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« Arrivée de la première vague de migrants en provenance des États-Unis » titre Walf.net, au Sénégal. Même si l'on ne peut guère parler de « vague » puisqu'il ne s'agit en tout et pour tout que de sept personnes, dont l'identité et la nationalité n'ont pas été révélées. « Le Rwanda », précise Africanews, « est l'un des quatre pays africains à avoir signé des accords d'expulsion avec Washington, les autres étant l'Ouganda, le Swaziland et le Soudan du Sud ». Que vont devenir ces migrants arrivés au Rwanda ? Selon Yolande Makolo, porte-parole du gouvernement rwandais, « trois de ces personnes ont exprimé le souhait de retourner dans leur pays d'origine, tandis que quatre souhaitent rester au Rwanda et y construire leur vie ». Ces personnes qui seront autorisées à rester au Rwanda, « bénéficieront d'un logement, d'une formation professionnelle et des services de santé » a également assuré la porte-parole du gouvernement rwandais. Reste que ces expulsions attirent la curiosité, car, comme le rappelle Walf.net, « la gestion Trump est particulièrement scrutée en raison des arrangements secrets qu'elle a noués avec des nations africaines pour recevoir des individus expulsés ». Avant le Rwanda, rappelle encore Africanews, les États-Unis avaient expulsé, début juillet, vers le Soudan du Sud « huit hommes originaires du Soudan du Sud, mais aussi de Cuba, du Laos, du Mexique, de Birmanie et du Vietnam. » Fichier électoral A la Une également, le référendum constitutionnel en Guinée. Référendum prévu le 21 septembre prochain. La presse guinéenne se fait l'écho ce matin des statistiques officielles du fichier électoral dévoilées hier par le ministère de l'Administration du territoire et de la Décentralisation. « Plus de 6,7 millions d'inscrits » titre Ledjely selon lequel les statistiques, « révèlent une forte participation féminine et une implication notable de la diaspora ». « Plus de 6 millions d'électeurs attendus aux urnes », titre de son côté Guinée 7, qui précise que « la publication de ces chiffres marque la fin du processus de révision et de correction des listes électorales ». Aminata relève par ailleurs que « la campagne référendaire débutera ce dimanche à minuit, et qu'elle s'achèvera le 18 septembre ». Un référendum qui se déroulera, alors que les principaux partis d'opposition viennent d'être suspendus. « Une décision, estime Jeune Afrique, qui accentue l'étau politique et soulève la question de la capacité de mobilisation de l'opposition, qui a néanmoins appelé à des manifestations ». Maîtrise de soi Enfin, au Maroc, on se prépare à participer à la flottille internationale qui doit prendre, dimanche, la direction de Gaza. Le magazine marocain Telquel nous explique « qu'un navire marocain participera à une nouvelle flottille pour dénoncer le blocus de Gaza. » Quarante-quatre pays y participeront. « Baptisée 'flottille mondiale de la résilience', l'initiative vise à acheminer une aide symbolique aux Palestiniens et à alerter l'opinion internationale sur la situation humanitaire dans l'enclave » ajoute Telquel. « Selon les organisateurs, l'engouement a été fort : un grand nombre de citoyens marocains ont exprimé leur volonté de s'impliquer ». « Les participants ont été retenus après un processus de sélection basé, nous dit l'hebdomadaire marocain, sur la sérénité, la maîtrise de soi, la capacité à réagir sous pression, l'endurance psychologique, ainsi que la valeur symbolique et médiatique que chacun peut apporter ». « La délégation marocaine sera répartie en deux équipes », précise encore Telquel. « La première embarquera sur les navires avec un équipage national ainsi que des médecins, des infirmiers, des enseignants chercheurs, des journalistes, des influenceurs, des ingénieurs et des coordinateurs. La seconde se chargera de la logistique, de la communication et du soutien permanent depuis le terrain ».
« Arrivée de la première vague de migrants en provenance des États-Unis » titre Walf.net, au Sénégal. Même si l'on ne peut guère parler de « vague » puisqu'il ne s'agit en tout et pour tout que de sept personnes, dont l'identité et la nationalité n'ont pas été révélées. « Le Rwanda », précise Africanews, « est l'un des quatre pays africains à avoir signé des accords d'expulsion avec Washington, les autres étant l'Ouganda, le Swaziland et le Soudan du Sud ». Que vont devenir ces migrants arrivés au Rwanda ? Selon Yolande Makolo, porte-parole du gouvernement rwandais, « trois de ces personnes ont exprimé le souhait de retourner dans leur pays d'origine, tandis que quatre souhaitent rester au Rwanda et y construire leur vie ». Ces personnes qui seront autorisées à rester au Rwanda, « bénéficieront d'un logement, d'une formation professionnelle et des services de santé » a également assuré la porte-parole du gouvernement rwandais. Reste que ces expulsions attirent la curiosité, car, comme le rappelle Walf.net, « la gestion Trump est particulièrement scrutée en raison des arrangements secrets qu'elle a noués avec des nations africaines pour recevoir des individus expulsés ». Avant le Rwanda, rappelle encore Africanews, les États-Unis avaient expulsé, début juillet, vers le Soudan du Sud « huit hommes originaires du Soudan du Sud, mais aussi de Cuba, du Laos, du Mexique, de Birmanie et du Vietnam. » Fichier électoral A la Une également, le référendum constitutionnel en Guinée. Référendum prévu le 21 septembre prochain. La presse guinéenne se fait l'écho ce matin des statistiques officielles du fichier électoral dévoilées hier par le ministère de l'Administration du territoire et de la Décentralisation. « Plus de 6,7 millions d'inscrits » titre Ledjely selon lequel les statistiques, « révèlent une forte participation féminine et une implication notable de la diaspora ». « Plus de 6 millions d'électeurs attendus aux urnes », titre de son côté Guinée 7, qui précise que « la publication de ces chiffres marque la fin du processus de révision et de correction des listes électorales ». Aminata relève par ailleurs que « la campagne référendaire débutera ce dimanche à minuit, et qu'elle s'achèvera le 18 septembre ». Un référendum qui se déroulera, alors que les principaux partis d'opposition viennent d'être suspendus. « Une décision, estime Jeune Afrique, qui accentue l'étau politique et soulève la question de la capacité de mobilisation de l'opposition, qui a néanmoins appelé à des manifestations ». Maîtrise de soi Enfin, au Maroc, on se prépare à participer à la flottille internationale qui doit prendre, dimanche, la direction de Gaza. Le magazine marocain Telquel nous explique « qu'un navire marocain participera à une nouvelle flottille pour dénoncer le blocus de Gaza. » Quarante-quatre pays y participeront. « Baptisée 'flottille mondiale de la résilience', l'initiative vise à acheminer une aide symbolique aux Palestiniens et à alerter l'opinion internationale sur la situation humanitaire dans l'enclave » ajoute Telquel. « Selon les organisateurs, l'engouement a été fort : un grand nombre de citoyens marocains ont exprimé leur volonté de s'impliquer ». « Les participants ont été retenus après un processus de sélection basé, nous dit l'hebdomadaire marocain, sur la sérénité, la maîtrise de soi, la capacité à réagir sous pression, l'endurance psychologique, ainsi que la valeur symbolique et médiatique que chacun peut apporter ». « La délégation marocaine sera répartie en deux équipes », précise encore Telquel. « La première embarquera sur les navires avec un équipage national ainsi que des médecins, des infirmiers, des enseignants chercheurs, des journalistes, des influenceurs, des ingénieurs et des coordinateurs. La seconde se chargera de la logistique, de la communication et du soutien permanent depuis le terrain ».
