana.Escuchar audio
durée : 00:32:51 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Ce 9 octobre 2025, date anniversaire de l'abolition de la peine capitale en France, Robert Badinter entre au Panthéon. Avocat et ministre de la Justice de François Mitterrand, il a modernisé et humanisé la justice, en œuvrant, notamment, pour l'abolition de la peine de mort. - invités : Justine Probst magistrate, substitute du procureur de la République de Lille, secrétaire nationale du Syndicat de la magistrature. ; Benjamin Bohbot avocat pénaliste au Barreau de Paris depuis 2016.
durée : 00:15:23 - Journal de 18h - Robert Badinter entre aujourd'hui au Panthéon, 44 ans après l'abolition de la peine de mort dont il fut l'artisan. Un tag injurieux a été découvert ce matin sur la tombe de l'ancien ministre de la Justice à Bagneux.
durée : 00:57:57 - Le 13/14 - par : Bruno Duvic - Exposition "Robert Badinter, la justice au cœur" au Panthéon. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:04:45 - Le Grand reportage de France Inter - Alors que Robert Badinter entre au Panthéon, au moins 28 000 personnes dans le monde attendent leur exécution… et probablement bien davantage dans l'oubli des prisons iraniennes ou chinoises. Dans l'Ohio, Keith LaMar est depuis plus de trente ans dans le couloir de la mort. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:11:39 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Figure majeure de la lutte contre l'apartheid, juriste, écrivain et compagnon de route de Nelson Mandela, Albie Sachs a fait du droit un instrument de résistance autant que de réconciliation. Ami de Robert Badinter, admirateur de Simone de Beauvoir, il interroge ce que signifie "rendre justice". - réalisation : Félicie Faugère - invités : Albie Sachs juriste, activiste et écrivain sud-africain, figure majeure de la lutte contre l'apartheid
durée : 00:03:57 - Le Billet politique - par : Jean Leymarie - D'un côté, Robert Badinter entre au Panthéon. De l'autre, le pays s'enfonce dans la crise. Notre vie politique a-t-elle dégénéré ?
durée : 00:26:36 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Benjamin Duhamel - À l'occasion de la panthéonisation de Robert Badinter ce jeudi, nous recevons Éric Dupond-Moretti, garde des Sceaux de 2020 à 2024, Aurélien Veil, avocat et petit-fils de Simone Veil et Christiane Taubira, garde des Sceaux de 2012 à 2016. - invités : Eric Dupond-Moretti, Christiane TAUBIRA - Éric Dupond-Moretti : Ex-Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Christiane Taubira : Femme politique française, ancienne ministre de la Justice Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Résumé. A l'occasion de l'entrée au Panthéon de Robert Badinter, jeudi 9 octobre, Code source vous propose une rediffusion de l'épisode que nous lui avions consacré, juste après sa disparition en février 2024. L'ancien avocat et ministre de la justice, est mort le 9 février 2024. Il avait 95 ans.Robert Badinter restera dans l'histoire, comme le grand artisan de l'abolition de la peine de mort, en France, en 1981. Quel a été son parcours, personnel et politique ? Pourquoi a-t-il autant marqué les français ?Réponse, dans Code source, avec Henri Vernet, du service politique du Parisien, Henri Vernet qui a interviewé à plusieurs reprises Robert Badinter.Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Production : Clara Garnier-Amouroux, Thibault Lambert, et Barbara Gouy - Réalisation et mixage : Pierre Chaffanjon - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : INA, France TV, RTL. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
À la veille de l'entrée au Panthéon de Robert Badinter, la question de la féminisation des lieux refait surface. Le débat a été relancé, il y a quelques semaines, par la ministre de l'Économie aujourd'hui démissionnaire Elisabeth Borne, alors que le fronton du Panthéon indique : «Aux grands hommes la patrie reconnaissante». Simple acte de langage ou symbole de changements profonds de la société ? Quelles sont les priorités pour lutter contre les inégalités entre les femmes et les hommes ? Pour en débattre : - Violaine De Filippis Abate, avocate, co-fondatrice du collectif Action juridique féministe, autrice du livre «La résistance écarlate, les femmes face au nouveau Backlash», aux éditions Payot - Alicia Birr, experte et formatrice en communication inclusive.
Philippe Bertrand, sept ans. Petit garçon timide au visage rond et aux yeux bleus a été par un jeune homme aux cheveux blonds, Patrick Henry. Avant d'être arrêté, il demandait la peine de mort pour celui qui avait fait ça. Son nom va éclipser celui de la victime au cours d'un procès où ses avocats, dont Robert Badinter, vont sauver sa tête. Retrouvez tous les jours en podcast le décryptage d'un faits divers, d'un crime ou d'une énigme judiciaire par Jean-Alphonse Richard, entouré de spécialistes, et de témoins d'affaires criminelles.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Philippe Bertrand, sept ans. Petit garçon timide au visage rond et aux yeux bleus a été par un jeune homme aux cheveux blonds, Patrick Henry. Avant d'être arrêté, il demandait la peine de mort pour celui qui avait fait ça. Son nom va éclipser celui de la victime au cours d'un procès où ses avocats, dont Robert Badinter, vont sauver sa tête. Retrouvez tous les jours en podcast le décryptage d'un faits divers, d'un crime ou d'une énigme judiciaire par Jean-Alphonse Richard, entouré de spécialistes, et de témoins d'affaires criminelles.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:04:30 - Le Grand reportage de France Inter - Une classe de collégiens de troisième de Cognin, près de Chambéry, assistera jeudi 9 octobre à la panthéonisation de Robert Badinter. Caché ici pendant l'occupation, le parcours de l'ancien garde des Sceaux permet à ces collégiens de réfléchir sur la justice et la fraternité. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Nommé ministre de la Justice en 1981, suite à l'arrivée de la gauche au pouvoir, Robert Badinter a su conjuguer ses convictions politiques à son approche humaniste. Écoutez ses plaidoyers contre la peine de mort, pour la captation audiovisuelle des procès historiques et pour la dépénalisation de l'homosexualité : les combats d'un avocat exemplaire. Robert Badinter est entré dans l'Histoire le 9 octobre 1981 pour avoir obtenu l'abolition de la peine capitale, promesse de campagne de François Mitterrand. Pour le Garde des Sceaux, c'est l'aboutissement d'une longue lutte portée par de grandes figures intellectuelles telles que Victor Hugo, Alphonse de la Martine, Flora Tristan ou encore Albert Camus. Rappelons également l'engagement sans faille de Robert Badinter pour la dépénalisation de l'homosexualité en France et dans le monde. Robert Badinter a défendu la loi Forni, rapportée par la députée Gisèle Halimi. Le texte promulgué le 4 août 1982 abrogeait définitivement le «délit d'homosexualité». Sans oublier la loi autorisant les captations filmées des procès historiques promulguées le 11 juillet 1985. Un texte novateur permettant la constitution de sources audiovisuelles, pour les historiens et le travail de mémoire. Je tiens à remercier chaleureusement toutes celles et ceux qui ont largement contribué à la réalisation de ce documentaire inédit. Toute l'équipe des rendez-vous de l'Histoire de Blois et plus particulièrement Caroline Gomes, responsable des archives et des podcasts Badinter. À écouter : Justice et histoire, Robert Badinter Robert Badinter, alors sénateur, avocat et ancien ministre de la Justice, traite des rapports complexes qu'entretiennent magistrats et historiens, en revenant sur le procès de Robert Faurisson ou bien sur les lois mémorielles. Conférence de clôture de l'édition 2010 des Rendez-vous de l'Histoire sur le thème «Faire Justice». La dépénalisation de l'homosexualité En 2010, lors des Rendez-vous de l'histoire sur «La Justice», Robert Badinter, Louis-Georges Tin et Philippe Castetbon, sous la modération de Florence Tamagne, ont échangé au sujet de la dépénalisation de l'homosexualité. Ensemble, ils dressent un état des lieux du sujet en France, près de 30 ans après la suppression du «délit d'homosexualité» et 3 ans avant l'adoption du mariage pour tous, ainsi que l'ouverture de l'adoption aux couples homosexuels. Ils en appellent également à une mobilisation internationale pour obtenir la dépénalisation universelle de l'homosexualité. Remerciements également à notre partenaire le magazine Historia, dont le numéro d'Octobre consacre un article au maître Badinter, Historia que vous retrouverez également aux rendez-vous de l'Histoire de Blois à partir du 9 octobre 2025, jour de l'entrée au Panthéon de Robert Badinter ! Robert Badinter est mort à l'âge de 95 ans, dans la nuit du 8 au 9 février. En 2001, il revenait pour Historia sur son combat pour la peine de mort dans un long entretien. «Robert Badinter au Panthéon», un évènement national à suivre sur les antennes de RFI le jeudi 9 octobre à partir de 17h10 TU.
durée : 00:04:27 - Comme personne - À l'occasion de l'entrée au Panthéon de Robert Badinter, le jeudi 9 octobre prochain, rencontre avec Barbara Wolffer, l'administratrice du monument depuis octobre 2022.
S'engager sur la voie de l'humanité... En ces temps troubles, nous revenons sur des couples qui se sont engagés en faveur de l'universalisme. Quand l'amour est plus fort que la haine... Leur nom est lié à deux des combats majeurs du siècle dernier : l'abolition de la peine de mort et la défense des droits des femmes. Robert et Elisabeth Badinter ont menés leurs luttes respectives côte à côte. Aujourd'hui encore la philosophe et l'avocat défendent les mêmes valeurs. Car pour eux, aimer c'est s'engager. S'engager chacun avec ses armes, chacun dans son domaine et se retrouver dans leur soutien mutuel. Un podcast Bababam Originals Ecriture et voix : Alice Deroide Première diffusion : août 2019 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Le résultat est une phrase simple, presque sèche, mais elle a mis deux siècles à voir le jour : « La peine de mort est abolie en France » Huit mots, prononcés en septembre puis promulgués le 9 octobre 1981. Huit mots qui ferment un chapitre long, violent, tragique, de notre histoire. Une histoire où l'on tranche, où l'on pend, où l'on fusille, au nom de la justice. Une histoire où le bourreau est salarié de l'État. Où l'on meurt dans la cour d'une prison, à l'aube, comme en catimini.Une histoire où chaque exécution déclenche des débats passionnés, entre humanisme et vengeance, droit et peur, morale et opinion publique.Cette histoire, c'est une fresque. Une lutte. Un interminable bras de fer entre deux France : celle qui croit à l'exemplarité du sang versé, et celle qui refuse qu'un État tue pour montrer qu'il ne faut pas tuer.Tout commence en 1764, avec un jeune marquis italien, Cesare Beccaria, qui ose une question inédite : « Quel est ce droit que se donne la société de tuer ses propres membres ? » C'est la naissance de l'abolitionnisme. Mais en France, il faudra attendre plus de deux siècles pour que cette idée devienne loi.Car malgré la Révolution, qui invente la guillotine mais annonce aussi la fin de la peine capitale « à la paix générale » ; malgré Victor Hugo, qui écrit « Prenez garde à la première tête qui tombe. Elle met le peuple en appétit » ; malgré les tentatives d'Aristide Briand ou Jean Jaurès ; malgré l'indignation suscitée par des exécutions ratées, des erreurs judiciaires, des supplices qui glacent le sang – rien n'y fait. La République, si souvent invoquée, recule. Les gouvernements tergiversent. Les majorités parlementaires cèdent. Et toujours, l'opinion publique est appelée à la barre : on la dit hostile à l'abolition. Alors on recule. Encore. Et encore.Il faudra les horreurs de la Seconde Guerre mondiale, la montée des mouvements humanistes, et surtout le courage politique d'un homme, Robert Badinter, pour que la bascule se produise enfin. En 1981, quelques mois après l'élection de François Mitterrand, la France abolit la peine de mort. Elle devient ainsi l'un des derniers pays d'Europe occidentale à le faire. Un paradoxe pour le pays des Lumières.Mais cette victoire est-elle définitive ? Peut-on considérer que le débat est clos, alors que dans le monde, plus de 50 pays continuent à exécuter ? Que même en France, certains rêvent de rétablir la peine capitale ? Et surtout, que nous dit cette longue marche abolitionniste de notre conception de la justice ? Est-elle une vengeance maquillée, une protection sociale, ou une exigence morale ?Ce sont toutes ces questions – et bien d'autres – que nous allons explorer avec mon invité, qui m'a fait le grand honneur de venir en studio, Jean-Yves Le Naour, historien, auteur - entre autre - d'une somme remarquable sur ce combat multiséculaire : celui d'une société contre sa propre tentation de mort légale Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Le résultat est une phrase simple, presque sèche, mais elle a mis deux siècles à voir le jour : « La peine de mort est abolie en France » Huit mots, prononcés en septembre puis promulgués le 9 octobre 1981. Huit mots qui ferment un chapitre long, violent, tragique, de notre histoire. Une histoire où l'on tranche, où l'on pend, où l'on fusille, au nom de la justice. Une histoire où le bourreau est salarié de l'État. Où l'on meurt dans la cour d'une prison, à l'aube, comme en catimini.Une histoire où chaque exécution déclenche des débats passionnés, entre humanisme et vengeance, droit et peur, morale et opinion publique.Cette histoire, c'est une fresque. Une lutte. Un interminable bras de fer entre deux France : celle qui