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Dans la continuité du slogan Make America Great Again, Donald Trump se place en rupture avec les grands axes de la diplomatie des États-Unis. Sa présidence est porteuse de grands défis pour le monde tant elle est pour le moins disruptive. Le président américain en déplacement au Vatican, ce samedi, pour les obsèques du pape François, termine les 100 premiers jours de son second mandat, pied au plancher mais qu'il pourrait être contraint de lever. Religion, immigration ou diplomatie, il a multiplié les déclarations chocs, les annonces fracassantes et les revirements subits. De sa volonté de prendre le contrôle de la bande de Gaza pour en faire la Riviera du Moyen-Orient, d'annexer le Groenland pour ses terres rares, du Canada pour l'intégrer comme le 51è État américain qualifiant au passage la frontière avec le voisin du Nord de « ligne artificielle », du canal de Panama… aux attaques à l'encontre du président ukrainien qualifié de « dictateur sans élection » en passant par les pourparlers avec Moscou tout en contournant les Européens et avec la volonté de renverser la table. Et parce qu'il le peut, il le fait. Depuis son retour à la Maison Blanche, le président américain peine pourtant à résoudre les deux conflits dans lesquels il s'est investi. Ukraine et Moyen-Orient et a allumé une guerre commerciale prioritairement dirigée contre la Chine.Quels contre-pouvoirs s'il y en a? L'instabilité américaine donne t elle de l'espace à l'influence chinoise ? Une désescalade est-elle en vue?Invités : Agnès Levallois, vice-présidente de l'IREMMO et chargée de cours à Sciences Po. Auteure du « Livre noir de Gaza », éditions du Seuil Paul Charon, directeur du domaine « Renseignement ; anticipation et stratégies d'influence » à l'Institut de Recherche Stratégique de l'École Militaire, l'IRSEM Philip Golub, Professeur de Relations internationales à l'Université Américaine de Paris Alain Roy, écrivain, éditeur et traducteur. Directeur de la revue « L'Inconvénient ». Dernier livre : « Le cas Trump. Portrait d'un imposteur », éditions Ecosociété.
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durée : 00:57:16 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Le 14 mars dernier, Donald Trump gelait les financements de l'Agence des Etats-Unis pour les médias mondiaux, estimant que ces derniers ne représentaient pas les intérêts du pays à l'international. Historiquement, ils ont pourtant été pensés comme des outils de promotion du soft power américain... - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Paul Charon Directeur du domaine Influence et Renseignement de l'Institut de recherche stratégique de l'École militaire (IRSEM); Tristan Mattelart Professeur en sciences de l'information et de la communication à l'Université Panthéon-Assas; Maud Quessard Directrice du domaine Europe, Espace Atlantique Russie à l'IRSEM et co-dirige l'OPEXAM (Observatoire de la politique extérieure américaine)
MISES EN SCENE le mercredi et vendredi à 9h30 et 18h30. Chronique théâtrale animée par Géraldine Elbaz qui traite de l'actualité des pièces de théâtre. Cette semaine, Géraldine nous parle de la pièce "l'Injuste" d'Alexandre Amiel au Théâtre de la Renaissance. En 1993, dans un bunker perdu dans une forêt Suisse, François Genoud, le détenteur des droits d'auteur d'Hitler et Goebbels vit ses dernières heures. Toute sa vie le banquier des nazis a échappé à la justice et aux remords. Pour son dernier baroud d'honneur, il reçoit une jeune journaliste d'un quotidien israelien. Mais pourquoi elle ? Que cherche-t-il ? Cette interview sera son testament pour l'histoire, un dernier pied de nez à l'humanité. Mais la jeune femme qui se tient en face de lui est bien décidée à ne pas rendre la fin de vie de François Genoud aussi facile qu'il avait imaginé. Un duel tendu, un thriller haletant, où le destin des deux âmes se joue dans l'ombre, avec l'immense Jacques Weber bousculé par l'étincelante Elodie Navarre. Renseignement : https://www.theatredelarenaissance.com/project/linjuste/ © Jonty Champelovier Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque jour, retrouvez le journal de 8h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Retrouvez Clémence Houdiakova pour la matinale de Tocsin du 7 Avril 2025, au sommaire aujourd'hui :2:30 Retour sur la manif ZFE
MISES EN SCENE le mercredi et vendredi à 9h30 et 18h30. Chronique théâtrale animée par Géraldine Elbaz qui traite de l'actualité des pièces de théâtre. Cette semaine, Géraldine nous parle de la pièce "Du Charbon dans les Veines" de Jean-Philippe Daguerre au Théâtre Saint Georges. 1958, à Noeux-Les- Mines, petite ville minière du Nord de la France. Pierre et Vlad sont les deux meilleurs amis du monde. Ils partagent tout leur temps en creusant à la mine, en élevant des pigeons-voyageurs et en jouant de l'accordéon dans l'orchestre local dirigé par Sosthène « boute en train-philosophe de comptoir », personnage central de cette petite sphère joviale et haute en couleurs malgré la poussière du charbon. À partir du jour où la jolie Leila vient jouer de l'accordéon dans l'orchestre, le monde des deux meilleurs amis ne sera plus le même… Renseignement : https://theatre-saint-georges.com/du-charbon-dans-les-veines/ © Théâtre Saint-Georges Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
MISES EN SCENE le mercredi et vendredi à 9h30 et 18h30. Chronique théâtrale animée par Géraldine Elbaz qui traite de l'actualité des pièces de théâtre. Cette semaine, Géraldine nous parle de la pièce "Numéro Deux" d'après le roman de Daniel Foenkinos au Théâtre Tristan Bernard. En 1999 débutait le casting pour trouver le jeune garçon qui allait interpréter Harry Potter et qui, par la même occasion, deviendrait mondialement célèbre. Des centaines de garçons furent auditionnés. Finalement, il n'en resta plus que deux. Ce spectacle raconte l'histoire de celui qui n'a pas été choisi. Renseignement : https://www.theatretristanbernard.fr/numero-deux/ © Théâtre Tristan Bernard Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le chef de corps nous parlait de différents capteurs de renseignements dont les drones, et bien on va aller à la rencontre de l'équipe qui s'occupe du Système de Mini Drone de Renseignement, qu'ici tout le monde appel le SMDR.