C'est à la Une d'Afrik.com : « Agathe Habyarimana et le génocide des Tutsis, la justice française ordonne un non-lieu controversé », estimant qu'il n'y a pas de charges suffisantes contre Agathe Habyarimana. « Accusée d'avoir joué un rôle central dans la préparation du génocide, la veuve de l'ancien président Juvénal Habyarimana, échappe ainsi à une mise en examen pour « entente en vue de la commission du génocide » », poursuit le site d'information, qui ajoute : « cette décision, loin de clore le débat, soulève de nombreuses réactions », alors que « les associations de victimes, des chercheurs et plusieurs magistrats » la soupçonnent « d'avoir contribué à la planification du génocide de 1994 ». Au Rwanda particulièrement, explique Afrik.com, « cette décision suscite la colère et l'incompréhension de nombreuses associations de survivants et de victimes du génocide ». Africanews, de son côté, titre : « la France abandonne les poursuites contre Agathe Habyarimana ». Il rappelle que l'ancienne première dame, aujourd'hui âgée de 82 ans, « avait été évacuée vers l'Europe avec sa famille le 9 avril 1994, à la demande du président François Mitterrand, proche collaborateur de son mari ». Accord États-Unis-Ouganda Dans l'actualité africaine également, un accord sur l'accueil des migrants en Ouganda. Un accord conclu avec les États-Unis, pour accueillir les ressortissants de pays tiers, « qui pourraient ne pas obtenir l'asile aux États-Unis », c'est donc le dernier épisode, de la campagne menée par l'administration de Donald Trump, « pour envoyer des migrants présents sur son sol vers d'autres pays. » Alors que, rappelle Jeune Afrique, « l'Ouganda compte 1,7 million de réfugiés sur son sol », soit « la plus grande population de réfugiés en Afrique », selon l'ONU. Il s'agirait donc d'un accord concernant des personnes ne pouvant obtenir l'asile aux États-Unis, mais « qui pourraient avoir des inquiétudes quant à un retour dans leur pays d'origine ». Il y a toutefois des conditions : que les personnes en question aient un casier judiciaire vierge, et ne soient pas mineurs non accompagnés. Quel est, dans cette affaire, l'intérêt de l'Ouganda, dirigé par le président Yoweri Museveni depuis près de 40 ans ? Selon Afrik.com, Kampala espère ainsi « renforcer les liens bilatéraux avec Washington et attirer de nouveaux soutiens diplomatiques ». Avec néanmoins un risque : « continuer d'apparaître comme une terre d'asile ou donner l'image d'un partenaire qui sert de relai à la politique d'expulsion américaine ». Inhumations Au Bénin, le bilan continue de s'alourdir après l'accident de car survenu le week-end dernier. « Le bilan final s'élève à 43 morts », selon APA News, 43 morts et 9 rescapés, un bilan particulièrement lourd. L'agence de presse africaine rappelle que le bus STM Niger, « a heurté la rambarde d'un pont, avant de tomber dans le fleuve Ouémé, à Thio ». La plupart des passagers étaient nigériens. Mais nombre d'entre eux ont été inhumés en milieu de semaine au Bénin, au cimetière de Savè, selon le site d'information béninois Banouto, qui publie la photo de l'inhumation, montrant une rangée d'hommes se recueillant devant les dépouilles des victimes, déposées à même le sol. Où en est l'enquête aujourd'hui ? Selon APA News, « les causes exactes de l'accident restent à déterminer et l'enquête se poursuit ». De son côté, le gouvernement béninois a demandé « aux compagnies de transport et aux conducteurs de respecter scrupuleusement le code de la route, afin d'éviter de tels drames ».
C'est à la Une d'Afrik.com : « Agathe Habyarimana et le génocide des Tutsis, la justice française ordonne un non-lieu controversé », estimant qu'il n'y a pas de charges suffisantes contre Agathe Habyarimana. « Accusée d'avoir joué un rôle central dans la préparation du génocide, la veuve de l'ancien président Juvénal Habyarimana, échappe ainsi à une mise en examen pour « entente en vue de la commission du génocide » », poursuit le site d'information, qui ajoute : « cette décision, loin de clore le débat, soulève de nombreuses réactions », alors que « les associations de victimes, des chercheurs et plusieurs magistrats » la soupçonnent « d'avoir contribué à la planification du génocide de 1994 ». Au Rwanda particulièrement, explique Afrik.com, « cette décision suscite la colère et l'incompréhension de nombreuses associations de survivants et de victimes du génocide ». Africanews, de son côté, titre : « la France abandonne les poursuites contre Agathe Habyarimana ». Il rappelle que l'ancienne première dame, aujourd'hui âgée de 82 ans, « avait été évacuée vers l'Europe avec sa famille le 9 avril 1994, à la demande du président François Mitterrand, proche collaborateur de son mari ». Accord États-Unis-Ouganda Dans l'actualité africaine également, un accord sur l'accueil des migrants en Ouganda. Un accord conclu avec les États-Unis, pour accueillir les ressortissants de pays tiers, « qui pourraient ne pas obtenir l'asile aux États-Unis », c'est donc le dernier épisode, de la campagne menée par l'administration de Donald Trump, « pour envoyer des migrants présents sur son sol vers d'autres pays. » Alors que, rappelle Jeune Afrique, « l'Ouganda compte 1,7 million de réfugiés sur son sol », soit « la plus grande population de réfugiés en Afrique », selon l'ONU. Il s'agirait donc d'un accord concernant des personnes ne pouvant obtenir l'asile aux États-Unis, mais « qui pourraient avoir des inquiétudes quant à un retour dans leur pays d'origine ». Il y a toutefois des conditions : que les personnes en question aient un casier judiciaire vierge, et ne soient pas mineurs non accompagnés. Quel est, dans cette affaire, l'intérêt de l'Ouganda, dirigé par le président Yoweri Museveni depuis près de 40 ans ? Selon Afrik.com, Kampala espère ainsi « renforcer les liens bilatéraux avec Washington et attirer de nouveaux soutiens diplomatiques ». Avec néanmoins un risque : « continuer d'apparaître comme une terre d'asile ou donner l'image d'un partenaire qui sert de relai à la politique d'expulsion américaine ». Inhumations Au Bénin, le bilan continue de s'alourdir après l'accident de car survenu le week-end dernier. « Le bilan final s'élève à 43 morts », selon APA News, 43 morts et 9 rescapés, un bilan particulièrement lourd. L'agence de presse africaine rappelle que le bus STM Niger, « a heurté la rambarde d'un pont, avant de tomber dans le fleuve Ouémé, à Thio ». La plupart des passagers étaient nigériens. Mais nombre d'entre eux ont été inhumés en milieu de semaine au Bénin, au cimetière de Savè, selon le site d'information béninois Banouto, qui publie la photo de l'inhumation, montrant une rangée d'hommes se recueillant devant les dépouilles des victimes, déposées à même le sol. Où en est l'enquête aujourd'hui ? Selon APA News, « les causes exactes de l'accident restent à déterminer et l'enquête se poursuit ». De son côté, le gouvernement béninois a demandé « aux compagnies de transport et aux conducteurs de respecter scrupuleusement le code de la route, afin d'éviter de tels drames ».
Hello tout le monde!Dans cet épisode, on reçoit Stéphane Grenier, un ancien militaire canadien qui a servi pendant 27 ans dans les Forces armées.Déployé au Rwanda pendant le génocide de 1994, il est aussi passé par l'Afghanistan, le Liban, le Cambodge, et Haïti.Mais c'est surtout le retour à la vie normale, et les conséquences invisibles des conflits, qu'on explore ensemble : choc post-traumatique, blessures psychologiques, déni institutionnel, et résilience. Aujourd'hui, il milite activement pour une meilleure prise en charge de la santé mentale, autant dans l'armée que dans les milieux civils.Un épisode puissant, sincère, et rempli de réflexions humaines sur la guerre, la mémoire, le trauma… et l'espoir.⸻
Suite de notre série qui vous emmène à la découverte des délices du continent. Au menu : le plat emblématique autour du lac Kivu, entre le Rwanda et l'est de la République démocratique du Congo : les sambazas ou isambazas. Ce sont de minuscules poissons, traditionnellement pêchés à la lumière de lampes de pompage. Frits ou en sauce, en plat ou en snack à partager, ils font le délice des habitants proches des rives du lac et des voyageurs. C'est notamment l'assiette incontournable des restaurants de la ville de Gisenyi, à l'ouest du Rwanda. Reportage de notre envoyée spéciale de retour de Gisenyi, au bord du lac Kivu.
