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French-Armenian guitarist Waxx has just released a new cover album "Etincelles 2", which features collaborations with beloved French artists such as rapper MC Solaar and singer Jain, as well as up-and-coming musicians like Solann. He tells Marjorie Hache about this new record and his first book "Shuffle", which explores the stories behind the songs. They also check out new music from Guns N' Roses, Sampa The Great and Melody's Echo Chamber.
L'invité culture est le journaliste Didier Varrod, directeur musical de Radio France. Il publie La chanson française, un peu, beaucoup, passionnément. aux éditions Le Robert. Une balade en 21 chapitres dans l'histoire de la chanson française. RFI : La chanson française, un peu, beaucoup, passionnément, c'est le titre de l'ouvrage en forme de déclaration d'amour que vous consacrez à votre passion, qui est aussi celle de beaucoup de gens dans le monde pour la chanson française. Il compte 21 chapitres, 21 moments qui retracent l'histoire moderne de cette chanson. Et en vous lisant, on comprend une chose essentielle : cette chanson française est aussi le miroir de la société dans toutes ses dimensions, ses revendications, ses soubresauts et ses crises. Didier Varrod : Contrairement à ce qu'avait dit Serge Gainsbourg sur un plateau de télévision, j'ai toujours pensé que la chanson était un art majeur, même si ce n'est pas un art académique. Je comprends la nuance gainsbourienne qui consiste à dire que pour faire de la peinture, il faut un apprentissage académique, il faut connaître toute l'histoire de la peinture, mais pour moi, la chanson m'a élevé « au grain ». C'est vrai que la littérature, les livres, le cinéma, ont été importants, mais la chanson a été une sorte de tuteur qui m'a accompagné dans mon éducation, dans mes prises de conscience, dans mes émotions et dans mon identité. Je pense que c'est comme ça pour beaucoup de Françaises et de Français et de gens dans le monde entier, d'ailleurs. Parce que la musique est « un cri qui vient de l'Intérieur », comme disait Bernard Lavilliers. C'est un terrain de jeu commun, un terrain qui fabrique du bien commun, du vivre-ensemble. Pour moi, c'est aussi une langue. Le français est peut-être ma première langue maternelle, mais la chanson française, en quelque sorte, est une deuxième langue. Elle m'a permis de communiquer avec des gens. Elle m'a permis d'entrer dans l'intimité des artistes que j'ai rencontré. Pour moi, elle fait socle. Et, j'ai toujours pensé aussi que si demain il y avait une catastrophe nucléaire ou une catastrophe épouvantable, et que dans un endroit secret était protégés des disques et des vinyles, on pourrait alors comprendre ce qu'était la France des années 1950 à aujourd'hui, rien qu'à travers des chansons. C'est pour ça qu'elle a cette importance pour moi. Dans ce livre, vous partez souvent d'un cas particulier, d'une rencontre, d'une anecdote, pour exhumer une tendance générale dans la chanson française. Prenons le cas des rapports entre le monde politique et la chanson. Est-ce que les personnels politiques ont toujours courtisé les chanteurs et chanteuses ? A contrario, est-ce que les artistes ont eu besoin des politiques ? C'est un phénomène qui est apparu progressivement avec l'émergence de la société du spectacle pour reprendre les termes de Guy Debord. Il est vrai que dans les années 1950 et les années début des années 1960, les artistes, la chanson d'un côté et le monde politique, de l'autre, étaient deux territoires relativement distincts. Ce qui a changé, c'est qu'à la fin des années 1950 et au début des années 1960, il y a une nouvelle catégorie sociologique qui apparait : la jeunesse. Dans les années 1950 ou 1940, voire avant la guerre, il n'y avait pas d'adolescence. L'adolescence n'était pas considérée comme une catégorie sociale à l'instar des enfants et des adultes. Et souvent d'ailleurs, les artistes qui sont issus des années 1960 le racontent. Leur révolution, c'est ça. C'est la prise en compte tout d'un coup d'une catégorie nouvelle qui s'appelle la jeunesse, l'adolescence. Et pour le coup, elle arrive avec sa propre langue, ses propres désirs d'apparence, sa volonté de se distinguer par des vêtements, par la musique, et puis progressivement par du cinéma, puis dans les années 1980 avec la BD. Et ça, le monde politique le comprend... À partir du moment où cette catégorie est identifiée, elle devient attractive, et elle est convoitée par le personnel politique. D'autant plus avec l'instauration par Valéry Giscard d'Estaing (président de la France entre 1974 et 1981, NDLR) du droit de vote à 18 ans où, finalement, on sort de l'adolescence. Et on comprend que cette adolescence construit aussi les premières utopies, les premières convictions politiques. Je pense que ce qui a rapproché finalement le monde politique et le monde de la musique, c'est à la fois le courant des yéyés, la période de mai 1968, et aussi après les années s1970, la prise en compte de la jeunesse comme une véritable catégorie socioprofessionnelle. Et cette chanson française n'évolue pas en vase clos. Elle se fait la caisse de résonance des luttes de l'époque, des injustices, des combats. Il y a toujours eu une chanson d'auteur qui avait comme préoccupation de raconter le monde et de raconter en chanson quelles étaient les préoccupations sociales et politiques de leurs auteurs. Il y a eu, comme je le raconte dans le livre, des compagnons de route du Parti communiste français, notamment avec Jean Ferrat qui était un artiste extrêmement populaire à l'époque. À côté, il y avait des acteurs comme Yves Montand et Simone Signoret. Toute une sphère artistique très en lien avec le Parti communiste. Mais dans les années 1970, la France rattrape son retard dans la culture politique. John Fitzgerald Kennedy (président des États-Unis de 1961 à 1963, NDLR) est passé par là. Il a fait de sa campagne électorale, une campagne spectacle où le show business commençait à intervenir dans la vie politique américaine. Et du coup, Giscard, quand il arrive en 1974, applique un peu cette recette. Avec une volonté de resserrer les liens avec la sphère artistique. D'ailleurs, il vise les jeunes. Il fait fabriquer des t-shirts et il les fait porter aux artistes qui sont les plus populaires, les plus emblématiques. On a des photos de Claude François ou de Johnny Hallyday ou Sylvie Vartan avec le t-shirt « Giscard à la barre ». La chanson française se fait l'écho des revendications et des cris, enfin des revendications, des injustices, des combats. Dans les années 1970, il y a une nouvelle scène française, une nouvelle chanson française qui est une chanson d'auteur, portée par des auteurs, compositeurs, interprètes et non plus seulement par des interprètes qui se contentaient de faire des adaptations de standards américains ou anglais. Donc, à partir du moment où cette génération d'auteurs est arrivée, elle s'est inscrite dans la tradition française, celle de l'écrit qui dit quelque chose du monde, et qui existait déjà, du reste, dans les années 1920 ou 1930, avec des chanteurs qui utilisaient la chanson pour raconter à la fois leur intériorité, mais aussi leur relation au monde et leur volonté d'émancipation. Dans les années 1970, il y a la volonté d'accompagner un désir de changement, d'alternance. Il faut se remettre dans l'esprit une chose : à l'époque, les gens pensaient que l'alternance politique n'était qu'une utopie, qu'elle n'arriverait jamais. Dès lors, nous n'avions pour y croire que quelques enseignants qui nous enseignaient une vision alternative du monde. Et puis, nous avions les chanteurs. Renaud, Bernard Lavilliers, Alain Souchon, Daniel Balavoine qui exprimaient à travers leurs mots une conscience ouvrière, une volonté de changer le monde. Pour mon cas personnel, j'ai toujours pensé que les chansons de Renaud ont été bien plus efficaces que tous les cours d'éducation civique que je subissais à l'école. Quant à Balavoine, je le considère un peu comme un tuteur, un grand frère qui m'a appris la vie, qui m'a appris quel était le prix de l'émotion, qui m'a appris à « m'emporter pour ce qui m'importe », puisque c'était une des grandes phrases de Balavoine, « je m'emporte pour ce qu'il m'importe ». Alors, est-ce que pour autant les chansons changent le monde ? C'est Jean-Jacques Goldman qui a posé de façon assez judicieuse la question, sans réellement y répondre. Mais en tout cas, elles accompagnent les soubresauts politiques, elles accompagnent les mutations, et parfois, elles sont simplement la bande originale d'un moment. Chaque révolution à ses chansons. Dans ce livre, vous abordez aussi un chapitre très intéressant, c'est l'irruption du rap dans les années 1990 et la difficulté qu'a eue l'industrie musicale à intégrer le rap dans le champs de vision. Il a fallu le succès de MC Solaar, expliquez-vous, pour que finalement, on se rende compte que les banlieues avaient quelque chose à dire. Et elles le disaient d'une façon différente, mais qui était aussi de la chanson française. J'ai eu la chance de vivre personnellement ce moment. Je suis en 1991 appelé à la direction artistique de Polydor. Je ne suis pas un enfant du rap, loin de là. J'ai acheté quelques 45 tours de rap, Sugar Hill Gang qui tournait sur ma platine tout le temps. On commençait à voir des breakers comme Sydney à la télévision. Mais pour moi, c'était quand même un monde un peu étranger. Et quand j'arrive en 1991 chez Polydor, qui est vraiment le label très imprégné de chanson française, Serge Reggiani, Renaud, Maxime Le Forestier etc, il y a toute une nouvelle pop française qui émerge avec Niagara, Mylène Farmer, Patricia Kaas. Et au milieu, il y a une espèce de d'électron libre qui s'appelle MC Solaar, avec un projet hybride entre la chanson et le rap. Ce n'est pas tout à fait du rap au sens où on croit l'entendre, et ce n'est pas tout à fait de la chanson. Et de cette hybridité va naître effectivement une culture qui est celle du rap populaire qui va débouler sur les antennes de toutes les radios. Pourquoi l'industrie musicale a eu autant de mal à intégrer le rap dans ses raisonnements ? Parce que ces jeunes gens n'avaient jamais eu la chance d'être visibles, ni à la radio ni à la télé. Faut quand même rappeler que jusque dans les années 1980, il n'y a pas de « blacks » à la télé, il n'y a pas d'arabes à la télé. Et quand on les voit, c'est soit parce qu'il y a des émeutes, soit parce que tout d'un coup, il y a un élan collectif antiraciste. Donc tout d'un coup, cette jeunesse que l'on ne connaît pas arrive et remet en question la manière traditionnelle de faire la chanson. La chanson, ce n'est plus forcément un couplet, un refrain, un couplet, un refrain. Ça peut être un flow qui dure pendant trois minutes sans refrain. Ça peut être – oh scandale ! – l'arrivée du sampling dans cette musique. Et ce sampling déstabilise une partie des gens de la chanson française qui se disent « mais enfin, ils ne peuvent pas composer leur propre rythmique, ils ne peuvent pas employer un batteur et un bassiste pour créer une rythmique ! ». Et la chanson française a aussi refusé quelque part cette irruption de ce mode d'expression qui était nouveau, spontané, et aussi extrêmement écrit, mais dans une langue qui n'était pas tout à fait la langue académique. Et c'est vrai que finalement, Solaar a réussi à imposer une image de grand sage. Et il a réussi, tout d'un coup, à intéresser les tenants du patrimoine de la chanson française, c'est à dire les