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Baleine sous Gravillon - Nomen (l'origine des noms du Vivant)
La domestication du cheval n'est pas la première réalisée par l'être humain. Elle arrive après celle du chien, du mouton, de l'âne, du porc ou encore du bœuf. Une opinion populaire tend à la placer dans un foyer unique des steppes d'Asie centrale il y a 10 000 ans. Elle est vraisemblablement plus tardive, et issue de différents foyers. Au début de l'Holocène, il y a environ 10 000 ans, le climat mondial se réchauffe. Les forêts remplacent les prairies, ce qui tend à réduire l'habitat des chevaux. Bon nombre de sous-espèces chevalines supposées disparaissent au cours de ces changements climatiques rapides.Ils sont de surcroit de plus en plus chassés par les humains, en particulier en Amérique du Nord où le cheval s'éteint complètement, il y a 14 200 ans, et dans le reste du continent américain voici environ 10 000 ans. Mais “la plus noble conquête de l'Homme” survit en Eurasie. Tous les chevaux domestiques actuels semblent en être issus. La domestication de l'espèce pourrait l'avoir sauvée de l'extinction.Selon l'INRAE, la domestication du chien a eu lieu il y a 15 000 à 20 000 ans, le bovin, porcin et ovin il y a 10 000 ans, le cheval entre 5 000 et 6 000 ans, la poule entre 5 000 et 7 000 ans et le lapin il y a moins de 200 ans._______
L'image classique d'un Européen à la peau claire, aux yeux bleus et aux cheveux blonds ne correspond en réalité qu'à une évolution récente dans l'histoire humaine. Une nouvelle étude menée par Silvia Ghirotto et son équipe de généticiens de l'université de Ferrare, en Italie, bouleverse nos certitudes. En analysant 348 génomes anciens d'individus ayant vécu en Eurasie au cours des 45 000 dernières années, les chercheurs montrent que les traits clairs ne se sont généralisés qu'il y a environ 3 000 ans.Jusqu'à l'âge du fer, donc jusque vers 1000 av. J.-C., la majorité des Européens avaient encore la peau, les cheveux et les yeux foncés. Les premiers Homo sapiens arrivés en Europe, il y a environ 50 000 à 60 000 ans, étaient encore très proches génétiquement de leurs ancêtres africains, dont ils avaient hérité des traits pigmentaires foncés, dus à des centaines de gènes interconnectés.L'étude, publiée sur la plateforme scientifique BioRxiv.org, repose sur l'usage du système HIrisPlex-S, un outil utilisé en médecine légale pour prédire la couleur des yeux, de la peau et des cheveux à partir d'échantillons d'ADN même partiels. Grâce à une méthode appelée « inférence phénotypique probabiliste », les chercheurs ont pu reconstruire l'évolution des caractéristiques pigmentaires de nos ancêtres.Les premiers indices de peau claire apparaissent au Mésolithique, il y a environ 12 000 ans, avec un individu découvert en Suède, identifié comme le premier à posséder à la fois les yeux, la peau et les cheveux clairs. Toutefois, ce type physique restait alors très rare.C'est avec la diffusion des populations agricoles néolithiques, venues du Proche-Orient, que la fréquence des traits clairs commence à augmenter. Les mélanges génétiques, la migration et les sélections locales ont ensuite favorisé leur diffusion, notamment en Europe de l'Ouest.Mais pourquoi cette évolution ? Selon Ghirotto, la peau claire offrait un avantage évolutif : elle permettait une meilleure synthèse de la vitamine D dans les régions au faible ensoleillement, comme le nord de l'Europe. En revanche, la couleur claire des yeux, elle, n'aurait pas présenté de bénéfice biologique évident, et serait plutôt liée à la sélection sexuelle… ou au hasard.Ainsi, les Européens n'ont pas toujours eu la peau claire. Ce trait, emblématique aujourd'hui, est en fait le fruit d'une lente évolution, influencée par le climat, la migration et la génétique, bien plus tardive qu'on ne le pensait. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
A l'occasion de la Journée mondiale pour sauver les Ours, le 21 février, BSG rediffuse 3 épisodes de Nomen et 6 épisodes spéciaux sur cet animal.Connaissez-vous les 8 espèces d'ours ? L'Ours brun (Ursus arctos) est présent dans une grande partie de l'hémisphère nord, en Eurasie et dans l'ouest des États-Unis, en Alaska et au Canada. avec une douzaine de sous-espèces (dont le Grizzly). Parmi les poids-lourds, l'Ours Kodiak.L'Ours noir (Ursus americanus) a presque disparu de la plupart des États-Unis et du Mexique. Il se maintient au Canada et en Alaska, où sa population est même en hausse. Il vit principalement dans les forêts tempérées et boréales,L'Ours polaire (Ursus maritimus) ou Ours blanc s'est séparé de l'Ours brun il y a 35 millions d'années. Il vit en Arctique, qui porte son nom (arktos = ours en grec). Sa fourrure est translucide et creuse, pleine d'air, ce qui constitue un excellent isolant. C'est l'un des plus gros ours (record : 800 kg) . Il mange surtout des phoques.Le Panda géant (Ailuropoda melanoleuca) est le seul herbivore strict de la famille. Il vit dans les forêts tempérées des montagnes de Chine, et se nourrit de bambou. L'Ours malais ou Ours des cocotiers (Helarctos malayanus), vit en Asie du Sud-Est. Ce sont les poids-plumes de la famille : moins de 50 kg. Leur fourrure est noire et rase, adaptée au climat chaud.L'Ours lippu, Ours à miel, ou Ours paresseux (Melursus ursinus) vit en Inde, au Sri Lanka et au Népal. Sa longue fourrure est noire et pelucheuse. Ses oreilles sont en forme de plumeau. Il a une tache blanche en forme de « V » sur la poitrine. Il est insectivore et frugivore.L'Ours à lunettes (Tremarctos ornatus), en photo sur la vignette, est endémique des Andes tropicales. Principale caractéristique : les taches blanches autour de ses yeux, d'où son nom.L'Ours noir d'Asie ou Ours à collier ou Ours du Tibet (Ursus thibetanus) vit de l'Iran à la Thaïlande. Ils ont une petite tache blanche en croissant sur la poitrine et donnent l'impression d'avoir une crinière._______
Quelque 300 soldats nord-coréens ont été tués et plus de 2 000 blessés sur les milliers d'hommes déployés par Pyongyang en Russie, c'est le chiffre donné en début de semaine par un député sud-coréen. Ni Moscou, ni Pyongyang ne reconnaissent la présence de troupes nord-coréennes dans la région de Koursk. En revanche, l'Ukraine, les États-Unis et la Corée du Sud accusent le régime de Kim Jong Un d'avoir envoyé plus de 10 000 soldats pour aider les forces russes dans leur invasion. Et il y a quelques jours, Kiev a diffusé le 11 janvier les images de deux prisonniers, une preuve irréfutable de cette présence Nord-Coréenne. Le NIS, le renseignement Sud-Coréen, auditionné par le Parlement à Séoul a admis avoir participé à leur interrogatoire nous dit notre confrère Stéphane Lagarde, de passage en Corée : « Les médias ici effectivement ont repris ce qui est sorti du briefing à huis clos des parlementaires sud-coréens, donc l'agence de renseignement sud-coréenne a fait une conférence à l'Assemblée nationale concernant ces soldats nord-coréens arrêtés dans la région de Koursk. Des éléments ont fuité. L'agence de renseignement sud-coréenne aurait pointé tout d'abord une préparation au terrain, ce qui expliquerait ces pertes importantes de soldats Nord-Coréens qui n'ont pas l'habitude notamment des grandes plaines : ils étaient dans des zones découvertes visiblement. « Et puis un manque de préparation aussi à la guerre moderne avec les drones. On a vu beaucoup de ces vidéos de duels quasiment au corps à corps entre soldats nord-coréens et drones. Donc ils n'étaient pas préparés à cela. Et on a vu également passer ce dessin de soldats Nord-Coréens, montrant justement qu'ils auraient peut-être servi d'appâts, puisqu'on a retrouvé sur une dépouille d'un soldat nord-coréen un dessin montrant des soldats au sol, combattants ces drones. On a vu aussi les images, évidemment, dans la presse sud-coréenne des deux soldats prisonniers. L'un avec le visage bandé, l'autre avec une bande sur le menton. Ce sont des soldats dévoués au pouvoir nord-coréen. Il y a eu des mémos qui ont été retrouvés sur les dépouilles des soldats disant qu'ils avaient reçu pour ordre de se suicider plutôt que de se laisser capturer. Puis le média de fact.kr, pointe également ces images, d'un Nord-Coréen qui dégoupille une grenade et crie : "Vive le général Kim Jong-un !" Donc voilà des ordres de ne pas se laisser prendre »À lire aussiQue cherche l'Ukraine en diffusant des images des soldats nord-coréens combattant en Russie?L'implication de la Corée du Nord constitue une escalade majeure et inquiète vivement Séoul, relève encore Stéphane Lagarde : « Il y a d'abord la crainte d'une délocalisation d'un conflit européen ici en dans le nord-est asiatique. Et puis surtout de l'échange qu'il y a dû y avoir. Pyongyang est sorti de l'isolement post-Covid-19 avec cet accord avec la Russie, avec cet envoi de soldats nord-coréens en Ukraine, forcément, il y a un deal derrière. Et donc ici, on s'inquiète de ce qui a été donné par la Russie en matière technologique, en matière de renforcement de l'arsenal nord-coréen. Et puis on s'inquiète aussi sur le plan intérieur. « La Corée du Sud est en pleine crise politique suite à la loi martiale qui avait été décrétée par le président Yoon Suk-yeol, qui aujourd'hui est en procédure de destitution. Ce président avait dégainé la loi martiale en raison soi-disant de menaces nord-coréennes. Et donc des démocrates ici demandent à ce que les agents des renseignements sud-coréens ayant participé aux interrogatoires des soldats nord-coréens aux côtés des forces ukrainiennes rentrent au pays. Cela ainsi que les conseillers militaires sud-coréens pour éviter d'alimenter tout conflit. »Contreparties dans la balance ?Qu'a bien pu promettre Moscou pour inciter Pyongyang à s'engager dans une aventure militaire sur le sol européen Beaucoup de capacitaire et une bonne dose de diplomatie, estime le chercheur en relations internationales Cyrille Bret : « Des contreparties diplomatiques, avec un soutien du veto russe au Conseil de sécurité des Nations unies et sur d'éventuelles négociations nucléaires avec l'administration Trump 2. Évidemment, des contreparties capacitaires, avec le transfert d'équipements de défense anti-aérienne russe. Une mutualisation des retours d'expérience d'aguerrissement sur le théâtre européen, et puis probablement également des échanges d'informations grâce à la couverture satellitaire que la Russie opère sur la plupart des champs connexes à son territoire national. »Un « deal », pointe Cyrille Bret, qui signe la renaissance d'une très vielle alliance née lors de la guerre de Corée : « L'alliance Russie-Corée du Nord, conçue comme une façon d'équilibrer l'expansion de la puissance chinoise en Eurasie. Ceka dit la crainte des Coréens du Nord de trop dépendre de la République populaire de Chine. Puis cela dit la crainte des stratèges russes d'être vassalisés ou relégués comme brillants seconds de la République populaire de Chine. » Pyongyang, lié à Moscou par un pacte de défense mutuel ratifié en novembre, apparaît donc comme un troisième acteur du conflit ukrainien, à même de déstabiliser les équilibres jusqu'en Asie.À lire aussiL'axe Moscou-Pyongyang: un message à l'Occident, mais aussi à la Chine – par Cyrille Bret
Baleine sous Gravillon - Nomen (l'origine des noms du Vivant)
La domestication du cheval n'est pas la première réalisée par l'être humain. Elle arrive après celle du chien, du mouton, de l'âne, du porc ou encore du bœuf. Une opinion populaire tend à la placer dans un foyer unique des steppes d'Asie centrale il y a 10 000 ans. Elle est vraisemblablement plus tardive, et issue de différents foyers. Au début de l'Holocène, il y a environ 10 000 ans, le climat mondial se réchauffe. Les forêts remplacent les prairies, ce qui tend à réduire l'habitat des chevaux. Bon nombre de sous-espèces chevalines supposées disparaissent au cours de ces changements climatiques rapides. Ils sont de surcroit de plus en plus chassés par les humains, en particulier en Amérique du Nord où le cheval s'éteint complètement, il y a 14 200 ans, et dans le reste du continent américain voici environ 10 000 ans. Mais “la plus noble conquête de l'Homme” survit en Eurasie. Tous les chevaux domestiques actuels semblent en être issus. La domestication de l'espèce pourrait l'avoir sauvée de l'extinction. Selon l'INRAE, la domestication du chien a eu lieu il y a 15 000 à 20 000 ans, le bovin, porcin et ovin il y a 10 000 ans, le cheval entre 5 000 et 6 000 ans, la poule entre 5 000 et 7 000 ans et le lapin il y a moins de 200 ans. _______
Baleine sous Gravillon - Nomen (l'origine des noms du Vivant)
Il y a 4 espèces de lynx dans le monde, toutes dans l'hémisphère Nord. 2 dans le Nouveau Monde, et 2 dans l'Ancien, en Eurasie. D'abord, le Lynx du Canada ou Lynx bleu (Lynx canadensis). Ce matou des neiges d'une dizaine de kilos est parfaitement adapté aux grands froids avec ses pattes énormes en forme de raquettes. Proie favorite : le Lièvre d'Amérique, ou blanchon. Toujours en Amérique du Nord, il y a le Lynx roux, ou bai, c'est-à-dire gris-roux (Lynx rufus, rufus signifiant rouge en latin). Son nom américain est le bobcat, abréviation de bobtail cat : chat à queue courte. Le bobcat vit sur un habitat très vaste, allant du Canada au Mexique en passant bien sûr par les Etats-Unis. En Espagne, il y a le Lynx pardelle ou Lynx Ibérique (Lynx pardinus). On ne le trouve plus que dans quelques poches du sud de l'Espagne. Ce grand chasseur de lapins était en voie critique d'extinction. Sa population serait remontée à plus de 1000 aujourd'hui grâce à un programme de sauvegarde qui semble porter ses fruits. Et puis, il y a l'espèce qu'on trouve dans toute l'Eurasie et en France, le Lynx boréal (Lynx lynx). Il en resterait autour de 150 en France, sur la façade Est, principalement dans le Jura. Le Lynx boréal est le plus grand de la famille, presque deux fois plus gros que les autres espèces. Sa proie favorite est le Chevreuil, au grand dam des chasseurs. Bien ue protégé, certains braconnent encore le félin. Quant à l'expression "avoir des yeux de Lynx", elle provient comme souvent d'une confusion avec un autre nom, le personnage de Lyncée, un des Argonauites de la mythologie, capable de voir à travers les nuages. NB : découvrez aussi les épisodes Lynx de Baleine sous Gravillon : https://bit.ly/lynx6_yeux_BSG https://bit.ly/lynx5_chasse_BSG https://bit.ly/lynx4_portrait_BSG https://bit.ly/lynx3_4esps_BSG https://bit.ly/lynx2_dent_BSG https://bit.ly/lynx1_athenas_BSG _______
Il y a 75 ans, naissait l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord, l'OTAN. L'occasion de se reposer quelques questions sur son actualité et aussi sa perspective historique avec, à l'époque déjà, l'Union soviétique et aujourd'hui la Russie en point de mire. Eddy Caekelberghs fait le point avec un des spécialistes de la question, Mathieu Droin, chercheur au sein du programme Europe, Russie et Eurasie du Center for Strategic and International Studies (CSIS), où il se concentre sur la sécurité et la défense de l'Europe transatlantique. Ses travaux portaient sur l'OTAN, la politique de sécurité et de défense commune de l'UE et les questions de sécurité maritime. Merci pour votre écoute Le fin Mot c'est également en direct tous les jours de la semaine de 18h30 à 19h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Le fin Mot sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/23283 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Baleine sous Gravillon - Nomen (l'origine des noms du Vivant)