Au Congo-Brazzaville, le gouvernement a annoncé la fin d'une mesure controversée : la mise à disposition de terres notamment pour des projets agricoles à des entreprises rwandaises. Des accords avaient été signés en 2022, mais ils avaient provoqué un tollé dans une partie de l'opinion. Aujourd'hui, les conventions sont déclarées caduques. C'est une déclaration qui a fait grand bruit jeudi dernier lors de la conférence de presse de la « quinzaine du gouvernement » congolais. « Vous vous rappelez la polémique sur la fameuse histoire des terres rwandaises, la salive, l'encre que tout cela a fait couler, interroge le porte-parole du gouvernement Thierry Moungalla s'adressant aux journalistes. Mais pourquoi vous ne vous êtes pas demandés quelle a été la suite ? Pourquoi on n'en parle plus ? Parce que tout simplement, le dossier est terminé. »Dossier terminé même si aucun document officiel sur cette résiliation n'a été fourni. Les entreprises titulaires d'un bail sur ces terres auraient été notifiées. Le conglomérat rwandais Crystal Ventures au cœur du dossierCe que rapporte le porte-parole du gouvernement congolais, Thierry Moungalla, c'est qu'une clause dans les contrats initiaux prévoyait que si aucun projet n'avait été réalisé 8 décembre 2024 sur les zones, l'accord devenait caduc. « Figurez-vous que le 8 décembre, n'ayant pas eu de retour positif eu en tout cas, pas de retour cohérent des entreprises concernées, le ministre d'État Mabiala, ministre des Affaires foncières, qui avait délivré au nom du gouvernement les autorisations, a informé les partenaires que c'était annulé », explique Thierry Moungalla.Pourtant, les zones d'ombre restent immenses dans ce dossier. On trouve trace dans le Journal officiel congolais du 18 mai 2022 de la mise à disposition de 12 000 hectares à la société Eleveco Congo pour une durée de 20 ans dans le département de la Bouenza. Il s'agit d'une filiale du conglomérat Crystal Ventures, propriété du FPR, le parti au pouvoir au Rwanda.Des accords critiqués au Congo-BCe qui inquiétait Kinshasa, c'étaient surtout les accords concernant la zone économique spéciale (ZES) de Maloukou. Des terres à 70 km de Brazzaville, au bord du fleuve Congo, juste en face de la RDC, dont la gestion avait été confiée à la holding rwandaise.Le Congo-Brazzaville s'est toujours justifié sur ce rapprochement avec Kigali. « Dans un premier temps, les autorités congolaises ont fait prévaloir le principe de coopération Sud-Sud à travers ces accords. Ce que nous constatons, c'est qu'il y a comme une espèce de reculade du côté de Brazzaville. Par conséquent, est-ce qu'elles n'ont pas cédé à la pression populaire ? », se demande le journaliste économique indépendant Alphonse Ndongo. « Ces accords ont été critiqués par l'essentiel du peuple congolais, qu'il s'agisse des hommes politiques de l'opposition et même parfois de manière confidentielle, par ceux qui sont au pouvoir ». Ce dossier est-il vraiment clos ? Le ministre rwandais des Affaires étrangères assurait ce mardi n'avoir reçu aucune information n'allant dans le sens d'une résiliation des contrats.À lire aussiLe Congo-Brazzaville stoppe la mise à disposition de terres à des entreprises et entrepreneurs rwandais
Le génocide des Tutsis au Rwanda, c'était il y a 31 ans, en avril 1994. A travers ce documentaire, nous abordons ces événements avec cette fois des témoignages de jeunes qui n'ont pas vécu ce génocide. Ils sont Rwandais, ils sont nés après 1994. Mais ce drame résonne, pour eux aussi, à bien des égards. Un reportage de Marie Fierens et Ornella Rovetta, à l'invitation d'Annick Umutoni et l'asbl Humura-Iyubake. Photo : mo-saic.blog Merci pour votre écoute Transversales, c'est également en direct tous les samedis de 12h à 13h00 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Transversales sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/492 Retrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.beRetrouvez également notre offre info ci-dessous :Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWMELes Clés : https://audmns.com/DvbCVrHLe Tournant : https://audmns.com/moqIRoC5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssrLes couleurs de l'info : https://audmns.com/MYzowgwMatin Première : https://audmns.com/aldzXlmEt ses séquences-phares : L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwP L'édito politique « Les Coulisses du Pouvoir » : https://audmns.com/vXWPcqx L'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Au Rwanda, comment les nouvelles technologies permettent-elles de faciliter le travail des vétérinaires et des éleveurs ? L'entreprise Zipline, connue pour son service de livraison par drones de poches de sang et de médicaments dans les centres de santé du pays, a lancé un nouveau programme depuis 2022, cette fois-ci dans le secteur animal. Les drones sont utilisés pour distribuer aux vétérinaires les vaccins et inséminations pour les élevages bovins et porcins. De notre envoyée spéciale à Muhanga,Dans la pharmacie de Zipline, les commandes de vétérinaires et éleveurs arrivent presque en continu. « C'est quelqu'un qui demande l'insémination artificielle pour une race sud-africaine », explique Pierre Kayitana, le directeur de l'entreprise au Rwanda.En quelques instants, tout le matériel est placé dans un carton doté d'un parachute. Les préparateurs sonnent une cloche. À l'extérieur, le pilote récupère le colis. « Il va scanner le code QR sur le paquet, comme cela le drone sait où aller. Nos drones sont autonomes, c'est beaucoup d'intelligence artificielle aussi parce que quand le drone quitte Muhanga, il doit arriver le plus tôt possible. Au retour, il doit faire des manœuvres pour se retrouver à la maison », selon lui.Des drones, aux allures d'avions miniatures, sont lancés quasiment chaque minute. Avec une vitesse de plus de 100km/h, ils atteignent les centres les plus reculés du pays bien plus rapidement que n'importe quel convoi. « Le point le plus éloigné de notre Zipline c'est Mibirizi. Par exemple, quitter Kigali et aller à Mibirizi, cela prend de 7h à 8h de route. Mais nous, on quitte ici Muhanga et on leur fournit des produits en moins de 40 minutes », détaille le directeur.À quelques kilomètres, dans son élevage porcin, Ernestine Muhawenimana marche le long des enclos vers sa dernière portée née il y a quelques semaines. « Quand on voit qu'une femelle est en chaleur, on passe une commande pour que les produits arrivent avec Zipline. On peut même choisir la race », s'enthousiasme-t-elle.Les drones lâchent désormais leurs colis à proximité, permettant d'éviter les retards ou les trajets posant le risque de dégradation des produits par la rupture de la chaîne du froid. « On inséminait parfois une femelle après sa période de fertilité à cause des retards. Cela ne marchait pas ou on avait des morts nés. Maintenant, on est livré à temps, les truies sont inséminées au bon moment, et nous n'avons ces problèmes comme avant », raconte-t-elle.Au Rwanda, près de 40 % des activités de Zipline concerne les services vétérinaires. Depuis 2022, l'entreprise estime avoir contribué à la naissance de près 70 000 porcelets.À lire aussiRwanda: les agriculteurs s'inquiètent de l'accès aux terres agricoles [3/3]
Chaque jour, Laure Dautriche revient sur les grands moments et événements qui ont marqué notre radio. En 2025, Europe 1 célèbre ses 70 ans. 70 ans d'histoire, de rires, de partages et d'émotions.Pour marquer cet anniversaire, découvrez une collection inédite de podcasts : "70 ans d'Europe 1".Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Valentin nous raconte ses 2 titres consécutifs en challenger au Rwanda, à Kigali. 10 victoires épiques et beaucoup de tie breaks qui tournent en la faveur du français qui nous explique comment et pourquoi.
