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Journal de l'Afrique
Burundi : la répression visant l'espace civique se poursuit sans relâche

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Aug 21, 2024 12:35


Au Burundi, la libération de la journaliste Floriane Irangabiye n'a pas redoré le blason du régime. Depuis l'arrivée du président Ndayishimiye il y a 4 ans, la répression contre les membres de la société civile et les journalistes n'a pas baissé d'intensité. C'est ce que rapporte l'ONG Amnesty International, qui parle d'une "implacable répression", d'arrestations et de "procès iniques" contre les voix critiques au Burundi.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] FOOT - Cameroun : quel staff technique au bord du terrain ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jun 6, 2024 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également aux questions des auditeurs sur la campagne anti-concubinage en cours au Burundi et sur les candidatures déposées pour les élections présidentielles iraniennes. Cameroun : qui accompagnera les Lions Indomptables au match contre le Cap-Vert ?  À deux jours du match de qualification pour la Coupe du monde contre le Cap-Vert, Marc Brys refuse toujours de travailler avec le staff de la FECAFOOT. Quel encadrement technique sera aux côtés du sélectionneur, celui de la Fédération ou celui nommé par le ministère des Sports ? Dans quel état d'esprit sont les joueurs ?   Avec Joël Wadem, correspondant de RFI au Cameroun.Burundi : campagne acharnée contre le concubinage   Au Burundi, le gouvernement a lancé une campagne anti-concubinage et des centaines de femmes ont été chassées de leur maisons. Quels sont les principes légaux qui encadrent le concubinage dans le pays ? Concrètement, comment les autorités procèdent-elles aux expulsions de ces femmes et que deviennent leurs enfants ? Avec Esdras Ndikumana, journaliste au service Afrique de RFI. Iran : qui sera le prochain président de la République islamique ? La période de dépôt des candidatures pour l'élection présidentielle iranienne vient de se terminer. Elles doivent à présent être étudiées par le Conseil des gardiens de la Constitution. Quels seront les critères de validation de ces candidatures ? Parmi les candidats, certains prônent-ils un apaisement avec l'Occident ? Si oui, ont-ils leurs chances ? Avec Oriane Verdier, journaliste au service international de RFI.  

Santé | Deutsche Welle
Infertilité : soutenir les couples en difficulté

Santé | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later May 13, 2024 12:30


La difficulté à concevoir un enfant : ainsi se définit l'infertilité. Et quand un couple peine à avoir un enfant, au sein de certaines communautés, le sujet est souvent tabou. Au Burundi, outre la stigmatisation, les personnes souffrant d'infertilité doivent aussi faire face à des difficultés liées à la prise en charge. Mais avant de nous rendre au Burundi, on va d'abord parler de la méningite.

Revue de presse Afrique
À la Une: le Togo en campagne électorale

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Apr 18, 2024 4:03


Avec en ligne de mire les élections législatives du 29 avril. Une campagne qui débute dans un climat pesant, après le vote en première lecture d'une nouvelle Constitution qui devrait faire passer le Togo d'un régime présidentiel à un régime parlementaire.Cependant, pour WakatSéra, au Burkina Faso, tout va bien… « Une campagne électorale inédite, avec passion, mais sans tension, se déroule actuellement au Togo, affirme le site burkinabé. C'est l'heureux constat que fait l'opinion, tant nationale qu'internationale ! Des caravanes de différents partis politiques se croisent, s'invectivent, se jaugent verbalement au flux des slogans débités et au bruit infernal des klaxons et vuvuzelas. Et, finalement, ils se jettent, souvent, les uns dans les bras des autres, s'offrant des gadgets de campagne aux couleurs de leurs partis et aux effigies de leurs candidats. […] Dans les prochains jours, poursuit WakatSéra, la [nouvelle] Constitution, à la suite de sa deuxième lecture, devrait être promulguée. Ce qui devrait donner un coup de boost supplémentaire à la campagne électorale, car tous les partis veulent avoir la majorité à l'Assemblée, afin de voir sortir de ses rangs un président du Conseil des ministres qui détiendra tous les pouvoirs, anciennement aux mains du chef de l'État dans le régime présidentiel. »Les jeux seraient-ils déjà faits ?Autre point de vue, bien différent, celui exprimé par l'historien Michel Adovi Goeh-Akue dans Le Point Afrique. Pour lui, les jeux sont déjà faits. « Si les prochaines élections se tiennent dans les mêmes conditions qu'auparavant, la majorité ne risque pas de changer de camp, affirme-t-il. L'ancien parti d'État, le RPT, devenu Union pour la République, ne cédera pas d'un pouce. Les résultats des élections seront toujours douteux étant donné la non-fiabilité des organes qui les organisent et qui les supervisent. Dans le cas du Togo, poursuit Michel Adovi Goeh-Akue, l'instabilité politique n'est pas liée aux échéances électorales. Le véritable problème est celui de l'absence d'alternance au pouvoir. Le passage d'un régime présidentiel ou semi-présidentiel à un régime parlementaire ne changera rien à la situation politique du pays. »Un journaliste français expulséÀ signaler qu'un journaliste français a été expulsé hier du Togo. L'information est reprise notamment par le site Ici Lomé. En reportage pour le magazine Afrique XXI, Thomas Dietrich a été arrêté en début de semaine et brutalisé par des policiers avant d'être condamné, mardi 16 avril, à six mois de prison avec sursis et expulsé du territoire.Les autorités togolaises l'accusent d'être entré au Togo en masquant sa qualité de journaliste. Reporters sans frontières « condamne fermement le traitement brutal et arbitraire infligé au reporter, ainsi que la décision de suspendre toutes les accréditations pour la presse étrangère, qui constituent des entraves inacceptables au droit à l'information. »Déluge dans l'est et le centre de l'AfriqueÀ la Une également, l'Afrique qui subit les conséquences du phénomène climatique El Niño. « L'Afrique de l'Est et l'Afrique centrale connaissent ces dernières semaines des pluies torrentielles, pointe Le Monde Afrique, qui ont causé la mort d'au moins 58 personnes en Tanzanie durant la première quinzaine d'avril et de 13 autres au Kenya. Au Burundi, l'un des 20 pays les plus vulnérables au changement climatique selon l'Organisation internationale pour les migrations, les pluies ont été quasiment ininterrompues depuis septembre. (…) On compte pas moins de 100 000 déplacés. »Et puis au Congo démocratique voisin, « la montée des eaux du lac Tanganyika depuis février continue de causer beaucoup dégâts matériels », relève le site congolais 7 sur 7. « Certains quartiers de la ville d'Uvira sont totalement inondés. »Dans le centre du pays, il y a aussi d'importants glissements de terrain dus aux pluies diluviennes, notamment à Lusambo, chef-lieu de la province du Sankuru. « Chaque goutte de pluie qui tombe semble sonner le glas d'une communauté déjà fragilisée. Si rien n'est fait rapidement, soupire 7 sur 7, la ville risque de devenir un symbole tragique de l'abandon et de la négligence. »Enfin, « si certains pays connaissent des inondations, d'autres font face à des sécheresses, relève Aujourd'hui à Ouaga. En Afrique australe, par exemple, une sécheresse grave liée à El Niño a plongé plus de 20 millions de personnes dans une famine aiguë. Le Zimbabwe a déclaré l'état de catastrophe nationale. »

Revue de presse Afrique
À la Une: le Togo en campagne électorale

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Apr 18, 2024 4:03


Avec en ligne de mire les élections législatives du 29 avril. Une campagne qui débute dans un climat pesant, après le vote en première lecture d'une nouvelle Constitution qui devrait faire passer le Togo d'un régime présidentiel à un régime parlementaire.Cependant, pour WakatSéra, au Burkina Faso, tout va bien… « Une campagne électorale inédite, avec passion, mais sans tension, se déroule actuellement au Togo, affirme le site burkinabé. C'est l'heureux constat que fait l'opinion, tant nationale qu'internationale ! Des caravanes de différents partis politiques se croisent, s'invectivent, se jaugent verbalement au flux des slogans débités et au bruit infernal des klaxons et vuvuzelas. Et, finalement, ils se jettent, souvent, les uns dans les bras des autres, s'offrant des gadgets de campagne aux couleurs de leurs partis et aux effigies de leurs candidats. […] Dans les prochains jours, poursuit WakatSéra, la [nouvelle] Constitution, à la suite de sa deuxième lecture, devrait être promulguée. Ce qui devrait donner un coup de boost supplémentaire à la campagne électorale, car tous les partis veulent avoir la majorité à l'Assemblée, afin de voir sortir de ses rangs un président du Conseil des ministres qui détiendra tous les pouvoirs, anciennement aux mains du chef de l'État dans le régime présidentiel. »Les jeux seraient-ils déjà faits ?Autre point de vue, bien différent, celui exprimé par l'historien Michel Adovi Goeh-Akue dans Le Point Afrique. Pour lui, les jeux sont déjà faits. « Si les prochaines élections se tiennent dans les mêmes conditions qu'auparavant, la majorité ne risque pas de changer de camp, affirme-t-il. L'ancien parti d'État, le RPT, devenu Union pour la République, ne cédera pas d'un pouce. Les résultats des élections seront toujours douteux étant donné la non-fiabilité des organes qui les organisent et qui les supervisent. Dans le cas du Togo, poursuit Michel Adovi Goeh-Akue, l'instabilité politique n'est pas liée aux échéances électorales. Le véritable problème est celui de l'absence d'alternance au pouvoir. Le passage d'un régime présidentiel ou semi-présidentiel à un régime parlementaire ne changera rien à la situation politique du pays. »Un journaliste français expulséÀ signaler qu'un journaliste français a été expulsé hier du Togo. L'information est reprise notamment par le site Ici Lomé. En reportage pour le magazine Afrique XXI, Thomas Dietrich a été arrêté en début de semaine et brutalisé par des policiers avant d'être condamné, mardi 16 avril, à six mois de prison avec sursis et expulsé du territoire.Les autorités togolaises l'accusent d'être entré au Togo en masquant sa qualité de journaliste. Reporters sans frontières « condamne fermement le traitement brutal et arbitraire infligé au reporter, ainsi que la décision de suspendre toutes les accréditations pour la presse étrangère, qui constituent des entraves inacceptables au droit à l'information. »Déluge dans l'est et le centre de l'AfriqueÀ la Une également, l'Afrique qui subit les conséquences du phénomène climatique El Niño. « L'Afrique de l'Est et l'Afrique centrale connaissent ces dernières semaines des pluies torrentielles, pointe Le Monde Afrique, qui ont causé la mort d'au moins 58 personnes en Tanzanie durant la première quinzaine d'avril et de 13 autres au Kenya. Au Burundi, l'un des 20 pays les plus vulnérables au changement climatique selon l'Organisation internationale pour les migrations, les pluies ont été quasiment ininterrompues depuis septembre. (…) On compte pas moins de 100 000 déplacés. »Et puis au Congo démocratique voisin, « la montée des eaux du lac Tanganyika depuis février continue de causer beaucoup dégâts matériels », relève le site congolais 7 sur 7. « Certains quartiers de la ville d'Uvira sont totalement inondés. »Dans le centre du pays, il y a aussi d'importants glissements de terrain dus aux pluies diluviennes, notamment à Lusambo, chef-lieu de la province du Sankuru. « Chaque goutte de pluie qui tombe semble sonner le glas d'une communauté déjà fragilisée. Si rien n'est fait rapidement, soupire 7 sur 7, la ville risque de devenir un symbole tragique de l'abandon et de la négligence. »Enfin, « si certains pays connaissent des inondations, d'autres font face à des sécheresses, relève Aujourd'hui à Ouaga. En Afrique australe, par exemple, une sécheresse grave liée à El Niño a plongé plus de 20 millions de personnes dans une famine aiguë. Le Zimbabwe a déclaré l'état de catastrophe nationale. »

Invité Afrique
Burundi: avec l'attaque du 20 décembre, «le groupe rebelle RED-Tabara affirme qu'il est toujours actif»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jan 8, 2024 4:44