croit à l'exemplarité du sang versé, et celle qui refuse qu'un État tue pour montrer qu'il ne faut pas tuer.Tout commence en 1764, avec un jeune marquis italien, Cesare Beccaria, qui ose une question inédite : « Quel est ce droit que se donne la société de tuer ses propres membres ? » C'est la naissance de l'abolitionnisme. Mais en France, il faudra attendre plus de deux siècles pour que cette idée devienne loi.Car malgré la Révolution, qui invente la guillotine mais annonce aussi la fin de la peine capitale « à la paix générale » ; malgré Victor Hugo, qui écrit « Prenez garde à la première tête qui tombe. Elle met le peuple en appétit » ; malgré les tentatives d'Aristide Briand ou Jean Jaurès ; malgré l'indignation suscitée par des exécutions ratées, des erreurs judiciaires, des supplices qui glacent le sang – rien n'y fait. La République, si souvent invoquée, recule. Les gouvernements tergiversent. Les majorités parlementaires cèdent. Et toujours, l'opinion publique est appelée à la barre : on la dit hostile à l'abolition. Alors on recule. Encore. Et encore.Il faudra les horreurs de la Seconde Guerre mondiale, la montée des mouvements humanistes, et surtout le courage politique d'un homme, Robert Badinter, pour que la bascule se produise enfin. En 1981, quelques mois après l'élection de François Mitterrand, la France abolit la peine de mort. Elle devient ainsi l'un des derniers pays d'Europe occidentale à le faire. Un paradoxe pour le pays des Lumières.Mais cette victoire est-elle définitive ? Peut-on considérer que le débat est clos, alors que dans le monde, plus de 50 pays continuent à exécuter ? Que même en France, certains rêvent de rétablir la peine capitale ? Et surtout, que nous dit cette longue marche abolitionniste de notre conception de la justice ? Est-elle une vengeance maquillée, une protection sociale, ou une exigence morale ?Ce sont toutes ces questions – et bien d'autres – que nous allons explorer avec mon invité, qui m'a fait le grand honneur de venir en studio, Jean-Yves Le Naour, historien, auteur - entre autre - d'une somme remarquable sur ce combat multiséculaire : celui d'une société contre sa propre tentation de mort légale Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Le résultat est une phrase simple, presque sèche, mais elle a mis deux siècles à voir le jour : « La peine de mort est abolie en France » Huit mots, prononcés en septembre puis promulgués le 9 octobre 1981. Huit mots qui ferment un chapitre long, violent, tragique, de notre histoire. Une histoire où l'on tranche, où l'on pend, où l'on fusille, au nom de la justice. Une histoire où le bourreau est salarié de l'État. Où l'on meurt dans la cour d'une prison, à l'aube, comme en catimini.Une histoire où chaque exécution déclenche des débats passionnés, entre humanisme et vengeance, droit et peur, morale et opinion publique.Cette histoire, c'est une fresque. Une lutte. Un interminable bras de fer entre deux France : celle qui croit à l'exemplarité du sang versé, et celle qui refuse qu'un État tue pour montrer qu'il ne faut pas tuer.Tout commence en 1764, avec un jeune marquis italien, Cesare Beccaria, qui ose une question inédite : « Quel est ce droit que se donne la société de tuer ses propres membres ? » C'est la naissance de l'abolitionnisme. Mais en France, il faudra attendre plus de deux siècles pour que cette idée devienne loi.Car malgré la Révolution, qui invente la guillotine mais annonce aussi la fin de la peine capitale « à la paix générale » ; malgré Victor Hugo, qui écrit « Prenez garde à la première tête qui tombe. Elle met le peuple en appétit » ; malgré les tentatives d'Aristide Briand ou Jean Jaurès ; malgré l'indignation suscitée par des exécutions ratées, des erreurs judiciaires, des supplices qui glacent le sang – rien n'y fait. La République, si souvent invoquée, recule. Les gouvernements tergiversent. Les majorités parlementaires cèdent. Et toujours, l'opinion publique est appelée à la barre : on la dit hostile à l'abolition. Alors on recule. Encore. Et encore.Il faudra les horreurs de la Seconde Guerre mondiale, la montée des mouvements humanistes, et surtout le courage politique d'un homme, Robert Badinter, pour que la bascule se produise enfin. En 1981, quelques mois après l'élection de François Mitterrand, la France abolit la peine de mort. Elle devient ainsi l'un des derniers pays d'Europe occidentale à le faire. Un paradoxe pour le pays des Lumières.Mais cette victoire est-elle définitive ? Peut-on considérer que le débat est clos, alors que dans le monde, plus de 50 pays continuent à exécuter ? Que même en France, certains rêvent de rétablir la peine capitale ? Et surtout, que nous dit cette longue marche abolitionniste de notre conception de la justice ? Est-elle une vengeance maquillée, une protection sociale, ou une exigence morale ?Ce sont toutes ces questions – et bien d'autres – que nous allons explorer avec mon invité, qui m'a fait le grand honneur de venir en studio, Jean-Yves Le Naour, historien, auteur - entre autre - d'une somme remarquable sur ce combat multiséculaire : celui d'une société contre sa propre tentation de mort légale Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Le résultat est une phrase simple, presque sèche, mais elle a mis deux siècles à voir le jour : « La peine de mort est abolie en France » Huit mots, prononcés en septembre puis promulgués le 9 octobre 1981. Huit mots qui ferment un chapitre long, violent, tragique, de notre histoire. Une histoire où l'on tranche, où l'on pend, où l'on fusille, au nom de la justice. Une histoire où le bourreau est salarié de l'État. Où l'on meurt dans la cour d'une prison, à l'aube, comme en catimini.Une histoire où chaque exécution déclenche des débats passionnés, entre humanisme et vengeance, droit et peur, morale et opinion publique.Cette histoire, c'est une fresque. Une lutte. Un interminable bras de fer entre deux France : celle qui croit à l'exemplarité du sang versé, et celle qui refuse qu'un État tue pour montrer qu'il ne faut pas tuer.Tout commence en 1764, avec un jeune marquis italien, Cesare Beccaria, qui ose une question inédite : « Quel est ce droit que se donne la société de tuer ses propres membres ? » C'est la naissance de l'abolitionnisme. Mais en France, il faudra attendre plus de deux siècles pour que cette idée devienne loi.Car malgré la Révolution, qui invente la guillotine mais annonce aussi la fin de la peine capitale « à la paix générale » ; malgré Victor Hugo, qui écrit « Prenez garde à la première tête qui tombe. Elle met le peuple en appétit » ; malgré les tentatives d'Aristide Briand ou Jean Jaurès ; malgré l'indignation suscitée par des exécutions ratées, des erreurs judiciaires, des supplices qui glacent le sang – rien n'y fait. La République, si souvent invoquée, recule. Les gouvernements