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1.800.000 Afghans se retrouvent depuis le mois de janvier 2025 ; étrangers dans leur propre pays. Le Pakistan voisin chasse les immigrés afghans ; les accusant de lutter contre le régime, d'être à l'origine d'attentats ou d'accentuer la crise économique. L'Iran, parallèlement, leur reproche d'être des espions à la solde d'Israël, ou la cause de tensions économiques et sociales… De l'autre côté des frontières, l'Afghanistan rigoriste des talibans où les conditions de réintégration sont très incertaines. À Spin Boldak, à la frontière avec le Pakistan, et à Islam Qala, en bordure de l'Iran, le constat est le même : le grand désarroi. «Étrangers dans leur propre pays en Afghanistan», un Grand reportage de Margot Davier.
Le monde va-t-il se débarrasser de la poliomyélite ? L'Afghanistan et le Pakistan sont les deux seuls pays où le virus de la polio reste endémique. Malgré les campagnes de vaccination nationale et l'aide internationale chapeautée par l'OMS, ces deux États n'ont pas réussi à enrayer la transmission de la maladie. En Afghanistan, deux régions restent des foyers de propagation : l'est du pays, densément peuplé, et le sud, très conservateur, où les campagnes de vaccination ne reçoivent pas l'adhésion totale des autorités. Jusqu'en 2022-2023, l'Afghanistan a fait des progrès importants vers l'éradication complète de la polio, avant de connaître une recrudescence de cas. Les expulsions massives d'Afghans depuis le Pakistan font craindre une augmentation supplémentaire dans les prochains mois. Une campagne de vaccination a été organisée à Kunar, province récemment sinistrée par un séisme et proche de la frontière pakistanaise. De notre correspondante à Kunar, Margot Davier À Dar-i-noor, depuis quelques jours, les équipes s'activent à plein régime pour rassembler les enfants de moins de 5 ans éligibles au vaccin contre la polio. Les sites de vaccination, particulièrement rudimentaires, comme ici au milieu des vaches, sont déployés dans chaque localité. Un représentant de l'OMS, désireux de rester anonyme, témoigne : « Donc, nous avons trois personnes dans notre équipe. L'un d'entre eux est un mobilisateur. C'est une femme. Elle va de maison en maison, et grâce à l'aide de la communauté, elle essaie de conduire les enfants à ce site, depuis leurs maisons. Et ce site, si nous regardons le plan, correspond à trois maisons. Dix enfants sont associés à ces habitations. » Les femmes jouent un rôle crucial pour sensibiliser les familles, comme l'explique Najibullah, l'un des vaccinateurs : « Les femmes se rendent directement au sein des maisons et peuvent s'adresser aux mères de familles, elles les invitent à se rendre sur les centres de vaccination. Les femmes sont vraiment importantes. Avant que la campagne ne commence, cette mobilisatrice sociale se rend dans les maisons, met à jour les registres. Si des bébés sont nés, s'il y a de nouveaux arrivants, surtout en ce moment, les listes changent rapidement. Par exemple, avant, il y avait cinq enfants dans cette maison, maintenant, il y en a sept. » Vaccination orale et injectable pour une efficacité de la campagne Dans les provinces les plus conservatrices du pays, à Helmand et Kandahar, au sud, les femmes n'ont pas le droit de participer aux campagnes. En conséquence, les résultats sont beaucoup plus faibles qu'à l'Est. À Kunar, 97% des équipes accueillent au moins une femme. 98% des enfants devraient être vaccinés à la fin de la campagne. Une petite fille arrive justement avec son père, elle fait la grimace. « Normalement, on ne donne qu'un vaccin oral pour cette campagne. On fait le vaccin oral, mais aussi le vaccin injectable. » C'est la première fois que les deux vaccins sont utilisés en même temps pour renforcer l'efficacité de la campagne. La petite fille voit deux de ses ongles coloriés au feutre noir. Cette marque sert à distinguer les enfants vaccinés des autres. La densité de population, les faibles conditions d'hygiène et la malnutrition sont des facteurs de transmission, selon le responsable de l'OMS. « Malheureusement, la plupart de ces facteurs existent à l'est du pays. C'est pourquoi nous sommes plus exposés aux risques ou plus susceptibles de contracter ce virus. Donc, nous menons davantage de campagnes ici. À l'Est, nous avons noué des partenariats avec nos collègues de Wash pour améliorer les conditions sanitaires et d'hygiène dans les zones les plus problématiques. » Quatre cas de polio ont été recensés en Afghanistan depuis le début de l'année. À lire aussiAfghanistan: plus de 800 morts dans un séisme qui a secoué l'est du pays