Bien qu'ils partagent des points communs, tous les rapaces charognards ne sont pas apparentés. Les Vautours véritables, les seuls à porter ce nom, vivent en Afrique et en Eurasie. Ils y côtoient quelques cousins Accipitridés, comme le petit Percnoptère d'Égypte ou le géant Gypaète barbu. Les charognards du Nouveau Monde, Urubus et Condors, font partie de l'ordre des Cathartiformes.Le crâne et le cou sans plume permettent aux charognards de plonger la tête dans les carcasses en décomposition pleine de bactéries. Le duvet qui remplace les plumes se nettoie plus facilement et empêche le développement de maladies. Cette caractéristique commune se retrouve dans 2 familles distinctes car elles partagent le même régime alimentaire, on parle alors de convergence évolutive.Toutefois, tous ne sont pas déplumés. Le Gypaète arrive sur les carcasses bien nettoyées par d'autres pour se nourrir des os. Autre exception, le végétarien de la famille, le Palmiste africain se nourrit principalement du fruit du Palmier à huile. Des régimes moins salissants. Entre légendes et superstitions, ces oiseaux sont parfois vénérés comme symboles de mort et de renouveau ou parfois accusés d'enlever de jeunes animaux voire des enfants. Des Andes aux Alpes, ces histoires n'ont jamais été observées. D'ailleurs, les serres du Condor sont trop faibles pour transporter un lapin.Pour en savoir plus sur les Vautours, retrouvez les articles de Anne-France Bâche sur le site de Baleine sous Gravillon.______On aime ce qui nous a émerveillé … et on protège ce qu'on aime.______PARTAGERSous notre Gravillon vous trouverez… 4 podcasts, 1 site, 1 compte Instagram, 1 page + 1 groupe Facebook et 1 asso. Il nous serait très précieux et utile que vous partagiez ce lien :https://baleinesousgravillon.com/liens-2Pour nous aider, vous pouvez vous abonner et partager nos liens, et nous laisser des étoiles et surtout un avis sur Apple Podcast et Spotify. Ainsi, nous serons ainsi plus visibles et mieux recommandés. Merci :)_______SOUTENIRTous nos podcasts sont faits bénévolement. Ils sont gratuits, sans pub et accessibles à tous. Vous pouvez faire un don sur Helloasso (ou sur Tipeee), adhérer à l'asso BSG, ou installer gratuitement le moteur de recherche Lilo et nous reverser vos gouttes :https://bit.ly/helloasso_donsUR_BSGhttps://bit.ly/lien_magq_lilo_BSGhttp://bit.ly/Tipeee_BSG_______TRAVAILLER ENSEMBLEVous voulez créer un podcast ? Nous vous formons et/ou accompagnons !Nous proposons des Fresques de la biodiversité, des conférences et animons des tables rondes. Nous cherchons des sponsors et des partenaires : contact@baleinesousgravillon.comMontage / programmation : Zeynab Tamoukh et Albane Couterot
Certaines personnes ont l'habitude de se lever plus tôt que d'autres. Une étude datant de 2019 avait déjà identifié plus de 300 gènes supplémentaires, en plus de ceux déjà connus, impliqués dans le fonctionnement de notre horloge interne.Ils régulent des mécanismes comme la sécrétion de certaines hormones ou la perception de lumière par la rétine qui influent sur la structure du rythme circadien, ce cycle de 24 heures à partir duquel s'organise la vie d'un être humain.Mais une nouvelle étude suggère que cette tendance à se lever tôt, inscrite dans nos gènes, nous viendrait de l'homme de Néandertal ! Il est aujourd'hui admis, en effet, que l'homme moderne, ou Homo Sapiens, et l'homme de Néandertal ont dû se croiser voilà environ 45.000 ans, donc plus tôt qu'on ne le croyait jusque là.Et ils ont, de ce fait, partagé certains de leurs gènes. Ainsi, le patrimoine génétique de l'homme moderne comprendrait, selon les auteurs, un peu plus ou un peu moins de 2 % de gènes venant de l'homme cde Néandertal.Les Néandertaliens auraient en effet transmis à certains d'entre nous plusieurs de leurs caractères. Certains de nos contemporains leur devraient ainsi la forme de leur nez.D'autres auraient hérité de ces lointains ancêtres leur tendance à sortir plus tôt de leur lit. En effet, les scientifiques ont constaté que la part d'ADN héritée de l'homme de Néandertal influait, dans de nombreux cas, sur le fonctionnement de l'horloge biologique de l'homme moderne, en l'occurrence sur sa propension à se lever plus tôt.Les Néandertaliens vivaient en Eurasie, dans des régions où la durée des journées dépendait de la saison. Ils ont donc pris l'habitude de se lever plus tôt, notamment en été, afin de profiter d'une journée plus longue, donc plus propice à la chasse.Arrivés d'Afrique, les Homo Sapiens se sont mélangés aux Néandertaliens, qui leur ont légué, entre autres caractères, cette tendance à se lever tôt, que certains humains ont conservée jusqu'à aujourd'hui dans leur patrimoine génétique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Certaines personnes ont l'habitude de se lever plus tôt que d'autres. Une étude datant de 2019 avait déjà identifié plus de 300 gènes supplémentaires, en plus de ceux déjà connus, impliqués dans le fonctionnement de notre horloge interne. Ils régulent des mécanismes comme la sécrétion de certaines hormones ou la perception de lumière par la rétine qui influent sur la structure du rythme circadien, ce cycle de 24 heures à partir duquel s'organise la vie d'un être humain. Mais une nouvelle étude suggère que cette tendance à se lever tôt, inscrite dans nos gènes, nous viendrait de l'homme de Néandertal ! Il est aujourd'hui admis, en effet, que l'homme moderne, ou Homo Sapiens, et l'homme de Néandertal ont dû se croiser voilà environ 45.000 ans, donc plus tôt qu'on ne le croyait jusque là. Et ils ont, de ce fait, partagé certains de leurs gènes. Ainsi, le patrimoine génétique de l'homme moderne comprendrait, selon les auteurs, un peu plus ou un peu moins de 2 % de gènes venant de l'homme cde Néandertal. Les Néandertaliens auraient en effet transmis à certains d'entre nous plusieurs de leurs caractères. Certains de nos contemporains leur devraient ainsi la forme de leur nez. D'autres auraient hérité de ces lointains ancêtres leur tendance à sortir plus tôt de leur lit. En effet, les scientifiques ont constaté que la part d'ADN héritée de l'homme de Néandertal influait, dans de nombreux cas, sur le fonctionnement de l'horloge biologique de l'homme moderne, en l'occurrence sur sa propension à se lever plus tôt. Les Néandertaliens vivaient en Eurasie, dans des régions où la durée des journées dépendait de la saison. Ils ont donc pris l'habitude de se lever plus tôt, notamment en été, afin de profiter d'une journée plus longue, donc plus propice à la chasse. Arrivés d'Afrique, les Homo Sapiens se sont mélangés aux Néandertaliens, qui leur ont légué, entre autres caractères, cette tendance à se lever tôt, que certains humains ont conservée jusqu'à aujourd'hui dans leur patrimoine génétique. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
durée : 00:11:07 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Nous sommes en Eurasie pré-moderne, au XIIIe siècle, où se développe l'un des plus grands empires ayant existé : l'Empire mongol. Comment la forme de vie nomade des peuples mongols a-t-elle pu permettre une telle extension de l'Empire ? - invités : Marie Favereau Maîtresse de conférences en histoire médiévale à l'Université Paris Nanterre, spécialiste de l'empire mongol
Baleine sous Gravillon - Nomen (l'origine des noms du Vivant)
La journée mondiale du Lynx est célébrée chaque année, le 11 juin. Il reste moins de 200 Lynx en France. Le plus grand félin européen reste au bord de l'extinction, à cause de 3 facteurs : la faible diversité génétique les accidents de la route le braconnage _______ Il y a 4 espèces de lynx dans le monde, toutes dans l'hémisphère Nord. 2 dans le Nouveau Monde, et 2 dans l'Ancien, en Eurasie. D'abord, le Lynx du Canada ou Lynx bleu (Lynx canadensis). Ce matou des neiges d'une dizaine de kilos est parfaitement adapté aux grands froids avec ses pattes énormes en forme de raquettes. Proie favorite : le Lièvre d'Amérique, ou blanchon. Toujours en Amérique du Nord, il y a le Lynx roux, ou bai, c'est-à-dire gris-roux (Lynx rufus, rufus signifiant rouge en latin). Son nom américain est le bobcat, abréviation de bobtail cat : chat à queue courte. Le bobcat vit sur un habitat très vaste, allant du Canada au Mexique en passant bien sûr par les Etats-Unis. En Espagne, il y a le Lynx pardelle ou Lynx Ibérique (Lynx pardinus). On ne le trouve plus que dans quelques poches du sud de l'Espagne. Ce grand chasseur de lapins était en voie critique d'extinction. Sa population serait remontée à plus de 1000 aujourd'hui grâce à un programme de sauvegarde qui semble porter ses fruits. Et puis, il y a l'espèce qu'on trouve dans toute l'Eurasie et en France, le Lynx boréal (Lynx lynx). Il en resterait autour de 150 en France, sur la façade Est, principalement dans le Jura. Le Lynx boréal est le plus grand de la famille, presque deux fois plus gros que les autres espèces. Sa proie favorite est le Chevreuil, au grand dam des chasseurs. Bien ue protégé, certains braconnent encore le félin. Quant à l'expression "avoir des yeux de Lynx", elle provient comme souvent d'une confusion avec un autre nom, le personnage de Lyncée, un des Argonauites de la mythologie, capable de voir à travers les nuages. NB : découvrez aussi les épisodes Lynx de Baleine sous Gravillon : https://bit.ly/lynx6_yeux_BSG https://bit.ly/lynx5_chasse_BSG https://bit.ly/lynx4_portrait_BSG https://bit.ly/lynx3_4esps_BSG https://bit.ly/lynx2_dent_BSG https://bit.ly/lynx1_athenas_BSG _______
Cette semaine, nous parlons de voyage à vélo et ... de la taille de la pierre. Louis et Orianne, deux tailleurs de pierre passionnés par leur métier ont entrepris un voyage à vélo de 5 ans en Eurasie. Leurs objectifs ? Etudier le taille de la pierre dans les différents pays traversés et faire connaître leur métier.Dans cet épisode, on se demande comment :➕Travailler tout en voyageant vélo, pour une immersion à 100% dans le quotidien des locaux
On sait que les hommes de la préhistoire tiraient leur subsistance de la cueillette et de la chasse. Pour tuer le gibier, ils avaient besoin d'armes, come les javelots ou les arcs.En effet, des fouilles ont montré que l'arc était déjà utilisé, voilà environ 70.000 ans, par des chasseurs. Mais cette technique de chasse n'est attestée, pour une époque aussi ancienne, que pour l'Afrique.En Europe, au contraire, les découvertes effectuées par les spécialistes ne faisaient remonter la pratique du tir à l'arc qu'à 12.000 ans environ. Il est vrai que, par la nature même de l'équipement utilisé pour la chasse à l'arc, les traces de cette activité sont difficiles à trouver.En effet, les chasseurs utilisaient alors, pour fabriquer leurs arcs, des matières périssables, comme du bois, des tendons d'animaux, du cuir ou encore des fibres végétales.Les découvertes faites dans une grotte de la Drôme permettent cependant de faire reculer la pratique du tir à l'arc en Europe d'environ 40.000 ans. Sur ce site, que des hommes de Néandertal ont commencé d'occuper voilà environ 80.000 ans, on a trouvé des centaines de petites pointes de silex.Elles auraient été taillées par des Homo Sapiens voilà environ 54.000 ans. L'homme moderne serait donc arrivé plus tôt qu'on ne le croit en Eurasie. Nul ne sait s'il a pu rencontrer des néandertaliens dans cette grotte.Mais la découverte de ces pointes de silex prouve que, sur le continent européen, des hommes chassaient avec un arc il y a environ 54.000 ans. Les scientifiques ont relevé, sur ces pointes, des traces de fractures qui ont probablement été faites par un impact.Par ailleurs, un os de cheval, retrouvé sur le site, montrait des marques qui avaient pu être faites par l'enfoncement d'une pointe en pierre. De toute façon, ces pointes semblent trop petites pour avoir servi à autre chose qu'à confectionner des flèches.Des copies de ces pointes ont été utilisées pour faire des flèches lancées, de manière concluante, sur des animaux morts. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
On sait que les hommes de la préhistoire tiraient leur subsistance de la cueillette et de la chasse. Pour tuer le gibier, ils avaient besoin d'armes, come les javelots ou les arcs. En effet, des fouilles ont montré que l'arc était déjà utilisé, voilà environ 70.000 ans, par des chasseurs. Mais cette technique de chasse n'est attestée, pour une époque aussi ancienne, que pour l'Afrique. En Europe, au contraire, les découvertes effectuées par les spécialistes ne faisaient remonter la pratique du tir à l'arc qu'à 12.000 ans environ. Il est vrai que, par la nature même de l'équipement utilisé pour la chasse à l'arc, les traces de cette activité sont difficiles à trouver. En effet, les chasseurs utilisaient alors, pour fabriquer leurs arcs, des matières périssables, comme du bois, des tendons d'animaux, du cuir ou encore des fibres végétales. Les découvertes faites dans une grotte de la Drôme permettent cependant de faire reculer la pratique du tir à l'arc en Europe d'environ 40.000 ans. Sur ce site, que des hommes de Néandertal ont commencé d'occuper voilà environ 80.000 ans, on a trouvé des centaines de petites pointes de silex. Elles auraient été taillées par des Homo Sapiens voilà environ 54.000 ans. L'homme moderne serait donc arrivé plus tôt qu'on ne le croit en Eurasie. Nul ne sait s'il a pu rencontrer des néandertaliens dans cette grotte. Mais la découverte de ces pointes de silex prouve que, sur le continent européen, des hommes chassaient avec un arc il y a environ 54.000 ans. Les scientifiques ont relevé, sur ces pointes, des traces de fractures qui ont probablement été faites par un impact. Par ailleurs, un os de cheval, retrouvé sur le site, montrait des marques qui avaient pu être faites par l'enfoncement d'une pointe en pierre. De toute façon, ces pointes semblent trop petites pour avoir servi à autre chose qu'à confectionner des flèches. Des copies de ces pointes ont été utilisées pour faire des flèches lancées, de manière concluante, sur des animaux morts. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Bientôt un an que dure la guerre d'Ukraine. Le retour d'un conflit de haute intensité sur le sol européen constitue un tournant stratégique majeur dans l'histoire de notre continent. La France, comme ses partenaires européens, doit réapprendre la grammaire d'une politique de défense. Les conflits de haute intensité sont de retour en même temps que s'installe une nouvelle compétition stratégique. La guerre russe en Ukraine a modifié, à certains égards, sensiblement les équilibres internationaux en Eurasie, en Europe et dans l'espace transatlantique. Elle a également montré à l'échelle mondiale des divergences dans l'appréciation de la crise et dans la réaction et l'adaptation à ses effets. Quelles sont les perspectives d'avenir pour l'Ukraine, pour la Russie, pour l'UE dans un contexte régional considérablement remanié ? Quelles seront, à moyen et long termes, les conséquences politiques, économiques et stratégiques internationales du conflit ? Thierry de Montbrial est notre invité. Membre de l'Académie des Sciences morales et politiques. Fondateur et Président de l'Institut Français des Relations Internationales. Fondateur et Président de la World Policy Conference.
