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durée : 00:53:56 - 100% PSG le Mag (Ep. 51) – « Giscard » raconte 42 ans de déplacements européens - Chaque semaine, Pia Clemens vous propose une plongée dans le passé, le présent ou le futur du PSG. Ce vendredi, c'est l'illustre Giscard, abonné au Parc des Princes depuis bientôt 50 ans, qui est venu remettre les points sur les i concernant l'histoire européenne du club de sa vie. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Tous les jours, retrouvez le meilleur des archives de Laurent Gerra en podcast sur RTL.fr, l'application et toutes vos plateformes.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
15 octobre 1942, Vichy, Hôtel du Parc. Le maréchal Pétain reçoit un jeune homme de 26 ans, François Mitterrand. Un photographe immortalise ce moment. Cette image restera secrète pendant cinquante-deux ans. Comment ce document explosif est-il resté si longtemps dans l'ombre ? Pourquoi ni Charles de Gaulle, ni Georges Pompidou, ni Valéry Giscard d'Estaing, ni Jacques Chirac n'ont-ils voulu utiliser cette arme politique fatale contre François Mitterrand ? Patrice Duhamel révèle l'incroyable histoire de cette photo qui aurait pu changer le cours de la Ve République. À travers des témoignages inédits et des archives jusqu'ici secrètes, l'auteur nous plonge dans les coulisses du pouvoir. Tous ces hommes d'État disposaient de cette photo dévastatrice. Pourquoi ont-ils préféré le silence à la révélation ? Leur choix en dit long sur le poids du secret et le sens des responsabilités de ces grands dirigeants. De Vichy au palais de l'Élysée, cette enquête historique nous fait revivre ces moments décisifs où le destin politique de la France aurait pu basculer.Patrice Duhamel est notre invité en partenariat avec le Salon du Livre d'Histoire de Versailles, pour les Interviews HistoireHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'invité culture est le journaliste Didier Varrod, directeur musical de Radio France. Il publie La chanson française, un peu, beaucoup, passionnément. aux éditions Le Robert. Une balade en 21 chapitres dans l'histoire de la chanson française. RFI : La chanson française, un peu, beaucoup, passionnément, c'est le titre de l'ouvrage en forme de déclaration d'amour que vous consacrez à votre passion, qui est aussi celle de beaucoup de gens dans le monde pour la chanson française. Il compte 21 chapitres, 21 moments qui retracent l'histoire moderne de cette chanson. Et en vous lisant, on comprend une chose essentielle : cette chanson française est aussi le miroir de la société dans toutes ses dimensions, ses revendications, ses soubresauts et ses crises. Didier Varrod : Contrairement à ce qu'avait dit Serge Gainsbourg sur un plateau de télévision, j'ai toujours pensé que la chanson était un art majeur, même si ce n'est pas un art académique. Je comprends la nuance gainsbourienne qui consiste à dire que pour faire de la peinture, il faut un apprentissage académique, il faut connaître toute l'histoire de la peinture, mais pour moi, la chanson m'a élevé « au grain ». C'est vrai que la littérature, les livres, le cinéma, ont été importants, mais la chanson a été une sorte de tuteur qui m'a accompagné dans mon éducation, dans mes prises de conscience, dans mes émotions et dans mon identité. Je pense que c'est comme ça pour beaucoup de Françaises et de Français et de gens dans le monde entier, d'ailleurs. Parce que la musique est « un cri qui vient de l'Intérieur », comme disait Bernard Lavilliers. C'est un terrain de jeu commun, un terrain qui fabrique du bien commun, du vivre-ensemble. Pour moi, c'est aussi une langue. Le français est peut-être ma première langue maternelle, mais la chanson française, en quelque sorte, est une deuxième langue. Elle m'a permis de communiquer avec des gens. Elle m'a permis d'entrer dans l'intimité des artistes que j'ai rencontré. Pour moi, elle fait socle. Et, j'ai toujours pensé aussi que si demain il y avait une catastrophe nucléaire ou une catastrophe épouvantable, et que dans un endroit secret était protégés des disques et des vinyles, on pourrait alors comprendre ce qu'était la France des années 1950 à aujourd'hui, rien qu'à travers des chansons. C'est pour ça qu'elle a cette importance pour moi. Dans ce livre, vous partez souvent d'un cas particulier, d'une rencontre, d'une anecdote, pour exhumer une tendance générale dans la chanson française. Prenons le cas des rapports entre le monde politique et la chanson. Est-ce que les personnels politiques ont toujours courtisé les chanteurs et chanteuses ? A contrario, est-ce que les artistes ont eu besoin des politiques ? C'est un phénomène qui est apparu progressivement avec l'émergence de la société du spectacle pour reprendre les termes de Guy Debord. Il est vrai que dans les années 1950 et les années début des années 1960, les artistes, la chanson d'un côté et le monde politique, de l'autre, étaient deux territoires relativement distincts. Ce qui a changé, c'est qu'à la fin des années 1950 et au début des années 1960, il y a une nouvelle catégorie sociologique qui apparait : la jeunesse. Dans les années 1950 ou 1940, voire avant la guerre, il n'y avait pas d'adolescence. L'adolescence n'était pas considérée comme une catégorie sociale à l'instar des enfants et des adultes. Et souvent d'ailleurs, les artistes qui sont issus des années 1960 le racontent. Leur révolution, c'est ça. C'est la prise en compte tout d'un coup d'une catégorie nouvelle qui s'appelle la jeunesse, l'adolescence. Et pour le coup, elle arrive avec sa propre langue, ses propres désirs d'apparence, sa volonté de se distinguer par des vêtements, par la musique, et puis progressivement par du cinéma, puis dans les années 1980 avec la BD. Et ça, le monde politique le comprend... À partir du moment où cette catégorie est identifiée, elle devient attractive, et elle est convoitée par le personnel politique. D'autant plus avec l'instauration par Valéry Giscard d'Estaing (président de la France entre 1974 et 1981, NDLR) du droit de vote à 18 ans où, finalement, on sort de l'adolescence. Et on comprend que cette adolescence construit aussi les premières utopies, les premières convictions politiques. Je pense que ce qui a rapproché finalement le monde politique et le monde de la musique, c'est à la fois le courant des yéyés, la période de mai 1968, et aussi après les années s1970, la prise en compte de la jeunesse comme une véritable catégorie socioprofessionnelle. Et cette chanson française n'évolue pas en vase clos. Elle se fait la caisse de résonance des luttes de l'époque, des injustices, des combats. Il y a toujours eu une chanson d'auteur qui avait comme préoccupation de raconter le monde et de raconter en chanson quelles étaient les préoccupations sociales et politiques de leurs auteurs. Il y a eu, comme je le raconte dans le livre, des compagnons de route du Parti communiste français, notamment avec Jean Ferrat qui était un artiste extrêmement populaire à l'époque. À côté, il y avait des acteurs comme Yves Montand et Simone Signoret. Toute une sphère artistique très en lien avec le Parti communiste. Mais dans les années 1970, la France rattrape son retard dans la culture politique. John Fitzgerald Kennedy (président des États-Unis de 1961 à 1963, NDLR) est passé par là. Il a fait de sa campagne électorale, une campagne spectacle où le show business commençait à intervenir dans la vie politique américaine. Et du coup, Giscard, quand il arrive en 1974, applique un peu cette recette. Avec une volonté de resserrer les liens avec la sphère artistique. D'ailleurs, il vise les jeunes. Il fait fabriquer des t-shirts et il les fait porter aux artistes qui sont les plus populaires, les plus emblématiques. On a des photos de Claude François ou de Johnny Hallyday ou Sylvie Vartan avec le t-shirt « Giscard à la barre ». La chanson française se fait l'écho des revendications et des cris, enfin des revendications, des injustices, des combats. Dans les années 1970, il y a une nouvelle scène française, une nouvelle chanson française qui est une chanson d'auteur, portée par des auteurs, compositeurs, interprètes et non plus seulement par des interprètes qui se contentaient de faire des adaptations de standards américains ou anglais. Donc, à partir du moment où cette génération d'auteurs est arrivée, elle s'est inscrite dans la tradition française, celle de l'écrit qui dit quelque chose du monde, et qui existait déjà, du reste, dans les années 1920 ou 1930, avec des chanteurs qui utilisaient la chanson pour raconter à la fois leur intériorité, mais aussi leur relation au monde et leur volonté d'émancipation. Dans les années 1970, il y a la volonté d'accompagner un désir de changement, d'alternance. Il faut se remettre dans l'esprit une chose : à l'époque, les gens pensaient que l'alternance politique n'était qu'une utopie, qu'elle n'arriverait jamais. Dès lors, nous n'avions pour y croire que quelques enseignants qui nous enseignaient une vision alternative du monde. Et puis, nous avions les chanteurs. Renaud, Bernard Lavilliers, Alain Souchon, Daniel Balavoine qui exprimaient à travers leurs mots une conscience ouvrière, une volonté de changer le monde. Pour mon cas personnel, j'ai toujours pensé que les chansons de Renaud ont été bien plus efficaces que tous les cours d'éducation civique que je subissais à l'école. Quant à Balavoine, je le considère un peu comme un tuteur, un grand frère qui m'a appris la