Aznavour, les Gainsbourg, les Juliette Gréco, tous ces artistes vraiment très patrimoniaux qui avaient connu la poésie surréaliste, qui avaient connu Boris Vian, qui avaient connu Jacques Canetti. Donc ça a été pour moi magnifique de vivre à la fois cette émergence, de comprendre aussi que ça grattait, que ça n'allait pas être facile. Finalement, puisque j'ai toujours une vision un peu historique de la chanson, je me dis que ce n'est pas si loin de ce qu'ont vécus dans les années 1960 Eddy Mitchell, Dick Rivers, Johnny Hallyday qui – comme par hasard – étaient tous des mômes issus des quartiers populaires, de la banlieue, qu'on n'appelait pas encore banlieue, et qui s'exprimaient avec des rythmes et des mots qui n'étaient pas ceux de la génération d'avant. On voit à nouveau avec le rap l'émergence d'une musique stigmatisée par l'establishment, adoubée par la rue et par le public. C'est ça qui est très intéressant. Mais encore aujourd'hui, on s'aperçoit par exemple avec la mort de Werenoi, une partie de la France s'interroge. C'est juste le plus gros vendeur de disque en France ! Et moi, je voulais aussi raconter ce long chemin de croix qu'ont vécu les rappeurs pourtant installés depuis le début des années 1990. Je ne vous dis pas le nombre de courriers que reçoit la médiatrice de France Inter (station de radio où travaille Didier Varrod, NDLR) tous les jours, toutes les semaines pour râler en disant « mais comment vous pouvez passer cette musique qui n'est pas de la musique ? ». On a eu la même chose avec la musique électronique. Mais c'est pour dire encore qu'aujourd'hui, même si cette musique-là est majoritaire économiquement dans le pays et qu'elle draine effectivement la majorité de la jeunesse, elle n'est pas la musique majoritaire pour l'institution. Dans ce livre, vous évoquez beaucoup d'artistes qui vous ont marqués. On ne va pas tous les citer. Il y a Véronique Sanson, bien évidemment. Et puis, vous parlez de Mylène Farmer. Et en lisant le chapitre sur Mylène Farmer, je me suis dit : est-ce que la chanson française fabrique des mythes ? Ou est-ce que ce sont les mythes qui s'incarnent dans la chanson française, comme ils pourraient s'incarner en littérature ou ailleurs ? C'est une question que je me suis posée plusieurs fois en écrivant ce chapitre sur Mylène Farmer. Est-ce qu'elle est née pour devenir mythologique, avec la volonté de le devenir ? Ou est-ce que finalement, c'est l'histoire de la chanson française dans son évolution qui a fabriqué ce mythe ? En fait, je pense très honnêtement que, c'est l'histoire de la chanson française qui crée le mythe autour de Mylène Farmer. Même si Mylène Farmer, quand elle arrive au début des années 1980, se nourrit d'un certain nombre de mythologies très fortes, de figures mythologiques qui cultivent à la fois le secret, un univers un peu sombre, etc. Mais en fait, c'est en regardant l'histoire de la chanson que l'on s'aperçoit que finalement, ce mythe va naître et se muscler et s'intensifier. Cette identité, parfois, se transmet de père en fils. Vous abordez parmi tous les phénomènes que génère la chanson dans une société. Celui de l'héritage et des familles : les Higelin, les Chedid, les Gainsbourg.. La chanson française, serait-elle transmissible génétiquement, si je puis dire ? C'est l'une de ses singularités. Et en fait, c'est un questionnement que j'ai eu parce souvent, quand on me présente un artiste, je me dis « Tiens, c'est la fille de ou le fils de... ». Il y a quand même ce truc en France qui rend un peu suspect la légitimité ou l'intégrité, lorsque l'on est fille ou fils de ou petit-fils ou petite fille de. Et c'est vrai que c'est une question. En fait, c'est l'une des singularités de l'histoire de la chanson française. Il y a Gainsbourg, il y a Chedid, il y a Hardy, Dutronc, France Gall... Une partie de l'histoire de la chanson s'est construite, édifiée et fut nourrie par ces familles. Et c'était aussi peut-être leur rendre alors ce qui m'a aussi poussé. J'ai beaucoup hésité à écrire ce chapitre, jusqu'au moment où je suis allé voir le spectacle d'Alain Souchon avec ses deux fils. Au départ, je me disais « Mais il ne peut pas faire un spectacle tout seul ou avec Laurent Voulzy (son complice de scène NDLR) ». Et en fait, de voir ces trois personnalités liées par le sang, par un amour inconditionnel et construire une œuvre d'art à l'intérieur d'une histoire de la chanson, ça m'a bouleversé. Je me suis dit : « Il faut rendre hommage à cette volonté de revendiquer à ciel ouvert une histoire de famille. » Et puis après, il y a aussi une dimension dans les histoires de famille que l'on aborde assez peu. C'est le phénomène de la statue du Commandeur, c'est-à-dire qu'il y a beaucoup d'artistes qui sont tellement impressionnés par l'image de la mère ou du père qui se disent « comment puis-je le dépasser ? ». Ce n'est pas simple pour tout le monde. Oui, et j'aurais pu aussi d'ailleurs évoquer dans le livre toutes les histoires de famille qui ont échoué, ou en tout cas, ces histoires d'enfants qui ont eu moins de succès ou ont eu plus de difficultés que leur maman ou leur papa. Et ça fera peut-être l'objet d'un tome 2, mais ce n'est jamais très agréable d'écrire sur les échecs. Mais ce que vous racontez là est vraiment juste. Quand on parle de Thomas Dutronc par exemple (fils de Jacques Dutronc et de Françoise Hardy, tous deux artistes NDLR), c'est quand même génial. Une jeune garçon, un fils de, avec un père et une mère qui ont marqué la chanson... Il fait son apprentissage en secret se disant « si j'ai une chance de réussir, il ne faut pas que je sois chanteur, ou en tout cas, il ne faut pas que mon fantasme premier soit d'être dans la lumière ». Et c'est très bouleversant, parce qu'en fait, il va devenir un immense musicien en s'imposant la clandestinité. Il est devenu guitariste de jazz manouche, pour aller dans un monde qui n'était ni celui de son père, ni celui de sa mère. Donc il y a des très belles histoires dans cette épopée de la chanson française.
L'invité culture est le journaliste Didier Varrod, directeur musical de Radio France. Il publie La chanson française, un peu, beaucoup, passionnément. aux éditions Le Robert. Une balade en 21 chapitres dans l'histoire de la chanson française. RFI : La chanson française, un peu, beaucoup, passionnément, c'est le titre de l'ouvrage en forme de déclaration d'amour que vous consacrez à votre passion, qui est aussi celle de beaucoup de gens dans le monde pour la chanson française. Il compte 21 chapitres, 21 moments qui retracent l'histoire moderne de cette chanson. Et en vous lisant, on comprend une chose essentielle : cette chanson française est aussi le miroir de la société dans toutes ses dimensions, ses revendications, ses soubresauts et ses crises. Didier Varrod : Contrairement à ce qu'avait dit Serge Gainsbourg sur un plateau de télévision, j'ai toujours pensé que la chanson était un art majeur, même si ce n'est pas un art académique. Je comprends la nuance gainsbourienne qui consiste à dire que pour faire de la peinture, il faut un apprentissage académique, il faut connaître toute l'histoire de la peinture, mais pour moi, la chanson m'a élevé « au grain ». C'est vrai que la littérature, les livres, le cinéma, ont été importants, mais la chanson a été une sorte de tuteur qui m'a accompagné dans mon éducation, dans mes prises de conscience, dans mes émotions et dans mon identité. Je pense que c'est comme ça pour beaucoup de Françaises et de Français et de gens dans le monde entier, d'ailleurs. Parce que la musique est « un cri qui vient de l'Intérieur », comme disait Bernard Lavilliers. C'est un terrain de jeu commun, un terrain qui fabrique du bien commun, du vivre-ensemble. Pour moi, c'est aussi une langue. Le français est peut-être ma première langue maternelle, mais la chanson française, en quelque sorte, est une deuxième langue. Elle m'a permis de communiquer avec des gens. Elle m'a permis d'entrer dans l'intimité des artistes que j'ai rencontré. Pour moi, elle fait socle. Et, j'ai toujours pensé aussi que si demain il y avait une catastrophe nucléaire ou une catastrophe épouvantable, et que dans un endroit secret était protégés des disques et des vinyles, on pourrait alors comprendre ce qu'était la France des années 1950 à aujourd'hui, rien qu'à travers des chansons. C'est pour ça qu'elle a cette importance pour moi. Dans ce livre, vous partez souvent d'un cas particulier, d'une rencontre, d'une anecdote, pour exhumer une tendance générale dans la chanson française. Prenons le cas des rapports entre le monde politique et la chanson. Est-ce que les personnels politiques ont toujours courtisé les chanteurs et chanteuses ? A contrario, est-ce que les artistes ont eu besoin des politiques ? C'est un phénomène qui est apparu progressivement avec l'émergence de la société du spectacle pour reprendre les termes de Guy Debord. Il est vrai que dans les années 1950 et les années début des années 1960, les artistes, la chanson d'un côté et le monde politique, de l'autre, étaient deux territoires relativement distincts. Ce qui a changé, c'est qu'à la fin des années 1950 et au début des années 1960, il y a une nouvelle catégorie sociologique qui apparait : la jeunesse. Dans les années 1950 ou 1940, voire avant la guerre, il n'y avait pas d'adolescence. L'adolescence n'était pas considérée comme une catégorie sociale à l'instar des enfants et des adultes. Et souvent d'ailleurs, les artistes qui sont issus des années 1960 le racontent. Leur révolution, c'est ça. C'est la prise en compte tout d'un coup d'une catégorie nouvelle qui s'appelle la jeunesse, l'adolescence. Et pour le coup, elle arrive avec sa propre langue, ses propres désirs d'apparence, sa volonté de se distinguer par des vêtements, par la musique, et puis progressivement par du cinéma, puis dans les années 1980 avec la BD. Et ça, le monde politique le comprend... À partir du moment où cette catégorie est identifiée, elle devient attractive, et elle est convoitée par le personnel politique. D'autant plus avec l'instauration par Valéry Giscard d'Estaing (président de la France entre 1974 et 1981, NDLR) du droit de vote à 18 ans où, finalement, on sort de l'adolescence. Et on comprend que cette adolescence construit aussi les premières utopies, les premières convictions politiques. Je pense que ce qui a rapproché finalement le monde politique et le monde de la musique, c'est à la fois le courant des yéyés, la période de mai 1968, et aussi après les années s1970, la prise en compte de la jeunesse comme une véritable catégorie socioprofessionnelle. Et cette chanson française n'évolue pas en vase clos. Elle se fait la caisse de résonance des luttes de l'époque, des injustices, des combats. Il y a toujours eu une chanson d'auteur qui avait comme préoccupation de raconter le monde et de raconter en chanson quelles étaient les préoccupations sociales et politiques de leurs auteurs. Il y a eu, comme je le raconte dans le livre, des compagnons de route du Parti communiste français, notamment avec Jean Ferrat qui était un artiste extrêmement populaire à l'époque. À côté, il y avait des acteurs comme Yves Montand et Simone Signoret. Toute une sphère artistique très en lien avec le Parti communiste. Mais dans les années 1970, la France rattrape son retard dans la culture politique. John Fitzgerald Kennedy (président des États-Unis de 1961 à 1963, NDLR) est passé par là. Il a fait de sa campagne électorale, une campagne spectacle où le show business commençait à intervenir dans