POPULARITY
Direction l'Afghanistan, dans l'ouest aux frontières de l'Iran et du Pakistan, 2 pays qui ont entrepris de refouler les communautés afghanes réfugiées là depuis parfois fort longtemps. Margot Davier nous entraîne à Spin Boldak face au Pakistan. En seconde partie, nous retrouvons Lucile Gimberg au Brésil : la forêt amazonienne est grignotée par les cultures intensives, notamment celle du soja, premier épisode de notre série de reportages consacrés à la COP30. (Rediffusion) Étrangers dans leur propre pays en Afghanistan 1.800.000 Afghans se retrouvent depuis le mois de janvier 2025 ; étrangers dans leur propre pays. Le Pakistan voisin chasse les immigrés afghans ; les accusant de lutter contre le régime, d'être à l'origine d'attentats ou d'accentuer la crise économique. L'Iran, parallèlement, leur reproche d'être des espions à la solde d'Israël, ou la cause de tensions économiques et sociales… De l'autre côté des frontières, l'Afghanistan rigoriste des talibans où les conditions de réintégration sont très incertaines. À Spin Boldak, à la frontière avec le Pakistan, et à Islam Qala, en bordure de l'Iran, le constat est le même : le grand désarroi. Un Grand reportage de Margot Davier qui s'entretient avec Jacques Allix. Brésil : l'agrobusiness du soja Dans trois semaines, la ville de Belém, en pleine Amazonie brésilienne, accueillera les négociations internationales sur le climat. Le président Lula veut mettre la forêt tropicale au cœur de cette COP. Au Brésil, l'Amazonie n'est pas seulement une forêt dense, c'est une région de plus de 5 millions de km2 avec aussi de nombreuses villes, des fleuves, et de larges zones déboisées. À l'occasion de cette COP30, RFI vous propose une série exceptionnelle de quatre Grands reportages en Amazonie. Premier épisode au Mato Grosso. Un État immense où le développement de l'agriculture intensive, dont le Brésil est devenu un géant, notamment dans la culture du soja, s'est fait au prix d'une intense déforestation. Comment travaillent ces grands cultivateurs de soja, véritable «or vert» pour le Brésil ? Que répondent-ils aux critiques environnementales ? Un Grand reportage de Lucile Gimberg qui s'entretient avec Jacques Allix.
1.800.000 Afghans se retrouvent depuis le mois de janvier 2025 ; étrangers dans leur propre pays. Le Pakistan voisin chasse les immigrés afghans ; les accusant de lutter contre le régime, d'être à l'origine d'attentats ou d'accentuer la crise économique. L'Iran, parallèlement, leur reproche d'être des espions à la solde d'Israël, ou la cause de tensions économiques et sociales… (Rediffusion) De l'autre côté des frontières, l'Afghanistan rigoriste des talibans où les conditions de réintégration sont très incertaines. À Spin Boldak, à la frontière avec le Pakistan, et à Islam Qala, en bordure de l'Iran, le constat est le même : le grand désarroi. «Étrangers dans leur propre pays en Afghanistan», un Grand reportage de Margot Davier.
Elle ne mesure que 200 kilomètres, et pourtant, elle bouleverse le commerce mondial. Une nouvelle ligne ferroviaire est annoncée entre l'Iran et la Turquie. Les rails aux abords du lac de Van, dans l'est iranien, traverseront la frontière avec la Turquie. Les deux pays ont signé le projet la semaine dernière, le 30 novembre à Téhéran, la capitale de l'Iran. Avec ce nouveau tronçon qui ouvrira dans quatre ans, deux régions du monde pourront se rejoindre sans interruption : l'Asie et l'Europe. Les chemins de fer en Iran sont lents, les rails vieillis, mais le train reste tout de même le moyen le plus simple et le moins cher pour transporter les marchandises. C'est justement en vue d'élargir son économie que cette nouvelle ligne de 200 kilomètres Marand-Cheshmeh Soraya, entre l'Iran et la Turquie, va s'ouvrir. L'Iran et la Turquie possèdent de nombreuses lignes de train. Le projet de traverser la frontière iranienne depuis la ville de Marand est un projet ancien. Depuis dix ans, le poids de l'embargo international visant Téhéran en raison de son projet de développement nucléaire empêche le pays de bénéficier d'investissements en infrastructures. L'accord signé à Téhéran le 30 novembre marquera le trait d'union entre Occident et Asie. Après une poignée de main, les ministres du Commerce et des Affaires étrangères turcs et iraniens se sont félicités de devenir des acteurs du transport mondial. Une stratégie de long terme Grâce à cette nouvelle voie ferrée, la route sera directe et ininterrompue entre la Chine et l'Europe. Les Chinois ont d'ailleurs inscrit l'Iran et la Turquie dans leur mega-projet de connexions internationales « nouvelles routes de la soie »/« ceintures de la Soie ». Les trains pourront rouler sur ce nouveau passage avec 27 voitures cargo chargées de marchandises de transit. Le projet prévoit d'accroître le volume de transport. Une première étape prévoit 1 500 tonnes par mois. Si la circulation s'avère efficace, la capacité pourrait passer à 20 000 tonnes mensuelles. Le continent européen et la Chine sont deux immenses bassins de consommateurs. Ce nouvel axe ferré entre Marand (Iran) et Cheshmeh Soraya (Turquie) sera donc dédié au transport de marchandises. Aucun des deux pays n'a évoqué la possibilité d'en faire une ligne touristique pour passagers. À lire aussiNouvelles routes de la soie, 10 ans après Le rail entre lac et montagnes Ce n'est pas facile d'installer des rails dans cette région montagneuse irano-turque, entre lac et montagnes. La présence du lac de Van, à l'est de la Turquie, avec ses 120 kilomètres de long, a toujours empêché la fluidité du transport ferroviaire. Jusqu'ici, les trains étaient obligés de s'arrêter aux bords du lac. Ensuite, ils déchargeaient leurs cargaisons sur des bateaux pour pouvoir atteindre l'autre rive et continuer le chemin. Le lac de Van est le plus vaste du pays. La nouvelle ligne de train entre Marand-Cheshmeh Soraya contournera cet obstacle. Cependant, Emile Bouvier, chercheur et auteur pour la revue Les Clés du Moyen-Orient, qui emprunte régulièrement les trains turcs et iraniens, reconnaît que construire des voies ferrées dans cette région n'est pas si facile : « Effectivement, ce projet offrira un itinéraire ininterrompu entre la Chine et l'Europe. Mais j'insiste sur le fait que ce n'est pas un projet facile à mettre en place. Je connais cette région à la frontière irano-turque, elle est traversée par des chaînes montagneuses. Il n'y est pas aisé d'installer des infrastructures. L'avantage de cette ligne de 200 kilomètres est de compléter des passages déjà équipés en réseau ferré et maritime. Ainsi, il donnera à la Chine l'accès à la mer Noire et à la mer Méditerranée. » Les travaux de la ligne Marand-Cheshmeh Soraya s'étaleront jusqu'en 2029. Le coût estimé est de 1,6 milliard de dollars. Le rôle de la guerre en Ukraine Depuis 2014 avec le début de l'invasion russe de l'Ukraine, la géopolitique a évolué en pénalisant la Russie. Les sanctions pétrolières décidées il y a trois ans après l'offensive massive de Moscou sur le territoire ukrainien ont bloqué les échanges commerciaux entre la Russie et les pays européens. Par conséquent, privée des routes russes, la Chine a dû s'adapter. Cette nouvelle liaison entre l'Iran et la Turquie apparaît comme un ancrage supplémentaire de la Chine au Moyen-Orient et en Europe. Certains experts comme Nicolas Monceau, spécialiste de l'Iran à l'Institut français de recherches internationales (IFRI), y voient un message envoyé au reste du monde. « L'ouverture de ce tronçon a une forte puissance symbolique. L'Iran et la Turquie s'adressent ainsi au reste du monde. Ils entendent faire partie intégrante du projet des routes ou nouvelles ceintures de la soie, lancé en 2013 par les autorités chinoises. Les lignes ferroviaires commerciales russes étant fermées, la Chine a dû se tourner vers les pays d'Asie centrale et du Moyen-Orient pour assurer ses liaisons vers l'Europe. L'Iran et la Turquie profitent de leur position centrale dans la géographie mondiale. L'Iran et la Turquie ont l'ambition de devenir des plateformes du transport international. Après les marchandises et le commerce, je parie sur une expansion plus marquée du tourisme d'affaires et de loisirs. Cette étape au Moyen-Orient constitue une réelle opportunité entre deux grandes parties du monde », développe Nicolas Monceau. Cette nouvelle liaison entre l'Iran et la Turquie aura d'autant plus de valeur qu'un autre pays, le Pakistan, s'y ajoute. L'annonce est officielle. Le Pakistan s'intéresse aux deux pays via une autre route, plus large et plus centrale : l'ancienne ligne de marchandises ITI (Istanbul-Téhéran-Islamabad). La réouverture de la ligne ITI rouvrira dans 25 jours, soit pour le 1ᵉʳ janvier 2026.
