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Au Bout du Jour
Les Bruits du Monde : La Chronique d'Artem et Transversales

Au Bout du Jour

Play Episode Listen Later Apr 25, 2025 24:23


Les Bruits du Monde avec La Chronique d'Artem Savart depuis Odessa et Transversales, avec Olivier Nederlandt, où il sera notamment question d'un retour sur le génocide des Tutsis au Rwanda à travers le témoignage de jeunes qui n'ont pas connu ces événements. Merci pour votre écoute Le fin Mot c'est également en direct tous les jours de la semaine de 18h30 à 19h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Le fin Mot sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/23283 Retrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.beRetrouvez également notre offre info ci-dessous :Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWMELes Clés : https://audmns.com/DvbCVrHLe Tournant : https://audmns.com/moqIRoC5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssrMatin Première : https://audmns.com/aldzXlmEt ses séquences-phares : L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwP L'édito politique « Les Coulisses du Pouvoir » : https://audmns.com/vXWPcqx L'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQTransversales : notre collection de reportages infos longue forme : https://audmns.com/WgqwiUpN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transversales
L'enfance héritée, grandir au Rwanda après le génocide

Transversales

Play Episode Listen Later Apr 23, 2025 41:01


Le génocide des Tutsis au Rwanda, c'était il y a 31 ans, en avril 1994. A travers ce documentaire, nous abordons ces événements avec cette fois des témoignages de jeunes qui n'ont pas vécu ce génocide. Ils sont Rwandais, ils sont nés après 1994. Mais ce drame résonne, pour eux aussi, à bien des égards. Un reportage de Marie Fierens et Ornella Rovetta, à l'invitation d'Annick Umutoni et l'asbl Humura-Iyubake. Photo : mo-saic.blog Merci pour votre écoute Transversales, c'est également en direct tous les samedis de 12h à 13h00 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Transversales sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/492 Retrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.beRetrouvez également notre offre info ci-dessous :Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWMELes Clés : https://audmns.com/DvbCVrHLe Tournant : https://audmns.com/moqIRoC5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssrLes couleurs de l'info : https://audmns.com/MYzowgwMatin Première : https://audmns.com/aldzXlmEt ses séquences-phares : L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwP L'édito politique « Les Coulisses du Pouvoir » : https://audmns.com/vXWPcqx L'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Hautes fréquences - La 1ere
Rwanda / Jérusalem (4)

Hautes fréquences - La 1ere

Play Episode Listen Later Apr 20, 2025 56:25


Le 7 avril 1994 éclate le génocide contre les Tutsis au Rwanda. Sauvée grâce à un convoi humanitaire de Terre des hommes, lʹécrivaine Beata Umubyeyi Mairesse a mis quinze ans pour écrire son histoire, afin que "la vie reprenne le dessus". Elle nous livre un magnifique témoignage de résilience. Un reportage de Carole Pirker. Photo : Lʹécrivaine Beata Umubyeyi Mairesse (Copyright : Céline Nieszawer, Flammarion)

ONU News
ONU marca Dia Internacional sobre Genocídio contra Tutsis em Ruanda

ONU News

Play Episode Listen Later Apr 7, 2025 1:35


Em mensagem, secretário-geral lembrou que 1 milhão de crianças, mulheres e homens foram massacrados em 1994, no país africano; António Guterres diz que este dia de reflexão oferece ume ressonância sobre o que acontece nos dias de hoje.

ONU News
Jornal da ONU - 07 de abril de 2025

ONU News

Play Episode Listen Later Apr 7, 2025 4:12


Jornal da ONU, com Felipe de Carvalho:*OMS lança campanha para reduzir mortes maternas e neonatais*ONU quer investigação de ataque russo que matou 9 crianças na Ucrânia*América do Sul muito perto de erradicar febre aftosa, aposta agência da ONU*ONU marca Dia Internacional sobre Genocídio contra Tutsis em Ruanda 

Doomer Optimism
DO 261 - John Lechner and James Pogue

Doomer Optimism

Play Episode Listen Later Mar 25, 2025 109:36


James Pogue interviews John Lechner, a journalist and author who has extensively covered the Wagner Group and its influence in Africa, particularly in the Central African Republic. They discuss John's unique path to journalism through language learning, the historical context of the Central African Republic, ethnic divisions within the country, the civil war, and the role of external powers. John's new book is called Death is Our Business, the shocking inside story of how the Wagner Group made private military companies inextricable from Russia's anti-Western foreign strategy.The podcast also touches on military entrepreneurship and the ongoing situation in Eastern Congo, emphasizing the complex interplay of these regions' politics, identity, and resources. This conversation delves into the complex historical and political dynamics of the Central African Republic and the influence of the Wagner Group. It explores the historical context of the Tutsis in Congo, the political landscape shaped by various armed groups, and the role of Russia in Africa, particularly through the Wagner Group. The discussion highlights the interplay of local politics, foreign influence, and the region's ongoing struggles for power and resources. In this conversation, James Pogue and John Lechner delve into the complexities of power dynamics, the operations of the Wagner Group, and the challenges faced in the Sahel region. They explore the future of private military companies (PMCs) in American foreign policy, discussing the implications of influence trading and the evolving nature of warfare. The dialogue highlights the difficulties in navigating geopolitical landscapes and the potential for PMCs to play a significant role in future conflicts.

Revue de presse Afrique
À la Une: éclaircie diplomatique en RDC…

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Mar 13, 2025 4:22


Le médiateur du conflit, l'Angola, a annoncé hier soir une date pour la rencontre entre les délégations de Kinshasa et de la rébellion du M23 : ce sera mardi prochain à Luanda. Une bonne partie de la presse congolaise reprend le communiqué officiel, à l'instar du site de Radio Okapi : « le gouvernement angolais a fixé au mardi 18 mars le début des négociations directes entre les délégations de Kinshasa et les rebelles du M23, dans la ville de Luanda, capitale de l'Angola. »Pour sa part, le site congolais Actualité CD note que les autorités congolaises posent des conditions : « Kinshasa a pris acte de cette décision, mais souligne que tout devait se dérouler conformément à la résolution 2773 du Conseil de sécurité sur la situation dans l'est de la RDC qui exige notamment le retrait des troupes de la rébellion et celles du Rwanda des zones occupées. » Un préalable que rejettera très certainement le M23…La SADC veut clarifier sa missionEn tout, dans le même temps, autre ouverture diplomatique, relève Actualité CD : « un nouveau sommet de la SADC, la Communauté de développement de l'Afrique australe, sur la situation dans l'est de la RDC est prévu ce jeudi par visioconférence. »« Que faut-il en attendre ? », s'interroge Afrik.com. « L'un des points centraux de cette réunion sera la clarification du mandat de la Mission de la SADC en RDC. Depuis son déploiement en décembre 2023, cette force militaire, composée de troupes sud-africaines, malawites et tanzaniennes, est en stationnement à Goma, mais peine à intervenir efficacement en raison de l'absence d'un cadre d'action précis. (…) Cette question sera donc au cœur des discussions du sommet, qui devra déterminer si la mission de la SADC en RDC adoptera un rôle plus offensif ou bien si elle se limitera à des opérations de stabilisation et de soutien aux forces congolaises. Par ailleurs, relève encore Afrik.com, la SADC devra également discuter des efforts de coordination avec la Communauté d'Afrique de l'Est, qui mène ses propres actions de médiation sous la direction de l'ancien Président kényan, Uhuru Kenyatta. Cette volonté d'unir les initiatives a été renforcée par la récente décision de fusionner les processus de paix de Luanda et de Nairobi. Ces efforts seront désormais menés conjointement par les anciens dirigeants nigérian, Olusegun Obasanjo, kényan, Uhuru Kenyatta, et éthiopien, Haile Mariam Dessalegn. »Lueur d'espoir ?Pour le quotidien Le Pays au Burkina, entre les discussions qui devraient s'ouvrir mardi prochain à Luanda et le sommet de la SADC aujourd'hui, « l'espoir est permis. » En effet, affirme le quotidien ouagalais, « tous les protagonistes au conflit semblent enfin disposés à accepter le principe du dialogue direct avec le M23 qui, on se rappelle, est l'une des solutions prônées par les médiateurs, y compris ceux de la SADC, en vue d'une sortie de crise. (…) Il faut donc espérer que les chefs d'Etat de la SADC ne se contenteront pas seulement de donner un mandat plus robuste à leur mission en RDC, mais qu'ils songeront surtout à encourager le président Tshisekedi à dialoguer avec ceux qu'il qualifiait, dans un passé récent, de “terroristes“. L'espoir est permis, insiste Le Pays, d'autant plus que Fatshi semble s'être adouci. S'il accepte enfin de s'asseoir autour d'une même table que les leaders du M23, les lignes pourraient véritablement bouger. Et ce serait la meilleure décision de toute la batterie de mesures qu'il a pu prendre jusque-là et qui, pour son plus grand malheur, n'ont pas été payantes. Peut-être obtiendra-t-il finalement, par le dialogue, ce qu'il n'a pas pu obtenir avec ses multiples offensives diplomatiques. »Polémique congolo-rwandaise à propos d'un concert à ParisEnfin, toujours à propos de la RDC, « l'organisation à Paris d'un concert de soutien à Kinshasa provoque “l'indignation“ du Rwanda. » C'est ce que relève Le Monde Afrique. Explication : « ce spectacle, intitulé “Solidarité Congo“, est présenté comme “un concert caritatif d'exception au profit de l'Unicef“. Plusieurs stars de la musique urbaine telles que Gims, Youssoupha, Guy2Bezbar, Gazo ou la chanteuse béninoise Angélique Kidjo doivent monter sur la scène de l'Accor Arena de Paris pour soutenir officiellement les enfants victimes du conflit qui sévit actuellement dans l'est de la RDC. »Seulement voilà, pointe Le Monde Afrique, « ce concert est prévu le 7 avril, jour de la commémoration du génocide des Tutsis. Et les autorités rwandaises ont fait part de leur ”indignation“ auprès de la Mairie de Paris et du Quai d'Orsay. Elles ont aussi demandé un report du concert. »