la vie politique américaine. Et du coup, Giscard, quand il arrive en 1974, applique un peu cette recette. Avec une volonté de resserrer les liens avec la sphère artistique. D'ailleurs, il vise les jeunes. Il fait fabriquer des t-shirts et il les fait porter aux artistes qui sont les plus populaires, les plus emblématiques. On a des photos de Claude François ou de Johnny Hallyday ou Sylvie Vartan avec le t-shirt « Giscard à la barre ». La chanson française se fait l'écho des revendications et des cris, enfin des revendications, des injustices, des combats. Dans les années 1970, il y a une nouvelle scène française, une nouvelle chanson française qui est une chanson d'auteur, portée par des auteurs, compositeurs, interprètes et non plus seulement par des interprètes qui se contentaient de faire des adaptations de standards américains ou anglais. Donc, à partir du moment où cette génération d'auteurs est arrivée, elle s'est inscrite dans la tradition française, celle de l'écrit qui dit quelque chose du monde, et qui existait déjà, du reste, dans les années 1920 ou 1930, avec des chanteurs qui utilisaient la chanson pour raconter à la fois leur intériorité, mais aussi leur relation au monde et leur volonté d'émancipation. Dans les années 1970, il y a la volonté d'accompagner un désir de changement, d'alternance. Il faut se remettre dans l'esprit une chose : à l'époque, les gens pensaient que l'alternance politique n'était qu'une utopie, qu'elle n'arriverait jamais. Dès lors, nous n'avions pour y croire que quelques enseignants qui nous enseignaient une vision alternative du monde. Et puis, nous avions les chanteurs. Renaud, Bernard Lavilliers, Alain Souchon, Daniel Balavoine qui exprimaient à travers leurs mots une conscience ouvrière, une volonté de changer le monde. Pour mon cas personnel, j'ai toujours pensé que les chansons de Renaud ont été bien plus efficaces que tous les cours d'éducation civique que je subissais à l'école. Quant à Balavoine, je le considère un peu comme un tuteur, un grand frère qui m'a appris la vie, qui m'a appris quel était le prix de l'émotion, qui m'a appris à « m'emporter pour ce qui m'importe », puisque c'était une des grandes phrases de Balavoine, « je m'emporte pour ce qu'il m'importe ». Alors, est-ce que pour autant les chansons changent le monde ? C'est Jean-Jacques Goldman qui a posé de façon assez judicieuse la question, sans réellement y répondre. Mais en tout cas, elles accompagnent les soubresauts politiques, elles accompagnent les mutations, et parfois, elles sont simplement la bande originale d'un moment. Chaque révolution à ses chansons. Dans ce livre, vous abordez aussi un chapitre très intéressant, c'est l'irruption du rap dans les années 1990 et la difficulté qu'a eue l'industrie musicale à intégrer le rap dans le champs de vision. Il a fallu le succès de MC Solaar, expliquez-vous, pour que finalement, on se rende compte que les banlieues avaient quelque chose à dire. Et elles le disaient d'une façon différente, mais qui était aussi de la chanson française. J'ai eu la chance de vivre personnellement ce moment. Je suis en 1991 appelé à la direction artistique de Polydor. Je ne suis pas un enfant du rap, loin de là. J'ai acheté quelques 45 tours de rap, Sugar Hill Gang qui tournait sur ma platine tout le temps. On commençait à voir des breakers comme Sydney à la télévision. Mais pour moi, c'était quand même un monde un peu étranger. Et quand j'arrive en 1991 chez Polydor, qui est vraiment le label très imprégné de chanson française, Serge Reggiani, Renaud, Maxime Le Forestier etc, il y a toute une nouvelle pop française qui émerge avec Niagara, Mylène Farmer, Patricia Kaas. Et au milieu, il y a une espèce de d'électron libre qui s'appelle MC Solaar, avec un projet hybride entre la chanson et le rap. Ce n'est pas tout à fait du rap au sens où on croit l'entendre, et ce n'est pas tout à fait de la chanson. Et de cette hybridité va naître effectivement une culture qui est celle du rap populaire qui va débouler sur les antennes de toutes les radios. Pourquoi l'industrie musicale a eu autant de mal à intégrer le rap dans ses raisonnements ? Parce que ces jeunes gens n'avaient jamais eu la chance d'être visibles, ni à la radio ni à la télé. Faut quand même rappeler que jusque dans les années 1980, il n'y a pas de « blacks » à la télé, il n'y a pas d'arabes à la télé. Et quand on les voit, c'est soit parce qu'il y a des émeutes, soit parce que tout d'un coup, il y a un élan collectif antiraciste. Donc tout d'un coup, cette jeunesse que l'on ne connaît pas arrive et remet en question la manière traditionnelle de faire la chanson. La chanson, ce n'est plus forcément un couplet, un refrain, un couplet, un refrain. Ça peut être un flow qui dure pendant trois minutes sans refrain. Ça peut être – oh scandale ! – l'arrivée du sampling dans cette musique. Et ce sampling déstabilise une partie des gens de la chanson française qui se disent « mais enfin, ils ne peuvent pas composer leur propre rythmique, ils ne peuvent pas employer un batteur et un bassiste pour créer une rythmique ! ». Et la chanson française a aussi refusé quelque part cette irruption de ce mode d'expression qui était nouveau, spontané, et aussi extrêmement écrit, mais dans une langue qui n'était pas tout à fait la langue académique. Et c'est vrai que finalement, Solaar a réussi à imposer une image de grand sage. Et il a réussi, tout d'un coup, à intéresser les tenants du patrimoine de la chanson française, c'est à dire les Aznavour, les Gainsbourg, les Juliette Gréco, tous ces artistes vraiment très patrimoniaux qui avaient connu la poésie surréaliste, qui avaient connu Boris Vian, qui avaient connu Jacques Canetti. Donc ça a été pour moi magnifique de vivre à la fois cette émergence, de comprendre aussi que ça grattait, que ça n'allait pas être facile. Finalement, puisque j'ai toujours une vision un peu historique de la chanson, je me dis que ce n'est pas si loin de ce qu'ont vécus dans les années 1960 Eddy Mitchell, Dick Rivers, Johnny Hallyday qui – comme par hasard – étaient tous des mômes issus des quartiers populaires, de la banlieue, qu'on n'appelait pas encore banlieue, et qui s'exprimaient avec des rythmes et des mots qui n'étaient pas ceux de la génération d'avant. On voit à nouveau avec le rap l'émergence d'une musique stigmatisée par l'establishment, adoubée par la rue et par le public. C'est ça qui est très intéressant. Mais encore aujourd'hui, on s'aperçoit par exemple avec la mort de Werenoi, une partie de la France s'interroge. C'est juste le plus gros vendeur de disque en France ! Et moi, je voulais aussi raconter ce long chemin de croix qu'ont vécu les rappeurs pourtant installés depuis le début des années 1990. Je ne vous dis pas le nombre de courriers que reçoit la médiatrice de France Inter (station de radio où travaille Didier Varrod, NDLR) tous les jours, toutes les semaines pour râler en disant « mais comment vous pouvez passer cette musique qui n'est pas de la musique ? ». On a eu la même chose avec la musique électronique. Mais c'est pour dire encore qu'aujourd'hui, même si cette musique-là est majoritaire économiquement dans le pays et qu'elle draine effectivement la majorité de la jeunesse, elle n'est pas la musique majoritaire pour l'institution. Dans ce livre, vous évoquez beaucoup d'artistes qui vous ont marqués. On ne va pas tous les citer. Il y a Véronique Sanson, bien évidemment. Et puis, vous parlez de Mylène Farmer. Et en lisant le chapitre sur Mylène Farmer, je me suis dit : est-ce que la chanson française fabrique des mythes ? Ou est-ce que ce sont les mythes qui s'incarnent dans la chanson française, comme ils pourraient s'incarner en littérature ou ailleurs ? C'est une question que je me suis posée plusieurs fois en écrivant ce chapitre sur Mylène Farmer. Est-ce qu'elle est née pour devenir mythologique, avec la volonté de le devenir ? Ou est-ce que finalement, c'est l'histoire de la chanson française dans son évolution qui a fabriqué ce mythe ? En fait, je pense très honnêtement que, c'est l'histoire de la chanson française qui crée le mythe autour de Mylène Farmer. Même si Mylène Farmer, quand elle arrive au début des années 1980, se nourrit d'un certain nombre de mythologies très fortes, de figures mythologiques qui cultivent à la fois le secret, un univers un peu sombre, etc. Mais en fait, c'est en regardant l'histoire de la chanson que l'on s'aperçoit que finalement, ce mythe va naître et se muscler et s'intensifier. Cette identité, parfois, se transmet de père en fils. Vous abordez parmi tous les phénomènes que génère la chanson dans une société. Celui de l'héritage et des familles : les Higelin, les Chedid, les Gainsbourg.. La chanson française, serait-elle transmissible génétiquement, si je puis dire ? C'est l'une de ses singularités. Et en fait, c'est un questionnement que j'ai eu parce souvent, quand on me présente un artiste, je me dis « Tiens, c'est la fille de ou le fils de... ». Il y a quand même ce truc en France qui rend un peu suspect la légitimité ou l'intégrité, lorsque l'on est fille ou fils de ou petit-fils ou petite fille de. Et c'est vrai que c'est une question. En fait, c'est l'une des singularités de l'histoire de la chanson française. Il y a Gainsbourg, il y a Chedid, il y a Hardy, Dutronc, France Gall... Une partie de l'histoire de la chanson s'est construite, édifiée et fut nourrie par ces familles. Et c'était aussi peut-être leur rendre alors ce qui m'a aussi poussé. J'ai beaucoup hésité à écrire ce chapitre, jusqu'au moment où je suis allé voir le spectacle d'Alain Souchon avec ses deux fils. Au départ, je me disais « Mais il ne peut pas faire un spectacle tout seul ou avec Laurent Voulzy (son complice de scène NDLR) ». Et en fait, de voir ces trois personnalités liées par le sang, par un amour inconditionnel et construire une œuvre d'art à l'intérieur d'une histoire de la chanson, ça m'a bouleversé. Je me suis dit : « Il faut rendre hommage à cette volonté de revendiquer à ciel ouvert une histoire de famille. » Et puis après, il y a aussi une dimension dans les histoires de famille que l'on aborde assez peu. C'est le phénomène de la statue du Commandeur, c'est-à-dire qu'il y a beaucoup d'artistes qui sont tellement impressionnés par l'image de la mère ou du père qui se disent « comment puis-je le dépasser ? ». Ce n'est pas simple pour tout le monde. Oui, et j'aurais pu aussi d'ailleurs évoquer dans le livre toutes les histoires de famille qui ont échoué, ou en tout cas, ces histoires d'enfants qui ont eu moins de succès ou ont eu plus de difficultés que leur maman ou leur papa. Et ça fera peut-être l'objet d'un tome 2, mais ce n'est jamais très agréable d'écrire sur les échecs. Mais ce que vous racontez là est vraiment juste. Quand on parle de Thomas Dutronc par exemple (fils de Jacques Dutronc et de Françoise Hardy, tous deux artistes NDLR), c'est quand même génial. Une jeune garçon, un fils de, avec un père et une mère qui ont marqué la chanson... Il fait son apprentissage en secret se disant « si j'ai une chance de réussir, il ne faut pas que je sois chanteur, ou en tout cas, il ne faut pas que mon fantasme premier soit d'être dans la lumière ». Et c'est très bouleversant, parce qu'en fait, il va devenir un immense musicien en s'imposant la clandestinité. Il est devenu guitariste de jazz manouche, pour aller dans un monde qui n'était ni celui de son père, ni celui de sa mère. Donc il y a des très belles histoires dans cette épopée de la chanson française.