MISES EN SCENE le mercredi et vendredi à 9h30 et 18h30. Chronique théâtrale animée par Géraldine Elbaz qui traite de l'actualité des pièces de théâtre. Cette semaine, Géraldine nous parle de 2 spectacles "Tout le Monde écrit des Chansons" et "Une Histoire de la Musique en 80mn" de Julien Joubert au Théâtre Montmartre Galabru. Tout le monde compose des chansons. Tout le temps. Sous la douche, en marchant, dans la voiture… Certains – et c'est le cas de Julien Joubert – ont décidé d'en faire leur métier. Cette pièce ne vous donnera pas la recette pour écrire un tube mais elle permettra à chacun – qu'il soit musicien ou non – de pénétrer de manière ludique et théâtrale, les mystères de la composition. Une causerie comique et pédagogique pendant laquelle nous balayeront plus de 50 000 ans de musique (!). On y parlera de la naissance de la polyphonie, de la rencontre entre contrepoint et harmonie ; on chantera, on composera ensemble, on y rencontrera (façon de parler) Josquin des Prés, Monteverdi, Bach, Mozart, Schumann, Debussy, le Jazz, la musique de variété, la musique contemporaine… Que les fans de tuning se rassurent, on en parlera aussi, c'est promis. Renseignement : https://theatregalabru.com/tout-le-monde-ecrit-des-chansons/ © Théâtre Montmartre Galabru Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
MISES EN SCENE le mercredi et vendredi à 9h30 et 18h30. Chronique théâtrale animée par Géraldine Elbaz qui traite de l'actualité des pièces de théâtre. Cette semaine, Géraldine nous parle de la pièce "Like" d'Ivan Calbérac à la Comédie de Paris. Prof de yoga timide, terrorisée à l'idée de poster une photo d'elle sur les réseaux sociaux, LOU se retrouve contrainte d'y créer un profil afin de continuer à remplir ses cours. Contre toute attente, elle prend goût à cette nouvelle vie virtuelle et n'hésite pas à tout mettre en oeuvre pour répondre aux attentes de cet univers. Elle se lance alors dans une irrésistible course aux likes, qui va bouleverser sa vie et celle de son couple, en les faisant jouer les scénarios les plus improbables ! Jusqu'où peut on aller pour conserver l'attention volatile mais si réconfortante de followers inconnus ? Renseignement : https://www.comediedeparis.com/like © La Comédie de Paris Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
MISES EN SCENE le mercredi et vendredi à 9h30 et 18h30. Chronique théâtrale animée par Géraldine Elbaz qui traite de l'actualité des pièces de théâtre. Cette semaine, Géraldine nous parle de la pièce "Like" d'Ivan Calbérac au Théâtre des Béliers Parisiens. Prof de yoga timide, terrorisée à l'idée de poster une photo d'elle sur les réseaux sociaux, LOU se retrouve contrainte d'y créer un profil afin de continuer à remplir ses cours. Contre toute attente, elle prend goût à cette nouvelle vie virtuelle et n'hésite pas à tout mettre en oeuvre pour répondre aux attentes de cet univers. Elle se lance alors dans une irrésistible course aux likes, qui va bouleverser sa vie et celle de son couple, en les faisant jouer les scénarios les plus improbables ! Jusqu'où peut on aller pour conserver l'attention volatile mais si réconfortante de followers inconnus ? Renseignement : https://www.theatredesbeliersparisiens.com/spectacle/like/ © Théâtre des Béliers Parisiens Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Mercredi 5 mars, après l'annonce du gel de l'aide militaire américaine, le chef de la CIA John Ratcliffe a « mis en pause » le partage de renseignement avec Kiev. Le renseignement américain était pourtant essentiel à la conduite des opérations sur un champ de bataille particulièrement transparent. La fin de l'aide américaine dans ce domaine crucial laissera un vide difficile à combler. Pour Kiev, le coup est rude : les forces ukrainiennes ont à la fois perdu l'apport en matériels stratégiques, à l'instar de la défense sol-air avec l'emblématique système Patriot, l'artillerie longue portée avec les Himars, mais surtout, elles ont perdu l'accès au renseignement, véritable clé de leur efficacité, souligne Philippe Gros de la Fondation pour la recherche stratégique.« Le moins visible, explique-t-il, c'est le renseignement, et pourtant il est énorme : c'est-à-dire l'appui renseignement aux forces ukrainiennes, et notamment l'appui renseignement qui leur permet de planifier leurs feux dans la profondeur. Le renseignement américain a servi directement à appuyer la planification du ciblage effectuée par les Ukrainiens dans la profondeur du dispositif russe, ça c'est sûr. Alors attention, les Américains n'ont pas été les seuls à en fournir. Mais la machine du renseignement américaine était telle que dans ce domaine, vous avez un écart énorme avec les productions des autres alliés. »Des conséquences immédiates sur le champ de batailleLes frappes ukrainiennes sur les concentrations d'hommes et de matériels ont permis d'entraver les offensives russes. Sans renseignement, les conséquences se feront sentir très rapidement, note Vincent Tourret, chercheur à l'université de Montréal : « L'absence d'une aide américaine de renseignement va surtout avoir un impact en termes de délai du ciblage. C'est-à-dire qu'au lieu d'avoir une frappe réactive en cinq minutes - on parle de frappe dynamique - là les frappes ukrainiennes risquent d'avoir un temps de latence un peu plus élevé. Mais ce n'est pas insurmontable, parce que les Ukrainiens sont toujours très inventifs, ils ont plein de capteurs assez alternatifs pour compenser le manque d'aide américaine. »La perte problématique de la constellation StarlinkEt l'alternative pourra venir de Paris, qui a indiqué cette semaine fournir du renseignement aux Ukrainiens. Du renseignement spatial pour avoir une image précise et en temps réel du champ de bataille et du renseignement électromagnétique pour obtenir des indications sur les activités aériennes.En revanche, il sera plus difficile de compenser le retrait du système de communication américain, pointe Vincent Tourret. « Les Ukrainiens dépendent quand même très fortement de Starlink [le réseau satellitaire de communication appartenant à Elon Musk, NDLR], poursuit-il. Là encore, ça n'est pas rédhibitoire, mais encore une fois, ce sont des latences supplémentaires. L'avantage de Starlink, c'est que ça vous donne un internet du champ de bataille aisément déployable, avec un temps de déploiement qui n'excède pas cinq minutes. L'objet est très ergonomique, donc en plus la prise en main est facile. Il existe d'ailleurs d'autres constellations qui sont moins sophistiquées. Le champ de bataille est quand même assez positionnel, donc même s'il y a une perte de l'internet maintenant, il faut bien imaginer que les Ukrainiens, comme les Russes d'ailleurs, ont de la fibre optique, ont des fils téléphoniques, ont plein d'autres moyens de communication. Mais Starlink, c'était un peu la crème de la crème des COM et ça leur permettait de pallier beaucoup de problèmes. [Ce retrait] rend les choses plus complexes pour les Ukrainiens, mais ça ne sera pas synonyme d'un effondrement de la ligne de front. »Pas d'effondrement du front, plutôt un rééquilibrage en faveur de Moscou. Car avec le retrait américain du renseignement et des communications disparaît une partie de l'excellence tactique des forces ukrainiennes. Washington impose un frein à l'efficacité opérationnelle. C'est le cadeau de la Maison blanche au Kremlin.
Ce jeudi 6 mars, les conséquences sur l'Ukraine de la nouvelle décision de l'administration Trump d'interrompre le partage de renseignement militaire ont été abordées par Caroline Loyer dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Dans notre dernier podcast sur Kan en français, Jonathan Serero analyse le rapport des services de renseignement israéliens sur les événements du 7 octobre.
MISES EN SCENE le mercredi et vendredi à 9h30 et 18h30. Chronique théâtrale animée par Géraldine Elbaz qui traite de l'actualité des pièces de théâtre. Cette semaine, Géraldine nous parle de la pièce "L'affaire Corneille Molière" au Théâtre Comédie Bastille. Une enquête qui vous entraîne dans un tourbillon temporel de 1672 jusqu'en1968 en passant par les années 20 ! En avril 1968, Henry Marais, un professeur de la Sorbonne, évoque cette théorie selon laquelle Corneille aurait écrit les pièces de Molière. Intrigués par ce mystère non encore élucidé, rois étudiants, Alaïa, Arthur et Avrell, décident de découvrir la vérité. L'enquête commence dans un Paris où frémit la révolte, mais les trois amis n'avancent pas ! Tous les éléments trouvent un contre-argument, on tente de les décourager, de les dissuader… jusqu'au moment où une question se pose … Et si quelqu'un ne voulait pas que l'on sache ? Renseignement : https://comedie-bastille-billetterie.tickandlive.com/evenement/laffaire-corneille-moliere © Théâtre Comédie Bastille Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cela fait maintenant deux décennies que, lorsque l'on cherche un renseignement ou une réponse à une question, qu'elle soit triviale, sérieuse ou que l'on ne veuille pas se fatiguer à taper l'adresse d'un site Internet, nous nous tournons vers Google. Mais, 25 ans plus tard, aller sur Google pour chercher une adresse, une image, une vidéo, un séjour en Grèce ou une petite robe noire en soldes n'est plus si évident. De TikTok à Amazon, de nombreux autres acteurs du Web ont séduit les internautes en quête de réponses. Dans cet épisode de Questions Tech, la journaliste Chloé Woitier analyse l'évolution de Google et se demande si nous avons perdu l'habitude de l'utiliser face à l'émergence de plateformes comme Tiktok ou Amazon. Cet épisode a été initialement publié en octobre 2024.Vous pouvez retrouver Questions Tech sur Figaro Radio, le site du figaro.fr et sur toutes les plateformes d'écoute. Si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à vous abonner et donner votre avis !Montage : Astrid LandonHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans ce nouvel entretien fauteuil, nous recevons Alain Juillet, ancien directeur du Renseignement extérieur au sein de la DGSE. Il a pu nous dévoiler son analyse sur les risques qui planent sur notre pays, l'islamisation de la société française, ainsi que la déclassification par Donald Trump des dossiers secrets de la CIA concernant l'assassinat du président Kennedy. Soutenez-nous sur frontieresmedia.fr et frontieresmedia.fr !
