Podcasts about au rwanda

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Best podcasts about au rwanda

Latest podcast episodes about au rwanda

Reportage Afrique
Au Rwanda, des drones distribuent les soins et produits vétérinaires aux éleveurs éloignés

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Apr 12, 2025 2:20


Au Rwanda, comment les nouvelles technologies permettent-elles de faciliter le travail des vétérinaires et des éleveurs ? L'entreprise Zipline, connue pour son service de livraison par drones de poches de sang et de médicaments dans les centres de santé du pays, a lancé un nouveau programme depuis 2022, cette fois-ci dans le secteur animal. Les drones sont utilisés pour distribuer aux vétérinaires les vaccins et inséminations pour les élevages bovins et porcins. De notre envoyée spéciale à Muhanga,Dans la pharmacie de Zipline, les commandes de vétérinaires et éleveurs arrivent presque en continu. « C'est quelqu'un qui demande l'insémination artificielle pour une race sud-africaine », explique Pierre Kayitana, le directeur de l'entreprise au Rwanda.En quelques instants, tout le matériel est placé dans un carton doté d'un parachute. Les préparateurs sonnent une cloche. À l'extérieur, le pilote récupère le colis. « Il va scanner le code QR sur le paquet, comme cela le drone sait où aller. Nos drones sont autonomes, c'est beaucoup d'intelligence artificielle aussi parce que quand le drone quitte Muhanga, il doit arriver le plus tôt possible. Au retour, il doit faire des manœuvres pour se retrouver à la maison », selon lui.Des drones, aux allures d'avions miniatures, sont lancés quasiment chaque minute. Avec une vitesse de plus de 100km/h, ils atteignent les centres les plus reculés du pays bien plus rapidement que n'importe quel convoi. « Le point le plus éloigné de notre Zipline c'est Mibirizi. Par exemple, quitter Kigali et aller à Mibirizi, cela prend de 7h à 8h de route. Mais nous, on quitte ici Muhanga et on leur fournit des produits en moins de 40 minutes », détaille le directeur.À quelques kilomètres, dans son élevage porcin, Ernestine Muhawenimana marche le long des enclos vers sa dernière portée née il y a quelques semaines. « Quand on voit qu'une femelle est en chaleur, on passe une commande pour que les produits arrivent avec Zipline. On peut même choisir la race », s'enthousiasme-t-elle.Les drones lâchent désormais leurs colis à proximité, permettant d'éviter les retards ou les trajets posant le risque de dégradation des produits par la rupture de la chaîne du froid. « On inséminait parfois une femelle après sa période de fertilité à cause des retards. Cela ne marchait pas ou on avait des morts nés. Maintenant, on est livré à temps, les truies sont inséminées au bon moment, et nous n'avons ces problèmes comme avant », raconte-t-elle.Au Rwanda, près de 40 % des activités de Zipline concerne les services vétérinaires. Depuis 2022, l'entreprise estime avoir contribué à la naissance de près 70 000 porcelets.À lire aussiRwanda: les agriculteurs s'inquiètent de l'accès aux terres agricoles [3/3]

Le jour où
1994 : le génocide au Rwanda

Le jour où

Play Episode Listen Later Apr 7, 2025 2:26


Chaque jour, Laure Dautriche revient sur les grands moments et événements qui ont marqué notre radio. En 2025, Europe 1 célèbre ses 70 ans. 70 ans d'histoire, de rires, de partages et d'émotions.Pour marquer cet anniversaire, découvrez une collection inédite de podcasts : "70 ans d'Europe 1".Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Tennis Legend Podcast
10 VICTOIRES d'affilée au Rwanda: L'épopée de Valentin Royer

Tennis Legend Podcast

Play Episode Listen Later Mar 15, 2025 40:34


Valentin nous raconte ses 2 titres consécutifs en challenger au Rwanda, à Kigali. 10 victoires épiques et beaucoup de tie breaks qui tournent en la faveur du français qui nous explique comment et pourquoi.

Bercoff dans tous ses états
Bercoff dans tous ses états - Bercoff dans tous ses états du 12 mars avec le génocide au Rwanda

Bercoff dans tous ses états

Play Episode Listen Later Mar 12, 2025


Au programme : Les Presses universitaires de France (PUF) cèdent à la censure / Génocide au Congo dans l'indifférence générale / Désindustrialisation, dette, normes... la France face au mur

Reportage Afrique
Que peuvent attendre les cyclistes africains des Mondiaux qui se dérouleront au Rwanda?

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Mar 5, 2025 2:31


Les prochains championnats du monde sur route sont prévus fin septembre à Kigali, une grande première pour l'Afrique. Face aux meilleurs de la planète, quel rôle peuvent espérer jouer les coureurs et coureuses du continent ? De notre envoyé spécial à Kigali,Le classement final du 17ᵉ Tour du Rwanda laisse apparaître de belles promesses : 3 coureurs africains dans le top 10, un jeune Rwandais, Vainqueur Masengesho, est arrivé en 7ᵉ position. Mais aux Mondiaux, avec des Pogacar ou Vingegaard annoncés, la concurrence sera bien plus relevée. De plus, le parcours pourrait être un « mini Paris-Roubaix à l'africaine », selon David Louvet, l'entraîneur de l'équipe du Rwanda depuis 2023.Paris-Roubaix donc pour les pavés, la distance, 270 km, à cela s'ajoute l'altitude et de nombreuses ascensions. Un cocktail qui fait de ces Mondiaux les plus durs, peut-être, de l'Histoire. « Avoir un Africain à l'arrivée, c'est sûr que ça va être compliqué, juge David Louvet. Au niveau du classement, moi, je pense qu'on peut reprendre celui de l'année dernière et on aura les mêmes coureurs à l'arrivée. » C'est-à-dire Tadej Pogacar, loin devant et pas grand monde à l'arrivée.À Zurich, où s'est disputée la dernière édition, le parcours très vallonné avait eu raison des sprinteurs. Même Biniam Girmay, maillot vert du dernier Tour de France, avait jeté l'éponge en cours de route. Alors que fera l'Érythréen cette année ? Peut-il lui, le grand coureur que l'Afrique attendait, zapper les premiers Mondiaux sur le continent ? Tout est possible, disait-il à notre micro fin janvier. Aujourd'hui, l'hypothèse impasse semble la plus avancée. « On a discuté ensemble, la Fédération, le ministère des Sports et Biniam, explique Samson Solomon, sélectionneur de l'Érythrée. J'aimerais qu'il soit au départ de ces Mondiaux, le gouvernement, le peuple, tout le monde aimerait !  Mais c'est son choix. Cette course n'est pas adaptée à son profil, il n'a pas très envie de prendre le départ pour le principe, sans pouvoir terminer. On ne peut pas décider pour lui, l'obliger à venir, donc je pense que Biniam ne participera pas à ces championnats au Rwanda. »  À lire aussi Cyclisme : pour David Lappartient, « il n'y a pas de risques pour ces Mondiaux au Rwanda »« Il faut que l'Afrique soit présente »Mais il n'y a pas que Girmay et les stars de la catégorie Élite, heureusement. 13 épreuves sont prévues sur la semaine de compétitions et les parcours ne sont pas tous aussi durs. Certaines courses seront plus ouvertes. « Au niveau Élite, ça va être difficile, analyse l'Ivoirien Yao Allah-Kouamé, nouveau président de la Confédération africaine de cyclisme (CAC). Maintenant, au niveau des jeunes, surtout au niveau des dames, il y a encore des possibilités. Donc le message que moi, je vais lancer à votre micro, c'est de faire en sorte que les fédérations africaines fassent en sorte qu'il y ait beaucoup de dames qui viennent à ces Mondiaux-là. Ce sont nos Mondiaux. Ce n'est pas une affaire du Rwanda, c'est une affaire de toute l'Afrique. Il faut que l'Afrique soit présente. »Le président de la CAC dit espérer au moins 40 Fédérations africaines en septembre pour des chances de médaille minimes. Reste le plus important peut-être, l'élan.L'héritage que ces Mondiaux doivent laisser : un programme de formation supervisé par l'Union cycliste internationale vient déjà d'être inauguré au Rwanda. Il doit pouvoir profiter à tous les coureurs du continent.À lire aussi Cyclisme : comment l'étape test des Mondiaux est tombée à l'eau au Tour du Rwanda

