Podcasts about Agathon Rwasa

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Agathon Rwasa

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Appels sur l'actualité
[Vos questions] Zambie : comment le pays a-t-il obtenu la restructuration de sa dette ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Dec 13, 2024 19:30


Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur l'opposant Agathon Rwasa au Burundi et un rapport d'Amnesty international sur le massacre de Goma en août 2023. Zambie : comment le pays a-t-il obtenu la restructuration de sa dette ? En défaut de paiement depuis la pandémie du Covid-19, la Zambie n'est plus en mesure de rembourser ses 30 milliards de dollars de dette. Après trois ans de négociations, les autorités sont parvenues à un accord auprès des créanciers. Comment un tel processus a-t-il été possible ? D'autres pays africains pourraient-ils en bénéficier ?Avec Charlotte Cosset, journaliste au service économie de RFI.  Burundi : l'opposant Agathon Rwasa pourra-t-il se présenter aux législatives ?  Dans un décret, le président burundais Évariste Ndayishimiye a annoncé de nouvelles règles empêchant l'opposant historique Agathon Rwasa d'être candidat aux législatives du 5 juin 2025. A-t-il un moyen de les contourner ? Pourquoi les autorités burundaises s'acharnent-elles depuis des années contre Rwasa ?Avec Esdras Ndikumana, journaliste au service Afrique de RFI.   RDC : Amnesty International pointe du doigt l'arméeL'ONG accuse l'armée congolaise d'avoir perpétré de « possibles crimes contre l'humanité » lors de la répression d'une manifestation à Goma, le 30 août 2023, réclamant le départ des Casques bleus de l'ONU. Officiellement, au moins 56 civils ont été tués. Sur quels éléments s'appuie Amnesty International pour parvenir à cette conclusion ?Avec Jean-Mobert Senga, chercheur sur la RDC à Amnesty international. Et en fin d'émission, la chronique « Un oeil sur les réseaux » de Jessica Taïeb. Aujourd'hui, elle revient sur l'affaire de Mauricia Guenenguaye. Cette femme enceinte a été contrainte d'accoucher dehors, dans le froid, sur le parking d'un hôpital privé après avoir été refoulé des urgences.

Daybreak Africa  - Voice of America
Burundi's President grants clemency to almost half of country's prisoners - November 19, 2024

Daybreak Africa - Voice of America

Play Episode Listen Later Nov 19, 2024 2:32


Burundian President Evariste Ndayishimiye has ordered the release of about 41 percent of the country's prison population of 13,211, those charged with minor crimes. News report says the president hopes the amnesty will enable those freed to change their behavior and contribute to the country's development. Agathon Rwasa, leader of Burundi's main opposition party, the National Freedom Council (CNL), tells VOA's James Butty, the release of prisoners does not include those arrested for their political beliefs and affiliation

Appels sur l'actualité
[Vos questions] TikTok sous la menace d'une interdiction aux États-Unis

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Mar 15, 2024 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également aux questions des auditeurs sur la grande barrière de corail en Australie, sur la possible interdiction de TikTok aux États-Unis et sur le gouvernement en Guinée. Australie : une catastrophe écologiqueEn Australie, la Grande Barrière de corail est à nouveau victime de blanchissement accélérée. Comment les scientifiques expliquent-ils cette dégradation des coraux ? Quel impact ce phénomène peut-il avoir sur les espèces marines à proximité ?  Y a-t-il une solution pour remédier à ce fléau ?Avec Raphaël Moran, journaliste au service environnement de RFI.États-Unis : TikTok bientôt interdit ? La Chambre des représentants a voté une loi qui menace d'interdire TikTok aux États-Unis. Que reprochent les Américains à cette application ? Quelle est la marge de manœuvre de TikTok pour bloquer cette loi ? Avec Ophélie Coelho, chercheuse indépendante en géopolitique du numérique, autrice de « Géopolitique du Numérique : l'impérialisme à pas de géants » (2023), aux éditions de l'Atelier. Burundi : l'opposant Agathon Rwasa évincé de la présidence de son parti L'opposant Agathon Rwasa a été écarté de la présidence de son parti, le Congrès national pour la liberté lors d'un congrès. Pourquoi certains membres du parti accusent les autorités d'être ingérées dans l'organisation de cet événement ? De quelle manière Agathon Rwasa peut-il continuer ses activités politiques ? Avec Esdras Ndikumana, journaliste au service Afrique de RFI.Guinée : un nouveau gouvernement issu de l'administration  Le Premier ministre guinéen a présenté son nouveau gouvernement, composé de nombreux membres de l'administration. Pourquoi ce choix de Bah Oury plutôt que d'aller puiser dans la classe politique ? Avec Kabinet Fofana, directeur de l'Association guinéenne de Science politique.  

Daybreak Africa  - Voice of America
Burundi's Opposition Leader Vows Return After Ouster - March 13, 2024

Daybreak Africa - Voice of America

Play Episode Listen Later Mar 13, 2024 3:52


The leader of Burundi's main opposition party, the National Freedom Council (CNL), says he will return to Burundi as soon as possible because the country needs his contribution to national development. Agathon Rwasa left Burundi over the weekend for Tanzania when a faction of the CNL announced his removal for allegedly failing to unify the party. Rwasa tells VOA's James Butty, democracy is at stake, and that the international community must help prevent the worst from happening.