Revue de presse Afrique
À la Une: éclaircie diplomatique en RDC…

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Mar 13, 2025 4:22


Le médiateur du conflit, l'Angola, a annoncé hier soir une date pour la rencontre entre les délégations de Kinshasa et de la rébellion du M23 : ce sera mardi prochain à Luanda. Une bonne partie de la presse congolaise reprend le communiqué officiel, à l'instar du site de Radio Okapi : « le gouvernement angolais a fixé au mardi 18 mars le début des négociations directes entre les délégations de Kinshasa et les rebelles du M23, dans la ville de Luanda, capitale de l'Angola. »Pour sa part, le site congolais Actualité CD note que les autorités congolaises posent des conditions : « Kinshasa a pris acte de cette décision, mais souligne que tout devait se dérouler conformément à la résolution 2773 du Conseil de sécurité sur la situation dans l'est de la RDC qui exige notamment le retrait des troupes de la rébellion et celles du Rwanda des zones occupées. » Un préalable que rejettera très certainement le M23…La SADC veut clarifier sa missionEn tout, dans le même temps, autre ouverture diplomatique, relève Actualité CD : « un nouveau sommet de la SADC, la Communauté de développement de l'Afrique australe, sur la situation dans l'est de la RDC est prévu ce jeudi par visioconférence. »« Que faut-il en attendre ? », s'interroge Afrik.com. « L'un des points centraux de cette réunion sera la clarification du mandat de la Mission de la SADC en RDC. Depuis son déploiement en décembre 2023, cette force militaire, composée de troupes sud-africaines, malawites et tanzaniennes, est en stationnement à Goma, mais peine à intervenir efficacement en raison de l'absence d'un cadre d'action précis. (…) Cette question sera donc au cœur des discussions du sommet, qui devra déterminer si la mission de la SADC en RDC adoptera un rôle plus offensif ou bien si elle se limitera à des opérations de stabilisation et de soutien aux forces congolaises. Par ailleurs, relève encore Afrik.com, la SADC devra également discuter des efforts de coordination avec la Communauté d'Afrique de l'Est, qui mène ses propres actions de médiation sous la direction de l'ancien Président kényan, Uhuru Kenyatta. Cette volonté d'unir les initiatives a été renforcée par la récente décision de fusionner les processus de paix de Luanda et de Nairobi. Ces efforts seront désormais menés conjointement par les anciens dirigeants nigérian, Olusegun Obasanjo, kényan, Uhuru Kenyatta, et éthiopien, Haile Mariam Dessalegn. »Lueur d'espoir ?Pour le quotidien Le Pays au Burkina, entre les discussions qui devraient s'ouvrir mardi prochain à Luanda et le sommet de la SADC aujourd'hui, « l'espoir est permis. » En effet, affirme le quotidien ouagalais, « tous les protagonistes au conflit semblent enfin disposés à accepter le principe du dialogue direct avec le M23 qui, on se rappelle, est l'une des solutions prônées par les médiateurs, y compris ceux de la SADC, en vue d'une sortie de crise. (…) Il faut donc espérer que les chefs d'Etat de la SADC ne se contenteront pas seulement de donner un mandat plus robuste à leur mission en RDC, mais qu'ils songeront surtout à encourager le président Tshisekedi à dialoguer avec ceux qu'il qualifiait, dans un passé récent, de “terroristes“. L'espoir est permis, insiste Le Pays, d'autant plus que Fatshi semble s'être adouci. S'il accepte enfin de s'asseoir autour d'une même table que les leaders du M23, les lignes pourraient véritablement bouger. Et ce serait la meilleure décision de toute la batterie de mesures qu'il a pu prendre jusque-là et qui, pour son plus grand malheur, n'ont pas été payantes. Peut-être obtiendra-t-il finalement, par le dialogue, ce qu'il n'a pas pu obtenir avec ses multiples offensives diplomatiques. »Polémique congolo-rwandaise à propos d'un concert à ParisEnfin, toujours à propos de la RDC, « l'organisation à Paris d'un concert de soutien à Kinshasa provoque “l'indignation“ du Rwanda. » C'est ce que relève Le Monde Afrique. Explication : « ce spectacle, intitulé “Solidarité Congo“, est présenté comme “un concert caritatif d'exception au profit de l'Unicef“. Plusieurs stars de la musique urbaine telles que Gims, Youssoupha, Guy2Bezbar, Gazo ou la chanteuse béninoise Angélique Kidjo doivent monter sur la scène de l'Accor Arena de Paris pour soutenir officiellement les enfants victimes du conflit qui sévit actuellement dans l'est de la RDC. »Seulement voilà, pointe Le Monde Afrique, « ce concert est prévu le 7 avril, jour de la commémoration du génocide des Tutsis. Et les autorités rwandaises ont fait part de leur ”indignation“ auprès de la Mairie de Paris et du Quai d'Orsay. Elles ont aussi demandé un report du concert. »

Invité Afrique
RDC: «Rien que la prise de la mine de Rubaya permet de contrôler 20% de la production mondiale de coltan»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Mar 7, 2025 4:31


Le site Africa Intelligence révélait cette semaine que Félix Tshisekedi avait dépêché en février des émissaires à Washington pour tenter de passer un accord avec l'administration américaine. Accord qui consisterait à sécuriser l'approvisionnement américain des minerais provenant de la RDC en échange d'une pression accrue sur Kigali. Dans l'est du pays, les ressources minières comme l'or, l'étain, le tantale et le tungstène sont extrêmement convoitées. C'est une des causes de l'instabilité dans la région. Dans une étude pour la fondation Jean-Jaurès parue cette semaine, le diplomate Pierre Jacquemot, ancien ambassadeur de France à Kinshasa, s'intéresse aux fonctionnements de ces mines et à la façon dont les minerais parviennent à quitter le pays. RFI : Le titre de l'étude que vous publiez pour la Fondation Jean Jaurès est évocateur. Vous ne parlez pas du conflit dans l'est de la RDC mais des conflits, expliquez-nous...Pierre Jacquemot : Oui, parce que ces conflits se développent sur un territoire très important qui va de la frontière de l'Ouganda à la frontière du Burundi. Bien évidemment, les caractéristiques communes de ces conflits, c'est la violence dont sont victimes les populations. Cela se traduit par des pillages, des viols et des déplacements massifs. C'est cela la constance de conflits qui durent maintenant depuis une trentaine d'années.À l'origine, vous le dites, il y a d'abord des conflits locaux très ancrés qui ont débouché sur la création de milices d'autodéfense et de nombreux groupes armés dans toute la région...On compte actuellement environ 120 groupes armés. Ils sont de différentes tailles. Certains ont une taille régionale ou même des ramifications à Kinshasa, voire à l'étranger. C'est le cas du célèbre M23. D'autres sont nés d'activités de milices d'autodéfense, qui ont pris parfois une place plus importante et sont devenus relativement autonomes. Il y a donc une foultitude de groupes armés qui se financent essentiellement par les activités minières, par le commerce des mines et qui achètent des armes par ce truchement.On sait que la région a un sous-sol très riche. Les ressources minières comme l'or, l'étain, le tantale et le tungstène sont extrêmement convoitées. Vous décrivez minutieusement le fonctionnement de ces mines et la façon dont sortent les minerais du pays. Qui a réellement la main aujourd'hui sur ces minerais, en particulier dans le Kivu ?Ces mines sont contrôlées par des groupes armés très largement, mais également par l'armée nationale. Là, j'évoque la situation qui prévalait encore au mois de décembre dernier, les choses ayant profondément évolué avec le déploiement du M23 sur deux provinces et la reprise d'un certain nombre d'activités minières par ce groupe qui est appuyé par des forces rwandaises.Vous écrivez que ces minerais sont exportés par deux corridors principaux : la voie ougandaise et la voie rwandaise. Quelle est leur destination finale ?Une partie, en particulier l'or, passe par Dubaï et par les Émirats arabes unis. Là, il y a une liaison directe entre l'Ouganda et Dubaï pour de l'or qui vient principalement de l'Ituri. L'Ouganda ne produit quasiment pas d'or mais le transforme légèrement et ensuite l'exporte. Pour ce qui concerne le tantale, c'est à peu près la même chose, pour des quantités qui sont importantes et qui permettent au Rwanda de dire qu'ils sont le principal exportateur. En fait, ce tantale – on l'appelle localement le coltan – vient très largement du Nord-Kivu, notamment d'une mine. Rien que la prise d'une mine par les forces du M23 appuyées par le Rwanda, la mine de Rubaya permet de contrôler 20% de la production mondiale de tantale qui est aussi indispensable pour l'électronique. Ce tantale traverse donc la frontière, fait l'objet d'une première transformation au Rwanda. Il part ensuite vers l'Asie et part vers l'Europe et l'Amérique du Nord, faussement étiqueté, blanchi par différents mécanismes que l'on a maintenant parfaitement identifiés, qui sont censés décontaminer, moraliser les filières, mais qui en fait ne le sont pas. Ce qui fait que, par exemple, Apple est accusée d'utiliser pour ses iPads ou ses iPhones du tantale qui vient de ces régions en conflit et qui sont contrôlées par des groupes armés.On parle beaucoup de la prédation des ressources minières mais vous le rappelez dans cette étude, ce n'est pas la seule explication à l'instabilité dans la région...Il y a un terreau ethno-sociologique qui est important puisqu'on a une cohabitation de ce qu'on appelle localement des autochtones et des allochtones. Les allochtones étant majoritairement d'origine Tutsis. Et dès lors qu'il y a des situations conflictuelles, on assiste au réveil de ces tensions ethniques. Ces tensions sont alimentées par des rumeurs diverses, des infox diverses. Cela exacerbent les tensions communautaires. Puis, il y a un troisième facteur : c'est l'incapacité du gouvernement congolais, il faut bien le dire à assurer la sécurité des populations et une activité économique qui permette une juste répartition des richesses au bénéfice des populations. À lire aussiEst de la RDC: à quel point le conflit est-il lié aux minerais du sous-sol congolais?À lire aussiLa RDC suspend les exportations de cobalt pour voir remonter les prix

RNZ: Voices
"We need a solution soon" - diaspora on the conflict in DRC

RNZ: Voices

Play Episode Listen Later Mar 2, 2025 11:45


Over 7000 people have been killed since January this year in the conflict that's ongoing in the Democratic Republic of Congo. Kadambari Raghukumar talks about the impact of the war with Congolese with family members in the east of the country. Congoloese diaspora in Auckland gathered at a rally last month to bring attention to ongoing conflict in eastern Democratic Republic of Congo where since January this year alone, nearly 7000 people have been killed.About the size of Western Europe, Democratic Republic of Congo – the DRC - has almost 72 % of the world's coltan resources and a wealth of other mineral resources from gold to zinc.Vying for control over the east's vast mineral reserves are more than 100 armed groups.Precious untapped minerals in Congolese soil have globalized impact of the conflict. Several multinational corporations are vested in the resources while Congolese minerals are an inextricable part of our own everyday lives from phones, batteries, electric cars.For the past 30 years, DRC has been racked by multiple conflicts that have been called the First and Second Congo Wars that took seed in 1996 contested between ethnic and militant groups on the frontiers with Rwanda and Uganda, and the protracted Kivu conflict in the east, that's now intensified.Amongst all the armed groups fighting in the region, the most prominent is the M23 – whom the UN as well as the US and several other countries allege are backed by Rwanda – is violently taking control of the resource-rich territory, Kivu. It's a region nearly five times the size of Rwanda.M23 are mostly led by ethnic Tutsis, who say they needed to take up arms to protect the rights of the minority group in the east of DRC.Rwanda rejects allegations that it supports the group with arms and funding.In this episode of Here Now, Kadambari Raghukumar talks to Congolese in Auckland on how the ongoing conflict in their homeland is affecting them.The conversation features Redoland Tsounga, Eddy Mokonzi and Nyota. Go to this episode on rnz.co.nz for more details

Le Crayon
Génocide : Peut-on pardonner ses oppresseurs ? Gaël Faye répond.