Le monde va-t-il se débarrasser de la poliomyélite ? L'Afghanistan et le Pakistan sont les deux seuls pays où le virus de la polio reste endémique. Malgré les campagnes de vaccination nationale et l'aide internationale chapeautée par l'OMS, ces deux États n'ont pas réussi à enrayer la transmission de la maladie. En Afghanistan, deux régions restent des foyers de propagation : l'est du pays, densément peuplé, et le sud, très conservateur, où les campagnes de vaccination ne reçoivent pas l'adhésion totale des autorités. Jusqu'en 2022-2023, l'Afghanistan a fait des progrès importants vers l'éradication complète de la polio, avant de connaître une recrudescence de cas. Les expulsions massives d'Afghans depuis le Pakistan font craindre une augmentation supplémentaire dans les prochains mois. Une campagne de vaccination a été organisée à Kunar, province récemment sinistrée par un séisme et proche de la frontière pakistanaise. De notre correspondante à Kunar, Margot Davier À Dar-i-noor, depuis quelques jours, les équipes s'activent à plein régime pour rassembler les enfants de moins de 5 ans éligibles au vaccin contre la polio. Les sites de vaccination, particulièrement rudimentaires, comme ici au milieu des vaches, sont déployés dans chaque localité. Un représentant de l'OMS, désireux de rester anonyme, témoigne : « Donc, nous avons trois personnes dans notre équipe. L'un d'entre eux est un mobilisateur. C'est une femme. Elle va de maison en maison, et grâce à l'aide de la communauté, elle essaie de conduire les enfants à ce site, depuis leurs maisons. Et ce site, si nous regardons le plan, correspond à trois maisons. Dix enfants sont associés à ces habitations. » Les femmes jouent un rôle crucial pour sensibiliser les familles, comme l'explique Najibullah, l'un des vaccinateurs : « Les femmes se rendent directement au sein des maisons et peuvent s'adresser aux mères de familles, elles les invitent à se rendre sur les centres de vaccination. Les femmes sont vraiment importantes. Avant que la campagne ne commence, cette mobilisatrice sociale se rend dans les maisons, met à jour les registres. Si des bébés sont nés, s'il y a de nouveaux arrivants, surtout en ce moment, les listes changent rapidement. Par exemple, avant, il y avait cinq enfants dans cette maison, maintenant, il y en a sept. » Vaccination orale et injectable pour une efficacité de la campagne Dans les provinces les plus conservatrices du pays, à Helmand et Kandahar, au sud, les femmes n'ont pas le droit de participer aux campagnes. En conséquence, les résultats sont beaucoup plus faibles qu'à l'Est. À Kunar, 97% des équipes accueillent au moins une femme. 98% des enfants devraient être vaccinés à la fin de la campagne. Une petite fille arrive justement avec son père, elle fait la grimace. « Normalement, on ne donne qu'un vaccin oral pour cette campagne. On fait le vaccin oral, mais aussi le vaccin injectable. » C'est la première fois que les deux vaccins sont utilisés en même temps pour renforcer l'efficacité de la campagne. La petite fille voit deux de ses ongles coloriés au feutre noir. Cette marque sert à distinguer les enfants vaccinés des autres. La densité de population, les faibles conditions d'hygiène et la malnutrition sont des facteurs de transmission, selon le responsable de l'OMS. « Malheureusement, la plupart de ces facteurs existent à l'est du pays. C'est pourquoi nous sommes plus exposés aux risques ou plus susceptibles de contracter ce virus. Donc, nous menons davantage de campagnes ici. À l'Est, nous avons noué des partenariats avec nos collègues de Wash pour améliorer les conditions sanitaires et d'hygiène dans les zones les plus problématiques. » Quatre cas de polio ont été recensés en Afghanistan depuis le début de l'année. À lire aussiAfghanistan: plus de 800 morts dans un séisme qui a secoué l'est du pays
Mayeul est un ancien soldat du 8ᵉ régiment de parachutistes d'infanterie de marine, survivant de l'embuscade d'Uzbin qui a eu lieu en 2008 en Afghanistan. Son livre "La voie du soldat" dans lequel il raconte tout est disponible partout.https://amzn.to/4q4aIWzhttps://www.instagram.com/mayeulbe/CHAPITRES :0:00 Introduction2:51 Mayeul et son histoire7:04 Le chemin de la reconstruction8:45 L'écriture du livre12:50 Une mission en Afghanistan15:46 La réalité de la guerre20:35 La préparation mentale26:45 Retour à la vie civile32:34 L'impact des enjeux géopolitiques44:29 Le devoir de mémoire45:47 La stratégie en combat51:09 Les défis des villageois afghans54:06 Trahison et conséquences58:13 Les traditions du village58:36 L'angoisse de l'embuscade59:10 La peur de la mort1:00:30 Le souvenir des camarades1:02:48 La réalité du combat1:07:20 La loyauté entre frères d'armes1:08:53 Le déclenchement du PTSD1:18:35 Réflexions sur la guerre1:19:49 Le prix de l'engagement1:43:33 Prendre soin de soi après la guerre1:45:11 Conseils pour les soldats1:47:36 Valeurs fondamentales et société1:49:49 L'importance de partager son histoireBIOMÉCANIQUE :InstagramYoutubeSpotifyApple PodcastsDiscordWebsiteLa Lettre Biomécanique™ Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En Afghanistan, des milliers de rapatriés franchissent, chaque semaine, les frontières terrestres avec l'Iran et le Pakistan. Contraints de rentrer dans