► Agenda FGC et réseaux sociaux : linktr.ee/kahikusu► Bluesky : https://bsky.app/profile/kahikusu.bsky.social► https://twitter.com/kahikusu► https://twitter.com/Linkexelo► https://twitter.com/Naudno77► https://twitter.com/M4rtelus► https://twitter.com/iamarktall► https://twitter.com/mistahcrimson---------------------------------------------------------------Chapitrage 0:00 : Intro5:49 : Résultats de la semaine9:41 : Agenda FGC15:29 : L'arrivée de l'équipe25:08 : Le PWS R14 et ses variantes esport47:07 : Le débrief de C.Viper avec Mister Crimson55:20 : Les normaux et spéciaux de C.Viper1:01:55 : Point forts et faibles de C.Viper1:05:33 : L'équilibrage de C.Viper1:13:55 : L'accessibilité de C.Viper dans SF61:21:28 : C.Viper annonciateur de changements dans SF6 ?1:31:33 : La communauté Dead or Alive en deuil1:34:27 : Bleach ROS annonce Ichibe Hyosube1:36:11 : Un nouveau jeu Dragon Ball dans les cartons1:40:15 : 2XKO encore mis à jour1:44:31 : VF5 REVO World Stage étoffe son mode entrainement 1:45:54 : Une OST pour les 30ans de Fighting Vipers1:47:01 : Le palamarès des joueurs de The King of Fighters1:49:10 : Fatal Fury COTW remporte un prix1:52:13 : Le prochain Art of Fighting bientôt annoncé1:54:50 : L'aléatoire dans le Versus Fighting 2:06:52 : Eliza dans TEKKEN 8 bientôt de retour ? 2:07:42 : Le Pakistan lance sa fédération esport2:10:22 : La collab improbable de SF6 qui donne une couleur2:16:56 : Le sondage de Capcom pour SF62:22:46 : Kakeru se retire indéfiniment de la compétition 2:26:29 : Aperçu de Alex et Ingrid dans Street Fighter 62:32:10 : Les rendez-vous du week-end2:34:56 : Fin de l'émission
durée : 00:03:34 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - 25 jours se sont écoulés depuis le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas. Mais quel mandat peut aider la Palestine à se reconstruire puis à se stabiliser? La Jordanie ? L'Arabie Saoudite ? Le Pakistan ? Pourquoi pas. Israel ne dit pas non. Mais il refuse la Turquie ou le Qatar Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:03:34 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - 25 jours se sont écoulés depuis le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas. Mais quel mandat peut aider la Palestine à se reconstruire puis à se stabiliser? La Jordanie ? L'Arabie Saoudite ? Le Pakistan ? Pourquoi pas. Israel ne dit pas non. Mais il refuse la Turquie ou le Qatar Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:03:34 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - 25 jours se sont écoulés depuis le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas. Mais quel mandat peut aider la Palestine à se reconstruire puis à se stabiliser? La Jordanie ? L'Arabie Saoudite ? Le Pakistan ? Pourquoi pas. Israel ne dit pas non. Mais il refuse la Turquie ou le Qatar Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Direction l'Afghanistan, dans l'ouest aux frontières de l'Iran et du Pakistan, 2 pays qui ont entrepris de refouler les communautés afghanes réfugiées là depuis parfois fort longtemps. Margot Davier nous entraîne à Spin Boldak face au Pakistan. En seconde partie, nous retrouvons Lucile Gimberg au Brésil : la forêt amazonienne, l'«or vert» de la planète, est grignotée par les cultures intensives notamment celle du soja, premier épisode de notre série de reportages consacrés à la COP30. Étrangers dans leur propre pays en Afghanistan 1.800.000 Afghans se retrouvent depuis le mois de janvier 2025 ; étrangers dans leur propre pays. Le Pakistan voisin chasse les immigrés afghans ; les accusant de lutter contre le régime, d'être à l'origine d'attentats ou d'accentuer la crise économique. L'Iran, parallèlement, leur reproche d'être des espions à la solde d'Israël, ou la cause de tensions économiques et sociales… De l'autre côté des frontières, l'Afghanistan rigoriste des talibans où les conditions de réintégration sont très incertaines. À Spin Boldak, à la frontière avec le Pakistan, et à Islam Qala, en bordure de l'Iran, le constat est le même : le grand désarroi. Un Grand reportage de Margot Davier qui s'entretient avec Jacques Allix. Brésil : l'agrobusiness du soja Dans trois semaines, la ville de Belém, en pleine Amazonie brésilienne, accueillera les négociations internationales sur le climat. Le président Lula veut mettre la forêt tropicale au cœur de cette COP. Au Brésil, l'Amazonie n'est pas seulement une forêt dense, c'est une région de plus de 5 millions de km2 avec aussi de nombreuses villes, des fleuves, et de larges zones déboisées. À l'occasion de cette COP30, RFI vous propose une série exceptionnelle de quatre Grands reportages en Amazonie. Premier épisode aujourd'hui au Mato Grosso. Un État immense où le développement de l'agriculture intensive, dont le Brésil est devenu un géant, notamment dans la culture du soja, s'est fait au prix d'une intense déforestation. Comment travaillent ces grands cultivateurs de soja, véritable «or vert» pour le Brésil ? Que répondent-ils aux critiques environnementales ? Un Grand reportage de Lucile Gimberg qui s'entretient avec Jacques Allix.
Le Pakistan est devenu un pays inhospitalier pour les 2,8 millions d'Afghans qui y vivent. Au nom de la lutte contre le terrorisme, Islamabad mène depuis plusieurs mois une politique d'expulsion massive, conduisant au départ de centaines de milliers d'entre eux vers l'Afghanistan. Beaucoup se retrouvent face à un choix impossible : rester dans la clandestinité ou tout quitter à nouveau. Un reportage réalisé par Shahzaib Wahlah, Ondine de Gaulle, et en collaboration avec Ihsan Ullah Ahmadzai.
1.800.000 Afghans se retrouvent depuis le mois de janvier 2025 ; étrangers dans leur propre pays. Le Pakistan voisin chasse les immigrés afghans ; les accusant de lutter contre le régime, d'être à l'origine d'attentats ou d'accentuer la crise économique. L'Iran, parallèlement, leur reproche d'être des espions à la solde d'Israël, ou la cause de tensions économiques et sociales… De l'autre côté des frontières, l'Afghanistan rigoriste des talibans où les conditions de réintégration sont très incertaines. À Spin Boldak, à la frontière avec le Pakistan, et à Islam Qala, en bordure de l'Iran, le constat est le même : le grand désarroi. «Étrangers dans leur propre pays en Afghanistan», un Grand reportage de Margot Davier.
durée : 00:02:44 - Regarde le monde - Une violence à un niveau qu'on n'avait pas connu dans la région depuis la prise de Kaboul et le retour des talibans au pouvoir il y a quatre ans. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:02:44 - Regarde le monde - Une violence à un niveau qu'on n'avait pas connu dans la région depuis la prise de Kaboul et le retour des talibans au pouvoir il y a quatre ans. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Le Pakistan, deuxième pays musulman du monde, entretient d'excellents rapports avec la monarchie wahabite : 2,5 millions de Pakistanais vivent en Arabie Saoudite et le régime saoudien contribue largement aux finances très déficientes du pays. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Matinale très chargée aujourd'hui ! Au programme : 2:30 Vers une adhésion cachée de la Suisse à l'UE ?