Wimbi la Siasa
Burundi: Mgawanyiko kwenye chama kikuu cha upinzani  CNL

Wimbi la Siasa

Play Episode Listen Later Mar 13, 2024 10:22


Nchini Burundi, chama kikuu cha upinzani cha CNL kinashuhudia mgawanyiko baada ya kiongozi wake Agathon Rwasa kuondolewa kwenye nafasi kiongozi wa chama.Hii ilitokea wakati Rwasa akiwa ziarani nchini Kenya.Nini hatima ya kisiasa ya Rwasa  ?Tunazungumza naye lakini pia Mali Ali mchambuzi wa siasa za Burundi akiwa jijini Paris.

Daybreak Africa  - Voice of America
Burundi's President Removes PM in a Controversial Move - September 08, 2022

Daybreak Africa - Voice of America

Play Episode Listen Later Sep 8, 2022 3:28


The leader of the main opposition National Congress for Liberty party in Burundi Agathon Rwasa says the move President Evariste Ndayishimiye made yesterday in removing the country's prime minister is a sign of trouble within the ruling CNDD-FDD party. VOA's James Butty spoke with Agathon Rwasa.

Invité Afrique
Invité Afrique - Agathon Rwasa: «Le dialogue avec l'UE risque de soutenir un régime qui tord le cou à ses citoyens»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jul 21, 2021 8:30


Il y a un peu plus d'une semaine, le président burundais Evariste Ndayishimiye était l'invité exclusif de RFI et France 24. Une première pour de grands médias internationaux depuis son accession au pouvoir, il y a un peu plus d'un an. Ouverture, dialogue politique avec l'Union européenne, opposition, économie... le général Ndayishimiye s'était exprimé sur plusieurs sujets. Aujourd'hui, son principal opposant et président du parti CNL, Agathon Rwasa, réagit au micro de RFI et prend le contre-pied de Ndayishimiye sur tous les sujets. RFI : Une année après l'élection de 2020 qui a porté à la tête de l'État burundais le général Évariste Ndayishimiye, le pays est en train de sortir de son isolement. C'est, aux yeux des autorités burundaises, le signe que le pays a déjà tourné la page de la crise de 2015 -c'est ce qu'ils disent- quelle est votre avis ? Agaton Rwasa : Mon avis est que la crise de 2015 perdure, parce que la répression et la persécution de l'opposition battent toujours leur plein. L'enjeu étant que, pour se maintenir au pouvoir, il faut entretenir une violence d'État. À ce propos, justement, le président Ndayishimiye a engagé un dialogue politique avec l'Union européenne, en vue de la levée des sanctions budgétaires qui ont été prises au plus fort de la crise. Qu'est-ce que vous attendez de ce dialogue ? Oui, c'est à encourager… Mais on se pose la question de savoir quelle sera l'aboutissement, lorsqu'il n'y a pas de dialogue entre les Burundais eux-mêmes. Nous avons peur que la résultante de ce dialogue entre l'Union européenne et le Burundi ne risque de devenir ou de soutenir un régime qui tord le cou à ses citoyens. Selon vous, en l'état, est-ce l'Union européenne doit lever ou maintenir les sanctions contre le gouvernement du Burundi ? Si les sanctions ont été prises pour des raisons liées à la violation des droits de l'homme, qu'est-ce qui se passe actuellement lorsque les disparitions sont toujours monnaie courante… Les gens sont tués ici et là comme si de rien n'était et sans qu'il n'y ait justice pour les victimes. Le Burundi a été classé pays le plus pauvre du monde en 2020, selon la Banque mondiale. Les chiffres que le président Évariste Ndayishimiye a balayé d'une main, en dénonçant une manipulation par les détracteurs du pays. Que lui répondez-vous ? Si les chiffres placent le Burundi dernier, il faudrait les réfuter par des chiffres. Je me dis que, si le général Ndayishimiye pouvait se mettre dans la peau des citoyens Lambda, il aurait tourné la langue deux fois, trois fois - je ne sais pas combien de fois - avant de répondre à cette question. En fait, lui il a tout, il n'a aucun souci… Cependant, deux millions de Burundais croupissent dans une misère abjecte. L'une des exigences de l'Union européenne, c'est le respect des droits de l'homme. Est-ce que, selon vous, la situation a évolué dans le bon sens, depuis une année que le général Évariste Ndayishimiye est au pouvoir ? Pas du tout. La situation n'a pas du tout évolué dans le bon sens et le général Ndayishimiye le sait très bien. Dans une lettre que lui a adressée la Ligue Iteka - une ligue des droits de l'homme -le 18 juin dernier, il est fait mention de 554 tués, dont 250 cadavres retrouvés ici et là et enterrés à la va-vite, sans enquête, ni identification des victimes depuis qu'il est au pouvoir. De plus, Ndayishimiye, dans sa gestion de la chose publique, discrimine le parti du CNL, comme si on n'était pas des Burundais comme les autres. Interrogé sur les arrestations arbitraires qui viseraient les militants de votre parti, le CNL, Évariste Ndayishimiye a expliqué qu'il faut plutôt parler de criminels qui se cachent derrière les partis politiques. Quelle est votre réaction ? Les pseudo-criminels, militants et sympathisants, ainsi que tous citoyens qui sont victimes des abus et qui disparaissent comme ça, cache très mal le sadisme et le cynisme de celui qui a tenu ces propos. Quand bien même le président est le magistrat suprême de par la Constitution, il ne devrait pas oublier que tout citoyen a droit à un procès équitable devant les juridictions compétentes. Or, tous ceux qui disparaissent ne comparaissent nulle part. Ils sont arrêtés, certains au grand jour, d'autres dans des circonstances obscures et par des personnes non habilitées, et on ne les retrouve plus. Donc, dire que ce sont des criminels, alors que la culpabilité n'a pas été établie par une cour ou un tribunal, c'est quand même quelque chose de révoltant ! Le Burundi est également pointé du doigt pour un niveau de corruption très élevé. A ce propos, Évariste Ndayishimiye a déjà pris quelques mesures, des mesures qui ont été saluées. Mais la société civile s'est inquiétée du fait que, ceux qui sont arrêtés pour corruption, sont ensuite relâchés, après avoir payé les sommes qu'on leur réclame dans des circonstances plutôt opaques. C'est ce que Ndayishimiye a confirmé sur RFI. Quel est votre avis ? Nous semblons plutôt assister à une scène où nous avançons d'un pas, alors qu'on recule de deux pas. Pourquoi est-ce que le général Ndayishimiye a cautionné la violation de la Constitution de la République du Burundi, notamment en ses articles relatifs à la déclaration de patrimoine ? Lui-même n'a pas fait cette déclaration, alors que c'est une exigence constitutionnelle. Et plus tard, il a dit que le patrimoine de tout un chacun est un secret et que cela n'avait aucun sens que les uns et les autres déclarent le patrimoine. C'est une exigence constitutionnelle. Il est le garant de la Constitution et des lois burundaises. Pourquoi il est le premier à violer cela et dire maintenant qu'il va combattre la corruption ? Comment est-ce que l'on va savoir si la richesse de tel ministre est une richesse qu'il a acquis honnêtement ou pas ?

