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Le CFMTL ajoute du renfort à Marco
Le 22 juin 2018, le journal Le Monde publiait l'article "Menaces sur le patrimoine architectural du XXe siècle" au titre explicite. Une demi-décennie plus tard où en sommes nous? Visiblement, dans les abysses d'une spéculation qui s'appuie sur une opinion publique naïve. Peu importe que cela soit Le Monde ou un autre quotidien aux tendances politiques différentes. Ce qui compte c'est l'intelligence constructive ! Vous n'êtes pas convaincu ? Alors écoutez !Anne-Charlotte DepondtImage teaser © sema_srinouljanRéalisation son : Julien Rebours____Si le podcast COM D'ARCHI vous plaît n'hésitez pas :. à vous abonner pour ne pas rater les prochains épisodes,. à nous laisser des étoiles et un commentaire, :-),. à nous suivre sur Instagram @comdarchipodcast pourretrouver de belles images, toujours choisies avec soin, de manière à enrichirvotre regard sur le sujet.Bonne semaine à tous ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Octobre 2006, dans les studios de RTC, la chaîne locale liégeoise, c'est petits fours et sandwiches mous. Les résultats des élections communales sont connus. Les femmes et les hommes politiques défilent. Michel Daerden, arrive, tout content d'avoir triomphé à Ans. Il aperçoit une caméra de la RTBF. Il exige de la journaliste de pouvoir passer à l'antenne immédiatement. Menaçant, insultant il devra pourtant attendre son tour. Mais quand il viendra, une minute et trois secondes vont le faire entrer dans une autre dimension. Visiblement ivre Michel Daerden, évoque des "grraaands accooords", un "scoooore extraaaaordinaire". Sa prestation prête à sourire. On se moque gentiment de son côté clown. Il se rend ensuite sur le plateau de RTC, la chaîne locale. Il est interrogé au côté de son fils Frédéric Daerden. Entre les deux passages, il enfile quelques verres de rouge supplémentaires. Sur RTC Michel Daerden dissipe les quelques doutes qui restaient, il est bien ivre. Il explique un score plus élevé que prévu par les sondages : "Le Monde de gauche comprend tout ce que j'ai fait pour lui". Quand il cherche à expliquer le score de son fils, il parvient à peine à prononcer le mot "Frédéric". Invités : François Brabant, rédacteur en chef de WIlfried. Auteur de “Histoire secrète du PS liégeois”, véritable saga qui replace la mythologie liégeoise. Louis Maraite ancien rédacteur en chef de La Meuse, désormais élu MR. Fin connaisseur de la politique liégeoise, il a écrit un livre sur la Daerdenmania Présentation : Bertrand Henne et Hélène Maquet Réalisation : Jonathan RemyMerci pour votre écouteL'Histoire Continue c'est également en direct tous les samedis de 9h à 10h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez l'ensemble des épisodes de l'Histoire Continue sur notre plateforme Auvio.behttps://auvio.rtbf.be/emission/l-histoire-continue-19690 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : Un jour dans l'Histoire : https://audmns.com/gXJWXoQL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKVous pourriez également apprécier ces podcasts de la RTBF: Un jour dans le sport : https://audmns.com/decnhFkAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Au Japon, l'Exposition universelle d'Osaka débute samedi 12 avril, réunissant 158 pays jusqu'à la mi-octobre. En 1970, déjà, cette ville avait accueilli un tel événement et, à l'époque, il avait un succès considérable. Un nombre record de visiteurs – près de 65 millions – et des louanges dans le monde entier en raison de sa qualité. Mais 55 ans plus tard, l'ambiance n'est plus du tout la même dans l'archipel. L'heure est à l'indifférence, cette fois, voire au mécontentement. Les enquêtes d'opinion le disent et le répètent depuis des mois : trois Japonais sur quatre n'ont aucune intention de se rendre à cette Exposition qui n'intéresse pas 65 % des sondés. À l'image de ces Tokyoïtes, rencontrés au hasard : « Pour être honnête, cet événement à venir me laisse assez indifférente », estime par exemple cette passante. « Jamais personne ne m'a parlé de cette Expo. Ce n'est pas un sujet de conversations pour les gens », selon cet homme. « En 1970, l'Exposition a fait l'unanimité et marqué les esprits. Je m'en souviens bien. Le pays a vécu un moment magnifique. Mais aujourd'hui, on ne sent pas du tout un tel engouement » regrette celle-ci.Visiblement, pour l'heure, en tout cas, cette Exposition universelle ne passionne pas grand monde au Japon. La prévente des billets d'entrées l'a illustré : les organisateurs espéraient en écouler 14 millions avant même le début des festivités, mais, à ce jour, moins de neuf millions ont trouvé acquéreurs. Car dans le pays, l'unanimité n'est pas de mise face à cet événement, comme cela avait été le cas, il y a 55 ans.Beaucoup de gens s'y opposent, comme ces habitants de la capitale. « La mascotte de l'Expo est sympa, mais, franchement, je n'ai jamais compris pourquoi on dépensait autant d'argent pour un tel événement. Il me semble qu'il y a d'autres priorités », explique cette Tokyoïte.« Cela va coûter beaucoup plus cher que prévu. Parce qu'on nous a menti à l'époque ou parce que cela a été géré par des incompétents ? Il faudrait qu'on nous explique », demande ce passant vindicatif. « Je suis totalement opposée à cette exposition, car si elle s'avère déficitaire, comme les Jeux olympiques de Tokyo, il y a quatre ans, c'est nous, les contribuables, qui allons à nouveau devoir payer l'addition », affirme cette autre habitante de la capitale japonaise.Un aménagement qui coûtera le double de l'estimation initialeL'aménagement du site coûtera plus d'un milliard d'euros, soit près du double de l'estimation initiale qui avait été faite en 2017. En raison de l'inflation, de la hausse du prix des matériaux de construction, notamment. Quant aux dépenses d'exploitation – plusieurs centaines de millions d'euros –, elles ont crû de 40 %. Le secteur privé paiera un tiers de l'addition finale, mais les deux tiers restants seront à la charge des pouvoirs publics, du gouvernement central ainsi que de la ville et la région d'Osaka.Sur les réseaux sociaux, beaucoup de Japonais dénoncent à la fois l'ampleur des budgets consacrés par les autorités à cette Exposition et l'envolée de son coût. En la matière, le pire est peut-être à venir. Car les dépenses d'exploitation sont censées être couvertes à hauteur de plus de 80 % par les recettes provenant de la vente des billets d'entrée et des produits dérivés. Donc l'événement basculera dans le rouge si le grand public n'est pas au rendez-vous. Or, au gouvernement y compris, on reconnaît que l'objectif initialement fixé ne pourra vraisemblablement pas être atteint. À savoir accueillir 28 millions de visiteurs.À lire aussiJapon: des prix plus élevés pour les touristes étrangers, une mesure qui divise
Au Japon, l'Exposition universelle d'Osaka débute samedi 12 avril, réunissant 158 pays jusqu'à la mi-octobre. En 1970, déjà, cette ville avait accueilli un tel événement et, à l'époque, il avait un succès considérable. Un nombre record de visiteurs – près de 65 millions – et des louanges dans le monde entier en raison de sa qualité. Mais 55 ans plus tard, l'ambiance n'est plus du tout la même dans l'archipel. L'heure est à l'indifférence, cette fois, voire au mécontentement. Les enquêtes d'opinion le disent et le répètent depuis des mois : trois Japonais sur quatre n'ont aucune intention de se rendre à cette Exposition qui n'intéresse pas 65 % des sondés. À l'image de ces Tokyoïtes, rencontrés au hasard : « Pour être honnête, cet événement à venir me laisse assez indifférente », estime par exemple cette passante. « Jamais personne ne m'a parlé de cette Expo. Ce n'est pas un sujet de conversations pour les gens », selon cet homme. « En 1970, l'Exposition a fait l'unanimité et marqué les esprits. Je m'en souviens bien. Le pays a vécu un moment magnifique. Mais aujourd'hui, on ne sent pas du tout un tel engouement » regrette celle-ci.Visiblement, pour l'heure, en tout cas, cette Exposition universelle ne passionne pas grand monde au Japon. La prévente des billets d'entrées l'a illustré : les organisateurs espéraient en écouler 14 millions avant même le début des festivités, mais, à ce jour, moins de neuf millions ont trouvé acquéreurs. Car dans le pays, l'unanimité n'est pas de mise face à cet événement, comme cela avait été le cas, il y a 55 ans.Beaucoup de gens s'y opposent, comme ces habitants de la capitale. « La mascotte de l'Expo est sympa, mais, franchement, je n'ai jamais compris pourquoi on dépensait autant d'argent pour un tel événement. Il me semble qu'il y a d'autres priorités », explique cette Tokyoïte.« Cela va coûter beaucoup plus cher que prévu. Parce qu'on nous a menti à l'époque ou parce que cela a été géré par des incompétents ? Il faudrait qu'on nous explique », demande ce passant vindicatif. « Je suis totalement opposée à cette exposition, car si elle s'avère déficitaire, comme les Jeux olympiques de Tokyo, il y a quatre ans, c'est nous, les contribuables, qui allons à nouveau devoir payer l'addition », affirme cette autre habitante de la capitale japonaise.Un aménagement qui coûtera le double de l'estimation initialeL'aménagement du site coûtera plus d'un milliard d'euros, soit près du double de l'estimation initiale qui avait été faite en 2017. En raison de l'inflation, de la hausse du prix des matériaux de construction, notamment. Quant aux dépenses d'exploitation – plusieurs centaines de millions d'euros –, elles ont crû de 40 %. Le secteur privé paiera un tiers de l'addition finale, mais les deux tiers restants seront à la charge des pouvoirs publics, du gouvernement central ainsi que de la ville et la région d'Osaka.Sur les réseaux sociaux, beaucoup de Japonais dénoncent à la fois l'ampleur des budgets consacrés par les autorités à cette Exposition et l'envolée de son coût. En la matière, le pire est peut-être à venir. Car les dépenses d'exploitation sont censées être couvertes à hauteur de plus de 80 % par les recettes provenant de la vente des billets d'entrée et des produits dérivés. Donc l'événement basculera dans le rouge si le grand public n'est pas au rendez-vous. Or, au gouvernement y compris, on reconnaît que l'objectif initialement fixé ne pourra vraisemblablement pas être atteint. À savoir accueillir 28 millions de visiteurs.À lire aussiJapon: des prix plus élevés pour les touristes étrangers, une mesure qui divise
Les bourses américaines ont replongé ce jeudi. La veille, après la suspension par Donald Trump des droits dits "réciproques" et la fixation d'un taux plancher de 10 %, les places financières américaines s'étaient envolées. Visiblement, elles restent inquiètes des conséquences de la guerre commerciale avec la Chine, dont les surtaxes atteignent désormais 145 %. De son côté, l'UE a suspendu ses mesures de rétorsion pour 90 jours. C'est un euphémisme que de l'écrire : la situation demeure incertaine !