Quelques heures après les premières frappes indiennes contre le Pakistan, en réponse à l'attaque au Cachemire le 22 avril dernier, la machine commerciale s'est mise en marche en Inde. Des entrepreneurs ont rapidement lancé des t-shirts, casquettes et produits dérivés aux couleurs de l'opération militaire indienne baptisée Sindoor – du nom de la poudre rouge dont les épouses hindoues parent la racine de leurs cheveux. Une vague de consommation nationaliste hindou qui gagne du terrain, portée par le souffle du conflit. De notre correspondante à New Delhi, Gourdes, enceintes et surtout vêtements aux messages bien tranchés. En Inde, le nationalisme s'affiche en grand. En tête des ventes en ce moment : un tee-shirt blanc barré d'un rouge éclatant, avec l'inscription « Opération Sindoor ». Pour le créateur de la marque, ce n'est pas qu'un effet de mode, c'est une façon assumée de revendiquer son patriotisme. « Ce design ne relève pas seulement de la mode. Il rend hommage au courage et au sacrifice de nos soldats, tout en sensibilisant aux réalités auxquelles ils sont confrontés. L'opération Sindoor symbolise le courage, le patriotisme et l'esprit de l'Inde », estime-t-il. Dans ce quartier riche du sud de New Delhi, même les écrans publicitaires diffusent des visuels glorifiant l'opération militaire indienne. Un élan patriotique que Kashish assume pleinement : « Un jour, c'est sûr, je voudrais porter ce t-shirt. L'opération Sindoor est l'une des plus grandes opérations que l'Inde ait menées jusqu'à présent. Ou même dans toute une vie, on peut le dire. » Sur Internet comme dans les rayons des librairies, le nationalisme indien est omniprésent. Ramesh, libraire, constate une hausse des ventes de livres sur les conflits passés. « Après Sindoor, les livres sur les guerres de 1965 et 1971 sont très demandés », confirme-t-il. C'est en fait le gouvernement indien qui est à l'origine de cette communication minutieuse pour susciter un fort sentiment nationaliste. « Je pense que c'est à ce moment-là que le gouvernement indien a très habilement pris la décision de rendre cette opération militaire "vendable", de la présenter de manière compréhensible et accessible pour le public national – en l'appelant, tout d'abord, l'opération Sindoor. Ce nom vise, encore une fois, à toucher une corde sensible émotionnelle chez le public indien, en disant que l'opération a été lancée pour venger la perte des maris de ces femmes qui se trouvaient au Cachemire au moment de l'attentat. Construire une narration autour de cette opération de contre-terrorisme a donc été crucial pour le gouvernement indien », explique Kunal Puro-hit, auteur et journaliste indien. Depuis son arrivée au pouvoir en 2014, Narendra Modi s'est emparé des codes de la culture populaire pour imprimer sa vision. Clips musicaux, films patriotiques, slogans viraux : tout est bon pour ancrer sa vision dans l'imaginaire collectif indien. À lire aussiInde-Pakistan: les armes se taisent, pas la désinformation
Quelques heures après les premières frappes indiennes contre le Pakistan, en réponse à l'attaque au Cachemire le 22 avril dernier, la machine commerciale s'est mise en marche en Inde. Des entrepreneurs ont rapidement lancé des t-shirts, casquettes et produits dérivés aux couleurs de l'opération militaire indienne baptisée Sindoor – du nom de la poudre rouge dont les épouses hindoues parent la racine de leurs cheveux. Une vague de consommation nationaliste hindou qui gagne du terrain, portée par le souffle du conflit. De notre correspondante à New Delhi, Gourdes, enceintes et surtout vêtements aux messages bien tranchés. En Inde, le nationalisme s'affiche en grand. En tête des ventes en ce moment : un tee-shirt blanc barré d'un rouge éclatant, avec l'inscription « Opération Sindoor ». Pour le créateur de la marque, ce n'est pas qu'un effet de mode, c'est une façon assumée de revendiquer son patriotisme. « Ce design ne relève pas seulement de la mode. Il rend hommage au courage et au sacrifice de nos soldats, tout en sensibilisant aux réalités auxquelles ils sont confrontés. L'opération Sindoor symbolise le courage, le patriotisme et l'esprit de l'Inde », estime-t-il. Dans ce quartier riche du sud de New Delhi, même les écrans publicitaires diffusent des visuels glorifiant l'opération militaire indienne. Un élan patriotique que Kashish assume pleinement : « Un jour, c'est sûr, je voudrais porter ce t-shirt. L'opération Sindoor est l'une des plus grandes opérations que l'Inde ait menées jusqu'à présent. Ou même dans toute une vie, on peut le dire. » Sur Internet comme dans les rayons des librairies, le nationalisme indien est omniprésent. Ramesh, libraire, constate une hausse des ventes de livres sur les conflits passés. « Après Sindoor, les livres sur les guerres de 1965 et 1971 sont très demandés », confirme-t-il. C'est en fait le gouvernement indien qui est à l'origine de cette communication minutieuse pour susciter un fort sentiment nationaliste. « Je pense que c'est à ce moment-là que le gouvernement indien a très habilement pris la décision de rendre cette opération militaire "vendable", de la présenter de manière compréhensible et accessible pour le public national – en l'appelant, tout d'abord, l'opération Sindoor. Ce nom vise, encore une fois, à toucher une corde sensible émotionnelle chez le public indien, en disant que l'opération a été lancée pour venger la perte des maris de ces femmes qui se trouvaient au Cachemire au moment de l'attentat. Construire une narration autour de cette opération de contre-terrorisme a donc été crucial pour le gouvernement indien », explique Kunal Puro-hit, auteur et journaliste indien. Depuis son arrivée au pouvoir en 2014, Narendra Modi s'est emparé des codes de la culture populaire pour imprimer sa vision. Clips musicaux, films patriotiques, slogans viraux : tout est bon pour ancrer sa vision dans l'imaginaire collectif indien. À lire aussiInde-Pakistan: les armes se taisent, pas la désinformation
Pour comprendre le conflit entre l'Inde et le Pakistan, il faut remonter à l'été 1947. Cette année-là, le Royaume-Uni quitte l'Inde, sa plus grande colonie. Mais au lieu d'un départ en douceur, c'est une partition brutale qui est décidée : l'Empire des Indes est scindé en deux États indépendants — l'Inde, à majorité hindoue, et le Pakistan, à majorité musulmane.Cette division, improvisée, précipitée, provoque le plus grand déplacement de population de l'histoire contemporaine : plus de 10 millions de personnes traversent les frontières dans la panique. Hindous et sikhs fuient vers l'Inde, musulmans vers le Pakistan. Environ un million de morts et des milliers de viols et massacres jalonnent cet exode tragique. Dès le départ, la naissance des deux pays est marquée par le sang, la peur… et la haine.Le nœud du conflit ? Le Cachemire.Ce territoire montagneux, majoritairement musulman mais dirigé à l'époque par un maharadjah hindou, est réclamé par les deux pays. En 1947, l'Inde annexe le Cachemire après une rébellion locale soutenue par des tribus pakistanaises. C'est le début de la première guerre indo-pakistanaise, et la première d'une série de trois conflits majeurs autour de cette région.Depuis, le Cachemire est coupé en deux, avec une ligne de cessez-le-feu surveillée par l'ONU, mais régulièrement violée. L'Inde contrôle environ deux tiers du territoire, le Pakistan le reste. Les deux États ne cessent de revendiquer la souveraineté totale sur la région.Un conflit identitaire et géopolitiqueAu-delà du Cachemire, le conflit entre l'Inde et le Pakistan est aussi religieux et identitaire. Le Pakistan s'est construit comme un État musulman. L'Inde, elle, se veut officiellement laïque, mais reste dominée politiquement et culturellement par la majorité hindoue. Ce choc de visions alimente les tensions, surtout depuis la montée du nationalisme hindou en Inde.La menace nucléaireDepuis 1998, les deux pays possèdent l'arme nucléaire, ce qui fait de leur rivalité l'une des plus dangereuses du monde. À plusieurs reprises, notamment en 1999 et 2019, des affrontements ont failli dégénérer en guerre ouverte. Heureusement, la dissuasion nucléaire et la pression internationale ont jusque-là évité l'irréparable.Aujourd'hui ?Le conflit est toujours latent. Le Cachemire reste un territoire militarisé. Les relations diplomatiques sont tendues, les échanges économiques limités, et la méfiance est profonde. 77 ans après la partition, l'Inde et le Pakistan sont toujours liés… par une frontière qui ne cicatrise pas. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le 22 avril, un groupe islamiste commettait un attentat à Pahalgam, ville touristique du Cachemire indien, provoquant la mort de 26 civils, majoritairement hindous. Le mode opératoire a choqué l'Inde : les assaillants ont demandé à leurs otages de prouver qu'ils étaient musulmans, et non hindous, en récitant une prière. Si ceux-ci n'y parvenaient pas, ils étaient froidement tués.Par la suite, l'Inde a accusé le Pakistan d'être à la manœuvre derrière le groupe terroriste responsable de l'attaque et a lancé une opération militaire qui a failli entraîner les deux puissances nucléaires dans une guerre totale.Pourquoi la région du Cachemire se trouve-t-elle au cœur des tensions entre l'Inde et le Pakistan, deux pays nés de la partition de l'empire des Indes britanniques, en 1947 ? Quand cette rivalité mortifère a-t-elle débuté ? Et comment la situation est-elle susceptible d'évoluer ? Dans cet épisode de « L'Heure du Monde », Sophie Landrin, correspondante du Monde à New Delhi, répond à ces questions.Un épisode de Jean-Guillaume Santi, réalisé par Amandine Robillard. Présentation : Claire Leys. Suivi éditorial : Adèle Ponticelli et Claire Leys. Montage : Marion Bothorel. Dans cet épisode : extraits des journaux des Actualités françaises, diffusés le 19 juin 1947 et le 25 septembre 1947 ; d'un discours de l'ancien premier ministre du Pakistan, Imran Khan, prononcé à la tribune de l'ONU, le 27 septembre 2019 ; d'une prise de parole du premier ministre indien, Narendra Modi, le 24 avril 2025.Cet épisode a été publié le 16 mai 2025.À réécouter : "Inde : comment Narendra Modi menace la démocratie"---Pour soutenir "L'Heure du Monde" et notre rédaction, abonnez-vous sur abopodcast.lemonde.frQue pensez-vous des podcasts du « Monde » ? Donnez votre avis en répondant à cette enquête. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
durée : 00:15:18 - Journal de 12h30 - Echanges de missiles entre l'Inde et le Pakistan, nouveau regain de tension entre les deux voisins. 11 civils tués cette nuit dans des bombardements indiens au Cachemire.