Dans cette première saison du podcast de France Culture “Mécaniques du Vivant", le voyageur et journaliste amoureux du Vivant Marc Mortelmans nous raconte l'histoire du loup. Pourquoi et comment, de sa domestication à son extermination … puis à sa réintroduction ou à son retour naturel, la présence du loup est aussi marquante les écosystèmes ? _______ Attention ! Cette série est diffusée sur l'appli Radio france, sur le site de France Culture et sur Youtube (et no n pas sur les autres plateformes Apple podcast, Spotify etc...). Voici la bande-annonce de France Culture et le clip vidéo pour les réseaux sociaux. _______ Cette série se décline en 4 épisodes de 15 minutes : Pendant la préhistoire, les hommes et les loups se croisent, s'ignorent, se battent ou se jaugent, puis se rapprochent peu à peu. Une amitié, une alliance finit par se tisser. Certains loups sont apprivoisés puis domestiqués … et c'est ainsi que l'homme créa le chien, la toute première espèce domestiquée, au moins 10.000 ans avant toutes les autres … Pourquoi ce rapprochement ? Comment s'est-il établi, affiné et maintenu ? C'est l'objet du premier épisode. Le 2e raconte l'apparition et l'évolution du canidé en Amérique du Nord, puis sa traversée de la Béringie (pont reliant la Sibérie à l'Amérique durant les glaciations). Le loup arrive en Eurasie. Cet épisode explique comment la puissance de la meute, le “un pour tous, tous pour un des loups” leur a permis de conquérir le monde sauvage. Le 3e épisode dévoile le rôle indispensable du canidé sur les milieux naturels sauvages. Comment, dans le parc de Yellowstone aux États-Unis, en 1995, la réintroduction des loups a fini par changer le cours des rivières et faire pousser des arbres, mais surtout a favorisé toute la biodiversité ! Exterminé 70 ans auparavant, sa disparition avait causé l'explosion des populations des wapitis qui surpâturaient le parc. Dans le 4e épisode, nous verrons pourquoi le retour du loup pose des problèmes en Europe, surtout en France … _______ Mécaniques du vivant est une nouvelle collection de podcasts originaux, pour mieux comprendre les subtils rôles et influences des espèces dans leurs milieux. _______ Le journaliste Marc Mortelmans, ancien guide d'expéditions dans les Andes et professeur de plongée dans différents océans, créateur des podcasts "Baleine sous Gravillon", vous guide dans ces voyages au plus près du Vivant. Pour cette série loup, il est accompagné de Jean-Marc Landry, un biologiste suisse, qui étudie les loups depuis 30 ans partout dans le monde. Jean-Marc est l'auteur du guide de référence sur le Loup, chez Delachaux et Niestlé. Il travaille avec des éleveurs sur des solutions pour protéger les troupeaux. Réalisation : Charlotte Roux. Conseillère aux programmes : Camille Renard, avec la collaboration de Pascaline Bonnet. _______ Pour découvrir tout l'univers de Baleine sous gravillon : https://baleinesousgravillon.com/liens-2 _______ Pour réécouter les épisodes avec Jean-Michel Bertrand de Baleine sous Gravillon, c'est ici : https://bit.ly/loup1_BSG https://bit.ly/loup2_BSG _______ Rendez-vous sur l'appli Radio France, bonne écoute !
Dans cette première saison du podcast de France Culture “Mécaniques du Vivant", le voyageur et journaliste amoureux du Vivant Marc Mortelmans nous raconte l'histoire du loup. Pourquoi et comment, de sa domestication à son extermination … puis à sa réintroduction ou à son retour naturel, la présence du loup est aussi marquante les écosystèmes ? _______ Attention ! Cette série est diffusée sur l'appli Radio france, sur le site de France Culture et sur Youtube (et no n pas sur les autres plateformes Apple podcast, Spotify etc...). Voici la bande-annonce de France Culture et le clip vidéo pour les réseaux sociaux. _______ Cette série se décline en 4 épisodes de 15 minutes : Pendant la préhistoire, les hommes et les loups se croisent, s'ignorent, se battent ou se jaugent, puis se rapprochent peu à peu. Une amitié, une alliance finit par se tisser. Certains loups sont apprivoisés puis domestiqués … et c'est ainsi que l'homme créa le chien, la toute première espèce domestiquée, au moins 10.000 ans avant toutes les autres … Pourquoi ce rapprochement ? Comment s'est-il établi, affiné et maintenu ? C'est l'objet du premier épisode. Le 2e raconte l'apparition et l'évolution du canidé en Amérique du Nord, puis sa traversée de la Béringie (pont reliant la Sibérie à l'Amérique durant les glaciations). Le loup arrive en Eurasie. Cet épisode explique comment la puissance de la meute, le “un pour tous, tous pour un des loups” leur a permis de conquérir le monde sauvage. Le 3e épisode dévoile le rôle indispensable du canidé sur les milieux naturels sauvages. Comment, dans le parc de Yellowstone aux États-Unis, en 1995, la réintroduction des loups a fini par changer le cours des rivières et faire pousser des arbres, mais surtout a favorisé toute la biodiversité ! Exterminé 70 ans auparavant, sa disparition avait causé l'explosion des populations des wapitis qui surpâturaient le parc. Dans le 4e épisode, nous verrons pourquoi le retour du loup pose des problèmes en Europe, surtout en France … _______ Mécaniques du vivant est une nouvelle collection de podcasts originaux, pour mieux comprendre les subtils rôles et influences des espèces dans leurs milieux. _______ Le journaliste Marc Mortelmans, ancien guide d'expéditions dans les Andes et professeur de plongée dans différents océans, créateur des podcasts "Baleine sous Gravillon", vous guide dans ces voyages au plus près du Vivant. Pour cette série loup, il est accompagné de Jean-Marc Landry, un biologiste suisse, qui étudie les loups depuis 30 ans partout dans le monde. Jean-Marc est l'auteur du guide de référence sur le Loup, chez Delachaux et Niestlé. Il travaille avec des éleveurs sur des solutions pour protéger les troupeaux. Réalisation : Charlotte Roux. Conseillère aux programmes : Camille Renard, avec la collaboration de Pascaline Bonnet. _______ Pour découvrir tout l'univers de Baleine sous gravillon : https://baleinesousgravillon.com/liens-2 _______ Pour réécouter les épisodes avec Jean-Michel Bertrand de Baleine sous Gravillon, c'est ici : https://bit.ly/loup1_BSG https://bit.ly/loup2_BSG _______ Rendez-vous sur l'appli Radio France, bonne écoute !
Dans cette première saison du podcast de France Culture “Mécaniques du Vivant", le voyageur et journaliste amoureux du Vivant Marc Mortelmans nous raconte l'histoire du loup. Pourquoi et comment, de sa domestication à son extermination … puis à sa réintroduction ou à son retour naturel, la présence du loup est aussi marquante les écosystèmes ? _______ Attention ! Cette série est diffusée sur l'appli Radio france, sur le site de France Culture et sur Youtube (et non pas sur les autres plateformes Apple podcast, Spotify etc...). Voici la bande-annonce de France Culture et le clip vidéo pour les réseaux sociaux. _______ Cette série se décline en 4 épisodes de 15 minutes : Pendant la préhistoire, les hommes et les loups se croisent, s'ignorent, se battent ou se jaugent, puis se rapprochent peu à peu. Une amitié, une alliance finit par se tisser. Certains loups sont apprivoisés puis domestiqués … et c'est ainsi que l'homme créa le chien, la toute première espèce domestiquée, au moins 10.000 ans avant toutes les autres … Pourquoi ce rapprochement ? Comment s'est-il établi, affiné et maintenu ? C'est l'objet du premier épisode. Le 2e raconte l'apparition et l'évolution du canidé en Amérique du Nord, puis sa traversée de la Béringie (pont reliant la Sibérie à l'Amérique durant les glaciations). Le loup arrive en Eurasie. Cet épisode explique comment la puissance de la meute, le “un pour tous, tous pour un des loups” leur a permis de conquérir le monde sauvage. Le 3e épisode dévoile le rôle indispensable du canidé sur les milieux naturels sauvages. Comment, dans le parc de Yellowstone aux États-Unis, en 1995, la réintroduction des loups a fini par changer le cours des rivières et faire pousser des arbres, mais surtout a favorisé toute la biodiversité ! Exterminé 70 ans auparavant, sa disparition avait causé l'explosion des populations des wapitis qui surpâturaient le parc. Dans le 4e épisode, nous verrons pourquoi le retour du loup pose des problèmes en Europe, surtout en France … _______ Mécaniques du vivant est une nouvelle collection de podcasts originaux, pour mieux comprendre les subtils rôles et influences des espèces dans leurs milieux. _______ Le journaliste Marc Mortelmans, ancien guide d'expéditions dans les Andes et professeur de plongée dans différents océans, créateur des podcasts "Baleine sous Gravillon", vous guide dans ces voyages au plus près du Vivant. Pour cette série loup, il est accompagné de Jean-Marc Landry, un biologiste suisse, qui étudie les loups depuis 30 ans partout dans le monde. Jean-Marc est l'auteur du guide de référence sur le Loup, chez Delachaux et Niestlé. Il travaille avec des éleveurs sur des solutions pour protéger les troupeaux. Réalisation : Charlotte Roux. Conseillère aux programmes : Camille Renard, avec la collaboration de Pascaline Bonnet. _______ Pour découvrir tout l'univers de Baleine sous gravillon : https://baleinesousgravillon.com/liens-2 _______ Pour réécouter les épisodes avec Jean-Michel Bertrand de Baleine sous Gravillon, c'est ici : https://bit.ly/loup1_BSG https://bit.ly/loup2_BSG _______ Rendez-vous sur l'appli Radio France, bonne écoute !
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Baleine sous Gravillon - Nomen (l'origine des noms du Vivant)
La domestication du cheval n'est pas la première réalisée par l'être humain. Elle arrive après celle du chien, du mouton, de l'âne, du porc ou encore du bœuf. Une opinion populaire tend à la placer dans un foyer unique des steppes d'Asie centrale il y a 10 000 ans. Elle est vraisemblablement plus tardive, et issue de différents foyers. Au début de l'Holocène, il y a environ 10 000 ans, le climat mondial se réchauffe. Les forêts remplacent les prairies, ce qui tend à réduire l'habitat des chevaux. Bon nombre de sous-espèces chevalines supposées disparaissent au cours de ces changements climatiques rapides. Ils sont de surcroit de plus en plus chassés par les humains, en particulier en Amérique du Nord où le cheval s'éteint complètement, il y a 14 200 ans, et dans le reste du continent américain voici environ 10 000 ans. Mais “la plus noble conquête de l'Homme” survit en Eurasie. Tous les chevaux domestiques actuels semblent en être issus. La domestication de l'espèce pourrait l'avoir sauvée de l'extinction. Selon l'INRAE, la domestication du chien a eu lieu il y a 15 000 à 20 000 ans, le bovin, porcin et ovin il y a 10 000 ans, le cheval entre 5 000 et 6 000 ans, la poule entre 5 000 et 7 000 ans et le lapin il y a moins de 200 ans. _______
Pár dalších myšlenek k pozadí ruské agrese. Putin a spol. jen naplňují to, co dávno říkali a co psali a učili někteří ruští ideologové z kterých ruské vedení čerpá.
Fannie Olivier nous fait un compte rendu de l'entretien entre Justin Trudeau et Volodymyr Zelensky sur l'envoi d'équipement militaire supplémentaire à l'Ukraine; Mathieu Boulègue, du Programme Russie et Eurasie, analyse les enjeux stratégiques et militaires de la guerre en Ukraine; et Pierre Barrieau, chargé de cours à l'Université de Montréal, répond aux questions d'Alec Castonguay sur le lancement d'un appel à propositions pour le train à grande fréquence (TGF) entre Québec et Toronto.
Il y a quatre espèces de lynx dans le monde, toutes dans l'hémisphère Nord. Deux dans le Nouveau Monde, et deux dans l'Ancien, en Eurasie. D'abord, le Lynx du Canada ou Lynx bleu (Lynx canadensis). Ce matou des neiges d'une dizaine de kilos est parfaitement adapté aux grands froids avec ses pattes énormes qui lui servent de raquettes. Proie favorite: le Lièvre d'Amérique, ou blanchon. Ensuite, toujours en Amérique du Nord, il y a le Lynx roux, ou bai, c'est-à-dire gris-roux (Lynx rufus, rufus signifiant rouge en latin). Son nom américain est le bobcat, abréviation de bobtail cat : chat à queue courte. Le bobcat vit sur un habitat très vaste, allant du Canada au Mexique en passant bien sûr par les USA. En Espagne, il y a le Lynx pardelle ou Lynx Ibérique (Lynx pardinus). On ne le trouve plus que dans quelques poches du sud de l'Espagne. Ce grand chasseur de lapins était en voie critique d'extinction. Mais il en aurait autour de 1000 aujourd'hui grâce à un programme de sauvegarde qui semble porter ses fruits.