leur pays d'origine qu'ils ne connaissent pas ou plus, ils doivent composer avec le manque de ressources et de perspectives, l'arrivée imminente de l'hiver et la crise économique qui s'abat sur l'Afghanistan. Le poste-frontière de Spin Boldak a vu l'arrivée de 20 000 personnes en seulement quelques jours. Les hommes et les femmes attendent patiemment de pouvoir entrer en Afghanistan, sous le regard sévère des militaires pakistanais, puis des talibans. Une fois qu'ils sont autorisés à traverser la frontière, ils sont conduits dans des salles d'attente impersonnelles et grises, où les hommes sont séparés des femmes et des enfants. C'est ici que se tient Rahmatullah, 75 ans, à la longue barbe blanche. « Je suis originaire de la province de Jawzan, au nord de l'Afghanistan, se présente-t-il. Cela fait 45 ans que je vis au Pakistan, au Balouchistan. J'étais à la mosquée, en train de prier, lorsque je me suis fait arrêter. Ils ont gardé mes vêtements et m'ont frappé au visage. J'ai essayé d'expliquer à la police que j'avais une carte de réfugié, que je pouvais leur apporter et leur montrer. On m'a dit que ce n'était pas nécessaire. Ils m'ont emmené dans un endroit qui ressemblait à une prison, aux alentours de 8h du matin. Dans la nuit, j'ai été conduit en Afghanistan. » À lire aussi« Ils nous traitaient comme des animaux » : la déportation de masse des Afghans expulsés d'Iran Le vieil homme n'a même pas eu le temps de prévenir sa famille et se retrouve désormais tout seul en Afghanistan. « Je n'ai pas pu passer chez moi. Ils m'ont enfermé, puis emmené ici. Je n'ai rien avec moi : je n'ai pas d'argent, je n'ai rien. Mes enfants, ma femme, tout le monde est resté au Pakistan. J'ai besoin d'aide, je ne sais pas ce que je vais faire », se désole-t-il. Rahmatullah est bouleversé. Il avait jusqu'au 31 août pour quitter son pays d'accueil, en dépit d'un titre de séjour. Mais il n'a pu se résoudre à partir de lui-même. Une aide humanitaire limitée Un peu plus loin, les talibans en charge de Zero Point, le poste-frontière de Spin Boldak, se veulent rassurants et accablent les autorités pakistanaises. « Cela fait plusieurs années que le Pakistan expulse des réfugiés afghans. La situation est difficile, ils se font arrêter, emprisonnés, puis conduire en camions jusqu'ici dans des mauvaises conditions, constate Ali Mohammad Haqmal, l'un des responsables. Lorsqu'ils arrivent ici, nous essayons de les aider, de leur donner de l'argent liquide, nous parlons avec eux. Nous essayons vraiment de les rassurer et de leur dire qu'ils sont nos frères et que nous les aidons. » Ces efforts restent insuffisants pour les nouveaux arrivants, qui ne débarquent pas indemnes. Selon Mohamed Sabir, médecin au sein du croissant rouge, ils souffrent principalement de malnutrition : « Nous n'avons que quelques médicaments de base, nous ne pouvons pas leur donner grand-chose. » Rahmatulla et ses milliers de semblables transitent ensuite dans un second camp, à une heure de route. Avant d'être dispersés dans le reste du pays. Depuis le mois de janvier, ils sont 1,8 million à être rentrés d'Iran et du Pakistan. DossierAfghanistan : faits marquants de quatre années de régime taliban
En Afghanistan, des milliers de rapatriés franchissent, chaque semaine, les frontières terrestres avec l'Iran et le Pakistan. Contraints de rentrer dans leur pays d'origine qu'ils ne connaissent pas ou plus, ils doivent composer avec le manque de ressources et de perspectives, l'arrivée imminente de l'hiver et la crise économique qui s'abat sur l'Afghanistan. Le poste-frontière de Spin Boldak a vu l'arrivée de 20 000 personnes en seulement quelques jours. Les hommes et les femmes attendent patiemment de pouvoir entrer en Afghanistan, sous le regard sévère des militaires pakistanais, puis des talibans. Une fois qu'ils sont autorisés à traverser la frontière, ils sont conduits dans des salles d'attente impersonnelles et grises, où les hommes sont séparés des femmes et des enfants. C'est ici que se tient Rahmatullah, 75 ans, à la longue barbe blanche. « Je suis originaire de la province de Jawzan, au nord de l'Afghanistan, se présente-t-il. Cela fait 45 ans que je vis au Pakistan, au Balouchistan. J'étais à la mosquée, en train de prier, lorsque je me suis fait arrêter. Ils ont gardé mes vêtements et m'ont frappé au visage. J'ai essayé d'expliquer à la police que j'avais une carte de réfugié, que je pouvais leur apporter et leur montrer. On m'a dit que ce n'était pas nécessaire. Ils m'ont emmené dans un endroit qui ressemblait à une prison, aux alentours de 8h du matin. Dans la nuit, j'ai été conduit en Afghanistan. » À lire aussi« Ils nous traitaient comme des animaux » : la déportation de masse des Afghans expulsés d'Iran Le vieil homme n'a même pas eu le temps de prévenir sa famille et se retrouve désormais tout seul en Afghanistan. « Je n'ai pas pu passer chez moi. Ils m'ont enfermé, puis emmené ici. Je n'ai rien avec moi : je