Habari RFI-Ki
Habari RFI-Ki - Mahakama ya katiba Burundi yabariki ushindi wa Evariste Ndayishimiye kama rais

Habari RFI-Ki

Play Episode Listen Later Jun 12, 2020 10:19


Kiongozi wa upinzani nchini Burundi na Agathon Rwasa akubali uamuzi wa mahakama ya katiba ya kumuidhinisha Evariste Ndayishimiye kama mshindi wa uchaguzi wa urais mwezi Mei.

Africa Today
Challenging Burundi's election results

Africa Today

Play Episode Listen Later May 27, 2020 24:22


We hear from Burundian opposition candidate Agathon Rwasa who is challenging the results of last week’s presidential election. The head of Nigeria’s Agency for Food and Drug Administration and Control, Professor Mojisola Adeyeye says the country will go ahead with clinical trial of hydroxychloroquine as a potential treatment for coronavirus. And Universal Music is launching Def Jam Africa which they say will represent the best of hip hop, Afrobeats and trap from the continent. We speak to South African rapper Nadia Nakai who joined the new label.

Revue de presse Afrique
Revue de presse Afrique - À la Une: le changement dans la continuité au Burundi

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later May 26, 2020 4:06


Sans surprise, le général Évariste Ndayishimiye, le candidat du CNDD-FDD, le parti au pouvoir, a donc été déclaré hier vainqueur de la présidentielle par la commission électorale burundaise. Il obtient un peu plus des deux tiers des voix. Pour sa part, Agathon Rwasa, le candidat du parti d'opposition, le CNL, le Conseil national pour la liberté, recueille un peu moins du quart des suffrages. Dans un pays où la liberté de la presse est plus que relative, l'un des derniers médias indépendants du pays, Iwacu rapporte les faits bruts : « Le CNDD-FDD jubile, le CNL déçu », s'exclame le site d'information burundais. Pour Joseph Ntakarutimana, le secrétaire général adjoint du CNDD-FDD, rapporte-t-il, « c’est une victoire de tous les Burundais, ceux qui ont voté pour nous, ceux qui ont voté contre nous, ceux qui nous aiment, ceux qui ne nous aiment pas […]. » Pour sa part, poursuit Iwacu, « Agathon Rwasa soutient que les résultats annoncés par la CENI sont aux antipodes du vote de la population. "Nous avons collecté, a-t-il dit, des preuves irréfutables transmises par nos mandataires présents aux différents bureaux de vote et attestant la victoire de notre parti lors des élections du 20 mai !" L'opposant a annoncé qu’il allait déposer un recours auprès de la Cour Constitutionnelle. » Reformatage En tout cas, « il était difficile de se convaincre de la possibilité d’un suspense », commente Le Monde Afrique : « Organisées le 20 mai dernier par temps de coronavirus, ces élections générales se sont tenues avec les frontières fermées, sans listes électorales publiées, ni mission d’observateurs internationaux   les seuls qui auraient pu se rendre au Burundi pour la circonstance avaient été avisés au dernier moment qu’ils seraient contraints de passer deux semaines en quarantaine et n’auraient retrouvé leur liberté de mouvement qu’après le scrutin. » Pas de surprise donc, « dans un pays verrouillé par les forces de sécurité, il n’y avait aucune raison d’espérer une victoire (de l'opposition), poursuit Le Monde Afrique. Ces élections ne sont pas l’expression d’une compétition à la loyale. Elles ne sont pas davantage le syndrome d’une transition, mais, plus prosaïquement, celui d’un reformatage. […] Quant à Pierre Nkurunziza, après quinze ans au pouvoir, il va bénéficier d’une prime d’un demi-million d’euros, d’une grande maison de fonction et d’un salaire. Il compte aussi, et surtout, continuer d’exercer une influence et a été investi récemment du titre de "guide suprême du patriotisme". » Un processus démocratique « en trompe-œil » De son côté, la presse burkinabé ne mâche pas ses mots... « Le général Evariste Ndayshimye élu à plus de 68 % au Burundi : "L’héritier" s’est emparé de son sceptre par la triche et la violence », fulmine le quotidien Aujourd'hui. « C’est peu de dire que c’est un processus démocratique en trompe-œil que vient de connaître le Burundi, renchérit Le Pays. Mais avec le départ de Nkurunziza, qui avait érigé la terreur en mode de gouvernance en s’accommodant de l’existence de milices armées, c’est déjà ça de gagné pour le Burundi. Et dans l’intérêt de la démocratie, on espère que son successeur saura s’affranchir de la tutelle de son mentor pour écrire l’histoire du pays autrement qu’en lettres de larmes et de sang. » Violences post-électorales ? Enfin pour La Libre Afrique, émanation du quotidien belge La Libre Belgique, « la grande question est maintenant de savoir comment va réagir l’électorat CNL. […] La Cour constitutionnelle burundaise passe pour acquise au CNDD-FDD. En appeler à une cour de justice non burundaise – de l’East African Community ou de la Cour pénale internationale, par exemple – prendrait tant d’années qu’elle pourrait n’avoir aucun effet sur le mandat du général Ndayishimiye. » Et La Libre Afrique de s'interroger : « Rwasa va-t-il dès lors "se coucher", comme il l’avait fait aux élections controversées de 2015, en échange de postes pour son parti ? Si oui, sa base, brutalisée par les forces pro-CNDD-FDD, le supportera-t-elle ? Le CNL va-t-il se lancer à nouveau dans la lutte armée ? »

