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La Cellule
Podcast Playtest N°30 : TACEO#1, un jeu pour se préparer à un interrogatoire de police ? hmmm... pas uniquement !

La Cellule

Play Episode Listen Later Oct 7, 2021


(Durée 02 : 03 : 53) Télécharger le podcast  TACEO#1 est un jeu de société, un jeu de rôle pédagogique, une sorte de serious game dont l'objectif est de préparer des militants à la dure réalité d'un interrogatoire de police. Le jeu cherche d'abord et avant tout à montrer que, dans le feu de l'action, sous pression, chacun d'entre nous est un bien piètre menteur. Mais dans un second temps, en fonction de la compréhension que les joueurs ont de ses règles, TACEO soulève des propos divers, tous plus intéressants les uns que les autres...   https://projet-evasions.org/taceo-1-un-jeu-contre-la-police/  Cette semaine, avec Yoann, Jérôme, Jérémie, Darky, Valentin et Flavie, nous playtestons TACEO#1 sans son auteur anonyme. Celui-ci nous a néanmoins laissé sa note d'intention et quelques indications dans une mystérieuse lettre écrite à la machine à écrire. Après nous avoir présenté clairement son propos et l'esprit des règles de son jeu, l'auteur énigmatique de TACEO nous demande des moyens de rendre son jeu plus... ludique. Au départ, nous éprouvons des difficultés à comprendre les règles. Il semble qu'il y ait deux jeux dans ce jeu et, après avoir playtesté toutes les versions du jeu, TACEO nous intrigue encore et encore... Bonne semaine à tous et toutes, portez-vous bien et, surtout, jouez bien !

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So Fresh Podcast House Electro @ Paris

SO FRESH 73  Gregori Klosman - Serial Killer (Original Mix)Will Sparks feat. Flea - Chemical Energy (Uberjakd Edit)The Rolling Stones - Doom And Gloom (Benny Benassi Remix)CAZZETTE - Beam Me Up (Djs From Mars Remix)John Dahlback feat. Agnes - Life (Diamonds In The Park) (Lazy Rich Remix)Lazy Rich & Hirshee feat. Amba Shepherd - Damage Control (Dirtyloud Remix)Austin Leeds - Colours (Original Mix)Eximinds - On Fire (Original Mix)Lana Del Ray & Cedric Gervais - Summertime Sadness (The Mavrik Remix)Stafford Brothers feat. Lil Wayne & Christina Milian - Hello (Albin Myers Remix)Bruno Mars - Locked Out Of Heaven (Sultan & Ned Shepard Remix)Rune RK feat. Andreas Moe - Power Of You & Me (Teacup) (Sebastien Drums Remix) 

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Santé et mentalité
Émission du 26 juin 2013

Santé et mentalité

Play Episode Listen Later Jun 26, 2013


Santé et mentalitéhttp://www.choq.ca/emissions/santementalites/episodes/21601/rss2/L21wMy9lcGlzb2RlL2VtaXNzaW9ucy9zYW50ZW1lbnRhbGl0ZXMvMjAxMy8wNi8yMTYwMS1lbWlzc2lvbi1kdS0yNi1qdWluLTIwMTMubXAz/21601-emission-du-26-juin-2013.mp3no Normal 0 21 false false false FR-CA X-NONE X-NONE ... Normal 0 21 false false false FR-CA X-NONE X-NONE /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:ye

SOULBAG CREW PODCAST
PODCAST # 55 - LUCA RUIZ (Orignal Unit/RTB)

SOULBAG CREW PODCAST

Play Episode Listen Later Jan 7, 2013


 Coup de coeur pour ce début d'année 2013 avec un mix de Luca Ruiz tout en vinyle où il partage quelques mots sur ses perles noires... Luca Ruiz est un véritable passionné de musique, après avoir pratiqué le violon pendant 7 ans il découvre la musique électronique en 2004. Dj aux influences Afro -Américaine, il joue une House Groove tantôt sombre parfois mélancolique en résumé bien Deep. Il est aussi Co-fondateur et bookeur de l'agence RTB . En 2009 il commence à promouvoir des soirées à Paris  au Batofar  en lançant sa première résidence “Sounds Better” invitant de nombreux artistes comme Konrad Black, Losoul, Patrick Chardronnet, Gary Beck, Housemeister, Huxley… s'en s'ensuivent les soirées « YOURS! », une nouvelle résidence RTB au Social Club (Paris) programmant cette fois-ci des artistes comme Maya Jane Coles, Lee Curtiss, Deniz Kurtel, Catz'n'Dogz, Art Departement, Levon Vincent, Dinky… Actuellement sur Montpellier il lance les soirées GET CLOSER à l'Antirouille, mêlant ainsi artistes locaux et internationaux. http://www.reclaimthebass.com/    Luca Ruiz - Mixtape for Ezella (Vinyl only) by Luca Ruiz 1- Untouchables - "Little" Louie Anthem Part II - Voici un tube de 93 sur Strictly Rythm superbement repris par Sean Roman & Douglas Carter, un subtile mélange de house, funk & disco.2- Seuil- MPC Two - Track qui porte le nom de la fameuse gamme de machines MPC de Akai. Surement pas la production la plue connue de Seuil mais une de celles qui illustre le plus subtilement son talent à faire groover et vivre une boucle de House des plus basiques.3- Storm & Herman-Digital Moon dancers (Jacques Renault Edit)- un autre gros classique house des '90'.4- Cuthead – Brother –Voici un de mes EP “coups de coeur” de l'hiver dernier, je ne connaissais absolument pas cette artiste, j'ai été surpris et conquis par le niveau et le talent de ce producteur Allemand qui n'a absolument rien à envier aux grands de la Chicago House.5- DJ Sprinkles - Deep into the bowel of house (Mcde Bassline Dub) – Un gros classique Detroit House revisité par Motor City Drum Ensemble ; cette version reste ma préferée, la rythmique est épurée et les basses envoutantes.6- Donovan- Call my Name – Voici le style de morceau que j'adore mixer sur la durée, c'est la boucle par excellence:  un vocal et une roland 909... l'expression du groove dans sa forme la plus simple.7- Cuthead- Vibratin'- Je finis sur un autre morceau tiré de l'ep de Cuthead, celui ci est toujours très “made in chicago” mais beaucoup plus axé acid-house.

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Les chroniques économiques de Bernard Girard
La compétitivité c'est aussi le dialogue social