Le Crayon

Play Episode Listen Later Feb 27, 2025 57:42


La France a-t-elle une dette coloniale ? Dis-nous en commentaire !Aujourd'hui, nous recevons Gaël Faye, rappeur, chanteur, auteur-compositeur-interprète et écrivain franco-rwandais.En avril 2024, le « pays des mille collines » commémore le 30e anniversaire du génocide de 1994, qui a fait en 100 jours entre 800 000 et un million de morts parmi les Tutsis et les HutusGaël publie "Jacaranda" aux éditions Grasset, dans lequel il nous raconte l'histoire terrible d'un pays qui s'essaie malgré tout au dialogue et au pardon.Son livre : https://www.grasset.fr/livre/jacaranda-9782246831457/On compte sur votre bienveillance dans les commentaires, et surtout, bonne vidéo !DANS CETTE ÉMISSION :00:00 : Introduction00:23 : Vrai/Faux01:17 : Génocide au Rwanda, qui est coupable ?12:00 : Pourquoi les Occidentaux n'ont pas réagi ?20:39 : Peut-on pardonner ?27:35 : Le poids du traumatisme.29:34 : Qu'est-ce qu'un génocide ?32:04 : Peut-on comparer Gaza et le Rwanda ?34:21 : Que peut la France ?36:30 : La France a-t-elle une dette envers ses anciennes colonies ?40:50 : Comment as-tu vécu l'immigration ?48:28 : Un artiste doit s'engager ?52:40 : Pourquoi avoir choisi d'écrire ?55:04 : Pourquoi ne pas transmettre sa langue natale ?Retrouvez "✏️ LES NOTES DE LA RÉDACTION" en commentaire épinglé.Gaël Faye sur les réseaux :► Insta : https://www.instagram.com/gaelfaye/► X : https://x.com/gaelfayeNOUS RETROUVER :► Antonin - https://www.instagram.com/antothecreatorr/► Wallerand - https://www.instagram.com/wallerandmb/► Jules - https://www.instagram.com/julescommecesar/► Sixtine - https://www.instagram.com/sixtinemb/Donne ton avis en commentaire !La majorité de nos émissions sont tournées dans notre studio à Paris.Si vous aussi, vous voulez tourner des discussions, émissions ou des formats plus corporate, sachez que nous mettons en location le studio dans lequel on tourne. Vous aurez à votre disposition des micros et des caméras professionnels, gérés par des professionnels.Si vous êtes intéressés, vous pouvez envoyer un mail à studio@lecrayonmedia.frÀ respecter dans les commentaires :- Pas d'insultes ou de propos répréhensibles par la loi- Écrire dans un français correct et compréhensible- Respecter les invités et les autres personnes dans les échangesEn cas de non-respect, votre commentaire sera supprimé.Le Crayon est sur tous les réseaux !► Instagram : https://www.instagram.com/lecrayonmedia/► Tiktok : https://www.tiktok.com/lecrayonmedia/► Facebook : https://www.facebook.com/lecrayonmedia/► Articles : https://lecrayon.kessel.media/► LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/le-crayon-politique/► Podcasts : https://podcasters.spotify.com/pod/show/le-crayon► X : https://twitter.com/lecrayonmedia/► Notre site : https://www.lecrayongroupe.fr/La France a-t-elle une dette coloniale ? Dis-nous en commentaire !Aujourd'hui, nous recevons Gaël Faye, rappeur, chanteur, auteur-compositeur-interprète et écrivain franco-rwandais.Gaël publie "Jacaranda" aux éditions Grasset, dans lequel il nous raconte l'histoire terrible d'un pays qui s'essaie malgré tout au dialogue et au pardon.Son livre : https://www.grasset.fr/livre/jacaranda-9782246831457/On compte sur votre bienveillance dans les commentaires, et surtout, bonne vidéo !DANS CETTE ÉMISSION :00:00 : Introduction00:23 : Vrai/Faux01:17 : Génocide au Rwanda, qui est coupable ?12:00 : Pourquoi les Occidentaux n'ont pas réagi ?20:39 : Peut-on pardonner ?27:35 : Le poids du traumatisme.29:34 : Qu'est-ce qu'un génocide ?32:04 : Peut-on comparer Gaza et le Rwanda ?34:21 : Que peut la France ?36:30 : La France a-t-elle une dette envers ses anciennes colonies ?40:50 : Comment as-tu vécu l'immigration ?48:28 : Un artiste doit s'engager ?52:40 : Pourquoi avoir choisi d'écrire ?55:04 : Pourquoi ne pas transmettre sa langue natale ?

Africalink | Deutsche Welle
Who is to blame for the M23 takeover of parts of eastern DR Congo?

Africalink | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Feb 20, 2025 25:39


The M23 has captured major towns in eastern Congo. Kinshasa accuses Rwanda of supporting the rebels, while Kigali accuses DRC of sheltering the armed FDLR, created by ethnic Hutus who massacred Tutsis during the 1994 Rwanda genocide. Josey Mahachi talks to Gonza Muganwa, a political and social commentator on the Great Lakes region, and DW correspondent Alex Ngarambe in Rwanda.

The Global Story
Is Rwanda backing rebels in the DRC?

The Global Story

Play Episode Listen Later Feb 19, 2025 25:25


The mineral-rich east of the Democratic Republic of Congo has been dogged by conflict for more than 30 years, since the 1994 Rwandan genocide. Violence has once again seen an uptick in recent months as the M23 rebel group has captured a number of key cities and towns. Led by ethnic Tutsis, the militia has long been associated with the Rwandan government by the UN and others, but President Paul Kagame has consistently dismissed the links. But, as international attention on the humanitarian situation in the eastern DRC grows, is this a line he can sustain?On this episode, Jonny Dymond is joined by the BBC's Deputy Africa Editor, Anne Soy. They track the origins of the conflict, and consider the incentive behind Rwanda's alleged involvement.The Global Story brings you trusted insights from BBC journalists worldwide. We want your ideas, stories and experiences to help us understand and tell #TheGlobalStory. Email us at theglobalstory@bbc.com You can also message us or leave a voice note via WhatsApp on +44 330 123 9480.Producers: Laurie Kalus and Beth TimminsSound engineer: Dafydd EvansAssistant editor: Sergi Forcada FreixasSenior news editor: China Collins

Relief, development and podcast
Peace libraries in Rwanda

Relief, development and podcast

Play Episode Listen Later Feb 12, 2025 16:23


This episode features a visit to the Gicumbia Children's Peace Library in Rwanda. The library fosters a culture of peace and reading among children, in response to the lingering legacy of the 1994 Rwandan genocide of the Tutsis.  Full transcript and show notes here.

Le Nouvel Esprit Public
Élections partielles : une droite revient ? / Rwanda / RDC : de quoi s'agit-il ?

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Feb 9, 2025 63:53


Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 7 février 2025.Avec cette semaine :Akram Belkaïd, journaliste au Monde diplomatique.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova.ÉLECTIONS PARTIELLES : UNE DROITE REVIENT ?La droite est ressortie le week-end dernier avec trois bons résultats à des élections partielles. Aux municipales de Villeneuve-Saint-Georges dans le Val-de-Marne, Kristell Niasme la candidate Les Républicains, l'a emporté avec 49% des voix contre 38,75 % pour l'insoumis Louis Boyard et 12,25 % pour le maire sortant Philippe Gaudin. Un succès auquel s'est ajouté le même jour, celui de la législative partielle à Boulogne-Billancourt dans les Hauts-de-Seine, où la candidate LR Elisabeth de Maistre est arrivée largement en tête au premier tour, éliminant la macroniste Laurianne Rossi de Renaissance, soutenue par Gabriel Attal ; sans oublier l'élection de la LR Claire Pouzin comme maire à Francheville dans le Rhône. Des résultats, qui s'additionnent aux deux élections partielles qui se sont tenues dans les Ardennes en décembre et en Isère en janvier, permettent d'observer un léger rebond du parti Les Républicains qui lui permet de retrouver le goût de la victoire, après des années de déboires électoraux et le départ de son ancien président Éric Ciotti, désormais allié du Rassemblement national.Ils sont nombreux à droite à expliquer ce regain de forme électorale des Républicains par leur retour au premier plan et au gouvernement après la dissolution. « Les LR ont retrouvé de l'oxygène » grâce à leur retour aux responsabilités, confiait récemment l'éphémère Premier ministre Michel Barnier, en privé, louant la « crédibilité » des ministres issus de LR. Laurent Wauquiez, lui, estime que « la refondation de la droite avance », et fait tout pour rappeler que la droite n'est « pas soluble » dans le macronisme, vis-à-vis duquel il demeure très offensif, malgré le partage du gouvernement. Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau va plus loin : « la droite est vraiment de retour », se félicite-t-il sur X. Il assure que les premiers mois au gouvernement l'ont « convaincu qu'il y avait un espace » pour la droite, observant que sa cote de popularité mordait tant sur l'électorat macroniste que lepéniste.Toutefois, les ressorts du vote d'une élection nationale sont rarement transposables à un scrutin local, martèlent les politologues. Il est délicat de se baser sur deux municipales pour invoquer un regain de forme électorale national, font-ils valoir, et la droite dirigeait déjà les exécutifs sortants. « Il n'y a pas de décalque mécanique des élections nationales vers les élections locales, et d'autant plus vers les élections municipales », souligne Bruno Cautrès, chercheur à Sciences Po et au CNRS.RWANDA / RDC : DE QUOI S'AGIT-IL ?Depuis qu'en novembre 2021 la rébellion du Mouvement du 23 mars, dit « M23 », soutenue par le Rwanda, a relancé les affrontements contre la République démocratique du Congo (RDC) dans l'est de ce pays, près d'1,5 million de personnes se sont réfugiées aux abords de Goma, où vivent déjà un million d'habitants. Le M23 est un mouvement armé composé initialement de miliciens de la communauté Banyamulenge (Tutsis Congolais) intégrés dans l'armée congolaise par l'accord du 23 mars 2009. Ils se sont mutinés en 2012 et ont créé ce mouvement rebelle avec le nom de la date de leur incorporation dans l'armée. La prise de Goma, le 27 janvier, fait courir le risque d'un désastre humanitaire d'une immense ampleur dans une zone marquée par des décennies de conflits.Ce n'est pas la première fois que la capitale de la province du Nord-Kivu tombe aux mains du groupe armé hostile au gouvernement de la RDC, tandis que le Rwanda reprend son soutien à la rébellion. Son armée « a continué d'apporter un soutien systématique au M23 et de contrôler de facto ses opérations », dénonce un sixième rapport des Nations-Unies publié début janvier 2025. Il lui fournit des armes sophistiquées - missiles sol-air, drones, véhicules blindés, tandis que 4.000 soldats rwandais sont actuellement présents dans le Kivu.Paris et Washington ont « condamné » l'offensive du M23 tandis que Londres s'est dit « fortement préoccupé » et a appelé à la « désescalade ». Quant au Conseil de sécurité de l'ONU, s'il a dénoncé le « mépris éhonté » de la souveraineté de la RDC, il s'est contenté de réclamer le retrait « des forces extérieures », sans les nommer explicitement. Car aux yeux des Occidentaux, le Rwanda, le Pays des mille collines est l'incarnation d'une success-story, la vitrine d'une aide au développement qui fonctionne. En face, la République démocratique du Congo, grevée par des conflits depuis plusieurs décennies, gangrenée par la corruption et dotée d'une armée indisciplinée et prédatrice, fait figure de repoussoir pour certains. Quant aux États-Unis, l'Afrique n'est pas actuellement une priorité de l'administration Trump. Le conflit a pour toile de fond le génocide des Tutsis de 1994 que les Occidentaux n'ont à l'époque pas su empêcher et la manne minière de la région. Grande comme quatre fois la France, la RDC abrite 60 à 80 % des réserves mondiales de coltan, un minerai indispensable à la fabrication des smartphones.Le 29 janvier, le président de la RDC Félix Tshisekedi a promis « une riposte vigoureuse et coordonnée contre ces terroristes et leurs parrains », affirmant vouloir « reconquérir chaque parcelle du territoire ». Pendant que Kinshasa exige, comme préalable, le retrait du M23 de toutes les positions qu'il occupe, Kigali réclame l'ouverture de négociations directes avec les rebelles. Or, pour le président Tshisekedi, discuter avec des « terroristes », ainsi les considère-t-il, est la « ligne rouge » à ne pas franchir. À l'allure où vont les choses, une régionalisation du conflit est à craindre.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr

This Is Actually Happening
348: What if you survived the Burundian genocide?

