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« La sentence est tombée, lourde comme un couperet dans le silence feutré de la Haute cour militaire, constate Le Journal de Kinshasa. Ce mardi, l'ombre de Joseph Kabila a été officiellement condamnée à la peine de mort. Pour "trahison" et "participation à un mouvement insurrectionnel", la justice militaire a tranché. Aucune circonstance atténuante n'a été retenue. Le principal concerné, qui vit en exil, n'était qu'un fantôme. Le réquisitoire, impitoyable, dressait le portrait d'un homme non plus en chef d'État, mais en chef de guerre. La Cour a épousé ces allégations, peignant une réalité sombre. Elle affirme que, dans l'ombre, l'ancien président tenait à Goma et Bukavu de "véritables réunions d'état-major". Il inspectait des centres d'instruction de rebelles et se comportait en "chef incontesté de tous les mouvements rebelles" (…). Le jugement est sans appel : Joseph Kabila est désormais qualifié de "chef de la coalition AFC/M23" ». Pas de réaction pour l'instant de l'intéressé. Juste un communiqué de son parti, le FCC, le Front commun pour le Congo, publié sur le site congolais 7 sur 7 : « le FCC dénonce "la restauration de la dictature" et l'instrumentalisation "croissante, tant de la justice que de la puissance publique à des fins politiques". Le FCC, qui se positionne comme une force politique "considérable" de l'opposition, promet de combattre cette condamnation qu'elle juge "inacceptable" ». Séisme politique… Ce « verdict est une première depuis l'indépendance du Congo, en 1960 », constate le site spécialisé sur la RDC Afrikarabia : « avec une peine très lourde, des dommages et intérêts pour les victimes de l'AFC/M23 stratosphériques de plus de 30 milliards de dollars (soit deux fois le budget de l'État congolais), et désormais un ancien président en cavale et recherché par la justice congolaise. (…) Cette condamnation à mort de Kabila représente un petit séisme politique en RDC, pointe encore Afrikarabia. Ce verdict résonne d'abord comme un message d'avertissement et "préventif" à l'attention de toutes les personnes qui souhaiteraient rejoindre les rangs rebelles. (…) Et elle brise une possible coalition anti-Tshisekedi, avec à sa tête Joseph Kabila associé à une myriade d'opposants. Elle disqualifie enfin l'ex-président, aux yeux de Kinshasa, comme interlocuteur à un potentiel dialogue national ». Un « goût d'inachevé » ? Pour Le Monde Afrique, « en l'absence de l'accusé et sans avocat pour le défendre à l'issue d'une instruction bâclée, ce procès expéditif laisse un goût d'inachevé ». Avec « des charges qui reposent implicitement sur l'autorité, directe mais supposée, qu'exercerait Joseph Kabila sur la rébellion du M23. (…) D'un naturel taiseux, naviguant entre le Zimbabwe – où, selon une source, il se trouverait actuellement –, l'Afrique du Sud et la Zambie, l'ancien président avait finalement brisé le silence le 18 mars dernier, depuis Johannesburg, rappelle Le Monde Afrique, pour nier tout lien avec le M23. La plupart des observateurs jugent toutefois que Corneille Nangaa (l'un de ses fidèles lorsqu'il était au pouvoir) ne serait pas entré dans la rébellion armée sans, au minimum, l'onction de Joseph Kabila ». Et « beaucoup ont cru discerner l'ambition de ce dernier de revenir aux affaires lorsque Corneille Nangaa a exprimé son intention de renverser le pouvoir par les armes ». « Attiser le feu » ? La presse ouest-africaine s'interroge : « à quoi servira cette condamnation de Joseph Kabila ? » se demande WakatSéra à Ouagadougou. « N'est-ce pas plutôt le meilleur moyen de raidir les positions et d'attiser le feu dans l'est de la RD Congo ? (…) En tout cas, les populations civiles continuent, elles, de vivre l'enfer, alors que la convoitise des acteurs et commanditaires de la guerre, pour les richesses minières de la RD Congo, ne fait que croître ». Enfin pour Ledjely en Guinée, ce « verdict pourrait être perçu par l'opposition politique congolaise comme une manœuvre d'intimidation à l'encontre de toutes les voix dissidentes, en prévision du troisième mandat que Félix Tshisekedi caresse en secret l'ambition de briguer. C'est dire, conclut le site guinéen, que la condamnation prononcée contre Kabila pourrait contribuer à dégrader davantage les rapports de confiance entre les acteurs de la scène politique congolaise. Une méfiance qui ne pourra que galvaniser ceux dont les intérêts prospèrent dans l'insécurité chronique qui sévit en RDC depuis une trentaine d'années ».
« La sentence est tombée, lourde comme un couperet dans le silence feutré de la Haute cour militaire, constate Le Journal de Kinshasa. Ce mardi, l'ombre de Joseph Kabila a été officiellement condamnée à la peine de mort. Pour "trahison" et "participation à un mouvement insurrectionnel", la justice militaire a tranché. Aucune circonstance atténuante n'a été retenue. Le principal concerné, qui vit en exil, n'était qu'un fantôme. Le réquisitoire, impitoyable, dressait le portrait d'un homme non plus en chef d'État, mais en chef de guerre. La Cour a épousé ces allégations, peignant une réalité sombre. Elle affirme que, dans l'ombre, l'ancien président tenait à Goma et Bukavu de "véritables réunions d'état-major". Il inspectait des centres d'instruction de rebelles et se comportait en "chef incontesté de tous les mouvements rebelles" (…). Le jugement est sans appel : Joseph Kabila est désormais qualifié de "chef de la coalition AFC/M23" ». Pas de réaction pour l'instant de l'intéressé. Juste un communiqué de son parti, le FCC, le Front commun pour le Congo, publié sur le site congolais 7 sur 7 : « le FCC dénonce "la restauration de la dictature" et l'instrumentalisation "croissante, tant de la justice que de la puissance publique à des fins politiques". Le FCC, qui se positionne comme une force politique "considérable" de l'opposition, promet de combattre cette condamnation qu'elle juge "inacceptable" ». Séisme politique… Ce « verdict est une première depuis l'indépendance du Congo, en 1960 », constate le site spécialisé sur la RDC Afrikarabia : « avec une peine très lourde, des dommages et intérêts pour les victimes de l'AFC/M23 stratosphériques de plus de 30 milliards de dollars (soit deux fois le budget de l'État congolais), et désormais un ancien président en cavale et recherché par la justice congolaise. (…) Cette condamnation à mort de Kabila représente un petit séisme politique en RDC, pointe encore Afrikarabia. Ce verdict résonne d'abord comme un message d'avertissement et "préventif" à l'attention de toutes les personnes qui souhaiteraient rejoindre les rangs rebelles. (…) Et elle brise une possible coalition anti-Tshisekedi, avec à sa tête Joseph Kabila associé à une myriade d'opposants. Elle disqualifie enfin l'ex-président, aux yeux de Kinshasa, comme interlocuteur à un potentiel dialogue national ». Un « goût d'inachevé » ? Pour Le Monde Afrique, « en l'absence de l'accusé et sans avocat pour le défendre à l'issue d'une instruction bâclée, ce procès expéditif laisse un goût d'inachevé ». Avec « des charges qui reposent implicitement sur l'autorité, directe mais supposée, qu'exercerait Joseph Kabila sur la rébellion du M23. (…) D'un naturel taiseux, naviguant entre le Zimbabwe – où, selon une source, il se trouverait actuellement –, l'Afrique du Sud et la Zambie, l'ancien président avait finalement brisé le silence le 18 mars dernier, depuis Johannesburg, rappelle Le Monde Afrique, pour nier tout lien avec le M23. La plupart des observateurs jugent toutefois que Corneille Nangaa (l'un de ses fidèles lorsqu'il était au pouvoir) ne serait pas entré dans la rébellion armée sans, au minimum, l'onction de Joseph Kabila ». Et « beaucoup ont cru discerner l'ambition de ce dernier de revenir aux affaires lorsque Corneille Nangaa a exprimé son intention de renverser le pouvoir par les armes ». « Attiser le feu » ? La presse ouest-africaine s'interroge : « à quoi servira cette condamnation de Joseph Kabila ? » se demande WakatSéra à Ouagadougou. « N'est-ce pas plutôt le meilleur moyen de raidir les positions et d'attiser le feu dans l'est de la RD Congo ? (…) En tout cas, les populations civiles continuent, elles, de vivre l'enfer, alors que la convoitise des acteurs et commanditaires de la guerre, pour les richesses minières de la RD Congo, ne fait que croître ». Enfin pour Ledjely en Guinée, ce « verdict pourrait être perçu par l'opposition politique congolaise comme une manœuvre d'intimidation à l'encontre de toutes les voix dissidentes, en prévision du troisième mandat que Félix Tshisekedi caresse en secret l'ambition de briguer. C'est dire, conclut le site guinéen, que la condamnation prononcée contre Kabila pourrait contribuer à dégrader davantage les rapports de confiance entre les acteurs de la scène politique congolaise. Une méfiance qui ne pourra que galvaniser ceux dont les intérêts prospèrent dans l'insécurité chronique qui sévit en RDC depuis une trentaine d'années ».