Les chroniques économiques de Bernard Girard

Play Episode Listen Later Nov 27, 2012


Pour écouter cette chroniquePatronat et syndicats de salariés négocient actuellement un renouvellement du contrat salarial. Que sortira-t-il de leurs discussions ? bien malin qui peut le dire. On sait que le gouvernement, qui vient d'accorder aux entreprises des avantages significatifs sous forme de crédit d'impôts, exerce une pression forte pour que les organisations patronales trouvent un terrain d'entente avec les syndicats ouvriers. Les négociations promettent d'être difficiles et on ne peut exclure une intervention de l'Etat qui, faute d'accord des partenaires sociaux, légifère, au grand dam, d'ailleurs, des patrons eux-mêmes qui seront les premiers à se plaindre de ce que les députés et sénateurs auront multiplié les amendements qui leur déplaisent.Cette situation n'est pas nouvelle. On pourrait même dire qu'ele est endémique et qu'elle explique, d'une certaine manière, la prolifération de notre droit social et de toutes ces réglementations dont les employeurs se plaignent si fréquemment. Pour dire les choses simplement, l'hypertrophie de notre droit social est, pour beaucoup, le fruit de la faiblesse du dialogue social dans notre pays. Plutôt que de s'en plaindre, les organisations patronales devraient s'interroger sur les causes de ce déficit, mais cela leur est naturellement difficile alors même que beaucoup de leurs membres ont développé une véritable phobie des syndicats.Le cas du salaire minimumLe cas du salaire minimum est exemplaire de la manière dont le déficit de dialogue social favorise l'effervescence réglementaire. Dans un article publié il y a quelques mois, Philippe Aghion, un économiste qui enseigne à Harvard et a conseillé Ségolène Royal et François Hollande, a montré que les pays dans lesquels les relations sociales sont vivantes, ceux dans lesquels les organisations syndicales sont puissantes et en mesure de négocier, sont aussi ceux dans lesquels les législations sur le salaire minimum sont le plus rares (Can policy interact with culture ? Minimum wage and the quality of labor relations). Il y a, pour dire les choses de manière plus savante, une forte corrélation négative entre les effectifs des organisations syndicales et les lois sur le salaire minimum. Les pays nordiques qui ont des syndicats puissants font sans. A l'inverse, la France ou la Grèce, deux pays dans lesquels les syndicats sont très faibles ont une législation rigoureuse sur le sujet.On comprend bien pourquoi : là où les syndicats ne peuvent rien obtenir par la négociation parce que trop faibles, l'Etat se substitue à eux. Mais, et c'est ce qui se produit en France depuis des décennies, plus l'Etat intervient, plus les syndicats s'en trouvent affaiblis : pourquoi se syndiquer si l'Etat intervient, si l'on peut obtenir le même résultat en votant une fois tous les quatre ou cinq ans ? l'intervention de l'Etat pour compenser la faiblesse syndicale ne fait que l'aggraver. Cette situation se complique de ce que plus les syndicats sont faibles plus leurs membres, leurs militants se spécialisent dans la gestion des organismes paritaires au dépens de l'action sur le terrain auprès des salariés. Ce qui conduit, dans le cas français, à une sorte de blocage de nos institutions dont on vient d'avoir une belle illustration. On le sait, le gouvernement a choisi de réduire de manière significative le coût du travail. S'il l'a fait en choisissant un crédit d'impôt plutôt que le transfert des cotisations patronales vers la CSG ou la TVA, c'est que cela aurait conduit à un casus belli avec les organisations syndicales qui risquaient de perdre une multitude de postes dans les organismes gestionnaires, comme, par exemple, les caisses d'allocations familiales. Rien n'aurait justifié, une fois qu'elles auraient été financées par l'impôt que siègent à leur conseil d'administration des représentants des organisations syndicales ouvrières et patronales. Ce sont 1632 administrateurs, 16 par caisses et il y en a 102 caisses, qui auraient pu à terme perdre leur poste. On comprend que le gouvernement se soit méfié.On a là, donc, une machine infernale. La faiblesse syndicale se nourrit d'elle-même pour le plus grand tort des salariés mais aussi de l'économie, de sa compétitivité. Oui, de la compétitivité, car l'on a découvert que les syndicats n'étaient pas, comme le croient trop volontiers les libéraux et les organisations patronales, un frein à la productivité. Bien au contraire, de bonnes relations sociales l'améliorent. C'est ce qui ressort en tout cas des travaux récents de Gilbert Cette, sur des données françaises, et de quelques autres sur des données américaines et allemandes (Labour relations quality and productivity: an empirical analysis on french firms.)Des syndicats puissants améliorent la qualité de l'information des entreprises Il ne s'agit évidemment pas d'être naïf et de penser qu'il suffirait de syndicats puissants pour améliorer la compétitivité d'une industrie. On a, bien évidemment, de nombreux exemples du contraire. Mais voyons ce qui se passe lorsqu'un syndicat s'étiole dans une entreprise. D'un coté, et ce peut être le bon coté pour les employeurs, les conflits sociaux s'espacent, les jours d'arrêt pour faits de grève diminuent, les réunions du comité d'entreprise se passent mieux, les tensions apparentes disparaissent. Mais de l'autre, l'entreprise perd une source d'information importante sur les problèmes qui peuvent surgir en son sein. Les syndicats, lorsqu'ils sont puissants, lorsqu'ils ont des contacts réguliers avec les directions font circuler des informations qui sont autrement bloquées par la structure hiérarchique. Tout cela peut paraître théorique, mais ne l'est pas. Je prendrai un exemple banal mais que j'ai vécu dans un établissement du groupe Alcatel il y a quelques années. C'était une usine dans la région parisienne construite à l'ancienne avec une toiture en shed, en dents de scie avec de grandes surfaces vitrées. L'une de celles-ci était cassée. En hiver, les ouvriers qui travaillaient en dessous avaient froid, recevaient de la pluie lorsqu'il en tombait, refusaient donc d'occuper les postes exposés, d'où des conflits quotidiens avec les chefs d'équipe. Le contremaître de l'atelier le savait et protestait régulièrement, mais il était incapable de se faire entendre de la direction de l'usine, le responsable de l'entretien qui avait un budget étriqué avait toujours affaire plus importante à traiter. Lorsque les ouvriers se sont plaints au syndicat, celui-ci a immédiatement fait remonter cette affaire au sommet en indiquant que si rien n'était fait l'atelier se mettrait en grève. Dans les jours qui ont suivi la décision a été prise de réparer le toit défaillant. Les tensions dans l'atelier ont disparu et sa production s'est améliorée.Ce n'est qu'un exemple mais on pourrait en trouver mille dans le quotidien des entreprises. Autre dimension souvent négligée de l'action syndicale : la gestion des tensions et des conflits. Est-ce parce qu'on en entend surtout parler à l'occasion de conflits graves qui conduisent à la grève, on a en général le sentiment que les syndicats mettent systématiquement de l'huile sur le feu. Leur rôle est en réalité bien plus subtil. Ils arbitrent entre tous les motifs de mécontentement qui remontent jusqu'à eux. Ils font le tri dans les conflits et ceci, en fonction des rapports de force avec la direction. Ils font avancer les dossiers qui leur paraissent suscceptibles d'aboutir ou de recueillir un fort assentiment des salariés. Ils calment le jeu pour tout le reste.Puissants, ils mettent en avant les conflits qui concernent un grand nombre de personne, qui leur permettent de mobiliser beaucoup de salariés pour atteindre un objectif grâce à l'action au sein de l'entreprise, tracts, prises de parole, manifestation, arrêts de travail… Lorsqu'ils sont faibles et qu'ils n'arrivent pas à mobiliser sur des problèmes collectifs, comme cette vitre brisée dont je parlasi à l'instant, ils mettent l'accent sur les conflits individuels qui se traitent à l'extérieur de l'entreprise, devant le juge. La montée en puissance des affaires liées au harcèlement moral est directement corrélée à la