This Is Actually Happening

Play Episode Listen Later Feb 4, 2025 49:30


During the 1993 mass killing of Tutsis in Burundi, a young man raised in a tight-knit community becomes a target of ethnic cleansing, but as he faces his final, horrifying moments, he runs for his survival, awakening to a new life. Today's episode featured Gilbert Tuhabonye. You can reach out to him at gilbert@gilbertsgazelles.com. You can also find him on the following socials:Instagram @gtuhabonyeFacebook @Gilbert TuhabonyeTiktok @runlikeagazelleYouTube: www.youtube.com/@gilbertsgazellesPlease consider donating: https://www.gazellefoundation.org/ Please read more about Gilbert here. Producers: Whit Missildine, Andrew Waits, Jason Blalock Content/Trigger Warnings: mass killing, burning humans alive, machete/chopping of humans, death march, genocide, explicit languageLINK TO OUR LISTENER SURVEY! We've come up with a short audience survey, which you can find linked in our show notes and in the bio of our Instagram page @actuallyhappening. We'd love to hear your opinions and feedback, and we'd really appreciate your point of view. Link below:https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSfxV-6qeNAOuIAbBnuSJpoyqE3tlvusxb069dZCUC1RWeLfEg/viewform Social Media:Instagram: @actuallyhappeningTwitter: @TIAHPodcast Website: thisisactuallyhappening.com Website for Andrew Waits: andrdewwaits.comWebsite for Jason Blalock: jasonblalock.com Support the Show: Support The Show on Patreon: patreon.com/happening Wondery Plus: All episodes of the show prior to episode #130 are now part of the Wondery Plus premium service. To access the full catalog of episodes, and get all episodes ad free, sign up for Wondery Plus at wondery.com/plus Shop at the Store: The This Is Actually Happening online store is now officially open. Follow this link: thisisactuallyhappening.com/shop to access branded t-shirts, posters, stickers and more from the shop. Transcripts: Full transcripts of each episode are now available on the website, thisisactuallyhappening.com Intro Music: ""Illabye"" – TipperMusic Bed: Union FlowServicesIf you or someone you know is struggling with the effects of trauma or mental illness, please refer to the following resources:National Suicide and Crisis Lifeline: Text or Call 988 National Alliance on Mental Illness: 1-800-950-6264National Sexual Assault Hotline (RAINN): 1-800-656-HOPE (4673)Be the first to know about Wondery's newest podcasts, curated recommendations, and more! Sign up now at https://wondery.fm/wonderynewsletterListen to exclusive episodes of This is Actually Happening ad-free by joining Wondery+ in the Wondery App, Apple Podcasts or Spotify. Start your free trial by visiting wondery.com/links/this-is-actually-happening/ now.See Privacy Policy at https://art19.com/privacy and California Privacy Notice at https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.

Revue de presse Afrique
À la Une: comment sortir du conflit congolo-rwandais ?

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jan 29, 2025 3:58


Goma, ville de plus d'un million d'habitants, envahie par les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda… Une communauté internationale qui condamne mais qui ne sanctionne pas… Des congolais en colère à Kinshasa qui s'en prennent à des ambassades… Comment expliquer et trouver une solution à ce conflit entre le Rwanda et la RDC qui dure depuis des années ?Tout d'abord, les raisons de la colère. Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC explique : « les Congolais ne comprennent pas pourquoi l'ONU ne sanctionne pas le Rwanda pour son soutien à la rébellion et la présence de ses soldats au Congo, alors qu'ils l'ont fait pour la Russie qui a envahi l'Ukraine. Un “deux poids deux mesures“ difficilement entendable à Kinshasa. » Le Conseil de sécurité s'est certes réuni, relève le site, « mais aucune mesure forte n'a été prise, si ce ne sont les sempiternelles condamnations et demandes de retrait que le M23 et son parrain rwandais ignorent copieusement. »La France et l'Europe sur le banc des accusésPour ce qui concerne la France, poursuit Afrikarabia, elle « a été hier une cible privilégiée des manifestants (à Kinshasa). Sur l'enceinte de l'ambassade, on pouvait lire : “La trahison depuis longtemps… finissons maintenant“. Au Congo, la France est très souvent perçue comme “pro-Rwanda“. Depuis Nicolas Sarkozy, Paris tente péniblement de recoller les morceaux avec Kigali, après l'implication de la France pendant le génocide des Tutsis en 1994. Emmanuel Macron est sans doute le président français qui est allé le plus loin dans le rapprochement avec Kigali. Dans ce contexte, Paris est vu comme étant le principal frein aux sanctions contre Kigali, au Conseil de sécurité. Pourtant, remarque le site, depuis de nombreux mois, Paris est aligné sur les condamnations onusiennes. »Et puis, souligne encore Afrikarabia, « il y a aussi une aide de l'Union européenne de 20 millions d'euros à l'armée rwandaise pour sa mission onusienne au Mozambique qui ne passe pas à Kinshasa. La question qui se pose est de savoir pourquoi l'Europe accorde une telle somme à une armée qui viole l'intégrité territoriale de son voisin ? » L'ONU paralysée…Le Figaro à Paris revient sur le blocage onusien : « en 2012, quand le M23 avait déjà pris le contrôle de Goma, toujours avec l'aide rwandaise, la réaction onusienne avait été brutale, rappelle le journal. Des sanctions avaient été rapidement prises et les États-Unis avaient pesé de tout leur poids. Les rebelles s'étaient finalement repliés en un mois. En 2025, si le scénario militaire est le même, l'époque a changé, pointe Le Figaro. Les tensions entre les puissances occidentales, d'une part, et la Russie et la Chine, d'autre part, bloquent toute initiative onusienne. Et la loi du plus fort, qui paraissait inadmissible en 2012, est nettement mieux admise. Kigali l'a compris. »De plus, poursuit Le Figaro, les initiatives diplomatiques régionales ont échoué, qu'elles viennent de l'Angola ou du Kenya…Résultat : « sans pression, le Rwanda est donc à même de dicter ses conditions, notamment une négociation directe entre Kinshasa et le M23. Or Tshisekedi refuse de parler à “des terroristes“. Fort de ce énième blocage, Kigali avance ses pions. Les rebelles menacent d'étendre leur emprise et de créer (dans l'est) une région autonome de Kinshasa. »Désigner clairement les protagonistes !En fait, résume Le Pays au Burkina Faso, « tout le monde ou presque jette la pierre au rwandais Kagame sans véritablement trancher dans le vif en faveur du Congolais Tshisekedi. Et la persistance de la crise est la rançon de cette hypocrisie de la communauté internationale qui a laissé pourrir la situation pour se mettre à courir maintenant dans tous les sens. »Comment sortir de ce bourbier ? Pour Le Monde à Paris, il faut appeler un chat un chat : « aucune amorce de règlement du conflit meurtrier qui embrase l'est de la RDC ne peut être envisagée si les États-Unis ne font pas pression sur Kigali comme Barack Obama l'avait fait en 2012 dans des circonstances comparables. Mais au préalable, affirme Le Monde, les protagonistes doivent être nommés, ce que la communauté internationale a trop longtemps refusé de le faire. En RDC comme en Ukraine, il s'agit d'une guerre entre deux États souverains, tous deux clairement désignés. »

24H Pujadas - Les partis pris
Les Partis Pris : "Fin de vie, un calendrier, et vite !", "IA, l'incroyable percée chinoise" et "RDC, notre ambassade brûle"

24H Pujadas - Les partis pris

Play Episode Listen Later Jan 28, 2025 16:25


Malgré une forte opposition, y compris dans son propre camp, François Bayrou entend scinder le texte sur la fin de vie, avec d'un côté les soins palliatifs et de l'autre l'aide à mourir. Pour rétablir la confiance, Ruth Elkrief propose d'aller vite et donner des garanties. Il faut démentir, précise-t-elle, que deux lois à la place d'une, ça serait pour retarder et enterrer le sujet. Pour elle, il est urgent de fixer un calendrier, de ne pas attendre le deuxième semestre pour avancer, que ce soient deux projets, mais ça aille vite pour rassurer ceux qui tiennent à cette question, sous la forme d'une discussion commune et prendre toutes les précautions pour que la décision soit prise en toutes consciences. Alors que les Américains pensaient avoir sa longueur d'avance en matière d'intelligence artificielle, la Chine vient de faire une entrée fracassante et inattendue. Les Chinois disent avoir réussi à développer l'application DeepSeek pour 5 millions de dollars. Dans la foulée, il s'est produit un dégonflement de la valeur boursière des entreprises du Tech américain. Une valeur boursière en chute libre, près de 1000 milliards de dollars ont été disparus en 24 heures. En conséquence, les Américains ne sont pas invincibles, affirme François Lenglet. Les sanctions contre la Chine, les interdictions d'exportation de technologies sensibles de façon à prévenir les avancées chinoises de la part des États-Unis sont inopérantes. Il s'interroge également sur l'existence d'un surinvestissement de ces sociétés de l'intelligence artificielle. L'ambassade de France à Kinshasa a été attaquée mardi matin par des manifestants, qui ont provoqué un incendie désormais maîtrisé. Plusieurs autres ambassades ont été prises pour cible République démocratique du Congo (RDC), frappé par un regain de violence. Depuis 1994, personne n'a été capable de mettre le Rwanda et la République démocratique du Congo autour d'une table et régler le problème, déplore Abnousse Shalmani. Tout ce qui se passe depuis 1994, c'est la conséquence du génocide des Tutsis, conclut-elle. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.

BELLUMARTIS PODCAST
LA CRISIS EN GOMA: el M-23 y el conflicto por el corazón del Congo ¿HUTUS VS TUTSIS?

BELLUMARTIS PODCAST

Play Episode Listen Later Jan 28, 2025 34:49


**** VIDEO EN NUESTRO CANAL DE YOUTUBE **** https://youtu.be/rKUSP9_KylQ +++++ Hazte con nuestras camisetas en https://www.bhmshop.app +++++ #actualidad #noticias #geopolitica La captura de Goma por el grupo rebelde M23 ha desatado una nueva ola de violencia y desplazamientos en el este de la República Democrática del Congo. ¿Quiénes son el M23? ¿Cuál es el papel de Ruanda en este conflicto? ¿Y qué impacto tiene esta crisis en la región de los Grandes Lagos? En este video exploramos las causas, actores y consecuencias de uno de los conflictos más complejos y devastadores de África. #africa #congo #ruanda #goma ----------------------------------------------------------------------------------- COMPRA EN AMAZON CON EL ENLACE DE BHM Y AYUDANOS ************** https://amzn.to/3ZXUGQl ************* Si queréis apoyar a Bellumartis Historia Militar e invitarnos a un café o u una cerveza virtual por nuestro trabajo, podéis visitar nuestro PATREON https://www.patreon.com/bellumartis o en PAYPALhttps://www.paypal.me/bellumartis o en BIZUM 656/778/825 No olvidéis suscribiros al canal, si aún no lo habéis hecho. Si queréis ayudarnos, dadle a “me gusta” y también dejadnos comentarios. De esta forma ayudaréis a que los programas sean conocidos por más gente. Y compartidnos con vuestros amigos y conocidos. SIGUENOS EN TODAS LAS REDES SOCIALES ¿Queréis contactar con nosotros? Puedes escribirnos a bellumartispublicidad@hotmail.com como por WHATSAP o en BIZUM 656778825 Nuestra página principal es https://bellumartishistoriamilitar.blogspot.com y en la pagína web de Francisco García Campa https://franciscogarciacampa.com Política de Privacidad https://franciscogarciacampa.com/politica-de-privacidad/

Euradio
Hutus et Tutsis : une invention belge ?

Euradio

Play Episode Listen Later Jan 28, 2025 3:13


Capsules audio, à retrouver dans l'exposition pédagogique de Géopolis sur le Rwanda. Photo : CC BY-NC-SA 2.0, Colette Braekman par Internaz

Euradio
D'où vient la division entre Hutus et Tutsis ?