durée : 00:04:30 - Micro européen - par : Marie-Christine VALLET - Aujourd'hui, focus sur le monde du renseignement avec la nouvelle édition de "L'Atlas secret du renseignement, avec le Bureau des Légendes". Entretien avec son auteur Bruno Fuligni.
C'est encore une des grandes inconnues des attentats de janvier 2015 dont on commémore les 10 ans. Sa dernière preuve de vie incontestable remonte au 2 janvier 2015. Depuis cette date, Hayat Boumeddiene, l'ancienne compagne du terroriste de l'Hyper Casher, a disparu, mais elle serait toujours en vie, dans le nord-est syrien.
C'est encore une des grandes inconnues des attentats de janvier 2015 dont on commémore les 10 ans. Sa dernière preuve de vie incontestable remonte au 2 janvier 2015. Depuis cette date, Hayat Boumeddiene, l'ancienne compagne du terroriste de l'Hyper Casher, a disparu, mais elle serait toujours en vie, dans le nord-est syrien.
MISES EN SCENE le mercredi et vendredi à 9h30 et 18h30. Chronique théâtrale animée par Géraldine Elbaz qui traite de l'actualité des pièces de théâtre. Cette semaine, Géraldine nous parle de la pièce "Lumière !" au Théâtre du Lucernaire. New-York, 1878. Assoiffé de progrès, le couple Edison multiplie les inventions révolutionnaires. Mais Thomas Edison, insatiable, poursuit désormais un rêve : celui d'éclairer le monde en devenant le maître de l'électricité… À sa grande surprise, le génial inventeur n'est pas seul dans la course. L'excentrique Nikola Tesla et, surtout, l'ambitieux couple Westinghouse sont eux aussi bien décidés à illuminer l'avenir. Terrorisé à l'idée de ne plus être à la hauteur de sa légende, Edison va tout faire pour remporter la bataille. Quitte à pactiser avec la nuit, en inventant l'inimaginable au nom du progrès… Renseignement : https://www.lucernaire.fr/theatre/lumiere/ © Frédérique Toulet Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
À quelques jours près, l'investiture du président américain va coïncider avec la prise de fonction du n°1 vénézuélien. Les relations entre Washington et Caracas seront-elles aussi houleuses que dans le passé ? À quelques semaines du 20 janvier 2025, le chercheur Christophe Ventura, directeur de recherche à l'Institut de relations internationales et stratégiques, décrypte au micro de Clotide Dumay les relations complexes qui unissent Washington à Caracas. RFI : Les rapports entre le Venezuela et les États-Unis ont été exécrables pendant le premier mandat de Donald Trump. À quoi faut-il s'attendre à partir de 2025 ?Christophe Ventura : Il faut se rappeler qu'aux yeux de Nicolas Maduro, Donald Trump est l'auteur de la politique de « pression maximale » qui a pesé sur Caracas. Autrement dit, l'impossibilité pour le Venezuela d'accéder au marché énergétique mondial et d'exporter son pétrole, ainsi que des centaines d'autres mesures de sanctions. Elles ont visé aussi bien l'économie que l'État ou les dirigeants vénézuéliens et elles ont largement contribué à l'effondrement du pays, avec des conséquences dramatiques comme l'exode de millions de personnes.En revanche, elles n'ont pas atteint leur principal objectif, qui consistait à faire tomber Nicolas Maduro afin qu'il quitte le pouvoir. Donald Trump est forcé de se dire que ce président vénézuélien, qu'il pensait déloger très vite, s'est montré plus teigneux qu'attendu et lui a tenu tête. Le deuxième chapitre s'ouvre en janvier 2025 avec une forte dose d'incertitude, compte tenu de l'imprévisibilité de Donald Trump. Veut-il passer un accord avec Maduro, par lequel il reconnaîtrait l'élection très contestée du mois de juillet, en échange d'un accès facilité au pétrole vénézuélien afin de prendre la Chine et la Russie de vitesse ? C'est possible, on sait qu'il veut reconstituer les réserves stratégiques des États-Unis et ne souhaite pas utiliser le pétrole américain pour alimenter les cours mondiaux. Il pourrait négocier avec le Venezuela, lui rouvrir la porte des marchés à condition que Washington en devienne le client privilégié. Et à ce titre, la question migratoire et le sort des centaines de milliers de Vénézuéliens exilés sur le sol américain, que Trump a promis de déporter, ferait à coup sûr partie des discussions. Mais attention : à ce jour, nous n'avons aucune indication qu'un tel deal soit sur la table. RFI : Avec des personnalités comme Marco Rubio ou Elon Musk, Donald Trump s'est entouré de partisans d'une ligne dure vis-à-vis de Caracas, faut-il y voir un signe de fermeté ? Christophe Ventura : Jusqu'à sa nomination annoncée au poste de secrétaire d'État, Marco Rubio faisait effectivement la pluie et le beau temps au Congrès en matière de politique latino-américaine. C'est un fils d'exilé cubain, viscéralement anticommuniste, qui est capable de mettre sur le même plan Nicolas Maduro et une dirigeante progressiste comme la présidente du Mexique, Claudia Sheinbaum. Et qui milite pour l'élimination pure et simple des pouvoirs des régimes cubain et vénézuélien.En revanche, il y a d'autres membres de son entourage, comme Tulsi Gabbard, pressentie à la Direction du Renseignement intérieur, qui sont plus modérés. Non pas qu'elle apprécie Maduro, mais son orientation isolationniste l'a souvent poussée à ferrailler avec Marco Rubio sur ces sujets-là, au nom du non-interventionnisme. On verra laquelle de ces lignes domine, mais au bout du compte, c'est bien Trump qui tranche. RFI : Près de 2 400 personnes ont été arrêtées au Venezuela depuis le mois de juillet. Dans quel état se trouve l'opposition et quel est son avenir ? Christophe Ventura : Elle est à la fois forte et limitée. Forte, parce qu'elle représente un mouvement de fond dans la société vénézuélienne, il n'y a aucun doute là-dessus. Elle a réussi à s'unir pour la présidentielle de 2024 et elle dispose d'un leadership fort, mais qui ne fait pas l'unanimité au sein des diverses organisations politiques qui composent l'opposition.Sa figure la plus affirmée, Maria Machado, est perçue comme ayant des positions trop intransigeantes, une partie de l'opposition vénézuélienne aimerait pouvoir négocier politiquement avec Maduro. Et la population est fatiguée, les manifestations sont plutôt clairsemées. Il n'y a pas ces temps-ci de vague d'adhésion qui profite à qui que ce soit. Donald Trump veut blanchir son casier judiciaireLes avocats du président-élu ont officiellement réclamé l'annulation de sa condamnation pénale dans l'affaire Stormy Daniels, s'appuyant sur la grâce accordée, il y a quelques jours, par Joe Biden à son fils Hunter.Hunter Biden avait été reconnu coupable de détention illégale d'armes à feu et de fraude fiscale, il attendait de connaître sa peine. Mais le président sortant l'a gracié, affirmant qu'il avait été injustement accusé et traité différemment parce qu'il était son fils.Les avocats de Donald Trump ont saisi la balle au bond : ils voient dans les propos de Joe Biden une condamnation de son propre ministère de la Justice, « celui-là même qui a coordonné et supervisé la chasse aux sorcières politique et l'interférence électorale contre le président Trump ».Donald Trump avait été reconnu coupable de falsification de comptes pour dissimuler le paiement de pots-de-vin à une actrice porno avec laquelle il aurait eu une liaison, ce qu'il a toujours nié. Après la victoire de Donald Trump à la présidentielle, le juge Merchan avait déjà repoussé à une date indéfinie le prononcé de la peine. Il doit maintenant décider si, comme le président élu le réclame, il annule sa condamnation, ou s'il prononce une suspension de ses conséquences légales jusqu'à la fin du second mandat de Donald Trump. Un pas en arrière au PentagoneÀ lire leWall Street Journal, Pete Hegseth serait tout près de la sortie. C'était le premier choix de Donald Trump pour l'énorme