Au Burundi, les autorités ont annoncé une attaque, le 20 décembre 2023, du groupe rebelle RED-Tabara, sur un poste frontière avec la République démocratique du Congo. Le bilan est de 20 morts dont de nombreux civils. Né au début des années 2010, le groupe conteste la légitimité du pouvoir en place au Burundi, mais il s'était fait oublier depuis quelques années, explique Thierry Vircoulon, chercheur associé au Centre Afrique Subsaharienne de l'Institut français des relations internationales (Ifri). RFI : Avant d'évoquer les événements de ces derniers jours, est-ce que l'on peut revenir sur l'origine des RED-Tabara ? C'est un groupe qui est né au début des années 2010 et qui est actif militairement depuis 2015.Thierry Vircoulon : C'est un groupe d'opposition armé burundais qui est né après la crise de 2015 et qui s'est installé au Sud-Kivu, en République démocratique du Congo, à la frontière du Burundi. Et donc, ce groupe a mené des attaques contre les forces burundaises pendant un certain nombre d'années après 2015, mais on peut dire que depuis 2021, il n'avait pas conduit d'action contre l'armée burundaise significative. Leurs revendications, quelles sont-elles ? C'est un groupe d'opposition armé burundais, donc son objectif c'est de mettre fin au régime du CNDD-FDD au Burundi, et de permettre évidemment le retour à tous ceux qui sont partis en exil après la crise de 2015. Mais, ça reste maintenant, si je puis dire, un mouvement qui était un peu un mouvement fantôme qui avait disparu des écrans radar, sa dernière action militaire significative contre l'armée burundaise datant de 2021. Les RED-Tabara ont donc attaqué ce 20 décembre des positions militaires burundaises faisant une vingtaine de morts, des militaires mais également des civils, qui étaient pris entre les deux feux. Pourquoi y a-t-il cette résurgence offensive ? C'était devenu un peu un groupe armé fantôme et cette attaque, qui a eu lieu juste avant Noël, avait un peu une fonction symbolique et sert à rappeler que ce groupe existe toujours, parce que on pouvait en douter. Donc, premièrement, son objectif c'est celui-là, c'est de réaffirmer qu'ils sont toujours actifs, militairement parlant. Ils ont attaqué ce poste frontière, ce qui se faisait assez fréquemment à partir de la RDC. Et puis, ça s'inscrit aussi dans un contexte régional un peu plus large, c'est-à-dire qu'on voit aussi qu'il y a une dégradation des relations entre Bujumbura et Kigali, après une embellie, si je puis dire, il y a quelques années des relations entre Kigali et Bujumbura. Avec la crise du M23 en RDC, on a vu ces relations se tendre de nouveau. Donc, on peut aussi considérer que cette attaque fait partie de de cette dynamique régionale, le RED-Tabara ayant été dans le passé soutenu par Kigali. À ce sujet, Évariste Ndayishimiye le président Burundais, accuse Kigali d'être derrière ces attaques, notamment cette dernière attaque. Est-ce qu'il y a des éléments objectifs qui permettent de telles informations, est-ce qu'il y a des financements ? Est-ce qu'il y a des équipements en armes ? Non, pour le moment il n'y a pas de d'éléments objectifs, mais, comme je le disais à ses débuts, le RED-Tabara a en effet été soutenu par Kigali, donc cette accusation était évidemment assez logique, mais pour le moment il n'y a pas de d'éléments de preuve. On estime que les effectifs des RED-Tabara sont entre 500 et 800 hommes, ce qui paraît assez faible numériquement. Qu'est-ce qui explique que les forces burundaises ne réussissent pas à circonscrire ce groupe ?Ce groupe est installé au Sud-Kivu depuis des années, comme d'autres rebelles burundais avant lui, comme les FNL par exemple, il s'est enraciné au Sud-Kivu. Là-bas, il bénéficie d'un certain nombre de complicités et d'alliances, et donc, il est évidemment très difficile – même si l'armée burundaise est présente au Sud-Kivu depuis un certain temps – d'éradiquer ce genre de groupe. On voit bien que tous les groupes armés qui sont dans l'est de la RDC n'ont pas été éradiqués, donc celui-ci est dans une situation assez classique, on peut le dire. Face à une relative inefficacité des forces burundaises d'une part, des rebelles RED-Tabara qui ne sont pas non plus pléthoriques de l'autre part, on se dit que ce conflit risque de durer encore longtemps entre deux forces qui n'arrivent pas à se neutraliser l'une l'autre. Ça fait des années que les rebelles burundais sont installés au Sud-Kivu. Je disais qu'avant les RED-Tabara, il y avait les FNL qui étaient en situation similaire, donc on a affaire à des guérillas de basse intensité qui n'ont pas, en effet, la capacité de bousculer le régime burundais, mais qui peuvent mener des attaques épisodiques. Et, en effet, on est dans une situation de guérilla de basse intensité. Le RED-Tabara a mené une attaque, mais il n'en avait plus mené depuis longtemps, donc on a comme ça des résurgences en fonction des circonstances, et on va voir si le RED-Tabara mène d'autres actions militaires après celle-ci. C'est ce n'est pas non plus certain.À lire aussiBurundi: 20 morts dans une attaque revendiquée par les RED-Tabara

Invité Afrique
É. Ndayishimiye: «Nous n'avons pas peur que le Haut-Commissariat aux droits de l'homme de l'ONU vienne au Burundi»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 21, 2022 12:03


La Communauté des États d'Afrique de l'Est (EAC) s'active actuellement pour essayer de calmer les tensions entre Congolais et Rwandais au sujet des attaques du M23 dans l'est de la RDC. C'est le Burundi qui préside actuellement l'organisation est-africaine. Pour faire un point sur le contexte régional, ainsi que sur la question des droits de l'homme au Burundi, RFI et France 24 reçoivent le président burundais Évariste Ndayishimiye. Il répond aux questions de Marc Perelman et Laurent Correau. Marc Perelman : Vous exercez actuellement la présidence tournante de la Communauté des États d'Afrique de l'Est (East African Community, EAC). Vous avez notamment pour but de tenter d'apaiser les tensions entre le Rwanda et la RDC. On voit que la situation reste très tendue sur le terrain. Est-ce que vous pensez que les conditions d'une négociation sont réunies à l'heure actuelle ? Évariste Ndayishimiye : Je ne peux pas dire qu'on est loin. Plutôt, on est en avance parce que d'abord, sur la question du dialogue et de la réconciliation entre les États, le rapprochement, c'est d'abord un pas. Accepter de s'asseoir ensemble. Donc que je considère qu'il y a une avancée, une avancée significative. Il y a eu beaucoup de rencontres et j'ai vu aussi que la communauté internationale était très consciente de ce processus, pour que l'on puisse retrouver la paix dans cette région. Laurent Correau : Mais est-ce que le gouvernement congolais accuse à raison le gouvernement rwandais de soutenir le M23 ? É.N. : Jusqu'à maintenant, on n'a pas encore tranché au niveau de la région ou moi-même, mais nous prévoyons une réunion de consultation avec le facilitateur de ce conflit, le président angolais [Joao Lourenço, NDLR], on aura quand même l'occasion d'analyser et de voir la réalité des choses. M.P. : Vous appelez la communauté internationale à venir vous aider, à investir. Mais, par exemple, l'aide budgétaire de l'Union européenne n'a toujours pas été débloquée. Il y a toujours des désaccords sur la feuille de route. Pourquoi ? Et est-ce que vous espérerez bientôt un accord sur ce sujet ? É.N. : Je crois qu'il n'y a pas de désaccord. Nous sommes plutôt dans le dialogue pour voir dans quel domaine ils peuvent appuyer. M.P. : Quand y aura-t-il cet accord avec l'Union européenne ? É.N. : Quand vous êtes [autour] d'une table, vous ne savez pas quand la réunion va se terminer. Mais ce qui est intéressant, c'est que tout le monde est attiré et nous parlons presque le même langage. Nous allons ensemble, et nous allons réussir ensemble aussi. L.C. : Lors de sa dernière réunion, le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a adopté une résolution dans laquelle il condamne ce qu'il appelle « l'impunité généralisée » pour toutes les violations des droits de l'homme dans votre pays. Il demande à votre gouvernement de faire en sorte que tous les acteurs de telles violations, qu'ils soient membres des forces de défense et de sécurité ou membres du mouvement de jeunesse du parti, les Imbonerakure, aient à répondre de leurs actes. Est-ce que c'est une demande à laquelle vous êtes prêt à répondre en tant que chef de l'État ? É.N. : Si on parle de cette jeunesse, les Imbonerakure : aujourd'hui, tous les jeunes du pays sont mobilisés vers le développement. J'organise des retraites des jeunes intellectuels, au moins deux fois par semaine… L.C. : Mais vous contestez l'ampleur des violations des droits de l'homme dénoncées par cette commission ? É.N.: Non,vraiment, jusqu'à maintenant, on ne m'a pas encore montré où il y a eu violation des droits de l'homme. Je sais qu'il n'y a pas une personne qui commet un crime et qui reste impuni. Et vraiment, là, je m'y mets moi-même. Vous savez, j'ai mis à la disposition de tous les citoyens mon numéro de téléphone, mon numéro WhatsApp, c'est-à-dire que chaque fois qu'il y a violation des droits de l'homme, partout, toujours, ils dénoncent et je dois assurer le suivi. Qu'est-ce que celui qui est à l'extérieur peut connaître que moi je ne connaisse pas ? Je pense que ce sont des détracteurs qui font de la contre-propagande. L.C. : Est-ce que vous êtes prêt, alors, à accueillir l'observateur de la Commission des droits de l'homme de l'ONU pour qu'il puisse constater lui-même tout cela au Burundi ? É.N. : Je ne sais pas si vous avez écouté mon discours à l'Assemblée générale des Nations unies. À cause de ces gens-là, qui veulent faire des rapports biaisés, j'ai demandé au Haut-Commissariat des droits de l'homme des Nations unies de venir au Burundi pour que nous nous asseyons ensemble, afin d'analyser ensemble la situation, et voir ce que nous pouvons faire pour améliorer davantage la protection des droits de l'homme. Donc, nous n'avons pas peur que le Haut-Commissariat des droits de l'homme vienne au Burundi et que l'on puisse discuter de comment gérer les questions des droits de l'homme dans mon pays.

Revue de presse Afrique
À la Une: divorce au sommet au Burundi

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Sep 8, 2022 3:57


Un président qui se sépare de son Premier ministre, rien de plus banal. Mais quand le premier accuse implicitement le second de vouloir fomenter un coup d'État, ça l'est moins… Le Premier ministre burundais Alain Guillaume Bunyoni, « à maintes reprises désapprouvé à demi-mot ou dans des termes à peine voilés par le Chef de l'Exécutif », affirme le site d'information burundais Iwacu, a donc été remplacé par Gervais Ndira-kobuca, lieutenant-général de police et tout-puissant ministre de l'Intérieur. Les Burundais n'ont pas besoin de ça… En 60 ans d'indépendance, le Burundi a connu 11 coups d'État, rappelle le site Yaga Burundi. « Alain Guillaume Bunyoni que le président de la République accuse de se croire "intouchable", s'il nourrit réellement l'idée d'un coup d'État, rien ne devrait nous surprendre : le Burundi pendant soixante ans a regorgé de telles personnes. Mais, hélas, s'exclame Yaga Burundi, ces temps-ci, nous ne devrions pas nous perdre dans les complots politiques. Nous sommes au bord du gouffre économiquement parlant. (…) La population vit dans une misère extrême. (…) Si le Burundi venait à subir une crise politique majeure, à l'instar d'un coup d'État, il tomberait si bas que même le nouveau Raïs qui se serait installé par la force aurait du mal à gouverner. (…) Le Burundais est fatigué, insiste encore Yaga Burundi, il a d'autres soucis (se nourrir quotidiennement, cultiver son champ…). Les hommes politiques devraient se concentrer à améliorer les vies des millions de Burundais plutôt que de jouer à Game of Thrones. » Malaise ? En tout cas, s'interroge Le Pays au Burkina Faso, « que s'est-il passé pour que le président Evariste Ndayishimiye, et son Premier ministre, qui s'entendaient comme larrons en foire, en viennent à étaler leurs divergences sur la place publique au point d'en arriver à un divorce ? Difficile de répondre à cette question que se posent actuellement bien des Burundais. Pour le moins, affirme Le Pays, on sait qu'en matière de gestion du pouvoir, les alliés d'hier deviennent parfois encombrants, si bien que certains dirigeants n'hésitent pas à s'en séparer. Le plus souvent, quand on ne les accuse pas de corruption ou de détournement de deniers publics, ces dignitaires, devenus subitement des parias, sont accusés de menées subversives, comme c'est le cas. (…) Ce changement cache mal un malaise au sommet de l'État », relève encore le quotidien ouagalais. Mali : la soif d'or de Wagner À la Une également, cette enquête de Jeune Afrique : « comment Wagner compte faire main basse sur des mines d'or au Mali. » Jeune Afrique qui dévoile que le groupe paramilitaire russe demande « 10 millions de dollars par mois contre le déploiement d'environ 1.200 hommes sur le terrain. (…) Confronté aux difficultés de paiement de son client malien jusqu'à la levée des sanctions de la Cédéao en juillet, Wagner entend désormais trouver une solution pérenne et lucrative, affirme Jeune Afrique. Laquelle passe, notamment, par les mines d'or du pays. Toujours selon le site panafricain, Wagner a chargé deux géologues russes de faire fructifier ses activités minières sur les rives du fleuve Niger. Jeune Afrique donne même leurs noms : Viktor Popov et Sergueï Laktionov. Ils seraient en négociations avec les autorités maliennes pour l'octroi de trois mines d'or, actuellement exploitées par des groupes canadiens et australiens. Les deux premières mines d'or sont situées dans le sud-ouest du pays, près de la frontière avec le Sénégal, et la troisième dans le sud-est, près de la Côte d'Ivoire. » Encore des exactions ? Le Mali toujours, avec de nouvelles accusations d'exactions de la part de l'armée malienne et des supplétifs russes… des accusations d'agressions sexuelles et de pillage sur des populations civiles dans le village Nia Ouro, proche de la ville de Djenné, dans le centre du pays. Des témoignages recueillis récemment par RFI font état de viols. Le Monde Afrique fait état également de cas d'agression sexuelles. Les faits se sont produits dimanche dernier, rapporte le journal, quand « vers 6 heures du matin, le trio Forces armées maliennes, paramilitaires du groupe Wagner et chasseurs traditionnels dozos ont pénétré dans les lieux, les hommes s'étaient déjà enfuis en brousse. Ne restaient que les personnes âgées, les enfants et les femmes à interroger. » Pour sa part, rappelle Le Monde Afrique, « l'armée malienne continue d'affirmer qu'elle vole de victoire en victoire, et toujours avec des méthodes exemplaires. »