n'ai pas d'argent, je n'ai rien. Mes enfants, ma femme, tout le monde est resté au Pakistan. J'ai besoin d'aide, je ne sais pas ce que je vais faire », se désole-t-il. Rahmatullah est bouleversé. Il avait jusqu'au 31 août pour quitter son pays d'accueil, en dépit d'un titre de séjour. Mais il n'a pu se résoudre à partir de lui-même. Une aide humanitaire limitée Un peu plus loin, les talibans en charge de Zero Point, le poste-frontière de Spin Boldak, se veulent rassurants et accablent les autorités pakistanaises. « Cela fait plusieurs années que le Pakistan expulse des réfugiés afghans. La situation est difficile, ils se font arrêter, emprisonnés, puis conduire en camions jusqu'ici dans des mauvaises conditions, constate Ali Mohammad Haqmal, l'un des responsables. Lorsqu'ils arrivent ici, nous essayons de les aider, de leur donner de l'argent liquide, nous parlons avec eux. Nous essayons vraiment de les rassurer et de leur dire qu'ils sont nos frères et que nous les aidons. » Ces efforts restent insuffisants pour les nouveaux arrivants, qui ne débarquent pas indemnes. Selon Mohamed Sabir, médecin au sein du croissant rouge, ils souffrent principalement de malnutrition : « Nous n'avons que quelques médicaments de base, nous ne pouvons pas leur donner grand-chose. » Rahmatulla et ses milliers de semblables transitent ensuite dans un second camp, à une heure de route. Avant d'être dispersés dans le reste du pays. Depuis le mois de janvier, ils sont 1,8 million à être rentrés d'Iran et du Pakistan. DossierAfghanistan : faits marquants de quatre années de régime taliban
durée : 00:05:20 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Tour de vis supplémentaire des talibans, paranoïa du régime proche d'Al-Qaïda ? La coupure nationale d'Internet et des télécommunications prive 43 millions d'Afghans d'une fenêtre sur le monde. Les femmes, jeunes filles perdent l'accès à des cours en ligne, après avoir été exclues de l'éducation.
durée : 00:05:58 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Tour de vis supplémentaire des talibans, paranoïa du régime proche d'Al-Qaïda ? La coupure nationale d'Internet et des télécommunications prive 43 millions d'Afghans d'une fenêtre sur le monde. Les femmes, jeunes filles perdent l'accès à des cours en ligne, après avoir été exclues de l'éducation.
1) Danger de fermeture de l'administration aux États-Unis2) Trump et Hegseth rencontraient les généraux ce matin à 9h 3) Élections en Moldavie4) Graves manifestations à Madagascar qui menacent l'économie du pays5) En Afghanistan, les talibans ferment internet ainsi que les réseaux cellulaires Discussion internationale avec Loïc Tassé, spécialiste en politique internationale. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radio Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
durée : 00:02:29 - Regarde le monde - En Afghanistan, les talibans effacent méthodiquement la présence des femmes du savoir. Des livres sont supprimés des universités, marquant une volonté d'invisibiliser leur contribution intellectuelle. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:02:29 - Regarde le monde - En Afghanistan, les talibans effacent méthodiquement la présence des femmes du savoir. Des livres sont supprimés des universités, marquant une volonté d'invisibiliser leur contribution intellectuelle. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:03:47 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Ces derniers mois l'Allemagne la Suisse et l'Autriche ont envoyé des délégations consulaires à Kaboul directement discuter avec les Taliban dans le but de négocier et d'organiser des rapatriements Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:03:47 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Ces derniers mois l'Allemagne la Suisse et l'Autriche ont envoyé des délégations consulaires à Kaboul directement discuter avec les Taliban dans le but de négocier et d'organiser des rapatriements Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:03:47 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Ces derniers mois l'Allemagne la Suisse et l'Autriche ont envoyé des délégations consulaires à Kaboul directement discuter avec les Taliban dans le but de négocier et d'organiser des rapatriements Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 01:59:39 - Les Matins du samedi - par : Nicolas Herbeaux - Au programme des Matins du samedi : la réduction des comportements à risque chez les adolescents français ; la solitude des Afghanes et des Afghans face au régime Taliban ; et en dernière partie d'émission, rencontre avec le dessinateur Yann Kebbi. - réalisation : Jean-Christophe Francis - invités : Ivana Obradovic Sociologue, directrice adjointe de l'Observatoire français des drogues et des Toxicomanies (OFDT); Chela Noori Présidente et fondatrice de l'association Afghanes de France; Didier Chaudet Spécialiste des mondes persanophones et sud-asiatiques; Yann Kebbi Artiste peintre et dessinateur
