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Aux États-Unis, la législation fédérale — le National Labor Relations Act — autorise les entreprises à recruter des travailleurs pour remplacer durablement les salariés en grève, tant qu'elles ne licencient pas ces derniers. Les grévistes peuvent reprendre leur poste à la fin du conflit, mais l'employeur est libre de les remplacer temporairement ou définitivement.En revanche, en France, le droit de grève est profondément protégé : il est ancré dans la Constitution et représente un acquis social fondamental. Le Code du travail y impose des interdictions claires :Il est strictement interdit de recourir à un contrat à durée déterminée (CDD) pour remplacer un salarié en grève.De même, l'usage de travailleurs intérimaires dans ce but est formellement prohibé.Ces interdictions s'appliquent même si l'intérimaire est déjà présent dans l'entreprise avant le début du conflit.Recourir à de telles pratiques est considéré comme une atteinte au droit de grève et peut entraîner des sanctions, voire la requalification du contrat en CDI, avec des dommages-intérêts à la clé.Toutefois, la législation française laisse certaines portes ouvertes pour maintenir l'activité dans le respect de la loi :Une entreprise peut réorganiser le travail à l'intérieur en mobilisant ses salariés non-grévistes ou en redistribuant les tâches.Il est possible de faire appel à la sous-traitance, à condition que les prestataires utilisent leur propre personnel permanent et ne recrutent pas dans le but explicite de remplacer les grévistes.Le recours à des salariés non-grévistes déjà en CDI, qui prennent en charge d'autres missions, est également envisageable, dès lors que ce n'est pas un moyen déguisé de nuire à la grève.Exemple concret : la SNCFUn cas concrêt en France est celui de la SNCF, qui a fait appel à des cadres formés — les « Volontaires d'accompagnement occasionnel (VAO) » — pour assurer certaines fonctions (comme celle d'ASCT) en période de fortes mobilisations. Ce dispositif, utilisé notamment lors du pont du 8 mai, a permis d'atténuer les effets de la grève sans contrevenir à la loi, puisqu'il s'appuie sur des ressources internes volontaires déjà formées .En résumé, si les États-Unis autorisent le recrutement de remplaçants pour briser une grève, la France, à l'inverse, interdit formellement le recours à des CDD ou intérimaires dans ce cadre. Seules les solutions internes (mobilisation de CDI ou réorganisation) ou externes encadrées (sous-traitance sans embauche pour grévistes) sont permises, souvent validées au cas par cas par la jurisprudence. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
ne hanno parlato in onda Massimo Di Lecce e Denise Cicchitti
Podcast Horreur
Le prime pagine dei principali quotidiani nazionali commentate in rassegna stampa da Davide Giacalone. La separazione delle carriere nella giustizia, PD e il caso Milano, Unicredit ritira l'offerta su BPM. Ieri sera ai campionati europei di calcio femminili Italia-Inghilterra. Ne abbiamo parlato con Massimo Caputi. Ieri è stato presentato il programma della Mostra del Cinema di Venezia, di cui RTL 102.5 è radio ufficiale. Ne abbiamo parlato con il direttore della Mostra, Alberto Barbera. Don Antonio Mazzi, fondatore della comunità Exodus, regala ogni giorno un pensiero, un suggerimento, una frase agli ascoltatori di RTL 102.5. Ci occupiamo adesso dei tanti very normal people che sono alla guida, in particolare di quelli che proprio in questo periodo di grandi spostamenti si mettono in viaggio, augurandosi di non dover affrontare il traffico, magari ai caselli. C'è chi si interroga su come provare a limitare i disagi. Ne abbiamo parlato con Luca Luciani, amministratore delegato di Telepass. Siamo andati in Calabria per parlarvi di una lunga storia imprenditoriale. Quella di Caffo (proprietario, fra gli altri, di Amaro del Capo). Sebastiano Caffo, CEO del Gruppo Caffo 1915 e Presidente del Consorzio Nazionale Grappa. L'attualità, commentata da Claudio Cerasa, direttore del del giornale Il Foglio. All'interno di Non Stop News, con Enrico Galletti, Massimo Lo Nigro e Giusi Legrenzi.
durée : 00:01:40 - Le grand format - Les députés examinent la proposition de loi pour créer un statut de l'élu local. Augmenter les indemnités de mandat, prendre en charge les indemnités de transport... Des mesures attendues par les élus mais qui pourraient aller encore plus loin, selon la mairesse de Decize, dans la Nièvre. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Qu'est-ce que le Secure by Design, l'AppSec ? Est-ce que la sécurité change quand on parle de code et quand on parle d'infrastructure ?Nous échangeons avec Franck Farre et Sébastien Roche chez Sopra Steria.Podcast du magazine Programmez!, en partenariat avec MicrosoftHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Bienvenue sur « S'ouvrir à l'amour » le podcast qui va t'aider à t'ouvrir à l'amour et à transformer ta vie amoureuse. Vous êtes nombreux et nombreuses à vous plaindre des applications de rencontres : peu de profil cherchant une relation sérieuse, ghosting, manque de respect ou mini agression, le sentiment de rencontrer personne d'intéressant, et d'être dans le supermarché de la rencontre, les fake profils et la dating fatigue qui s'installe on crée beaucoup de déception, de découragement dans la rencontre.J'ai déjà fait plusieurs épisodes en adressant le sujet des applications de rencontres et mes observations empiriques sur la base des personnes que j'ai accompagné:EP 22 Hannah Antony de factice : le dating burnoutEP 23 Mes conseils pour rencontrer quelqu'un sur InternetEP 33 Se remettre d'un ghostingEP 34 Pourquoi tant de frustration sur les sites de rencontre?EP 129 Live coaching sur les applications de rencontreDans cet épisode j'avais envie de vous parler encore plus factuellement des biais des algorithmes de matching sur les applis de rencontre et à cet effet j'ai eu envie de vous parler du livre d'Aurélie Jean “ le code a changé amour et sexualité au temps des algorithmes” . Elle a malheureusement décliné mon invitation pour le podcast mais je vais essayer de vous faire un bon résumé de son livre et si ça vous intéresse aller l'acheter pour le lire plus en détail.NOTE DE L'EPISODE : https://sandykaufmann.ch/fr/172-aurelie-jean-le-code-a-change-amour-et-sexualite-au-temps-des-algorithmes-des-applis-de-rencontres/Mes ressources gratuites : https://linktr.ee/sandykaufmanncoaching Lien vers mon livre "S'ouvrir à l'amour, et si la solution se trouvait du côté du nerf vague ?"Si tu apprécies ce podcast, la meilleure façon de m'encourager est de me laisser une revue 5 étoiles sur apple podcast ou de transmettre cet épisode à une personne de ton entourage qui en a besoin. Et enfin si tu es prête à t'ouvrir à l'amour et à transformer ta vie amoureuse je t'invite à rejoindre mon programme de coaching S'ouvrir à l'amour. Tous les détails se trouvent sur mon site https://sandykaufmann.ch/fr/souvrir-a-lamour/. Et n'oublie pas, il y a que tes peurs qui te séparent de l'Amour.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 02:00:14 - Les Matins du samedi - par : Nicolas Herbeaux - Cette semaine, dans les Matins du samedi, on s'intéresse à ce qu'on appelle l'ère de la post-vérité avec les chercheurs Mickaël Lainé et Charles Mercier. - réalisation : Jean-Christophe Francis - invités : Anne Bouillon Avocate au barreau de Nantes, spécialisée dans le droit des femmes et les violences conjugales; Michaël Lainé Maître de conférences en économie à l'Université Paris 8; Charles Mercier Maître de conférences en histoire contemporaine à l'université de Bordeaux; Sophie Duplaix Conservatrice en chef des Collections contemporaines au Musée national d'art moderne, Centre Pompidou, Paris.
