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balavoine

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Ils sont fous ces Bretons France Bleu Breizh Izel
Le poète François Villon, chanté par Brassens et cité par Balavoine, serait-il Breton ?

Ils sont fous ces Bretons France Bleu Breizh Izel

Play Episode Listen Later Dec 19, 2025 4:04


durée : 00:04:04 - Le poète François Villon, chanté par Brassens et cité par Balavoine, serait-il Breton ? Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Vous m'en direz des nouvelles
«La chanson française. Un peu, beaucoup, passionnément...» par Didier Varrod

Vous m'en direz des nouvelles

Play Episode Listen Later Dec 17, 2025 48:28


On plonge dans ce livre comme dans un album photos : à chaque page, des souvenirs surgissent. « La chanson française. Un peu beaucoup, passionnément », de Didier Varrod revient sur les musiques qui ont rythmé les 60 dernières années en France.  L'évolution politique de la France et les bouleversements de la société s'inscrivent dans notre mémoire collective en chanson. De Charles Trenet à Aya Nakamura, de Nougaro à Juliette Armanet, en passant par Dalida, Balavoine, Michel Berger, Alain Souchon ou Feu! Chatterton, on suit les artistes sur scène et en coulisses, on comprend leurs succès et leurs échecs. Didier Varrod, journaliste, directeur musical des antennes de Radio France, était l'invité de Nathalie Amar. « La chanson française - Un peu, beaucoup, passionnément...» est à retrouver aux éditions Le Robert.   ► Le hit de la semaine :  Kayz Loum a choisi de mettre un coup de projecteur sur Abou Tall et ce hit extrait de son dernier album : Merci.   ► Playlist du jour - Balavoine - Quand on arrive en ville - Charles Trenet - Le jardin extraordinaire. - Marguerite - Les filles, les meufs. - France Gall - Ella elle l'a. - Nougaro - Nougarock.

Vous m'en direz des nouvelles !
«La chanson française. Un peu, beaucoup, passionnément...» par Didier Varrod

Vous m'en direz des nouvelles !

Play Episode Listen Later Dec 17, 2025 48:28


On plonge dans ce livre comme dans un album photos : à chaque page, des souvenirs surgissent. « La chanson française. Un peu beaucoup, passionnément », de Didier Varrod revient sur les musiques qui ont rythmé les 60 dernières années en France.  L'évolution politique de la France et les bouleversements de la société s'inscrivent dans notre mémoire collective en chanson. De Charles Trenet à Aya Nakamura, de Nougaro à Juliette Armanet, en passant par Dalida, Balavoine, Michel Berger, Alain Souchon ou Feu! Chatterton, on suit les artistes sur scène et en coulisses, on comprend leurs succès et leurs échecs. Didier Varrod, journaliste, directeur musical des antennes de Radio France, était l'invité de Nathalie Amar. « La chanson française - Un peu, beaucoup, passionnément...» est à retrouver aux éditions Le Robert.   ► Le hit de la semaine :  Kayz Loum a choisi de mettre un coup de projecteur sur Abou Tall et ce hit extrait de son dernier album : Merci.   ► Playlist du jour - Balavoine - Quand on arrive en ville - Charles Trenet - Le jardin extraordinaire. - Marguerite - Les filles, les meufs. - France Gall - Ella elle l'a. - Nougaro - Nougarock.

Invité culture
«La chanson française un peu beaucoup passionnément», un livre et une déclaration d'amour à la musique