En RDC, à la frontière avec la Zambie, environ 700 femmes de Kasumbalesa assurent le transport manuel des marchandises des petits commerçants. On les appelle les femmes « wowo ». Si leur travail est vital pour l'économie locale, il se fait dans la précarité et sous la menace permanente de violences. De notre correspondante de retour de Kasumbalesa, Dès le matin, les femmes « wowo », chargées de sacs de farine, de packs de biscuits, de lots de boissons sucrées pesant parfois de plus de 30 kilos, sont dans le couloir piétonnier de Kasumbalesa et dans la zone neutre. Un sac sur sa tête, Anto vient de braver les différentes barrières du couloir : « Il y a trois barrières. À la sortie de la Zambie, je paye 500 francs congolais. Au couloir, je donne 1 000 francs congolais et un peu plus loin, je débourse encore 1 000 francs congolais. Une fois en dehors du couloir, d'autres agents des services publics nous attendent. Des fois, je négocie avec eux et ils me laissent passer. » Des attouchements et des humiliations Au-delà de ces tracasseries, certaines femmes subissent des violences verbales de la part des agents publics. Jacquie, jeune femme veuve, rencontrée à la sortie du couloir piétonnier, témoigne : « On m'insulte souvent. Ces agents me disent. Pourquoi es-tu ici ? Où est ton mari ? Est-il incapable de te nourrir ? Bon, je n'en ai rien à faire, on supporte parce qu'ils ne connaissent pas ma situation. » D'autres subissent même des agressions sexuelles, déclare Régine Mbuyi, une autre femme « wowo » : « Lorsqu'un agent m'interpelle parfois, il me demande des faveurs sexuelles pour laisser passer la marchandise. Il arrive également que pendant la fouille, ces agents se permettent des attouchements jusque sur les parties intimes. C'est humiliant… » Les femmes « wowo » de Kasumbalesa n'ont aucune protection sociale ni de recours légal. L'Association des femmes actives dans le commerce transfrontalier (AFACT) dénonce une situation alarmante. Solange Masengo est la présidente : « Dans la zone de la Comesa, le Marché commun de l'Afrique orientale et australe, nous voyons les femmes assurer le transport transfrontalier sans problème. Mais ici, chez nous, ces femmes discriminées, elles sont chassées. Il y a des filles qui ont été humiliées et déshabillées, et nous avons des preuves. On a aussi des femmes qui ont été fouettées publiquement. Lorsque l'association veut intervenir, on nous demande de laisser la situation comme ça. Pourquoi la femme ne peut pas faire un travail de son choix ? » Pour l'heure, nous n'avons pas réussi à avoir la réaction du maire de Kasumbalesa et même du sous-directeur de la douane. Les femmes « wowo » quant à elles, continuent de porter le commerce frontalier sur leurs épaules malgré la fatigue et les humiliations. À lire aussiFemmes «wowo», ces forces invisibles du commerce transfrontalier entre la RDC et la Zambie [1/2]
À Kasumbalesa, à la frontière entre la Zambie et la RDC, se vit un trafic parallèle, loin des grands camions et des formalités douanières. Chaque jour, plusieurs centaines de femmes congolaises transportent sur leur tête, ou leur dos, des marchandises pour traverser la frontière Zambienne. On appelle ces femmes « wowo », en référence aux camions chinois de la même marque. Notre correspondante a suivi quelques-unes de ces femmes. De notre correspondante de retour de Kasumbalesa, À Kasumbalesa, deuxième poste frontalier plus important de la RDC, elles sont là, à quelques mètres des files interminables de camions : des femmes portant de lourdes charges sur la tête et le dos, qui franchissent le couloir piétonnier. Ce sont les femmes « wowo » raconte avec sourire Alphonsine, l'une d'elles : « Je suis en mesure de faire passer la charge de tout un camion. Nous sommes les mamans "wowo", c'est l'image des camions qui transportent des charges importantes. Nous travaillons en équipe. S'il faut décharger le camion, nous le faisons et puis nous transportons la cargaison jusqu'à la destination au Congo, selon les instructions du propriétaire. » Selon l'association des femmes actives dans le commerce transfrontalier, elles sont près de sept cents, tous âges confondus, qui exercent ce métier. Les petits commerçants, eux, ne s'affichent pas dès qu'ils confient la marchandise aux femmes « wowo ». Témoignage de Régine Mbuyi, une autre transporteuse : « Le petit commerçant vient acheter toute sorte d'articles, du jus, de la farine de froment, de l'huile végétale… Il me sollicite pour faire traverser ces produits. S'il est de bonne foi, il me donne aussi l'argent pour payer la douane et d'autres services publics. Mais s'il n'a rien, je dois me débrouiller. » À la sortie de la frontière côté congolais, quatre femmes arrivent chacune avec cinq packs de boisson sucrée d'environ 30 kg sur sa tête. Coût de transport, 1 500 francs congolais par course, soit moins d'un dollar. La recette journalière de chacune est de près de 5 dollars. Ces femmes doivent transporter environ une tonne. Pour y arriver, c'est la course contre-la-montre, explique Keren pendant qu'elle range les packs : « Chacune de nous a une quantité qu'elle doit transporter. Moi, j'ai 25 packs. Le commerçant a acheté 100, ce n'est pas beaucoup. Bon, on y va pour la dernière course. » Les services de douanes, quant à eux, ne voient pas d'un bon œil cette activité des femmes, car elle favoriserait un manque à gagner quotidien de près de 3 000 dollars. Pour Malaxe Luhanga, président des petits transporteurs transfrontaliers, il faut formaliser cette activité : « On peut appliquer le système de groupage selon la catégorie des marchandises et qu'elles soient taxées officiellement. On peut adopter ce système qui est admis par les pays membres du Comesa pour faciliter les transactions et la taxation par les services publics. » En attendant, des centaines des femmes « wowo » de Kasumbalesa poursuivent leur activité de manière informelle. À lire aussiLa frontière entre la Zambie et la RDC rouvre après plusieurs jours de fermetures
La République démocratique du Congo donne le feu vert à de nouvelles exportations de cobalt, à compter du 16 octobre, après plusieurs mois d'interdiction. Le pays, principal producteur du métal bleuté utilisé dans les batteries électriques, opte pour un retour contrôlé sur le marché, via l'instauration de quotas d'exportation, jusqu'en 2027. L'option des quotas n'est pas une surprise, c'était une des quelques hypothèses étudiées par les analystes et experts du marché, qui planchaient depuis plusieurs mois sur des scénarios de reprise. Les opérateurs du secteur, qui vivaient dans l'angoisse de ce qu'allaient décider les autorités congolaises, sont désormais fixés, mais pas forcément soulagés. Les quotas autorisés par la RDC – 18 125 tonnes d'ici fin décembre et 96 600 tonnes les deux années qui suivent – ne vont pas augmenter sensiblement l'offre à court terme et sont inférieurs aux attentes. Leur application pose par ailleurs de nombreuses questions, y compris celle de la capacité du pays à mettre en place des contrôles stricts pour faire respecter les volumes alloués à chaque exportateur. À écouter aussiLe jour où les exportations de cobalt congolais reprendront... Déficit en vue, à court terme En février 2025, l'interdiction d'exporter a fait s'envoler les prix de tous les produits à base de cobalt : l'hydroxyde de cobalt exporté par le Congo a plus que doublé, et les prix des matériaux de batterie tels que le sulfate et le tétroxyde de cobalt ont atteint des sommets fin août, rapportent les analystes de Project Blue. Mais cette hausse n'était manifestement pas liée à un déficit de l'offre par rapport à la demande : grâce aux stocks hors de RDC, notamment ceux d'Afrique du Sud, de Zambie et de Malaisie, les raffineries chinoises ont en effet pu continuer à s'approvisionner. Aujourd'hui, elles ne tournent plus à pleine capacité et les stocks d'hydroxyde commencent à être très serrés, pour ne pas dire inexistants, à en croire certaines sources. La pénurie qui n'a pas eu lieu en 2025 se profile donc pour 2026. L'ampleur du déficit varie selon les estimations, de 10 000 tonnes à plus de 60 000 tonnes. Et ce, « même en supposant une baisse de la demande et une croissance plus rapide de la production indonésienne », rapporte Chris Welch, analyste du marché du cobalt pour Argus Media, qui n'exclut pas un resserrement considérable du marché. À écouter aussiL'enfer du cobalt en RDC : l'envers de la transition énergétique Diminuer les stocks pour soutenir les prix L'objectif de la RDC est d'éviter le surplus de production de cobalt métallique en Chine, qui pèse sur les prix, explique l'expert. Le président de l'Autorité de régulation et de contrôle des marchés des substances minérales et stratégiques du pays (ARECOMS) a confié à l'agence Bloomberg vouloir réduire les stocks mondiaux à l'équivalent d'environ un mois de demande, pas plus. Le choix de mettre en place des quotas à long terme et serrés montre que la RDC privilégie le soutien des prix au volume exporté, relève l'analyste d'Argus Media. Cette stratégie conforte également, via certaines des clauses prévues, la capacité de la RDC à influencer les cours mondiaux du cobalt, selon Ying Lu de Project Blue.
Après un tragique accident de bateau qui a coûté la vie à 14 personnes, les habitants du lac Bangweulu en Zambie recherchent un moyen de transport plus sûr. Votre soutien à travers l'offrande du 13e sabbat permettra de fournir un bateau missionnaire fiable afin de garantir des trajets plus sûrs et de favoriser la croissance de l'Église dans ces régions.
L'Afrique a importé l'équivalent de 15 000 mégawatts de panneaux solaires entre juillet 2024 et juin 2025, soit la puissance de dix réacteurs nucléaires. C'est une augmentation de 60 % en un an. Si l'on exclut l'Afrique du Sud, les importations africaines de panneaux photovoltaïques ont même doublé en deux ans. La preuve, selon le groupe d'études Ember, d'un décollage de l'énergie solaire sur tout le continent. L'étude est basée sur les chiffres des douanes chinoises – la Chine étant le principal fournisseur de panneaux solaires à l'Afrique. Et la hausse est spectaculaire. « L'Algérie a multiplié par 33 ses importations de panneaux solaires en un an, observe Dave Jones, analyste en chef chez Ember. C'est le troisième pays à en importer le plus, après l'Afrique du Sud et le Nigeria. Les importations de panneaux solaires de la Zambie ont été multipliées par huit en douze mois, celles du Botswana par sept, celles du Soudan par six et celles du Nigeria, de la RDC et du Bénin ont plus que triplé. » La moitié des besoins en électricité du Tchad Les panneaux solaires importés par exemple au Tchad en un an permettraient, une fois installés, de produire la moitié de l'électricité totale du pays. Une augmentation de l'offre de courant en perspective en Afrique, mais aussi une baisse potentielle des prix. « Maintenant que le prix d'un panneau solaire n'est plus que d'environ 60 dollars au Nigeria, de l'électricité, souligne Dave Jones, les économies réalisées en évitant le diesel peuvent rembourser le coût d'un panneau solaire en six mois, et même moins dans d'autres pays. » La grande majorité des panneaux, 16 000 gigawatts, est jusqu'à présent destinée à des centrales solaires reliées au réseau, d'après les images satellites consultées par Ember. Mais l'usage décentralisé, 6 000 gigawatts pour l'instant, grandit aussi. « Ce sont des entreprises ou des industries, en site isolé ou pas, qui vont être le client unique privé de l'installation, explique Gilles Parmentier, PDG d'Africa REN, un opérateur du secteur. Ça peut être des panneaux solaires installés sur la toiture de supermarchés ou d'usines, ça peut être une centrale solaire installée pour une mine. La dernière catégorie, ce sont des villages isolés sur lesquels certains opérateurs proposent des kits solaires à l'échelle domestique. » Développer le stockage Le solaire se déploie en Afrique, ce qui imposera de relever le défi de l'intermittence de cette énergie. « Le prochain enjeu, estime Gilles Parmentier, c'est d'arriver à développer des projets de stockage, comme celui qu'on a fait au Sénégal, Walo Storage, pour permettre aux sociétés d'électricité de stabiliser leurs réseaux et également de pouvoir différer la production solaire, de la journée vers la soirée. Sinon, on va se retrouver avec des pays qui vont être en surproduction solaire la journée et en déficit le soir, alors que c'est le moment où il y a le plus de consommation. » L'autre défi pour accompagner les besoins en centrales solaires en Afrique, sera le développement des réseaux électriques. À lire aussiBénin: lancement de la construction de quatre centrales photovoltaïques