tergiversent. Les majorités parlementaires cèdent. Et toujours, l'opinion publique est appelée à la barre : on la dit hostile à l'abolition. Alors on recule. Encore. Et encore.Il faudra les horreurs de la Seconde Guerre mondiale, la montée des mouvements humanistes, et surtout le courage politique d'un homme, Robert Badinter, pour que la bascule se produise enfin. En 1981, quelques mois après l'élection de François Mitterrand, la France abolit la peine de mort. Elle devient ainsi l'un des derniers pays d'Europe occidentale à le faire. Un paradoxe pour le pays des Lumières.Mais cette victoire est-elle définitive ? Peut-on considérer que le débat est clos, alors que dans le monde, plus de 50 pays continuent à exécuter ? Que même en France, certains rêvent de rétablir la peine capitale ? Et surtout, que nous dit cette longue marche abolitionniste de notre conception de la justice ? Est-elle une vengeance maquillée, une protection sociale, ou une exigence morale ?Ce sont toutes ces questions – et bien d'autres – que nous allons explorer avec mon invité, qui m'a fait le grand honneur de venir en studio, Jean-Yves Le Naour, historien, auteur - entre autre - d'une somme remarquable sur ce combat multiséculaire : celui d'une société contre sa propre tentation de mort légale Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le billet d'humeur d'Aurélien Veil
Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Le résultat est une phrase simple, presque sèche, mais elle a mis deux siècles à voir le jour : « La peine de mort est abolie en France » Huit mots, prononcés en septembre puis promulgués le 9 octobre 1981. Huit mots qui ferment un chapitre long, violent, tragique, de notre histoire. Une histoire où l'on tranche, où l'on pend, où l'on fusille, au nom de la justice. Une histoire où le bourreau est salarié de l'État. Où l'on meurt dans la cour d'une prison, à l'aube, comme en catimini.Une histoire où chaque exécution déclenche des débats passionnés, entre humanisme et vengeance, droit et peur, morale et opinion publique.Cette histoire, c'est une fresque. Une lutte. Un interminable bras de fer entre deux France : celle qui croit à l'exemplarité du sang versé, et celle qui refuse qu'un État tue pour montrer qu'il ne faut pas tuer.Tout commence en 1764, avec un jeune marquis italien, Cesare Beccaria, qui ose une question inédite : « Quel est ce droit que se donne la société de tuer ses propres membres ? » C'est la naissance de l'abolitionnisme. Mais en France, il faudra attendre plus de deux siècles pour que cette idée devienne loi.Car malgré la Révolution, qui invente la guillotine mais annonce aussi la fin de la peine capitale « à la paix générale » ; malgré Victor Hugo, qui écrit « Prenez garde à la première tête qui tombe. Elle met le peuple en appétit » ; malgré les tentatives d'Aristide Briand ou Jean Jaurès ; malgré l'indignation suscitée par des exécutions ratées, des erreurs judiciaires, des supplices qui glacent le sang – rien n'y fait. La République, si souvent invoquée, recule. Les gouvernements tergiversent. Les majorités parlementaires cèdent. Et toujours, l'opinion publique est appelée à la barre : on la dit hostile à l'abolition. Alors on recule. Encore. Et encore.Il faudra les horreurs de la Seconde Guerre mondiale, la montée des mouvements humanistes, et surtout le courage politique d'un homme, Robert Badinter, pour que la bascule se produise enfin. En 1981, quelques mois après l'élection de François Mitterrand, la France abolit la peine de mort. Elle devient ainsi l'un des derniers pays d'Europe occidentale à le faire. Un paradoxe pour le pays des Lumières.Mais cette victoire est-elle définitive ? Peut-on considérer que le débat est clos, alors que dans le monde, plus de 50 pays continuent à exécuter ? Que même en France, certains rêvent de rétablir la peine capitale ? Et surtout, que nous dit cette longue marche abolitionniste de notre conception de la justice ? Est-elle une vengeance maquillée, une protection sociale, ou une exigence morale ?Ce sont toutes ces questions – et bien d'autres – que nous allons explorer avec mon invité, qui m'a fait le grand honneur de venir en studio, Jean-Yves Le Naour, historien, auteur - entre autre - d'une somme remarquable sur ce combat multiséculaire : celui d'une société contre sa propre tentation de mort légale Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Le résultat est une phrase simple, presque sèche, mais elle a mis deux siècles à voir le jour : « La peine de mort est abolie en France » Huit mots, prononcés en septembre puis promulgués le 9 octobre 1981. Huit mots qui ferment un chapitre long, violent, tragique, de notre histoire. Une histoire où l'on tranche, où l'on pend, où l'on fusille, au nom de la justice. Une histoire où le bourreau est salarié de l'État. Où l'on meurt dans la cour d'une prison, à l'aube, comme en catimini.Une histoire où chaque exécution déclenche des débats passionnés, entre humanisme et vengeance, droit et peur, morale et opinion publique.Cette histoire, c'est une fresque. Une lutte. Un interminable bras de fer entre deux France : celle qui croit à l'exemplarité du sang versé, et celle qui refuse qu'un État tue pour montrer qu'il ne faut pas tuer.Tout commence en 1764, avec un jeune marquis italien, Cesare Beccaria, qui ose une question inédite : « Quel est ce droit que se donne la société de tuer ses propres membres ? » C'est la naissance de l'abolitionnisme. Mais en France, il faudra attendre plus de deux siècles pour que cette idée devienne loi.Car malgré la Révolution, qui invente la guillotine mais annonce aussi la fin de la peine capitale « à la paix générale » ; malgré Victor Hugo, qui écrit « Prenez garde à la première tête qui tombe. Elle met le peuple en appétit » ; malgré les tentatives d'Aristide Briand ou Jean Jaurès ; malgré l'indignation suscitée par des exécutions ratées, des erreurs judiciaires, des supplices qui glacent le sang – rien n'y fait. La République, si souvent invoquée, recule. Les gouvernements tergiversent. Les majorités parlementaires cèdent. Et toujours, l'opinion publique est appelée à la barre : on la dit hostile à l'abolition. Alors on recule. Encore. Et encore.Il faudra les horreurs de la Seconde Guerre mondiale, la montée des mouvements humanistes, et surtout le courage politique d'un homme, Robert Badinter, pour que la bascule se produise enfin. En 1981, quelques mois après l'élection de François Mitterrand, la France abolit la peine de mort. Elle devient ainsi l'un des derniers pays d'Europe occidentale à le faire. Un paradoxe pour le pays des Lumières.Mais cette victoire est-elle définitive ? Peut-on considérer que le débat est clos, alors que dans le monde, plus de 50 pays continuent à exécuter ? Que même en France, certains rêvent de rétablir la peine capitale ? Et surtout, que nous dit