Euradio

Play Episode Listen Later Jan 28, 2025 3:07


Rencontre avec Thierry Piel.

Reportage Afrique
Rwanda: la danse des Intore inscrite au patrimoine mondial immatériel de l'Unesco

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Dec 28, 2024 2:26


C'est l'une des traditions culturelles les plus emblématiques du Rwanda. La danse des Intore, les anciens guerriers du pays des Mille Collines, a été inscrite début décembre 2024 au patrimoine mondial immatériel de l'Unesco. Une reconnaissance qui fait la fierté des membres du ballet national du Rwanda, gardiens de l'héritage culturel du pays. Les pas suivent le rythme donné par les tambours. Dans la salle de répétition, le ballet national se prépare à l'une des dernières représentations de l'année. Parmi les danseurs, Benon Tuyizere, membre de la troupe depuis plus de huit ans.« J'admirais les danses rwandaises quand j'étais petit, et j'étais timide au début. Mais j'ai appris grâce à des amis. Quand j'ai commencé, mon rêve était d'intégrer le ballet national. Et maintenant, je porte haut le drapeau de ma culture. Je danse au plus haut niveau, et il n'y a pas de plus grande fierté que ça » confie Benon Tuyizere.Créé en 1973, le ballet national regroupe les meilleurs danseurs du pays. À 29 ans, Alain Murayire a voyagé en Côte d'Ivoire, en Tunisie, en Belgique et dans de nombreux autres pays avec la troupe intore. Une danse autrefois exécutée par des guerriers devant le roi. « Être Intore, c'est comme être un soldat sur un champ de bataille. On montre par la danse notre élégance, notre patriotisme et on représente les Rwandais », explique-t-il.La danse des Intore, promotion de la cohésion socialeSur la piste, lance et bouclier en main, la troupe scande en chœur les récits des combats. Des chants qui accompagnent les pas de danses imitant les mouvements des guerriers. « Quand on saute très haut et qu'on tourne notre tête très vite, on voit que le public est impressionné. J'aime aussi beaucoup les sauts où on atterrit sur le genou droit, le genou gauche en avant. C'est un mouvement très apprécié », mentionne Alain Murayire.De cette danse pratiquée dans les mariages, les festivals et tous les événements locaux, l'Unesco souligne le rôle dans la promotion de la cohésion sociale au Rwanda. Un rôle unificateur déterminant après le génocide des Tutsis, explique Masamba Intore, directeur artistique du ballet national.« La danse a été un outil pour rassembler les gens, pour les mettre ensemble, et je ne dirais pas pour oublier, mais pour se réconforter, s'associer. Que tu sois d'une classe riche, pauvre, moyenne, cultivateur ou éleveur, la danse rassemble tout le monde », développe Masamba Intore.Des pratiques transmises dès le plus jeune âge dans les familles, mais aussi à l'école. Avec de nombreuses troupes partout au Rwanda, l'héritage culturel des Intore est largement préservé dans le pays et désormais sur la scène mondiale, gravé à jamais au patrimoine de l'Unesco.À lire aussiTrente ans du génocide des Tutsis: le Rwanda commémore un passé dont «il faut tirer les leçons»

Revue de presse Afrique
À la Une: le processus de paix au point mort dans l'est de la RDC

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 16, 2024 4:10


« La réunion tripartite prévue à Luanda entre les présidents congolais Félix Tshisekedi, rwandais Paul Kagame et angolais João Lourenço n'a pas eu lieu hier dimanche », constate le site congolais 7 sur 7.  « D'après la présidence congolaise, l'annulation de cette rencontre a été causée, pointe 7 sur 7, par le refus de la délégation rwandaise de prendre part à la réunion ».En effet, précise Beto, autre site congolais, « Kigali a subitement conditionné sa présence, et par conséquent la signature d'un éventuel accord, à l'ouverture d'un dialogue direct entre Kinshasa et le groupe armé M23. Une exigence jugée inacceptable par Kinshasa, qui y voit une manœuvre délibérée pour torpiller le processus de paix de Luanda ».Pour sa part, le New Times à Kigali justifie l'absence de Paul Kagame par les « menaces de changement de régime proférées par les responsables congolais contre le Rwanda et la présence continue dans l'est de la RDC des FDLR, milice fondée par les restes des auteurs du génocide de 1994 contre les Tutsis ».Méfiance réciproqueBref, on en est toujours au même point dans ce conflit qui ravage l'est du Congo depuis plus de 25 ans… « L'échec de cette rencontre illustre le climat de méfiance profonde qui règne entre les deux parties, relève Afrik.com. Kigali exige des garanties fermes sur l'ouverture d'un dialogue avec le groupe rebelle M23. De son côté, Kinshasa insiste sur le retrait des troupes rwandaises du territoire congolais et l'arrêt du soutien aux rebelles. Ces désaccords rendent tout compromis difficilement envisageable. (…) Avec l'annulation de ce sommet, les perspectives de paix dans l'est de la RDC s'assombrissent. Les habitants de cette région, victimes d'affrontements incessants, espéraient des avancées concrètes pour mettre fin à leur calvaire ». C'est donc raté…« L'échec de Luanda donne l'impression que les points d'achoppement entre le Congo et le Rwanda n'ont pas évolué, pointe pour sa part le site spécialisé sur la RDC, Afrikarabia. Kigali considère toujours la crise du M23 comme un problème congolo-congolais, à l'inverse de Kinshasa qui pense que sans le Rwanda, le M23 est une coquille militaire vide. Le Rwanda défend l'idée que le nœud du conflit se trouve justement entre le M23, qui défend la communauté rwandophone, et les autorités congolaises. Pour Kinshasa, le refus de négocier avec la rébellion est directement lié aux multiples échecs du passé et aux nombreuses intégrations ratées de rebelles au sein de l'armée régulière qui ont systématiquement donné lieu à la création de nouvelles rébellions ».Des centaines de milliers de déplacésEt pendant ce temps, la guerre se poursuit, donc, avec son cortège de souffrances pour les populations civiles. Témoin, ce reportage à lire dans Le Monde Afrique sur les centaines de milliers de personnes déplacées qui sont venues se réfugier aux environs de Goma, dans la province du Nord-Kivu, pour se retrouver dans des camps où règnent l'insécurité et la misère.« L'ouest de Goma est le réceptacle des malheureux fuyant les plateaux et vallées du Masisi et de Walikale, au-delà du versant occidental du volcan Nyiragongo, rapporte l'envoyé spécial du Monde Afrique. Les sites ont pour nom Buhimba, Mulengo, Rusayo, Luchaga, Rego… Partout le même spectacle, une mer de bâches blanches. Combien sont-ils, ces hordes de déplacés ? Au moins 600 000, selon une évaluation effectuée à partir de photos aériennes par plusieurs ONG. Plus d'un million, selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU. Nul ne sait précisément, mais trop ».Au moins 600 000 personnes, donc, qui ont besoin de nourriture et de protection… « Dans le camp de Lwashi, par exemple, pointe Le Monde Afrique, c'est le Programme alimentaire mondial qui nourrit les gens. En partie. Débordée, l'agence onusienne subvient aux besoins de base de la moitié des ménages seulement. Les autres tentent de survivre ».Il y a aussi le problème de l'eau potable : au bord du lac Kivu, MSF a installé « 8 pompes qui tournent 24 heures sur 24, reliées à 24 cuves de 10 000 litres dispatchées dans des camions-citernes ou dans le réseau de tuyaux courant sur une dizaine de kilomètres ». Mais cela ne suffit pas…Enfin, l'insécurité permanente, relève encore Le Monde Afrique… Exemple : « les femmes ont demandé qu'il n'y ait pas d'ampoules autour du bâtiment des latrines pour ne pas être vues la nuit. Les chiffres de violences sexuelles, principale forme de violence parmi les déplacés, sont en effet effrayants. Selon une étude MSF, plus de 10 % des femmes adultes, dans les camps de déplacés, ont déclaré avoir été violées ».

Les matins
Négationnisme du génocide des Tutsis au Rwanda / L'apprentissage des mathématiques / Chute de Bachar al-Assad

Les matins

Play Episode Listen Later Dec 9, 2024 149:55


durée : 02:29:55 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - Avec Hélène Dumas, historienne, chargée de recherches au CNRS / Cléa Girard, neuroscientifique cognitive au Centre de recherche en neurosciences de Lyon / Jean-Pierre Perrin, écrivain, journaliste spécialiste du Moyen Orient pour Médiapart et Manon-Nour Tannous, Politologue - réalisation : Félicie Faugère

Le Cours de l'histoire
Fou d'histoire 27/77 : Gaël Faye, fou d'histoire

Le Cours de l'histoire

Play Episode Listen Later Nov 16, 2024 53:26


durée : 00:53:26 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - Vivre la guerre civile au Burundi, entendre le génocide à l'œuvre contre les Tutsis au Rwanda, combler une histoire familiale hachurée de silences. Le rappeur, romancier et scénariste Gaël Faye convoque l'histoire pour appréhender l'entreprise génocidaire et enclencher le devoir de mémoire. - réalisation : Laurence Millet - invités : Gaël Faye Chanteur, poète et romancier français

Journal de l'Afrique
Il y a 30 ans naissait le Tribunal pénal international pour le Rwanda

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Nov 10, 2024 18:51


Il y a 30 ans, le Conseil de sécurité des Nations unies créait le Tribunal pénal international pour le Rwanda. Depuis, 62 ministres, officiers et miliciens ont été condamnés par ce Tribunal pour leur participation dans le génocide des Tutsis. Le TPIR a marqué l'histoire en prononçant le premier jugement international pour génocide. Il a fermé ses portes en 2015, mais l'ONU a mis sur pied un mécanisme chargé de boucler les derniers dossiers.

Programme B
Rwanda 1994, Rony Brauman raconte

Programme B

Play Episode Listen Later Nov 1, 2024 26:16


L'année 2024 a été marquée par la commémoration des 30 ans du génocide des Tutsis au Rwanda. Entre avril et juillet 1994, près d'un million de personnes ont péri dans des circonstances épouvantables. Ce génocide, organisé, structuré et orchestré par un pouvoir déterminé à éliminer les membres de la communauté tutsi, a laissé des conséquences qui pèsent encore lourdement sur la région, marquée par des conflits et des résurgences de violence. Un génocide dont les responsabilités, y compris celles de la France, ne sont pas encore totalement élucidées. Un génocide dont les équipes humanitaires déployées dans la région ont été à la fois les témoins et les lanceurs d'alerte.Au micro de Thomas Rozec, Rony Brauman, ancien président de Médecins Sans Frontières, confie ses souvenirs de l'année 1994.Un épisode de Programme B en partenariat avec MSF.Programme B est un podcast de Binge Audio présenté par Thomas Rozec. Réalisation : Paul Bertiaux. Générique : François Clos et Thibault Lefranc. Identité sonore Binge Audio : Jean-Benoît Dunckel (musique) et Bonnie El Bokeili (voix). Identité graphique : Sébastien Brothier et Thomas Steffen (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

TWO REPORTERS
Can you get enemies to see what they share in common, and prevent war?