Le Mpox continue de se propager de manière inquiétante en Afrique. En 2025, les cas ont dépassé ceux de 2024. Ce sont plus de 21 000 cas de Mpox qui sont détectés dans treize pays africains, et cela risque de doubler d'ici la fin de l'année. Les coupes des aides en provenance des États-Unis et d'Europe ont fragilisé les systèmes de santé. Au total, 700 000 doses de vaccin ont été administrées, mais les stocks sont insuffisants. La Sierra Leone représente 41% des infections récentes, et la RDC est aussi en première ligne avec 24 000 cas détectés depuis début 2024. On en parle ce matin avec notre Grand invité Afrique : Jean Kaseya, directeur de l'Africa CDC (les centres africains de contrôle et de prévention des maladies). RFI : Avec les coupes budgétaires de l'aide occidentale, est-ce que vous avez déjà mesuré un impact direct sur la réponse aux épidémies ? Jean Kaseya : Je suis très clair là-dessus. Ces coupes peuvent ou sont en train d'accélérer une possible pandémie venant d'Afrique. Le nombre d'épidémies ne fait qu'augmenter d'une année à l'autre. Nous avons toujours ces problèmes d'accès aux médicaments et aux vaccins. Et ça, ce sont des conditions réunies en plus des changements climatiques, en plus de l'insécurité, pour déclencher une pandémie. Mais je sens partout, dans tous les pays où je passe, un réveil. J'étais à Lusaka, en Zambie, il y a quatre jours. Il y a deux jours, j'étais à Luanda et maintenant, je suis à Abidjan. Je vois comment les pays se mobilisent pour trouver des ressources internes et c'est partout en Afrique le cas. Justement, est-ce que ces pays arrivent à trouver des fonds ? Je vais vous donner l'exemple de la RDC où j'ai eu à rencontrer le président Tshisekedi, qui m'a informé que le pays a décidé de mettre en place une taxe de 2 % sur tous les produits importés. En plus de cela, ils ont mis une taxe sur les salaires de toutes les personnes qui travaillent de 2,5 %. Au total, cela va donner autour de 1,5 milliard de dollars additionnels chaque année. Ça, ce sont des ressources concrètes. Le président Mahama me parlait d'un programme qu'on appelle Mahama Cares Ghana. Les pays africains avancent dans la réalité. À lire aussiÉpidémie de mpox: malgré une baisse constatée en Afrique, la vigilance reste de mise En Sierra Leone, le testing est à 100 % et le pays semble se distinguer par une gestion plus efficace du Mpox ? C'est d'abord un grand effort au niveau communautaire pour mobiliser les relais communautaires. C'est former les agents de santé par rapport à la surveillance. C'est mettre en place la vaccination qu'il faut. C'est détecter la comorbidité, ça peut être le VIH ou d'autres maladies. C'est aujourd'hui l'occasion de dire et de tordre le cou à tous ceux-là qui pensent que les Africains n'aiment pas les vaccins. Ce n'est pas vrai. Aujourd'hui, dans la plupart des pays, le taux de testing est de 100 % puisque les gens acceptent de se faire tester pour savoir s'ils sont malades. Là où le vaccin est disponible, le taux de couverture est très élevé. On parle beaucoup d'un sous-groupe du virus appelé le clade 1b, réputé plus mortel : 2000 décès enregistrés depuis 2024. Qu'est-ce qui distingue cette souche des précédentes ? Nous avons tout le temps des mutations qui se font, et nous avons maintenant des combinaisons différentes dans un même endroit au Libéria, où on a eu le clade 2a et 2b au même moment. Nous avons par exemple la RDC où nous avons eu la combinaison de ces différents clades. Ce sont toutes ces combinaisons qui font qu'on ne sait pas la bombe qui peut sortir demain. À lire aussiGuinée: l'épidémie de mpox s'étend dans le pays, un an après son apparition Cet été, le CDC Africa a dévoilé son premier cadre stratégique climat et santé, pourquoi et pour quoi faire ? 70 % des épidémies que nous avons en Afrique sont ce qu'on appelle les épidémies zoonotiques. Donc ça vient de l'animal vers l'homme, interchangeables. Nous avons vu que c'est le changement climatique qui est à la base de tout cela. En plus, nous avons le choléra. Ce choléra est dû principalement aux effets liés aux inondations et à d'autres changements climatiques. Donc voilà pourquoi nous avons décidé de lancer ce plan qui lie le climat et la santé pour mieux combattre les épidémies. Justement, le choléra connaît une recrudescence majeure. Au Soudan, Alima [The Alliance for International Medical Action] estime que si rien n'est fait, la maladie pourrait tuer plus que les armes… Entre 2022 à 2024, il y a eu doublement des cas. On est passé de 104 000 cas à 254 000 cas. Sachant que la saison des pluies va commencer dans quelques jours, je m'attends à ce que si ça continue comme ça, nous puissions avoir plus de 300 000 cas. De janvier à août, nous avons 4900 décès, alors que toute l'année 2024, on n'a eu que 4700 décès. Donc, ça signifie que le choléra actuellement devient un problème de santé publique majeur que nous devons arrêter. Comment faites-vous pour lutter contre les deux épidémies de Mpox et de choléra en même temps, sans diluer les moyens et l'attention ? Malheureusement, nous n'avons pas que ces deux épidémies. Nous en avons d'autres. Nous avons la rougeole, des cas d'Ebola, de Marburg et d'autres épidémies encore. En moyenne, nous avons une nouvelle épidémie par jour et ça, ça fait beaucoup pour nous.
Les États-Unis continuent de durcir leur politique migratoire, notamment vis-à-vis de l'Afrique. Après le « travel ban » pour certains pays, d'autres sont touchés par des restrictions. Depuis ce mercredi, les candidats à l'immigration de Zambie et du Malawi doivent s'acquitter d'une caution entre 5 000 et 15 000 dollars. Parallèlement, l'administration Trump demande aux Nigérians qui veulent venir aux États-Unis de rendre public l'accès à leurs réseaux sociaux pour y déceler d'éventuelles idées « antiaméricaines ». Que vous inspirent ces mesures ? Sont-elles discriminatoires ou les États-Unis ont-ils raison de durcir les règles ? On attend vos avis !
Il y a plus d'un siècle, les adventistes ont construit le bateau missionnaire Pitcairn pour transporter l'espoir à travers le Pacifique. Aujourd'hui, cet héritage se perpétue en Zambie où un nouveau bateau permettra d'atteindre des communautés isolées avec l'Évangile, grâce à l'offrande du 13e sabbat.
Le pasteur Emmanuel a déjà traversé le lac Bangweulu pour rendre visite à des congrégations isolées en Zambie. Après un accident dévastateur qui a coûté la vie à 14 membres d'église, un nouveau bateau missionnaire a été mis à l'eau pour offrir un moyen de transport plus sûr et apporter l'Évangile à ces personnes.
Cestovatel Tadeáš Šíma už napříč Zambií našlapal na kole přes 1500 kilometrů a hranice stále nejsou na dohled. Navíc putuje v období sucha, kdy proti němu vane silný východní vítr. Kromě cyklistické dřiny se ale Tadeáš v Zambii setkal taky s neobyčejnou etnickou i jazykovou pestrostí nebo s fenoménem tradičních řízených požárů buše. Co v Zambii zůstalo po britských kolonizátorech a jak blízko byl Tadeáš zranění, které mohlo celou jeho cestu ukončit?
Cestovatel Tadeáš Šíma už napříč Zambií našlapal na kole přes 1500 kilometrů a hranice stále nejsou na dohled. Navíc putuje v období sucha, kdy proti němu vane silný východní vítr. Kromě cyklistické dřiny se ale Tadeáš v Zambii setkal taky s neobyčejnou etnickou i jazykovou pestrostí nebo s fenoménem tradičních řízených požárů buše. Co v Zambii zůstalo po britských kolonizátorech a jak blízko byl Tadeáš zranění, které mohlo celou jeho cestu ukončit?Všechny díly podcastu Seriál Radiožurnálu můžete pohodlně poslouchat v mobilní aplikaci mujRozhlas pro Android a iOS nebo na webu mujRozhlas.cz.
Aujourd'hui nous avons l'immense privilège de recevoir Édith Lemay @pleinleursyeux. Édith et Sébastien ont quatre enfants. Ceux-ci sont encore petits lorsqu'un diagnostic vient tout changer : trois d'entre eux sont atteints de rétinite pigmentaire, une maladie génétique dégénérative de la rétine. Ils perdront graduellement la vue. Pronostic sans appel. À défaut de pouvoir leur offrir un traitement ou des solutions aux défis à venir, les spécialistes suggèrent aux parents de remplir la mémoire visuelle de leurs enfants. Il n'en fallait pas plus pour les mettre en mouvement. Avant que la noirceur s'installe, ils devaient montrer toute la beauté du monde à Mia, Léo, Colin et Laurent. Ensemble, la famille entreprend un périple un peu fou autour du globe : Namibie, Zambie, Tanzanie, Turquie, Mongolie, Indonésie, Malaisie, Thaïlande, Cambodge, Laos, Népal, Égypte, Colombie, Amazonie... De la Namibie aux vastes steppes de Mongolie, des plages paradisiaques de Bali aux sommets majestueux du Népal, Edith nous emmène dans une odyssée qui dépasse le simple périple autour du monde. C'est l'histoire d'une mère qui refuse l'inaction face à l'inévitable, d'un père qui accompagne ses enfants dans cette aventure unique, et surtout de quatre jeunes explorateurs qui nous donnent une incroyable leçon de vie.Cette pétillante canadienne nous raconte, avec beaucoup d'émotions, comment ils ont réussi à transformer cette épreuve en une expérience qui les a unit plus que jamais. Pendant plus d'un an, l'aventure se mélange au grandiose, aux paysages et aux sourires. Tout pour en mettre plein leurs yeux !De ce voyage extraordinaire est né un livre, un documentaire, et surtout, une leçon universelle sur la façon dont nous pouvons tous choisir de faire face à l'adversité.On a adoré ce moment avec Edith, on espère qu'il vous plaira tout autant !Bonne écoute !Retrouvez-nous sur @beauvoyage !**************************************Production : Sakti ProductionsMusique : Chase The Mississipi, Michael ShynesVous êtes une marque et vous souhaitez collaborer avec Beau Voyage ? Ecrivez-nous : mariegarreau@saktiproductions.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La tomate devient un luxe sur les marchés de Lubumbashi et dans les autres grandes villes du sud de la RDC. Son prix a presque doublé en quelques semaines. Il est passé de 45 000 francs congolais, soit 15 dollars pour une caisse de 30 kg à 90 000 francs congolais, équivalant à 30 dollars. Principalement importées de Zambie, en moyenne, 750 camions de tomate en provenance de ce pays frontalier ravitaillent la ville de Lubumbashi chaque mois. Avec notre correspondante à Lubumbashi, Madame Lydie vend des tomates depuis 10 ans au marché de la commune de Kenya, en RDC. Elle, comme des centaines d'autres commerçantes, dépend des cargaisons venues chaque semaine de la Zambie. Mais ces derniers mois, tout a changé. « Avant, j'achetais une caisse de tomates à 25 000 francs congolais. Aujourd'hui, le prix a augmenté, c'est 90 000 ! C'est devenu très compliqué. Si je ne fais pas attention en vendant, je risque de perdre même du capital », témoigne-t-elle. À côté d'elle, Christine pose les tomates sur son étalage, mais les clients se font rares à cause de la flambée des prix : « Le prix varie chaque jour et les clients se plaignent. Ils n'achètent pas. Or la tomate est périssable. Si je n'arrive pas à l'écouler dans le courant de la journée, c'est perdu. » La commune de Kenya est le principal lieu de négoce de la tomate à Lubumbashi. Selon le service de l'agriculture, la région du Sud-Katanga importe de la Zambie environ 22 500 tonnes de tomate par mois. Mais depuis le mois de juin, ce fruit se fait rare pour des raisons climatiques, déclare Jean-Marie Mwamb, l'inspecteur de l'agriculture à la commune de Kenya : « C'est juste la saison qui n'est pas favorable à la culture de la tomate puisqu'elle ne supporte pas le froid. Au cours des années précédentes, il y avait aussi la rareté de la tomate et les causes étaient notamment des tracasseries à la frontière. » Dépréciation du kwacha et tracasseries En plus de ce problème saisonnier, la dépréciation de la monnaie zambienne, le kwacha, les frais douaniers et les tracasseries à la frontière aggravent la situation. David Mpolo est un importateur rencontré devant son camion de tomates : « Aujourd'hui, 100 dollars valent 2,3 millions de kwacha. Au mois d'avril, on changeait 100 dollars à 1,5 million de kwacha. Cela a un impact sur le prix. Avant, le prix d'une caisse de tomates variait entre 35 000 et 45 000 francs congolais. Aujourd'hui, nous vendons à 90 000, voire 100 000 francs congolais. » Pour faire face à cette crise, la solution est dans la production locale, assure de son côté l'Association des agriculteurs sans frontières. « Il faut doter les agriculteurs de serres, car elles coûtent cher. Une serre se vend à 5 000 dollars. Donc, il faut un appui financier et une formation accélérée aux agriculteurs », réclame Alexis Mbumb, son président. La flambée du prix de la tomate remet sur la table la question de la politique agricole de la RDC afin de réduire sa dépendance vis-à-vis des pays voisins. À lire aussiRDC: colère des transporteurs à la frontière zambienne
Hranice Namibie, Zambie, Botswany a Zimbabwe a průsečík v jednom místě nedaleko Viktoriiných vodopádů. V této oblasti v srdci jižní Afriky zanechal svoji stopu hodně cestovatelů. Včetně Emila Holuba. Poslechněte si reportáž Tadeáše Šímy.