vie, qui m'a appris quel était le prix de l'émotion, qui m'a appris à « m'emporter pour ce qui m'importe », puisque c'était une des grandes phrases de Balavoine, « je m'emporte pour ce qu'il m'importe ». Alors, est-ce que pour autant les chansons changent le monde ? C'est Jean-Jacques Goldman qui a posé de façon assez judicieuse la question, sans réellement y répondre. Mais en tout cas, elles accompagnent les soubresauts politiques, elles accompagnent les mutations, et parfois, elles sont simplement la bande originale d'un moment. Chaque révolution à ses chansons. Dans ce livre, vous abordez aussi un chapitre très intéressant, c'est l'irruption du rap dans les années 1990 et la difficulté qu'a eue l'industrie musicale à intégrer le rap dans le champs de vision. Il a fallu le succès de MC Solaar, expliquez-vous, pour que finalement, on se rende compte que les banlieues avaient quelque chose à dire. Et elles le disaient d'une façon différente, mais qui était aussi de la chanson française. J'ai eu la chance de vivre personnellement ce moment. Je suis en 1991 appelé à la direction artistique de Polydor. Je ne suis pas un enfant du rap, loin de là. J'ai acheté quelques 45 tours de rap, Sugar Hill Gang qui tournait sur ma platine tout le temps. On commençait à voir des breakers comme Sydney à la télévision. Mais pour moi, c'était quand même un monde un peu étranger. Et quand j'arrive en 1991 chez Polydor, qui est vraiment le label très imprégné de chanson française, Serge Reggiani, Renaud, Maxime Le Forestier etc, il y a toute une nouvelle pop française qui émerge avec Niagara, Mylène Farmer, Patricia Kaas. Et au milieu, il y a une espèce de d'électron libre qui s'appelle MC Solaar, avec un projet hybride entre la chanson et le rap. Ce n'est pas tout à fait du rap au sens où on croit l'entendre, et ce n'est pas tout à fait de la chanson. Et de cette hybridité va naître effectivement une culture qui est celle du rap populaire qui va débouler sur les antennes de toutes les radios. Pourquoi l'industrie musicale a eu autant de mal à intégrer le rap dans ses raisonnements ? Parce que ces jeunes gens n'avaient jamais eu la chance d'être visibles, ni à la radio ni à la télé. Faut quand même rappeler que jusque dans les années 1980, il n'y a pas de « blacks » à la télé, il n'y a pas d'arabes à la télé. Et quand on les voit, c'est soit parce qu'il y a des émeutes, soit parce que tout d'un coup, il y a un élan collectif antiraciste. Donc tout d'un coup, cette jeunesse que l'on ne connaît pas arrive et remet en question la manière traditionnelle de faire la chanson. La chanson, ce n'est plus forcément un couplet, un refrain, un couplet, un refrain. Ça peut être un flow qui dure pendant trois minutes sans refrain. Ça peut être – oh scandale ! – l'arrivée du sampling dans cette musique. Et ce sampling déstabilise une partie des gens de la chanson française qui se disent « mais enfin, ils ne peuvent pas composer leur propre rythmique, ils ne peuvent pas employer un batteur et un bassiste pour créer une rythmique ! ». Et la chanson française a aussi refusé quelque part cette irruption de ce mode d'expression qui était nouveau, spontané, et aussi extrêmement écrit, mais dans une langue qui n'était pas tout à fait la langue académique. Et c'est vrai que finalement, Solaar a réussi à imposer une image de grand sage. Et il a réussi, tout d'un coup, à intéresser les tenants du patrimoine de la chanson française, c'est à dire les Aznavour, les Gainsbourg, les Juliette Gréco, tous ces artistes vraiment très patrimoniaux qui avaient connu la poésie surréaliste, qui avaient connu Boris Vian, qui avaient connu Jacques Canetti. Donc ça a été pour moi magnifique de vivre à la fois cette émergence, de comprendre aussi que ça grattait, que ça n'allait pas être facile. Finalement, puisque j'ai toujours une vision un peu historique de la chanson, je me dis que ce n'est pas si loin de ce qu'ont vécus dans les années 1960 Eddy Mitchell, Dick Rivers, Johnny Hallyday qui – comme par hasard – étaient tous des mômes issus des quartiers populaires, de la banlieue, qu'on n'appelait pas encore banlieue, et qui s'exprimaient avec des rythmes et des mots qui n'étaient pas ceux de la génération d'avant. On voit à nouveau avec le rap l'émergence d'une musique stigmatisée par l'establishment, adoubée par la rue et par le public. C'est ça qui est très intéressant. Mais encore aujourd'hui, on s'aperçoit par exemple avec la mort de Werenoi, une partie de la France s'interroge. C'est juste le plus gros vendeur de disque en France ! Et moi, je voulais aussi raconter ce long chemin de croix qu'ont vécu les rappeurs pourtant installés depuis le début des années 1990. Je ne vous dis pas le nombre de courriers que reçoit la médiatrice de France Inter (station de radio où travaille Didier Varrod, NDLR) tous les jours, toutes les semaines pour râler en disant « mais comment vous pouvez passer cette musique qui n'est pas de la musique ? ». On a eu la même chose avec la musique électronique. Mais c'est pour dire encore qu'aujourd'hui, même si cette musique-là est majoritaire économiquement dans le pays et qu'elle draine effectivement la majorité de la jeunesse, elle n'est pas la musique majoritaire pour l'institution. Dans ce livre, vous évoquez beaucoup d'artistes qui vous ont marqués. On ne va pas tous les citer. Il y a Véronique Sanson, bien évidemment. Et puis, vous parlez de Mylène Farmer. Et en lisant le chapitre sur Mylène Farmer, je me suis dit : est-ce que la chanson française fabrique des mythes ? Ou est-ce que ce sont les mythes qui s'incarnent dans la chanson française, comme ils pourraient s'incarner en littérature ou ailleurs ? C'est une question que je me suis posée plusieurs fois en écrivant ce chapitre sur Mylène Farmer. Est-ce qu'elle est née pour devenir mythologique, avec la volonté de le devenir ? Ou est-ce que finalement, c'est l'histoire de la chanson française dans son évolution qui a fabriqué ce mythe ? En fait, je pense très honnêtement que, c'est l'histoire de la chanson française qui crée le mythe autour de Mylène Farmer. Même si Mylène Farmer, quand elle arrive au début des années 1980, se nourrit d'un certain nombre de mythologies très fortes, de figures mythologiques qui cultivent à la fois le secret, un univers un peu sombre, etc. Mais en fait, c'est en regardant l'histoire de la chanson que l'on s'aperçoit que finalement, ce mythe va naître et se muscler et s'intensifier. Cette identité, parfois, se transmet de père en fils. Vous abordez parmi tous les phénomènes que génère la chanson dans une société. Celui de l'héritage et des familles : les Higelin, les Chedid, les Gainsbourg.. La chanson française, serait-elle transmissible génétiquement, si je puis dire ? C'est l'une de ses singularités. Et en fait, c'est un questionnement que j'ai eu parce souvent, quand on me présente un artiste, je me dis « Tiens, c'est la fille de ou le fils de... ». Il y a quand même ce truc en France qui rend un peu suspect la légitimité ou l'intégrité, lorsque l'on est fille ou fils de ou petit-fils ou petite fille de. Et c'est vrai que c'est une question. En fait, c'est l'une des singularités de l'histoire de la chanson française. Il y a Gainsbourg, il y a Chedid, il y a Hardy, Dutronc, France Gall... Une partie de l'histoire de la chanson s'est construite, édifiée et fut nourrie par ces familles. Et c'était aussi peut-être leur rendre alors ce qui m'a aussi poussé. J'ai beaucoup hésité à écrire ce chapitre, jusqu'au moment où je suis allé voir le spectacle d'Alain Souchon avec ses deux fils. Au départ, je me disais « Mais il ne peut pas faire un spectacle tout seul ou avec Laurent Voulzy (son complice de scène NDLR) ». Et en fait, de voir ces trois personnalités liées par le sang, par un amour inconditionnel et construire une œuvre d'art à l'intérieur d'une histoire de la chanson, ça m'a bouleversé. Je me suis dit : « Il faut rendre hommage à cette volonté de revendiquer à ciel ouvert une histoire de famille. » Et puis après, il y a aussi une dimension dans les histoires de famille que l'on aborde assez peu. C'est le phénomène de la statue du Commandeur, c'est-à-dire qu'il y a beaucoup d'artistes qui sont tellement impressionnés par l'image de la mère ou du père qui se disent « comment puis-je le dépasser ? ». Ce n'est pas simple pour tout le monde. Oui, et j'aurais pu aussi d'ailleurs évoquer dans le livre toutes les histoires de famille qui ont échoué, ou en tout cas, ces histoires d'enfants qui ont eu moins de succès ou ont eu plus de difficultés que leur maman ou leur papa. Et ça fera peut-être l'objet d'un tome 2, mais ce n'est jamais très agréable d'écrire sur les échecs. Mais ce que vous racontez là est vraiment juste. Quand on parle de Thomas Dutronc par exemple (fils de Jacques Dutronc et de Françoise Hardy, tous deux artistes NDLR), c'est quand même génial. Une jeune garçon, un fils de, avec un père et une mère qui ont marqué la chanson... Il fait son apprentissage en secret se disant « si j'ai une chance de réussir, il ne faut pas que je sois chanteur, ou en tout cas, il ne faut pas que mon fantasme premier soit d'être dans la lumière ». Et c'est très bouleversant, parce qu'en fait, il va devenir un immense musicien en s'imposant la clandestinité. Il est devenu guitariste de jazz manouche, pour aller dans un monde qui n'était ni celui de son père, ni celui de sa mère. Donc il y a des très belles histoires dans cette épopée de la chanson française.