portefeuille de la Défense, ses trois millions d'employés et son budget colossal de 820 milliards de dollars. Et son profil avait tout de suite fait tousser le monde militaire : vétéran de l'armée américaine et décoré en Irak, oui. Mais surtout, présentateur star de la chaîne Fox News, plus connu pour ses diatribes anti-woke que pour sa connaissance de la machinerie administrative, et très vite épinglé pour de supposées frasques sexuelles.Que s'est-il passé en 2017 ? A t-il oui ou non agressé une femme, après lui avoir confisqué son téléphone et bloqué la porte de sa chambre d'hôtel ? L'avait-il droguée à son insu, l'a-t-il ensuite payée pour qu'elle se taise ? Accusations scabreuses que l'avocat de Pete Hegseth récuse, mais il y en a d'autres, parues dans le New Yorker. Hegseth, viré de son poste de dirigeant par deux associations d'anciens combattants. Hegseth et son amour de l'alcool, beaucoup d'alcool. On l'a vu, selon les sources du New Yorker, ivre mort à de très nombreuses reprises lors d'évènements publics. On ne compte plus les épisodes où il s'est écroulé sur des convives lors de soirées officielles, où il a fallu le soutenir à bout de bras, le sortir et le mettre dans un taxi, ou « le laisser comater à l'arrière d'un bus ». Ajoutez à ce paysage sa gestion financière parfois cataclysmique et vous comprendrez qu'il n'y a pas de quoi briller dans l'univers très conservateur des élus républicains.Le Pentagone semble s'éloigner, puisque même les caciques du parti de Donald Trump commencent à se poser la question : même s'il n'y a pas de mise en cause judiciaire, peut-il encore passer la barre du Sénat qui doit valider sa nomination ? Donald Trump lui-même serait sur la piste d'un remplaçant et Ron DeSantis serait le mieux placé. Le gouverneur de Floride, ancien rival de Trump à la primaire républicaine, ne cache pas qu'il veut, lui aussi, se débarrasser de certains mesures d'égalité des chances mises en place dans l'armée. Il en avait parlé à CNN au mois de juillet, avec un programme-choc. Fini le recrutement des personnes transgenres, la lutte contre l'extrémisme au sein du Pentagone ou l'adaptation des forces armées au changement climatique. DeSantis n'est pas encore désigné, le Wall Street Journal indique que Trump y réfléchit, mais que d'autres noms pourraient sortir du chapeau d'ici à la fin de la semaine. Un milliard pour la forêt amazonienneC'est la somme que souhaite mobiliser l'Équateur, pourtant criblé de dettes depuis la pandémie de Covid-19, mais qui surfe sur un instrument financier dont le succès ne se dément plus : les programmes « dettes contre nature ». Sur le papier, le mécanisme est simple : un État renégocie sa dette dans des termes plus avantageux, à condition que l'argent économisé profite à des initiatives de préservation de la nature. L'Équateur entend financer par ce biais des projets de restauration et d'entretien de sa forêt amazonienne et vient d'entamer des démarches boursières en ce sens. L'an dernier (2023), il était déjà parvenu à mobiliser un montant record, plus d'un milliard et demi de dollars, à destination de l'archipel des Galápagos.Mais ce montage suscite aussi des critiques : il s'agit d'opérations financières complexes, à plusieurs intermédiaires, qui pâtissent d'un manque de transparence, en particulier du point de vue du pilotage des actions de terrain. Ces critiques ne sont pas nouvelles, les programmes « dettes contre nature » remontent aux années 1980, à l'époque de la crise de la dette en Amérique latine. Tombé dans l'oubli, cet outil connaît un regain d'intérêt ces dernières années, puisque, outre l'Équateur, quatre autres pays y ont eu recours récemment : Belize, la Barbade, les Seychelles et le Gabon. L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreIl est désormais possible de voyager en avion entre la Martinique et Trinidad : le premier appareil de la compagnie Caribbean Airlines s'est posé hier (3 décembre 2024) sur le tarmac de l'aéroport Aimé Césaire à Fort-de-France.
En Haïti, le quartier de Solino, à Port-au-Prince, est totalement sous la coupe de la coalition criminelle Vivre ensemble, et des centaines de familles ont aussi quitté Delmas 30, Nazon ou encore Christ-Roi, de peur que leurs quartiers ne soient à leur tour des cibles. Wilson Gustave Colin fait partie de ceux qui ont tout perdu, sa maison, et plusieurs membres de sa famille en seulement quelques heures. « Avant le 17 octobre », explique-t-il à Vincent Souriau, « la zone de Solino vivait déjà sous tension, mais à ce moment-là il y a eu une avancée des groupes criminels qui sont arrivés à rentrer sur un peu plus de territoire, et à faire fuir la police. Ce qui a créé une situation de panique généralisée, et a vidé la zone de ses habitants ». Le frère de Wilson Gustave Colin a été assassiné : comme d'autres, après avoir perdu sa maison il n'avait nulle part où aller, et est resté dans la « zone de danger », où il a été tué. Wilson Gustave Colin fait part de sa colère, et dit éprouver une sensation d'impuissance : « il n'y a plus d'espoir, on peut rien faire avec les autorités qui sont là. Et on a vu l'attitude de la communauté internationale, des États-Unis d'Amérique, qui n'ont rien fait pour empêcher cela ». Pour lui, les gangs sont une organisation terroriste, et la police haïtienne n'a pas été formée pour y faire face : « on ne peut pas avoir une force multinationale pour juste appuyer la police nationale, on veut un appui plus expérimenté en termes de lutte contre le terrorisme pour intervenir dans le cas d'Haïti ». Un nouveau « peyi lok » ?« Sur les réseaux sociaux », écrit Le Nouvelliste, « là où se joue en direct la tragédie des résidents de Solino (…), il y a d'autres complaintes, celles d'automobilistes, de capitaines d'entreprises par rapport à une énième rareté de produits pétroliers au niveau de la zone métropolitaine de Port-au-Prince et en province. » Car, annonce Gazette Haïti, le terminal pétrolier de Varreux est fermé à cause de l'intensification des violences. Un chef d'entreprise évoque aussi l'impossibilité de sortir des conteneurs de produits alimentaires de la capitale depuis trois jours – et selon lui « Port-au-Prince coche presque toutes les cases d'un énième ‘peyi lok' ». Alors que, souligne Le National, les prix de certains produits alimentaires grimpent sur le marché international, et que « l'inflation suit sa course en Haïti ». Des nominations encore à confirmerAux États-Unis, la polémique continue autour des nominations du président élu Donald Trump. Dernière en date, celle de Robert Kennedy Junior, qui sera ministre de la Santé – enfin peut-être. Car, écrit le New York Times, un débat s'est engagé sur le fait de le confirmer ou pas, car son « scepticisme à l'égard des vaccins et ses opinions peu orthodoxes sur la médecine mettent les responsables de la santé publique profondément mal à l'aise ».Même débat concernant l'arrivée de Matt Gaetz à la justice : « Des républicains du Sénat ont prévenu qu'il aurait du mal à obtenir le soutien nécessaire à sa confirmation », rapporte le Wall Street Journal, à cause des accusations «d'inconduite sexuelle» qui le visent – il est entre autres soupçonné de relations avec une mineure.Selon le Washington Times, sur les choix les plus « non conventionnels » de Donald Trump, il y a deux camps au Sénat parmi les républicains : ceux qui estiment qu'il faut les confirmer le plus vite possible pour que Donald Trump puisse avancer, et ceux qui ont sorti les drapeaux rouges – certains parce que ces nominations les ont fait rire, d'autres parce qu'ils demandent plus de temps pour les étudier. Et c'est ce qu'a fait justement le New York Times concernant la Justice, la Défense et le Renseignement : « les trois secteurs du