faiblesse de l'action syndicale. C'en est un subtitut. Moins les syndicats peuvent agir au sein même de l'entreprise avec les moyens traditionnels de la lutte ouvrière, plus ils s'adressent à la justice.Or, ce n'est une bonne chose pour personne. Ce n'en est pas une pour la victime qui se retrouve isolée dans son combat et souvent rejetée par ses collègues. Le plus douloureux dans les cas de harcèlement, c'est souvent l'indifférence ou l'hostilité des collègues, or ceux-ci sont très prompts à trouver que la victime exagère, qu'elle en fait trop. Ce n'en est pas une non plus pour celui que l'on accuse, à tort ou à raison, de harcèlement : bien loin de l'image d'Epinal de l'employeur occupé à défendre becs et ongles les cadres accusés, la réalité est qu'ils sont, le plus souvent, à leur tour ostracisés, condamnés par leurs pairs et mal vus de leur direction qui se serait passée de ce genre d'affaire. Il faut avoir vu un cadre accusé de harcèlement pour comprendre combien cela peut être douloureux, même s'il est effectivement coupable. J'ajouterai enfin que si les faits qui ont conduit à cette accusation de harcèlement sont liés à la structure, à l'organisation de l'entreprise, à sa culture, à la charge de travail… ce ne peut pas être traité au tribunal qui ne juge que des cas singuliers.La qualité des relations sociales améliore les performancesDes organisations syndicales puissantes, qui réunissent de nombreux salariés, sont donc utiles dans plusieurs cas de figure :elles évitent d'abord, l'intervention de l'Etat, ce qui peut être une bonne chose si cela permet de trouver des solutions mieux adaptées. Là où le salaire minimum est non pas imposé par la loi mais négocié avec les organisations syndicales il varie selon les secteurs et selon les régions. Ce qui n'est pas illogique. Le pouvoir d'achat d'un salaire n'est pas le même dans une grande ville et dans une zone rurale, les contraintes de la distribution ne sont pas celles du bâtiment ou de la métallurgie, elles permettent ensuite d'anticiper les problèmes. Lorsqu'une entreprise va mal, des organisations syndicales bien informées le savent et peuvent inciter les directions à prendre des mesures qui évitent que les difficultés se traduisent par des lienciements. On parle beaucoup de l'efficacité du temps partiel pour résister aux difficultés en Allemagne. Mais il n'a été efficace que parce qu'il a été très tôt négocié avec les partenaires sociaux  elles améliorent, enfin, la qualité des décisions puisqu'elles permettent d'intégrer dans la réflexion des données qui autrement échappent aux directions.Mais il ne suffit pas que les organisations syndicales soient puissantes, il faut encore qu'elles soient écoutées et convaincues de la pertinence des décisions prises par le management. Ce qui suppose des institutions adéquates. On parle souvent de la présence de représentants syndicaux dans les conseils d'administration des entreprises allemandes. C'est effectivement une bonne solution en ce qu'elle permet de nourrir en permanence la négociation sociale, de faire circuler l'information de bas en haut et de haut en bas. En ce qu'elle permet également aux directions de faire valoir leur point de vue, de l'argumenter et non plus seulement de l'imposer comme si elles avaient la science infuse et toujours raison. Un des facteurs qui expliquent le désenchantement de beaucoup de salariés, désenchantement que les enquêtes menées au sein des entreprises révèlent régulièrement vient de ce que les décisions qui tombent du ciel leur paraissent souvent contradictoires, incompréhensibles. « On ne sait où l'on va » est l'une des expressions les plus souvent entendues dans les entreprises. Et pour cause : les directions se contentent d'imposer leurs vues sans chercher à justifier les changements de cap, de stratégie, d'orientation. C'est comme cela et pas autrement. Inutile de dire que cette liberté qui leur est laissée d'agir comme ils l'entendent n'est pas toujours du meilleur effet. Là où ils existent, les contrôles, ceux du conseil d'administration d'un coté, ceux des organisations syndicales de l'autre contribuent à l'amélioration de la qualité des décisions.Pourquoi si peu de syndicalistes en France ?On peut imaginer que dans les mois qui viennent le gouvernement ou le Parlement vont proposer des mesures allant dans ce sens. Reste à savoir si elles permettront d'enrayer la chute des effectifs syndicaux et d'améliorer le dialogue social.Modifier les institutions qui organisent le dialogue social peut aider à atteindre ces objectifs, mais est-ce que ce serait suffisant ? pour que le dialogue social reprenne tournure, il faudrait agir sur les causes profondes de l'affaissement des organisations syndicales. Elles sont multiples.Il y a, ces dispositifs institutionnels qui entretiennent depuis des décennies la division syndicale, freinent voire interdisent l'émergence de nouveaux acteurs et favorisent la concentration des forces syndicales dans le secteur public, mais cela tient aussi à des phénomènes plus lourds sur lesquels il est plus difficile d'agir. J'ai déjà dit un mot du rôle de l'Etat qui en jouant de la loi faute d'accords négociés entre partenaires sociaux, gêne le développement des organsiations syndicales. Mais il n'y a pas que cela.  Il y a l'évolution de l'économie française. Les secteurs fortement syndicalisés dans l'industrie ont disparu. Les syndicats n'ont pas su s'imposer dans les secteurs nouveaux, la grande disribution, la restauration rapide, l'intérim… cela tient évidemment aux contrats de travail privilégiés dans ces établissements mais aussi, peut-être, au manque d'imagination des organisations syndicales qui, plutôt que de chercher des solutions nouvelles ont préféré concentrer leurs efforts sur le secteur public.Il y a, aussi, la structure de l'économie française, son coté dual, avec d'un coté quelques très grandes entreprises internationales et de l'autre beaucoup de petites entreprises. La présence d'organisations syndicales dans les grandes entreprises ne pose guère de problème. Elles ont les moyens d'employer des spécialistes en ressources humaines, rompus aux techniques du dialogue social, qui savent négocier. Même si leurs directions n'apprécient guère les syndicats, il leur est difficile de leur interdire d'agir et de travailler. Il en va tout autrement dans les entreprises plus petites. La négociation sociale est une charge supplémentaire pour les chefs d'entreprise qui peuvent difficilement la déléguer à des collaborateurs qui ne sont pas mieux formés qu'eux à cet exercice. Et ce qui vaut pour les chefs d'entreprise vaut également pour les salariés : même avec la meilleure volonté du monde on ne s'improvise pas leader syndical ou négociateur. Cela demande des compétences, notamment en matière de droit du travail, qui manquent à la plupart.La proximité avec les salariés rend, par ailleurs, beaucoup plus problématique tout conflit un peu tendu. Même protégé, le salarié peut craindre des rétorsions et l'employeur s'offusquer de ce que ses décisions sont mises en cause. Si le syndicalisme est si faible en France, c'est que beaucoup de patrons, surtout dans les PME qui représentent l'essentiel de l'emploi, s'y opposent avec la plus grande vigueur. Ils sont patrons chez eux et veulent le rester et n'acceptent pas de partager si peu que ce soit leur pouvoir.La compétitivité est aussi affaire de dialogue socialOn l'a compris, la compétitivité ne saurait se limiter à une action sur le coût du travail. C'est aussi l'affaire de l'innovation et, plus inattendu, peut-être, de la qualité du dialogue social. Là-dessus les entreprises françaises ont de gros progrès à réaliser et les pouvoirs publics de gros efforts à faire en matière d'imagination pour trouver le moyen de contourner ces obstacles que sont l'environnement institutionnel et la structure de l'économie française. Cela ne se fera sans doute pas d'un seul coup de baguette magique. La Présidence Sarkozy avait pris quelques mesures allant dans la bonne direction avec notamment la loi Larcher de 2007 qui impose une concertation préalable, voire une négociation, avant tout projet de loi social, avant de revenir en arrière. La Présidence Hollande devrait poursuivre dans cette direction.

