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Dans ce nouvel épisode des Enfants d'Europe 1, Ombline Roche nous plonge dans les souvenirs musicaux des années 60 à 80. Au programme : les plus grands tubes de Noël, des hommages à Daniel Balavoine et Gilbert Bécaud, et les succès intemporels de Serge Lama, Murray Head et Michel Berger. L'émission se termine sur une note festive avec les rythmes disco de Shirley & Co et Henri Salvador.À retenir :Hommage à Daniel Balavoine et annonce d'un podcast sur son destin extraordinaire.Retour sur Serge Lama au Palais des Congrès et Gilbert Bécaud avec « Nathalie ».Final disco avec « Shame, Shame, Shame » et « J'aime tes genoux ».Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Tous les jours, entre 14h et 15h, Ombline Roche vous fait revivre la musique des années 1950 à la fin des années 1980 !Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Plongez dans l'univers musical des années 60, 70 et 80 avec Ombline Roche dans Les Enfants d'Europe 1. Entre archives inédites et tubes mythiques, cet épisode vous fait voyager à travers trois décennies emblématiques. De Véronique Sanson à Daniel Balavoine, en passant par Michel Polnareff, Peter Frampton et Otis Redding, découvrez des moments cultes, des anecdotes surprenantes et des sons qui ont marqué l'histoire.À retenirIcônes et tubes légendaires : Véronique Sanson, Daniel Balavoine, Michel Polnareff, Otis Redding, Serge Gainsbourg.Archives Europe 1 : conseils mode des années 60, leçon de twist par Richard Anthony, émission culte Tout peut arriver.Innovations musicales : Peter Frampton et la talkbox, précurseur du vocodeur.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Tous les jours, entre 14h et 15h, Ombline Roche vous fait revivre la musique des années 1950 à la fin des années 1980 !Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Avec Antho, Karim, Marie-Lise, Ju et Juloze !
L'invité culture est le journaliste Didier Varrod, directeur musical de Radio France. Il publie La chanson française, un peu, beaucoup, passionnément. aux éditions Le Robert. Une balade en 21 chapitres dans l'histoire de la chanson française. RFI : La chanson française, un peu, beaucoup, passionnément, c'est le titre de l'ouvrage en forme de déclaration d'amour que vous consacrez à votre passion, qui est aussi celle de beaucoup de gens dans le monde pour la chanson française. Il compte 21 chapitres, 21 moments qui retracent l'histoire moderne de cette chanson. Et en vous lisant, on comprend une chose essentielle : cette chanson française est aussi le miroir de la société dans toutes ses dimensions, ses revendications, ses soubresauts et ses crises. Didier Varrod : Contrairement à ce qu'avait dit Serge Gainsbourg sur un plateau de télévision, j'ai toujours pensé que la chanson était un art majeur, même si ce n'est pas un art académique. Je comprends la nuance gainsbourienne qui consiste à dire que pour faire de la peinture, il faut un apprentissage académique, il faut connaître toute l'histoire de la peinture, mais pour moi, la chanson m'a élevé « au grain ». C'est vrai que la littérature, les livres, le cinéma, ont été importants, mais la chanson a été une sorte de tuteur qui m'a accompagné dans mon éducation, dans mes prises de conscience, dans mes émotions et dans mon identité. Je pense que c'est comme ça pour beaucoup de Françaises et de Français et de gens dans le monde entier, d'ailleurs. Parce que la musique est « un cri qui vient de l'Intérieur », comme disait Bernard Lavilliers. C'est un terrain de jeu commun, un terrain qui fabrique du bien commun, du vivre-ensemble. Pour moi, c'est aussi une langue. Le français est peut-être ma première langue maternelle, mais la chanson française, en quelque sorte, est une deuxième langue. Elle m'a permis de communiquer avec des gens. Elle m'a permis d'entrer dans l'intimité des artistes que j'ai rencontré. Pour moi, elle fait socle. Et, j'ai toujours pensé aussi que si demain il y avait une catastrophe nucléaire ou une catastrophe épouvantable, et que dans un endroit secret était protégés des disques et des vinyles, on pourrait alors comprendre ce qu'était la France des années 1950 à aujourd'hui, rien qu'à travers des chansons. C'est pour ça qu'elle a cette importance pour moi. Dans ce livre, vous partez souvent d'un cas particulier, d'une rencontre, d'une anecdote, pour exhumer une tendance générale dans la chanson française. Prenons le cas des rapports entre le monde politique et la chanson. Est-ce que les personnels politiques ont toujours courtisé les chanteurs et chanteuses ? A contrario, est-ce que les artistes ont eu besoin des politiques ? C'est un phénomène qui est apparu progressivement avec l'émergence de la société du spectacle pour reprendre les termes de Guy Debord. Il est vrai que dans les années 1950 et les années début des années 1960, les artistes, la chanson d'un côté et le monde politique, de l'autre, étaient deux territoires relativement distincts. Ce qui a changé, c'est qu'à la fin des années 1950 et au début des années 1960, il y a une nouvelle catégorie sociologique qui apparait : la jeunesse. Dans les années 1950 ou 1940, voire avant la guerre, il n'y avait pas d'adolescence. L'adolescence n'était pas considérée comme une catégorie sociale à l'instar des enfants et des adultes. Et souvent d'ailleurs, les artistes qui sont issus des années 1960 le racontent. Leur révolution, c'est ça. C'est la prise en compte tout d'un coup d'une catégorie nouvelle qui s'appelle la jeunesse, l'adolescence. Et pour le coup, elle arrive avec sa propre langue, ses propres désirs d'apparence, sa volonté de se distinguer par des vêtements, par la musique, et puis progressivement par du cinéma, puis dans les années 1980 avec la BD. Et ça, le monde politique le comprend... À partir du moment où cette catégorie est identifiée, elle devient attractive, et elle est convoitée par le personnel politique. D'autant plus avec l'instauration par Valéry Giscard d'Estaing (président de la France entre 1974 et 1981, NDLR) du droit de vote à 18 ans où, finalement, on sort de l'adolescence. Et on comprend que cette adolescence construit aussi les premières utopies, les premières convictions politiques. Je pense que ce qui a rapproché finalement le monde politique et le monde de la musique, c'est à la fois le courant des yéyés, la période de mai 1968, et aussi après les années s1970, la prise en compte de la jeunesse comme une véritable catégorie socioprofessionnelle. Et cette chanson française n'évolue pas en vase clos. Elle se fait la caisse de résonance des luttes de l'époque, des injustices, des combats. Il y a toujours eu une chanson d'auteur qui avait comme préoccupation de raconter le monde et de raconter en chanson quelles étaient les préoccupations sociales et politiques de leurs auteurs. Il y a eu, comme je le raconte dans le livre, des compagnons de route du Parti communiste français, notamment avec Jean Ferrat qui était un artiste extrêmement populaire à l'époque. À côté, il y avait des acteurs comme Yves Montand et Simone Signoret. Toute une sphère artistique très en lien avec le Parti communiste. Mais dans les années 1970, la France rattrape son retard dans la culture politique. John Fitzgerald Kennedy (président des États-Unis de 1961 à 1963, NDLR) est passé par là. Il a fait de sa campagne électorale, une campagne spectacle où le show business commençait à intervenir dans la vie politique américaine. Et du coup, Giscard, quand il arrive en 1974, applique un peu cette recette. Avec une volonté de resserrer les liens avec la sphère artistique. D'ailleurs, il vise les jeunes. Il fait fabriquer des t-shirts et il les fait porter aux artistes qui sont les plus populaires, les plus emblématiques. On a des photos de Claude François ou de Johnny Hallyday ou Sylvie Vartan avec le t-shirt « Giscard à la barre ». La chanson française se fait l'écho des revendications et des cris, enfin des revendications, des injustices, des combats. Dans les années 1970, il y a une nouvelle scène française, une nouvelle chanson française qui est une chanson d'auteur, portée par des auteurs, compositeurs, interprètes et non plus seulement par des interprètes qui se contentaient de faire des adaptations de standards américains ou anglais. Donc, à partir du moment où cette génération d'auteurs est arrivée, elle s'est inscrite dans la tradition française, celle de l'écrit qui dit quelque chose du monde, et qui existait déjà, du reste, dans les années 1920 ou 1930, avec des chanteurs qui utilisaient la chanson pour raconter à la fois leur intériorité, mais aussi leur relation au monde et leur volonté d'émancipation. Dans les années 1970, il y a la volonté d'accompagner un désir de changement, d'alternance. Il faut se remettre dans l'esprit une chose : à l'époque, les gens pensaient que l'alternance politique n'était qu'une utopie, qu'elle n'arriverait jamais. Dès lors, nous n'avions pour y croire que quelques enseignants qui nous enseignaient une vision alternative du monde. Et puis, nous avions les chanteurs. Renaud, Bernard Lavilliers, Alain Souchon, Daniel Balavoine qui exprimaient à travers leurs mots une conscience ouvrière, une volonté de changer le monde. Pour mon cas personnel, j'ai toujours pensé que les chansons de Renaud ont été bien plus efficaces que tous les cours d'éducation civique que je subissais à l'école. Quant à Balavoine, je le considère un peu comme un tuteur, un grand frère qui m'a appris la