Hranice Namibie, Zambie, Botswany a Zimbabwe a průsečík v jednom místě nedaleko Viktoriiných vodopádů. V této oblasti v srdci jižní Afriky zanechal svoji stopu hodně cestovatelů. Včetně Emila Holuba. Poslechněte si reportáž Tadeáše Šímy.Všechny díly podcastu Seriál Radiožurnálu můžete pohodlně poslouchat v mobilní aplikaci mujRozhlas pro Android a iOS nebo na webu mujRozhlas.cz.
Au sommaire de Radio Foot – Jeudi 10 juillet 2025. À 16h10 TU & 21h10 TU sur RFI : Mondial des clubs : le PSG étrille le Real Madrid (4-0) et file en finale ! ; - CAN Féminine 2025 – Zambie et Maroc frappent fort, Nigeria et Algérie en embuscade ; - Ligue 1 – Une nouvelle chaîne TV pour relancer le championnat. Mondial des Clubs : le PSG étrille le Real Madrid (4-0) et file en finale ! Prestation XXL des Parisiens à New York : doublé de Fabián Ruiz, but de Dembélé et Ramos pour conclure. Le Real, dépassé à tous les étages, inquiète. Cap désormais sur une finale européenne face à Chelsea. Débat : Mbappé et Vinícius, vrais problèmes ou simples victimes d'un Real sans repères ? ⸻ CAN Féminine 2025 – Zambie et Maroc frappent fort, Nigeria et Algérie en embuscade La Zambie surprend le Sénégal (3-2), le Maroc confirme face à la RDC (4-2). La phase de groupes s'anime, les ambitions se précisent. Retour sur les temps forts ! Euro Féminin 2025 – Les Bleues battent le pays de Galles (4-1), les quarts à portée Deux victoires en deux matchs, dont un succès d'entrée contre l'Angleterre : la France trace sa route. Un nul contre les Pays-Bas suffira pour voir les quarts. Débat : les Bleues ont-elles enfin les moyens de leur ambition ? ⸻ Ligue 1 – Une nouvelle chaîne TV pour relancer le championnat La LFP lance «Ligue 1 Plus» dès le 15 août : 8 matchs par journée en direct, beIN conserve le 9e. Objectif : reconquête et financement. Débat : cette chaîne peut-elle devenir l'un des moteurs économiques du foot français en panne d'argent frais ? ⸻ Présentation : Annie Gasnier Édition : David Fintzel TCR : Laurent Salerno Consultants : Étienne Moatti, Patrick Juillard, Saïd Amdaa.
Au sommaire de Radio Foot – Jeudi 10 juillet 2025. À 16h10 TU & 21h10 TU sur RFI : Mondial des clubs : le PSG étrille le Real Madrid (4-0) et file en finale ! ; - CAN Féminine 2025 – Zambie et Maroc frappent fort, Nigeria et Algérie en embuscade ; - Ligue 1 – Une nouvelle chaîne TV pour relancer le championnat. Mondial des Clubs : le PSG étrille le Real Madrid (4-0) et file en finale ! Prestation XXL des Parisiens à New York : doublé de Fabián Ruiz, but de Dembélé et Ramos pour conclure. Le Real, dépassé à tous les étages, inquiète. Cap désormais sur une finale européenne face à Chelsea. Débat : Mbappé et Vinícius, vrais problèmes ou simples victimes d'un Real sans repères ? ⸻ CAN Féminine 2025 – Zambie et Maroc frappent fort, Nigeria et Algérie en embuscade La Zambie surprend le Sénégal (3-2), le Maroc confirme face à la RDC (4-2). La phase de groupes s'anime, les ambitions se précisent. Retour sur les temps forts ! Euro Féminin 2025 – Les Bleues battent le pays de Galles (4-1), les quarts à portée Deux victoires en deux matchs, dont un succès d'entrée contre l'Angleterre : la France trace sa route. Un nul contre les Pays-Bas suffira pour voir les quarts. Débat : les Bleues ont-elles enfin les moyens de leur ambition ? ⸻ Ligue 1 – Une nouvelle chaîne TV pour relancer le championnat La LFP lance «Ligue 1 Plus» dès le 15 août : 8 matchs par journée en direct, beIN conserve le 9e. Objectif : reconquête et financement. Débat : cette chaîne peut-elle devenir l'un des moteurs économiques du foot français en panne d'argent frais ? ⸻ Présentation : Annie Gasnier Édition : David Fintzel TCR : Laurent Salerno Consultants : Étienne Moatti, Patrick Juillard, Saïd Amdaa.
Bonjour les amis, nous sommes le lundi 7 juillet, voici le programme de Radio Foot à 16h10 TU & 21h10 TU sur RFI : - Top départ de la CAN féminine 2025, le Maroc commence par un match nul face à la Zambie. Victoires pour le Sénégal, le Nigeria et l'Algérie. ; - Mondial des Clubs : le PSG c'est fort, beaucoup trop fort ! Top départ de la CAN féminine 2025, le Maroc commence par un match nul face à la Zambie. Victoires pour le Sénégal, le Nigeria et l'Algérie. Nous ferons un point sur le début de la compétition avec nos consultants, dès le début de l'émission. Mondial des Clubs : le PSG c'est fort, beaucoup trop fort ! Les joueurs de la capitale poursuivent leur saison exceptionnelle, après la victoire 2 buts à 0 face au Bayern (à 9 contre 11). Est-ce la meilleure équipe de cette compétition ? Musiala gravement blessé, une mauvaise publicité pour le Mondial des Clubs. Le Real Madrid, prochain adversaire de Paris en demi-finale. Gonzalo Garcia -Kylian Mbappé, le ticket gagnant ? Surplus de motivation pour le capitaine des Bleus face au PSG ? Chelsea-Fluminense: Voie royale pour les Blues ? Présentation : Hugo Moissonnier | Édition : Saliou Diouf | TCR : Laurent Salerno | Consultants : Éric Rabesandratana, David Lortholary, Patrick Juillard.
Bonjour les amis, nous sommes le lundi 7 juillet, voici le programme de Radio Foot à 16h10 TU & 21h10 TU sur RFI : - Top départ de la CAN féminine 2025, le Maroc commence par un match nul face à la Zambie. Victoires pour le Sénégal, le Nigeria et l'Algérie. ; - Mondial des Clubs : le PSG c'est fort, beaucoup trop fort ! Top départ de la CAN féminine 2025, le Maroc commence par un match nul face à la Zambie. Victoires pour le Sénégal, le Nigeria et l'Algérie. Nous ferons un point sur le début de la compétition avec nos consultants, dès le début de l'émission. Mondial des Clubs : le PSG c'est fort, beaucoup trop fort ! Les joueurs de la capitale poursuivent leur saison exceptionnelle, après la victoire 2 buts à 0 face au Bayern (à 9 contre 11). Est-ce la meilleure équipe de cette compétition ? Musiala gravement blessé, une mauvaise publicité pour le Mondial des Clubs. Le Real Madrid, prochain adversaire de Paris en demi-finale. Gonzalo Garcia -Kylian Mbappé, le ticket gagnant ? Surplus de motivation pour le capitaine des Bleus face au PSG ? Chelsea-Fluminense: Voie royale pour les Blues ? Présentation : Hugo Moissonnier | Édition : Saliou Diouf | TCR : Laurent Salerno | Consultants : Éric Rabesandratana, David Lortholary, Patrick Juillard.
Welcome back to Tirondel Tales, epic yarns spun from the fantastical city-port of Tirondel where swords and sorcery vie with monsters and mystery. Thimble's Theft was written by Russ Johnson and narrated by Russ Johnson . Tirondel Tales is a collaboration of the Ranger's Grove community – interested to try out your own Tirondel Tale? Then join us in the Grove on Discord, details below. Each story is owned by its author and this & every episode is the intellectual property of Russ Johnson.The Cast Included:Kevin McCready - (The voice of Lazhar) Kevin is an emerging voice talent who is working on a few projects and you can hear more of his work on Spotify: https://open.spotify.com/episode/1NiRgp3R6JoLsfDj29qYfj?si=uTOynOb9QDWNI-Kb4AqJUAKevin is also an avid gamer and you see his world building & creature mechanics here: https://www.einsolsrazor.com/Ingrid Wolfe - (The voice of Holly) Ingrid is an established author and will soon be releasing a new Tirondel Tale that will feature Holly, the character that she created and voiced. She is also a very active Gamer & DM and brings her own world of fantasy to life through her Books: https://comickerpress.com/shop#!/Novels/c/171769884Zambie - (The voice of Nessa) Also happens to be my daughter. She graciously agreed to voice Nessa for me since she sounds a lot more convincingly like a young girl than I do. She is a very talented gamer and streamer and you follow her here: https://www.twitch.tv/zam_bieTo reach Russ Johnson:email: russelljohnson3000@gmail.comDiscord - discord.gg/rangersgroveLinktree - linktr.ee/RussellpJohnsonPatreon - patreon.com/talesfromtherangersgrove?utm_medium=clipboard_copy&utm_source=copyLink&utm_campaign=creatorshare_creator&utm_content=join_linkBuy Me a Coffee - buymeacoffee.com/russjohnson
Le Maroc accueille de nouveau la CAN féminine du 5 au 26 juillet 2025. Les Lionnes de l'Atlas s'étaient inclinées en finale contre l'Afrique du Sud en 2022. Elles affrontent la Zambie en ouverture du tournoi.