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Les chroniques économiques de Bernard Girard

Pour l'écouterLe rapport Gallois est sorti. Le gouvernement a surpris en reprenant la plupart de ses préconisations. Ce qu'il a fait au risque d'aller un peu vite parce que ce rapport n'est pas aussi important qu'on l'a dit. Pour l'avoir lu, je dirai qu'il est plutôt décevant et que les analyses qu'il fait de la situation sont marquées par un extrême conformisme, on a l'impression de les avoir lues mille fois, et, ce qui est peut-être plus gênant, par ce que je qualifierai d'absence de curiosité. Tout cela peut s'expliquer par la rapidité avec laquelle ses auteurs ont du travailler, mais tout de même. Dans une libre-opinion publiée il y a quelques jours dans Libération, Philippe Askenazy disait qu'on croyait « lire un discours de Raymond Barre à la fin des années 70. » Il y a effectivement un peu de cela dans ce texte convenu. Mais il y a surtout un défaut d'analyse de la situation qui amène à s'interroger sur la pertinence des solutions proposées.Le rapport commence de manière classique par le décrochage dans la compétition internationale de notre économie :Tous les indicateurs le confirment : la compétitivité de l'industrie française régresse depuis10 ans et le mouvement semble s'accélérer. La diminution du poids de l'industrie dans le PIB français est plus rapide que dans presque tous les autres pays européens ; le déficit croissant du commerce extérieur marque nos difficultés à la fois vis-à-vis des meilleures industries européennes et face à la montée des émergents.Soit, mais pourquoi ? Dix ans de droite ?Il y a dans ces premières lignes du rapport trois mots qui auraient du inciter à Gallois et ses collègues à approfondir ce diagnostic : « depuis 10 ans », depuis, en somme, que la droite est au pouvoir. Est-ce que ce sont les mesures prises par les gouvernements de Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy qui sont en cause ? Et si oui, lesquelles ? Est-ce, a contrario, l'absence de mesures ? Mais alors pourquoi n'ont-elles pas été prises ? qu'est-ce qui s'y opposait ? quels étaient les blocages que leurs successeurs pourraient aussi rencontrer ? Et si les décisions prises par ces gouvernements ne sont pas en cause, faut-il remonter plus loin, plus haut ? On pense naturellement aux 35 heures tant rebattues. Et si celles-ci n'y sont pour rien comme il est probable, faut-il chercher ailleurs ?Les hypothèses ne manquent pas. Je voudrais en signaler deux qu'on évoque rarement : la dualité de l'économie française et sa répartition géographique.On souligne souvent que la France manque de ces sociétés de taille intermédiaire, de ces grosses PME qui font le succès de l'Allemagne, mais c'est  que nous avons, d'un coté, beaucoup de très grosses entreprises de taille internationale, et de l'autre, une multitude de petites entreprises qui ne réussissent pas à se développer. Et lorsque l'on parle de compétitivité, il faudrait se demander si elle a reculé partout également. Danone, Michelin, Areva, EADS, pour ne citer que ces quelques noms de grandes entreprises, ont-ils perdu en compétitive ? Cela ne se lit pas ni leurs résultats ni dans leurs positions dans les grands classements internationaux. Ce qui amène à se poser une question : si ces entreprises n'ont rien perdu de leur compétitivité, la dégradation massive de notre commerce extérieur ces deux dernières années ne vient-elle pas de ce qu'elles exportent moins depuis la France et plus depuis leurs usines installées ailleurs dans le monde ? Ce qui pourrait relever de la marche normale des affaires.Prenons, pour être plus précis, le cas d'une entreprise qui exportait il y a dix ans en Asie. Ses ventes dans cette partie du monde ont fortement augmenté, ont tant augmenté qu'elle décide d'y construire une usine. Ses exportations vers cette région disparaîtront puisqu'elles se feront depuis la Chine, la Thaïlande ou la Malaisie. Les chiffres de notre commerce extérieur s'en ressentiront naturellement, mais on ne peut pas dire qu'elle ait perdu en compétitivité.Mesurer des effets de ce type aurait sans doute évité cette confusion entre perte de compétitivité et dégradation du commerce extérieur. Ce sont deux phénomènes différents, même s'il est vrai que beaucoup d'entreprises vendent moins à l'étranger parce qu'elles sont moins compétitives que leurs concurrentes étrangères.Deuxième phénomène qu'il aurait été intéressant d'étudier : la répartition géographique de l'industrie en France et son rôle dans nos difficultés.Il n'est pas rare lorsque l'actualité met en évidence une entreprise en grande difficulté de découvrir qu'elle est installée dans des villes dont on entend à peu près jamais parler. Ce n'est pas un hasard. L'industrie française s'est, depuis les années soixante, éparpillée sur tout le territoire. Les villes, un peu partout, ont voulu leur industrie, on offert aux industriels qui venaient s'installer chez elles des conditions avantageuses. Cela a créé des emplois et contribué à la modernisation de la France dans ses profondeurs, mais cela a aussi isolé les entreprises, rendu plus difficile leur croissance. Difficile de trouver dans ces petites villes les services dont les entreprises ont besoin, difficile également de trouver les compétences qui leur permettraient de se développer. Thouars, pour ne prendre que l'exemple de cette petite ville des Deux-Sèvres, a deux entreprises de plus de 250 personnes, Loeul et Piriot, un spécialiste de la viande de lapin, et la CEE, un spécialiste des sacs papier. Deux belles PME qui ont ou pourraient avoir des perspectives de croissance. Mais pour cela il leur faudrait des compétences qu'elles ne peuvent pas trouver sur place. Recruter un ingénieur pour améliorer le process industriel ? ce sera difficile. Des techniciens, des spécialistes marketing, des professionnels de la vente ? pareil. Lorsque l'on dit que les entreprises ont du mal à recruter malgré le chômage, lorsque l'on ajoute qu'elles ne se développent pas autant qu'elles pourraient, on oublie cette dimension. Quel ingénieur de qualité ira s'enterrer dans cette petite ville qui n'est pas sans charme mais qui n'offre à son épouse que peu de chance de trouver un emploi, qui n'a pas de maternité et dont les établissements scolaires ne préparent pas aux études supérieures qu'il peut souhaiter pour ses enfants. La disparition des services publics, leur dégradation contribue à la diminution de la compétitivité de beaucoup d'entreprises installées loin des grands centres urbains.Il ne suffit pas, comme fait le rapport, de regretter que les jeunes ingénieurs ne choisissent plus l'industrie, il faut aussi se demander pourquoi tant d'entreprises n'arrivent pas à recruter des professionnels.La compétitivité hors coûtCette réflexion sur la géographie aurait amené les rédacteurs de ce rapport à approfondir ce qui est son autre grande faiblesse : l'analyse de ce manque de compétitivité. Ils distinguent bien la compétitive par les prix et celle par la qualité. Mais ils ne vont pas au delà. Prenons la compétitivité par les prix. On a beaucoup parlé du coût du travail, mais il n'en qu'une des composantes. L'autre est la technologie, la qualité des processus de production. Si l'économie américaine est sortie de sa longue léthargie, c'est grâce à l'injection massive de technologie, d'informatique, d'électronique… dans ses processus de production.Le manque de compétitivité des PME françaises vient de ce qu'elles n'ont pas su profiter autant que leurs concurrents en Allemagne ou ailleurs, de ces technologies qui permettent de réduire les coûts. Les auteurs le signalent, ils donnent même des chiffres : 34 500 robots industriels, avec une moyenne d'âge élevée, sont en service en France, contre 62 000 en Italie et 150 000 en Allemagne. Mais ils ne vont pas au delà. Pourquoi les entreprises françaises sont-elles si peu équipées ?Est-ce parce qu'elles sont trop petites ? parce qu'elles n'en ont pas les moyens ? parce qu'elles manquent des compétences nécessaires pour investir dans des technologies qui demandent des savoir-faire pointus, rares, qu'on ne trouve évidemment dans aucune de ces petites villes dans lesquelles sont installées tant d'entreprises.  On aurait aimé qu'ils mettent l'accent sur ce phénomène, qu'ils s'interrogent et se demandent comment amener ces PME à s'équiper de matériels plus modernes. Mais non rien. Alors même que se poser ces questions, c'est presque y répondre. S'équiper de ces technologies, de ces robots demande des moyens financiers. Ces PME les trouveront peut-être demain auprès de la banque publique d'investissement. Cela suppose aussi des compétences, et à défaut de pouvoir les recruter directement, pour les raisons qu'on a vues, des services qui les apportent aux entreprises. Ils auraient pu insister sur la modernisation des centres techniques, des instituts Carnot, de ces institutions qui ont pour vocation d'aider les entreprises à accéder à ces technologies nouvelles mais qui ne le font manifestement pas de manière suffisante. Ils auraient pu proposer la réorganisation de ces réseaux, des financements, le développement de mécanismes qui favorisent le partage des inventions et permettent surtout à ces organismes de mettre à disposition des entreprises petites et moyennes des ressources, compétences, bases de données, contacts… qui les aident à moderniser leurs produits ou leurs processus de production. Qui mettent, pour ne prendre que cet exemple, les dirigeants d'une petite entreprise un peu perdue dans une petite ville en contact avec des gens au fait des dernières technologies.Des réflexions de ce type les auraient sans doute amenés à s'interroger sur la possibilité de créer ce que l'économiste Marshall appelait au début du 20ème siècle des districts industriels, ce que les économistes appellent aujourd'hui plutôt des clusters qui sont à l'origine des succès industriels de l'Asie. Il s'agit de regroupement dans une même ville, une même vallée, une même région d'entreprises qui font le même métier ou des métiers voisins et qui peuvent donc partager des services en commun, logistique, marketing, recherche, exportation… On en a en France plusieurs exemples, le décolletage en Haute-Savoie, qui a permis à la France d'être leader mondial dans ce domaine, le vêtement avec la concentration des ateliers textiles dans le Sentier…Ils auraient pu enfin parler autrement de formation. Ils en disent un mot, ils lui consacrent même un chapitre et soulignent les gaspillages de la formation professionnelle mais ils n'apportent de solution à un problème lié, pour l'essentiel, au détournement des budgets de cette formation par les organisations syndicales, ouvrières et patronales, comme l'avait montré le rapport Perruchot.Lorsque l'on aborde les questions de formation, on évoque en général le rapprochement de l'université et des entreprises. Les auteurs de ce rapport ne manquent pas à cette tradition. Peut-être aurait-il mieux valu qu'ils s'interrogent sur les échecs répétés des multiples tentatives faites ces trente dernières années et qu'ils proposent ce qui serait tout à la fois le plus simple et le plus efficace, tant pour les entreprises que pour l'université et pour l'emploi des jeunes diplômés : la mise en place de dispositifs qui donnent aux entreprises la possibilité de contribuer au financement de thèses d'étudiants en troisième cycle. Cela inciterait les étudiants à se tourner vers le monde de l'entreprise et cela donnerait à celles-ci la possibilité de nouer des liens avec de jeunes chercheurs susceptibles d'être recrutés. On se plaint beaucoup de ce que les entreprises pratiquent peu la recherche ou, plutôt, qu'il y a peu de recherche privée. Ce serait un moyen de la développer.Pourquoi ce rapport est-il si décevant ?On l'a compris, j'ai trouvé ce rapport très décevant, trop court dans ses analyses, trop conventionnel dans ses approches. Cela peut, pour une part, s'expliquer par le peu de temps laissé à ses auteurs. Mais cela tient aussi à la méthode retenue. Ses auteurs ont compilé les rapports existants, repris leurs analyses, leurs données. Pas étonnant que dans ces conditions ils tombent sur les mêmes propositions et les mêmes résultats.Cela tient encore, et peut-être surtout, à une erreur de casting. Louis Gallois est un grand industriel, il connait bien le monde des grandes entreprises internationales, il sait ce que peuvent être leurs problèmes de compétitivité et comment les résoudre. Il connaît beaucoup moins bien le tissu industriel français, les problèmes de ces PME dispersées sur tout le territoire qui n'arrivent pas à croître malgré leur potentiel. Il aurait pu pallier tout cela s'il avait eu le temps de mener de véritables analyses, s'il avait pu s'entourer de spécialistes de ces secteurs, s'il avait pu aller rencontrer ces dirigeants, réfléchir avec eux à leurs problèmes. Il n'en a, évidemment, pas eu le temps.Est-ce que tout cela condamne les propositions de ce rapport et les décisions que le gouvernement a prises à sa suite ? pas forcément. La réduction du coût du travail soulagera sans doute nombre d'entreprises dans la période de grande difficulté que nous traversons, cela leur permettra de mieux résister au choc de la concurrence extérieure et peut-être même pour certaines de reconquérir des parts de marché, cela atténuera les critiques du patronat à l'égard du gouvernement et aidera à la négociation d'accords avec les organisations syndicales sur le marché du travail, le gouvernement pouvant dire aux patrons, au Medef,  j'ai fait ma part, à vous, maintenant de faire des efforts, mais cela suggère que les ces mesures risquent de ne pas donner des résultats à la mesure des attentes. Et c'est dommage.

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Les chroniques économiques de Bernard Girard