L'invité culture est le journaliste Didier Varrod, directeur musical de Radio France. Il publie La chanson française, un peu, beaucoup, passionnément. aux éditions Le Robert. Une balade en 21 chapitres dans l'histoire de la chanson française. RFI : La chanson française, un peu, beaucoup, passionnément, c'est le titre de l'ouvrage en forme de déclaration d'amour que vous consacrez à votre passion, qui est aussi celle de beaucoup de gens dans le monde pour la chanson française. Il compte 21 chapitres, 21 moments qui retracent l'histoire moderne de cette chanson. Et en vous lisant, on comprend une chose essentielle : cette chanson française est aussi le miroir de la société dans toutes ses dimensions, ses revendications, ses soubresauts et ses crises. Didier Varrod : Contrairement à ce qu'avait dit Serge Gainsbourg sur un plateau de télévision, j'ai toujours pensé que la chanson était un art majeur, même si ce n'est pas un art académique. Je comprends la nuance gainsbourienne qui consiste à dire que pour faire de la peinture, il faut un apprentissage académique, il faut connaître toute l'histoire de la peinture, mais pour moi, la chanson m'a élevé « au grain ». C'est vrai que la littérature, les livres, le cinéma, ont été importants, mais la chanson a été une sorte de tuteur qui m'a accompagné dans mon éducation, dans mes prises de conscience, dans mes émotions et dans mon identité. Je pense que c'est comme ça pour beaucoup de Françaises et de Français et de gens dans le monde entier, d'ailleurs. Parce que la musique est « un cri qui vient de l'Intérieur », comme disait Bernard Lavilliers. C'est un terrain de jeu commun, un terrain qui fabrique du bien commun, du vivre-ensemble. Pour moi, c'est aussi une langue. Le français est peut-être ma première langue maternelle, mais la chanson française, en quelque sorte, est une deuxième langue. Elle m'a permis de communiquer avec des gens. Elle m'a permis d'entrer dans l'intimité des artistes que j'ai rencontré. Pour moi, elle fait socle. Et, j'ai toujours pensé aussi que si demain il y avait une catastrophe nucléaire ou une catastrophe épouvantable, et que dans un endroit secret était protégés des disques et des vinyles, on pourrait alors comprendre ce qu'était la France des années 1950 à aujourd'hui, rien qu'à travers des chansons. C'est pour ça qu'elle a cette importance pour moi. Dans ce livre, vous partez souvent d'un cas particulier, d'une rencontre, d'une anecdote, pour exhumer une tendance générale dans la chanson française. Prenons le cas des rapports entre le monde politique et la chanson. Est-ce que les personnels politiques ont toujours courtisé les chanteurs et chanteuses ? A contrario, est-ce que les artistes ont eu besoin des politiques ? C'est un phénomène qui est apparu progressivement avec l'émergence de la société du spectacle pour reprendre les termes de Guy Debord. Il est vrai que dans les années 1950 et les années début des années 1960, les artistes, la chanson d'un côté et le monde politique, de l'autre, étaient deux territoires relativement distincts. Ce qui a changé, c'est qu'à la fin des années 1950 et au début des années 1960, il y a une nouvelle catégorie sociologique qui apparait : la jeunesse. Dans les années 1950 ou 1940, voire avant la guerre, il n'y avait pas d'adolescence. L'adolescence n'était pas considérée comme une catégorie sociale à l'instar des enfants et des adultes. Et souvent d'ailleurs, les artistes qui sont issus des années 1960 le racontent. Leur révolution, c'est ça. C'est la prise en compte tout d'un coup d'une catégorie nouvelle qui s'appelle la jeunesse, l'adolescence. Et pour le coup, elle arrive avec sa propre langue, ses propres désirs d'apparence, sa volonté de se distinguer par des vêtements, par la musique, et puis progressivement par du cinéma, puis dans les années 1980 avec la BD. Et ça, le monde politique le comprend... À partir du moment où cette catégorie est identifiée, elle devient attractive, et elle est convoitée par le personnel politique. D'autant plus avec l'instauration par Valéry Giscard d'Estaing (président de la France entre 1974 et 1981, NDLR) du droit de vote à 18 ans où, finalement, on sort de l'adolescence. Et on comprend que cette adolescence construit aussi les premières utopies, les premières convictions politiques. Je pense que ce qui a rapproché finalement le monde politique et le monde de la musique, c'est à la fois le courant des yéyés, la période de mai 1968, et aussi après les années s1970, la prise en compte de la jeunesse comme une véritable catégorie socioprofessionnelle. Et cette chanson française n'évolue pas en vase clos. Elle se fait la caisse de résonance des luttes de l'époque, des injustices, des combats. Il y a toujours eu une chanson d'auteur qui avait comme préoccupation de raconter le monde et de raconter en chanson quelles étaient les préoccupations sociales et politiques de leurs auteurs. Il y a eu, comme je le raconte dans le livre, des compagnons de route du Parti communiste français, notamment avec Jean Ferrat qui était un artiste extrêmement populaire à l'époque. À côté, il y avait des acteurs comme Yves Montand et Simone Signoret. Toute une sphère artistique très en lien avec le Parti communiste. Mais dans les années 1970, la France rattrape son retard dans la culture politique. John Fitzgerald Kennedy (président des États-Unis de 1961 à 1963, NDLR) est passé par là. Il a fait de sa campagne électorale, une campagne spectacle où le show business commençait à intervenir dans la vie politique américaine. Et du coup, Giscard, quand il arrive en 1974, applique un peu cette recette. Avec une volonté de resserrer les liens avec la sphère artistique. D'ailleurs, il vise les jeunes. Il fait fabriquer des t-shirts et il les fait porter aux artistes qui sont les plus populaires, les plus emblématiques. On a des photos de Claude François ou de Johnny Hallyday ou Sylvie Vartan avec le t-shirt « Giscard à la barre ». La chanson française se fait l'écho des revendications et des cris, enfin des revendications, des injustices, des combats. Dans les années 1970, il y a une nouvelle scène française, une nouvelle chanson française qui est une chanson d'auteur, portée par des auteurs, compositeurs, interprètes et non plus seulement par des interprètes qui se contentaient de faire des adaptations de standards américains ou anglais. Donc, à partir du moment où cette génération d'auteurs est arrivée, elle s'est inscrite dans la tradition française, celle de l'écrit qui dit quelque chose du monde, et qui existait déjà, du reste, dans les années 1920 ou 1930, avec des chanteurs qui utilisaient la chanson pour raconter à la fois leur intériorité, mais aussi leur relation au monde et leur volonté d'émancipation. Dans les années 1970, il y a la volonté d'accompagner un désir de changement, d'alternance. Il faut se remettre dans l'esprit une chose : à l'époque, les gens pensaient que l'alternance politique n'était qu'une utopie, qu'elle n'arriverait jamais. Dès lors, nous n'avions pour y croire que quelques enseignants qui nous enseignaient une vision alternative du monde. Et puis, nous avions les chanteurs. Renaud, Bernard Lavilliers, Alain Souchon, Daniel Balavoine qui exprimaient à travers leurs mots une conscience ouvrière, une volonté de changer le monde. Pour mon cas personnel, j'ai toujours pensé que les chansons de Renaud ont été bien plus efficaces que tous les cours d'éducation civique que je subissais à l'école. Quant à Balavoine, je le considère un peu comme un tuteur, un grand frère qui m'a appris la vie, qui m'a appris quel était le prix de l'émotion, qui m'a appris à « m'emporter pour ce qui m'importe », puisque c'était une des grandes phrases de Balavoine, « je m'emporte pour ce qu'il m'importe ». Alors, est-ce que pour autant les chansons changent le monde ? C'est Jean-Jacques Goldman qui a posé de façon assez judicieuse la question, sans réellement y répondre. Mais en tout cas, elles accompagnent les soubresauts politiques, elles accompagnent les mutations, et parfois, elles sont simplement la bande originale d'un moment. Chaque révolution à ses chansons. Dans ce livre, vous abordez aussi un chapitre très intéressant, c'est l'irruption du rap dans les années 1990 et la difficulté qu'a eue l'industrie musicale à intégrer le rap dans le champs de vision. Il a fallu le succès de MC Solaar, expliquez-vous, pour que finalement, on se rende compte que les banlieues avaient quelque chose à dire. Et elles le disaient d'une façon différente, mais