vie, qui m'a appris quel était le prix de l'émotion, qui m'a appris à « m'emporter pour ce qui m'importe », puisque c'était une des grandes phrases de Balavoine, « je m'emporte pour ce qu'il m'importe ». Alors, est-ce que pour autant les chansons changent le monde ? C'est Jean-Jacques Goldman qui a posé de façon assez judicieuse la question, sans réellement y répondre. Mais en tout cas, elles accompagnent les soubresauts politiques, elles accompagnent les mutations, et parfois, elles sont simplement la bande originale d'un moment. Chaque révolution à ses chansons. Dans ce livre, vous abordez aussi un chapitre très intéressant, c'est l'irruption du rap dans les années 1990 et la difficulté qu'a eue l'industrie musicale à intégrer le rap dans le champs de vision. Il a fallu le succès de MC Solaar, expliquez-vous, pour que finalement, on se rende compte que les banlieues avaient quelque chose à dire. Et elles le disaient d'une façon différente, mais qui était aussi de la chanson française. J'ai eu la chance de vivre personnellement ce moment. Je suis en 1991 appelé à la direction artistique de Polydor. Je ne suis pas un enfant du rap, loin de là. J'ai acheté quelques 45 tours de rap, Sugar Hill Gang qui tournait sur ma platine tout le temps. On commençait à voir des breakers comme Sydney à la télévision. Mais pour moi, c'était quand même un monde un peu étranger. Et quand j'arrive en 1991 chez Polydor, qui est vraiment le label très imprégné de chanson française, Serge Reggiani, Renaud, Maxime Le Forestier etc, il y a toute une nouvelle pop française qui émerge avec Niagara, Mylène Farmer, Patricia Kaas. Et au milieu, il y a une espèce de d'électron libre qui s'appelle MC Solaar, avec un projet hybride entre la chanson et le rap. Ce n'est pas tout à fait du rap au sens où on croit l'entendre, et ce n'est pas tout à fait de la chanson. Et de cette hybridité va naître effectivement une culture qui est celle du rap populaire qui va débouler sur les antennes de toutes les radios. Pourquoi l'industrie musicale a eu autant de mal à intégrer le rap dans ses raisonnements ? Parce que ces jeunes gens n'avaient jamais eu la chance d'être visibles, ni à la radio ni à la télé. Faut quand même rappeler que jusque dans les années 1980, il n'y a pas de « blacks » à la télé, il n'y a pas d'arabes à la télé. Et quand on les voit, c'est soit parce qu'il y a des émeutes, soit parce que tout d'un coup, il y a un élan collectif antiraciste. Donc tout d'un coup, cette jeunesse que l'on ne connaît pas arrive et remet en question la manière traditionnelle de faire la chanson. La chanson, ce n'est plus forcément un couplet, un refrain, un couplet, un refrain. Ça peut être un flow qui dure pendant trois minutes sans refrain. Ça peut être – oh scandale ! – l'arrivée du sampling dans cette musique. Et ce sampling déstabilise une partie des gens de la chanson française qui se disent « mais enfin, ils ne peuvent pas composer leur propre rythmique, ils ne peuvent pas employer un batteur et un bassiste pour créer une rythmique ! ». Et la chanson française a aussi refusé quelque part cette irruption de ce mode d'expression qui était nouveau, spontané, et aussi extrêmement écrit, mais dans une langue qui n'était pas tout à fait la langue académique. Et c'est vrai que finalement, Solaar a réussi à imposer une image de grand sage. Et il a réussi, tout d'un coup, à intéresser les tenants du patrimoine de la chanson française, c'est à dire les Aznavour, les Gainsbourg, les Juliette Gréco, tous ces artistes vraiment très patrimoniaux qui avaient connu la poésie surréaliste, qui avaient connu Boris Vian, qui avaient connu Jacques Canetti. Donc ça a été pour moi magnifique de vivre à la fois cette émergence, de comprendre aussi que ça grattait, que ça n'allait pas être facile. Finalement, puisque j'ai toujours une vision un peu historique de la chanson, je me dis que ce n'est pas si loin de ce qu'ont vécus dans les années 1960 Eddy Mitchell, Dick Rivers, Johnny Hallyday qui – comme par hasard – étaient tous des mômes issus des quartiers populaires, de la banlieue, qu'on n'appelait pas encore banlieue, et qui s'exprimaient avec des rythmes et des mots qui n'étaient pas ceux de la génération d'avant. On voit à nouveau avec le rap l'émergence d'une musique stigmatisée par l'establishment, adoubée par la rue et par le public. C'est ça qui est très intéressant. Mais encore aujourd'hui, on s'aperçoit par exemple avec la mort de Werenoi, une partie de la France s'interroge. C'est juste le plus gros vendeur de disque en France ! Et moi, je voulais aussi raconter ce long chemin de croix qu'ont vécu les rappeurs pourtant installés depuis le début des années 1990. Je ne vous dis pas le nombre de courriers que reçoit la médiatrice de France Inter (station de radio où travaille Didier Varrod, NDLR) tous les jours, toutes les semaines pour râler en disant « mais comment vous pouvez passer cette musique qui n'est pas de la musique ? ». On a eu la même chose avec la musique électronique. Mais c'est pour dire encore qu'aujourd'hui, même si cette musique-là est majoritaire économiquement dans le pays et qu'elle draine effectivement la majorité de la jeunesse, elle n'est pas la musique majoritaire pour l'institution. Dans ce livre, vous évoquez beaucoup d'artistes qui vous ont marqués. On ne va pas tous les citer. Il y a Véronique Sanson, bien évidemment. Et puis, vous parlez de Mylène Farmer. Et en lisant le chapitre sur Mylène Farmer, je me suis dit : est-ce que la chanson française fabrique des mythes ? Ou est-ce que ce sont les mythes qui s'incarnent dans la chanson française, comme ils pourraient s'incarner en littérature ou ailleurs ? C'est une question que je me suis posée plusieurs fois en écrivant ce chapitre sur Mylène Farmer. Est-ce qu'elle est née pour devenir mythologique, avec la volonté de le devenir ? Ou est-ce que finalement, c'est l'histoire de la chanson française dans son évolution qui a fabriqué ce mythe ? En fait, je pense très honnêtement que, c'est l'histoire de la chanson française qui crée le mythe autour de Mylène Farmer. Même si Mylène Farmer, quand elle arrive au début des années 1980, se nourrit d'un certain nombre de mythologies très fortes, de figures mythologiques qui cultivent à la fois le secret, un univers un peu sombre, etc. Mais en fait, c'est en regardant l'histoire de la chanson que l'on s'aperçoit que finalement, ce mythe va naître et se muscler et s'intensifier. Cette identité, parfois, se transmet de père en fils. Vous abordez parmi tous les phénomènes que génère la chanson dans une société. Celui de l'héritage et des familles : les Higelin, les Chedid, les Gainsbourg.. La chanson française, serait-elle transmissible génétiquement, si je puis dire ? C'est l'une de ses singularités. Et en fait, c'est un questionnement que j'ai eu parce souvent, quand on me présente un artiste, je me dis « Tiens, c'est la fille de ou le fils de... ». Il y a quand même ce truc en France qui rend un peu suspect la légitimité ou l'intégrité, lorsque l'on est fille ou fils de ou petit-fils ou petite fille de. Et c'est vrai que c'est une question. En fait, c'est l'une des singularités de l'histoire de la chanson française. Il y a Gainsbourg, il y a Chedid, il y a Hardy, Dutronc, France Gall... Une partie de l'histoire de la chanson s'est construite, édifiée et fut nourrie par ces familles. Et c'était aussi peut-être leur rendre alors ce qui m'a aussi poussé. J'ai beaucoup hésité à écrire ce chapitre, jusqu'au moment où je suis allé voir le spectacle d'Alain Souchon avec ses deux fils. Au départ, je me disais « Mais il ne peut pas faire un spectacle tout seul ou avec Laurent Voulzy (son complice de scène NDLR) ». Et en fait, de voir ces trois personnalités liées par le sang, par un amour inconditionnel et construire une œuvre d'art à l'intérieur d'une histoire de la chanson, ça m'a bouleversé. Je me suis dit : « Il faut rendre hommage à cette volonté de revendiquer à ciel ouvert une histoire de famille. » Et puis après, il y a aussi une dimension dans les histoires de famille que l'on aborde assez peu. C'est le phénomène de la statue du Commandeur, c'est-à-dire qu'il y a beaucoup d'artistes qui sont tellement impressionnés par l'image de la mère ou du père qui se disent « comment puis-je le dépasser ? ». Ce n'est pas simple pour tout le monde. Oui, et j'aurais pu aussi d'ailleurs évoquer dans le livre toutes les histoires de famille qui ont échoué, ou en tout cas, ces histoires d'enfants qui ont eu moins de succès ou ont eu plus de difficultés que leur maman ou leur papa. Et ça fera peut-être l'objet d'un tome 2, mais ce n'est jamais très agréable d'écrire sur les échecs. Mais ce que vous racontez là est vraiment juste. Quand on parle de Thomas Dutronc par exemple (fils de Jacques Dutronc et de Françoise Hardy, tous deux artistes NDLR), c'est quand même génial. Une jeune garçon, un fils de, avec un père et une mère qui ont marqué la chanson... Il fait son apprentissage en secret se disant « si j'ai une chance de réussir, il ne faut pas que je sois chanteur, ou en tout cas, il ne faut pas que mon fantasme premier soit d'être dans la lumière ». Et c'est très bouleversant, parce qu'en fait, il va devenir un immense musicien en s'imposant la clandestinité. Il est devenu guitariste de jazz manouche, pour aller dans un monde qui n'était ni celui de son père, ni celui de sa mère. Donc il y a des très belles histoires dans cette épopée de la chanson française.