durée : 00:09:31 - La Transition de la semaine - par : Nicolas Herbeaux - Après l'Assemblée nationale, c'est au tour du Sénat d'approuver un texte qui intègre dans la notion de consentement de la victime dans la définition du viol. Une commission mixte paritaire doit encore se réunir pour mettre à plat certaines divergences et aboutir enfin à un texte commun. - réalisation : Jean-Christophe Francis - invités : Anne Bouillon Avocate au barreau de Nantes, spécialisée dans le droit des femmes et les violences conjugales
durée : 02:00:14 - Les Matins du samedi - par : Nicolas Herbeaux - Cette semaine, dans les Matins du samedi, on s'intéresse à ce qu'on appelle l'ère de la post-vérité avec les chercheurs Mickaël Lainé et Charles Mercier. - réalisation : Jean-Christophe Francis - invités : Anne Bouillon Avocate au barreau de Nantes, spécialisée dans le droit des femmes et les violences conjugales; Michaël Lainé Maître de conférences en économie à l'Université Paris 8; Charles Mercier Maître de conférences en histoire contemporaine à l'université de Bordeaux; Sophie Duplaix Conservatrice en chef des Collections contemporaines au Musée national d'art moderne, Centre Pompidou, Paris.
Zone Parallèle | CJMD 96,9 FM LÉVIS | L'ALTERNATIVE RADIOPHONIQUE
A.F.F.A = .- / ..-. / ..-. / .-Zone ParallèleUn liens avec l'inconnuUfologie|SCIENCE|PARANORMAL|INEXPLIQUÉAnimé par Carole Lauzéhttps://www.facebook.com/zoneparallelehttps://www.facebook.com/SteveZ582https://www.zoneparallele.com/https://twitter.com/zoneparallelehttps://www.youtube.com/@zoneparallele Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans cet essai, le journaliste spécialisé en rap Mehdi Maïzi dresse un état des lieux du rap aujourd'hui... Comment le rap, né dans l'underground, est devenu en un demi-siècle une musique planétaire et un sujet d'études, y compris chez des linguistes tels qu'Alain Rey ? C'est donc l'histoire d'une conquête ! Né dans les années 70 dans les ghettos américains dont le point névralgique se situait à New-York, le premier tube serait le titre Rapper's Delight du groupe Sugar Hillgang, un morceau très dansant. Puis, le rap se répand dans le monde entier. Ce courant musical apparaît en France dans les années 80 avec un rap très politisé. Si l'émission H.I.P. H.O.P diffusée à la télévision dès janvier 1984 contribue à son succès, ce sont les années 90 qui permettent sa consécration avec des groupes comme NTM, IAM, Assassin — héritiers du groupe américain Public Enemy - MC Solaar et plus tard, Ministère AMER, La Clique, Oxmo Puccino.... ou encore Booba dont la musique et les textes évolueront beaucoup au fil de sa carrière, avec des punchlines qui font mouche. Un rappeur «protéiforme» selon les termes de Mehdi Maïzi qui en a influencé tant d'autres. On a souvent tendance à penser que le rap est une musique très carrée, mais ça peut être plein de choses différentes ! C'est une musique qui est en mouvement, qui n'est pas figée. Mehdi Maïzi Les industries se mettent alors en place à une époque où la visibilité des personnes racisées dans les médias étaient moindres. D'un mouvement underground et militant, on passe aussi à des titres plus commerciaux.L'année 95 marque un tournant intéressant dans le rap français, avec des textes plus écrits avec beaucoup d'assonances, d'allitérations, et une modernisation esthétique grâce à la technique. «L'École du micro d'argent» de IAM en est l'un des meilleurs exemples selon le spécialiste. Invité : Mehdi Maïzi, journaliste spécialisé en rap. Il présente chaque semaine l'émission web « Le Code », consacrée à l'actualité du rap. Son livre « Le rap a gagné » est publié chez la Fabrique éditions. Et comme chaque mercredi, retrouvez la chronique « La puce à l'oreille » de Lucie Bouteloup. Aujourd'hui, elle décortique avec le lexicographe Benjamin Rouxel l'expression «Être plein aux as». Une chronique en collaboration avec Le Robert.Programmation musicale : L'artiste Théodora avec le titre Do u wanna ?
Dans cet essai, le journaliste spécialisé en rap Mehdi Maïzi dresse un état des lieux du rap aujourd'hui... Comment le rap, né dans l'underground, est devenu en un demi-siècle une musique planétaire et un sujet d'études, y compris chez des linguistes tels qu'Alain Rey ? C'est donc l'histoire d'une conquête ! Né dans les années 70 dans les ghettos américains dont le point névralgique se situait à New-York, le premier tube serait le titre Rapper's Delight du groupe Sugar Hillgang, un morceau très dansant. Puis, le rap se répand dans le monde entier. Ce courant musical apparaît en France dans les années 80 avec un rap très politisé. Si l'émission H.I.P. H.O.P diffusée à la télévision dès janvier 1984 contribue à son succès, ce sont les années 90 qui permettent sa consécration avec des groupes comme NTM, IAM, Assassin — héritiers du groupe américain Public Enemy - MC Solaar et plus tard, Ministère AMER, La Clique, Oxmo Puccino.... ou encore Booba dont la musique et les textes évolueront beaucoup au fil de sa carrière, avec des punchlines qui font mouche. Un rappeur «protéiforme» selon les termes de Mehdi Maïzi qui en a influencé tant d'autres. On a souvent tendance à penser que le rap est une musique très carrée, mais ça peut être plein de choses différentes ! C'est une musique qui est en mouvement, qui n'est pas figée. Mehdi Maïzi Les industries se mettent alors en place à une époque où la visibilité des personnes racisées dans les médias étaient moindres. D'un mouvement underground et militant, on passe aussi à des titres plus commerciaux.L'année 95 marque un tournant intéressant dans le rap français, avec des textes plus écrits avec beaucoup d'assonances, d'allitérations, et une modernisation esthétique grâce à la technique. «L'École du micro d'argent» de IAM en est l'un des meilleurs exemples selon le spécialiste. Invité : Mehdi Maïzi, journaliste spécialisé en rap. Il présente chaque semaine l'émission web « Le Code », consacrée à l'actualité du rap. Son livre « Le rap a gagné » est publié chez la Fabrique éditions. Et comme chaque mercredi, retrouvez la chronique « La puce à l'oreille » de Lucie Bouteloup. Aujourd'hui, elle décortique avec le lexicographe Benjamin Rouxel l'expression «Être plein aux as». Une chronique en collaboration avec Le Robert.Programmation musicale : L'artiste Théodora avec le titre Do u wanna ?
durée : 00:01:56 - Le brief éco - Le gouvernement renforce les obligations des employeurs en matière de prévention des risques professionnels liés à la chaleur. À l'approche de l'été, un décret renforce le code du travail à ce sujet.