Au programme : Les Presses universitaires de France (PUF) cèdent à la censure / Génocide au Congo dans l'indifférence générale / Désindustrialisation, dette, normes... la France face au mur
Les prochains championnats du monde sur route sont prévus fin septembre à Kigali, une grande première pour l'Afrique. Face aux meilleurs de la planète, quel rôle peuvent espérer jouer les coureurs et coureuses du continent ? De notre envoyé spécial à Kigali,Le classement final du 17ᵉ Tour du Rwanda laisse apparaître de belles promesses : 3 coureurs africains dans le top 10, un jeune Rwandais, Vainqueur Masengesho, est arrivé en 7ᵉ position. Mais aux Mondiaux, avec des Pogacar ou Vingegaard annoncés, la concurrence sera bien plus relevée. De plus, le parcours pourrait être un « mini Paris-Roubaix à l'africaine », selon David Louvet, l'entraîneur de l'équipe du Rwanda depuis 2023.Paris-Roubaix donc pour les pavés, la distance, 270 km, à cela s'ajoute l'altitude et de nombreuses ascensions. Un cocktail qui fait de ces Mondiaux les plus durs, peut-être, de l'Histoire. « Avoir un Africain à l'arrivée, c'est sûr que ça va être compliqué, juge David Louvet. Au niveau du classement, moi, je pense qu'on peut reprendre celui de l'année dernière et on aura les mêmes coureurs à l'arrivée. » C'est-à-dire Tadej Pogacar, loin devant et pas grand monde à l'arrivée.À Zurich, où s'est disputée la dernière édition, le parcours très vallonné avait eu raison des sprinteurs. Même Biniam Girmay, maillot vert du dernier Tour de France, avait jeté l'éponge en cours de route. Alors que fera l'Érythréen cette année ? Peut-il lui, le grand coureur que l'Afrique attendait, zapper les premiers Mondiaux sur le continent ? Tout est possible, disait-il à notre micro fin janvier. Aujourd'hui, l'hypothèse impasse semble la plus avancée. « On a discuté ensemble, la Fédération, le ministère des Sports et Biniam, explique Samson Solomon, sélectionneur de l'Érythrée. J'aimerais qu'il soit au départ de ces Mondiaux, le gouvernement, le peuple, tout le monde aimerait ! Mais c'est son choix. Cette course n'est pas adaptée à son profil, il n'a pas très envie de prendre le départ pour le principe, sans pouvoir terminer. On ne peut pas décider pour lui, l'obliger à venir, donc je pense que Biniam ne participera pas à ces championnats au Rwanda. » À lire aussi Cyclisme : pour David Lappartient, « il n'y a pas de risques pour ces Mondiaux au Rwanda »« Il faut que l'Afrique soit présente »Mais il n'y a pas que Girmay et les stars de la catégorie Élite, heureusement. 13 épreuves sont prévues sur la semaine de compétitions et les parcours ne sont pas tous aussi durs. Certaines courses seront plus ouvertes. « Au niveau Élite, ça va être difficile, analyse l'Ivoirien Yao Allah-Kouamé, nouveau président de la Confédération africaine de cyclisme (CAC). Maintenant, au niveau des jeunes, surtout au niveau des dames, il y a encore des possibilités. Donc le message que moi, je vais lancer à votre micro, c'est de faire en sorte que les fédérations africaines fassent en sorte qu'il y ait beaucoup de dames qui viennent à ces Mondiaux-là. Ce sont nos Mondiaux. Ce n'est pas une affaire du Rwanda, c'est une affaire de toute l'Afrique. Il faut que l'Afrique soit présente. »Le président de la CAC dit espérer au moins 40 Fédérations africaines en septembre pour des chances de médaille minimes. Reste le plus important peut-être, l'élan.L'héritage que ces Mondiaux doivent laisser : un programme de formation supervisé par l'Union cycliste internationale vient déjà d'être inauguré au Rwanda. Il doit pouvoir profiter à tous les coureurs du continent.À lire aussi Cyclisme : comment l'étape test des Mondiaux est tombée à l'eau au Tour du Rwanda
durée : 02:29:55 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - Avec Hélène Dumas, historienne, chargée de recherches au CNRS / Cléa Girard, neuroscientifique cognitive au Centre de recherche en neurosciences de Lyon / Jean-Pierre Perrin, écrivain, journaliste spécialiste du Moyen Orient pour Médiapart et Manon-Nour Tannous, Politologue - réalisation : Félicie Faugère
durée : 00:11:16 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Le 9 décembre, la justice française rendra sa décision sur le procès de Charles Onana. Jugé pour contestation de crime contre l'humanité, des associations l'accusent de propos négationnistes tenus dans l'un de ses ouvrages sur le génocide des Tutsi au Rwanda. Quels sont les enjeux de ce procès ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Hélène Dumas Historienne, chargée de recherches au CNRS au Centre d'études sociologiques et politiques Raymond Aron
L'ex-médecin rwandais Eugène Rwamucyo a été condamné par la cour d'assises de Paris à 27 ans de réclusion criminelle. Il était jugé pour génocide, complicité de génocide et complicité de crimes contre l'humanité pour son implication dans génocide des Tutsi au Rwanda en 1994.
À l'occasion de cette seconde émission enregistrée à Marseille, nous abordons précisément l'actualité médecine tropicale et l'épidémie de virus de Marburg au Rwanda. Pourquoi est-il primordial de prendre en charge les patients en urgence ? Comment expliquer que les soignants sont les premiers touchés par cette fièvre hémorragique virale ? Pr Denis Malvy, infectiologue au service des maladies Infectieuses et Tropicales du CHU de Bordeaux et expert international dans la gestion de la crise sur Ebola. Membre du COVARS - Comité de veille et d'anticipation des risques sanitaires À lire aussiVirus de Marburg: ce qu'il faut savoir de cet agent pathogène cousin d'Ebola
Kastor va à la rencontre des métiers et parcours de personnes qui pourraient vous inspirer ! Aujourd'hui c'est Antoine qu'on a la chance d'avoir pour cet épisode 17. Antoine est intendant à l'ambassade de France au Rwanda. Vous vous interrogez sur le métier d'intendant, de maître d'hotel ou de chef de rang ? Vous souhaitez découvrir Ferrandi ? Vous aspirez à un an de travail en Australie ? Possible que vous puissiez trouver des réponses ici ! Antoine reste très disponible pour répondre à vos questions, Et on reste très à l'écoute avec Gabou de vos feedbacks pour faire progresser le podcast :) A très vite !
« Ma famille a disparu en un seul jour, ça n'a duré que trois quarts d'heure, c'était le 7 avril 1994 à dix heures du matin. » : c'est ce qu'écrit Dorcy Rugamba. Plus loin, il précise : « Il est encore tôt sans doute pour que nous soyons en mesure de cerner une telle chose, d'en saisir le sens et les conséquences sur le présent et l'avenir ». Trente ans après le génocide des Tutsi, l'écrivain et homme de théâtre nous reçoit dans la maison familiale, lieu du drame. Au cours d'un grand entretien, il dénonce le cynisme et le manque d'empathie et ce qu'il appelle « la culture du contraire ». Dorcy Rugamba nous parlera, aussi, du doute et de ses croyances. Il signe « Hewa Rwanda » (JC Lattès). Ce numéro vous avait déjà été proposé en mars 2024. Merci pour votre écoute Et Dieu dans tout ça ? c'est également en direct tous les dimanches de 13h à 14h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Et Dieu dans tout ça ? sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/180 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Les autorités rwandaises viennent de faire fermer plus de 4 000 églises et mosquées pour des raisons de sécurité ou de qualification de leurs responsables. L'État doit-il s'occuper des cultes ? De quelle manière intervient-il dans votre pays ?
Le Journal en français facile du 15 juillet 2024, à 18h00, heure de Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : https://rfi.my/AmiW.A
La campagne présidentielle touche à sa fin au Rwanda. Le président sortant Paul Kagamé, qui brigue un quatrième mandat, sera opposé aux mêmes adversaires, Frank Habineza et Philippe Mpayimana, que lors de la dernière présidentielle qu'il avait remportée avec 98,79% des voix. Lors des précédents scrutins de 2003 et 2010, il n'a jamais réuni moins de 93%.