cette longue marche abolitionniste de notre conception de la justice ? Est-elle une vengeance maquillée, une protection sociale, ou une exigence morale ?Ce sont toutes ces questions – et bien d'autres – que nous allons explorer avec mon invité, qui m'a fait le grand honneur de venir en studio, Jean-Yves Le Naour, historien, auteur - entre autre - d'une somme remarquable sur ce combat multiséculaire : celui d'une société contre sa propre tentation de mort légale Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Le résultat est une phrase simple, presque sèche, mais elle a mis deux siècles à voir le jour : « La peine de mort est abolie en France » Huit mots, prononcés en septembre puis promulgués le 9 octobre 1981. Huit mots qui ferment un chapitre long, violent, tragique, de notre histoire. Une histoire où l'on tranche, où l'on pend, où l'on fusille, au nom de la justice. Une histoire où le bourreau est salarié de l'État. Où l'on meurt dans la cour d'une prison, à l'aube, comme en catimini.Une histoire où chaque exécution déclenche des débats passionnés, entre humanisme et vengeance, droit et peur, morale et opinion publique.Cette histoire, c'est une fresque. Une lutte. Un interminable bras de fer entre deux France : celle qui croit à l'exemplarité du sang versé, et celle qui refuse qu'un État tue pour montrer qu'il ne faut pas tuer.Tout commence en 1764, avec un jeune marquis italien, Cesare Beccaria, qui ose une question inédite : « Quel est ce droit que se donne la société de tuer ses propres membres ? » C'est la naissance de l'abolitionnisme. Mais en France, il faudra attendre plus de deux siècles pour que cette idée devienne loi.Car malgré la Révolution, qui invente la guillotine mais annonce aussi la fin de la peine capitale « à la paix générale » ; malgré Victor Hugo, qui écrit « Prenez garde à la première tête qui tombe. Elle met le peuple en appétit » ; malgré les tentatives d'Aristide Briand ou Jean Jaurès ; malgré l'indignation suscitée par des exécutions ratées, des erreurs judiciaires, des supplices qui glacent le sang – rien n'y fait. La République, si souvent invoquée, recule. Les gouvernements tergiversent. Les majorités parlementaires cèdent. Et toujours, l'opinion publique est appelée à la barre : on la dit hostile à l'abolition. Alors on recule. Encore. Et encore.Il faudra les horreurs de la Seconde Guerre mondiale, la montée des mouvements humanistes, et surtout le courage politique d'un homme, Robert Badinter, pour que la bascule se produise enfin. En 1981, quelques mois après l'élection de François Mitterrand, la France abolit la peine de mort. Elle devient ainsi l'un des derniers pays d'Europe occidentale à le faire. Un paradoxe pour le pays des Lumières.Mais cette victoire est-elle définitive ? Peut-on considérer que le débat est clos, alors que dans le monde, plus de 50 pays continuent à exécuter ? Que même en France, certains rêvent de rétablir la peine capitale ? Et surtout, que nous dit cette longue marche abolitionniste de notre conception de la justice ? Est-elle une vengeance maquillée, une protection sociale, ou une exigence morale ?Ce sont toutes ces questions – et bien d'autres – que nous allons explorer avec mon invité, qui m'a fait le grand honneur de venir en studio, Jean-Yves Le Naour, historien, auteur - entre autre - d'une somme remarquable sur ce combat multiséculaire : celui d'une société contre sa propre tentation de mort légale Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Le résultat est une phrase simple, presque sèche, mais elle a mis deux siècles à voir le jour : « La peine de mort est abolie en France » Huit mots, prononcés en septembre puis promulgués le 9 octobre 1981. Huit mots qui ferment un chapitre long, violent, tragique, de notre histoire. Une histoire où l'on tranche, où l'on pend, où l'on fusille, au nom de la justice. Une histoire où le bourreau est salarié de l'État. Où l'on meurt dans la cour d'une prison, à l'aube, comme en catimini.Une histoire où chaque exécution déclenche des débats passionnés, entre humanisme et vengeance, droit et peur, morale et opinion publique.Cette histoire, c'est une fresque. Une lutte. Un interminable bras de fer entre deux France : celle qui croit à l'exemplarité du sang versé, et celle qui refuse qu'un État tue pour montrer qu'il ne faut pas tuer.Tout commence en 1764, avec un jeune marquis italien, Cesare Beccaria, qui ose une question inédite : « Quel est ce droit que se donne la société de tuer ses propres membres ? » C'est la naissance de l'abolitionnisme. Mais en France, il faudra attendre plus de deux siècles pour que cette idée devienne loi.Car malgré la Révolution, qui invente la guillotine mais annonce aussi la fin de la peine capitale « à la paix générale » ; malgré Victor Hugo, qui écrit « Prenez garde à la première tête qui tombe. Elle met le peuple en appétit » ; malgré les tentatives d'Aristide Briand ou Jean Jaurès ; malgré l'indignation suscitée par des exécutions ratées, des erreurs judiciaires, des supplices qui glacent le sang – rien n'y fait. La République, si souvent invoquée, recule. Les gouvernements tergiversent. Les majorités parlementaires cèdent. Et toujours, l'opinion publique est appelée à la barre : on la dit hostile à l'abolition. Alors on recule. Encore. Et encore.Il faudra les horreurs de la Seconde Guerre mondiale, la montée des mouvements humanistes, et surtout le courage politique d'un homme, Robert Badinter, pour que la bascule se produise enfin. En 1981, quelques mois après l'élection de François Mitterrand, la France abolit la peine de mort. Elle devient ainsi l'un des derniers pays d'Europe occidentale à le faire. Un paradoxe pour le pays des Lumières.Mais cette victoire est-elle définitive ? Peut-on considérer que le débat est clos, alors que dans le monde, plus de 50 pays continuent à exécuter ? Que même en France, certains rêvent de rétablir la peine capitale ? Et surtout, que nous dit cette longue marche abolitionniste de notre conception de la justice ? Est-elle une vengeance maquillée, une protection sociale, ou une exigence morale ?Ce sont toutes ces questions – et bien d'autres – que nous allons explorer avec mon invité, qui m'a fait le grand honneur de venir en studio, Jean-Yves Le Naour, historien, auteur - entre autre - d'une somme remarquable sur ce combat multiséculaire : celui d'une société contre sa propre tentation de mort légale Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Le résultat est une phrase simple, presque sèche, mais elle a mis deux siècles à voir le jour : « La peine de mort est abolie en France » Huit mots, prononcés en septembre puis promulgués le 9 octobre 1981. Huit mots qui ferment un chapitre long, violent, tragique, de notre histoire. Une histoire où l'on tranche, où l'on pend, où l'on fusille, au nom de la justice. Une histoire où le