Le Code noir, promulgué en 1685 sous Louis XIV, est un texte juridique destiné à encadrer l'esclavage dans les colonies françaises. Il fixe le statut des personnes réduites en esclavage, leurs droits (très limités) et surtout leurs obligations, ainsi que celles de leurs propriétaires. Mais contrairement à ce que l'on pourrait imaginer, le Code noir n'a jamais été officiellement abrogé par la France. Pourquoi ?1. Un texte devenu obsolète par les faitsLe Code noir a perdu sa force juridique non pas par abrogation explicite, mais par l'évolution du droit et de la société :L'esclavage est aboli une première fois en 1794 sous la Révolution, mais rétabli par Napoléon en 1802.Il est définitivement aboli en 1848, sous la IIe République, grâce à Victor Schœlcher, sous-secrétaire d'État à la Marine et aux Colonies.À partir de là, l'existence d'un texte qui régit l'esclavage devient juridiquement caduque : on ne peut plus appliquer un code qui s'appuie sur une pratique désormais interdite.Mais voilà : le Code noir n'a jamais été expressément abrogé par une loi, tout simplement parce qu'il n'en avait plus besoin. Il est tombé en désuétude, comme on dit en droit. Il est devenu un texte mort, sans qu'on prenne la peine de l'enterrer formellement.2. Pourquoi ne pas l'avoir symboliquement aboli ?Plusieurs raisons peuvent expliquer ce silence :La coutume législative : en France, on n'abroge pas toujours formellement les textes anciens quand ils sont rendus caducs par d'autres lois plus récentes.L'oubli ou l'embarras : le Code noir est longtemps resté un angle mort de l'histoire nationale. Pendant des décennies, l'État français a minimisé ou évité le débat sur son héritage colonial et esclavagiste.L'absence de demande juridique : puisqu'il n'était plus appliqué, aucune pression n'a été exercée pour l'abroger dans les textes.3. Reconnaissance tardive mais réelleCe n'est que très récemment que la France a commencé à reconnaître pleinement les conséquences de l'esclavage. En 2001, la loi Taubira a officiellement reconnu l'esclavage comme crime contre l'humanité. Elle marque une étape symbolique et politique forte, mais sans toucher directement au Code noir.En résuméLe Code noir n'a pas été aboli parce qu'il est devenu inutile juridiquement après l'abolition de l'esclavage en 1848. Il est tombé dans l'oubli, sans abrogation formelle. Ce silence témoigne aussi d'un long déni collectif sur l'histoire coloniale et esclavagiste de la France, que la mémoire nationale ne commence à affronter que depuis quelques décennies. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En ce mois de commémoration sur l'esclavage, la Guadeloupe, rend hommage ce 27 mai aux milliers de victimes mises en esclavage. C'est l'occasion d'évoquer le Code noir, ce texte juridique qui réglementait la vie des esclaves dans les colonies françaises. Contre toute attente, le 13 mai dernier, des députés interpellent le Premier ministre demandant l'abolition de ce texte. Lors des questions hebdomadaires au gouvernement dans l'hémicycle, Laurent Panifous, président du groupe Liot – Liberté, Indépendants, Outre-Mer et Territoires – interpelle le Premier ministre François Bayrou : « L'heure est venue de se laver de cette ignominie qu'est le Code noir au nom de la justice réparatrice. »« Le Code noir est un texte juridique qui a été demandé par l'administration de Colbert qui, à l'époque, était ministre de la Marine, rappelle Éric Mesnard, historien. Louis XIV signe le texte qui concerne les colonies françaises d'Amérique : la Guadeloupe, la Martinique et la Guyane. L'article le plus connu, c'est celui qui concerne ce qu'on appelle le marronnage, suite à la fuite de la plantation. Si un esclave quitte la plantation, la première fois, il sera marqué au fer rouge et il aura une oreille coupée. La deuxième fois, il aura le jarret coupé, on le mutilera. La troisième fois, ce sera la mort. La quatrième catégorie d'articles, ce sont ceux qui sont probablement les plus choquants dans le livre parce qu'ils sont d'une froideur excessive – ce sont des juristes qui écrivent ces textes. Ce sont les articles qui définissent le statut de l'esclave comme un bien meuble/immeuble, qui peut être vendu, qui peut être légué par héritage. »En ce mois de commémoration, plusieurs communes, comme celle de Beaumont-sur-Oise en région parisienne, inaugurent une stèle et plantent un arbre de vie, symbole de liberté pour rendre hommage à ces milliers de femmes, d'enfants, d'hommes arrachés à leur terre natale et mis en captivité. Dans les discours qui s'enchaînent, la condition des esclaves est évoquée. « L'esclavage n'a pas été qu'un système d'exploitation, c'était une entreprise d'effacement. Effacer les noms, les langues, les identités », insiste une oratrice. « Le Code noir promulgué en France en 1685 leur déniait même la qualité d'homme », appuie un autre.À écouter aussiAbolition de l'esclavage : comment devient-on un lieu de mémoire?Une histoire qui résonne encore au sein des associations mémorielles afro-antillaises. Certains craignent qu'abolir le texte revienne à faire comme s'il n'avait jamais existé. « Il faut qu'il y ait des traces de ce qui existait pour qu'on n'oublie pas et que ça ne se reproduise pas », estime une dame. Un autre s'interroge : « Ils veulent le retirer ou l'effacer de l'histoire ? C'est pas pareil. Mais s'il le retire pour le faire disparaître comme dans les livres d'histoire quand on était à l'école, c'est pas bon ! »Une histoire à transmettre aux générations futures, c'est l'une des missions de la Fondation pour la mémoire de l'esclavage. « Une fois qu'on a abrogé ce code, quels sont les moyens supplémentaires que l'on met en place pour transmettre cette histoire ? Que faisons-nous des inégalités en outre-mer qui sont directement liées à l'histoire de l'esclavage ? », demande Aïssata Seck, directrice de cette institution. Le Premier ministre s'est engagé à abolir le Code noir en promettant un texte prochainement au Parlement.À écouter aussiLa dette coloniale peut-elle être remboursée?
Une nouvelle blague par jour à écouter et podcaster, grâce à Rire & Chansonsla blague du jour
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Dans le langage courant, la filouterie désigne un comportement malhonnête, mais souvent rusé, discret, sans violence. Il s'agit de tromper autrui pour obtenir un avantage, sans utiliser la force, mais en abusant de sa confiance ou en profitant d'une situation. Le mot est dérivé du terme « filou », qui évoque un voleur habile et astucieux, plutôt qu'un criminel brutal.On emploie volontiers le mot « filouterie » avec une nuance ironique ou légère, pour parler d'un petit tour de passe-passe ou d'un acte de malice, comme partir discrètement d'un restaurant sans payer, ou mentir sur son âge pour bénéficier d'un tarif réduit. Mais dans certaines circonstances, cette ruse peut devenir un véritable délit aux yeux de la loi.La filouterie en droit françaisEn droit pénal français, la filouterie est une infraction spécifique, qui consiste à obtenir un bien ou un service en connaissance de cause, sans intention de payer, tout en dissimulant cette intention. Autrement dit, c'est un vol par dissimulation, sans effraction ni menace.Le Code pénal ne contient pas de rubrique "filouterie" à proprement parler, mais ce type d'infraction est réprimé sous différentes formes, notamment dans les cas suivants :Filouterie d'hôtel : s'installer dans un établissement hôtelier en sachant qu'on ne paiera pas, puis partir sans régler.Filouterie de restaurant : consommer un repas tout en prévoyant de fuir sans payer.Filouterie de carburant : faire le plein à une station-service et prendre la fuite sans passage en caisse.Filouterie de transport : monter dans un train, taxi ou avion sans billet, en cachant