Dans quel Monde on vit
Gaël Faye : « C'est la seule certitude que j'ai aujourd'hui : on ne fait pas sans les autres au Rwanda »

Dans quel Monde on vit

Play Episode Listen Later Feb 28, 2025 52:48


C'est un succès critique et public : « Jacaranda » (Grasset), le deuxième roman de Gaël Faye. Il a remporté le prix Renaudot 2024. Dans cette fiction, l'écrivain de 42 ans retrace l'histoire du pays où il vit désormais en famille. Il décrit le présent du Rwanda 30 ans après le génocide des Tutsi. L'auteur de « Petit pays » nous accorde un grand entretien. Dans « A quoi tu penses ? », le journaliste et professeur de philosophie Simon Brunfaut questionne l'expression « Profite ! ». Dans « En toutes lettres ! », l'écrivaine et musicienne Blandine Rinkel écrit au militant écologiste Paul Watson. Ce numéro vous avait déjà été proposé en septembre 2024. Choix culturels : - « Un désir démesuré d'amitié » d'Hélène Giannechini au Seuil : livre conseillé par Blandine Rinkel - « Le Comte de Monte-Cristo » réalisé par Matthieu Delaporte et Alexandre De La Patellière : film conseillé par Simon Brunfaut - « Un bref instant de splendeur » d'Ocean Vuong, folio : livre conseillé par Gaël Faye - « Alors c'est bien » de Clémentine Mélois, l'Arbalète/Gallimard : livre conseillé par Pascal Claude Merci pour votre écoute Dans quel Monde on vit, c'est également en direct tous les samedi de 10h à 11h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Dans quel Monde on vit sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/8524 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.

Les matins
Négationnisme du génocide des Tutsis au Rwanda / L'apprentissage des mathématiques / Chute de Bachar al-Assad

Les matins

Play Episode Listen Later Dec 9, 2024 149:55


durée : 02:29:55 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - Avec Hélène Dumas, historienne, chargée de recherches au CNRS / Cléa Girard, neuroscientifique cognitive au Centre de recherche en neurosciences de Lyon / Jean-Pierre Perrin, écrivain, journaliste spécialiste du Moyen Orient pour Médiapart et Manon-Nour Tannous, Politologue - réalisation : Félicie Faugère

Les enjeux internationaux
Génocide des Tutsi au Rwanda : le négationnisme face à la justice française

Les enjeux internationaux

Play Episode Listen Later Dec 9, 2024 11:16


durée : 00:11:16 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Le 9 décembre, la justice française rendra sa décision sur le procès de Charles Onana. Jugé pour contestation de crime contre l'humanité, des associations l'accusent de propos négationnistes tenus dans l'un de ses ouvrages sur le génocide des Tutsi au Rwanda. Quels sont les enjeux de ce procès ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Hélène Dumas Historienne, chargée de recherches au CNRS au Centre d'études sociologiques et politiques Raymond Aron

Journal de l'Afrique
Génocide Tutsi au Rwanda : Eugène Rwamucyo condamné à 27 ans de réclusion criminelle

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Oct 31, 2024 22:12


L'ex-médecin rwandais Eugène Rwamucyo a été condamné par la cour d'assises de Paris à 27 ans de réclusion criminelle. Il était jugé pour génocide, complicité de génocide et complicité de crimes contre l'humanité pour son implication dans génocide des Tutsi au Rwanda en 1994.

Le Conseil Santé
Virus de Marburg au Rwanda: comment prendre en charge les patients touchés?

Le Conseil Santé

Play Episode Listen Later Oct 8, 2024 1:51


À l'occasion de cette seconde émission enregistrée à Marseille, nous abordons précisément l'actualité médecine tropicale et l'épidémie de virus de Marburg au Rwanda. Pourquoi est-il primordial de prendre en charge les patients en urgence ? Comment expliquer que les soignants sont les premiers touchés par cette fièvre hémorragique virale ?   Pr Denis Malvy, infectiologue au service des maladies Infectieuses et Tropicales du CHU de Bordeaux et expert international dans la gestion de la crise sur Ebola. Membre du COVARS - Comité de veille et d'anticipation des risques sanitaires À lire aussiVirus de Marburg: ce qu'il faut savoir de cet agent pathogène cousin d'Ebola

Kastor
E#17 - Antoine Bouquinet, intendant à l'ambassade de France au Rwanda

Kastor

Play Episode Listen Later Sep 16, 2024 83:10


Kastor va à la rencontre des métiers et parcours de personnes qui pourraient vous inspirer ! Aujourd'hui c'est Antoine qu'on a la chance d'avoir pour cet épisode 17. Antoine est intendant à l'ambassade de France au Rwanda. Vous vous interrogez sur le métier d'intendant, de maître d'hotel ou de chef de rang ? Vous souhaitez découvrir Ferrandi ? Vous aspirez à un an de travail en Australie ? Possible que vous puissiez trouver des réponses ici ! Antoine reste très disponible pour répondre à vos questions, Et on reste très à l'écoute avec Gabou de vos feedbacks pour faire progresser le podcast :) A très vite !

Et dieu dans tout ça ?
(Rediff) (Sur)vivre 30 ans après le génocide au Rwanda avec Dorcy Rugamba

Et dieu dans tout ça ?

Play Episode Listen Later Aug 9, 2024 43:05


« Ma famille a disparu en un seul jour, ça n'a duré que trois quarts d'heure, c'était le 7 avril 1994 à dix heures du matin. » : c'est ce qu'écrit Dorcy Rugamba. Plus loin, il précise : « Il est encore tôt sans doute pour que nous soyons en mesure de cerner une telle chose, d'en saisir le sens et les conséquences sur le présent et l'avenir ». Trente ans après le génocide des Tutsi, l'écrivain et homme de théâtre nous reçoit dans la maison familiale, lieu du drame. Au cours d'un grand entretien, il dénonce le cynisme et le manque d'empathie et ce qu'il appelle « la culture du contraire ». Dorcy Rugamba nous parlera, aussi, du doute et de ses croyances. Il signe « Hewa Rwanda » (JC Lattès). Ce numéro vous avait déjà été proposé en mars 2024. Merci pour votre écoute Et Dieu dans tout ça ? c'est également en direct tous les dimanches de 13h à 14h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Et Dieu dans tout ça ? sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/180 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] Manquements à la réglementation... Plus de 4 000 lieux de culte fermés au Rwanda

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Aug 7, 2024 20:00


Les autorités rwandaises viennent de faire fermer plus de 4 000 églises et mosquées pour des raisons de sécurité ou de qualification de leurs responsables. L'État doit-il s'occuper des cultes ? De quelle manière intervient-il dans votre pays ?