gouvernement qui se sont révélé les obstacles les plus tenaces pour Donald Trump lors de son premier mandat ». Du coup, aujourd'hui, il laisse de côté « les figures de l'establishment qu'il avait installées à ces postes, il y a huit ans » au profit de personnes « dont la qualification la plus importante pourrait être la loyauté à son égard ». Inauguration d'un mégaport au PérouLe terminal de Chancay, construit par la Chine et situé à 80 kilomètres au nord de Lima, est une infrastructure stratégique dans le cadre des Nouvelles routes de la soie. En Une, La Republica parle du« plus grand port d'Amérique du Sud », avec quelques chiffres : d'ici 2025, il devrait contribuer à hauteur de 1% au PIB péruvien ; 750 000 conteneurs seront transportés dans l'année qui vient ; 700 milliards de dollars d'échanges sont prévus avec la Chine d'ici à 2030. Ce port est aussi vu comme une plateforme logistique pour des pays d'Amérique latine, qui leur permettra d'exporter leurs produits vers l'Asie. El Comercio précise quand même que les pays voisins du Pérou s'inquiètent de l'impact qu'aura ce terminal sur leurs propres ports.Un port inauguré ce jeudi (14 novembre 2024) par la présidente Dina Boluarte et son homologue chinois Xi Jinping, présent dans le pays pour le sommet de la Coopération économique pour l'Asie-Pacifique. L'inauguration a été virtuelle, à partir du palais présidentiel, pour raisons de sécurité. Mais dans son discours, écrit La Republica, Dina Boluarte a étonné « en décrivant le Pérou comme ‘un pays de frères, de paix et de développement', ignorant complètement les nombreuses marches qui ont eu lieu au niveau national contre l'augmentation de la criminalité. » Et, rapporte El Buho, « ce que Dina craignait le plus s'est produit. L'un des membres de la délégation chinoise s'est retrouvé face aux manifestants, malgré l'important contingent policier déployé pendant les jours de grève, destiné à réprimer la population et à arrêter les étudiants. » La pollution des bruits sous-marinsAlors que la COP se poursuit à Bakou, au Canada les autorités tentent de réduire la pollution marine - celles des sacs plastiques ou des rejets de produits pétroliers et chimiques, mais aussi celle produite par le bruit sous l'eau. Car le bruit des activités humaines perturbe beaucoup les animaux marins.La correspondante de RFI Pascale Guéricolas s'est rendu sur les berges du fleuve St Laurent, au Québec. Elle y a rencontré le Réseau d'observation des mammifères marins, qui guette les bélugas, de petites baleines blanches en voie de disparition dans ce fleuve. Sous l'eau, les bélugas émettent des bruits pour communiquer.Cette surveillance empêche les interactions entre les mammifères marins et les engins des chantiers. Mais elles ne les protègent pas de bruits sous-marins très forts comme celui des forages - qui empêchent les bélugas de communiquer, mais peuvent aussi les blesser ou les tuer.Pour réduire les bruits des nombreux navires qui circulent sur le fleuve, les chercheurs ont imaginé des résonateurs acoustiques. Certaines lignes maritimes songent, elles, à changer leurs trajets. Les normes à respecter pour ne pas perturber la faune devraient se préciser dans les prochains mois. Le journal de La PremièreRodrigue Petitot, Le leader du mouvement contre la vie chère est jugé en Martinique ce vendredi (15 novembre 2024).
Attaque présumée contre la Cour suprême à Brasilia, ce mercredi (13 novembre 2024) : après avoir tenté en vains de pénétrer dans le bâtiment de la Cour suprême, un homme a provoqué plusieurs explosions, dont une l'a tué. Les enquêteurs tentent d'éclaircir son mobile. Ces explosions interviennent alors que le pays accueille, la semaine prochaine, un sommet du G20 à Rio de Janeiro et le président chinois à Brasilia. « Selon les premières informations, il s'agirait d'un suicide », affirme la gouverneure de Brasilia. Il y a eu en fait deux explosions, explique O Globo : une près de la Chambre des députés, dans laquelle l'homme a trouvé la mort, et une autre à 500 mètres de là, quand son véhicule a pris feu dans un parking.La police fédérale estime qu'il pourrait y avoir un lien avec la tentative de coup d'État du 8 janvier 2023, qui a eu lieu au même endroit. Le président du Tribunal suprême fédéral a indiqué que si c'est le cas, l'enquête sur l'explosion sera jointe à celle du 8 janvier, rapporte Folha de Sao Paulo. Et, souligne le quotidien, les députés du l'ex-président d'extrême droite Jair Bolsonaro craignent déjà que les explosions de ce mercredi compromettent l'examen du projet de loi amnistiant les personnes condamnées pour la tentative de coup d'État. D'autant que, écrit Folha, le suspect a été candidat à un poste de conseiller municipal du Parti Libéral de Jair Bolsonaro. À Port-au-Prince, des tirs de jour comme de nuit Ce mercredi, nouvelle journée au ralenti dans la capitale haïtienne : il n'y avait quasiment pas d'école ni de commerces ouverts, par contre les tirs ont continué. Nouvelles autorités, mêmes problèmes, constate le quotidien Le Nouvelliste : si les autorités politiques essaient de monter un nouveau gouvernement, la vie quotidienne des Haïtiens est toujours perturbée, avec des tirs de jour comme de nuit, explique le rédacteur en chef du quotidien Frantz Duval. Et, selon l'Organisation internationale des migrations, 4 500 personnes ont quitté leur domicile les deux premiers jours de la semaine.Le Nouvelliste rapporte une autre information qui donne une idée de l'ampleur des violences : les soldats des Bahamas, dépêchés au sein de la mission multinationale d'appui à la sécurité, ont été libérés de leurs obligations par leur gouvernement. Ils peuvent partir s'ils ne se sentent pas en sécurité. « Il faut dire que ces derniers jours, on ne voit plus les Kenyans, on n'entend plus parler d'opération majeure de la police », note Frantz Duval : « on résiste toujours ici et là, mais c'est toujours une dégringolade qui continue ». Attaque d'une ambulance de MSF à Port-au-PrinceCe lundi (11 novembre 2024), une ambulance de Médecins sans frontières a été attaquée dans la capitale haïtienne. Elle a d'abord été forcée par la police de changer de destination pour conduire ses trois blessés par balles vers un hôpital public, où des personnes armées ont finalement abattu au moins deux des trois blessés. Les équipes de MSF ont, elles, été gazées, menacées de mort, insultés. « On est tous sous le choc, c'est vraiment la première fois qu'on a du personnel qui se fait agresser, menacer verbalement, violemment », explique Christophe Garnier, le chef de mission de MSF France en Haïti. MSF qui se pose maintenant la question de sa présence dans le pays, même si le départ de l'organisation « serait une catastrophe » : « si on n'a pas l'assurance du gouvernement notamment, de travailler en toute sécurité ça va devenir problématique ». La Colombie adopte un texte interdisant le mariage des enfants El Colombiano précise que ces dernières années, la loi interdisant le mariage d'enfants avait déjà échoué à huit reprises à être adoptée. Cette fois, le projet de loi a été soutenu par plusieurs groupes parlementaires. Il est maintenant entre les mains du président Gustavo Petro.El Informador indique qu'entre 2020 et 2023, 1 403 mariages d'enfants ont été enregistrés en Colombie. Le Code civil permettait jusqu'ici le mariage à partir de 14 ans avec la permission des parents, ce qui avait « engendré, malheureusement, un marché », écrit le quotidien, « de filles et de garçons qui étaient utilisés comme monnaie d'échange contre du bétail, des ressources, des lots »… Semana rappelle de son côté que les mariages d'enfants « entraînent des cas de violence fondés sur le genre, des grossesses d'enfants et d'adolescentes, la déscolarisation »... La situation des filles indigènes est la plus préoccupante, pointe El Universal : un tiers d'entre elles sont mariées avant d'être majeures à des hommes ayant le double ou le triple de leur âge. Le racisme au MexiqueAu Mexique, universitaires et militants cherchent des moyens de parler du racisme, très ancré dans la société du pays, au-delà du cercle des spécialistes de la question. Un racisme lié à l'histoire coloniale. La question mémorielle a d'ailleurs récemment provoqué des tensions entre le Mexique et l'Espagne. Depuis 2019, le pays réclame des excuses à l'Espagne. Pour l'historien et philosophe Martin Rios – que la correspondante de RFI Gwendolina Duval a rencontré, ce serait l'occasion de déconstruire les méconnaissances qui perdurent sur cette période : « Certains groupes en Espagne », explique-t-il, « maintiennent encore que la conquête a été un processus civilisateur où les tribus indigènes ont été libérées. » Une réflexion commune pourrait bénéficier aux deux nations mais aussi à toute l'Amérique latine, estime-t-il, pour assumer le passé.Et ne pas s'arrêter là : au Mexique, le récit national repose sur le métissage, mais la classification des différentes catégories de personnes est loin d'avoir disparu, explique José Angel Bazán, qui travaille pour une association de défense des victimes de racisme. Dans les films et les publicités, « la réussite sociale est bien souvent le privilège des personnages blancs tandis que les peaux plus foncées incarnent les représentations de la misère et de la marginalisation sociale ». Une « racialisation » à l'origine de bon nombre d'inégalités économiques. Des nominations coup de poingAux États-Unis, Donald Trump continue d'annoncer les membres de son gouvernement, et la dernière salve de noms soulève beaucoup de questions. Toute la presse parle d'eux : Matt Gaetz, ministre de la Justice ; Pete Hegseth, secrétaire à la Défense ; et Tulsi Gabbard, directrice du Renseignement national. Trois personnes, selon le Washington Post,« idéologiquement extrémistes et manquant de l'expérience nécessaire », alors que le président les a choisies pour des postes-clé de la sécurité du pays.Chacun de ces choix, estime le quotidien, constitue pour le nouveau Sénat à majorité républicaine « un test majeur de sa capacité à faire passer l'intérêt général avant la loyauté envers le parti ». De fait, les sénateurs républicains sont bien embêtés, à en croire le Boston Globe : au Congrès, la presse s'est précipitée pour les faire réagir, et « ils ont affirmé ne pas avoir connaissance des dernières informations, ou ils se sont réfugiés dans des ascenseurs, ou ils ont poussé de longs soupirs incrédules ». De toute façon, Donald Trump compte se passer de leur assentiment, puisque, rappelle le New York Times, il a insisté pour que le chef de la majorité républicaine au Sénat organise des pauses dans les sessions, qui lui permettront d'installer unilatéralement les membres de son cabinet – le quotidien parle d'une « attaque en déni de service contre un des instances de contrôle de la présidence ». Le journal de la PremièreC'est la journée du diabète.
MISES EN SCENE le mercredi et vendredi à 9h30 et 18h30. Chronique théâtrale animée par Sonia Jucquin ou Géraldine Elbaz qui traite de l'actualité des pièces de théâtre. Cette semaine, Géraldine nous parle de la pièce "Blanche-Neige et les 7 nains" au Théâtre de la Gaité Montparnasse. Après Ados, Le Bossu de Notre Dame, Chevaliers, Princesse et Dragons et Au Pays du Père Noël, Olivier Solivérès vous embarque dans le légendaire conte de Blanche Neige et les 7 nains. Vous retrouverez avec plaisir la douce Blanche Neige qui devra affronter sa méchante et déjantée belle mère. Heureusement les 7 nains, à la fois joyeux et espiègles, seront là pour l'accompagner dans cette grande aventure. Redécouvrez ce conte mythique, revisité dans une version musicale, poétique, pleine d'humour et avec, pour la première fois en France sur un spectacle pour enfants, des hologrammes et du mapping pour encore plus de féérie et de magie ! Renseignement : https://gaite.com/spectacles/blanche-neige-et-les-sept-nains/ © Théâtre de la Gaité-Montparnasse Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
MISES EN SCENE le mercredi et vendredi à 9h30 et 18h30. Chronique théâtrale animée par Sonia Jucquin ou Géraldine Elbaz qui traite de l'actualité des pièces de théâtre. Cette semaine, Géraldine nous parle du spectacle musical "Paris Coeur de Lumières" à l'Eglise Saint-Sulpice à Paris. Pendant 1h30, « Paris, cœur de lumières » va embarquer le public dans la grande épopée de Paris, l'histoire de France depuis 1640 jusqu'à la Révolution et l'aventure de l'un des plus grands chantiers du Grand Siècle qu'est Saint-Sulpice ! L'Église Saint Sulpice, classée monument historique depuis 1915, est l'écrin exceptionnel de ce roman. Des projections d'images monumentales à 360°, parfaitement ciselées aux sculptures de l'édifice, s'animent en interaction avec le jeu des acteurs. Renseignement : https://paris.coeurdelumieres.fr/ © My Bouchey et Farouk Ferrah Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:24:49 - Le Feuilleton - Lisbeth a commencé à préparer sa défense pour son procès depuis la prison où elle a été transférée après son séjour à l'hôpital. Ses révélations pourraient faire tomber plus d'une tête dans les hautes sphères du Renseignement et de la Justice. - réalisation : Sophie-Aude Picon, François Christophe
MISES EN SCENE le mercredi et vendredi à 9h30 et 18h30. Chronique théâtrale animée par Sonia Jucquin ou Géraldine Elbaz qui traite de l'actualité des pièces de théâtre. Cette semaine, Géraldine nous parle de la pièce musicale "Les Raisins de la Colère" au Théâtre Actuel La Bruyère. Oklahoma, 1929. Comme des millions d'autres « okies » et travailleurs démunis victimes de la crise économique qui frappe l'Amérique durant la Grande Dépression, la famille Joad guidée par « Ma » Joad, décide de tenter sa chance en Californie. Elle se lance ainsi dans un long périple semé d'embûches à travers la route 66, persuadée qu'elle y sera bien accueillie. Mais les espérances se transforment vite en désillusions. Grand classique de la littérature américaine, récompensé d'un prix Pulitzer en 1940, ce roman de John Steinbeck a connu une renommée mondiale avec son adaptation cinématographique réalisée par John Ford avec Henry Fonda. Xavier Simonin s'empare de cette œuvre et en signe la première adaptation scénique française. Ces dernières années, le public a également pu retrouver au théâtre des adaptations du roman Des souris et des hommes, autre grand succès de Steinbeck. Renseignement : https://tpa.fr/pieces-theatre-paris/les-raisins-de-la-colere © PhotoLot Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:24:49 - Le Feuilleton - Lisbeth a commencé à préparer sa défense pour son procès depuis la prison où elle a été transférée après son séjour à l'hôpital. Ses révélations pourraient faire tomber plus d'une tête dans les hautes sphères du Renseignement et de la Justice. - réalisation : Sophie-Aude Picon, François Christophe
Toute cette semaine, semaine spéciale Au coeur de l'Histoire... des Espions. Pour le troisième épisode, plus qu'un espion, c'est tout un service d'espionnage que Stéphane Bern nous raconte : la CIA, le service du renseignement américain qui, dès sa naissance en 1947, s'est engagé dans des opérations clandestines afin de lutter contre son "meilleur ennemi" communiste jusqu'à la chute de l'Union Soviétique en 1991... Pourquoi la CIA nous fascine-t-elle autant ? Comment est-elle organisée ? Qu'est-ce qui a fait sa renommée ? Pour en parler, Stéphane Bern reçoit Antoine Mariotti, journaliste et auteur de “L'Agence, Histoires secrètes de la CIA” (Tallandier).