L'invité culture est le journaliste Didier Varrod, directeur musical de Radio France. Il publie La chanson française, un peu, beaucoup, passionnément. aux éditions Le Robert. Une balade en 21 chapitres dans l'histoire de la chanson française. RFI : La chanson française, un peu, beaucoup, passionnément, c'est le titre de l'ouvrage en forme de déclaration d'amour que vous consacrez à votre passion, qui est aussi celle de beaucoup de gens dans le monde pour la chanson française. Il compte 21 chapitres, 21 moments qui retracent l'histoire moderne de cette chanson. Et en vous lisant, on comprend une chose essentielle : cette chanson française est aussi le miroir de la société dans toutes ses dimensions, ses revendications, ses soubresauts et ses crises. Didier Varrod : Contrairement à ce qu'avait dit Serge Gainsbourg sur un plateau de télévision, j'ai toujours pensé que la chanson était un art majeur, même si ce n'est pas un art académique. Je comprends la nuance gainsbourienne qui consiste à dire que pour faire de la peinture, il faut un apprentissage académique, il faut connaître toute l'histoire de la peinture, mais pour moi, la chanson m'a élevé « au grain ». C'est vrai que la littérature, les livres, le cinéma, ont été importants, mais la chanson a été une sorte de tuteur qui m'a accompagné dans mon éducation, dans mes prises de conscience, dans mes émotions et dans mon identité. Je pense que c'est comme ça pour beaucoup de Françaises et de Français et de gens dans le monde entier, d'ailleurs. Parce que la musique est « un cri qui vient de l'Intérieur », comme disait Bernard Lavilliers. C'est un terrain de jeu commun, un terrain qui fabrique du bien commun, du vivre-ensemble. Pour moi, c'est aussi une langue. Le français est peut-être ma première langue maternelle, mais la chanson française, en quelque sorte, est une deuxième langue. Elle m'a permis de communiquer avec des gens. Elle m'a permis d'entrer dans l'intimité des artistes que j'ai rencontré. Pour moi, elle fait socle. Et, j'ai toujours pensé aussi que si demain il y avait une catastrophe nucléaire ou une catastrophe épouvantable, et que dans un endroit secret était protégés des disques et des vinyles, on pourrait alors comprendre ce qu'était la France des années 1950 à aujourd'hui, rien qu'à travers des chansons. C'est pour ça qu'elle a cette importance pour moi. Dans ce livre, vous partez souvent d'un cas particulier, d'une rencontre, d'une anecdote, pour exhumer une tendance générale dans la chanson française. Prenons le cas des rapports entre le monde politique et la chanson. Est-ce que les personnels politiques ont toujours courtisé les chanteurs et chanteuses ? A contrario, est-ce que les artistes ont eu besoin des politiques ? C'est un phénomène qui est apparu progressivement avec l'émergence de la société du spectacle pour reprendre les termes de Guy Debord. Il est vrai que dans les années 1950 et les années début des années 1960, les artistes, la chanson d'un côté et le monde politique, de l'autre, étaient deux territoires relativement distincts. Ce qui a changé, c'est qu'à la fin des années 1950 et au début des années 1960, il y a une nouvelle catégorie sociologique qui apparait : la jeunesse. Dans les années 1950 ou 1940, voire avant la guerre, il n'y avait pas d'adolescence. L'adolescence n'était pas considérée comme une catégorie sociale à l'instar des enfants et des adultes. Et souvent d'ailleurs, les artistes qui sont issus des années 1960 le racontent. Leur révolution, c'est ça. C'est la prise en compte tout d'un coup d'une catégorie nouvelle qui s'appelle la jeunesse, l'adolescence. Et pour le coup, elle arrive avec sa propre langue, ses propres désirs d'apparence, sa volonté de se distinguer par des vêtements, par la musique, et puis progressivement par du cinéma, puis dans les années 1980 avec la BD. Et ça, le monde politique le comprend... À partir du moment où cette catégorie est identifiée, elle devient attractive, et elle est convoitée par le personnel politique. D'autant plus avec l'instauration par Valéry Giscard d'Estaing (président de la France entre 1974 et 1981, NDLR) du droit de vote à 18 ans où, finalement, on sort de l'adolescence. Et on comprend que cette adolescence construit aussi les premières utopies, les premières convictions politiques. Je pense que ce qui a rapproché finalement le monde politique et le monde de la musique, c'est à la fois le courant des yéyés, la période de mai 1968, et aussi après les années s1970, la prise en compte de la jeunesse comme une véritable catégorie socioprofessionnelle. Et cette chanson française n'évolue pas en vase clos. Elle se fait la caisse de résonance des luttes de l'époque, des injustices, des combats. Il y a toujours eu une chanson d'auteur qui avait comme préoccupation de raconter le monde et de raconter en chanson quelles étaient les préoccupations sociales et politiques de leurs auteurs. Il y a eu, comme je le raconte dans le livre, des compagnons de route du Parti communiste français, notamment avec Jean Ferrat qui était un artiste extrêmement populaire à l'époque. À côté, il y avait des acteurs comme Yves Montand et Simone Signoret. Toute une sphère artistique très en lien avec le Parti communiste. Mais dans les années 1970, la France rattrape son retard dans la culture politique. John Fitzgerald Kennedy (président des États-Unis de 1961 à 1963, NDLR) est passé par là. Il a fait de sa campagne électorale, une campagne spectacle où le show business commençait à intervenir dans la vie politique américaine. Et du coup, Giscard, quand il arrive en 1974, applique un peu cette recette. Avec une volonté de resserrer les liens avec la sphère artistique. D'ailleurs, il vise les jeunes. Il fait fabriquer des t-shirts et il les fait porter aux artistes qui sont les plus populaires, les plus emblématiques. On a des photos de Claude François ou de Johnny Hallyday ou Sylvie Vartan avec le t-shirt « Giscard à la barre ». La chanson française se fait l'écho des revendications et des cris, enfin des revendications, des injustices, des combats. Dans les années 1970, il y a une nouvelle scène française, une nouvelle chanson française qui est une chanson d'auteur, portée par des auteurs, compositeurs, interprètes et non plus seulement par des interprètes qui se contentaient de faire des adaptations de standards américains ou anglais. Donc, à partir du moment où cette génération d'auteurs est arrivée, elle s'est inscrite dans la tradition française, celle de l'écrit qui dit quelque chose du monde, et qui existait déjà, du reste, dans les années 1920 ou 1930, avec des chanteurs qui utilisaient la chanson pour raconter à la fois leur intériorité, mais aussi leur relation au monde et leur volonté d'émancipation. Dans les années 1970, il y a la volonté d'accompagner un désir de changement, d'alternance. Il faut se remettre dans l'esprit une chose : à l'époque, les gens pensaient que l'alternance politique n'était qu'une utopie, qu'elle n'arriverait jamais. Dès lors, nous n'avions pour y croire que quelques enseignants qui nous enseignaient une vision alternative du monde. Et puis, nous avions les chanteurs. Renaud, Bernard Lavilliers, Alain Souchon, Daniel Balavoine qui exprimaient à travers leurs mots une conscience ouvrière, une volonté de changer le monde. Pour mon cas personnel, j'ai toujours pensé que les chansons de Renaud ont été bien plus efficaces que tous les cours d'éducation civique que je subissais à l'école. Quant à Balavoine, je le considère un peu comme un tuteur, un grand frère qui m'a appris la vie, qui m'a appris quel était le prix de l'émotion, qui m'a appris à « m'emporter pour ce qui m'importe », puisque c'était une des grandes phrases de Balavoine, « je m'emporte pour ce qu'il m'importe ». Alors, est-ce que pour autant les chansons changent le monde ? C'est Jean-Jacques Goldman qui a posé de façon assez judicieuse la question, sans réellement y répondre. Mais en tout cas, elles accompagnent les soubresauts politiques, elles accompagnent les mutations, et parfois, elles sont simplement la bande originale d'un moment. Chaque révolution à ses chansons. Dans ce livre, vous abordez aussi un chapitre très intéressant, c'est l'irruption du rap dans les années 1990 et la difficulté qu'a eue l'industrie musicale à intégrer le rap dans le champs de vision. Il a fallu le succès de MC Solaar, expliquez-vous, pour que finalement, on se rende compte que les banlieues avaient quelque chose à dire. Et elles le disaient d'une façon différente, mais