La Matinale - La 1ere
Reportage dans une prison pour femmes au Rwanda, 30 ans après le début du génocide, en rediffusion

La Matinale - La 1ere

Play Episode Listen Later Jul 29, 2024 5:08


Journal en français facile
Convention républicaine aux États-Unis, élections au Rwanda, la flamme olympique à Paris

Journal en français facile

Play Episode Listen Later Jul 15, 2024 10:00


Le Journal en français facile du 15 juillet 2024, à 18h00, heure de Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : https://rfi.my/AmiW.A

Journal de l'Afrique
Fin de campagne présidentielle au Rwanda, Paul Kagamé affiche sa confiance

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jul 13, 2024 11:10


La campagne présidentielle touche à sa fin au Rwanda. Le président sortant Paul Kagamé, qui brigue un quatrième mandat, sera opposé aux mêmes adversaires, Frank Habineza et Philippe Mpayimana, que lors de la dernière présidentielle qu'il avait remportée avec 98,79% des voix. Lors des précédents scrutins de 2003 et 2010, il n'a jamais réuni moins de 93%.

Reportage Afrique
Rwanda: les agriculteurs s'inquiètent de l'accès aux terres agricoles [3/3]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Jul 6, 2024 2:17


Au Rwanda, l'agriculture est le principal secteur économique. Pourtant, les villes empiètent de plus en plus sur la ruralité et dans ce pays, le plus densément peuplé de l'Afrique continentale, la démographie devrait continuer de croître ces prochaines années. La question de l'accès aux terres agricoles est donc un enjeu majeur alors que le 15 juillet prochain se tiendront les élections présidentielle et législatives. Élection présidentielle à laquelle Paul Kagame, président depuis 24 ans, est candidat à sa réélection pour un quatrième mandat. De notre envoyée spéciale à Runda, à une dizaine de kilomètres de Kigali,  À Runda, plusieurs centaines d'agriculteurs sont rassemblés dans une coopérative pour cultiver ensemble du maïs, des haricots ou des légumes, selon la saison. Accroupie dans un champ de carottes, Marie-Claire Numukobwa travaille depuis l'aube dans les parcelles de la vallée marécageuse : « Ce matin, j'ai commencé par l'irrigation des cultures et maintenant, nous sommes en train de désherber. »Autour de la vallée, les collines désormais couvertes d'habitations abritaient auparavant de nombreuses terres agricoles : « Je louais une parcelle que les propriétaires ont vendue avant de déménager. Leur terre est désormais occupée par des maisons modernes à étage. Les parcelles sont de plus en plus petites et les constructions prennent de plus en plus de place. » Marie-Claire Numukobwa poursuit : « On pratique maintenant l'agriculture uniquement dans ces zones marécageuses et on est tous regroupés ici. Je ne sais pas ce que l'avenir donnera. C'est difficile pour les agriculteurs. »À lire aussiRéussite économique du Rwanda: un succès trop inégalAu Rwanda, pays le plus densément peuplé d'Afrique, l'économie est majoritairement agricoleAvec une densité moyenne de 503 habitants par kilomètre carré, le Rwanda est le pays le plus densément peuplé d'Afrique continentale. Dans son champ de concombres, Ali Mohamed Kwizera, agriculteur de 35 ans, s'inquiète de l'urbanisation du secteur de Runda : « Depuis huit mois que je suis ici, j'ai déjà vu des maisons se construire sur d'anciennes parcelles agricoles. Cela veut dire que pour les fermiers qui n'ont pas de terres, c'est très difficile. »Les terres sont de plus en plus limitées, alors que près de deux tiers de la population rwandaise vit de l'agriculture : « Où est-ce qu'ils vont pouvoir cultiver ? », s'interroge Oswald Mudenge, inquiet pour la coopérative, dont il est le président. « ​​​​​​ Il n'y aura plus de terres. Je ne peux pas dire que les jeunes pourront vivre de l'agriculture, sauf s'ils cultivent sur les toits des maisons ! C'est impossible. Peut-être qu'ils chercheront des terres dans d'autres pays. »Selon les projections des autorités, la population rwandaise doit augmenter de 13 à 23 millions d'habitants d'ici à 30 ans. Ambition du gouvernement pour 2050 : le passage d'une économie majoritairement agricole au développement du secteur tertiaire, avec 70% de la population vivant en zone urbaine.À lire aussiRwanda: à Rubavu, l'impact économique de la crise avec la RDC [1/3]

Reportage Afrique
Rwanda: à Kigali, les jeunes peinent à trouver un emploi [2/3]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Jul 5, 2024 2:16


Les Rwandais s'apprêtent à se rendre aux urnes le 15 juillet prochain pour les élections présidentielle et législatives, où le chef d'État depuis 24 ans, Paul Kagame, est candidat à sa réélection pour un quatrième mandat. Parmi les attentes de la population au cours du prochain mandat, la lutte contre le chômage, notamment des plus jeunes.  De notre correspondante à Kigali,Dans le quartier d'affaires de Kiyovu, Kevin Shema Habimana, assis sur un banc, profite du wifi gratuit installé dans la rue piétonne pour consulter les sites de recherche d'emploi sur son téléphone. Il se désole : « Vous voyez, la première opportunité : le niveau d'entrée est à trois à cinq ans d'expérience. Nous, on commence, et on ne nous donne pas notre chance parce qu'on n'a pas cette expérience ! J'ai postulé dans près de 30 entreprises et je n'ai même pas été rappelé une seule fois. »À 25 ans, diplômé en 2021 en génie civil de l'École polytechnique de Kigali, le jeune homme ne pensait pas, trois ans après la fin de ses études, être encore à la recherche d'un emploi. Pour finir les fins de mois, pas d'autre choix que d'accepter des missions ponctuelles dans le secteur informel : « La vie est chère à Kigali, on ne peut survivre sans un travail, alors parfois, je fais le service dans un mariage ou une cérémonie. Parfois, on va sur des sites de construction pour voir si on peut travailler comme main d'œuvre. C'est difficile ! »Au Rwanda, deux fois plus de jeunes diplômés qu'il y a dix ansÀ Kiyovu, de nouveaux immeubles sortent régulièrement de terre pour abriter les sièges des plus grandes entreprises installées au Rwanda. Un espoir d'emploi pour les jeunes diplômés, dont le nombre a doublé en une décennie dans le pays. Mais après deux ans de chômage, Yves Ndagijimana, ancien étudiant en gestion foncière, n'y croit plus : « Je postule maintenant à n'importe quel poste, je ne prends pas en compte mon diplôme... Je postule dans des boutiques, et tu survis par toi-même, pour gagner un peu d'argent. »Selon la Banque mondiale, le taux de chômage chez les jeunes était de 18% en 2023. Un chômage que subit le diplômé qui appelle à plus d'aides de la part des autorités pour créer sa propre entreprise : « Dans d'autres pays, il y a des institutions qui aident les jeunes à gagner de l'argent et à créer des entreprises. Moi, je voudrais monter un commerce de vente en ligne, mais je n'ai pas l'argent pour le faire. J'espère que d'ici à l'année prochaine, je vais y arriver. »En attendant, impossible pour Yves de se loger sans l'aide de ses proches. Une situation rendue d'autant plus difficile par l'inflation, de près de 20% l'année dernière au niveau national.À lire aussiRéussite économique du Rwanda: un succès trop inégal

Journal de l'Afrique
Début de la campagne de la présidentielle au Rwanda

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jun 22, 2024 11:55


Au Rwanda coup d'envoi ce samedi de la campagne pour la présidentielle du 15 juillet prochain. Neuf millions d'électeurs sont inscrits pour ce scrutin, pour la première fois couplé avec des législatives. Trois candidats sont en lice dont Paul Kagamé, président sortant, au pouvoir depuis 24 ans.