Invité culture

Play Episode Listen Later Dec 5, 2025 4:26


L'invité culture est le journaliste Didier Varrod, directeur musical de Radio France. Il publie La chanson française, un peu, beaucoup, passionnément. aux éditions Le Robert. Une balade en 21 chapitres dans l'histoire de la chanson française. RFI : La chanson française, un peu, beaucoup, passionnément, c'est le titre de l'ouvrage en forme de déclaration d'amour que vous consacrez à votre passion, qui est aussi celle de beaucoup de gens dans le monde pour la chanson française. Il compte 21 chapitres, 21 moments qui retracent l'histoire moderne de cette chanson. Et en vous lisant, on comprend une chose essentielle : cette chanson française est aussi le miroir de la société dans toutes ses dimensions, ses revendications, ses soubresauts et ses crises. Didier Varrod : Contrairement à ce qu'avait dit Serge Gainsbourg sur un plateau de télévision, j'ai toujours pensé que la chanson était un art majeur, même si ce n'est pas un art académique. Je comprends la nuance gainsbourienne qui consiste à dire que pour faire de la peinture, il faut un apprentissage académique, il faut connaître toute l'histoire de la peinture, mais pour moi, la chanson m'a élevé « au grain ». C'est vrai que la littérature, les livres, le cinéma, ont été importants, mais la chanson a été une sorte de tuteur qui m'a accompagné dans mon éducation, dans mes prises de conscience, dans mes émotions et dans mon identité. Je pense que c'est comme ça pour beaucoup de Françaises et de Français et de gens dans le monde entier, d'ailleurs. Parce que la musique est « un cri qui vient de l'Intérieur », comme disait Bernard Lavilliers. C'est un terrain de jeu commun, un terrain qui fabrique du bien commun, du vivre-ensemble. Pour moi, c'est aussi une langue. Le français est peut-être ma première langue maternelle, mais la chanson française, en quelque sorte, est une deuxième langue. Elle m'a permis de communiquer avec des gens. Elle m'a permis d'entrer dans l'intimité des artistes que j'ai rencontré. Pour moi, elle fait socle. Et, j'ai toujours pensé aussi que si demain il y avait une catastrophe nucléaire ou une catastrophe épouvantable, et que dans un endroit secret était protégés des disques et des vinyles, on pourrait alors comprendre ce qu'était la France des années 1950 à aujourd'hui, rien qu'à travers des chansons. C'est pour ça qu'elle a cette importance pour moi. Dans ce livre, vous partez souvent d'un cas particulier, d'une rencontre, d'une anecdote, pour exhumer une tendance générale dans la chanson française. Prenons le cas des rapports entre le monde politique et la chanson. Est-ce que les personnels politiques ont toujours courtisé les chanteurs et chanteuses ? A contrario, est-ce que les artistes ont eu besoin des politiques ? C'est un phénomène qui est apparu progressivement avec l'émergence de la société du spectacle pour reprendre les termes de Guy Debord. Il est vrai que dans les années 1950 et les années début des années 1960, les artistes, la chanson d'un côté et le monde politique, de l'autre, étaient deux territoires relativement distincts. Ce qui a changé, c'est qu'à la fin des années 1950 et au début des années 1960, il y a une nouvelle catégorie sociologique qui apparait : la jeunesse. Dans les années 1950  ou 1940, voire avant la guerre, il n'y avait pas d'adolescence. L'adolescence n'était pas considérée comme une catégorie sociale à l'instar des enfants et des adultes. Et souvent d'ailleurs, les artistes qui sont issus des années 1960 le racontent. Leur révolution, c'est ça. C'est la prise en compte tout d'un coup d'une catégorie nouvelle qui s'appelle la jeunesse, l'adolescence. Et pour le coup, elle arrive avec sa propre langue, ses propres désirs d'apparence, sa volonté de se distinguer par des vêtements, par la musique, et puis progressivement par du cinéma, puis dans les années 1980 avec la BD.  Et ça, le monde politique le comprend... À partir du moment où cette catégorie est identifiée, elle devient attractive, et elle est convoitée par le personnel politique. D'autant plus avec l'instauration par Valéry Giscard d'Estaing (président de la France entre 1974 et 1981, NDLR) du droit de vote à 18 ans où, finalement, on sort de l'adolescence. Et on comprend que cette adolescence construit aussi les premières utopies, les premières convictions politiques. Je pense que ce qui a rapproché finalement le monde politique et le monde de la musique, c'est à la fois le courant des yéyés, la période de mai 1968, et aussi après les années s1970, la prise en compte de la jeunesse comme une véritable catégorie socioprofessionnelle. Et cette chanson française n'évolue pas en vase clos. Elle se fait la caisse de résonance des luttes de l'époque, des injustices, des combats. Il y a toujours eu une chanson d'auteur qui avait comme préoccupation de raconter le monde et de raconter en chanson quelles étaient les préoccupations sociales et politiques de leurs auteurs. Il y a eu, comme je le raconte dans le livre, des compagnons de route du Parti communiste français, notamment avec Jean Ferrat qui était un artiste extrêmement populaire à l'époque. À côté, il y avait des acteurs comme Yves Montand et Simone Signoret. Toute une sphère artistique très en lien avec le Parti communiste. Mais dans les années 1970, la France rattrape son retard dans la culture politique. John Fitzgerald Kennedy (président des États-Unis de 1961 à 1963, NDLR) est passé par là. Il a fait de sa campagne électorale, une campagne spectacle où le show business commençait à intervenir dans la vie politique américaine. Et du coup, Giscard, quand il arrive en 1974, applique un peu cette recette. Avec une volonté de resserrer les liens avec la sphère artistique. D'ailleurs, il vise les jeunes. Il fait fabriquer des t-shirts et il les fait porter aux artistes qui sont les plus populaires, les plus emblématiques. On a des photos de Claude François ou de Johnny Hallyday ou Sylvie Vartan avec le t-shirt « Giscard à la barre ». La chanson française se fait l'écho des revendications et des cris, enfin des revendications, des injustices, des combats. Dans les années 1970, il y a une nouvelle scène française, une nouvelle chanson française qui est une chanson d'auteur, portée par des auteurs, compositeurs, interprètes et non plus seulement par des interprètes qui se contentaient de faire des adaptations de standards américains ou anglais. Donc, à partir du moment où cette génération d'auteurs est arrivée, elle s'est inscrite dans la tradition française, celle de l'écrit qui dit quelque chose du monde, et qui existait déjà, du reste, dans les années 1920 ou 1930, avec des chanteurs qui utilisaient la chanson pour raconter à la fois leur intériorité, mais aussi leur relation au monde et leur volonté d'émancipation. Dans les années 1970, il y a la volonté d'accompagner un désir de changement, d'alternance. Il faut se remettre dans l'esprit une chose : à l'époque, les gens pensaient que l'alternance politique n'était qu'une utopie, qu'elle n'arriverait jamais. Dès lors, nous n'avions pour y croire que quelques enseignants qui nous enseignaient une vision alternative du monde. Et puis, nous avions les chanteurs. Renaud, Bernard Lavilliers, Alain Souchon, Daniel Balavoine qui exprimaient à travers leurs mots une conscience ouvrière, une volonté de changer le monde. Pour mon cas personnel, j'ai toujours pensé que les chansons de Renaud ont été bien plus efficaces que tous les cours d'éducation civique que je subissais à l'école. Quant à Balavoine, je le considère un peu comme un tuteur, un grand frère qui m'a appris la vie, qui m'a appris quel était le prix de l'émotion, qui m'a appris à « m'emporter pour ce qui m'importe », puisque c'était une des grandes phrases de Balavoine, « je m'emporte pour ce qu'il m'importe ». Alors, est-ce que pour autant les chansons changent le monde ? C'est Jean-Jacques Goldman qui a posé de façon assez judicieuse la question, sans réellement y répondre. Mais en tout cas, elles accompagnent les soubresauts politiques, elles accompagnent les mutations, et parfois, elles sont simplement la bande originale d'un moment. Chaque révolution à ses chansons. Dans ce livre, vous abordez aussi un chapitre très intéressant, c'est l'irruption du rap dans les années 1990 et la difficulté qu'a eue l'industrie musicale à intégrer le rap dans le champs de vision. Il a fallu le succès de MC Solaar, expliquez-vous, pour que finalement, on se rende compte que les banlieues avaient quelque chose à dire. Et elles le disaient d'une façon différente, mais qui était aussi de la chanson française. J'ai eu la chance de vivre personnellement ce moment. Je suis en 1991 appelé à la direction artistique de Polydor. Je ne suis pas un enfant du rap, loin de là. J'ai acheté quelques 45 tours de rap, Sugar Hill Gang qui tournait sur ma platine tout le temps. On commençait à voir des breakers comme Sydney à la télévision. Mais pour moi, c'était quand même un monde un peu étranger. Et quand j'arrive en 1991 chez Polydor, qui est vraiment le label très imprégné de chanson française, Serge Reggiani, Renaud, Maxime Le Forestier etc, il y a toute une nouvelle pop française qui émerge avec Niagara, Mylène Farmer, Patricia Kaas. Et au milieu, il y a une espèce de d'électron libre qui s'appelle MC Solaar, avec un projet hybride entre la chanson et le rap. Ce n'est pas tout à fait du rap au sens où on croit l'entendre, et ce n'est pas tout à fait de la chanson. Et de cette hybridité va naître effectivement une culture qui est celle du rap populaire qui va débouler sur les antennes de toutes les radios. Pourquoi l'industrie musicale a eu autant de mal à intégrer le rap dans ses raisonnements ? Parce que ces jeunes gens n'avaient jamais eu la chance d'être visibles, ni à la radio ni à la télé. Faut quand même rappeler que jusque dans les années 1980, il n'y a pas de « blacks » à la télé, il n'y a pas d'arabes à la télé. Et quand on les voit, c'est soit parce qu'il y a des émeutes, soit parce que tout d'un coup, il y a un élan collectif antiraciste. Donc tout d'un coup, cette jeunesse que l'on ne connaît pas arrive et remet en question la manière traditionnelle de faire la chanson. La chanson, ce n'est plus forcément un couplet, un refrain, un couplet, un refrain. Ça peut être un flow qui dure pendant trois minutes sans refrain. Ça peut être – oh scandale ! – l'arrivée du sampling dans cette musique. Et ce sampling déstabilise une partie des gens de la chanson française qui se disent « mais enfin, ils ne peuvent pas composer leur propre rythmique, ils ne peuvent pas employer un batteur et un bassiste pour créer une rythmique ! ». Et la chanson française a aussi refusé quelque part cette irruption de ce mode d'expression qui était nouveau, spontané, et aussi extrêmement écrit, mais dans une langue qui n'était pas tout à fait la langue académique. Et c'est vrai que finalement, Solaar a réussi à imposer une image de grand sage. Et il a réussi, tout d'un coup, à intéresser les tenants du patrimoine de la chanson française, c'est à dire les Aznavour, les Gainsbourg, les Juliette Gréco, tous ces artistes vraiment très patrimoniaux qui avaient connu la poésie surréaliste, qui avaient connu Boris Vian, qui avaient connu Jacques Canetti. Donc ça a été pour moi magnifique de vivre à la fois cette émergence, de comprendre aussi que ça grattait, que ça n'allait pas être facile. Finalement, puisque j'ai toujours une vision un peu historique de la chanson, je me dis que ce n'est pas si loin de ce qu'ont vécus dans les années 1960 Eddy Mitchell, Dick Rivers, Johnny Hallyday qui – comme par hasard – étaient tous des mômes issus des quartiers populaires, de la banlieue, qu'on n'appelait pas encore banlieue, et qui s'exprimaient avec des rythmes et des mots qui n'étaient pas ceux de la génération d'avant. On voit à nouveau avec le rap l'émergence d'une musique stigmatisée par l'establishment, adoubée par la rue et par le public. C'est ça qui est très intéressant. Mais encore aujourd'hui, on s'aperçoit par exemple avec la mort de Werenoi, une partie de la France s'interroge. C'est juste le plus gros vendeur de disque en France ! Et moi, je voulais aussi raconter ce long chemin de croix qu'ont vécu les rappeurs pourtant installés depuis le début des années 1990. Je ne vous dis pas le nombre de courriers que reçoit la médiatrice de France Inter (station de radio où travaille Didier Varrod, NDLR) tous les jours, toutes les semaines pour râler en disant « mais comment vous pouvez passer cette musique qui n'est pas de la musique ? ». On a eu la même chose avec la musique électronique. Mais c'est pour dire encore qu'aujourd'hui, même si cette musique-là est majoritaire économiquement dans le pays et qu'elle draine effectivement la majorité de la jeunesse, elle n'est pas la musique majoritaire pour l'institution. Dans ce livre, vous évoquez beaucoup d'artistes qui vous ont marqués. On ne va pas tous les citer. Il y a Véronique Sanson, bien évidemment. Et puis, vous parlez de Mylène Farmer. Et en lisant le chapitre sur Mylène Farmer, je me suis dit : est-ce que la chanson française fabrique des mythes ? Ou est-ce que ce sont les mythes qui s'incarnent dans la chanson française, comme ils pourraient s'incarner en littérature ou ailleurs ? C'est une question que je me suis posée plusieurs fois en écrivant ce chapitre sur Mylène Farmer. Est-ce qu'elle est née pour devenir mythologique, avec la volonté de le devenir ? Ou est-ce que finalement, c'est l'histoire de la chanson française dans son évolution qui a fabriqué ce mythe ? En fait, je pense très honnêtement que, c'est l'histoire de la chanson française qui crée le mythe autour de Mylène Farmer. Même si Mylène Farmer, quand elle arrive au début des années 1980, se nourrit d'un certain nombre de mythologies très fortes, de figures mythologiques qui cultivent à la fois le secret, un univers un peu sombre, etc. Mais en fait, c'est en regardant l'histoire de la chanson que l'on s'aperçoit que finalement, ce mythe va naître et se muscler et s'intensifier. Cette identité, parfois, se transmet de père en fils. Vous abordez parmi tous les phénomènes que génère la chanson dans une société. Celui de l'héritage et des familles : les Higelin, les Chedid, les Gainsbourg.. La chanson française, serait-elle transmissible génétiquement, si je puis dire ? C'est l'une de ses singularités. Et en fait, c'est un questionnement que j'ai eu parce souvent, quand on me présente un artiste, je me dis « Tiens, c'est la fille de ou le fils de... ». Il y a quand même ce truc en France qui rend un peu suspect la légitimité ou l'intégrité, lorsque l'on est fille ou fils de ou petit-fils ou petite fille de. Et c'est vrai que c'est une question. En fait, c'est l'une des singularités de l'histoire de la chanson française. Il y a Gainsbourg, il y a Chedid, il y a Hardy, Dutronc, France Gall... Une partie de l'histoire de la chanson s'est construite, édifiée et fut nourrie par ces familles. Et c'était aussi peut-être leur rendre alors ce qui m'a aussi poussé. J'ai beaucoup hésité à écrire ce chapitre, jusqu'au moment où je suis allé voir le spectacle d'Alain Souchon avec ses deux fils. Au départ, je me disais « Mais il ne peut pas faire un spectacle tout seul ou avec Laurent Voulzy (son complice de scène NDLR) ». Et en fait, de voir ces trois personnalités liées par le sang, par un amour inconditionnel et construire une œuvre d'art à l'intérieur d'une histoire de la chanson, ça m'a bouleversé. Je me suis dit : « Il faut rendre hommage à cette volonté de revendiquer à ciel ouvert une histoire de famille. » Et puis après, il y a aussi une dimension dans les histoires de famille que l'on aborde assez peu. C'est le phénomène de la statue du Commandeur, c'est-à-dire qu'il y a beaucoup d'artistes qui sont tellement impressionnés par l'image de la mère ou du père qui se disent « comment puis-je le dépasser ? ». Ce n'est pas simple pour tout le monde. Oui, et j'aurais pu aussi d'ailleurs évoquer dans le livre toutes les histoires de famille qui ont échoué, ou en tout cas, ces histoires d'enfants qui ont eu moins de succès ou ont eu plus de difficultés que leur maman ou leur papa. Et ça fera peut-être l'objet d'un tome 2, mais ce n'est jamais très agréable d'écrire sur les échecs. Mais ce que vous racontez là est vraiment juste. Quand on parle de Thomas Dutronc par exemple (fils de Jacques Dutronc et de Françoise Hardy, tous deux artistes NDLR), c'est quand même génial. Une jeune garçon, un fils de, avec un père et une mère qui ont marqué la chanson... Il fait son apprentissage en secret se disant « si j'ai une chance de réussir, il ne faut pas que je sois chanteur, ou en tout cas, il ne faut pas que mon fantasme premier soit d'être dans la lumière ». Et c'est très bouleversant, parce qu'en fait, il va devenir un immense musicien en s'imposant la clandestinité. Il est devenu guitariste de jazz manouche, pour aller dans un monde qui n'était ni celui de son père, ni celui de sa mère. Donc il y a des très belles histoires dans cette épopée de la chanson française.