qui était aussi de la chanson française. J'ai eu la chance de vivre personnellement ce moment. Je suis en 1991 appelé à la direction artistique de Polydor. Je ne suis pas un enfant du rap, loin de là. J'ai acheté quelques 45 tours de rap, Sugar Hill Gang qui tournait sur ma platine tout le temps. On commençait à voir des breakers comme Sydney à la télévision. Mais pour moi, c'était quand même un monde un peu étranger. Et quand j'arrive en 1991 chez Polydor, qui est vraiment le label très imprégné de chanson française, Serge Reggiani, Renaud, Maxime Le Forestier etc, il y a toute une nouvelle pop française qui émerge avec Niagara, Mylène Farmer, Patricia Kaas. Et au milieu, il y a une espèce de d'électron libre qui s'appelle MC Solaar, avec un projet hybride entre la chanson et le rap. Ce n'est pas tout à fait du rap au sens où on croit l'entendre, et ce n'est pas tout à fait de la chanson. Et de cette hybridité va naître effectivement une culture qui est celle du rap populaire qui va débouler sur les antennes de toutes les radios. Pourquoi l'industrie musicale a eu autant de mal à intégrer le rap dans ses raisonnements ? Parce que ces jeunes gens n'avaient jamais eu la chance d'être visibles, ni à la radio ni à la télé. Faut quand même rappeler que jusque dans les années 1980, il n'y a pas de « blacks » à la télé, il n'y a pas d'arabes à la télé. Et quand on les voit, c'est soit parce qu'il y a des émeutes, soit parce que tout d'un coup, il y a un élan collectif antiraciste. Donc tout d'un coup, cette jeunesse que l'on ne connaît pas arrive et remet en question la manière traditionnelle de faire la chanson. La chanson, ce n'est plus forcément un couplet, un refrain, un couplet, un refrain. Ça peut être un flow qui dure pendant trois minutes sans refrain. Ça peut être – oh scandale ! – l'arrivée du sampling dans cette musique. Et ce sampling déstabilise une partie des gens de la chanson française qui se disent « mais enfin, ils ne peuvent pas composer leur propre rythmique, ils ne peuvent pas employer un batteur et un bassiste pour créer une rythmique ! ». Et la chanson française a aussi refusé quelque part cette irruption de ce mode d'expression qui était nouveau, spontané, et aussi extrêmement écrit, mais dans une langue qui n'était pas tout à fait la langue académique. Et c'est vrai que finalement, Solaar a réussi à imposer une image de grand sage. Et il a réussi, tout d'un coup, à intéresser les tenants du patrimoine de la chanson française, c'est à dire les Aznavour, les Gainsbourg, les Juliette Gréco, tous ces artistes vraiment très patrimoniaux qui avaient connu la poésie surréaliste, qui avaient connu Boris Vian, qui avaient connu Jacques Canetti. Donc ça a été pour moi magnifique de vivre à la fois cette émergence, de comprendre aussi que ça grattait, que ça n'allait pas être facile. Finalement, puisque j'ai toujours une vision un peu historique de la chanson, je me dis que ce n'est pas si loin de ce qu'ont vécus dans les années 1960 Eddy Mitchell, Dick Rivers, Johnny Hallyday qui – comme par hasard – étaient tous des mômes issus des quartiers populaires, de la banlieue, qu'on n'appelait pas encore banlieue, et qui s'exprimaient avec des rythmes et des mots qui n'étaient pas ceux de la génération d'avant. On voit à nouveau avec le rap l'émergence d'une musique stigmatisée par l'establishment, adoubée par la rue et par le public. C'est ça qui est très intéressant. Mais encore aujourd'hui, on s'aperçoit par exemple avec la mort de Werenoi, une partie de la France s'interroge. C'est juste le plus gros vendeur de disque en France ! Et moi, je voulais aussi raconter ce long chemin de croix qu'ont vécu les rappeurs pourtant installés depuis le début des années 1990. Je ne vous dis pas le nombre de courriers que reçoit la médiatrice de France Inter (station de radio où travaille Didier Varrod, NDLR) tous les jours, toutes les semaines pour râler en disant « mais comment vous pouvez passer cette musique qui n'est pas de la musique ? ». On a eu la même chose avec la musique électronique. Mais c'est pour dire encore qu'aujourd'hui, même si cette musique-là est majoritaire économiquement dans le pays et qu'elle draine effectivement la majorité de la jeunesse, elle n'est pas la musique majoritaire pour l'institution. Dans ce livre, vous évoquez beaucoup d'artistes qui vous ont marqués. On ne va pas tous les citer. Il y a Véronique Sanson, bien évidemment. Et puis, vous parlez de Mylène Farmer. Et en lisant le chapitre sur Mylène Farmer, je me suis dit : est-ce que la chanson française fabrique des mythes ? Ou est-ce que ce sont les mythes qui s'incarnent dans la chanson française, comme ils pourraient s'incarner en littérature ou ailleurs ? C'est une question que je me suis posée plusieurs fois en écrivant ce chapitre sur Mylène Farmer. Est-ce qu'elle est née pour devenir mythologique, avec la volonté de le devenir ? Ou est-ce que finalement, c'est l'histoire de la chanson française dans son évolution qui a fabriqué ce mythe ? En fait, je pense très honnêtement que, c'est l'histoire de la chanson française qui crée le mythe autour de Mylène Farmer. Même si Mylène Farmer, quand elle arrive au début des années 1980, se nourrit d'un certain nombre de mythologies très fortes, de figures mythologiques qui cultivent à la fois le secret, un univers un peu sombre, etc. Mais en fait, c'est en regardant l'histoire de la chanson que l'on s'aperçoit que finalement, ce mythe va naître et se muscler et s'intensifier. Cette identité, parfois, se transmet de père en fils. Vous abordez parmi tous les phénomènes que génère la chanson dans une société. Celui de l'héritage et des familles : les Higelin, les Chedid, les Gainsbourg.. La chanson française, serait-elle transmissible génétiquement, si je puis dire ? C'est l'une de ses singularités. Et en fait, c'est un questionnement que j'ai eu parce souvent, quand on me présente un artiste, je me dis « Tiens, c'est la fille de ou le fils de... ». Il y a quand même ce truc en France qui rend un peu suspect la légitimité ou l'intégrité, lorsque l'on est fille ou fils de ou petit-fils ou petite fille de. Et c'est vrai que c'est une question. En fait, c'est l'une des singularités de l'histoire de la chanson française. Il y a Gainsbourg, il y a Chedid, il y a Hardy, Dutronc, France Gall... Une partie de l'histoire de la chanson s'est construite, édifiée et fut nourrie par ces familles. Et c'était aussi peut-être leur rendre alors ce qui m'a aussi poussé. J'ai beaucoup hésité à écrire ce chapitre, jusqu'au moment où je suis allé voir le spectacle d'Alain Souchon avec ses deux fils. Au départ, je me disais « Mais il ne peut pas faire un spectacle tout seul ou avec Laurent Voulzy (son complice de scène NDLR) ». Et en fait, de voir ces trois personnalités liées par le sang, par un amour inconditionnel et construire une œuvre d'art à l'intérieur d'une histoire de la chanson, ça m'a bouleversé. Je me suis dit : « Il faut rendre hommage à cette volonté de revendiquer à ciel ouvert une histoire de famille. » Et puis après, il y a aussi une dimension dans les histoires de famille que l'on aborde assez peu. C'est le phénomène de la statue du Commandeur, c'est-à-dire qu'il y a beaucoup d'artistes qui sont tellement impressionnés par l'image de la mère ou du père qui se disent « comment puis-je le dépasser ? ». Ce n'est pas simple pour tout le monde. Oui, et j'aurais pu aussi d'ailleurs évoquer dans le livre toutes les histoires de famille qui ont échoué, ou en tout cas, ces histoires d'enfants qui ont eu moins de succès ou ont eu plus de difficultés que leur maman ou leur papa. Et ça fera peut-être l'objet d'un tome 2, mais ce n'est jamais très agréable d'écrire sur les échecs. Mais ce que vous racontez là est vraiment juste. Quand on parle de Thomas Dutronc par exemple (fils de Jacques Dutronc et de Françoise Hardy, tous deux artistes NDLR), c'est quand même génial. Une jeune garçon, un fils de, avec un père et une mère qui ont marqué la chanson... Il fait son apprentissage en secret se disant « si j'ai une chance de réussir, il ne faut pas que je sois chanteur, ou en tout cas, il ne faut pas que mon fantasme premier soit d'être dans la lumière ». Et c'est très bouleversant, parce qu'en fait, il va devenir un immense musicien en s'imposant la clandestinité. Il est devenu guitariste de jazz manouche, pour aller dans un monde qui n'était ni celui de son père, ni celui de sa mère. Donc il y a des très belles histoires dans cette épopée de la chanson française.