qui était aussi de la chanson française. J'ai eu la chance de vivre personnellement ce moment. Je suis en 1991 appelé à la direction artistique de Polydor. Je ne suis pas un enfant du rap, loin de là. J'ai acheté quelques 45 tours de rap, Sugar Hill Gang qui tournait sur ma platine tout le temps. On commençait à voir des breakers comme Sydney à la télévision. Mais pour moi, c'était quand même un monde un peu étranger. Et quand j'arrive en 1991 chez Polydor, qui est vraiment le label très imprégné de chanson française, Serge Reggiani, Renaud, Maxime Le Forestier etc, il y a toute une nouvelle pop française qui émerge avec Niagara, Mylène Farmer, Patricia Kaas. Et au milieu, il y a une espèce de d'électron libre qui s'appelle MC Solaar, avec un projet hybride entre la chanson et le rap. Ce n'est pas tout à fait du rap au sens où on croit l'entendre, et ce n'est pas tout à fait de la chanson. Et de cette hybridité va naître effectivement une culture qui est celle du rap populaire qui va débouler sur les antennes de toutes les radios. Pourquoi l'industrie musicale a eu autant de mal à intégrer le rap dans ses raisonnements ? Parce que ces jeunes gens n'avaient jamais eu la chance d'être visibles, ni à la radio ni à la télé. Faut quand même rappeler que jusque dans les années 1980, il n'y a pas de « blacks » à la télé, il n'y a pas d'arabes à la télé. Et quand on les voit, c'est soit parce qu'il y a des émeutes, soit parce que tout d'un coup, il y a un élan collectif antiraciste. Donc tout d'un coup, cette jeunesse que l'on ne connaît pas arrive et remet en question la manière traditionnelle de faire la chanson. La chanson, ce n'est plus forcément un couplet, un refrain, un couplet, un refrain. Ça peut être un flow qui dure pendant trois minutes sans refrain. Ça peut être – oh scandale ! – l'arrivée du sampling dans cette musique. Et ce sampling déstabilise une partie des gens de la chanson française qui se disent « mais enfin, ils ne peuvent pas composer leur propre rythmique, ils ne peuvent pas employer un batteur et un bassiste pour créer une rythmique ! ». Et la chanson française a aussi refusé quelque part cette irruption de ce mode d'expression qui était nouveau, spontané, et aussi extrêmement écrit, mais dans une langue qui n'était pas tout à fait la langue académique. Et c'est vrai que finalement, Solaar a réussi à imposer une image de grand sage. Et il a réussi, tout d'un coup, à intéresser les tenants du patrimoine de la chanson française, c'est à dire les Aznavour, les Gainsbourg, les Juliette Gréco, tous ces artistes vraiment très patrimoniaux qui avaient connu la poésie surréaliste, qui avaient connu Boris Vian, qui avaient connu Jacques Canetti. Donc ça a été pour moi magnifique de vivre à la fois cette émergence, de comprendre aussi que ça grattait, que ça n'allait pas être facile. Finalement, puisque j'ai toujours une vision un peu historique de la chanson, je me dis que ce n'est pas si loin de ce qu'ont vécus dans les années 1960 Eddy Mitchell, Dick Rivers, Johnny Hallyday qui – comme par hasard – étaient tous des mômes issus des quartiers populaires, de la banlieue, qu'on n'appelait pas encore banlieue, et qui s'exprimaient avec des rythmes et des mots qui n'étaient pas ceux de la génération d'avant. On voit à nouveau avec le rap l'émergence d'une musique stigmatisée par l'establishment, adoubée par la rue et par le public. C'est ça qui est très intéressant. Mais encore aujourd'hui, on s'aperçoit par exemple avec la mort de Werenoi, une partie de la France s'interroge. C'est juste le plus gros vendeur de disque en France ! Et moi, je voulais aussi raconter ce long chemin de croix qu'ont vécu les rappeurs pourtant installés depuis le début des années 1990. Je ne vous dis pas le nombre de courriers que reçoit la médiatrice de France Inter (station de radio où travaille Didier Varrod, NDLR) tous les jours, toutes les semaines pour râler en disant « mais comment vous pouvez passer cette musique qui n'est pas de la musique ? ». On a eu la même chose avec la musique électronique. Mais c'est pour dire encore qu'aujourd'hui, même si cette musique-là est majoritaire économiquement dans le pays et qu'elle draine effectivement la majorité de la jeunesse, elle n'est pas la musique majoritaire pour l'institution. Dans ce livre, vous évoquez beaucoup d'artistes qui vous ont marqués. On ne va pas tous les citer. Il y a Véronique Sanson, bien évidemment. Et puis, vous parlez de Mylène Farmer. Et en lisant le chapitre sur Mylène Farmer, je me suis dit : est-ce que la chanson française fabrique des mythes ? Ou est-ce que ce sont les mythes qui s'incarnent dans la chanson française, comme ils pourraient s'incarner en littérature ou ailleurs ? C'est une question que je me suis posée plusieurs fois en écrivant ce chapitre sur Mylène Farmer. Est-ce qu'elle est née pour devenir mythologique, avec la volonté de le devenir ? Ou est-ce que finalement, c'est l'histoire de la chanson française dans son évolution qui a fabriqué ce mythe ? En fait, je pense très honnêtement que, c'est l'histoire de la chanson française qui crée le mythe autour de Mylène Farmer. Même si Mylène Farmer, quand elle arrive au début des années 1980, se nourrit d'un certain nombre de mythologies très fortes, de figures mythologiques qui cultivent à la fois le secret, un univers un peu sombre, etc. Mais en fait, c'est en regardant l'histoire de la chanson que l'on s'aperçoit que finalement, ce mythe va naître et se muscler et s'intensifier. Cette identité, parfois, se transmet de père en fils. Vous abordez parmi tous les phénomènes que génère la chanson dans une société. Celui de l'héritage et des familles : les Higelin, les Chedid, les Gainsbourg.. La chanson française, serait-elle transmissible génétiquement, si je puis dire ? C'est l'une de ses singularités. Et en fait, c'est un questionnement que j'ai eu parce souvent, quand on me présente un artiste, je me dis « Tiens, c'est la fille de ou le fils de... ». Il y a quand même ce truc en France qui rend un peu suspect la légitimité ou l'intégrité, lorsque l'on est fille ou fils de ou petit-fils ou petite fille de. Et c'est vrai que c'est une question. En fait, c'est l'une des singularités de l'histoire de la chanson française. Il y a Gainsbourg, il y a Chedid, il y a Hardy, Dutronc, France Gall... Une partie de l'histoire de la chanson s'est construite, édifiée et fut nourrie par ces familles. Et c'était aussi peut-être leur rendre alors ce qui m'a aussi poussé. J'ai beaucoup hésité à écrire ce chapitre, jusqu'au moment où je suis allé voir le spectacle d'Alain Souchon avec ses deux fils. Au départ, je me disais « Mais il ne peut pas faire un spectacle tout seul ou avec Laurent Voulzy (son complice de scène NDLR) ». Et en fait, de voir ces trois personnalités liées par le sang, par un amour inconditionnel et construire une œuvre d'art à l'intérieur d'une histoire de la chanson, ça m'a bouleversé. Je me suis dit : « Il faut rendre hommage à cette volonté de revendiquer à ciel ouvert une histoire de famille. » Et puis après, il y a aussi une dimension dans les histoires de famille que l'on aborde assez peu. C'est le phénomène de la statue du Commandeur, c'est-à-dire qu'il y a beaucoup d'artistes qui sont tellement impressionnés par l'image de la mère ou du père qui se disent « comment puis-je le dépasser ? ». Ce n'est pas simple pour tout le monde. Oui, et j'aurais pu aussi d'ailleurs évoquer dans le livre toutes les histoires de famille qui ont échoué, ou en tout cas, ces histoires d'enfants qui ont eu moins de succès ou ont eu plus de difficultés que leur maman ou leur papa. Et ça fera peut-être l'objet d'un tome 2, mais ce n'est jamais très agréable d'écrire sur les échecs. Mais ce que vous racontez là est vraiment juste. Quand on parle de Thomas Dutronc par exemple (fils de Jacques Dutronc et de Françoise Hardy, tous deux artistes NDLR), c'est quand même génial. Une jeune garçon, un fils de, avec un père et une mère qui ont marqué la chanson... Il fait son apprentissage en secret se disant « si j'ai une chance de réussir, il ne faut pas que je sois chanteur, ou en tout cas, il ne faut pas que mon fantasme premier soit d'être dans la lumière ». Et c'est très bouleversant, parce qu'en fait, il va devenir un immense musicien en s'imposant la clandestinité. Il est devenu guitariste de jazz manouche, pour aller dans un monde qui n'était ni celui de son père, ni celui de sa mère. Donc il y a des très belles histoires dans cette épopée de la chanson française.