Pour écouter cette chronique donnée sur AligreFM le 07/02/2012L’Allemagne comme modèleLa nouveauté de cette dernière semaine est certainement l’installation de l’Allemagne comme modèle économique pour la France. Certains s’en réjouissent, trouvant que c’est une excellente chose que l’Europe entre ainsi dans les faits, d’autres s’en offusquent, trouvant assez surprenant et, pour tout dire, un peu déplaisant de se voir ainsi comparé au bon élève si l’Allemagne est bien un bon élève, ce qui n’est pas le cas dans tous les domaines comme on nous l’a régulièrement rappelé. Mais cet exemple allemand a été surtout convoqué par le Président de la République pour vendre sa TVA sociale dont l’objectif avoué est de réduire le coût du travail. On a dit, à juste titre, qu’une hausse de 1,6% de la TVA n’effacerait pas l’écart entre les salaires français et ceux pratiqués dans les pays émergents. C’est l’évidence, mais ce n’est sans doute pas l’objectif. Cette mesure vise beaucoup plus les écarts de compétitivité entre l’industrie française et celle de nos voisins immédiats avec lesquels nous faisons l’essentiel de notre commerce. Est-ce que ce sera suffisant ? ce peut l’être marginalement pour des entreprises qui exportent en Europe des produits également fabriqués en Italie, en Espagne ou en Allemagne. Tous pays qui pourraient, éventuellement, réagir, en prenant à leur tout des mesures qui renchérissent nos produits. Mais revenons à l’Allemagne : son succès viendrait, si on a bien compris Nicolas Sarkozy, de ce qu’elle a su baisser les salaires, de ce qu’elle a, au fond, appliqué les recettes du Medef. C’est, bien sûr, inexact. Si l’industrie allemande est aujourd’hui si puissante c’est pour bien d’autres motifs.Entreprises exportatrices : des salaires plus élevés que la moyenneLes performances de l’industrie allemande à l’exportation sont, nous dit-on, la meilleure preuve de sa compétitivité. C’est exact. Mais il faut tordre le coût à une première idée : ce ne sont pas des salaires plus faibles qui en sont la cause. Non seulement, les salaires allemands, sont, malgré les mesures de Schröder, parmi les plus élevés au monde, mais ils sont plus élevés que la moyenne dans le secteur manufacturier et ils le sont plus encore dans les entreprises qui exportent (Schank, Schnabel, Wagner, Do exporters really pay higher wages? et Klein, Moser, Urban, The contribution of trade to wage inequality). Ce n’est pas propre à l’Allemagne. On retrouve le même phénomène un peu partout dans le monde, dans les pays industrialisés comme dans les pays émergents. Aux Etats-Unis, l’écart sont de l’ordre de 7 à 11%. Et ceci est particulièrement vrai pour les salariés les plus qualifiés. En Allemagne, cet écart entre les salaires pratiqués dans les entreprises qui exportent et celles qui ne travaillent que pour le marché domestique n’a fait que croître ces dernières années avec la libéralisation des marchés et l’augmentation du nombre d’entreprises allemandes qui exportent. On devine pourquoi : les entreprises qui exportent emploient des personnels plus qualifiés, la concurrence plus vive à laquelle elles sont confrontées les amènent à investir dans tout ce qui peut améliorer leur compétitivité. Et, enfin, comme elles sont en général plus importantes que la moyenne, elles bénéficient d’économies d’échelles. Ce ne sont pas les exportations qui augmentent les salaires, mais ce sont les plus performantes, celles qui emploient les personnels les plus qualifiés, celles donc qui paient les meilleurs salaires, qui exportent. S’il y a eu modération salariale en Allemagne, elle a surtout concerné les entreprises qui travaillent pour le marché domestique.  Ce n’est donc pas de ce coté là qu’il faut chercher la raison des meilleures performances de l’industrie allemande.Un tissu de PME exportatrices qui ont la confiance de leur banquierLa raison est plutôt à chercher du coté de la structure de l’industrie allemande. On sait qu’il y a plus de grosses PME en Allemagne qu’en France. Et que celles-ci, qu’on appelle les Mittelstand, jouent un rôle déterminant dans les succès de l’industrie allemande à l’étranger. Mais pourquoi ?On peut avancer plusieurs explications. La première est à chercher du coté du financement de ces entreprises le plus souvent familiales qui entretiennent des liens étroits avec leur banquier. Elles n’en ont souvent qu’un, l’Hausbank, qui les connaît parfaitement bien et est un spécialiste du crédit aux entreprises industrielles. Parce qu’il entretient avec eux des relations solides, il leur prête volontiers sur le long terme, ce qui favorise les investissements de productivité. Parce que c’est un spécialiste du crédit aux entreprises, il peut leur fournir des services multiples et variés : analyse économique du secteur, études de marché à l’étranger… A l’inverse, les entreprises françaises même petites ont en général plusieurs banquiers qui les connaissent moins bien, sont donc plus sensibles au risque pris et préfèrent, pour ce motif, leur prêter sur le court terme : les banques françaises consentent plus volontiers des avances de trésorerie à leurs clients que de quoi financer des équipements et des machines. Ce mode de financement favorise bien sûr le développement d’activités industrielles qui demandent plus de capitaux que les activités de service.Cette qualité des relations entre les entreprises et leur banque est particulièrement utile dans les périodes de crise. Lorsqu’en 2009, l’industrie allemande a connu de très graves difficultés, les banques sont venues au secours de ces entreprises familiales, les prêts aux entreprises ont augmenté alors que chez nous, on le voit aujourd’hui, nos grandes banques ont plutôt tendance à restreindre le crédit dans les périodes difficiles.Et lorsqu’elles prêtent, elles le font dans des conditions proches de celles consenties aux grandes entreprises, ce qui est bien moins le cas en France.  Cette différence tient, pour beaucoup, à la structure du secteur bancaire en Allemagne, bien moins concentré qu’en France, avec beaucoup de banques locales, municipales, de coopératives, de caisses d’épargne, les Sparkassen, spécialisées dans le financement de l’industrie, souvent contrôlées par le autorités municipales particulièrement attentives aux performances des entreprises et au marché de l’emploi. Beaucoup ont, d’ailleurs, dans leur raison sociale l’obligation d’être profitable mais aussi de soutenir les activités locales. Si l’on cherchait quelque chose de similaire en France, on pourrait le trouver du coté des caisses régionales du Crédit Agricole dont  le rôle dans le soutien l’agriculture française a longtemps été déterminant. De ce point de vue, le projet de François Hollande de créer une banque d’investissement avec des établissements délocalisés dans les régions, proches donc des entreprises, est une bonne idée qui pourrait corriger cette faiblesse notre économie.Une spécialisation qui protègeAutre différence : la spécialisation. Les PME allemandes qui exportent sont plus autonomes que les françaises. Elles ont cherché et trouvé des niches, des créneaux techniques sur lesquelles elles se sont développées à l’abri de la concurrence avec des produits qui ne souffrent pas trop d’un coût élevé, soit parce que le travail n’entre que pour peu dans leur coût final, soit parce qu’ils sont protégés par des brevets qui interdisent la copie, soit encore parce que leur fabrication demande de telles compétences que les écarts de salaires entre pays ne jouent plus de manière aussi significative. Les grosses PME françaises, qui sont souvent des filiales des grands groupes industriels, pratiquent plus volontiers la sous-traitance : si elles exportent, c’est à l’abri, sous le parapluie des grands groupes. Or, cela les fragilise : leur donneur d’ordre peut à tout moment leur préférer un concurrent mieux disant installé ailleurs dans le monde. Tout ce que l’on dit sur l’incitation des grands groupes à tirer les PME à l’exportation va donc plutôt dans le mauvais sens. Cette autonomie à l’exportation des PME allemandes n’est possible que parce que l’Allemagne a développé un formidable outil de mutualisation, de partage des efforts commerciaux. C’est le pays des grandes foires. Il faut être allé une fois à la Foire de Hanovre, qui regroupait l’année dernière 6500 entreprises venues de plus de 65 pays pour en mesurer la puissance. Les industriels du monde entier viennent faire leur marché en Allemagne. On ne peut pas dire qu’ils le fassent en France. Et ces foires allemandes sont accessibles à toutes les entreprises, même aux plus petites : le m2 de stand est vendu à la foire de Hanovre moins de 200€.Centrales nucléaires, TGV ou aéronautique, pour ne prendre que ces quelques exemples de spécialités industrielles françaises, font appel à de très hautes technologies et demandent des compétences et tout un environnement qui ne se copient pas du jour au lendemain. Il faudra des années avant que la Chine ou l’Inde fabriquent des avions capables de faire concurrence à Airbus ou à Boeing. Des années, sauf si… nous les aidons. Et on aperçoit là une autre différence majeure entre la France et l’Allemagne. Nos exportations sont très souvent tirées par de gros contrats négociés au plan politique. Nicolas Sarkozy est allé en Inde faire la promotion du Rafale, après l’avoir tenté sans succès au Brésil et en Lybie, et il espère bien en tirer un avantage politique. D’autres avant lui ont fait de même et c’est même une des traditions les mieux ancrées dans les couloirs du pouvoir que l’organisation de ces voyages politico-industriels où le Président emmène quelques dizaines de grands patrons pour signer des contrats. La presse d’opposition s’en moque en général, soulignant chaque fois que possible l’écart entre les déclarations d’intention et la réalité des contrats effectivement signés. Mais il arrive qu’ils aboutissent. Et c’est alors que la différence entre l’Allemagne et la France apparaît.Que peuvent en effet demander les autorités politiques des pays clients au Président de la République ? des remises de prix ? Ce n’est pas de leur compétence. Ils recherchent des avantages politiques, des investissements chez eux et des transferts de technologie. En achetant des Rafales, si elle les achète bien, l’Inde se procurera également des compétences, du savoir-faire qu’elle pourra demain nous opposer. Il en va évidemment tout autrement lorsqu’un industriel indien achète des roulements à bille, des moteurs ou des pièces mécaniques très sophistiquées à un producteur allemand : seuls comptent alors les caractéristiques, les performances et le rapport qualité-prix. Dit autrement, la spécialisation de l’Allemagne la protège mieux de la concurrence des pays émergents.Un hinterland industrielToutes ces caractéristiques que je viens de décrire sont anciennes, datent, pour certaines, du début de l’industrialisation en Allemagne, pour d’autres de l’immédiat après-guerre lorsqu’il a fallu créer des institutions financières pour distribuer les fonds du plan Marshall. Les mesures Schröder n’ont donc pas grand chose à voir avec cela. Les mini-jobs dont on parle tant, ces emplois qui permettent de gagner 400€ en travaillant à temps partiel exonéré de cotisations sociales et d’impôts qui ont tant fait pour améliorer les statistiques du chômage outre-Rhin et augmenter le nombre de travailleurs pauvres, sont surtout utilisés dans les activités de service : restauration rapide, services aux personnes, commerce de détail… On en trouve beaucoup moins dans les entreprises industrielles qui ont besoin d’un personnel qualifié.Ce qui est nouveau, et probablement décisif pour l’avenir de l’industrie allemande, est la création, ces dix dernières années d’un véritable hinterland, d’un arrière pays industriel dans les ex pays socialistes, la Pologne, la Hongrie, la Slovaquie et, surtout, la Tchéquie. Les industriels allemands ont investi massivement dans ces pays, surtout l’industrie automobile qui voyait ses marges diminuer et qui souffrait d’un manque de flexibilité lié au développement d’une automatisation conçue pour réduire le coût du travail.On en parlait la semaine dernière, à propos de la Chine, l’automatisation a de nombreuses vertus, elle améliore la productivité mais elle rend plus difficile les changements rapides de gammes de production. En créant des usines dans les ex-pays de l’Est, les Allemands ont trouvé des pays avec des traditions et un environnement favorable, une population éduquée, une tradition industrielle, un enseignement professionnel de qualité que le communisme n’avait pas détruit. Et, bien sûr, une main d’œuvre bien meilleur marché et ceci à quelques heures de route de ses grands centres de production. Il ne faut pas plus de 5 heures de transport par la route pour aller de Prague au cœur de l’Allemagne. Ce n’est pas plus loin que Paris de Lyon.Les industriels qui se sont installés en nombre dans ces pays de l’Est, sont allés chercher des salaires plus faibles mais aussi une plus grande flexibilité. Flexibilité dans la production comme je le disais à l’instant avec des usines moins automatisées, mais aussi flexibilité salariale. Il est bien plus facile de faire varier, à la hausse ou à la baisse, le coût du travail dans ces pays qu’en Allemagne ou en France. Parce qu’il est plus facile de licencier le personnel quand la charge de travail diminue, mais aussi parce que la structure des salaires s’y prête qui associe un fixe et des primes ou des bonus dont le montant varie en fonction de l’activité. Si celle-ci diminue, la masse salariale suit…Ces investissements dans les ex pays socialistes sont en train de modifier profondément la géographie économique de l’Europe. Il ne s’agit pas en effet de délocalisations éphémères comme celles que pratiquent les industriels à la recherche de coûts salariaux toujours plus faibles, comme Nike qui quitte un pays lorsqu’il trouve mieux ailleurs, il ne s’agit pas non plus de délocalisations pour conquérir un marché, comme lorsque Carrefour s’installe en Chine pour vendre aux consommateurs chinois, il s’agit vraiment de la constitution d’une immense zone industrielle à l’est de l’Europe. Les Allemands sont là pour rester. En témoignent leurs investissements en R&D dans ces pays qui vont leur apporter dans la durée ce qui risque de rapidement leur manquer en Allemagne : une main d’œuvre abondante et motivée (Kampik, Dachs, The Innovative Performance of German Multinationals Abroad).  Un modèle allemand ?On connaît les problèmes démographiques de l’Allemagne. Ce n’est pas la seule difficulté qui menace à moyen terme l’économie allemande. Il en est une autre directement liée à ces mesures prises par Gerhard Schröder dont on nous vante aujourd’hui les mérites de ce coté ci du Rhin : le désengagement des salariés allemands. Un récent sondage de Gallup, l’institut américain, révélait que 13% seulement des Allemands étaient engagés dans leur travail. 20% de la population est activement désengagée et le reste n’est ni l’un ni l’autre. Cela se traduit par un absentéisme élevé que Gallup a évalué à 247€ par salarié, et probablement par une diminution de la productivité et une dégradation de la qualité. D’autres études soulignent les effets pervers des mii-jobs introduits par Schröder qui éloignent du marché du travail des gens qui se contentent de ce salaire d’appoint plutôt que de chercher un emploi.S’il convient de regarder ce qui se passe en Allemagne, s’il est pertinent de s’en inspirer ce n’est pas forcément en allant chercher du coté de mesures dont la principale vertu aux yeux de ceux qui nous les proposent est d’apporter de l’eau au moulin du Medef. Le montant des salaires et des cotisations sociales sont une réalité incontournables. Et si l’Allemagne nous donne un exemple, c’est bien lorsqu’elle nous montre que l’on peut rester compétitif avec un coût du travail élevé pour peu que l’on construise une économie et une offre industrielle adaptées. C’est ce à quoi devraient s’attacher nos prochains gouvernements.