durée : 00:21:32 - Le monde d'Elodie - par : Elodie SUIGO - Tous les jours, une personnalité s'invite dans le monde d'Élodie Suigo. Mercredi 3 décembre 2025, le frère de Daniel Balavoine, Guy. Il participe au spectacle "Balavoine : Ma bataille", à partir du 14 janvier 2026. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Nos invités de la deuxième partie de C à Vous du vendredi 21 novembre 2025:
Guy Balavoine (frère de Daniel Balavoine) pour le spectacle "Balavoine, ma bataille”.Les vendredi et samedi à 20h sur France 5, Mohammed Bouhafsi et toute son équipe accueillent les personnalités et artistes qui font l'actualité.
Régulièrement dans Culture médias, Thomas Isle nous fait découvrir ses coups de coeur musicaux. Ce vendredi, Roland Karl, Antoine Wend, Nour et Florence François offrent un medley des titres de Daniel Balavoine aux auditeurs d'Europe 1. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque jour, Ombline Roche revient sur les musiques qui ont marqué Europe 1. Aujourd'hui, Daniel Balavoine, Stevie Wonder et France Gall.Tous les jours, entre 14h et 15h, Ombline Roche vous fait revivre la musique des années 1950 à la fin des années 1980 !Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Régulièrement dans Culture médias, Thomas Isle nous fait découvrir ses coups de coeur musicaux. Ce vendredi, Roland Karl, Antoine Wend, Nour et Florence François offrent un medley des titres de Daniel Balavoine aux auditeurs d'Europe 1. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nouveaux pilotes, un brin déjantés, à bord de la Libre Antenne sur RMC ! Jean-Christophe Drouet et Julien Cazarre prennent le relais. Après les grands matchs, quand la lumière reste allumée pour les vrais passionnés, place à la Libre Antenne : un espace à part, entre passion, humour et dérision, débats enflammés, franc-parler et second degré. Un rendez-vous nocturne à la Cazarre, où l'on parle foot bien sûr, mais aussi mauvaise foi, vannes, imitations et grands moments de radio imprévisibles !
Nouveaux pilotes, un brin déjantés, à bord de la Libre Antenne sur RMC ! Jean-Christophe Drouet et Julien Cazarre prennent le relais. Après les grands matchs, quand la lumière reste allumée pour les vrais passionnés, place à la Libre Antenne : un espace à part, entre passion, humour et dérision, débats enflammés, franc-parler et second degré. Un rendez-vous nocturne à la Cazarre, où l'on parle foot bien sûr, mais aussi mauvaise foi, vannes, imitations et grands moments de radio imprévisibles !
Dans cet épisode, Mathieu Alterman rend hommage à Daniel Balavoine, chanteur français disparu prématurément en 1986. Il revient sur le dernier album de l'artiste, "Sauver l'amour", sorti il y a 40 ans et considéré comme son chef-d'œuvre. Balavoine y explore des sonorités avant-gardistes, tout en abordant des thèmes profonds et universels, comme l'engagement social et la foi en l'être humain. Sa voix puissante et habitée a marqué le public, faisant de lui une figure mythique de la chanson française des années 80. Bien qu'il n'ait pas connu la gloire de son vivant, son talent et son héritage artistique en font aujourd'hui une icône incontournable.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode, Mathieu Alterman rend hommage à Daniel Balavoine, chanteur français disparu prématurément en 1986. Il revient sur le dernier album de l'artiste, "Sauver l'amour", sorti il y a 40 ans et considéré comme son chef-d'œuvre. Balavoine y explore des sonorités avant-gardistes, tout en abordant des thèmes profonds et universels, comme l'engagement social et la foi en l'être humain. Sa voix puissante et habitée a marqué le public, faisant de lui une figure mythique de la chanson française des années 80. Bien qu'il n'ait pas connu la gloire de son vivant, son talent et son héritage artistique en font aujourd'hui une icône incontournable.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
1978 Envie de découvrir, réécouter ou en apprendre plus sur les tubes qui ont fait bouger et chanter des générations entières? Joignez-vous à Gaylord Mauboussin et ses TUBES FRANCOS tous les dimanches à 10h, puis en rediffusion les mardis à 13h30, pour plonger le temps d'une demie-heure de plaisir dans les succès francophones qui ont marqués les esprits entre 1960 et aujourd'hui! Dans cet épisode j'ai décidé de vous ramener en 1978…..et quelle année cela fut…au point que j'ai eu du mal à choisir entre les titres qui se sont partagé le top 50 mais j'ai réussi à vous en faire une sélection. Venez donc écouter les titres d'artistes déjà bien connus à l'époque comme Claude François mais aussi débutants comme Daniel Balavoine. Bonne écoute!
Chaque jour, Ombline Roche revient sur les musiques qui ont marqué Europe 1.Tous les jours, entre 14h et 15h, Ombline Roche vous fait revivre la musique des années 1950 à la fin des années 1980 !Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Découvrez les secrets de la carrière fascinante de Frida, l'une des deux chanteuses emblématiques du groupe ABBA. Bien qu'elle soit la voix derrière de nombreux tubes planétaires, son parcours personnel reste méconnu du grand public. Cet épisode lève le voile sur les coulisses de la vie de Frida, de ses origines norvégiennes à son ascension fulgurante au sein du légendaire groupe suédois. Vous apprendrez notamment que Frida a perdu sa mère à seulement 2 ans, et a été élevée par sa grand-mère, un détail qui a profondément marqué sa personnalité et sa carrière musicale.Vous découvrirez également les liens étroits qui unissent Frida à deux autres artistes de renom : Phil Collins et Daniel Balavoine. Leur amitié et leur collaboration ont eu un impact significatif sur la carrière solo de Frida après la séparation d'ABBA en 1981. Véritable plongée dans les coulisses d'une carrière hors du commun, cet épisode de Music Story vous offrira un regard inédit et fascinant sur la femme derrière la star.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Plongez dans l'histoire de l'un des plus grands succès de Daniel Balavoine : « L'Aziza »
L'histoire vraie de “Babacar”, une rencontre bouleversante entre France Gall et un jeune Sénégalais.En 1986, lors d'une mission humanitaire avec Daniel Balavoine, la chanteuse fait la connaissance du petit Babacar et de sa mère à Dakar. Touchée par leur histoire, elle s'inspire de cette rencontre pour créer l'un de ses titres les plus emblématiques, signé avec Michel Berger.Des années plus tard, leurs chemins se croisent à nouveau au Sénégal, dans une scène empreinte d'émotion et de tendresse.