Au Rwanda, l'agriculture est le principal secteur économique. Pourtant, les villes empiètent de plus en plus sur la ruralité et dans ce pays, le plus densément peuplé de l'Afrique continentale, la démographie devrait continuer de croître ces prochaines années. La question de l'accès aux terres agricoles est donc un enjeu majeur alors que le 15 juillet prochain se tiendront les élections présidentielle et législatives. Élection présidentielle à laquelle Paul Kagame, président depuis 24 ans, est candidat à sa réélection pour un quatrième mandat. De notre envoyée spéciale à Runda, à une dizaine de kilomètres de Kigali, À Runda, plusieurs centaines d'agriculteurs sont rassemblés dans une coopérative pour cultiver ensemble du maïs, des haricots ou des légumes, selon la saison. Accroupie dans un champ de carottes, Marie-Claire Numukobwa travaille depuis l'aube dans les parcelles de la vallée marécageuse : « Ce matin, j'ai commencé par l'irrigation des cultures et maintenant, nous sommes en train de désherber. »Autour de la vallée, les collines désormais couvertes d'habitations abritaient auparavant de nombreuses terres agricoles : « Je louais une parcelle que les propriétaires ont vendue avant de déménager. Leur terre est désormais occupée par des maisons modernes à étage. Les parcelles sont de plus en plus petites et les constructions prennent de plus en plus de place. » Marie-Claire Numukobwa poursuit : « On pratique maintenant l'agriculture uniquement dans ces zones marécageuses et on est tous regroupés ici. Je ne sais pas ce que l'avenir donnera. C'est difficile pour les agriculteurs. »À lire aussiRéussite économique du Rwanda: un succès trop inégalAu Rwanda, pays le plus densément peuplé d'Afrique, l'économie est majoritairement agricoleAvec une densité moyenne de 503 habitants par kilomètre carré, le Rwanda est le pays le plus densément peuplé d'Afrique continentale. Dans son champ de concombres, Ali Mohamed Kwizera, agriculteur de 35 ans, s'inquiète de l'urbanisation du secteur de Runda : « Depuis huit mois que je suis ici, j'ai déjà vu des maisons se construire sur d'anciennes parcelles agricoles. Cela veut dire que pour les fermiers qui n'ont pas de terres, c'est très difficile. »Les terres sont de plus en plus limitées, alors que près de deux tiers de la population rwandaise vit de l'agriculture : « Où est-ce qu'ils vont pouvoir cultiver ? », s'interroge Oswald Mudenge, inquiet pour la coopérative, dont il est le président. « Il n'y aura plus de terres. Je ne peux pas dire que les jeunes pourront vivre de l'agriculture, sauf s'ils cultivent sur les toits des maisons ! C'est impossible. Peut-être qu'ils chercheront des terres dans d'autres pays. »Selon les projections des autorités, la population rwandaise doit augmenter de 13 à 23 millions d'habitants d'ici à 30 ans. Ambition du gouvernement pour 2050 : le passage d'une économie majoritairement agricole au développement du secteur tertiaire, avec 70% de la population vivant en zone urbaine.À lire aussiRwanda: à Rubavu, l'impact économique de la crise avec la RDC [1/3]
Les Rwandais s'apprêtent à se rendre aux urnes le 15 juillet prochain pour les élections présidentielle et législatives, où le chef d'État depuis 24 ans, Paul Kagame, est candidat à sa réélection pour un quatrième mandat. Parmi les attentes de la population au cours du prochain mandat, la lutte contre le chômage, notamment des plus jeunes. De notre correspondante à Kigali,Dans le quartier d'affaires de Kiyovu, Kevin Shema Habimana, assis sur un banc, profite du wifi gratuit installé dans la rue piétonne pour consulter les sites de recherche d'emploi sur son téléphone. Il se désole : « Vous voyez, la première opportunité : le niveau d'entrée est à trois à cinq ans d'expérience. Nous, on commence, et on ne nous donne pas notre chance parce qu'on n'a pas cette expérience ! J'ai postulé dans près de 30 entreprises et je n'ai même pas été rappelé une seule fois. »À 25 ans, diplômé en 2021 en génie civil de l'École polytechnique de Kigali, le jeune homme ne pensait pas, trois ans après la fin de ses études, être encore à la recherche d'un emploi. Pour finir les fins de mois, pas d'autre choix que d'accepter des missions ponctuelles dans le secteur informel : « La vie est chère à Kigali, on ne peut survivre sans un travail, alors parfois, je fais le service dans un mariage ou une cérémonie. Parfois, on va sur des sites de construction pour voir si on peut travailler comme main d'œuvre. C'est difficile ! »Au Rwanda, deux fois plus de jeunes diplômés qu'il y a dix ansÀ Kiyovu, de nouveaux immeubles sortent régulièrement de terre pour abriter les sièges des plus grandes entreprises installées au Rwanda. Un espoir d'emploi pour les jeunes diplômés, dont le nombre a doublé en une décennie dans le pays. Mais après deux ans de chômage, Yves Ndagijimana, ancien étudiant en gestion foncière, n'y croit plus : « Je postule maintenant à n'importe quel poste, je ne prends pas en compte mon diplôme... Je postule dans des boutiques, et tu survis par toi-même, pour gagner un peu d'argent. »Selon la Banque mondiale, le taux de chômage chez les jeunes était de 18% en 2023. Un chômage que subit le diplômé qui appelle à plus d'aides de la part des autorités pour créer sa propre entreprise : « Dans d'autres pays, il y a des institutions qui aident les jeunes à gagner de l'argent et à créer des entreprises. Moi, je voudrais monter un commerce de vente en ligne, mais je n'ai pas l'argent pour le faire. J'espère que d'ici à l'année prochaine, je vais y arriver. »En attendant, impossible pour Yves de se loger sans l'aide de ses proches. Une situation rendue d'autant plus difficile par l'inflation, de près de 20% l'année dernière au niveau national.À lire aussiRéussite économique du Rwanda: un succès trop inégal
Au Rwanda coup d'envoi ce samedi de la campagne pour la présidentielle du 15 juillet prochain. Neuf millions d'électeurs sont inscrits pour ce scrutin, pour la première fois couplé avec des législatives. Trois candidats sont en lice dont Paul Kagamé, président sortant, au pouvoir depuis 24 ans.
Au Rwanda, la maison Ojemba a été inaugurée le 10 mai à Kigali. Ojemba, un projet né dans la capitale rwandaise, il y a un an, d'un partenariat entre un studio nigérian et une compagnie d'ingénieurs informatiques allemande. Une collaboration dont l'objectif est de connecter des entreprises européennes avec des développeurs informatiques du continent africain, où le secteur attire de plus en plus la jeunesse. De notre correspondante à Kigali, « Ça c'est aussi une des salles, la plupart du temps c'est ShipZero qui travaille dans cette salle, et je suis parmi les gens qui travaillent sur ce projet ». Ibrahim Bagalwa, développeur congolais de 26 ans, fait partie du premier groupe employé dans la maison Ojemba à Kigali. Depuis son ordinateur, le jeune homme travaille sur l'application d'une entreprise basée à plus de 6 000 kilomètres du Rwanda. « ShipZero, c'est un prestataire de services logistiques basé en Allemagne dont l'objectif principal est de réduire l'empreinte carbone, explique Ibrahim. Ça fait quatre mois que je travaille sur ce projet. On est une équipe de trois développeurs Ojemba ».Les 27 développeurs d'Ojemba sont répartis sur une dizaine de projets pour des entreprises clientes, en majorité européennes. Tableau de bord de l'application sur le haut de l'écran, lignes de codes sur le bas, Ibrahim teste différents programmes. « Cette région ici n'est pas affichée comme il le faudrait. J'essaie un peu d'inspecter et de voir d'où vient ce problème et comment je peux le résoudre. Et c'est ça la bonne chose d'être développeur : quand on a un problème, on est parfois content, parce qu'à la fin de la journée, on a quelque chose qu'on a appris et que l'on a résolu. »Développeur, un métier attractifUne carrière qui attire de plus en plus sur le continent. Google estimait dans un rapport à 716 000 le nombre de développeurs en Afrique en 2021. Comme beaucoup, pour Arnold Mudosa, employé d'Ojemba depuis presque un an, les premiers apprentissages de code commencent sans formation : « J'avais un ami qui codait comme ça, et je me suis dit d'accord. J'ai commencé mes recherches pour comprendre comment on crée des applications, comment on crée des sites web. J'ai appris et j'ai kiffé. »L'objectif d'Ojemba, projet porté par le studio nigérian Maliyo Games et l'entreprise allemande MaibornWolff est d'ouvrir des portes pour de jeunes développeurs sur le continent. Le cofondateur, Hugo Obi : « La population jeune africaine est très importante, alors que l'Europe expérimente un vieillissement de sa population et que la demande de talents développeurs informatiques est plus grande que ce que le marché européen ne peut fournir. Nous avons beaucoup de talents sur notre continent qui cherchent des opportunités, alors nous voyons ce projet comme une collaboration gagnant-gagnant entre l'Afrique et l'Europe. »Prochaine étape : ouvrir de nouvelles maisons Ojemba dans d'autres pays de la région et étendre les compétences développées à d'autres secteurs, comme l'IA ou la robotique.À lire ou à écouter aussiChallenge App Afrique: le numérique au service de l'agriculture