Toute cette semaine, semaine spéciale Au coeur de l'Histoire... des Espions. Pour le troisième épisode, plus qu'un espion, c'est tout un service d'espionnage que Stéphane Bern nous raconte : la CIA, le service du renseignement américain qui, dès sa naissance en 1947, s'est engagé dans des opérations clandestines afin de lutter contre son "meilleur ennemi" communiste jusqu'à la chute de l'Union Soviétique en 1991... Pourquoi la CIA nous fascine-t-elle autant ? Comment est-elle organisée ? Qu'est-ce qui a fait sa renommée ? Pour en parler, Stéphane Bern reçoit Antoine Mariotti, journaliste et auteur de “L'Agence, Histoires secrètes de la CIA” (Tallandier).
Dans son récit, Stéphane Bern nous raconte l'histoire de la CIA, le service du renseignement américain.
Dans son récit, Stéphane Bern nous raconte l'histoire de la CIA, le service du renseignement américain.
MISES EN SCENE le mercredi et vendredi à 9h30 et 18h30. Chronique théâtrale animée par Sonia Jucquin ou Géraldine Elbaz qui traite de l'actualité des pièces de théâtre. Cette semaine, Géraldine nous parle de la pièce "Va aimer !" d'Eva Rami au théâtre de la Pépinière. À travers cette question pourtant simple, l'autrice et comédienne Eva Rami s'intéresse aux relations complexes de domination, de non-consentement et d'enfermement qui peuvent se mettre en place en amour. Dans son troisième seule-en-scène, elle incarne une nouvelle fois une multitude de personnages, notamment un groupe de femmes qui gravitent autour de l'héroïne Elsa. À la manière d'un choeur, et parfois d'un feu d'artifice, ces femmes vont accompagner l'héroïne dans son cheminement vers la libération, en tissant des liens avec leurs propres histoires. Avec humour et tendresse, mues par une affection parfois étouffante, toutes vont vouloir l'aider à sortir du silence qui la paralyse. Renseignement : https://theatrelapepiniere.com © Théâtre de la Pépinière Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Un an après les massacres du 7 octobre 2023 en Israël, nous avons enquêté sur les failles de sécurité qui ont conduit à cette journée meurtrière. Car plusieurs semaines avant l'assaut des groupes armés palestiniens, il y avait des signes, pourtant ignorés par les autorités : mouvements suspects le long de la frontière avec la bande de Gaza, préparatifs à ciel ouvert dans l'enclave sous blocus… Comment la menace du Hamas a-t-elle pu être sous-estimée au plus haut niveau de l'armée et de l'État ? Enquête de notre correspondante, Claire Duhamel.
Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent autour de la situation au Proche et Moyen-Orient qui inquiète de plus en plus.
En 1943, l'une des plus surprenantes opérations de désinformation et d'espionnage de l'Histoire est imaginée par les Britanniques. Cette année-là, les Alliés veulent débarquer en Sicile. Mais pour y arriver, ils vont faire croire aux Allemands que le Débarquement aura lieu ailleurs... Pour y parvenir, les espions britanniques Charles Cholmondeley et Ewen Montagu ne manquent pas d'imagination ! Les deux agents échafaudent un plan faisant passer le cadavre d'un clochard pour celui d'un major des Royal Marines. Ils l'appelleront William Martin, et lui inventent une vie entière. Et ce major voyage bien sûr avec des documents top secrets qui annoncent un débarquement en Grèce ou en Sardaigne… Maintenant, il va falloir se débrouiller pour que les forces de l'Axe trouvent ce cadavre par hasard et accordent du crédit au contenu de sa mallette !Cette opération délirante, qui semble sortie de l'imagination trop fertile d'un auteur de polar s'appelle : opération “Mincemeat” – opération chair à pâté en français.Pour la décrypter, Virginie Girod reçoit Yvonnick Denoël. Historien, spécialiste du renseignement, il a publié l'ouvrage "Histoires Secrètes du 20ème siècle : Mémoires d'espions de 1945 à 1989" aux éditions du Nouveau Monde.Thèmes abordés : Seconde Guerre mondiale, Débarquement, désinformation, intox, renseignement Au Cœur de l'Histoire est un podcast Europe1.- Présentation : Virginie Girod- Production : Clara Léger, Armelle Thiberge et Morgane Vianey- Réalisation : Clément Ibrahim- Composition des musiques originales : Julien Tharaud et Sébastien Guidis- Promotion et coordination des partenariats : Marie Corpet- Visuel : Sidonie Mangin
durée : 00:03:40 - Le monde à 18h50 - par : Franck MATHEVON - Des milliers de bipeurs et talkies-walkies piégés qui explosent simultanément dans tout le pays : l'ampleur de l'attaque essuyée par le Hezbollah est sans précédent, mais son mode opératoire n'est pas inédit.
Vincent Hervouët nous plonge au cœur d'une opération spectaculaire menée par le Mossad, les services de renseignement israéliens, contre le Hezbollah au Liban. L'attaque a visé les beepers, ces appareils de communication discrets utilisés par les miliciens du Hezbollah, provoquant la décimation de toute une organisation dite "top secrète". Un coup de maître qui illustre la guerre d'influence et de renseignement entre Israël et ses adversaires dans la région.Mais cette action audacieuse soulève aussi des questions éthiques. Vincent Hervouët analyse en détail les conséquences de cette frappe, qui pourrait mener à une escalade du conflit entre le Liban et Israël. Il explore également les implications géopolitiques de cette opération, qui montre la vulnérabilité du Hezbollah face à la puissance du Mossad.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.
durée : 00:37:51 - Le Débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Les musées français sont soumis aux exigences de Pékin pour maintenir leur accès aux œuvres prêtées par la Chine. Cet accès aux objets muséographiques se fait-il au prix d'un effacement culturel de certaines régions ou minorités dans les musées, dicté par le régime chinois ? - invités : Katia Buffetrille Tibétologue; Marie Bouchez Historienne, spécialiste de la Chine; Paul Charon Directeur du domaine « Renseignement, anticipation et menaces hybrides » à l'IRSEM.
durée : 00:04:21 - Le Zoom de France Inter - Troisième transporteur maritime mondial, la CMA CGM (propriété de la famille Saadé) est désormais un poids lourd des médias français après son rachat de BFM-TV et RMC.
durée : 00:37:51 - Le Débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Les musées français sont soumis aux exigences de Pékin pour maintenir leur accès aux œuvres prêtées par la Chine. Cet accès aux objets muséographiques se fait-il au prix d'un effacement culturel de certaines régions ou minorités dans les musées, dicté par le régime chinois ? - invités : Katia Buffetrille Tibétologue; Marie Bouchez Historienne, spécialiste de la Chine; Paul Charon Directeur du domaine « Renseignement, anticipation et menaces hybrides » à l'IRSEM.