AFUNPOD
Burundi election results. Opposition party claims it won!

AFUNPOD

Play Episode Listen Later May 26, 2020 11:56


The turnout of the Burundi election was 88 percent. Burundi had election results opposed by the opposition party. The commission said Evariste Ndayishimiye had won 69 percent of votes cast and the opposition candidate, Agathon Rwasa, 24 percent. The constitutional court will declare the win for this 2020 election on June 4. The new president will have to server 7 years term in Burundi. AF-UN-POD is African United Podcast that talks about African views with our guests. We are available on multiple platform: Anchor : https://anchor.fm/afunpod Breaker: https://www.breaker.audio/afunpod Google Podcasts: https://www.google.com/podcasts?feed=aHR0cHM6Ly9hbmNob3IuZm0vcy8yMDEyMmM0Yy9wb2RjYXN0L3Jzcw== Pocket Casts: https://pca.st/qmls0p2v RadioPublic: https://radiopublic.com/afunpod-WoorJ5 Spotify: https://open.spotify.com/show/3SV6gkkxfvEutBYGb0v92U --- This episode is sponsored by · Anchor: The easiest way to make a podcast. https://anchor.fm/app Support this podcast: https://anchor.fm/afunpod/support

Revue de presse Afrique
Revue de presse Afrique - À la Une: vers une victoire écrasante du général Evariste Ndayishimiye au Burundi

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later May 22, 2020 4:29


C’est hier soir que la Radio-Télévision nationale burundaise a commencé à communiquer les premiers résultats très partiels des élections de mercredi, donnant notamment le candidat du parti au pouvoir victorieux de la présidentielle à quelques 80% des suffrages exprimés. Chef du principal parti d’opposition, Agathon Rwasa rejette ces résultats qu’il trouve « fantaisistes ». « Le pays retient son souffle », lance Iwacu. Pour l’heure, ce journal burundais en ligne médite sur « la parabole du semeur », biblique référence aux ultimes déclarations du président sortant Pierre Nkurunziza, qui ne se représentait pas, et qui a invité le perdant à « accepter d’être deuxième, avec un message d’espoir à son intention : « Après une mauvaise récolte, il faut continuer, avancer ». De nouveaux partenaires pour l’armée française dans le Sahel : les unités spéciales antiterroristes, à l’effectif plein de mystères : Le journal Libération livre quelques informations sur la composition deux des cinq unités qui doivent être crées pour épauler la force militaire française Barkhane. Selon ce quotidien français, la première unité spéciale antiterroriste « ne comprendra finalement que des soldats maliens réguliers, non issus des groupes armés ». Libé signale que cette unité « est aujourd’hui en cours de déploiement et commence à mener des opérations avec les Français ». Quant à la deuxième unité, « sa composition est plus mystérieuse, pointe Libé. Selon l’état-major français, des membres de groupes armés l’ont rejointe ». Toutefois, la Minusma, la Mission des Nations unies au Mali « dit ne pas disposer de ces informations, complète ce quotidien, (…) la deuxième Usat serait bien composée de membres des groupes armés dans leur diversité (…). La présence du MSA et du Gatia (les deux alliés les plus proches de Barkhane) est confirmée, mais les combattants de la Coordination des mouvements de l’Azawad, leurs adversaires politiques, n’y participeraient que "par volontariat personnel" », signale Libération. L’après-coronavirus à présent, avec ce comité pluridisciplinaire d’experts africains. Tirant les leçons de la pandémie, il a rédigé un plan stratégique pour la santé en Afrique, mais pas que… : C’est, en Côte d’Ivoire, le quotidien Le Temps qui le révèle. Proche de Laurent Gbagbo, ce journal ivoirien signale que ce comité a été chargé par l’ex-président ivoirien de préparer les réponses « endogènes » (c’est-à-dire africaines) aux divers effets de la pandémie non seulement, en effet, sur l’état du « système sanitaire africain », mais aussi, et notamment, sur « les insuffisances des politiques publiques dont découle la vie précaire de la majorité des Africains comme des diasporas ». Les personnalités qui se sont retrouvées au sein du « comité scientifique » en charge de cette étude viennent « d’horizons disciplinaires variés et de différents pays africains (d’Algérie à l’Afrique du sud) », pointe Le Temps. Présidé par l’ancien ministre et ex-ambassadeur Pierre Kipré, ce comité regroupe non seulement des Ivoiriens proches de Laurent Gbagbo, tels qu’Issa Malick Coulibaly, Ahoua Don Mello, Justin Koné Katinan ou encore Georges-Armand Ouégnin, Eric Kahé ou Demba Traoré, mais aussi des personnalités telles, notamment, que le Cap-Verdien José Brito, les Béninois Frédéric-Joël Aïvo et Olabiyi Joseph Yaï, le Sud-Africain Diran Soumonni, ou encore le Nigérian Osha Sanya et l’Algérien Chenntouf Tayeb, qui ont tous, rédigé un ouvrage destiné aux « décideurs africains » comme aux « institutions » du contient, énonce Le Temps. Dans la presse encore, des commentaires sur le lifting du franc CFA : Plusieurs journaux ouest-africains continuent ce matin de s’interroger sur cette évolution du franc CFA. « Il reste encore du chemin et des obstacles à franchir pour chanter définitivement le requiem de notre clou néocolonialiste », soupire ainsi L’Observateur Paalga. Ce quotidien burkinabè, toutefois, estime qu’on aurait tort de penser « qu’il suffit de battre monnaie pour que nos pays décollent à la vitesse d’une fusée ». Et tandis qu’à Ouagadougou, L’Observateur Paalga soutient cette réforme, à Abidjan, le quotidien Aujourd’hui dénonce ceux qui, selon ce journal, se rendent responsables de la « lente agonie » des Africains. À chacun sa vérité.