Pour le deuxième jour de sa visite officielle en France, le président congolais Félix Tshisekedi s'est longuement entretenu hier avec son hôte Emmanuel Macron. Au centre des discussions : la situation dans l'est de la RDC avec la guerre contre le M23 soutenu par le Rwanda.« Félix Tshisekedi affirme avoir obtenu le soutien de la France », titre Le Quotidien à Kinshasa. Une avancée… Car « la dernière conférence de presse commune des deux chefs d'État, en mars 2023 à Kinshasa, avait laissé un goût amer aux autorités congolaises qui espéraient alors obtenir une condamnation ferme du Rwanda, rappelle Jeune Afrique. À l'époque, Emmanuel Macron s'était borné à condamner les “soutiens extérieurs“ des rebelles. Depuis, Paris a durci le ton, constate le site panafricain, au Conseil de sécurité de l'ONU, mais aussi via son ministère des Affaires étrangères qui, le 7 février dernier, a appelé le Rwanda à retirer ses troupes de l'est de la RDC. Emmanuel Macron n'avait, en revanche, jamais repris lui-même ces propos. » Hier, « au pupitre de l'Élysée, le président français a affirmé n'avoir “aucune difficulté à pointer les responsabilités. La France condamne fermement l'action de tous les groupes armés et particulièrement l'offensive du M23 qui doit se retirer des territoires qu'il occupe“, a-t-il expliqué, avant d'appeler le Rwanda à “cesser son soutien au M23“ et à “retirer ses troupes“. Emmanuel Macron, qui a échangé avec le président rwandais Paul Kagame le 23 avril, assure lui avoir directement formulé cette même demande. »En retour, pointe Le Monde Afrique, « Félix Tshisekedi a rendu un hommage appuyé au soutien français. Le président congolais a salué “l'engagement encore plus grand de la France aux côtés du peuple congolais“ pour trouver une issue au conflit qui ravage l'est de la RDC, avant de préciser qu'il ne “sera possible de discuter“ avec le Rwanda qu'une fois que son armée “aura quitté“ la RDC. »Des pressions mais pas de sanctions…La RDC a donc obtenu un soutien diplomatique clair et ferme de la part de la France à propos du Rwanda, mais Paris n'a pas évoqué de sanctions à l'égard de Kigali.C'est ce que remarque Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC : « Emmanuel Macron a expliqué que l'Union européenne “continuerait à apporter des sanctions individuelles et ciblées en fonction des évolutions sur le terrain“. Mais pas de sanctions contre l'État rwandais pour l'instant. Car le président français a un plan, précise Afrikarabia. Depuis l'Élysée, Emmanuel Macron a annoncé que Félix Tshisekedi s'était engagé à “mettre fin aux agissements des FDLR“, ces rebelles hutus rwandais opposés au régime de Paul Kagame. Menace que brandit Kigali pour justifier, sans le dire, son intervention en RDC. Selon Emmanuel Macron, cette “avancée“ permettrait de convaincre Paul Kagame d'un retrait des soldats rwandais, “qui n'ont rien à faire sur le sol congolais“. Pour Paris, poursuit Afrikarabia, “un désarmement et un encadrement“ des FDLR, mais aussi des autres groupes armés locaux, permettrait donc un retrait de l'armée rwandaise du Nord-Kivu, puis, enfin, “le désarmement du M23 et un processus d'accompagnement, de démobilisation et de réinsertion“. Emmanuel Macron se fixe jusqu'à la fin de l'été pour que cette initiative porte ses fruits. »Paris coupe la poire en deux…Pour Aujourd'hui au Burkina Faso, « la France soutient Tshisekedi, mais ménage Kagame. (…) Une France qui divise donc la poire en 2, estime le quotidien ouagalais : que chaque rébellion quitte le Nord-Kivu, et que le processus Désarmement-démobilisation et réinsertion se fasse. Paris soutient la RDC, mais se refuse à se fâcher avec le Rwanda, avec lequel elle bataille dur pour rétablir des relations. Bon à prendre, parait dire Tshisekedi, qui brandit pourtant une condition sine qua non : le départ du M23, comme tout préalable. »Enfin, hier, le président congolais a profité de son séjour à Paris pour rencontrer Nasser Al-Khelaïfi, le président du Paris Saint-Germain… C'est ce que nous apprend le site Politico CD. Au centre des discussions : « la possibilité d'organiser le Trophée des champions 2024 au Stade des Martyrs de la Pentecôte à Kinshasa, événement sportif majeur, qui pourrait voir le PSG champion de France jouer sur le sol congolais. La décision finale doit être prise cette semaine par le Conseil d'administration de la Ligue de football professionnel. »
De l'ONU aux Eglises chrétiennes, les appels se sont multipliés depuis mardi pour exhorter le Royaume-Uni à renoncer à expulser des demandeurs d'asile vers le Rwanda, après l'adoption par le Parlement d'une loi qualifiée d'"historique" par le Premier ministre Rishi Sunak.Après des mois de bataille, le Parlement britannique a approuvé dans la nuit de lundi à mardi ce projet permettant l'expulsion de demandeurs d'asile entrés illégalement au Royaume-Uni, qui doit désormais recueillir le sceau royal - une formalité. Le gouvernement conservateur espère débuter les expulsions "d'ici 10 à 12 semaines". Alors pourquoi maintenant ? Et qu'est-ce qui attend ces réfugiés au Rwanda si le programme est exécuté ? Sur le fil a posé la question à Caroline Taix, une des journalistes du bureau de l'AFP à Londres qui a couvert ce sujet et au correspondant de l'AFP au Rwanda Ivan Rush Mugisha. Cette loi s'inscrit dans une tendance plus vaste en faveur d'un durcissement du droit d'asile, y compris ailleurs en Europe, selon l'expert Alberto Horst Neidhardt. Sur le terrain pour l'AFPTV : Yelim Lee, William Edwards, Thomas Bernardi, James Rybacki, Callum Paton, Marie RobquinExtraits au Parlement britannique fournis par PARLIAMENTARY RECORDING UNIT Réalisation: Michaëla Cancela KiefferSur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:05:14 - Tanguy Pastureau maltraite l'info - par : Tanguy Pastureau - Hier, pendant le flash info de midi, Tanguy regardait Bixente Lizarazu, en se disant qu'il adorerait être gaulé comme lui, quand soudain Timour Öztürk a annoncé la mort de 5 migrants, dont une enfant, au large de la côte d'Opale.
durée : 00:03:19 - Le monde à 18h50 - par : Franck MATHEVON - Le Parlement britannique a enfin adopté dans la nuit de lundi à mardi un texte permettant l'expulsion vers le Rwanda des demandeurs d'asile entrés illégalement sur le territoire. Cette loi, difficilement applicable, est un triste héritage du Brexit.
Au Rwanda, ce lundi 8 avril 2024 marque le début de cent jours de commémorations officielles du génocide de 1994 perpétré contre les Tutsi. Il y a trente ans, selon les Nations unies, plus d'un million de personnes - en majorité des Tutsi, mais également des Hutu, et d'autres opposants au génocide - ont été systématiquement tuées en moins de trois mois. 61 personnes ont été condamnées par le TPIR (Tribunal Pénal International pour le Rwanda). Plus d'un million de jugements ont été rendus par les Gacaca, ces tribunaux inspirés de la pratique coutumière. Mais il reste encore des fugitifs recherchés, des personnalités en exil qui ne sont pas inquiétées et des silences qui torturent toujours les rescapés. « Rwanda : 30 ans après le génocide, un besoin de justice et de réponses », un Grand reportage de Lucie Mouillaud et Amélie Tulet.