Invité Culture
«La chanson française un peu beaucoup passionnément», un livre et une déclaration d'amour à la musique

Invité Culture

Play Episode Listen Later Dec 5, 2025 4:26


L'invité culture est le journaliste Didier Varrod, directeur musical de Radio France. Il publie La chanson française, un peu, beaucoup, passionnément. aux éditions Le Robert. Une balade en 21 chapitres dans l'histoire de la chanson française. RFI : La chanson française, un peu, beaucoup, passionnément, c'est le titre de l'ouvrage en forme de déclaration d'amour que vous consacrez à votre passion, qui est aussi celle de beaucoup de gens dans le monde pour la chanson française. Il compte 21 chapitres, 21 moments qui retracent l'histoire moderne de cette chanson. Et en vous lisant, on comprend une chose essentielle : cette chanson française est aussi le miroir de la société dans toutes ses dimensions, ses revendications, ses soubresauts et ses crises. Didier Varrod : Contrairement à ce qu'avait dit Serge Gainsbourg sur un plateau de télévision, j'ai toujours pensé que la chanson était un art majeur, même si ce n'est pas un art académique. Je comprends la nuance gainsbourienne qui consiste à dire que pour faire de la peinture, il faut un apprentissage académique, il faut connaître toute l'histoire de la peinture, mais pour moi, la chanson m'a élevé « au grain ». C'est vrai que la littérature, les livres, le cinéma, ont été importants, mais la chanson a été une sorte de tuteur qui m'a accompagné dans mon éducation, dans mes prises de conscience, dans mes émotions et dans mon identité. Je pense que c'est comme ça pour beaucoup de Françaises et de Français et de gens dans le monde entier, d'ailleurs. Parce que la musique est « un cri qui vient de l'Intérieur », comme disait Bernard Lavilliers. C'est un terrain de jeu commun, un terrain qui fabrique du bien commun, du vivre-ensemble. Pour moi, c'est aussi une langue. Le français est peut-être ma première langue maternelle, mais la chanson française, en quelque sorte, est une deuxième langue. Elle m'a permis de communiquer avec des gens. Elle m'a permis d'entrer dans l'intimité des artistes que j'ai rencontré. Pour moi, elle fait socle. Et, j'ai toujours pensé aussi que si demain il y avait une catastrophe nucléaire ou une catastrophe épouvantable, et que dans un endroit secret était protégés des disques et des vinyles, on pourrait alors comprendre ce qu'était la France des années 1950 à aujourd'hui, rien qu'à travers des chansons. C'est pour ça qu'elle a cette importance pour moi. Dans ce livre, vous partez souvent d'un cas particulier, d'une rencontre, d'une anecdote, pour exhumer une tendance générale dans la chanson française. Prenons le cas des rapports entre le monde politique et la chanson. Est-ce que les personnels politiques ont toujours courtisé les chanteurs et chanteuses ? A contrario, est-ce que les artistes ont eu besoin des politiques ? C'est un phénomène qui est apparu progressivement avec l'émergence de la société du spectacle pour reprendre les termes de Guy Debord. Il est vrai que dans les années 1950 et les années début des années 1960, les artistes, la chanson d'un côté et le monde politique, de l'autre, étaient deux territoires relativement distincts. Ce qui a changé, c'est qu'à la fin des années 1950 et au début des années 1960, il y a une nouvelle catégorie sociologique qui apparait : la jeunesse. Dans les années 1950  ou 1940, voire avant la guerre, il n'y avait pas d'adolescence. L'adolescence n'était pas considérée comme une catégorie sociale à l'instar des enfants et des adultes. Et souvent d'ailleurs, les artistes qui sont issus des années 1960 le racontent. Leur révolution, c'est ça. C'est la prise en compte tout d'un coup d'une catégorie nouvelle qui s'appelle la jeunesse, l'adolescence. Et pour le coup, elle arrive avec sa propre langue, ses propres désirs d'apparence, sa volonté de se distinguer par des vêtements, par la musique, et puis progressivement par du cinéma, puis dans les années 1980 avec la BD.  Et ça, le monde politique le comprend... À partir du moment où cette catégorie est identifiée, elle devient attractive, et elle est convoitée par le personnel politique. D'autant plus avec l'instauration par Valéry Giscard d'Estaing (président de la France entre 1974 et 1981, NDLR) du droit de vote à 18 ans où, finalement, on sort de l'adolescence. Et on comprend que cette adolescence construit aussi les premières utopies, les premières convictions politiques. Je pense que ce qui a rapproché finalement le monde politique et le monde de la musique, c'est à la fois le courant des yéyés, la période de mai 1968, et aussi après les années s1970, la prise en compte de la jeunesse comme une véritable catégorie socioprofessionnelle. Et cette chanson française n'évolue pas en vase clos. Elle se fait la caisse de résonance des luttes de l'époque, des injustices, des combats. Il y a toujours eu une chanson d'auteur qui avait comme préoccupation de raconter le monde et de raconter en chanson quelles étaient les préoccupations sociales et politiques de leurs auteurs. Il y a eu, comme je le raconte dans le livre, des compagnons de route du Parti communiste français, notamment avec Jean Ferrat qui était un artiste extrêmement populaire à l'époque. À côté, il y avait des acteurs comme Yves Montand et Simone Signoret. Toute une sphère artistique très en lien avec le Parti communiste. Mais dans les années 1970, la France rattrape son retard dans la culture politique. John Fitzgerald Kennedy (président des États-Unis de 1961 à 1963, NDLR) est passé par là. Il a fait de sa campagne électorale, une campagne spectacle où le show business commençait à intervenir dans la vie politique américaine. Et du coup, Giscard, quand il arrive en 1974, applique un peu cette recette. Avec une volonté de resserrer les liens avec la sphère artistique. D'ailleurs, il vise les jeunes. Il fait fabriquer des t-shirts et il les fait porter aux artistes qui sont les plus populaires, les plus emblématiques. On a des photos de Claude François ou de Johnny Hallyday ou Sylvie Vartan avec le t-shirt « Giscard à la barre ». La chanson française se fait l'écho des revendications et des cris, enfin des revendications, des injustices, des combats. Dans les années 1970, il y a une nouvelle scène française, une nouvelle chanson française qui est une chanson d'auteur, portée par des auteurs, compositeurs, interprètes et non plus seulement par des interprètes qui se contentaient de faire des adaptations de standards américains ou anglais. Donc, à partir du moment où cette génération d'auteurs est arrivée, elle s'est inscrite dans la tradition française, celle de l'écrit qui dit quelque chose du monde, et qui existait déjà, du reste, dans les années 1920 ou 1930, avec des chanteurs qui utilisaient la chanson pour raconter à la fois leur intériorité, mais aussi leur relation au monde et leur volonté d'émancipation. Dans les années 1970, il y a la volonté d'accompagner un désir de changement, d'alternance. Il faut se remettre dans l'esprit une chose : à l'époque, les gens pensaient que l'alternance politique n'était qu'une utopie, qu'elle n'arriverait jamais. Dès lors, nous n'avions pour y croire que quelques enseignants qui nous enseignaient une vision alternative du monde. Et puis, nous avions les chanteurs. Renaud, Bernard Lavilliers, Alain Souchon, Daniel Balavoine qui exprimaient à travers leurs mots une conscience ouvrière, une volonté de changer le monde. Pour mon cas personnel, j'ai toujours pensé que les chansons de Renaud ont été bien plus efficaces que tous les cours d'éducation civique que je subissais à l'école. Quant à Balavoine, je le considère un peu comme un tuteur, un grand frère qui m'a appris la vie, qui m'a appris quel était le prix de l'émotion, qui m'a appris à « m'emporter pour ce qui m'importe », puisque c'était une des grandes phrases de Balavoine, « je m'emporte pour ce qu'il m'importe ». Alors, est-ce que pour autant les chansons changent le monde ? C'est Jean-Jacques Goldman qui a posé de façon assez judicieuse la question, sans réellement y répondre. Mais en tout cas, elles accompagnent les soubresauts politiques, elles accompagnent les mutations, et parfois, elles sont simplement la bande originale d'un moment. Chaque révolution à ses chansons. Dans ce livre, vous abordez aussi un chapitre très intéressant, c'est l'irruption du rap dans les années 1990 et la difficulté qu'a eue l'industrie musicale à intégrer le rap dans le champs de vision. Il a fallu le succès de MC Solaar, expliquez-vous, pour que finalement, on se rende compte que les banlieues avaient quelque chose à dire. Et elles le disaient d'une façon différente, mais qui était aussi de la chanson française. J'ai eu la chance de vivre personnellement ce moment. Je suis en 1991 appelé à la direction artistique de Polydor. Je ne suis pas un enfant du rap, loin de là. J'ai acheté quelques 45 tours de rap, Sugar Hill Gang qui tournait sur ma platine tout le temps. On commençait à voir des breakers comme Sydney à la télévision. Mais pour moi, c'était quand même un monde un peu étranger. Et quand j'arrive en 1991 chez Polydor, qui est vraiment le label très imprégné de chanson française, Serge Reggiani, Renaud, Maxime Le Forestier etc, il y a toute une nouvelle pop française qui émerge avec Niagara, Mylène Farmer, Patricia Kaas. Et au milieu, il y a une espèce de d'électron libre qui s'appelle MC Solaar, avec un projet hybride entre la chanson et le rap. Ce n'est pas tout à fait du rap au sens où on croit l'entendre, et ce n'est pas tout à fait de la chanson. Et de cette hybridité va naître effectivement une culture qui est celle du rap populaire qui va débouler sur les antennes de toutes les radios. Pourquoi l'industrie musicale a eu autant de mal à intégrer le rap dans ses raisonnements ? Parce que ces jeunes gens n'avaient jamais eu la chance d'être visibles, ni à la radio ni à la télé. Faut quand même rappeler que jusque dans les années 1980, il n'y a pas de « blacks » à la télé, il n'y a pas d'arabes à la télé. Et quand on les voit, c'est soit parce qu'il y a des émeutes, soit parce que tout d'un coup, il y a un élan collectif antiraciste. Donc tout d'un coup, cette jeunesse que l'on ne connaît pas arrive et remet en question la manière traditionnelle de faire la chanson. La chanson, ce n'est plus forcément un couplet, un refrain, un couplet, un refrain. Ça peut être un flow qui dure pendant trois minutes sans refrain. Ça peut être – oh scandale ! – l'arrivée du sampling dans cette musique. Et ce sampling déstabilise une partie des gens de la chanson française qui se disent « mais enfin, ils ne peuvent pas composer leur propre rythmique, ils ne peuvent pas employer un batteur et un bassiste pour créer une rythmique ! ». Et la chanson française a aussi refusé quelque part cette irruption de ce mode d'expression qui était nouveau, spontané, et aussi extrêmement écrit, mais dans une langue qui n'était pas tout à fait la langue académique. Et c'est vrai que finalement, Solaar a réussi à imposer une image de grand sage. Et il a réussi, tout d'un coup, à intéresser les tenants du patrimoine de la chanson française, c'est à dire les Aznavour, les Gainsbourg, les Juliette Gréco, tous ces artistes vraiment très patrimoniaux qui avaient connu la poésie surréaliste, qui avaient connu Boris Vian, qui avaient connu Jacques Canetti. Donc ça a été pour moi magnifique de vivre à la fois cette émergence, de comprendre aussi que ça grattait, que ça n'allait pas être facile. Finalement, puisque j'ai toujours une vision un peu historique de la chanson, je me dis que ce n'est pas si loin de ce qu'ont vécus dans les années 1960 Eddy Mitchell, Dick Rivers, Johnny Hallyday qui – comme par hasard – étaient tous des mômes issus des quartiers populaires, de la banlieue, qu'on n'appelait pas encore banlieue, et qui s'exprimaient avec des rythmes et des mots qui n'étaient pas ceux de la génération d'avant. On voit à nouveau avec le rap l'émergence d'une musique stigmatisée par l'establishment, adoubée par la rue et par le public. C'est ça qui est très intéressant. Mais encore aujourd'hui, on s'aperçoit par exemple avec la mort de Werenoi, une partie de la France s'interroge. C'est juste le plus gros vendeur de disque en France ! Et moi, je voulais aussi raconter ce long chemin de croix qu'ont vécu les rappeurs pourtant installés depuis le début des années 1990. Je ne vous dis pas le nombre de courriers que reçoit la médiatrice de France Inter (station de radio où travaille Didier Varrod, NDLR) tous les jours, toutes les semaines pour râler en disant « mais comment vous pouvez passer cette musique qui n'est pas de la musique ? ». On a eu la même chose avec la musique électronique. Mais c'est pour dire encore qu'aujourd'hui, même si cette musique-là est majoritaire économiquement dans le pays et qu'elle draine effectivement la majorité de la jeunesse, elle n'est pas la musique majoritaire pour l'institution. Dans ce livre, vous évoquez beaucoup d'artistes qui vous ont marqués. On ne va pas tous les citer. Il y a Véronique Sanson, bien évidemment. Et puis, vous parlez de Mylène Farmer. Et en lisant le chapitre sur Mylène Farmer, je me suis dit : est-ce que la chanson française fabrique des mythes ? Ou est-ce que ce sont les mythes qui s'incarnent dans la chanson française, comme ils pourraient s'incarner en littérature ou ailleurs ? C'est une question que je me suis posée plusieurs fois en écrivant ce chapitre sur Mylène Farmer. Est-ce qu'elle est née pour devenir mythologique, avec la volonté de le devenir ? Ou est-ce que finalement, c'est l'histoire de la chanson française dans son évolution qui a fabriqué ce mythe ? En fait, je pense très honnêtement que, c'est l'histoire de la chanson française qui crée le mythe autour de Mylène Farmer. Même si Mylène Farmer, quand elle arrive au début des années 1980, se nourrit d'un certain nombre de mythologies très fortes, de figures mythologiques qui cultivent à la fois le secret, un univers un peu sombre, etc. Mais en fait, c'est en regardant l'histoire de la chanson que l'on s'aperçoit que finalement, ce mythe va naître et se muscler et s'intensifier. Cette identité, parfois, se transmet de père en fils. Vous abordez parmi tous les phénomènes que génère la chanson dans une société. Celui de l'héritage et des familles : les Higelin, les Chedid, les Gainsbourg.. La chanson française, serait-elle transmissible génétiquement, si je puis dire ? C'est l'une de ses singularités. Et en fait, c'est un questionnement que j'ai eu parce souvent, quand on me présente un artiste, je me dis « Tiens, c'est la fille de ou le fils de... ». Il y a quand même ce truc en France qui rend un peu suspect la légitimité ou l'intégrité, lorsque l'on est fille ou fils de ou petit-fils ou petite fille de. Et c'est vrai que c'est une question. En fait, c'est l'une des singularités de l'histoire de la chanson française. Il y a Gainsbourg, il y a Chedid, il y a Hardy, Dutronc, France Gall... Une partie de l'histoire de la chanson s'est construite, édifiée et fut nourrie par ces familles. Et c'était aussi peut-être leur rendre alors ce qui m'a aussi poussé. J'ai beaucoup hésité à écrire ce chapitre, jusqu'au moment où je suis allé voir le spectacle d'Alain Souchon avec ses deux fils. Au départ, je me disais « Mais il ne peut pas faire un spectacle tout seul ou avec Laurent Voulzy (son complice de scène NDLR) ». Et en fait, de voir ces trois personnalités liées par le sang, par un amour inconditionnel et construire une œuvre d'art à l'intérieur d'une histoire de la chanson, ça m'a bouleversé. Je me suis dit : « Il faut rendre hommage à cette volonté de revendiquer à ciel ouvert une histoire de famille. » Et puis après, il y a aussi une dimension dans les histoires de famille que l'on aborde assez peu. C'est le phénomène de la statue du Commandeur, c'est-à-dire qu'il y a beaucoup d'artistes qui sont tellement impressionnés par l'image de la mère ou du père qui se disent « comment puis-je le dépasser ? ». Ce n'est pas simple pour tout le monde. Oui, et j'aurais pu aussi d'ailleurs évoquer dans le livre toutes les histoires de famille qui ont échoué, ou en tout cas, ces histoires d'enfants qui ont eu moins de succès ou ont eu plus de difficultés que leur maman ou leur papa. Et ça fera peut-être l'objet d'un tome 2, mais ce n'est jamais très agréable d'écrire sur les échecs. Mais ce que vous racontez là est vraiment juste. Quand on parle de Thomas Dutronc par exemple (fils de Jacques Dutronc et de Françoise Hardy, tous deux artistes NDLR), c'est quand même génial. Une jeune garçon, un fils de, avec un père et une mère qui ont marqué la chanson... Il fait son apprentissage en secret se disant « si j'ai une chance de réussir, il ne faut pas que je sois chanteur, ou en tout cas, il ne faut pas que mon fantasme premier soit d'être dans la lumière ». Et c'est très bouleversant, parce qu'en fait, il va devenir un immense musicien en s'imposant la clandestinité. Il est devenu guitariste de jazz manouche, pour aller dans un monde qui n'était ni celui de son père, ni celui de sa mère. Donc il y a des très belles histoires dans cette épopée de la chanson française.