Reportage Afrique
Reportage Afrique - La campagne électorale burundaise suivie par des journalistes en exil au Rwanda

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later May 20, 2020 2:21


Jour de triple scrutin au Burundi, les électeurs sont appelés à choisir leurs représentants locaux, régionaux, ainsi que leur nouveau président. Après 15 ans au pouvoir, le chef de l’État sortant, Pierre Nkurunziza, ne se présente pas. Les deux principaux candidats sont Évariste Ndayishimiye   qui représente le CNDD-FDD, le parti au pouvoir - et Agathon Rwasa, le candidat du parti d’opposition CNL qui a drainé les foules durant la campagne. Ces élections seront suivies de loin par les quelque 300 000 réfugiés qui ont quitté le pays depuis 2015 et le début de la crise politique selon le HCR. A Kigali, des journalistes ont suivi la campagne depuis leur exil.

Revue de presse Afrique
Revue de presse Afrique - À la Une: un triple scrutin sous haute surveillance au Burundi

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later May 20, 2020 4:02


Une présidentielle, des législatives et des municipales :  c'est à une formule trois en un que les quelque 5 millions 100.000 électeurs burundais sont appelés à participer ce mercredi. Le vote crucial est bien sûr la présidentielle. Le président Pierre Nkurunziza ne se réprésente pas, après 15 ans de pouvoir. Son dauphin, le général Evariste Ndayishimié et le principal opposant Agathon Rwasa tiennent la corde, dans un climat plutôt tendu. Ces derniers jours, note le site d'information burundais Iwacu, « incertitude, inquiétude, suspicion et méfiance ont gagné du terrain. Le candidat du Congrès national pour la liberté, le CNL, a adressé une correspondance inquiète au président de la CENI, la Commission électorale. Agathon Rwasa dénonce notamment la mauvaise distribution des cartes d’électeur et la mise sur pied de bureaux des centres de vote constitués presque des seuls membres du parti au pouvoir CNDD-FDD. La liste n’est pas exhaustive… » Tensions... De plus, note Iwacu, « de vives tensions ont opposé durant la campagne des jeunes du parti au pouvoir à ceux du CNL. Certains militants frustrés n’hésitent pas à reprendre la tristement célèbre phrase de l’ancien Président congolais, Pascal Lissouba : "On n’organise pas les élections pour les perdre". L’heure est donc à la vigilance et à la sagesse des principaux acteurs de ce processus électoral, s'exclame Iwacu. Au premier chef, la CENI, qui doit être réellement indépendante, impartiale, compétente et crédible en appliquant et en faisant respecter la loi électorale. Ensuite, l’administration et les forces de l’ordre et de sécurité doivent tourner le dos aux sollicitations politiciennes. Et les dirigeants politiques et les candidats doivent faire en sorte que les élections aient lieu dans le calme. Leur volonté d’adopter un comportement pacifique et le respect des règles du jeu conditionnera en grande partie les actions et réactions de leurs partisans. Le Burundi, conclut Iwacu, ne peut pas se permettre une crise de plus. » Un président omnipotent Quel que soit le président qui sera élu, il aura des « pouvoirs jupitériens », note pour sa part le site Yaga Burundi : « Il aura, en effet, un droit de veto sur le législatif : toute loi adoptée au Parlement que le président ne promulguera pas dans les trente jours échouera automatiquement. Et cela sans avoir à s’expliquer sur le motif. » De plus, poursuit Yaga Burundi, « n’étant plus désormais partie intégrante des corps de défense et de sécurité, les services de renseignement seront contrôlés exclusivement par l’occupant de Ntare House. Le même occupant aura plus de liberté de nomination et de révocation des ministres du gouvernement. Bref, s’il tousse, c’est tout le gouvernement qui sera enrhumé. » Une alternance en trompe-l’œil ? Le quotidien Aujourd'hui au Burkina ne se fait guère d'illusions : on va assister, écrit-il, à une « alternance en trompe-l’œil dans un État orwellien. (…) On sait que le match est déjà plié. Avant le désistement du sortant Pierre Nkurunziza, le CNDD/FDD et l’armée se sont entendus sur le nom du général Evariste Ndayishimié. Et ce choix n’est pas fortuit. Le bien surnommé "Samuragwa", l’héritier, devrait l’emporter sans coup férir, par l’argument de la force, dans ce vote à huis-clos, les observateurs nationaux et internationaux étant aux abonnés absents. » Un risque de violences post-électorales Alors, attention « le Burundi est en danger », s'exclame La Libre Afrique. « Le régime a écarté les observateurs et sa commission électorale a montré sa partialité ; on s’attend donc à des fraudes massives, alors que la population est si désireuse d’alternance au pouvoir qu’elle risque fort de ne pas accepter une éventuelle défaite d'Agathon Rwasa. Les deux rivaux pour la Présidence étant issus de mouvements de guérilla et le régime n’hésitant pas à menacer ses adversaires, on doit craindre de graves violences, affirme encore le média belge spécialisé sur l'Afrique des Grands Lacs. (…) Tous les signaux sont au rouge au Burundi, où la vigilance est de mise. » Et La Libre Afrique de conclure : « la communauté internationale doit tourner son attention vers ce pays – même petit et pauvre, même en pleine pandémie de coronavirus – si elle ne veut pas risquer de voir se répéter une de ces tragédies après lesquelles elle redira, une fois de plus, "plus jamais ça". »