durée : 01:59:39 - Les Matins du samedi - par : Nicolas Herbeaux - Au programme des Matins du samedi : la réduction des comportements à risque chez les adolescents français ; la solitude des Afghanes et des Afghans face au régime Taliban ; et en dernière partie d'émission, rencontre avec le dessinateur Yann Kebbi. - réalisation : Jean-Christophe Francis - invités : Ivana Obradovic Sociologue, directrice adjointe de l'Observatoire français des drogues et des Toxicomanies (OFDT); Chela Noori Présidente et fondatrice de l'association Afghanes de France; Didier Chaudet Spécialiste des mondes persanophones et sud-asiatiques, géopolitologue, associé à l'Observatoire de la nouvelle Eurasie, membre du comité de rédaction de la Revue Défense nationale; Yann Kebbi Artiste peintre et dessinateur
En Afghanistan, la population est en état de choc, une semaine après le séisme qui a frappé l'est du pays. La tâche des secours est difficile à cause du terrain, montagneux, courbé et qui bouge au gré des répliques. Plusieurs villages ne sont accessibles qu'en hélicoptère ou à pied, au prix de longues heures de marche. RFI s'est rendu dans le village de Ghonday, dans la province de Kunar, épicentre du séisme. Malgré la présence des pouvoirs publics, les habitants se sentent oubliés. De notre envoyée spéciale à Ghonday, Margot Davier Pour arriver jusqu'au village de Ghonday, dans l'est de l'Afghanistan, il faut compter plusieurs heures de voiture, puis marcher sur un chemin périlleux, entravé par de nombreux rochers. Sherzad, l'un des habitants, n'est pas très à l'aise. « Il y a des secousses tous les jours, presque toutes les heures. Tout est très fragile, et même là, au moment où je parle, j'ai peur que tout s'écroule », confie-t-il. D'ailleurs, son visage se fige à l'approche de son ancienne maison, qui paraît intacte de l'extérieur. Sherzad n'ose pas entrer, depuis le séisme, il préfère dormir dans une tente. « Plusieurs personnes ont été blessées ici et sont restées sous les décombres pendant des heures. Heureusement, au petit matin, nous avons enfin réussi à les évacuer et à organiser leur transport vers à l'hôpital. Je suis terrifié de rester à l'intérieur. S'il y a une secousse, les murs peuvent s'effondrer sur nous. Il vaut mieux sortir », témoigne-t-il. À l'angoisse des répliques, s'ajoute la peur de l'avenir. Sherzad, comme la plupart des hommes du village, est berger. Ses ressources se réduisent. « Nous en avons perdu plusieurs de nos animaux pendant le séisme. Ce sont ceux qui restent. C'est notre seul commerce. Nous sommes dépendants de ces animaux pour vivre. Nous n'avons rien d'autre : nous les vendons, nous prenons la laine, nous mangeons leur viande. On garde les chèvres ici. Normalement, elles gambadent dans la montagne, mais on préfère les garder ici par sécurité », détaille-t-il. Un peu plus loin, se trouve la demeure d'Abdul Sattar, l'un des frères de Sherzad. Il montre des ruines : « Mon frère dormait ici, sur le toit de la maison, et mes enfants se trouvaient à l'intérieur. Tout le monde dormait, quand le séisme a eu lieu. Le toit s'est effondré sur mes enfants, nous avons essayé d'évacuer tout le monde, mais les secours sont arrivés bien après car les routes sont en très mauvais état. Finalement, nous avons réussi à transférer tout le monde. On est contents, les talibans nous soutiennent beaucoup. Ils font du mieux qu'ils peuvent avec les moyens qu'ils ont. » À ses côtés, Sherzad fait la grimace. « Leur soutien n'est pas très significatif. Ce n'est pas assez, nous avons besoin de reconstruction », déplore-t-il. « Mais ils prennent soin des blessés », lui rétorque son frère. Depuis une semaine, la vie des deux frères est suspendue. Deux ans minimum seront nécessaires à la reconstruction de la zone, selon les organisations sur place. À lire aussiAfghanistan: une semaine après le séisme meurtrier, des villages sont toujours inaccessibles
En Afghanistan, la population est en état de choc, une semaine après le séisme qui a frappé l'est du pays. La tâche des secours est difficile à cause du terrain, montagneux, courbé et qui bouge au gré des répliques. Plusieurs villages ne sont accessibles qu'en hélicoptère ou à pied, au prix de longues heures de marche. RFI s'est rendu dans le village de Ghonday, dans la province de Kunar, épicentre du séisme. Malgré la présence des pouvoirs publics, les habitants se sentent oubliés. De notre envoyée spéciale à Ghonday, Margot Davier Pour arriver jusqu'au village de Ghonday, dans l'est de l'Afghanistan, il faut compter plusieurs heures de voiture, puis marcher sur un chemin périlleux, entravé par de nombreux rochers. Sherzad, l'un des habitants, n'est pas très à l'aise. « Il y a des secousses tous les jours, presque toutes les heures. Tout est très fragile, et même là, au moment où je parle, j'ai peur que tout s'écroule », confie-t-il. D'ailleurs, son visage se fige à l'approche de son ancienne maison, qui