Chaque jour, Ombline Roche revient sur les musiques qui ont marqué Europe 1. Tous les jours, entre 14h et 15h, Ombline Roche vous fait revivre la musique des années 1950 à la fin des années 1980 !Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Voilà bientôt 40 ans que Daniel Balavoine nous a quitté dans un accident d'avion lors du Paris-Dakar. Le spectacle "Balavoine, ma bataille" lui rend hommage, conviant sur scène ses proches (son frère, ses anciens musiciens) et 7 chanteurs de la nouvelle génération, issus de télécrochets. Daniel Balavoine leur manque énormément. Chacun se souvient de l'artiste hors pair, qui a écrit "Le chanteur" en une heure, travaillait sans arrêt, misait tout sur la précision - c'est le mot qui revient le plus - et de l'homme engagé, intelligent et drôle. Ecoutez Laissez-vous tenter - Première avec Marie Gicquel du 30 septembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Michel Berger, ce bourreau de travail qui ne savait pas s'arrêter de peur d'être rattrapé par ses angoisses d'homme abandonné, oui, ce Michel Berger avait-il des rêves ? En tout cas, au début des années 80, un immense bonheur lui tombe dessus. Lui qui quinze ans plus tôt avait arrêté de chanter car, disait-il, les Français ne pouvaient pas suivre les Américains et les Anglais sur leur propre terrain, enregistre désormais à Hollywood, Los Angeles. Auteur, compositeur, producteur et mari de France Gall, Berger s'est non seulement remis à la chanson mais en est déjà à son sixième album. 1980 a d'ailleurs été l'année de France et Michel : 5 tubes à eux d'eux et leurs albums respectifs au sommet des ventes, ils ont même séduit Elton John qui souhaite travailler avec France Gall, et lui, bien sûr.Fin août, Michel est donc en studio à Hollywood avec la déjà légendaire équipe d'Elton John pour l'enregistrement des trois premiers titres d'un album à venir. Michel a écrit et composé le premier titre, et écrit le texte du second sur une musique d'Elton qui lui demande des conseils de prononciation en français. Le courant passe très bien entre les deux hommes : Michel tente de s'adapter à son style, Elton lui laisse le champ libre à la production. Précisons qu'il en profite aussi pour essayer les costumes de la prochaine tournée dans le studio juste à côté. Le troisième titre sur lequel ils travaillent ne sera jamais terminé, comme le reste de l'album du duo France Gall – Elton John. Il n'y aura pas de tournée non plus mais un nouvel album pour France Gall qui atteindra pour la première fois le million d‘exemplaires. L'adolescente star des sixties devient alors la favorite des nouvelles radios libres ouvrant le robinet des années Berger qui assoit son influence jusqu'à l'improbable mais très réussi nouvel album de Johnny Hallyday en 1985.Pourtant, la fortune et la gloire ne parviennent pas à tuer cette mélancolie qui pèse sur la vie de Michel Berger. La série noire des proches qui partent trop tôt ne semble pas vouloir cesser : Joe Dassin en 1980, Bernard Hamburger, son frère aîné deux ans plus tard, Daniel Balavoine et Coluche (le parrain de son fils) en 1986. De plus, Michel souffre de ne pas être reconnu par le vrai bizness, celui des anglophones. Son album en anglais n'a pas trouvé preneur en 1982. Quatre ans plus tard, il doit produire Diana Ross mais sa maison de disques ne veut pas d'un inconnu, ce seront finalement les Bee Gees. Enfin, affront suprême, la même année Les Misérables de son vieux copain Claude-Michel Schoenberg triomphent sans partage au box-office américain et anglais. Et puis, coup de pouce d'un fan haut placé en 1988, François Mitterrand fait jouer Starmania à l'Elysée pour Lady Di et le Prince Charles. Et neuf mois plus tard, Michel entame une production de Starmania rebaptisé Tycoon en anglais pour lequel il va réunir une brochette de stars dont le chanteur de Cock Robin qui lui offre son premier hit britannique. Malheureusement Tycoon ne sera jamais joué ni à Londres, ni à Broadway, emporté au paradis par la disparition brutale de son compositeur.
Chaque matin, Ombline Roche vous raconte l'histoire qui se cache derrière un artiste. Un rendez-vous incontournable pour mieux apprécier l'œuvre de son auteur.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour ouvrir la nouvelle saison de Sur Parole je reçois Benoit qui nous parle de comment réussir sa vie, de mauvais sommeil, de Paris, de ce qui le fait rire, de MMA, de ses adieux, de la mort, de l'enfer du scroll et du sens de la vie guidé par "Le chanteur" de Daniel Balavoine. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Après trois matches, c'est déjà le nouveau chouchou buteur de Sclessin. Revenu déçu d'Italie et avant de jouter l'Union Saint-Gilloise ce samedi, il évoque les datas, Xavier Mercier, le hors-jeu semi-automatique, Christian Burgess, les agents véreux, les JO de Paris 2024, le combo genou, Giorgio Chiellini et le PSG. Mais aussi Casper Nielsen, la canicule, Thierry Henry, le jeu sans ballon, le but de Zidane contre Leverkusen, Mircea Rednic, le stress du mercato, Anderlecht et le maillot de Leao. Et forcément… Daniel Balavoine. Thomas Henry (Standard) passe « Sur Le Gril »Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
REDIFF - Association fondée par Coluche en 1985, Florian Gazan nous explique ce matin pourquoi Daniel Balavoine est en réalité à l'origine de l'association. Dans "Ah Ouais ?", Florian Gazan répond en une minute chrono à toutes les questions essentielles, existentielles, parfois complètement absurdes, qui vous traversent la tête.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le spectacle "Balavoine, ma bataille", en partenariat avec RTL, débutera le 25 septembre avec les le bassiste historique de Daniel Balavoine, Christian Padovan, son frère Guy Balavoine qui est choriste, et deux vainqueurs de "The Voice", Nour (2022) et Adrien (2023). Ecoutez L'invité de 9h40 avec Stéphane Carpentier du 08 juillet 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le spectacle "Balavoine, ma bataille", en partenariat avec RTL, débutera le 25 septembre avec les le bassiste historique de Daniel Balavoine, Christian Padovan, son frère Guy Balavoine qui est choriste, et deux vainqueurs de "The Voice", Nour (2022) et Adrien (2023). Ecoutez L'invité de 9h40 avec Stéphane Carpentier du 08 juillet 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le classique "Sauver l'amour", sorti après la mort de Daniel Balavoine, s'offre une nouvelle jeunesse grâce au musicien Victor Le Masne, le directeur musical des derniers Jeux olympiques de Paris. Il a réorchestré ce morceau en gardant la voix d'origine de Daniel Balavoine. C'est d'ailleurs sur cette version 2025 de "Sauver l'amour" que la vasque olympique est réapparue dans le ciel de Paris samedi soir. Ecoutez La star du jour avec Anthony Martin du 23 juin 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode, découvrez les surprenantes histoires derrière certaines chansons célèbres. Apprenez comment des artistes comme Barbara, Jean-Louis Aubert ou encore Chuck Berry ont créé des versions parallèles d'un même morceau, parfois par accident. Explorez également des cas où la seconde vie d'une chanson a connu un succès plus retentissant que la première, comme pour Daniel Balavoine et Johnny Hallyday. Un voyage fascinant dans les coulisses de la création musicale.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode, découvrez les surprenantes histoires derrière certaines chansons célèbres. Apprenez comment des artistes comme Barbara, Jean-Louis Aubert ou encore Chuck Berry ont créé des versions parallèles d'un même morceau, parfois par accident. Explorez également des cas où la seconde vie d'une chanson a connu un succès plus retentissant que la première, comme pour Daniel Balavoine et Johnny Hallyday. Un voyage fascinant dans les coulisses de la création musicale.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Felix nous parle de ses pieds, des fantômes, de son top 3 des oiseaux, du temps qu'il a passé à trouver son style sur scène, des sourcils, de sa passion pour le stand up, des rots, et de son côté raisonnable guidé par "S.o.s. d'un terrien en détresse" de Daniel Balavoine. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L'info du matin - Grégory Ascher et Justine Salmon ont présenté la piste cyclable EuroVelo 3 : un itinéraire de 1 700 km qui traverse toute la France, de Maubeuge dans le Nord à Saint-Jean-Pied-de-Port dans les Pyrénées-Atlantiques. Elle fait partie d'un parcours européen de plus de 5 000 km reliant la Norvège à l'Espagne. Le winner du jour - Un couple s'est marié en ligne sur le jeu vidéo Minecraft, avec un budget de seulement 270 €. Une cérémonie virtuelle qui a rassemblé de nombreux invités ! - Cinq pêcheurs ont survécu près de deux mois à la dérive dans le Pacifique en ne buvant que de l'eau de pluie. Le flashback de février 1986 - Création des studios Pixar (alors nommés Graphics Group) le 3 février. - Sortie de la chanson "Les Restos du cœur", écrite et composée par Jean-Jacques Goldman. - "L'Aziza" de Daniel Balavoine est numéro 1 des ventes en France tout le mois de février. Les savoirs inutiles - Chaque billet de banque possède un numéro de série unique. La première lettre de ce numéro désigne le pays émetteur : - U pour la France - X pour l'Allemagne - Z pour la Belgique - V pour l'Espagne. 