bourreau est salarié de l'État. Où l'on meurt dans la cour d'une prison, à l'aube, comme en catimini.Une histoire où chaque exécution déclenche des débats passionnés, entre humanisme et vengeance, droit et peur, morale et opinion publique.Cette histoire, c'est une fresque. Une lutte. Un interminable bras de fer entre deux France : celle qui croit à l'exemplarité du sang versé, et celle qui refuse qu'un État tue pour montrer qu'il ne faut pas tuer.Tout commence en 1764, avec un jeune marquis italien, Cesare Beccaria, qui ose une question inédite : « Quel est ce droit que se donne la société de tuer ses propres membres ? » C'est la naissance de l'abolitionnisme. Mais en France, il faudra attendre plus de deux siècles pour que cette idée devienne loi.Car malgré la Révolution, qui invente la guillotine mais annonce aussi la fin de la peine capitale « à la paix générale » ; malgré Victor Hugo, qui écrit « Prenez garde à la première tête qui tombe. Elle met le peuple en appétit » ; malgré les tentatives d'Aristide Briand ou Jean Jaurès ; malgré l'indignation suscitée par des exécutions ratées, des erreurs judiciaires, des supplices qui glacent le sang – rien n'y fait. La République, si souvent invoquée, recule. Les gouvernements tergiversent. Les majorités parlementaires cèdent. Et toujours, l'opinion publique est appelée à la barre : on la dit hostile à l'abolition. Alors on recule. Encore. Et encore.Il faudra les horreurs de la Seconde Guerre mondiale, la montée des mouvements humanistes, et surtout le courage politique d'un homme, Robert Badinter, pour que la bascule se produise enfin. En 1981, quelques mois après l'élection de François Mitterrand, la France abolit la peine de mort. Elle devient ainsi l'un des derniers pays d'Europe occidentale à le faire. Un paradoxe pour le pays des Lumières.Mais cette victoire est-elle définitive ? Peut-on considérer que le débat est clos, alors que dans le monde, plus de 50 pays continuent à exécuter ? Que même en France, certains rêvent de rétablir la peine capitale ? Et surtout, que nous dit cette longue marche abolitionniste de notre conception de la justice ? Est-elle une vengeance maquillée, une protection sociale, ou une exigence morale ?Ce sont toutes ces questions – et bien d'autres – que nous allons explorer avec mon invité, qui m'a fait le grand honneur de venir en studio, Jean-Yves Le Naour, historien, auteur - entre autre - d'une somme remarquable sur ce combat multiséculaire : celui d'une société contre sa propre tentation de mort légale Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Le résultat est une phrase simple, presque sèche, mais elle a mis deux siècles à voir le jour : « La peine de mort est abolie en France » Huit mots, prononcés en septembre puis promulgués le 9 octobre 1981. Huit mots qui ferment un chapitre long, violent, tragique, de notre histoire. Une histoire où l'on tranche, où l'on pend, où l'on fusille, au nom de la justice. Une histoire où le bourreau est salarié de l'État. Où l'on meurt dans la cour d'une prison, à l'aube, comme en catimini.Une histoire où chaque exécution déclenche des débats passionnés, entre humanisme et vengeance, droit et peur, morale et opinion publique.Cette histoire, c'est une fresque. Une lutte. Un interminable bras de fer entre deux France : celle qui croit à l'exemplarité du sang versé, et celle qui refuse qu'un État tue pour montrer qu'il ne faut pas tuer.Tout commence en 1764, avec un jeune marquis italien, Cesare Beccaria, qui ose une question inédite : « Quel est ce droit que se donne la société de tuer ses propres membres ? » C'est la naissance de l'abolitionnisme. Mais en France, il faudra attendre plus de deux siècles pour que cette idée devienne loi.Car malgré la Révolution, qui invente la guillotine mais annonce aussi la fin de la peine capitale « à la paix générale » ; malgré Victor Hugo, qui écrit « Prenez garde à la première tête qui tombe. Elle met le peuple en appétit » ; malgré les tentatives d'Aristide Briand ou Jean Jaurès ; malgré l'indignation suscitée par des exécutions ratées, des erreurs judiciaires, des supplices qui glacent le sang – rien n'y fait. La République, si souvent invoquée, recule. Les gouvernements tergiversent. Les majorités parlementaires cèdent. Et toujours, l'opinion publique est appelée à la barre : on la dit hostile à l'abolition. Alors on recule. Encore. Et encore.Il faudra les horreurs de la Seconde Guerre mondiale, la montée des mouvements humanistes, et surtout le courage politique d'un homme, Robert Badinter, pour que la bascule se produise enfin. En 1981, quelques mois après l'élection de François Mitterrand, la France abolit la peine de mort. Elle devient ainsi l'un des derniers pays d'Europe occidentale à le faire. Un paradoxe pour le pays des Lumières.Mais cette victoire est-elle définitive ? Peut-on considérer que le débat est clos, alors que dans le monde, plus de 50 pays continuent à exécuter ? Que même en France, certains rêvent de rétablir la peine capitale ? Et surtout, que nous dit cette longue marche abolitionniste de notre conception de la justice ? Est-elle une vengeance maquillée, une protection sociale, ou une exigence morale ?Ce sont toutes ces questions – et bien d'autres – que nous allons explorer avec mon invité, qui m'a fait le grand honneur de venir en studio, Jean-Yves Le Naour, historien, auteur - entre autre - d'une somme remarquable sur ce combat multiséculaire : celui d'une société contre sa propre tentation de mort légale Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Le résultat est une phrase simple, presque sèche, mais elle a mis deux siècles à voir le jour : « La peine de mort est abolie en France » Huit mots, prononcés en septembre puis promulgués le 9 octobre 1981. Huit mots qui ferment un chapitre long, violent, tragique, de notre histoire. Une histoire où l'on tranche, où l'on pend, où l'on fusille, au nom de la justice. Une histoire où le bourreau est salarié de l'État. Où l'on meurt dans la cour d'une prison, à l'aube, comme en catimini.Une histoire où chaque exécution déclenche des débats passionnés, entre humanisme et vengeance, droit et peur, morale et opinion publique.Cette histoire, c'est une fresque. Une lutte. Un interminable bras de fer entre deux France : celle qui croit à l'exemplarité du sang versé, et celle qui refuse qu'un État tue pour montrer qu'il ne faut pas tuer.Tout commence en 1764, avec un jeune marquis italien, Cesare Beccaria, qui ose une question inédite : « Quel est ce droit que se donne la société de tuer ses propres membres ? » C'est la naissance de l'abolitionnisme. Mais en France, il faudra attendre plus de deux siècles pour que cette idée devienne loi.Car malgré la Révolution, qui invente la guillotine mais annonce aussi la fin de la peine capitale « à la paix générale » ; malgré Victor Hugo, qui