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C dans l'air l'invité du 1er décembre 2025 avec Bernard-Henri Levy, écrivain et philosophe, fondateur et directeur de « La Règle du jeu ». Son film « Notre guerre », coréalisé avec Marc Roussel sur le front, dans l'est de l'Ukraine, est disponible en replay sur France.tv.Volodymyr Zelensky, sous forte pression politique et diplomatique, est arrivé lundi à Paris pour rencontrer Emmanuel Macron et consolider ses soutiens européens, à la veille d'une rencontre entre l'envoyé américain Steve Witkoff et le président russe Vladimir Poutine. Incarnation depuis bientôt quatre ans de la résistance ukrainienne à l'invasion russe, le président ukrainien fait face dans son pays à un important scandale de corruption éclaboussant le gouvernement, qui a contraint à la démission le puissant chef de cabinet du président, Andriï Iermak.Lundi en fin de matinée, le président français a accueilli son homologue ukrainien, puis Volodymyr Zelensky et Emmanuel Macron ont pu échanger avec les négociateurs américain Steve Witkoff et ukrainien Roustem Oumerov qui mènent des discussions en Floride. La semaine qui s'ouvre s'annonce "cruciale" pour l'Ukraine, a affirmé lundi la cheffe de la diplomatie de l'Union européenne Kaja Kallas, avant une réunion des ministres de la Défense de l'UE à Bruxelles. Les Européens espèrent que l'administration Trump, qu'ils soupçonnent de complaisance vis-à-vis de Vladimir Poutine, ne sacrifiera pas l'Ukraine.En dépit des négociations menées par les Américains dans un effort pour mettre fin à la guerre, la Russie multiplie ses frappes de drones et de missiles sur l'Ukraine.Au moins quatre personnes ont été tuées et 22 autres blessées lundi dans une frappe de missile russe sur Dnipro, grande ville du centre-est du pays, selon un nouveau bilan officiel. L'Ukraine, elle, a revendiqué samedi l'attaque par des drones navals de deux pétroliers de la flotte fantôme russe en mer Noire. Ces engins ont également été lancés contre un terminal pétrolier dans le port russe de Novorossiïsk.Bernard-Henri Levy, écrivain et philosophe, fondateur et directeur de « La Règle du jeu », et coréalisateur du film « Notre guerre », réalisé sur le front en Ukraine, est notre invité. Il nous donnera son analyse de la situation, alors que les négociations sur un plan de paix s'accélèrent.
C dans l'air du 1er décembre 2025 - Zelensky fragilisé...Poutine et Trump prêts à signer?Encore une semaine cruciale pour l'Ukraine. Volodymyr Zelensky est reçu ce lundi à l'Élysée par Emmanuel Macron, afin d'échanger sur les négociations et le plan de paix proposé par Donald Trump. Cette nouvelle visite en France du président ukrainien, la dixième depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022, intervient au lendemain de nouvelles discussions en Floride. Les Russes n'étaient pas autour de la table : il n'y avait que les Américains et les Ukrainiens, mais le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a jugé que ces pourparlers avaient été « productifs », même s'il a prévenu qu'« il restait encore du travail ». Une source proche de la délégation ukrainienne a confié de son côté à l'AFP que ces discussions n'étaient « pas faciles ».Cela n'a pas empêché le président américain d'afficher dimanche son optimisme à bord d'Air Force One. « Je pense que la Russie aimerait que cela se termine, et je pense que l'Ukraine… je sais que l'Ukraine aimerait que cela se termine », a déclaré Donald Trump.L'émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, qui a participé aux discussions en Floride, doit de nouveau se rendre à Moscou mardi pour discuter avec le président russe Vladimir Poutine. Ces échanges seront suivis de près par les Ukrainiens, les Européens et les Américains, tant l'envoyé spécial est considéré comme proche de Moscou depuis la divulgation d'un appel téléphonique avec un conseiller diplomatique russe par l'agence Bloomberg.Les Européens espèrent que l'administration de Donald Trump, qu'ils soupçonnent de « complaisance » vis-à-vis de Vladimir Poutine, ne sacrifiera pas l'Ukraine, considérée comme un rempart face aux ambitions russes.De son côté, le président ukrainien – qui incarne depuis bientôt quatre ans la résistance ukrainienne à l'invasion russe – a dû se séparer en urgence de son chef de cabinet, Andriy Yermak, éclaboussé par un important scandale de corruption. Un timing qui ne pouvait pas être plus mauvais pour l'Ukraine, alors que dans le pays les attaques incessantes des drones et des missiles russes sur les villes se poursuivent et que sur la ligne de front l'armée russe gagne du terrain, kilomètre carré par kilomètre carré, même si l'armée ukrainienne réussit encore des coups d'éclat, comme l'attaque de deux pétroliers russes par des drones marins le week-end dernier.Nos experts :- Général Jean-Paul PERRUCHE - général de corps d'armée, ancien directeur général de l'état-major de l'Union européenne et ancien chef de la mission militaire auprès du commandement suprême allié de l'Otan en Europe- Alain BAUER - professeur émérite de criminologie au Conservatoire National des Arts et Métiers, auteur de Conspiration au Vatican, publié aux Editions First- Gallagher FENWICK - Grand reporter, spécialiste des questions internationales, ancien correspondant à Washington, auteur de Volodymyr Zelensky : l'Ukraine dans le sang, publié aux éditions du Rocher- Patricia ALLEMONIERE - Grand reporter spécialiste des questions internationales
durée : 00:24:40 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Benjamin Duhamel, Florence Paracuellos - L'invité du Grand entretien de Benjamin Duhamel et Florence Paracuellos est Bernard Guetta, député européen du Groupe Renew et membre de la commission des Affaires étrangères. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:24:40 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Benjamin Duhamel, Florence Paracuellos - L'invité du Grand entretien de Benjamin Duhamel et Florence Paracuellos est Bernard Guetta, député européen du Groupe Renew et membre de la commission des Affaires étrangères. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