Dans l'émission de la semaine, on retrouve deux nouveaux candidats et candidates : Clémence, qui aime Anne Sylvestre, Idir et PNL ; et Jordan qui aime Phoenix, MC Solaar et Daft Punk. Retrouvez leur affrontement dans ce 155e épisode de Blind Best ! Thanks to our monthly supporters Jules Tréhorel Anis Fanny Mahler Anthong
Il a fait du Juste Debout un phénomène mondial.Mais derrière les battles, les projecteurs et les milliers de danseurs venus du monde entier, il y a un homme lucide et passionné : Bruce Ykanji.Fondateur du plus grand événement de danses hip-hop debout, créateur de la Juste Debout School et entrepreneur infatigable, Bruce continue, plus de vingt ans après, à faire rayonner la culture hip-hop dans toute sa diversité.
Nos premiers invités #SessionLive sont Roseaux avec Ben l'Oncle Soul. (Rediffusion) Roseaux est un trio parisien composé Emile Omar, Alex Finkin et Clément Petit. Les trois mousquetaires du son cultivent leur savoir-faire désormais salué par la critique et un auditoire toujours plus nombreux depuis leur premier projet en 2012. Il leur a fallu du temps, pour prendre du recul et de la hauteur afin de nous offrir un retour tant réjouissant que retentissant. Roseaux prend racine au bord des rives de la soul, du folk, du jazz, et de la chanson de toutes les époques, une cascade de sonorités intarissables, où les trois compositeurs puisent leur inspiration et fusionnent leurs expériences. Les feuilles de Roseaux s'élancent au souffle de merveilleuses voix, choisies avec précision par les trois compères, comme celle, du chanteur américain Aloe Blacc, présent depuis le début de l'aventure, enchanteur incontournable des trois épisodes. Pensé comme une escapade onirique gorgée d'émotions, en marge de la production massive, instantanée et souvent désincarnée, Roseaux est un groupe totalement artisanal, sorte d'ovni dans le paysage musical hexagonal, qui opère à l'instinct et surtout à l'envie. Ainsi, Roseaux est devenu expert pour réunir, le temps d'un disque, les artistes qui forment spécifiquement l'ADN de leur hôte : des voix envoûtantes, une trame au piano et au violoncelle, mais aussi des rencontres et des retrouvailles, dans un univers poétique et volontairement nébuleux. Ce troisième album est l'œuvre de 3 passionnés de musique, capables d'intervertir leurs rôles : écriture, arrangements, production, d'où émergent cette fois, onze titres au mélodies ciselées dont trois instrumentaux colorés et insolites. Un périple entre mélancolie et euphorie, qui a conduit Roseaux aux confins de la planète, des Caraïbes à l'Europe en pasant par l'Afrique pour dénicher d'autres vibrations et des interprètes singuliers : la captivante chanteuse grenado-britannique Ala.ni, le petit prince afropop anglais originaire du Ghana, Ghetto Boy, et la troublante suédoise Isabel Sörling, signent ici une première collaboration flamboyante avec le groupe. Pendant que la talentueuse canado-haïtienne Mélissa Laveaux, l'hypnotique chanteur scandinave Olle Nyman, la pétillante franco-canadienne Anna Majidson et notre remarquable Ben national, déjà présents sur le deuxième volet, parviennent encore à créer la surprise en dévoilant de nouveaux aspects de leur tessiture. Les voix de Roseaux sont décidément impénétrables et sa magie se renouvelle aujourd'hui en faisant dialoguer la force de tous ces éléments scintillants, à découvrir dans un écrin de douceur et de volupté. La nature regorge de roseaux, celui-ci est unique. Titres interprétés au grand studio - With Us Feat. Ben l'Oncle Soul Live RFI - Loving You Is All I Want To Do Feat. Aloe Blacc, extrait Roseaux III - Island Feat. Ben l'Oncle Soul (Roseaux II 2019) Live RFI Line Up : Emile Omar, machines, Alex Finkin, guitare, Clément Petit, violoncelle, Ben L'Oncle Soul, voix Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant, Camille Roch. ► Album Roseaux III (Fanon Rd)
Nos premiers invités #SessionLive sont Roseaux avec Ben l'Oncle Soul. (Rediffusion) Roseaux est un trio parisien composé Emile Omar, Alex Finkin et Clément Petit. Les trois mousquetaires du son cultivent leur savoir-faire désormais salué par la critique et un auditoire toujours plus nombreux depuis leur premier projet en 2012. Il leur a fallu du temps, pour prendre du recul et de la hauteur afin de nous offrir un retour tant réjouissant que retentissant. Roseaux prend racine au bord des rives de la soul, du folk, du jazz, et de la chanson de toutes les époques, une cascade de sonorités intarissables, où les trois compositeurs puisent leur inspiration et fusionnent leurs expériences. Les feuilles de Roseaux s'élancent au souffle de merveilleuses voix, choisies avec précision par les trois compères, comme celle, du chanteur américain Aloe Blacc, présent depuis le début de l'aventure, enchanteur incontournable des trois épisodes. Pensé comme une escapade onirique gorgée d'émotions, en marge de la production massive, instantanée et souvent désincarnée, Roseaux est un groupe totalement artisanal, sorte d'ovni dans le paysage musical hexagonal, qui opère à l'instinct et surtout à l'envie. Ainsi, Roseaux est devenu expert pour réunir, le temps d'un disque, les artistes qui forment spécifiquement l'ADN de leur hôte : des voix envoûtantes, une trame au piano et au violoncelle, mais aussi des rencontres et des retrouvailles, dans un univers poétique et volontairement nébuleux. Ce troisième album est l'œuvre de 3 passionnés de musique, capables d'intervertir leurs rôles : écriture, arrangements, production, d'où émergent cette fois, onze titres au mélodies ciselées dont trois instrumentaux colorés et insolites. Un périple entre mélancolie et euphorie, qui a conduit Roseaux aux confins de la planète, des Caraïbes à l'Europe en pasant par l'Afrique pour dénicher d'autres vibrations et des interprètes singuliers : la captivante chanteuse grenado-britannique Ala.ni, le petit prince afropop anglais originaire du Ghana, Ghetto Boy, et la troublante suédoise Isabel Sörling, signent ici une première collaboration flamboyante avec le groupe. Pendant que la talentueuse canado-haïtienne Mélissa Laveaux, l'hypnotique chanteur scandinave Olle Nyman, la pétillante franco-canadienne Anna Majidson et notre remarquable Ben national, déjà présents sur le deuxième volet, parviennent encore à créer la surprise en dévoilant de nouveaux aspects de leur tessiture. Les voix de Roseaux sont décidément impénétrables et sa magie se renouvelle aujourd'hui en faisant dialoguer la force de tous ces éléments scintillants, à découvrir dans un écrin de douceur et de volupté. La nature regorge de roseaux, celui-ci est unique. Titres interprétés au grand studio - With Us Feat. Ben l'Oncle Soul Live RFI - Loving You Is All I Want To Do Feat. Aloe Blacc, extrait Roseaux III - Island Feat. Ben l'Oncle Soul (Roseaux II 2019) Live RFI Line Up : Emile Omar, machines, Alex Finkin, guitare, Clément Petit, violoncelle, Ben L'Oncle Soul, voix Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant, Camille Roch. ► Album Roseaux III (Fanon Rd)
L'homme qui rend jaloux MC Solaar et qui au cinéma à partir de demain joue avec son image. Celui d'un rappeur épuisé par le succès qui se réfugie au Japon avec sa femme enceinte. Des monstres et une armure étrange vont le conduire à réfléchir sur sa vie et à revoir ses priorités. Qu'on soit fan ou pas d'Orlesan, on aime YoroÏ. Un film bourré de références à la carrière du rappeur, bourrée d'humour aussi, une comédie d'action avec des combats qui font mal, un hommage à la culture japonaise et à toute la génération biboronnée au Club Dorothée, une réflexion sur la célébrité et une jolie déclaration d'amour aux femmes en général, souvent bien plus badass que les tous rappeurs réunis.Un film signé du réalisateur des clips d'ORELSAN qui y interprète son alter égo. David Tomaszewski et ORELSAN sont ce soir nos invités.Tous les soirs, du lundi au vendredi à 20h sur France 5, Anne-Elisabeth Lemoine et toute son équipe accueillent les personnalités et artistes qui font l'actualité.