écrit « Prenez garde à la première tête qui tombe. Elle met le peuple en appétit » ; malgré les tentatives d'Aristide Briand ou Jean Jaurès ; malgré l'indignation suscitée par des exécutions ratées, des erreurs judiciaires, des supplices qui glacent le sang – rien n'y fait. La République, si souvent invoquée, recule. Les gouvernements tergiversent. Les majorités parlementaires cèdent. Et toujours, l'opinion publique est appelée à la barre : on la dit hostile à l'abolition. Alors on recule. Encore. Et encore.Il faudra les horreurs de la Seconde Guerre mondiale, la montée des mouvements humanistes, et surtout le courage politique d'un homme, Robert Badinter, pour que la bascule se produise enfin. En 1981, quelques mois après l'élection de François Mitterrand, la France abolit la peine de mort. Elle devient ainsi l'un des derniers pays d'Europe occidentale à le faire. Un paradoxe pour le pays des Lumières.Mais cette victoire est-elle définitive ? Peut-on considérer que le débat est clos, alors que dans le monde, plus de 50 pays continuent à exécuter ? Que même en France, certains rêvent de rétablir la peine capitale ? Et surtout, que nous dit cette longue marche abolitionniste de notre conception de la justice ? Est-elle une vengeance maquillée, une protection sociale, ou une exigence morale ?Ce sont toutes ces questions – et bien d'autres – que nous allons explorer avec mon invité, qui m'a fait le grand honneur de venir en studio, Jean-Yves Le Naour, historien, auteur - entre autre - d'une somme remarquable sur ce combat multiséculaire : celui d'une société contre sa propre tentation de mort légale Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Le résultat est une phrase simple, presque sèche, mais elle a mis deux siècles à voir le jour : « La peine de mort est abolie en France » Huit mots, prononcés en septembre puis promulgués le 9 octobre 1981. Huit mots qui ferment un chapitre long, violent, tragique, de notre histoire. Une histoire où l'on tranche, où l'on pend, où l'on fusille, au nom de la justice. Une histoire où le bourreau est salarié de l'État. Où l'on meurt dans la cour d'une prison, à l'aube, comme en catimini.Une histoire où chaque exécution déclenche des débats passionnés, entre humanisme et vengeance, droit et peur, morale et opinion publique.Cette histoire, c'est une fresque. Une lutte. Un interminable bras de fer entre deux France : celle qui croit à l'exemplarité du sang versé, et celle qui refuse qu'un État tue pour montrer qu'il ne faut pas tuer.Tout commence en 1764, avec un jeune marquis italien, Cesare Beccaria, qui ose une question inédite : « Quel est ce droit que se donne la société de tuer ses propres membres ? » C'est la naissance de l'abolitionnisme. Mais en France, il faudra attendre plus de deux siècles pour que cette idée devienne loi.Car malgré la Révolution, qui invente la guillotine mais annonce aussi la fin de la peine capitale « à la paix générale » ; malgré Victor Hugo, qui écrit « Prenez garde à la première tête qui tombe. Elle met le peuple en appétit » ; malgré les tentatives d'Aristide Briand ou Jean Jaurès ; malgré l'indignation suscitée par des exécutions ratées, des erreurs judiciaires, des supplices qui glacent le sang – rien n'y fait. La République, si souvent invoquée, recule. Les gouvernements tergiversent. Les majorités parlementaires cèdent. Et toujours, l'opinion publique est appelée à la barre : on la dit hostile à l'abolition. Alors on recule. Encore. Et encore.Il faudra les horreurs de la Seconde Guerre mondiale, la montée des mouvements humanistes, et surtout le courage politique d'un homme, Robert Badinter, pour que la bascule se produise enfin. En 1981, quelques mois après l'élection de François Mitterrand, la France abolit la peine de mort. Elle devient ainsi l'un des derniers pays d'Europe occidentale à le faire. Un paradoxe pour le pays des Lumières.Mais cette victoire est-elle définitive ? Peut-on considérer que le débat est clos, alors que dans le monde, plus de 50 pays continuent à exécuter ? Que même en France, certains rêvent de rétablir la peine capitale ? Et surtout, que nous dit cette longue marche abolitionniste de notre conception de la justice ? Est-elle une vengeance maquillée, une protection sociale, ou une exigence morale ?Ce sont toutes ces questions – et bien d'autres – que nous allons explorer avec mon invité, qui m'a fait le grand honneur de venir en studio, Jean-Yves Le Naour, historien, auteur - entre autre - d'une somme remarquable sur ce combat multiséculaire : celui d'une société contre sa propre tentation de mort légale Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:21:11 - Les affaires classées par Thierry Sagardoytho - En mars 1980, Norbert Garceau, un assassin récidiviste est jugé à Toulouse. Il risque la guillotine. Parmi le public, il y a le chanteur Julien Clerc. À la barre, Robert Badinter, fervent opposant à la peine de mort. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Vous aimez Les Fabuleux destins le podcast Bababam Originals ? Aujourd'hui, on vous invite à découvrir Love Story, le podcast qui vous plonge dans les histoires d'amour qui ont marqué les époques. Leur nom est lié à deux des combats majeurs du siècle dernier : l'abolition de la peine de mort et la défense des droits des femmes. Robert et Elisabeth Badinter ont menés leurs luttes respectives côte à côte. Aujourd'hui encore la philosophe et l'avocat défendent les mêmes valeurs. Car pour eux, aimer c'est s'engager. S'engager chacun avec ses armes, chacun dans son domaine et se retrouver dans leur soutien mutuel. Une histoire d'abolition, de travail et de liberté. Une histoire d'amour. Un podcast Bababam Originals Ecriture : Mary-Lou Oeconomou Production : Bababam Voix : Florian Bayoux Photo : - D. Janin/AFP Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Klaus Barbie prendeu e deportou milhares de judeus e combatentes da resistência da região de Lyon durante a guerra. Refugiando-se então na Alemanha, o “açougueiro de Lyon” foi contratado pelos serviços secretos americanos durante a Guerra Fria. Após vários pedidos de extradição da França, em 1951 favoreceram a sua exfiltração para a Bolívia através de uma rede próxima ao Vaticano.O açougueiro de LyonSob a sua nova identidade, Klaus Altmann desenvolverá os negócios em plena paz, aproximando-se dos ditadores no poder. A determinação do casal Klarsfeld na década de 1970 e a intervenção de Robert Badinter, Ministro da Justiça, junto ao Presidente Mitterrand assim que a democracia voltou à Bolívia, levaram à prisão de Barbie. Ele foi trazido de volta à França em 1983 para ser julgado após quarenta anos foragido. Seu julgamento por crimes contra a humanidade foi iniciado em 11 de maio de 1987, no Tribunal de Justiça de Lyon. Condenada à prisão perpétua, Barbie morreu quatro anos depois de câncer.