3 choses à savoir sur Stevie Wonder Qu'est-ce qu'on teste ? - Expedia teste une intelligence artificielle qui planifie vos vacances à partir de vidéos Instagram. - Truecaller, une appli qui révèle l'identité des appelants et bloque les démarchages téléphoniques, grâce à une base de données mise à jour par ses 330 millions d'utilisateurs. Le jeu surprise - Bertrand de Nancy repart avec une station météo NASA WS100 Black. La banque RTL2 - Stéphanie de Crolles vers Grenoble gagne 450 €. - Anthony de Fréjus gagne 100 €. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chronique d'Olivier Monssens Merci pour votre écoute N'hésistez pas à vous abonner également aux podcasts des séquences phares de Matin Première: L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwPL'édito politique « Les Coulisses du Pouvoir » : https://audmns.com/vXWPcqxL'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQRetrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.be Retrouvez également notre offre info ci-dessous : Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWMELes Clés : https://audmns.com/DvbCVrHLe Tournant : https://audmns.com/moqIRoC5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssrEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, nous remontons le temps pour découvrir les origines de Starmania, l'une des comédies musicales les plus célèbres de l'histoire. Créée par le duo de talents Michel Berger et Luc Plamondon, cette œuvre ambitieuse a marqué son époque et continue de fasciner le public.Tout commence par un simple coup de fil en 1978, lorsque le compositeur Michel Berger contacte le parolier Luc Plamondon pour lui faire part de son désir de monter un « opéra rock ». Une idée ambitieuse qui va donner naissance à un véritable phénomène culturel.Ensemble, les deux hommes vont imaginer un univers futuriste et dystopique, où se déroule une tragédie humaine autour de la lutte pour le contrôle de Monopolis, la nouvelle capitale de l'Occident. Ils créent alors une galerie de personnages hauts en couleur, allant de la serveuse automate Marie-Jeanne au milliardaire égocentrique Zéro Janvier, en passant par le disquaire androgyne Ziggy.Parmi ces protagonistes, une figure marquante émerge : Johnny Rockfort, incarné sur scène par le regretté Daniel Balavoine. Ce leader charismatique des Étoiles Noires, une bande de jeunes désœuvrés, incarne à lui seul la rébellion et la quête d'identité de toute une génération.La première représentation de Starmania au Palais des Congrès de Paris, le 10 avril 1979, est un véritable triomphe. Sous la direction du metteur en scène américain Tom O'Horgan, la distribution mélange avec brio artistes français et québécois, créant une alchimie unique sur scène.Malgré quelques frictions liées aux différences culturelles, tous les protagonistes montent sur scène, le cœur battant et les jambes en coton, pour offrir un spectacle époustouflant. Pendant un mois, les représentations affichent complet, devenant rapidement un événement incontournable.Près de 45 ans après sa création, Starmania continue de fasciner et d'inspirer. Cet épisode vous plongera au cœur des coulisses de cette formidable aventure, vous révélant les anecdotes et les secrets de fabrication d'un véritable chef-d'œuvre de la comédie musicale
Génération 80 Special Français avec Art Mengo, France Gall, Michel Beger, Philippe Cataldo, Vivien Savage, Bernard Lavilliers & Nicoletta, Axel Bauer, Niagara, Herbert Leonard, Gerard Blanc, Felix Gray, Rose Laurent, Desireless, Jeanne Mas, Daniel Balavoine, Bashung, Alain Chamfort.
La mort du chanteur Johnny Hallyday, le 5 décembre 2017, est encore fraîche dans les mémoires. Elle est souvent accompagnée des images impressionnantes de ses funérailles. Ce fut un véritable évènement qui a mis le pays en pause. Avant Johnny, la mort d'autres artistes a soulevé les foules, lors d'un hommage populaire de grande ampleur, comme Coluche, Claude François ou Daniel Balavoine. Avec parfois quelques ombres au tableau. Quels autres artistes ont eu des funérailles nationales ? Quelle est la différence entre un hommage national et populaire ? Ecoutez la suite dans cet épisode de "Maintenant vous savez ". Un podcast écrit et réalisé par Jonathan Aupart. A écouter aussi : Pourquoi connaissez-vous forcément Norman Foster ? Quelle est l'histoire du logo au lion de la MGM ? Quelles sont les photos les plus scandaleuses ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Première diffusion le 13/07/2023 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Si vous aimez "Dans les yeux d'Olivier", le podcast qui donne la parole à ceux qui ne l'ont jamais, laissez des étoiles et des commentaires sur votre plateforme d'écoute préférée ![REDIFFUSION] Olivier Delacroix part à la rencontre de Joana, ex-addict à la cocaïne et au cannabis pendant 14 ans. Joana Balavoine est née quelque temps après le décès de son père, le chanteur Daniel Balavoine. Grâce à son nom, la jeune femme se fait rapidement beaucoup de connaissances, enchaîne les soirées et les mauvaises fréquentations. Mais l'absence de son père lui pèse beaucoup. Joana tombe peu à peu dans la consommation de drogues et plus particulièrement dans l'addiction à la cocaïne et au cannabis. À 29 ans, les importants saignements du nez dont elle est victime lui font prendre conscience de la gravité de son état. Elle est alors prise en charge en cure de désintoxication à Tarbes et commence une longue introspection sur elle-même. Joana a accepté de confier son histoire dans cet épisode du podcast "Dans les yeux d'Olivier" produit par Europe 1.
C'était il y a 39 ans : on apprenait la mort de Daniel Balavoine sur le Paris-Dakar. Le chanteur est décédé dans un crash d'hélicoptère. Ce n'est pas la seule victime : il y avait aussi un technicien de RTL à bord, et l'émotion s'entend dans ce flash spécial... Ecoutez Les pépites RTL avec Jérôme Florin du 14 janvier 2025.
durée : 00:05:04 - C'est une chanson - par : Frédéric Pommier - A l'occasion des fêtes de fin d'année, nous dédions cette semaine aux chansons des années 80. Nous réécoutons aujourd'hui l'interview que Frédéric Pommier avait réalisée en 2022 avec la chanteuse Jeanne Mas, qui évoque ici sa rencontre avec Daniel Balavoine auquel elle vouait une immense admiration.
Catastrophes naturelles et réchauffement climatique, montée des extrêmes au pouvoir, crises économiques et conflits inextricables… Les nouvelles anxiogènes que nous recevons en continu peuvent être source de déprime. On parle même aujourd'hui de fatigue informationnelle, qui peut conduire à une diète partielle ou totale : couper ses notifications, limiter la consultation de sites dédiés à l'actualité. Comment expliquer que certaines personnes soient plus sensibles que d'autres à l'anxiété ? Comment la surmonter ? Qu'est-ce que l'éco-anxiété plus spécifiquement ? Pr Antoine Pelissolo, psychiatre, chef de service à l'hôpital Henri-Mondor et professeur de médecine à l'Université Paris-Est Créteil Alhassane Cherif,psychologue clinicien et ethno-psychanalyste en Guinée. Président de l'Association guinéenne des psychologues cliniciens et Président fondateur de l'Association maison Sunjata Keita de Paris (Centre de médiations culturelles et d'aide psychologique aux familles migrantes)► En début d'émission, nous faisons un point sur la situation à Mayotte après le passage dévastateur du cyclone Chido, samedi dernier. Interview du Dr Jean-François Corty, président de Médecins du monde.Programmation musicale :► Daniel Balavoine, France Gall – Quand on n'a plus rien à perdre► Mariaa Siga,Oddy – Boukanack
Catastrophes naturelles et réchauffement climatique, montée des extrêmes au pouvoir, crises économiques et conflits inextricables… Les nouvelles anxiogènes que nous recevons en continu peuvent être source de déprime. On parle même aujourd'hui de fatigue informationnelle, qui peut conduire à une diète partielle ou totale : couper ses notifications, limiter la consultation de sites dédiés à l'actualité. Comment expliquer que certaines personnes soient plus sensibles que d'autres à l'anxiété ? Comment la surmonter ? Qu'est-ce que l'éco-anxiété plus spécifiquement ? Pr Antoine Pelissolo, psychiatre, chef de service à l'hôpital Henri-Mondor et professeur de médecine à l'Université Paris-Est Créteil Alhassane Cherif,psychologue clinicien et ethno-psychanalyste en Guinée. Président de l'Association guinéenne des psychologues cliniciens et Président fondateur de l'Association maison Sunjata Keita de Paris (Centre de médiations culturelles et d'aide psychologique aux familles migrantes)► En début d'émission, nous faisons un point sur la situation à Mayotte après le passage dévastateur du cyclone Chido, samedi dernier. Interview du Dr Jean-François Corty, président de Médecins du monde.Programmation musicale :► Daniel Balavoine, France Gall – Quand on n'a plus rien à perdre► Mariaa Siga,Oddy – Boukanack
L'épisode du sacrifice d'Isaac par son père Abraham est absolument déroutant. Comment comprendre un tel geste et une telle demande de la part de Dieu ? Qu'est-ce que l'holocauste que Dieu demande ? En quoi la figure d'Isaac, fils sacrifié, préfigure-t-elle la passion du Christ ? Réponse avec Daniel Balavoine, Madonna et Leonard CohenHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce mardi 19 novembre marque le lancement de la 40e campagne des "Restos du Cœur". Association fondée par Coluche en 1985, Florian Gazan nous explique ce matin pourquoi Daniel Balavoine est en réalité à l'origine de l'association. Dans "Ah Ouais ?", Florian Gazan répond en une minute chrono à toutes les questions essentielles, existentielles, parfois complètement absurdes, qui vous traversent la tête.