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Les chroniques économiques de Bernard Girard
Une grève moderne à propos de la grève des agents de sûreté aéroportuaire

Les chroniques économiques de Bernard Girard

Play Episode Listen Later Dec 27, 2011


Bernard GirardUne grève moderneLe 26/12/2011Pour l’écouterLa grève dans les aéroportsDepuis une dizaine de jours, aucun journal radio ou télé ne s’ouvre qui ne nous donne des informations sur la grève des personnels de sûreté des aéroports. On a vu le gouvernement prendre fait et cause pour les usagers obligés de faire de longues queues jusqu’à envoyer des policiers et des gendarmes les remplacer, geste extrême qui amènerait, dans une entreprise privée, le patron qui oserait cela devant les tribunaux.On comprend les intentions du gouvernement : jouer de l’agacement que suscite ce genre de grève à la veille de Noël, faire preuve de fermeté à la veille d’une échéance électorale et mettre en difficulté son adversaire socialiste partagé entre le soutien aux grévistes et le souci des usagers. Commet-il une erreur ? ce n’est pas impossible, mais ce n’est pas certain. La recette a été suffisamment souvent éprouvée pour qu’on ne puisse exclure qu’elle marche une nouvelle fois, tant il est vrai qu’il est pénible de faire la queue dans un aéroport dans l’attente d’une inspection de bagages qui s’éternise…Cette grève qui s’achève avec des accords qui ne donnent pas vraiment satisfaction aux grévistes aura, cependant, été l’occasion de jeter un œil sur une profession que l’on connaît sans la connaître, une profession assez caractéristique des évolutions de ce qu’on appelait hier la classe ouvrière.Des effectifs largement issus de la diversitéUne première remarque frappe quiconque a jeté un regard sur les personnels qui assurent la sécurité dans les aéroports : beaucoup, sinon la majorité des personnels employés dans ces activités de contrôle sont issus de ce qu’on appelle aujourd’hui la diversité. Ils sont une bonne illustration de ces nouvelles couches populaires qui occupent les emplois de service, mais aussi les emplois ouvriers. Issus de familles immigrées ou eux-mêmes immigrés, souvent de sexe féminin, plus de 45% de ces agents sont des femmes, ce qui est exceptionnel dans les métiers de la sécurité, ils ont fait des études qui leur ont permis d’acquérir quelques compétences. Mais l’absence de diplômes ou lorsqu’ils en possèdent, ce qui est le cas d’un certain nombre, la possibilité de le faire valoir, et le chômage les ont condamnés à travailler dans ces nouveaux métiers des services qui demandent des compétences, comme on verra, mais qui sont mal considérés, mal payés et soumis à des contrats précaires.Toutes caractéristiques qui pourraient donner mille occasions de faire grève et que l’on retrouve d’ailleurs dans les revendications des grévistes qui réclament une augmentation de 200€ par mois.Cette grève a donc plusieurs dimensions, même si c’est d’abord une grève pour les salaires. Il est vrai qu’ils sont faibles. De l’ordre de 1500€ brut par mois, ce qui représente à peu près 1300€ net pour qui a un emploi à plein temps. Des salaires plus faibles encore, donc, pour ceux qui travaillent à temps partiel, ce qui n’est pas le cas le plus fréquent. Des salaires d’autant plus faible qu’il ne s’agit pas d’emplois de bureau, mais d’emplois postés avec des horaires décalés, du travail de nuit, le samedi et le dimanche. Le contrôle des bagages et des passagers se fait sept jours sur sept, de très tôt le matin à très tard le soir.On dira que ces salaires correspondent à ceux d’emplois sans qualification. Mais est-ce vraiment le cas ?Des métiers qui demandent des compétencesCe sont des métiers qui paraissent demander peu de qualifications, mais comme souvent dans les services, c’est bien plus compliqué que cela. Ces métiers demandent en réalité des qualifications. Elles sont décrites dans la littérature professionnelle, dans les conventions collectives. Il faut, pour ne prendre que cet exemple, un niveau minimal d'anglais permettant de procéder à une réconciliation bagage/passager. Il faut maîtriser l’agacement des passagers, savoir calmer le jeu, maîtriser les outils mis à leur disposition, savoir pratiquer une fouille… De fait, on ne peut exercer ces métiers sans une formation et sans un certificat de qualification professionnelle (CQP) délivré par un centre de formation conventionné par la direction générale de l'aviation civile (DGAC) mais aussi, ce qui est plus rare, un double agrément du ministère de l’intérieur et du ministère de la justice.Ces métiers demandent donc des qualifications réelles et diversifiées puisqu’il y a plusieurs métiers, opérateurs, profileur, chef d’équipe… ce qui explique qu’on ne puisse remplacer au pied levé les grévistes. Les policiers et gendarmes que le ministère de l’intérieur a mobilisés en masse n’ont en rien diminué la longueur des queues : ils ne savent tout simplement pas faire, ils n’ont pas été formés pour.Mais, comme souvent dans le monde des services, il s’agit de qualifications banales, beaucoup de gens savent un peu d’anglais, et les formations techniques, plus rares, sont courtes au plus quelques semaines. Ce qui explique que le turn-over y soit élevé et les rémunérations faibles : des compétences banales ne favorisent pas les salaires élevés.Une structure qui favorise la concurrence et donc les salaires faiblesCe n’est pas la seule raison qui explique des salaires faibles. Il est d’autres salariés aux compétences tout aussi banales qui réussissent à obtenir des salaires plus élevés. Si les salaires sont ici si faibles, c’est que la structure et l’organisation du secteur s’y prêtent. Cette activité qui était autrefois prise en charge par des policiers a été privatisée en 1996 et confiée à des sociétés privées qui se font concurrence, une concurrence d’autant plus vive qu’elles sont nombreuses, une douzaine se partagent le marché des aéroports parisiens, et que leur contrat est remis en cause tous les trois ans. Cette concurrence permanente favorise naturellement le maintien de salaires faibles dans des activités qui sont essentiellement de main d’œuvre. A chaque renouvellement de contrat, un concurrent peur venir avec une solution plus économique. Dans d’autres métiers, cela passerait probablement par des gains de productivité qui réduisent les effectifs mais maintiennent les salaires quand ils ne les augmentent pas. Dans des métiers de main d’œuvre comme ceux de la sécurité, les entreprises qui veulent réduire leurs coûts doivent agir sur la masse salariale.  Elle sont d’autant plus incitées à le faire que ce n’est plus une activité en croissance. Le chiffre d’affaires des sociétés spécialisées a diminué de manière significative ces dernières années. Cette diminution est pour une part liée à la baisse du trafic passager. Elle s’est accompagnée d’une diminution des effectifs. Or, l’on sait que ce n’est pas lorsqu’elles licencient que les entreprises sont le plus incitées à accorder des augmentations de salaires. Entre 2003 et 2009, les entreprises spécialisées ont perdu un millier d’emplois. Mais comme cela ne suffisait pas, certaines entreprises ont réduit les rémunérations de leurs personnels. Plusieurs salariés interrogés dans la presse à l’occasion de cette grève ont indiqué que les leurs avaient diminué lorsque la Brinks, l’un des principaux opérateurs, avait repris le contrat d’un précédent prestataire. Voyons comment. Et pour cela il nous faut raconter la manière dont cette grève a commencé à Lyon Satolas.Un métier sous contrôle permanentLa grève a donc commencé le 16 décembre à Lyon, elle s’est rapidement étendue à d’autres aéroports de province et de la région parisienne, à Orly, puis à Roissy.Cette contagion rapide, pas si fréquente dans une profession éclatée entre près de 150 sites (il y a en France 145 aéroports qui reçoivent des passagers) est l’indice du profond mécontentement des personnels qui exercent ce travail. Un mécontentement que l’on peut mesurer à un taux de turn-over très élevé. Cette profession employait en 2009 9800 personnes. La même année, 4350 personnes ont quitté ce métier et 3700 ont été recrutées. Taux de départ : 44%, taux de recrutement : 38%. Peu de professions ont un taux de turn-over aussi élevé. Mais si jusqu’à présent les salariés mécontents se contentaient de donner leur démission, en un mot de voter avec leur pied, ils ont cette fois-ci décidé de se mettre en grève. Pour comprendre pourquoi, il