C dans l'air l'invitée du 26 novembre 2025 avec Alice Rufo, ministre déléguée aux Armées.Les efforts s'intensifient autour du plan américain visant à mettre fin à la guerre en Ukraine. À Genève comme à Abou Dhabi des représentants russes d'un côté et ukrainiens et européens de l'autre ont commencé à discuter avec les Américains des conditions d'une paix, alors que sur le terrain les troupes de Kiev se battent pour des forteresses du Donbass. Le Kremlin a relevé mercredi certains points "positifs" dans le plan américain pour mettre fin au conflit en Ukraine, après avoir rejeté une contre-proposition européenne. La Russie a reconnu avoir abordé avec Washington "dans les grandes lignes" la version originale du plan américain en 28 points dévoilé la semaine dernière et perçu comme favorable aux positions de Moscou. "Certains points (du plan américain, ndlr), on peut dire qu'ils sont positifs, mais beaucoup d'autres nécessitent une discussion spéciale entre experts", a commenté le conseiller diplomatique du Kremlin, Iouri Ouchakov, à la télévision publique russe.Une réunion d'urgence avait été convoquée dimanche à Genève entre Ukrainiens et Américains, sans la partie russe, pour travailler sur des contre-propositions au plan originel de Washington, qui prévoyait notamment des cessions de territoires et que Kiev renonce à l'Otan. Les Européens avaient de leur côté rédigé un plan alternatif qui rejette les principales demandes russes. Cette contre-proposition européenne n'a pas été commentée par les Etats-Unis. Les États-Unis ont ensuite tenu mardi des pourparlers avec des responsables russes à Abou Dhabi, aux Emirats arabes unis.Face aux menaces, le chef d'état-major Fabien Mandon a déclaré la semaine dernière que le pays devait être prêt à "perdre ses enfants". Des propos qui ont fait polémique, alors que le président de la République s'apprête à annoncer demain "la transformation du service national universel vers une nouvelle forme". Emmanuel Macron avait assuré hier sur RTL que ce nouveau service national volontaire n'implique aucunement d'"envoyer nos jeunes en Ukraine". Il est très clair que nous devons renforcer le pacte armée-Nation", a-t-il plaidé.
À la Une de la presse ce mercredi 26 novembre, Steve Witkoff, l'émissaire de Donald Trump, a donné des conseils à Moscou. Une enquête sur l'impunité des clients de mineurs exploités sexuellement. Et une fraude, inspirée du film Madame Doubtfire.
Le Journal en français facile du lundi 24 novembre 2025, 17 h 00 à Paris. ► EXERCICE Comprendre un extrait du journal | Jimmy Cliff, une légende du reggae | niveau A2 (exercice + PDF)Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/CDAv.A
durée : 00:20:02 - Journal de 18h - L'inquiétude et le désarroi en Ukraine après le plan de paix américain particulièrement favorable à la Russie. Les Européens espèrent encore améliorer ce plan validé par Donald Trump.
C'est une semaine importante pour l'Ukraine. Alors que des pourparlers visant à mettre fin à la guerre avec la Russie ont eu lieu hier à Genève, le plan Trump en 28 points a créé un choc à Kiev tant il apparaît favorable à Moscou. Les Européens ont alors présenté une version modifiée du plan américain, aussitôt repoussée par la Russie…
durée : 00:20:02 - Journal de 18h - L'inquiétude et le désarroi en Ukraine après le plan de paix américain particulièrement favorable à la Russie. Les Européens espèrent encore améliorer ce plan validé par Donald Trump.
« Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est désormais confronté au choix le plus déchirant de son mandat, relève le Washington Post. S'il accepte de céder Donetsk, certains Ukrainiens ne lui pardonneront jamais. S'il refuse, cette guerre tragique se poursuivra. Malgré tout son courage, Zelensky n'aura peut-être jamais connu de moment plus douloureux. » « Peut-être plus que jamais dans une situation délicate, renchérit le New York Times, Volodymyr Zelensky doit décider de la fermeté à adopter face à une proposition de règlement (américano-russe) qui, tout en instaurant une trêve, compromettrait la survie à long terme de l'Ukraine. Pour trouver une solution, il aura besoin du soutien indéfectible de ses partenaires européens et de l'opinion publique ukrainienne. » L'histoire bégaierait-elle ? Justement, Ukrainiens, Américains et Européens sont réunis à Genève pour tenter de se mettre d'accord sur ce fameux plan de paix qui fait la part belle à la Russie. « Genève est habituée de longue date à accueillir des pourparlers. Mais en coulisses, ceux-là ressemblent en fait davantage à une bataille, s'exclame Le Temps : celle de l'Ukraine et de l'Europe pour dire non à Washington. Car pour mettre fin à la guerre avec la Russie, l'administration Trump exige de Kiev qu'il renonce à sa souveraineté sur certains territoires, diminue son armée de moitié et abandonne son vœu d'intégrer l'OTAN. “Un retour aux heures les plus sombres de l'Europe“, ose le directeur général du Centre pour le dialogue humanitaire de Genève, David Harland, interrogé par le quotidien suisse. “La proposition américano-russe, poursuit-il, est quelque chose que l'Europe n'avait pas vu depuis les accords de Munich en 1938 et le pacte germano-soviétique Molotov-Ribbentrop en 1939. L'Europe paie le prix de trente ans de négligence en matière de puissance militaire. Et pourtant, sa population et son économie sont plus importantes que celles des Etats-Unis et de la Russie réunies !“ » « L'histoire bégaie », soupire Le Monde à Paris. « Les Européens doivent continuer à refuser la perspective d'un plan imposé à l'Ukraine, qui aurait les allures d'une “capitulation“, comme l'a déclaré, jeudi, le ministre français des affaires étrangères, Jean-Noël Barrot. Une capitulation qui serait aussi celle de l'Europe, déplore encore Le Monde, tant ses intérêts de sécurité sont désormais liés à ceux de l'Ukraine face à la Russie de Vladimir Poutine. » Des avancées ? Rien n'est encore officiel, mais apparemment, les négociations ont progressé hier à Genève… C'est ce que pointe la presse internationale ce matin, à l'instar d'El Pais à Madrid qui annonce que « les États-Unis et l'Ukraine sont sur le point de conclure un accord sur le plan de paix. » Le principe de cet accord, précise le quotidien espagnol, d'après des sources proches des négociations, serait de « protéger l'Ukraine par de solides garanties de sécurité lui permettant