Au sommaire du Café des Sports du vendredi 4 juillet 2025 - 18h10 TU en direct sur RFI, France 24, Facebook Live et YouTube ! : - Mondial des Clubs ; - CAN féminine – Les Lionnes de l'Atlas veulent rugir à domicile ! ; - Lamine Yamal – des vacances très VIP… trop ? ; - Cartons Vidéo des auditeurs. - Mondial des Clubs PSG - Bayern et Real Madrid - Dortmund : le choc des géants européens du week-end ! Qui verra les demi-finales ? Duel de prestige… et de nerfs ! - CAN féminine – Les Lionnes de l'Atlas veulent rugir à domicile ! Maroc, RD Congo, Zambie, Sénégal : un groupe A très relevé. Le Maroc a-t-il les moyens de ses ambitions ? - Lamine Yamal – des vacances très VIP… trop ? Brésil avec Neymar, surf avec Medina, Ibiza avec Bad Gyal… yacht entre amis… À 17 ans, faut-il déjà s'inquiéter de la surexposition du jeune prodige espagnol ? - Cartons Vidéo des auditeurs Vos coups de cœur ou de griffes : les consultants tranchent et donnent les leurs ! Présentation : Annie Gasnier | Consultants : Rémy Ngono, Xavier Barret, Yoro Mangara, Fred Suteau. Chef d'édition : David Fintzel | TCR : Laurent Salerno | Réalisation vidéo : Yann Bourdelas et Steven Helsly.
Au sommaire du Café des Sports du vendredi 4 juillet 2025 - 18h10 TU en direct sur RFI, France 24, Facebook Live et YouTube ! : - Mondial des Clubs ; - CAN féminine – Les Lionnes de l'Atlas veulent rugir à domicile ! ; - Lamine Yamal – des vacances très VIP… trop ? ; - Cartons Vidéo des auditeurs. - Mondial des Clubs PSG - Bayern et Real Madrid - Dortmund : le choc des géants européens du week-end ! Qui verra les demi-finales ? Duel de prestige… et de nerfs ! - CAN féminine – Les Lionnes de l'Atlas veulent rugir à domicile ! Maroc, RD Congo, Zambie, Sénégal : un groupe A très relevé. Le Maroc a-t-il les moyens de ses ambitions ? - Lamine Yamal – des vacances très VIP… trop ? Brésil avec Neymar, surf avec Medina, Ibiza avec Bad Gyal… yacht entre amis… À 17 ans, faut-il déjà s'inquiéter de la surexposition du jeune prodige espagnol ? - Cartons Vidéo des auditeurs Vos coups de cœur ou de griffes : les consultants tranchent et donnent les leurs ! Présentation : Annie Gasnier | Consultants : Rémy Ngono, Xavier Barret, Yoro Mangara, Fred Suteau. Chef d'édition : David Fintzel | TCR : Laurent Salerno | Réalisation vidéo : Yann Bourdelas et Steven Helsly.
Marie et sa famille décident un jour de couper avec leur confort parisien pour vivre une grande aventure en famille.Mais pour Marie il faut qu'il y ait du sens, un but. Elle opte pour la mission humanitaire.Il faut alors trouver la bonne ONG qui les encadrera et qui acceptera de les faire partir avec des petits de 2 et 3 ans.S'en suit 1 an de formation de suivi pour vérifier que la tribu est bien prête, un appart a rendre, des boulots a quitté Et puis un jour alors qu'ils ont tout lâché, ils apprennent leur destination.Ce sera la Zambie, un des pays les plus pauvres du globe. Pendant 2 ans. Sans retour en France possible.Marie et sa famille posent leur valise dans une toute petite ville avec une route goudronnée et un unique feu de signalisation. Pour Beau Voyage elle nous raconte son année de préparation, le grand départ et son arrivée sur place. Elle nous raconte l'arrivée de ses enfants dans la petite école du coin, et ses grands bonheurs. La bas, pas d'eau potable, pas de TV et pas grand chose à part la nature.Il faut apprendre à élever ses enfants différemment, retrouver du temps long et cultiver son jardin. C'est un peu fou.Elle nous a parle aussi de Sa mission sur le terrain, sa vie de famille un peu chamboulé et le difficile retour à la normale avec des enfants qui ont vécu 24 mois en liberté et en autonomie.On a adoré cet épisode et on espère qu'il vous plaira tout autant !**************************************Si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à nous laisser 5 étoiles ou un commentaire sur Apple Podcasts ou Spotify. Ce serait vraiment un sacré coup de pouce pour nous !**************************************Production : Sakti ProductionsVous êtes une marque et vous souhaitez collaborer avec Beau Voyage ? Ecrivez-nous : mariegarreau@saktiproductions.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ce mardi soir, Marjorie Hache poursuit l'exploration du nouvel album de Yungblud, "Idols", également album de la semaine, à la tonalité plus introspective et 90s. La soirée est marquée par plusieurs nouveautés : Garbage avec "Get Out Of My Face", Witch venu de Zambie avec "Queenless King", King Gizzard & The Lizard Wizard, CMAT avec "The Jamie Oliver Petrol Station", Turnstile et Elisabeth Elektra, qui dévoile "Sanctuary", extrait de son album ésotérique "Hypersigil". Côté reprises, les Rolling Stones revisitent le classique Motown "Just My Imagination" des Temptations. Le live du jour revient à Soundgarden et Chris Cornell avec "Black Hole Sun", capté en 1996. Le long format met en lumière Ultra Vomit, avec une pensée pour leur chanteur récemment opéré. On retrouve également The White Stripes, The Dogs, Alt-J, Elvis Costello ou encore Spooky Tooth pour clôturer cette session riche en contrastes et en énergie. Garbage - Get Out My Face Aka Bad Kitty The Dandy Warhols - Get Off The White Stripes - Icky Thump The Trashmen - Surfin' Bird Witch - Queenless King Oasis - Little By Little Van Morrison - Brown Eyed Girl Yungblud - Idols, Pt. 1 Cyndi Lauper - She Bop King Gizzard & The Lizard Wizard - Grow Wings And Fly Neil Young - Rockin In The Free World Cmat - The Jamie Oliver Petrol Station The Rolling Stones - Just My Imagination (Running Away With Me) Hole - Doll Parts Turnstile - Look Out For Me The Kinks - Waterloo Sunset The Libertines - Don't Look Back Into The Sun Soundgarden - Black Hole Sun (Live At Mercer Arena) AC/DC - Thunderstruck Ultra Vomit - Doigts De Metal Elisabeth Elektra - Sanctuary Electric Light Orchestra - Last Train To London Elvis Costello - My Mood Swings Dogs - Too Much Class For The Neighbourhood Alt+J - Left Hand Free Spooky Tooth - Evil Woman Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Namibie, Zambie, Tanzanie : les 3 premiers pays du voyage d'Édith en famille ont posé le décor.Safaris imprévus, train vétuste, et une traversée de la Zambie qui reste, encore aujourd'hui, la pire galère du voyage.Dans cet extrait, elle revient sur la beauté brute de l'Afrique, mais aussi sur l'intensité logistique et émotionnelle du départ.Un début de voyage qui a tout changé pour leur famille.
La Banque mondiale dresse un constat a priori paradoxal : la production de nourriture a presque doublé au cours des deux dernières décennies sur le continent africain, le commerce de produits alimentaires a lui été multiplié par cinq. Pourtant, l'insécurité alimentaire est en progression constante. En cause essentiellement selon l'organisation : des chaînes d'approvisionnement peu efficaces. Routes chaotiques, point de passages frontaliers congestionnés et barrières tarifaires, ont de gros impacts, relève le rapport. C'est aussi ce dont témoigne à Kolwezi, en RDC, Philippe Seneve, le président du comité des transporteurs à la Fédération des entreprises congolaises. « Je vous donne un exemple très simple pour comprendre. En ce qui concerne les frais de transport, nous prenons la tonne à 145 $ entre Kolwezi et Ndola en Zambie. Nous prenons trente tonnes. Nous sommes aux environs de 4 400 $. Dans ces 4 400 $, il y a 2 200 $ qui ne constituent que les charges de péage entre les deux pays. C'est la moitié », explique Philippe Seneve. Pour compenser, « le transporteur est obligé de faire des manœuvres pour avoir un peu de bénéfice, payer les chauffeurs, payer les carburants et c'est ce qui justifie que nos prix sont beaucoup plus élevés. On le regrette. Ce sont les consommateurs congolais qui payent la lourde facture », poursuit-il. Un outil pour prioriser les infrastructures stratégiques Sur le continent, les produits alimentaires parcourent environ 4 000 km, et leur acheminement prend dix fois plus de temps que dans les régions développées du monde. Conséquences : surcoûts importants et pertes de denrées périssables. Il faut donc améliorer les chaînes d'approvisionnement. Pour cela, la Banque mondiale a travaillé avec un nouvel outil. « Il y a presque deux millions de kilomètres de routes en Afrique et avec ce modèle que l'on a pu construire, on est capable d'identifier quels vont être les 10 000 km les plus pertinents pour relier les agriculteurs africains au marché, pour amener des engrais, des semences, explique Nicolas Peltier-Thiberge, le directeur global des transports de l'institution. On a pu identifier dix ports, une vingtaine de postes frontières et également une vingtaine de corridors de transport qui sont particulièrement importants pour la sécurité alimentaire. » Plus d'un tiers des récoltes sont également perdues faute de lieux de stockage. La Côte d'Ivoire, consciente de cette problématique, est très active en la matière. « C'est un écosystème qu'il faut bâtir. C'est une question de promotion. Il y a une question d'attractivité aussi des investisseurs, voir les coûts de rentabilité. Je peux vous assurer que construire une villa sur 1 000 m² dans un quartier de luxe comme à Cocody est moins rentable mis en location qu'un entrepôt sur 1 000 m² au moins trente fois moins rentable », met en avant Justin N'goran Koffi, le directeur de l'Autorité de régulation des récépissés d'entreposage. Des initiatives ont été prises notamment avec la Zlecaf « pour qu'avec Afreximbank, il y ait des investissements massifs dans la construction d'entrepôts de toutes formes dans les zones de production ». Le coût des transports peut représenter près de la moitié du prix final de certains produits alimentaires. Réduire de 10% ces coûts, pourrait accroître de 25% les échanges et serait bénéfique à la lutte contre l'insécurité alimentaire et permettrait de stimuler les économies régionales.