Les droits de douane réciproques de Donald Trump n'auront été en vigueur que quinze heures. Quinze heures de panique sur les marchés boursiers du monde entier. Mais le président américain a finalement changé d'avis hier. C'est un rétropédalage que le monde n'attendait plus. Mais Donald Trump l'a fait en décidant de faire une pause de 90 jours dans l'application des mesures commerciales à l'encontre des pays du monde, qui restent taxés à hauteur de 10%. À une exception près, sur les importations chinoises qui vont être taxées à 125%. C'est donc la Chine qui paie le prix fort de la guerre commerciale voulue par le président américain. Cela parce qu'hier, on a assisté à une véritable escalade. Après l'entrée en vigueur des mesures américaines, Pékin a annoncé une surtaxe de 84% sur les importations de biens produits aux États-Unis avec application quasi immédiate. Les marchés boursiers se sont affolés, l'Europe a vu rouge, tout comme les indices américains, surtout ! À lire aussiDans la tête de Donald Trump, que veut-il gagner avec sa guerre commerciale?Panique à bord L'une des explications, c'est lorsque Donald Trump a vu le cours de Wall Street dégringoler encore une fois. Pour autant, le secrétaire au Trésor, Scott Bessent, le réfute et estime que cela fait partie de la stratégie initiale du locataire de la Maison Blanche. Et les résultats sont là. Après avoir annoncé la suspension des droits de douane réciproques pour le monde entier et de s'en prendre encore plus violemment à la Chine, les indices américains ont bondi hier. Le S&P 500, l'indice des 500 plus grandes entreprises américaines, a augmenté de 9,5% et le Nasdaq, qui lui répertorie les valeurs technologiques, a pris 12%. Craintes sur le marché obligataire Et si le président américain a changé d'avis, c'est parce que l'économie de son pays est liée aux marchés financiers. La véritable explication là. Donald Trump lui-même l'a écrit hier soir sur son réseau social Truth. « Je regardais le marché obligataire et certaines personnes commençaient à se sentir un peu fébriles », affirmait-il. Le marché obligataire, c'est grossièrement là où les États se financent via notamment des bons du Trésor. Sauf que les bons du Trésor américain qui étaient considérés comme des valeurs refuges ont connu une hausse très importante de leurs taux ces derniers jours. Comme si, finalement, les États-Unis avaient perdu du crédit auprès des investisseurs, ce qui est risqué pour la première économie mondiale. À lire aussiLe coût des mesures douanières de Donald Trump à l'échelle mondialeDes impacts concrets sur l'économie américaine Et même si Donald Trump et son équipe s'en défendent, on sent tous cas qu'il y a eu panique à bord. Cette instabilité dans cette valeur considérée comme l'une des plus sûres au monde a tout bouleversé. La conséquence directe pour le gouvernement américain, c'est que s'il veut emprunter, le coût de son crédit va augmenter.C'est une très mauvaise nouvelle pour un pays dont la dette fédérale est estimée à 36 000 milliards de dollars. Cela engendrera une hausse des taux d'intérêts, ce qui serait une catastrophe pour Donald Trump, car sur le long terme, ça pourrait contribuer au ralentissement économique américain. Puisque au-delà de la dette, cela va avoir un impact sur d'autres secteurs de l'économie du pays comme l'immobilier. C'est donc cela qui a fait réagir Donald Trump. Il l'expliquait hier, « il faut savoir faire preuve de souplesse » pour inciter les marchés à suivre ses mesures. Visiblement, il s'est appliqué son conseil à lui-même.
Ce mercredi 2 avril doit être annoncé le prix du kilo de fèves garanti au cacaoculteur ivoirien pour la récolte intermédiaire, qui court d'avril à juillet, et qui succède à la récolte principale qui vient tout juste de se terminer. Cette petite campagne, comme on l'appelle aussi, s'ouvre dans un contexte difficile en Afrique de l'Ouest. L'année dernière, la Côte d'Ivoire et le Ghana ont vu leur récolte baisser de plus d'un quart. Pour le premier fournisseur mondial de fèves, ce fut un vrai coup dur. Derrière cette baisse, il y a des raisons structurelles telles que le vieillissement des plantations et d'autres liées au climat. Personne ne croit à une production qui remontera cette campagne à 2 ou 2,2 millions de tonnes comme pendant les belles années, mais il n'y pas de consensus sur les chiffres prévisionnels. L'Organisation internationale du cacao – qui regroupe pays consommateurs et producteurs – table sur une meilleure récolte que l'année dernière et annonce dans son dernier bulletin mensuel que les volumes de fèves acheminés dans les ports ivoiriens étaient, au 9 mars, en hausse de près de 15 % soit équivalent à 1,4 million de tonnes. Or ces chiffres sont directement liés à la production.Du côté du Conseil Café Cacao, l'organe ivoirien de régulation, on est plus pessimiste et on craint ne pas faire mieux, voire moins : c'est-à-dire moins de 1,7 million de tonnes. Et moins de 400 000 tonnes, pour la petite campagne qui débute.Industriels et chocolatiers achètent le minimumEnviron la moitié de la petite récolte a été vendue en avance, mais il en reste encore autant qui n'a pas trouvé preneur, signe que les multinationales ne se précipitent pas et « qu'elles sont prêtes à ne pas faire tourner leurs usines à 100 % de leur capacité » témoigne l'un d'eux. Les industriels lèvent le pied, peut-être en espérant que les prix baissent, mais aussi parce qu'au bout de la chaîne, les chocolatiers ne font plus cinq à six mois de stocks comme avant mais commandent au compte-gouttes. Visiblement contrarié par le peu d'engouement des multinationales implantées dans le pays pour la petite récolte, le Conseil Café Cacao a jugé bon de leur écrire. Afin de leur rappeler que les volumes de fèves qui leur sont théoriquement réservés à cette période de l'année seraient vendus à des négociants s'ils ne se positionnent pas pour acheter.Ventes par anticipation très limitéesFace aux incertitudes de production, et à la grande prudence des acheteurs, le Conseil Café Cacao a décidé de limiter les ventes par anticipation pour la campagne 2025-2026. En temps normal, quand la production est bonne, 80 % environ de la récolte ivoirienne est vendue avec plusieurs mois d'avance, à un prix fixe. Cela permet aux industriels de garantir leur approvisionnement et aux pays producteurs d'avoir de la visibilité. En ce moment la grande récolte qui débutera en octobre prochain est donc en train d'être commercialisée, mais tout doucement juste « pour tester le marché, sans prendre de risque », assure une source au sein du Conseil Café Cacao qui juge bon d'attendre la fin du printemps pour savoir s'il est judicieux de vendre 50, 60 ou 70 % de la prochaine récolte.La hantise de la filière est de revivre le scénario de l'année dernière : selon les chiffres officiels, 80 000 tonnes de cacao avaient été vendues en trop, par rapport à la récolte. Ce qui veut dire autant de contrats qui n'ont pas pu être honorés en temps et en heure et qui ont dû être reportés sur l'année suivante, hypothéquant les futurs volumes disponibles à la vente.À lire aussiLes stocks mondiaux de cacao inférieurs à trois mois de consommation
BALADO du JEUDI SM imagine mal Janette Bertrand aux danseurs! Visiblement, tous nos auditeurs connaissent le code barre des bananes!
En RDC, l'opposant Jean-Marc Kabund sera candidat à la prochaine présidentielle. Il l'annonce aujourd'hui sur RFI, à l'occasion de sa première interview radio depuis sa sortie de prison, le 21 février dernier. Longtemps, Jean-Marc Kabund a été le bras droit de Félix Tshisekedi. Quand ce dernier est devenu chef d'État, il a même été le président par intérim du parti au pouvoir UDPS. Mais après la rupture de 2022, il a été jeté en prison. Aujourd'hui, est-il prêt à se réconcilier avec Félix Tshisekedi ? Visiblement, non. En ligne de Kinshasa, le président de l'Alliance pour le Changement répond à Christophe Boisbouvier. RFI : Le 21 février, vous avez été libéré. Le lendemain, le 22 février, Félix Tshisekedi lors d'une rencontre avec les parlementaires de son camp, a invité ses opposants à entrer dans un gouvernement d'union nationale. Est-ce que votre libération n'est donc pas un geste politique de sa part ?Jean-Marc Kabund : Je ne crois pas que ma libération puisse faire l'objet d'un marchandage politique. J'ai été victime de persécutions politiques, condamné à une peine de sept ans et j'ai passé 30 mois en prison. Cette injustice, je crois qu'elle ne pourra jamais être réparée. Il faut avouer qu'il y a une forte pression depuis que j'étais en prison, tant par la communauté internationale que par l'opinion publique interne du Congo. Je crois que Félix Tshisekedi faisant face à cette pression a dû lâcher du lest. Et j'estime que le gouvernement d'union nationale qu'il propose de mettre sur pied ne résoudra rien du tout.Est-ce que Félix Tshisekedi n'a pas lâché sur vous et sur deux autres prisonniers politiques, Mike Mukebayi et Seth Kikuni qui viennent d'être libérés afin de frapper les esprits et de montrer qu'il tendait la main vers l'opposition ?Je crois que cela était une obligation pour lui. Cela ne peut pas être considéré comme un cadeau que Félix Tshisekedi donne à l'opposition parce que moi comme les autres prisonniers, Mike Mukebayi et Seth Kikuni, étions incarcérés injustement. Et d'ailleurs, il y a encore des prisonniers politiques qui continuent de croupir en prison. Ici, je fais allusion à Jacky Ndala. Il y a un autre aspect auquel beaucoup de gens ne font pas attention, ce sont les généraux. Je vous dis ici que plusieurs généraux Katangais sont arrêtés injustement. Ils sont détenus dans des cachots, en prison, sans jugement. Cela fait des années. Ici, je veux parler du général Philémon Yav. Je veux parler du général Zelwa Katanga dit Djadidja. Ils sont nombreux. Le gouvernement Tshisekedi doit savoir que ma libération et la libération des deux autres ne suffisent pas.Qu'est-ce que vous en pensez de l'avancée du M23 dans l'est de votre pays ?L'avancée du M23 est inacceptable et tout le monde doit demander au Rwanda de retirer ses troupes pour que le Congo retrouve la paix.Depuis votre libération, vous avez reçu plusieurs visites à votre domicile, notamment celle de l'opposant Martin Fayulu. Est-ce que vous réfléchissez avec Martin Fayulu et d'autres opposants à une initiative commune ?Bien entendu ! C'est parce que le régime Tshisekedi, qui est un régime finissant, doit laisser la place dès 2028. La RDC a besoin des dirigeants honnêtes afin de pouvoir donner le changement tant attendu par notre peuple.Vous êtes en contact également avec l'ancien président Joseph Kabila ?Je crois que c'est un acteur politique important de notre pays. Je ne vois pas pourquoi je ne pourrais pas être en contact avec lui. D'ailleurs, je vais même plus loin. Si demain, j'avais l'occasion d'avoir le contact de Corneille Nangaa, je l'appellerais et je lui parlerais. Je lui dirais ce que je pense de ce qu'il est en train de faire. Je suis là pour parler à tout le monde.Et que diriez-vous justement à Corneille Nangaa, le patron du M23 ?Je lui dirais tout simplement que ce qu'il est en train de faire, on l'a déjà vécu dans ce pays avec Mzee Kabila. On connaît les conséquences. Il doit arrêter de verser le sang des Congolais et revenir vite. Il doit arrêter à travers un cessez-le-feu et le gouvernement, je crois, ne pourra pas s'y opposer dans sa position actuelle pour accepter d'intégrer le processus du dialogue pour une résolution pacifique de ce conflit.Si demain le pouvoir libère les généraux actuellement en prison et renonce à son projet de changement de constitution, est-ce que vous pourriez accepter d'entrer dans un gouvernement d'union nationale avec Alliance pour le changement ?Je dis déjà, d'entrée de jeu, que je ne suis ni demandeur, ni preneur de ce gouvernement. Le problème n'est pas seulement celui des arrestations. La gouvernance doit être basée sur un programme, sur une vision claire et je ne vois pas aujourd'hui Tshisekedi garantir cela.Est-ce que vous vous êtes parlé avec Félix Tshisekedi depuis le 21 février ?Non, non. Moi, je n'en ai pas l'intention, je ne trouve pas l'intérêt de lui parler. Mais si lui le désire, je ne lui fermerai pas la porte. Je lui dirai ce que je pense.Non, non. Moi, je n'en ai pas l'intention, je ne trouve pas l'intérêt de lui parler. Mais si lui le désire, je ne lui fermerai pas la porte. Je lui dirai ce que je pense.Est-ce que vous serez candidat en 2028 ?Bien sûr. Je crois qu'après avoir quitté le pouvoir pour ses convictions, je crois que nous avons suffisamment acquis d'expérience et de notoriété, ce qui pourra nous permettre de bien gouverner, de bien gérer ce pays au fait ! À lire aussiRDC: Tshisekedi réaffirme qu'il ne dialoguera pas avec le M23 et promet une refonte de l'armée et du gouvernement
On va s'intéresser à une région du monde bien spécifique ce matin : l'Afrique. Une région du globe qui bénéficie d'une importante biodiversité. Mais la question que certains se sont posés, c'est : d'où vient-elle cette importante biodiversité ?Parmi les personnes intriguées par cette question, il y a des chercheurs de l'Université de Californie. Et ils se sont rendu compte que l'explosion de cette biodiversité sur le continent africain avait un lien à un évènement qui s'est produit dans l'espace.L'origine serait à trouver du côté d'une supernova. Petit rappel ce qu'est une supernova : ce sont de gigantesques explosions, parmi les plus énergétiques de l'histoire de l'humanité, comme le précise le Journal du Geek. Le site donne une idée de la quantité d'énergie qu'une supernova dégage : c'est la bombe d'Hiroshima larguée un milliard de fois par seconde pendant une trentaine d'années.Un dégagement d'une si grande quantité d'énergies, on s'en doute, ça laisse des traces. Notamment des minéraux organiques, comme le fer-60. On en a retrouvé par exemple en Antarctique, il y a quelques années. Ce fer-60, il se retrouve piégé dans certaines couches de la Terre remontant à des millions d'années. Visiblement, notre Terre a été irradiée par une supernova il y a deux millions et demi d'années. Et ça aurait duré pendant près de 100 000 ans.Les chercheurs de l'Université de Californie ont eu vent d'une autre étude. Elle portait sur les micro-organismes des lacs de la vallée du Grand Rift, dans l'est de l'Afrique. C'est là que se trouve le lac Tanganyika. Dans certains de ces lacs, l'autre étude pointe un pic important de biodiversité. Plein de nouveaux virus sont nés très rapidement.Ce fameux pic correspond assez bien aux rayonnements de la supernova dont je vous parlais précédemment. Car l'énergie dégagée par ces supernovas sont suffisantes pour modifier de l'ADN et donc créer de nouvelles espèces. C'est donc ainsi qu'il se pourrait qu'un phénomène spatial ait influencé l'explosion de la biodiversité en Afrique.Les auteurs ne sont pas sûrs à 100 %, mais ils estiment qu'il s'agit d'une hypothèse qui tient bien la route.