Baleine sous Gravillon - Nomen (l'origine des noms du Vivant)
Il y a 4 espèces de lynx dans le monde, toutes dans l'hémisphère Nord. 2 dans le Nouveau Monde, et 2 dans l'Ancien, en Eurasie. D'abord, le Lynx du Canada ou Lynx bleu (Lynx canadensis). Ce matou des neiges d'une dizaine de kilos est parfaitement adapté aux grands froids avec ses pattes énormes en forme de raquettes. Proie favorite : le Lièvre d'Amérique, ou blanchon. Toujours en Amérique du Nord, il y a le Lynx roux, ou bai, c'est-à-dire gris-roux (Lynx rufus, rufus signifiant rouge en latin). Son nom américain est le bobcat, abréviation de bobtail cat : chat à queue courte. Le bobcat vit sur un habitat très vaste, allant du Canada au Mexique en passant bien sûr par les Etats-Unis. En Espagne, il y a le Lynx pardelle ou Lynx Ibérique (Lynx pardinus). On ne le trouve plus que dans quelques poches du sud de l'Espagne. Ce grand chasseur de lapins était en voie critique d'extinction. Sa population serait remontée à plus de 1000 aujourd'hui grâce à un programme de sauvegarde qui semble porter ses fruits. Et puis, il y a l'espèce qu'on trouve dans toute l'Eurasie et en France, le Lynx boréal (Lynx lynx). Il en resterait autour de 150 en France, sur la façade Est, principalement dans le Jura. Le Lynx boréal est le plus grand de la famille, presque deux fois plus gros que les autres espèces. Sa proie favorite est le Chevreuil, au grand dam des chasseurs. Bien ue protégé, certains braconnent encore le félin. Quant à l'expression "avoir des yeux de Lynx", elle provient comme souvent d'une confusion avec un autre nom, le personnage de Lyncée, un des Argonauites de la mythologie, capable de voir à travers les nuages. NB : découvrez aussi les épisodes Lynx de Baleine sous Gravillon : https://bit.ly/lynx6_yeux_BSG https://bit.ly/lynx5_chasse_BSG https://bit.ly/lynx4_portrait_BSG https://bit.ly/lynx3_4esps_BSG https://bit.ly/lynx2_dent_BSG https://bit.ly/lynx1_athenas_BSG _______
Par ses couleurs et ses motifs, le pelage du chat est très varié. Les rayures y sont très fréquentes. Les scientifiques commencent à mieux comprendre le mécanisme qui préside à leur apparition.Des rayures déjà en germe dans l'embryonLes spécialistes s'interrogent depuis longtemps sur les processus qui conduisent à la répartition des couleurs et des motifs sur le pelage des chats domestiques. Ils comprennent mieux le rôle des pigments dans ces mécanismes.Mais ils ne savaient pas pourquoi les chats tigrés arboraient des rayures. Pour le découvrir, des chercheurs américains ont examiné des fœtus de chat, prélevés lors d'opérations de stérilisation.Ils se sont aperçus que ces rayures étaient déjà en germe dans les tissus devant former l'épiderme des animaux.Ce serait la manière dont des cellules de l'embryon expriment un gène spécifique, reconnu par les chercheurs, qui expliquerait les variations de formes et de couleurs des rayures.Pour l'instant, les scientifiques ignorent si ce mécanisme pourrait s'appliquer à d'autres félins.À quel ancêtre le chat tigré doit-il ses rayures ?Ces recherches conduisent les zoologues à se poser une autre question : les rayures du chat domestique lui ont-elles été transmises par ses ancêtres?Encore faut-il connaître l'animal dont il descend pour pouvoir répondre à cette question. Il semblerait que toutes les espèces appartenant à la famille des félidés remontent à un ancêtre commun, le "proailurus", un félin disparu, qui vivait en Eurasie voilà environ 25 millions d'années.De ce félin primitif proviendrait le "pseudaelurus", qui vécut il y a environ 20 à 8 millions d'années. Certains spécimens n'étaient déjà guère plus gros qu'un chat domestique.Cet animal aurait donné naissance à deux branches distinctes, la branche "Panthera", avec de gros félins, et la branche "Felis", donnant des animaux plus petits, dont les chats domestiques. Les plus lointains ancêtres du chat sont donc des animaux qui ne sont guère plus gros que lui.Quant à savoir de quel animal, dans cette large famille des félidés, le chat tigré tient ses rayures, c'est une autre question, que les scientifiques n'ont pas encore vraiment élucidée. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.
Pour mes deux derniers Carrefour de l'Europe, je vais poser deux fois la même question à des invités très différents : Et si l'Europe n'existait pas ? La question peut paraître saugrenue et pourtant si, au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, des hommes politiques visionnaires n'avaient pas imaginé une Europe unie et non plus revancharde ? Serions-nous en paix sur le continent ? L'Europe serait-elle devenue le plus grand espace démocratique de la planète ? Un retour en arrière est-il possible ? Le modèle européen longtemps plébiscité est aujourd'hui remis en cause sur le plan intérieur par la montée des populismes et à l'extérieur par des pays autoritaires ou dictatoriaux qui voient en l'Europe un monde déclinant sur le plan moral et économique. Et si l'Europe n'existait plus ? Avec : - Yves Bertoncini, conseiller en Affaires européennes et président du Mouvement européen France. Son site : ici. - Giuliano da Empoli, président du think tank « Volta »,essayiste et écrivain. Son dernier livre « Les ingénieurs du chaos » chez J.-C. Lattès. Son compte Twitter : ici - Sébastien Maillard, directeur de l'Institut Jacques Delors. Le site : ici - Daniela Schwarzer, directrice des Open Society Foundations en Europe et Eurasie. Professeure en Science politique à la Frei Universität de Berlin. En ligne de Berlin. Le site de Open Society : ici. Avec Valentin Scholtz de Courrier International.
durée : 00:04:44 - La chronique d'Hippolyte Girardot - par : Hippolyte Girardot - Dans un pays de feu et de glace, un pays situé exactement à cheval sur les plaques tectoniques d’Eurasie et d’Amérique, Jonas Ebeneser, a 50 ans, sa femme l’a quitté, sa grande fille est partie et sa mère perd tranquillement la tête dans un ehpad, et elles portent toutes les trois le même prénom, GUÐRÚN...
durée : 00:04:44 - La chronique d'Hippolyte Girardot - par : Hippolyte Girardot - Dans un pays de feu et de glace, un pays situé exactement à cheval sur les plaques tectoniques d’Eurasie et d’Amérique, Jonas Ebeneser, a 50 ans, sa femme l’a quitté, sa grande fille est partie et sa mère perd tranquillement la tête dans un ehpad, et elles portent toutes les trois le même prénom, GUÐRÚN...
durée : 00:27:54 - Carbone 14, le magazine de l'archéologie - par : Vincent Charpentier - Deux publications dans la revue Nature, parues tout récemment bouleversent nos connaissances sur les premiers Hommes modernes en Europe et en Eurasie. - réalisation : François Richer - invités : Jean-Jacques Hublin Paléoanthropologue, professeur au Max Planck Institute for Evolutionary Anthropology de Leipzig, titulaire de la chaire Paléoanthropologie au Collège de France.
Des bruits de bottes à la frontière de l'Ukraine, des tensions en mer Noire, un avion intercepté au-dessus de la mer de Barents, des diplomates priés de rentrer chez eux, des avertissements sur le sort de l'opposant emprisonné Alexeï Navalny, des sanctions américaines, des lignes rouges à ne pas franchir mais aussi la perspective d'un éventuel sommet entre dirigeants, les relations américano-russes sont tendues ces derniers temps. Elles rappellent même des souvenirs à ceux qui sont assez anciens pour avoir connu la guerre froide, comme par exemple Joe Biden. Ces tensions accompagnent son arrivée. Vladimir Poutine est-il en train de tester Joe Biden ? C'est la question du jour. Avec : - Jean de Gliniasty, ancien ambassadeur de France à Moscou de 2009-2013, directeur de recherche à l’IRIS, spécialiste des questions russes. Auteur du livre « Petite histoire des relations franco-russes : entre géopolitique et idéologie », éditions Inventaire (Téléphone) - Florent Parmentier, secrétaire général au Centre de recherches politiques de Sciences Po (CEVIPOF) et auteur du livre « Les chemins de l'État de droit : la voie étroite des pays entre Europe et Russie », aux Presses de Sciences Po. Il est aussi co-fondateur du site web géopolitique Eurasia prospective avec Cyrille Bret - Mathieu Boulègue, chercheur associé du Programme Russie et Eurasie à l'Institut royal des Affaires internationales Chatham House (think tank à Londres). Co-auteur du livre « L'Ukraine : entre déchirements et recompositions », aux éditions L'Harmattan.
Histoire des pouvoirs en Europe occidentale, XIIIe-XVIe siècle
Patrice BoucheronCollège de FranceAnnée 2020-2021La peste noireRésuméDoit-on, et peut-on, combler les blancs de la carte de la diffusion de l'épidémie en Eurasie ? En interrogeant les silences documentaires de la Chine, de l'Inde et de l'Afrique subsaharienne, on suggère d'appréhender plutôt le monde archipélagique de la peste noire entre histoire globale et histoires connectées. La réflexion débouche donc sur des questions de méthode, touchant les rapports entre histoire environnementale et narrativité, Big Data et critique documentaire, hétérogénéité des sources et paradigme d'une connaissance par traces.SommaireTout le Moyen Âge : la peste comme opérateur de périodisation, de spatialité et de mondialitéUn monde en archipel, « la totalité vit de ses propres détails » (Édouard Glissant, Philosophie de la relation : poésie en étendue, 2009)Une « pestilence inattendue et universelle » (Robert d'Avesbury) : la rumeur de Chine« 1344. Fengxiang : sécheresse et criquets, grande famine, épidémie » : des sources chinoises à bas-bruit, et le grand fracas des ruptures politiques après 1350 (Timothy Brook, Le Léopard de Kubilaï Khan. Une histoire mondiale de la Chine, 2019En Inde également, les silences de la documentation (George Sussmann, « Was the Black Death in India and China? », Bulletin of the History of Medicine, 2011Distances, connexions, transmissions et immunité innée : en l'absence de Xenopsylla cheopisLa peste à Aden en 1436 : réseaux marchands et contagion épidémique en mer Rouge« En ces jours-là s'éleva contre tous les gens une peste telle qu'on ne peut la décrire » (Chronique de Zar'a Ya'eqob)Les « soldats du fléau » dans l'hagiographie éthiopienne (Marie-Laure Derat, « Du lexique aux talismans : occurrences de la peste dans la Corne de l'Afrique du XIIIe au XVe siècle », Afriques, 2018)« Les têtes d'Ifé, abandonnées par « une population saisie d'effroi » ? (Gérard Chouin, dans François-Xavier Fauvelle dir., L'Afrique ancienne, de l'Acacus au Zimbabwe, 2018)Une « exploration critique du silence » : abandons de sites archéologiques, transferts de population et transformations politiques (Gérard Chouin, « Fossés, enceintes et peste noire en Afrique de l'Ouest forestière (500-1500 AD) », Afrique : Archéologie & Arts, 9, 2013)L'Afrique aussi a droit à la peste noire : recherches génétiques et récits d'histoire-monde (Monica H. Green, « Putting Africa on the Black Death map: Narratives from genetics and history », Afriques, 2018)Le pic des années 1320, monde plein et système-mondeLa fin du Moyen Âge à l'âge de l'histoire globale (Bruce Campbell, The Great Transition: Climate, Disease and Society in the Late-Medieval World, 2015)Superposer les courbes ou établir des corrélations : questions de méthode (Jean-Philippe Genet, « De la "grande crise" à la "grande transition" : une nouvelle perspective ? », Médiévales, 2019)Beau Moyen Âge ou Medieval Climatic Anomaly ?A perfect storm : climat, écosystèmes et sociétésL'irradiation solaire et l'ENSO comme déterminant de dernière instanceRabi Levi ben Gershom et le bâton de Jacob, histoires d'un objet-monde (1342)Prendre le point de vue des étoiles ou « faire place à des histoires » ? (William Cronon, Nature et récits. Essais d'histoire environnementale, 2016)Retour à Jean-Noël Biraben (Les Hommes et la peste en France et dans les pays européens et méditerranéens, 1975), la démographie historique comme science moraleEncore une intrigue de méthode : comment transformer une collecte d'attestations documentaires d'épidémies de peste en base de données des plague outbreaks (Ulf Büntgen, Christian Ginzler et al., « Digitizing Historical plague », Clinical Infectious Diseases, 2012)Modélisations hâtives et cartographies incomplètes (Joris Roosen, Daniel R. Curtis (de Leiden), « Dangers of Noncritical use of Historical Plague Data », Emerging Infectious Diseases, 2018)De l'optimisme méthodologique de l'histoire sociale à la française aux vertiges des Big Data : la modélisation épidémiologique au péril de la critique des sources (George Christakos, Ricardo Olea, Marc Serre, Hwa-Lung Yu et Lin-Lin Wang, Interdisciplinary Public Health Reasoning and Epidemic Modelling: The Case of Black Death, 2015)Le Moyen Âge à la trace : un régime documentaireEadem die obiit : quand la mort passe dans un petit registre de comptes (Givry, 1348)Le Tout-Monde de la peste au « vrac des horizons » : « …La certitude aussi que la plus infime de ces composantes nous est irremplaçable » (Édouard Glissant, La Cohée du Lamentin, 2005).
Histoire des pouvoirs en Europe occidentale, XIIIe-XVIe siècle
Patrice Boucheron Collège de France Année 2020-2021 La peste noire Résumé Doit-on, et peut-on, combler les blancs de la carte de la diffusion de l’épidémie en Eurasie ? En interrogeant les silences documentaires de la Chine, de l’Inde et de l’Afrique subsaharienne, on suggère d’appréhender plutôt le monde archipélagique de la peste noire entre histoire globale et histoires connectées. La réflexion débouche donc sur des questions de méthode, touchant les rapports entre histoire environnementale et narrativité, Big Data et critique documentaire, hétérogénéité des sources et paradigme d’une connaissance par traces. Sommaire Tout le Moyen Âge : la peste comme opérateur de périodisation, de spatialité et de mondialité Un monde en archipel, « la totalité vit de ses propres détails » (Édouard Glissant, Philosophie de la relation : poésie en étendue, 2009) Une « pestilence inattendue et universelle » (Robert d’Avesbury) : la rumeur de Chine « 1344. Fengxiang : sécheresse et criquets, grande famine, épidémie » : des sources chinoises à bas-bruit, et le grand fracas des ruptures politiques après 1350 (Timothy Brook, Le Léopard de Kubilaï Khan. Une histoire mondiale de la Chine, 2019 En Inde également, les silences de la documentation (George Sussmann, « Was the Black Death in India and China? », Bulletin of the History of Medicine, 2011 Distances, connexions, transmissions et immunité innée : en l’absence de Xenopsylla cheopis La peste à Aden en 1436 : réseaux marchands et contagion épidémique en mer Rouge « En ces jours-là s’éleva contre tous les gens une peste telle qu’on ne peut la décrire » (Chronique de Zar’a Ya‘eqob) Les « soldats du fléau » dans l’hagiographie éthiopienne (Marie-Laure Derat, « Du lexique aux talismans : occurrences de la peste dans la Corne de l’Afrique du XIIIe au XVe siècle », Afriques, 2018) « Les têtes d’Ifé, abandonnées par « une population saisie d’effroi » ? (Gérard Chouin, dans François-Xavier Fauvelle dir., L’Afrique ancienne, de l’Acacus au Zimbabwe, 2018) Une « exploration critique du silence » : abandons de sites archéologiques, transferts de population et transformations politiques (Gérard Chouin, « Fossés, enceintes et peste noire en Afrique de l’Ouest forestière (500-1500 AD) », Afrique : Archéologie & Arts, 9, 2013) L’Afrique aussi a droit à la peste noire : recherches génétiques et récits d’histoire-monde (Monica H. Green, « Putting Africa on the Black Death map: Narratives from genetics and history », Afriques, 2018) Le pic des années 1320, monde plein et système-monde La fin du Moyen Âge à l’âge de l’histoire globale (Bruce Campbell, The Great Transition: Climate, Disease and Society in the Late-Medieval World, 2015) Superposer les courbes ou établir des corrélations : questions de méthode (Jean-Philippe Genet, « De la “grande crise” à la “grande transition” : une nouvelle perspective ? », Médiévales, 2019) Beau Moyen Âge ou Medieval Climatic Anomaly ? A perfect storm : climat, écosystèmes et sociétés L’irradiation solaire et l’ENSO comme déterminant de dernière instance Rabi Levi ben Gershom et le bâton de Jacob, histoires d’un objet-monde (1342) Prendre le point de vue des étoiles ou « faire place à des histoires » ? (William Cronon, Nature et récits. Essais d’histoire environnementale, 2016) Retour à Jean-Noël Biraben (Les Hommes et la peste en France et dans les pays européens et méditerranéens, 1975), la démographie historique comme science morale Encore une intrigue de méthode : comment transformer une collecte d’attestations documentaires d’épidémies de peste en base de données des plague outbreaks (Ulf Büntgen, Christian Ginzler et al., « Digitizing Historical plague », Clinical Infectious Diseases, 2012) Modélisations hâtives et cartographies incomplètes (Joris Roosen, Daniel R. Curtis (de Leiden), « Dangers of Noncritical use of Historical Plague Data », Emerging Infectious Diseases, 2018) De l’optimisme méthodologique de l’histoire sociale à la française aux vertiges des Big Data : la modélisation épidémiologique au péril de la critique des sources (George Christakos, Ricardo Olea, Marc Serre, Hwa-Lung Yu et Lin-Lin Wang, Interdisciplinary Public Health Reasoning and Epidemic Modelling: The Case of Black Death, 2015) Le Moyen Âge à la trace : un régime documentaire Eadem die obiit : quand la mort passe dans un petit registre de comptes (Givry, 1348) Le Tout-Monde de la peste au « vrac des horizons » : « …La certitude aussi que la plus infime de ces composantes nous est irremplaçable » (Édouard Glissant, La Cohée du Lamentin, 2005).