Rendez-vous avec la rappeuse Juste Shani. Nouveau visage du rap français, elle a su imposer son talent en quelques années. Lauréate de «Give me 5», «Rappeuse en liberté» et du programme «Radar». Son talent est tel, qu'elle effectue les premières parties de Mc Solaar et d'Oxmo Puccino. Dans cet épisode Kohndo, Awadi et Meryl offrent les vidéos surprises.
Nos invités de la deuxième partie de C à Vous du vendredi 17 octobre 2025: José Garcia pour le documentaire « Sur la terre des dinosaures ». Manu Payet pour le spectacle « Emmanuel 2 » et l'émission « Studio Payet », sur France Inter. Oxmo Puccino et MC Solaar pour leur album « La hauteur de la Lune ».Les vendredi et samedi à 20h sur France 5, Mohammed Bouhafsi et toute son équipe accueillent les personnalités et artistes qui font l'actualité.
Oxmo Puccino et MC Solaar pour leur album commun « La hauteur de la Lune ».Les vendredi et samedi à 20h sur France 5, Mohammed Bouhafsi et toute son équipe accueillent les personnalités et artistes qui font l'actualité.
Rendez-vous avec la rappeuse Juste Shani. Nouveau visage du rap francais, elle a su imposer son talent en quelques années. Lauréate de "Give me 5", "Rappeuse en liberté" et du programme "Radard", son talent est tel, qu'elle effectue les premières parties de Mc Solaar et d'Oxmo Puccino. Dans cet épisode, Konhdo et Meryl offrent les vidéos surprises.
La 17e édition des Électropicales s'est terminée dans la nuit de samedi à dimanche 12 octobre à Saint-Denis de La Réunion. Considéré comme le plus grand rendez-vous de musiques électroniques et hip-hop de l'océan Indien, le festival a rassemblé plus de quarante artistes locaux, régionaux et internationaux, pour quatre soirées intenses au cœur de la capitale réunionnaise. Entre maloya réactualisé, techno-punk, rap, bouyon, et bien d'autres styles encore, Les Électropicales ont offert un panorama musical riche et métissé, à l'image de l'île intense. Ces derniers jours, le quartier du Barachois, d'ordinaire assez calme, s'est transformé en un véritable théâtre sonore et visuel. Fondateur et directeur des Électropicales, Thomas Bordese vise à créer un espace dans lequel l'on se sent libre, en sécurité et en lien : « Je vais répéter ce qu'un artiste m'a dit quand il était venu : "Ton festival sent l'amour". Peut-être que c'est l'amour d'une équipe qui bosse dessus pendant un an, qui se donne à fond pour faire des choses belles, pour transformer un espace historique : le Barachois, avec la mer à côté, les arbres centenaires... Il le transforme en un endroit qui est méconnaissable pour les Dionysiens et les Réunionnais. C'est un point d'entrée de La Réunion qui est quand même très emblématique. On sublime le Barachois, j'espère en tout cas. » Sur scène, les boucles répétitives des machines électroniques s'entremêlent naturellement aux rythmes de l'océan Indien chez ces artistes de La Réunion, de Maurice ou de Mayotte. Pour le pionnier de l'électro-maloya, Jako Maron, cette fusion n'est pas un simple choix artistique, c'est un acte de mémoire : « Le maloya, c'est une voix qui vient de loin, c'est le seul témoignage qu'on ait musicalement qui nous donne un peu les sentiments qu'ils ont pu ressentir. Je parle de ceux qui étaient avant nous, sur l'île, de l'histoire de l'esclavage. On n'a pas de livre. Ils n'ont pas fait des tableaux. Ils n'ont rien fait. Ce sont des gens qui ont tout donné. Et après, ils n'ont même pas une tombe, pour beaucoup. C'est la seule résonance qui reste de leur voix. Cette résonance, cette voix, moi, je veux la faire résonner dans le monde entier. Je joue du maloya, la musique qui vient de l'esclavage. On entend leurs souffrances, leur fierté dedans, c'est ça le combat pour moi. » Chez les rappeurs, même constat : les racines refont toujours surface. N'Dji, voix montante du rap réunionnais, célèbre sa créolité dans ses clips comme dans ses textes. Il raconte : « C'est très naissant le rap local, le rap créole. On est donc dans un mimétisme du rap français. Moi, j'écoutais beaucoup MC Solaar. Ils chantent en français. Quand tu veux t'approprier un peu plus ta façon de t'exprimer, tu ne mens pas, donc tu t'exprimes avec les codes du milieu dans lequel tu as grandi. Naturellement, tu transfères cela dans le rap créole. Je ne suis pas le plus grand puriste du maloya rap, mais c'est quelque chose qui me parle et dès que j'ai l'occasion d'introduire un peu de maloya dans ma musique, j'en mets. » Cette année encore, Les Électropicales s'affirment comme un festival capable de bâtir des ponts entre les continents, les époques et les identités. Une célébration sonore où le passé et le futur dialoguent sous les palmiers, au rythme des basses. À lire aussiLe maloya, l'esprit créole de La Réunion
La 17e édition des Électropicales s'est terminée dans la nuit de samedi à dimanche 12 octobre à Saint-Denis de La Réunion. Considéré comme le plus grand rendez-vous de musiques électroniques et hip-hop de l'océan Indien, le festival a rassemblé plus de quarante artistes locaux, régionaux et internationaux, pour quatre soirées intenses au cœur de la capitale réunionnaise. Entre maloya réactualisé, techno-punk, rap, bouyon, et bien d'autres styles encore, Les Électropicales ont offert un panorama musical riche et métissé, à l'image de l'île intense. Ces derniers jours, le quartier du Barachois, d'ordinaire assez calme, s'est transformé en un véritable théâtre sonore et visuel. Fondateur et directeur des Électropicales, Thomas Bordese vise à créer un espace dans lequel l'on se sent libre, en sécurité et en lien : « Je vais répéter ce qu'un artiste m'a dit quand il était venu : "Ton festival sent l'amour". Peut-être que c'est l'amour d'une équipe qui bosse dessus pendant un an, qui se donne à fond pour faire des choses belles, pour transformer un espace historique : le Barachois, avec la mer à côté, les arbres centenaires... Il le transforme en un endroit qui est méconnaissable pour les Dionysiens et les Réunionnais. C'est un point d'entrée de La Réunion qui est quand même très emblématique. On sublime le Barachois, j'espère en tout cas. » Sur scène, les boucles répétitives des machines électroniques s'entremêlent naturellement aux rythmes de l'océan Indien chez ces artistes de La Réunion, de Maurice ou de Mayotte. Pour le pionnier de l'électro-maloya, Jako Maron, cette fusion n'est pas un simple choix artistique, c'est un acte de mémoire : « Le maloya, c'est une voix qui vient de loin, c'est le seul témoignage qu'on ait musicalement qui nous donne un peu les sentiments qu'ils ont pu ressentir. Je parle de ceux qui étaient avant nous, sur l'île, de l'histoire de l'esclavage. On n'a pas de livre. Ils n'ont pas fait des tableaux. Ils n'ont rien fait. Ce sont des gens qui ont tout donné. Et après, ils n'ont même pas une tombe, pour beaucoup. C'est la seule résonance qui reste de leur voix. Cette résonance, cette voix, moi, je veux la faire résonner dans le monde entier. Je joue du maloya, la musique qui vient de l'esclavage. On entend leurs souffrances, leur fierté dedans, c'est ça le combat pour moi. » Chez les rappeurs, même constat : les racines refont toujours surface. N'Dji, voix montante du rap réunionnais, célèbre sa créolité dans ses clips comme dans ses textes. Il raconte : « C'est très naissant le rap local, le rap créole. On est donc dans un mimétisme du rap français. Moi, j'écoutais beaucoup MC Solaar. Ils chantent en français. Quand tu veux t'approprier un peu plus ta façon de t'exprimer, tu ne mens pas, donc tu t'exprimes avec les codes du milieu dans lequel tu as grandi. Naturellement, tu transfères cela dans le rap créole. Je ne suis pas le plus grand puriste du maloya rap, mais c'est quelque chose qui me parle et dès que j'ai l'occasion d'introduire un peu de maloya dans ma musique, j'en mets. » Cette année encore, Les Électropicales s'affirment comme un festival capable de bâtir des ponts entre les continents, les époques et les identités. Une célébration sonore où le passé et le futur dialoguent sous les palmiers, au rythme des basses. À lire aussiLe maloya, l'esprit créole de La Réunion
Comme toutes les grandes capitales, Paris n'est pas seulement qu'une carte postale. Ce n'est pas une révélation. Tout le monde a vu Tchao Pantin, La Haine ou Entre les murs. Paris a eu et a encore ses quartiers oubliés par les promoteurs, et on est toujours partagés quand il s'agit de dire si c'est un bien ou un mal. Emile Zola racontait déjà au XIX° siècle comment les grands travaux de Paris sous le Baron Hausman avaient aussi été une vaste opération d'expropriation et de corruption. La grande fortune pour les uns et l'exil pour les autres.Car à ceux qui désignent du doigt la délinquance et les enfants dans les rues, je montre dans les mêmes bandes et logements très modestes des Johnny Hallyday, Edith Piaf ou Françoise Hardy. Il ne faut jamais jeter le bébé avec l'eau du bain. C'est ce que se dit probablement le personnage incarné par Coluche dans Tchao Pantin. Lambert, le pompiste, qui se prend de sympathie pour le jeune Ben Soussan dans le sombre quartier de la place de la Chapelle, dans le 19ème arrondissement.Est-ce un hasard si pas loin de là, à Belleville, l'ancien quartier de Piaf, justement, dans le XX° a vu la naissance du groupe Téléphone. C'est l'époque des squats, des apparts partagés par des jeunes en pleine rébellion contre leurs parents comme Jean-Louis Aubert dont le père est un haut fonctionnaire. Le Lycée, ça n'a pas été son truc. A-t-il laissé un mauvais souvenir à l'un des pions, Gérard Jugnot, qui est là pour nouer les deux bouts de sa vie d'artiste, allez savoir. En tout cas, le groupe rock sans nom au départ qu'il forme avec Louis puis Richard et Corinne est tombé comme un sacré pavé dans la mare de la chanson française des années 70.C'est l'époque où le rock français fait rire et sourire. Personne ne trouve, non sans raison, que ça vaille la peine d'investir de l'argent sur des gars qui imitent les Anglais et les Américains. Mais ces jeunes ont des histoires à raconter : des histoires d'ados, des galères de jeunes citadins, des désespoirs face à une société à laquelle ils refusent d'appartenir. Alors oui, Téléphone trouve très rapidement un public de lycéens qui reprend Quelque chose en toi ou La bombe humaine. Et tout ça est sorti du quartier de Belleville, un de ceux que les touristes évitent, qu'iraient-ils y faire ?C'est pourtant de ces quartiers que sortent la musique de Téléphone, de Trust aussi, des comiques comme Coluche, qui aurait voulu être un rocker, vous le saviez ? Il n'avait pas le physique. Et puis des films comme Marche à l'ombre ou Viens chez moi j'habite chez une copine. On y découvre un autre Paris dont on ne parle pas à l'époque, celui des immigrés et des oubliés, et qui va donner une nouvelle génération de musiciens, de rappeurs en français. Ca aussi personne n'y a cru pendant plus de dix ans. Le rap, c'est américain, ça doit être scandé en anglais, pas en français. Et puis il y a eu MC Solaar, qui en a des choses à raconter sur ce Paris, bien loin de la ville romantique à laquelle rêvent les Américains durant toute leur vie.