Invité Afrique
Invité Afrique - Présidentielle au Burundi: pour Agathon Rwasa, la population est déterminée au changement

Invité Afrique

Play Episode Listen Later May 15, 2020 5:08


Sept candidats sont en lice pour la présentielle de mercredi prochain, le 20 mai, au Burundi. La campagne se termine ce dimanche 17 mai. RFI donne la parole à l’ensemble des candidats. Ce vendredi matin, nous recevons l’ex-chef rebelle Agathon Rwasa, qui se présente sous les couleurs du Congrès national pour la liberté (CNL). Il est le principal rival du général Evariste Ndayishimiyé, candidat du parti au pouvoir (le CNDD-FDD), Conseil national pour la défense de la démocratie-Forces de défense de la démocratie. RFI : Au vu des circonstances et du climat qui prévaut au Burundi, beaucoup pensaient que cette élection était jouée d’avance. Vous n’êtes pas d’accord avec cette analyse, vous y allez pour gagner. Agathon Rwasa : Oui, nous y allons pour gagner, parce que la population veut du changement. Elle est déterminée pour le changement. Donc il n’y a rien de joué d’avance, sinon la panique qu’on observe dans le camp du CNDD-FDD ne serait pas observée aujourd’hui. Mais est-ce que les conditions pour une élection équitable, démocratique, sont réunies, selon vous ? Non, elles ne sont pas réunies. D’autant plus que l’administration est monopolisée par le CNDD-FDD. Nous voyons même qu’il y a une violation flagrante du Code électoral, notamment dans la mise en place des membres des bureaux de vote. La Céni se refuse toujours à afficher les listes des personnes inscrites. Donc il y a beaucoup, beaucoup, d’irrégularités, parce que le CNDD-FDD veut se maintenir, coûte que coûte. Ils ont été aux affaires pendant quinze ans. Tout a dégringolé. Leur gouvernance n’a été basée que sur la violence et évidemment les libertés n’existent plus. Il faut être du CNDD-FDD pour faire du business. Il faut être du CNDD-FDD pour jouir de ses droits… Mais la population est déterminée au changement. Donc on doit réussir ce pari. Vous dénoncez également la répression à l’encontre de vos militants avant la campagne et pendant cette campagne ? Oui, cela s’est amplifié pendant cette campagne, et donc, la chasse à l’homme, surtout contre les mandataires et ceux qui sont sur les listes. Mais vous parvenez tout de même à faire campagne. Il y a un espace qui est ouvert… Ce n’est pas si ouvert que cela. Des fois, on nous refuse les espaces que l’on a demandés, depuis que l’on a commencé la campagne, on nous dit que c’est occupé par d’autres… Finalement, on se rend compte que personne n’y a été… On nous dit parfois même qu’on ne peut pas être dans la même province que le candidat du CNDD-FDD… C’est vraiment un peu bizarre ce que l’on nous fait comme traitement. Et que ferez-vous si vous estimez que l’on vous a volé la victoire ? Ce qui est prévu par la loi, c’est cela que nous allons faire. Nous saisirons la Cour constitutionnelle, quand bien même nous savons que c’est une Cour qui est plutôt sous la coupe du CNDD-FDD. Certains partis de l’opposition vous reprochent le choix que vous aviez fait, de soutenir en 2015 le président Pierre Nkurunziza. Vous aviez même été élu premier vice-président de l’Assemblée nationale avec les voix de son parti. Maintenant, il garde une dent contre vous et refuse de se rallier. Est-ce que cela ne risque pas de vous coûter cher ? Ecoutez, madame… Au Burundi on a trente-cinq partis politiques agréés au ministère. Mais sur le terrain c’est une autre réalité. Je pense que chaque parti politique décide de son sort de façon libre et de façon indépendante. Nous sommes libres de décider, ils sont libres de décider de leur côté… Qu’on se respecte… Votre nom est cité dans le massacre des Tutsis congolais Banyamulenge à Gatumba en 2004. Vous étiez considéré comme un extrémiste hutu. Qu’est-ce que vous répondez aujourd’hui ? Je n’ai jamais participé à cette tragédie. Je ne peux pas répondre d’un crime que je n’ai pas commis. Deuxième chose : la propagande de tous les gouverneurs burundais aura toujours été de dire que Rwasa est un extrémiste. Les politiciens burundais, au lieu de s’attaquer aux vrais problèmes, ils cherchent toujours à manipuler l’opinion. Pour moi, on est Burundais. Et être Burundais c’est plus qu’être Hutu, plus qu’être Tutsi… Ce que nous cherchons à bâtir, c’est un Burundi réconcilié avec lui-même. Alors, ceux qui spéculent et qui veulent patauger dans cet imbroglio de l’ethnisme et autre, ils sont en arrière. Je ne sais pas quand est-ce qu’ils vont rattraper le train. Et si vous êtes élu, quelle est la priorité numéro un de votre projet de société ? D’abord, nous voulons rétablir le droit de tout citoyen. L’appareil sécuritaire doit être là de façon professionnelle et ne pas s’embarquer dans les histoires de militantisme, comme on le voit aujourd’hui. On veut redorer l’image du Burundi. Il faut relancer la coopération pour que le Burundi sorte de son isolement. Il faut aussi prioriser l’éducation nationale, tout en pensant aussi à développer notre économie, toutes les priorités en quelque sorte. C’est comme si on devait reprendre tout à zéro.