TWO REPORTERS

Play Episode Listen Later Oct 19, 2024 50:26


John Marks says yes - and he and the organization he founded, Search for Common Ground, have made it happen. He tells us surprising stories about how they get people to listen to each other, across hard lines of hatred and suspicion: Russian and American intelligence officers, Iranians and Americans, Israelis and Arabs, Hutus and Tutsis in Africa -  and more. John's memoir, From Vision to Action: Remaking the World Through Social Entrepreneurship, is like a how-to guide - filled with candid accounts of his successes and failures.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] RDC : pourquoi le directeur de la prison Makala a-t-il été suspendu ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Sep 10, 2024 19:30


Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur la réélection d'Abdelmadjid Tebboune, un Rwandais condamné pour complicité de génocide et la blessure de l'opposant ougandais Bobi Wine. RDC : pourquoi le directeur de la prison Makala a-t-il été suspendu ?  Après la mort d'au moins 129 détenus à la prison de Makala, Joseph Yusufu Maliki, le directeur du plus grand centre pénitencier du pays, a été suspendu de ses fonctions par le ministre de la Justice, Constant Mutamba. Un avis de recherche a également été émis à son encontre. Que lui reprochent les autorités ? D'autres responsables de la prison pourraient-ils également être poursuivis ?  Avec Patient Ligodi, correspondant de RFI à Kinshasa.   Algérie : le président sortant réélu avec un score record  Abdelmadjid Tebboune a été réélu pour un second mandat avec près de 95% des voix. Comment expliquer ce plébiscite alors qu'il n'avait recueuilli « que » 58% des suffrages en 2019 ? Quelle est la légitimité de sa victoire avec un taux de participation aussi faible ?  Avec Kader Abderrahim, directeur de recherches à l'IPSE, maître de conférences à Sciences Po Paris.  Génocide des Tutsis : un Rwandais condamné à 20 ans de prison  Deux ans après l'ouverture de son procès, Venant Rutunga, ancien directeur d'un institut de recherche, a été condamné à 20 ans de prison pour « complicité de génocide ». Pourtant, en 1994, il avait livré plus d'un millier d'habitants Tutsis venus se réfugier dans son institut. Pourquoi les juges n'ont-ils pas retenu les charges de crime de génocide et de crime contre l'humanité ?  Avec Lucie Mouillaud, correspondante de RFI à Kigali.     Ouganda : que sait-on des circonstances de la blessure de l'opposant Bobi Wine ?  Selon son parti, Bobi Wine, le principal opposant a été "grièvement blessé" à la jambe par une grenade lacrymogène tirée par la police. Une version vivement rejetée par les forces de l'ordre qui affirment qu'il s'est blessé en "trébuchant". Que s'est-il réellement passé ? Pourquoi Bobi Wine est-il autant réprimé ?  Avec Florence Brisset-Foucault, maîtresse de conférence à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. 

Stories of Impact
War Child with Dr. Mark Jordans

Stories of Impact

Play Episode Listen Later Sep 3, 2024 27:56


Over our last couple of episodes, we've told the inspiring story of decades of positive transformation the nation of Rwanda has sustained since the catastrophic 1994 genocide against the Tutsis. We learned that Rwanda's peacemakers have for decades nurtured a culture of reconciliation and resilience, cultivating communities where citizens flourish.  Deep healing and renewal like that can come only after conflict ends — it can't happen in the midst of war. In order for children, families, and elders to have a real chance to recover from trauma in body and soul, violence has to cease. But the reality is today, hundreds of millions of people live in the midst of ongoing conflicts, and their mental and physical health are undermined by the indiscriminate brutality of wars that may not end anytime soon.  Our guest today, Dr. Mark Jordans, is a professor of global mental health at the University of Amsterdam and King's College London, and Director of Research and Development at War Child, which, for thirty years, has worked to care for children affected by wars. He is not waiting for peace, but instead, is committed to doing everything he can to help children caught in the middle of violence cope with the crises they face.  Read the transcript of this episode Learn more about War Child's work Subscribe to Stories of Impact wherever you listen to podcasts Find us on Facebook, Twitter, Instagram and YouTube Share your comments, questions and suggestions at info@storiesofimpact.org Supported by Templeton World Charity Foundation

Stories of Impact
The Science of Forgiveness, with Freddy Mutanguha and Dr. Elizabeth Dowling

Stories of Impact

Play Episode Listen Later Aug 6, 2024 21:26


In our last episode, we met Rwandan leader Freddy Mutanguha, who shared his remarkable journey to finding meaning and forgiveness after dozens of his family members, including his parents and sisters, were murdered during the genocide against the Tutsis in 1994. Freddy's powerful and timely testimony underscored the importance of truth, remembrance, and community organizing in helping genocide victims — and perpetrators — find healing and peace.   Today we hear again from Freddy Mutanguha, and from Dr. Elizabeth Dowling, about what she's learned from her research collaboration with Freddy and his team at the Aegis Trust, which works to prevent genocide and mass atrocities worldwide, and its projects supporting reconciliation across Rwanda, including the Kigali Genocide Memorial. Dr. Dowling shares how a nation with a recent history of polarization and violence has become a model for peace-making. Read the transcript of this episode Learn more about the Kigali Genocide Memorial and the Aegis Trust Subscribe to Stories of Impact wherever you listen to podcasts Find us on Facebook, Twitter, Instagram and YouTube Share your comments, questions and suggestions at info@storiesofimpact.org Supported by Templeton World Charity Foundation

Affaires étrangères
Les accords qui ont changé le monde 5/10 : Rwanda : des accords d'Arusha au génocide

Affaires étrangères

Play Episode Listen Later Jul 18, 2024 58:45


durée : 00:58:45 - Ils ont changé le monde - par : Isabelle Lasserre - Censés mettre fin, en 1993, à la guerre civile qui opposait le Front patriotique rwandais à l'armée hutu, les Accords d'Arusha n'ont pas su empêcher le génocide des Tutsis au Rwanda. - invités : Francis Kpatindé Maître de conférence à Sciences Po; Hélène Dumas Historienne, chargée de recherches au CNRS au Centre d'études sociologiques et politiques Raymond Aron

Les enjeux internationaux
Les accords qui ont changé le monde 5/10 : Rwanda : des accords d'Arusha au génocide

Les enjeux internationaux

Play Episode Listen Later Jul 18, 2024 58:45


durée : 00:58:45 - Ils ont changé le monde - par : Isabelle Lasserre - Censés mettre fin, en 1993, à la guerre civile qui opposait le Front patriotique rwandais à l'armée hutu, les Accords d'Arusha n'ont pas su empêcher le génocide des Tutsis au Rwanda. - invités : Francis Kpatindé Maître de conférence à Sciences Po; Hélène Dumas Historienne, chargée de recherches au CNRS au Centre d'études sociologiques et politiques Raymond Aron

The Memory Generation
Freddy Mutanguha - Peace Education

The Memory Generation

Play Episode Listen Later Jul 15, 2024 52:27


This conversation with Freddy Mutanguha is all about peace education and what it takes for neighbors to heal from generations of violence, discrimination and weaponized rhetoric. Freddy is CEO of the Aegis Trust and Director of the Kigali Genocide Memorial. Freddy led the development of Aegis' peace education programme in Rwanda and is now leading Aegis' work to take this model beyond the borders of Rwanda to areas at risk, including the Central African Republic, South Sudan and Kenya. He is also a survivor of the Genocide Against the Tutsis. He was a teenager in 1994 when his parents and most of his siblings were killed. He has dedicated his life to teaching about the impact of the Genocide and the importance of forgiveness as way of post-conflict reconstruction.For more about Barak Sella and to read the episode transcript, visit: https://alongtheseam.com/freddy-mutanguhaFor more from Rachael and Along The  Seam, sign up for the Along The Seam newsletter.

I Spy
After Hotel Rwanda, Part 2: The Backstory

I Spy

Play Episode Listen Later May 14, 2024 28:04


Tensions between ethnic Hutus and Tutsis in Rwanda began long before the 1994 genocide—a vestige of Belgian colonial rule in the country. On this episode, we trace the events leading up to the mass killing—and how they affected Paul and his wife. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

RNZ: Saturday Morning
The sinister side of the man who saved Rwanda: Michela Wrong

RNZ: Saturday Morning

Play Episode Listen Later May 3, 2024 38:18


It's thirty years since the 1994 genocide against the Tutsis in Rwanda, perpetrated by the Hutu-led government. British journalist Michela Wrong's book Do Not Disturb, The Story of a Political Murder and an African Regime Gone Bad explores the legacy of the genocide, exposing a murderous in-coming regime that operates on a "grand scale deceit", exercising a destabilising influence on the wider region. Michela has reported from and written about Africa for almost three decades, working for Reuters and the Financial Times. Michela is visiting NZ this week, giving a series of talks at the invitation of the New Zealand Institute of International Affairs.

Le Book Club
Beata Umubyeyi Mairesse, celle qui avait survécu

Le Book Club

Play Episode Listen Later Apr 28, 2024 26:28


Beata Umubyeyi Mairesse a 15 ans quand elle réussit à fuir le Rwanda avec sa mère en plein génocide opéré par les Hutus contre les Tutsis. 15 ans c'est aussi le temps qu'il lui aura fallu pour raconter son histoire dans un témoignage poignant, Le convoi. Et puis 15 ans, c'est l'âge d'un de ses enfants aujourd'hui à qui elle n'a pas voulu transmettre son traumatisme, celui de l'odeur de la mort soudaine et violente, celui d'un arrachement à son pays parce qu'elle est née tutsi. Agathe Le Taillandier la retrouve dans les bureaux de son éditeur Flammarion. Beata Umubyeyi Mairesse partage sa passion pour la lecture, jeune enfant, qui lui fait vivre le début du génocide dans une sorte d'“hallucination romanesque”, sa quête pour les images du convoi humanitaire qui la sauve ainsi que des dizaines d'enfants en 1994, le silence imposé comme deuxième violence, et le réconfort trouvé dans les mots de bell hooks et d'Audre Lorde.Pépites est un podcast d'interviews culturelles de Louie Media présenté par Agathe Le Taillandier et Sébastien Thème. Cet épisode a été tourné et monté par Agathe Le Taillandier. Il a été réalisé et mixé par le studio La Fugitive. La musique est de Michaël Liot. L'illustration est de Marie Guu. Photo : Céline Nieszawer © Flammarion. Charlotte Pudlowski est à la direction éditoriale. Elsa Berthault est en charge de la production. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

The Sunday Magazine
Tired of truces, Roméo Dallaire appeals for 'lasting peace'

The Sunday Magazine

Play Episode Listen Later Apr 24, 2024 26:01


This month marks 30 years since the genocide in Rwanda led to the deaths of more than 800,000 Tutsis and moderate Hutus in one of the worst massacres of the 20th century. But even though Rwanda has largely recovered, retired Canadian Lieutenant-General Roméo Dallaire says the world hasn't learned the lessons from that time to prevent future wars and mass atrocities. The former commander of the United Nations Assistance Mission for Rwanda tells Chattopadhyay about his own mental health journey over the last three decades and why he's so disappointed in the international community – including Canada – for letting conflicts around the world spiral out of control.

Grand reportage
LE SUPPLÉMENT DU DIMANCHE Rwanda : 30 ans après le génocide, panser les blessures invisibles ET Rwanda : 30 ans après le génocide, un besoin de justice et de réponses

Grand reportage

Play Episode Listen Later Apr 14, 2024 48:30


Rwanda: 30 ans après le génocide, panser les blessures invisiblesAu Rwanda, ce dimanche 7 avril 2024 marque le début de cent jours de commémorations du génocide contre les Tutsis. Aujourd'hui, la population rwandaise est majoritairement née après 1994. Mais toutes les générations sont marquées. Rescapés, anciens bourreaux, enfants des uns et des autres… Chacun porte en lui une part du traumatisme. Un Grand reportage de de Lucie Mouillaud et Amélie Tulet. Entretient avec Patrick Adam.Rwanda : 30 ans après le génocide, un besoin de justice et de réponsesAu Rwanda, ce lundi 8 avril 2024 marque le début de cent jours de commémorations officielles du génocide de 1994 perpétré contre les Tutsi. Il y a trente ans, selon les Nations unies, plus d'un million de personnes - en majorité des Tutsi, mais également des Hutu, et d'autres opposants au génocide - ont été systématiquement tuées en moins de trois mois. 61 personnes ont été condamnées par le TPIR (Tribunal Pénal International pour le Rwanda). Plus d'un million de jugements ont été rendus par les Gacaca, ces tribunaux inspirés de la pratique coutumière. Mais il reste encore des fugitifs recherchés, des personnalités en exil qui ne sont pas inquiétées et des silences qui torturent toujours les rescapés. Un Grand reportage de de Lucie Mouillaud et Amélie Tulet. Entretient avec Patrick Adam.