de se défendre en cas de nouvelle agression (ce qui aurait un effet dissuasif sur la Russie), ainsi que par la promesse que Kiev ne sera pas contrainte de réduire drastiquement la taille de son armée et son armement, comme le prévoit le plan américano-russe. Les ukrainiens et les européens chercheraient également à affiner et à minimiser les clauses contraignant le pays envahi à céder des territoires. » Pour sa part, « Donald Trump a assoupli sa position sur l'Ukraine, du bout des lèvres », note Le Figaro à Paris. « Trump a semblé samedi prendre quelques distances avec un plan qu'il voulait la veille voir accepter par l'Ukraine pour mettre fin à la guerre avec la Russie. “Non, ce n'est pas mon offre finale“, a déclaré le président américain. » Poutine observe… Bref, résume Libération à Paris, « Trump recule, les négociateurs avancent, Poutine observe. » En effet, pointe le journal, « le seul au milieu de toute cette agitation à ne pas s'exprimer publiquement est une fois de plus Vladimir Poutine. Retranché derrière les murs du Kremlin, le président russe jubile sans doute, lui qui a laissé entendre que la poursuite de la guerre ne le gênerait pas, qui ne souhaite pas vraiment signer un accord de paix avec une Ukraine qu'il n'a toujours pas renoncé à conquérir et avec un dirigeant, Volodymyr Zelensky, qu'il n'a jamais cessé de traiter d'“illégitime“. »
durée : 00:15:29 - Journal de 12h30 - De quelle marge de manœuvre disposeront les Européens à Genève ? Des responsables français, allemand, britanniques et italiens doivent participer aux discussions entre Ukrainiens et Américains sur la fin de la guerre et proposer des alternatives au plan Trump.
durée : 00:15:29 - Journal de 12h30 - De quelle marge de manœuvre disposeront les Européens à Genève ? Des responsables français, allemand, britanniques et italiens doivent participer aux discussions entre Ukrainiens et Américains sur la fin de la guerre et proposer des alternatives au plan Trump.
Loin des yeux, loin du cœur, a-t-on usage de dire. Mais est-ce vrai pour l'Ukraine après trois ans et demi de guerre ? Les Européens ont engagé des discussions difficiles sur leur soutien à l'Ukraine, et les Vingt-Sept ont promis de répondre au besoin de financement ukrainien, estimé à 135 milliards d'euros sur les deux prochaines années. Mais les États-membres sont divisés sur l'utilisation des avoirs russes gelés – 210 milliards d'euros –, dont une grande partie est hébergée en Belgique. Les autres solutions examinées sont un financement direct de l'Ukraine sous forme de dons ou d'un emprunt européen, qui aurait l'avantage de limiter l'impact direct sur les budgets nationaux.
Jacques Le Goff, éminent historien médiéviste, auteur de L'Europe est-elle née au Moyen Âge ? (2003), retraçait en 2008 les grandes strates historiques du continent européen, depuis les héritages gréco-romains et chrétiens jusqu'aux révolutions modernes. Soulignant l'importance de la lenteur historique, il en appelait à une construction patiente de l'Union Européenne. Conférence issue de la 11e édition des Rendez-vous de l'histoire sur le thème "Les Européens" en 2008. Voix du générique : Michel Hagnerelle (2006), Michaelle Jean (2016), Michelle Perrot (2002) https://rdv-histoire.com/Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Table ronde : Quels métiers d'avenir pour les Européens ? Samedi 5 avril 2025 à La Maison de la Chimie, XIIe colloque de l'Institut Iliade - Penser le travail de demain. Identité, communauté, puissance. L'actualité fait en permanence la chronique des évolutions spectaculaires du monde du travail, parfois sur un ton quasiment messianique, parfois en prédisant l'apocalypse. Le FMI va jusqu'à prédire que "60% des emplois des économies avancées sont menacés par l'intelligence artificielle" (janvier 2024). Dans ce contexte de mutations en accélération exponentielle, dans quels secteurs se joueront la puissance et l'indépendance de l'Europe dans les décennies à venir ? Dans quels métiers, savoir-faire et compétences sera-t-il essentiel d'investir, individuellement et collectivement, pour donner du sens au travail, et contribuer à la vitalité de la civilisation européenne ? Enfin, quels conseils donner à un jeune Européen à l'heure des choix ? C'est à ces trois questions que s'efforceront de répondre une table ronde réunissant des professionnels de l'industrie, de la technologie et de l'enseignement académique. Les regards croisés permettront d'imaginer le futur et d'en tirer des leçons pratiques. Avec Axelle Girard, Thierry Lafont, Stefano Vaj et Aliénor Cantarel. Table ronde animée par Antoine de Leudeville.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Oui ou non ? À vous de voter ! Donnez votre avis et découvrez celui des autres internautes en répondant à la question du jour. Les résultats sont publiés sur la première page de notre quotidien Le Figaro. Vous retrouverez également sur cette page les autres questions posées par la rédaction numérique du Figaro pour débattre de l'actualité avec les lecteurs.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:03:22 - Le monde à l'endroit - L'Agence nationale anti-corruption ukrainienne a annoncé lundi 10 novembre mener une « opération à grande échelle » visant le géant énergétique Energoatom. Cette affaire touche des proches du président Zelensky et interroge sur les efforts de Kiev en matière de lutte contre la corruption. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Et là ? BOUM. Le marché explose comme s'il venait de gagner à l'EuroMillions. Dans cette vidéo du 11 novembre 2025, je te raconte comment : • Wall Street passe de la déprime au feu d'artifice en 48 heures • Huit sénateurs à moitié congelés font bondir le Nasdaq de +2,3% • La Suisse frôle enfin le “miracle” d'un tarif US ramené à 15% • Les Européens lèvent les bras au ciel dès que Washington respire • Trump remet une pression XXL sur Powell et sur les taux • Jim Chanos humilie Michael Saylor avec un trade d'une simplicité biblique • Et pourquoi le marché adore rêver… surtout quand ça l'arrange Bref : une séance complètement bipolaire, absurde, délicieuse et typique de 2025. Si tu veux comprendre comment fonctionne la Bourse quand elle part en freestyle complet, cette vidéo est pour toi.