volontairement son intention.Ces faits peuvent être poursuivis au titre de l'escroquerie (article 313-1 du Code pénal), ou de l'abus de confiance, selon les circonstances.Sanctions et peines encouruesLa filouterie peut être punie de peines allant jusqu'à :5 ans d'emprisonnement,Et 375 000 euros d'amende, en cas d'escroquerie caractérisée.Pour des faits mineurs (comme une addition impayée ou un plein de carburant frauduleux), les peines sont souvent réduites, mais peuvent tout de même inclure :Une amende (souvent entre 150 et 1500 euros),Un stage de citoyenneté,Des travaux d'intérêt général,Et en cas de récidive, un passage au tribunal correctionnel.Si la filouterie fait parfois sourire dans le langage courant, elle est, juridiquement, un acte répréhensible assimilé à de la fraude ou du vol par ruse. Et à ce titre, elle peut entraîner de vraies sanctions pénales. La malice n'est pas toujours sans conséquence… Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Fatigue Dating, une tendance de plus en plus marquée Comme le burnout classique marqué par une fatigue profonde, un désinvestissement de l'activité professionnelle, et un sentiment d'échec, le « fatigue dating » se présente comme une fatigue relationnelle liée aux applications de rencontres qui est marquée par la frustration et la déception de ne pas rencontrer l'âme sœur tout en ayant l'impression de tout donner pour y arriver. Le grand supermarché des applications de rencontres engendre pour certains, stress et anxiété. On en parle avec Martine Clerckx, sociologue, fondatrice et directrice associée de WIDE, l'Institut sociétal stratégique Value Factory et Aurélie Jean pour « Le Code a changé » (Ed. de l'Observatoire). Merci pour votre écoute Tendances Première, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 10h à 11h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Tendances Première sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/11090 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Québec est accusé par des profs et syndicats de vouloir « museler » le personnel scolaire avec un code d’éthique jugé excessif, interdisant toute critique pouvant nuire à l’image de l’école. ENTREVUE avec Richard Bergevin, président de la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSQ-CSQ)Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
C'est le combat devant la justice française d'une dizaine de travailleurs sans papiers majoritairement venus du Maroc et d'Algérie. Pendant plusieurs années, de 2019 à 2022, en pleine pandémie de Covid-19, ils ont trié les déchets dans les centres de recyclage de la région parisienne. Exploités par un sous-traitant, ils ont travaillé pour le compte de grands groupes du secteur. Rencontre avec ces travailleurs qui se battent pour leurs droits et leur régularisation. Nous sommes devant le Conseil des prud'hommes de Paris, tribunal chargé de régler les litiges en lien avec le droit du travail en France. Ils sont une dizaine à être venus plaider leur cause. Tous ont travaillé pour le compte de NTI, une entreprise sous-traitante spécialisée dans le tri des déchets. Parmi eux, Hind, venue avec sa petite fille : « J'ai travaillé chez NTI pendant trois ans, sans contrat. J'ai trié les déchets sur le tapis alors que j'étais enceinte. J'ai dû travailler la nuit jusqu'à l'accouchement. Aujourd'hui, ma fille à trois ans demi. »NTI a été placée en redressement judiciaire il y a bientôt deux ans. Mais ces anciens employés demandent réparation aux donneurs d'ordres Veolia, Suez, Paprec, pour le compte desquels ils ont effectivement travaillé. Pour leur avocate, Me Katia Piantino, les géants du secteur du déchet ont volontairement fermé les yeux :« Le Code du travail demande aux donneurs d'ordres de vérifier que son sous-traitant ne commet pas de travail illégal. Cela veut dire qu'il n'emploie pas de travailleurs étrangers sans titre et ne commet pas de travail dissimulé. On leur demande de ne pas ignorer, parce que, ce qui ressort du dossier, c'est qu'ils ont profité d'une main-d'œuvre hyper bon marché du sous-traitant NTI, qui a raflé tous les contrats de sous-traitance dans le secteur. Pourquoi ? Parce que la main-d'œuvre était vachement moins chère... Bizarrement, puisqu'elle n'était pas déclarée. »Heures supplémentaires non payéesLes travailleurs de l'ombre décrivent un système où ils étaient totalement captifs. L'un d'eux confie : « J'ai travaillé cinq ans au noir, dans l'incinération, dans les fours. Parfois, je travaillais la journée, la nuit. On travaillait sans formation, on faisait des heures supplémentaires sans être payés. On n'a pas eu droit au chômage, on ne pouvait pas refuser un travail. Parfois, ils nous appelaient la nuit pour commencer le matin. Et si tu refusais, tu n'avais pas de travail le mois d'après. »Ali Chaligny, représentant syndical CGT chez Veolia qui les accompagne, ne veut pas résumer le problème à celui d'un simple patron voyou. Lui aussi dénonce un véritable système : « Ce sont des métiers en tension où les entreprises ont du mal à recruter, et du coup, il y a une délocalisation de la masse ouvrière des salariés. Étant donné que l'on ne peut pas délocaliser nos activités de collecte et traitement des déchets ménagers, pour pallier ce manque de main-d'œuvre, on délocalise les salariés en France pour assurer ces services essentiels à la nation. »La justice attendra encore quelques mois. L'audience a finalement été reportée au 26 septembre 2025.
Et si l'univers tout entier vibrait à des fréquences invisibles qui influencent notre réalité ? Et si ces fréquences pouvaient être comprises, captées et utilisées pour transformer notre vie ? Yannick Vérité - thérapeute, écrivain et conférencier - aurait percé le mystères des fréquences cachées de l'univers. Il nous révèle comment elles influencent notre conscience, notre bien-être et notre parcours de vie au quotidien.
Tous les matins à 8H10, Salomé nous donne des infos aléatoires du monde.
✨ Suis-moi sur Instagram : https://instagram.com/laurita.socaliente/ La vie est un jeu, et parfois les règles semblent fumeuses, peu claires. - Quel est votre avatar ? De Beckham à Steeve Jobs - Tu peux tomber dans le vide maintenant - La vie est pleine de "méchants" ;) - Quelles sont les règles ? - Les cartes chance et malchance - Les quêtes et missions - Tu as une stamina dans la vie aussi - As-tu vaincu le boss de fin de niveau ? - Utlises-tu des power ups ? - La vie est un vrai jeu de WOO, multi joueurs - Les cheat codes peuvent t'emmener loin ou jusqu'au Game Over Spoiler alert : sauver la Princesse Peach n'a jamais été le but du jeu. Bonne écoute ! ATTIRE ENFIN L'ARGENT : ✨ MONEY MAGNET : Deviens un aimant à argent https://coaching.socaliente.fr/money-magnet
Stanotte continua il mondo "meno discorsi filosofici e più problemi reali"... Vi voglio parlare del famoso uomo/donna tetris che a volte trovate davanti a voi quando siete in coda al supermercato....
Aujourd'hui dans Parlons-en, nous vous proposons de nous éloigner un peu des fracas du monde… et de discuter de l'une des musiques les plus écoutées au monde : le rap. Un genre longtemps méprisé, né comme un cri, qui s'invite aujourd'hui au premier rang des défilés de mode. Le rap, plus fort que la pop ? On en parle avec Mehdi Maïzi, présentateur de l'émission "Le Code" sur Apple Music et auteur de "Le rap a gagné, à quel prix ?" (éd. La Fabrique) et Benjamine Weill, autrice de "À qui profite le sale ?" (éd. Payot et Rivages).
Une vente aux enchères aura lieu cet après-midi à Paris, à l'espace Tajan. L'estimation haute est fixée à 200.000 euros, et le prix pourrait bien s'envoler. On rappelle que le Code civil a posé les bases du droit français. Et cet exemplaire est un trésor, parce qu'il appartenait à son créateur, Napoléon Bonaparte.