Revue de presse Afrique
À la Une: divorce au sommet au Burundi

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Sep 8, 2022 3:57


Un président qui se sépare de son Premier ministre, rien de plus banal. Mais quand le premier accuse implicitement le second de vouloir fomenter un coup d'État, ça l'est moins… Le Premier ministre burundais Alain Guillaume Bunyoni, « à maintes reprises désapprouvé à demi-mot ou dans des termes à peine voilés par le Chef de l'Exécutif », affirme le site d'information burundais Iwacu, a donc été remplacé par Gervais Ndira-kobuca, lieutenant-général de police et tout-puissant ministre de l'Intérieur. Les Burundais n'ont pas besoin de ça… En 60 ans d'indépendance, le Burundi a connu 11 coups d'État, rappelle le site Yaga Burundi. « Alain Guillaume Bunyoni que le président de la République accuse de se croire "intouchable", s'il nourrit réellement l'idée d'un coup d'État, rien ne devrait nous surprendre : le Burundi pendant soixante ans a regorgé de telles personnes. Mais, hélas, s'exclame Yaga Burundi, ces temps-ci, nous ne devrions pas nous perdre dans les complots politiques. Nous sommes au bord du gouffre économiquement parlant. (…) La population vit dans une misère extrême. (…) Si le Burundi venait à subir une crise politique majeure, à l'instar d'un coup d'État, il tomberait si bas que même le nouveau Raïs qui se serait installé par la force aurait du mal à gouverner. (…) Le Burundais est fatigué, insiste encore Yaga Burundi, il a d'autres soucis (se nourrir quotidiennement, cultiver son champ…). Les hommes politiques devraient se concentrer à améliorer les vies des millions de Burundais plutôt que de jouer à Game of Thrones. » Malaise ? En tout cas, s'interroge Le Pays au Burkina Faso, « que s'est-il passé pour que le président Evariste Ndayishimiye, et son Premier ministre, qui s'entendaient comme larrons en foire, en viennent à étaler leurs divergences sur la place publique au point d'en arriver à un divorce ? Difficile de répondre à cette question que se posent actuellement bien des Burundais. Pour le moins, affirme Le Pays, on sait qu'en matière de gestion du pouvoir, les alliés d'hier deviennent parfois encombrants, si bien que certains dirigeants n'hésitent pas à s'en séparer. Le plus souvent, quand on ne les accuse pas de corruption ou de détournement de deniers publics, ces dignitaires, devenus subitement des parias, sont accusés de menées subversives, comme c'est le cas. (…) Ce changement cache mal un malaise au sommet de l'État », relève encore le quotidien ouagalais. Mali : la soif d'or de Wagner À la Une également, cette enquête de Jeune Afrique : « comment Wagner compte faire main basse sur des mines d'or au Mali. » Jeune Afrique qui dévoile que le groupe paramilitaire russe demande « 10 millions de dollars par mois contre le déploiement d'environ 1.200 hommes sur le terrain. (…) Confronté aux difficultés de paiement de son client malien jusqu'à la levée des sanctions de la Cédéao en juillet, Wagner entend désormais trouver une solution pérenne et lucrative, affirme Jeune Afrique. Laquelle passe, notamment, par les mines d'or du pays. Toujours selon le site panafricain, Wagner a chargé deux géologues russes de faire fructifier ses activités minières sur les rives du fleuve Niger. Jeune Afrique donne même leurs noms : Viktor Popov et Sergueï Laktionov. Ils seraient en négociations avec les autorités maliennes pour l'octroi de trois mines d'or, actuellement exploitées par des groupes canadiens et australiens. Les deux premières mines d'or sont situées dans le sud-ouest du pays, près de la frontière avec le Sénégal, et la troisième dans le sud-est, près de la Côte d'Ivoire. » Encore des exactions ? Le Mali toujours, avec de nouvelles accusations d'exactions de la part de l'armée malienne et des supplétifs russes… des accusations d'agressions sexuelles et de pillage sur des populations civiles dans le village Nia Ouro, proche de la ville de Djenné, dans le centre du pays. Des témoignages recueillis récemment par RFI font état de viols. Le Monde Afrique fait état également de cas d'agression sexuelles. Les faits se sont produits dimanche dernier, rapporte le journal, quand « vers 6 heures du matin, le trio Forces armées maliennes, paramilitaires du groupe Wagner et chasseurs traditionnels dozos ont pénétré dans les lieux, les hommes s'étaient déjà enfuis en brousse. Ne restaient que les personnes âgées, les enfants et les femmes à interroger. » Pour sa part, rappelle Le Monde Afrique, « l'armée malienne continue d'affirmer qu'elle vole de victoire en victoire, et toujours avec des méthodes exemplaires. »

Afrique Économie
Les femmes des pays des Grands Lacs s'engagent pour une économie plus verte

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Apr 11, 2022 2:20


Les femmes entrepreneures des pays de la région des Grands Lacs s'engagent pour la promotion d'une économie plus verte. Elles viennent du Rwanda, du Burundi et de la RDC. En effet, ces entrepreneures ont présenté quelques-unes de leurs initiatives le mois dernier à Lubumbashi lors de la rencontre de la plateforme des villes francophones sur l'égalité et le changement climatique. De notre correspondante à Lubumbashi, Au Burundi, près de 90% des femmes travaillent dans l'agriculture, selon la FAO. Elles produisent des haricots, des pommes de terre, du maïs. Ces dernières années, le Burundi est victime d'inondations et de glissement de terrain. Pour faire face à ces catastrophes dues au changement climatique, les agricultrices ont développé certaines techniques. « Maintenant, vous pouvez voir sur toutes les collines des haies anti-érosives. Les femmes font des courbes de niveau. Tout cela vise à atténuer les effets des aléas climatiques qui provoquent des glissements de terrain », explique Anonciata Senda Zirasa, représentante des femmes burundaises à la rencontre de Lubumbashi. Au sud de la RDC, à Lubumbashi, les femmes entrepreneures se sont aussi tournées vers l'économie verte. C'est le cas d'Aimerance Nzuzi, responsable de l'entreprise Aimy Busness. Elle produit du charbon écologique à base de déchets ménagers. Elle contribue ainsi à la protection de la forêt. « Pour répondre par exemple aux besoins de 200 ménages en charbon, il faut couper au moins 2 000 arbres. Et si nous, Aimy Busness, nous pouvons fournir du charbon écologique à 200 ménages, nous allons protéger 2 000 arbres. C'est vrai que ça ne va pas arrêter la coupe excessive du bois, mais ça va diminuer ». Marie Claire Yaya, elle aussi congolaise, dirige la Ferme LUGO spécialisée dans l'agrotransformation et la sensibilisation aux questions écologiques. « Moi, j'ai initié carrément un centre pour apprendre aux gens comment développer une agriculture durable, comment combiner l'agroforesterie et les autres cultures pour que la communauté puisse se retrouver économiquement, financièrement tout en faisant le stock de carbone dont la nature a besoin afin de préserver l'environnement » Préserver l'environnement passe également par une bonne gestion des ordures, source de pollution. Depuis deux ans, l'entreprise Exact Congo s'est engagée dans ce secteur. « Dans la commune de Kamalondo, nous avons ciblé 600 ménages. Ensuite, nous les avons formés sur le tri des déchets et nous avons remis à chaque ménage trois sacs-poubelles, détaille Elvire Nseya, directrice d'Exact Congo. Aussi, nous avons initié des femmes à la transformation des déchets dégradables en engrais bio et à des procédures d'incinération d'autres déchets. » Les femmes de la région des Grands Lacs ne manquent ni d'idées ni d'énergie pour faire avancer la cause de l'environnement dans une zone où les problèmes écologiques ne cessent de s'aggraver.

Un jour dans l'info
Meurtre de Louis Rwagasore au Burundi : quel a été le rôle de la Belgique ? - L'Histoire Continue

Un jour dans l'info

Play Episode Listen Later Mar 9, 2022 41:21


Au début des années 60, le Burundi est sous la tutelle de la Belgique qui a un mandat des Nations-Unies et le pays chemine vers l'indépendance. Un homme va être élu à la tête du pays lors d'élections législatives . Louis Rwagasore remporte les élections de manière écrasante. Dix jours plus tard, il va être brutalement assassiné. Aujourd'hui, le rôle de la Belgique dans ce meurtre pose question.

Archives d'Afrique
Archives d'Afrique - Au Burundi, l'ascension de Pierre Buyoya (1&2)

Archives d'Afrique

Play Episode Listen Later Dec 3, 2021 49:00


Burundi, le 3 septembre 1987. Une compagnie d'infanterie appuyée par quelques blindés fait évacuer la présidence de la République pendant que des patrouilles militaires circulent dans la capitale Bujumbura isolée du reste du pays. Le président Jean-Baptiste Bagaza, en déplacement au Québec à l'occasion du Sommet de la Francophonie, ne peut pas regagner le Burundi. 48 heures après ce coup de force des militaires, qui s'est déroulé sans effusion de sang, les auteurs sortent enfin de leur mutisme et se présentent au pays et à la presse internationale. À leur tête, un certain Pierre Buyoya.

Santé | Deutsche Welle
Burundi : des "mamans lumière" pour lutter contre la malnutrition infantile

Santé | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Nov 16, 2021 12:30


Au Burundi, des femmes surnommées" mamans lumière" s'activent pour lutter contre la malnutrition infantile. En seconde partie d'émission on ira en RDC pour parler de la " Bombé " une drogue bon marché aux effets très puissants qui fait de plus en plus parler d'elle dans le pays.

Yaga
Carré rouge, Ep. 3 : les menstruations, c'est rouge ? On en parle !

Yaga

Play Episode Listen Later Nov 13, 2021 27:24


Au Burundi, parler des « règles » est presque tabou. C'est gênant. Mais au fait, pourquoi ça gêne autant ? Comment les femmes vivent-elles cette période ? #Ndafisijambo #DroitsDesFemmes

Au Bout du Jour
Au Bout du Jour - Situation au Burundi - 23/04/2021

Au Bout du Jour

Play Episode Listen Later Apr 23, 2021 23:46


Nous faisons un point sur la situation au Burundi avec Vital Nshimirimana, avocat burundais réfugié en Belgique et Bernard Maingain, avocat travaillant sur des dossiers politiques et économiques dans la région des Grands Lacs

Les têtes d'affiches de Denise Epoté
Les têtes d'affiches de Denise Epoté - Au Burundi, Samantha Mbonabuca a créé la première galerie d'art

Les têtes d'affiches de Denise Epoté

Play Episode Listen Later Mar 28, 2021 2:59


Comme chaque dimanche, Denise Epoté de TV5 Monde nous présente deux têtes d'affiches :  ► Mariama Diallo Oury, originaire de Guinée, est l'une des rares femmes à s'être lancées dans l'agro-industrie. Elle produit à grande échelle des ananas et des bananes dans la région de Kindia. ► Convaincue que l'art peut être un catalyseur de cohésion sociale, Samantha Mbonabuca a créé la première galerie d'art du Burundi, TwoFiveSeven Arts. L'objectif est de fournir aux artistes locaux les moyens dont ils ont besoin pour produire leurs œuvres, mais aussi de les commercialiser. 

Un Français dans le Monde • StereoChic Radio
Coucou Les Filles #22 - Marjorie parle de sa vie au Burundi, Afrique - 12 03 2021 - StereoChic Radio

Un Français dans le Monde • StereoChic Radio

Play Episode Listen Later Mar 12, 2021 3:30


Coucou les Filles : Sarah tend son micro aux mamans expatriés.  Aujourd'hui, on retrouve Marjorie. C'est une maman expatriée au Burundi en Afrique depuis tout juste 6 mois.  Elle a été surprise de voir énormément d'enfants et des mamans travailler avec leurs enfants sur le dos. Comme on peut le voir dans les reportages la pauvreté reste très présente.   https://www.instagram.com/poehere28/ 

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Dans la tête des hommes
Les Abatangamuco au Burundi : les solutions

Dans la tête des hommes

Play Episode Listen Later Dec 3, 2020 14:47


Dans la deuxième partie de l'épisode conversationnel de #DansLaTeteDesHommes, Arwa Barkallah continue la discussion avec l'activiste burundaise Christine Ntahe et le militant féministe français Dr Gilles Lazimi. Ensemble, ils vont réagir au reportage en deux parties des Abatangamuco. Ils nous parlent de leur militantisme, de leur vocation et mettent en perspective les enjeux et les conséquences de la masculinité toxique au sein des foyers de Burundi et de France. Cet épisode est animé par Arwa Barkallah, journaliste spécialiste de l'Afrique francophone. Christine Ntahe est journaliste à la retraite, notable en charge des règlements de conflits au sein des foyers de la municipalité de Bujumbura. Dr Lazimi est médecin, militant féministe au collectif des féministes contre le viol et à l'association SOS Femmes 93. Il a conduit une campagne de sensibilisation contre les violences faites aux femmes en 2011 au moyen d'affiches, de cartes postales avec les numéros d'urgence au dos. Cet épisode de “Dans la tête des hommes” est produit par Clarisse Shaka à Bujumbura, Naira Davlashyan, Marta Rodriguez Martinez, Lillo Montalto Monella, Arwa Barkallah a Lyon et Lory Martinez a Paris. Rédacteur en chef du service numérique d'Euronews, Yasir Khan. Design sonore et production par Studio Ochenta.Le thème musical est de Gabriel Dalmasso. “Dans la tête des hommes'' est une série de podcast originale d'Euronews. Pour nous suivre, rendez-vous sur https://fr.euronews.com/programmes/dans-la-tete-des-hommes. Twitter: @euronews_fr, #danslatetedeshommes. Instagram: @euronews_french Cry Like a Boy est le nom de ce même podcast disponible en anglais. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

Dans la tête des hommes
Les Abatangamuco au Burundi : les solutions

Dans la tête des hommes

Play Episode Listen Later Dec 3, 2020 14:47


Dans la deuxième partie de l'épisode conversationnel de #DansLaTeteDesHommes, Arwa Barkallah continue la discussion avec l'activiste burundaise Christine Ntahe et le militant féministe français Dr Gilles Lazimi. Ensemble, ils vont réagir au reportage en deux parties des Abatangamuco. Ils nous parlent de leur militantisme, de leur vocation et mettent en perspective les enjeux et les conséquences de la masculinité toxique au sein des foyers de Burundi et de France. Cet épisode est animé par Arwa Barkallah, journaliste spécialiste de l'Afrique francophone. Christine Ntahe est journaliste à la retraite, notable en charge des règlements de conflits au sein des foyers de la municipalité de Bujumbura. Dr Lazimi est médecin, militant féministe au collectif des féministes contre le viol et à l'association SOS Femmes 93. Il a conduit une campagne de sensibilisation contre les violences faites aux femmes en 2011 au moyen d'affiches, de cartes postales avec les numéros d'urgence au dos. Cet épisode de “Dans la tête des hommes” est produit par Clarisse Shaka à Bujumbura, Naira Davlashyan, Marta Rodriguez Martinez, Lillo Montalto Monella, Arwa Barkallah a Lyon et Lory Martinez a Paris. Rédacteur en chef du service numérique d'Euronews, Yasir Khan. Design sonore et production par Studio Ochenta.Le thème musical est de Gabriel Dalmasso. “Dans la tête des hommes'' est une série de podcast originale d'Euronews. Pour nous suivre, rendez-vous sur https://fr.euronews.com/programmes/dans-la-tete-des-hommes. Twitter: @euronews_fr, #danslatetedeshommes. Instagram: @euronews_french Cry Like a Boy est le nom de ce même podcast disponible en anglais. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Dans la tête des hommes
Les Abatangamuco au Burundi : les leçons