« Entre querelles, déclarations grandiloquentes et intérêts divergents : que peut-on attendre de la COP 30 ? » Question posée par le Guardian à Londres. « Le sommet des Nations unies sur le climat, la COP30, débute ce lundi avec un programme chargé pour le Brésil, pays hôte : pas moins de 145 points à l'ordre du jour en deux semaines, portant notamment sur la réduction des gaz à effet de serre, l'aide financière aux pays pauvres, les droits des peuples autochtones, le développement des énergies propres et la préservation des forêts mondiales ». Et ce dans un contexte compliqué… En effet, pointe le quotidien britannique, « après des années où le monde semblait enfin vouloir s'attaquer à la crise climatique, une vague populiste a déferlé, anéantissant ou menaçant les progrès accomplis dans de nombreuses démocraties. Au sein de l'Union européenne, des groupes politiques d'extrême droite ont retardé des décisions cruciales concernant les objectifs de réductions d'émissions (…). Au Royaume-Uni, le parti Reform, en tête des sondages, prône ouvertement le climato-scepticisme. En Argentine, Javier Milei, allié de Trump, a pris des mesures drastiques contre la politique climatique autant que contre l'économie ». Trump droit dans ses bottes… Et Trump, bien sûr, le climatosceptique en chef… « L'impact de l'homme sur le dérèglement climatique, Donald Trump n'y a jamais cru, rappelle Libération à Paris. "Les changements climatiques violents ne sont pas nouveaux. Nous avons même connu des périodes glaciaires", écrivait-il dès 2015, alors qu'étaient signés les Accords de Paris, dans un livre truffé de mensonges qui dessinait les grandes lignes de sa candidature à la présidentielle. (…) Dix ans plus tard, non seulement ses opinions n'ont pas changé, pointe le journal, mais le voici qui profite de son second mandat pour aller encore plus loin dans la négation climatique. Depuis le 20 janvier et son retour à la Maison Blanche, son administration s'emploie à torpiller tout ce qui ressemble de près ou de loin à un programme de lutte contre le réchauffement climatique, constate encore Libération. Et poursuit le désengagement total des États-Unis dans ce domaine, à l'aube de la COP30, où aucun officiel américain de haut rang ne participera ». Les Européens résignés… La presse européenne semble pour le moins désabusée… À l'instar du Temps à Genève : « après les deux dernières COP (Dubaï et Bakou), qui se sont soldées par un échec, et au vu des besoins énergétiques considérables que va exiger le développement exponentiel de l'intelligence artificielle, force est de constater que les préoccupations climatiques sont passées au second plan ». Die Welt à Berlin soupire : « malgré les efforts de l'Europe et de l'Allemagne en particulier, les émissions mondiales continuent d'augmenter. (…) L'Accord de Paris est donc, dans les faits, inefficace. Plus précisément, pointe le quotidien allemand : il n'a aucun effet sur le climat. En revanche, déplore-t-il, il a un impact sur l'économie européenne, et notamment allemande, ce qui fait les affaires de ses concurrents chinois : la réglementation et la bureaucratie pèsent sur les entreprises, l'industrie et le marché du travail sont sous pression ; et d'autres pays en profitent. L'Allemagne est en récession depuis trois ans, et sa production, particulièrement énergivore, s'est effondrée et délocalisée ». La Repubblica à Rome s'interroge : « L'Europe peut-elle réagir ? Peut-elle combler le vide en matière de leadership ? L'Europe prouvera-t-elle que le monde peut avancer selon les règles de la solidarité, en isolant Trump, plutôt que d'être écrasée par lui ? C'est difficile à croire, répond le quotidien italien. L'ambiance actuelle au sein de l'UE est plutôt à la rupture. La volonté de trouver un terrain d'entente avec les mouvements populistes du continent pousse Ursula von der Leyen et les dirigeants européens à revoir à la baisse les règles relatives aux limitations volontaires d'émissions – dans l'agriculture et l'industrie – qui devraient être les mesures phares présentées à Belém. Ursula regarde ailleurs. Le trumpisme est un virus ». Les COP, obsolètes ? Enfin « les COP sont-elles devenues obsolètes ? », question posée par Le Figaro à Paris à Laurent Fabius, l'ancien Premier ministre français qui fut président de la COP21, il y a 10 ans. Voici sa réponse : « elles sont sans doute contestables sur certains points, mais difficilement remplaçables. Grâce à elles, chaque pays est comptable, devant ses pairs et devant l'opinion publique, de ce qu'il fait ou pas pour le climat. Si ce n'était pas le cas, conclut Laurent Fabius, il n'y aurait que des paroles en l'air ».