L'Invité Afrique est la Sud-Africaine Bajabulile Swazi Tshabalala. Ancienne vice-présidente de la Banque africaine de développement en charge des finances, elle fait partie des cinq candidats à la présidence de la BAD qui seront départagés le 29 mai, pour succéder au Nigérian Akinwumi Adesina. Elle répond aux questions de Claire Fages. RFI : Vous avez passé une grande partie de votre carrière dans le secteur privé. Est-ce un avantage par rapport aux autres candidats à la présidence de la Banque africaine de développement?Bajabulile Swazi Tshabalala : J'ai passé une bonne partie de ma carrière dans le secteur privé – même si j'ai également travaillé dans des entreprises publiques en Afrique du Sud, dans une société de logistique et que j'ai passé six ans à la Banque africaine de développement. Et je pense qu'aujourd'hui c'est un avantage parce que nous devons repenser le financement du développement en Afrique et nous assurer que nous pouvons faire appel au secteur privé. Je pense que cela me donne un avantage.En tant qu'ancienne vice-présidente chargée des finances de la BAD, votre action sera-t-elle en phase avec les deux mandats d'Akinwumi Adesina ?J'ai participé à la rédaction de la dernière stratégie de la banque. Et ma vision s'appuie vraiment sur cette stratégie décennale. J'ai donc toujours affirmé que l'Afrique n'avait pas besoin de nouveaux plans mais de concrétiser ces plans. Et c'est vraiment sur cela que se concentre ma vision, que j'appelle Lift Africa.À la fin de son premier mandat, M. Adesina a été critiqué pour sa gouvernance. La banque doit-elle encore progresser sur ce point ?Toutes les organisations doivent examiner leur gouvernance pour voir où elles peuvent l'améliorer. C'est particulièrement important pour attirer le secteur privé et s'assurer qu'il soit un partenaire à long terme de la BAD pour financer le développement de l'Afrique.Dans votre programme, vous insistez sur le manque d'infrastructures du continent. Est-ce actuellement la plus grande faiblesse des économies africaines ?Les emplois ne sont pas créés par les banques de développement mais par le secteur privé. Ce dernier a besoin d'une électricité fiable. Pour accéder aux marchés, il a besoin de routes, de voies ferrées, de ports et de connexions numériques. Ce sont les défis de l'Afrique et c'est pourquoi les infrastructures sont le fondement d'une accélération de son développement.Avez-vous des projets prioritaires à l'esprit ?Oui. Je pense évidemment que l'accès à l'électricité est extrêmement important. Je ferai en sorte d'accélérer les choses. Il y a aussi de grands projets sur la table dont il faut finaliser le financement. Par exemple, le corridor minéralier de Lobito, reliant la Zambie, la RDC et l'Angola ; le corridor de Nacala en Afrique australe. Il y a aussi la route Lagos-Abidjan, qui est un projet important.L'un des défis de la BAD est sa capacité à prêter plus d'argent. Vous avez contribué à augmenter son capital en émettant de la dette assimilée à du capital. Cette opération peut-elle être répétée ou existe-t-il d'autres solutions ?Là encore, c'est un exemple de la contribution du secteur privé aux banques de développement. J'ai introduit cet instrument à la BAD pour nous permettre de lever des capitaux à long terme, ce qui est indispensable au développement. Il s'agissait de lever des capitaux à long terme auprès d'investisseurs institutionnels du monde entier, plutôt que de solliciter comme d'habitude nos actionnaires. Donc oui, je pense que nous pouvons émettre plus de capital hybride. Il existe également d'autres instruments que nous pouvons déployer, y compris utiliser le capital de la banque pour dé-risquer les investissements du secteur privé.La décision des États-Unis de ne pas contribuer au Fonds africain de développement dédié aux États les plus fragiles est-elle une source d'inquiétude pour la BAD ?Oui bien sûr, parce que ce type de subventions reste crucial. La Banque africaine de développement continuera donc à plaider en faveur de ces financements, tout en travaillant par exemple avec les fondations philanthropiques : Bill Gates a annoncé qu'il déploierait 200 milliards de dollars au cours des 20 prochaines années pour aider les Etats fragiles du continent. Nous devons aussi examiner les autres régions en mesure de contribuer davantage pour pallier ce manque, et aider en particulier les pays fragiles.
C'est une victoire éclatante pour Mati Carbon : l'entreprise vient de décrocher le grand prix du concours Xprize Carbon Removal, empochant 50 millions de dollars, grâce au soutien de la fondation d'Elon Musk. Mais que fait donc cette société pour séduire les experts du climat et de l'innovation ? Elle transforme… des roches en pièges à carbone.Le principe est aussi ingénieux que naturel : certaines roches, comme le basalte, ont la capacité de capturer le dioxyde de carbone présent dans l'air quand la pluie les traverse. Pour accélérer ce processus, Mati broie ces roches, augmentant leur surface de contact. Résultat : le carbone se fixe plus facilement et plus rapidement, formant des minéraux stables. Cette poussière de basalte est ensuite répandue sur les champs agricoles. Elle capte le carbone émis par les pratiques agricoles ou les industries, tout en fertilisant le sol. Une solution doublement bénéfique : bon pour la planète, bon pour les récoltes.Les résultats sont impressionnants : selon Mati, les rendements augmentent jusqu'à 25 % en moyenne, et jusqu'à 70 % dans des zones dégradées, comme en Zambie, Tanzanie ou Inde. L'entreprise, qui distribue gratuitement son basalte aux agriculteurs, vise désormais 200 millions d'exploitations agricoles à travers le monde. Plus encore, Mati propose sa technologie en licence libre, à condition que les profits soient partagés avec les agriculteurs. Une initiative qui combine écologie, solidarité et efficacité. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les têtes d'affiches de Denise Epoté de TV5 Monde, comme chaque dimanche sur RFI, aujourd'hui avec Pierre Boudias. Notre première tête d'affiche est originaire de Zambie, Chilufya Mutale-Mwila est la co-fondatrice de «eShandi», une plateforme qui, depuis 2019, s'appuie sur l'intelligence artificielle pour évaluer la solvabilité des personnes non bancarisées. La Fintech propose également ses services au Zimbabwe, au Kenya et en Afrique du Sud. Notre seconde tête d'affiche, est elle originaire du Ghana. Titulaire d'un bachelor en génie informatique obtenu à l'université panafricaine du Ghana, Anaporka Adazabra est également diplômée de l'Institut de technologie d'Accra. Sa start-up phare, «Farm.IO Limited» propose des solutions numériques pour révolutionner l'agriculture en vue d'assurer la productivité et la durabilité.
Karina vous dévoile les décisions de justice les plus improbables.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En RDC, les transporteurs congolais ont désormais le droit de transporter 50 % des marchandises à l'importation et à l'exportation. La décision prise à la fin du mois de février par le ministère congolais des Transports pourrait avoir un impact positif, en particulier pour la région du Katanga où l'activité minière est intense. Pour les transporteurs congolais, le défi est grand : ils ne représentent aujourd'hui que 3 % de la flotte en activité dans le pays et font face à un coût de péage routier supérieur à celui de leurs collègues d'Afrique australe. En République démocratique du Congo, près de 300 véhicules par jour traversent la frontière avec la Zambie. Plus de 95 % de ce trafic est assuré par des sociétés étrangères. « L'une des raisons est le coût élevé pour les transporteurs routiers congolais, déplore un transporteur congolais, qui a requis l'anonymat. À titre d'exemple, au niveau de la Zambie, nous payons 1 000 dollars de coût supplémentaire que tous les autres transporteurs. Ce qui fait que nous ne sommes plus concurrentiels. »Les mines ont leur société de transport à l'étrangerEn effet, depuis 2021, la Zambie applique la réciprocité, car du côté congolais, les frais de péage routier sur le tronçon Kasumbalesa – Kolwezi sont de 900 dollars alors que dans les pays de la SADC, ils sont fixés à 10 dollars pour 100 km. « Sur le corridor sud qui part de Kolwezi jusqu'en Zambie, les transporteurs congolais ne représentent que 3 % parce que les entreprises minières installées au Congo ont leurs propres sociétés de transport en Zambie, en Namibie, en Afrique du Sud et en Tanzanie », souligne de son côté Philippe Seneve, le président du comité des transporteurs congolais au sein du patronat à Kolwezi.En vue de stimuler le secteur, les autorités ont récemment signé un arrêté accordant un droit préférentiel aux transporteurs locaux. « Cet arrêté accordant aux transporteurs locaux un droit de préférence à hauteur de 50 % des marchandises va sans nul doute accroître le nombre des transporteurs et travailleurs locaux et impacter positivement l'économie tant nationale que provinciale », espère Jean-Marie Abolia, secrétaire général au ministère des Transports de la République démocratique du Congo.Créer 4 000 emploisPour le patronat congolais, grâce à cette mesure, 4 000 emplois seront créés dans la région du Katanga, et un revenu mensuel évalué à 23 millions de dollars généré par ce secteur restera au pays. Mais les défis sont énormes vu le nombre réduit des transporteurs locaux. « Nous devons les accompagner afin d'atteindre une flotte d'au moins 3 500 camions avec un chargement journalier de 110 camions qui représentent effectivement les 50 % », estime Ritha Ilunga, la responsable du comité des transporteurs au sein du patronat à Lubumbashi, qui veut rester optimiste. Entre-temps, les transporteurs locaux attendent du gouvernement congolais une diminution du coût du péage routier ou tout simplement l'exonération de ces frais.À lire aussiRDC: dans le Sud-Kivu, l'avenir de la société aurifère DRC Gold Trading SA s'assombrit
Aujourd'hui nous avons l'immense privilège de recevoir Édith Lemay @pleinleursyeux. Édith et Sébastien ont quatre enfants. Ceux-ci sont encore petits lorsqu'un diagnostic vient tout changer : trois d'entre eux sont atteints de rétinite pigmentaire, une maladie génétique dégénérative de la rétine. Ils perdront graduellement la vue. Pronostic sans appel. À défaut de pouvoir leur offrir un traitement ou des solutions aux défis à venir, les spécialistes suggèrent aux parents de remplir la mémoire visuelle de leurs enfants. Il n'en fallait pas plus pour les mettre en mouvement. Avant que la noirceur s'installe, ils devaient montrer toute la beauté du monde à Mia, Léo, Colin et Laurent. Ensemble, la famille entreprend un périple un peu fou autour du globe : Namibie, Zambie, Tanzanie, Turquie, Mongolie, Indonésie, Malaisie, Thaïlande, Cambodge, Laos, Népal, Égypte, Colombie, Amazonie... De la Namibie aux vastes steppes de Mongolie, des plages paradisiaques de Bali aux sommets majestueux du Népal, Edith nous emmène dans une odyssée qui dépasse le simple périple autour du monde. C'est l'histoire d'une mère qui refuse l'inaction face à l'inévitable, d'un père qui accompagne ses enfants dans cette aventure unique, et surtout de quatre jeunes explorateurs qui nous donnent une incroyable leçon de vie.Cette pétillante canadienne nous raconte, avec beaucoup d'émotions, comment ils ont réussi à transformer cette épreuve en une expérience qui les a unit plus que jamais. Pendant plus d'un an, l'aventure se mélange au grandiose, aux paysages et aux sourires. Tout pour en mettre plein leurs yeux !De ce voyage extraordinaire est né un livre, un documentaire, et surtout, une leçon universelle sur la façon dont nous pouvons tous choisir de faire face à l'adversité.On a adoré ce moment avec Edith, on espère qu'il vous plaira tout autant !Bonne écoute !Retrouvez-nous sur @beauvoyage !**************************************Production : Sakti ProductionsMusique : Chase The Mississipi, Michael ShynesVous êtes une marque et vous souhaitez collaborer avec Beau Voyage ? Ecrivez-nous : mariegarreau@saktiproductions.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le Mining Indaba, l'incontournable sommet sur les mines en Afrique, s'est déroulé au début du mois dans la ville du Cap, en Afrique du Sud. Selon les estimations, le continent détient 30 % des réserves en minerais critiques, essentiels pour la transition énergétique. Parmi les grands habitués du salon : les Américains, qui envoient habituellement une importante délégation. Cette année, le retour de Donald Trump à la Maison Blanche semble modifier les dynamiques et les partenariats pourraient évoluer. Avec notre envoyée spéciale au Cap,La délégation américaine s'est réduite comme une peau de chagrin, cette année, tant sur la scène du Mining Indaba que dans les allées du salon. Seul représentant à prendre la parole : Scott Woodard, le secrétaire adjoint par intérim spécialisé sur les questions de transformation énergétique auprès du département d'État. Il est resté très vague sur la politique minière à venir. « Un des décrets signés par le président dès ses premiers jours au pouvoir concerne l'extraction et la transformation de minerais, surtout aux États-Unis. Mais si on le lit de plus près, il y est aussi fait mention, à de multiples reprises, des partenariats internationaux et de la coopération avec d'autres nations », a déclaré le diplomate.La nouvelle administration ne s'est pas encore totalement installée et on attend toujours la nomination de l'équipe Afrique de Donald Trump, bien que son ancien envoyé spécial pour le Sahel et les Grands Lacs, Peter Pham, soit pressenti. Selon les experts, le corridor de Lobito devrait continuer à être développé. La modernisation de cette ligne ferroviaire, pour faciliter le transport des minerais de la RDC et de la Zambie vers l'Angola afin de les exporter depuis la côte ouest du continent, rentre dans la logique de concurrence avec la Chine.À lire aussiLa posture souverainiste de Donald Trump séduit certains leaders africainsPoursuite des aides et garanties ?« Les compagnies continuent, mais elles ont souvent besoin de certains mécanismes d'aide de l'État américain, pour “dérisquer” certaines transactions qui pourraient être dans des pays compliqués, ou des nouveaux marchés », analyse Vincent Rouget du cabinet Control Risk. « On voyait souvent l'État américain intervenir, soit par le biais de la diplomatie, pour faciliter les échanges, les négociations, soit par le biais d'aides financières ou de garanties de prêt. Et là, on a un point d'incertitude : est-ce que ça va continuer ? Pour l'instant, c'est trop tôt pour le savoir », poursuit-il.Côté sud-africain, le ministre des Mines, Gwede Mantashe, souhaite durcir le ton, pour répondre au gel de l'aide américaine décidée par Donald Trump. « S'ils ne veulent plus nous donner d'argent, ne leur donnons pas de minerais. Nous avons des minerais sur ce continent, donc nous possédons quelque chose, nous ne sommes pas de simples mendiants. Nous devons utiliser cette richesse à notre avantage, en tant que continent », a-t-il affirmé fermement. Les doutes planent aussi au-dessus de la volonté des États-Unis de continuer à développer les chaînes de valeur ajoutée en Afrique, comme dans le cadre de l'accord signé avec la Zambie et la RDC, pour fabriquer sur place des batteries électriques.À lire aussiQuels sont les risques environnementaux liés à l'exploitation des minerais de la transition?