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Ecoutez Le Cave' réveil avec Philippe Caverivière du 21 octobre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Du lundi au vendredi, retrouvez en podcast la chronique de Laurent Gerra sur l'antenne de RTL, il y a 10 ans. Le 20 octobre 2015, Laurent Gerra imitait Nicolas Sarkozy, Jean-Pierre Foucault ou encore Valéry Giscard d'Estaing.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Een voormalig staatshoofd dat wegens 'criminele samenzwering' vijf jaar het cachot in moet. Zelfs een hoger beroep zal hij vanuit de cel moeten voeren. Het is in een moderne Europese democratie een unicum en zelfs in Frankrijk - dat gewend is aan schandalen - een historisch moment. Wat is er aan de hand? Waar werd Nicolas Sarkozy voor veroordeeld? Hoe is deze zaak aan het rollen gebracht? Wat zijn de consequenties voor hemzelf, zijn partner Carla Bruni en voor zijn opvolger, president Emmanuel Macron? En is dit allemaal wel zo uitzonderlijk in het licht van de politieke geschiedenis van Frankrijk? Jaap Jansen en PG Kroeger duiken er in. *** Deze aflevering is mede mogelijk gemaakt met donaties van luisteraars die we hiervoor hartelijk danken. Word ook vriend van de show! Heb je belangstelling om in onze podcast te adverteren of ons te sponsoren? Zend ons een mailtje en wij zoeken contact. *** Sarkozy werd aangeklaagd voor vier zaken. De rechter sprak hem vrij voor witwassen en corruptie, wegens gebrek aan bewijs. Maar 'criminele samenzwering' met Moammar Kadhafi’s regime in Libië kon hij toch niet afschuiven op anderen. Daarvoor is immers een chef nodig en daartoe strekte zelfs een telefoongesprek tussen de president en 'Le Guide' in Tripoli als bewijsstuk. De details zijn avontuurlijk en reiken diep in de historie van Frankrijk en de Levant. En opvallend genoeg: ze gaan terug naar Sarkozy's politieke loopbaan voordat hij staatshoofd werd. Dus naar de verwoede strijd om de opvolging in de schemering van de macht van zijn voorganger Jacques Chirac. Dat is een patroon, dat we veel vaker tegenkomen, zo blijkt. Bovenaan de top van de piramide van de Franse staat geraken, vereist ongekende machtswil, energie, brille, geldmiddelen, netwerken en gebrek aan scrupules. Sinds François I en Lodewijk XIV is de macht sterk gecentraliseerd en in veel opzichten absoluut. De revolutie en Napoleon versterkten die tendens veel meer dan dat ze gespreide democratische structuren introduceerden. De president is een gekozen monarch die rond nationale veiligheid en grandeur bijna ongeremd kan heersen. De verleidingen die macht te exploiteren kunnen maar heel weinigen weerstaan. Sarkozy's voorgangers deden dat soms met volle teugen. Als burgemeester van Parijs oefende Chirac al met het vastgoedimperium van de gemeente en de vele nepbanen die hij voor vertrouwelingen rond het stadhuis arrangeerde. Als president was hij de patroon van de boerenstand en botste in de Europese Raad op een eigenwijze ‘jeune ami néerlandais’. Zijn chique hobby als verzamelaar van verfijnde kunst uit Azië leverde hem wereldwijd nuttige relaties op en Parijs een museum van de buitencategorie. François Mitterrand was een visionair en geslepen machtsdier. Onder het mom van antiterrorisme zette hij in de kelder van zijn paleis een eigen beveiligingsteam aan het werk, buiten de regering om. Dit team moest zijn privégeheimen toedekken. Half Parijs werd daartoe afgeluisterd. Jean-Christophe Mitterrand was intussen op zakenreis en diplomatieke missies naar de cliëntenstaten in Afrika. 'Papamadit’ - Vader zei me - was zijn bijnaam. Net als de afluisteraars belandde hij vele jaren later in het gevang. Afrika werd ook de ondergang van Valéry Giscard d'Estaing. Ook hij had daar voor zijn presidentschap op avontuurlijke wijze middelen verzameld voor de campagne. Met dictator Jean-Bédel Bokassa joeg hij niet alleen op groot wild en handig te verzilveren diamanten, maar ook op charmant gezelschap. En later natuurlijk op Lady Di! Een groot contrast bood Georges Pompidou. Deze bijna vergeten staatsman - alleen het Musée Pompidou herinnert nog aan hem - was een toonbeeld van integriteit en toewijding. Charles de Gaulle maakte hem zijn politieke rechterhand en hij was een dynamo van daadkracht en modernisering. Voor Europa was zijn - ook al vergeten - visionaire beleid van grote betekenis. Elk kind kende hem als samensteller van het schoolboek over literatuur en poëzie. Het verdonkeremanen van zijn tragische ziekte was de enige smet op zijn bewind. Charles de Gaulle was een buitengewoon sober militair en zijn vrome Madame Yvonne was dat niet minder. Hij betaalde de stroom voor zijn kleine appartement in het Élysée uit eigen zak. Brandschoon in zichzelf was zijn wereldwijde dekolonisatiepolitiek wel de oorsprong van de Franse monetaire, economische en militaire greep op regimes in Afrika en de Levant. En voor die tijd? Ook toen waren er vele kleurrijke en zakelijk schimmige staatshoofden en hun families en milieu. Meest exuberant was wel president Bonaparte van 1848. Aan het eind van zijn termijn van vier jaar ritselde hij een referendum dat hem uitriep tot keizer Napoleon III. Zijn bewind was corrupt en repressief. Zoals zijn oom wilde hij een wereldheerser zijn. Een fataal avontuur in Mexico kostte hem zijn reputatie, Frankrijk vele doden en gaf Otto von Bismarck de zekerheid dat Pruisen de Fransen kon verpletteren. *** Verder kijken Docu: Sarkozy-Kadhafi: de alliantie die Frankrijk schokte *** Verder luisteren 284 - Quatorze Juillet: komt onder Macron een einde aan De Gaulles Vijfde Republiek? https://art19.com/shows/betrouwbare-bronnen/episodes/5b8ac743-7ba2-44a8-b9b9-55356d361817 492 – Macrons Europese atoombom https://art19.com/shows/betrouwbare-bronnen/episodes/74f5b1d5-4824-482a-a504-704904c8b021 419 - Europa kán sterven - Emmanuel Macrons visie op onze toekomst https://art19.com/shows/betrouwbare-bronnen/episodes/329dfa50-7d58-4642-b29f-febc346d5a3f 204 - 14 juli 2021: Op weg naar de Franse presidentsverkiezingen https://art19.com/shows/betrouwbare-bronnen/episodes/bdd23916-3c94-4700-a37e-c5a63516f64b 124 - 95 jaar Jacques Delors https://art19.com/shows/betrouwbare-bronnen/episodes/76440368-b14d-4e31-8f95-fe5c9ee88830 45 – De liefdesbrieven van François Mitterrand https://art19.com/shows/betrouwbare-bronnen/episodes/db3f639d-61a3-49c9-875a-3fd0f9ce521a 527 - Politici en hun boek. Giscard en Lady Diana. https://omny.fm/shows/betrouwbare-bronnen/527-politici-en-hun-boek 107 - Jean Monnet, de vader van Europa, en De Gaulle https://art19.com/shows/betrouwbare-bronnen/episodes/cdf85c74-37e0-48a5-813f-aeda4b129e64 35 - Charles De Gaulle https://art19.com/shows/betrouwbare-bronnen/episodes/533c3469-6307-4bd8-94fe-5887c342860b 57 - Alexis de Tocqueville en Napoleon III https://art19.com/shows/betrouwbare-bronnen/episodes/9d96c693-c6f4-440f-b04b-da45fb68dcab 190 - Napoleon, 200 jaar na zijn dood: zijn betekenis voor Nederland en Europa https://art19.com/shows/betrouwbare-bronnen/episodes/d6b3e04c-39d3-40c5-be2e-73a17c380ba0 339 – De geopolitiek van de 19e eeuw is terug. De eeuw van Bismarck https://art19.com/shows/betrouwbare-bronnen/episodes/375b5051-04c8-4181-b31e-56436dfda193 103 - Geheim geld in de politiek https://art19.com/shows/betrouwbare-bronnen/episodes/d2ffdadd-25fa-4cc1-89a3-2b15e925c5ee Afl. 73 – Belangenverstrengeling en kleine krabbelaars in de politiek https://art19.com/shows/betrouwbare-bronnen/episodes/808bbd6a-f2f6-4fc6-9f35-66a2df5f0c7e 28 - De relatie Nederland-Frankrijk https://art19.com/shows/betrouwbare-bronnen/episodes/82efc404-4f59-4446-9a04-07c0fd012ed3 *** Tijdlijn 00:00:00 – Deel 1 00:24:12 – Deel 2 00:47:01 – Deel 3 01:35:44 – EindeSee omnystudio.com/listener for privacy information.