Alors qu'un Code Civil ayant appartenu à Napoléon est mis en vente, Marc Bourreau revient sur 220 ans de cet écrit juridique...Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les conflits armés ont toujours existé, mais l'idée de réglementer la guerre pour limiter ses atrocités est relativement récente. Si les lois de la guerre telles qu'on les connaît aujourd'hui sont le fruit de plusieurs siècles d'évolution, elles trouvent leurs racines dans des traditions anciennes avant d'être codifiées dans des traités internationaux. Des règles anciennes de la guerre Dès l'Antiquité, certaines civilisations établissent des codes visant à limiter les abus en temps de guerre. - Les textes religieux : Le Code d'Hammurabi (vers 1750 av. J.-C.) en Mésopotamie, ou encore des passages de la Bible et du Coran, contiennent des règles sur le traitement des prisonniers et la protection des populations civiles. - La Grèce et Rome : Les Romains, influencés par les Grecs, développent le jus fetiale, un ensemble de règles destinées à déclarer et mener la guerre de manière « légale », notamment en respectant les trêves et en négociant avec les ennemis. - Le Moyen Âge : En Europe, l'Église impose certaines limites avec la « Trêve de Dieu » (XIe siècle), interdisant les combats certains jours et protégeant les civils et le clergé. L'essor du droit de la guerre à l'époque moderne Avec l'apparition des États modernes et des armées professionnelles, la guerre devient plus organisée, ce qui favorise l'émergence de règles formelles. - Hugo Grotius et le droit de la guerre (1625) : Le juriste néerlandais Hugo Grotius publie De Jure Belli ac Pacis (Le droit de la guerre et de la paix), qui pose les bases du droit international humanitaire. Il y défend l'idée que même en temps de guerre, certaines règles doivent être respectées, notamment pour limiter la souffrance des soldats et des civils. - Les premières conventions militaires : Au XVIIIe siècle, Frédéric II de Prusse et d'autres souverains européens imposent des codes de conduite à leurs armées, comme l'interdiction de piller sans autorisation. La codification moderne : la naissance du droit international humanitaire La véritable institutionnalisation des lois de la guerre commence au XIXe siècle avec la montée des mouvements humanitaires. - Les Conventions de Genève (1864-1949) : Initiées par Henri Dunant, fondateur de la Croix-Rouge, ces conventions fixent des règles sur le traitement des blessés, des prisonniers et des civils en temps de guerre. La première convention de 1864 établit l'obligation de soigner les soldats blessés, même ennemis. - Les Conventions de La Haye (1899-1907) : Elles établissent les bases du droit de la guerre moderne en interdisant certaines armes (comme les balles dum-dum), en protégeant les civils et en définissant des règles pour les occupations militaires. Un cadre toujours en évolution Depuis, les lois de la guerre continuent d'évoluer. Après les atrocités de la Seconde Guerre mondiale, les Conventions de Genève de 1949 sont renforcées. Plus récemment, les tribunaux internationaux, comme celui de La Haye, jugent les crimes de guerre, et des protocoles interdisent les armes chimiques ou les mines antipersonnel. Conclusion Les lois de la guerre sont donc le fruit d'une longue évolution, passant des codes moraux antiques aux conventions internationales modernes. Si elles ne peuvent empêcher les conflits, elles visent à en limiter les pires abus et à préserver un minimum d'humanité, même en temps de guerre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aurélie Jean est scientifique, entrepreneure et autrice, spécialiste en modélisation algorithmique. Son dernier livre, paru aux éditions de l'Observatoire est intitulé "Le code a changé. Amour & sexualité au temps des algorithmes". On va enfin pouvoir mieux comprendre les bouleversements que nous expérimentons (époque, mœurs, valeurs etc), et comment les applications de rencontres (et réseaux sociaux) fonctionnent réellement, pour mieux les utiliser ou s'en détacher, selon nos besoins.Extrait qui parlera à nombre d'entre nous : "Je ne reconnaissais pas la manière dont on définit sa relation avec l'autre. Avant cette décennie, j'avais compris que lorsqu'on couchait avec un homme ou une femme, c'était (l'action faisant le nom) une "relation" ; et il fallait sortir de l'ambiguïté pour s'accorder sur un autre statut - une aventure d'un soir ou une amitié sexuelle, par exemple. Depuis 2016, je découvre (...) une logique opposée. Comme si les relations naissantes s'inscrivaient la plupart du temps dans une dimension purement sexuelle et sans ressort sentimental, sauf annonce explicite."Bonne écoute ! Prochain épisode le 15 janvier, avec une intervenante experte dans les questions liées l'intimité, au corps, à la charge sexuelle... Si vous voulez soutenir Single Jungle, avec un don en une seule fois, j'ai ouvert un Tipeee : https://fr.tipeee.com/single-jungle. J'ai suivi le conseil d'auditrices et d'auditeurs qui ont proposé de participer à la hauteur de leurs moyens, ponctuellement, aux frais des épisodes (prise de son/montage et hébergement). Merci aux premières personnes qui ont participé ! Retrouvez Aurélie Jean sur les réseaux sociauxhttps://www.instagram.com/aureliejeanphd/https://x.com/Aurelie_JEANhttps://bsky.app/profile/aureliejeanphd.bsky.social crédit photo Alcibiade Cohen, Références citées dans l'épisode ou en bonus ou recommandées par l'invitée (à suivre) AVERTISSEMENT IMPORTANT : Ne jamais s'inscrire sur une application ou site de rencontres payant sans 1) lire les avis sur Google (Play store) ou Apple (App store) 2) lire les conditions tarifaires de l'abonnement. Ainsi je vous déconseille fortement le site PARSHIP, qui pratique l'extorsion : on ne peut pas résilier avant 1 an obligatoire, même si on n'utilise plus le service, qui n'est pas satisfaisant, car très peu de personnes dans votre région. Le service client n'a que mépris pour les clients et le service communication ne veut rien entendre (un comble), aucun arrangement possible. Donc évitez une dépense inutile. Episode enregistré en décembre 2024, à distance, via ZoomMontage et mixage : Isabelle FieldMusique : Nouveau générique ! Vous l'avez reconnu ? C'est le générique de la série mythique des années 90 "Code Quantum" avec Scott Bakula
Mathieu (prénom d'emprunt) a vécu plusieurs années avec sa belle-fille. Mais depuis sa séparation, la mère refuse qu'il la revoie. Dans son étude genevoise, Corinne Nerfin, avocate spécialisée en droit de la famille, précise que les beaux-parents n'ont pas de droits, mais des devoirs. Le Code civil stipule que chaque époux a « une obligation d'entretien envers les enfants nés d'un premier mariage ». Reportages de Pauline Rappaz Réalisation : Didier Rossat Production : Raphaële Bouchet
Intellectuels, chefs d'entreprises, artistes, hommes et femmes politiques… Frédéric Taddeï reçoit des personnalités de tous horizons pour éclairer différemment et prendre du recul sur l'actualité de la semaine écoulée. Ce dimanche, Aurélie Jean pour « Le code a changé - amour et sexualité au temps des algorithmes » aux éditions de l'Observatoire.