Reportage Afrique
Rwanda: à Kigali, Ojemba connecte des développeurs africains à des entreprises internationales

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later May 16, 2024 2:32


Au Rwanda, la maison Ojemba a été inaugurée le 10 mai à Kigali. Ojemba, un projet né dans la capitale rwandaise, il y a un an, d'un partenariat entre un studio nigérian et une compagnie d'ingénieurs informatiques allemande. Une collaboration dont l'objectif est de connecter des entreprises européennes avec des développeurs informatiques du continent africain, où le secteur attire de plus en plus la jeunesse.  De notre correspondante à Kigali, « Ça c'est aussi une des salles, la plupart du temps c'est ShipZero qui travaille dans cette salle, et je suis parmi les gens qui travaillent sur ce projet ». Ibrahim Bagalwa, développeur congolais de 26 ans, fait partie du premier groupe employé dans la maison Ojemba à Kigali. Depuis son ordinateur, le jeune homme travaille sur l'application d'une entreprise basée à plus de 6 000 kilomètres du Rwanda. « ShipZero, c'est un prestataire de services logistiques basé en Allemagne dont l'objectif principal est de réduire l'empreinte carbone, explique Ibrahim. Ça fait quatre mois que je travaille sur ce projet. On est une équipe de trois développeurs Ojemba ».Les 27 développeurs d'Ojemba sont répartis sur une dizaine de projets pour des entreprises clientes, en majorité européennes. Tableau de bord de l'application sur le haut de l'écran, lignes de codes sur le bas, Ibrahim teste différents programmes. « Cette région ici n'est pas affichée comme il le faudrait. J'essaie un peu d'inspecter et de voir d'où vient ce problème et comment je peux le résoudre. Et c'est ça la bonne chose d'être développeur : quand on a un problème, on est parfois content, parce qu'à la fin de la journée, on a quelque chose qu'on a appris et que l'on a résolu. »Développeur, un métier attractifUne carrière qui attire de plus en plus sur le continent. Google estimait dans un rapport à 716 000 le nombre de développeurs en Afrique en 2021. Comme beaucoup, pour Arnold Mudosa, employé d'Ojemba depuis presque un an, les premiers apprentissages de code commencent sans formation : « J'avais un ami qui codait comme ça, et je me suis dit d'accord. J'ai commencé mes recherches pour comprendre comment on crée des applications, comment on crée des sites web. J'ai appris et j'ai kiffé. »L'objectif d'Ojemba, projet porté par le studio nigérian Maliyo Games et l'entreprise allemande MaibornWolff est d'ouvrir des portes pour de jeunes développeurs sur le continent. Le cofondateur, Hugo Obi : « La population jeune africaine est très importante, alors que l'Europe expérimente un vieillissement de sa population et que la demande de talents développeurs informatiques est plus grande que ce que le marché européen ne peut fournir. Nous avons beaucoup de talents sur notre continent qui cherchent des opportunités, alors nous voyons ce projet comme une collaboration gagnant-gagnant entre l'Afrique et l'Europe. »Prochaine étape : ouvrir de nouvelles maisons Ojemba dans d'autres pays de la région et étendre les compétences développées à d'autres secteurs, comme l'IA ou la robotique.À lire ou à écouter aussiChallenge App Afrique: le numérique au service de l'agriculture

Revue de presse Afrique
À la Une: la France durcit le ton face au Rwanda

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later May 1, 2024 4:12


Pour le deuxième jour de sa visite officielle en France, le président congolais Félix Tshisekedi s'est longuement entretenu hier avec son hôte Emmanuel Macron. Au centre des discussions : la situation dans l'est de la RDC avec la guerre contre le M23 soutenu par le Rwanda.« Félix Tshisekedi affirme avoir obtenu le soutien de la France », titre Le Quotidien à Kinshasa. Une avancée… Car « la dernière conférence de presse commune des deux chefs d'État, en mars 2023 à Kinshasa, avait laissé un goût amer aux autorités congolaises qui espéraient alors obtenir une condamnation ferme du Rwanda, rappelle Jeune Afrique. À l'époque, Emmanuel Macron s'était borné à condamner les “soutiens extérieurs“ des rebelles. Depuis, Paris a durci le ton, constate le site panafricain, au Conseil de sécurité de l'ONU, mais aussi via son ministère des Affaires étrangères qui, le 7 février dernier, a appelé le Rwanda à retirer ses troupes de l'est de la RDC. Emmanuel Macron n'avait, en revanche, jamais repris lui-même ces propos. » Hier, « au pupitre de l'Élysée, le président français a affirmé n'avoir “aucune difficulté à pointer les responsabilités. La France condamne fermement l'action de tous les groupes armés et particulièrement l'offensive du M23 qui doit se retirer des territoires qu'il occupe“, a-t-il expliqué, avant d'appeler le Rwanda à “cesser son soutien au M23“ et à “retirer ses troupes“. Emmanuel Macron, qui a échangé avec le président rwandais Paul Kagame le 23 avril, assure lui avoir directement formulé cette même demande. »En retour, pointe Le Monde Afrique, « Félix Tshisekedi a rendu un hommage appuyé au soutien français. Le président congolais a salué “l'engagement encore plus grand de la France aux côtés du peuple congolais“ pour trouver une issue au conflit qui ravage l'est de la RDC, avant de préciser qu'il ne “sera possible de discuter“ avec le Rwanda qu'une fois que son armée “aura quitté“ la RDC. »Des pressions mais pas de sanctions…La RDC a donc obtenu un soutien diplomatique clair et ferme de la part de la France à propos du Rwanda, mais Paris n'a pas évoqué de sanctions à l'égard de Kigali.C'est ce que remarque Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC : « Emmanuel Macron a expliqué que l'Union européenne “continuerait à apporter des sanctions individuelles et ciblées en fonction des évolutions sur le terrain“. Mais pas de sanctions contre l'État rwandais pour l'instant. Car le président français a un plan, précise Afrikarabia. Depuis l'Élysée, Emmanuel Macron a annoncé que Félix Tshisekedi s'était engagé à “mettre fin aux agissements des FDLR“, ces rebelles hutus rwandais opposés au régime de Paul Kagame. Menace que brandit Kigali pour justifier, sans le dire, son intervention en RDC. Selon Emmanuel Macron, cette “avancée“ permettrait de convaincre Paul Kagame d'un retrait des soldats rwandais, “qui n'ont rien à faire sur le sol congolais“. Pour Paris, poursuit Afrikarabia, “un désarmement et un encadrement“ des FDLR, mais aussi des autres groupes armés locaux, permettrait donc un retrait de l'armée rwandaise du Nord-Kivu, puis, enfin, “le désarmement du M23 et un processus d'accompagnement, de démobilisation et de réinsertion“. Emmanuel Macron se fixe jusqu'à la fin de l'été pour que cette initiative porte ses fruits. »Paris coupe la poire en deux…Pour Aujourd'hui au Burkina Faso, « la France soutient Tshisekedi, mais ménage Kagame. (…) Une France qui divise donc la poire en 2, estime le quotidien ouagalais : que chaque rébellion quitte le Nord-Kivu, et que le processus Désarmement-démobilisation et réinsertion se fasse. Paris soutient la RDC, mais se refuse à se fâcher avec le Rwanda, avec lequel elle bataille dur pour rétablir des relations. Bon à prendre, parait dire Tshisekedi, qui brandit pourtant une condition sine qua non : le départ du M23, comme tout préalable. »Enfin, hier, le président congolais a profité de son séjour à Paris pour rencontrer Nasser Al-Khelaïfi, le président du Paris Saint-Germain… C'est ce que nous apprend le site Politico CD. Au centre des discussions : « la possibilité d'organiser le Trophée des champions 2024 au Stade des Martyrs de la Pentecôte à Kinshasa, événement sportif majeur, qui pourrait voir le PSG champion de France jouer sur le sol congolais. La décision finale doit être prise cette semaine par le Conseil d'administration de la Ligue de football professionnel. »