Le monde d'Elodie
Guy Balavoine rend hommage à son frère dans une tournée : "Je suis très heureux de retrouver Daniel dans ces conditions-là"

Le monde d'Elodie

Play Episode Listen Later Dec 3, 2025 21:32


durée : 00:21:32 - Le monde d'Elodie - par : Elodie SUIGO - Tous les jours, une personnalité s'invite dans le monde d'Élodie Suigo. Mercredi 3 décembre 2025, le frère de Daniel Balavoine, Guy. Il participe au spectacle "Balavoine : Ma bataille", à partir du 14 janvier 2026. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

C à vous
Balavoine, sa bataille pour la jeunesse en colère 

C à vous

Play Episode Listen Later Nov 22, 2025 15:03


Guy Balavoine (frère de Daniel Balavoine) pour le spectacle "Balavoine, ma bataille”.Les vendredi et samedi à 20h sur France 5, Mohammed Bouhafsi et toute son équipe accueillent les personnalités et artistes qui font l'actualité.

C à vous
L'intégrale de C à Vous, la suite - 21/11/25

C à vous

Play Episode Listen Later Nov 22, 2025 59:50


Nos invités de la deuxième partie de C à Vous du vendredi 21 novembre 2025:

Les Grosses Têtes
INÉDIT - Côté coulisses : Nour et Aurélien Vivos, voix du spectacle "Balavoine, ma bataille", se confient avant l'émission

Les Grosses Têtes

Play Episode Listen Later Nov 21, 2025 7:25


Dans ce podcast inédit, Vitaa se confie au micro de RTL avant son passage dans l'émission ! L'occasion d'en apprendre un peu plus sur eux, leurs projets et leurs souvenirs de l'émission "Les Grosses Têtes". Retrouvez tous les jours le meilleur des Grosses Têtes en podcast sur RTL.fr et l'application RTL.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Culture médias - Philippe Vandel
«Balavoine, ma bataille» : Guy Balavoine et Alain Pewzner sont les invités de Culture médias

Culture médias - Philippe Vandel

Play Episode Listen Later Nov 14, 2025 15:04


Invités : Guy Balavoine et Alain Pewzner, pour le spectacle Musical "Balavoine, ma bataille" au Dôme de Paris le 22/01 et en tournée Extraits en live : Roland Karl, Antoine Wend, Nour et Florence François Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Culture médias - Philippe Vandel
Culture - Thomas Isle avec Guy Balavoine et Alain Pewzner

Culture médias - Philippe Vandel

Play Episode Listen Later Nov 14, 2025 42:49


Entouré de ses chroniqueurs et d'Anissa Haddadi, Thomas Isle reçoit celles et ceux qui font l'actualité culturelle et médiatique : dirigeants de chaînes, producteurs, animateurs, journalistes, chanteurs, acteurs, etc. Les auditeurs retrouvent "leurs indispensables" avec les signatures de la station. Une émission de 1h30 enrichie de débats autour des questions médiatiques, d'un jeu interactif et de nouvelles séquences donnant la parole aux auditeurs. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les indispensables - Europe 1
Culture - Thomas Isle avec Guy Balavoine et Alain Pewzner

Les indispensables - Europe 1

Play Episode Listen Later Nov 14, 2025 42:49


Entouré de ses chroniqueurs et d'Anissa Haddadi, Thomas Isle reçoit celles et ceux qui font l'actualité culturelle et médiatique : dirigeants de chaînes, producteurs, animateurs, journalistes, chanteurs, acteurs, etc. Les auditeurs retrouvent "leurs indispensables" avec les signatures de la station. Une émission de 1h30 enrichie de débats autour des questions médiatiques, d'un jeu interactif et de nouvelles séquences donnant la parole aux auditeurs. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Julien Cazarre
Cazarre nous conte le Wikipédia incroyable de Balavoine avec la fameuse histoire de l'hélicoptère – 12/11

Julien Cazarre

Play Episode Listen Later Nov 13, 2025 3:58


Nouveaux pilotes, un brin déjantés, à bord de la Libre Antenne sur RMC ! Jean-Christophe Drouet et Julien Cazarre prennent le relais. Après les grands matchs, quand la lumière reste allumée pour les vrais passionnés, place à la Libre Antenne : un espace à part, entre passion, humour et dérision, débats enflammés, franc-parler et second degré. Un rendez-vous nocturne à la Cazarre, où l'on parle foot bien sûr, mais aussi mauvaise foi, vannes, imitations et grands moments de radio imprévisibles !