« Ça chauffe entre la France et l'Algérie », s'exclame le site d'information Afrik.com. « Les relations diplomatiques entre les deux pays sont une nouvelle fois tendues à la suite de l'annonce, avant-hier, par le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, de l'adoption d'une mesure de restriction sur l'octroi de visas. Cette décision a suscité une vive réaction du gouvernement algérien, qui a exprimé son étonnement par la voix de son ministère des Affaires étrangères. Selon Alger, aucune communication préalable n'avait été faite concernant ces mesures, alimentant ainsi un sentiment de méfiance ».Une affaire qui survient, rappelle Afrik.com, « alors que les relations entre les deux pays sont marquées par une série de tensions, notamment liées à des différends politiques et mémoriels qui perdurent depuis des décennies. Parmi les sujets sensibles figurent la question des archives de la guerre d'indépendance, la restitution des biens confisqués aux Algériens durant la colonisation, ainsi que la reconnaissance par la France des crimes coloniaux. L'Algérie réclame également des réparations pour les essais nucléaires français menés sur son sol ».Et l'année dernière, relève encore le site, « les relations franco-algériennes se sont encore détériorées après la reconnaissance par Paris de la souveraineté marocaine sur le Sahara Occidental ».Rajoutons à cela l'emprisonnement en Algérie de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, actuellement en grève de la faim. Et le récent attentat de Mulhouse, dont l'auteur, un ressortissant algérien, avait fait l'objet de plusieurs ordres de quitter le territoire français, tous refusés par Alger. L'Algérie « étonnée »Résultat, donc, la France a haussé le ton avec les restrictions de visas…Et pour sa part, « L'Algérie met en garde la France », constate le site algérien TSA. « La crise se complique sérieusement entre Alger et Paris. Le gouvernement algérien a exprimé hier son “étonnement“ quant à cette annonce de “mesures de restriction de circulation et d'accès au territoire français prises à l'encontre de ressortissants algériens titulaires de documents de voyage spéciaux les exemptant de formalités de visas“. Le gouvernement algérien a indiqué qu'il n'a été “aucunement informé“ de cette décision “comme le commandent les dispositions de l'article 8 de l'accord algéro-français en matière d'exemption réciproque de visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques ou de service“ ».Le site ObservAlgérie rapporte pour sa part cet autre commentaire des autorités d'Alger : « l'Algérie est manifestement devenue l'enjeu de querelles politiques intra françaises où tous les coups bas politiciens sont permis dans le cadre d'une compétition, dont l'extrême-droite est l'instigateur, le référant et le donneur d'ordres ».Coup de barre à droite…En effet, commente Ledjely en Guinée, « en France, les propos chocs et les discours martiaux contre l'Algérie, renvoient à une certaine fermeté plutôt appréciée des électeurs de droite et d'extrême droite ». Et« à la veille d'une élection présidentielle française plutôt ouverte, on sent les dirigeants politiques de droite se positionner. (…) Les ministres de l'Intérieur, Bruno Retailleau, et de la Justice, Gérald Darmanin, font partie de ceux qui attisent les flammes, affirme encore Ledjely, n'hésitant pas à extrapoler, à user de surenchère verbale. Mais ils le font davantage parce que leur existence et leur triomphe politique en dépendent. (…) Cynisme politique oblige, ces passes d'armes entre Paris et Alger sont même une aubaine pour les uns et les autres. Ils leur servent d'occasion de démontrer leur autorité, leur virilité ».Le bout du tunnel est loin…Alors, « Paris-Alger : l'idylle brisée ? », s'interroge Le Matin d'Algérie qui constate que oui, « tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se casse. (…) L'atmosphère est lourde entre Paris et Alger. Le “couple“ que les présidents Macron et Tebboune ont tenté de construire depuis 2020, censé instaurer une relation bilatérale durable et apaisée, est plus que jamais en péril. (…) Qui osera faire le premier pas pour amorcer la désescalade ? », s'interroge encore Le Matin d'Algérie. « Si à Alger, personne ne peut oser moufter pour ramener le calme, à Paris, ce n'est pas mieux. Les rares politiques ou intellectuels appelant à cesser la guerre des petites phrases contre l'Algérie pour passer à des questions plus sérieuses sont blacklistés par les médias, voire étouffés par le vacarme des va-t-en-guerre contre l'Algérie. Visiblement, la perspective du reflux de la crise est loin d'advenir. À Alger comme à Paris, les motifs pour accentuer la brouille et nourrir le ressentiment ne manquent pas ».
« Ça chauffe entre la France et l'Algérie », s'exclame le site d'information Afrik.com. « Les relations diplomatiques entre les deux pays sont une nouvelle fois tendues à la suite de l'annonce, avant-hier, par le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, de l'adoption d'une mesure de restriction sur l'octroi de visas. Cette décision a suscité une vive réaction du gouvernement algérien, qui a exprimé son étonnement par la voix de son ministère des Affaires étrangères. Selon Alger, aucune communication préalable n'avait été faite concernant ces mesures, alimentant ainsi un sentiment de méfiance ».Une affaire qui survient, rappelle Afrik.com, « alors que les relations entre les deux pays sont marquées par une série de tensions, notamment liées à des différends politiques et mémoriels qui perdurent depuis des décennies. Parmi les sujets sensibles figurent la question des archives de la guerre d'indépendance, la restitution des biens confisqués aux Algériens durant la colonisation, ainsi que la reconnaissance par la France des crimes coloniaux. L'Algérie réclame également des réparations pour les essais nucléaires français menés sur son sol ».Et l'année dernière, relève encore le site, « les relations franco-algériennes se sont encore détériorées après la reconnaissance par Paris de la souveraineté marocaine sur le Sahara Occidental ».Rajoutons à cela l'emprisonnement en Algérie de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, actuellement en grève de la faim. Et le récent attentat de Mulhouse, dont l'auteur, un ressortissant algérien, avait fait l'objet de plusieurs ordres de quitter le territoire français, tous refusés par Alger. L'Algérie « étonnée »Résultat, donc, la France a haussé le ton avec les restrictions de visas…Et pour sa part, « L'Algérie met en garde la France », constate le site algérien TSA. « La crise se complique sérieusement entre Alger et Paris. Le gouvernement algérien a exprimé hier son “étonnement“ quant à cette annonce de “mesures de restriction de circulation et d'accès au territoire français prises à l'encontre de ressortissants algériens titulaires de documents de voyage spéciaux les exemptant de formalités de visas“. Le gouvernement algérien a indiqué qu'il n'a été “aucunement informé“ de cette décision “comme le commandent les dispositions de l'article 8 de l'accord algéro-français en matière d'exemption réciproque de visas pour les détenteurs de passeports diplomatiques ou de service“ ».Le site ObservAlgérie rapporte pour sa part cet autre commentaire des autorités d'Alger : « l'Algérie est manifestement devenue l'enjeu de querelles politiques intra françaises où tous les coups bas politiciens sont permis dans le cadre d'une compétition, dont l'extrême-droite est l'instigateur, le référant et le donneur d'ordres ».Coup de barre à droite…En effet, commente Ledjely en Guinée, « en France, les propos chocs et les discours martiaux contre l'Algérie, renvoient à une certaine fermeté plutôt appréciée des électeurs de droite et d'extrême droite ». Et« à la veille d'une élection présidentielle française plutôt ouverte, on sent les dirigeants politiques de droite se positionner. (…) Les ministres de l'Intérieur, Bruno Retailleau, et de la Justice, Gérald Darmanin, font partie de ceux qui attisent les flammes, affirme encore Ledjely, n'hésitant pas à extrapoler, à user de surenchère verbale. Mais ils le font davantage parce que leur existence et leur triomphe politique en dépendent. (…) Cynisme politique oblige, ces passes d'armes entre Paris et Alger sont même une aubaine pour les uns et les autres. Ils leur servent d'occasion de démontrer leur autorité, leur virilité ».Le bout du tunnel est loin…Alors, « Paris-Alger : l'idylle brisée ? », s'interroge Le Matin d'Algérie qui constate que oui, « tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se casse. (…) L'atmosphère est lourde entre Paris et Alger. Le “couple“ que les présidents Macron et Tebboune ont tenté de construire depuis 2020, censé instaurer une relation bilatérale durable et apaisée, est plus que jamais en péril. (…) Qui osera faire le premier pas pour amorcer la désescalade ? », s'interroge encore Le Matin d'Algérie. « Si à Alger, personne ne peut oser moufter pour ramener le calme, à Paris, ce n'est pas mieux. Les rares politiques ou intellectuels appelant à cesser la guerre des petites phrases contre l'Algérie pour passer à des questions plus sérieuses sont blacklistés par les médias, voire étouffés par le vacarme des va-t-en-guerre contre l'Algérie. Visiblement, la perspective du reflux de la crise est loin d'advenir. À Alger comme à Paris, les motifs pour accentuer la brouille et nourrir le ressentiment ne manquent pas ».
L'Asie vient de comprendre une chose essentielle : l'Amérique de Trump ne protège plus personne. À peine réinstallé à la Maison-Blanche, Donald Trump a décroché son téléphone, appelé Vladimir Poutine et s'est mis à négocier un accord pour mettre fin à la guerre en Ukraine, sans impliquer ni l'Ukraine ni l'Europe. Et si Trump est capable d'abandonner l'Ukraine, pourquoi protégerait-il Taïwan ? Pourquoi viendrait-il au secours du Japon ou de la Corée du Sud si Pékin décidait d'en finir avec Taipei ? L'engagement américain en Asie, ce pacte tacite selon lequel Washington défendrait ses alliés en cas d'attaque, vient de voler en éclats. C'est là qu'intervient une très vieille leçon d'histoire. L'anthropologue Margaret Mead disait que le premier signe de civilisation n'est ni une arme, ni une poterie, ni l'écriture, ni le feu, ni une cité, mais un fémur fracturé et guéri. Dans la nature, un animal blessé meurt à coup sûr. Chez l'homme, un os réparé est la preuve qu'un autre humain s'est arrêté, l'a soigné, nourri et protégé. C'est là que commence la civilisation. Visiblement, Trump n'a jamais eu de fémur cassé. Pour lui, l'entraide est une faiblesse, les alliances sont un fardeau et les engagements, une option. L'Amérique, autrefois pilier du monde libre, n'a plus rien à offrir à ses alliés, si ce n'est des accords de marchands de tapis avec des autocrates. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock'n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock'n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankx
Le Général Olivier Kempf, directeur du cabinet stratégique La Vigie, chercheur associé à la FRS et auteur de "Guerre d'Ukraine" aux éditions Economica, répond aux questions de Dimitri Pavlenko.
Les Européens doivent-ils déployer des troupes en Ukraine pour garantir un éventuel cesser le feu ? Cette question était au cœur de la réunion qui s'est tenue hier à Paris en présence d'une dizaine de responsable européens. Si la France et le Royaume uni sont prêts à s'engager militairement ce n'est pas le cas de l'Allemagne, ni de la Pologne. Visiblement il est bien difficile de parler d'une seule voix face au duo Trump-Poutine.