Dans la tête des hommes

Play Episode Listen Later Nov 19, 2020 17:16


Pour ce nouvel épisode conversationnel de #DansLaTeteDesHommes, Arwa Barkallah reçoit Christine Ntahe en direct du Burundi. Connue sous le nom de Maman Dimanche, elle est notable en charge des règlements de conflits domestiques au sein des foyers de votre communauté au Bujumbura, ancienne capitale du pays. Elle participe aux débats avec Dr Gilles Lazimi, médecin généraliste, en France à Romainville en Seine-Saint-Denis et militant féministe au collectif des féministes contre le viol et à l'association SOS Femmes 93.Ensemble, ils vont réagir au reportage en deux parties des Abatangamuco. Ils nous parlent de leur militantisme, de leur vocation et mettent en perspective les enjeux et les conséquences de la masculinité toxique au sein des foyers de Burundi et de France. Cet épisode est animé par Arwa Barkallah, journaliste spécialiste de l'Afrique francophone. Christine Ntahe est journaliste à la retraite, notable en charge des règlements de conflits au sein des foyers de la municipalité de Bujumbura. Dr Lazimi est médecin, militant féministe au collectif des féministes contre le viol et à l'association SOS Femmes 93. Il a conduit une campagne de sensibilisation contre les violences faites aux femmes en 2011 au moyen d'affiches, de cartes postales avec les numéros d'urgence au dos. Cet épisode de “Dans la tête des hommes” est produit par Clarisse Shaka à Bujumbura, Naira Davlashyan, Marta Rodriguez Martinez, Lillo Montalto Monella, Arwa Barkallah a Lyon et Lory Martinez a Paris. Rédacteur en chef du service numérique d'Euronews, Yasir Khan. Design sonore et production par Studio Ochenta.Le thème musical est de Gabriel Dalmasso. “Dans la tête des hommes'' est une série de podcast originale d'Euronews. Pour nous suivre, rendez-vous sur https://fr.euronews.com/programmes/dans-la-tete-des-hommes. Twitter: @euronews_fr, #danslatetedeshommes. Instagram: @euronews_french Cry Like a Boy est le nom de ce même podcast disponible en anglais. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

Dans la tête des hommes
Les Abatangamuco au Burundi : les leçons

Dans la tête des hommes

Play Episode Listen Later Nov 19, 2020 17:16


Pour ce nouvel épisode conversationnel de #DansLaTeteDesHommes, Arwa Barkallah reçoit Christine Ntahe en direct du Burundi. Connue sous le nom de Maman Dimanche, elle est notable en charge des règlements de conflits domestiques au sein des foyers de votre communauté au Bujumbura, ancienne capitale du pays. Elle participe aux débats avec Dr Gilles Lazimi, médecin généraliste, en France à Romainville en Seine-Saint-Denis et militant féministe au collectif des féministes contre le viol et à l'association SOS Femmes 93.Ensemble, ils vont réagir au reportage en deux parties des Abatangamuco. Ils nous parlent de leur militantisme, de leur vocation et mettent en perspective les enjeux et les conséquences de la masculinité toxique au sein des foyers de Burundi et de France. Cet épisode est animé par Arwa Barkallah, journaliste spécialiste de l'Afrique francophone. Christine Ntahe est journaliste à la retraite, notable en charge des règlements de conflits au sein des foyers de la municipalité de Bujumbura. Dr Lazimi est médecin, militant féministe au collectif des féministes contre le viol et à l'association SOS Femmes 93. Il a conduit une campagne de sensibilisation contre les violences faites aux femmes en 2011 au moyen d'affiches, de cartes postales avec les numéros d'urgence au dos. Cet épisode de “Dans la tête des hommes” est produit par Clarisse Shaka à Bujumbura, Naira Davlashyan, Marta Rodriguez Martinez, Lillo Montalto Monella, Arwa Barkallah a Lyon et Lory Martinez a Paris. Rédacteur en chef du service numérique d'Euronews, Yasir Khan. Design sonore et production par Studio Ochenta.Le thème musical est de Gabriel Dalmasso. “Dans la tête des hommes'' est une série de podcast originale d'Euronews. Pour nous suivre, rendez-vous sur https://fr.euronews.com/programmes/dans-la-tete-des-hommes. Twitter: @euronews_fr, #danslatetedeshommes. Instagram: @euronews_french Cry Like a Boy est le nom de ce même podcast disponible en anglais. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Dans la tête des hommes
Les Abatangamuco au Burundi : le couple

Dans la tête des hommes

Play Episode Listen Later Nov 5, 2020 15:36


Il y a plus de 10 ans, Innocent était un homme violent qui dilapidait toute la richesse de sa famille au profit de ses 27 amantes. C'était avant qu'il ne rencontre un collectif qui a conduit des milliers d'hommes au Burundi à repenser leurs comportements. Dans cet épisode, la journaliste burundaise Clarisse Shaka plonge dans le monde des Abatangamuco, qui signifie "ceux qui brillent" en kirundi. Partie 2 sur 2.Dans ce deuxième épisode nous poursuivons notre aventure avec la troupe de théâtre communautaire d'Abatangamuco au Burundi. Vous découvrirez comment ce mouvement a impulsé des changements durables et a ouvert le débat autour de ce que signifie "être un homme" à travers le pays.Animée par Arwa Barkallah ; avec des reportages et des montages originaux de Clarisse Shaka et Fabrice Nzohabonayo à Gitega, Burundi ; Naira Davlashyan, Marta Rodriguez Martinez et Lillo Montalto Monella à Lyon, et Lory Martinez à Paris, France. Conception de la production par le Studio Ochenta. Musique par Yves Kami, musique de thème par Gabriel Dalmasso. Design graphique réalisé par Alexis Caddeo & Alois Bombardier. Assistants de production : Joel Chatreau, Ivan Sougy, Marie Jamet, Julie Gaubert, Amin Guidara, Ivan Soug et Tancrede Chambraud. Care international est une ONG d'aide au développement et contribue à l'égalité hommes-femmes. L'ONG a créé Abatagamuco en 2008. Pour plus d'informations, vous pouvez vous rendre sur www.care.org Hilde Ousland Vandeskog est doctorante à l'Université d'Oslo, vous pouvez lire sa publication sur Abantangamuco publié en 2012 sur PRIO.org. Dans cet épisode, nous avons utilisé la musique d'Yves Kami, un artiste et activiste burundais. Vous pouvez consulter son travail sur le site www.musicinafrica.net. Vous avez aimé cet épisode ? Partagez vos réflexions avec nous et expliquez nous ce que signifie être un homme pour vous en utilisant le hashtag #DansLaTeteDesHommes sur les réseaux. Si vous êtes anglophone, ce podcast est aussi disponible en anglais : Cry Like a Boy. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

Dans la tête des hommes
Les Abatangamuco au Burundi : le couple

Dans la tête des hommes

Play Episode Listen Later Nov 5, 2020 15:36


Il y a plus de 10 ans, Innocent était un homme violent qui dilapidait toute la richesse de sa famille au profit de ses 27 amantes. C'était avant qu'il ne rencontre un collectif qui a conduit des milliers d'hommes au Burundi à repenser leurs comportements. Dans cet épisode, la journaliste burundaise Clarisse Shaka plonge dans le monde des Abatangamuco, qui signifie "ceux qui brillent" en kirundi. Partie 2 sur 2.Dans ce deuxième épisode nous poursuivons notre aventure avec la troupe de théâtre communautaire d'Abatangamuco au Burundi. Vous découvrirez comment ce mouvement a impulsé des changements durables et a ouvert le débat autour de ce que signifie "être un homme" à travers le pays.Animée par Arwa Barkallah ; avec des reportages et des montages originaux de Clarisse Shaka et Fabrice Nzohabonayo à Gitega, Burundi ; Naira Davlashyan, Marta Rodriguez Martinez et Lillo Montalto Monella à Lyon, et Lory Martinez à Paris, France. Conception de la production par le Studio Ochenta. Musique par Yves Kami, musique de thème par Gabriel Dalmasso. Design graphique réalisé par Alexis Caddeo & Alois Bombardier. Assistants de production : Joel Chatreau, Ivan Sougy, Marie Jamet, Julie Gaubert, Amin Guidara, Ivan Soug et Tancrede Chambraud. Care international est une ONG d'aide au développement et contribue à l'égalité hommes-femmes. L'ONG a créé Abatagamuco en 2008. Pour plus d'informations, vous pouvez vous rendre sur www.care.org Hilde Ousland Vandeskog est doctorante à l'Université d'Oslo, vous pouvez lire sa publication sur Abantangamuco publié en 2012 sur PRIO.org. Dans cet épisode, nous avons utilisé la musique d'Yves Kami, un artiste et activiste burundais. Vous pouvez consulter son travail sur le site www.musicinafrica.net. Vous avez aimé cet épisode ? Partagez vos réflexions avec nous et expliquez nous ce que signifie être un homme pour vous en utilisant le hashtag #DansLaTeteDesHommes sur les réseaux. Si vous êtes anglophone, ce podcast est aussi disponible en anglais : Cry Like a Boy. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Dans la tête des hommes
Les Abatangamuco au Burundi : le théâtre

Dans la tête des hommes

Play Episode Listen Later Oct 22, 2020 14:42


Il y a plus de 10 ans, Innocent était un homme violent qui dilapidait toute la richesse de sa famille au profit de ses 27 amantes. C'était avant qu'il ne rencontre un collectif qui a conduit des milliers d'hommes au Burundi à repenser leurs comportements. Dans cet épisode, la journaliste burundaise Clarisse Shaka plonge dans le monde des Abatangamuco, qui signifie "ceux qui brillent" en kirundi. Partie 1 sur 2.Animée par Arwa Barkallah ; avec des reportages et des montages originaux de Clarisse Shaka et Fabrice Nzohabonayo à Gitega, Burundi ; Naira Davlashyan, Marta Rodriguez Martinez et Lillo Montalto Monella à Lyon, et Lory Martinez à Paris, France. Conception de la production par le Studio Ochenta. Musique par Yves Kami, musique de thème par Gabriel Dalmasso. Design graphique réalisé par Alexis Caddeo & Alois Bombardier. Assistants de production : Joel Chatreau, Ivan Sougy, Marie Jamet, Julie Gaubert, Amin Guidara, Ivan Soug et Tancrede Chambraud. Cet épisode contient des extraits de Billy Elliot (2000), Le Parrain (1972), Fences (2016).Gary Barker est le PDG et fondateur de Promundo, une ONG qui œuvre dans le monde en faveur de l'égalité des sexes. Pour plus d'information rendez-vous sur https://promundoglobal.org/. Dans cet épisode, nous avons utilisé la musique d'Yves Kami, un artiste et activiste burundais. Vous pouvez consulter son travail sur le site www.musicinafrica.net. Vous avez aimé cet épisode ? Partagez vos réflexions avec nous et expliquez nous ce que signifie être un homme pour vous en utilisant le hashtag #DansLaTeteDesHommes sur les réseaux. Si vous êtes anglophone, ce podcast est aussi disponible en anglais : Cry Like a Boy. Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

Dans la tête des hommes
Les Abatangamuco au Burundi : le théâtre

Dans la tête des hommes

Play Episode Listen Later Oct 22, 2020 14:42


Il y a plus de 10 ans, Innocent était un homme violent qui dilapidait toute la richesse de sa famille au profit de ses 27 amantes. C'était avant qu'il ne rencontre un collectif qui a conduit des milliers d'hommes au Burundi à repenser leurs comportements. Dans cet épisode, la journaliste burundaise Clarisse Shaka plonge dans le monde des Abatangamuco, qui signifie "ceux qui brillent" en kirundi. Partie 1 sur 2.Animée par Arwa Barkallah ; avec des reportages et des montages originaux de Clarisse Shaka et Fabrice Nzohabonayo à Gitega, Burundi ; Naira Davlashyan, Marta Rodriguez Martinez et Lillo Montalto Monella à Lyon, et Lory Martinez à Paris, France. Conception de la production par le Studio Ochenta. Musique par Yves Kami, musique de thème par Gabriel Dalmasso. Design graphique réalisé par Alexis Caddeo & Alois Bombardier. Assistants de production : Joel Chatreau, Ivan Sougy, Marie Jamet, Julie Gaubert, Amin Guidara, Ivan Soug et Tancrede Chambraud. Cet épisode contient des extraits de Billy Elliot (2000), Le Parrain (1972), Fences (2016).Gary Barker est le PDG et fondateur de Promundo, une ONG qui œuvre dans le monde en faveur de l'égalité des sexes. Pour plus d'information rendez-vous sur https://promundoglobal.org/. Dans cet épisode, nous avons utilisé la musique d'Yves Kami, un artiste et activiste burundais. Vous pouvez consulter son travail sur le site www.musicinafrica.net. Vous avez aimé cet épisode ? Partagez vos réflexions avec nous et expliquez nous ce que signifie être un homme pour vous en utilisant le hashtag #DansLaTeteDesHommes sur les réseaux. Si vous êtes anglophone, ce podcast est aussi disponible en anglais : Cry Like a Boy. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Invité Afrique
Invité Afrique - Burundi: deux anciens chefs d'État s'expriment sur la situation du pays