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durée : 00:59:31 - Le 13/14 - par : Bruno Duvic - Club Med, la fin de l'ère Giscard. C'est l'une des marques les plus connues des français même s'ils sont une toute petite minorité à en être clients… Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
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Ze verschijnen zodra verkiezingen in aantocht zijn: boeken van lijsttrekkers. En los van verkiezingen: portretten van leiders in spe of van afgezwaaide nestors. Wat staat daar eigenlijk in? Hoe leerzaam zijn ze, wat vertellen ze ons over visie, stijl en kwaliteiten? Jaap Jansen en PG Kroeger lezen in Rob Jettens boek en Johan Remkes' herinneringen. En in het werk van vele anderen. *** Deze aflevering is mede mogelijk gemaakt met donaties van luisteraars die we hiervoor hartelijk danken. Word ook vriend van de show! Op 21 september: Betrouwbare Bronnen in het Concertgebouw: Muziek en tirannie. Met het Arethusa Quartet en Daniel Rowland. Er zijn nog enkele tickets verkrijgbaar! Ben je vriend, dan kun je meedingen naar het boek over Johan Remkes of het boek van Rob Jetten! Heb je belangstelling om in onze podcast te adverteren of ons te sponsoren? Zend een mailtje en wij zoeken contact. *** Er vijf soorten boeken van politici. Allereerst memoires en herinneringen. Soms zijn die erg boeiend en de receptuur voor zulk succes is verfijnd. De opmerkelijk hoge verkoopcijfers van Vrijheid door Angela Merkel laten zien dat het kan. Op dag 1 verkocht de uitgever één exemplaar per seconde. Afgelopen week verscheen Het kon minder, een boek over Johan Remkes. Het is genieten van de ‘woordkarige’ liberaal die veel meemaakte en dat broodnuchter analyseert. Zijn belevenissen met de LPF in 2002 waren afdoende om in 2024 te bedanken voor het premierschap. Tweede genre is de 'ideologische preekbeurt'. Die kent in ons land een grote traditie. Henri Bontenbal durft een nieuwe poging en een doortimmerd betoog over zijn visie is zeker welkom. Maar het zijn grote schoenen die hij heeft te vullen: Kuyper, Alexander de Savornin Lohman, paus Leo XIII en Sybrand Buma. Collega-leiders die zulke preekbeurten schreven waren Vladimir Lenin, Pieter Jelles Troelstra, Michail Gorbatsjov en Frits Bolkestein. En ook Pim Fortuyn en later Martin Bosma. Het derde boekengenre is 'testimonium van onafhankelijk denken'. Toen hij nog net CDA’er was gaf Pieter Omtzigt dat af. Vervolgens noemde hij zijn eigen nieuwe partij naar de titel van het boek. Zulke boeken verschijnen vaker. Van Bij1-ideoloog Willem Schinkel tot communistische rivaal van Stalin, Leon Trotski. En Barack Obama die in 'Dromen van mijn vader' schetste hoe anders hij was en toch oer-Amerikaans. Het vierde genre is: boeken die 'eigenaarschap claimen'. Voor velen werd Pim Fortuyn ziener en profeet toen hij vanaf 1997 begon te publiceren over 'de islamisering'. Dit thema werd voor altijd het zijne. Caroline van der Plas claimde met haar boek 'gezond verstand', gewoonheid en ruraal sentiment. Silvio Berlusconi werd fameus door een gratis full colour feestboek dat zijn successen in zaken, sport, liefde en politiek lef als vanzelfsprekendheid claimde. Het vijfde genre? Het door en door politieke boek van een politiek leider die over iets totaal on-politieks schrijft. Oud-premier Dries van Agt en zijn liefde voor Japanse finesse. Voormalig EU-president Herman van Rompuy als dichter in het middeleeuwse genre van de oosterse Haiku. Valéry Giscard d'Estaing met die novelle over zijn liefdesaffaire met Lady Di. En Rob Jettens Hoe het wel kan is een wat poëtische bundel van jeugddromen en grote ambities – hij wil de Cornelis Lely van de 21e eeuw zijn. Een aanstekelijk droombeeld na de ‘slappe hap’ van Geert Wilders en Dick Schoof. *** Verder luisteren 369 - Rob Jetten wil een ideeënstrijd rond het midden 16 - Johan Remkes wil de democratie redden 467 - De twee levens van Angela Merkel 161 - Hans van Mierlo, een politieke popster 339 – De eeuw van Bismarck 150 - De memoires van Barack Obama 133 - Amerikaanse presidenten: boeken die je móet lezen! 149 - De zeven levens van Abraham Kuyper, een ongrijpbaar staatsman 45 - Liefdesbrieven van François Mitterrand 394 – Honderd jaar na zijn dood: de schrijnende actualiteit van Lenin 93 - Hoe Gorbatsjov en het Sovjet-imperium ten onder gingen 485 - De bijzondere veelzijdigheid van Frits Bolkestein 162 - Pieter Omtzigt over macht en tegenmacht 356 - Silvio Berlusconi, het einde van een tijdperk 320 – Politieke onmacht in het digitale tijdperk met Kees Verhoeven 164 - Dries van Agt - Eigenzinnig politicus, paradijsvogel, wereldburger 430 - Zes markante Belgische premiers 2 - PG Kroeger over politieke memoires *** Tijdlijn 00:00:00 – Deel 1 00:32:53 – Deel 2 00:55:13 – Deel 3 01:17:28 – EindeSee omnystudio.com/listener for privacy information.