Aujourd'hui, Bruno Poncet, Didier Giraud et Fatima Aït-Bounoua débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Alors que Kaiden Guhle a subi une lacération au quadriceps, mardi soir face aux Jets, les Canadiens ont annoncé que le défenseur de 23 ans a été opéré et qu’il sera absent pour une durée indéterminée. Martin McGuire explique les détails entourant la suite pour l’équipe qui se prépare déjà à affronter, jeudi, le Wild du Minnesota et Marc-André Fleury. Le descripteur dévoile qu’il existe un lien très particulier entre le gardien québécois et le portier du CH, Jakub Dobes. Antoine Roussel a cru durant un instant que le Tricolore allait perdre un autre joueur durant la rencontre: Kirby Dach. Selon lui, la rondeur de la baie vitrée a assurément sauvé une blessure grave à l’attaquant du tricolore. Stephane Waite espère que les Canadiens vont honorer Marc-André Fleury au Centre Bell. Il désire même voir l’organisation lui décerner la première étoile du match et lui donner la chance de s’exprimer aux partisans présents dans une entrevue d’après-match. Pascal Vincent l'avait dit quand il a accepté d'être l'entraîneur du Rocket de Laval: il avait l'intention d'avoir du plaisir. Visiblement, c'est mission accomplie! Vincent discute de l'impact positif de l'ambiance au sein de l'équipe sur les performances des joueurs, notamment de Rafaël Harvey-Pinard et de Cayden Primeau. Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
durée : 00:02:25 - L'Humeur du matin par Guillaume Erner - par : Guillaume Erner - Mais oui, ça m'a frappé à la une du Figaro. La France est une déesse Citroën, l'une des plus belles créations sur roue, un concept car. Mais un concept, car que votre oncle conduisait, Alexandre. Tout était inédit dans cette voiture. Le galbe du capot, les clignotants en forme d'ailettes. - réalisation : Félicie Faugère
Est-ce qu'on en finira un jour avec les biopics de chanteurs ? Visiblement non. Pour preuve, l'arrivée cette semaine sur les écrans de Better Man consacré à Robbie Williams. Pour tout dire, on en bâillait d'avance, peu convaincu par l'idée de revenir sur le parcours de l'ex-membre de Take That, de son enfance à sa starisation ou ses heures de bad boy faisant la une des tabloïds. Pour autant, un détail rendait ce cas singulier : Williams y est portraitisé sous les traits d'un singe en image de synthèse. Pourquoi cette idée farfelue ? Même si Better Man est narré par Williams lui-même, la chose ne sera jamais explicitée, si ce n'est au titre d'une exubérance de plus. Si elle est minimisée par un scénario suivant à la lettre les règles de son registre (en gros un traumatisme global lié au manque de considération de Williams par son père ou le passage obligé d'un gros chagrin quand sa mamie adorée meurt), Better Man n'en reste pas moins à part dans l'univers des biopics musicaux, en n'ayant pas peur - à l'inverse des ultra-platounets Bohemian Rhapsody (Freddie Mercury) ou One Love (Bob Marley), pour ne citer qu'eux - d'une franche créativité lors de numéros musicaux dantesques. Les tubes de Williams, comme "Rock DJ" ou "She's the One" donnent lieu à des scènes délirantes, préférant les sommets graphiques des plus spectaculaires comédies musicales au déroulé usuel d'un récit connu d'avance. À l'image d'une phénoménale séquence de concert se transformant en bataille médiévale façon Seigneur des Anneaux autour de "Let Me Entertain You", Better Man, film étrange, a le mérite d'être souvent un show des plus divertissant.S'il y a une personnalité qui aurait bien de quoi nourrir un bon biopic, c'est bien Mel Gibson, star ultra-populaire dans les années 80 et 90, devenu paria suite à des déclarations très problématiques. Elles avaient fait oublier que Gibson est aussi un réalisateur particulier, alignant Braveheart, modèle de film historique épique, La Passion du Christ, biopic gore en araméen de Jésus ou Apocalypto, extraordinaire survival chez les mayas. Il n'est pas improbable qu'une mauvaise réputation acquise ait empêché Gibson de se lancer désormais dans des projets de la même ampleur. Il réapparait aux commandes de Vol à haut risque, thriller en huis clos ressuscitant, jusque dans son titre, le cinéma d'action américain des années 90. Soit le décor quasi unique d'un avion de tourisme embarquant une agent du FBI, un témoin à protéger et un tueur à gages chargé de les éliminer. Un exercice de style inattendu pour un réalisateur qui privilégiait jusque-là les grands espaces et l'emphase pour s'enfermer dans la carlingue étroite d'un coucou. De quoi privilégier un trio d'acteurs – surtout Mark Wahlberg, inattendu en tueur aussi dégénéré que survolté, s'en donnant à cœur joie. Vol à haut risque tenant de la voltige économique en étant totalement déconnecté du marché actuel, plus proche de l'altitude du haut du panier des séries B qui sortent directement en vidéo ou sur les plateformes de VOD que de celles des blockbusters en pilote automatique. Ce qui en fait pour autant une curiosité marrante, agréable trou d'air dans la routine des sorties, façon plaisir régressif devant une séance de cinoche à l'ancienne, nerveux et efficace. Et dans des fauteuils plus confortables que celle des soirées vidéo-club d'antan d'où ce sympathique thriller semble exhuméBetter Man / Vol à haut risque. En salles le 22 janvier.
Rien ne va plus entre Paris et Alger… « Sujettes à de récurrentes perturbations, les relations franco-algérienne ont rarement connu un niveau de dégradation que celui observé ces derniers jours, constate Le Matin d'Algérie, en raison de l'accumulation de tensions qui se sont exacerbées depuis la fin de l'année dernière. Les déclarations polémiques au vitriol échangées entre les présidents des deux pays autour de l'incarcération de l'écrivain Boualem Sansal sont les signes d'une montée en cadence dans l'escalade verbale d'un degré jamais égalé. Le refus de l'Algérie d'accueillir sur son sol Boualem Naman, “l'influenceur“ algérien de 59 ans expulsé de France jeudi dernier, vient de donner une tournure imprévisible aux relations bilatérales entre l'Algérie et l'ex-puissance coloniale. (…) Visiblement, relève encore Le Matin d'Algérie, le conflit a atteint un point de non-retour. Reste à savoir quelle suite connaîtra cette affaire dans un proche avenir. Les deux capitales s'en tiendront-elles aux mots ou iront-elles jusqu'à la rupture des relations diplomatiques ? »Vers une guerre des visas ?Dernier épisode de ce bras-de-fer franco-algérien : « dans un contexte où les intérêts diplomatiques, économiques et migratoires se chevauchent, Paris semble vouloir utiliser l'attribution des visas comme levier de pression sur Alger », pointe le site ObservAlgérie. En effet précise le site, « la France envisagerait de revoir à la baisse le nombre de visas accordés aux Algériens, tout en conditionnant son aide au développement à des engagements clairs de la part d'Alger. (…) En Algérie, ces déclarations ont été perçues comme une tentative de chantage, constate le site algérien. Le ministère des Affaires étrangères a dénoncé une campagne de “désinformation“ et de “manipulation“. Les médias et l'opinion publique algériens n'ont pas manqué de réagir. Beaucoup dénoncent une politique néocoloniale de la part de Paris, visant à maintenir une forme de dépendance ou d'influence sur l'Algérie. L'Algérie qui, souligne ObservAlgérie, forte de son rôle stratégique en Afrique du Nord et de sa position dans le marché gazier, semble de moins en moins disposée à se plier aux exigences de Paris, encore moins au chantage aux visas. Elle revendique une relation d'égal à égal, loin des pressions et des politiques paternalistes ».La France accusée…El Watan, proche du pouvoir algérien, s'en prend directement au président français : « Emanuel Macron, qui se noie dans la gouvernance, croit “sauver sa peau“ en surfant sur la vague extrémiste qui déferle sur son pays. Il n'a pas hésité à employer des mots immatures qui déshonorent la stature d'un vrai Président. Dans cette cavale française, il se trouve qu'un Boualem en cache un autre, poursuit El Watan. Après Sansal, l'écrivain fraîchement naturalisé, vient le tour de l'influenceur Naman Boualem propulsé par les mêmes milieux haineux pour maintenir la pression négative sur notre pays ».Le Quotidien d'Oran renchérit : « la France est dans une mauvaise passe, et ses responsables, à défaut de trouver des solutions aux problèmes qui se posent avec acuité tant sur le plan politique qu'économique, tentent de focaliser l'attention de l'opinion sur le bouc émissaire, l'émigré, particulièrement, algérien, ainsi que sur ces pays africains qu'on ne trouve plus assez dociles pour accepter le néocolonialisme ».La question du Sahara occidental : effet déclencheur…À l'origine de la crise, relève pour sa part Le Monde Afrique, il y a le dossier du Sahara occidental… À savoir, la reconnaissance l'été dernier de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental. « Si le changement de pied français sur ce dossier a permis la réconciliation avec le Maroc, il a en revanche précipité le divorce avec Alger. La rupture a été d'autant plus violente que le président Tebboune, qui avait noué une relation de confiance avec Emmanuel Macron, s'est de facto senti trahi ».Résultat, poursuit Le Monde Afrique, « du Sahara occidental à l'affaire Boualem Sansal, sur fond de crispation répressive en Algérie et de diffusion d'un discours hostile à l'Algérie dans les médias français proches de l'extrême droite, la crise semble s'emballer inexorablement. Alger a “retiré“ son ambassadeur à Paris fin juillet 2024 tandis que l'ambassadeur français en poste à Alger, Stéphane Romatet, est privé sur place de tout contact politique. La coopération sécuritaire est à l'arrêt. Les échanges autour de la réconciliation mémorielle sont “suspendus“ (…). Quant aux relations économiques, elles sont de plus en plus fragilisées par des mesures de rétorsion prises par Alger ».Et Le Monde Afrique de conclure : « l'éclaircie d'après-orage n'est assurément pas pour demain ».