Au Rwanda, ce dimanche 7 avril 2024 marque le début de cent jours de commémorations du génocide contre les Tutsis. Aujourd'hui, la population rwandaise est majoritairement née après 1994. Mais toutes les générations sont marquées. Rescapés, anciens bourreaux, enfants des uns et des autres… Chacun porte en lui une part du traumatisme. « Rwanda, trente ans après le génocide, panser les blessures invisibles », un Grand reportage de Lucie Mouillaud et Amélie Tulet.Notre dossier : 30 ans du génocide des Tutsis au Rwanda
durée : 00:38:45 - Le Temps du débat - par : Emmanuel Laurentin - Le 7 avril marquait le 30e anniversaire du début du génocide des Tutsi au Rwanda. Comment la recherche a-t-elle permis d'analyser et de comprendre ce qu'il s'est passé en 1994 ? Quelles sont les nouvelles approches et que nous disent-elles du génocide et de ses répercussions ? - invités : Magnifique Neza Doctorante à l'EHESS; Annette Becker Historienne, professeur émérite des universités à l'université de Paris-Ouest Nanterre; Florence Rasmont Docteure en histoire, collaboratrice au centre de recherche monde moderne et contemporain de l'Université libre de Bruxelles
Au Rwanda, il y a 30 ans, Pourquoi les diplomates et les militaires étrangers qui étaient sur place n'ont pas voulu en voir les signes annonciateurs, dans les six mois qui ont précédé la tragédie ? C'est le thème du roman « Avant la nuit », que publie Maria Malagardis, chez Talent Éditions. La plupart des personnages et des événements décrits dans le livre ont réellement existé. Maria Malagardis, qui est grand reporter au journal français Libération, répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Dans votre livre Avant la Nuit, vous racontez la montée des périls au Rwanda, dans les six mois qui précèdent le génocide. Nous sommes avec deux casques bleus, un officier canadien et un officier sénégalais, qui enquêtent sur l'assassinat de six enfants hutus, un crime qui a vraiment eu lieu en novembre 1993. Les regards se tournent vers les rebelles du FPR, mais, en fait, c'est beaucoup plus compliqué que cela.Maria Malagardis : Oui, ce qu'ils vont découvrir, peu à peu, chapitre après chapitre, c'est que c'est vraisemblablement une manipulation, forcément monstrueuse, pour susciter, on suppose, la colère des habitants, des familles concernées. Et, finalement, il s'agira, bien sûr, du déclenchement du génocide, avec les signes annonciateurs que l'on découvre mois après mois et qui sont souvent des épisodes qui ont vraiment eu lieu.Votre livre nous permet de recroiser des personnages qui ont vraiment vécu, comme le sinistre Théoneste Bagosora, l'un des cerveaux du génocide. Et comme le général Dallaire, le chef canadien des casques bleus. Vous racontez comment un informateur rwandais haut placé, prénommé Jean-Pierre, prévient le général Dallaire dès le mois de février 1994 que les autorités rwandaises sont en train de constituer des listes de Tutsis à éliminer. Oui, absolument, Jean-Pierre a existé. Sous ce nom, il a décidé de livrer des informations à l'ONU et au général Dallaire. Sauf que, à New York, on va refuser d'exfiltrer cet homme et sa famille, qui était la condition pour laquelle il était prêt à livrer tout ce qu'il savait. Et Jean-Pierre va disparaître dans la nature quand il va voir que la communauté internationale ne souhaite pas l'aider à quitter le pays.Vous dîtes que Jean-Pierre informe le général Dallaire de l'existence de caches d'armes et que, du coup, le général Dallaire se met à rechercher ces caches. Et qu'à chaque fois qu'il se rend sur un site, il n'y a plus aucune arme sur place. Comme si quelqu'un avait averti les extrémistes hutus qu'il fallait les enlever à la dernière minute… Et vous évoquez l'existence d'un espion des extrémistes hutus à l'intérieur du quartier-général de l'ONU, l'informaticien Calixte. A-t-il vraiment existé ?C'est encore une fois un personnage composite. Il y a eu un informaticien qui se prénommait Calixte, qui travaillait dans une autre organisation des Nations unies et qui va se révéler un fervent défenseur de l'idéologie génocidaire et qui va prendre part au génocide. Mais il y avait des soupçons que la mission de l'ONU était gangrénée par des espions. En fait, ce qui est fascinant, quand on regarde les mois qui précèdent le génocide, c'est de se rendre compte du nombre de choses que l'on savait. Avec toute la difficulté, parce qu'il ne faut pas, non plus, céder au regard rétrospectif… Avec toute la difficulté, peut-être, d'envisager l'énormité du projet.Vous racontez aussi, Maria Malagardis, comment une note des services secrets belges (on est au mois de février 1994) avertit le gouvernement de Bruxelles que les autorités rwandaises pourraient planifier l'assassinat de casques bleus belges pour les pousser à partir.Oui, ça fait partie des aspects les plus dingues.Elle a vraiment existé cette note !Elle a vraiment existé cette note, elle est disponible désormais, elle a été déclassifiée. Elle a été transmise au corps diplomatique sur place, elle a circulé dans les chancelleries. Ce qu'explique le major Hock, à l'époque le plus haut responsable des services secrets belges, c'est que, vraisemblablement, cet assassinat est planifié pour pousser les Casques bleus à partir. Et c'est effectivement ce qui va se passer [le 7 avril 1994], ce qui laissera le champ libre aux génocidaires pour procéder au massacre.Ces dix casques bleus belges, ils ne sont pas morts instantanément, ils ont d'abord été désarmés, puis faits prisonniers, puis massacrés. Cela a duré plusieurs heures. Apparemment, quand le chef de ces dix casques bleus envoie par talkie-walkie l'information à ses supérieurs de Kigali qu'« On nous demande de désarmer… », le chef de Kigali leur dit « Obéissez. ». Cela malgré cette note, deux mois plus tôt, des services secrets belges.Oui, c'est quelque chose qui revient souvent dans le roman. Je pense que cela fait partie, certainement, de la nature humaine. On a du mal à accepter que le pire soit en train de se produire. Cet officier, qui était leur supérieur, à ce moment-là, dans la stupeur du 7 avril au matin, au lendemain de l'attentat contre l'avion du président Habyarimana, il sent bien que la situation dérape, mais il ne peut pas imaginer que cela ira jusqu'à l'assassinat, qui a été effectivement atroce. Voilà, c'est difficile de mesurer l'ampleur d'une catastrophe et je pense, j'imagine, qu'on le constate à plusieurs périodes de l'Histoire.À lire aussiTrente ans du génocide des Tutsis: le Rwanda commémore un passé dont «il faut tirer les leçons»
durée : 00:55:17 - franceinfo: Les informés - par : Jean-François ACHILLI - Autour de Victor Matet, les informés débattent de l'actualité du dimanche 7 avril 2024.
durée : 00:16:50 - 30 ans du Génocide au Rwanda, quelle responsabilité de la France ?
Au Soudan, le procureur général a émis des mandats d'arrêt contre 16 civils… des leaders politiques, tels que l'ancien premier ministre Abdallah Hamdok, mais aussi des journalistes et meneurs de la société civile. Ils auraient « incité à la guerre » et commis des « crimes contre l'humanité ».
Il y a 30 ans les Tutsis du Rwanda étaient massacrés à coup de machette ou de gourdin dans le dernier génocide du 20ème siècle, il a fait près d'un million de morts. La tragédie a duré 100 jours, soit 10.000 morts chaque jour. "La France aurait pu l'arrêter" vient d'estimer Emmanuel Macron qui brise là un tabou.
durée : 00:55:01 - franceinfo: Les informés - par : Jean-François ACHILLI - Tous les soirs, les informés débattent de l'actualité autour de Bérengère Bonte
Beata Umubyeyi Mairesse voit le jour en 1979 à Butare, une ville située au sud du Rwanda. C'est une petite fille métisse, née d'une union entre un polonais et une rwandaise. Enfant, elle grandit seule avec sa mère qui fait partie de la minorité Tutsi, qui représente environ 12% de la population rwandaise, au début des années 1990.Mais le 6 avril 1994, la vie de Beata bascule. Ce jour-là, le président rwandais Juvénal Habyarimana est tué à bord d'un avion. Dans les jours qui suivent, des massacres débutent dans le nord du pays. Entre avril et juillet 1994, entre 800 000 et un million d'hommes, de femmes et d'enfants sont exterminés au Rwanda pour la seule raison qu'ils étaient Tutsi.Dans « Le Convoi », publié en janvier 2024 aux éditions Flammarion, Beata Umubyeyi Mairesse raconte comment elle a échappé au génocide, grâce à un convoi humanitaire suisse de l'ONG « Terre des hommes ». Pour Code source, elle raconte son histoire au micro d'Emma Jacob.Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Google Podcast (Android), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Emma Jacob - Production : Raphaël Pueyo et Thibault Lambert - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:31:17 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner - Ce dimanche 7 avril marque les 30 ans du dernier génocide du XXème siècle, celui des Tutsi au Rwanda. Le pays a-t-il achevé sa reconstruction après l'horreur ? Comment se passe la cohabitation entre les victimes et leurs bourreaux, en grande partie sortis de prison depuis quelques années ? - invités : Hélène Dumas Historienne, chargée de recherches au CNRS au Centre d'études sociologiques et politiques Raymond Aron; Scholastique Mukasonga Écrivaine rwandaise; Dominique Célis Ecrivaine belgo-rwandaise
durée : 00:54:57 - franceinfo: Les informés - par : Jean-François ACHILLI - Autour de Bérengère Bonte, les informés débattent de l'actualité du jeudi 4 avril 2024.