Julien Cazarre
IL EST ENCORE PARTI A LA FAUTE - Le sac de riz et Balavoine : magnifique Alzheimer et Cazarre épisode II – 11/11

Julien Cazarre

Play Episode Listen Later Nov 12, 2025 4:28


Nouveaux pilotes, un brin déjantés, à bord de la Libre Antenne sur RMC ! Jean-Christophe Drouet et Julien Cazarre prennent le relais. Après les grands matchs, quand la lumière reste allumée pour les vrais passionnés, place à la Libre Antenne : un espace à part, entre passion, humour et dérision, débats enflammés, franc-parler et second degré. Un rendez-vous nocturne à la Cazarre, où l'on parle foot bien sûr, mais aussi mauvaise foi, vannes, imitations et grands moments de radio imprévisibles !

Julien Cazarre
Qui devait être dans l'hélico de Balavoine ? Jean-Luc Roy ? Yann-Arthus Bertrand ? Un autre ? C'est L'AFFAIRE de la semaine – 04/11

Julien Cazarre

Play Episode Listen Later Nov 5, 2025 1:58


Nouveaux pilotes, un brin déjantés, à bord de la Libre Antenne sur RMC ! Jean-Christophe Drouet et Julien Cazarre prennent le relais. Après les grands matchs, quand la lumière reste allumée pour les vrais passionnés, place à la Libre Antenne : un espace à part, entre passion, humour et dérision, débats enflammés, franc-parler et second degré. Un rendez-vous nocturne à la Cazarre, où l'on parle foot bien sûr, mais aussi mauvaise foi, vannes, imitations et grands moments de radio imprévisibles !

Julien Cazarre
On appelle Jean-Luc Roy pour laver son honneur : c'est lui qui devait être dans l'hélico de Balavoine – 04/11

Julien Cazarre

Play Episode Listen Later Nov 5, 2025 7:41


Nouveaux pilotes, un brin déjantés, à bord de la Libre Antenne sur RMC ! Jean-Christophe Drouet et Julien Cazarre prennent le relais. Après les grands matchs, quand la lumière reste allumée pour les vrais passionnés, place à la Libre Antenne : un espace à part, entre passion, humour et dérision, débats enflammés, franc-parler et second degré. Un rendez-vous nocturne à la Cazarre, où l'on parle foot bien sûr, mais aussi mauvaise foi, vannes, imitations et grands moments de radio imprévisibles !

Toute l'info du week-end - Bernard Poirette
Daniel Balavoine : son dernier album sortait il y a 40 ans

Toute l'info du week-end - Bernard Poirette

Play Episode Listen Later Oct 25, 2025 3:52


Dans cet épisode, Mathieu Alterman rend hommage à Daniel Balavoine, chanteur français disparu prématurément en 1986. Il revient sur le dernier album de l'artiste, "Sauver l'amour", sorti il y a 40 ans et considéré comme son chef-d'œuvre. Balavoine y explore des sonorités avant-gardistes, tout en abordant des thèmes profonds et universels, comme l'engagement social et la foi en l'être humain. Sa voix puissante et habitée a marqué le public, faisant de lui une figure mythique de la chanson française des années 80. Bien qu'il n'ait pas connu la gloire de son vivant, son talent et son héritage artistique en font aujourd'hui une icône incontournable.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Pop culture
Daniel Balavoine : son dernier album sortait il y a 40 ans

Pop culture

Play Episode Listen Later Oct 25, 2025 3:52


Dans cet épisode, Mathieu Alterman rend hommage à Daniel Balavoine, chanteur français disparu prématurément en 1986. Il revient sur le dernier album de l'artiste, "Sauver l'amour", sorti il y a 40 ans et considéré comme son chef-d'œuvre. Balavoine y explore des sonorités avant-gardistes, tout en abordant des thèmes profonds et universels, comme l'engagement social et la foi en l'être humain. Sa voix puissante et habitée a marqué le public, faisant de lui une figure mythique de la chanson française des années 80. Bien qu'il n'ait pas connu la gloire de son vivant, son talent et son héritage artistique en font aujourd'hui une icône incontournable.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les Petites Ondes
La pièce "Domoun" par les élèves du lycée Balavoine

Les Petites Ondes

Play Episode Listen Later Oct 23, 2025


Les élèves du lycée de Balavoine de Bois-Colombes ont vu la pièce "Domoun" de la compagnie Karanbolaz au théâtre de l'Avant-Seine et ils ont réalisé leurs propres émissions de radio autour de la pièce. "Domoun" raconte l'histoire des "Enfants de la Creuse". Plus de 2000 enfants nés à La Réunion ont été arrachés à leurs familles et déplacé dans des départements ruraux de la métropole entre 1962 et 1984. Ce transfert forcé a été orchestré par le gouvernement français et sous l'autorité de Michel Debré, alors député de la Réunion. *** LA RESPONSABILITE DE L'ETAT FRANCAIS  Dans cette émission présentée par Ousmane, la chronique de Jérémy revient sur le racisme au cœur de l'affaire des "Enfants de la Creuse". Mahmoud présente les choix musicaux qu'il aurait fait s'il avait été metteur en scène. Pour finir, Kamran interviewe Diems sur son expérience de spectateur lors de la représentation de la pièce "Domoun".Maxime a réalisé l'émission. Musique : Kerry James - Banlieusards *** ANTENNE BALAVOINE Cette deuxième émission est présentée par Jade.  L'émission débute avec la chronique d'Anne-Victoire qui présente la pièce "Domoun". Puis, Mohamed interviewe Inès et Sofia partagent leurs retours sur la pièce. Cette émission est réalisée par Chanciel-Océane. Musique : Gradur & L2B - Congolaise *** Un atelier radio "A vous les studios", en partenariat avec le théâtre de  Colombes, l'Avant Seine, animé le 10 octobre 2025 par Margot Page et Rosalie Berne.

Music Story
L'histoire de "L'Aziza" de Daniel Balavoine

Music Story

Play Episode Listen Later Oct 15, 2025 4:24


Plongez dans l'histoire de l'un des plus grands succès de Daniel Balavoine : « L'Aziza »

Laissez-vous Tenter
Spectacle "Balavoine, ma bataille" : un hommage fidèle40 ans après sa disparition

Laissez-vous Tenter

Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 3:55


Voilà bientôt 40 ans que Daniel Balavoine nous a quitté dans un accident d'avion lors du Paris-Dakar. Le spectacle "Balavoine, ma bataille" lui rend hommage, conviant sur scène ses proches (son frère, ses anciens musiciens) et 7 chanteurs de la nouvelle génération, issus de télécrochets. Daniel Balavoine leur manque énormément. Chacun se souvient de l'artiste hors pair, qui a écrit "Le chanteur" en une heure, travaillait sans arrêt, misait tout sur la précision - c'est le mot qui revient le plus - et de l'homme engagé, intelligent et drôle. Ecoutez Laissez-vous tenter - Première avec Marie Gicquel du 30 septembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

RTL Matin
MUSIQUE - La troupe de "Balavoine, ma bataille" chante en live dans RTL Matin

RTL Matin

Play Episode Listen Later Jul 8, 2025 12:36


Le spectacle "Balavoine, ma bataille", en partenariat avec RTL, débutera le 25 septembre avec les le bassiste historique de Daniel Balavoine, Christian Padovan, son frère Guy Balavoine qui est choriste, et deux vainqueurs de "The Voice", Nour (2022) et Adrien (2023). Ecoutez L'invité de 9h40 avec Stéphane Carpentier du 08 juillet 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'invité de RTL
MUSIQUE - La troupe de "Balavoine, ma bataille" chante en live dans RTL Matin

L'invité de RTL

Play Episode Listen Later Jul 8, 2025 12:36


Le spectacle "Balavoine, ma bataille", en partenariat avec RTL, débutera le 25 septembre avec les le bassiste historique de Daniel Balavoine, Christian Padovan, son frère Guy Balavoine qui est choriste, et deux vainqueurs de "The Voice", Nour (2022) et Adrien (2023). Ecoutez L'invité de 9h40 avec Stéphane Carpentier du 08 juillet 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Culture médias - Philippe Vandel
Culture - Thomas Isle avec Frédéric Taddeï et Christian Zenati de la troupe Légende Balavoine

Culture médias - Philippe Vandel

Play Episode Listen Later Jun 12, 2025 38:26


Entouré de ses chroniqueurs et d'Anissa Haddadi, Thomas Isle reçoit celles et ceux qui font l'actualité culturelle et médiatique : dirigeants de chaînes, producteurs, animateurs, journalistes, chanteurs, acteurs, etc. Les auditeurs retrouvent "leurs indispensables" avec les signatures de la station. Une émission de 1h30 enrichie de débats autour des questions médiatiques, d'un jeu interactif et de nouvelles séquences donnant la parole aux auditeurs. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Culture médias - Philippe Vandel
«Le chanteur» : le live de Christian Zenati de la troupe Légende Balavoine dans Culture médias

Culture médias - Philippe Vandel

Play Episode Listen Later Jun 12, 2025 8:51


Régulièrement dans Culture médias, Thomas Isle nous fait découvrir ses coups de coeur musicaux. Ce jeudi, Christian Zenati de la troupe Légende Balavoine offre un live du titre "Le chanteur" aux auditeurs d'Europe 1. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les indispensables - Europe 1
Culture - Thomas Isle avec Frédéric Taddeï et Christian Zenati de la troupe Légende Balavoine

Les indispensables - Europe 1

Play Episode Listen Later Jun 12, 2025 38:26


Entouré de ses chroniqueurs et d'Anissa Haddadi, Thomas Isle reçoit celles et ceux qui font l'actualité culturelle et médiatique : dirigeants de chaînes, producteurs, animateurs, journalistes, chanteurs, acteurs, etc. Les auditeurs retrouvent "leurs indispensables" avec les signatures de la station. Une émission de 1h30 enrichie de débats autour des questions médiatiques, d'un jeu interactif et de nouvelles séquences donnant la parole aux auditeurs. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

La French P@rty
Balavoine

La French P@rty

Play Episode Listen Later May 27, 2025 163:41


mélange azimut pour public épicurien....

PRIXM - Les Chauds de la Bible
Pourquoi Jésus entre à Jérusalem... à dos d'âne ?