Rien ne va plus entre Paris et Alger… « Sujettes à de récurrentes perturbations, les relations franco-algérienne ont rarement connu un niveau de dégradation que celui observé ces derniers jours, constate Le Matin d'Algérie, en raison de l'accumulation de tensions qui se sont exacerbées depuis la fin de l'année dernière. Les déclarations polémiques au vitriol échangées entre les présidents des deux pays autour de l'incarcération de l'écrivain Boualem Sansal sont les signes d'une montée en cadence dans l'escalade verbale d'un degré jamais égalé. Le refus de l'Algérie d'accueillir sur son sol Boualem Naman, “l'influenceur“ algérien de 59 ans expulsé de France jeudi dernier, vient de donner une tournure imprévisible aux relations bilatérales entre l'Algérie et l'ex-puissance coloniale. (…) Visiblement, relève encore Le Matin d'Algérie, le conflit a atteint un point de non-retour. Reste à savoir quelle suite connaîtra cette affaire dans un proche avenir. Les deux capitales s'en tiendront-elles aux mots ou iront-elles jusqu'à la rupture des relations diplomatiques ? »Vers une guerre des visas ?Dernier épisode de ce bras-de-fer franco-algérien : « dans un contexte où les intérêts diplomatiques, économiques et migratoires se chevauchent, Paris semble vouloir utiliser l'attribution des visas comme levier de pression sur Alger », pointe le site ObservAlgérie. En effet précise le site, « la France envisagerait de revoir à la baisse le nombre de visas accordés aux Algériens, tout en conditionnant son aide au développement à des engagements clairs de la part d'Alger. (…) En Algérie, ces déclarations ont été perçues comme une tentative de chantage, constate le site algérien. Le ministère des Affaires étrangères a dénoncé une campagne de “désinformation“ et de “manipulation“. Les médias et l'opinion publique algériens n'ont pas manqué de réagir. Beaucoup dénoncent une politique néocoloniale de la part de Paris, visant à maintenir une forme de dépendance ou d'influence sur l'Algérie. L'Algérie qui, souligne ObservAlgérie, forte de son rôle stratégique en Afrique du Nord et de sa position dans le marché gazier, semble de moins en moins disposée à se plier aux exigences de Paris, encore moins au chantage aux visas. Elle revendique une relation d'égal à égal, loin des pressions et des politiques paternalistes ».La France accusée…El Watan, proche du pouvoir algérien, s'en prend directement au président français : « Emanuel Macron, qui se noie dans la gouvernance, croit “sauver sa peau“ en surfant sur la vague extrémiste qui déferle sur son pays. Il n'a pas hésité à employer des mots immatures qui déshonorent la stature d'un vrai Président. Dans cette cavale française, il se trouve qu'un Boualem en cache un autre, poursuit El Watan. Après Sansal, l'écrivain fraîchement naturalisé, vient le tour de l'influenceur Naman Boualem propulsé par les mêmes milieux haineux pour maintenir la pression négative sur notre pays ».Le Quotidien d'Oran renchérit : « la France est dans une mauvaise passe, et ses responsables, à défaut de trouver des solutions aux problèmes qui se posent avec acuité tant sur le plan politique qu'économique, tentent de focaliser l'attention de l'opinion sur le bouc émissaire, l'émigré, particulièrement, algérien, ainsi que sur ces pays africains qu'on ne trouve plus assez dociles pour accepter le néocolonialisme ».La question du Sahara occidental : effet déclencheur…À l'origine de la crise, relève pour sa part Le Monde Afrique, il y a le dossier du Sahara occidental… À savoir, la reconnaissance l'été dernier de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental. « Si le changement de pied français sur ce dossier a permis la réconciliation avec le Maroc, il a en revanche précipité le divorce avec Alger. La rupture a été d'autant plus violente que le président Tebboune, qui avait noué une relation de confiance avec Emmanuel Macron, s'est de facto senti trahi ».Résultat, poursuit Le Monde Afrique, « du Sahara occidental à l'affaire Boualem Sansal, sur fond de crispation répressive en Algérie et de diffusion d'un discours hostile à l'Algérie dans les médias français proches de l'extrême droite, la crise semble s'emballer inexorablement. Alger a “retiré“ son ambassadeur à Paris fin juillet 2024 tandis que l'ambassadeur français en poste à Alger, Stéphane Romatet, est privé sur place de tout contact politique. La coopération sécuritaire est à l'arrêt. Les échanges autour de la réconciliation mémorielle sont “suspendus“ (…). Quant aux relations économiques, elles sont de plus en plus fragilisées par des mesures de rétorsion prises par Alger ».Et Le Monde Afrique de conclure : « l'éclaircie d'après-orage n'est assurément pas pour demain ».
Julien : Bon, j'ai une mauvaise nouvelle… Visiblement, on n'a plus du tout d'eau chaude. Et je crois que c'est tout l'immeuble qui est touché.Louise : Super… C'est pile le moment où j'avais prévu de me laver les cheveux. Tu penses que ça reviendra vite ?Julien : Je sais pas, mais y'a intérêt, parce que moi, je suis incapable de supporter le contact de l'eau glacée sur ma peau !Louise : Bah, au pire, on trouvera une solution. On peut chauffer de l'eau dans un seau, ça nous rappellera les vacances au camping. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Pour ce neuvième épisode de Pos. Report Live, enregistré en public à la Cité de la Voile Eric Tabarly et consacré au Vendée Globe 2024, nous recevons Charlotte Yven, Skipper Macif 2023 et 5e de la Solitaire du Figaro Paprec 2024, Romain Ménard, qui dirige Team Spirit Racing, la structure créée par Paprec et Arkéa pour héberger le projet Imoca de Yoann Richomme, et Sébastien Col, team manager de l'équipe Holcim PRB de Nicolas Lunven.Nous nous intéressons d'abord au duel acharné en tête de la course entre Charlie Dalin et Yoann Richomme, l'écart entre les deux skippers alternant au gré des conditions qu'ils rencontrent l'un après l'autre, comme l'explique Charlotte Yven. Sébastien Col se montre particulièrement impressionné par le rythme mené par les deux leaders, nos trois invités évoquant la météo de la dernière semaine de course et les éventuelles possibilités qui s'offrent à Yoann Richomme pour tenter de revenir sur Charlie Dalin.En vacation, Benjamin Dutreux, skipper de Guyot Environnement-Water Family, raconte les conditions qu'il rencontre en Atlantique Sud et revient sur la manière dont il a réussi à revenir dans le Pacifique sur ses deux devancières, Sam Davies et Clarisse Crémer, puis sur son passage du cap Horn. Visiblement en forme, celui qui occupe alors la 11e place échange avec nos trois invités, évoquant notamment les différences entre son premier Vendée Globe, en 2020, et celui-ci.Romain Ménard explique ensuite comment le team Paprec Arkéa prépare l'arrivée de Yoann Richomme, prévue le 14 ou 15 janvier, Sébastien Col analyse la situation du groupe des poursuivants en Atlantique Sud, dans lequel se trouve son “poulain”, Nicolas Lunven, avec des options très différentes et, espère-t-il, un résultat favorable au skipper de Holcim-PRB. Nous terminons par les questions du public, à Charlotte Yven et Sébastien Col, et un coup de projecteur, par ce dernier et Romain Ménard, sur l'après-Vendée Globe.Enregistré en public le 6 janvier 2025 de 18h30 à 19h30Diffusé le 7 janvier 2025Générique : Fast and wild/EdRecordsPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Notre livre international de cette semaine nous emmène en Ukraine. L'auteur allemand Stephan Orth a passé huit mois dans ce pays en pleine guerre. Non pas en tant que journaliste, mais en tant que « couchsurfer », c'est-à-dire, comme voyageur qui se fait inviter chez des habitants. Il écoute leurs histoires, est impressionné par leur courage et leur volonté de vivre. De cette expérience intense, il a écrit un livre, intitulé : Couchsurfing en Ukraine, publié aux éditions allemandes Malik. Un livre qui retrace le quotidien d'une population confrontée à la guerre déclenchée par la Russie le 24 février 2022. Stephan Orth répond aux questions d'Achim Lippold. RFI : Vous avez déjà visité beaucoup de pays pour dormir chez l'habitant : l'Iran, la Russie, la Chine, entre autres. Mais cette fois, vous avez choisi un pays en guerre depuis presque trois ans. Pourquoi ce choix ? Stephan Orth : Il y avait des raisons personnelles, car mon ex-petite amie vit à Kiev. Je suis donc allé fréquemment en Ukraine pendant la guerre. On peut dire que nous avons eu la « bonne » idée de devenir un couple juste après le début de la guerre. J'ai continué à me rendre à Kiev en train, puisqu'aucun avion ne vole vers l'Ukraine. À un moment donné, je me suis dit : « Puisque je prends le risque insensé de passer autant de temps dans cette guerre, pourquoi ne pas y associer un projet de livre ? ». L'éditeur était partant, et j'avais le sentiment que l'intérêt pour cette guerre diminuait déjà, au début de 2023. Pourtant, sur place, cette guerre terriblement violente continuait à faire rage, et j'ai pensé qu'il fallait la raconter davantage, en adoptant une perspective plus personnelle et intime.Comment les gens vous ont-ils accueilli ? Je me suis vraiment posé la question : est-ce que c'est approprié de demander de l'hospitalité en ce moment, alors que les Ukrainiens traversent une guerre ? Peut-on aller chez les gens, dormir sous leur toit. Mais finalement, mes craintes se sont vite envolées. Les Ukrainiens qui m'ont accueilli, m'ont assuré qu'ils le faisaient de bon cœur. L'un d'eux m'a dit : « Vous, les Allemands, vous avez accueilli un million d'Ukrainiens, donc on peut bien accueillir un Allemand chez nous ! ». Franchement, j'ai été très bien reçu. Il y avait ce sentiment d'égal à égal. Je veux dire, je ne suis pas venu en tant que journaliste de télé avec toute une équipe et une grosse caméra pour juste prendre deux-trois témoignages et repartir. Non, j'ai vraiment partagé leur quotidien, j'ai vécu la guerre avec eux. Et je pense que ça crée une proximité particulière, une relation plus humaine.Vous décrivez une situation un peu absurde. Vous louez une voiture et l'agence vous appelle chaque fois que vous approchez de la ligne de front.Exactement ! Avec un photographe, on avait loué une voiture pour quatre jours, dans la région de Donetsk. Mais bon, petit problème : vous n'êtes pas assuré dans ces zones-là. Et je me disais souvent : si quelque chose arrive à cette Volkswagen T-Roc, il faudra la rembourser, et ce n'est vraiment pas donné ! Chaque fois qu'on s'est trouvé à 20 km de la ligne de front, à portée d'artillerie russe, l'agence de location nous appelait en nous demandant de faire demi-tour. Visiblement, ils suivaient nos déplacements ! En fait, dans le contrat, il n'y avait pas d'interdiction de circuler près du front, mais ils tenaient à nous avertir.Vous expliquez aussi comment les Ukrainiens cherchent une normalité, même en pleine guerre. Ils vont à l'opéra, sachant que la représentation peut être interrompue à tout moment par une alerte aérienne. Ça vous a surpris, cette façon de s'adapter ?Ah oui, ça m'a beaucoup marqué. Je ne pouvais pas imaginer à quel point les gens s'habituent à une situation aussi extrême. Moi, j'ai choisi d'aller en Ukraine, de m'exposer à ce conflit. Personne ne m'y obligeait. Mais les Ukrainiens, eux, n'ont pas le choix. Ils n'avaient aucune expérience de la guerre, et pourtant ils s'y sont adaptés. Leur quotidien s'est ajusté à cette réalité. Des choses qui nous paraîtraient incroyables deviennent banales pour eux. C'était une vraie leçon de voir comment l'humain s'adapte dans des situations très difficiles.Pendant ces huit mois en Ukraine, vous avez rencontré beaucoup de gens. Y a-t-il une personne qui vous a particulièrement marqué ?Oh oui, il y avait beaucoup de rencontres marquantes, mais je pense à Polina, de Zaporijjia. Une jeune femme très engagée depuis le premier jour de la guerre. Avec ses frères et des amis, elle a monté une association de bénévoles pour distribuer de l'aide humanitaire et collecter des dons. Aujourd'hui, elle travaille pour les ambulances et aide à évacuer les soldats blessés du front. Elle sauve des vies, tout en risquant la sienne. Elle va tous les jours près de la ligne de front. Mais ce qui était frappant de voir, c'étaient tous ces gens qui, d'une manière ou d'une autre, s'engageaient pour que leur pays tienne bon. Pour que l'Ukraine ne perde pas cette guerre. Après presque trois ans de guerre, tout le monde est épuisé. Mais les gens font preuve d'une incroyable force, d'une résilience impressionnante. Ils continuent. Ils ne lâchent pas.Vous restez en contact avec ces personnes ?Oui, presque toutes. Souvent, nos conversations commencent par la question : « Est-ce que tout va bien après la dernière attaque de missiles ? ». Par exemple, pendant les fêtes de Noël, environ soixante-dix missiles ont été lancés par la Russie. Certains ont été interceptés, mais c'était une attaque massive, même Le jour de Noël. Certains amis ont dû se mettre à l'abri ne serait-ce que dans leur salle de bain durant les bombardements.Pensez-vous que votre livre offre une perspective différente de celle transmise par les médias ?J'espère que oui. Les meilleures conversations n'ont pas lieu immédiatement. Elles viennent au deuxième ou troisième jour, lorsque vous êtes vraiment intégré dans le quotidien des gens. J'ai voulu montrer la vie des gens ordinaires, mettre en avant le côté humain, pas seulement décrire la vie des soldats ou les stratégies militaires.Quel impact cette guerre a-t-elle sur la société ukrainienne ?Il est énorme. Beaucoup parlent d'années « volées ». La priorité est de survivre, ne pas devenir fous. Ils n'ont pas le temps ni l'esprit pour se projeter dans l'avenir. Les problèmes de santé, qu'ils soient physiques ou psychologiques, sont omniprésents, on parle beaucoup de symptômes post-traumatiques. J'ai moi-même eu des sirènes fantômes, dans la tête. Après mon retour, chaque bruit me rappelait une alerte aérienne. Mais moi, je n'ai passé que huit mois en Ukraine. Donc, imaginez celles et ceux qui y vivent et qui subissent des bombardements au quotidien.Avez-vous le sentiment que les Ukrainiens montrent des signes de lassitude face à cette guerre ?Oui, bien sûr. Beaucoup sont épuisés. Mais la majorité veut continuer à se battre, car ils savent qu'un cessez-le-feu temporaire ne signifie pas la fin du conflit. Ils veulent éviter qu'une armée russe renforcée ne revienne dans quelques années. Et ils sont bien conscients du fait ce que cela signifierait de vivre sous occupation russe.En quoi ce voyage a-t-il été différent des autres pour vous ? C'est sans doute le voyage le plus extrême et le plus dangereux que j'aie jamais fait. C'est aussi celui qui m'a le plus marqué, tout simplement, parce que ma position sur l'Ukraine est très claire. Je pense que toute personne dans le monde ayant fait ce type de voyage serait parfaitement consciente qu'il n'est plus possible de revenir à une situation normale avec la Russie d'aujourd'hui. Il ne faut pas recommencer à faire du commerce avec la Russie, à lui acheter du gaz et du pétrole à grande échelle, comme certains partis en Allemagne le souhaitent.Quand on vit une situation de guerre de près, on saisit pleinement l'injustice et la brutalité de ce conflit, d'une manière qu'aucun reportage ou documentaire télévisé ne pourrait transmettre. C'est ce qui m'a le plus marqué émotionnellement. On me demande souvent quel sera mon prochain projet de livre. Pour l'instant, je ne peux ni décider ni même y penser, car le sort de l'Ukraine continue de me bouleverser.Couchsurfing in der Ukraine : Meine Reise durch ein Land im Krieg (Couchsurging en Ukraine. Mon voyage dans un pays en guerre) est publié aux éditions Malik.Le livre précédent de Stephan Orth sur le couchsurfing en Iran a été traduit en français et a été publié aux éditions Payot sous le nom de Derrière les portes closes. Mes aventures en Iran.