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Politically motivated violence ahead of Burundi's contentious referendum

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Play Episode Listen Later May 15, 2018 10:39


Burundians go to the polls on 17 May for a controversial constitutional referendum to decide on changes that could extend the president's term limits. The changes to the constitution could potentially enable President Pierre Nkurunziza to stay in power until 2034 with an additional two terms of seven years. Nkurunziza has already been in power since 2005 and his 2015 bid for a third term in office led to bloodshed. There were protests, an attempted coup d'etat and crackdown by security forces with an estimated 1,200 people were killed. The International Criminal Court said it was investigating state-sponsored crimes against humanity in the country, however the government became the first country to withdraw from the war crimes court. Ahead of the constitutional referendum, the EU warned that the vote will take place in a persistent climate of intimidation and repression. The country's Catholic bishops also said they were opposed to the constitutional changes, saying it was not the appropriate time to make profound changes to the document. Furthermore, rights group Human Rights Watch said the campaign for the referendum has been marred by violence. Spotlight on Africa spoke to Jean-Regis Nduwimana, a media analyst from Lake Tanganyika University… NOTE: This interview was produced on 6 May before an attack against a village in the north-west of the country that left 26 people dead. Have you heard any reports of political violence ahead of the referendum on 17 May? Yes, there's a lot of political violence in the country right now. Members of the FNL [National Forces of Liberation] of Agathon Rwasa, who's the vice president of the parliament - they're now the new target of Burundi's security forces and the militiamen, the Imbonerakure. Because the FNL, they're promoting the 'No' campaign and since they're voting for 'No' – you become a target of Nkurunziza. Guys have been kidnapped - we can assume that they're somewhere in a police station being tortured, we don't know. But the new target are the FNL. The FNL are traditionally opposed to the CNDD-FDD aren't they? Yes, it is opposed, but remember that the FNL has two wings. There's the FNL that works closely with the government. But there's also the FNL that has former rebel, Agathon Rwasa, who is very well known in the FNL. Rwasa is the most powerful member of the FNL so people follow him and they vote as he recommends. That's why members of his political party, his coalition, are targeted now. There was some information that emerged suggesting that the police were now authorised to carry out arrests at night without having arrest warrants. It's a new law voted by parliament a couple of weeks ago and the police do that kind of search during the night. But people are worried, worried that they steal everything in the house. Now the police and even the militiamen have the right to search your phone. If you don't unlock your phone, you will be arrested. So they search your phone, your laptop, everything. You have to open these kind of devices. There was also information on social media that in some areas there were residents rising up against the Imbonerakure, the youth wing of the ruling party. It's true, but the problem with this is trying to protest against militiamen, there's a boomerang effect, you become a victim. If militiamen are mistreating people in the rural areas, yes, you can attack Imbonerakure, but the following day you will be arrested. Because remember militiamen are more powerful than the police. So if you do that you are likely to be arrested in the following days. Following the attempted coup in 2015, there was a period where there were a number of attacks against security forces. These seem to have died down in the last year or so. Yes it goes down because it seems like the rebel movement were not well organized. Even the opposition do not seem to have a common view of how to handle this issue. Whether politically or using armed groups. These armed groups were so divided that it gave room to Nkurunziza to tighten his security procedures. Even to strengthen the militiamen and loyalists within the police and the army. But still, armed groups are becoming more and more united, according to some sources. Maybe in the future they'll be more powerful or be able to attack Nkurunziza. Do you consider this referendum to be the effective end of the Arusha peace agreement? Yes, it's an effective end of the Arusha peace agreement because of this issue of term limits, this issue of power sharing. With this constitution Nkurunziza becomes more powerful than his ruling party, if not the government. This is contrary to the Arusha agreement which was Tutsi, Hutu and Twa – all the communities in the country have a sort of power-sharing, which is well-specified in the constitution that came from the Arusha agreement. All the power will be centred around the president. It was both Tutsi and Hutus who protested against the third term for Nkurunziza. Do you see any divide between the Tutsi and Hutus having been exacerbated over the last three years? No, not at all. The opposition now, you still have Hutu and Tutsi. Even if some were loyalists to Nkurunziza, who are Hutu, they're now in the opposition. Inside the country, Hutu are not attacking Tutsi as we saw in the past. Tutsi are not attacking Hutu. But Nkurunziza is using this ethnic charged language to trigger ethnic-motivated violence or war. He didn't succeed because Hutu are now oppressed, like the FNL, they're dying the same way Tutsis are dying. You see on this issue, Nkurunziza is the big loser and people's eyes are being opened with these things – Nkurunziza trying to use ethnically-charged language. There are still a number of Burundian refugees who are residing in neighbouring countries. Do you think that in the lead-up, during and after the referendum that the humanitarian situation could worsen? The humanitarian situation could worsen if there is a war or if there's more political violence in the country, there will be more refugees in the neighbouring countries. But if there's peace, if the regime falls, people may go back home. If there's more political violence then the international community should come up with a strategy to deal with refugees especially those in Tanzania, Uganda, Congo and Rwanda.