Histoire des pouvoirs en Europe occidentale, XIIIe-XVIe siècle
Patrice Boucheron Collège de France Année 2020-2021 La peste noire Résumé Doit-on, et peut-on, combler les blancs de la carte de la diffusion de l’épidémie en Eurasie ? En interrogeant les silences documentaires de la Chine, de l’Inde et de l’Afrique subsaharienne, on suggère d’appréhender plutôt le monde archipélagique de la peste noire entre histoire globale et histoires connectées. La réflexion débouche donc sur des questions de méthode, touchant les rapports entre histoire environnementale et narrativité, Big Data et critique documentaire, hétérogénéité des sources et paradigme d’une connaissance par traces. Sommaire Tout le Moyen Âge : la peste comme opérateur de périodisation, de spatialité et de mondialité Un monde en archipel, « la totalité vit de ses propres détails » (Édouard Glissant, Philosophie de la relation : poésie en étendue, 2009) Une « pestilence inattendue et universelle » (Robert d’Avesbury) : la rumeur de Chine « 1344. Fengxiang : sécheresse et criquets, grande famine, épidémie » : des sources chinoises à bas-bruit, et le grand fracas des ruptures politiques après 1350 (Timothy Brook, Le Léopard de Kubilaï Khan. Une histoire mondiale de la Chine, 2019 En Inde également, les silences de la documentation (George Sussmann, « Was the Black Death in India and China? », Bulletin of the History of Medicine, 2011 Distances, connexions, transmissions et immunité innée : en l’absence de Xenopsylla cheopis La peste à Aden en 1436 : réseaux marchands et contagion épidémique en mer Rouge « En ces jours-là s’éleva contre tous les gens une peste telle qu’on ne peut la décrire » (Chronique de Zar’a Ya‘eqob) Les « soldats du fléau » dans l’hagiographie éthiopienne (Marie-Laure Derat, « Du lexique aux talismans : occurrences de la peste dans la Corne de l’Afrique du XIIIe au XVe siècle », Afriques, 2018) « Les têtes d’Ifé, abandonnées par « une population saisie d’effroi » ? (Gérard Chouin, dans François-Xavier Fauvelle dir., L’Afrique ancienne, de l’Acacus au Zimbabwe, 2018) Une « exploration critique du silence » : abandons de sites archéologiques, transferts de population et transformations politiques (Gérard Chouin, « Fossés, enceintes et peste noire en Afrique de l’Ouest forestière (500-1500 AD) », Afrique : Archéologie & Arts, 9, 2013) L’Afrique aussi a droit à la peste noire : recherches génétiques et récits d’histoire-monde (Monica H. Green, « Putting Africa on the Black Death map: Narratives from genetics and history », Afriques, 2018) Le pic des années 1320, monde plein et système-monde La fin du Moyen Âge à l’âge de l’histoire globale (Bruce Campbell, The Great Transition: Climate, Disease and Society in the Late-Medieval World, 2015) Superposer les courbes ou établir des corrélations : questions de méthode (Jean-Philippe Genet, « De la “grande crise” à la “grande transition” : une nouvelle perspective ? », Médiévales, 2019) Beau Moyen Âge ou Medieval Climatic Anomaly ? A perfect storm : climat, écosystèmes et sociétés L’irradiation solaire et l’ENSO comme déterminant de dernière instance Rabi Levi ben Gershom et le bâton de Jacob, histoires d’un objet-monde (1342) Prendre le point de vue des étoiles ou « faire place à des histoires » ? (William Cronon, Nature et récits. Essais d’histoire environnementale, 2016) Retour à Jean-Noël Biraben (Les Hommes et la peste en France et dans les pays européens et méditerranéens, 1975), la démographie historique comme science morale Encore une intrigue de méthode : comment transformer une collecte d’attestations documentaires d’épidémies de peste en base de données des plague outbreaks (Ulf Büntgen, Christian Ginzler et al., « Digitizing Historical plague », Clinical Infectious Diseases, 2012) Modélisations hâtives et cartographies incomplètes (Joris Roosen, Daniel R. Curtis (de Leiden), « Dangers of Noncritical use of Historical Plague Data », Emerging Infectious Diseases, 2018) De l’optimisme méthodologique de l’histoire sociale à la française aux vertiges des Big Data : la modélisation épidémiologique au péril de la critique des sources (George Christakos, Ricardo Olea, Marc Serre, Hwa-Lung Yu et Lin-Lin Wang, Interdisciplinary Public Health Reasoning and Epidemic Modelling: The Case of Black Death, 2015) Le Moyen Âge à la trace : un régime documentaire Eadem die obiit : quand la mort passe dans un petit registre de comptes (Givry, 1348) Le Tout-Monde de la peste au « vrac des horizons » : « …La certitude aussi que la plus infime de ces composantes nous est irremplaçable » (Édouard Glissant, La Cohée du Lamentin, 2005).
Histoire des pouvoirs en Europe occidentale, XIIIe-XVIe siècle
Patrice Boucheron Collège de France Année 2020-2021 La peste noire Résumé Doit-on, et peut-on, combler les blancs de la carte de la diffusion de l’épidémie en Eurasie ? En interrogeant les silences documentaires de la Chine, de l’Inde et de l’Afrique subsaharienne, on suggère d’appréhender plutôt le monde archipélagique de la peste noire entre histoire globale et histoires connectées. La réflexion débouche donc sur des questions de méthode, touchant les rapports entre histoire environnementale et narrativité, Big Data et critique documentaire, hétérogénéité des sources et paradigme d’une connaissance par traces. Sommaire Tout le Moyen Âge : la peste comme opérateur de périodisation, de spatialité et de mondialité Un monde en archipel, « la totalité vit de ses propres détails » (Édouard Glissant, Philosophie de la relation : poésie en étendue, 2009) Une « pestilence inattendue et universelle » (Robert d’Avesbury) : la rumeur de Chine « 1344. Fengxiang : sécheresse et criquets, grande famine, épidémie » : des sources chinoises à bas-bruit, et le grand fracas des ruptures politiques après 1350 (Timothy Brook, Le Léopard de Kubilaï Khan. Une histoire mondiale de la Chine, 2019 En Inde également, les silences de la documentation (George Sussmann, « Was the Black Death in India and China? », Bulletin of the History of Medicine, 2011 Distances, connexions, transmissions et immunité innée : en l’absence de Xenopsylla cheopis La peste à Aden en 1436 : réseaux marchands et contagion épidémique en mer Rouge « En ces jours-là s’éleva contre tous les gens une peste telle qu’on ne peut la décrire » (Chronique de Zar’a Ya‘eqob) Les « soldats du fléau » dans l’hagiographie éthiopienne (Marie-Laure Derat, « Du lexique aux talismans : occurrences de la peste dans la Corne de l’Afrique du XIIIe au XVe siècle », Afriques, 2018) « Les têtes d’Ifé, abandonnées par « une population saisie d’effroi » ? (Gérard Chouin, dans François-Xavier Fauvelle dir., L’Afrique ancienne, de l’Acacus au Zimbabwe, 2018) Une « exploration critique du silence » : abandons de sites archéologiques, transferts de population et transformations politiques (Gérard Chouin, « Fossés, enceintes et peste noire en Afrique de l’Ouest forestière (500-1500 AD) », Afrique : Archéologie & Arts, 9, 2013) L’Afrique aussi a droit à la peste noire : recherches génétiques et récits d’histoire-monde (Monica H. Green, « Putting Africa on the Black Death map: Narratives from genetics and history », Afriques, 2018) Le pic des années 1320, monde plein et système-monde La fin du Moyen Âge à l’âge de l’histoire globale (Bruce Campbell, The Great Transition: Climate, Disease and Society in the Late-Medieval World, 2015) Superposer les courbes ou établir des corrélations : questions de méthode (Jean-Philippe Genet, « De la “grande crise” à la “grande transition” : une nouvelle perspective ? », Médiévales, 2019) Beau Moyen Âge ou Medieval Climatic Anomaly ? A perfect storm : climat, écosystèmes et sociétés L’irradiation solaire et l’ENSO comme déterminant de dernière instance Rabi Levi ben Gershom et le bâton de Jacob, histoires d’un objet-monde (1342) Prendre le point de vue des étoiles ou « faire place à des histoires » ? (William Cronon, Nature et récits. Essais d’histoire environnementale, 2016) Retour à Jean-Noël Biraben (Les Hommes et la peste en France et dans les pays européens et méditerranéens, 1975), la démographie historique comme science morale Encore une intrigue de méthode : comment transformer une collecte d’attestations documentaires d’épidémies de peste en base de données des plague outbreaks (Ulf Büntgen, Christian Ginzler et al., « Digitizing Historical plague », Clinical Infectious Diseases, 2012) Modélisations hâtives et cartographies incomplètes (Joris Roosen, Daniel R. Curtis (de Leiden), « Dangers of Noncritical use of Historical Plague Data », Emerging Infectious Diseases, 2018) De l’optimisme méthodologique de l’histoire sociale à la française aux vertiges des Big Data : la modélisation épidémiologique au péril de la critique des sources (George Christakos, Ricardo Olea, Marc Serre, Hwa-Lung Yu et Lin-Lin Wang, Interdisciplinary Public Health Reasoning and Epidemic Modelling: The Case of Black Death, 2015) Le Moyen Âge à la trace : un régime documentaire Eadem die obiit : quand la mort passe dans un petit registre de comptes (Givry, 1348) Le Tout-Monde de la peste au « vrac des horizons » : « …La certitude aussi que la plus infime de ces composantes nous est irremplaçable » (Édouard Glissant, La Cohée du Lamentin, 2005).
Histoire des pouvoirs en Europe occidentale, XIIIe-XVIe siècle
Patrice Boucheron Collège de France Année 2020-2021 La peste noire Résumé Doit-on, et peut-on, combler les blancs de la carte de la diffusion de l’épidémie en Eurasie ? En interrogeant les silences documentaires de la Chine, de l’Inde et de l’Afrique subsaharienne, on suggère d’appréhender plutôt le monde archipélagique de la peste noire entre histoire globale et histoires connectées. La réflexion débouche donc sur des questions de méthode, touchant les rapports entre histoire environnementale et narrativité, Big Data et critique documentaire, hétérogénéité des sources et paradigme d’une connaissance par traces. Sommaire Tout le Moyen Âge : la peste comme opérateur de périodisation, de spatialité et de mondialité Un monde en archipel, « la totalité vit de ses propres détails » (Édouard Glissant, Philosophie de la relation : poésie en étendue, 2009) Une « pestilence inattendue et universelle » (Robert d’Avesbury) : la rumeur de Chine « 1344. Fengxiang : sécheresse et criquets, grande famine, épidémie » : des sources chinoises à bas-bruit, et le grand fracas des ruptures politiques après 1350 (Timothy Brook, Le Léopard de Kubilaï Khan. Une histoire mondiale de la Chine, 2019 En Inde également, les silences de la documentation (George Sussmann, « Was the Black Death in India and China? », Bulletin of the History of Medicine, 2011 Distances, connexions, transmissions et immunité innée : en l’absence de Xenopsylla cheopis La peste à Aden en 1436 : réseaux marchands et contagion épidémique en mer Rouge « En ces jours-là s’éleva contre tous les gens une peste telle qu’on ne peut la décrire » (Chronique de Zar’a Ya‘eqob) Les « soldats du fléau » dans l’hagiographie éthiopienne (Marie-Laure Derat, « Du lexique aux talismans : occurrences de la peste dans la Corne de l’Afrique du XIIIe au XVe siècle », Afriques, 2018) « Les têtes d’Ifé, abandonnées par « une population saisie d’effroi » ? (Gérard Chouin, dans François-Xavier Fauvelle dir., L’Afrique ancienne, de l’Acacus au Zimbabwe, 2018) Une « exploration critique du silence » : abandons de sites archéologiques, transferts de population et transformations politiques (Gérard Chouin, « Fossés, enceintes et peste noire en Afrique de l’Ouest forestière (500-1500 AD) », Afrique : Archéologie & Arts, 9, 2013) L’Afrique aussi a droit à la peste noire : recherches génétiques et récits d’histoire-monde (Monica H. Green, « Putting Africa on the Black Death map: Narratives from genetics and history », Afriques, 2018) Le pic des années 1320, monde plein et système-monde La fin du Moyen Âge à l’âge de l’histoire globale (Bruce Campbell, The Great Transition: Climate, Disease and Society in the Late-Medieval World, 2015) Superposer les courbes ou établir des corrélations : questions de méthode (Jean-Philippe Genet, « De la “grande crise” à la “grande transition” : une nouvelle perspective ? », Médiévales, 2019) Beau Moyen Âge ou Medieval Climatic Anomaly ? A perfect storm : climat, écosystèmes et sociétés L’irradiation solaire et l’ENSO comme déterminant de dernière instance Rabi Levi ben Gershom et le bâton de Jacob, histoires d’un objet-monde (1342) Prendre le point de vue des étoiles ou « faire place à des histoires » ? (William Cronon, Nature et récits. Essais d’histoire environnementale, 2016) Retour à Jean-Noël Biraben (Les Hommes et la peste en France et dans les pays européens et méditerranéens, 1975), la démographie historique comme science morale Encore une intrigue de méthode : comment transformer une collecte d’attestations documentaires d’épidémies de peste en base de données des plague outbreaks (Ulf Büntgen, Christian Ginzler et al., « Digitizing Historical plague », Clinical Infectious Diseases, 2012) Modélisations hâtives et cartographies incomplètes (Joris Roosen, Daniel R. Curtis (de Leiden), « Dangers of Noncritical use of Historical Plague Data », Emerging Infectious Diseases, 2018) De l’optimisme méthodologique de l’histoire sociale à la française aux vertiges des Big Data : la modélisation épidémiologique au péril de la critique des sources (George Christakos, Ricardo Olea, Marc Serre, Hwa-Lung Yu et Lin-Lin Wang, Interdisciplinary Public Health Reasoning and Epidemic Modelling: The Case of Black Death, 2015) Le Moyen Âge à la trace : un régime documentaire Eadem die obiit : quand la mort passe dans un petit registre de comptes (Givry, 1348) Le Tout-Monde de la peste au « vrac des horizons » : « …La certitude aussi que la plus infime de ces composantes nous est irremplaçable » (Édouard Glissant, La Cohée du Lamentin, 2005).