PRIXM - Les Chauds de la Bible

Play Episode Listen Later Apr 9, 2025 13:49


À dos d'âne... voilà comment Jésus entre à Jérusalem, acclamé comme un roi par une foule en liesse ! Pourquoi l'âne est-il un détail important de cette scène ? Que célèbrent les chrétiens lors du « dimanche des rameaux » ? Quel est le rapport avec Pâques ? Réponse avec Shrek, Balavoine, Michael Manya, Franz Schubert et Gabriel Fauré !Bonne écoute !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

NewGame+
NewGame+ (S03x07) #029 -Les jeux qui nous ont battus Ft SMEO

NewGame+

Play Episode Listen Later Mar 14, 2025 154:04


Comme le disais Balavoine, nous ne sommes pas des héros, parfois, malgré toute notre bonne volonté, il arrive que des jeux aient raison de nous… Mais ce n'est pas un drame, aujourd'hui tentons de comprendre comment et pourquoi certains jeux nous ont fait lâcher le pad !

Les Petites Ondes
Les émissions des premières du Lycée Balavoine

Les Petites Ondes

Play Episode Listen Later Mar 9, 2025


Les élèves du Lycée Balavoine de Bois-Colombes ont enregistré deux émissions autour de la pièce On ne paie pas! On ne paie pas, mise en scène par Bernard Levy et jouée au théâtre de l'Avant-Seine à Colombes. Écrite par Dario Fo et Franca Rame dans les années 1970, ses thématiques sociales font d'elle une pièce encore très actuelle. Émission 1 : Les zinzins de l'espace du 92 Cette émission est présentée par Jordan. Dans une première partie, Yacine a interviewé Louay sur son expérience de spectateur au théâtre de l'Avant-Seine. L'occasion de revenir sur la pièce et sur son propre rapport au théâtre. Dans une seconde partie, Enzo et Adjilane ont organisé un débat sur la question morale soulevée dans la pièce : le vol peut-il être justifié en période de crise économique ? Présentateur : Jordan Journalistes : Yacine, Enzo, Adjilane Invité : Louay Réalisateur : Soufiane Musique : IA - Timar Émission 2 : BLV  Cette émission spéciale est présentée par Emerik. Dans un premier temps, la chroniqueuse Coumba a résumé et analysé les grandes thématiques de la pièce : la lutte des classes, la révolte populaire et la solidarité entre les femmes du quartier.  Ensuite, la journaliste Lyna a reçu Matenin pour qu'il partage son vécu de spectateur et son analyse critique de la pièce. Nathanaël a complété le programme avec une chronique économique sur l'inflation, mise en perspective avec la pièce : quels sont ses mécanismes et ses conséquences sociales ? Présentateur : Emerik Chroniqueuse : Coumba Journalistes : Lyna, Nathanaël Invité : Matenin Réalisateur : Joan Musique : Last last - Burna Boy Cette émission a été réalisée dans le cadre d'un atelier radio animé par Rosalie Berne et Zoé Neboit à Radio Campus Paris le 6 mars 2025, en partenariat avec le théâtre de l'Avant-Seine. 

Les Petites Ondes
Les émissions des premières du Lycée Balavoine

Les Petites Ondes

Play Episode Listen Later Mar 9, 2025


Les élèves du Lycée Balavoine de Bois-Colombes ont enregistré deux émissions autour de la pièce On ne paie pas! On ne paie pas, mise en scène par Bernard Levy et jouée au théâtre de l'Avant-Seine à Colombes. Écrite par Dario Fo et Franca Rame dans les années 1970, ses thématiques sociales font d'elle une pièce encore très actuelle. Émission 1 : Les zinzins de l'espace du 92 Cette émission est présentée par Jordan. Dans une première partie, Yacine a interviewé Louay sur son expérience de spectateur au théâtre de l'Avant-Seine. L'occasion de revenir sur la pièce et sur son propre rapport au théâtre. Dans une seconde partie, Enzo et Adjilane ont organisé un débat sur la question morale soulevée dans la pièce : le vol peut-il être justifié en période de crise économique ? Présentateur : Jordan Journalistes : Yacine, Enzo, Adjilane Invité : Louay Réalisateur : Soufiane Musique : IA - Timar Émission 2 : BLV  Cette émission spéciale est présentée par Emerik. Dans un premier temps, la chroniqueuse Coumba a résumé et analysé les grandes thématiques de la pièce : la lutte des classes, la révolte populaire et la solidarité entre les femmes du quartier.  Ensuite, la journaliste Lyna a reçu Matenin pour qu'il partage son vécu de spectateur et son analyse critique de la pièce. Nathanaël a complété le programme avec une chronique économique sur l'inflation, mise en perspective avec la pièce : quels sont ses mécanismes et ses conséquences sociales ? Présentateur : Emerik Chroniqueuse : Coumba Journalistes : Lyna, Nathanaël Invité : Matenin Réalisateur : Joan Musique : Last last - Burna Boy Cette émission a été réalisée dans le cadre d'un atelier radio animé par Rosalie Berne et Zoé Neboit à Radio Campus Paris le 6 mars 2025, en partenariat avec le théâtre de l'Avant-Seine. 

Matin Première
Jérémie Balavoine pour son livre "Schizoquelquechose"

Matin Première

Play Episode Listen Later Feb 9, 2025 12:47


« Quand ils le jugent nécessaire Les outre-mondes font craquer l'air Étincelles d'une matrice sentiente Portails vers un autre monde Avant que les intoxiqués ne deviennent intoxicateurs Dans un engrenage ordonné Avant que tous ne donnent des ordres Qui nous désordonneront pour toujours Partons » Merci pour votre écoute N'hésistez pas à vous abonner également aux podcasts des séquences phares de Matin Première: L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwPL'édito politique « Les Coulisses du Pouvoir » : https://audmns.com/vXWPcqxL'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQRetrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.be Retrouvez également notre offre info ci-dessous : Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWMELes Clés : https://audmns.com/DvbCVrHLe Tournant : https://audmns.com/moqIRoC5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssrEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.

La Story Nostalgie
La Story Daniel Balavoine (podcast intégral)

La Story Nostalgie

Play Episode Listen Later Jan 27, 2025 17:35


Je me souviens à la rentrée 1978 quand on chantait dans les couloirs du collège Le chanteur de Daniel Balavoine, on croyait du haut de nos 16 ans que c'était un génial nouveau venu, encore un ! Pourtant, comme son camarade Alain Bashung, on l'avait vu pas mal de fois ces dernières années dans des émissions de télé. Mais allez savoir pourquoi, pas son heure, sans doute, on ne l'avait pas imprimé.Mais il n'y a pas que nous. Ainsi regardant distraitement une émission de Guy Lux, LE grand producteur animateur de télé, France Gall et Michel Berger sont soudain cloués sur le plancher de leur domicile quand ils voient un gars aux longs cheveux se planter derrière le micro et envoyer une voix puissante , aiguë mais large. C'est du jamais entendu ! Voilà le gars qu'il nous faut pour Starmania ! Un an plus tard, en octobre 1978, si Daniel Balavoine interprète quatre titres sur l'album dont deux vont devenir légendaires, ce n'est pas ça qui va rend enfin célèbre. En effet, quelques semaines plus tôt, malgré de sérieux doutes, Balavoine a réussi à sortir un troisième chez Barclay. Quand je dis sérieux doute, c'est un euphémisme, Barclay en personne lui a dit lors d'un déjeuner : ce sera le dernier, j'arrête les frais. Balavoine proteste mais Barclay conclut par cette phrase : si t'en vend plus de 100.000, j'te taille une pipe.Un demi-million d'albums vendus plus tard, Balavoine recroisant Barclay dans les coulisses de l'Olympia qu'il enchaîne après un Palais des Sports triomphal avec Starmania, il ne manquera pas de lui dire : Alors Eddie, et cette petite pipe ? Une autre époque !Mais que s'est-il passé ? Et bien, un miracle. Car en effet, le single que Barclay présente aux radios en juin 1978 n'est pas un succès garanti … C'est joli mais c'est pas un tube ! Et la Face B ? se dit la programmatrice d'une grande radio périphérique. Et là, la foudre lui tombe dessus : la musique, les paroles, l'interprète, ça, c'est pas banal. Ça commence comme une chanson légère mais ce n'est pas du tout ça. Elle fait face aux réticences et l'incrédulité de beaucoup d'animateurs vedettes qui trouvent que la voix singulière de Balavoine est un problème. Elle tient bon et le disque passe tous les jours. Balavoine l'a écrite comme ça, en une heure, en pensant à Barclay, justement. Car en plus de la tirade de la pipe, Daniel a appris que Barclay ne croyait pas en lui parce qu'il n'était pas beau et qu'il avait une voix de pédé. Alors il avait tiré en une fois ce texte sur ce monde du showbizness. Curieux que ce titre soit celui  qui fasse de Balavoine la nouvelle vedette de la chanson comme Je me voyais déjà pour Aznavour, près de vingt ans plus tôt. On ne parle plus que Balavoine, de sa voix bizarre, de ses cris et de sa grande gueule qu'on commence à entendre. Ce n'est pas un chanteur de variétés comme les autres, c'est certain, il a de très nombreux jeunes fans mais à la différence des Britanniques, il refuse son statut de héros. Il le chante même, pour ceux qui n'auraient pas compris. A moins qu'il n'incarne un personnage…

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Daniel Balavoine (Episode 5)

La Story Nostalgie

Play Episode Listen Later Jan 24, 2025 4:04


Qui se souvient des concerts de Daniel Balavoine à la fin des années 70 et dans les années 80 ? De tous ces jeunes ados avec le T-Shirt trempé de sueur aux premiers rangs, tellement ça a bougé, tellement ça a chanté, serré comme des sardines pour être au plus près de lui. Car oui, à la différence de ce qu'on verra bientôt pour Goldman puis Bruel, il y a autant de garçons que de filles. Il y a, à cette époque, un mystère Balavoine : il n'est ni variété, ni vraiment rock mais ces deux genres à la fois qui vivent pourtant en vase clos, aussi bien côté artiste que côté public. Mais à force de dire que son truc, c'est le rock'n'roll, Balavoine finit par entrer dans ce milieu. Il paraît même qu'il a rencontré Peter Gabriel, le sommet de la branchitude, et qu'ils auraient convenu de travailler ensemble sur un album de Daniel.Oui, Balavoine est devenu le héros d'une jeunesse française qui quinze ans après le mouvement étudiant se construit plus que jamais un monde en dehors de celui des adultes. Des ados qui se partagent entre l'école, leur bande et une chambre dans laquelle ils créent leur propre univers fait de disques, de posters au mur, de magazines jeunes et bien sûr, une sono qui envoie les décibels à fond de balle. Et croyez-moi, la voix puissante et aiguë de Balavoine à 100 décibels, ça énerve les parents et les voisins. En plus, il ne déçoit jamais le Daniel comme cette fois où au journal d'Antenne 2 que les parents imposent à table à leur progéniture, voilà qu'il se relève et menace de quitter le plateau, avant d'envoyer une solide tirade anti système où il prévient tout le monde que si ça continue comme ça, tout va péter avec la jeunesse. Et c'est vrai que les adultes ne semblent pas prendre la mesure de ce qui se passe. Ils n'écoutent pas les textes des chansons hurlées par le groupe Trust et sont choqués par la grossièreté des vannes de Coluche et Renaud. En fait, le seul de la bande à déborder vraiment sur le monde gentil de la variété à la télévision, chez Drucker, Guy Lux et Chanson à la Carte, c'est Daniel Balavoine. Probablement parce qu'il y est entré par la case Eurovision (il était le compagnon de Catherine Ferry), Eddie Barclay et surtout ses amis France Gall et Michel Berger. Mais là encore, ce n'est pas un hasard s'il interprète le loubard Johnny Rockfort, le gars qui fait peur avec son blouson noir, le couteau en poche et la bouteille qu'il casse au moindre regard de travers.L'émission de variété qu'il présente d'ailleurs en 1981, intitulée Tout nouveau, tout beau, est tellement inattendue qu'elle ne connaîtra qu'un seul numéro. Non, Balavoine, ce n'est pas Johnny Hallyday, c'est un tout autre esprit rock, celui de la génération suivante, sans doute la raison pour laquelle Johnny n'a pas chanté son Je ne suis pas un héros. Les années 80 n'ont décidément rien de commun avec les précédentes, portées et suivies par une génération qui ne ressemble à rien de ce qu'on a connu. Des années surprenantes, comme lui. Le destin a voulu qu'il s'y inscrive pour l'éternité, probablement la raison pour laquelle Balavoine influence tellement la génération actuelle, quarante ans plus tard.