Attaque présumée contre la Cour suprême à Brasilia, ce mercredi (13 novembre 2024) : après avoir tenté en vains de pénétrer dans le bâtiment de la Cour suprême, un homme a provoqué plusieurs explosions, dont une l'a tué. Les enquêteurs tentent d'éclaircir son mobile. Ces explosions interviennent alors que le pays accueille, la semaine prochaine, un sommet du G20 à Rio de Janeiro et le président chinois à Brasilia. « Selon les premières informations, il s'agirait d'un suicide », affirme la gouverneure de Brasilia. Il y a eu en fait deux explosions, explique O Globo : une près de la Chambre des députés, dans laquelle l'homme a trouvé la mort, et une autre à 500 mètres de là, quand son véhicule a pris feu dans un parking.La police fédérale estime qu'il pourrait y avoir un lien avec la tentative de coup d'État du 8 janvier 2023, qui a eu lieu au même endroit. Le président du Tribunal suprême fédéral a indiqué que si c'est le cas, l'enquête sur l'explosion sera jointe à celle du 8 janvier, rapporte Folha de Sao Paulo. Et, souligne le quotidien, les députés du l'ex-président d'extrême droite Jair Bolsonaro craignent déjà que les explosions de ce mercredi compromettent l'examen du projet de loi amnistiant les personnes condamnées pour la tentative de coup d'État. D'autant que, écrit Folha, le suspect a été candidat à un poste de conseiller municipal du Parti Libéral de Jair Bolsonaro. À Port-au-Prince, des tirs de jour comme de nuit Ce mercredi, nouvelle journée au ralenti dans la capitale haïtienne : il n'y avait quasiment pas d'école ni de commerces ouverts, par contre les tirs ont continué. Nouvelles autorités, mêmes problèmes, constate le quotidien Le Nouvelliste : si les autorités politiques essaient de monter un nouveau gouvernement, la vie quotidienne des Haïtiens est toujours perturbée, avec des tirs de jour comme de nuit, explique le rédacteur en chef du quotidien Frantz Duval. Et, selon l'Organisation internationale des migrations, 4 500 personnes ont quitté leur domicile les deux premiers jours de la semaine.Le Nouvelliste rapporte une autre information qui donne une idée de l'ampleur des violences : les soldats des Bahamas, dépêchés au sein de la mission multinationale d'appui à la sécurité, ont été libérés de leurs obligations par leur gouvernement. Ils peuvent partir s'ils ne se sentent pas en sécurité. « Il faut dire que ces derniers jours, on ne voit plus les Kenyans, on n'entend plus parler d'opération majeure de la police », note Frantz Duval : « on résiste toujours ici et là, mais c'est toujours une dégringolade qui continue ». Attaque d'une ambulance de MSF à Port-au-PrinceCe lundi (11 novembre 2024), une ambulance de Médecins sans frontières a été attaquée dans la capitale haïtienne. Elle a d'abord été forcée par la police de changer de destination pour conduire ses trois blessés par balles vers un hôpital public, où des personnes armées ont finalement abattu au moins deux des trois blessés. Les équipes de MSF ont, elles, été gazées, menacées de mort, insultés. « On est tous sous le choc, c'est vraiment la première fois qu'on a du personnel qui se fait agresser, menacer verbalement, violemment », explique Christophe Garnier, le chef de mission de MSF France en Haïti. MSF qui se pose maintenant la question de sa présence dans le pays, même si le départ de l'organisation « serait une catastrophe » : « si on n'a pas l'assurance du gouvernement notamment, de travailler en toute sécurité ça va devenir problématique ». La Colombie adopte un texte interdisant le mariage des enfants El Colombiano précise que ces dernières années, la loi interdisant le mariage d'enfants avait déjà échoué à huit reprises à être adoptée. Cette fois, le projet de loi a été soutenu par plusieurs groupes parlementaires. Il est maintenant entre les mains du président Gustavo Petro.El Informador indique qu'entre 2020 et 2023, 1 403 mariages d'enfants ont été enregistrés en Colombie. Le Code civil permettait jusqu'ici le mariage à partir de 14 ans avec la permission des parents, ce qui avait « engendré, malheureusement, un marché », écrit le quotidien, « de filles et de garçons qui étaient utilisés comme monnaie d'échange contre du bétail, des ressources, des lots »… Semana rappelle de son côté que les mariages d'enfants « entraînent des cas de violence fondés sur le genre, des grossesses d'enfants et d'adolescentes, la déscolarisation »... La situation des filles indigènes est la plus préoccupante, pointe El Universal : un tiers d'entre elles sont mariées avant d'être majeures à des hommes ayant le double ou le triple de leur âge. Le racisme au MexiqueAu Mexique, universitaires et militants cherchent des moyens de parler du racisme, très ancré dans la société du pays, au-delà du cercle des spécialistes de la question. Un racisme lié à l'histoire coloniale. La question mémorielle a d'ailleurs récemment provoqué des tensions entre le Mexique et l'Espagne. Depuis 2019, le pays réclame des excuses à l'Espagne. Pour l'historien et philosophe Martin Rios – que la correspondante de RFI Gwendolina Duval a rencontré, ce serait l'occasion de déconstruire les méconnaissances qui perdurent sur cette période : « Certains groupes en Espagne », explique-t-il, « maintiennent encore que la conquête a été un processus civilisateur où les tribus indigènes ont été libérées. » Une réflexion commune pourrait bénéficier aux deux nations mais aussi à toute l'Amérique latine, estime-t-il, pour assumer le passé.Et ne pas s'arrêter là : au Mexique, le récit national repose sur le métissage, mais la classification des différentes catégories de personnes est loin d'avoir disparu, explique José Angel Bazán, qui travaille pour une association de défense des victimes de racisme. Dans les films et les publicités, « la réussite sociale est bien souvent le privilège des personnages blancs tandis que les peaux plus foncées incarnent les représentations de la misère et de la marginalisation sociale ». Une « racialisation » à l'origine de bon nombre d'inégalités économiques. Des nominations coup de poingAux États-Unis, Donald Trump continue d'annoncer les membres de son gouvernement, et la dernière salve de noms soulève beaucoup de questions. Toute la presse parle d'eux : Matt Gaetz, ministre de la Justice ; Pete Hegseth, secrétaire à la Défense ; et Tulsi Gabbard, directrice du Renseignement national. Trois personnes, selon le Washington Post,« idéologiquement extrémistes et manquant de l'expérience nécessaire », alors que le président les a choisies pour des postes-clé de la sécurité du pays.Chacun de ces choix, estime le quotidien, constitue pour le nouveau Sénat à majorité républicaine « un test majeur de sa capacité à faire passer l'intérêt général avant la loyauté envers le parti ». De fait, les sénateurs républicains sont bien embêtés, à en croire le Boston Globe : au Congrès, la presse s'est précipitée pour les faire réagir, et « ils ont affirmé ne pas avoir connaissance des dernières informations, ou ils se sont réfugiés dans des ascenseurs, ou ils ont poussé de longs soupirs incrédules ». De toute façon, Donald Trump compte se passer de leur assentiment, puisque, rappelle le New York Times, il a insisté pour que le chef de la majorité républicaine au Sénat organise des pauses dans les sessions, qui lui permettront d'installer unilatéralement les membres de son cabinet – le quotidien parle d'une « attaque en déni de service contre un des instances de contrôle de la présidence ». Le journal de la PremièreC'est la journée du diabète.
Le code vestimentaire du juif - 2 Halakhot pour être Ben Olam Aba by Rav David Touitou
Le Journal en français facile du lundi 4 novembre 2024, 17 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/B6JI.A
durée : 00:37:54 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Jean Leymarie, Isabelle de Gaulmyn - Le 15 octobre dernier un cycliste est mort à Paris, écrasé par un automobiliste, suscitant une vive émotion chez tous les usagers de la route. Comment penser des espaces de mobilités apaisés qui rassembleraient automobilistes, cyclistes et piétons ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Mathieu Flonneau Enseignant-chercheur à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, historien spécialiste des mobilités, de la civilisation de la route et de l'automobilisme, directeur de l'Institut AES-EDS; Aude Raynaud doctorante au Laboratoire aménagement économie transport, associée au Club des villes et territoires cyclables et marchables.
durée : 02:30:40 - Les Matins - par : Jean Leymarie, Isabelle de Gaulmyn - Avec Thorniké Gordadzé, chercheur à l'institut Jacques Delors et au think tank géorgien Gnomon Wise / Christophe Girardier, président de la société de conseil Bolonyocté / Mathieu Flonneau, historien spécialiste des mobilités, Aude Raynaud, doctorante au Laboratoire aménagement économie transport - réalisation : Félicie Faugère
durée : 00:07:26 - La Question du jour - par : Marguerite Catton - Alors que les 50 hommes accusés d'avoir abusé de Gisèle Pelicot sont entendus en ce moment, comment ce procès historique risque-t-il de bousculer les définitions actuelles du viol dans le Code pénal ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Didier Rebut Directeur de l'Institut de criminologie et de droit pénal de Paris, professeur de droit à l'Université Panthéon-Assas (Paris II), membre du club des juristes.