durée : 00:04:27 - Une semaine dans leurs vies - Le rappeur MC Solaar lance un appel aux dons pour rebâtir la basilique. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Si Marka nʹavait pas été le papa dʹAngèle et de Romeo Elvis, il aurait quand même été cet artiste belge, pardon, molenbeekois, essentiel, auteur dʹune quinzaine dʹalbums, et dʹinnombrables titres imaginés avec Jacques Duvall comme avec Mc Solaar. Nous a-t-il joué "Accouplés" et "La poupée barbu" en live ? Faites vos pronostics
Invité : Mc Solaar, pour ses concerts le 7 septembre à Dijon, le 12 à Villars-les-Dombes, le 20 à Namur et le 4 octobre à la Seine Musicale à Paris Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Entouré de ses chroniqueurs et d'Anissa Haddadi, Thomas Isle reçoit celles et ceux qui font l'actualité culturelle et médiatique : dirigeants de chaînes, producteurs, animateurs, journalistes, chanteurs, acteurs, etc. Les auditeurs retrouvent "leurs indispensables" avec les signatures de la station. Une émission de 1h30 enrichie de débats autour des questions médiatiques, d'un jeu interactif et de nouvelles séquences donnant la parole aux auditeurs. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cet été, Eric Jean-Jean vous propose de revivre les meilleurs moments du "Grand Studio RTL".Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Entouré de ses chroniqueurs et d'Anissa Haddadi, Thomas Isle reçoit celles et ceux qui font l'actualité culturelle et médiatique : dirigeants de chaînes, producteurs, animateurs, journalistes, chanteurs, acteurs, etc. Les auditeurs retrouvent "leurs indispensables" avec les signatures de la station. Une émission de 1h30 enrichie de débats autour des questions médiatiques, d'un jeu interactif et de nouvelles séquences donnant la parole aux auditeurs. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invité : Mc Solaar, pour ses concerts le 7 septembre à Dijon, le 12 à Villars-les-Dombes, le 20 à Namur et le 4 octobre à la Seine Musicale à Paris Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cet été, Eric Jean-Jean vous propose de revivre les meilleurs moments du "Grand Studio RTL". Ecoutez Le Grand Studio RTL avec Éric Jean-Jean du 24 août 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nos premiers invités #SessionLive sont Roseaux avec Ben l'Oncle Soul. Roseaux est un trio parisien composé Emile Omar, Alex Finkin et Clément Petit. Les trois mousquetaires du son cultivent leur savoir-faire désormais salué par la critique et un auditoire toujours plus nombreux depuis leur premier projet en 2012. Il leur a fallu du temps, pour prendre du recul et de la hauteur afin de nous offrir un retour tant réjouissant que retentissant. Roseaux prend racine au bord des rives de la soul, du folk, du jazz, et de la chanson de toutes les époques, une cascade de sonorités intarissables, où les trois compositeurs puisent leur inspiration et fusionnent leurs expériences. Les feuilles de Roseaux s'élancent au souffle de merveilleuses voix, choisies avec précision par les trois compères, comme celle, du chanteur américain Aloe Blacc, présent depuis le début de l'aventure, enchanteur incontournable des trois épisodes. Pensé comme une escapade onirique gorgée d'émotions, en marge de la production massive, instantanée et souvent désincarnée, Roseaux est un groupe totalement artisanal, sorte d'ovni dans le paysage musical hexagonal, qui opère à l'instinct et surtout à l'envie. Ainsi, Roseaux est devenu expert pour réunir, le temps d'un disque, les artistes qui forment spécifiquement l'ADN de leur hôte : des voix envoûtantes, une trame au piano et au violoncelle, mais aussi des rencontres et des retrouvailles, dans un univers poétique et volontairement nébuleux. Ce troisième album est l'œuvre de 3 passionnés de musique, capables d'intervertir leurs rôles : écriture, arrangements, production, d'où émergent cette fois, onze titres au mélodies ciselées dont trois instrumentaux colorés et insolites. Un périple entre mélancolie et euphorie, qui a conduit Roseaux aux confins de la planète, des Caraïbes à l'Europe en pasant par l'Afrique pour dénicher d'autres vibrations et des interprètes singuliers : la captivante chanteuse grenado-britannique Ala.ni, le petit prince afropop anglais originaire du Ghana, Ghetto Boy, et la troublante suédoise Isabel Sörling, signent ici une première collaboration flamboyante avec le groupe. Pendant que la talentueuse canado-haïtienne Mélissa Laveaux, l'hypnotique chanteur scandinave Olle Nyman, la pétillante franco-canadienne Anna Majidson et notre remarquable Ben national, déjà présents sur le deuxième volet, parviennent encore à créer la surprise en dévoilant de nouveaux aspects de leur tessiture. Les voix de Roseaux sont décidément impénétrables et sa magie se renouvelle aujourd'hui en faisant dialoguer la force de tous ces éléments scintillants, à découvrir dans un écrin de douceur et de volupté. La nature regorge de roseaux, celui-ci est unique. Titres interprétés au grand studio - With Us Feat. Ben l'Oncle Soul Live RFI - Loving You Is All I Want To Do Feat. Aloe Blacc, extrait Roseaux III - Island Feat. Ben l'Oncle Soul (Roseaux II 2019) Live RFI Line Up : Emile Omar, machines, Alex Finkin, guitare, Clément Petit, violoncelle, Ben L'Oncle Soul, voix Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant, Camille Roch. ► Album Roseaux III (Fanon Rd)
Nos premiers invités #SessionLive sont Roseaux avec Ben l'Oncle Soul. Roseaux est un trio parisien composé Emile Omar, Alex Finkin et Clément Petit. Les trois mousquetaires du son cultivent leur savoir-faire désormais salué par la critique et un auditoire toujours plus nombreux depuis leur premier projet en 2012. Il leur a fallu du temps, pour prendre du recul et de la hauteur afin de nous offrir un retour tant réjouissant que retentissant. Roseaux prend racine au bord des rives de la soul, du folk, du jazz, et de la chanson de toutes les époques, une cascade de sonorités intarissables, où les trois compositeurs puisent leur inspiration et fusionnent leurs expériences. Les feuilles de Roseaux s'élancent au souffle de merveilleuses voix, choisies avec précision par les trois compères, comme celle, du chanteur américain Aloe Blacc, présent depuis le début de l'aventure, enchanteur incontournable des trois épisodes. Pensé comme une escapade onirique gorgée d'émotions, en marge de la production massive, instantanée et souvent désincarnée, Roseaux est un groupe totalement artisanal, sorte d'ovni dans le paysage musical hexagonal, qui opère à l'instinct et surtout à l'envie. Ainsi, Roseaux est devenu expert pour réunir, le temps d'un disque, les artistes qui forment spécifiquement l'ADN de leur hôte : des voix envoûtantes, une trame au piano et au violoncelle, mais aussi des rencontres et des retrouvailles, dans un univers poétique et volontairement nébuleux. Ce troisième album est l'œuvre de 3 passionnés de musique, capables d'intervertir leurs rôles : écriture, arrangements, production, d'où émergent cette fois, onze titres au mélodies ciselées dont trois instrumentaux colorés et insolites. Un périple entre mélancolie et euphorie, qui a conduit Roseaux aux confins de la planète, des Caraïbes à l'Europe en pasant par l'Afrique pour dénicher d'autres vibrations et des interprètes singuliers : la captivante chanteuse grenado-britannique Ala.ni, le petit prince afropop anglais originaire du Ghana, Ghetto Boy, et la troublante suédoise Isabel Sörling, signent ici une première collaboration flamboyante avec le groupe. Pendant que la talentueuse canado-haïtienne Mélissa Laveaux, l'hypnotique chanteur scandinave Olle Nyman, la pétillante franco-canadienne Anna Majidson et notre remarquable Ben national, déjà présents sur le deuxième volet, parviennent encore à créer la surprise en dévoilant de nouveaux aspects de leur tessiture. Les voix de Roseaux sont décidément impénétrables et sa magie se renouvelle aujourd'hui en faisant dialoguer la force de tous ces éléments scintillants, à découvrir dans un écrin de douceur et de volupté. La nature regorge de roseaux, celui-ci est unique. Titres interprétés au grand studio - With Us Feat. Ben l'Oncle Soul Live RFI - Loving You Is All I Want To Do Feat. Aloe Blacc, extrait Roseaux III - Island Feat. Ben l'Oncle Soul (Roseaux II 2019) Live RFI Line Up : Emile Omar, machines, Alex Finkin, guitare, Clément Petit, violoncelle, Ben L'Oncle Soul, voix Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant, Camille Roch. ► Album Roseaux III (Fanon Rd)
Mc Solaar & Yoyohoney - Solaar Pleure Mashup by alfreD oRtega roSa
MC Solaar est en tournée et sera cet été à l'affiche de 24 festivals. Marie Gicquel a assisté à un de ses concerts et a rencontré ce pionnier du rap qui débutait il y a tout juste 35 ans. Le comédien Ary Abittan est notre invité en tête-à-tête avec Stéphane Boudsocq. Il retrouve la lumière et le public après 4 années mouvementées au cours desquelles il a dû se défendre d'une accusation de viol. Il a bénéficié d'un non-lieu, confirmé en appel. Il reprend son activité et remontant sur scène dans un nouveau spectacle. Coup de cœur de ce printemps littéraire : le roman "Polaroïds du frère" de Grégoire Delacourt. Côté télé, Isabelle Morini-Bosc revient sur les 20 ans de "Rendez-vous en terre Ecoutez Laissez-vous tenter avec Le Service Culture du 04 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Programmation musicale consacrée aux nouveautés avec Mobeti Beats, Dicarson One, Josey feat. Fanny J, Perle Lama et Agana entre autres. Dans la séquence Gold, Mc Solaar est à l'honneur. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Mobeti Beats - LiquideDicarson One feat Dédé Djasco - Elengi continuumSandrine Nganga feat Locko - Pas de toi sans moiJenny Paria - Petit succèsJosey feat Fanny J - Faux pasSkarabéee - Lèsé mo patiMallaury feat Cadie Nelva - TiminikPerle Lama - Je m'envoleAgana - Entrer dans le gameTyla feat Sean Paul - Push 2 startBeenie Man et Etana - Guide over usMiriam Makeba - Malcolm XMC Solaar - Nouveau westernGazo - HermèsRetrouvez notre playlist sur Deezer.