Patrice Boucheron Collège de France Année 2020-2021 La peste noire Résumé Doit-on, et peut-on, combler les blancs de la carte de la diffusion de l’épidémie en Eurasie ? En interrogeant les silences documentaires de la Chine, de l’Inde et de l’Afrique subsaharienne, on suggère d’appréhender plutôt le monde archipélagique de la peste noire entre histoire globale et histoires connectées. La réflexion débouche donc sur des questions de méthode, touchant les rapports entre histoire environnementale et narrativité, Big Data et critique documentaire, hétérogénéité des sources et paradigme d’une connaissance par traces. Sommaire Tout le Moyen Âge : la peste comme opérateur de périodisation, de spatialité et de mondialité Un monde en archipel, « la totalité vit de ses propres détails » (Édouard Glissant, Philosophie de la relation : poésie en étendue, 2009) Une « pestilence inattendue et universelle » (Robert d’Avesbury) : la rumeur de Chine « 1344. Fengxiang : sécheresse et criquets, grande famine, épidémie » : des sources chinoises à bas-bruit, et le grand fracas des ruptures politiques après 1350 (Timothy Brook, Le Léopard de Kubilaï Khan. Une histoire mondiale de la Chine, 2019 En Inde également, les silences de la documentation (George Sussmann, « Was the Black Death in India and China? », Bulletin of the History of Medicine, 2011 Distances, connexions, transmissions et immunité innée : en l’absence de Xenopsylla cheopis La peste à Aden en 1436 : réseaux marchands et contagion épidémique en mer Rouge « En ces jours-là s’éleva contre tous les gens une peste telle qu’on ne peut la décrire » (Chronique de Zar’a Ya‘eqob) Les « soldats du fléau » dans l’hagiographie éthiopienne (Marie-Laure Derat, « Du lexique aux talismans : occurrences de la peste dans la Corne de l’Afrique du XIIIe au XVe siècle », Afriques, 2018) « Les têtes d’Ifé, abandonnées par « une population saisie d’effroi » ? (Gérard Chouin, dans François-Xavier Fauvelle dir., L’Afrique ancienne, de l’Acacus au Zimbabwe, 2018) Une « exploration critique du silence » : abandons de sites archéologiques, transferts de population et transformations politiques (Gérard Chouin, « Fossés, enceintes et peste noire en Afrique de l’Ouest forestière (500-1500 AD) », Afrique : Archéologie & Arts, 9, 2013) L’Afrique aussi a droit à la peste noire : recherches génétiques et récits d’histoire-monde (Monica H. Green, « Putting Africa on the Black Death map: Narratives from genetics and history », Afriques, 2018) Le pic des années 1320, monde plein et système-monde La fin du Moyen Âge à l’âge de l’histoire globale (Bruce Campbell, The Great Transition: Climate, Disease and Society in the Late-Medieval World, 2015) Superposer les courbes ou établir des corrélations : questions de méthode (Jean-Philippe Genet, « De la “grande crise” à la “grande transition” : une nouvelle perspective ? », Médiévales, 2019) Beau Moyen Âge ou Medieval Climatic Anomaly ? A perfect storm : climat, écosystèmes et sociétés L’irradiation solaire et l’ENSO comme déterminant de dernière instance Rabi Levi ben Gershom et le bâton de Jacob, histoires d’un objet-monde (1342) Prendre le point de vue des étoiles ou « faire place à des histoires » ? (William Cronon, Nature et récits. Essais d’histoire environnementale, 2016) Retour à Jean-Noël Biraben (Les Hommes et la peste en France et dans les pays européens et méditerranéens, 1975), la démographie historique comme science morale Encore une intrigue de méthode : comment transformer une collecte d’attestations documentaires d’épidémies de peste en base de données des plague outbreaks (Ulf Büntgen, Christian Ginzler et al., « Digitizing Historical plague », Clinical Infectious Diseases, 2012) Modélisations hâtives et cartographies incomplètes (Joris Roosen, Daniel R. Curtis (de Leiden), « Dangers of Noncritical use of Historical Plague Data », Emerging Infectious Diseases, 2018) De l’optimisme méthodologique de l’histoire sociale à la française aux vertiges des Big Data : la modélisation épidémiologique au péril de la critique des sources (George Christakos, Ricardo Olea, Marc Serre, Hwa-Lung Yu et Lin-Lin Wang, Interdisciplinary Public Health Reasoning and Epidemic Modelling: The Case of Black Death, 2015) Le Moyen Âge à la trace : un régime documentaire Eadem die obiit : quand la mort passe dans un petit registre de comptes (Givry, 1348) Le Tout-Monde de la peste au « vrac des horizons » : « …La certitude aussi que la plus infime de ces composantes nous est irremplaçable » (Édouard Glissant, La Cohée du Lamentin, 2005).
Patrice Boucheron Collège de France Année 2020-2021 La peste noire Résumé Doit-on, et peut-on, combler les blancs de la carte de la diffusion de l’épidémie en Eurasie ? En interrogeant les silences documentaires de la Chine, de l’Inde et de l’Afrique subsaharienne, on suggère d’appréhender plutôt le monde archipélagique de la peste noire entre histoire globale et histoires connectées. La réflexion débouche donc sur des questions de méthode, touchant les rapports entre histoire environnementale et narrativité, Big Data et critique documentaire, hétérogénéité des sources et paradigme d’une connaissance par traces. Sommaire Tout le Moyen Âge : la peste comme opérateur de périodisation, de spatialité et de mondialité Un monde en archipel, « la totalité vit de ses propres détails » (Édouard Glissant, Philosophie de la relation : poésie en étendue, 2009) Une « pestilence inattendue et universelle » (Robert d’Avesbury) : la rumeur de Chine « 1344. Fengxiang : sécheresse et criquets, grande famine, épidémie » : des sources chinoises à bas-bruit, et le grand fracas des ruptures politiques après 1350 (Timothy Brook, Le Léopard de Kubilaï Khan. Une histoire mondiale de la Chine, 2019 En Inde également, les silences de la documentation (George Sussmann, « Was the Black Death in India and China? », Bulletin of the History of Medicine, 2011 Distances, connexions, transmissions et immunité innée : en l’absence de Xenopsylla cheopis La peste à Aden en 1436 : réseaux marchands et contagion épidémique en mer Rouge « En ces jours-là s’éleva contre tous les gens une peste telle qu’on ne peut la décrire » (Chronique de Zar’a Ya‘eqob) Les « soldats du fléau » dans l’hagiographie éthiopienne (Marie-Laure Derat, « Du lexique aux talismans : occurrences de la peste dans la Corne de l’Afrique du XIIIe au XVe siècle », Afriques, 2018) « Les têtes d’Ifé, abandonnées par « une population saisie d’effroi » ? (Gérard Chouin, dans François-Xavier Fauvelle dir., L’Afrique ancienne, de l’Acacus au Zimbabwe, 2018) Une « exploration critique du silence » : abandons de sites archéologiques, transferts de population et transformations politiques (Gérard Chouin, « Fossés, enceintes et peste noire en Afrique de l’Ouest forestière (500-1500 AD) », Afrique : Archéologie & Arts, 9, 2013) L’Afrique aussi a droit à la peste noire : recherches génétiques et récits d’histoire-monde (Monica H. Green, « Putting Africa on the Black Death map: Narratives from genetics and history », Afriques, 2018) Le pic des années 1320, monde plein et système-monde La fin du Moyen Âge à l’âge de l’histoire globale (Bruce Campbell, The Great Transition: Climate, Disease and Society in the Late-Medieval World, 2015) Superposer les courbes ou établir des corrélations : questions de méthode (Jean-Philippe Genet, « De la “grande crise” à la “grande transition” : une nouvelle perspective ? », Médiévales, 2019) Beau Moyen Âge ou Medieval Climatic Anomaly ? A perfect storm : climat, écosystèmes et sociétés L’irradiation solaire et l’ENSO comme déterminant de dernière instance Rabi Levi ben Gershom et le bâton de Jacob, histoires d’un objet-monde (1342) Prendre le point de vue des étoiles ou « faire place à des histoires » ? (William Cronon, Nature et récits. Essais d’histoire environnementale, 2016) Retour à Jean-Noël Biraben (Les Hommes et la peste en France et dans les pays européens et méditerranéens, 1975), la démographie historique comme science morale Encore une intrigue de méthode : comment transformer une collecte d’attestations documentaires d’épidémies de peste en base de données des plague outbreaks (Ulf Büntgen, Christian Ginzler et al., « Digitizing Historical plague », Clinical Infectious Diseases, 2012) Modélisations hâtives et cartographies incomplètes (Joris Roosen, Daniel R. Curtis (de Leiden), « Dangers of Noncritical use of Historical Plague Data », Emerging Infectious Diseases, 2018) De l’optimisme méthodologique de l’histoire sociale à la française aux vertiges des Big Data : la modélisation épidémiologique au péril de la critique des sources (George Christakos, Ricardo Olea, Marc Serre, Hwa-Lung Yu et Lin-Lin Wang, Interdisciplinary Public Health Reasoning and Epidemic Modelling: The Case of Black Death, 2015) Le Moyen Âge à la trace : un régime documentaire Eadem die obiit : quand la mort passe dans un petit registre de comptes (Givry, 1348) Le Tout-Monde de la peste au « vrac des horizons » : « …La certitude aussi que la plus infime de ces composantes nous est irremplaçable » (Édouard Glissant, La Cohée du Lamentin, 2005).
Depuis près de vingt ans, les États-Unis sont aux prises avec une lutte sans fin contre le terrorisme. Une guerre qui a commencé en réponse aux attentats de septembre 2001 et qui se poursuit sur les théâtres de myriades de champs de bataille contre une multitude de groupes terroristes. Dans les années qui viennent, les États-Unis et pas seulement eux vont devoir trouver un moyen pour réduire et rééquilibrer leurs efforts en matière de contre-terrorisme tout en continuant à réduire les menaces. La lutte contre le terrorisme est une priorité transatlantique commune. État des lieux des menaces. Invités : - Paul Charon, directeur du domaine « Renseignement, anticipation et menaces hybrides » de l’IRSEM. - Emmanuel Dreyfus, spécialiste des questions de défense et de sécurité en Russie et en Eurasie. - Arthur Quesnay, analyste Moyen-Orient, affilié au Think Tank Noria-Research et à l’ERC, Conseil Européen de la Recherche.
Les combats ont repris depuis le 27 septembre dans la région du Haut-Karabakh, une enclave qui a fait sécession de l'Azerbaïdjan dans les années 1990. Aujourd'hui, l'Azerbaïdjan assure avoir reconquis des territoires au cours des derniers combats. Portrait de son président, Ilham Aliev. « Mes chers compatriotes, la victorieuse armée azerbaïdjanaise remporte de nouvelles victoires sur le champ de bataille. Ces victoires font le bonheur de chaque citoyen azerbaïdjanais. L'ennemi est impuissant devant nous. Le Karabakh est à nous. Vive l'Azerbaïdjan ! » En quelques semaines, Ilham Aliev s’est transformé en un véritable chef de guerre depuis la reprise des combats avec l'Arménie. Aujourd’hui, il veut reprendre le territoire du Haut-Karabakh qu'il estime appartenir à l'Azerbaïdjan. Pour Paul Stronski, spécialiste de l’Eurasie à la Fondation Carnegie, c'est pour Ilham Aliev une manière de reconquérir son peuple. « Je pense qu’aujourd’hui, beaucoup de gens le soutiennent, car l’Azerbaïdjan se débrouille assez bien dans ce récent conflit du Haut-Karabakh, estime-t-il. Mais dans les mois précédant les combats, il n’était pas si populaire. On a vu une montée d’insatisfaction avec le pouvoir. Il y a eu beaucoup d’argent et de richesse perdue à cause de la corruption. Et à cause de la baisse des prix du pétrole ces dernières années, il y a moins d’argent pour aider la population. En plus, le gouvernement a eu beaucoup de mal à gérer la crise du coronavirus, socialement et économiquement. » L’Azerbaïdjan est un petit pays du Caucase riche en hydrocarbures et sous le contrôle de la même famille depuis plusieurs décennies. Le père d’Ilham Aliev, Heydar Aliev, ancien général du KGB soviétique depuis les années 1960, en était devenu le président en 1993. Il a dirigé le pays d’une main de fer avant de passer le flambeau à son fils quelques semaines avant de mourir en 2003. Un héritage lourd à porter pour Ilham Aliev, comme l'explique Thorniké Gordadzé, spécialiste de la région du Caucase. « C’est quelqu’un qui, lorsqu’il est arrivé au pouvoir, était à l’ombre de son père, rappelle-t-il. Son père était considéré comme le père fondateur du pays. Et Ilham Aliev n’arrivait pas à porter ce poids sur ses épaules. Petit à petit, il s’est émancipé. Et on voit aujourd’hui qu’il se transforme comme un dirigeant puissant qui contrôle tout le pays et qui a réussi à briser l’opposition. » ► À lire aussi : Conflit du Karabakh: des enjeux énergétiques en filigrane En 17 ans de règne, Ilham Aliev a taillé les institutions à sa mesure. Il a supprimé la limite des mandats présidentiels. Puis il a étendu le mandat de cinq à sept ans. À chaque élection présidentielle, il est réélu avec des scores soviétiques. Le plus bas était de 85% en 2013. L'opposition et les observateurs indépendants dénoncent à chaque fois des fraudes massives. En 2017, il a fait de sa femme, Mehriban, la première vice-présidente du pays. Il a aussi ouvert la voie à une possible transmission du pouvoir à son fils Heydar, aujourd'hui âgé de 23 ans. La dynastie Aliev se partage le pouvoir et une fortune colossale estimée à plusieurs milliards d'euros. De l'argent qui permettait au pouvoir de nouer de belles amitiés avec les représentants de puissances étrangères. Cadeaux, investissements, voyages, autant de gestes pour s’attirer la sympathie des acteurs internationaux. Une stratégie appelée la « diplomatie du caviar ». Alors que les indicateurs sur la liberté d'expression et de corruption sont au plus bas, rares sont les dirigeants étrangers qui s'en étonnent. Mais selon Gaidz Minassian, spécialiste de la région du Caucase, l'Azerbaïdjan a encore trop d'influence dans la région : « L’Azerbaïdjan est le poumon économique de la région avec son gaz et son pétrole. Grâce à sa rente pétrolière et gazière, il a un arsenal militaire conséquent. Et il doit jouer sur différents fronts et il le fait très bien, mais à quel prix ? » En habile tacticien, Ilham Aliev a su utiliser toutes ses cartes : sa proximité avec Moscou, sa proximité avec Ankara et le gaz naturel, si cher à l'Europe. Et la dynastie Aliev compte bien continuer à profiter de ses atouts.