Lorsqu'une personne est en arrêt maladie, il existe certaines restrictions légales et réglementaires qu'elle doit respecter pour éviter des sanctions ou la perte de ses droits. Le Code la sécurité sociale les prévoit à l'article L323-6. 1. Travailler pour son employeur ou pour un autre employeur : Pendant un arrêt maladie, le salarié est censé se reposer pour se rétablir. Travailler pendant cette période, même pour un autre employeur, est considéré comme une fraude et peut entraîner des sanctions.2. Sortir en dehors des heures autorisées : En France, par exemple, les sorties sont souvent limitées à des plages horaires spécifiques, généralement de 9h à 11h et de 14h à 16h. Sortir en dehors de ces heures sans autorisation médicale est interdit.3. Voyager sans autorisation : Les déplacements, surtout ceux de longue distance ou à l'étranger, sont généralement interdits sans une autorisation préalable du médecin traitant et de l'Assurance Maladie. Voyager sans cette autorisation peut entraîner la suspension des indemnités journalières.4. Pratiquer des activités incompatibles avec la maladie : S'engager dans des activités physiques ou sociales qui sont contraires aux recommandations médicales peut être considéré comme abusif. Par exemple, une personne en arrêt maladie pour des problèmes de dos ne devrait pas être vue en train de faire des activités sportives intenses.5. Ne pas respecter les visites médicales de contrôle : Les organismes de sécurité sociale ou l'employeur peuvent mandater des visites de contrôle pour vérifier l'état de santé du salarié. Ne pas se présenter à ces rendez-vous sans justification valable peut entraîner des sanctions.6. Mentir sur son état de santé : Fournir de fausses informations sur son état de santé pour obtenir un arrêt maladie constitue une fraude. Si cela est découvert, le salarié peut faire face à des sanctions disciplinaires de la part de l'employeur et à des poursuites pénales.Le non-respect de ces obligations peut entraîner des sanctions telles que la suspension des indemnités journalières ou des mesures disciplinaires de la part de votre employeur. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:01:35 - Les 80'' - par : Nicolas Demorand - Petite histoire du QR code en 80 secondes ce matin, du QR code et donc de son ancêtre, le code barre.
Aujourd'hui, Antoine Diers, Barbara Lefebvre et Frédéric Farah débattent de l'actualité autour d'Olivier Truchot.
Mathieu (prénom d'emprunt) a vécu plusieurs années avec sa belle-fille. Mais depuis sa séparation, la mère refuse qu'il la revoie. Dans son étude genevoise, Corinne Nerfin, avocate spécialisée en droit de la famille, précise que les beaux-parents n'ont pas de droits, mais des devoirs. Le Code civil stipule que chaque époux a « une obligation d'entretien envers les enfants nés d'un premier mariage ». Reportages de Pauline Rappaz Réalisation : Didier Rossat Production : Raphaële Bouchet
Débat entre Mischa Müller, co-fondatrice de l'association Recap-Me, docteure en sciences humaines et sociales, Manfred Bühler, conseiller national (UDC/BE) et Jessica Jaccoud, conseillère nationale (PS/VD).
Aujourd'hui Zohra Bitan, Elina Dumont et Didier Giraud débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Le 6 mai prochain, les Tchadiens vont élire leur président pour cinq ans. Après les interviews sur RFI et France 24 du président-candidat Mahamat Idriss Déby et du Premier ministre-candidat Succès Masra, voici celle de l'opposant Albert Pahimi Padacké, qui est arrivé officiellement deuxième à la présidentielle d'avril 2021 et qui dirige le parti RNDT Le Réveil. Sa stratégie ? Essayer de se distinguer du président et du Premier ministre, qui, à ses yeux, ont conclu « un arrangement » et ne se livrent qu'un « match amical ». Il a accordé cette interview à Ndjamena à nos envoyés spéciaux Christophe Boisbouvier, de RFI, et Marc Perelman, de France 24. RFI/France24 : C'est donc votre quatrième candidature. Les fois précédentes, vous avez crié à la fraude. Cette élection est organisée par le régime du nouveau président de Transition. Pensez-vous que, cette fois, le scrutin sera bel et bien transparent ?Albert Pahimi Padacké : Il serait trop tôt de dire que nous croyons à la transparence de cette élection. Malheureusement, nous avons eu le référendum [constitutionnel du 17 décembre 2023] qui a montré que nous ne sommes pas sur la voie de la transparence électorale, puisque le peuple a boycotté. Les résultats ont été en décalage avec les résultats des bureaux de vote. Là, nous allons à une présidentielle avec une nouvelle constitution, quelles que fussent les conditions de son adoption. Avec l'Ange – l'administration électorale mise en place par le pouvoir – nous constatons qu'il y a monopole d'un camp, d'un parti : celui du candidat-président de la Transition. Les autres partis, avec lesquels nous sommes aujourd'hui en compétition, sont exclus de toute l'administration électorale. Donc, nous ne pouvons pas gager sur la transparence de cette élection, dans laquelle nous sommes engagés. Et dans son organisation, nous en sommes exclus.Pour cette élection du 6 mai, beaucoup annoncent un duel entre le président-candidat Mahamat Idriss Déby et le Premier ministre-candidat Succès Marsa, parce qu'ils disposent tous les deux des facilités et des réseaux qui sont liés à leurs fonctions. Alors, Albert Pahimi Padacké, ne craignez-vous pas de ne jouer qu'un rôle de figurant ?Il y a deux choses. Ceux qui pensent que ce serait un duel, je leur dirais plutôt que c'est un match amical entre le président et son Premier ministre, parce qu'aucun Tchadien ne croit que le Premier ministre est véritablement candidat face au président. C'est inimaginable. Pourquoi ? Nous savons que ce système fait que, si vous exprimez une opinion contraire à ce que veut le pouvoir, vous êtes pourchassé, vos collaborateurs chassés de l'administration publique et c'est le cas du RNDT-Le Réveil. Lorsque nous avions décidé de boycotter un référendum mal organisé, nos camarades, nos militants ont été chassés de l'administration du territoire, même en pleine campagne. Personne ne peut croire qu'un Premier ministre soit candidat face au président en exercice et qu'il reste en poste, même dans les grandes démocraties, chez vous.C'est dans le cadre de la cohabitation que Mitterrand et Chirac ont pu aller en compétition ensemble [en France, en 1988]. Mais sur ce cas de figure, c'est parce que le Premier ministre n'était pas le choix du président, il était imposé par l'Assemblée nationale. Ici, il ne peut pas y avoir un duel entre les deux. C'est un arrangement, un match amical. Et la deuxième chose, c'est que nous, nous ne jouons pas les figurants dans cette élection. Nous connaissons l'état d'esprit de notre peuple : la population tchadienne a besoin de changement. Elle vit aujourd'hui une vie de misère. Pour la première fois depuis des décennies, le Tchad ne produit que 30 mégawatts d'électricité et on vient de finir un ramadan sans électricité. Le peuple tchadien en a marre et donc nous sommes en harmonie avec les attentes de notre peuple.