Programmation musicale consacrée aux nouveautés avec Mobeti Beats, Dicarson One, Josey feat. Fanny J, Perle Lama et Agana entre autres. Dans la séquence Gold, Mc Solaar est à l'honneur. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Mobeti Beats - LiquideDicarson One feat Dédé Djasco - Elengi continuumSandrine Nganga feat Locko - Pas de toi sans moiJenny Paria - Petit succèsJosey feat Fanny J - Faux pasSkarabéee - Lèsé mo patiMallaury feat Cadie Nelva - TiminikPerle Lama - Je m'envoleAgana - Entrer dans le gameTyla feat Sean Paul - Push 2 startBeenie Man et Etana - Guide over usMiriam Makeba - Malcolm XMC Solaar - Nouveau westernGazo - HermèsRetrouvez notre playlist sur Deezer.
Dans la séquence des nouveautés, le duo Josey/Fanny J, Perle Lama et Tyla/Sean Paul entre autres. Et dans la séquence gold, honneur à Miriam Makeba et Mc Solaar. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Mobeti Beats - LiquideDicarson One Feat Dédé Djasco - Elengi continuumSandrine Nganga feat Locko - Pas de toi sans moiJenny Paria - Petit succèsJosey feat Fanny J - Faux pasSkarabéee - Lèsé mo patiMallaury feat Cadie Nelva - TiminikPerle Lama - Je m'envoleAgana - Entrer dans le gameTyla feat Sean Paul - Push 2 startBeenie Man et Etana - Guide over usMiriam Makeba - Malcolm XMC Solaar - Nouveau westernGazo - HermèsRetrouvez notre playlist sur Deezer.
Dans la séquence des nouveautés, le duo Josey/Fanny J, Perle Lama et Tyla/Sean Paul entre autres. Et dans la séquence gold, honneur à Miriam Makeba et Mc Solaar. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Mobeti Beats - LiquideDicarson One Feat Dédé Djasco - Elengi continuumSandrine Nganga feat Locko - Pas de toi sans moiJenny Paria - Petit succèsJosey feat Fanny J - Faux pasSkarabéee - Lèsé mo patiMallaury feat Cadie Nelva - TiminikPerle Lama - Je m'envoleAgana - Entrer dans le gameTyla feat Sean Paul - Push 2 startBeenie Man et Etana - Guide over usMiriam Makeba - Malcolm XMC Solaar - Nouveau westernGazo - HermèsRetrouvez notre playlist sur Deezer.
Et on ouvre avec un A&AP Rocky en liberté !ASAP Rocky - Long Live ASAPDrake - NOKIA John Glacier - SatellitesJoy Orbison & Joe James - Bastard IAM - L'empire du côté obscurThe Beloved - HelloLFO - LFO (The Leeds Warehouse Mix)Orbital - Chime (12" Version)Blaze - You Don't lleally Love Me Massive Attack - Daydreaming Omar - There's Nothing Like ThisMc Solaar - Bouge De La (Part.1)Lou Reed & John Cale - Hello It's MeInnocence - Natural Thing (Elevation Mix)Pet Shop Boys - Being Boring (Extended Mix)Prefab Sprout - Machine Gun The La's - There She GoesThe Sundays - Here's Where The Story EndsMy Bloody Valentine - Some Things Last a Long TimeDaniel Johnston - Soon Angelo Badalamenti - Twin Peaks Theme
durée : 00:08:01 - Le Wake-up mix - 8 minutes de mix par DJ First Mike.
durée : 00:05:33 - Dans la playlist de France Inter - Le groupe de soul-funk anglais, devenu légendaire et modèle d'inspiration pour plusieurs générations de musiciens (De la Soul, Fugees, MC Solaar) revient avec un nouvel album habité : "Renascence".
Pendant les fêtes de fin d'année, dans Le Club de Noël, Ombline Roche et son équipe vous accompagnent avec un invité. Entre musique, cinéma, séries, balades en France ou encore littérature, Le Club de Noël vous fait passer de bonnes fêtes, dans la joie et la bonne humeur.
durée : 02:01:33 - Live à Fip - FIP et L'Adami soufflent les bougies de leur projet de rencontres musicales inédites avec une soirée live sous la baguette de Thomas de Pourquery rejoint par une myriade d'artistes pour des duos Unik ; Jeanne Added, MC Solaar, Angélique Kidjo, The Limiñanas, Emily Loizeau, Yael Naim, Fred Pallem...
Rendez-vous avec l'artiste tchadien Afrotronix. Auteur, compositeur, guitariste, chanteur et Dj, il allie depuis une décennie le blues touareg à l'électro et à l'afropop. Sa musique qu'il a baptisée « Afrofuturiste » lui a permis de se produire en live dans le monde entier et d'être décoré de 18 récompenses, dont un prestigieux MTV Music Awards. Dans cet épisode, le chanteur Izra, la star italienne de la chanson Lorenzo Jovanotti et le rappeur MC Solaar offrent les vidéos surprises.
On brasse les musiques et les années avec Claude MC !
MC Solaar sort le dernier chapitre de son aventure musicale en trois actes "Triptyque : Balade Astrale" Ecoutez L'invité de 9h40 avec Amandine Bégot du 09 décembre 2024.
Cette semaine, nous mettons la ville de Boulogne-Billancourt à l'honneur à travers son pape, le rappeur Dany Dan. Le jeune Daniel Lakoue est influencé par son grand frère, qui lui fait découvrir, à la fin des années 80, les disques de Public Enemy, N.W.A et Ice-T grâce à la bande originale du film Colors. Dany Dan entre dans la culture hip-hop par le graffiti, discipline dans laquelle il fera ses preuves sous le pseudonyme de Windsor.En parallèle, Dany Dan écoute le Deenastyle sur Radio Nova et commence à rapper en mimant les flows de ses rappeurs préférés. Il rencontre rapidement d'autres passionnés, tels qu'Egosyst, qui lui présente Zoxea et Melopheelo. Avec ces derniers, ils décident de fonder le groupe Les Sages Poètes de la Rue.Le groupe fait ses armes dans les MJC et se structure progressivement. Ils enregistrent une maquette du morceau La Rue, qui parvient entre les mains de Deenasty, le diffusant sur Radio Nova. Cela attire l'attention de Jimmy Jay, le DJ et producteur de la star du rap, alors MC Solaar. Ils signent sur le label de Jimmy Jay et deviennent rapidement le groupe phare, sortant en 1995 le classique Qu'est-ce qui fait marcher les sages ? Dany Dan se distingue déjà des autres rappeurs de l'époque en cultivant un style unique tant sur le fond que dans la forme. Voix, textes, flow : tout y est. Dany Dan n'a pas juste compris le rap, il est le rap.Il sortira quatre albums avec son groupe avant de se lancer dans une carrière solo dans les années 2000. Bien qu'à cette époque on lui ait reproché le choix de ses instrus, Dany Dan ne s'est pas endormi sur ses lauriers et semble être dans une quête artistique ultime jusqu'à aujourd'hui. En 2024, le pape de Boulogne est plus présent que jamais, que ce soit à travers ses sorties, ses featurings ou par la référence qu'il représente pour plusieurs générations de rappeurs.Le mix du jour nous rappelle tout cela et propose un échantillon de la carrière hors norme de Dany Dan aka Pop Dan, Zidane ou encore Jordan, le tout en exclüsivité sur Grünt Radio.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:34:55 - Bistroscopie - par : Charline Vanhoenacker - "Balade astrale" est le troisième volet du tryptique sorti en 2024 par MC Solaar. Il revient avec Charline Vanhoenacker sur son parcours, sur cet album et créent même ensemble les premières phrases du prochain... - invités : Mc Solaar - MC Solaar : - réalisé par : François AUDOIN
House, funk, soul, bass and beats for open-minded listeners fresh beats and classic gems, presented by DJ D'Francisco. Featuring my latest remix, out now on Bandcamp https://sonsofken.bandcamp.com/album/bro-ken-beats Contact: fdisco@hotmail.com / @frankiedisco54 Catch the pod live every Friday afternoon on www.musicboxradio.co.uk 3-5 UK time, as a podcast or at www.mixcloud.com/francisco Tracklist Kokoroko - HigherY Bayani & His Band of Enlightenment, Reason & Love - Obar No NiMiatta Fahnbulleh - KokoliokoVisioneers - Still Making MemoriesMC Solaar - Nouveau WesternDream Warriors - My Definition of a Bombastic Jazz StyleDubmatix - Victory DubThe Orb - Perpetual DawnLenna Bahule - Vha Mame Vha Bheta (Quiet Dawn Remix)Quincy Jones - Pink Panther ThemeThe Last Poets ft Egypt 80 - Two Little BoysGnonnas Pedro etc ses Dadjes - La Musica En VeriteVisioneers - Eyes Don't LieLabelle - MoonshadowBig Maybelle - Whole Lotta Shakin' Goin'OnVictor Davis - Runaway TrainDelacy - HideawaySorley - SelfishMichael Jackson - Billie Jean (Bushwacka! Remix)El B - Serious (D'Francisco No MC Edit)Murder He Wrote - Rakim Riddim DJ ZINC feat ALICAI HARLEY - Bubble (Sully remix)M-Dubs - Bump N Grind
Du lundi au vendredi, retrouvez en podcast la chronique de Laurent Gerra sur l'antenne de RTL, il y a 10 ans. Le 5 novembre 2014, Laurent Gerra imitait Patrick Bruel, MC Solaar ou encore Johnny Hallyday...