Des tarifs douaniers qui vont monter ? On s'en fout ! Des incertitudes politiques et économiques ? On s'en fout ! Une politique inflationniste qui ne nous explique pas comment réduire une dette qui continue d'exploser ? ON S'EN FOUT ENCORE PLUS ! Un Président qui nomme des branquignoles à (presque) tous les postes clés … Continued
Rejoignez-nous pour une nouvelle édition passionnante du podcast "C'était dans l'actu" ! Aujourd'hui, nous plongeons au cœur d'un événement majeur qui agite la Corse : la visite prochaine du Pape dans l'île de beauté.L'épisode s'ouvre sur un échange animé entre nos deux animateurs, Caroline et Lucas, qui tentent de deviner le sujet dont l'évêque d'Ajaccio a exprimé sa fierté. Après quelques hypothèses farfelues, ils finissent par comprendre qu'il s'agit de l'annonce de la venue du Pape en Corse le 15 décembre prochain. Visiblement ravi de cet événement historique, l'évêque d'Ajaccio n'a pas caché sa joie et sa fierté face à cette visite pontificale. Nos animateurs, toujours aussi pétillants et complices, nous font partager leur enthousiasme et leur curiosité face à cette nouvelle.
« C'était il y a tout juste 70 ans. Aux premières heures du 1er novembre 1954, raconte Afrik.com. L'Algérie, alors département français, bascule dans une ère nouvelle. Un appel au soulèvement parcourt le pays, marqué par une série d'attaques simultanées orchestrées par le FLN, le Front de libération nationale. L'insurrection, d'abord discrète, est le point de départ d'une guerre qui durera près de huit ans, et changera à jamais le destin de l'Algérie et de la France ». Une date anniversaire que le Matin d'Algérie, souligne, lui aussi : « Le 1er novembre 2024 marque le 70ème anniversaire du déclenchement de la Révolution algérienne, un événement majeur qui a vu le peuple algérien s'élever contre l'oppression coloniale française. Cette date symbolise la quête de liberté et d'émancipation, nous poussant à interroger l'héritage de cette lutte et les responsabilités qui en découlent. »Bref, que reste-t-il de la révolution algérienne ?, se demande le Matin d'Algérie. « La mission de la génération de 1954 était claire : obtenir l'indépendance nationale et bâtir un État juste. Soixante-dix ans plus tard, il est crucial de se demander si cette mission a été accomplie ou trahie ». Visiblement, pour le Matin d'Algérie, il y a encore beaucoup à faire. Le quotidien estime ainsi que « la double légitimité du régime algérien, fondée à la fois sur la lutte contre le colonialisme et sur l'exploitation des ressources, a permis à une élite de justifier sa domination. Cependant, cette légitimité est aujourd'hui contestée par un peuple aspirant à une véritable démocratie et à la justice sociale ».Vieilles pétoiresUn anniversaire également salué par TSA, Tout sur l'Algérie, qui annonce pour aujourd'hui un défilé « grandiose » pour rendre hommage aux martyrs de la révolution. « C'est seulement le "deuxième défilé du genre", depuis l'arrivée au pouvoir du président Abdelmadjid Tebboune, depuis son arrivée au pouvoir en décembre 2019. Et pour organiser ce défilé, les autorités algériennes n'ont pas hésité à fermer plusieurs jours l'autoroute qui mène à l'aéroport et où aura lieu "la parade militaire ouverte au public". »Enfin, dans son éditorial, El Moudjahid salue « cette poignée d'hommes déterminés, sommairement entraînés et armés de quelques vieilles pétoires »(…) qui « déclenchèrent une révolution qui eut un retentissement mondial et fut un véritable détonateur, pour les pays encore opprimés. Le 1er novembre 2024 doit être un point de départ pour un nouveau chapitre de l'histoire algérienne, un chapitre où la voix du peuple, unie et forte, sera entendue et respectée ».Un doctorant français arrêté en TunisieÀ la Une, également, l'arrestation d'un chercheur français en Tunisie. Sa photo, celle d'un jeune homme blond qui sourit à l'objectif, est à la Une de Webdo Tunisie. Il s'appelle Vincent Dupont, « doctorant à l'Université Aix-Marseille et il a été arrêté le 19 octobre 2024, 10 jours après son arrivée en Tunisie ». Selon le site d'information, il effectuait des recherches sur « les trajectoires socio-professionnelles des personnes engagées lors de la révolution de 2011 ». « Le jour de son arrestation, poursuit Webdo Tunisie, il a été arrêté par la police, placé en garde à vue, puis présenté à la justice militaire. Les services diplomatiques français sont mobilisés ». « En attendant », précise le journal en ligne, « Vincent Dupont est accusé d'atteinte à la sûreté de l'État ».De son côté, le Courrier de l'Atlas a interrogé Vincent Geisser, directeur de l'Institut de recherches et d'études sur les mondes arabes et musulmans rattaché à l'université Aix-Marseille. Selon ce dernier, l'objet des recherches de Vincent Dupont « n'est pas un sujet politique lié aux dissidents ou opposants, ce n'est pas un sujet sécuritaire, c'est un sujet sociologique classique ». Selon le journaliste Benoît Delmas, spécialiste du Maghreb, cité par Webdo Tunisie « l'arrestation d'un citoyen français, non binational, sonne comme un avertissement pour les étrangers travaillant en Tunisie. Les ONG sont également dans le collimateur du pouvoir, surtout si elles perçoivent des subventions étrangères (…) poursuit le journaliste. Selon lui,« Tunis change de cap et se coupe peu à peu de l'Occident ».
« Plus de la moitié de l'électricité sera d'origine bas carbone avant la fin de la décennie. » Dans son dernier rapport paru mercredi 16 octobre, l'Agence internationale de l'énergie persiste et signe. En désaccord complet avec ces prédictions, les multinationales du pétrole continuent, elles, d'investir lourdement dans les hydrocarbures. Entre Fatih Birol, le directeur exécutif de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) et l'internationale du pétrole, le courant ne passe plus. Il y a certes consensus sur l'explosion des besoins en énergie, liés au développement des pays du Sud, mais aussi à l'appétit insatiable de l'intelligence artificielle et de ses milliers de datacenters ou encore à la climatisation croissante des espaces publics et privés qui répond au réchauffement climatique autant qu'elle y contribue.Mais l'agence basée à Paris fait le pari que les énergies renouvelables, d'un côté l'éolien et le solaire en tête, et l'énergie nucléaire de l'autre, fourniront malgré tout la moitié de l'électricité de la planète d'ici à 2030. Sur ce point, les pétroliers sont en complet désaccord. « Il faut abandonner de toute urgence le fantasme d'une disparition progressive du pétrole et du gaz », s'est agacé Amin Nasser, le puissant patron de la compagnie nationale saoudienne de pétrole Aramco à la tribune d'un forum de l'industrie à Houston. « À la place, il faut investir dans ces ressources en prenant en compte l'évolution réaliste de la demande. » L'Arabie saoudite et les pays producteurs de pétrole en général considèrent que la consommation de pétrole va continuer d'augmenter tous les ans, « au moins jusqu'en 2045 ».Une analyse partagée par les principales compagnies privées : ces dernières années, BP et Shell sont revenues tour à tour sur leurs objectifs de réduction de la production de pétrole et de gaz. Le géant français Total prévoit lui carrément d'augmenter sa production de pétrole de 3 % tous les ans jusqu'en 2030. Devant une commission d'enquête du Sénat français, en avril dernier, son PDG ne s'est pas privé de dire tout le mal qu'il pensait des prédictions de l'AIE : « Le scénario ‘net zéro' de l'AIE [qui prévoit la neutralité carbone en 2050, NDLR] est un scénario théorique », a insisté Patrick Pouyané devant les sénateurs. « L'AIE dit que [compte tenu du déclin naturel des champs] il suffit qu'on arrête d'investir dans le pétrole. Le problème, c'est que la même AIE nous explique chaque semaine que la demande de pétrole de l'année suivante augmente. » Visiblement agacé, le patron de Total tape du poing sur la table et s'en prend directement au patron de l'Agence : « Ce n'est pas à moi qu'il faut poser la question, c'est à monsieur Fatih Birol. Parce que je veux bien qu'on ait un nouveau pape et une nouvelle bible, mais ce n'est pas la réalité de ce que nous vivons aujourd'hui. »« La transition vers les énergies propres est irréversible »Le « nouveau pape » en question n'a pourtant rien d'un zadiste en sarouel. L'économiste turc est un ancien du sérail, ce qui explique peut-être le sentiment de trahison ressenti par les industriels. Avant de prendre la tête de l'AIE en 2015, il a fait carrière au sein de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opec). S'il est vrai qu'il a pris conscience de l'urgence climatique, l'AIE, créée après le premier choc pétrolier de 1973 pour faciliter la sécurité des approvisionnements énergétiques, reste avant tout un instrument prédictif dont les rapports font toujours foi. Avant la COP28, Fatih Birol avait lancé un appel aux pétroliers parlant de « moment de vérité » : « Nous verrons si vous êtes les partenaires de la lutte contre le changement climatique, oui ou non. »Mais il assure que ses prévisions sur le pic de pétrole n'ont rien de politique, citant notamment le ralentissement de la demande chinoise, l'électrification à marche forcée du parc automobile et la domination du renouvelable dans les investissements énergétiques de la planète au point de représenter désormais les deux tiers de sommes engagées. « Les chiffres ont toujours raison », a dit Fatih Birol en septembre devant un groupe de réflexion new-yorkais. « La transition vers les énergies propres est irréversible. Je vois certains célébrer chaque obstacle qui se dresse sur la route, mais le chemin à prendre ne fait aucun doute. »
Visiblement, les Grosses Têtes ont toutes une dent contre les piscinistes... Retrouvez tous les jours le meilleur des Grosses Têtes en podcast sur RTL.fr et l'application RTL.