Après les négociations entre le présidents américain Donald Trump et son homologue chinois Xi Jinping, un deal éloigne la perspective d'une guerre commerciale entre ces deux pays. Mais cet accord n'est pas nécessairement favorable aux Européens. L'Union européenne est le premier partenaire commercial d'une Chine qui ne partage pas ses analyses géopolitiques. Elle soutient la Russie contre l'Ukraine et tente de séduire l'Afrique et l'Amérique latine et certains pays européens aux dépens de l'UE.
durée : 00:03:39 - Le monde à l'endroit - A quelques jours de l'ouverture de la COP 30 au Brésil, les Vingt-sept sont condamnés à s'entendre sur la réduction de leurs émissions carbone en 2035 s'ils veulent éviter une "catastrophe diplomatique". Mais le compromis s'annonce périlleux pour les ambitions climatiques de l'Europe. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:03:27 - Le monde à l'endroit - Donald Trump et Xi Jinping se sont entendus jeudi 30 octobre pour apaiser un conflit commercial qui a ébranlé l'économie mondiale. Mais pour l'heure rien n'assure que cette trêve concerne le continent européen. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Ecoutez 2 minutes pour comprendre avec La rédaction de RTL du 26 octobre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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durée : 00:03:22 - Le monde à l'endroit - ... quitte à escamoter quelques principes. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Les Européens redoutent une nouvelle pénurie alors que Pékin s'apprête à restreindre ses exportations. Retour sur la stratégie méthodique qui a permis à la Chine de dominer un secteur vital pour l'économie mondiale. Les Vingt-Sept s'apprêtent à négocier avec la Chine sur la question des terres rares. L'Union européenne redoute une pénurie de ces métaux critiques, indispensables à la fabrication des smartphones, ordinateurs, voitures électriques ou encore équipements militaires. Et pour cause, Pékin, leader mondial incontesté du secteur, prévoit d'imposer de nouvelles restrictions à leurs exportations dans les prochaines semaines. Pour comprendre cette domination, il faut remonter trente ans en arrière. Au début des années 1990, ce sont les États-Unis qui exploitent la plus grande mine de terres rares du monde, à Mountain Pass, en Californie. La Chine, elle, dispose d'importantes réserves, mais son industrie est encore balbutiante. C'est à cette époque que le dirigeant chinois Deng Xiaoping prononce une phrase restée célèbre, « le Moyen-Orient a du pétrole, la Chine a des terres rares ». Dès lors, ces métaux sont classés parmi les ressources stratégiques du pays. Les entreprises étrangères se voient interdire l'exploitation des mines locales et les exportations sont strictement encadrées. À lire aussiL'industrie européenne bientôt confrontée à une pénurie de métaux stratégiques? Le virage du raffinage et la montée en puissance chinoise Mais Pékin ne s'est pas contentée d'extraire le minerai. Elle a compris très tôt que la clé de la puissance industrielle résidait dans la maîtrise du raffinage et du traitement chimique des terres rares — des étapes à forte valeur ajoutée que les pays occidentaux ont délaissée, jugées trop coûteuses et polluantes. Résultat, plus de trente ans plus tard, 90% du raffinage mondial des terres rares est désormais réalisé en Chine. La domination est quasi totale. Cette réussite ne doit rien au hasard. Le Parti communiste chinois a su utiliser les leviers du capitalisme d'État : soutien massif à la recherche et aux entreprises locales, consolidation du secteur en quelques géants publics et surtout, politique agressive de dumping. Chaque fois qu'un concurrent occidental tente d'ouvrir une mine, la Chine augmente sa production, fait chuter les cours et rend les projets étrangers non rentables. Une stratégie implacable qui a conduit les États-Unis et l'Europe à dépendre durablement de Pékin. Et quand certains pays occidentaux ont besoin de terres rares, la Chine peut littéralement « appuyer sur le frein ». À lire aussiFace à la Chine, les États-Unis à la recherche de métaux rares Une domination forte, mais pas sans limites Les terres rares sont au cœur de la puissance technologique mondiale. Elles entrent dans la composition des batteries, des écrans, des moteurs électriques, mais aussi des systèmes militaires. Un avion de chasse américain F-35, par exemple, nécessite plus de 400 kilos de terres rares pour sa fabrication. Détenir ces métaux est une chose, mais savoir les transformer en est une autre. C'est précisément ce savoir-faire que la Chine maîtrise mieux que quiconque. Mais cette suprématie a ses fragilités. En misant sur des prix très bas pour étouffer la concurrence, Pékin fragilise aussi ses propres entreprises. En parallèle, d'autres pays — l'Australie, le Canada, plusieurs nations africaines — disposent de gisements prometteurs et cherchent à s'organiser. Une coordination internationale, comme celle amorcée entre les États-Unis et l'Australie, pourrait à terme réduire la dépendance mondiale à la Chine. Mais cela prendra du temps. Et Pékin, elle, compte bien préserver sa longueur d'avance, fruit d'un pilotage centralisé, méthodique et calculé sur le long terme.