Record stores are where it's at. This past weekend I was DJing an all vinyl set, and a young kid came up to me, wanted to know about ‘vinyls' and counting to 4, quarter beats per measure- and he said he doesn't really go to record stores. I was gobsmacked. Ralph Cross, a co-founding owner of B-Sides recently passed away, so I play local Madison, Wi. dream pop band Ivory Library…Produced by Butch Vig…and Ralph. We also have electro soul, funk, French Hip Hop, Johnny Marr's first solo record, and loads more. Just some of the music featured…Neil Diamond, The Good Ones, Sharon Jones & The Dap-Kings, Madlib, St. Germain, Supreme NTM, MC Solaar, Johnny Marr , Ivory Library, The Connells, Family…For more info and tracklisting, visit: https://thefaceradio.com/worldy/Tune into new broadcasts of Worldy with Matt and Dom, LIVE, Mondays from 10 AM - 12 Noon EST / 3- 5 PM GMT.//Dig this show? Please consider supporting The Face Radio: http://support.thefaceradio.com Support The Face Radio with PatreonSupport this show http://supporter.acast.com/thefaceradio. Join the family at https://plus.acast.com/s/thefaceradio. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
La nostalgie des hebdos s'incarne, à travers une gueule, un regard, et aussi un ego immortalisé par les Guignols de l'Info :Ces louanges qu'Alain Delon n'aura pas lues, elles tapissent les Unes et les pages intérieures des principaux hebdos - nos confrères de l'Obs, du Point, du Figaro Magazine, de L'Express, de La Croix Hebdo retracent quasiment tous la carrière et la vie privée de l'interprète du Samouraï enterré le 24 août... de ses relations compliquées avec les femmes et ses enfants, parfois son amitié trouble avec l'homme politique d'extrême droite Jean-Marie Le Pen.Des dossiers spéciaux qui sont surtout l'occasion de ressortir une icône du passé : Alain Delon torse nu, trempé de sueur et d'eau salée, les muscles bandés à la barre du voilier où se jouera le drame de Plein Soleil. L'acteur prête son charme et son regard ténébreux à Tom Ripley, l'antihéros du film de René Clément tourné en Italie il y a 65 ans déjà.L'Humanité Magazine revient de son côté trois décennies en arrièreAvec l'interview d'un rappeur devenu rare.MC Solaar fera son énième retour à la fête de l'Humanité, 32 ans après sa dernière apparition au festival... Et dans cet entretien, le rappeur nostalgique aux accents bucoliques déplore la montée de l'extrême droite en France : « Plus les régimes sont autoritaires, moins la culture a le droit de parler », dit-il... MC Solaar qui veut laisser de la place aux « questions écologiques » dans ses textes. Il sera sur scène dans trois semaines au festival du journal de gauche.La gauche française fascinée par les dictateurs selon L'ExpressL'hebdo libéral affiche à sa Une Staline, Mao, Fidel Castro, Pol Pot... « les anticapitalistes s'entichent de régimes socialistes souvent sanguinaires »... l'occasion pour L'Express d'étriller « le socialisme du XXIe siècle promu par Hugo Chavez au Venezuela, [qui] s'est achevé comme les expériences du XXe siècle : en dictature ».Et le magazine de tirer le « bilan désastreux » de Fidel Castro, Nicolas Maduro, et Evo Morales accusés d'avoir « provoqué misère et chaos » en Amérique Latine... L'Express s'inquiète d'une potentielle arrivée de « Jean-Luc Mélenchon et de sa clique » au pouvoir, en tirant un trait d'union entre les dirigeants socialistes latino-américains et les Insoumis qualifiés de « danger pour [la France] ».Il faudrait d'ailleurs « tourner la page Macron et Mélenchon, délaisser Jupiter et Robespierre » : les propos sont de Raphaël Glucksmann dans une interview au Point. L'eurodéputé, qualifié de « nouveau chantre de la social-démocratie », « somme la gauche de rompre enfin avec La France Insoumise » selon l'hebdo conservateur. Raphaël Glucksmann qui voit le Nouveau Front Populaire comme une « unité d'action électorale contre l'extrême droite ».Dans la foulée de cet entretien avec Raphaël Glucksmann, autre interview, autres tacles dans Le Point, ceux de Sophia Aram. L'humoriste dénigre la « secte mélenchonniste » et « la soumission des sociaux-démocrates ». Sophia Aram qui conspue « une extrême gauche totalitaire et stupide » qui s'autorise « les mêmes violences que l'extrême droite », selon elle.Lucie Castets tente d'exister pour MatignonLong format dans L'Obs et dans L'Express sur la haute fonctionnaire de 37 ans, propulsée candidate du Nouveau Front Populaire au poste de Premier ministre. La défenseure des services publics qui débat avec les partis du NFP et se débat face à leurs divisions. L'Obs révèle que Lucie Castets « travaille d'arrache-pied » : « groupes de travail » qui « planchent sur des plans d'actions en matière de Pouvoir d'achat, éducation, santé, transition écologique ». L'économiste Lucas Chancel fait partie de « cette équipe Castets » qui a pour objectif d'aboutir « à des mesures concrètes pouvant être mises sur la table dès la nomination de Lucie » dit-il. Un autre des proches de Lucie Castets confie : « nous préparons un scénario où elle serait appelée dans quelques mois, après la chute d'un gouvernement de droite ».La nomination du nouveau Premier Ministre qui pourrait arriver après les Jeux Paralympiques...La trêve sportive qui pourrait se prolonger... dans un beau reportage photo de Louis Canadas, M, le magazine du Monde, retrace les images des Jeux Olympiques, « un moment suspendu » qui a « transfiguré la capitale en cité idéale ». Le photoreporter a sillonné Paris pendant toute la quinzaine et capturé la ferveur et la fête populaire des JO, comme lors de la course cycliste suivie par des milliers de spectateurs qui ont transformé la Butte Montmartre en Alpe-d'Huez le temps d'une journée.Pas de nostalgie en revanche dans L'Equipe Mag. Le supplément du journal des sports est déjà en mode Paralympique. Portraits du triathlète malvoyant Thibaut Rigaudeau et de son guide Cyril Viennot... leurs épreuves : 750 mètres de natation dans la Seine attachés par un élastique, 20 kilomètres de vélo tandem, et 5 kilomètres de course à pied attaché par la taille. Top départ le 2 septembre du pont Alexandre-III. Pour gagner il faut donc beaucoup de complicité comme le confirment les Français Thibaut Rigaudeau et Cyril Viennot. Parfois même un peu trop : sur Instagram, Cyril Viennot ancien champion du monde chez les valides en rigole : « quand on est guide d'un athlète malvoyant il faut aimer transmettre. J'ai brillamment réussi [en refilant] ma gastro à Thibaut la semaine dernière ».La Croix L'Hebdo se met aussi « dans les roues de nos champions » à l'occasion d'un reportage en immersion avec L'équipe de France de tennis-fauteuil. Trois mois de préparation avec le capitaine Yannick Noah et ces joueurs qui veulent être de la sélection paralympique. Parmi eux, Stéphane Houdet, 53 ans, triple champion paralympique du double. Le vétéran ne veut pas passer le relais à la jeune génération, dans un monde où le sport et la performance prennent le pas sur le handicap.Mais ce sont parfois les infrastructures qui mettent au pas les personnes handicapées : L'Express revient sur ces transports parisiens toujours inaccessibles aux personnes dites à mobilité réduite, des hommes et des femmes en fauteuil roulant ou à moitié paralysée qui se confrontent au métro, aux centaines de marches d'escaliers, aux escalators en panne et à l'absence d'ascenseurs... 22 millions d'euros ont été investis pour adapter près de 1800 arrêts de bus. Une déception pour ces usagers alors que seules 29 stations de métro sur les 320 que comptent le réseau francilien sont entièrement accessibles. L'association APF France Handicap s'énerve : « Pourquoi la France n'en est pas capable ? » en comparant Paris à Londres, qui a réussi à rendre son métro accessible à hauteur de 18% (pour 272 stations), malgré un réseau plus ancien et enfoui plus profondément que celui de Paris.Dans Le Guépard, Alain Delon sous les traits de Tancrède disait : « il faut que tout change pour que rien ne change ».En matière de transports et d'accessibilité à Paris, on peut le dire : rien ne change pour que rien ne change.
Chaque vendredi cet été, dans "RTL Petit Matin", Peggy Broche vous parle de ces samples qui ont été réutilisés pour donner naissance à d'autres tubes. Dans cette chronique, découvrez comment Mc Solaar a créé son titre "Bouge de là"...
In a career spanning over fifty years and thirty five records, Ben Sidran has established himself as a philosopher poet. Equally celebrated for his precise, probing writing style as he is for his improvised spoken word jazz raps, he has carved out a truly unique space for himself. The Times of London aptly described Ben as “the world's first existential jazz rapper,” and The Chicago Sun Times once referred to him as “a renaissance man cast adrift in the modern world.” He is one of a kind. And he is, of course, also my dad. There is no one else like Ben so it's not uncommon for his fans and followers to search his songs for meaning in times of trouble. When the world is uncertain, many find comfort in the wisdom of his words (myself included!). Some of those songs have become classics among his elite tribe of hipster devotees, like “Life's A Lesson,” “Face Your Fears,” and “Don't Cry For No Hipster”. So it was curious when, during the Covid pandemic, Ben chose to make his first ever fully instrumental record in 2022, Swing State. It was as if he had finally run out of words, at least for that moment, and he chose to let his piano tell the story that he was unable to sing about. But those who know Ben well understand that he's never really out of words, so it was just a matter of time before he began to write again. And last summer he found himself back in a Parisian studio joined by a group of American and French musicians to make what would become his latest record, Rainmaker. In many ways Rainmaker is just another in a long line of Ben's records - a new collection of songs written in his particular style of hipster philosophy set against a backdrop of easily digestible grooves. On the other hand, he describes the process of making it as “wrestling with the devil.” The accumulation of political, environmental and personal conditions made this particular project resonate differently for him. We spoke recently about the process of making Rainmaker, the stories behind the songs, his belief in the power of humor to help survive adverse situations, how Philip Roth's retirement from writing affected him, whether or not he thinks retirement is truly possible for an artist, if this is in fact his last record, and what French rapper MC Solaar has to do with any of it. Ben has been featured on this podcast many times, most recently on his 80th birthday last August. On each of his birthdays going back a handful of years we have talked, as well as on various other episodes. If you have heard any of them, then you know that it is always a huge treat to have him, and in fact the episodes with him are among the most listened to and shared on the podcast. www.third-story.com https://leosidran.substack.com/
Face à MC Solaar ce mardi 19 mars 2024, Marc-Antoine Le Bret a notamment imité Patrick Bruel, Jean-Claude Van Damme et Nagui. Retrouvez tous les jours le meilleur des Grosses Têtes en podcast sur RTL.fr et l'application RTL.
Du lundi au vendredi, dans un podcast inédit, l'invité du jour se confie au micro de Julien Bonneau avant même son passage dans l'émission ! L'occasion d'en apprendre un peu plus sur lui, sur ses projets et sur ses souvenirs de l'émission "Les Grosses Têtes". Retrouvez tous les jours le meilleur des Grosses Têtes en podcast sur RTL.fr et l'application RTL.
L'invité du jour des Grosses Têtes est un pilier de la scène rap française. "Caroline", "Nouveau Western", "Bouge de là"... La discographie de MC Solaar a influencé de nombreux artistes contemporains, et continuera d'inspirer les prochaines générations avec son nouvel album : Lueurs Célestes. Pour le plaisir de l'animateur Laurent Ruquier, le rappeur est venu performer en live : "Il danse" ! Retrouvez tous les jours le meilleur des Grosses Têtes en podcast sur RTL.fr et l'application RTL.