paraît intacte de l'extérieur. Sherzad n'ose pas entrer, depuis le séisme, il préfère dormir dans une tente. « Plusieurs personnes ont été blessées ici et sont restées sous les décombres pendant des heures. Heureusement, au petit matin, nous avons enfin réussi à les évacuer et à organiser leur transport vers à l'hôpital. Je suis terrifié de rester à l'intérieur. S'il y a une secousse, les murs peuvent s'effondrer sur nous. Il vaut mieux sortir », témoigne-t-il. À l'angoisse des répliques, s'ajoute la peur de l'avenir. Sherzad, comme la plupart des hommes du village, est berger. Ses ressources se réduisent. « Nous en avons perdu plusieurs de nos animaux pendant le séisme. Ce sont ceux qui restent. C'est notre seul commerce. Nous sommes dépendants de ces animaux pour vivre. Nous n'avons rien d'autre : nous les vendons, nous prenons la laine, nous mangeons leur viande. On garde les chèvres ici. Normalement, elles gambadent dans la montagne, mais on préfère les garder ici par sécurité », détaille-t-il. Un peu plus loin, se trouve la demeure d'Abdul Sattar, l'un des frères de Sherzad. Il montre des ruines : « Mon frère dormait ici, sur le toit de la maison, et mes enfants se trouvaient à l'intérieur. Tout le monde dormait, quand le séisme a eu lieu. Le toit s'est effondré sur mes enfants, nous avons essayé d'évacuer tout le monde, mais les secours sont arrivés bien après car les routes sont en très mauvais état. Finalement, nous avons réussi à transférer tout le monde. On est contents, les talibans nous soutiennent beaucoup. Ils font du mieux qu'ils peuvent avec les moyens qu'ils ont. » À ses côtés, Sherzad fait la grimace. « Leur soutien n'est pas très significatif. Ce n'est pas assez, nous avons besoin de reconstruction », déplore-t-il. « Mais ils prennent soin des blessés », lui rétorque son frère. Depuis une semaine, la vie des deux frères est suspendue. Deux ans minimum seront nécessaires à la reconstruction de la zone, selon les organisations sur place. À lire aussiAfghanistan: une semaine après le séisme meurtrier, des villages sont toujours inaccessibles
durée : 00:05:11 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Plusieurs séismes ont secoué l'Afghanistan depuis dimanche dernier, faisant au moins 2 200 morts et près de 4 000 blessés, selon les autorités. Les secours peinent à trouver des survivants et à s'organiser dans un pays dirigé par les talibans. - invités : Gilles Dorronsoro Professeur de science politique à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, spécialiste des conflits contemporains
L'Afghanistan a été frappé par le pire séisme de son histoire récente. Selon le dernier bilan des autorités talibanes, plus de 2.200 personnes ont été tuées, près de 4.000 blessées et environ 7.000 maisons se sont effondrées.Eboulements et glissements de terrain compliquent toujours l'accès aux zones les plus reculées. Ce séisme de magnitude 6, survenu le 31 août, a été suivi de plusieurs répliques, dans l'Est du pays. Au-delà de la difficulté d'accès dans cette région montagneuse, l'aide humanitaire est aussi entravée par le contexte politique. Les talibans, au pouvoir depuis août 2021, ont instauré un régime autoritaire et plongé le pays dans la terreur. Parmi les victimes du séisme, les femmes et les filles figurent parmi les plus touchées selon l'ONU. Les sauveteurs hommes n'ont pas le droit de les toucher, même pour les soigner.Pour comprendre comment le régime taliban met la vie des femmes en péril, nous vous proposons d'écouter un épisode de "L'Heure du Monde" enregistré en mars 2025 avec Jacques Follorou, grand reporter au "Monde". Il s'est rendu en Afghanistan pour rendre compte du quotidien des femmes, et son récit permet d'éclairer la situation tragique qui attend les femmes après ce séisme dévastateur.“Afghanistan : la guerre des talibans contre les femmes”, un épisode de Garance Muñoz. Réalisation Amandine Robillard.Un épisode diffusé pour la première fois le 28 mars 2025. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
durée : 00:05:43 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Au moins 800 personnes sont mortes selon les autorités talibanes et près de 3 000 ont été blessées. Il y a encore des disparus sous les décombres, et des milliers d'habitants se retrouvent sans toit.
Selon un nouveau bilan émis mardi 2 septembre, plus de 1 400 personnes ont péri dans le séisme qui a frappé l'est de l'Afghanistan lundi. Les opérations de secours et de recherches se poursuivent, avec très peu de moyens pour retrouver des survivants. Le pays est très isolé depuis le retour au pouvoir des talibans et les autorités souffrent des récentes coupes dans l'aide humanitaire, américaine en tête. L'Afghanistan est confronté à une pauvreté galopante, une sécheresse accrue et au retour par millions de migrants chassés des pays voisins. Entretien avec Arthur Comon, adjoint au directeur des opérations de l'ONG Première urgence internationale.