À écouter aussiMahamat Idriss Déby, président tchadien: «Le Tchad n'est pas dans le principe d'un esclave qui veut changer de maître»Vous venez d'évoquer, donc, ce qui semble être les contours d'un accord secret entre le président de Transition et son Premier ministre. En êtes-vous sûr et pensez-vous que cet accord signifie qu'une fois l'élection passée, cet attelage va rester en place ?Je ne peux pas vous parler avec certitude. J'ai des appréhensions, les appréhensions qui sont celles du peuple tchadien. Appréhensions portant sur les dessous de l'accord de Kinshasa [accord signé le 31 octobre 2023 entre le gouvernement tchadien et le parti Les Transformateurs]. Nous savons très bien d'où les choses sont parties. Des jeunes ont été massacrés [le 20 octobre 2022] au nombre de 300, aux dires même du président des Transformateurs. Aujourd'hui, on revient, on ne parle plus de ces enfants tués. On est nommé Premier ministre et on est candidat – sans démissionner – et le président et le Premier ministre sont d'accord pour continuer. Les appréhensions sont sérieuses, les suspicions sont fortes. Il y a une entente entre le président et son Premier ministre. L'un est candidat, certainement pour garder son poste de président, l'autre est candidat pour garder son poste de Premier ministre. C'est un match amical.Venons-en aux questions régionales. Le régime soudanais a accusé devant les Nations unies le Tchad d'avoir pris fait et cause pour le général Hemetti – chef des Forces de soutien rapide (FSR) – en les armant. Même si Ndjamena a nié, pensez-vous que c'est une erreur d'avoir choisi un des camps dans cette guerre civile qui dure depuis maintenant un an ?Si le gouvernement tchadien a pris fait et cause pour un des belligérants au Soudan, je considère cela comme une erreur grave. Nous n'avons pas besoin de nous mêler de ce qui se passe au Soudan, sauf si nous avons la possibilité d'aider ces frères à se mettre ensemble et se réconcilier. Mais nous n'avons pas intérêt, en tant que peuple tchadien, de prendre parti dans un conflit interne au Soudan.Le gouvernement a-t-il pris parti ?Je n'ai pas la confirmation, je dis simplement que le Tchad n'a pas intérêt à prendre parti dans cette guerre.En janvier dernier, le président Mahamat Idriss Déby est allé voir son homologue russe Vladimir Poutine à Moscou et a dit que le Tchad était un « pays frère » de la Russie. Le pensez-vous tenté par un changement d'alliance militaire au profit de la Russie ? Et si vous étiez élu, envisageriez-vous la même option ?Si nous sommes élus, nous travaillerons avec nos partenaires traditionnels, sans renier la possibilité de nous ouvrir à d'autres partenaires, dans l'intérêt de notre peuple. Nous avons besoin de développer notre pays et, pour le développer, nous avons besoin des ressources extérieures. Dans ce cadre-là, je pense qu'il faut nouer des relations avec tous les pays. Mais ces relations doivent se développer dans l'intérêt de notre peuple. Et parmi les intérêts de notre peuple, il y a la démocratie. Nous avons besoin des pays qui vont nous aider, également, dans la construction démocratique de notre pays, pour éviter de retomber dans ce cycle infernal de guerre que nous avons connu.De façon très concrète, il y a environ 1 000 soldats français et trois bases militaires françaises sur le sol tchadien. Est-ce que ça veut dire moins de soldats et moins de bases, si vous êtes élu ? Cette question, telle que les politiques la posent, que ce soit en Afrique comme en France, je pense que c'est en décalage total avec la réalité. Pour nous, la question des rapports avec la France n'est pas une question de base militaire. Ce n'est pas le sujet. Le sujet est que, depuis 60 ans, les populations africaines sont en décalage d'intérêt avec leurs gouvernants, lesquels gouvernants sont vus par les populations comme étant soutenus par l'Élysée. Ce qu'il faut donc faire, c'est de ramener la coopération entre la France et l'Afrique dans l'intérêt des populations. Il faut que les politiques français cessent de miser sur des personnes, mais sur le peuple.Albert Pahimi Padacké, vous avez bien connu Mahamat Idriss Déby à son arrivée au pouvoir il y a trois ans, puisque vous étiez son Premier ministre. À l'époque, il avait promis qu'il ne se présenterait pas et finalement, il a fait le contraire. Aujourd'hui, il promet la démocratie. Craignez-vous qu'il veuille mettre en place une nouvelle dynastie sur le continent ?Je ne sais pas. D'abord, je ne suis pas de ceux qui pensent, honnêtement, que c'est parce qu'il serait le fils du Maréchal [Idriss Déby Itno], qu'il porte le patronyme Déby qu'il ne devrait pas être candidat. Je ne raisonne pas comme ça. Pour moi, il peut être candidat, pourvu que les conditions d'élections soient les conditions les plus transparentes, mettant à égalité tous les candidats. Dans ces conditions, je me sens capable de le battre. Est-ce qu'il amènera la démocratie ? Je suis candidat, justement, pour restaurer la démocratie dans mon pays, parce que je considère aujourd'hui que le président-candidat Mahamat Idriss Déby est une menace pour la démocratie, au vu de la qualité du référendum que nous avons connu, au vu de l'organisation de l'actuelle présidentielle.C'est pour ça que j'annonce : un, dans mon programme, pour habituer le Tchad à la passation pacifique du pouvoir, je n'exercerai qu'un seul mandat pour organiser le retour au jeu démocratique réel. Deux, je remettrai en jeu la Constitution actuelle, qui est mal adoptée, et je soumettrai la question de la forme de l'État à un référendum, avec un projet sur la forme fédérale et un projet sur la forme unitaire, pour que le peuple puisse décider. Trois, je dissoudrai l'administration électorale actuelle – qui est inique, l'Ange – pour mettre en place une administration électorale équitable. Le Code électoral sera révisé totalement pour y remettre les conditions de transparence. En tout cas, toute l'architecture juridique et institutionnelle permettra d'organiser des élections transparentes, libres et inclusives dans notre pays et d'éviter le retour aux cycles de violences.À lire aussiTchad: le Premier ministre Succès Masra demande aux électeurs «cinq ans pour mettre fin à 60 ans d'obscurité»
Aujourd'hui dans Graine de Métamorphose Xavier Pitois reçoit Cyrus North créateur de contenu, vidéaste web français et vulgarisateur de philosophie sur YouTube. Comment vivre libre et accroître son bonheur ? Que nous disent nos émotions ? Que puis-je connaître de moi-même ? Qu'est-ce qui dépend de moi ? C'est désormais avec un premier ouvrage - mais toujours teinté d'humour - que Cyrus North reconnecte des sujets brûlants comme le développement personnel et la philosophie. Dans cet épisode, il nous invite à se questionner tout en nous offrant des méthodes et des réflexions au service du bonheur au quotidien. Épisode #67Quelques-unes des questions à Cyrus North : Est-ce qu'avoir une vie plus heureuse, ce ne serait pas finalement mieux vivre avec ses souffrances ?Ton livre est très imprégné de stoïcisme, quels sont les principes de cette philosophie ?Vois-tu les religions comme un accès éventuel au bonheur ?Quelle serait la vertu la plus importante à entretenir ?Est-ce que notre bonheur augmente si on diminue notre désir ?Ton outil préféré pour gérer les émotions est les colonnes de Aaron Beck, pourrais-tu nous le présenter ?Comment es-tu venu à la méditation et que t'a-t-elle apportée ?Comment entretenir une relation saine avec l'argent ?Qui est mon invité du jour Cyrus North ? : Cyrus North est un créateur de contenu et vidéaste web français qui s'est fait connaître pour son travail de vulgarisation de la philosophie sur YouTube, sur sa chaîne éponyme lancée en 2013 (794 000 abonnés). À partir de 2016, son contenu se diversifie avec des sujets plus généralistes et met en lumière des liens entre certaines branches de la philosophie (axiologie, éthique) et le développement personnel. En dehors de sa chaîne principale, il poursuit la ligne initiale d'initiation à la philo avec la chaîne l'Antisèche (645 000 abonnés). Il a publié son premier ouvrage intitulé "Le code" aux éditions Albin Michel.Quelques citations de l'épisode avec Cyrus North : "A partir du moment où tu peux te remettre en question, ta recherche vers la vérité se passe globalement bien.""Comme tout est impermanent, ton désir l'est aussi.""Je désacralise l'argent, ça me permet de ne pas en avoir peur."Retrouvez Graine de Métamorphose Podcast sur InstaInscrivez-vous à la Newsletter ici : https://www.metamorphosepodcast.com/Découvrez gratuitement La Roue Métamorphose et les 9 piliers de votre vie !Soutenez la Tribu Métamorphose, devenez actifs !Retrouvez Graine de Métamorphose sur Apple Podcast / Spotify / Google Podcasts / Deezer / YouTube / SoundCloud / CastBox/ TuneIn.Photo © Hippolyte Petit Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.