faut revenir au mois de novembre, quelques semaines avant que n’éclate la grève, à l’aéroport de Satolas, dans la banlieue de Lyon.Pendant des années, le contrat de surveillance des passagers était, dans cet aéroport, assuré par Securitas. Puis, en novembre dernier, la Brinks a repris ce contrat. Dans ces cas là, l’entreprise qui emporte le contrat reprend les salariés déjà en place en application de l’article L122-12 du code du travail qui indique que « s'il survient une modification dans la situation juridique de l'employeur, notamment par succession, vente, fusion, transformation du fonds, mise en société, tous les contrats de travail en cours au jour de la modification subsistent entre le nouvel employeur et le personnel de l'entreprise. » Cet article est appliqué dans de nombreux métiers de service, l’informatique, le transport, la gestion des eaux, des ordures… il l’est chaque fois qu’il y a des activités de sous-traitance. Il protège les salariés mais aussi les donneurs d’ordre qui peuvent plus facilement se défaire d’un prestataire qui ne leur convient plus si celui-ci peut se dégager du contrat sans devoir licencier tout son personnel.La Brinks a donc repris les salariés de Securitas, mais elle ne s’est pas contentée de reprendre l’activité, elle l’a réorganisée de manière à en réduire le coût : elle a diminué le nombre d’heures de nuit et demandé aux opérateurs chargés du contrôle d’effectuer également l’accueil, deux mesures qui lui permettaient de réduire la masse salariale et donc de faire une proposition plus avantageuse que celle de Securitas, c’était l’objectif et c’est ce qui lui a permis de gagner la compétition, mais elle l’a fait aux dépens des salariés qui ont du, dés novembre, travailler plus pour gagner moins du fait de la réduction des heures de nuit qui sont, comme on sait, majorées.Lorsque l’on parle de privatisation, on pense en général au transfert de la valeur ajoutée vers les actionnaires, mais il faut, dans ces activités de sous-traitance, aussi, et peut-être surtout, compter avec cette mise en concurrence qui incite les entreprises à réduire leurs coûts, et donc leurs coûts salariaux, pour obtenir les contrats. Au delà des salaires, un contrôle éprouvant…Ces réductions de salaire et augmentation de la charge de travail étaient en soi un motif de mécontentement. Elles se sont compliquées, dans ce métier très particulier qu’est la sûreté dans les aéroports, d’une pression très forte de la hiérarchie, d’une hiérarchie qui a changé avec le renouvellement du contrat : il ne s’agit pas que les salariés relâchent leur attention au risque de laisser passer un terroriste ou quelqu’un qui y ressemble. Les personnels sont en permanence contrôlés, surveillés, comme peu le sont. C’est une autre caractéristique de plusieurs de ces métiers de service que l’on rencontre plus rarement dans l’industrie où les contrôles portent en général plus sur les produits, sur la qualité, que sur les individus.Ce contrôle permanent est éprouvant. Il l’est plus encore lorsque l’on est mécontent et que l’on est tenté de protester contre son employeur en réduisant ses cadences, en pratiquant des formes plus ou moins sauvages de grève perlée.Des salariés mécontents, dont les rémunérations réelles diminuent, dans l’impossibilité de quitter leur emploi vue la montée du chômage, dans l’impossibilité de manifester leur mécontentement en limitant leurs cadences, en permanence soumis au contrôle de leur hiérarchie… il n’en faut pas beaucoup plus pour que la grève, qui n’est pas dans leur tradition de métiers peu syndiqués, paraisse comme la seule solutionEt comme chaque fois qu’il y a grève, les frustrations, les humiliations remontent. Et elles sont nombreuses pour ces salariés qui, travaillant pour des prestataires extérieurs, n’ont pas droit aux services que les aéroports et notamment ADP, Aéroports de Paris, offrent à leur personnel, en matière de restauration, de comité d’entreprise. Autant de détails qui ajoutent au sentiment d’être maltraité et considéré comme des travailleurs de seconde zone.Au delà des salaires, c’est tout un système que ces personnels de sûreté contestent donc. Et si ce mouvement a pris tant d’ampleur, s’il s’est étendu à tant d’aéroports c’est que cette situation est vécue par tous de la même manière. Des usagers pris en otageLe grand argument pour casser cette grève et envoyer des policiers remplacer des grévistes est qu’elle prend en otage les usagers, les passagers qui partent en vacances. C’est bien le cas et c’est l’une des caractéristiques des grèves dans les transports d’affecter directement les usagers qui peuvent, à juste titre, se sentir les otages d’un conflit qui ne les concerne en rien, au moins au premier abord. En réalité, ils sont tout à fait concernés puisqu’ils bénéficient de ce système, la pression sur les prestataires se retrouvant dans les prix des billets. Les taxes que les compagnies aériennes paient aux aéroports pour les dépenses de sécurité et de sûreté varient de 8 à 13€, ce qui n’est pas négligeable sur des billets dont les prix ont, on le sait, beaucoup diminué. Elles seraient sans doute plus élevées de quelques dizaines de centimes si les salaires des personnels chargés de la sûreté étaient plus élevés.Mais revenons aux usagers. Lorsqu’un constructeur automobile fait grève, ses clients peuvent se tourner vers la concurrence. Dans le cas des aéroports, des compagnies de transport public c’est beaucoup plus difficile. Tout simplement parce qu’elles disposent d’une espèce de monopole sur leur activité. Ce qui donne à des salariés qui n’en ont guère d’autre un moyen de pression sur leur employeur mais aussi sur le donneur d’ordre, en l’espèce les aéroports. On a parfois parlé d’égoïsme, on a reproché à ces salariés de ne pas se préoccuper du confort des voyageurs qui partaient en vacances. A-t-on oublié combien ces mêmes passagers peuvent être, à l’occasion, déplaisants avec ces personnels chargés de la sûreté ? mais ce n’est qu’un détail. Revenons aux aéroports.On aura remarqué combien ils sont jusqu’à présent restés discrets. Alors même que ce sont eux qui tiennent la solution. Il leur suffirait de renégocier le contrat de manière à autoriser ces entreprises à augmenter leurs salariés pour qu’elles cèdent. C’est ce qu’ils feraient si l’Etat et les compagnies aériennes les y incitaient. Mais c’est manifestement tout le contraire. Bien loin de pousser les entreprises et les aéroports à négocier, le gouvernement menace les syndicats, casse la grève, envoie des policiers et des gendarmes remplacer les grévistes. Sous couvert de prendre le parti des usagers, il prend en fait celui des aéroports et de ces sociétés de service.Cette attitude pourrait surprendre de la part d’un gouvernement qui n’a de cesse de parler de la classe ouvrière, de chercher à la séduire par tous les moyens. Mais il est vrai qu’il aime une classe ouvrière docile qui travaille plus pour gagner plus sans protester, qui ne se met pas en grève, qui achète français et vote comme il faut, c’est-à-dire à droite… Ce n’est pas vraiment une surprise, c’est juste le rappel d’une évidence : la droite n’a jamais aimé les combats ouvriers et s’est toujours trouvée, dans les luttes sociales, du coté du patronat. Est-ce que ce rappel aura un effet sur la campagne ? est-ce que cela empêchera Nicolas Sarkozy de vanter les valeurs ouvrières le temps d’un discours ? ce n’est même pas certain tant la gauche s’est montrée discrète. Sans doute François Hollande a-t-il critiqué la gestion « à coups de menton » de la grève et l’envoi de policiers dans les aéroports, mais on aurait aimé qu’il profite de cette crise pour nous dire s’il envisage de revoir une organisation des services dans les aéroports qui est, disons pour rester mesuré, perfectible.Il ne l’a pas fait. C’est dommage. Ce l’est d’autant plus que l’on peut deviner au travers de ce conflit ce qui frappe et fruste beaucoup de salarié : l’augmentation des contrôles sur leur travail, la pression sur les effectifs et les salaires, l’instabilité de la hiérarchie, des procédures, des stratégies.Si la gauche voulait vraiment susciter un désir chez les électeurs il faudrait qu’elle leur donne le sentiment qu’avec elle les choses peuvent vraiment changer de manière concrète. Les employés des société de sûreté ne demandent pas autre chose : quelques dizaines d’euros de plus par mois, de la considération et des motifs de conserver des emplois qu’ils fuient lorsqu’ils ne font pas grève.