Découvrez le cinquième épisode de notre 26ème histoire audio pour enfants : Clotilde et les animaux merveilleux !Après avoir découvert la légende des animaux merveilleux, les enfants commencent à reconstituer les pièces du puzzle de cette histoire mystérieuse... Visiblement, d'étranges animaux semblent peupler les bois alentours...Une histoire originale d'Envolées Contées, écrite par Lucile Petit, co-réalisée par Suzanne Jolys et Héloïse Pierre ; illustrée par Marie Brd ; en partenariat avec le Château d'Hardelot (62).Pour en savoir plus, rdv sur :le site du Château d'Hardelot à Condette (62)notre site : https://www.clap.audio/envoleesconteesnotre compte instagram @envoleesconteesPour soutenir notre podcast et profiter de nos histoires sans génériques et sans sponsors, rdv sur :notre patreon (3€/mois) : https://www.patreon.com/envoleescontees Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C'est l'un des sujets abordés avec Franz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste ce jeudi. Les gangs sont de plus en plus présents dans la baie de Port-au-Prince ce qui fait que les navires commencent à déserter le port. D'après le Nouvelliste, « des compagnies maritimes n'ont pas envoyé de navires au port de Port-au-Prince depuis quelques jours et menaceraient d'arrêter leurs opérations, en réaction à la dégradation de la sécurité dans la baie ». Le gouvernement haïtien a décidé de réagir et va déployer trois navires pour sécuriser le trafic maritime dans la baie. Selon Frantz Duval, si les gangs sont de moins en moins présents dans les rues de la capitale, ils ont augmenté leur contrôle sur la baie de Port-au-Prince et son port. Frantz Duval évoque également la mise en place du nouveau Conseil électoral provisoire, chargé d'organiser les élections de 2026. Avec le rédacteur en chef du Nouvelliste, on revient aussi sur l'effort du gouvernement pour rouvrir les écoles qui servent d'abris pour les personnes qui ont fui les violences des gangs.Un chef de gang haïtien reçoit des cadeaux de la presse C'est à lire dans AyiboPost. Deux journalistes de l'agence de presse Reuters, Adrees Latif et Sarah Kinosian, se trouvent « sous le feu des critiques » après la publication d'une vidéo montrant des cadeaux que les deux reporters ont offerts à Jimmy Chérizier, alias Barbecue, l'un des plus puissants chefs de gang haïtien. Jimmy Chérizier lui-même a publié la vidéo le week-end dernier, parmi les cadeaux il y a « des cagoules, des bouteilles d'alcool et plusieurs paquets de cigarettes ».Des plusieurs sources contactées par AyiboPost, ces cadeaux ont été effectivement rapportés par les deux journalistes qui ont précipitamment quitté Haïti après la publication de la vidéo, craignant pour leur sécurité, selon le site d'information. Contactée par AyiboPost, l'agence Reuters a expliqué que tous leurs journalistes étaient soumis à un « code de conduite strict », qu'il s'agissait d'une erreur de jugement et qu'une enquête était en cours. AyiboPost rappelle que Jimmy Cherizier « fait l'objet de sanctions internationales, notamment de la part des Nations unies, qui l'accusent de violer les droits humains et de contribuer à la déstabilisation du pays ».Springfield veut tourner la page des rumeurs concernant les migrants haïtiensLa ville de l'Ohio est depuis plusieurs jours sous les projecteurs de la presse nationale et internationale après les rumeurs totalement infondées véhiculées par le ticket républicain Donald Trump et JD Vance, selon lesquelles les Haïtiens voleraient et mangeraient des animaux domestiques. Le quotidien dans cette ville de 60 000 habitants se trouve bouleversé par l'impact de ses rumeurs, écrit le journal Columbus Dispatch. Des patrouilles de la police, des fermetures d'écoles et d'églises suite à des menaces à la bombe. Les habitants et les autorités locales aimeraient « tourner la page de cet épisode » et revenir à la normalité.Et la normalité, c'est aussi beaucoup de défis à surmonter à cause d'une immigration qui s'est intensifiée ces dernières années. La venue d'Haïtiens a augmenté la population de Springfield de 25%. La ville fait aujourd'hui face à une crise de logement et le système de santé est au bord de l'explosion. Le maire a mis une garde contre une utilisation de cette situation à des fins de campagnes politiques. Visiblement, ses mots n'ont pas eu d'impacts, car Donald Trump a annoncé hier vouloir se rendre à Springfield dans les deux prochaines semaines.Au Brésil, des jeunes filles meurent suite à des complications liées leur grossesseLes chiffres sont alarmants : chaque semaine, une jeune Brésilienne âgée entre 10 et 19 ans meurt de complications liées à la grossesse. Celles qui avaient moins de 14 ans auraient dû avoir accès à un avortement légal, étant donné le risque qu'une grossesse présente pour la jeune fille enceinte, précise le site d'information Intercept qui publie un reportage sur le sujet. Le problème, c'est que les musicalités notamment dans les régions les plus pauvres du pays, manquent de structures médicales pour réaliser des avortements.Selon le calcul d'Intercept, presque la moitié des femmes qui avaient droit à un avortement légal n'ont pas été prises en charge. Le journal en ligne constate que ce problème n'est pas du tout abordé par les candidats aux élections municipales. Le débat autour de l'avortement légal est dominé par des considérations morales, utilisé par l'extrême droite pour contrôler le corps des femmes.Les statues des îles de Pâques menacées par le dérèglement climatiquePerdue au milieu du Pacifique, l'île de Pâques, où vivent environ 8 000 habitants, accueille chaque année des dizaines de milliers de touristes. Ils viennent tous voir les Moai, ces grandes statues ancestrales, au visage allongé, et construites il y a plusieurs centaines d'années. Mais face au dérèglement climatique, ces grands monolithes se détériorent, alors même que c'est toute l'économie du territoire qui en dépend, comme l'explique Naïla Derroisné dans son reportage.Le journal de la 1èreMalgré le couvre-feu effectif depuis hier soir sur une partie de l'agglomération de Fort-de-France, la nuit a encore été « mouvementée » dans certains quartiers du chef-lieu de la Martinique.
C'est une matière première qu'on pensait sortie du champ commercial pourtant elle surpasse déjà les exportations d'or et de charbon aux États-Unis : la demande de plasma sanguin à usage médical explose. C'est un fait : les États-Unis dominent le commerce mondial du sang. Ça n'est pas un slogan hérité des mouvements de protestation contre la guerre du Vietnam ni une manière imagée de parler du commerce des armes, on parle ici très littéralement de sang humain. D'après The Economist, en 2023, les exportations de plasma sanguin à usage médical ont représenté un peu moins de 2% du total des exportations américaines, presque quatre fois plus qu'il y a 10 ans. En valeur, cela représente 37 milliards de dollars, soit plus que les exportations américaines d'or ou de charbon. Le plasma sanguin, la partie liquide du sang, contient des protéines utilisées dans la fabrication de nombreux médicaments pour les personnes souffrant de cancer, par exemple. Il est aussi de plus en plus utilisé dans la recherche. La demande mondiale ne cesse d'augmenter et les États-Unis fournissent à eux seuls près de 70% du plasma à usage médical de la planète.Le don du sang doit rester un geste de solidarité désintéresséComme souvent quand il s'agit de l'économie américaine : l'un des facteurs explicatifs de cette domination est à chercher dans l'absence de régulation. Aux États-Unis, vous pouvez donner votre sang plus de 100 fois par ans, trois fois plus qu'en Europe. Face à la demande, en 4 ans, 400 centres privés de prélèvement de plasma ont ouvert dans le pays. Surtout, les donneurs américains sont rémunérés, à peu près 40 dollars par don alors que dans la majorité des pays du monde cette pratique est strictement interdite. Si l'Union européenne autorise depuis le printemps la rémunération des donneurs, seule une poignée de pays ont franchi le pas et les organismes ont interdiction d'en faire la publicité. Il y a un enjeu éthique : le don du sang doit rester aux yeux des États qui interdisent sa marchandisation un geste de solidarité désintéressé. L'idée étant de ne pas littéralement aspirer le sang des plus pauvres. Il y a aussi un enjeu de santé publique : un donneur qui poursuit l'objectif d'être rémunéré pourrait être tenté de dissimuler une maladie où des comportements à risque qui le disqualifieraient.Éthique à géographie variableComme souvent, les États-Unis ont une approche plus pragmatique du problème : la demande de plasma étant supérieure à l'offre, le législateur s'en remet au marché. The Economist pointe du doigt l'hypocrisie des pays qui interdisent la rémunération des donneurs à domicile mais que leurs scrupules n'arrêtent pas quand il s'agit d'importer le plasma américain. La Grande-Bretagne et le Canada sont ainsi devenus largement dépendants des importations venus des États-Unis. Les Européens aussi dans une moindre mesure. Et même la Chine qui n'autorise pourtant qu'une seule protéine sanguine à l'importation, l'albumine, se fournit très largement chez son concurrent américain.La palme de l'hypocrisie revient à la France qui a fait pression sur Bruxelles pour ne pas autoriser la rémunération des donneurs au sein de l'UE en dénonçant la « commercialisation du corps humain déjà en cours aux Etats-Unis ». Or l'Etat français est aussi le seul actionnaire du groupe LFB dont la filiale américaine opère 6 centres aux Etats-Unis, des centres dont le slogan est « earn cash, save lives », « gagnez de l'argent, sauvez des vies ». Visiblement les arguments éthiques se sont perdus quelque part au milieu de l'Atlantique.
Les arrêts de travail sont en très nette hausse dans le pays. Plus de 8% d'un an sur l'autre. L'occasion pour François Lenglet, dans son édito du 13 septembre, de faire le point sur les solutions possibles.
Les arrêts de travail sont en très nette hausse dans le pays. Plus de 8% d'un an sur l'autre. L'occasion pour François Lenglet, dans son édito du 13 septembre, de faire le point sur les solutions possibles.
Bienvenue dans cet épisode explosif de « Limité à 80 » ! Préparez-vous à un tourbillon d'actualités savoureuses et inattendues, servies en 80 secondes chrono par votre hôte Pascal Atenza.D'abord, on se penche sur l'annonce fracassante d'Anne Hidalgo : le périphérique parisien sera désormais limité à 50 km/h ! Imaginez, 30 km/h de plus qu'avant... Quand Hidalgo se rend sur RTL, on ne sait plus si c'est pour une interview ou pour rejoindre les Grosses Têtes.Ensuite, c'est un sujet plus grave qui nous interpelle : les révélations sur les agissements de l'abbé Pierre entre 1950 et 2000. Visiblement, il a pris un peu trop au pied de la lettre le précepte « prenez ceci est mon corps ». Changement de décor avec l'entrée en scène de Michel Barnier, 73 ans, qui a commencé la politique à 20 ans. Après avoir rencontré Gérard Larcher et Éric Ciotti, il a déjeuné avec Macron pour discuter du futur gouvernement. Visiblement, Macron en avait un peu marre du menu enfant avec Gabriel Attal.Et pour finir en beauté, la réunification tant attendue du groupe 3 Cafés Gourmands ! Ça va faire des étincelles, préparez-vous à payer l'addition et à prendre la tangente.
La question posée dans le titre est peut-être un peu lugubre, mais elle a le mérite d'être posée. Trente ans après le film originel The Crow d'Alex Proyas, tiré des comics de James O'Barr, Eric Draven et Shelly Webster sont de retour sur le grand écran. Pour un film pensé comme un remake qui fait des choix importants pour se démarquer de l'ombre de son aîné, quitte à dénaturer complètement le propos ou l'ambiance des comics. Au final, une seule question reste : fallait-il vraiment faire ce film ?Visiblement oui, pour avoir un podcast The CrowVous l'aurez compris, on s'attaque à un film pas terrible en soi, et qui souffre encore plus de l'héritage qu'il emporte avec lui. Rupert Sanders ne fait aucun miracle et c'est avec l'ami Spleenter que l'on se retrouve pour évoquer The Crow, dans une émission en duo dont le format vous avait peut-être manqué ! Ceci dit, Corentin est bien de la partie pour un point Cocopédia on ne peut plus intéressant, le tout pour un podcast qui, je l'espère, vous fera passer un bon moment !Si vous appréciez notre travail, n'hésitez pas à le faire savoir en partageant le podcast sur vos réseaux sociaux, en parlant des émissions autour de vous, et en nous soutenant via Tipeee ! Très bonne écoute et à bientôt pour le prochain podcast !Le ProgrammePoint Corentinpédia - 04:40Débrief du film en duo - 32:42Soutenez First Print - Podcast Comics de Référence sur TipeeeHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dernier épisode de l'édition SUMMER 2024 de Podkassos !On s'est fait un petit quizz des familles sur tout plein de trucs culturels et visiblement, on est moins boomers qu'on pensait être.On fait une pause après cet épisode, ça te laisse le temps de rattraper tous les autres si tu l'as pas déjà fait.On revient très vite. Bonne vacances à vous tous, des bisous.Fais tourner les playlists Podkassos dans le vide pour qu'on gagne des thunes : https://www.youtube.com/watch?v=2bVHz35T8Pk&list=PLKSHrF1_atj5i85h43mOEW6edH9L5IUjb&index=36
Un auditeur a eu la lourde responsabilité de désigner les Grosses Têtes qui doivent partir ou rester. Visiblement, son choix n'était pas compliqué... Tout l'été, retrouvez en podcast les meilleurs moments des "Grosses Têtes" depuis l'arrivée de Laurent Ruquier il y a presque 10 ans.