Pour l’émission de cette semaine, animée par Éliane Gosselin, Plein Feu sur l’escalade de conflits pour l’indépendance du Haut-Karabakh entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan. Nous accueillons trois nouveaux membres à l'équipe, Laurence Taschereau, Yonis Axmed et Florent Maiorana. Ces derniers remplaceront Bernadette Perron, Camille Moquin et Félix Lebel qui ont dû nous quitter afin de relever de nouveaux défis. Laurence Taschereau débute avec la mise en contexte en faisant un survol historique. Mélodie Anderson poursuit avec un reportage expliquant le rôle de la Russie et de la Turquie dans le conflit. Elle en a discuté avec Yann Breault, professeur en science politique au Collège militaire royal de Saint-Jean et directeur d’un observatoire sur l’Eurasie. Yonis Axmed partage le fruit de ses recherches concernant les observations de spécialistes sur le futur des conflits armés. Gabriel Provost traite des impacts du conflit sur le tourisme dans le Haut-Karabakh. Florent Maiorana conclut avec un « zoom sur » le président de la République de Artsakh, Bako Sahakyan. La discussion de fin d'émission, animée par Sarah Rahmouni, revient sur les relations de la Turquie et de la Russie, leur complexité et leur impact sur le conflit. Bonne écoute! En musique: Slide (de l'album Life is Short) par Mike Shabb et Avant d’oublier (de l'album Avant d’oublier) par Heïka
Cela fait un mois jour pour jour qu'a eu lieu l'élection présidentielle contestée en Biélorussie. Depuis, et malgré la répression, des dizaines de milliers de Biélorusses manifestent pour obtenir le départ du dictateur Alexandre Loukachenko, au pouvoir depuis 26 ans. Et tous les yeux, y compris ceux des opposants se tournent vers la Russie, puissant voisin et allié du régime, en se demandant ce que va faire Vladimir Poutine. Car la Biélorussie fait partie de ce que Moscou considère comme sa zone d'influence, au même titre que l'Ukraine par exemple ou de manière plus lointaine et différente la Syrie. Jusqu’où la Russie va-t-elle aller pour défendre sa zone d’influence ? C'est la question du jour. Pour en débattre : Françoise Daucé, directrice d’études à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS) et membre junior de l'IUF (L'Institut universitaire de France). Directrice du Cercec (Le Centre d’études des mondes russe, caucasien et centre-européen). Auteur de nombreux livres, entre autres, Être opposant dans la Russie de Vladimir Poutine, aux éditions Le Bord de l'eau en 2016. Florent Parmentier, secrétaire général au Centre de recherches politiques de Sciences Po (CEVIPOF) et auteur du livre Les chemins de l'État de droit : la voie étroite des pays entre Europe et Russie, aux Presses de Sciences Po. Il est aussi co-fondateur du site web géopolitique Eurasia prospective avec Cyrille Bret. Mathieu Boulègue, Chercheur associé du Programme Russie et Eurasie à l'Institut royal des affaires internationales Chatham House (think tank à Londres). Co-auteur du livre L'Ukraine : entre déchirements et recompositions, aux éditions L'Harmattan.
Une co-production de Phil_Goud : Texte et narration Redscape : Mise en musique, mixage et voix des anciens Génériques (Début+Fin) : “Euphotic” Carbon Based Lifeforms (Interloper) 2015 Blood MusicAvec l’aimable autorisation de Carbon Based Lifeforms pour la réutilisation de sa musique.Voix du générique : Karine Crédits musiques “Eistla” r beny (Eistla) 2018 Self Released “Moraine” r beny (Eistla) 2018 Self Released “Constituent Elements” Max Würden (V/A A Strangely Isolated Place/2019) 2019 A Strangely Isolated Place “ Attached, Our Eyes Wide Open” Zinovia (The Gift Of Affliction) 2013 Tympanic Audio “Mimetic” Dalhous (The Composite Moods Collection Vol.1: House Number 44) 2016 Blackest Ever Black Les artistes r beny : https://rbeny.bandcamp.com Max Würden : http://wuerden.com Zinovia Arvanitidi : https://www.kitchen-label.com/artists/zinovia-arvanitidi/ Dalhous : https://dalhous.bandcamp.com Crédit image Greg Rakozy https://unsplash.com/photos/0LU4vO5iFpM Texte de l'épisode Introduction Toujours sur la plage, bercé par la rythmique des vagues. Tu sais maintenant comment l’humain a pu s’approprier le temps, en faire un outil de plus en plus précis, mais en gardant comme référence originelle le couvercle de la Terre. Tu sais qu’en regardant le ciel, et le ballet des astres, nos ancêtres ont appris la notion de cycle temporels en remarquant des répétitions dans l’enchaînement des événements stellaires. Les jours, les mois, les années. Mais que savaient-ils de la planète qu’ils habitaient ? En réalité, pas grand chose. Avant que l'on commence, je souhaiterais que tu oublies cette idée que les générations qui nous ont précédés étaient des idiots, avec des croyances absurdes. Pour beaucoup, les légendes étaient simplement de belles histoires qui proposaient une réponse poétique à des phénomènes dont personne ne connaissait l’origine réelle. En fait, on peut même dire que ceux et celles qui nous ont précédés étaient même plutôt doués.Un bon exemple, c'est que l'on peut voir la déformation des constellations au fur et à mesure des siècles tellement les cartes du ciel étaient précises. Ils manquaient de connaissance, mais pas d'intelligence ni d’un sens aigu de l’observation. On imagine souvent que nos ancêtres les plus lointains pensaient que la Terre était plate. Il n’en est rien. Imaginer que nos ancêtres pensaient que la Terre est plate est en réalité une forme de propagande qui est apparu durant la Renaissance, afin de dénigrer ce que l’on nomme le Moyen- ge.Cette période qui réunit des époques si différentes qu’il y a peut-être autant de différence entre l’humanité au début et à la fin de cet époque qu’il peut y en avoir entre la fin du moyen-âge et notre civilisation actuelle… Tu veux une preuve ? Le globe terrestre placé dans la main de l’empereur Charlemagne qui signifie son pouvoir sur le monde est bien une sphère. Maintenant que les idées reçues sont balayées, reprenons. Nous n’avons en réalité que très peu de traces des premiers questionnements.C’est vrai que c’est à la fois banal et tellement essentiel à la compréhension de notre place dans l’Univers. Et il faut remonter tellement loin que les écrit finissent par manquer. Et quand on remonte si loin, imaginer que les humain de l’époque se posent la question, c’est peut-être minimiser l’innocence de nos ancêtres. Pourquoi chercher une explication à quelque chose que l’on a toujours eu sous nos pieds ? Reprenons l’analogie de l’humain parcourant en accéléré le savoir accumulé de ses aïeux : Quand vous-êtes vous posé la question de la forme de la Terre de votre propre initiative ? Peut-être n’avez-vous pas eu le temps de vous la poser avant qu’on vous l’apprenne ? A l’échelle de l’histoire de l’Humanité, ce n’est que récemment, vers -625 avant JC que l’on a des traces du questionnement-même de la forme de la Terre. C’est près de 1500 ans après les pyramides ! Cela ne veut pas dire que personne ne s’est posé la question, probablement juste que personne n’avait trouvé de réponse pertinente. C’est le Mathématicien Thalès, oui celui du théorème avec les triangles, qui s’aventure à définir la Terre comme un disque plat, reposant sur un océan gigantesque. Mauvaise pioche, mais il a eu le mérite de se poser la question et de la noter. Les ombres de la Terre Sa réponse, le disque, est déjà bien plus avancée qu’il n’y paraît. Il n’a pas imaginé la Terre comme un plan infini, mais ayant une taille donnée. Un peu plus tard ce sont Pythagore et Platon qui préfèrent imaginer la Terre comme une sphère... pour une raison plus philosophique que scientifique, la sphère étant une forme jugée plus rationnelle. Platon disait à ses élèves “Ma conviction est que la Terre est de forme ronde au centre des cieux, et n’a donc besoin d’aucun air ou aucune force qui ne fasse office de support. Si un homme pouvait voler, haut au-dessus des nuages, la Terre ressemblerait à l’une de ces balles couvertes de cuir, parée de couleurs variées, ressemblant à celles que les peintres utilisent sur Terre et dont elles ne sont qu’en un sens les échantillons.” Pour lui, tout était sphères et l’univers lui-même était aussi un globe“Le créateur a fait l’univers sous la forme d’un globe, rond comme s’il sortait d’un tour de poterie, avec ses extrémités équidistantes en tout point au centre, de toute forme, la plus parfaite et la plus représentative du créateur.” Ne rigole pas, toi aussi quand tu imagines le big bang, tu penses à une explosion sphérique au milieu d’un vide infini, or on a vu que ce n’est pas le cas. Mais ce n’est que plus tard que l’on trouve la trace des premières preuves appuyées par l’observation, avec l’un des philosophes les plus observateurs et le plus prompt à tirer des conclusions de sa simple observation : Aristote. Dans sa “théorie des choses naturelles”, expliquait que les choses lourdes tendaient à vouloir rejoindre le centre de l’univers (pour lui la Terre était au centre de l’univers, et donc les objets voulaient rejoindre le centre de la Terre car il était aussi le centre de l’univers). A noter qu’à l’inverse, l’air et le feu vont en sens inverse. De cette hypothèse, il tira la conclusion que chaque point sur la Terre devait être attiré vers le centre.Par conséquent, par la compression de la matière et par convergence, la forme de la Terre ne pouvait être autre chose qu’une sphère.Ce qui, à son honneur, n’est pas si éloigné que ça de la réalité… si on imagine ne pas connaître les lois physiques dont nous disposons aujourd’hui.Cela a en tout cas le mérite d’être vérifié par l’expérience, même si les raisons ne sont pas les bonnes. Cette façon de faire avancer la science et d’avoir une théorie fonctionnelle malgré une hypothèse de départ erronée ou non expliquée par manque de connaissance est ce qui va malgré tout faire avancer la science. Mais il a fait d’autres observations et hypothèses : Par exemple, il remarquait qu’en voyageant de la Grèce vers l’Égypte , donc vers le sud, les constellations semblaient plus hautes à l’horizon, plus le trajet avançait. Seule une surface courbe pouvait expliquer cette observation. "D'après la manière dont les astres se montrent à nous, il est prouvé que non seulement la Terre est ronde, mais même qu'elle n'est pas très grande, car il nous suffit de faire un léger déplacement, vers le sud ou vers l'Ourse, pour que le cercle de l'horizon devienne évidemment tout autre. “Quand il parle de l’ourse, il parle bien évidemment de la petite ourse, qui contient l’étoile polaire. C’est une ancienne façon d’exprimer que l’on va vers le Nord, et c’est tellement plus beau de dire que l’on va à l’Ourse. Toujours avec autant de poésie, il continue :(...) Ainsi, quand on suppose que le pays, qui est aux colonnes d'Hercule, va se rejoindre au pays qui est vers l'Inde, et qu'il n'y a qu'une seule et unique mer, on ne me paraît pas faire une supposition par trop incroyable."Les colonnes d’Hercules sont le nom des montagnes qui bordent le détroit de Gibraltar. Il dit donc qu’il se serait pas une supposition incroyable que l’on puisse rejoindre l’Inde en traversant l’océan Atlantique. Cela ne sera prouvé par l’expérience, dans notre civilisation occidentale en tout cas, que bien plus tard… Et pas tout à fait puisque il y a un continent inconnu alors entre l’Europe les les Indes. Mais si l’humanité à cette époque ne peut voir la Terre depuis l’Espace, il y a un moyen d’apercevoir la forme de la Terre : indirectement, et grâce à la Lune. Si tu es perspicace, tu auras compris que je parle des éclipses de Lune : ce moment où le Soleil, la Terre et la Lune sont alignés et où l’ombre de la Terre est projetée sur la Lune.A ne pas confondre avec les éclipses solaires, bien plus connues et majestueuses où la lune s’interpose entre le soleil et la Terre. Aristote émit l’hypothèse suivante : "Lors des éclipses, la Lune a toujours pour limite une ligne courbe : par conséquent, comme l'éclipse est due à l'interposition de la Terre, c'est la forme de la surface de la Terre qui est cause de la forme de cette ligne" En réalité, cela ne prouve pas complètement la rotondité de la Terre, mais cela prouve que seules deux formes sont possibles : la sphère ou le cylindre. (Le disque restant un cylindre peu épais). Mais c’est grâce à Ératosthène, père de la géographie, que non seulement la preuve formelle de la rotondité de la Terre fut apportée, mais une approximation de son diamètre et son inclinaison par rapport à l’écliptique, le plan parcouru par le soleil dans le ciel. L’histoire est connue, mais je te la raconte quand même au cas où : Il avait remarqué que lorsque le soleil est au zénith, le jour du solstice d’été, il n'y avait aucune ombre du côté d'Assouan, au sud de l’Egypte, près de ce que l’on nomme aujourd’hui le tropique du Cancer. En mesurant l'ombre d'un bâton planté à Alexandrie, au Nord de l’Egypte, sur les bords de la mer méditerranée, au même moment et en connaissant la distance qui sépare les deux cités, il déduit la circonférence de la Terre avec une précision assez étonnante : 39.375 kilomètres contre environ 40.000 kilomètres pour les estimations actuelles. Par le même procédé, il a démontré l'inclinaison de l'écliptique sur l'équateur et il fixa cette inclinaison à, approximativement, 23° 51'. L’expérience d’Aristote consistant à prendre le large depuis la pointe ibérique en direction des Indes nécessita presque 2 millénaires avant que l’expédition de Fernand de Magellan réussit la première circumnavigation.(Magellan, en revanche non, il est mort en tentant de prendre d’assaut des populations indigènes dans le pacifique) Si la Terre est ronde, il y a le cas de la sphère d’étoiles qui nous entourent et les études qui s’y rapportent. L’une de ces discipline est étonnante dans une émission scientifique : nous allons parler de l’astrologie.L’astrologie Cela débute par un but relativement noble et assez utile : pour mieux pouvoir se repérer dans le ciel, au lieu de compter les étoiles indépendamment les unes des autres, on les a réunies en groupe aux formes diverses que l’on a nommées, Grande Ourse, Cassiopée, Pégase … Une sorte de moyen mnémotechnique, tout en rendant honneur à ses propres légendes. Et il y a surtout le Bélier, le Taureau, les Gémeaux, le Cancer (ou le Scarabée, ou encore le Crabe), le Lion, la Vierge, la Balance, le Scorpion, le Serpentaire, le Sagittaire, le Capricorne (ou la Chèvre), le Verseau et les Poissons. Ces 13 derniers signes ayant une particularité qui les unit : ces constellations sont toutes alignées sur une seule et même trajectoire que l’on appelle l’écliptique. On l’a évoqué avec Ératosthène : C’est la trajectoire du soleil et de la Lune. Et c’est cette spécificité qui permet de repérer et d’associer une constellation à une période et de donner naissance à l’astrologie et aux fameux signes du Zodiaque. Comme il fallait 12 signes pour les 12 mois de l’année, on a donc abandonné la constellation du serpentaire et séparé l’année en 12 parts égales, et ce, quelle que soit la distance entre les constellations ou leurs tailles respectives. Parce qu’en réalité, ne le dis pas trop fort à ceux qui aiment regarder l’horoscope, il n’y a tellement, tellement d’incohérences entre les observations astronomiques et les signes astrologiques… Il y avait pour les grecs antiques, deux sciences complémentaires, la première est l'astronomie et la seconde l’astrologie. Ptolémée, qui a écrit une des œuvres piliers de l’astrologie, le Tetrabiblos, les présentent en ces termes : “la première, par le rang et l’efficacité, nous permet de connaître les positions relatives que le Soleil, la Lune et toutes les planètes adopteront à tout moment entre eux et par rapport à la Terre, du fait de leurs mouvements.La seconde, par l’analyse des caractères naturels propres à ces configurations relatives, nous fait détecter les changements qu’elles provoquent dans le ‘contenu’ qu’elles englobent” Mais ne soyons pas trop critiques vis à vis de nos ancêtres qui pourraient avoir l’innocence de chercher un sens au monde chaotique qui l’entoure… Tu n’as jamais lu ton horoscope ? Mais en réalité ils n’étaient pas si naïfs que ça, même Ptolémée faisait la distinction entre la science “dure”, l’astronomie et la science dite “molle”, l’astrologie. Il exprime clairement que l’influence du ciel n’est au final que très minime sur la Terre et que notre destin n’est pas gravé dans les cieux : “Évitons de croire que tout ce qui arrive aux hommes est l’effet d’une cause venue d’en haut comme si, dès l’origine, en fonction de quelque irrévocable et divin décret, tout avait été réglé par avance pour chaque individu et se produisait par nécessité, sans qu’aucune autre cause soit en mesure d’y faire obstacle. En vérité, si le mouvement des corps célestes s’accomplit de toute éternité en vertu d’un destin divin et immuable… le changement des choses terrestres est, quant à lui, soumis à un destin naturel et variable, tirant d’en haut ses causes premières selon le hasard, ou par voie de conséquence naturelle”. Mais l’astrologie n’a pas été complètement vaine, dans le sens qu’elle a donné une raison de plus à l’humanité de scruter le ciel et au final, d’une simple croyance ésotérique est issue le premier jalon de l’astronomie moderne. Les observations mondiales On a beaucoup parlé des grecs dans cette partie et c’est normal, ils ont posé tellement de bases dans l’observation de la coupole céleste, on l’a vu quand je t’ai raconté quelques légendes liées aux constellations. Il est temps de tourner la page, et d’avancer sur le plan des connaissances et nous allons passer à la civilisation suivante dans la grande chaîne d’influence : les Romains. Mais avant de passer à la suite, je voudrai te donner un point de vue un peu plus mondial sur l’avancé de la science au sens large : Il n’y a pas des grecs intelligents et des sauvages autour, idem pour les romains. Ce qui est fascinant c’est que cette évolution se retrouve dans le monde entier, à diverses vitesses dans des champs particuliers selon les civilisations. Je ne t’apprends rien en disant que nous utilisions des chiffres arabes, on t’a peut-être dit que ce sont les premiers à avoir imaginé le concept de zéro. C’est clairement eux qui nous l’ont appris, mais les mayas l'utilisaient bien plus tôt... Les observations du ciel étant les mêmes pour tous (ou presque, les constellation changent bien évidemment selon les latitudes), on retrouve une logique similaire aussi bien en chine qu’en Amérique ou en Afrique. Il y a cette idéalisme qui remonte aux Lumières qui souhaite nous relier aux grecs et au romains en occultant le fait que, lorsque les routes commerciales nous ont reliés ensembles dans ce continent d’Eurasie, nous avons échangé bien plus que des produits, mais aussi de la culture et des connaissances. Et là où c’est triste en un sens est que, comme pour le moyen âge, cette illusion reste pérenne et il est même compliqué pour moi aujourd’hui de trouver des sources qui me permettraient de te montrer les évolutions qui ont eu lieu lors du moyen age ou les apports des pays plus lointains que le bord de la méditerranée. Garde donc en tête que l’espace est le même pour tout le monde, la science aussi. Quelle que soit ton lieu de naissance sur notre cailloux cosmique.