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Spotlight on Africa - Politically motivated violence ahead of Burundi's contentious referendum

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Play Episode Listen Later May 15, 2018 10:39


Burundians go to the polls on 17 May for a controversial constitutional referendum to decide on changes that could extend the president’s term limits. The changes to the constitution could potentially enable President Pierre Nkurunziza to stay in power until 2034 with an additional two terms of seven years. Nkurunziza has already been in power since 2005 and his 2015 bid for a third term in office led to bloodshed. There were protests, an attempted coup d’etat and crackdown by security forces with an estimated 1,200 people were killed. The International Criminal Court said it was investigating state-sponsored crimes against humanity in the country, however the government became the first country to withdraw from the war crimes court. Ahead of the constitutional referendum, the EU warned that the vote will take place in a persistent climate of intimidation and repression. The country’s Catholic bishops also said they were opposed to the constitutional changes, saying it was not the appropriate time to make profound changes to the document. Furthermore, rights group Human Rights Watch said the campaign for the referendum has been marred by violence. Spotlight on Africa spoke to Jean-Regis Nduwimana, a media analyst from Lake Tanganyika University… NOTE: This interview was produced on 6 May before an attack against a village in the north-west of the country that left 26 people dead. Have you heard any reports of political violence ahead of the referendum on 17 May? Yes, there’s a lot of political violence in the country right now. Members of the FNL [National Forces of Liberation] of Agathon Rwasa, who’s the vice president of the parliament - they’re now the new target of Burundi’s security forces and the militiamen, the Imbonerakure. Because the FNL, they’re promoting the 'No' campaign and since they’re voting for 'No' – you become a target of Nkurunziza. Guys have been kidnapped - we can assume that they’re somewhere in a police station being tortured, we don’t know. But the new target are the FNL. The FNL are traditionally opposed to the CNDD-FDD aren't they? Yes, it is opposed, but remember that the FNL has two wings. There’s the FNL that works closely with the government. But there’s also the FNL that has former rebel, Agathon Rwasa, who is very well known in the FNL. Rwasa is the most powerful member of the FNL so people follow him and they vote as he recommends. That’s why members of his political party, his coalition, are targeted now. There was some information that emerged suggesting that the police were now authorised to carry out arrests at night without having arrest warrants. It’s a new law voted by parliament a couple of weeks ago and the police do that kind of search during the night. But people are worried, worried that they steal everything in the house. Now the police and even the militiamen have the right to search your phone. If you don’t unlock your phone, you will be arrested. So they search your phone, your laptop, everything. You have to open these kind of devices. There was also information on social media that in some areas there were residents rising up against the Imbonerakure, the youth wing of the ruling party. It’s true, but the problem with this is trying to protest against militiamen, there’s a boomerang effect, you become a victim. If militiamen are mistreating people in the rural areas, yes, you can attack Imbonerakure, but the following day you will be arrested. Because remember militiamen are more powerful than the police. So if you do that you are likely to be arrested in the following days. Following the attempted coup in 2015, there was a period where there were a number of attacks against security forces. These seem to have died down in the last year or so. Yes it goes down because it seems like the rebel movement were not well organized. Even the opposition do not seem to have a common view of how to handle this issue. Whether politically or using armed groups. These armed groups were so divided that it gave room to Nkurunziza to tighten his security procedures. Even to strengthen the militiamen and loyalists within the police and the army. But still, armed groups are becoming more and more united, according to some sources. Maybe in the future they’ll be more powerful or be able to attack Nkurunziza. Do you consider this referendum to be the effective end of the Arusha peace agreement? Yes, it’s an effective end of the Arusha peace agreement because of this issue of term limits, this issue of power sharing. With this constitution Nkurunziza becomes more powerful than his ruling party, if not the government. This is contrary to the Arusha agreement which was Tutsi, Hutu and Twa – all the communities in the country have a sort of power-sharing, which is well-specified in the constitution that came from the Arusha agreement. All the power will be centred around the president. It was both Tutsi and Hutus who protested against the third term for Nkurunziza. Do you see any divide between the Tutsi and Hutus having been exacerbated over the last three years? No, not at all. The opposition now, you still have Hutu and Tutsi. Even if some were loyalists to Nkurunziza, who are Hutu, they’re now in the opposition. Inside the country, Hutu are not attacking Tutsi as we saw in the past. Tutsi are not attacking Hutu. But Nkurunziza is using this ethnic charged language to trigger ethnic-motivated violence or war. He didn’t succeed because Hutu are now oppressed, like the FNL, they’re dying the same way Tutsis are dying. 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Radio imurenge
Dukomeje kwibuka abacu biciwe gatumba .

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Play Episode Listen Later Sep 16, 2013 42:35


Dukomemeje kwabuka abacu biciwe gatumba. dusabako Agathon Rwasa na Pasteur Habimana , bashikirizwa inkiko bakabazwa ibyo biyemereye. andikira radio imurenge nimba haricho wunva ukeneye kutugeza. radioimurenge@yahoo.com

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Radio imurenge
Dukomeje kwibuka abacu biciwe gatumba .

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Ikigandaro co kwibuka abacu bagendeye Gatumba.

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Play Episode Listen Later Sep 14, 2013 53:14


 Dukomeje kuba mu kigandaro co kwibuka abacu biciwe mu Gatumba bazira Akarengane. Andikira Radioimure kuri e.mail radioimurenge@yahoo.com, utubwire ico ubitekerezaho nicakorwa kugirango, abakoze ariya mahano babibazwe. murakoze.

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