Où en sont les lunettes "intelligentes" qui pourront nous assister dans toutes sortes de tâches au quotidien ? Visiblement, ce n'est pas facile à mettre au point. Dans cet épisode de Monde Numérique, on évoque le sujet des lunettes connectées intelligentes pour améliorer notre quotidien. Malgré les avancées technologiques, l'intégration de ces lunettes reste un défi. Les exemples des Google Glass, des Spectacles de Snapchat et des lunettes de méta Ray-Ban montrent des progrès mais aussi des limitations. Les défis techniques tels que la compacité électronique, la connectivité Internet pour l'IA et la gestion de l'énergie retardent le développement de lunettes véritablement intelligentes. En conclusion, bien que prometteur, le chemin vers des lunettes connectées complètes est encore semé d'obstacles techniques à surmonter.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:06:19 - La chronique de Waly Dia - par : Waly DIA - La dernière fois il a dit « Il faudra m'arracher le micro pour que je me taise ». Visiblement on lui a laissé !
durée : 00:06:19 - La chronique de Waly Dia - par : Waly DIA - La dernière fois il a dit « Il faudra m'arracher le micro pour que je me taise ». Visiblement on lui a laissé !
La Libye, plus que jamais porte d'entrée de la Russie sur le continent africain. Selon plusieurs observateurs dont le collectif « All Eyes on Wagner », la Russie augmente depuis plusieurs mois sa présence dans des ports comme Syrte ou Tobrouk pour débarquer armes et militaires. Une stratégie qui atteste l'idée que Moscou et les supplétifs d'Africa Corps (ex-Wagner) ont bien décidé de renforcer leurs positions en Afrique du Nord et au Sahel. Lou Osborn du collectif « All Eyes on Wagner » est notre invité ce matin. RFI : En ce moment, vos yeux sont particulièrement tournés vers la Libye. Depuis quelques mois, on constate un accroissement des livraisons d'armes et de débarquement d'hommes en provenance de Russie. Où ont lieu ces débarquements et quel est le but supposé ?Lou Osborn : La première chose, c'est qu'une partie de ces combattants qui arrivent est, après, renvoyée dans les nouveaux territoires occupés par African Corps : le Niger et le Burkina Faso. Dans ce sens-là, la Libye joue le rôle de plateforme logistique pour les opérations de la Russie. C'était déjà le rôle que la Libye avait à un moment donné pour le groupe Wagner. Donc, ils remettent ça en route. La deuxième chose, c'est qu'une partie des combattants reste, à priori, en Libye. Mais la Russie a pour projet d'établir une base navale qui lui mettrait les pieds dans la Méditerranée.Sur des emprises portuaires entre Syrte, en Libye, et Port-Soudan côté Soudanais, est-ce qu'il y a une volonté de trouver des accès portuaires, un débouché sur la mer, et à quoi correspondrait cette stratégie ?Clairement, aujourd'hui - et je pense plus sur la Libye que sur le Soudan -, ça crée une espèce de couloir avec la Syrie, évidemment. Aussi, on a vu que toute la partie golfe persique était aussi dérangée par ce qui se passait avec le Yémen - les Houthis - et donc, derrière, un petit peu, la main de l'Iran. Quelque part, ça crée un couloir qui est assez intéressant pour les Russes avec une voie maritime qu'ils peuvent contrôler. Ça crée aussi des nouveaux points de pression sur le front occidental. Quand ils auront cette base navale en Libye, ils vont être directement en face de l'Europe. Cela sert à plusieurs choses.Est-ce qu'il y a encore un distinguo entre les mercenaires d'Africa Corps et les autorités officielles, et - question subsidiaire : beaucoup de membres d'Africa Corps affichent encore des blasons Wagner sur leurs uniformes, est-ce un mélange des genres, une confusion, ou tout cela est en fait la même entité ?C'est un peu la question à un million de dollars en ce moment ! La distinction n'est pas encore très claire et, aujourd'hui d'ailleurs, on remarque déjà que les pays employeurs, par exemple la Centrafrique, le Mali, le Burkina, le Niger, continuent à parler d'« instructeurs russes ». Eux, sont assez cohérents dans leur appellation. Aujourd'hui, on sait qu'il y a un petit groupe de Wagner historique qui serait toujours en train de faire leurs propres affaires, plutôt en Centrafrique. Depuis la mort d'Evgueni Prigojine, il y a eu une volonté de reprise des activités du groupe Wagner et de les mettre sous contrôle, notamment du renseignement militaire russe, le GRU. Mais il reste très compliqué de vraiment distinguer qui est chez qui, qui fait quoi ? Cela étant, Wagner reste une « marque » qui a encore beaucoup de succès et qui pèse beaucoup, donc ils ne l'ont pas complètement détruite. D'ailleurs, cela serait stupide, car Wagner a une histoire, une légende, ses codes, etc. Finalement, ça crée de la cohésion et de l'envie d'aller travailler pour ce type de structure.L'Iran et la Turquie, en conjugaison, en bonne intelligence avec la Russie, trouvent aussi des intérêts dans cette inversion, ce chamboulement des équilibres en Afrique ?Sur l'Iran, aujourd'hui, on dirait qu'il y a plus une convergence d'intérêt. On voit, par exemple, qu'il y a un certain nombre de dirigeants qui vont d'abord rencontrer les Russes pour amener par la suite des discussions avec des dirigeants iraniens. Il y a cette convergence-là. Cependant, sur la Turquie, on voit plutôt une espèce d'opposition. Déjà en Libye, le gouvernement de Tripoli est historiquement plutôt soutenu par la Turquie, alors que les territoires du maréchal Haftar, c'est plutôt la Russie. Aujourd'hui, on voit l'arrivée sur une partie du Sahel d'une autre organisation paramilitaire qui s'appelle Sadat, qui est Turque, qui est déjà présente en Libye depuis plusieurs années et qui assurerait la sécurité d'officiels au Mali, alors qu'une autre partie des officiels est plutôt sécurisée par Wagner. Ils seraient aussi en train d'arriver au Niger. Là, grosse question, parce qu'ils vont se regarder en chiens de faïence, et ce n'est pas dit que ça soit forcément voulu.Visiblement, les soldes versées aux mercenaires turcs sont d'un niveau inférieur à celles versées à Wagner. Cela veut dire que les Russes ne sont plus les seuls acteurs dans le mercenariat africain ?C'est la première fois qu'on les voit arriver, plutôt sur la partie Sahel. Mais là où, à mon sens, il y a un avantage, c'est que la Turquie est aussi très active économiquement sur le continent. Aujourd'hui, elle est, peut-être, légèrement meilleure, un peu plus compétitive, voire possède de meilleures positions que la Russie. En tout cas, cela crée une nouvelle alternative ou un autre choix.À lire aussi«Le groupe Wagner en Afrique apporte principalement du soutien aux gouvernements en place»
Aujourd'hui Barbara Lefebvre, Antoine Diers et Jérôme Marty débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Sa photo est à la Une de Politico CD : « Christian Malanga, l'homme à la tête de l'assaut raté mené au Palais de la Nation », titre le site d'information congolais. « Des hommes armés ont envahi hier matin le Palais de la Nation à Kinshasa, relate Politico, après l'attaque de la résidence du vice-Premier ministre, Vital Kamerhe. Leurs projets se sont vite envolés parce qu'ils ont été très vite neutralisés grâce à une intervention de la Garde républicaine. » À la tête de ces assaillants, Christian Malanga donc, qui a été tué par la Garde. Politico nous décrit son parcours : exilé politique, installé de longue date aux Etats-Unis, chef d'entreprise, puis retour en RDC, où il effectue son service militaire, il devient officier, puis il revient à la politique avant d'être arrêté et de retourner aux Etats-Unis…Un parcours plutôt sinueux donc… Ce qui fait dire au Monde Afrique que « le profil de cet homme et le déroulé de l'attaque interrogent plusieurs observateurs sur d'éventuelles complicités dont aurait pu bénéficier le commando et sur les objectifs réels de ce qui a été qualifié officiellement de “tentative de coup d'Etat“. »Coup d'État ou coup d'éclat ?En effet, « coup d'État ou coup d'éclat ? », se demande Afrikarabia. Pour le site spécialisé sur la RDC cette « attaque du Palais de la Nation pose de nombreuses questions. Tout d'abord sur la stratégie des assaillants, qui semblait vouée à l'échec. La petite cinquantaine d'hommes n'a pas vraiment ciblé des sites stratégiques comme la télévision nationale, l'aéroport, ou les camps militaires de la capitale, mais plutôt des symboles du pouvoir comme la résidence de Vital Kamerhe ou le Palais de la Nation. Sans doute, espéraient-ils rallier d'autres militaires frustrés par leurs conditions de vie ? Visiblement, pointe Afrikarabia, l'attaque ne semblait pas coordonnée avec d'autres éléments armés qui aurait pu amplifier l'occupation du Palais de la Nation. Le groupe de putschistes n'a pas vraiment mis toutes les chances de son côté pour atteindre ses objectifs. Ensuite, relève encore le site, l'attaque d'hier révèle d'importantes failles sécuritaires, même si le pouvoir n'a pas vacillé. Comment sont-ils entrés dans le pays ? Comment les assaillants ont-ils pu se rendre aussi facilement au Palais de la Nation ? Les services de renseignements civils et militaires, ainsi que la direction générale des migrations ont clairement montré des défaillances. »« Foultitude » d'interrogations…Le Pays au Burkina Faso s'interroge également : « Vital Kamerhe était-il la seule cible du commando ? Si oui, cela est-il en lien avec ses ambitions politiques et sa probable future ascension fulgurante ? Si l'hypothèse de la tentative du coup d'État telle que l'avance l'armée, est avérée, pourquoi le commando n'a-t-il pas visité la résidence du président Félix Tshisekedi et s'est contenté du Palais de la Nation que tous savent inhabité ? Autant de questions que l'on peut se poser et dont les réponses viendront éclaircir le mystère de cet assaut. »« Trois morts et une foultitude de questions », renchérit L'Observateur Paalga, toujours à Ouaga. « Quelle mouche a bien pu piquer ce Congolais de la diaspora (…) ? Combien de mercenaires américains a-t-il embarqué dans son entreprise suicidaire ? Quelles autres motivations, en plus de la nostalgie de l'ère Mobutu, ont poussé les conspirateurs à tenter de renverser les institutions républicaines de la RDC ? Comment les assaillants ont-ils pu introduire des armes jusqu'au cœur de la capitale et s'emparer si facilement du siège de la présidence ? Cette tentative de putsch n'est-elle pas la preuve d'une fragilité de la sûreté d'État ? »Vers un durcissement du pouvoir ?En tout cas, conclut Afrikarabia, « cette attaque ne restera pas sans conséquences. Sécuritaires tout d'abord. Dans les services de renseignements, mais aussi dans l'armée. Le ministre de la Défense, Jean-Pierre Bemba, candidat à sa propre succession dans le nouveau gouvernement à venir, est sur la sellette. Mais surtout, l'assaut du Palais de la Nation risque de durcir davantage un pouvoir en proie à une guerre à l'Est dont il n'arrive pas à venir à bout, et une crise politique dans sa propre majorité, qui n'arrive pas à s'accorder pour se partager les postes à l'Assemblée et au gouvernement. »
Visiblement, Yoann Riou a encore beaucoup à apprendre sur sa propre anatomie... Retrouvez tous les jours le meilleur des Grosses Têtes en podcast sur RTL.fr et l'application RTL.
Aujourd'hui Barbara Lefebvre, Didier Giraud et Jérôme Marty débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Parmi les pratiques de soins non conventionnelles, on trouve notamment le Reiki ? Mais qu'est-ce donc ? Visiblement, les Grosses Têtes y ont déjà eu recours... Retrouvez tous les jours le meilleur des Grosses Têtes en podcast sur RTL.fr et l'application RTL.
Alors qu'en ce 2 février, nous célébrons la Chandeleur, connaissez-vous l'expression "Faire rouroute" ? Visiblement, Christophe Beaugrand et Laurent Ruquier y sont habitués... Retrouvez tous les jours le meilleur des Grosses Têtes en podcast sur RTL.fr et l'application RTL.