Economist Podcasts
The Intelligence: Rwanda's genocide 30 years on

Economist Podcasts

Play Episode Listen Later Apr 8, 2024 27:13


The 1994 slaughter of hundreds of thousands of minority Tutsis completely reshaped the country. It also produced Africa's most polarising leader, whose outsized power and regional influence is proving ever more divisive. How a shadow economy of gangs and clans is running Gaza (11:45). And a total solar eclipse is coming to America (20:01).Listen to what matters most, from global politics and business to science and technology—Subscribe to Economist Podcasts+For more information about how to access Economist Podcasts+, please visit our FAQs page or watch our video explaining how to link your account. Podcast transcripts are available upon request at podcasts@economist.com. We are committed to improving accessibility even further and are exploring new ways to expand our podcast-transcript offering. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.

The Intelligence
The Intelligence: Rwanda's genocide 30 years on

The Intelligence

Play Episode Listen Later Apr 8, 2024 27:13


The 1994 slaughter of hundreds of thousands of minority Tutsis completely reshaped the country. It also produced Africa's most polarising leader, whose outsized power and regional influence is proving ever more divisive. How a shadow economy of gangs and clans is running Gaza (11:45). And a total solar eclipse is coming to America (20:01).Listen to what matters most, from global politics and business to science and technology—Subscribe to Economist Podcasts+For more information about how to access Economist Podcasts+, please visit our FAQs page or watch our video explaining how to link your account. Podcast transcripts are available upon request at podcasts@economist.com. We are committed to improving accessibility even further and are exploring new ways to expand our podcast-transcript offering. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.

Grand reportage
Rwanda: 30 ans après le génocide, panser les blessures invisibles

Grand reportage

Play Episode Listen Later Apr 8, 2024 19:30


Au Rwanda, ce dimanche 7 avril 2024 marque le début de cent jours de commémorations du génocide contre les Tutsis. Aujourd'hui, la population rwandaise est majoritairement née après 1994. Mais toutes les générations sont marquées. Rescapés, anciens bourreaux, enfants des uns et des autres… Chacun porte en lui une part du traumatisme.  « Rwanda, trente ans après le génocide, panser les blessures invisibles », un Grand reportage de Lucie Mouillaud et Amélie Tulet.Notre dossier : 30 ans du génocide des Tutsis au Rwanda

The World Next Week
Rwanda 30 Years After Genocide, U.S.-Japan-Philippines Summit, ABBA's Eurovision Legacy, and More

The World Next Week

Play Episode Listen Later Apr 4, 2024 25:41


Rwanda marks thirty years since its genocide against the Tutsis; U.S. President Joe Biden hosts the first trilateral leaders' summit with Japanese Prime Minister Kishida Fumio and Philippines President Ferdinand R. Marcos Jr.; music fans celebrate the fiftieth anniversary of Swedish pop group ABBA's Eurovision win; and Ekrem İmamoğlu is elected mayor of Istanbul, in a rebuke to President Recep Tayyip Erdoğan's Justice and Development Party.   Mentioned on the Podcast   Eurovision Winners, Eurovision World   Frontline: Ghosts of Rwanda, PBS   Mariel Ferragamo, “Thirty Years After Rwanda's Genocide: Where the Country Stands Today,” CFR.org    “Rwanda: Freedom in the World 2024,” Freedom House   “Three Decades After Rwanda's Genocide, the Past is Ever-Present,” The Economist   When Abba Came to Britain, BBC  For an episode transcript and show notes, visit The World Next Week at: https://www.cfr.org/podcasts/rwanda-30-years-after-genocide-us-japan-philippines-summit-abbas-eurovision-legacy-and 

La grande librairie
Rwanda, 30 ans après le génocide

La grande librairie

Play Episode Listen Later Apr 4, 2024 121:16


Cette semaine, dans La Grande Librairie, une émission spéciale, d'écrits et d'histoire autour de la mémoire du génocide des Tutsis au Rwanda, 30 ans après.

Big World
Thirty Years after the Rwandan Genocide

Big World

Play Episode Listen Later Apr 1, 2024 37:51


School of International Service professor Claudine Kuradusenge-McLeod joins Big World in this episode marking the 30th anniversary of the Rwandan genocide. In 1994, a roughly 100-day massacre by Hutu militias targeting the Tutsi minority ethnic group resulted in the death of about 800,000 people, including Tutsis, moderate Hutus, and Twa. Kuradusenge-McLeod, who is a scholar-activist specializing in genocide studies, begins our discussion by describing, in broad strokes, the events that led up to the genocide in 1994 and what occurred during the 100 days (1:23). She also discusses the international response to the events of the genocide (5:26) and explains where relations between Hutus and Tutsis in Rwanda stand today (8:49). What is life like for survivors of the genocide today, both within Rwanda and in the diaspora? (10:57) What has been President Paul Kagame's impact on Rwanda since the genocide, and do people consider him a dictator? (15:59) Kuradusenge-McLeod answers these questions and analyzes whether or not justice has been served in the punishment of genocide perpetrators (26:43). To close out the discussion, Kuradusenge-McLeod discusses the state of human rights in Rwanda today (31:29) and explains the lasting impact of the genocide on the nation (33:37). In the “Take 5” segment (22:59) of this episode, Kuradusenge-McLeod answers this question: What are five things Rwanda needs to do to become fully democratic?