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Bokassas magtovertagelse betyder: Tortur, afskårne ører, tilfældige fængslinger, vedholdende historier om modstandere der bliver fodret til Bokassas krokodiller og løver. Alligevel findes der i Europa én mand, der bare elsker Bokassa: Valéry Giscard d'Estaing, Frankrigs finansminister, og senere præsident. Men hvorfor dog? Jo det handler især om at Bokassa giver Giscard lov til at skyde truede dyr på den centralafrikanske savanne og så også om de diamanter Bokassa altid render rundt med i lommen. Manus og lyddesign: Signe Marie Bang. Fortæller og redaktør: Emil Rothstein-Christensen. DR Redaktør: Anders Eriksen Stegger. Produceret for P3 af MonoMono. Kildeliste: Dark Age: The Political Odyssey of Emperor Bokassa; Brian Titley "France in Centrafrique; Peter Baxter Narcissus and other Pall Bearers; Wole Soyinka "Made in France"; Thomas O'Toole The Coronation of Emperor Bokassa; John H. Crabb Fall of a Savage Emperor; Alex Shoumatoff Bokassa 1er, empereur de Françafrique (TV, Program 33, 2011) La République Centrafricaine de Bokassa (TV, RTBF, 1976) Couronnement de Bokassa 1er (TV, Antenne 2, 1977) Echos aus einem düsteren Reich (dokumentarfilm, 1990); Werner Herzog La chute de Bokassa (TV, RTS, 1979)
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 18 octobre 2024.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.Jean-Louis Bourlanges, essayiste.Maximilien Radvansky, élève de l'École normale supérieure.RAYMOND ARON« Les hommes font l'histoire mais ils ne savent pas l'histoire qu'ils font » : cette phrase de Marx, dont on peut dire qu'elle résume la philosophie de l'histoire de Raymond Aron, constitue moins, pour le philosophe, la traduction d'un désespoir face à la difficulté qu'ont les hommes à se représenter le sens de leur histoire, qu'un appel à un engagement mesuré et lucide, engagement dont Raymond Aron témoigne tout au long de sa vie.Engagé d'abord en 1940 avec le général de Gaulle à Londres, celui qui n'a alors publié comme texte majeur que son Introduction à la philosophie de l'histoire, dont le contenu porte néanmoins en germe « toute une vie de travail » (selon les termes de son directeur de thèse), y côtoie le général pendant quatre années, devient secrétaire de la rédaction de la revue La France libre, où il publie des éditoriaux de stratégie qui seront particulièrement remarqués. Engagé ensuite dans l'immédiat après-guerre : alors qu'au normalien, tout juste nommé professeur à la faculté de Toulouse avant la déclaration de guerre, les portes de l'enseignement étaient grandes ouvertes, il choisit le « virus de la politique », devenant éditorialiste à Combat, puis directeur de cabinet du ministre de l'information, André Malraux. L'Opium des intellectuels (1954) ou La Tragédie algérienne (1957) entraînent Aron dans un tourbillon politique, médiatique et polémique. Si son élection au Collège de France en 1970, consécration de sa carrière universitaire avec laquelle il a renoué en 1957, marquent l'apaisement de ses relations avec l'intelligentsia de gauche, Aron continue d'affirmer son engagement militant, que ce soit par ses nombreux éditoriaux au Figaro ou par sa participation au comité de soutien à Valéry Giscard d'Estaing en 1978.Plus qu'un spectateur engagé passivement, Aron est un théoricien du rôle de l'intellectuel en politique, qui tente de cerner les conditions qui justifient l'analyse rationnelle de l'action politique et de définir le champ de la politique en dehors de celui de la morale. Commentant dans ses Mémoires l'évolution qui s'est faite en lui durant son séjour en Allemagne entre 1930 et 1933, pendant lequel il assiste impuissant à la montée du national-socialisme, il écrit ainsi : « J'avais compris et accepté la politique en tant que telle, irréductible à la morale ; je ne chercherais plus, dans des propos ou par des signatures, à donner la preuve de mes bons sentiments. Penser la politique, c'est penser les acteurs, donc analyser leurs décisions, leurs fins, leurs moyens, leur univers mental. Le national-socialisme m'avait enseigné la puissance des forces irrationnelles, Max Weber la responsabilité de chacun, non pas tant la responsabilité de ses intentions que celle des conséquences de ses choix ». Cette importance accordée à l'analyse lucide et objective de la réalité fera d'Aron à la fois un étranger parmi ses collègues journalistes et l'un des meilleurs analystes de la vie politique française pendant près de 40 ans. Le véritable héritage d'Aron réside-t-il dans cette pensée de la politique ?Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les matins, à 6h45, un récit d'actualité, contextualisé et raconté avec toute l'expérience journalistique de Sébastien Krebs.
Vous l'avez forcément oublié... Ou alors vous êtes trop jeune pour connaitre le nom de Jean-Pierre Fourcade. Le ministre de l'Économie de Valérie Giscard-d 'Estaing est le dernier ministre sous la Ve République à avoir rendu un budget à l'équilibre. Ecoutez L'angle éco de Pierre Herbulot du 16 juillet 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Jacques Chirac, François Mitterrand, Valéry Giscard d'Estaing... Chaque week-end, retrouvez les meilleures imitations de Laurent Gerra. Tous les jours, retrouvez le meilleur de Laurent Gerra en podcast sur RTL.fr, l'application et toutes vos plateformes.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Du lundi au vendredi, retrouvez en podcast la chronique de Laurent Gerra sur l'antenne de RTL, il y a 10 ans. Le 30 juin 2015, Laurent Gerra imitait Alain Juppé, Valéry Giscard d'Estaing ou encore Nicolas Sarkozy. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Du lundi au vendredi, retrouvez en podcast la chronique de Laurent Gerra sur l'antenne de RTL, il y a 10 ans. Le 24 juin 2015, Laurent Gerra imitait Valéry Giscard d'Estaing, Nicolas Sarkozy ou encore Pierre Bellemare. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En juillet 2015, Valéry Giscard d'Estaing s'indignait que personne ne parle de sa belle région : l'Auvergne ! Tous les jours, retrouvez le meilleur de Laurent Gerra en podcast sur RTL.fr, l'application et toutes vos plateformes.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Du lundi au vendredi, retrouvez en podcast la chronique de Laurent Gerra sur l'antenne de RTL, il y a 10 ans. Le 05 juin 2015, Laurent Gerra imitait Johnny Hallyday, Benoît XVI ou encore Valéry Giscard d'Estaing. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce vendredi 13 juin 2025, Laurent Gerra a notamment imité Valéry Giscard d'Estaing, Alain Finkielkraut ou encore Nicolas Sarkozy. Tous les jours, retrouvez le meilleur de Laurent Gerra en podcast sur RTL.fr, l'application et toutes vos plateformes.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Du lundi au vendredi, retrouvez en podcast la chronique de Laurent Gerra sur l'antenne de RTL, il y a 10 ans. Le 04 juin 2015, Laurent Gerra imitait Valéry Giscard d'Estaing, Laurent Delahousse ou encore Michel Chevalet. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Du lundi au vendredi, retrouvez en podcast la chronique de Laurent Gerra sur l'antenne de RTL, il y a 10 ans. Le 29 mai 2015, Laurent Gerra imitait Valéry Giscard d'Estaing, Dominique Strauss-Kahn ou encore Philippe de Villiers. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
François Hollande, Nicolas Sarkozy, Valéry Giscard d'Estaing... Chaque week-end, retrouvez les meilleures imitations de Laurent Gerra. Tous les jours, retrouvez le meilleur de Laurent Gerra en podcast sur RTL.fr, l'application et toutes vos plateformes.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air l'invitée du 23 mai 2025 avec Ella Cerfontaine, réalisatrice du documentaire "Qui a tué l'industrie française", qui sera diffusé dimanche à 21h05 sur France 5.En cinquante ans, la France s'est vidée de près de la moitié de ses usines et du tiers de son emploi industriel, passant de 29% de la population active dans l'industrice en 1973, à 13 % seulement en 2020. Une mutation profonde de la société, que le film retrace, à travers les choix politiques, les stratégies patronales et les mutations internationales. Une désindustrialisation qui n'est pas "tombée du ciel", et dont les responsables sont nombreux. "Qui a tué l'industrie française ?" mène l'enquête sur cette révolution de notre économie et de notre société. Mouvements sociaux, sensation de dévalorisation du travail ouvrier, régions sinistrées par les délocalisations...le retentissement a été grand, du choc pétrolier, aux années 80 et à l'émergence d'un chômage de masse.Construit comme une véritable investigation, ce documentaire remonte les pistes, interroge les témoins directs et confronte les suspects potentiels : les politiques libérales de l'ère Giscard, les virages économiques du mitterrandisme, les patrons , la mondialisation, les actionnaires en quête de rentabilité immédiate, les cabinets de conseil anglo-saxons... De Louis Gallois à Arnaud Montebourg, des ouvriers de Renault et GM&S à Pascal Lamy, le film donne la parole à ceux qui ont orchestré, subi ou analysé cette révolution "désindustrielle". À l'heure où la souveraineté industrielle revient au cœur des préoccupations, le documentaire d'Ella Cerfontaine aide à comprendre comment la France est devenue "un pays qui ne sait plus fabriquer ce qu'il consomme".