france zoom radio normal dans lines priority characters ces tout lyon pages alors ils depuis pendant sous elles toutes moderne accent puis politique adp revision plusieurs autant compatibility lorsque msonormal peu etat lorsqu cambria propos paragraphs la gr hollande nicolas sarkozy taux brinks voyons cambria math style definitions worddocument saveifxmlinvalid ignoremixedcontent punctuationkerning revenons breakwrappedtables dontgrowautofit trackmoves trackformatting lidthemeother msonormaltable x none mathpr lidthemeasian snaptogridincell wraptextwithpunct useasianbreakrules latentstyles deflockedstate centergroup latentstylecount subsup undovr donotpromoteqf mathfont brkbin brkbinsub smallfrac dispdef lmargin rmargin defjc wrapindent intlim narylim defunhidewhenused defsemihidden defqformat defpriority allowpng lsdexception locked qformat semihidden unhidewhenused latentstyles issus endfragment name title name strong startfragment name normal name emphasis name placeholder text name list paragraph name no spacing name quote name light shading name intense quote name light list name dark list accent name light grid name colorful shading accent name medium shading name colorful list accent name medium list name colorful grid accent name medium grid name subtle emphasis name dark list name intense emphasis name colorful shading name subtle reference name colorful list name intense reference name default paragraph font name colorful grid name book title name subtitle name light shading accent name bibliography name light list accent name toc heading name light grid accent name table grid name revision securitas roissy total time hyphenationzone commet usefelayout dgac documentproperties cqp aligre fm tableau normal
Yannick Foll
Quand on est amoureux

Yannick Foll

Play Episode Listen Later Dec 12, 2010


Quand on est amoureuxTous les chanteurs ont chanté l'amour,à leur façon,Brassens, disait; « parlez moi d'amour, je vous fous mon poing sur la gueule.Brel chantait « ne me quitte pas ».Et je ne vous parle pas de Claude François, Sheila ou Joe Dassin.Pour certains d'entre eux, c’était même leur fond de commerceLa mienne dit: »qu'est ce qu'on est con quand on est amoureux ».Bonne écoute.Yannick Foll                                                                                          Quand on est amoureux                                                                                                                              Paroles musiques Yannick Foll                                                                                                                                  Tous droits réservésRefrain : Lam                 mi                   lam Qu’est ce qu’on est con quand on est amoureuxRem                                 miQu’est ce qu’on est con, qu’est ce qu’on est con Rem                                lam                                                                             Qu’est ce qu’on est con quand on est amoureuxMi                                  lamMais que c’est bon d’être con non de nonDo                                  Mi                    On boit dans le verre de sa bien aiméeDo                                       MiEn se disant « je saurai ce qu’elle pense »Rem                                LamOn boit dans le verre de sa bien aimée                  Mi                Lam                     L’amour c’est avant tout, se rassurerTu  déjeunes les yeux dans les yeux                                                                                                                                               La confiture à coté des tartines Tu déjeunes les yeux, tu déjeunes les yeux                                                                                                                      Tu perds tes moyens, mais le cœur joyeux                                                                                                                                                                 On  pense à son amour toute la journéeCe qu’on va  dire quand elle va appeler Le combiné à peine décroché On ne  bafouille que des mots insensés On l’appelle, mon p’tit chou au chocolat Toute la panoplie, de mots un peu gagaOn l’appelle  mon p’tit chou au chocolatLe cœur en sucre, le cerveau en nougatOn n’ craint pas, d’effeuiller la margueriteRisquant de se, choper une sinusiteOn ne craint pas, d’effeuiller la margueriteMême si des fleurs on est très allergique  Ça n’gène plus, de rouler sur le gazon        D’avoir de nombreux plis au pantalonÇa n’ gène plus, de  rouler sur le gazonL’amour vous remet, souvent en questionTous les prétextes sont bons pour s’embrasserLe nez dans le, grand plat de spaghetti  La dernière pâte, étant presque engloutieLes lèvres se rejoignent, finissent en baiser                                                                               13/10/2008

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Émission du 6 avril 2009

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Play Episode Listen Later Apr 6, 2009


30 mars 2009:     Normal 0 21 MicrosoftInternetExplorer4 /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:10.0pt; font-family:"Times New Roman";}  

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Émission du 30 mars 2009

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30 mars 2009:     Normal 0 21 MicrosoftInternetExplorer4 /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:10.0pt; font-family:"Times New Roman";}  

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Émission du 23 mars 2009

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23 mars 2009: Émission spéciale sur la grève des professeurs de l'UQAM   Normal 0 21 MicrosoftInternetExplorer4 /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:10.0pt; font-family:"Times New Roman";}  

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Émission du 16 mars 2009

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16 mars 2009: La semaine de grève commence à l'UQAMLe Forum Social UQAM La semaine allemandeEt les bibliomanes   Normal 0 21 MicrosoftInternetExplorer4 /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:10.0pt; font-family:"Times New Roman";}  

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Émission du 9 mars 2009

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9 mars 2009:La loi 107 et la gouvernance des Universités.L'UQAM domine les Jeux de la commEt cette étrange relation qui unit l'UQAM et la TÉLUQ   Normal 0 21 MicrosoftInternetExplorer4 /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:10.0pt; font-family:"Times New Roman";}  

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Émission du 23 février 2009

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Édition du 23 février 2009 :Retour sur la grève des professeurs de jeudi dernierLa conférence du journaliste Robert FiskLes étudiants atteints de surditéLa semaine des droits des peuples autochtones   Normal 0 21 MicrosoftInternetExplorer4 /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:10.0pt; font-family:"Times New Roman";}  

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Émission du 16 février 2009

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Édition du 16 février 2009 : Les négociations entre le Syndicat des professeurs et l'UQAM Un organisme d'aide aux parents étudiants Et une conférence de Dominique Proust sur la vie dans l'univers Normal 0 21 MicrosoftInternetExplorer4 /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:10.0pt; font-family:"Times New Roman";}  

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Émission du 9 février 2009

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Édition du 9 février 2009 :   Normal 0 21 MicrosoftInternetExplorer4 /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:10.0pt; font-family:"Times New Roman";} La crise économique et les diplômés universitaires Médecins Sans Frontières débarque à l’UQAM Les étudiants de design collaborent avec le Cirque du Soleil Et la campagne L’Effet UQAM