durée : 00:15:18 - Journal de 12h30 - Echanges de missiles entre l'Inde et le Pakistan, nouveau regain de tension entre les deux voisins. 11 civils tués cette nuit dans des bombardements indiens au Cachemire.
durée : 00:15:21 - Journal de 8 h - La nuit de mardi à mercredi était intense, les affrontements se sont multipliés à la frontière entre l'Inde et le Pakistan. En cause : le Cachemire.
durée : 00:06:51 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - L'Inde et le Pakistan ont échangé des tirs d'artillerie le long de leur frontière contestée au Cachemire, quelques heures après des frappes indiennes sur le sol pakistanais. New Delhi dit agir en représailles à l'attentat commis au Cachemire indien le 22 avril : des hommes armés ont abattu 26 hommes
durée : 00:15:21 - Journal de 8 h - La nuit de mardi à mercredi était intense, les affrontements se sont multipliés à la frontière entre l'Inde et le Pakistan. En cause : le Cachemire.
durée : 00:15:21 - Journal de 8 h - La nuit de mardi à mercredi était intense, les affrontements se sont multipliés à la frontière entre l'Inde et le Pakistan. En cause : le Cachemire.
L'armée indienne a effectué des frappes en territoire pakistanais dans la nuit de mardi à mercredi. Delhi affirme avoir visé des "infrastructures terroristes" et évité les sites militaires pour "éviter toute escalade". Le Pakistan a promis de riposter, faisant craindre un embrasement entre les deux puissances nucléaires. Ecoutez l'analyse de Didier Chaudet, géopolitologue à l'Observatoire de la Nouvelle Eurasie. Ecoutez L'invité pour tout comprendre avec Yves Calvi du 07 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'Inde a bombardé le Pakistan dans la nuit, ravivant le conflit autour du Cachemire, une région disputée depuis 1947, date du départ des colons britanniques. Ce territoire stratégique, à majorité musulmane mais dirigé historiquement par un maharaja hindou, est au cœur de cinq guerres entre les deux puissances nucléaires. L'Inde y voit un enjeu de sécurité face à la Chine, tandis que le Pakistan dépend de ses ressources en eau. Malgré 100 000 morts en près de 80 ans, le conflit reste peu médiatisé à l'international. La tension actuelle fait craindre une nouvelle guerre, dans un contexte de retrait américain et de montée en puissance de l'Inde. Présenté par Milan Berckmans Merci pour votre écoute N'hésistez pas à vous abonner également aux podcasts des séquences phares de Matin Première: L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwPL'édito politique « Les Coulisses du Pouvoir » : https://audmns.com/vXWPcqxL'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQRetrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.be Retrouvez également notre offre info ci-dessous : Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWMELes Clés : https://audmns.com/DvbCVrHLe Tournant : https://audmns.com/moqIRoC5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssrEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
[2] ‘NUNTII IN LINGUA LATINA’ ‘IN LINGUA LATINA, ANGLICA ET ITALICA’ ‘*AUDIS’! Stai ascoltando 'Nuntii in lingua latina' in latino, inglese e italiano. HISPANIA. SPAIN. SPAGNA. TRANSLATIO A CASANDRA FREIRE VERSAM EST. • ‘ENERGIAE TOTUS LAPSUS’. // ‘DIE VIGINTI NOVEM MENSIS APRILIS’, ‘ELECTRICITATIS HISPANICAE *SOCIETAS (REE)’ ‘*RETTULIT’ [‘SEX TEMPORA MATUTINA’ ‘PROPE CENTUM CENTESIMAE PATRIAE OPES’ ‘*RESTITUTAM ESSE’], ‘SUBITO ENERGIAE TOTO LAPSO’ [‘*QUI’ ‘ANTE DUODECIM ET TRIGINTA TRES PRIDIE DIEI’ ‘*ACCIDERAT’]. // ‘INTERIM CAUSAE’ ‘*INVESTIGANTUR’. // ‘SOLUM’ ‘*NOTUM EST’ [‘QUINDECIM GIGAWATTS POTESTATIS SUBITO QUINQUE SECUNDIS ‘*EVANESCERE’]. SPAGNA. Il grande blackout. Il ventinove aprile l’azienda Red eléctrica española (Ree), a partecipazione statale, ha riferito che dalle sei del mattino è stato ripristinato quasi il cento per cento della fornitura di energia del paese dopo l’improvvisa interruzione generale alle dodici trentatré del giorno prima. Intanto è in corso un’indagine per scoprire le cause del blackout. L’unica certezza è che quindici gigawatt di potenza sono improvvisamente scomparsi dalla rete elettrica per cinque secondi (INTERNAZIONALE). SPAIN. The big blackout. On April 29, the state-owned “Red Eléctrica Española (Ree)” reported that as of 6 a.m. nearly one hundred percent of the country's power supply had been restored after the sudden general outage at 12:33 p.m. the day before. Meanwhile, an investigation is underway to find out the cause of the blackout. The only certainty is that 15 gigawatts of power suddenly disappeared from the power grid for five seconds (INTERNATIONAL). CANADA. CANADA. CANADA • LIBERALES IN REGIMINE MANENT. // ‘*FACTIO LIBERALIS CANADAE’ ‘EX CENTRO-SINISTRA’ ‘COMITIIS DUODETRICESIMO APRILIS MENSE HOC ANNO’ ‘*VICIT’ ET ‘MANDATUM QUARTUM’ ‘UNUM POST UNUM’ ‘*ACQUISIVIT’. I liberali restano al potere. “Alle elezioni legislative del ventotto aprile il Partito liberale canadese, di centrosinistra, ha ottenuto un quarto mandato di governo consecutivo, al termine di una campagna elettorale condizionata dalle minacce del presidente statunitense Donald Trump”, scrive il Toronto Star (INTERNAZIONALE). Liberals remain in power. “In the April 28 general election, the center-left Liberal Party of Canada won a fourth consecutive term of government at the end of an election campaign conditioned by threats from U.S. President Donald Trump,” writes the Toronto Star (INTERNATIONAL). [2] ‘NUNTII IN LINGUA LATINA’ ‘IN LINGUA LATINA, ANGLICA ET GALLICA’ ‘*AUDIS’! Vous écoutez ‘Nuntii in Lingua latina’ en latin, anglais et français. CIVITATIBUS FOEDERATAE AMERICAE. UNITED STATES OF AMERICA. ÉTATS-UNIS TRANSLATIO A FERNANDA SOLÍS VERSAM EST. • ‘*TRUMP’ ‘THESAURUM’ ‘SUB MARI’ ‘*QUAERIT’. // ‘DIE VICESIMO CUARTO APRILIS MENSE’ ‘DONALDUS *TRUMP’ ‘LEGEM ORBIS TERRARUM’ ‘*NEGLEGIT’ ‘IUSSUM’ ‘AD MINERALIA OCEANI TERRARUM ORBIS EXHAURIENDA’ ‘*SUBSIGNAVIT’. // ‘EIUS *EST *SPES’ ‘CENTUM MILIA NEGOTIA’ ET ‘TRECENTA MILIARDA PECUNIARUM LABORUM PER ANNUM’ ‘CREARE’. // ‘*SCOPUS EIUS’ ‘*EST’ ‘QUAM PLURIMA MINERALIA SERVARE’ ‘SICUT COBALTUM, NICHELIUM, ALIAQUE’. ‘*TRUMP’ ‘DOMINIUM MINERALIUM CUPIENDORUM SINAE’ ‘COMPENSARE’ ‘*VULT’. Trump seeks 300 billion under the sea. On April 24, in defiance of international law, Donald Trump signed an executive order authorizing the exploitation of the seabed in international waters. He hopes this will generate 