Sur le fil
Pourquoi le Royaume-Uni veut expulser des demandeurs d'asile au Rwanda

Sur le fil

Play Episode Listen Later Apr 25, 2024 11:29


De l'ONU aux Eglises chrétiennes, les appels se sont multipliés depuis mardi pour exhorter le Royaume-Uni à renoncer à expulser des demandeurs d'asile vers le Rwanda, après l'adoption par le Parlement d'une loi qualifiée d'"historique" par le Premier ministre Rishi Sunak.Après des mois de bataille, le Parlement britannique a approuvé dans la nuit de lundi à mardi ce projet permettant l'expulsion de demandeurs d'asile entrés illégalement au Royaume-Uni, qui doit désormais recueillir le sceau royal - une formalité. Le gouvernement conservateur espère débuter les expulsions "d'ici 10 à 12 semaines". Alors pourquoi maintenant ? Et qu'est-ce qui attend ces réfugiés au Rwanda si le programme est exécuté ? Sur le fil a posé la question à Caroline Taix, une des journalistes du bureau de l'AFP à Londres qui a couvert ce sujet et au correspondant de l'AFP au Rwanda Ivan Rush Mugisha. Cette loi s'inscrit dans une tendance plus vaste en faveur d'un durcissement du droit d'asile, y compris ailleurs en Europe, selon l'expert Alberto Horst Neidhardt. Sur le terrain pour l'AFPTV : Yelim Lee, William Edwards, Thomas Bernardi, James Rybacki, Callum Paton, Marie RobquinExtraits au Parlement britannique fournis par PARLIAMENTARY RECORDING UNIT Réalisation: Michaëla Cancela KiefferSur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Tanguy Pastureau maltraite l'info
Vouloir l'Angleterre, se retrouver au Rwanda

Tanguy Pastureau maltraite l'info

Play Episode Listen Later Apr 24, 2024 5:14


durée : 00:05:14 - Tanguy Pastureau maltraite l'info - par : Tanguy Pastureau - Hier, pendant le flash info de midi, Tanguy regardait Bixente Lizarazu, en se disant qu'il adorerait être gaulé comme lui, quand soudain Timour Öztürk a annoncé la mort de 5 migrants, dont une enfant, au large de la côte d'Opale.

Un jour dans le monde
Pourquoi la loi britannique d'expulsion des migrants au Rwanda est une mauvaise réponse à la crise de l'asile

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later Apr 23, 2024 3:19


durée : 00:03:19 - Le monde à 18h50 - par : Franck MATHEVON - Le Parlement britannique a enfin adopté dans la nuit de lundi à mardi un texte permettant l'expulsion vers le Rwanda des demandeurs d'asile entrés illégalement sur le territoire. Cette loi, difficilement applicable, est un triste héritage du Brexit.

RTL Matin
RWANDA - Enola Richet, correspondante au Rwanda pour RTL et Benedicte Tassart, cheffe du service international de RTL

RTL Matin

Play Episode Listen Later Apr 23, 2024 6:21


Le Royaume-Uni souhaite régler le problème de l'immigration clandestine en envoyant les migrants au Rwanda quelle que soit leur nationalité. Comment cela est-il possible ? Qu'en pensent les Rwandais ? Une telle méthode est-elle envisageable chez nous ? Ecoutez L'invité de RTL Soir avec Julien Sellier du 23 avril 2024

RTL Matin
MIGRANTS - Pourquoi le Royaume-Uni veut les envoyer au Rwanda ?

RTL Matin

Play Episode Listen Later Apr 23, 2024 5:40


Régler le problème de l'immigration clandestine en envoyant les migrants au Rwanda : le projet de loi très contesté a donc été adopté cette nuit au Royaume-Uni. Les premiers avions devraient d'ailleurs décoller dès juillet. Une solution qui interroge. Pour en parler, Marie Billon, correspondante de RTL à Londres, et Bénédicte Tassart, cheffe du service international de RTL. Ecoutez L'invité de RTL Midi avec Eric Brunet et Céline Landreau du 23 avril 2024

On n'est pas obligé d'être d'accord - Sophie Durocher
«Quand ma famille se faisait tuer, je chantais Quand on est en amour en boucle dans ma tête», l'impact de Patrick Norman au Rwanda

On n'est pas obligé d'être d'accord - Sophie Durocher

Play Episode Listen Later Apr 16, 2024 7:45


La chanson « Quand on est en amour »  de Patrick Norman a profondément ému les victimes du génocide au Rwanda en 1994. 30 ans plus tard, le chanteur s'est rendu au Rwanda pour explorer l'histoire tragique du pays en plus d'en témoigner sa reconstruction. Ce périple est capturé dans le documentaire Patrick Norman au Rwanda - Le devoir de mémoire.  Entrevue avec Patrick Norman, chanteur et guitariste. Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Les auditeurs ont la parole
L'auditeur du bout du monde : Steven au Rwanda

Les auditeurs ont la parole

Play Episode Listen Later Apr 15, 2024 5:05


Ecoutez Les auditeurs du bout du monde avec Eric Brunet du 15 avril 2024

Grand reportage
Rwanda : 30 ans après le génocide, un besoin de justice et de réponses

Grand reportage

Play Episode Listen Later Apr 9, 2024 19:30


Au Rwanda, ce lundi 8 avril 2024 marque le début de cent jours de commémorations officielles du génocide de 1994 perpétré contre les Tutsi. Il y a trente ans, selon les Nations unies, plus d'un million de personnes - en majorité des Tutsi, mais également des Hutu, et d'autres opposants au génocide - ont été systématiquement tuées en moins de trois mois. 61 personnes ont été condamnées par le TPIR (Tribunal Pénal International pour le Rwanda). Plus d'un million de jugements ont été rendus par les Gacaca, ces tribunaux inspirés de la pratique coutumière. Mais il reste encore des fugitifs recherchés, des personnalités en exil qui ne sont pas inquiétées et des silences qui torturent toujours les rescapés.  « Rwanda : 30 ans après le génocide, un besoin de justice et de réponses », un Grand reportage de Lucie Mouillaud et Amélie Tulet.

Grand reportage
Rwanda: 30 ans après le génocide, panser les blessures invisibles

Grand reportage

Play Episode Listen Later Apr 8, 2024 19:30


Au Rwanda, ce dimanche 7 avril 2024 marque le début de cent jours de commémorations du génocide contre les Tutsis. Aujourd'hui, la population rwandaise est majoritairement née après 1994. Mais toutes les générations sont marquées. Rescapés, anciens bourreaux, enfants des uns et des autres… Chacun porte en lui une part du traumatisme.  « Rwanda, trente ans après le génocide, panser les blessures invisibles », un Grand reportage de Lucie Mouillaud et Amélie Tulet.Notre dossier : 30 ans du génocide des Tutsis au Rwanda

Du grain à moudre
Que nous a appris la recherche sur le génocide des Tutsi au Rwanda ?