Si vous aimez "Dans les yeux d'Olivier", le podcast qui donne la parole à ceux qui ne l'ont jamais, laissez des étoiles et des commentaires sur votre plateforme d'écoute préférée !Olivier Delacroix part à la rencontre de Joana. Ex-addict à la cocaïne et au cannabis pendant 14 ans, elle a accepté de confier son histoire dans cet épisode du podcast "Dans les yeux d'Olivier" produit par Europe 1 Studio. Joana Balavoine est née quelque temps après le décès de son père, le célèbre chanteur Daniel Balavoine. Grâce à son nom, la jeune femme se fait rapidement beaucoup de connaissances et enchaîne les soirées et les mauvaises fréquentations. Mais l'absence de son père lui pèse beaucoup et elle doit finalement vivre avec ce célèbre nom de famille qui lui colle à la peau. Joana tombe peu à peu dans la consommation de drogues et plus particulièrement dans l'addiction à la cocaïne et au cannabis. À 29 ans, les importants saignements du nez dont elle est victime lui font prendre conscience de la gravité de son état. Joana est alors prise en charge en cure de désintoxication à Tarbes et commence une longue introspection sur elle-même. Aujourd'hui, Joana a enfin fait la paix avec son nom et s'est "appropriée sa vie". CréditsDans les yeux d'Olivier est une production Europe 1 studioPrésentateur : Olivier DelacroixProduction : Lisa SosterRéalisation : Christophe DaviaudGraphisme : Cosa VostraPromotion : Marie Corpet
Qui a dit qu'il fallait forcément démissionner pour entreprendre ?Pour moi l'idéal est d'être un Salarié Diversifié : lancer ton solobusiness en parallèle de ton CDI pour développer tes compétences, ta carrière, compléter tes revenus, apprendre à entreprendre sans aucun risque.
Cyril NEVEU est 5 fois vainqueur du Dakar à moto dont celle de la 1e édition Dakar en 1979.Il nous raconte les coulisses de cette course mythique, le genre d'histoires dont personne n'ose réellement parler. Mais aussi, de l'accident tragique de ses amis Thierry SABINE et Daniel BALAVOINE. Ou encore du duel fratricide avec son pote de toujours Hubert AURIOL.Vous allez découvrir un épisode fantastique !_________________________________________________________
Tout savoir des grands noms de la littérature contemporaine Le podcast ARTE est devenu une collection de livres. Richard Gaitet interroge les meilleures autrices et les meilleurs auteurs sur leurs secrets d'écriture. Après Nicolas Mathieu et Alice Zeniter, c'est au tour de Maria Pourchet. En janvier 2024, Hervé le Tellier complètera la collection.Une coédition ARTE Éditions / Points. Maria Pourchet«Mon premier livre serait comme le dessin du cygne qui, dans la fable, fut travaillé des années avant d'être offert à un empereur japonais. Il faut que le geste soit sûr. »Que trouve-t-on sous la plume de Maria Pourchet ? Pourquoi a-t-elle attendu d'avoir trente ans pour se mettre à écrire – alors qu'elle était sûre de sa vocation dès le CE1 ? Quel déclic doit-elle à Romain Gary ? Comment la langue est-elle devenue « un pote » ? Dans ce dialogue franc du collier, celle qui écrit « comme on gueule » raconte tout, ou presque : son enfance vosgienne « saturée » de livres, son admiration pour Pierre Michon, Achille Talon, Daniel Balavoine ou Les Valseuses, son art mordant de la punchline et, très en détails, la fabrication de ses premiers romans, d'Avancer (2012) au succès de Feu (2021).Une conversation lucide et incandescente avec l'une des révélations de la scène littéraire contemporaine.11,90€ - 128 pages. Toutes les infos sur le livre / sur le podcast. Alice ZeniterL'art littéraire d'Alice Zeniter, de A à Z. Remarquée en CE2 par une autrice confirmée, publiant son premier livre à seize ans, cette romancière, dramaturge, metteuse en scène, traductrice et scénariste s'est imposée comme l'une des voix les plus stimulantes du paysage francophone.Aux Hébrides ou en Hongrie, au plus près des affects d'une hackeuse, d'anciens harkis ou d'une femme de ménage, les histoires d'Alice Zeniter interpellent, en sa qualité de membre honoraire de ce club d'écrivain·e·s qui refusent d'écrire toujours le même livre. Mais comment cette amoureuse éperdue des enquêtes de Sherlock Holmes travaille-t-elle au quotidien ? De quelle façon sa pratique du théâtre influence-t-elle sa prose ? Comment surmonter ses doutes quand on se trouve « écrasée par l'ampleur de ses sujets » ? Et qu'est-ce que « la stratégie de la semoule » ?Un dialogue didactique, plein d'humour et de modestie, sur la fabrique de l'écriture.10,90€ - 144 pages. Toutes les infos sur le livre / sur le podcast. Nicolas Mathieu Comment écrire sans trahir le milieu d'où l'on vient ? De sa première rédac' au Goncourt reçu à 40 ans pour Leurs enfants après eux, en passant par ses « chocs » enlisant Céline, Manchette ou Annie Ernaux, Nicolas Mathieu revient sur la naissance de sa vocation, sa discipline quotidienne et les « coups » que la littérature « lui permet de rendre à la vie, qui nous en met plein la gueule » le temps d'une conversation précise et généreuse. Une plongée passionnante dans la fabrique et les mondes intérieurs du petit bleu des Vosges, devenu l'une des figures montantes du roman contemporain, dont la colère contre « les mensonges, le tout falsifié » reste l'un des carburants, et qui dit avec joie avoir appris davantage en matant Les Soprano qu'en étudiant Tolstoï.10,90€ - 144 pages. Toutes les infos sur le livre / sur le podcast. Bookmakers écoute les écrivain.e.s détailler leurs secrets d'écriture. C'est le récit d'un récit, les coulisses de fabrication d'un livre majeur dans la carrière d'un.e auteur.e, qui dévoile sa discipline, son rythme et ses méthodes de travail. C'est quoi, le style ? Comment construit-on une intrigue, un personnage ? Où faut-il couper ?Chaque mois, Bookmakers écoute les plus grand.e.s écrivain.e.s d'aujourd'hui raconter, hors de toute promotion, l'étincelle initiale, les recherches, la discipline, les obstacles, le découragement, les coups de collier, la solitude, la première phrase, les relectures… mais aussi le rôle de l'éditeur, de l'argent, la réception critique et publique, le regard sur le texte des années plus tard.Animé par Richard Gaitet, écrivain et homme de radio, le podcast Bookmakers détruit le mythe d'une inspiration divine qui saisirait les auteurs au petit matin. Il rappelle que l'écriture est aussi un métier, un artisanat, un beau travail. Enregistrement : septembre 2023 - Ecriture : Richard Gaitet - Mixage : Samuel Hirsch - Production : ARTE Radio
Christophe Hondelatte raconte l'année 1986 en puisant dans les archives d'Europe 1. Au programme : Jean-Louis Etienne au Pôle Nord; le Paris-Dakar qui emporte Daniel Balavoine; Nanard qui débarque à l'OM; Jeanne Calment doyenne des français; et l'incroyable succès de Stéphanie de Monaco !