100,000 jobs and 300 billion in additional GDP. The aim is also to secure resources such as cobalt, nickel and rare earths, to counter China's domination of critical minerals. Trump cherche 300 milliards sous les mers. Au mépris du droit international, Donald Trump a signé, le 24 avril, un décret autorisant l’explotation manière des fonds marins dans les eaux internationals. Il espère ainsi generer 100 000 emplois et 300 milliards de PIB supplémentaires. L’objectif est aussi de sécuriser des ressources comme le cobalt, le nickel ou les terres rares, afin de contre la domination chinoise sur les minéraux critiques (L’EXPRESS). PAKISTANIA. PAKISTAN. PAKISTAN TRANSLATIO A SAID RAIMUNDO DELGADO VERSAM EST. • ‘*CACHEMIRA’ ‘TENSIONES’ ‘INTER INDIAM ET PAKISTANIAM’ ‘RURSUS’ ‘*GIGNIT’. // ‘*ATTENTATUM NON RECLAMATUM’ ‘DIE VICESIMO SECUNDO MENSIS APRILIS IN PAHALGAM’ ‘* FACTUM EST’. // ‘*QUOD’ ‘VIGINTI SEX MORTUOS’ ‘*RELIQUIT’. // ‘*NOVA DELHI ET ISLAMABAD’ ‘IACULA’ ‘POST ID EVENTUM, INTER SE’ ‘*COMMUTAVERUNT’. // ‘*GUBERNATIO NATIONALIS INDIORUM’ ‘SEQUENTES POENAS’ ‘*EXERCUIT’: [‘FOEDUS’ ‘DE DIVISIONE AQUARUM FLUMINIS INDICI’ ‘*SUSPENDIT’], [‘PRINCIPALE LIMINIS TERRESTRIS ‘*CLAUSIT’] ET [‘PLURES LEGATOS PAKISTANIANOS’ ‘*EXPELSIT’]. // ‘*GUBERNATIO PAKISTANIENSIS’ ‘SIMILIBUS POENIS PUNITIVIS’ ‘*RESPONDIT’. // ‘*HAE NATIONES’ ‘POTENTIAE NUCLEARES’ ‘AUSTRI ORIENTALIS ASIAE’ ‘*SUNT’. New escalation between India and Pakistan. Kashmir once again raises tensions between the region's two nuclear powers, India and Pakistan. Following an attack - for which no claim was made - that killed 26 people in Pahalgam on April 22, New Delhi and Islamabad exchanged fire. In retaliation, the ultranationalist Hindu government suspended a treaty on sharing the waters of the Indus, closed the main land border post and expelled several diplomats. Pakistan has also embarked on a spiral of similar punitive and retaliatory measures. Nouvelle escalade entre l’Inde et le Pakistan. Le Cachemire suscite à nouveau des tensions entre les deux puissances nucléaires de la région, l’Inde et le Pakistan. Après l’attaque -non revendiquée- ayant causé le 22 avril la mort de 26 personnes à Pahalgam, New Delhi et Islamabad ont échangé des tirs. En représailles, le gouvernement ultranationaliste hindou a suspendu un traité sur le partage des eaux de l’Indus, fermé le principal poste-frontière terrestre et expulsé plusieurs diplomates. Le Pakistan s’est lui aussi lancé dans u ne spirale de mesures punitives et de rétorsion similiares (L’EXPRESS). [2] ‘NUNTII IN LINGUA LATINA’ ‘IN LINGUA LATINA, ANGLICA ET GERMANICA ‘*AUDIS’! Sie hören Nuntii in Lingua latina auf Latein, English und Deutsch. CIVITATE VATICANA. VATICAN CITY. VATIKANSTADT. • ‘*CONCLAVE’ ‘PRO PAPAM ELIGENDO’ ‘SEPTIMO MAII MENSE’ ‘*INCIPIET’. VATICAN CITY. Conclave of cardinals to elect pope to start on 7 May. Roman Catholic cardinals will begin their secret conclave to elect the new leader of the global church on 7 May, the Vatican said on Monday (THE GUARDIAN WEEKLY). VATIKANSTADT. Konklave der Kardinäle zur Papstwahl beginnt am 7. Mai. Die römisch-katholischen Kardinäle werden ihr geheimes Konklave zur Wahl des neuen Oberhauptes der Weltkirche am 7. Mai beginnen, teilte der Vatikan am Montag mit. UCRAINA. UKRAINE. UKRAINE. • DE BELLI FACIE. // ‘*RUSSICI ET AMERICANI’ ‘IN MOSCOVIA’ ‘*NEGOTIANTUR’. // ‘*TRUMP ET ZELENS’KYJ’ ‘IN ROMA’ ‘*LOQUUNTUR’. // ‘DE PACE’ ‘IN LONDINO’ ‘*CONCIPIUNT’. // TAMEN, ‘*PYROBOLI’ ‘IN KIOVIA’ ‘*CADUUNT’. The face of war. Russians and Americans negotiate in Moscow. In Rome, at the Pope's funeral, Donald Trump and Volodymyr Zelensky push their chairs together. In London, attempts are being made to design a peacekeeping force. And in Kiev? The bombs continue to fall. People continue to be killed. And others are injured, like this man who had his face torn apart in a Russian attack. His wounds - possibly caused by flying shards of glass - had to be treated with dozens of stitches. The past week has seen some of the most serious Russian attacks since the beginning of the war. Peace? Not to be seen in Ukraine. Gesicht des Krieges. In Moskau verhandeln Russen und Amerikaner. In Rom, beim Begräbnis des Papstes, schieben Donald Trump und Wolodymyr Selenskyj ihre Stühle zusammen. In London versucht man, eine Friedenstruppe zu entwerfen. Und in Kiew? Fallen weiter die Bomben. Werden weiter Menschen getötet. Und andere verletzt, wie dieser Mann, dem es bei einem russischen Angriff das Gesicht zerfetzt hat. Mit Dutzenden Stichen mussten seine Wunden – womöglich rühren sie von herumfliegenden Glassplittern – versorgt werden. Die vergangene Woche sah einige der schwersten russischen Attacken seit Beginn des Krieges. Frieden? Ist in der Ukraine nicht zu sehen (DER STERN). Equipo 2: 5. Jimena – Inglés. 6. Luis – latín. 7. Chiara – Chino 8. Nadia - español [2] ‘NUNTII IN LINGUA LATINA’ ‘IN LINGUA LATINA, ANGLICA ET HISPANICA’ ‘*AUDIS’! Estás escuchando ‘Nuntii in lingua latina’ en latín, inglés y en español. CIVITATIBUS FOEDERATAE AMERICAE. UNITED STATES OF AMERICA. EN ESTADOS UNIDOS ‘DONALDUS *TRUMP’ ‘CENTUM DIES’ ‘IN MINISTERIO’ ‘EX SECUNDO MANDATO’ ‘*OPPLEVIT’. // ‘*PRAESES’ ‘*DIXIT’ [‘SENSUS COMUNIS REVOLUTIONEM’ INCEPISSE] ETIAM ‘*DIXIT’ [‘PERCONATIONUM INDICES’ ‘NUNTIOS FALSOS’ ‘*FUISSE’]. Trump 2: Judgment Day. Mr Trump marked the 100th day of his second term in office with a speech in Michigan. The president said he had sparked a ‘revolution of common sense’ and than opinion polls recording his waning popularity were ‘fake’ (THE ECONOMIST). Trump 2: el día del juicio final. Trump celebró el centenario de su segundo mandato con un discurso en Michigan. El presidente dijo que había desencadenado una «revolución del sentido común» y que los sondeos de opinión que registraban su menguante popularidad eran «falsos» (THE ECONOMIST). IRANIA. IRAN. EN IRÁN. SHAHID RAJAEE. DIRUPTIO CHEMICA FUIT. // ‘SALTEM SEPTUAGINTA *HOMINES’ ‘*MORTUI FUERUNT’ ET ‘PLUS QUAM MILLIA’ ‘*VULNERATI FUERUNT’ ‘DIRUPTIONE ET INCENDIO’ ‘IN SHAHID RAJAEE’. // ‘*INCENDIUM CHIMICUM’ ‘IN CISTERNIS’ ‘CAUSA PROBABILIS’ ‘*FUIT’. Shahid Rajaee. Chemical blast. At least 70 people have been killed and more than 1,000 injured by a huge explosion and its ensuing blaze at Sahid Rajaee -Iran’s largest shipping port- apparently triggered by containers of chemical catching fire (THE WEEK UK). Shahid Rajaee, Irán. Explosión