durée : 00:03:17 - Le monde à l'endroit - Lors de la signature de l'accord de paix, hier en Egypte, les dirigeants européens ont été relégués à l'arrière-plan. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:03:15 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Donald Trump et une vingtaine de dirigeants européens et du Moyen Orient se retrouvent aujourd'hui en Égypte au chevet de Gaza, mais avec des agendas et des objectifs différents. Le risque est de déboucher sur un cessez-le-feu sans processus de paix, la recette de futures catastrophes. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:03:15 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Donald Trump et une vingtaine de dirigeants européens et du Moyen-Orient se retrouvent aujourd'hui en Égypte au chevet de Gaza, mais avec des agendas et des objectifs différents. Le risque est de déboucher sur un cessez-le-feu sans processus de paix, la recette de futures catastrophes. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Alors que le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche fragilise l'Otan et met l'Europe face aux conditions de contreparties exigées par le grand allié américain, dans « La Story », le podcast d'actualité des « Echos », Pierrick Fay et son invité Sylvain Kahn analysent en quoi cela peut-être une opportunité pour l'Union européenne.Retrouvez l'essentiel de l'actualité économique grâce à notre offre d'abonnement Access : abonnement.lesechos.fr/lastory« La Story » est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en octobre 2025. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invité : Sylvain Kahn (professeur agrégé à Sciences Po, expert associé à la fondation Jean Jaurés et auteur de « L'atlantisme est mort ? Vive l'Europe ! » aux éditions de L'Aube). Réalisation : Willy Ganne. Chargée de production et d'édition : Michèle Warnet. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : Thomas SAMSON/AFP. Sons : The White House, SigmaMusicArt, « Le père Noël est une ordure » (1982), « Réveillon chez Bob » (1984), L'Âge de glace (2006). Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Au Maroc, la "Génération Z" entre dans son 6e jour de révolte. Une fronde sociale portée par une jeunesse connectée, qui dénonce la corruption des élites politiques et les inégalités sociales. En Europe, les membres de l'Union sont à Copenhague et peinent à s'accorder face aux provocations russes. Enfin, Donald Trump lance un nouvel ultimatum concernant Gaza, tandis que le Hamas examine toujours le plan de paix proposé par la Maison Blanche en début de semaine.
L'Europe devient peu à peu une zone où les nouveautés technologiques arrivent en retard, voire pas du tout. Entre Apple Intelligence, Meta AI ou encore certaines fonctions de Google, les innovations américaines sont de plus en plus bloquées aux frontières européennes.En cause : la réglementation du vieux continent. Le DMA, le DSA ou encore l'IA Act ont pour objectif de protéger les citoyens et d'assurer une concurrence équitable. Mais en retour, les géants de la Silicon Valley préfèrent retarder, adapter, voire abandonner leurs lancements européens.Résultat : un bras de fer qui laisse les consommateurs sur le carreau, et qui pose une question cruciale : l'Europe est-elle en train de se transformer en forteresse numérique, au risque de décrocher dans la course mondiale à l'innovation ?-----------♥️ Soutienhttps://donorbox.org/monde-numerique
durée : 00:03:06 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Après avoir subi des intrusions de drones non-identifiés, le Danemark accueille deux jours de Sommets européens, centrés sur la menace russe. La première ministre danoise dénonce la « guerre hybride » menée par la Russie : « ce n'est que le début », dit-elle. Mais attention à la sur-réaction. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:03:06 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Après avoir subi des intrusions de drones non-identifiés, le Danemark accueille deux jours de Sommets européens, centrés sur la menace russe. La première ministre danoise dénonce la « guerre hybride » menée par la Russie : « ce n'est que le début », dit-elle. Mais attention à la sur-réaction. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Près de 10 000 milliards d'euros « dorment » aujourd'hui sur les comptes bancaires du continent. La Commission européenne veut inciter les ménages à placer cet argent en Bourse, via une nouvelle stratégie qui mêle incitations fiscales, produits accessibles et éducation financière. Les Européens adorent épargner. L'Union européenne est l'une des régions du monde où l'on met le plus d'argent de côté. Mais ce capital reste souvent sur des livrets ou comptes bancaires qui rapportent peu, voire rien. En période d'inflation, il perd même de sa valeur : un euro mis de côté reste un euro, mais si le prix d'un produit passe de 1 euro à 1,05 euro en un an, le pouvoir d'achat diminue. Pour mesurer l'ampleur de la situation, Bruxelles rappelle que les 10 000 milliards d'euros qui « dorment » représentent l'équivalent du PIB cumulé de l'Allemagne, de la France, de l'Italie et de l'Espagne sur une année. À lire aussiPour relancer l'investissement en Europe, Bruxelles mise sur la titrisation Une Union de l'épargne et de l'investissement Pour canaliser cette montagne d'argent vers l'économie réelle, la Commission européenne propose de créer une Union de l'épargne et de l'investissement. Objectif : financer les petites et moyennes entreprises, soutenir l'innovation, accélérer la transition écologique et stimuler les grands projets du continent. Selon ses calculs, cette stratégie pourrait générer jusqu'à 470 milliards d'euros d'investissements supplémentaires par an. Pour attirer les épargnants, Bruxelles imagine des placements accessibles dès 10 euros, investis dans des actions, obligations ou fonds, tout en excluant les produits jugés trop risqués. Incitations fiscales et éducation financière Pour convaincre les ménages les plus prudents, l'exécutif européen mise aussi sur des avantages fiscaux appliqués aux revenus générés par ces comptes. Mais la fiscalité n'est pas le seul levier : Bruxelles veut également lancer une vaste campagne d'éducation financière. Il s'agit de sensibiliser les citoyens aux opportunités d'investissement, mais aussi aux risques. Contrairement aux livrets classiques, les actions et obligations peuvent perdre de la valeur. D'où l'importance de la diversification, comme le rappelle l'adage populaire, de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier. Mais attention, le succès du projet dépendra aussi de la confiance : pour l'instant, chaque État garde la main sur la fiscalité et la mise en œuvre. Sans harmonisation ni pédagogie suffisante, il sera difficile de convaincre les Européens de franchir le pas. Mais Bruxelles veut y croire : car réorienter l'épargne vers l'investissement pourrait être l'une des clés pour rivaliser avec les États-Unis, où plus d'un ménage sur deux détient des actions et contribue ainsi à dynamiser le financement des entreprises.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les drones suspects en Allemagne, MSF forcé de quitter Gaza-ville et le rétablissement des sanctions occidentales contre l'Iran. Stérilisation forcée : le Danemark reconnaît ses torts aux femmes groenlandaises Plus d'un demi-siècle après la mise en place de programmes de contraception et de stérilisation forcée visant des milliers de jeunes femmes groenlandaises, la Première ministre danoise a présenté des excuses officielles au nom de son pays. Pourquoi le Danemark avait-il imposé la contraception et la stérilisation aux femmes groenlandaises ? Quelles suites les victimes attendent-elles après ces excuses officielles ? Avec Ottilia Ferey, correspondante de RFI à Stockholm. Allemagne : Berlin riposte face à la menace des drones Alors que plusieurs drones non identifiés ont survolé l'espace aérien de pays européens, l'Allemagne a annoncé autoriser à abattre les drones suspects. Pourquoi les autorités allemandes étaient jusque-là réticentes à prendre une telle décision ? Berlin suspecte Moscou, mais y a-t-il des preuves ? Avec Pascal Thibaut, correspondant de RFI à Berlin. Gaza : MSF contraint de quitter la ville L'ONG Médecins sans frontières a annoncé devoir quitter Gaza-ville à cause de la nouvelle offensive israélienne. Quelles sont les conséquences immédiates de cette décision pour les patients qui étaient suivis par l'ONG ? Les opérations continuent cependant dans d'autres secteurs du territoire palestinien. Comment les équipes de MSF parviennent à continuer de travailler malgré l'intensité des combats ? Avec Jacob Granger, coordinateur d'urgence de Médecins sans frontières à Gaza. Iran : rétablissement des sanctions européennes Les Nations unies ont rétabli les sanctions, «faute de gages suffisants» sur son programme nucléaire. Comment Téhéran peut-il poursuivre le développement de son programme nucléaire malgré les sanctions ? Les Européens restent ouverts à des négociations, mais sous quelles conditions ? Avec Kevan Gafaïti, enseignant à Sciences Po Paris.