Le Journal en français facile du lundi 1ᵉʳ septembre 2025, 18 h 00 à Paris. Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/ByLE.A
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Hello tout le monde!Dans cet épisode, on reçoit Stéphane Grenier, un ancien militaire canadien qui a servi pendant 27 ans dans les Forces armées.Déployé au Rwanda pendant le génocide de 1994, il est aussi passé par l'Afghanistan, le Liban, le Cambodge, et Haïti.Mais c'est surtout le retour à la vie normale, et les conséquences invisibles des conflits, qu'on explore ensemble : choc post-traumatique, blessures psychologiques, déni institutionnel, et résilience. Aujourd'hui, il milite activement pour une meilleure prise en charge de la santé mentale, autant dans l'armée que dans les milieux civils.Un épisode puissant, sincère, et rempli de réflexions humaines sur la guerre, la mémoire, le trauma… et l'espoir.⸻
(00:00:42) En Afghanistan, quand l'aide humanitaire s'arrête, des vies disparaissent (00:09:04) Les Ukrainiens se battent contre la corruption dans leur pays (00:14:29) Les plages privées mangent le littoral du Portugal
Ils viennent des quatre coins du globe… 1 200 enseignants de français se sont donné rendez-vous du 10 au 17 juillet à Besançon pour le XVIᵉ congrès mondial de la Fédération internationale des professeurs de français. Lucie Bouteloup est sur place. Après des professeurs burkinabè, colombiens et indiens, aujourd'hui, elle nous présente une professeure afghane. En Afghanistan, le français est toujours la deuxième langue étrangère étudiée. Demain, Lucie Bouteloup nous présentera un nouveau portrait : celui d'une enseignante au Québec.
durée : 00:15:18 - L'invité d'un jour dans le monde - Son père, le commandant Massoud, chef de guerre afghan assassiné à la veille des attentats du 11 septembre 2001, s'opposait aux talibans du premier émirat islamique. À 35 ans, Ahmed Massoud perpétue son combat pour un Afghanistan démocratique. Et fait face au même ennemi qu'il y a vingt-cinq ans.
durée : 00:26:17 - LSD, la série documentaire - par : Adrien Morat - Dans cet épisode, nous suivons Gaddiel, Rémi, Jonathan, Timothé et le colonel Jean Michelin dans leur baptême du feu et leur première expérience de combat dans les vallées afghanes. De l'arrivée à Kaboul jusqu'aux premiers combats, en passant par la vie quotidienne dans leur base. - réalisation : François Teste
durée : 00:11:25 - L'Avant-scène - par : Aurélie Charon - Les jeunes comédiennes de l'Afghan Girls Theater Group arrivées en France en 2021 sont "Les Messagères" dans le spectacle de Jean Bellorini à partir d'Antigone de Sophocle. - réalisation : Alexandre Fougeron - invités : Atifa Azizpor comédienne de l'Afghan Girls Theater Group; Freshta Akbari comédienne de l'Afghan Girls Theater Group
Dans une banlieue noire de Cincinnati, notre Obsevrateur raconte son face à face avec des militants néonazis et appelle à la tolérance. En Afghanistan, Wazir Khan fait classe à des enfants dans des zones reculées, qui n'ont pas accès à des infrastructures scolaires.
En Afghanistan. les droits des femmes se réduisent chaque jour un peu plus. Dernier épisode, la menace de fermeture qui pèse sur une radio destinée aux Afghanes. Les talibans ont débarqué mardi 4 février dans les locaux.
Tous les jours dans la matinale d'Europe 1, Christophe Lamarre ou Christophe Bordet scrutent et analysent la presse du jour.
En 2022, un an après leur retour au pouvoir en Afghanistan, les Talibans ont interdit la culture du pavot dans tout le pays. C'est du bulbe d'une variété du pavot qu'on extrait l'opium, ensuite transformé en morphine et en héroïne pour alimenter le trafic mondial de stupéfiants. Et le pavot fait vivre des milliers de paysans pauvres en Afghanistan. Alors quand interdiction il y a, car ce n'est pas une première, beaucoup plongent dans la misère. Un tiers des Afghans se nourrissent avec du pain... et du thé. Dans cet épisode de Sur le Fil nous partons dans le sud de l'Afghanistan, au cœur de la plus grande région productrice de pavot au monde, le Helmand, à la rencontre de ces cultivateurs. Un reportage rare, réalisé sur le terrain par Pascale Trouillaud et Qubad Wali. Sur place, la situation est si dramatique que les experts s'interrogent sur les chances de réussite à long terme de cette interdiction qui pourrait affaiblir les talibans. Un podcast écrit et réalisé par Pierre Moutot.Sur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Nous avons un service à vous demander : si vous avez aimé Sur la Terre, notre série sur la transition écologique, votez pour nous ! Un des épisodes de la série, est sélectionné pour un prix dans la catégorie Apprentissage au Paris Podcast Festival, et il concourt pour le prix du Public : c'est là que vous avez un rôle à jouer. Pour nous soutenir votez ici, cela prend que 30 secondes: il faut juste cocher la case #4 .Vous avez d'autres commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:22:23 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon - Mélissa Cornet a passé trois mois en Afghanistan où elle a rencontré des centaines de jeunes filles et de femmes. Elle raconte la dégradation de leurs conditions de vie depuis le retour des talibans au pouvoir, la perte de leurs droits et leur exclusion progressive des lieux publics. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Mélissa Cornet Chercheuse et documentariste, spécialiste des questions de genre
durée : 00:03:16 - Géopolitique - En Iran comme en Afghanistan, les femmes résistent au retour de la chape de plomb. Deux ans après la mort de Mahsa Amini pour un voile mal ajusté, le pouvoir iranien peine à reprendre le contrôle de la société. Le reste du monde ne doit pas oublier le mouvement « Femmes-Vie-Liberté ».
durée : 00:03:16 - Géopolitique - En Iran comme en Afghanistan, les femmes résistent au retour de la chape de plomb. Deux ans après la mort de Mahsa Amini pour un voile mal ajusté, le pouvoir iranien peine à reprendre le contrôle de la société. Le reste du monde ne doit pas oublier le mouvement « Femmes-Vie-Liberté ».