La mosquée des Bleuets de Marseille pourrait se voir notifier dès cette semaine un arrêté de fermeture. Un nouvel élément à charge, de la drogue a été retrouvée au domicile de l'imam Smaïn Bendjilali qui y officie depuis une dizaine d'années. Mais les services de renseignements sont formels, c'est un dangereux salafiste, fondamentaliste et antisémite.
Aujourd'hui Flora Ghebali, Didier Giraud et Charles Consigny débattent de l'actualité autour d'Olivier Truchot.
Il y a huit mois, une attaque meurtrière est lancée contre Israël, dont le cerveau s'appelle Yahya Sinouar, chef du Hamas à Gaza, considéré comme l'ennemi public numéro un par les Israéliens. Traqué et introuvable, les renseignements israéliens le connaissent pourtant intimement, car il a passé 22 ans derrière les barreaux en Israël. Durant sa détention, il a été opéré à la suite d'une tumeur au cerveau découverte par le dentiste de sa prison. « Le Hamas est un mouvement de résistance islamique », explique Yuval Bitton dans un mélange d'hébreu et d'arabe. Il y a 20 ans, dans une autre vie, ce dentiste israélien reçoit dans son cabinet en prison un détenu. Matricule : 73 33 33 5. Nom : Sinouar. Prénom : Yahya. « J'ai soigné Sinouar à plusieurs reprises à l'époque, raconte-t-il. Mais en 2004, je lui ai sauvé la vie. Il s'était présenté au dispensaire de la prison, parce qu'il se sentait mal. J'ai compris qu'il était en train de faire un AVC. On l'a envoyé à l'hôpital Soroka de Beer Sheva, où il a été opéré d'urgence. Il avait une tumeur qui lui appuyait sur le cerveau. Il s'en est sorti. Et par la suite, il m'a remercié de lui avoir sauvé la vie. »Quatre ans plus tard, en 2008, le dentiste troque sa blouse blanche contre un uniforme d'officier. Il est désormais agent du renseignement. Avec du recul, regrette-t-il d'avoir sauvé la vie de Yahya Sinouar ? Sa réponse est « non », tout simplement. « D'abord parce que je suis médecin. Et ensuite parce qu'en tant que juif, j'ai des valeurs. J'ai grandi avec. Je ne suis pas motivé par la haine de mon ennemi », explique-t-il.En prison, Yuval Bitton côtoie Yahya Sinouar, mais aussi tous les futurs leaders du Hamas. « J'ai passé des centaines d'heures à discuter avec Sinouar, avec Salah Arouri, Taoufik Abu Naïm, toute la direction du Hamas, énumère-t-il. Ce que je peux dire sur Sinouar ? C'est qu'il reflète très fidèlement le Hamas de Gaza qui est différent du Hamas de Cisjordanie. À Gaza, la branche du Hamas est très radicale. Pour ces gens, il n'y a ni compromis, ni dialogue, ni paix. Ils ne mènent pas une lutte nationale palestinienne. Ils mènent une guerre de religion. C'est le jihad. Point. »À lire aussi«Visage du mal», Yahya Sinouar, le redoutable chef du Hamas à Gaza, traqué par IsraëlEn 2011, ces responsables du Hamas sont libérés dans le cadre d'un échange de prisonniers. Yuval Bitton s'y oppose. Pour lui, c'est une très mauvaise décision. « Ce qui s'est passé le 7 octobre ? Ce n'est pas seulement que je m'en doutais. Mais je savais que ça allait arriver. Je l'ai entendu. Les gens du Hamas ne l'ont jamais caché », regrette-t-il.À la question : pourquoi le gouvernement israélien a-t-il accepté, en connaissance de cause, de financer le Hamas toutes ces années, Yuval Bitton répond en détaillant les raisons, avec dépit et lucidité. « Israël a commis une erreur stratégique, affirme-t-il. Premier point : nous n'avions pas compris qu'on ne pouvait pas acheter une organisation religieuse. Avec de l'argent, on ne fait qu'alimenter son fanatisme. Second point : on s'est dit que c'était bien d'avoir l'autorité palestinienne en Cisjordanie, et le Hamas à Gaza. Ils se détestent. Diviser pour mieux régner. Au lieu d'écraser le Hamas en 2007 lorsqu'il a pris le pouvoir à Gaza, on l'a laissé prospérer. On a mis en place une barrière, en pensant que ça allait suffire à les enfermer. C'était une erreur fatale, et encore une fois une incompréhension totale de la situation. »Le 7 octobre 2023, le Hamas perce la barrière de sécurité à 29 endroits et mène l'attaque la plus meurtrière de l'histoire d'Israël. Près de 1 200 morts, dont le neveu de Yuval Bitton. À lire aussiSinouar, l'homme qui a remis la Palestine au centre de l'attention pour certains
durée : 00:58:08 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Fruit d'une relation symbiotique entre recherche académique, innovation entrepreneuriale et formation militaire, l'industrie cyber israélienne permet à l'État hébreu de se placer sur l'échiquier diplomatique, mais aussi d'expérimenter de nouvelles techniques militaires à Gaza. - invités : Ilan Scialom Chercheur en géopolitique au laboratoire GEODE et à l'Institut Français de Géographie (IFG), consultant en stratégie chez Zalis; Olivier Tesquet Journaliste à la cellule enquête de Télérama; Aude Géry Docteure en droit, chercheuse au laboratoire Geode et à l'Institut français de géographie (IFG)
durée : 00:57:59 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Alerte sur la menace d'un nouveau mandat Trump, déclassification de documents sur l'Ukraine ou l'origine du Covid...les services de renseignement, notamment la CIA, s'impliquent sur la scène politique américaine. Ces agences endossent-elles un nouveau rôle dans la démocratie ? - invités : Damien Van Puyvelde Maître de conférence et directeur de recherches à l'Université de Leiden aux Pays-Bas; Gildas Le Voguer Professeur à l'Université de Rennes, auteur de Le renseignement américain : entre secret et transparence, 1974-2013; Alexandre Rios-Bordes Maître de conférences en histoire à l'Université Paris Diderot – Paris 7
durée : 00:58:10 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Nébuleuse complexe et opaque, les services de renseignement chinois ont connu en quarante ans un développement spectaculaire qui leur permet aujourd'hui de rivaliser avec les services russes ou américains. Quels sont les acteurs et les priorités de la “galaxie du renseignement” chinois ? - invités : Paul Charon Directeur du domaine « Renseignement, anticipation et menaces hybrides » à l'IRSEM.; Simon Menet Chargé de recherche à la Fondation pour la Recherche Stratégique (FRS), spécialiste de la Chine doctorant à l'INALCO.; Antoine Izambard Grand reporter au service international de Challenges et coréalisateur du documentaire “ Chine : opérations secrètes ” avec Nolwenn Le Fustec, sorti sur France 5 en mars 2024
durée : 00:58:37 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Alors que la Russie dispose d'au moins trois agences de renseignement réputées pour la puissance de leurs moyens et leur proximité avec le Kremlin, comment expliquer les erreurs d'appréciation commises par ces services en Ukraine, en Syrie ou lors de l'attentat de Moscou ? - invités : Julien Nocetti Chercheur associé à l'IFRI, institut français des relations internationales et au centre géopolitique des technologies; Christine Dugoin-Clément chercheure pour la chaire risque de l'IAE Paris-Sorbonne, à l'observatoire de l'intelligence artificielle de Paris 1, et au CREOGN (Centre de Recherche de l'École des Officiers de la Gendarmerie nationale). ; Lou Osborn Enquêtrice, membre de "All Eyes on Wagner"