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Daniel Balavoine (Episode 4)

La Story Nostalgie

Play Episode Listen Later Jan 23, 2025 3:33


En 1983, les murs de Forest National ont vraiment été le théâtre de moments légendaires que notre modestie belge ne met que trop rarement sous le feu des projecteurs. Au printemps, c'est en effet là que débute la fameuse tournée mondiale de David Bowie portée par son tube Let's Dance. Oui, c'est là qu'ont lieu les dernières répétitions, la mise en place et la générale de ce qui va faire de lui une des plus grandes stars de la fin du XX° siècle. Et quelques semaines plus tard, le lieu, gigantesque, est occupé pour tout autre chose puisque Daniel Balavoine y tourne un clip vidéo. Pas en concert, non, il se sert du plateau, du parterre, des loges et de ses couloirs pour le décor de sa nouvelle chanson, Pour la femme veuve qui s'éveille. Ceux qui connaissent bien les coulisses de la salle bruxelloise reconnaîtront sans peine les briques nues de béton du couloir des loges où s'arrête le chanteur, découvrant la misère du monde dans chacune d'elles.Oui, le Daniel Balavoine qu'on a connu chanteur dénonçant le showbiz, le fossé des générations, les problèmes sociaux de la France en crise est désormais bien loin des drames de notre époque moderne. Vous le savez, fan de sport mécanique, il participe à la course à étapes la plus dingue qu'on ait jamais osé monter : le Paris Dakar. Mais victime d'une panne mécanique, suivant la course avec la caravane, il n'a pas les yeux rivés sur la route mais sur le paysage et les villages qu'il traverse. Et là, comme il le dira, quand on voit un môme à quatre pattes, ramasser des mouches pour les manger, il n'y a plus rien à dire. Rien d'étonnant donc que son nouvel album s'intitule Loin des yeux de l'occident avec une pochette qui ne laisse aucun doute sur son contenu activiste et tiers mondiste. Est-ce la fascination pour la musique new wave qui domine alors le monde de la création musicale, l'album est enregistré dans le sud de l'Angleterre mais aussi sur les hauteurs du Loch Ness, en Ecosse. Daniel n'y débarque pas seul mais avec son ami Andy Scott, le plus parisien des ingénieurs du son britanniques, avec qui il travaille depuis des années.Le studio installé dans un château où loge toute l'équipe, Daniel se retrouve tel un Elton John au début des années 70, donnant toute la mesure de son génie  avec son groupe dans le château d'Hérouville près de Paris. En clair, le travail se fait en toute décontraction mais sans aucune contrainte horaire, et surtout sans visite impromptue d'une kyrielle d'amis et connaissances qui vient briser la concentration. Et c'est vrai qu'outillé en synthétiseurs comme Peter Gabriel, Simple Minds ou Kate Bush à la même époque, Daniel Balavoine y produit ce qui est le disque français le plus branché et novateur du moment. Le résultat est une véritable merveille, qui se vend nettement moins que le précédent album, preuve qu'il se trouve, en effet, loin des préoccupations de l'occident et de ses fans. Mais il l'est, il faut le dire, avec une avance sur les autres car dans un an, un reportage télé va frapper la Grande-Bretagne et susciter la création du Band Aid. Oui, tous ces artistes New Wave dont Balavoine s'inspire musicalement ont un an de retard sur lui. Balavoine se retrouvera totalement en phase avec la scène mondiale avec l'album suivant, Sauver L'Amour, avec L'Aziza.

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Daniel Balavoine (Episode 3)

La Story Nostalgie

Play Episode Listen Later Jan 22, 2025 3:42


Je vais vous parler d'un temps que beaucoup n'ont pas connu, celui des émissions des Variétés. Oui, ces émissions où les gens venaient pour chanter à la télé et rien d'autre. Et vous allez encore moins me croire mais il y en avait presque tous les soirs, des émissions avec des variétoches. En fait, il y avait des chanteurs quasiment à toute heure. C'est ainsi que, regardant distraitement une émission de Guy Lux, LE grand producteur animateur de télé, France Gall et Michel Berger sont soudain cloués sur le plancher de leur domicile quand ils voient un gars aux longs cheveux se planter derrière le micro et envoyer une voix puissante , aiguë mais large. C'est du jamais entendu ! Voilà le gars qu'il nous faut pour Starmania !Un an plus tard, en octobre 1978, si Daniel Balavoine interprète quatre titres sur l'album dont deux vont devenir légendaires, ce n'est pas ça qui va rend enfin célèbre. En effet, quelques semaines plus tôt, malgré de sérieux doutes, Balavoine a réussi à sortir un troisième chez Barclay. Quand je dis sérieux doute, c'est un euphémisme, Barclay en personne lui a dit lors d'un déjeuner : ce sera le dernier, j'arrête les frais. Balavoine proteste mais Barclay conclut par cette phrase : si t'en vend plus de 100.000, j'te taille une pipe. Un demi-million d'albums vendus plus tard, Balavoine recroisant Barclay dans les coulisses de l'Olympia qu'il enchaîne après un Palais des Sports triomphal avec Starmania, il ne manquera pas de lui dire : Alors Eddie, et cette petite pipe ? Une autre époque !Mais que s'est-il passé ? Et bien, un miracle. Car en effet, le single que Barclay présente aux radios en juin 1978 n'est pas un succès garanti … C'est joli mais c'est pas un tube ! Et la Face B ? se dit la programmatrice d'une grande radio périphérique. Et là, la foudre lui tombe dessus : la musique, les paroles, l'interprète, ça, c'est pas banal. Ça commence comme une chanson légère mais ce n'est pas du tout ça. Elle fait face aux réticences et l'incrédulité de beaucoup d'animateurs vedettes qui trouvent que la voix singulière de Balavoine est un problème. Elle tient bon et le disque passe tous les jours. Balavoine l'a écrite comme ça, en une heure, en pensant à Barclay, justement. Car en plus de la tirade de la pipe, Daniel a appris que Barclay ne croyait pas en lui parce qu'il n'était pas beau et qu'il avait une voix de pédé. Alors il avait tiré en une fois ce texte sur ce monde du showbizness. Curieux que ce titre soit celui  qui fasse de Balavoine la nouvelle vedette de la chanson comme Je me voyais déjà pour Aznavour, près de vingt ans plus tôt. On ne parle plus que Balavoine, de sa voix bizarre, de ses cris et de sa grande gueule qu'on commence à entendre. Ce n'est pas un chanteur de variétés comme les autres, c'est certain, il a de très nombreux jeunes fans mais à la différence des Britanniques, il refuse son statut de héros. Il le chante même, pour ceux qui n'auraient pas compris. A moins qu'il n'incarne un personnage…

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Daniel Balavoine (Episode 2)

La Story Nostalgie

Play Episode Listen Later Jan 21, 2025 3:35


Je me souviens à la rentrée 1978 quand on chantait dans les couloirs du collège Le chanteur de Daniel Balavoine, on croyait du haut de nos 16 ans que c'était un génial nouveau venu, encore un ! Pourtant, comme son camarade Alain Bashung, on l'avait vu pas mal de fois ces dernières années dans des émissions de télé. Mais allez savoir pourquoi, pas son heure, sans doute, on ne l'avait pas imprimé. Bon, son premier 45 Tours solo, en 1973, on l'a pas vu passer, normal, il s'est vendu à 50 exemplaires. Ça vous dit d'en entendre un bout? … Ben oui, vous pensez bien, c'est pas du Balavoine, ils ont beau croire en lui chez Vogue, le directeur artistique lui a imposé des arrangements qui ne lui vont pas du tout. Daniel va finir par claquer la porte mais avant ça, il est choriste dans une comédie musicale, ça s'appelle La révolution française, une grosse production qui fait le tour de toutes les télés, radios, avec un double album, paru chez Vogue, bien entendu. Mais si la musique est signée Claude-Michel Schönberg, ce n'est pas encore Les Misérables, ce spectacle n'est pas un gros succès. Le métier français n'est encore nulle part, c'est pas demain qu'on fera un Hair ou Jesus Christ Superstar à Paris, entend-on dire. Mais Daniel n'y croit pas. Il est au contraire convaincu qu'on peut faire, à tout le moins des albums concept comme les British. Et il trouve, grâce à sa collaboration avec Patrick Juvet, une oreille attentive chez Eddie Barclay, voilà un producteur qui laisse la direction musicale aux artistes et il a bien raison. C'est vrai que les albums que Balavoine sort chez lui sont formidables pour l'époque. Le premier en 1975 se vend à 10.000 exemplaires, sans quasiment passer à la radio. Joli mais pas de quoi en vivre.Le suivant qui sort deux ans plus tard, moins variété, plus rock progressif, Les aventures de Simon et Gunther, récolte un petit succès, de très bonnes critiques et surtout pas mal de passages télés qui lui valent de retenir l'attention d'un téléspectateur pas comme les autres. En effet, en 1977, un certain Michel Berger, l'homme qui a ressuscité contre toute attente la carrière de France Gall est en train d'écrire non pas une comédie musicale mais un opéra rock. Et il se dit que Balavoine incarnerait bien son personnage de loubard, Johnny Rockfort. La similitude entre la pochette de Starmania et de l'album de Balavoine est d'ailleurs frappante. Mais Eddie Barclay trouve que 20.000 exemplaires, c'est peu par rapport à l'argent investi. Le disque a coûté cher et il a donc perdu de l'argent. Daniel serait-il maudit comme son pote Bashung sur l'album duquel il a tenu les chœurs ? Encore un beau disque qui ne s'est pas vendu. Si vous ajoutez à ça, le groupe que Daniel a monté et qui a sorti deux singles qui n'ont pas marché, ça commence à faire beaucoup d'échecs pour un chanteur.