The Dollar Standard, Global Liquidity, and the Coming Economic Reckoning In my expansive and highly accessible conversation with renowned economist Richard Duncan, we discuss the logic behind his long-running critique of the international monetary system, a system Richard calls the Dollar Standard where he explains why current U.S. policy moves, the system could come crashing down. The Origins of the Dollar Standard and America's “Exorbitant Privilege” The Dollar Standard, Duncan explains, evolved out of the collapse of the Bretton Woods system (implemented after WWII) in 1971. Under Bretton Woods, currencies were pegged to the U.S. dollar, and the dollar was pegged to gold. But when other countries accumulated more dollars than the U.S. had gold, President Nixon suspended dollar convertibility, effectively ending the gold standard. What replaced it was a floating currency regime and the birth of the Dollar Standard. Crucially, the U.S. began running persistent trade deficits, importing goods and sending dollars abroad. These dollars, in turn, were recycled by foreign central banks, especially in trade surplus countries like China and Japan, into U.S. dollar-denominated assets, primarily Treasuries, but also equities and real estate. This loop, Duncan argues, created America's “exorbitant privilege”: the ability to fund government spending and consumer imports at artificially low interest rates, because foreign buyers are constantly reinvesting in U.S. debt and assets. The phrase "exorbitant privilege" was first coined by Valéry Giscard d'Estaing, who later became President of France, but at the time was serving as France's Minister of Finance under President Charles de Gaulle in the 1960s. He used the term to criticize the unique advantages enjoyed by the United States under the Bretton Woods system, particularly the ability to run persistent deficits by issuing debt in its own currency (the U.S. dollar), while foreign nations had to hold and use those dollars to trade and build reserves. Giscard and de Gaulle saw this as an unfair financial hegemony that allowed the U.S. to “live beyond its means” at the expense of others. The phrase was intended as a critique but, ironically, it's now often used in a neutral or even admiring tone by economists. How Global Credit Became a Bubble Machine Duncan makes the case that this system, while benefiting the U.S. enormously, has been fundamentally destabilizing for the rest of the world. As surplus countries absorb dollar inflows, their central banks convert them into local currency, often by printing their own money. That liquidity ends up in domestic banking systems, fueling excessive credit growth, asset bubbles, and financial crises. It happened in Japan in the late 1980s. It triggered the Asian Financial Crisis in the late 1990s. And it helped fuel China's real estate boom and the global credit bubble that preceded the 2008 collapse. Notably, Duncan predicted the 2008 financial crisis in his 2003 book, The Dollar Crisis, warning that runaway global imbalances would eventually lead to a systemic shock. He now argues that post-2008 bailouts and quantitative easing (QE) only expanded the bubble rather than fixing the problem. Trump's Trade Doctrine: Potential to Destabilize the System Fast forward to 2025: Trump is back in office, and his administration is moving quickly to reshape global trade. Duncan's concern is that the Trump administration's effort to eliminate the U.S. trade deficit by imposing high tariffs and pursuing a strategic devaluation of the dollar, undermines the very structure that has sustained U.S. prosperity and global financial stability for decades. Why? Because every U.S. trade deficit is matched by a capital inflow. It's a balance-of-payments identity: if the U.S. runs a $1.1 trillion current account deficit, there must be a $1.1 trillion capital surplus (i.e., inflows) to finance it. Take that away and you choke off the supply of global liquidity that props up asset prices worldwide. The Doom Loop: What Happens If Capital Stops Flowing In Duncan walks through the scenario: If tariffs succeed in shrinking the trade deficit, dollars stop flowing abroad. Without those dollars, foreign central banks have fewer reserves to recycle into U.S. assets. This reduces demand for Treasuries, pushing interest rates up. Rising rates crush real estate, stocks, and credit-dependent sectors. Simultaneously, trade-surplus economies face a liquidity crunch, leading to job losses, bankruptcies, and potential financial crises. The result? A global depression triggered not by market excess this time, but by deliberate government policy. Duncan notes that the Trump administration has already blinked once in rolling back tariffs on China after markets began to seize. But the damage to global confidence in the dollar's stability and America's reliability as a trading partner may already be done. CRE-Specific Risks For CRE professionals, Duncan's framework suggests several key risks: Interest Rate Volatility: If capital inflows decline, Treasury demand will fall and rates may rise, increasing financing costs and repricing assets downward. Foreign Capital Flight: A weakening dollar and escalating trade tensions could lead to foreign divestment from U.S. real estate, especially in coastal gateway cities where foreign investors are dominant. Liquidity Shock: Reduced global liquidity may tighten credit markets, making debt financing harder to access for new acquisitions or refis. Wealth Effect Reversal: Falling stock prices and higher rates could curb consumer spending and investor confidence, affecting retail, hospitality, and housing-linked CRE. Is There a Way Out? Despite the dire tone, Duncan offers a constructive alternative. In his more recent book, The Money Revolution, he advocates using the U.S. government's borrowing capacity, enabled by dollar dominance and low rates, to invest aggressively in future-focused industries: AI, biotech, quantum computing, green energy. In short: inflate productively, not destructively. Use fiat-financed public investment to grow out of the debt bubble, rather than letting it implode through austerity or protectionism. But he acknowledges that political will may be lacking and that, without it, the only other option will be another round of massive QE when the next crisis hits. Final Thought Duncan's message is clear: we are not playing by gold standard rules anymore. The U.S. economy, and the world's, runs on confidence, liquidity, and the flow of capital. Disrupt that system and we may find ourselves testing whether the Fed and Treasury can reflate the bubble one more time. *** You may not agree with Richard's perspective but, as a real estate investor, understanding differing points of view helps in underwriting investment risk by incorporating possible downsides into exit strategies. This is a fascinating and accessible discussion. Tune in if you want to understand the real risks underpinning your real estate investment decisions in the coming months. *** In this series, I cut through the noise to examine how shifting macroeconomic forces and rising geopolitical risk are reshaping real estate investing. With insights from economists, academics, and seasoned professionals, this show helps investors respond to market uncertainty with clarity, discipline, and a focus on downside protection. Subscribe to my free newsletter for timely updates, insights, and tools to help you navigate today's volatile real estate landscape. You'll get: Straight talk on what happens when confidence meets correction - no hype, no spin, no fluff. Real implications of macro trends for investors and sponsors with actionable guidance. Insights from real estate professionals who've been through it all before. Visit GowerCrowd.com/subscribe Email: adam@gowercrowd.com Call: 213-761-1000
Du lundi au vendredi, retrouvez en podcast la chronique de Laurent Gerra sur l'antenne de RTL, il y a 10 ans. Le 13 mai 2015, Laurent Gerra imitait Bertrand Tavernier, Valéry Giscard d'Estaing ou encore Philippe de Villiers.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En mars 2016, l'ancien président Valéry Giscard d'Estaing venait raconter ses fêtes de Pâques et la mémorable chasse aux œufs qui avait lieu dans sa maison de retraite. Tous les jours, retrouvez le meilleur de Laurent Gerra en podcast sur RTL.fr, l'application et toutes vos plateformes.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:54:25 - Affaires sensibles - par : Christophe Barreyre, Fabrice Drouelle - Aujourd'hui, le départ de Giscard. L'histoire d'un homme à qui tout a réussi, jusqu'à ce que tout s'arrête brutalement. - réalisé par : Flora BERNARD
Nicolas Sarkozy, Valéry Giscard d'Estaing, Emmanuel Macron... Chaque week-end, retrouvez les meilleures imitations de Laurent Gerra. Tous les jours, retrouvez le meilleur de Laurent Gerra en podcast sur RTL.fr, l'application et toutes vos plateformes.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Du lundi au vendredi, retrouvez en podcast la chronique de Laurent Gerra sur l'antenne de RTL, il y a 10 ans. Le 29 avril 2015, Laurent Gerra imitait Jean-Marie Cavada, François Bayrou ou encore Valéry Giscard d'Estaing.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Du lundi au vendredi, retrouvez en podcast la chronique de Laurent Gerra sur l'antenne de RTL, il y a 10 ans. Le 22 avril 2015, Laurent Gerra imitait Jean-Marie Le Pen, Valéry Giscard d'Estaing ou encore Michel Chevalet.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Alain Juppé, François Hollande, Valéry Giscard d'Estaing... Chaque week-end, retrouvez les meilleures imitations de Laurent Gerra. Tous les jours, retrouvez le meilleur de Laurent Gerra en podcast sur RTL.fr, l'application et toutes vos plateformes.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Valéry Giscard d'Estaing, François Hollande, Emmanuel Macron... Chaque week-end, retrouvez les meilleures imitations de Laurent Gerra. Tous les jours, retrouvez le meilleur de Laurent Gerra en podcast sur RTL.fr, l'application et toutes vos plateformes.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Du lundi au vendredi, retrouvez en podcast la chronique de Laurent Gerra sur l'antenne de RTL, il y a 10 ans. Le 14 avril 2015, Laurent Gerra imitait Nicolas Sarkozy, François Hollande ou encore Valéry Giscard d'Estaing.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le 26 juin 2016, Valéry Giscard d'Estaing passait par les locaux de RTL, désespéré de vendre son livre La princesse et le Président, pour le plus grand malheur des journalistes... Tous les jours, retrouvez le meilleur de Laurent Gerra en podcast sur RTL.fr, l'application et toutes vos plateformes.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Du lundi au vendredi, retrouvez en podcast la chronique de Laurent Gerra sur l'antenne de RTL, il y a 10 ans. Le 24 mars 2015, Laurent Gerra imitait Valéry Giscard d'Estaing, Philippe de Villiers ou encore Jacques Chirac.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En 2016, Valéry Giscard d'Estaing racontait son point de vue sur un accident de la route qu'il aurait commis, alcoolisé, en 1974. Tous les jours, retrouvez le meilleur de Laurent Gerra en podcast sur RTL.fr, l'application et toutes vos plateformes.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Six mois avant les présidentielles de 1981, Giscard est donné gagnant. Mitterrand l'emportera pourtant au terme d'une campagne riche en faux-semblants. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.