química. Al menos 70 personas han muerto y más de 1.000 han resultado heridas por una enorme explosión y el consiguiente incendio en Sahid Rajaee -el mayor puerto de mercancías de Irán-, al parecer provocados por el incendio de contenedores de productos químicos (THE WEEK UK). [2] ‘NUNTII IN LINGUA LATINA’ ‘IN LINGUA LATINA, ANGLICA ET SINENSIS PINYIN’ ‘*AUDIS’! You're listening to ‘Nuntii in lingua latina’ in Latin, English and Chinese Pinyin. SINIS. CHINA. TRANSLATIO A CASANDRA FREIRE VERSAM EST. "EMERE IN SINIS" ‘*HOC’ ‘ALIUD FACTUM’ [ UT OECONOMIAM SINENSEM ‘*EXHIBERE’]. // ‘*“EMERE”’ ‘NOVUM SIGNUM RECENTIS ET APERTAE OECONOMIAE SINARUM’ ‘*FACTUM EST’. // ‘*OECONOMIA SINARUM’ ‘AB ALIENIS PERIEGESIBUS’ ‘*ADDUCTA EST’, ‘*QUAE’ ‘STUDIUM’ ‘IN URBIS PRODUCTOS, PROSPERA CONSILIA ET NOVAS RATIONES’ ‘*PORREXERANT’. "China Shopping" became another letter introducing China's economy. It has become a new symbol of China’s modern and open economy, driven by foreign tourists drawn to local products, favorable policies, and innovation. http://www.beijingreview.com.cn/ “zhōngguó gòu” chéngwéi jièshào zhōngguó jīngjì de lìng yìfēngxìn。 tā yǐchéngwéi zhōngguó xiàndài kāifàng jīngjì dexīn xiàngzhēng , shòudào wàiguóyóukè de tuīdòng , tāmen bèi dāng dìchǎnpǐn 、 yōuhuìzhèngcè hé chuàngxīn suǒ xīyǐn SINIS. TRANSLATIO A SAID RAIMUNDO DELGADO VERSAM EST. ‘*AETAS’ ‘AUTOMATUM IN CURA SENIORUM VERSATORUM’ ‘PROXIME’ ‘VENIRET’? // ‘*SINAE’ ‘NORMAS PRO HAC SPECIE AUTOMATUM’ ‘*STATUVERUNT’. // ‘*OBSTACULA TALIA’ TAMEN UT ‘SUMPTUS ALTOS ET TECHNOLOGIAM IMMATUREM’ ‘*SUPERANDA SUNT’. // [‘QUOD IN DOMOS INTRA TRIENNIUM INTROIBUNT’ ‘*DICITUR’]. SI NUNTII IN LINGUA LATINA TRADUCTOR ESSE VOLUERIS, QUAESO LITTERAM ELECTRONICAM AD lpesquera@up.edu.mx MITTAS’. If you would like to collaborate as a translator in Nuntii in Lingua Latina, please send an email to lpesquera@up.edu.mx
L'émission 28 minutes du 07/05/2025 Conflit entre l'Inde et le Pakistan : vers une escalade militaire et nucléaire ?Dans la nuit du 6 au 7 mai, l'Inde a mené une série de frappes sur le Pakistan, dans la région du Cachemire, causant la mort de 38 civils des deux côtés. Le Pakistan a répliqué par des tirs d'artillerie et a promis “une riposte cinglante”. Cette attaque qui a visé “neuf camps terroristes", selon les autorités indiennes, fait suite à un attentat perpétré en Inde le 22 avril qui a fait 26 morts. L'Inde a imputé cet attentat au Pakistan voisin, que ce dernier dément. Depuis leur prise d'indépendance vis-vis de la Grande-Bretagne en 1947, le Cachemire est convoité par l'Inde, à majorité hindoue, et le Pakistan, à majorité musulmane — deux religions présentes dans cette région partagée entre les deux pays. Pour le Pakistan, cette région est stratégique puisqu'elle permet son approvisionnement en eau douce. L'Inde et le Pakistan détiennent chacun l'arme nucléaire, mais ont soigneusement évité de l'utiliser malgré leurs multiples accrochages. Face à un droit international qui semble tomber en désuétude, quelle ampleur ce conflit peut-il prendre ? On en débat avec Claude Blanchemaison, ancien ambassadeur de France en Inde, Charlotte Thomas, politiste, spécialiste de l'Inde et Anne Viguier, historienne, spécialiste de l'Asie du Sud.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 7 mai 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
L'émission 28 minutes du 07/05/2025 L'enquête qui dévoile les dessous de l'élevage industriel françaisCaroline du Saint est journaliste et réalisatrice de documentaires. En 2023, son documentaire "L'usine des animaux", diffusé sur Arte, explore le monde de l'élevage intensif autour du globe, de l'Allemagne à la Chine. Mais un angle mort subsiste : l'élevage industriel en France, où 60 % des animaux d'élevage sont concentrés dans 3 % des exploitations. Mais dans l'Hexagone, difficile de se rendre dans un élevage caméra à l'épaule, tant l'omerta est prégnante. Pour Caroline du Saint, “il y a l'expression d'un déni généralisé en France sur ce qu'est notre modèle d'élevage dominant, celui de l'élevage industriel”. Cet aveuglement l'a motivée à enquêter. Elle publie "Un déni français - Enquête sur l'élevage industriel" (aux éditions Récamier), un livre dans lequel elle dévoile la réalité de ce système industriel soutenu par les lobbys. Conflit entre l'Inde et le Pakistan : vers une escalade militaire et nucléaire ?Dans la nuit du 6 au 7 mai, l'Inde a mené une série de frappes sur le Pakistan, dans la région du Cachemire, causant la mort de 38 civils des deux côtés. Le Pakistan a répliqué par des tirs d'artillerie et a promis “une riposte cinglante”. Cette attaque qui a visé “neuf camps terroristes", selon les autorités indiennes, fait suite à un attentat perpétré en Inde le 22 avril qui a fait 26 morts. L'Inde a imputé cet attentat au Pakistan voisin, que ce dernier dément. Depuis leur prise d'indépendance vis-vis de la Grande-Bretagne en 1947, le Cachemire est convoité par l'Inde, à majorité hindoue, et le Pakistan, à majorité musulmane — deux religions présentes dans cette région partagée entre les deux pays. Pour le Pakistan, cette région est stratégique puisqu'elle permet son approvisionnement en eau douce. L'Inde et le Pakistan détiennent chacun l'arme nucléaire, mais ont soigneusement évité de l'utiliser malgré leurs multiples accrochages. Face à un droit international qui semble tomber en désuétude, quelle ampleur ce conflit peut-il prendre ? Marjorie Adelson nous met en garde contre l'un des effets méconnus du réchauffement climatique : il modifie… le goût du fromage ! Marie Bonnisseau s'intéresse aux gamers qui se sont pris de passion pour le conclave et parient sur le prochain pape. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 7 mai 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
Deux semaines après un attentat qui a fait 26 morts au Cachemire indien, la tension grimpe entre les deux puissances nucléaires d'Asie du Sud. Entre représailles diplomatiques et menaces militaires se dessine le risque d'un nouvel affrontement. Mais d'où vient ce conflit entre Inde et Pakistan ? Carole Dieterich, journaliste basée à New Dehli, revient sur 80 ans de discorde dans le Point J. Caroline Stevan Réalisation : Brian Lanni Pour aller plus loin : https://www.rts.ch/info/monde/14349778-podcast-qui-est-vraiment-narendra-modi.html
Chaque jour, en moins de 10 minutes, un résumé de l'actualité du jour. Rapide, facile, accessible.