C dans l'air l'invité du 26 septembre 2025 avec Philippine Robert, journaliste économique au Point, et auteure de "faut-il avoir peur de la dette ?" (éditions du Rocher)Dans une note mise en ligne le mercredi 24 septembre, la banque européenne invite les particuliers à conserver un peu de cash à leur domicile, afin de faire face aux potentielles crises à l'avenir. "Gardez votre calme et conservez de l'argent liquide". Voici le titre de la note publiée par la Banque centrale européenne (BCE), mercredi 24 septembre. Les Européens sont invités à avoir un peu de cash à leur domicile pour faire face aux potentielles crises qui pourraient survenir à l'avenir. Parmi les crises prises en exemple, la crise de la dette grecque, la guerre en Ukraine, ou encore la grande panne d'électricité en Espagne.Une étude de la BCE qui survient alors que la dette publique de la France s'est alourdie de près de 71 milliards d'euros au deuxième trimestre, à 3.416 milliards, selon l'Insee. Elle atteint 115,6 % du PIB et va continuer de s'accroître pendant plusieurs années. Des chiffres qui interviennent alors que Sébastien Lecornu, nommé depuis 17 jours, n'a toujours pas formé de gouvernement, et que les syndicats ont annoncé une mobilisation jeudi prochain, et les patrons le 13 octobre.Philippine Robert est journaliste spécialiste de l'économie à l'hebdomadaire Le Point, et auteure de "Faut-il avoir peur de la dette", publié aux éditions du Rocher. Elle nous expliquera pourquoi les Européens sont invités à se préparer en cas de crise. Elle reviendra aussi sur la dette française, qui atteint un record, hors périodes de guerre. Faut-il s'en inquiéter ? L'instabilité politique actuelle est-elle un facteur aggravant ?
durée : 00:03:47 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Ces derniers mois l'Allemagne la Suisse et l'Autriche ont envoyé des délégations consulaires à Kaboul directement discuter avec les Taliban dans le but de négocier et d'organiser des rapatriements Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
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Sous le coup d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale, Vladimir Poutine a enchainé les tapis rouges au mois d'août 2025 : il y a d'abord eu cette rencontre en Alaska avec Donald Trump, rencontre très attendue qui finalement n'a débouché sur rien. Aucune avancée vers un cessez-le-feu en Ukraine et d'éventuelles négociations…D'autant qu'en proposant à Volodymyr Zelensky de venir le rencontrer à Moscou, Vladimir Poutine connaissait à l'avance la réponse de son homologue ukrainien Le 31 août 2025, le sommet de l'organisation de la coopération de Shangaï s'est ouvert à Tianjin, dans le nord de la Chine, avec une photo qui a fait le tour du monde : le Russe Poutine, le Chinois Xi et l'Indien Modi. 3 hommes visiblement ravis de ce pied de nez fait aux Occidentaux, États-Unis en tête. Et c'est depuis une place d'honneur en tribune que le président russe a assisté le 3 septembre au défilé militaire organisé par Xi Jinping. Pendant ce temps, l'armée russe n'a cessé de progresser sur le front et elle intensifie ses attaques sur les villes. Dimanche dernier (8 septembre 2025), Moscou a même bombardé le siège du gouvernement à Kiev et lancé quelque 800 drones sur l'Ukraine. Dans la nuit de mardi 9 au mercredi 10 septembre 2025, nouvelle escalade avec une salve de 450 drones et missiles contre l'Ukraine mais surtout l'intrusion de 19 drones présumés russes dans l'espace aérien de la Pologne, pays membre de l'alliance atlantique. Colère de Varsovie et de ses alliés européens qui dénoncent une provocation du Kremlin. Varsovie a mobilisé ses avions et ceux de plusieurs pays de l'OTAN pour faire face à la menace. Au moins 3 des 19 drones sont abattus. Vladimir Poutine a-t-il voulu tester les capacités de réaction de l'OTAN ? Les Européens doivent-ils se préparer à d'autres provocations de Moscou ? Ont-ils les moyens d'aider l'Ukraine à se défendre contre les drones meurtriers ? L'hiver qui approche sera-t-il l'hiver de tous les dangers pour Kiev ? Vladimir Poutine, fort de son impunité, se sent-il intouchable ? 3 invités : - Alexandra Gougeon, maître de conférences à l'Université de Bourgogne , autrice de « Ukraine : de l'indépendance à la guerre », aux éditions Le Cavalier bleu - Cyrille Bret, géopoliticien, expert à l'Institut Montaigne, spécialiste de la Russie et de l'Europe orientale - Guillaume Lasconjarias, historien militaire, professeur associé à Sorbonne Université.