Le ministère afghan de la Justice a édicté une nouvelle loi qui muselle encore un peu plus les femmes. Désormais, les Afghanes ne doivent plus faire entendre leurs voix en public. Elles ne peuvent donc plus chanter, réciter une poésie ou même lire à voix haute si elles ne sont pas confinées dans un espace fermé. Trois ans après le retour au pouvoir du groupe taliban, elles ne sont plus que des ombres dans la société afghane. Cet apartheid de genre est condamné par des organisations comme Amnesty International mais n'existe pas encore en droit international.
durée : 00:03:01 - Géopolitique - par : Antoine Malo - Il y a trois ans, jour pour jour, les talibans prenaient le pouvoir à Kaboul et leur bilan, sans grande surprise, est assez désastreux.
Enlevés par les talibans fin décembre 2009 en Afghanistan, les journalistes de France 3 Hervé Ghesquière et Stéphane Taponnier, ainsi que leur interprète Reza, sont emmenés dans un cachot en pleine montagne. On les change plusieurs fois de lieu de détention. Détenus dans des conditions effroyables, ils tiennent le coup et comptent sur le gouvernement français pour négocier leur libération…
Enlevés par les talibans fin décembre 2009 en Afghanistan, les journalistes de France 3 Hervé Ghesquière et Stéphane Taponnier, ainsi que leur interprète Reza, sont emmenés dans un cachot en pleine montagne. On les change plusieurs fois de lieu de détention. Détenus dans des conditions effroyables, ils tiennent le coup et comptent sur le gouvernement français pour négocier leur libération…
durée : 00:34:14 - Inside Kaboul - par : Caroline Gillet - Marwa lance les démarches pour s'installer en Allemagne et elle prend du recul sur son pays, ses traditions et son histoire. En Afghanistan, les talibans imposent aux femmes le voile intégral. Raha est de plus en plus désespérée, et va faire de nouveaux passeports pour tenter de partir.
durée : 00:12:29 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - La semaine dernière, le groupe terroriste Al-Qaïda, à travers son leader Seïf al-Adel, a lancé un appel au rassemblement en Afghanistan, considérant que le cadre offert par les talibans est idéal au développement de l'organisation du djihad islamique, pour se préparer à frapper l'Occident. - invités : Gilles Dorronsoro Politiste, professeur de science politique à l'Université Paris I Panthéon-Sorbonne
Télécharger World of Tanks ➡️ : https://tanks.ly/4dWb5fUMerci à Laurent Bernat, ancien militaire du 3ème RPIMA, d'être venu dans le studio de LEGEND ! Il a fait des missions à Djibouti, au Kosovo, où il a vu des enfants se faire mutiler, et a été victime d'un attentat à la voiture piégée pendant une mission en Afghanistan qui lui a causé un post-trauma.Retrouvez la société de Laurent en conseil et formation ➡️: https://www.bernat-conseil-formation.com/Suivez Laurent sur son Instagram ➡️: https://www.instagram.com/laurent.bernat.off/?hl=frVous pouvez contacter Laurent à cette adresse ➡️: bernat-laurent@orange.frN'hésitez pas à suivre la fille de Laurent, Illiana, créatrice de contenus sur Instagram ➡️: https://www.instagram.com/ugc.illiana/?hl=frPour toutes demandes de partenariats : legend@influxcrew.comRetrouvez-nous sur tous les réseaux LEGEND !Facebook : https://www.facebook.com/legendmediafrInstagram : https://www.instagram.com/legendmedia/TikTok : https://www.tiktok.com/@legendTwitter : https://twitter.com/legendmediafrSnapchat : https://t.snapchat.com/CgEvsbWV Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aujourd'hui Barbara Lefebvre, Didier Giraud et Jérôme Marty débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Merci à Wargaming d'avoir sponsorisé cette interview, vous aurez accès à 7 jours premium et de nombreux autres avantages en cliquant sur ce lien ➡️ https://wo.ws/legendMerci à Trog, ancien soldat dans le renseignement militaire, spécialisé dans la guerre électronique, d'être venu chez LEGEND ! Il nous a parlé du Kosovo, mais également de l'Afghanistan, où il a été à trois reprises. Ses missions ont notamment permis de capturer un Taliban qui avait sur lui des lettres d'Oussama Ben Laden. Il a partagé avec nous ses souvenirs marquants de l'armée, qu'il a quitté en 2018 après 17 ans de service.Retrouvez Trog sur Instagram ➡️ https://www.instagram.com/trog_31Pour donner son sang ➡️ https://dondesang.efs.sante.frPour toutes demandes de partenariats : legend@influxcrew.comRetrouvez-nous sur tous les réseaux LEGEND !Facebook : https://www.facebook.com/legendmediafrInstagram : https://www.instagram.com/legendmedia/TikTok : https://www.tiktok.com/@legendTwitter : https://twitter.com/legendmediafrSnapchat : https://www.snapchat.com/p/79feb744-104e-4e38-a441-0da77257333d/337862388963328 Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.