(00:00:44) Témoignage du directeur du Mémorial du Génocide au Rwanda (00:09:09) Le gouvernement espagnol veut rationnaliser les horaires décalés (00:15:34) Les tournois de foot amateur: une tradition du ramadan à Alexandrie
L'influence de Moscou sur le continent s'intensifie, que ce soit sur le plan diplomatique, militaire, ou encore économique. En effet, constate Le Point Afrique, « la Russie continue de s'implanter doucement, mais sûrement, en terre africaine, comme c'est le cas au Sahel où les pays occidentaux sont de manière croissante invités à plier bagage. Ainsi, après avoir tissé des liens étroits avec la junte militaire dirigée par le colonel Assimi Goïta au Mali, Moscou vient de se rapprocher du pays des Hommes intègres, le Burkina Faso, en y mettant officiellement pied par l'ouverture successive d'une ambassade après plus de 31 ans d'absence et d'une base militaire qui devrait compter 300 militaires à Loumbila, à une vingtaine de kilomètres au nord-est de la capitale burkinabè, Ouagadougou. Une présence russe qui pourrait prochainement s'étendre au Niger qui lui ouvre déjà les bras, relève encore Le Point Afrique, ainsi que potentiellement au Tchad, "dernier allié occidental de la région", où le président de la transition, Mahamat Idriss Déby Itno, a effectué une visite officielle en Russie le 23 janvier dernier. »Rapprochements tous azimutsEn effet, complète Jeune Afrique, Vladimir Poutine, « le maître du Kremlin a su, en seulement quelques années, repositionner son pays au cœur de la scène politique africaine. Parrain des régimes en place à Bamako, Ouagadougou ou Bangui, en cours de rapprochement avec les putschistes de Niamey, Moscou a poussé la France à la faute, puis vers la sortie de certains pays de son ancien pré carré. Propagande et diplomatie souverainistes et anti-occidentales, soutien multiforme à des sociétés civiles et oppositions frondeuses, mise à disposition du groupe Wagner et de son réseau… La Russie a su déployer sur le continent une stratégie tentaculaire, pointe encore Jeune Afrique, laquelle n'a pas été mise à mal par la guerre en Ukraine, qui symbolise aujourd'hui son combat contre l'Occident ».Une base russe en RCA ?En République centrafricaine, tête de pont de l'implantation de Moscou sur le continent, un projet de base pour l'armée russe a été lancé. Ce serait « une première », relève Le Figaro à Paris. Pour l'instant, ce projet n'en est qu'au stade des discussions. Mais d'après le quotidien français, cette base militaire russe pourrait s'implanter « à Berengo à environ 80 km de Bangui », sur les lieux « d'un ancien palais de Bokassa ». 10 000 militaires pourraient y stationner. Récemment, rapporte encore Le Figaro, Fidel Ngouandika, conseiller du président centrafricain, s'est « montré très enthousiaste : "nous sommes engagés à 1 000% envers la Russie et nous pensons que la Russie doit rester avec nous", rappelant que "le but de la présence militaire russe en RCA est de former les soldats". »Des médias sous influenceL'influence russe sur le continent passe aussi par les médias. Exemple au Mali, où l'agence de presse Spoutnik est de plus en plus présente. Sur le site d'information malien Malijet, on trouve ainsi des articles relayant la thèse de Moscou sur l'implication de l'Ukraine dans le récent attentat qui a frappé la capitale russe. Ou encore sur le site Maliweb, cet article relayant les propos de Rouslan Stroganov, représentant de la délégation russe lors de la 55e session du Conseil des droits de l'homme de l'ONU à Genève. Le diplomate russe qui estime que « les dirigeants maliens ont besoin d'un soutien constructif à plusieurs niveaux de la part de la communauté internationale plutôt que de la pression politique que les pays occidentaux tentent d'exercer, notamment en recourant aux mécanismes internationaux des droits de l'homme ».Qui veut une centrale nucléaire ?Enfin, la Russie accroît également sa présence en Afrique par le biais économique avec notamment plusieurs projets d'implantation de centrales nucléaires. Dernier pays en date à vouloir se doter d'une centrale en partenariat avec Moscou : le Burkina Faso. Les deux pays sont sur le point « de signer une feuille de route pour construire un réacteur nucléaire », croit savoir le site d'information Afrikmag.Afrikmag qui rapporte également que des pourparlers dans le même sens seraient en cours avec le Mali, le Zimbabwe, le Burundi, le Nigeria ou encore la Tanzanie. Au Rwanda, un accord pour la construction d'une centrale a été conclu en 2019. Et en Égypte, les travaux sur la quatrième tranche de la centrale nucléaire de Dabaa ont débuté en janvier dernier.
durée : 00:04:31 - Le zoom de la rédaction - Dernier épisode ce matin de notre série consacrée au Rwanda. Trente ans après le génocide des Tutsis, le pays continue de panser ses plaies. En 1994, il devait soigner, sanctionner, réconcilier les victimes et les bourreaux. Aujourd'hui, il doit s'occuper de sa jeunesse.
durée : 00:04:22 - Le zoom de la rédaction - Le Rwanda s'apprête à commémorer les 30 ans du génocide des Tutsis. Aujourd'hui, le Rwanda reste l'un des plus pauvres du monde, mais attire une génération d'exilés : venue de France, de Belgique, des Etats Unis. Portrait de l'une d'entre elles, Jeanne Allaire.
durée : 00:04:44 - Le zoom de la rédaction - Certains coupables du génocide des Tutsis au Rwanda, perpétré en 1994 en l'espace de quelques semaines, sont encore en liberté, parce qu'exilés. Un couple de Reims, Alain et Daforza Gaithier, les traquent, et en ont fait le combat d'une vie, entre la France et le Rwanda.
durée : 00:04:57 - Le zoom de la rédaction - Le Rwanda s'apprête à commémorer les 30 ans du génocide des Tutsis. Plus d'un million de morts en l'espace de trois mois. Un massacre vertigineux, perpétré en grande partie par les voisins des victimes. France Inter a fait le choix de consacrer toute cette semaine de zooms, à ce moment d'histoire.
Les journalistes et experts de RFI répondent aux questions des auditeurs sur le ralliement Saleh Déby Itno à l'opposition, sur le projet du Royaume-Uni d'expulser les migrants vers le Rwanda et sur un joueur congolais sanctionné par la Fédération rwandaise de Football. Mali : polémique autour d'un fichier de recensement Selon les autorités de transition, un collectif de hackers maliens a récupéré les données du recensement administratif. Comment ont-ils procédé alors que ces données étaient en possession d'une société française ? Les élections vont-elles pouvoir être organisées dorénavant ? Avec David Baché, journaliste au service Afrique de RFI. Tchad : Saleh Déby Itno rejoint un parti d'opposition L'oncle du président de la transition, Saleh Déby Itno, a annoncé rejoindre le Parti socialiste sans frontières, dirigé par l'opposant Yaya Dillo. Quelles sont ses motivations ? Pourrait-il être le candidat du PSF à la présidentielle ? Avec Esdras Ndikumana, journaliste au service Afrique de RFI.Royaume-Uni – Rwanda : le projet d'expulsion des migrants à nouveau contesté Une commission parlementaire britannique a critiqué le projet de loi visant à expulser au Rwanda les demandeurs d'asile. Face à ce nouvel obstacle, le projet pourrait-il être abandonné ? Le gouvernement britannique pourrait-il se tourner vers un autre pays ? Avec Caroline Renaux, journaliste au service Web de RFI. Retrouvez son article complet sur l'externalisation des demandeurs d'asile en Europe. Foot : un joueur congolais sanctionné par la fédération rwandaise Au Rwanda, l'attaquant congolais Héritier Luvumbu a été suspendu six mois pour avoir imité le geste de la sélection congolaise dénonçant « l'inaction » de la communauté internationale face aux crimes commis dans l'est de la RDC. Comment expliquer une sanction aussi lourde ? Pourrait-il rentrer dans son pays pour sa sécurité ? Avec Lucie Mouillaud, correspondante de RFI à Kigali.