Le 13/14
Jeanne Mas raconte "Tous les cris les S.O.S." de Daniel Balavoine

Le 13/14

Play Episode Listen Later Dec 30, 2024 5:04


durée : 00:05:04 - C'est une chanson - par : Frédéric Pommier - A l'occasion des fêtes de fin d'année, nous dédions cette semaine aux chansons des années 80. Nous réécoutons aujourd'hui l'interview que Frédéric Pommier avait réalisée en 2022 avec la chanteuse Jeanne Mas, qui évoque ici sa rencontre avec Daniel Balavoine auquel elle vouait une immense admiration.

Culture médias - Philippe Vandel
«Tous les cris les S.O.S» : le live de Nach dans Culture médias

Culture médias - Philippe Vandel

Play Episode Listen Later Dec 5, 2024 4:43


À l'occasion de l'émission "Une journée avec Balavoine", la chanteuse Nach offre un live du titre "Tous les cris les S.O.S" aux auditeurs d'Europe 1.

Culture médias - Philippe Vandel
«Une journée avec Balavoine» : Nach et Stéphanie Elbaz sont les invitées de Culture médias

Culture médias - Philippe Vandel

Play Episode Listen Later Dec 5, 2024 7:47


Dans son émission média, Thomas Isle et sa bande reçoivent chaque jour un invité. Aujourd'hui, Nach & Stéphanie Elbaz, pour l'émission "Une journée avec Balavoine" diffusion le 06/12 sur France 2.

Ah ouais ?
AH OUAIS ? - 767. Pourquoi D. Balavoine est-il à l'origine des 'Restos du Cœur' ?

Ah ouais ?

Play Episode Listen Later Nov 19, 2024 2:15


Ce mardi 19 novembre marque le lancement de la 40e campagne des "Restos du Cœur". Association fondée par Coluche en 1985, Florian Gazan nous explique ce matin pourquoi Daniel Balavoine est en réalité à l'origine de l'association. Dans "Ah Ouais ?", Florian Gazan répond en une minute chrono à toutes les questions essentielles, existentielles, parfois complètement absurdes, qui vous traversent la tête.

FloodCast
S10E03 - True de Balle Detective

FloodCast

Play Episode Listen Later Sep 30, 2024 102:40


Avec Marie de Brauer et Axel Maliverney. Présenté par Florent Bernard et Adrien Ménielle. On en parle de choses dans cet épisode : d'Adrienterrupting, d'insultes, de l'addiction aux pinces, de mariages, de tricher à Intervilles, d'être en mode Shonen, de la SNCF, de Mitterand dans le biopic de Balavoine, de fans de Balatro, et du jeu du Guillaume Pley.Tu peux nous laisser des bonnes notes sur ta plateforme d'écoute et/ou en parler autour de toi, le bouche-à-oreille, c'est toujours chanmé ! Bises,Flo. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Ça peut vous arriver
PÉPITE - Quand Bernard Sabbah chante du Balavoine...

Ça peut vous arriver

Play Episode Listen Later Mar 29, 2024 0:56


Quand Bernard Sabbah négocie, il donne aussi de la voix ! Tous les jours, retrouvez en podcast les meilleurs moments de l'émission "Ça peut vous arriver", sur RTL.fr et sur toutes vos plateformes préférées.

Dans La Boîte à Gants
EXTRAIT - Cyril NEVEU - La véritable histoire du pilote moto 5 fois vainqueur du Dakar.

Dans La Boîte à Gants

Play Episode Listen Later Feb 10, 2024 6:03


Un avant-goût du nouvel épisode avec Cyril NEVEU !Pour découvrir l'épisode en entier, tapez " Épisode #136 - Cyril NEVEU " sur votre plateforme d'écoute._________________________________________________________

Tant qu'il y aura des hommes
50- Fred Testot: " J'ai entre 30 et 60ans. Je préfère donner une fourchette!"

Tant qu'il y aura des hommes

Play Episode Listen Later Nov 20, 2023 59:37


Fred Testot est un drôle d'oiseau et c'est tout à fait réjouissant! N'ayant aucune envie de lever le moindre voile sur sa vie privée, l'acteur navigue entre mes questions et avec son sens inné de la pirouette, parvient à se confier un peu sans se livrer vraiment. C'est tout un art. A coté de cela il parle sans réserve de Coluche et Balavoine, les héros de sa jeunesse. De ses années à Canal+, des personnages iconiques du SAV des Emissions. Mais aussi des rôles plus dramatiques qu'il a eus par la suite et de son métier d'acteur qu'il aime chaque jour un peu plus. Alors Fred Testot, qui se balade à vélo depuis l'enfance, la Corse, ses débuts à la radio, les études ultra scientifiques sur le rire ou tout autre sujet, sans oublier le petit régime qu'il a entamé et Michel de Tarascon, bref tout cela et bien plus encore c'est à découvrir dans cet épisode singulier. Comme l'est mon invité. Générique composé par Jean Thévenin

Mères
BEST OF été - Écrivaines de la maternité - Lisa Balavoine

Mères

Play Episode Listen Later Aug 8, 2023 29:54


Un bébé arrive cette année ? Découvrez notre programme pour vous accompagner pendant la grossesse et après https://m.audiomeans.fr/s/P-hkVcFHov Dans son dernier roman, « Ceux qui s'aiment se laissent partir » (éd. Gallimard), Lisa Balavoine raconte le deuil de sa mère, un douloureux cheminement, à l'âge adulte, pour accepter cette relation mère-fille conflictuelle, tumultueuse, intense et en dehors de toute normalité. En filigrane, en racontant sa famille disloquée, c'est son autoportrait de maman qu'elle dessine : celui d'une mère qui cherche à se construire en opposition, qui a peur de cet héritage trop lourd, et qui découvre face à sa propre fille tout ce qu'elle a peut-être transmis malgré elle… Mais comment savoir si l'histoire se répète ? Avec Lisa Balavoine, on parle de transmission, de culpabilité, d'éducation, de maternité idéalisée et de l'adolescence à laquelle on ne peut pas se préparer. Lisa Balavoine, Ceux qui s'aiment se laissent partir, éditions Gallimard, mai 2022

Mères
Conversation avec Lisa Balavoine, autrice : « J'ai quitté ma mère pour devenir une mère »

Mères

Play Episode Listen Later Mar 13, 2023 29:54


Pendant votre grossesse, découvrez des séances audio pour vous relaxer et préparer l'accouchement dans le programme My Louves : https://m.audiomeans.fr/s/P-hkVcFHov Dans son dernier roman, « Ceux qui s'aiment se laissent partir » (éd. Gallimard), Lisa Balavoine raconte le deuil de sa mère, un douloureux cheminement, à l'âge adulte, pour accepter cette relation mère-fille conflictuelle, tumultueuse, intense et en dehors de toute normalité. En filigrane, en racontant sa famille disloquée, c'est son autoportrait de maman qu'elle dessine : celui d'une mère qui cherche à se construire en opposition, qui a peur de cet héritage trop lourd, et qui découvre face à sa propre fille tout ce qu'elle a peut-être transmis malgré elle… Mais comment savoir si l'histoire se répète ? Avec Lisa Balavoine, on parle de transmission, de culpabilité, d'éducation, de maternité idéalisée et de l'adolescence à laquelle on ne peut pas se préparer. « Ceux qui s'aiment se laissent partir », roman, de Lisa Balavoine Histoire d'un amour filial empêché, Ceux qui s'aiment se laissent partir est un récit à fleur de peau sur le poids de l'héritage, mais aussi un livre de réconciliation où l'autrice adresse à sa mère les mots lumineux que celle-ci n'a jamais pu entendre de son vivant. Lisa Balavoine est l'autrice d'un premier roman remarqué, Éparse (JC Lattès, 2018, Le livre de poche, 2021), et d'un roman pour adolescents couronné de plusieurs prix, Un garçon c'est presque rien (Rageot, 2020). Lisa Balavoine, Ceux qui s'aiment se laissent partir, éditions Gallimard, mai 2022

Vulgaire
SE REMETTRE DE SES ADDICTIONS - Avec Joana Balavoine

Vulgaire

Play Episode Listen Later Feb 16, 2023 43:58


Dans cet épisode, avec Joana Balavoine, on parle de BD, de Biarritz, et de comment se remettre de ses addictions, entre autres. ---Retrouvez Vulgaire sur Instagram : @vulgaire_lepodcastet Joana : https://www.instagram.com/jobalavoine/Achetez la BD de Joana : https://www.librairiesindependantes.com/product/9782818976975/---VULGAIREUn podcast de Marine Baousson / Studio BruneRéalisé par Antoine OlierMusique : Guillaume Bérat du Collectif BranksGraphisme et illustrations : Juliette Poney Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

FloodCast
S08E18 - La Pita de Balavoine

FloodCast

Play Episode Listen Later Feb 13, 2023 101:35


Avec Nathalie Odzierejko. et Mélody Collange. On en parle de choses dans cet épisode : du 113, de pita, de déguisements, de cryptomonnaie, de dire "bon courage", de stage de troisième, de tueurs, de mur d'escalade, d'auteurs de films d'horreur et de morse humain.Tu peux nous laisser des bonnes notes sur ta plateforme d'écoute et/ou en parler autour de toi, le bouche-à-oreille, c'est toujours chanmé ! Bises,Flo. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Europe 1 - Hondelatte Raconte
hondelatte raconte - L'année 1983 - 4/5

Europe 1 - Hondelatte Raconte

Play Episode Listen Later Oct 27, 2022 42:06


Toute cette semaine, nous parcourrons l'année 1983, dans l'épisode d'aujourd'hui : La libération des Irlandais de Vincennes, Hergé et De Funès tirent leur révérence, un crime raciste sur le BORDEAUX-VINTIMILLE, Léopold Sédar Senghor à l'Académie, l'abandon de Balavoine et la victoire de Brasseur sur le Dakar.