Du grain à moudre

Play Episode Listen Later Apr 8, 2024 38:45


durée : 00:38:45 - Le Temps du débat - par : Emmanuel Laurentin - Le 7 avril marquait le 30e anniversaire du début du génocide des Tutsi au Rwanda. Comment la recherche a-t-elle permis d'analyser et de comprendre ce qu'il s'est passé en 1994 ? Quelles sont les nouvelles approches et que nous disent-elles du génocide et de ses répercussions ? - invités : Magnifique Neza Doctorante à l'EHESS; Annette Becker Historienne, professeur émérite des universités à l'université de Paris-Ouest Nanterre; Florence Rasmont Docteure en histoire, collaboratrice au centre de recherche monde moderne et contemporain de l'Université libre de Bruxelles

Invité Afrique
Génocide des Tutsis au Rwanda: à l'époque, «il était difficile de mettre un nom sur ce qui se tramait»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Apr 8, 2024 10:12


Au Rwanda, il y a 30 ans, Pourquoi les diplomates et les militaires étrangers qui étaient sur place n'ont pas voulu en voir les signes annonciateurs, dans les six mois qui ont précédé la tragédie ? C'est le thème du roman « Avant la nuit », que publie Maria Malagardis, chez Talent Éditions. La plupart des personnages et des événements décrits dans le livre ont réellement existé. Maria Malagardis, qui est grand reporter au journal français Libération, répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Dans votre livre Avant la Nuit, vous racontez la montée des périls au Rwanda, dans les six mois qui précèdent le génocide. Nous sommes avec deux casques bleus, un officier canadien et un officier sénégalais, qui enquêtent sur l'assassinat de six enfants hutus, un crime qui a vraiment eu lieu en novembre 1993. Les regards se tournent vers les rebelles du FPR, mais, en fait, c'est beaucoup plus compliqué que cela.Maria Malagardis : Oui, ce qu'ils vont découvrir, peu à peu, chapitre après chapitre, c'est que c'est vraisemblablement une manipulation, forcément monstrueuse, pour susciter, on suppose, la colère des habitants, des familles concernées. Et, finalement, il s'agira, bien sûr, du déclenchement du génocide, avec les signes annonciateurs que l'on découvre mois après mois et qui sont souvent des épisodes qui ont vraiment eu lieu.Votre livre nous permet de recroiser des personnages qui ont vraiment vécu, comme le sinistre Théoneste Bagosora, l'un des cerveaux du génocide. Et comme le général Dallaire, le chef canadien des casques bleus. Vous racontez comment un informateur rwandais haut placé, prénommé Jean-Pierre, prévient le général Dallaire dès le mois de février 1994  que les autorités rwandaises sont en train de constituer des listes de Tutsis à éliminer. Oui, absolument, Jean-Pierre a existé. Sous ce nom, il a décidé de livrer des informations à l'ONU et au général Dallaire. Sauf que, à New York, on va refuser d'exfiltrer cet homme et sa famille, qui était la condition pour laquelle il était prêt à livrer tout ce qu'il savait. Et Jean-Pierre va disparaître dans la nature quand il va voir que la communauté internationale ne souhaite pas l'aider à quitter le pays.Vous dîtes que Jean-Pierre informe le général Dallaire de l'existence de caches d'armes et que, du coup, le général Dallaire se met à rechercher ces caches. Et qu'à chaque fois qu'il se rend sur un site, il n'y a plus aucune arme sur place. Comme si quelqu'un avait averti les extrémistes hutus qu'il fallait les enlever à la dernière minute… Et vous évoquez l'existence d'un espion des extrémistes hutus à l'intérieur du quartier-général de l'ONU, l'informaticien Calixte. A-t-il vraiment existé ?C'est encore une fois un personnage composite. Il y a eu un informaticien qui se prénommait Calixte, qui travaillait dans une autre organisation des Nations unies et qui va se révéler un fervent défenseur de l'idéologie génocidaire et qui va prendre part au génocide. Mais il y avait des soupçons que la mission de l'ONU était gangrénée par des espions. En fait, ce qui est fascinant, quand on regarde les mois qui précèdent le génocide, c'est de se rendre compte du nombre de choses que l'on savait. Avec toute la difficulté, parce qu'il ne faut pas, non plus, céder au regard rétrospectif… Avec toute la difficulté, peut-être, d'envisager l'énormité du projet.Vous racontez aussi, Maria Malagardis, comment une note des services secrets belges (on est au mois de février 1994) avertit le gouvernement de Bruxelles que les autorités rwandaises pourraient planifier l'assassinat de casques bleus belges pour les pousser à partir.Oui, ça fait partie des aspects les plus dingues.Elle a vraiment existé cette note !Elle a vraiment existé cette note, elle est disponible désormais, elle a été déclassifiée. Elle a été transmise au corps diplomatique sur place, elle a circulé dans les chancelleries. Ce qu'explique le major Hock, à l'époque le plus haut responsable des services secrets belges, c'est que, vraisemblablement, cet assassinat est planifié pour pousser les Casques bleus à partir. Et c'est effectivement ce qui va se passer [le 7 avril 1994], ce qui laissera le champ libre aux génocidaires pour procéder au massacre.Ces dix casques bleus belges, ils ne sont pas morts instantanément, ils ont d'abord été désarmés, puis faits prisonniers, puis massacrés. Cela a duré plusieurs heures. Apparemment, quand le chef de ces dix casques bleus envoie par talkie-walkie l'information à ses supérieurs de Kigali qu'« On nous demande de désarmer… », le chef de Kigali leur dit « Obéissez. ». Cela malgré cette note, deux mois plus tôt, des services secrets belges.Oui, c'est quelque chose qui revient souvent dans le roman. Je pense que cela fait partie, certainement, de la nature humaine. On a du mal à accepter que le pire soit en train de se produire. Cet officier, qui était leur supérieur, à ce moment-là, dans la stupeur du 7 avril au matin, au lendemain de l'attentat contre l'avion du président Habyarimana, il sent bien que la situation dérape, mais il ne peut pas imaginer que cela ira jusqu'à l'assassinat, qui a été effectivement atroce. Voilà, c'est difficile de mesurer l'ampleur d'une catastrophe et je pense, j'imagine, qu'on le constate à plusieurs périodes de l'Histoire.À lire aussiTrente ans du génocide des Tutsis: le Rwanda commémore un passé dont «il faut tirer les leçons»

Les informés de France Info
80 ans de la libération, 30 ans du génocide au Rwanda, 6 mois après l'attaque du Hamas... Les informés de franceinfo du dimanche 7 avril 2024

Les informés de France Info

Play Episode Listen Later Apr 7, 2024 55:17


durée : 00:55:17 - franceinfo: Les informés - par : Jean-François ACHILLI - Autour de Victor Matet, les informés débattent de l'actualité du dimanche 7 avril 2024.

Les informés de France Info
30 ans du Génocide au Rwanda, quelle responsabilité de la France ?

Les informés de France Info

Play Episode Listen Later Apr 7, 2024 16:50


durée : 00:16:50 - 30 ans du Génocide au Rwanda, quelle responsabilité de la France ?

Les journaux de France Culture
Le devoir de mémoire permet au Rwanda de panser ses plaies, trente ans après le génocide des Tutsi

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Apr 7, 2024 10:06


durée : 00:10:06 - Journal de 9h - Trente ans après le génocide de 800 000 Tutsi au Rwanda entre avril et juillet 1994, une association continue de documenter le massacre pour soigner la mémoire collective et maintenir l'union nationale.