En 2020, en pleine pandémie, François a enfourché son vélo pour partir explorer le monde. Dans un premier épisode enregistré en 2021, il nous avait raconté son incroyable aventure de la France à la Zambie. Aujourd'hui, François revient pour partager la suite de son voyage à vélo. Au programme :➡️Son voyage de la Zambie à l'Afrique du Sud.➡️Une année de travail en Australie.➡️Sa traversée épique de l'Australie... à vélo et en canoë !François nous inspire avec son récit rempli de défis, de découvertes et de liberté.Pour poursuivre le voyage avec François ⏬
L'info du matin - Les personnalités préférées des Français de l'année 2024 : en tête, Jean-Jacques Goldman, suivi d'Omar Sy et Teddy Riner. Le winner du jour - Un policier ivre en Zambie a ouvert les cellules de la prison et a libéré les criminels pour célébrer la nouvelle année. - Une ancienne élue brésilienne a emporté les toilettes de son bureau après sa défaite aux élections municipales. Le flashback de septembre 1991 - La première diffusion de l'émission *Pyramide* sur France 2. - La sortie de l'album *Nevermind* de Nirvana, vendu à plus de 30 millions d'exemplaires dans le monde. Les savoirs inutiles - Les anacycliques : des mots ou phrases qui ont du sens qu'on les lise à l'endroit ou à l'envers, comme « repas » qui devient « saper » ou « bons » qui devient « snob ». 3 choses à savoir sur l'épiphanie - La galette des rois de l'Élysée ne contient jamais de fève, une tradition héritée de la Révolution française. Qu'est-ce qu'on teste ? - Un tour des boulangeries françaises pour découvrir les galettes des rois avec des cadeaux exceptionnels, comme des diamants à la place des fèves près de Perpignan. Le jeu surprise - Isabelle de Cébazat près de Clermont-Ferrand gagne une semaine de ski pour 4 à Risoul 1850 avec forfaits de remontées mécaniques inclus. La banque RTL2 - Karine de Nice gagne 400 euros. - Aurélien de Saint-Martin-la-Garenne repart avec des écouteurs sans fil FORCE PLAY 3 en plastique recyclé et le mug de l'émission.
À Uvira, au sein de l'hôpital général, l'ONG MSF et le ministère de la Santé ont installé un centre de traitement pour les personnes atteintes. Seuls les cas les plus graves sont pris en charge, faute de capacité disponible. De notre envoyée spéciale à Uvira,Pour entrer au centre de traitement Mpox d'Uvira, le port du masque et le lavage de mains sont obligatoires. Même tôt le matin, le centre est rempli de patients. Afin d'éviter que tous se retrouvent en même temps, le flux de patient est régulé, nous explique la femme qui nous accueille. Elle travaille pour l'ONG, Médecins sans frontières, en collaboration avec le ministère de la Santé. Car, la maladie se transmet par contacts rapprochés ou rapports sexuels. Et c'est l'un des enjeux pour combattre la contamination.« On peut donner du savon pour se laver à la maison, mais à la fin, si on n'a pas d'eau... on peut conseiller de ne pas partager le matelas, mais s'il n'y a qu'un matelas pour six personnes, que peut-on faire ? C'est difficile. Mais nous voyons jusqu'à 120 personnes par semaine en ce moment, c'est pour cette raison qu'on a fait le choix d'admettre essentiellement les cas les plus graves », raconte-t-elle. Parmi ces cas, on retrouve Grâce, qui avait développé des complications avant son arrivée au centre. Dès les premières éruptions cutanées, elle s'était pourtant tournée vers plusieurs professionnels de santé qui l'ont abandonnée, dit-elle. « Je me suis rendu compte que j'avais des boutons autour de mes organes génitaux. Et quand j'ai consulté, les pharmaciens se sont exclamés : "Ah, c'est le Mpox" ,et ils m'ont dit que c'était très contagieux. J'ai eu l'impression de n'avoir aucune valeur ! », se désole Grâce. La maladie n'est pas encore acceptée par tous et certains continuent d'avoir peur, comme l'explique le Docteur Panzu Nimi, médecin chef de zone de santé d'Uvira : « Notre courbe d'évolution des cas est vraiment atypique. On a déjà atteint le pic, mais on n'a pas encore amorcé la descente. On a presque un plateau, donc les cas se cachent, les gens ont encore peur de dire qu'ils sont malades, et c'est pour ça que nous devons renforcer notre surveillance. »D'autant qu'Uvira est une ville carrefour dont la localisation renforce son exposition à la contagion. Elle est située au bord du lac Tanganyika, qui relie quatre pays entre eux : la RDC, le Burundi, la Tanzanie et la Zambie.► À écouter aussi : Mpox en RDC: la sensibilisation pour enrayer le virus à Miti-Murhesa, foyer de l'épidémie [1/3]
Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur l'opposant Agathon Rwasa au Burundi et un rapport d'Amnesty international sur le massacre de Goma en août 2023. Zambie : comment le pays a-t-il obtenu la restructuration de sa dette ? En défaut de paiement depuis la pandémie du Covid-19, la Zambie n'est plus en mesure de rembourser ses 30 milliards de dollars de dette. Après trois ans de négociations, les autorités sont parvenues à un accord auprès des créanciers. Comment un tel processus a-t-il été possible ? D'autres pays africains pourraient-ils en bénéficier ?Avec Charlotte Cosset, journaliste au service économie de RFI. Burundi : l'opposant Agathon Rwasa pourra-t-il se présenter aux législatives ? Dans un décret, le président burundais Évariste Ndayishimiye a annoncé de nouvelles règles empêchant l'opposant historique Agathon Rwasa d'être candidat aux législatives du 5 juin 2025. A-t-il un moyen de les contourner ? Pourquoi les autorités burundaises s'acharnent-elles depuis des années contre Rwasa ?Avec Esdras Ndikumana, journaliste au service Afrique de RFI. RDC : Amnesty International pointe du doigt l'arméeL'ONG accuse l'armée congolaise d'avoir perpétré de « possibles crimes contre l'humanité » lors de la répression d'une manifestation à Goma, le 30 août 2023, réclamant le départ des Casques bleus de l'ONU. Officiellement, au moins 56 civils ont été tués. Sur quels éléments s'appuie Amnesty International pour parvenir à cette conclusion ?Avec Jean-Mobert Senga, chercheur sur la RDC à Amnesty international. Et en fin d'émission, la chronique « Un oeil sur les réseaux » de Jessica Taïeb. Aujourd'hui, elle revient sur l'affaire de Mauricia Guenenguaye. Cette femme enceinte a été contrainte d'accoucher dehors, dans le froid, sur le parking d'un hôpital privé après avoir été refoulé des urgences.