durée : 00:46:20 - On n'arrête pas l'éco - par : Alexandra Bensaid, Valentin Pérez - Au menu de la première de la saison : un débat sur la crise politique de la rentrée et ses conséquences budgétaires, un détour par Pékin, des conseils lecture... Mais aussi un retour sur la bascule de l'été 2025 : les droits de douane américains qui dessinent un nouvel ordre économique mondial. - invités : Thierry BRETON - Thierry Breton : Ancien commissaire européen au Marché intérieur - réalisé par : Céline ILLA Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:03:19 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Emmanuel Macron, Friedrich Merz et Donald Tusk sont en Moldavie aujourd'hui pour célébrer l'anniversaire de son indépendance – mais aussi apporter un soutien politique à la présidente pro-européenne Maia Sandu, à un mois des élections législatives marquées par une offensive pro-russe. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:03:32 - Le monde à l'endroit - Les pays européens tentent de se prémunir contre les ingérences russes, dénoncées ce mercredi 27 août par les dirigeants français, allemand et polonais en visite en Moldavie. Mais l'Amérique trumpiste s'immisce elle aussi de plus en plus dans nos vies publiques et politiques. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:03:19 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Emmanuel Macron, Friedrich Merz et Donald Tusk sont en Moldavie aujourd'hui pour célébrer l'anniversaire de son indépendance – mais aussi apporter un soutien politique à la présidente pro-européenne Maia Sandu, à un mois des élections législatives marquées par une offensive pro-russe. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Ce mardi 26 août, les négociations sur le nucléaire iranien, qui reprennent aujourd'hui à Genève, ont été abordées par Annalisa Cappellini dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
L'actualité autour de l'Ukraine a pris un nouvel élan diplomatique avec les sommets d'Anchorage et de Washington, la réunion de l'OTAN. L'avenir du pays n'en reste pas moins extrêmement flou alors que Moscou et Kiev semblent toujours avoir des positions très éloignées, tandis que Donald Trump se montre pressé de parvenir à un accord. Malgré les efforts du président américain des négociations ne pourront sans doute intervenir que lorsque les deux parties auront acquis la conviction que leurs intérêts sont mieux servis par la discussion que par la guerre. Alors que l'on s'interroge sur la capacité de Donald Trump à demeurer du côté des Européens, la destruction de Gaza se poursuit, sans que Washington n'ait levé son appui au gouvernement israélien. Donald Trump prétend avoir arrêté plusieurs guerres depuis son retour à la Maison Blanche. Invité : Bertrand Badie, professeur émérite des Universités à Sciences Po. Auteur de L'art de la paix, chez Flammarion.
C dans l'air du 22 août 2025 - Trump dans le piège de PoutinePoutine jubile, sans rien céder. Une semaine après sa rencontre avec Donald Trump en Alaska, le chef du Kremlin est replacé au centre du jeu diplomatique mondial. Mais rien n'avance sur le fond. La réunion trilatérale évoquée par Trump semble même s'éloigner. « Elle n'est pas à l'ordre du jour » a concédé le ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov. Zelensky, lui, reste lucide en rappelant que la Russie « masse des troupes dans la partie occupée de la région de Zaporijia ». Il propose toutefois trois lieux possibles de rencontre avec Poutine : la Suisse, l'Autriche, ou la Turquie.De son côté, Trump reste flou, comme écartelé entre les deux camps. S'il dit non à une présence militaire américaine au sol, le locataire de la Maison blanche n'écarte plus un soutien aérien à l'Ukraine. Mais les résultats manquent sur cette paix qu'il avait pourtant promise « en 24h » une fois réélu. Son vice-président, J.D Vance, renvoie une partie de la responsabilité à l'Europe. Elle doit « assumer une plus grande part du fardeau » a-t-il affirmé.Le réveil européen, en tout cas, est bel et bien en cours. Le revirement stratégique américain a obligé le Vieux continent à repenser son autonomie en termes de défense. Une prise de conscience tardive nécessaire. Cette semaine, le chancelier allemand Friedrich Merz a même évoqué la participation de l'armée allemande à la sécurité de l'Ukraine en cas d'accord de paix. Un discours inédit dans ce pays de culture pacifiste.Pendant ce temps, les Ukrainiens réfugiés en France regardent les manœuvres diplomatiques avec lucidité, voire écoeurement lorsque Poutine est reçu par Trump sur un tapis rouge. C dans l'air est allé rencontrer certains d'entre eux installés en Normandie. Leur esprit reste tourné vers leurs proches restés au pays. S'ils aimeraient y retourner, ils ne se font pas d'illusions sur le long chemin qu'il reste à parcourir avant d'arriver à une paix durable.Alors, une rencontre Poutine - Zelensky aura-t-elle bientôt lieu ? Les Européens peuvent-ils rapidement gagner une autonomie stratégique ? Comment les réfugiés ukrainiens vivent-ils les derniers événements diplomatiques ? LES EXPERTS :ALBAN MIKOCZY - Grand Reporter à France Télévisions, ancien correspondant en RussieMARIE JÉGO - Journaliste au Monde, ancienne correspondante à MoscouANNIE DAUBENTON - Journaliste-essayiste, auteure de Ukraine, les métamorphoses de l'indépendanceJEAN-DOMINIQUE MERCHET - Éditorialiste à l'Opinion, spécialiste des questions de défense et diplomatie
Le Journal en français facile du mercredi 13 août 2025, 18 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/BvB7.A