Journal de l'Afrique
30 ans après le génocide des Tutsi au Rwanda, l'Afrique face au devoir de mémoire

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Apr 5, 2024 22:25


Au Soudan, le procureur général a émis des mandats d'arrêt contre 16 civils… des leaders politiques, tels que l'ancien premier ministre Abdallah Hamdok, mais aussi des journalistes et meneurs de la société civile. Ils auraient « incité à la guerre » et commis des « crimes contre l'humanité ».

Expliquez-nous le monde
GENOCIDE AU RWANDA : LA RESPONSABILITE FRANCAISE

Expliquez-nous le monde

Play Episode Listen Later Apr 5, 2024 10:48


Il y a 30 ans les Tutsis du Rwanda étaient massacrés à coup de machette ou de gourdin dans le dernier génocide du 20ème siècle, il a fait près d'un million de morts. La tragédie a duré 100 jours, soit 10.000 morts chaque jour. "La France aurait pu l'arrêter" vient d'estimer Emmanuel Macron qui brise là un tabou.  

Les informés de France Info
Violences autour des établissements scolaires, prix planchers pour les agriculteurs et génocide au Rwanda... Les informés de franceinfo du vendredi 5 avril 2024

Les informés de France Info

Play Episode Listen Later Apr 5, 2024 55:01


durée : 00:55:01 - franceinfo: Les informés - par : Jean-François ACHILLI - Tous les soirs, les informés débattent de l'actualité autour de Bérengère Bonte

Code source
30 ans du génocide des Tutsi au Rwanda : Beata Umubyeyi Mairesse, une rescapée, témoigne

Code source

Play Episode Listen Later Apr 4, 2024 20:05


Beata Umubyeyi Mairesse voit le jour en 1979 à Butare, une ville située au sud du Rwanda. C'est une petite fille métisse, née d'une union entre un polonais et une rwandaise. Enfant, elle grandit seule avec sa mère qui fait partie de la minorité Tutsi, qui représente environ 12% de la population rwandaise, au début des années 1990.Mais le 6 avril 1994, la vie de Beata bascule. Ce jour-là, le président rwandais Juvénal Habyarimana est tué à bord d'un avion. Dans les jours qui suivent, des massacres débutent dans le nord du pays. Entre avril et juillet 1994, entre 800 000 et un million d'hommes, de femmes et d'enfants sont exterminés au Rwanda pour la seule raison qu'ils étaient Tutsi.Dans « Le Convoi », publié en janvier 2024 aux éditions Flammarion, Beata Umubyeyi Mairesse raconte comment elle a échappé au génocide, grâce à un convoi humanitaire suisse de l'ONG « Terre des hommes ». Pour Code source, elle raconte son histoire au micro d'Emma Jacob.Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Google Podcast (Android), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Emma Jacob - Production : Raphaël Pueyo et Thibault Lambert - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Les matins
30 ans après le génocide au Rwanda, la lente reconstruction

Les matins

Play Episode Listen Later Apr 4, 2024 31:17


durée : 00:31:17 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner - Ce dimanche 7 avril marque les 30 ans du dernier génocide du XXème siècle, celui des Tutsi au Rwanda. Le pays a-t-il achevé sa reconstruction après l'horreur ? Comment se passe la cohabitation entre les victimes et leurs bourreaux, en grande partie sortis de prison depuis quelques années ? - invités : Hélène Dumas Historienne, chargée de recherches au CNRS au Centre d'études sociologiques et politiques Raymond Aron; Scholastique Mukasonga Écrivaine rwandaise; Dominique Célis Ecrivaine belgo-rwandaise

Les informés de France Info
La France "aurait pu arrêter le génocide" au Rwanda d'après E. Macron, les excuses de Quentin Bataillon, les PFAS... Les informés de franceinfo du jeudi 4 avril 2024

Les informés de France Info

Play Episode Listen Later Apr 4, 2024 54:57


durée : 00:54:57 - franceinfo: Les informés - par : Jean-François ACHILLI - Autour de Bérengère Bonte, les informés débattent de l'actualité du jeudi 4 avril 2024.

Le débat
Génocide au Rwanda : comment relever le défi de la mémoire ?

Le débat

Play Episode Listen Later Apr 4, 2024 20:45


Trente ans après le génocide des Tutsis au Rwanda, comment relever le défi de la mémoire ? Entre le 7 avril et le 17 juillet 1994, 800 000 hommes, femmes et enfants Tutsi et Hutu modérés ont été massacrés. Dimanche 7 avril, des commémorations auront lieu à Kigali au Rwanda, en présence du président Paul Kagame, ainsi que de dirigeants et officiels étrangers. Stéphane Séjourné, le chef de la diplomatie, représentera la France, dont les responsabilités accablantes ont été mises en lumière par le rapport Duclert, issu d'une commission créée par Emmanuel Macron. Pour le chef de l'État, la France "aurait pu arrêter le génocide" avec ses alliés, mais n'en a "pas eu la volonté" selon l'Élysée.

Tout un monde - La 1ere
Témoignage du directeur du Mémorial du Génocide au Rwanda

Tout un monde - La 1ere

Play Episode Listen Later Apr 2, 2024 20:18


(00:00:44) Témoignage du directeur du Mémorial du Génocide au Rwanda (00:09:09) Le gouvernement espagnol veut rationnaliser les horaires décalés (00:15:34) Les tournois de foot amateur: une tradition du ramadan à Alexandrie