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jun 18, 2020 6:04


Au Burundi, c'est ce jeudi 18 juin que le général Évariste Ndayishimiye, 52 ans, doit prêter serment, suite à l'élection présidentielle du 20 mai, qui a été marquée, selon l'opposition, par des fraudes massives. Depuis la mort soudaine, la semaine dernière, du Président sortant, Pierre Nkurunziza, le Burundi est en pleine incertitude. Aujourd'hui, qu'est ce que les Burundais attendent de leur nouveau Président, qui doit gouverner pendant 7 ans ? Ce matin, deux anciens chefs d'État s'expriment sur RFI : Pierre Buyoya, qui vit en exil à Bamako, où il est Haut Représentant de l'Union africaine pour le Mali et le Sahel et Sylvestre Ntibantunganya, qui est resté, lui, au pays. RFI : Aujourd’hui, qu'est-ce que les Burundais attendent de leur nouveau président qui doit gouverner pendant sept ans ? Pierre Buyoya : Ndayishimiye était un des chefs négociateurs. Je crois que beaucoup se souviennent de lui à l’époque comme quelqu’un qui est ouvert et qui certainement a joué un rôle positif dans les pourparlers qui ont conduit aux accords. Plus ouvert que Pierre Nkurunziza ? C’est ce que je pense et c’est ce qui a été dit et répété. Tout le monde a dit que c’est quelqu’un qui parlait avec tout le monde, les petits et les grands. Et quel est votre souhait ? Mon souhait, mes attentes, c’est que le nouveau président puisse tirer les leçons du passé, parce que, depuis 2015, la réconciliation au Burundi a pris un coup sérieux. Mon souhait, c’est qu’il s’engage résolument dans la réconciliation. Deuxièmement, mon souhait, c’est qu’il y ait une ouverture politique et que les gens qui ont quitté le pays puissent regagner leur pays et que le Burundi retrouve le chemin dans l’État de droit. Enfin, mon souhait, c’est que quand même il y ait aussi une ouverture à la région, une ouverture au monde, parce que le Burundi a terriblement besoin de la solidarité du monde pour le développement. Vous espérez l’ouverture politique. Mais est-ce que la junte au pouvoir, et notamment le ministre de la Sécurité le général Alain-Guillaume Bunyoni, vont être d’accord ? De tout temps, vous ne trouverez aucun pays du monde où il n’y a pas de contraintes. Mais malgré les contraintes, il faut garder à l’esprit l’essentiel. Du côté de la communauté internationale, l’arrivée au pouvoir d’Évariste Ndayishimiye est plutôt bien vue. Partagez-vous cette opinion ? Quand il y a un changement de ce type, il faut donner au nouveau venu le bénéfice du doute, c’est-à-dire essayer de l’encourager à aller dans le bon chemin. Il y a combien d’années que vous n’êtes pas retourné au pays ? Il y a 5 ans et plus. Et vous espérez pouvoir revenir cette année 2020 ? Moi et beaucoup d’autres Burundais qui sont à l’extérieur depuis cette époque. Avez-vous des signes qui vous laissent penser que vous pourrez rentrer ? Je crois que c’est trop tôt pour voir ces signaux venir (rires). Vous espérez ? Oui. RFI : Quelle devait être la priorité du nouveau président ? Sylvestre Ntibantunganya : Il faut rassembler les Burundais dans leur diversité, autant géographique que  sociale ou politique. Je pense, plus particulièrement à la question des réfugiés : la présence d’environ 300 000 à 400 000 Burundais vivant à l’extérieur est une question qui devrait constituer la priorité, il faut s’employer à les rassurer sur le fait qu’ils peuvent retourner dans leur pays sans aucun problème. L’économie burundaise est au plus bas après cinq ans de crise. Comment est-ce que le pouvoir peut la relancer ?Évariste Ndayishimiye a fait de ce problème une priorité, il a dit effectivement qu’il était comme le commandant pour le développement économique et social. Je pense effectivement qu’il y a là une priorité absolue. Il faut faire face à la pauvreté qui frappe durement dans son pays et dans tous les milieux. Autre urgence, est-ce qu’il faut revoir la place qu’occupe l’épidémie de Covid dans les priorités des autorités ? Vous savez, quand vous êtes un chef de l’État, votre premier job, c’est la sécurité des citoyens. Et la sécurité des citoyens ne se limite pas uniquement à la sécurité physique. C’est également la volonté, la capacité à répondre à des menaces de ce genre. Je pense que nous devons absolument voir de manière objective et convaincante cette réalité à laquelle nous sommes confrontés. On doit trouver une stratégie adéquate pour faire face à cette pandémie, parce que chaque jour, nous entendons des rapports qui sont donnés par le ministère de la Santé publique. Et nous voyons effectivement que cette une pandémie est une réalité. Nous devons l’affronter, telle qu’elle est, avec la volonté de la vaincre. Pensez-vous que ce président sera le président de la continuité ou celui du changement ? Attendez qu’il soit à l’œuvre. Je crois qu’il perçoit ce dont les Burundais ont besoin, parce que la force d’un homme d’État, c’est de savoir écouter les positions, les points de vue des uns et des autres, et arrêter des stratégies qui y répondent. J’entends beaucoup de commentaires de gens qui disent qu’il aurait cette qualité d’écoute. Alors s’il écoute, certainement qu’il pourra faire face. Est-ce que le président Évariste Ndayishimiye pourra apporter un vrai changement alors que les mêmes généraux sont toujours aux affaires autour de lui ? Je pense qu’il faudrait plutôt analyser cela positivement, parce qu’au moins, il vient de ce sérail de généraux. Il connait très bien le parti qui sera également majoritaire à l’Assemblée nationale. On disait tout à l’heure les qualités qu’il a. Ce ne serait pas le premier cas de figure en Afrique ou ailleurs dans le monde d’une situation d’ensemble qu’on croit bloqué, et dans laquelle on voit effectivement émerger une dynamique nouvelle qui redresse tout ce que les gens redoutaient avant.

Reportage Afrique
Reportage Afrique - Investiture du président burundais Évariste Ndayishimiye: les attentes de la population

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Jun 17, 2020 2:13


Au Burundi, c'est à 11h ce jeudi qu'Évariste Ndayishimiye sera investi président au cours d'une cérémonie avancée en raison du décès du président sortant Pierre Nkurunziza. Vendredi dernier, la Cour constitutionnelle estimait que le président élu en mai devait prendre ses fonctions le plus rapidement possible, et non attendre l'investiture prévue initialement au mois d'août. Après 15 années où Pierre Nkurunziza était au pouvoir, cette investiture est-elle le signe d'une nouvelle période politique ? Qu'attend la population de ce nouveau président ? Notre correspondante a posé la question à plusieurs Burundais. C'est dans la capitale Gitega qu' Évariste Ndayishimiye prendra ses fonctions ce jeudi. Un nouveau chef d'Etat pour le Burundi, après trois mandats consécutifs de Pierre Nkurunziza. Évariste Ndayishimiye venant du CNDD-FDD comme son prédécesseur, il devrait donc suivre la même ligne politique, sans changement fondamental, selon cet enseignant. « Ils ont travaillé d'un commun accord, en étroite collaboration, il n'y a jamais eu de discorde entre les deux. Moi, je n'ai pas beaucoup d'attente. Par miracle, il peut changer deux ou trois petites choses, mais au fond la politique restera la même, je n'ai pas d'espoir particulier sur ça. » Mais s'il y a bien un problème qui doit être pris en charge par le président d'après lui, c'est celui des Imbonerakure, le mouvement des jeunes du parti au pouvoir, accusé de nombreuses violences, et qualifié de milice par les Nations unies.« Nous voyons ces jeunes s'immiscer dans le rôle des policiers et des militaires. Tout le monde a peur des Imbonerakure, tout le monde a peur des services de renseignements. Ce sont les deux éléments qui font peur à la population. » Keyna Iteriteka, de son côté, espère que le changement de visage à la tête de l'État sera bénéfique à l'économie. Car au Burundi, le taux de pauvreté a bondi de 10% en cinq ans, 1,7 million de personnes sont en insécurité alimentaire aigüe, selon la FAO. La jeune femme rêve également de voir revenir les quelques 300 000 Burundais qui ont fui leur pays depuis 2015.« Des personnes de mon entourage qui sont en exil, il y en a beaucoup. Mais ce n'est pas pour cette raison que je pense à eux. Je sais que c'est n'est pas tous les jours facile de ne pas voir sa famille comme on veut, ne pas venir dans son pays comme on veut. Donc on attend, ou du moins on espère, la rentrée de la communauté burundaise en exil. » Mais avant de mener son programme, le président devra d'abord faire face au défi de la pandémie mondiale de coronavirus, selon Lydia, étudiante à Bujumbura.« Nous attendons que le nouveau président soit conscient de la situation actuelle de la pandémie du Covid-19, qu'il ne minimise pas son existence comme l'a fait prédécesseur, car c'est une crise qui continue à alerter le monde entier et le Burundi n'est pas exclu. » Les chiffres officiels de la pandémie font état de 104 cas confirmés de Covid-19 dans le pays. Mais depuis plusieurs semaines, certains médecins mettent en doute ce bilan et dénoncent de nombreux cas cachés de coronavirus. 

Appels sur l'actualité
Appels sur l'actualité - [Vos réactions] Burundi: quel bilan dressez vous de l'ère Nkurunziza ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jun 11, 2020 19:30


Au Burundi, sept jours de deuil national ont été annoncés en hommage au président Pierre Nkurunziza, décédé lundi 8 juin 2020. Quelle image garderez-vous de cet homme qui aura marqué la vie politique de son pays ? Que retiendrez-vous des quinze années de sa présidence ?  Pour participer à l'émission, contactez-nous :  * Par téléphone :de France : 09 693 693 70de l'étranger : 33 9 693 693 70* Par e-mail : nous écrire Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays)Pour nous suivre :* Facebook : Rfi appels sur l’actualité* Twitter : @appelsactu

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Invité Afrique - Mort de Pierre Nkurunziza au Burundi: «Le coeur du système reste stable»

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Play Episode Listen Later Jun 10, 2020 4:50


La mort de Pierre Nkurunziza, le président du Burundi, survenu à l’hôpital du Cinquantenaire de Karusi est survenue, mardi 9 juin, d'un arrêt cardiaque, selon le communiqué officiel. Un deuil national de sept jours a été décidé. Pierre Nkurunziza devait rester en fonction jusqu'au 20 août prochain et l'investiture de son successeur, le général Évariste Ndayishimiye, candidat désigné du parti au pouvoir qui a été proclamé vainqueur de la présidentielle du 25 mai. Thierry Vircoulon, chercheur à l'Institut français des relations internationales (Ifri) répond aux questions de Carine Frenk. RFI : En sait-on un peu plus sur les circonstances de ce décès ?Thierry Vircoulon : Il n’y a rien d’officiel, mais selon certaines sources, il aurait été victime de l’épidémie du Covid-19 et son épouse aussi probablement.Mais Pierre Nkurunziza avait nié l’existence de la pandémie au Burundi ?Non seulement elle était dissimulée par le régime, mais au mois de mai, les autorités avaient expulsé l’équipe de l’OMS [Organisation mondiale de la santé] qui s’occupait du Covid-19 au Burundi. Donc, en effet, il y avait une volonté délibérée de masquer cette épidémie. Et cela va être de plus en plus difficile pour ces autorités de nier l’ampleur de l’épidémie au Burundi.Quelles peuvent être les conséquences de ce décès ?Sur le plan politique, je pense qu’il y aura assez peu de changements, puisque le CNDD-FDD [Conseil national pour la défense de la démocratie-Forces de défense de la démocratie] est au pouvoir depuis 2005. Le leadership du CNDD-FDD est très stable depuis cette époque. C’est la poignée des généraux CNDD-FDD qui vraiment est le cœur du système. Et ce cœur reste stable depuis longtemps. Et l’élection a conduit à un changement de président, mais elle n’a pas conduit à un changement de régime puisque c’est toujours le même parti qui reste au pouvoir. Et par conséquent, on peut dire que cette élection a abouti à un nouveau président pour un ancien régime. Je pense que la continuité est probablement ce qui a le plus de chance de se passer au Burundi dans les mois et peut-être les années qui viennent.Mais la question des hommes est tout de même importante en politique ?Elle est assez peu importante en fait. Ce qui compte, ce sont les systèmes de pouvoir et notamment les systèmes d’intérêt qu’ils sous-tendent. C’est cela qu’il faut voir. Par exemple, le CNDD-FDD contrôle une bonne partie de l’économie du pays. Cela ne va pas changer avec la mort de l’ancien président.Mais est-ce que ce décès peut fragiliser le pouvoir ?Non, je pense qu’il y a peu de chance. Cela va plutôt consolider le nouveau président.C’est-à-dire que le général Evariste Ndayishimiye n’aura pas à gérer l’influence de son prédécesseur ?Oui. Je pense que cela va faciliter son installation et le fait qu’en effet, il n’y ait pas de tentative… Quand Pierre Nkurunziza était là, évidemment certains faisaient le scénario qu’un ex-président et un président, c’était peut-être un peu trop, qu’il y aurait des systèmes de double commande un peu comme on le voit à Kinshasa actuellement. Et évidemment avec la mort de Pierre Nkurunziza, ce scénario ne peut plus se produire.En matière d’isolement, peut-on s’attendre à une évolution ?Oui. La question qui se posait dès après l’élection et qui se pose peut-être encore plus maintenant avec le décès de Pierre Nkurunziza, c’est celle d’une réouverture politique du Burundi, et en tout cas du rétablissement de certaines relations diplomatiques qui s’étaient beaucoup refroidies. Et comme maintenant, le nouveau président a tous les leviers en mains, on va voir si en effet, il décide de mettre fin à la politique d’isolement du régime ou s’il va continuer sur cette voie. Mais pour le moment, rien ne permet de dire qu’il va pencher d’un côté plus que de l’autre.Que faut-il retenir des 15 années de la présidence de Pierre Nkurunziza ?En fait, ces 15 années ont bien commencé et mal fini. Le mandat 2005-2010 était celui du pluralisme politique et où on était un peu dans une dynamique de démocratisation au Burundi. Mais avec l’élection de 2010, on a vu les premières répressions contre l’opposition, non seulement contre les FNL [les ex rebelles des Forces nationales de libération] à l’époque. Après lorsque Pierre Nkurunziza a imposé son troisième mandat en 2015, il y a eu une crise politique majeure et violente avec une répression très forte qui a chassé quasiment toute l’opposition, y compris l’aile modérée du CNDD-FDD d’ailleurs, du pays. Et les cinq dernières années ont représenté un repli en fait du pouvoir sur lui-même au Burundi.Pierre Nkurunziza, c’était aussi un président atypique ?Il avait des traits extrêmement surprenants, ça c’est clair, notamment certaines prières faites en public. Il faisait des tournées de prières dans tout le pays, etc. Il avait transféré la capitale Bujumbura dans la ville de l’ancienne capitale monarchique, à Gitega. Il y avait toute cette ambiance à la fin de sacralisation théocratique un peu autour de sa personne et de sa présidence.

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Revue de presse Afrique - À la une: ils sont mesurés, les diplomates en poste au Burundi

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Play Episode Listen Later May 28, 2020 5:17


En premier, lieu explique le site d’informations burundais Iwatchou : « Ces chefs de missions diplomatiques accrédités au Burundi, "encouragent tous les acteurs du processus électoral à préserver un climat pacifique" ». Il faut dire que depuis lundi, date de la publication des résultats provisoires de la présidentielle et des législatives par la Céni, opposition ou encore Église catholique protestent contre le processus électoral, celui qui a débouché sur la victoire du général Évariste Ndayishimié du CNDD-FDD à la présidentielle. Dans un communiqué publié hier mercredi, les chefs de missions diplomatiques, accrédités au Burundi, tempèrent. Alors si on doit les décrire, ils sont par exemple les ambassadeurs : du Canada, d’égypte, du japon, de France ou encore de république démocratique du congo entre-autres, mais aussi le Secrétaire Exécutif de la Conférence internationale sur la Région des Grands Lacs et le Résident Coordonnateur des Nations Unies. Un communiqué pour l'intérêt collectif Dans l’article d'Iwatchou, on peut lire qu’ils « mettent en avant l’intérêt collectif et "exhortent tous les acteurs nationaux à faire preuve de responsabilité et à résoudre les différends pouvant résulter du processus électoral à travers les procédures légales existantes". En résumé, ils ne démentent rien, mais ils appellent tout le monde à reprendre son souffle et souhaitent ». Toujours dans Iwatchou : « accompagner le peuple burundais dans son progrès vers la stabilité, la démocratie et la justice ». Concernant les réactions, Iwatchou précise que le pouvoir a accueilli ces mots, sans beaucoup d’enthousiasme et du côté de l’opposition on dénonce le côté trop « soft »de cette prise de parole : « Nous aurions préféré une déclaration plus forte par rapport aux plaintes exprimées ». Interrogé par le journal, un expert dit comprendre cette retenue employée par les diplomates. Pour lui : « L’appel vient d’une large palette de diplomates africains, américains, chinois et européens. Difficile de faire plus avec un groupe comme ça. Dans ce contexte c’est déjà beaucoup ». Dans l’actualité également, la République démocratique du Congo où la mort d’un juge hier interroge Raphaël Yanyi, lui qui présidait la chambre du Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Gombe, dans l’affaire de détournement des fonds du programme de 100 jours. Vaste dossier où se trouve notamment le procès de Vital Kaméré, le directeur du cabinet du président Félix Tshisekedi. Le décès de Raphaël Yanyi est donc qualifié de mystérieux notamment par le site d’informations politico.cd. CAS-info de son côté nous raconte, via le témoignage d’un membre de la famille que Raphaël Yanyi, a « ressenti des malaises. On l’a amené à l’hôpital Nganda vers 23 heures et c’est là que nous avons appris sa mort ». Sur l’article publié à ce sujet par Radio Okapi, on peut lire que le syndicat autonome des magistrats du Congo, comme la famille et l’association congolaise pour l’accès à la justice, demandent une autopsie du corps. Le président du Syndicat, dont les propos sont rapportés dans l’article  : « Afin que nous puissions être fixés sur les causes réelles de sa mort. Et cela nous amènera à lever beaucoup d’équivoques parce qu’il y a beaucoup de choses qui se racontent. Cela va aussi sécuriser les autres magistrats ». Aucune piste n’est à écarter écrit pour sa part le site d’informations Bourkinabé Le Pays. Mais la procédure judiciaire va certainement traîner en longueur selon les mots du Pays et ce décès ne vient que le confirmer. Et enfin, la décision est tombée hier : Félicien Kabouga reste en prison Celui qui est accusé d’être le financier du génocide des tutsis au Rwanda en 1994 a été présenté hier devant la chambre d’instruction de la cour d’appel de Paris… et cette dernière a rejeté sa demande de remise en liberté sous contrôle judiciaire. Le Monde Afrique raconte : « La chambre d’instruction (...) a justifié sa décision par un risque "de trouble exceptionnel et persistant à l’ordre public" ». Pour cette chambre : « le risque était trop important de voir s’enfuir cet homme de 87 ans "qui a organisé sa fuite grâce à sa famille pendant vingt-cinq années après avoir échappé à des arrestations en Suisse, en Allemagne ou au Kenya", comme l’a rappelé Clarisse Taron, avocate générale. » Le quotidien français du soir raconte l’arrivée à la barre de Félicien Kabouga « en fauteuil roulant, chaussons, jean et chemise violette escorté par deux gendarmes ». Après avoir écouté les chefs d’accusation, dont celui de génocide, il s’est défendu, en kinyarwanda, imperturbable peut-on lire dans l’article : « Je n’ai rien fait (...) a-t'il déclaré, Ce sont des mensonges ». Le site d’informations rwandais The New Times raconte que les avocats de Félicien Kabouga ont pointé la santé plus que fragile de leur client, en vain. Pour le moment, la décision concernant sa remise à la justice internationale et notamment son transfert vers Arousha en Tanzanie ou vers la Haye aux Pays-Bas, a été mis en délibéré au 3 juin.

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Revue de presse Afrique - À la Une: le changement dans la continuité au Burundi

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Play Episode Listen Later May 26, 2020 4:06


Sans surprise, le général Évariste Ndayishimiye, le candidat du CNDD-FDD, le parti au pouvoir, a donc été déclaré hier vainqueur de la présidentielle par la commission électorale burundaise. Il obtient un peu plus des deux tiers des voix. Pour sa part, Agathon Rwasa, le candidat du parti d'opposition, le CNL, le Conseil national pour la liberté, recueille un peu moins du quart des suffrages. Dans un pays où la liberté de la presse est plus que relative, l'un des derniers médias indépendants du pays, Iwacu rapporte les faits bruts : « Le CNDD-FDD jubile, le CNL déçu », s'exclame le site d'information burundais. Pour Joseph Ntakarutimana, le secrétaire général adjoint du CNDD-FDD, rapporte-t-il, « c’est une victoire de tous les Burundais, ceux qui ont voté pour nous, ceux qui ont voté contre nous, ceux qui nous aiment, ceux qui ne nous aiment pas […]. » Pour sa part, poursuit Iwacu, « Agathon Rwasa soutient que les résultats annoncés par la CENI sont aux antipodes du vote de la population. "Nous avons collecté, a-t-il dit, des preuves irréfutables transmises par nos mandataires présents aux différents bureaux de vote et attestant la victoire de notre parti lors des élections du 20 mai !" L'opposant a annoncé qu’il allait déposer un recours auprès de la Cour Constitutionnelle. » Reformatage En tout cas, « il était difficile de se convaincre de la possibilité d’un suspense », commente Le Monde Afrique : « Organisées le 20 mai dernier par temps de coronavirus, ces élections générales se sont tenues avec les frontières fermées, sans listes électorales publiées, ni mission d’observateurs internationaux   les seuls qui auraient pu se rendre au Burundi pour la circonstance avaient été avisés au dernier moment qu’ils seraient contraints de passer deux semaines en quarantaine et n’auraient retrouvé leur liberté de mouvement qu’après le scrutin. » Pas de surprise donc, « dans un pays verrouillé par les forces de sécurité, il n’y avait aucune raison d’espérer une victoire (de l'opposition), poursuit Le Monde Afrique. Ces élections ne sont pas l’expression d’une compétition à la loyale. Elles ne sont pas davantage le syndrome d’une transition, mais, plus prosaïquement, celui d’un reformatage. […] Quant à Pierre Nkurunziza, après quinze ans au pouvoir, il va bénéficier d’une prime d’un demi-million d’euros, d’une grande maison de fonction et d’un salaire. Il compte aussi, et surtout, continuer d’exercer une influence et a été investi récemment du titre de "guide suprême du patriotisme". » Un processus démocratique « en trompe-œil » De son côté, la presse burkinabé ne mâche pas ses mots... « Le général Evariste Ndayshimye élu à plus de 68 % au Burundi : "L’héritier" s’est emparé de son sceptre par la triche et la violence », fulmine le quotidien Aujourd'hui. « C’est peu de dire que c’est un processus démocratique en trompe-œil que vient de connaître le Burundi, renchérit Le Pays. Mais avec le départ de Nkurunziza, qui avait érigé la terreur en mode de gouvernance en s’accommodant de l’existence de milices armées, c’est déjà ça de gagné pour le Burundi. Et dans l’intérêt de la démocratie, on espère que son successeur saura s’affranchir de la tutelle de son mentor pour écrire l’histoire du pays autrement qu’en lettres de larmes et de sang. » Violences post-électorales ? Enfin pour La Libre Afrique, émanation du quotidien belge La Libre Belgique, « la grande question est maintenant de savoir comment va réagir l’électorat CNL. […] La Cour constitutionnelle burundaise passe pour acquise au CNDD-FDD. En appeler à une cour de justice non burundaise – de l’East African Community ou de la Cour pénale internationale, par exemple – prendrait tant d’années qu’elle pourrait n’avoir aucun effet sur le mandat du général Ndayishimiye. » Et La Libre Afrique de s'interroger : « Rwasa va-t-il dès lors "se coucher", comme il l’avait fait aux élections controversées de 2015, en échange de postes pour son parti ? Si oui, sa base, brutalisée par les forces pro-CNDD-FDD, le supportera-t-elle ? Le CNL va-t-il se lancer à nouveau dans la lutte armée ? »

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Invité Afrique - Burundi: l’opposant A. Rwasa va être «le faire valoir démocratique» selon T. Vircoulon (Ifri)

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Play Episode Listen Later May 25, 2020 6:10


Au Burundi, pas de surprise. Le candidat du parti au pouvoir, le général Ndayishimiye, a été officiellement élu dès le premier tour de la présidentielle. Il n'y avait aucun observateur étranger et l'opposition dénonce une fraude massive. Quelle est à présent la marge de manœuvre du perdant, Agathon Rwasa ? Et quelle sera la liberté d'action du vainqueur officiel par rapport au Président sortant, Pierre Nkurunziza ? Thierry Vircoulon, coordonnateur de l'Observatoire de l'Afrique australe et centrale à l'IFRI, l'Institut français des relations internationales, est notre invité. RFI : Thierry Vircoulon, une victoire avec plus de 68 % des voix et un taux de participation supérieur à 87 % des voix, que vous inspirent les résultats de cette présidentielle ? Thierry Vircoulon : Ce sont des résultats dont la crédibilité fera toujours question. Il n’y avait pas d’observateurs impartiaux à cette élection et elle a été contrôlée de A à Z par le parti au pouvoir. Donc on peut dire que le résultat était attendu et que la victoire au premier tour du candidat du CNDD-FDD ne surprend personne. Avec le taux de participation annoncé, près de neuf Burundais sur dix auraient voté. Est-ce que c’est crédible ? Ce n’est pas impossible. C’est difficile de se prononcer, dans le climat actuel, mais comme il y a un encadrement très, très fort, très contraignant, de la population au Burundi, le pouvoir peut toujours faire voter les gens. Le parti d’opposition CNL s’indigne du cas de la commune de Musigati, dans l’ouest du pays, où le candidat Évariste Ndayishimiye a réuni 99,9 % des voix, et où, selon l’AFP, le taux de participation serait de plus de 100 %. Il serait à 102 %. Oui, souvent il y a un excès de zèle de la part de la Commission électorale et quelques couacs dans la fabrication des résultats. Et on parle d’une fraude plus massive dans les régions de Rumonge et de Bujumbura rural… Oui, parce que ce sont des bastions acquis à l’opposition, et donc en effet, celle-ci, normalement, aurait dû remporter la majorité dans ces zones. Avez-vous des commentaires à faire sur les législatives et les communales ? Elles seront du même goût. Le CNDD-FDD va les remporter, évidemment. Et là, il y a des appétits qui sont encore plus aiguisés qu’à la présidentielle, puisqu’être un élu local représente beaucoup d’avantages. Et ces appétits sont surtout des appétits à l’intérieur du parti au pouvoir. Donc c’est là qu’il faut s’attendre à ce qu’il y ait des contestations à l’intérieur du CNDD-FDD. Voulez-vous dire que le parti au pouvoir peut se déchirer ? Je pense qu’à ce niveau-là, oui, il peut y avoir des oppositions entre plusieurs personnes du CNDD-FDD qui veulent occuper ces positions. Comment peut réagir aujourd’hui le chef de l’opposition Agathon Rwasa ? Il dénonce les résultats… Evidemment, il peut toujours déposer un recours contre ces résultats, mais là aussi, sans se faire d’illusions sur ce recours. En fait, il n’a absolument aucune marge de manœuvre. Il n’en avait pas de 2015 à 2020 et il n’en a pas plus aujourd’hui. Donc il va être réduit à faire comme il l’a déjà fait ces cinq dernières années, c’est-à-dire le faire-valoir démocratique du régime.Vous dites qu’il n’est qu’un faire-valoir, mais depuis plusieurs jours, il dénonce ces résultats qu’il dit « fantaisistes ». Il parle de « tricherie et de pure manipulation ».Oui, mais c’était déjà le cas des résultats de 2015 et cela ne l’a pas empêché de siéger au Parlement ! Donc on verra si, cette fois-ci, cela se passe de la même façon et si lui et son mouvement acceptent de jouer les faire-valoir démocratiques d’un régime de parti unique, ou si, cette fois-ci, il se retire complètement du jeu politique. Il peut re-rentrer dans la clandestinité éventuellement, mais il faut quand même se rappeler que pendant cinq ans il a joué en quelque sorte « l’idiot utile » du CNDD-FDD Mais en jouant « l’idiot utile », comme vous dites, et en refusant d’en appeler à la rue, est-ce qu’il ne risque pas de se couper de ses militants ? Je crois qu’en effet, il a de moins en moins de militants, en tout cas des militants historiques. Il y a, par contre, un très fort désir de changement de régime au Burundi. Mais paradoxalement, je crois que les troupes historiques de son mouvement, qui était le FNL, ont été réprimées à plusieurs reprises pendant ces dix dernières années, et par conséquent, cette base historique, je crois, a beaucoup faibli. Avec cette victoire officielle dès le premier tour, est-ce qu’Évariste Ndayishimiye a les mains libres face au président sortant Pierre Nkurunziza ? Non, je n’irais pas jusque-là, puisque cette victoire n’est pas une victoire. Ce sont des résultats dont la crédibilité sera toujours questionnée… Donc ce ne sont pas des résultats à prendre comme fiables sur la popularité réelle d’Évariste Ndayishimiye ou du CNDD-FDD lui-même. Et avec le titre de « Guide suprême du patriotisme burundais », est-ce que Pierre Nkurunziza va rester le vrai patron du Burundi ? En fait, c’est la question qui est maintenant essentielle. On peut avoir deux scénarios pour l’après-élection. Soit un scénario à l’angolaise, où le nouveau président se débarrassera de Pierre Nkurunziza, en quelque sorte, comme cela s’est passé en Angola. Ou alors, la bonne entente qui a présidé à ce passage de témoin va continuer, et Pierre Nkurunziza sera en retrait de la République. Pierre Nkurunziza est-il parti de son plein gré ? Peut-être pas forcément de son plein gré. En tout cas il est parti en bonne entente avec le leadership du CNDD-FDD, qui voulait qu’il passe la main, et ce passage de relais s’est fait par la négociation dans les coulisses du CNDD-FDD. Et ce leadership qui l’a obligé à partir, ce sont surtout des généraux, non ? Oui, c’est cela. Le leadership du CNDD-FDD, c’est en fait une poignée de généraux qui sont le cœur historique du système depuis 2005. Comment la Communauté internationale va-t-elle réagir à cette élection très controversée à l’intérieur du pays ? Il n’y aura absolument aucune réaction notable. Il y a eu des contacts discrets qui ont été pris avant l’élection auprès de l’East African Community, de l’Union africaine, etc., pour en quelque sorte introduire le nouveau président et pour s’assurer que, justement, il n’y aurait pas de réaction désagréable. Donc il faut s’attendre à ce qu’il n’y ait pas de réactions. Voulez-vous dire que plusieurs partenaires du Burundi attentent une ouverture de la part du nouveau maître du pays ? Oui, c’est cela. Je crois que ce serait dans l’intérêt du régime burundais. Ce serait aussi, probablement, dans l’intérêt de la population burundaise, qui est une des plus pauvres d’Afrique. Est-ce que le leadership du CNDD-FDD est prêt à cette ouverture ? C’est une autre question.

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Revue de presse Afrique - À la Une: vers une victoire écrasante du général Evariste Ndayishimiye au Burundi

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Play Episode Listen Later May 22, 2020 4:29


C’est hier soir que la Radio-Télévision nationale burundaise a commencé à communiquer les premiers résultats très partiels des élections de mercredi, donnant notamment le candidat du parti au pouvoir victorieux de la présidentielle à quelques 80% des suffrages exprimés. Chef du principal parti d’opposition, Agathon Rwasa rejette ces résultats qu’il trouve « fantaisistes ». « Le pays retient son souffle », lance Iwacu. Pour l’heure, ce journal burundais en ligne médite sur « la parabole du semeur », biblique référence aux ultimes déclarations du président sortant Pierre Nkurunziza, qui ne se représentait pas, et qui a invité le perdant à « accepter d’être deuxième, avec un message d’espoir à son intention : « Après une mauvaise récolte, il faut continuer, avancer ». De nouveaux partenaires pour l’armée française dans le Sahel : les unités spéciales antiterroristes, à l’effectif plein de mystères : Le journal Libération livre quelques informations sur la composition deux des cinq unités qui doivent être crées pour épauler la force militaire française Barkhane. Selon ce quotidien français, la première unité spéciale antiterroriste « ne comprendra finalement que des soldats maliens réguliers, non issus des groupes armés ». Libé signale que cette unité « est aujourd’hui en cours de déploiement et commence à mener des opérations avec les Français ». Quant à la deuxième unité, « sa composition est plus mystérieuse, pointe Libé. Selon l’état-major français, des membres de groupes armés l’ont rejointe ». Toutefois, la Minusma, la Mission des Nations unies au Mali « dit ne pas disposer de ces informations, complète ce quotidien, (…) la deuxième Usat serait bien composée de membres des groupes armés dans leur diversité (…). La présence du MSA et du Gatia (les deux alliés les plus proches de Barkhane) est confirmée, mais les combattants de la Coordination des mouvements de l’Azawad, leurs adversaires politiques, n’y participeraient que "par volontariat personnel" », signale Libération. L’après-coronavirus à présent, avec ce comité pluridisciplinaire d’experts africains. Tirant les leçons de la pandémie, il a rédigé un plan stratégique pour la santé en Afrique, mais pas que… : C’est, en Côte d’Ivoire, le quotidien Le Temps qui le révèle. Proche de Laurent Gbagbo, ce journal ivoirien signale que ce comité a été chargé par l’ex-président ivoirien de préparer les réponses « endogènes » (c’est-à-dire africaines) aux divers effets de la pandémie non seulement, en effet, sur l’état du « système sanitaire africain », mais aussi, et notamment, sur « les insuffisances des politiques publiques dont découle la vie précaire de la majorité des Africains comme des diasporas ». Les personnalités qui se sont retrouvées au sein du « comité scientifique » en charge de cette étude viennent « d’horizons disciplinaires variés et de différents pays africains (d’Algérie à l’Afrique du sud) », pointe Le Temps. Présidé par l’ancien ministre et ex-ambassadeur Pierre Kipré, ce comité regroupe non seulement des Ivoiriens proches de Laurent Gbagbo, tels qu’Issa Malick Coulibaly, Ahoua Don Mello, Justin Koné Katinan ou encore Georges-Armand Ouégnin, Eric Kahé ou Demba Traoré, mais aussi des personnalités telles, notamment, que le Cap-Verdien José Brito, les Béninois Frédéric-Joël Aïvo et Olabiyi Joseph Yaï, le Sud-Africain Diran Soumonni, ou encore le Nigérian Osha Sanya et l’Algérien Chenntouf Tayeb, qui ont tous, rédigé un ouvrage destiné aux « décideurs africains » comme aux « institutions » du contient, énonce Le Temps. Dans la presse encore, des commentaires sur le lifting du franc CFA : Plusieurs journaux ouest-africains continuent ce matin de s’interroger sur cette évolution du franc CFA. « Il reste encore du chemin et des obstacles à franchir pour chanter définitivement le requiem de notre clou néocolonialiste », soupire ainsi L’Observateur Paalga. Ce quotidien burkinabè, toutefois, estime qu’on aurait tort de penser « qu’il suffit de battre monnaie pour que nos pays décollent à la vitesse d’une fusée ». Et tandis qu’à Ouagadougou, L’Observateur Paalga soutient cette réforme, à Abidjan, le quotidien Aujourd’hui dénonce ceux qui, selon ce journal, se rendent responsables de la « lente agonie » des Africains. À chacun sa vérité.

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Revue de presse Afrique - À la Une: un triple scrutin sous haute surveillance au Burundi

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later May 20, 2020 4:02


Une présidentielle, des législatives et des municipales :  c'est à une formule trois en un que les quelque 5 millions 100.000 électeurs burundais sont appelés à participer ce mercredi. Le vote crucial est bien sûr la présidentielle. Le président Pierre Nkurunziza ne se réprésente pas, après 15 ans de pouvoir. Son dauphin, le général Evariste Ndayishimié et le principal opposant Agathon Rwasa tiennent la corde, dans un climat plutôt tendu. Ces derniers jours, note le site d'information burundais Iwacu, « incertitude, inquiétude, suspicion et méfiance ont gagné du terrain. Le candidat du Congrès national pour la liberté, le CNL, a adressé une correspondance inquiète au président de la CENI, la Commission électorale. Agathon Rwasa dénonce notamment la mauvaise distribution des cartes d’électeur et la mise sur pied de bureaux des centres de vote constitués presque des seuls membres du parti au pouvoir CNDD-FDD. La liste n’est pas exhaustive… » Tensions... De plus, note Iwacu, « de vives tensions ont opposé durant la campagne des jeunes du parti au pouvoir à ceux du CNL. Certains militants frustrés n’hésitent pas à reprendre la tristement célèbre phrase de l’ancien Président congolais, Pascal Lissouba : "On n’organise pas les élections pour les perdre". L’heure est donc à la vigilance et à la sagesse des principaux acteurs de ce processus électoral, s'exclame Iwacu. Au premier chef, la CENI, qui doit être réellement indépendante, impartiale, compétente et crédible en appliquant et en faisant respecter la loi électorale. Ensuite, l’administration et les forces de l’ordre et de sécurité doivent tourner le dos aux sollicitations politiciennes. Et les dirigeants politiques et les candidats doivent faire en sorte que les élections aient lieu dans le calme. Leur volonté d’adopter un comportement pacifique et le respect des règles du jeu conditionnera en grande partie les actions et réactions de leurs partisans. Le Burundi, conclut Iwacu, ne peut pas se permettre une crise de plus. » Un président omnipotent Quel que soit le président qui sera élu, il aura des « pouvoirs jupitériens », note pour sa part le site Yaga Burundi : « Il aura, en effet, un droit de veto sur le législatif : toute loi adoptée au Parlement que le président ne promulguera pas dans les trente jours échouera automatiquement. Et cela sans avoir à s’expliquer sur le motif. » De plus, poursuit Yaga Burundi, « n’étant plus désormais partie intégrante des corps de défense et de sécurité, les services de renseignement seront contrôlés exclusivement par l’occupant de Ntare House. Le même occupant aura plus de liberté de nomination et de révocation des ministres du gouvernement. Bref, s’il tousse, c’est tout le gouvernement qui sera enrhumé. » Une alternance en trompe-l’œil ? Le quotidien Aujourd'hui au Burkina ne se fait guère d'illusions : on va assister, écrit-il, à une « alternance en trompe-l’œil dans un État orwellien. (…) On sait que le match est déjà plié. Avant le désistement du sortant Pierre Nkurunziza, le CNDD/FDD et l’armée se sont entendus sur le nom du général Evariste Ndayishimié. Et ce choix n’est pas fortuit. Le bien surnommé "Samuragwa", l’héritier, devrait l’emporter sans coup férir, par l’argument de la force, dans ce vote à huis-clos, les observateurs nationaux et internationaux étant aux abonnés absents. » Un risque de violences post-électorales Alors, attention « le Burundi est en danger », s'exclame La Libre Afrique. « Le régime a écarté les observateurs et sa commission électorale a montré sa partialité ; on s’attend donc à des fraudes massives, alors que la population est si désireuse d’alternance au pouvoir qu’elle risque fort de ne pas accepter une éventuelle défaite d'Agathon Rwasa. Les deux rivaux pour la Présidence étant issus de mouvements de guérilla et le régime n’hésitant pas à menacer ses adversaires, on doit craindre de graves violences, affirme encore le média belge spécialisé sur l'Afrique des Grands Lacs. (…) Tous les signaux sont au rouge au Burundi, où la vigilance est de mise. » Et La Libre Afrique de conclure : « la communauté internationale doit tourner son attention vers ce pays – même petit et pauvre, même en pleine pandémie de coronavirus – si elle ne veut pas risquer de voir se répéter une de ces tragédies après lesquelles elle redira, une fois de plus, "plus jamais ça". »

Invité Afrique
Invité Afrique - Présidentielle au Burundi: pour Agathon Rwasa, la population est déterminée au changement

Invité Afrique

Play Episode Listen Later May 15, 2020 5:08


Sept candidats sont en lice pour la présentielle de mercredi prochain, le 20 mai, au Burundi. La campagne se termine ce dimanche 17 mai. RFI donne la parole à l’ensemble des candidats. Ce vendredi matin, nous recevons l’ex-chef rebelle Agathon Rwasa, qui se présente sous les couleurs du Congrès national pour la liberté (CNL). Il est le principal rival du général Evariste Ndayishimiyé, candidat du parti au pouvoir (le CNDD-FDD), Conseil national pour la défense de la démocratie-Forces de défense de la démocratie. RFI : Au vu des circonstances et du climat qui prévaut au Burundi, beaucoup pensaient que cette élection était jouée d’avance. Vous n’êtes pas d’accord avec cette analyse, vous y allez pour gagner. Agathon Rwasa : Oui, nous y allons pour gagner, parce que la population veut du changement. Elle est déterminée pour le changement. Donc il n’y a rien de joué d’avance, sinon la panique qu’on observe dans le camp du CNDD-FDD ne serait pas observée aujourd’hui. Mais est-ce que les conditions pour une élection équitable, démocratique, sont réunies, selon vous ? Non, elles ne sont pas réunies. D’autant plus que l’administration est monopolisée par le CNDD-FDD. Nous voyons même qu’il y a une violation flagrante du Code électoral, notamment dans la mise en place des membres des bureaux de vote. La Céni se refuse toujours à afficher les listes des personnes inscrites. Donc il y a beaucoup, beaucoup, d’irrégularités, parce que le CNDD-FDD veut se maintenir, coûte que coûte. Ils ont été aux affaires pendant quinze ans. Tout a dégringolé. Leur gouvernance n’a été basée que sur la violence et évidemment les libertés n’existent plus. Il faut être du CNDD-FDD pour faire du business. Il faut être du CNDD-FDD pour jouir de ses droits… Mais la population est déterminée au changement. Donc on doit réussir ce pari. Vous dénoncez également la répression à l’encontre de vos militants avant la campagne et pendant cette campagne ? Oui, cela s’est amplifié pendant cette campagne, et donc, la chasse à l’homme, surtout contre les mandataires et ceux qui sont sur les listes. Mais vous parvenez tout de même à faire campagne. Il y a un espace qui est ouvert… Ce n’est pas si ouvert que cela. Des fois, on nous refuse les espaces que l’on a demandés, depuis que l’on a commencé la campagne, on nous dit que c’est occupé par d’autres… Finalement, on se rend compte que personne n’y a été… On nous dit parfois même qu’on ne peut pas être dans la même province que le candidat du CNDD-FDD… C’est vraiment un peu bizarre ce que l’on nous fait comme traitement. Et que ferez-vous si vous estimez que l’on vous a volé la victoire ? Ce qui est prévu par la loi, c’est cela que nous allons faire. Nous saisirons la Cour constitutionnelle, quand bien même nous savons que c’est une Cour qui est plutôt sous la coupe du CNDD-FDD. Certains partis de l’opposition vous reprochent le choix que vous aviez fait, de soutenir en 2015 le président Pierre Nkurunziza. Vous aviez même été élu premier vice-président de l’Assemblée nationale avec les voix de son parti. Maintenant, il garde une dent contre vous et refuse de se rallier. Est-ce que cela ne risque pas de vous coûter cher ? Ecoutez, madame… Au Burundi on a trente-cinq partis politiques agréés au ministère. Mais sur le terrain c’est une autre réalité. Je pense que chaque parti politique décide de son sort de façon libre et de façon indépendante. Nous sommes libres de décider, ils sont libres de décider de leur côté… Qu’on se respecte… Votre nom est cité dans le massacre des Tutsis congolais Banyamulenge à Gatumba en 2004. Vous étiez considéré comme un extrémiste hutu. Qu’est-ce que vous répondez aujourd’hui ? Je n’ai jamais participé à cette tragédie. Je ne peux pas répondre d’un crime que je n’ai pas commis. Deuxième chose : la propagande de tous les gouverneurs burundais aura toujours été de dire que Rwasa est un extrémiste. Les politiciens burundais, au lieu de s’attaquer aux vrais problèmes, ils cherchent toujours à manipuler l’opinion. Pour moi, on est Burundais. Et être Burundais c’est plus qu’être Hutu, plus qu’être Tutsi… Ce que nous cherchons à bâtir, c’est un Burundi réconcilié avec lui-même. Alors, ceux qui spéculent et qui veulent patauger dans cet imbroglio de l’ethnisme et autre, ils sont en arrière. Je ne sais pas quand est-ce qu’ils vont rattraper le train. Et si vous êtes élu, quelle est la priorité numéro un de votre projet de société ? D’abord, nous voulons rétablir le droit de tout citoyen. L’appareil sécuritaire doit être là de façon professionnelle et ne pas s’embarquer dans les histoires de militantisme, comme on le voit aujourd’hui. On veut redorer l’image du Burundi. Il faut relancer la coopération pour que le Burundi sorte de son isolement. Il faut aussi prioriser l’éducation nationale, tout en pensant aussi à développer notre économie, toutes les priorités en quelque sorte. C’est comme si on devait reprendre tout à zéro.

Les dessous de l'infox, la chronique
Les dessous de l'infox, la chronique - Élections, coronavirus, attention au «détournement de média»

Les dessous de l'infox, la chronique

Play Episode Listen Later Mar 6, 2020 3:26


En campagne électorale, ou en pleine crise du coronavirus, les infox se répandent sur les réseaux sociaux, par le biais d’une méthode particulièrement pernicieuse de manipulation : le détournement de média, sur le mode du détournement publicitaire, parfois difficile à détecter. La technique est inspirée du détournement d’image, employé par les artistes, les publicitaires ou les défenseurs d’une cause pour divulguer un message. Dans le domaine de l’information, c’est l’art et la manière d’utiliser le logo d’un média connu, sa charte graphique et les principales caractéristiques de sa maquette pour faire passer des infos qui n’en sont pas. Avec Clone Zone, n’importe qui peut répliquer n’importe quel site en ligne. En quelques clics, copier-coller, envoyer… Et l’infox se répand sur les réseaux sociaux avec la vraisemblance d’un article paru dans un grand média, alors qu’il n’en est rien. Ceux qui reçoivent le message pensent avoir affaire à une info diffusée par CNN, RFI, France 24 ou autre, mais c’est un faux, une imitation plus ou moins réussie. Ce mode de manipulation de l’information est très répandu en période de campagne électorale, mais aussi dans les moments de crise que nous vivons autour du coronavirus. Il faut donc exercer une certaine vigilance, savoir repérer les indices et croiser les infos, pour éviter de tomber dans le piège. Le soutien de Warren à Sanders… faux À la veille du Super Tuesday, échéance électorale capitale pour le camp démocrate, c’est la maquette du New York Times qui a servi aux faussaires. Un faux article du quotidien new-yorkais s’est répandu sur les réseaux sociaux sous le titre : « Warren soutient Sanders », ce que le journal a dû démentir par la suite, mais l’infox avait eu le temps de circuler à 50 000 exemplaires, avec 15 000 partages. Nombre d’internautes ont ainsi pu croire, avant d’aller voter, que la candidate Elizabeth Warren appelait désormais à voter Bernie Sanders, alors qu’en fait, deux jours après le vote, ce jeudi 5 mars, si Elizabeth Warren a décidé finalement de se retirer de la course à l’investiture démocrate, elle choisit aussi de prendre du temps avant de désigner le candidat auquel elle apportera désormais son soutien. Dans le cas présent, les éléments de contexte auront sans doute suffi à empêcher les électeurs de tomber dans le piège. Surtout, les fact checker américains se sont empressé de signaler l’infox. Politifact en tire les leçonset en profite pour rappeler les bases de la vérification et quelques techniques de recherche plus approfondie. L’URL peut aider à repérer la contrefaçon, mais pas toujours. On peut aussi détecter un faux en regardant qui le partage. Par ailleurs, les citoyens américains sont aussi incités à aller aux sources de l’info sur la campagne, avec le hashtag TrustedInfo2020. Au Togo, RFI grossièrement détournée Il arrive que la manipulation soit un peu ratée. C’est le cas d’« un gros montage » révélé par le Togo tribune dans son édition du 19 février. Le faux sondage a circulé sur les réseaux dans les jours qui ont précédé le premier tour de la présidentielle, donnant Agbéyomé Kodjo en tête de la course électorale avec 59% des intentions de vote, et seulement 17% au président sortant Faure Gnassingbé. Tout cela sous le logo RFI, qui en réalité n’a publié aucun sondage préélectoral au Togo. Facile à repérer, les noms des candidats étant truffés de fautes, avec une typographie des plus fantaisistes. Autant dire qu’il n’y avait aucune difficulté à repérer les copiés-collés. Mais encore faut-il attacher à ce genre de message quelques instants d’attention, ce qui n’est pas toujours l’usage. Au Burundi, France 24 plutôt bien imitée Parfois, la manipulation est indétectable. Un faux « urgent » empruntant le logo France 24 et la charte graphique de la chaîne a signalé début mars le premier cas de coronavirus au Burundi. En fait, il n’en était rien. Les faussaires ont simplement recyclé l’annonce d’un premier cas de coronavirus dans un autre pays en y accolant le nom du Burundi. Cela a créé un début de panique et justifié un démenti officiel des autorités burundaises. On avait déjà vu ce style de montage avec le logo de CNN et l’annonce d’un nouveau remède : « l’alcool tue le coronavirus » pouvait-on lire en bandeau, mais là, c’était pour rire...

Le journal de 18h00
Burundi : le général Evariste Ndayishimiye, désigné candidat à la présidentielle

Le journal de 18h00

Play Episode Listen Later Jan 26, 2020 11:02


durée : 00:11:02 - Journal de 18h - Au Burundi, un Congrès extraordinaire du parti présidentiel livre le nom du successeur de Pierre NKurunziza, qui avait renoncé à la surprise générale à un troisième mandat en Juin 2018. En 2015, sa candidature avait conduit à un bain de sang 1200 morts et 400 000 déplacés.

Economie et développement
Prix Nobel d'économie : Esther Duflo, l'économie au service de la pauvreté / Kazoza Art, le soutien des couches défavorisées au Burundi

Economie et développement

Play Episode Listen Later Oct 17, 2019 12:29


La saison 2019 des Nobel a pris fin avec un ultime prix, celui de l'économie attribué à Esther Duflo et ses associés Abijit Banerji et Michael Kremer. Leurs travaux ont introduit une nouvelle approche pour des réponses fiables sur la meilleure façon de réduire la pauvreté dans le monde. Au Burundi "Kazoza Art" accompagne les femmes victimes de violences conjugales à une autonomie financière.

Pulsations
Le théâtre au Burundi est à la croisée des chemins

Pulsations

Play Episode Listen Later Sep 5, 2019 12:26


Sans subvention de l’Etat, le théâtre burundais a du mal à prendre son envol. Arthur Ban (photo), comédien et metteur en scène, compte sur le public pour aider à développer son art au pays. Dans cette émission nous parlerons également d’intelligence artificielle en Afrique et nous écouterons une chanson de Dobet Gnahoré à l’occasion de la journée internationale de l’alphabétisation.

Magazine Environnement | Deutsche Welle
Léonidas Nzigiyimpa, le champion de la conservation de la nature au Burundi

Magazine Environnement | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Apr 1, 2019 12:27


Le magazine vous propose cette semaine le portrait du lauréat du prix National Geographic 2018, le Burundais Léonidas Nzigiyimpa, un forestier de carrière. Il travaille depuis 20 ans à l’Office burundais pour la protection de l’environnement où il s’occupe de la conservation de la nature et de la gestion des aires protégées. Un travail qu’il fait avec passion et détermination.

Economie et développement
L'industrie grossit au Burundi

Economie et développement

Play Episode Listen Later Jul 10, 2018 12:28


Lors du sommet de l'Union africaine à Nouakchott début juillet, 5 pays ont rejoint la Zone de libre-échange continental pour créer un marché commun en Afrique. Parmi eux, le Burundi, membre du Comesa, dont le secteur industriel se développe peu à peu // La guerre commerciale est déclarée entre les Etats-Unis et la Chine. Interview de Philippe Le Corre de la Harvard Kennedy School de Boston.

Economie et développement
Apprendre à payer ses impôts

Economie et développement

Play Episode Listen Later Jun 8, 2018 12:30


Comment inciter les jeunes à se montrer exemplaires et à payer des impôts? Au Burundi, des militants s'engagent pour montrer que la jeunesse peut participer au développement du pays // Saviez-vous que la Côte d'Ivoire était l'un des plus grands bénéficiaires de l'aide au dévéloppement de la Chine ? Pékin se montre généreuse avec de nombreux pays africains, soulevant des critiques.

Invité Afrique soir
Invité Afrique soir - Burundi: «Large campagne d’intimidation pour ceux qui sont contre le référendum»

Invité Afrique soir

Play Episode Listen Later May 7, 2018 2:26


Au Burundi, le référendum constitutionnel a lieu le 17 mai. Si le « oui » l'emporte, le président Nkurunziza aurait la possibilité de rester au pouvoir jusqu'en 2034. Pour l'opposition et les ONG, le problème ne se résume pas à l'accès aux médias. Les associations locales et internationales dénoncent aussi le fait que le pouvoir burundais n'a toujours pas publié officiellement le texte du projet de Constitution ni la question qui sera soumise aux électeurs dans 10 jours. On en parle avec Florent Geel, responsable Afrique à la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme, la FIDH.

Visages
Marguerite Barankitse, femme de paix au Burundi

Visages

Play Episode Listen Later Jul 7, 2016 59:00


Elle impressionne par sa détermination et sa joie profonde. Marguerite Barankitse lutte pour les droits des enfants au Burundi. Elle se confie à Thierry Lyonnet.

femme paix burundi au burundi marguerite barankitse
Planète Terre - Saison 2015-2016 - AUDIO
Planète Terre - 8 février - Tensions au Burundi

Planète Terre - Saison 2015-2016 - AUDIO

Play Episode Listen Later Feb 10, 2016 16:05


tensions terre au burundi
World Bank Podcasts
Décentralisation fiscale et gouvernance locale au Burundi

World Bank Podcasts

Play Episode Listen Later Dec 4, 2014 8:13


Ces dix dernières années, le gouvernement du Burundi s’est engagé dans un processus de décentralisation destiné à renforcer la cohésion sociale et émanciper les communautés locales. Pourtant, la plupart des communes peinent à être financièrement viables et la responsabilité sociale demeure faible au niveau local. Dans la commune de Rutegama, au centre-ouest du pays, les autorités locales ont cependant réussi à mettre en place d’importantes réformes.

World Bank Podcasts
Améliorer les services de santé et aider les victimes de violences dans l'Afrique des Grands Lacs

World Bank Podcasts

Play Episode Listen Later Aug 25, 2014 6:11


Initiative sans précédent en Afrique, un nouveau projet soutenu par la Banque mondiale va offrir une prise en charge intégrée aux victimes de violences sexuelles ou d’autres formes de violences liées au genre, en RDC, au Rwanda et au Burundi. Les survivants bénéficieront ainsi de soins de santé, d’un soutien psychologique, d’une aide juridique et d’une offre de débouchés. Au Burundi et en RDC, les femmes pourront aussi accéder à des services de santé maternelle et génésique qui font aujourd’hui cruellement défaut.