Pierre Antoine Donnet, rédacteur en chef de l’Agence France-Presse. Il est le fils du chimiste Jean-Baptiste Donnet. Spécialiste de la Chine et du Tibet, il est l’auteur de Tibet mort ou vif et de Quand la Chine achète le Monde.
Propagande contre propagande, le Covid-19 est instrumentalisé dans tous les sens, et les infox se répandent sur Internet encore plus rapidement que le virus. La question de l’origine du nouveau coronavirus en particulier alimente les théories du complot. Jusqu’à quel point peut-on parler de stratégie de désinformation ? Les accusations fusent depuis le début de la crise. Le département d’État américain a très clairement pointé du doigt les campagnes de désinformation en provenance de Russie, et le Kremlin a retourné l’accusation, estimant qu’il s’agissait d’une « histoire délibérément fausse ». C’est ce que la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova a répondu à l’agence Tass. Selon l’administration américaine, l’offensive aurait été lancée sur Internet dès la mi-janvier. Philip Reeker, sous-secrétaire d’État chargé de l’Europe et de l’Eurasie contacté par l’AFP, a dénoncé l’action d’internautes malveillants. Basés en Russie, ils tenteraient de répandre l’idée selon laquelle le virus ferait partie de l’arsenal américain dans la guerre économique contre Pékin. Selon les messages diffusés par ces internautes, la CIA aurait fabriqué cette arme biologique pour nuire à la Chine. Propagande malveillante Les responsables du département d’État en charge de la veille sur les réseaux sociaux ont repéré l’intense activité de milliers de comptes sur Twitter, Facebook, et Instagram, relayant quasi simultanément des messages à l’identique et dans plusieurs langues, sur l’épidémie de coronavirus et les soupçons visant la CIA. Il s’agirait de comptes gérés par des individus et non des robots, qui se livreraient à un véritable matraquage sur les réseaux pour alimenter la discorde entre Washington et Pékin. Le rapport américain dresse le parallèle avec la campagne de désinformation orchestrée par le KGB dans les années 80 à propos du Sida. Les comptes en ligne ainsi identifiés, seraient les mêmes que ceux qui relayent la propagande de Moscou sur la Syrie et s’ingèrent dans des crises à l’étranger, comme celle des « gilets jaunes » en France. Mais ce que le rapport du département d’État ne semble pas en mesure d’établir, c’est le lien direct des internautes en question avec les plus hautes sphères de l’état russe. Comme souvent, lorsque l’on détecte des signaux de manipulation sur les réseaux, se pose le problème de « l’attribution » des infox, c’est à dire en fait l’impossibilité de remonter à la source. Les commanditaires, s’ils existent, restent dans l’ombre. Les laboratoires chinois également visés Dans le cas de l’épidémie de coronavirus, les attaques sur internet ne se concentrent pas uniquement sur la CIA. Des soupçons continuent de circuler sur le fait que le virus ait pu s’échapper d’un laboratoire chinois. Aucune étude sérieuse, aucune preuve ne vient étayer ces allégations. Mais certains observateurs interprètent les demandes d’un renforcement de la sécurité des laboratoires de recherche, comme un indice de leur dangerosité potentielle, voire de leur responsabilité dans la crise actuelle. Ce type d’assertion devrait se propager tant que les scientifiques continueront de s’interroger sur la façon dont le virus a pu être transmis à l’homme. Dans les milieux complotistes, les infox ont d’ailleurs tendance à résister durablement à l’établissement de la vérité scientifique. Mieux informer, rétablir la confiance Le risque c’est d’alimenter la crise de confiance dans les autorités censées mettre en place la riposte contre le virus. De même que les infox sur les remèdes qui n’en sont pas constituent une menace pour la santé publique. Les réseaux sociaux ont commencé à prendre des mesures contre ce phénomène. Facebook a décidé cette semaine d’interdire les publicités sur les faux remèdes. Google a placé le site de l’OMS en tête des recherches sur le coronavirus, Twitter dirige pour sa part les internautes sur le site du gouvernement français. L’effort pour endiguer la propagation d’infox passe également par les centres de recherche comme l’INSERM qui publie de quoi couper court aux fausses informations sur les réseaux sociaux.
In this episode, Olya and Jeff sit down with Bill Courtney for a complete tour d’Eurasie. Bill is an adjunct senior fellow at the RAND Corporation and a former career foreign service officer. He served as ambassador to Georgia, Kazakhstan, and the U.S.-Soviet Bilateral Consultative Commission, and covered Russia and Eurasia on the NSC. We discuss the Russian economy, from taxi drivers and pension reform to sanctions and business conditions, and recent developments in Georgia, Ukraine, Kazakhstan, and Armenia. At 3:34, Olya erroneously states that the minimum retirement age for women in Russia is being raised to 60. It is being raised to 63. At 34:20 Jeff mentions the evolution of the term “Eastern Europe.” For context, we recommend you read Timothy Garten Ash’s article on the topic, here: https://www.nybooks.com/articles/1986/10/09/does-central-europe-exist/. You can view Bill’s (illustrious) bio and read his recent publications, here: https://www.rand.org/about/people/c/courtney_william.html. As always, keep sending us mailbag questions! If you would like to have your question answered on the podcast, send it to us! Email rep@csis.org and put “Russian Roulette” in the subject line. And, if you have one, include your Twitter handle, so we can notify you publicly when we answer your question (or, if you don’t want us to, tell us that). We look forward to hearing from you.
In this episode, Olya and Jeff sit down with Bill Courtney for a complete tour d’Eurasie. Bill is an adjunct senior fellow at the RAND Corporation and a former career foreign service officer. He served as ambassador to Georgia, Kazakhstan, and the U.S.-Soviet Bilateral Consultative Commission, and covered Russia and Eurasia on the NSC. We discuss the Russian economy, from taxi drivers and pension reform to sanctions and business conditions, and recent developments in Georgia, Ukraine, Kazakhstan, and Armenia. At 3:34, Olya erroneously states that the minimum retirement age for women in Russia is being raised to 60. It is being raised to 63. At 34:20 Jeff mentions the evolution of the term “Eastern Europe.” For context, we recommend you read Timothy Garten Ash’s article on the topic, here: https://www.nybooks.com/articles/1986/10/09/does-central-europe-exist/. You can view Bill’s (illustrious) bio and read his recent publications, here: https://www.rand.org/about/people/c/courtney_william.html. As always, keep sending us mailbag questions! If you would like to have your question answered on the podcast, send it to us! Email rep@csis.org and put “Russian Roulette” in the subject line. And, if you have one, include your Twitter handle, so we can notify you publicly when we answer your question (or, if you don’t want us to, tell us that). We look forward to hearing from you.
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1re heure : Le cannabis, une solution à la crise des opioïdes ? - Reportage de Chantal Srivastava ; Le Canada refuse de se laisser déstabiliser par les tactiques de Donald Trump au sujet de l’ALENA - Entrevue de Frank Desoer avec Richard Ouellet, professeur de droit à l’Université Laval et spécialiste des accords commerciaux ; Après l’empoisonnement d’un ex-espion russe, les sanctions britanniques contre la Russie sont-elles crédibles ? - Entrevue de Frank Desoer avec Mathieu Boulègue, chercheur au Programme sur la Russie et l’Eurasie de l’Institut royal des affaires internationales de Londres ; Quand l’Église congolaise s’oppose au président Kabila - Entrevue de Frank Desoer avec l’abbé Donatien Nsholé, secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo. 2e heure : Le pari de Mohammed ben Salmane en Arabie saoudite - Reportage de Marie-Ève Bédard à Riyad ; Quand l’ANC se laisse tenter par la corruption, en Afrique du Sud - Reportage de Sylvain Desjardins ; Rachel Therrien, trompettist
Dans le cadre de la saison "Paysages Bordeaux 2017" : David Lordkipanidze présentera les nouvelles découvertes archéologiques et résultats des recherches multidisciplinaires en cours sur les débuts de l’histoire du vin en Géorgie. Le nombre considérable de découvertes archéologiques majeures en Géorgie atteste d’une habitation humaine ininterrompue pendant des milliers d’années. Une attitude particulière envers le phénomène du vin peut être observée sur des milliers d’années d’histoire (dont l’Age de Bronze, l’Epoque classique et les Temps médiévaux). Les fossiles d’hominidés découverts sur le site archéologique de Dmanisi (Géorgie orientale) remontent à 1,8 millions d’années et il a été prouvé qu’il s’agissait des humains les plus anciens d’Eurasie. Le Caucase occupe un territoire adjacent au « Croissant fertile » où les scientifiques situent l’origine de l’agriculture et de la domestication de la plupart des plantes et animaux. La période néolithique se caractérise, en Géorgie, par un développement agricole, économique et vinicole considérable. La découverte de nombreux objets, dont une jarre en céramique datant du 6000 à 5000 ans avant JC, fait de la Géorgie le candidat le mieux placé pour être le tout premier pays vinicole. Avec : David LORDKIPANIDZE, directeur général du Musée National de Géorgie de Tbilissi.
Le voyage lent à la mode. Après 25 ans de travail, Laurence et Thierry ont décidé de tout quitter pour découvrir le monde. Alex parcourt l'Eurasie à vélo. Enfin, Marie-Julie raconte le Canada dans un livre.
Laureline voyage en Eurasie en auto-stop. Elle ambitionne de rejoindre le Canada dans plusieurs mois. Mélanie prépare un road-trip en Asie, le tout en famille. Amine est prof de maths dans une tribu kanak de Nouvelle-Calédonie.
Entretien d'Heather Conley, directrice du programme Europe et vice présidente des départments Europe, Eurasie et Artique du Centre pour les Etudes Stratégiques et Internationales (CSIS), par Manuel Lafont Rapnouil, directeur du bureau de Paris de l'ECFR, sur le futur de l'alliance transatlantique après la victoire de Donald Trump.
Rencontre avec Sanjay Subrahmanyam, historien et Akeel Bilgrami, professeur de philosophie à l'Université Columbia dans le cadre du Festival des écrivains du monde. anjay Subrahmanyam parle plusieurs langues et vit entre la France, où il occupe la chaire d'Histoire globale de la première modernité au Collège de France, et les États-Unis, où il est professeur et occupe la chaire Irving et Jean Stone en sciences sociales à UCLA (University of California, Los Angeles). Sa recherche se concentre sur l'Inde du Sud, l'empire moghol et l'époque moderne en Europe ou, comme il la surnomme, « l'époque moderne en Eurasie ». La BnF et la Columbia University. Conférence du 20 septembre 2014
Rencontre avec Sanjay Subrahmanyam, historien et Akeel Bilgrami, professeur de philosophie à l'Université Columbia dans le cadre du Festival des écrivains du monde. anjay Subrahmanyam parle plusieurs langues et vit entre la France, où il occupe la chaire d'Histoire globale de la première modernité au Collège de France, et les États-Unis, où il est professeur et occupe la chaire Irving et Jean Stone en sciences sociales à UCLA (University of California, Los Angeles). Sa recherche se concentre sur l'Inde du Sud, l'empire moghol et l'époque moderne en Europe ou, comme il la surnomme, « l'époque moderne en Eurasie ». La BnF et la Columbia University. Conférence du 20 septembre 2014