Depuis l'attentat qui a fait 26 morts dans le Cachemire Indien le 22 avril, la tension entre l'Inde et le Pakistan est à son comble. Après l'escalade diplomatique, les deux pays sont au bord de l'affrontement militaire. Les Cachemiriens, eux, font les frais de cet affrontement. Des maisons sont rasées et des familles déchirées au nom de la lutte contre le terrorisme et le Pakistan. Un silence lourd règne à Pulwama, au sud du Cachemire. Le 26 avril, les forces de sécurité indiennes sont intervenues dans ce village, où un habitant est soupçonné d'être lié à l'attentat. De nombreuses maisons y ont été dynamitées et depuis leurs occupants vivent dans les ruines. « L'armée est arrivée ici à sept heures du matin. Ils nous ont demandé d'évacuer la maison et nous ont conduits à la mosquée. Ils nous ont laissés partir à midi et lorsque nous sommes revenus les maisons étaient en ruine. S'il y avait un militant impliqué, pourquoi s'en prendre à tous les voisins ? », se demande Abdul Rashid. L'homme de 68 ans a tout perdu lors de cette opération de représailles indiscriminée, une méthode courante en Inde, bien qu'en dehors de tout cadre légal. « Ils ont fait exploser notre maison. C'était énorme, même la mosquée tremblait. On a eu très peur, certains habitants se sont évanouis. Il a fallu de l'eau pour les ranimer. Ils se sont tous mis à pleurer », se souvient-il.Depuis que l'Inde a désigné le Pakistan comme responsable de la tuerie du 22 avril, beaucoup d'Indiens jugent que la priorité est de punir leur voisin. Les Cachemiriens, eux, voient revenir dans l'indifférence leur pire cauchemar : être pris entre les feux des exactions des groupes militants et de la répression de l'armée indienne. « Le mariage de mon frère était prévu dans dix jours, mais ils ont tout détruit. On nous a juste ordonné de quitter la maison. S'ils nous avaient prévenus, on aurait peut-être pu sauver certaines choses. Ils transforment cet endroit en Palestine. C'est une injustice totale », se désole Haseena, mère de famille de 42 ans.Dans l'escalade des sanctions, les deux pays ont décidé du renvoi mutuel de leurs ressortissants. Bien que rares, les familles mixtes Indo-Pakistanais se retrouvent aujourd'hui écartelées. « J'étais sorti pour mon travail et j'ai reçu un appel de ma famille. Ils avaient reçu une notification de la police demandant à ma femme et mes deux filles de quitter le pays », raconte Bachir. Il est Pakistanais et vit dans le Cachemire Indien. Avec sa femme, ils ont trois enfants dont deux sont nés au Pakistan et l'un en Inde. Bachir et sa famille refusent d'être séparés et sont depuis terrés chez eux dans l'angoisse. « Cette séparation est insupportable. Qu'ils nous tuent, ce serait mieux, ce serait fini. Comment peuvent-ils séparer un fils de 10 ans de sa mère ? Que va devenir mon fils tout seul en Inde ? », s'inquiète-t-il. L'embrasement renforce la suspicion contre les musulmans indiens, soupçonnés de sympathie avec la cause indépendantiste du Cachemire, le seul État à majorité musulmane du pays. De nombreux cas de harcèlement par la police ou des groupes extrémistes hindous sont signalés. À lire aussi«Les habitants stockent des vivres»: les Cachemiriens se préparent à un potentiel conflit entre l'Inde et le Pakistan À écouter aussiDécryptage: Inde et Pakistan, un regain de tensions particulièrement inquiétant
Focus sur l'actualité Merci pour votre écoute N'hésistez pas à vous abonner également aux podcasts des séquences phares de Matin Première: L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwPL'édito politique « Les Coulisses du Pouvoir » : https://audmns.com/vXWPcqxL'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQRetrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.be Retrouvez également notre offre info ci-dessous : Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWMELes Clés : https://audmns.com/DvbCVrHLe Tournant : https://audmns.com/moqIRoC5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssrEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:03:37 - Le monde à 18h50 - par : Franck MATHEVON - Une semaine après l'attentat meurtrier attribué à un groupe islamiste au Cachemire, la tension est au plus haut entre l'Inde et le Pakistan. Les deux puissances nucléaires, qui se disputent cette région des contreforts de l'Himalaya depuis des décennies, sont sur le pied de guerre.
Le Journal en français facile du vendredi 25 avril 2025, 18 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/BcFj.A
durée : 00:03:20 - Géopolitique - par : Pierre Haski - En quelques jours, l'assassinat mardi de 26 touristes au Cachemire sous contrôle indien a placé l'Inde et le Pakistan au bord de la guerre. S'agissant de deux puissances nucléaires, le risque est énorme, même si les deux voisins ont jusqu'ici toujours évité de pousser l'escalade trop loin.
durée : 00:03:20 - Géopolitique - par : Pierre Haski - En quelques jours, l'assassinat mardi de 26 touristes au Cachemire sous contrôle indien a placé l'Inde et le Pakistan au bord de la guerre. S'agissant de deux puissances nucléaires, le risque est énorme, même si les deux voisins ont jusqu'ici toujours évité de pousser l'escalade trop loin.
durée : 00:12:45 - Les Enjeux internationaux - par : Jean Leymarie - La suppression de l'article 370 de la Constitution indienne en 2019 a intensifié le conflit entre l'Inde et le Pakistan dans le Cachemire. Après des décennies de violences, la décision de retirer à cette région à majorité musulmane son autonomie partielle continue de susciter de vives protestations. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Charlotte Thomas Politiste, spécialiste de la minorité musulmane en Inde et chercheuse associée au programme Asie du Sud de Noria
Le Journal en français facile du jeudi 24 avril 2025, 18 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/BbzZ.A
durée : 00:05:06 - La Revue de presse internationale - par : Mathilde Ansquer - Les tensions montent entre l'Inde et le Pakistan depuis une attaque qui a fait au moins 26 morts dans la région disputée du Cachemire, mardi dernier.
Chaque jour, en moins de 10 minutes, un résumé de l'actualité du jour. Rapide, facile, accessible.
L'économie pakistanaise pourrait perdre jusqu'à 300 millions de dollars en raison des perturbations du réseau internet causées par l'imposition d'un pare-feu national. Depuis juillet, les réseaux sont jusqu'à 40% plus lents que la normale. Le Pakistan a déjà bloqué l'accès au réseau social X depuis les élections de février, au cours desquelles l'ancien Premier ministre emprisonné, Imran Khan, a remporté le plus grand nombre de sièges malgré la répression et l'interdiction de son parti. De notre correspondante à Lahore,Il est plus de minuit, à Lahore. Shafique Wains et ses deux associés sont à la tâche devant leurs ordinateurs. Ils sont assistants informatique pour des centres d'appel basés aux États-Unis et en Europe. Dix minutes seulement après qu'il ont pris leur posten un message d'erreur s'affiche sur leurs écrans : le réseau internet a été interrompu.« La connexion sécurisée et le protocole de transfert de fichiers ont été déconnectés. D'habitude, cela se produisait une fois par semaine, ou tous les trois ou quatre jours. Mais depuis juillet, cela se produit 10 à 15 fois par jour. »Shafique Wains, PDG de Wains Solutions, a perdu 30% de ses clients au cours des dernières semaines en raison des interruptions constantes du réseau internet : « J'ai créé cette entreprise en avril 2023 et nous avons connu une croissance jusqu'à récemment. Depuis le mois dernier, elle s'est arrêtée à cause des perturbations de l'internet. Je crains que d'ici l'année prochaine, nous ne devions déménager dans un bureau plus petit ou travailler à distance depuis notre domicile. »Shafique Wains et ceux qui travaillent comme lui, en freelance sur internet, paient un lourd prix. Certaines plateformes qui mettent en lien les clients et les travailleurs indépendants ont suspendu temporairement les comptes de milliers de Pakistanais. Umair, qui fait du marketing numérique, en a fait l'expérience : « Le site Fiverr a envoyé une notification à nos clients pour les informer que nous n'étions pas disponibles pour un nouveau travail. Nous ne gagnons pas beaucoup d'argent et nous ne recevons pas d'aide du gouvernement, ce qui est frustrant et déprimant. »À lire aussiLe Pakistan veut mieux réguler la liberté d'expression sur internetDélocalisation des bureaux à l'étrangerPlusieurs multinationales au Pakistan, lasses des interruptions internet, ont délocalisé leurs bureaux à l'étranger. Selon les médias locaux, l'installation d'un pare-feu national destiné à contrôler et à réguler le web est à l'origine de la dégradation du réseau. Ces problèmes sont apparus alors que l'armée pakistanaise – l'institution la plus puissante du pays – affirme lutter contre ce que l'on appelle le « terrorisme numérique ». Mais les analystes estiment que la principale cible des perturbations numériques est le parti du chef de l'opposition emprisonné, Imran Khan, qui jouit toujours d'une grande popularité et qui est soutenu par une base d'électeurs jeunes et férus de technologie.Le gouvernement nie mais ne donne aucune réelle explication, regrette Noghat Dad. Elle est directrice de l'ONG Digital Rights Foundation : « Nous appelons cela un pays démocratique. Nous ne sommes pas la Russie, nous ne sommes pas la Chine. Nous ne sommes pas un autre pays où l'on donne l'exemple de l'installation d'un système de pare-feu. En fait, nous devons être très clairs sur la direction que nous voulons prendre en tant que pays, puis être clairs et transparents vis-à-vis de nos concitoyens, en leur disant que c'est la direction que nous adoptons et que c'est là que nous allons. »Fuite des cerveauxLes autorités pakistanaises ont franchi un pas, estime Usama Khilji, directeur d'un organisme de surveillance d'internet à Islamabad : « Cela montre vraiment que l'espace de dissidence et d'exercice des droits constitutionnels démocratiques dans ce pays, tels que la liberté d'expression, le droit à la vie privée, le droit à l'information et le droit à la subsistance, se rétrécit de plus en plus. »Usama Khilji met en garde contre une fuite des cerveaux qui s'accentuerait. Plus de 100 000 personnes qualifiées auraient déjà quitté le Pakistan au cours de ces deux dernières années en raison de la crise économique.À lire aussiPakistan: le réseau social X bloqué pour des raisons de «sécurité nationale»