L'émission 28 minutes du 09/04/2025 Quand les États assassinent : une enquêtrice seule face aux puissantsAgnès Callamard est secrétaire générale d'Amnesty International depuis 2021, une ONG qu'elle intègre dès 1998. En 2016, son engagement en faveur des droits humains la dirige vers l'ONU : elle est nommée rapporteuse spéciale pour les exécutions extrajudiciaires. Ce mercredi 9 avril, elle publie "Une enquêtrice à l'ONU" aux éditions Flammarion, un livre-témoignage qui dévoile les coulisses de ses années de travail. Elle y raconte ses enquêtes les plus importantes, comme le meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi ou de l'opposant russe Alexeï Navalny, mais aussi les pressions diplomatiques et les risques encourus par les défenseurs des droits humains. Environnement : l'État en fait-il trop ou pas assez ? Mardi 8 avril, trois ONG ont attaqué l'État en justice pour son manque d'adaptation face au changement climatique. Le même jour, le projet de loi de simplification de la vie économique était débattu à l'Assemblée nationale. Ce texte ambitionnait de faciliter la vie des entrepreneurs, mais il est devenu un véritable champ de bataille politique, notamment en matière d'écologie. La droite et l'extrême droite souhaitent notamment la suppression des ZFE (Zones à faibles émissions, où les véhicules les plus polluants n'on pas le droit de circuler) et d'agences telles que l'Office français de la biodiversité ou l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie, au grand dam de la gauche et des écologistes. Ce passage dans l'hémicycle réactive le débat sur la place donnée à l'écologie en France, ainsi que des moyens dont se dote l'État pour répondre au changement climatique. Enfin, Xavier Mauduit raconte une histoire de guillotine à l'occasion de l'annonce de la panthéonisation de Robert Badinter, artisan de l'abolition de la peine de mort en France. Marie Bonnisseau nous emmène en Suède, où un hôtel écologique en faillite s'est rendu coupable de crimes environnementaux. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 9 avril 2025 Présentation Renaud Dély Production KM, ARTE Radio
durée : 00:07:45 - Info médias - C'est grâce à Robert Badinter, garde des Sceaux de 1981 à 1986, que les audiences ont pu être intégralement filmées. Sur les centaines d'heures d'archives, le réalisateur Gabriel Le Bomin en a sélectionné trois par procès. Une collection documentaire d'une rare intensité.
Pascal Elbé est une figure connue et aimée du public. Que ce soit au théâtre ou au cinéma, devant ou derrière la caméra, Pascal Elbé promène son talent et sa sensibilité au grès des projets qu'il entreprend ou qu'il rejoint. Alors de son enfance à Colmar, son départ à Paris une fois son bac en poche, la troupe de théâtre qu'il monte avec des copains et qui va lui donner ses plus beau souvenirs d'acteur. Ou encore Philippe Noiret, Michel Boujenah et toute la famille de cinéma qu'il s'est constituée. Sans oublier sa vraie famille, ses parents, ses fils, les femmes de sa vie, sa vision de réalisateur, son plaisir de spectateur naïf et émerveillé. Et même sa rencontre mémorable avec Robert Badinter (vous n'êtes pas prêts!). Bref, tout cela et bien plus encore c'est à découvrir dans cet épisode aussi drôle que tendre. Générique composé par Jean Thévenin
Lecture par Pierre Baux Entretien mené par Marie-Madeleine Rigopoulos Une nuit. Le Panthéon pour enceinte d'un dialogue entre Richard Malka, incroyant bien décidé à rire encore de Dieu, en guerre contre le « respect » nouvellement dû aux religions, et Voltaire, le plus irrévérencieux philosophe des Lumières, défenseur de Calas et du Chevalier de la Barre. Sont-ils d'accord sur tout ? Pas tout à fait. Disciple de Robert Badinter et Georges Kiejman, l'avocat évoque les attentats, les morts, son histoire familiale, sa répulsion envers le prosélytisme et les enfermements communautaires. Surtout, il pose à Voltaire la question qui l'a mené au Panthéon. Par quoi remplacer Dieu ? À lire – Richard Malka, Après Dieu, Stock, coll. « Ma nuit au musée », 2025
À l'occasion des fêtes de fin d'année, nous vous proposons de réécouter notre interview de Nicolas Picard, historien et chercheur associé au centre d'histoire du XIXe siècle à Paris. Il revenait, en février 2024, sur l'évolution de l'opinion publique au sujet de la peine de mort en France.
À l'occasion des fêtes de fin d'année, nous vous proposons de réécouter notre interview de Paul Cassia, professeur en droit à l'Université Panthéon-Sorbonne à Paris et auteur de la biographie "Robert Badinter, un juriste en politique (2009)". n février, il revenait sur les moments clés de la vie de l'ancien garde des Sceaux, père de l'abolition de la peine de mort en France, Robert Badinter, décédé vendredi 9 février 2024 à l'âge de 95 ans.