Let's Know Things
DRC Conflict

Let's Know Things

Play Episode Listen Later Mar 26, 2024 22:27


This week we talk about the Rwandan genocide, the First and Second Congo Wars, and M23.We also discuss civil wars, proxy conflicts, and resource curses.Recommended Book: Everyday Utopia by Kristen R. GhodseeTranscriptThe Democratic Republic of the Congo, or DRC, was previously known as Zaïre, a name derived from a Portuguese mistranscription of the regional word for "river."It wore that monicker from 1971 until 1997, and this region had a rich history of redesignations before that, having been owned by various local kingdoms, then having been colonized by Europeans, sold to the King of Belgium in 1885, who owned it personally, not as a part of Belgium, which was unusual, until 1908, renaming it for that period the Congo Free State, which was kind of a branding exercise to convince all the Europeans who held territory thereabouts that he was doing philanthropic work, though while he did go to war with local and Arab slavers in the region, he also caused an estimated millions of deaths due to all that conflict, due to starvation and disease and punishments levied against people who failed to produce sufficient volumes of rubber from plantations he built in the region.So all that effort and rebranding also almost bankrupted him, the King of Belgium, because of the difficulties operating in this area, even when you step into it with vast wealth, overwhelming technological and military advantages, and the full backing of a powerful, if distant, nation.After the King's deadly little adventure, the region he held was ceded to the nation of Belgium as a colony, which renamed it the Belgium Congo, and it eventually gained independence from Belgium, alongside many other European colonies around the world, post-WWII, in mid-1960.Almost immediately there was conflict, a bunch of secessionist movements turning into civil wars, and those civil wars were amplified by the meddling of the United States and the Soviet Union, which supported different sides, funding and arming them as they tended to do in proxy conflicts around the world during this portion of the Cold War.This period, which lasted for about 5 years after independence, became known as the Congo Crisis, because government leaders kept being assassinated, different groups kept rising up, being armed, killing off other groups, and then settling in to keep the government from unifying or operating with any sense of security or normalcy.Eventually a man named Mobutu Sese Seko, usually just called Mobutu, launched a real deal coup that succeeded, and he imposed a hardcore military dictatorship on the country—his second coup, actually, but the previous one didn't grant him power, so he tried again a few years later, in 1965, and that one worked—and though he claimed, as many coup-launching military dictators do, that he would stabilize things over the next five years, restoring democracy to the country in the process, that never happened, though claiming he would did earn him the support of the US and other Western governments for the duration, even as he wiped out any government structure that could oppose him, including the position of Prime Minister in 1966, and the institution of Parliament in 1967.In 1971, as I mentioned, he renamed the country Zaïre, nationalized all remaining foreign owned assets in the country, and it took another war, which is now called the First Congo War, to finally unseat him. And this conflict, which began in late-1996, spilled over into neighboring countries, including Sudan and Uganda, and a slew of other nations were involved, including but not limited to Chad, the Central African Republic, Rwanda, Burundi, Angola, Eritrea, South Africa, Zambia, Zimbabwe, Ethiopia, and Tanzania, alongside foreign assistance granted to various sides by France, China, Israel, and covertly, the United States.The conflict kicked off when Rwanda invaded Zaïre, more neighboring states joined in, all of them intending to take out a bunch of rebel groups that the Mobutu government was no longer keeping in line: Mobutu himself having long since fallen ill, and thus lacking the control he once had, but still profiting mightily from outside influences that kept him as a friendly toehold in the region.So these other nations sent military forces into Zaïre to handle these groups, which were causing untold troubles throughout the region, and the long and short of this conflict is that it only lasted a few months, from October 1996 to May 1997, but the destruction and carnage was vast, everyone on both sides partnering up to take out rebels, or in the case of those rebels, to join up against these government militaries, and all of them using the opportunity to also engage in violence against ethnic enemies with whom they had long-simmering beefs.This led to the collapse of Mobutu's government, the country was renamed the Democratic Republic of the Congo when a new government was installed, but very little changed in terms of the reality of how that government functioned, so all the same variables were still in place a year later, in 1998, when what's now called the Second Congo War kicked off, informed by basically the same problems but bringing even more African governments into the fighting, many of them pulled into things by alliances they had with involved neighbors.And just as before, a variety of groups who felt aggrieved by other groups throughout the region used this conflict as an excuse to slaughter and destroy people and towns they didn't like, including what's been called a genocide of a group of Pygmy people who lived in the area, around 70,000 of them killed in the waning days of the war.In mid-2003, a peace agreement was signed, most of the warring factions that had fought in Congolese territory were convinced to leave, and it was estimated that up to 5.4 million people had died during the conflict.What I'd like to talk about today is what's happening in the DRC, now, at a moment of heightening tensions throughout the region, and in the DRC in particular, amidst warnings from experts that another regional conflict might be brewing.—A transition government was set up in the DRC in 2003, following the official end of that Second Congo war, and this government, though somewhat weak and absolutely imperfect in many ways, did manage to get the country to the point, three years later, in 2006, that it could hold an actual multi-party election; the country's first ever, which is no small thing.Unfortunately, a dispute related to the election results led to violence between supporters of the two primary candidates, so a second election was held—and that one ended relatively peacefully and a new president, Joseph Kabila, was sworn in.Kabila was reelected in 2011, then in 2018 he said he wouldn't be running again, which helped bring about the country's first peaceful transition of power when the next president, from the opposing party, stepped into office.During his tenure in office, though, Kabila's DRC was at near-constant war with rebel groups that semi-regularly managed to capture territory, and which were often supported by neighboring countries, alongside smaller groups, so-called Mai-Mai militias, that were established in mostly rural areas to protect residents from roaming gangs and other militias, and which sometimes decided to take other people's stuff or territory, even facing off with government forces from time to time.Violence between ethnic groups has also continued to be a problem, including the use of sexual violence and wholesale attempted genocide, which has been difficult to stop because of the depth of some of the issues these groups have with each other, and in some cases the difficulty the government has just getting to the places where these conflicts are occurring, infrastructure in some parts of the country being not great, where it exists at all.That 2018 election, where power was given away by one president to another, peacefully, for the first time, was notable in that regard, but it was also a milestone in it marked the beginning of widespread anti-election conspiracy theories, in that case the Catholic Church saying that the official results were bunk, and other irregularities, like a delay of the vote in areas experiencing Ebola outbreaks, those areas in many cases filled with opposition voters, added to suspicions.The most recent election, at the tail-end of 2023, was even more awash with such concerns, the 2018 winner, President Tshisekedi, winning reelection with 73% of the vote, and a cadre of nine opposition candidates signing a declaration saying that the election was rigged and that they want another vote to be held.All of which establishes the context for what's happening in the DRC, today, which is in some ways a continuation of what's been happening in this country pretty much since it became a country, but in other ways is an escalation and evolution of the same.One of the big focal points here, though, is the role that neighboring Rwanda has played in a lot of what's gone down in the DRC, including the issues we're seeing in 2024.Back in 1994, during what became known as the Rwandan genocide, militias from the ruling majority Hutu ethnic group decided to basically wipe out anyone from the minority Tutsi ethnic group.Somewhere between a 500,000 and a million people are estimated to have been killed between April and July of that year, alone, and that conflict pushed a lot of Hutu refugees across the border into the eastern DRC, which at the time was still Zaïre.About 2 million of these refugees settled in camps in the North and South Kivu provinces of the DRC, and some of them were the same extremists who committed that genocide in Rwanda in 1994, and they started doing what they do in the DRC, as well, setting up militias, in this case mostly in order to defend themselves against the new Tutsi-run government that had taken over in Rwanda, following the genocide.This is what sparked that First Congo War, as the Tutsi-run Rwandan government, seeking justice and revenge against those who committed all those atrocities went on the hunt for any Hutu extremists they could find, and that meant invading a neighboring country in order to hit those refugee groups, and the militias within them, that had set up shop there.The Second Congo War was sparked when relations between the Congolese and Rwandan governments deteriorated, the DRC government pushing Rwandan troops out of the eastern part of their country, and Kabila, the leader of the DRC at the time, asking everyone else to leave, all foreign troops that were helping with those Hutu militias.Kabila then allowed the Hutus to reinforce their positions on the border with Rwanda, seemingly as a consequence of a burgeoning international consensus that the Rwandan government's actions following the genocide against the Tutsis had resulted in an overcompensatory counter-move against Hutus, many of whom were not involved in that genocide, and the Tutsis actions in this regard amounted to war crimes.One of the outcomes of this conflict, that second war, was the emergence of a mostly Tutsi rebel group called the March 23 Movement, or M23, which eventually became a huge force in the region in the early 20-teens, amidst accusations that the Congolese government was backing them.M23 became such an issue for the region that the UN Security Council actually sent troops into the area to work with the Congolese army to fend them off, after they made moves to start taking over chunks of the country, and evidence subsequently emerged that Rwanda was supporting the group and their effort to screw over the Congolese government, which certainly didn't help the two countries' relationship.Alongside M23, ADF, and CODECO, a slew of more than 100 other armed, rebel groups still plague portions of the DRC, and part of the issue here is that Rwanda and other neighboring countries that don't like the DRC want to hurt them to whatever degree they're able, but another aspect of this seemingly perpetual tumult is the DRC's staggering natural resource wealth.Based on some estimates, the DRC has something like $24 trillion worth of natural resource deposits, including the world's largest cobalt and coltan reserves, two metals that are fundamental to the creation of things like batteries and other aspects of the modern economy, and perhaps especially the modern electrified economy.So in some ways this is similar to having the world's largest oil deposits back in the early 20th century: it's great in a way, but it's also a resource curse in the sense that everyone wants to steal your land, and in the sense that setting up a functioning government that isn't a total kleptocracy, corrupt top to bottom, is difficult, because there's so much wealth just sitting there, and there's no real need to invest in a fully fleshed out, functioning economy—you can just take the money other countries offer you to exploit your people and resources, and pocket that.And while that's not 100% what's happened in the DRC, it's not far off.During the early 2000s and into the 20-teens, the DRC government sold essentially all its mining rights to China, which has put China in control of the lion's share of some of the world's most vital elements for modern technology.The scramble to strike these deals, and subsequent efforts to defend and stabilize on one hand, or to attack and destabilize these mining operations, on the other, have also contributed to instability in the region, because local groups have been paid and armed to defend or attack, soldiers and mercenaries from all over the world have been moved into the area to do the same, and the logic of Cold War-era proxy conflicts has enveloped this part of Africa to such a degree that rival nations like Uganda are buying drones and artillery from China to strike targets within the DRC, even as China arms DRC-based rebel groups to back up official military forces that are protecting their mining operations.It's a mess. And it's a mess because of all those historical conditions and beefs, because of conflicts in other, nearby countries and the machinations of internal and external leaders, and because of the amplification of all these things resulting from international players with interests in the DRC—including China, but also China's rivals, all of whom want what they have, and in some cases, don't want China to have what they have.In 2022, M23 resurfaced after laying low for years, and they took a huge chunk of North Kivu in 2023.For moment that same year, it looked like Rwanda and the DRC might go to war with each other over mining interests they control in the DRC, but a pact negotiated by the US led to a reduction in the military buildup in the area, and a reduction in their messing with each other's political systems.In December of 2023, though, the President of the DRC compared the President of Rwanda to Hitler and threatened to declare war against him, and UN troops, who have become incredibly unpopular in the region, in part because of various scandals and corruption within their ranks, began to withdraw—something that the US and UN have said could lead to a power vacuum in the area, sparking new conflicts in an already conflict-prone part of the country.As of March 2024, soldiers from South Africa, Burundi, and Tanzania are fighting soldiers from Rwanda who are supporting M23 militants in the eastern portion of the DRC, these militants already having taken several towns.Seven million Congolese citizens are internally displaced as a result of these conflicts, having had to flee their homes due to all the violence, most of them now living in camps or wandering from place to place, unable to settle down anywhere due to other violence, and a lack of sufficient resources to support them.Rwanda, for its part, denies supporting M23, and it says the Congolese government is trying to expel Tutsis who live in the DRC.Burundi, located just south of Rwanda, has closed its border with its neighbor, and has also accused Rwanda of supporting rebels within their borders with the intent of overthrowing the government.Most western governments have voiced criticisms of Rwanda for deploying troops within its neighbors' borders, and for reportedly supporting these militant groups, but they continue to send the Rwandan government money—Rwanda gets about a third of its total budget from other governments, and the US is at the top of that list of donors, but the EU also sends millions to Rwanda each year, mostly to fund military actions aimed at taking out militants that make it hard to do business in the region.So changes in political stances are contributing to this cycle of violence and instability, as are regular injections of outside resources like money and weapons and soldiers.And as this swirl of forces continues to make the DRC borderline ungovernable, everyday people continue to be butchered and displaced, experiencing all sorts of violence, food shortages, and a lack of basic necessities like water, and this ongoing and burgeoning humanitarian nightmare could go on to inform and spark future conflicts in the region.Show Noteshttps://archive.ph/lk0mNhttps://en.wikipedia.org/wiki/Joseph_Kabilahttps://en.wikipedia.org/wiki/Rwandan_genocidehttps://gsphub.eu/country-info/Democratic%20Republic%20of%20Congohttps://en.wikipedia.org/wiki/Economy_of_the_Democratic_Republic_of_the_Congohttps://www.reuters.com/world/africa/why-fighting-is-flaring-eastern-congo-threatening-regional-stability-2024-02-19/https://archive.ph/lk0mNhttps://www.aljazeera.com/news/2024/2/21/a-guide-to-the-decades-long-conflict-in-dr-congohttps://www.cfr.org/global-conflict-tracker/conflict/violence-democratic-republic-congohttps://en.wikipedia.org/wiki/March_23_Movementhttps://en.wikipedia.org/wiki/Kivu_conflicthttps://en.wikipedia.org/wiki/Congo_Free_Statehttps://en.wikipedia.org/wiki/Mobutu_Sese_Sekohttps://en.wikipedia.org/wiki/Congo_Crisishttps://en.wikipedia.org/wiki/1965_Democratic_Republic_of_the_Congo_coup_d%27%C3%A9tathttps://en.wikipedia.org/wiki/First_Congo_Warhttps://en.wikipedia.org/wiki/Second_Congo_War This is a public episode. If you'd like to discuss this with other subscribers or get access to bonus episodes, visit letsknowthings.substack.com/subscribe

Africa Daily
How have some Rwandans overcome the trauma of genocide, 30 years later?

Africa Daily

Play Episode Listen Later Mar 25, 2024 18:19


It's been 30 years since one of the worst atrocities in recent African history - the Rwandan genocide.In 1994, between 800,000 and one million ethnic Tutsis and moderate Hutus were killed in 100 days.Some Rwandans have worked hard to move on from the tragic events of 1994, but many - both in and out of the country - are still living with the trauma.Jean Paul Samputu was already an established musician in Rwanda at the time. He was living abroad during the genocide, but he lost his parents, two brothers and a sister, all killed by a neighbour and his childhood friend. Now a global peace ambassador, Jean Paul says he has found healing in forgiving his family's killer.The Kora Awards winner tells Alan Kasujja what role music has played in his peace campaigns.

The Laura Flanders Show
Full Conversation - Israel, Hamas & Human Rights: UN Insider on the Way Forward

The Laura Flanders Show

Play Episode Listen Later Jan 11, 2024 42:49


The following full uncut conversation is from our recent episode "Israel, Hamas & Universal Human Rights: Former UN Official Craig Mokhiber Describes Path Forward."  It is available here as a podcast thanks to generous contributions from listeners like you. Thank you.  Support the podcast by becoming a member => LauraFlanders.org/donateDescription: The Universal Declaration of Human Rights was adopted by the United Nations 75 years ago this December, as was the Convention on the Prevention and Punishment of the Crime of Genocide. But that same year also saw the institutionalization of apartheid in South Africa, and the Palestine War or Nakba which displaced hundreds of thousands of Palestinian Arabs in the course of creating the state of Israel. What does it mean to commemorate this anniversary in a time of genocide and gross violation of human rights — particularly in the ongoing conflict between Israel and Hamas? Until recently, Craig Mokhiber was the director in the New York Office of the High Commissioner for Human Rights (OHCHR), where he had served since 1992. A specialist in international human rights law, policy, and methodology, he worked through genocides against Tutsis in Rwanda, Muslims in Bosnia, Yazidis in Iraq, and Rohingya in Myanmar. In his resignation letter, sent October 28th this year, he wrote, “Once again, we are seeing a genocide unfolding before our eyes, and the organization that we serve appears powerless to stop it.” Both Israel and Hamas have now been accused of committing gross violations of human rights in their current conflict, including acts of genocide. But what exactly is genocide? And what is the responsibility of the world to stop it? In this timely episode, Laura and Mokhiber explore the promise of the Universal Declaration and ask how we can honor this historic achievement while also acknowledging the hypocrisies of 1948 — and now. What can be learned from the South African experience that might offer a way forward for peace with justice for Israelis and Palestinians? All that and a commentary from Laura on what it takes for us to recognize one another's humanity.Guest:  Craig Mokhiber: Human Rights Lawyer, Former Senior United Nations OfficialFull Episode Notes are located HERE.  They include related episodes, articles, and more.