Le Pakistan est confronté à une vague de chaleur avec des températures qui dépassent les 52°C dans la province du Sindh, dans le sud. Une température proche du record national établi à 54°C. Dans le Pendjab, la province la plus peuplée, les autorités ont décidé de fermer les écoles. La population est appelée à rester chez elle et à éviter les déplacements inutiles. Le Pakistan est le cinquième pays le plus vulnérable au changement climatique. De notre correspondante à Lahore, avec la collaboration de Shahzaib Wahlah,À bord de leur tracteur, les fermiers labourent leurs champs de maïs à Chappa, une localité du Pendjab. Il est 11 h, le soleil est presque à son zénith, le thermomètre affiche 47°C. Malgré la chaleur étouffante, Mohammad Imran, un linge mouillé sur la tête, retourne la terre asséchée avec sa pelle : « Vous voyez ici que les graines ont germé, mais ici rien n'a poussé, c'est à cause de la chaleur. 40 % de cette parcelle est devenue stérile. »Le fermier âgé d'une trentaine d'années est éreinté : « Nous transpirons beaucoup, nous avons des courbatures partout et nous sommes épuisés. Avant de dormir, je prends du paracétamol, mais le lendemain matin, nous ressentons encore la fatigue. Il fait si chaud. Nous devons prendre un relaxant musculaire avant de commencer le travail. Et on doit travailler plus, car nous devons arroser davantage nos cultures en raison des fortes chaleurs. »Les températures dépassent de six à huit degrés les normales saisonnières dans le Pendjab. Dans la vieille ville de Lahore, la capitale provinciale, la population qui vit dans la promiscuité suffoque. La situation est d'autant plus difficile pour un cinquième de la population qui vit sous le seuil de pauvreté.Waheed est métallier. « Nous n'avons pas d'eau courante, explique-t-il. Elle ne vient que quelques heures par jour et nous la conservons dans des seaux et des bidons. » Il vit dans une pièce unique avec sa femme et leurs trois enfants : « C'est très dur, surtout la nuit. Souvent, je me réveille au milieu de la nuit, transpirant et suffocant. Je dois sortir dehors pour prendre l'air. Je n'ai pas d'argent pour acheter un climatiseur ni même pour payer l'électricité. »« Survivre dans cette chaleur est si dur »Son épouse Fouzia épluche des légumes sur le lit double qui occupe presque toute la pièce : « C'est très difficile de dormir. Nous sommes cinq à dormir dans cette pièce. La nuit, il fait tellement chaud qu'on suffoque ici, mais que pouvons-nous faire ? On ne peut pas aller dehors. La moindre activité est si dure. Cuisiner est si difficile. Survivre dans cette chaleur est si dur. »Dans les hôpitaux, les médecins sont alarmés. Ils reçoivent chaque jour des centaines de patients aux symptômes identiques, tels que la déshydratation, les nausées, les étourdissements, l'extrême fatigue. À l'hôpital général, de Lahore, le docteur Syed Jaffar Hussian est catastrophé face aux canicules récurrentes : « Comme notre pays est pauvre, la plupart des gens n'ont pas les moyens de s'offrir des installations adéquates comme la climatisation. Et cette situation ajoute un fardeau au secteur de la santé. Avec les coups de chaleur, les hôpitaux déjà surchargés sont encore plus sollicités. »Le thermomètre n'a pas fini de grimper au Pakistan. C'est le cinquième pays le plus vulnérable au changement climatique. Il devrait être confronté à d'autres vagues de chaleurs extrêmes dans les prochaines semaines comme dans le reste de l'Asie.À lire aussiLe Pakistan tout proche de son record national en matière de chaleur
durée : 00:03:41 - Géopolitique - par : Pierre Haski - L'Iran et le Pakistan viennent de convenir d'une désescalade et c'est la bonne nouvelle de la semaine....
durée : 00:06:32 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Des centaines de pêcheurs sont arrêtés et emprisonnés en Inde et au Pakistan, pris dans les filets de tensions frontalières entre les deux puissances nucléaires. Ces pêcheurs, issus de familles pauvres, sont maintenus dans des cellules crasseuses, sans avoir de quoi manger ou se soigner.
Le Journal en français facile du jeudi 18 janvier 2024, 17h00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : https://rfi.my/AGiD.A
Chaque jour, en moins de 10 minutes, un résumé de l'actualité du jour. Rapide, facile, accessible.
Certaines frontières sont plus marquées que d'autres et, pour cette raison, plus évidentes à l'œil. Il en est même qui sont visibles de puis l'espace. C'est le cas de la frontière séparant l'Inde du Pakistan. La NASA vient en effet de publier une photo montrant, de façon très claire, une longue ligne lumineuse courant à la limite des deux pays.Ces illuminations viennent de l'installation, par l'Inde, de puissants projecteurs sur la frontière qui la sépare du Pakistan. En braquant sur cette zone ces intenses faisceaux lumineux, les militaires peuvent mieux la surveiller.Longue de plus de 2.900 kilomètres, cette frontière fait en effet l'objet d'un contrôle renforcé.Une frontière très surveilléeSi cette frontière est autant surveillée, c'est que les rapports entre les deux pays sont très tendus. La principale pomme de discorde, entre eux, est la région du Cachemire, partagée entre l'Inde, le Pakistan et la Chine.Cette région n'est d'ailleurs pas dotée d'une frontière au sens strict, mais, depuis 1949, de ce qu'il est convenu d'appeler une "ligne de contrôle", mise en place au terme de la première guerre qui avait opposé l'Inde et le Pakistan.Or, le tracé de la frontière étant mal accepté par les parties prenantes, plusieurs zones du Cachemire sont mutuellement revendiquées par l'Inde et le Pakistan. Les deux pays s'accusent régulièrement de soutenir des guérillas et de provoquer des incidents de frontière destinés à faciliter des incursions dans le pays voisin.Dans un tel contexte, les projecteurs allumés à la frontière permettent de mieux repérer les combattants et les convois d'armes en provenance du Pakistan, qui tenteraient de s'infiltrer en Inde.Ces projecteurs rendent encore plus hermétique une frontière qui, dans cette région du Cachemire, est déjà clôturée par un double rang de fils de fer barbelés s'élevant parfois à 4 mètres de hauteur.D'autres frontières sont nettement perceptibles, la nuit, en raison de la différence d'éclairage entre les deux pays qu'elles séparent. Il s'agit notamment de la frontière entre les deux Corées et de celle qui marque la limite entre l'Afrique du Sud et le Zimbabwe. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Certaines frontières sont plus marquées que d'autres et, pour cette raison, plus évidentes à l'œil. Il en est même qui sont visibles de puis l'espace. C'est le cas de la frontière séparant l'Inde du Pakistan. La NASA vient en effet de publier une photo montrant, de façon très claire, une longue ligne lumineuse courant à la limite des deux pays. Ces illuminations viennent de l'installation, par l'Inde, de puissants projecteurs sur la frontière qui la sépare du Pakistan. En braquant sur cette zone ces intenses faisceaux lumineux, les militaires peuvent mieux la surveiller. Longue de plus de 2.900 kilomètres, cette frontière fait en effet l'objet d'un contrôle renforcé. Une frontière très surveillée Si cette frontière est autant surveillée, c'est que les rapports entre les deux pays sont très tendus. La principale pomme de discorde, entre eux, est la région du Cachemire, partagée entre l'Inde, le Pakistan et la Chine. Cette région n'est d'ailleurs pas dotée d'une frontière au sens strict, mais, depuis 1949, de ce qu'il est convenu d'appeler une "ligne de contrôle", mise en place au terme de la première guerre qui avait opposé l'Inde et le Pakistan. Or, le tracé de la frontière étant mal accepté par les parties prenantes, plusieurs zones du Cachemire sont mutuellement revendiquées par l'Inde et le Pakistan. Les deux pays s'accusent régulièrement de soutenir des guérillas et de provoquer des incidents de frontière destinés à faciliter des incursions dans le pays voisin. Dans un tel contexte, les projecteurs allumés à la frontière permettent de mieux repérer les combattants et les convois d'armes en provenance du Pakistan, qui tenteraient de s'infiltrer en Inde. Ces projecteurs rendent encore plus hermétique une frontière qui, dans cette région du Cachemire, est déjà clôturée par un double rang de fils de fer barbelés s'élevant parfois à 4 mètres de hauteur. D'autres frontières sont nettement perceptibles, la nuit, en raison de la différence d'éclairage entre les deux pays qu'elles séparent. Il s'agit notamment de la frontière entre les deux Corées et de celle qui marque la limite entre l'Afrique du Sud et le Zimbabwe. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices