Burundian politician and former president
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Elle est journaliste, militante pour les droits humains et poétesse. Elle s'appelle Ketty Nivyabandi. Elle est née à Bruxelles de parents burundais, elle a passé une partie de son enfance et de sa vie de jeune adulte à Bujumbura, avant, en 2015, de devoir s'exiler, après avoir organisé la première marche pacifique de femmes de l'histoire de son pays. Pour dénoncer, à l'époque, la volonté du président Pierre Nkurunziza de briguer un troisième mandat. Désormais exilée au Canada, Ketty Nivyabandi vient de faire paraitre un recueil de poésie intitulé Je suis un songe de liberté. Son recueil est paru en Europe et au Canada aux éditions Bruno Doucey. Il sera également disponible à partir de la fin du mois d'octobre sur le continent africain, via les éditions Jimsaan. Elle est l'invitée de Florence Morice.
In this explosive episode of The Long Form, independent photojournalist Teddy Mazina — now living in exile after fleeing Burundi in 2015 — reveals untold truths about his homeland's political chaos. From witnessing the failed coup against Pierre Nkurunziza to his recent trip deep into M23-controlled territory in Eastern Congo, Mazina unpacks the roots of Burundi's crisis, the reality of life under President Évariste Ndayishimiye, and why the conflict in the DRC could reshape the entire Great Lakes region. This is a raw, insider's look at war, leadership, corruption, and the fight for a better future.Paid partnership with: Waka Fitness: Go to https://waka.fitbase.rw/thelongform and get 20% off your gym membership. Offer lasts until end of August 2025!Listen to the Long Form with Sanny Ntayombya podcast on Apple Podcasts https://podcasts.apple.com/rw/podcast/the-long-form-with-sanny-ntayombya/id1669879621Listen to the Long Form with Sanny Ntayombya podcast on Spotify: https://open.spotify.com/show/7HkkUi4bUyIeYktQhWOljcFollow Long Form with Sanny Ntayombya on Twitter: https://x.com/TheLongFormRwFollow Long Form with Sanny Ntayombya on Instagram: https://www.instagram.com/thelongformrw/Follow Long Form with Sanny Ntayombya on TikTok: https://www.tiktok.com/@longformrwFollow Sanny Ntayombya on Twitter: https://x.com/SannyNtayombya About Long Form with Sanny Ntayombya:The Long Form with Sanny Ntayombya is a weekly podcast intent on keeping you up to date with current affairs in Rwanda. The topics discussed range from politics, business, sports to entertainment. If you want to share your thoughts on the topics I discuss use the hashtag #LongFormRw on Twitter and follow us on Twitter and Instagram on our handle @TheLongFormRwBe a part of the conversation.
Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur deux opposants vénézuéliens récompensés par le prix Sakharov, une loi centrafricaine sur les agents de l'étranger et les sanctions européennes prolongées au Burundi. Turquie : le PKK revendique l'attentat d'Ankara En Turquie, le Parti des Travailleurs du Kurdistan a revendiqué une attaque qui a fait cinq morts et 22 blessés à Ankara. Pourtant, le gouvernement turc était prêt à reprendre les discussions avec les combattants kurdes. Comment le PKK justifie-t-il cet attentat ? Cette situation peut-elle fragiliser les négociations ? Avec Anne Andlauer, correspondante de RFI à Ankara. Venezuela : deux opposants récompensés par un prix Le prix Sakharov, délivré par le Parlement européen et qui récompense des personnalités promouvant les droits humains, a été décerné à deux opposants vénézuéliens, Maria Corina Machado et Edmundo Gonzalez Urrutia. Pour quels combats les deux lauréats ont-ils été récompensés ? Quelle est aujourd'hui leur situation depuis la réélection contestée du président Nicolas Maduro ? Avec Thomas Posado, maître de conférences à l'Université de Rouen Normandie, auteur de Venezuela: de la Révolution à l'effondrement (éditions Presses Universitaires du Midi). Centrafrique : une loi controversée sur les « agents de l'étranger » En Centrafrique, une loi inspirée du système russe pourrait être adoptée pour que les personnes et les ONG recevant des financements extérieurs se déclarent comme « agents de l'étranger ». Pourquoi cette loi ne fait-elle pas l'unanimité ? Quelles peuvent être les conséquences sur les personnes concernées ?Avec Enrica Picco, directrice Afrique centrale d'International Crisis Group. Burundi : les sanctions européennes reconduites L'Union européenne a reconduit ses sanctions contre le Burundi. Elles ont été mises en place en 2015, alors que le pouvoir en place avait violemment réprimé des manifestations contre un troisième mandat du président Pierre Nkurunziza. Pourquoi renouveler ces sanctions alors que le président est mort depuis déjà quelques années ? Ont-elles aujourd'hui de réelles conséquences pour le pays ?Avec Onesphore Sematumba, analyste pour la région des Grands Lacs pour International Crisis Group.
Back in 2015, Burundi closed its border with Rwanda, amid internal violence that erupted from the disputed re-election of then President Pierre Nkurunziza. At the time, Burundi accused Rwanda of supporting the protesters and encouraging the perpetrators of a failed coup. But the two governments seemed to put that behind them, following the election of Évariste Ndayishimiye as Burundi's president in 2020. Two years later, the crossing was reopened and trade was back on track. But at the start of this year, diplomatic ties between the two nations suffered a new blow. Burundi, once again, shut the entry points, accusing its neighbour of hosting and training a rebel group known as RED-Tabara. This armed militia claimed responsibility for a deadly attack near Burundi's western border with the Democratic Republic of the Congo. So, what will it take to end tensions between the two nations? Guests: Rwanda's government spokesperson Yolande Makolo and political analyst Kwezi Tabaro Presenter: Alan Kasujja
In October 2022, Burundi reopened its borders after seven years of closure. Evariste Ndayishimiye, the new president, is keen to break with the isolation enforced by his late predecessor Pierre Nkurunziza, whose controversial third term sparked a political crisis and deadly crackdown in 2015. Despite being the poorest country in the world, Burundi is striving to reclaim its former glory. Young entrepreneurs are driving tourism and business, while international partners are returning. FRANCE 24's regional correspondent Clément Di Roma reports.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions. Kenya : des membres d'une secte poussés à la mort Au Kenya, Paul Mackenzie, le dirigeant d'une secte religieuse, l'Église internationale de bonne nouvelle est poursuivi pour « terrorisme ». Il aurait entraîné le décès de 109 de ses adeptes en leur préconisant de jeûner jusqu'à la mort pour « rencontrer Jésus ». Qui est ce pasteur autoproclamé ? Les dérives sectaires sont-elles fréquentes dans ce pays d'Afrique de l'Est ? Avec Yvan Droz, anthropologue à l'Institut de hautes études internationales et du développement, spécialiste du fait religieux au Kenya. Burundi : arrestation du n° 2 de l'ancien régime Dans un communiqué, le procureur national du Burundi a annoncé le 23 avril 2023, l'arrestation de l'ex-Premier ministre, Alain-Guillaume Bunyoni, véritable n° 2 du régime de Pierre Nkurunziza. Pour quelles raisons a-t-il été arrêté ? Avec Esdras Ndikumana, journaliste au service Afrique de RFI. Côte d'Ivoire : 1 milliard par jour pour les jeunes Lors de son discours au Parlement, mardi 26 avril 2023, le président de la République de Côte d'Ivoire, Alassane Ouattara a déclaré qu'un milliard de FCFA par jour serait consacré à la jeunesse en 2023. Comment le gouvernement compte-t-il financer ce programme ambitieux ? Quels sont les projets financés par ce programme ? Avec Bineta Diagne, correspondante permanente de RFI. Foot : Toulouse privé de Ligue Europa ? Malgré sa victoire en Coupe de France, samedi dernier, Toulouse pourrait être privé de Ligue Europa car le club appartient au même propriétaire que l'AC Milan. Comment expliquer cette règle ? Qui du TFC ou du club italien sera privilégié pour la suite des compétitions européennes ? Avec Hugo Moissonnier, journaliste au service des sports de RFI.
Burundi seems to be headed towards renewed relations with the international community. Earlier this month, the European Union lifted economic sanctions, following in the footsteps of the United States. The EU says its decision was inspired by what it described as “peaceful political processes”, that started with successful general elections in May 2020 which Evariste Ndayishimiye won following the death of president Pierre Nkurunziza who died from cardiac arrest. With the sanctions lifted, Burundi will once again start receiving much needed financial aid from EU, among other things to help rebuild its battered economy. There is much work to do. And some are concerned about the approach of the international community. So how is the road to recovery for Burundi? And are its residents starting to feel any benefits? Alan Kasujja speaks to the BBC's Prime Ndikumagenge and Human Rights Watch's Mausi Segun
There are three kinds of People • Puppets • Dictators • Real Leaders 1. Puppets are easy to find. 2. Dictators are hidden cowards who work through their puppets. 3. Real Leaders are VERY FEW BUT POWERFUL and STAND FOR A CAUSE even if it means DYING FOR IT. Enjoy this Lowdown on Unpack the Facts Podcast Network on What happened to these Presidents ?! President John Magulfi, President Jovenel Moise, President Hamed Bakayoko, President Pierre Nkurunziza and Prime Minister Ambrose Dlamini Be a part of our Sponsoring Family, sponsor an Episode. Follow us: @kgotsohopelekau, @real_royalprecious https://www.instagram.com/unpackthefacts
Katika sehemu hii ya tatu ya Makala kuhusu utawala wa rais wa zamani wa Burundi Pierre Buyoya, mtangazaji wako Ali Bilali anakuletea historia kuhusu ujio wa rais Pierre Nkurunziza madarakani na uongozi wake hadi kufikwa na umauti. Usikosi pia kutufollow kwa Instagram @billy_bilali
Burundi's longtime ruler Pierre Nkurunziza died suddenly on June 8th, quite possibly from COVID-19. Nkurunziza has been president of Burundi since 2005, and in recent years his rule became firmly authoritarian. His death sent shockwaves across Africa and the world On the line with me today is Yolande Bouka, a professor of political studies at Queens University in Kingston, Ontario. We discuss the legacy of Pierre Nkurunziza and what this chaotic moment means for Burundi and the surrounding region. We kick off discussing the circumstances surrounding Nkurunziza's death. We then discuss his fraught time in power, including a key moment in 2015, when he engineered for himself a constitutionally dubious third term in office and survived a coup attempt. The conflict surrounding that episode lead to the displacement of 400,000 people -- the impact of which is being felt across the region today. We also discuss the background of the new president of Burundi, Évariste Ndayishimiye and what his rule may bring for the country. https://www.undispatch.com/
In this episode of Voice of Africa, Catholic evangelist and cyber-missionary, Emmanuel Peter Kahama tells the story behind the Power change in Burundi. The late Pierre NKURUNZIZA, the former president of Burundi who died before handing over the power, was coach, to a football team called Hallelujah FC. He wanted to use sports to bring unity and peace between Hutus and Tutsis. May his soul rest in Peace. The current president H. E. Evarist Ndayishimiwe is expected to take more steps to bring the refugees back home, developing unity and employment for the young generation. May NKURUNZIZA be granted eternal rest. God bless Burundi, God bless Africa! (June 28, 2020)
Pour les uns un héros et pour les autres un mauvais dirigeant qui a refusé de dialoguer avec ses opposants. Pierre Nkurunziza dont le décès, officiellement par un arrêt cardiaque a été annoncé le 9 juin a été conduit à sa dernière demeure ce vendredi (26.06.2020). Certains de ses compatriotes jugent son oeuvre dans cette émission.
Pierre Nkurunziza laid to rest: What legacy has he left behind? +++ Covid-19 hits hotel businesses in Cameroon +++ Uganda wants to reduce dependence on Chinese imports +++ Meet Oba Ewuare: Bronze king of Benin City
O nosso programa "Semana em África" tem como principal destaque a sentença no caso Anastácio Matavel em Moçambique. O Tribunal Judicial da Província de Gaza, sul do país, condenou seis polícias a penas entre três e 24 anos de cadeia pelo seu envolvimento no homicídio, em outubro último, do observador eleitoral Anastácio Matavel. O acórdão proferido pela juíza Ana Liquidão condenou Tudelo Guirrugo, Edson Silica e Alfredo Macuácua a 24 anos de prisão cada um, Euclídio Mapulasse a 23 anos, e Januário Rungo e Justino Muchanga a três anos cada e ao pagamento de cerca de dezanove mil euros e uma indemnização solidária à família do malogrado. O Director da organização da sociedade civil, Centro de Desenvolvimento para a Democracia - CDD -, Adriano Nuvunga, considera que a sentença proferida contra os agentes da Polícia que assassinaram o activista social Anastácio Matavel não corresponde ao julgamento por não terem sido revelados e, acusados os mandantes do crime. Recorde-se que a 4ª secção criminal do Tribunal Judicial da Província de Gaza condenou os assassinos do activista social a penas que variam de três a 24 anos de prisão. O Estado moçambicano saiu ilibado. Passamos ao resto da actualidade na África Lusófona, Em Cabo Verde, o empresário colombiano e tido como próximo do presidente venezuelano, Alex Saab, detido há uma semana a pedido dos Estados Unidos, que o acusam de corrupção e de lavagem de dinheiro, compareceu na quinta-feira pela primeira vez perante a justiça no tribunal da relação de Barlavento. Após mais de 3 horas de audiência, a justiça confirmou a sua prisão preventiva. Em Angola, os museus angolanos voltaram a abrir progressivamente sob medidas de segurança. Em 2018, o museu regional da Huíla recuperou estátuas e bustos coloniais, que depois da proclamação da independência foram retiradas dos locais de origem. Na altura, Soraia Ferreira era directora do museu, conduziu o projecto e defende que não é possível apagar a história. A Organização Mundial da Saúde considera que a utilização de dexametasona reduziu significativamente a mortalidade em pacientes seriamente afectados pelo novo coronavírus e é um "avanço científico" na luta contra a pandemia. O cientista angolano Valdemar Tchipenhe com pesquisa aplicada em campo, actualmente no Togo numa unidade chinesa, lembra que as investigações em laboratório para encontrar uma cura à Covid-19 demora muito tempo até encontrar resultados fiáveis. Passamos à actualidade no continente africano, Evariste Ndayishimiye tomou posse, na quinta-feira, como o décimo presidente da história do Burundi. No seu discurso de mais de sessenta minutos, o novo chefe de Estado burundês prestou homenagem ao seu antecessor, Pierre Nkurunziza, falecido recentemente, e apelou os seus compatriotas ao diálogo, sublinhando que uma das suas prioridades é assegurar a soberania do país. Ndayishimiye criticou as ingerências estrangeiras no seu país, que segundo ele são responsáveis pelas crises políticas que afectaram o Burundi nos últimos anos. Para fechar uma nota desportiva, Em Cabo Verde, a selecção cabo-verdiana de futebol agarrou a causa ambiental e vai passar a ter uma camisola feita a partir de plásticos retirados dos mares. Treze garrafas de plástico dão para produzir uma camisola, explica Paulo Santos, vice-presidente da Federação Cabo-Verdiana de Futebol. Chegamos assim ao fim desta Semana em África.
Pictured: Dame Vera Lynn Matthew Bannister on: Professor Geoffrey Burnstock, the eminent neurobiologist who identified the function of a neurotransmitter called ATP with important implications for the treatment of many conditions including strokes, cancer and cystic fibrosis. Larry Kramer, the outspoken gay rights campaigner who organised direct action to force the US government to confront the AIDS crisis. Pierre Nkurunziza, the President of Burundi who used violence to hold on to power after his constitutional term ended. Dame Vera Lynn, the singer known as “the forces’ sweetheart” for her songs of hope during the second world war. Interviewed guest: Professor Mike Spyer Interviewed guest: Professor Timothy Arnett Interviewed guest: Peter Tatchell Interviewed guest: Vava Tampa Producer: Neil George Archive clips from: Interview with Geoffrey Burnstock, Queen Mary, University of London 10/03/2008; Meridian, Radio 4 20/06/1995; Arena, BBC Two 05/02/1993; The Late Show, BBC Two 10/10/1989; Pierre Nkurunziza Interview, Woodrow Wilson Center 16/04/2013; Burundi’s Football President, Journeyman Pictures 17/11/2015; Nkurunziza Wins Disputed Election, Al Jazeera 25/07/2015; Burundi Coup Attempt, BBC News 13/05/2015; Desert Island Discs: Dame Vera Lynn, Radio 4 03/09/1989; The Emma Freud Show, Radio 1 01/01/2000.
Au Burundi, c'est ce jeudi 18 juin que le général Évariste Ndayishimiye, 52 ans, doit prêter serment, suite à l'élection présidentielle du 20 mai, qui a été marquée, selon l'opposition, par des fraudes massives. Depuis la mort soudaine, la semaine dernière, du Président sortant, Pierre Nkurunziza, le Burundi est en pleine incertitude. Aujourd'hui, qu'est ce que les Burundais attendent de leur nouveau Président, qui doit gouverner pendant 7 ans ? Ce matin, deux anciens chefs d'État s'expriment sur RFI : Pierre Buyoya, qui vit en exil à Bamako, où il est Haut Représentant de l'Union africaine pour le Mali et le Sahel et Sylvestre Ntibantunganya, qui est resté, lui, au pays. RFI : Aujourd’hui, qu'est-ce que les Burundais attendent de leur nouveau président qui doit gouverner pendant sept ans ? Pierre Buyoya : Ndayishimiye était un des chefs négociateurs. Je crois que beaucoup se souviennent de lui à l’époque comme quelqu’un qui est ouvert et qui certainement a joué un rôle positif dans les pourparlers qui ont conduit aux accords. Plus ouvert que Pierre Nkurunziza ? C’est ce que je pense et c’est ce qui a été dit et répété. Tout le monde a dit que c’est quelqu’un qui parlait avec tout le monde, les petits et les grands. Et quel est votre souhait ? Mon souhait, mes attentes, c’est que le nouveau président puisse tirer les leçons du passé, parce que, depuis 2015, la réconciliation au Burundi a pris un coup sérieux. Mon souhait, c’est qu’il s’engage résolument dans la réconciliation. Deuxièmement, mon souhait, c’est qu’il y ait une ouverture politique et que les gens qui ont quitté le pays puissent regagner leur pays et que le Burundi retrouve le chemin dans l’État de droit. Enfin, mon souhait, c’est que quand même il y ait aussi une ouverture à la région, une ouverture au monde, parce que le Burundi a terriblement besoin de la solidarité du monde pour le développement. Vous espérez l’ouverture politique. Mais est-ce que la junte au pouvoir, et notamment le ministre de la Sécurité le général Alain-Guillaume Bunyoni, vont être d’accord ? De tout temps, vous ne trouverez aucun pays du monde où il n’y a pas de contraintes. Mais malgré les contraintes, il faut garder à l’esprit l’essentiel. Du côté de la communauté internationale, l’arrivée au pouvoir d’Évariste Ndayishimiye est plutôt bien vue. Partagez-vous cette opinion ? Quand il y a un changement de ce type, il faut donner au nouveau venu le bénéfice du doute, c’est-à-dire essayer de l’encourager à aller dans le bon chemin. Il y a combien d’années que vous n’êtes pas retourné au pays ? Il y a 5 ans et plus. Et vous espérez pouvoir revenir cette année 2020 ? Moi et beaucoup d’autres Burundais qui sont à l’extérieur depuis cette époque. Avez-vous des signes qui vous laissent penser que vous pourrez rentrer ? Je crois que c’est trop tôt pour voir ces signaux venir (rires). Vous espérez ? Oui. RFI : Quelle devait être la priorité du nouveau président ? Sylvestre Ntibantunganya : Il faut rassembler les Burundais dans leur diversité, autant géographique que sociale ou politique. Je pense, plus particulièrement à la question des réfugiés : la présence d’environ 300 000 à 400 000 Burundais vivant à l’extérieur est une question qui devrait constituer la priorité, il faut s’employer à les rassurer sur le fait qu’ils peuvent retourner dans leur pays sans aucun problème. L’économie burundaise est au plus bas après cinq ans de crise. Comment est-ce que le pouvoir peut la relancer ?Évariste Ndayishimiye a fait de ce problème une priorité, il a dit effectivement qu’il était comme le commandant pour le développement économique et social. Je pense effectivement qu’il y a là une priorité absolue. Il faut faire face à la pauvreté qui frappe durement dans son pays et dans tous les milieux. Autre urgence, est-ce qu’il faut revoir la place qu’occupe l’épidémie de Covid dans les priorités des autorités ? Vous savez, quand vous êtes un chef de l’État, votre premier job, c’est la sécurité des citoyens. Et la sécurité des citoyens ne se limite pas uniquement à la sécurité physique. C’est également la volonté, la capacité à répondre à des menaces de ce genre. Je pense que nous devons absolument voir de manière objective et convaincante cette réalité à laquelle nous sommes confrontés. On doit trouver une stratégie adéquate pour faire face à cette pandémie, parce que chaque jour, nous entendons des rapports qui sont donnés par le ministère de la Santé publique. Et nous voyons effectivement que cette une pandémie est une réalité. Nous devons l’affronter, telle qu’elle est, avec la volonté de la vaincre. Pensez-vous que ce président sera le président de la continuité ou celui du changement ? Attendez qu’il soit à l’œuvre. Je crois qu’il perçoit ce dont les Burundais ont besoin, parce que la force d’un homme d’État, c’est de savoir écouter les positions, les points de vue des uns et des autres, et arrêter des stratégies qui y répondent. J’entends beaucoup de commentaires de gens qui disent qu’il aurait cette qualité d’écoute. Alors s’il écoute, certainement qu’il pourra faire face. Est-ce que le président Évariste Ndayishimiye pourra apporter un vrai changement alors que les mêmes généraux sont toujours aux affaires autour de lui ? Je pense qu’il faudrait plutôt analyser cela positivement, parce qu’au moins, il vient de ce sérail de généraux. Il connait très bien le parti qui sera également majoritaire à l’Assemblée nationale. On disait tout à l’heure les qualités qu’il a. Ce ne serait pas le premier cas de figure en Afrique ou ailleurs dans le monde d’une situation d’ensemble qu’on croit bloqué, et dans laquelle on voit effectivement émerger une dynamique nouvelle qui redresse tout ce que les gens redoutaient avant.
Au Burundi, c'est à 11h ce jeudi qu'Évariste Ndayishimiye sera investi président au cours d'une cérémonie avancée en raison du décès du président sortant Pierre Nkurunziza. Vendredi dernier, la Cour constitutionnelle estimait que le président élu en mai devait prendre ses fonctions le plus rapidement possible, et non attendre l'investiture prévue initialement au mois d'août. Après 15 années où Pierre Nkurunziza était au pouvoir, cette investiture est-elle le signe d'une nouvelle période politique ? Qu'attend la population de ce nouveau président ? Notre correspondante a posé la question à plusieurs Burundais. C'est dans la capitale Gitega qu' Évariste Ndayishimiye prendra ses fonctions ce jeudi. Un nouveau chef d'Etat pour le Burundi, après trois mandats consécutifs de Pierre Nkurunziza. Évariste Ndayishimiye venant du CNDD-FDD comme son prédécesseur, il devrait donc suivre la même ligne politique, sans changement fondamental, selon cet enseignant. « Ils ont travaillé d'un commun accord, en étroite collaboration, il n'y a jamais eu de discorde entre les deux. Moi, je n'ai pas beaucoup d'attente. Par miracle, il peut changer deux ou trois petites choses, mais au fond la politique restera la même, je n'ai pas d'espoir particulier sur ça. » Mais s'il y a bien un problème qui doit être pris en charge par le président d'après lui, c'est celui des Imbonerakure, le mouvement des jeunes du parti au pouvoir, accusé de nombreuses violences, et qualifié de milice par les Nations unies.« Nous voyons ces jeunes s'immiscer dans le rôle des policiers et des militaires. Tout le monde a peur des Imbonerakure, tout le monde a peur des services de renseignements. Ce sont les deux éléments qui font peur à la population. » Keyna Iteriteka, de son côté, espère que le changement de visage à la tête de l'État sera bénéfique à l'économie. Car au Burundi, le taux de pauvreté a bondi de 10% en cinq ans, 1,7 million de personnes sont en insécurité alimentaire aigüe, selon la FAO. La jeune femme rêve également de voir revenir les quelques 300 000 Burundais qui ont fui leur pays depuis 2015.« Des personnes de mon entourage qui sont en exil, il y en a beaucoup. Mais ce n'est pas pour cette raison que je pense à eux. Je sais que c'est n'est pas tous les jours facile de ne pas voir sa famille comme on veut, ne pas venir dans son pays comme on veut. Donc on attend, ou du moins on espère, la rentrée de la communauté burundaise en exil. » Mais avant de mener son programme, le président devra d'abord faire face au défi de la pandémie mondiale de coronavirus, selon Lydia, étudiante à Bujumbura.« Nous attendons que le nouveau président soit conscient de la situation actuelle de la pandémie du Covid-19, qu'il ne minimise pas son existence comme l'a fait prédécesseur, car c'est une crise qui continue à alerter le monde entier et le Burundi n'est pas exclu. » Les chiffres officiels de la pandémie font état de 104 cas confirmés de Covid-19 dans le pays. Mais depuis plusieurs semaines, certains médecins mettent en doute ce bilan et dénoncent de nombreux cas cachés de coronavirus.
Trabalhadoras do sexo de Manica queixam-se de maus tratos das autoridades e lamentam a ausência dos clientes. Lizidória é o novo rosto da luta contra o casamento infantil na Guiné-Bissau. Burundi debate se o Presidente eleito deve ou não assumir o poder antes da data prevista.
In this episode, I discuss the death of President Pierre Nkurunziza with Armel, a young Burundian living in the US. This is part of a series I will be doing about how Burundians are reaction to the president's sudden death. This episode was produced by me, Alain and the music you hear at the beginning is "kugasozi" by Nicholas. You can follow me on twitter @alainruvu.
La cour constitutionnelle du Burundi a autorisé que le nouveau président Evariste Ndayishimiye entre en fonction plus tôt que prévu, après le décès inopiné du sortant, Pierre Nkurunziza dont l'influence devait malgré tout demeurer sur le pays. Beaucoup parmi les opposants du défunt président espèrent que son absence offre l'opportunité d'un dialogue.
Esta semana ficou marcada pela homenagem prestada na terça-feira em Houston a George Floyd, afro-americano de 46 anos, morto asfixiado por um polícia branco em Mineápolis no passado dia 25 de Maio. Este novo caso entre vários outros de violência policial e racismo, provocou uma onda de indignação mundial que analisamos ao longo destes dias com os nossos convidados, outros temas da actualidade, como a luta contra o trabalho infantil e ainda o futuro do Burundi depois da morte do seu presidente cessante, Pierre Nkurunziza, tendo sido igualmente abordados.
Channel Africa — TOP STORIES ON AFRICA RISE AND SHINE THIS HOUR... *** Former South Africa President Thabo Mbeki reserves the sharpest criticism for the American justice system follwoing the death of George Floyd at the hands of police... *** Burundi begins seven days of national mourning following the death of its outgoing President, Pierre Nkurunziza... In Economics: The head of the Nigerian National Petroleum Corporation admits the country did not fully comply with a pact by oil producers to rein in output to balance markets...
Burundi held an extraordinary cabinet meeting on Thursday to discuss a way forward after the sudden death of long-serving ruler Pierre Nkurunziza left many anxious over the future of the country. We hear from Bujumbura. In Nigeria people are reeling from a series attacks in different parts of the north of the country which have left at least 100 people dead in just the past 48 hours. Plus, how the tech community in Tanzania is being mobilised to produce equipment for hospitals in response to the coronavirus.
Il n'y a pas que les terroristes ou les bandits qui intimident, qui violentent ou qui tuent les populations civiles dans les régions sahéliennes, il y a aussi parfois les hommes en treillis, ceux-là même qui sont censés les protéger. Témoin, le dernier rapport sur la question publié hier mercredi par Amnesty International. « Entre février et avril dernier, relate Le Pays à Bamako, l'organisation de défense des droits de l'homme recense pas moins de 199 incidents au Mali, au Niger et au Burkina Faso. Au moins 57 exécutions et 142 cas de disparition ont été documentés. Ces exactions, selon Amnesty, sont l’œuvre des forces de sécurité. Ces bavures, pointe Le Pays, surviennent dans le cadre de l’engagement des pays du G5 Sahel à intensifier les opérations militaires contre les groupes terroristes évoluant dans la zone de Ségou au Mali, de Ouahigouya et Djibo au Burkina Faso et d’Ayorou au Niger. Dans la plupart des cas, précise encore Amnesty, il s’agit d’exactions qui interviennent après que la position de l’armée a été attaquée dans ladite localité. (…) Amnesty international se dit très préoccupé par ces 'violations et abus répétés des droits humains'. Et l'organisation recommande que les présumés coupables de ces situations soient traduits devant la justice. » Les forces armées discréditées L'Observateur Paalga, au Burkina, remarque que « ce n’est hélas pas la première fois que de telles graves accusations sont formulées à l’encontre des forces armées nationales des trois pays incriminés. Rien qu’en avril dernier, la division des droits de l’homme de la Minusma accusait les militaires maliens et nigériens d’exactions contre des civils. Pas plus tard que vendredi dernier, c’est l’association Tabital Pulaaku qui accusait les FAMA (les forces armées maliennes) d’avoir perpétré des exactions au centre du Mali en incendiant un village peul et en tuant 29 de ses habitants même si, pour les autorités de Bamako, les auteurs du massacre n’ont pas été clairement identifiés. » En tout cas, pointe encore L'Observateur Paalga, « ces accusations récurrentes non seulement discréditent et ternissent l’image de nos armées, qui doivent lutter contre l’hydre sans pour autant y perdre leur âme, mais en plus sont contre-productives, surtout quand elles sont dirigées contre une communauté dont les membres, dans le meilleur des cas, ne vont pas collaborer avec les forces de défense et, dans le pire des cas, peuvent passer à l’ennemi pour venger leurs proches. » Pas de guerre sans victimes collatérales... « Le Sahel est aujourd’hui, une sorte d’arène romaine, où les curées de part et d’autres sont sanglantes, soupire pour sa part le quotidien Aujourd'hui, toujours à Ouaga. S’il appartient aux forces de défenses de faire le distinguo entre ennemis et simples populations, il est souvent difficile sous la pression et les menaces prégnantes de savoir qui est qui, tant terroristes et populations de certaines localités sont en osmose. Et il y a le risque aussi à trop tirer sur la conscience des forces de défense de leur saper le moral. Ceci étant, il est de bon aloi qu’Amnesty International tire la sonnette d’alarme, car il n’y a pas de guerre sans victimes collatérales, surtout dans une guerre oblique mais quand ces victimes collatérales deviennent nombreuses, il y a sûrement problème. » Burundi : « l'heure du bilan viendra » Retour à présent sur la disparition brutale du président burundais Pierre Nkurunziza, avec ce commentaire du site d'information Iwacu. « On ne tourne pas la page, l’heure du bilan viendra, car c’est ainsi, s'exclame Iwacu. C’est la terrible condition des hommes du pouvoir. Ils sont redevables. Les quinze ans de Pierre Nkurunziza à la tête du Burundi seront scrutés, analysés, commentés, jugés. (…) Un homme est donc parti, de manière 'inopinée', pour reprendre le terme officiel. C’est aussi une terrible leçon de vie, pointe le site d'information burundais. Comme pour nous rappeler que les honneurs, les titres, la puissance, que tout cela est finalement très fragile… » Alors, « un autre homme va succéder à Pierre Nkurunziza, poursuit Iwacu. Qu’il garde à l’esprit cette fragilité toute humaine. Qu’il évite les pièges d’un pouvoir excessif, qu’il essaie d’écrire une nouvelle page d’histoire dans un Burundi apaisé. Les défis sont immenses pour le prochain président : plus de 400.000 réfugiés, une pauvreté galopante, l’épidémie du coronavirus… Mais il y a un temps pour chaque chose. L’heure (pour l'instant) est au recueillement. »
Au Burundi, sept jours de deuil national ont été annoncés en hommage au président Pierre Nkurunziza, décédé lundi 8 juin 2020. Quelle image garderez-vous de cet homme qui aura marqué la vie politique de son pays ? Que retiendrez-vous des quinze années de sa présidence ? Pour participer à l'émission, contactez-nous : * Par téléphone :de France : 09 693 693 70de l'étranger : 33 9 693 693 70* Par e-mail : nous écrire Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays)Pour nous suivre :* Facebook : Rfi appels sur l’actualité* Twitter : @appelsactu
Foi anunciada ontem a morte de Pierre Nkurunziza, presidente cessante do Burundi, o governo indicando que ele foi vítima na segunda-feira de uma paragem cardíaca. No poder desde 2005, a sua contestada reeleição em 2015 mergulhou o país num novo período de violência que causou pelo menos 1200 mortos e vários milhares de deslocados, já depois de longos anos de uma guerra civil entre hutus e tutsis que causou a morte de 300 mil pessoas entre 1993 e 2006. É sobre este legado que o seu sucessor designado, Evariste Ndayishimye, proclamado vencedor das presidenciais de 20 de Maio, vai ter como missão reerguer este país dividido onde, segundo o Banco Mundial, 75% dos seus 11 milhões de habitantes vivem abaixo do limiar da pobreza. Neste contexto agravado pela epidemia de coronavírus que também atinge o país, o novo Presidente que devia inicialmente ser empossado no próximo 20 de Agosto, poderia assumir a presidência mais rapidamente do que previsto, no caso de se optar por não seguir à letra o que está previsto na Constituição, ou seja, colocar interinamente na chefia do poder o presidente do parlamento. Ao evocar os desafios que esperam o sucessor de Pierre Nkurunziza, Osvaldo Mboco, professor de Relações internacionais da Universidade Técnica de Angola, dá conta do risco de uma nova desestabilização neste país.
Cameroon's three displacement crises have been rated as the most-neglected in the world for the second year running, by the Norwegian Refugee Council. A day after the death of Burundi’s President Pierre Nkurunziza, we look at what comes next for the country. Plus we hear from the Ghanaian young women using local radio to dispel myths and fears around the coronavirus.
ICC arrests Sudan militia leader, Ali Kushayb for Darfur war crimes +++ Covid-19 cases keep rising in Africa +++ Burundians say Pierre Nkurunziza’s demise is shocking +++ Pardoned Zambian gay man speaks to Africalink
« C’est officiel, s'exclame le site d'information burundais Iwacu. Selon un communiqué sorti dans l’après-midi d'hier mardi, le Gouvernement de la République du Burundi annonce "avec une très grande tristesse le décès inopiné lundi de Son Excellence Pierre Nkurunziza, Président de la République du Burundi, survenu à l’Hôpital du Cinquantenaire de Karuzi, suite à un arrêt cardiaque". » Voilà pour la version officielle, reste, soulignent de nombreux médias, dont Le Monde Afrique, que « de sérieuses interrogations surgissent sur les raisons de son décès car, dans les derniers jours de mai, l’épouse de Pierre Nkurunziza a été transférée vers le Kenya en avion médicalisé et était suspectée d’avoir contracté le Covid-19. Le gouvernement, qui avait prétendu que "la grâce divine" protégeait le Burundi de cette pandémie mondiale, a démenti. Quand le monde entier vivait confiné, rappelle Le Monde Afrique, le Burundi votait, priait, jouait au football et déclarait même, le 14 mai, persona non grata quatre experts de l’OMS. Dès lors, reconnaître que le président Nkurunziza a succombé à cette maladie reviendrait à admettre que la stratégie mise en œuvre a échoué. Pis, que les rassemblements organisés durant la campagne pour les élections générales, organisées le 20 mai, ont très certainement contribué à propager le virus. » « De quoi est mort Pierre Nkurunziza ? », s'interroge en écho Ledjely en Guinée. « Est-il mort d’un malaise cardiaque, comme le clament à Bujumbura les sources officielles ? Ou bien a-t-il été emporté par la pandémie du nouveau coronavirus ? » Deux indices en faveur de cette dernière version, pointe le site guinéen. « D’abord, la première dame, elle-même atteinte du Covid-19, est hospitalisée à Nairobi depuis plus d’une semaine. Certes, ce n’est pas là une preuve suffisante pour conclure que Pierre Nkurunziza avait lui-même attrapé le vilain virus. Mais au moins, on sait que celui-ci avait touché la famille présidentielle. Et puis, il y a surtout ce respirateur qu’on a transporté d’urgence lundi du centre hospitalo-universitaire de Kamenge pour l’hôpital du cinquantenaire de Karuzi où l’ancien président était pris en charge. » Aujourd'hui à Ouagadougou va encore plus loin en évoquant une 3e hypothèse : « Celle d’une "neutralisation" de NKurunziza pour raison d’État. On sait, rappelle le quotidien ouagalais, que la désignation de son successeur, le général Ndayshimye, a été le fruit d’un consensus au sein du parti-Etat le CNDD/FDD et au sein du quarteron de généraux qui a la réalité du pouvoir. Le général n’était pas le candidat de NKurunziza. » Alors, s'interroge Aujourd'hui, « a-t-on éliminé le président-sortant pour éviter un scénario à la congolaise, à savoir un président régnant et son prédécesseur qui tire les ficelles ? » Quoi qu'il en soit, une page se tourne au Burundi. Et les médias du continent reviennent nombreux sur le parcours du président Nkurunziza. Parfois sans concessions, à l'instar du site d'information congolais Cas-Info qui titre : « Nkurunziza, la fin de l’Ayatollah burundais » Et Cas-Info de rappeler que « Pierre Nkurunziza c’est 15 ans de règne sur le Burundi. Une longévité dans la moyenne de la région des Grands lacs et des accusations en permanence de violation des droits de l’homme. Des opposants et des journalistes emprisonnés ou envoyés en exil. En marge de la crise de 2015 provoquée par sa candidature controversée à un troisième mandant, des centaines de personnes ont perdu la vie et l’ONU a dénombré 400 000 déplacés. Des Burundais qui ont fui la violence pour trouver refuge dans les pays voisins. À cette confluence des crises politiques et sécuritaires, se sont ajoutées les difficultés économiques, alors que 75% de la population burundaise vit sous le seuil de la pauvreté, selon la Banque mondiale. » En tout cas, soupire Le Pays au Burkina, pourvu que les choses changent au Burundi... « On ose espérer qu’avec le décès de son mentor, le président élu travaillera à réconcilier les Burundais avec eux-mêmes, s'exclame le quotidien ouagalais, et à œuvrer pour que le Burundi, longtemps resté au ban de la communauté internationale, retrouve la place qui est la sienne dans le concert des nations. Évariste Ndayishimiyé doit savoir tirer profit du décès du "Guide suprême éternel" qui, s’il était resté en vie, aurait sans aucun doute manœuvré en coulisses pour garder la main et lui faire ainsi de l’ombre. »
La mort de Pierre Nkurunziza, le président du Burundi, survenu à l’hôpital du Cinquantenaire de Karusi est survenue, mardi 9 juin, d'un arrêt cardiaque, selon le communiqué officiel. Un deuil national de sept jours a été décidé. Pierre Nkurunziza devait rester en fonction jusqu'au 20 août prochain et l'investiture de son successeur, le général Évariste Ndayishimiye, candidat désigné du parti au pouvoir qui a été proclamé vainqueur de la présidentielle du 25 mai. Thierry Vircoulon, chercheur à l'Institut français des relations internationales (Ifri) répond aux questions de Carine Frenk. RFI : En sait-on un peu plus sur les circonstances de ce décès ?Thierry Vircoulon : Il n’y a rien d’officiel, mais selon certaines sources, il aurait été victime de l’épidémie du Covid-19 et son épouse aussi probablement.Mais Pierre Nkurunziza avait nié l’existence de la pandémie au Burundi ?Non seulement elle était dissimulée par le régime, mais au mois de mai, les autorités avaient expulsé l’équipe de l’OMS [Organisation mondiale de la santé] qui s’occupait du Covid-19 au Burundi. Donc, en effet, il y avait une volonté délibérée de masquer cette épidémie. Et cela va être de plus en plus difficile pour ces autorités de nier l’ampleur de l’épidémie au Burundi.Quelles peuvent être les conséquences de ce décès ?Sur le plan politique, je pense qu’il y aura assez peu de changements, puisque le CNDD-FDD [Conseil national pour la défense de la démocratie-Forces de défense de la démocratie] est au pouvoir depuis 2005. Le leadership du CNDD-FDD est très stable depuis cette époque. C’est la poignée des généraux CNDD-FDD qui vraiment est le cœur du système. Et ce cœur reste stable depuis longtemps. Et l’élection a conduit à un changement de président, mais elle n’a pas conduit à un changement de régime puisque c’est toujours le même parti qui reste au pouvoir. Et par conséquent, on peut dire que cette élection a abouti à un nouveau président pour un ancien régime. Je pense que la continuité est probablement ce qui a le plus de chance de se passer au Burundi dans les mois et peut-être les années qui viennent.Mais la question des hommes est tout de même importante en politique ?Elle est assez peu importante en fait. Ce qui compte, ce sont les systèmes de pouvoir et notamment les systèmes d’intérêt qu’ils sous-tendent. C’est cela qu’il faut voir. Par exemple, le CNDD-FDD contrôle une bonne partie de l’économie du pays. Cela ne va pas changer avec la mort de l’ancien président.Mais est-ce que ce décès peut fragiliser le pouvoir ?Non, je pense qu’il y a peu de chance. Cela va plutôt consolider le nouveau président.C’est-à-dire que le général Evariste Ndayishimiye n’aura pas à gérer l’influence de son prédécesseur ?Oui. Je pense que cela va faciliter son installation et le fait qu’en effet, il n’y ait pas de tentative… Quand Pierre Nkurunziza était là, évidemment certains faisaient le scénario qu’un ex-président et un président, c’était peut-être un peu trop, qu’il y aurait des systèmes de double commande un peu comme on le voit à Kinshasa actuellement. Et évidemment avec la mort de Pierre Nkurunziza, ce scénario ne peut plus se produire.En matière d’isolement, peut-on s’attendre à une évolution ?Oui. La question qui se posait dès après l’élection et qui se pose peut-être encore plus maintenant avec le décès de Pierre Nkurunziza, c’est celle d’une réouverture politique du Burundi, et en tout cas du rétablissement de certaines relations diplomatiques qui s’étaient beaucoup refroidies. Et comme maintenant, le nouveau président a tous les leviers en mains, on va voir si en effet, il décide de mettre fin à la politique d’isolement du régime ou s’il va continuer sur cette voie. Mais pour le moment, rien ne permet de dire qu’il va pencher d’un côté plus que de l’autre.Que faut-il retenir des 15 années de la présidence de Pierre Nkurunziza ?En fait, ces 15 années ont bien commencé et mal fini. Le mandat 2005-2010 était celui du pluralisme politique et où on était un peu dans une dynamique de démocratisation au Burundi. Mais avec l’élection de 2010, on a vu les premières répressions contre l’opposition, non seulement contre les FNL [les ex rebelles des Forces nationales de libération] à l’époque. Après lorsque Pierre Nkurunziza a imposé son troisième mandat en 2015, il y a eu une crise politique majeure et violente avec une répression très forte qui a chassé quasiment toute l’opposition, y compris l’aile modérée du CNDD-FDD d’ailleurs, du pays. Et les cinq dernières années ont représenté un repli en fait du pouvoir sur lui-même au Burundi.Pierre Nkurunziza, c’était aussi un président atypique ?Il avait des traits extrêmement surprenants, ça c’est clair, notamment certaines prières faites en public. Il faisait des tournées de prières dans tout le pays, etc. Il avait transféré la capitale Bujumbura dans la ville de l’ancienne capitale monarchique, à Gitega. Il y avait toute cette ambiance à la fin de sacralisation théocratique un peu autour de sa personne et de sa présidence.
A imprensa diária francesa está dominada pela temática económica, com LE MONDE, a titular, depois de covid, lugar ao debate sobre a fiscalidade dos mais ricos. Face à recessão, a vingança do Estado, é do LIBÉRATION ou para LA CROIX, espera-se pela recuperação. LE MONDE, titula, depois de covid, lugar ao debate sobre a fiscalidade dos mais ricos. A recessão que vem depois da epidemia do covid-19 e o desbloqueio de planos de apoio alimentam a ideia de pôr os mais ricos a pagar a factura da crise. A oposição da esquerda no Parlamento multiplica propostas para reposição do imposto sobre a fortuna ou criar uma contribuição excepcional para as grandes fortunas. Se estas medidas agradam na opinião pública o executivo rejeita qualquer ideia de aumento dos impostos e considera que aumentar o imposto sobre a fortuna é pura demagogia. Segundo o Instituto nacional de estatísticas a riqueza dos mais ricos aumentou e o fosso é cada vez maior em relação ao resto da população. O Observatório das desigualdades, afirma que 5 milhões de franceses podem ser considerados ricos, o que representa 8% da população, acrescenta, LE MONDE. Face à recessão, a vingança do Estado, titula, LIBÉRATION. Desde o começo da crise o governo gastou 500 mil milhões de euros e não está para parar aumentando despesas para apoiar a actividade económica. Uma reabilitação da potência pública na economia e uma conversão do governo à coisa pública antes vista com desconfiança. Tudo será feito, qualquer que seja o custo, lançou a 12 de março, o Presidente, Macron, face à pior crise sanitária dos últimos 100 anos. Uma posição que foi logo criticada pelo antigo ministro da Economia, Arnaud Montebourg, denunciando um transformismo intelectual de Macron, que o substituiria no posto, porque, acrescentou: "quando eu estava no ministério da Economia, propus nacionalizações, Emmanuel Macron, explicou-me que não estávamos na Venezuela", citado por LIBÉRATION. Aguardando a recuperação, replica, LA CROIX. Se a retoma está de volta à França, a economia ainda regista um atraso por causa da situação do confinamento e marca passo devido à prudência do consumidor médio. Funerais de George Floyd, momento para mensagens políticas A nível internacional, LA CROIX dedica o seu editorial, aos funerais de ontem George Floyd, em Houston, titulando democracia na América. O preâmbulo da Constituição dos Estados Unidos, começa assim: "nós, o povo dos Estados Unidos, a fim de formar uma União mais perfeita". Os Pais fundadores da democracia americana quiseram dizer com isso que a união do povo americano era algo em permanente aperfeiçoamento, nota o editoral do LA CROIX. Por seu lado, L'HUMANITÉ, titulou, em nome de George Floyd. Os funerais do afro-americano morto pela polícia marcaram uma etapa no movimento que sacode os Estados Unidos e o mundo. Para LE MONDE, escreve que a homenagem ao afro-amerericano, que se tornou no símbolo da violência policial foi marcada por intervenções com tonalidades políticas. Em várias cidades e Estados do país multiplicam-se iniciativas a favor duma reforma da polícia. Em relação à África, LE MONDE, faz o seu principal editorial sobre o Sahel e um sucesso militar contra o Jiad. A eliminação no Mali do chefe de Al-Qaeda no Magrebe islâmico, Abdelmalek Droukdel, permite às forças francesas avançar na luta contra o Jiad, mas ainda resta muito por fazer. É muito cedo para se dizer que este sucesso militar é uma derrota do terrorismo jiadista nos países do Sahel. O mesmo vespertino, refere-se ainda a interrogações no Burundi sobre as causas da morte do Presidente, Pierre Nkurunziza. Ele terá sido o primeiro dirigente a morrer do covid-19?, pergunta ainda LE MONDE que se refere a um comunicado da presidência afirmando que ele morreu após complicações cardíacas, mas que há interrogações se ele não terá morrido após ter sido infectado pelo coronavírus. Para LIBÉRATION, o ex-chefe rebelde, Pierre Nkurunziza, presidente déspota, que já havia renunciado a uma recandidatura após 15 anos de poder, morreu possivelmente de coronavírus, depois de ter negado a possibilidade da epidemia no país.
Em Angola, casos de corrupção continuam a surgir mesmo na pandemia da Covid-19. No Burundi, a repercussão da morte do Presidente Pierre Nkurunziza. No Brasil, angolano é vítima de violência policial.
Guest: Jean - Jacques Cornish, Africa Correspondent Topics: Burundi's President Pierre Nkurunziza has died Ethiopian rights undermined Blue Nile River controversies
Burundians react to President Pierre Nkurunziza's sudden death +++ South Africa's COVID-19 deaths pass 1,000 grim milestone +++ Tanzania's opposition leader hospitalized after an attack
Burundi's President Pierre Nkurunziza, aged 55, has died of a heart attack, the government says. Nigeria's Health Minister Osagie Ehanire has said that up to 60% of nearly 1,000 unexplained deaths in the northern state of Kano were probably due to Covid-19. And we hear about the local group mobilising fishing communities in Sierra Leone around the coronavirus
Morreu, aos 55 anos, Presidente do Burundi, Pierre Nkurunziza. Organizações da sociedade civil de Moçambique pedem início do julgamento do caso das dívidas ocultas. Detidos dois jornalistas indiciados no crime de corrupção passiva na Beira. Na Guiné-Bissau, Supremo Tribunal de Justiça analisa na sexta-feira o recurso do contencioso eleitoral.
Desemprego cresce em Portugal, mas poucos cidadãos dos PALOP pedem repatriamento. Bispo de Pemba confirma denúncias do uso excessivo de força por parte das Forças de Defesa e Segurança em Cabo Delgado, Moçambique. Oposição contesta resultados eleitorais no Burundi.
Guineans criticize arrival of hundreds of Chinese expats in the country, breaching Covid-19 lockdown +++ Rwanda deploys robots in coronavirus treatment centers to fight the pandemic +++ Burundi opposition vows court action after losing election to ruling party +++ Ghana: 95-year-old walks for seven days to raise 600,000 thousand dollars for Covid-19 health workers across Africa
Als het aan de president zelf ligt, is Burundi weer een veilig land. Pierre Nkurunziza roept Burundese vluchtelingen op om weer terug naar huis te keren. Maar volgens rapporten van verschillende organisaties gaan de mensenrechtenschendingen nog onverminderd door. Politieke opponenten worden vermoord of verdwijnen, milities intimideren burgers en van vrije pers is nauwelijks meer sprake. Toch horen we weinig meer over het Centraal-Afrikaanse land waar 400.000 Burundezen de afgelopen twee jaar uit weg vluchtten. In De Zomer Express spreken we met Burundi-deskundige Alies Rijper en met Nadia Nsayi van Pax Christi en Broederlijk Delen; zij is net terug uit Burundi. Foto: AFP / STR
Als het aan de president zelf ligt, is Burundi weer een veilig land. Pierre Nkurunziza roept Burundese vluchtelingen op om weer terug naar huis te keren. Maar volgens rapporten van verschillende organisaties gaan de mensenrechtenschendingen nog onverminderd door. Politieke opponenten worden vermoord of verdwijnen, milities intimideren burgers en van vrije pers is nauwelijks meer sprake. Toch horen we weinig meer over het Centraal-Afrikaanse land waar 400.000 Burundezen de afgelopen twee jaar uit weg vluchtten. In De Zomer Express spreken we met Burundi-deskundige Alies Rijper en met Nadia Nsayi van Pax Christi en Broederlijk Delen; zij is net terug uit Burundi. Foto: AFP / STR
Listen to this special edition of the Pan-African Journal: Worldwide Radio Broadcast hosted by Abayomi Azikiwe, editor of the Pan-African News Wire. This edition will feature our regular PANW report with dispatches on the warning by the Islamic Republic of Iran regarding the suggestion that Saudi Arabian troops will intervene in Syria on the side against the government of President Bashar al-Assad in Damascus; the South Sudan SPLA-IO leader and current re-appointed Vice-President Reik Machar says he will not re-locate to the capital of Juba until the demilitarization process is complete; there was a large demonstration in the capital of Burundi in support of the government of President Pierre Nkurunziza on Feb. 13 amid reports that neighboring Rwanda plans to relocate refugees from Burundi to another African state; and the Walter Rodney Commission of Inquiry in Guyana says it has completed its report on the assassination of the African and Caribbean historian who was killed in June 1980. In the second hour we continue our recognition of the 90th anniversary of African American History Month which was founded by Dr. Carter G. Woodson in 1926. We look at the problems of African American historical periodization through a lecture delivered by Professor John Hope Franklin in 1969. Finally in the third hour and related to African American History Month, we present more primary source documentation commemorating the 50th anniversary of the Black Panther Party.
Listen to this edition of the Pan-African Journal hosted by Abayomi Azikiwe, editor of the Pan-African News Wire. We will feature our regular PANW reports focusing on the current plot within the Michigan state legislature to draft yet another scheme to further destroy public education in the city of Detroit amid threats against teachers and parents related to exposure of deplorable conditions within system buildings; further tests in Flint reveal the extensive damage done to the majority African American population and others after the right-wing multi-millionaire Gov. Rick Snyder poisoned the water utilized by the city's 100,000 residents; the African Union is sending a panel to Burundi in an effort to resolve the internal political crisis while accusations of human rights violations by Bujumbura are leveled as the administration of President Pierre Nkurunziza says Rwanda is facilitating the training of rebels in refugee camps; Libya is awaiting yet another imperialist intervention while the so-called Islamic state spreads its influence within the embattled North African state. In the second and third hours we begin a monthlong focus on African American History Month for 2016. The first installment will examine the role of Dr. W.E.B. DuBois in the development of African and African American historical and social scientific studies.
The team talks to Simon Allison about potential Presidential third terms for Rwanda's Paul Kagame and Burundi's Pierre Nkurunziza before going deeper into the violence in Burundi and the terrorist attacks in Burkina Faso.They then talk to Ranjeni Munusamy about the DA's race politics and former President Thabo Mbeki's attempts to re-write his legacy.
Listen to this edition of the Pan-African Journal hosted by Abayomi Azikiwe, editor of the Pan-African News Wire. This program will feature our regular PANW reports with dispatches on events in the United States surrounding the Black Lives Matter Movement in Cleveland over the failure of a grand jury to indict two white police officers in the death of 12-year-old Tamir Rice and in Washington, D.C. where demonstrations were held in the nation's capital where the federal government has failed to take action aimed at halting racist state-sponsored violence against the African American people; in Haiti two Rwandan peacekeeping soldiers were found dead recently amid an announcement that the U.S.-backed president has set a date for the run-off elections inside this Caribbean island-nation; in the Central African state of Burundi violence has continued against the government of President Pierre Nkurunziza as the African Union is threatening to deploy a military force inside the agriculturally based landlocked state; and in the North African state of Algeria a co-founder of the national independence movement, the FLN, Hocinda Ait Ahmed has been buried in his hometown which was designated by the government as a state funeral despite Ait Ahmed's longtime exile from the country. In the second hour we being our monthlong commemoration of the 87th birthday of the martyred civil rights and peace leader Dr. Martin Luther King, Jr. looking at race relations during 1966 to the present. Finally an interview on the relationship between cotton production and capitalism inside the U.S. is examined.
Listen to this edition of the Pan-African Journal hosted by Abayomi Azikiwe, editor of the Pan-African News Wire. We feature our regular PANW report with dispatches on events in the Republic of South Africa where a political struggle is developing over the economic future of the country, the continent's most industrialized; the United States stock market took a nose dive on December 18 in the aftermath of the raising of interest rates and the further decline in oil prices; in Rwanda a referendum was held on whether longtime President Paul Kgame should run again for public office; and finally Burundi has become of focus of attention by the United Nations and the African Union due to the continuing unrest surrounding the third term of President Pierre Nkurunziza. In the second hour we present a rebroadcast of an interview with host Abayomi Azikiwe conducted by Radio 786 in Cape Town on December 18 looking at events in Burundi and Libya. In the final segment we focus on a re-examination the so-called Moynihan Report and its flawed character of analysis of the African American family from 1965.
Listen to this edition of the Pan-African Journal hosted by Abayomi Azikiwe, editor of the Pan-African News Wire. In this broadcast we present our regular PANW segment with dispatches on the role of the Congress of South African Trade Union (COSATU) at its upcoming conference in the succession debates within the ruling African National Congress (ANC) and the ANC position on the burgeoning water crisis inside the country; the East African Community (EAC) is being pressured to intervene in the internal political crisis in Burundi stemming from the struggle over the third presidency of Pierre Nkurunziza; 10 people were reportedly killed in a bomb attack in Cameroon said to have been carried out by Boko Haram based in neighboring Nigeria; and the investigation continues into the assault on the Raddison Blu Hotel in the Malian capital of Bamako on November 20. In the second hour we present our guest Lee Robinson of the African Awareness Association in Richmond, Virginia. Robinson will be leading a delegation to Cuba next month. In addition we will discuss the significance of the 52nd anniversary of the assassination of United States President John F. Kennedy highliting the Bay of Pigs invasion of 1961 and the Missile Crisis of 1962. Finally we present an archived edition of Global Research Radio featuring Abayomi Azikiwe discussing the historical and social context of the Boko Haram insurgency in the northeast of Nigeria.
Listen to this edition of the Pan-African Journal hosted by Abayomi Azikiwe, editor of the Pan-African News Wire. You will hear our regular PANW reports on the continuing controversy surrounding the torture of Libyan loyalists who fought against the imperialist intervention and destruction of the North African state in 2011; Pierre Nkurunziza was inaugurated to a third term this week amid ongoing unrest inside this central African state; violence is not abating within the Central African Republic as reports indicate that ousted leader Francois Bozize is planning to return in order to participate in an upcoming election while efforts are underway to investigate cases of sexual abuse by United Nations peacekeeping troops; and efforts are taking place to reconstitute the African National Congress Youth League through a soon to be held conference in South Africa. In the second and third hours we will feature segments on Black August. Another tribute to Hugo Pinell will be heard and a recording of Huey P. Newton when he emerged from prison in Aug. 1970. The final two segments examine the Nat Turner Rebellion of 1831 and the raid on Harper's Ferry led by John Brown in 1859.
Listen to this edition of the Pan-African Journal hosted by Abayomi Azikiwe, editor of the Pan-African News Wire. This program features our regular PANW reports with dispatches on the recently-held controversial presidential elections in the Central African state of Burundi where incumbent leader Pierre Nkurunziza has been re-elected amid protest and a boycott by opposition parties; the situation in Greece is not improving with anxiety increasing over yet another unfavorable debt re-scheduling by the European Central Bank and other international financial institutions; in Yemen pro-Saudi Arabian and GCC forces backed by the United States are claiming a strategic victory in the southern port city of Aden amid ongoing clashes and a humanitarian crisis; and Michigan Civil Rights activist and political prisoner Rev. Edward Pinkney has filed an appeal against his unjust conviction stemming from a Mayoral recall campaign in Benton Harbor during 2014. In our second hour we present two recent interviews with host Abayomi Azikiwe: one on the significance of the lowering of the confederate flag in South Carolina conducted by Radio 786 in Cape Town, South Africa and the other broadcast by KBOO in Portland, Oregon examining what's behind the Obama visit to Kenya and Ethiopia. The final hour continues the examination of the literary contributions of African people this time focusing on the legacy of woman writer and anthropologist Zora Neale Hurston during the 20th century.
Listen to this edition of the Pan-African Journal hosted by Abayomi Azikiwe, editor of the Pan-African News Wire. This program features our regular PANW reports with dispatches on events in Somalia where Al-Shabaab has launched fresh attacks on a hotel; the reemergence of Ebola Virus Disease cases in the West African state of Liberia after being declared free of the scrouge some three months ago; developments in Burundi where a army general previously involved in an attempted coup said this week that there are still plans to oust the regime of controversial President Pierre Nkurunziza; and the role of the American Psychological Association in providing a pseudo-scientific rationale as well as assistance in carrying out interogations by the Pentagon and the Central Intelligence Agency (CIA) in the so-called "war on terrorism." The second hour highlights an interview with the host, Abayomi Azikiwe, over Leid Stories on PRN.fm from July 8 discussing the parallels between the economic crises in Detroit, Puerto Rico and Greece. In the final hour we continue the month-long focus on the literary contributions of African people through a rare archived lecture by African American journalist Louis Lomax delivered at the University of Massachusetts at Amherst in Nov. 1962 on race and power in the United States during this period.
De aanstaande verkiezingen in Burundi dreigen uit te lopen op een nieuwe burgeroorlog. Ondanks internationale druk en in strijd met de Burundese grondwet, stelt president Pierre Nkurunziza zichzelf wederom verkiesbaar voor de verkiezingen volgende maand.Het protest hiertegen op straat zwelt aan en demonstranten raken slaags met de politie, met doden en gewonden tot gevolg. Meer dan twintigduizend Burundezen zijn het Centraal-Afrikaanse land ontvlucht en de grens overgestoken naar buurlanden Rwanda, Congo en Tanzania. En ook die landen in de regio, met name Rwanda en Oost-Congo, lopen gevaar wanneer het conflict in Burundi escaleert.Het fragiele vredesakkoord van Arusha dat ruim tien jaar geleden werd gesloten loopt groot gevaar, nu het verkiezingsproces dreigt te ontsporen.Vanavond in ons Geobureau aandacht voor Burundi en de regio, met Tomas van Acker, verbonden aan de Conflict Research Group aan de Universiteit Gent, en Alies Rijper, die promoveert aan Durham University op de post-conflict veiligheidsvoorziening in Burundi. Foto: BBC World News