Revue de presse Afrique
À la Une: la Russie accentue sa présence en Afrique

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Apr 1, 2024 3:57


L'influence de Moscou sur le continent s'intensifie, que ce soit sur le plan diplomatique, militaire, ou encore économique. En effet, constate Le Point Afrique, « la Russie continue de s'implanter doucement, mais sûrement, en terre africaine, comme c'est le cas au Sahel où les pays occidentaux sont de manière croissante invités à plier bagage. Ainsi, après avoir tissé des liens étroits avec la junte militaire dirigée par le colonel Assimi Goïta au Mali, Moscou vient de se rapprocher du pays des Hommes intègres, le Burkina Faso, en y mettant officiellement pied par l'ouverture successive d'une ambassade après plus de 31 ans d'absence et d'une base militaire qui devrait compter 300 militaires à Loumbila, à une vingtaine de kilomètres au nord-est de la capitale burkinabè, Ouagadougou. Une présence russe qui pourrait prochainement s'étendre au Niger qui lui ouvre déjà les bras, relève encore Le Point Afrique, ainsi que potentiellement au Tchad, "dernier allié occidental de la région", où le président de la transition, Mahamat Idriss Déby Itno, a effectué une visite officielle en Russie le 23 janvier dernier. »Rapprochements tous azimutsEn effet, complète Jeune Afrique, Vladimir Poutine, « le maître du Kremlin a su, en seulement quelques années, repositionner son pays au cœur de la scène politique africaine. Parrain des régimes en place à Bamako, Ouagadougou ou Bangui, en cours de rapprochement avec les putschistes de Niamey, Moscou a poussé la France à la faute, puis vers la sortie de certains pays de son ancien pré carré. Propagande et diplomatie souverainistes et anti-occidentales, soutien multiforme à des sociétés civiles et oppositions frondeuses, mise à disposition du groupe Wagner et de son réseau… La Russie a su déployer sur le continent une stratégie tentaculaire, pointe encore Jeune Afrique, laquelle n'a pas été mise à mal par la guerre en Ukraine, qui symbolise aujourd'hui son combat contre l'Occident ».Une base russe en RCA ?En République centrafricaine, tête de pont de l'implantation de Moscou sur le continent, un projet de base pour l'armée russe a été lancé. Ce serait « une première », relève Le Figaro à Paris. Pour l'instant, ce projet n'en est qu'au stade des discussions. Mais d'après le quotidien français, cette base militaire russe pourrait s'implanter « à Berengo à environ 80 km de Bangui », sur les lieux « d'un ancien palais de Bokassa ». 10 000 militaires pourraient y stationner. Récemment, rapporte encore Le Figaro, Fidel Ngouandika, conseiller du président centrafricain, s'est « montré très enthousiaste : "nous sommes engagés à 1 000% envers la Russie et nous pensons que la Russie doit rester avec nous", rappelant que "le but de la présence militaire russe en RCA est de former les soldats". »Des médias sous influenceL'influence russe sur le continent passe aussi par les médias. Exemple au Mali, où l'agence de presse Spoutnik est de plus en plus présente. Sur le site d'information malien Malijet, on trouve ainsi des articles relayant la thèse de Moscou sur l'implication de l'Ukraine dans le récent attentat qui a frappé la capitale russe. Ou encore sur le site Maliweb, cet article relayant les propos de Rouslan Stroganov, représentant de la délégation russe lors de la 55e session du Conseil des droits de l'homme de l'ONU à Genève. Le diplomate russe qui estime que « les dirigeants maliens ont besoin d'un soutien constructif à plusieurs niveaux de la part de la communauté internationale plutôt que de la pression politique que les pays occidentaux tentent d'exercer, notamment en recourant aux mécanismes internationaux des droits de l'homme ».Qui veut une centrale nucléaire ?Enfin, la Russie accroît également sa présence en Afrique par le biais économique avec notamment plusieurs projets d'implantation de centrales nucléaires. Dernier pays en date à vouloir se doter d'une centrale en partenariat avec Moscou : le Burkina Faso. Les deux pays sont sur le point « de signer une feuille de route pour construire un réacteur nucléaire », croit savoir le site d'information Afrikmag.Afrikmag qui rapporte également que des pourparlers dans le même sens seraient en cours avec le Mali, le Zimbabwe, le Burundi, le Nigeria ou encore la Tanzanie. Au Rwanda, un accord pour la construction d'une centrale a été conclu en 2019. Et en Égypte, les travaux sur la quatrième tranche de la centrale nucléaire de Dabaa ont débuté en janvier dernier.

Les enjeux internationaux
Paul Kagame : la paix au Rwanda au détriment des libertés ?

Les enjeux internationaux

Play Episode Listen Later Mar 29, 2024 10:46


durée : 00:10:46 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Un “Napoléon Africain” : voici comment le journal Aujourd'hui au Faso qualifiait le président rwandais Paul Kagame lors de l'annonce de sa candidature aux élections présidentielles de juillet prochain. - invités : Maria Malagardis Grand reporter au journal Libération

Le zoom de la rédaction
Au Rwanda, 30 ans après le génocide des Tutsis 4/4 : Pour la jeunesse rwandaise, vers quel avenir regarder ?

Le zoom de la rédaction

Play Episode Listen Later Mar 28, 2024 4:31


durée : 00:04:31 - Le zoom de la rédaction - Dernier épisode ce matin de notre série consacrée au Rwanda. Trente ans après le génocide des Tutsis, le pays continue de panser ses plaies. En 1994, il devait soigner, sanctionner, réconcilier les victimes et les bourreaux. Aujourd'hui, il doit s'occuper de sa jeunesse.

Le zoom de la rédaction
Au Rwanda, 30 ans après le génocide des Tutsis 3/3 : Avec une "revenante", exilée rwandaise de retour au pays

Le zoom de la rédaction

Play Episode Listen Later Mar 27, 2024 4:22


durée : 00:04:22 - Le zoom de la rédaction - Le Rwanda s'apprête à commémorer les 30 ans du génocide des Tutsis. Aujourd'hui, le Rwanda reste l'un des plus pauvres du monde, mais attire une génération d'exilés : venue de France, de Belgique, des Etats Unis. Portrait de l'une d'entre elles, Jeanne Allaire.

Le zoom de la rédaction
Au Rwanda, 30 ans après le génocide des Tutsis 2/3 : Rwanda : les chasseurs de génocidaires

Le zoom de la rédaction

Play Episode Listen Later Mar 26, 2024 4:44


durée : 00:04:44 - Le zoom de la rédaction - Certains coupables du génocide des Tutsis au Rwanda, perpétré en 1994 en l'espace de quelques semaines, sont encore en liberté, parce qu'exilés. Un couple de Reims, Alain et Daforza Gaithier, les traquent, et en ont fait le combat d'une vie, entre la France et le Rwanda.

Le zoom de la rédaction
30 ans après le génocide des Tutsis au Rwanda : quels stigmates sur la population ?

Le zoom de la rédaction

Play Episode Listen Later Mar 25, 2024 4:57


durée : 00:04:57 - Le zoom de la rédaction - Le Rwanda s'apprête à commémorer les 30 ans du génocide des Tutsis. Plus d'un million de morts en l'espace de trois mois. Un massacre vertigineux, perpétré en grande partie par les voisins des victimes. France Inter a fait le choix de consacrer toute cette semaine de zooms, à ce moment d'histoire.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Bamako affirme avoir piraté les données du recensement administratif

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Feb 15, 2024 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent aux questions des auditeurs sur le ralliement Saleh Déby Itno à l'opposition, sur le projet du Royaume-Uni d'expulser les migrants vers le Rwanda et sur un joueur congolais sanctionné par la Fédération rwandaise de Football. Mali : polémique autour d'un fichier de recensement  Selon les autorités de transition, un collectif de hackers maliens a récupéré les données du recensement administratif. Comment ont-ils procédé alors que ces données étaient en possession d'une société française ? Les élections vont-elles pouvoir être organisées dorénavant ? Avec David Baché, journaliste au service Afrique de RFI. Tchad : Saleh Déby Itno rejoint un parti d'opposition  L'oncle du président de la transition, Saleh Déby Itno, a annoncé rejoindre le Parti socialiste sans frontières, dirigé par l'opposant Yaya Dillo. Quelles sont ses motivations ? Pourrait-il être le candidat du PSF à la présidentielle ?  Avec Esdras Ndikumana, journaliste au service Afrique de RFI.Royaume-Uni – Rwanda : le projet d'expulsion des migrants à nouveau contesté  Une commission parlementaire britannique a critiqué le projet de loi visant à expulser au Rwanda les demandeurs d'asile. Face à ce nouvel obstacle, le projet pourrait-il être abandonné ? Le gouvernement britannique pourrait-il se tourner vers un autre pays ? Avec Caroline Renaux, journaliste au service Web de RFI. Retrouvez son article complet sur l'externalisation des demandeurs d'asile en Europe. Foot : un joueur congolais sanctionné par la fédération rwandaise Au Rwanda, l'attaquant congolais Héritier Luvumbu a été suspendu six mois pour avoir imité le geste de la sélection congolaise dénonçant « l'inaction » de la communauté internationale face aux crimes commis dans l'est de la RDC. Comment expliquer une sanction aussi lourde ? Pourrait-il rentrer dans son pays pour sa sécurité ?  Avec Lucie Mouillaud, correspondante de RFI à Kigali.