« C'est le plus important investissement américain de tous les temps dans le chemin de fer africain », déclare Joe Biden… Ce mardi et demain mercredi, le président américain est en Angola pour donner le coup d'envoi du chantier du « Corridor de Lobito », qui doit relier le Congo-Kinshasa à l'océan Atlantique. À quoi va servir ce corridor ? Benoît Munanga préside le conseil d'administration de la société congolaise Kamoa Copper, qui exploite la plus grande mine de cuivre en Afrique. En ligne de Kinshasa, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. Quand ce « Corridor de Lobito » sera opérationnel, est-ce que vous l'utiliserez ou pas ?Nous allons certainement utiliser ce « Corridor de Lobito » et, à titre indicatif, je peux vous dire que le tonnage que nous allons mettre en 2025 sur ce « corridor », comparé à 2024, ça sera une augmentation de 173%, très significatif.Parce que ce « corridor » vous fera gagner du temps, donc de l'argent ?Le plus gros avantage tient essentiellement à la distance entre la zone minière de Kolwezi et le port de Lobito. Nous parlons de 1600 km de trajet, une seule frontière à traverser, à l'opposé de 3000 km si on prenait par exemple le port de Durban en Afrique du Sud. Donc le bénéfice, il est d'abord dans les coûts de la logistique, d'ici 2025, 2026, ils vont être réduits de 18%. Et il y a le temps d'un aller-retour. Par route, un seul trajet de Durban prendrait 25 jours. Par contre, Lobito, 8 jours. Ça fait 17 jours de gain.Oui, parce que le « corridor » entre le sud du Congo et l'océan, ce n'est pas seulement pour exporter du minerai, c'est également pour importer du matériel, j'imagine ?Tout à fait. Pour l'importation, soit des réactifs chimiques, soit des équipements. Et ce « Corridor de Lobito », il nous aidera aussi à avoir un impact environnemental bien réduit, parce que les émissions sont nettement plus importantes quand on transporte par camions, comparé au chemin de fer.Il y aura moins de pollution. Exactement.Parmi les actionnaires de votre société congolaise, Kamoa Copper, il y a la compagnie chinoise Zijing Mining. Donc, j'imagine que la Chine est l'un de vos principaux acheteurs, est-ce que le minerai à destination de la Chine pourra emprunter ce « Corridor de Lobito » ?La logique simple, là, c'est que, s'il y a un gain en termes de coûts de logistique, la question de la destination finale du produit n'a presque plus d'importance, parce que nous avons tous à y gagner, y compris notre actionnaire Zijing Mining.Alors si les États-Unis investissent plusieurs centaines de millions de dollars dans ce « Corridor de Lobito » et si Joe Biden vient personnellement en Angola cette semaine, c'est évidemment pour que les compagnies américaines profitent aussi des richesses minières de votre pays. Est-ce qu'il y a de la place pour tout le monde ?Bien sûr qu'il y a de la place pour tout le monde, parce que tous les produits miniers marchands n'empruntent pas la destination de la Chine. Il y a de l'espace pour tout le monde. La question est de négocier le prix d'achat. Et Kamoa Copper, compte tenu de la stature de ses actionnaires, que ce soit Zijing Mining ou Ivanhoé Mines du Canada, la société est ouverte à des partenariats multiples.Pour l'instant, Benoît Munanga, le Congo (RDC) n'exporte que du minerai brut, du cuivre, du cobalt notamment. Et il ne transforme pas ce minerai sur place. Quelles sont vos perspectives de ce point de vue ?Je voudrais ajouter une nuance dans le terme « minerai brut ». Je préfère utiliser le terme « partiellement transformé ». Parce que le cuivre ou le minerai de cuivre que Kamoa Copper exporte subit déjà un traitement métallurgique pour produire du cuivre dans un concentré. Donc, il y a déjà un premier étage de bénéficiation. Et je suis heureux de vous annoncer qu'à partir de mars 2025, Kamoa Copper va transformer ses produits : le cuivre concentré en métal, parce qu'une fonderie est en cours d'achèvement au moment où nous parlons.Sur quel site ?C'est sur le site de Kamoa-Kakula, nous sommes dans la province du Lualaba, dans la région de Kolwezi.Combien de personnes employez-vous actuellement à Kamoa Copper et combien de nouvelles embauches espérez-vous avec le « Corridor de Lobito » ?Nous employons actuellement 6 400 personnes. Avec la mise en service des usines qui viennent, nous atteindrons facilement les 10 000 employés.Et avec le « Corridor de Lobito » réhabilité ?Avec le « Corridor de Lobito » réhabilité, il y aura des effets d'entraînement par les services liés ou associés qui pourraient injecter quelques milliers d'emplois du fait de l'utilisation de ce « Corridor » là.Quelques milliers d'emplois supplémentaires ?Quelques milliers d'emplois supplémentaires.À lire aussiLa RDC, la Zambie et l'Angola vont exporter des minerais via le corridor ferroviaire de Lobito► Le « Corridor de Lobito »
Joe Biden a atterri ce lundi 2 décembre en Angola. Le président américain avait promis un déplacement sur le continent africain pendant son mandat, il aura attendu la toute dernière minute pour le faire. Pour son seul voyage officiel en Afrique, Joe Biden a n'a pas choisi l'Angola par hasard tant les enjeux sont nombreux. Décryptage. C'est donc l'Angola qu'a choisi Joe Biden pour son seul et unique voyage officiel en Afrique. Les Etats-Unis y financent un projet important de plusieurs milliards de dollars, à savoir la remise en service du corridor ferroviaire de Lobito. Cette ligne de chemin de fer permet de relier la République Démocratique du Congo, la Zambie et donc l'Angola. À lire aussiVisite de Joe Biden en Angola: le corridor de Lobito au centre des enjeuxLe pays est le quatrième partenaire commercial des Américains en Afrique subsaharienne avec des échanges commerciaux qui ont représenté 1,77 milliards de dollars l'année dernière. La Maison Blanche assume d'ailleurs ce choix de la visite de Joe Biden dans ce pays et pas dans un autre. L'Angola pèse lourd dans la région. Cela s'explique par sa situation géographique, ouvert sur l'Atlantique, voisin avec la RDC et ses réserves de minerais critiques comme le cobalt ou le cuivre. Y investir c'est également une manière d'apporter de la sécurité grâce au développement économique. Regarder vers l'ouest L'Angola c'est aussi le deuxième exportateur de pétrole brut du continent. C'est également un État africain qui reste ouvert à des accords commerciaux avec les capitales occidentales, contrairement à d'autres pays qui préfèrent se tourner vers de nouveaux alliés. L'exploitation et la réhabilitation de cette ligne ferroviaire a ainsi de multiples objectifs. Déjà, pour l'Angola, il y a un enjeu de concurrence au sein-même du continent. Aujourd'hui, les minéraux qui sont extraits de ces mines prennent souvent la direction de l'Afrique du Sud ou de la Tanzanie pour être exportées par exemple via les ports de Durban ou de Dar es Salaam. L'idée est donc d'ouvrir une nouvelle route vers l'ouest grâce au port de Lobito. Proposer une alternative à la Chine Mais si l'on dézoome, ce que l'on constate, c'est la présence de la Chine sur le continent. Pékin a investi des milliards de dollars en infrastructures ces dernières décennies dans le cadre de son projet des nouvelles routes de la soie. En septembre, lors du forum sur la coopération sino-africaine, le président chinois Xi Jinping a même promis une aide financière de 50 milliards de dollars sur trois ans aux pays du continent. L'idée pour les Etats-Unis est donc là: apporter une alternative à cette présence chinoise sur le sol africain, avec cette ambition pour l'Angola. Diversifier son activité et qu'il ne soit plus uniquement dépendant de l'exportation de pétrole. À écouter aussiChine-Afrique : un partenariat « gagnant-gagnant » ?Au-delà, Washington veut que ces investissements profitent à toute la région. Cette ligne ferroviaire de plusieurs centaines de kilomètres entre Lobito en Angola et la RDC et la Zambie réduit les coûts de transport et les délais de livraison, ce qui favorise l'économie et d'autres investissements. Les Etats-Unis ont beaucoup à y gagner en termes de contrats, qu'il s'agisse du secteur des télécommunications, du génie civil, de l'agroalimentaire ou encore des énergies vertes. Pourtant une interrogation prédomine: quelle sera la politique africaine de Donald Trump? Le futur président américain a toujours été assez indifférent vis à vis de l'Afrique mais sa volonté de mener une guerre commerciale à Pékin pourrait changer sa vision des choses !
Améliorer le bien-être mental des mères en Zambie Les brèves du jour Le laboratoire de l'Unil où lʹon utilise le sommeil pour comprendre le cerveau La science en chansons: "Lumière bleue"
Philippe Gougler revient sur son incroyable voyage à bord d'un train de luxe en Zambie. Un trajet à bord d'une locomotive à vapeur écossaise de 1924 ! Chaque week-end, retrouvez les meilleurs moments de l'émission "Ça va faire des histoires" diffusée durant l'été 2024 sur RTL. Jean-Michel Zecca avait réuni les meilleurs experts de RTL pour un grand concours d'anecdotes.
Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur le maïs contaminé en Zambie, l'attaque du Hezbollah contre Israël et l'organisation de trois scrutins au Tchad pour la fin de l'année. Sénégal : l'opposition fait allianceCinq mois après la victoire de Bassirou Diomaye Faye à la présidentielle, l'opposition a créé une nouvelle coalition en vue d'éventuelles élections législatives. Une candidature et une liste unique peuvent-elles ressortir de cette alliance ? Quelles sont leurs chances face au parti présidentiel ? Comment expliquer l'absence du Parti démocratique sénégalais (PDS) de Karim Wade de la coalition ?Avec Théa Ollivier, journaliste au service Afrique de RFI.Zambie : du maïs contaminé suscite l'inquiétudeLa Zambie est confrontée à une contamination d'une partie de son maïs, aliment de base de la population. Déjà frappé par la sécheresse, le pays est maintenant victime d'un champignon dangereux pour l'homme. Comment expliquer cette contamination ? Y a-t-il des risques que ce maïs soit exporté dans les pays frontaliers ?Avec Simon Rozé, chef du service Environnement de RFI.Guerre Israël-Hamas : vers un tournant du conflit après l'attaque du Hezbollah ?Dimanche 25 août 2024, le Hezbollah libanais a lancé une attaque d'envergure contre Israël en riposte à la mort de l'un de ses commandants, tué par les Israéliens, fin juillet à Beyrouth. Comment cette attaque a-t-elle pu être rapidement déjouée par l'armée israélienne ? Ces événements annoncent-ils une nouvelle escalade de violence dans la région ?Avec Nicolas Falez, journaliste au service international de RFI, envoyé spécial à Jérusalem.Tchad : trois scrutins en décembreAu Tchad, les élections législatives, provinciales et communales auront lieu en même temps, le 29 décembre 2024, avec l'ancien fichier électoral. Pourquoi les autorités ne peuvent-elles pas réaliser un audit du fichier électoral pour ces scrutins ? En vue de ces élections, quel est le poids de l'opposition et notamment des Transformateurs de Succès Masra ?Avec Evariste Ngarleme Toldé, politologue, ancien chercheur à l'Université de N'Djamena.
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Dans cet épisode, Marie, qui est partie 2 ans en mission humanitaire en Zambie avec ses deux enfants de mois de 3 ans, répond à toutes nos questions sur la mission humanitaire. Vers qu'elle ONG se tourner ? Où partir ? L'essentiel à prendre avec soi ? Que faire en cas d'urgence ? Comment se préparer en amont ? Comment anticiper le retour ? Vous allez voir cet épisode est une mine d'informations si vous envisagez un jour de partir en mission humanitaire. On a adoré enregistrer cet épisode avec Marie.**************************************Si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à nous laisser 5 étoiles ou un commentaire sur Apple Podcasts ou Spotify. Ce serait vraiment un sacré coup de pouce pour nous !**************************************Production : Sakti ProductionsVous êtes une marque et vous souhaitez collaborer avec Beau Voyage ? Ecrivez-nous : mariegarreau@saktiproductions.comHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Marie et sa famille décident un jour de couper avec leur confort parisien pour vivre une grande aventure en famille.Mais pour Marie il faut qu'il y ait du sens, un but. Elle opte pour la mission humanitaire.Il faut alors trouver la bonne ONG qui les encadrera et qui acceptera de les faire partir avec des petits de 2 et 3 ans.S'en suit 1 an de formation de suivi pour vérifier que la tribu est bien prête, un appart a rendre, des boulots a quitté Et puis un jour alors qu'ils ont tout lâché, ils apprennent leur destination.Ce sera la Zambie, un des pays les plus pauvres du globe. Pendant 2 ans. Sans retour en France possible.Marie et sa famille posent leur valise dans une toute petite ville avec une route goudronnée et un unique feu de signalisation. Pour Beau Voyage elle nous raconte son année de préparation, le grand départ et son arrivée sur place. Elle nous raconte l'arrivée de ses enfants dans la petite école du coin, et ses grands bonheurs. La bas, pas d'eau potable, pas de TV et pas grand chose à part la nature.Il faut apprendre à élever ses enfants différemment, retrouver du temps long et cultiver son jardin. C'est un peu fou.Elle nous a parle aussi de Sa mission sur le terrain, sa vie de famille un peu chamboulé et le difficile retour à la normale avec des enfants qui ont vécu 24 mois en liberté et en autonomie.On a adoré cet épisode et on espère qu'il vous plaira tout autant !**************************************Si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à nous laisser 5 étoiles ou un commentaire sur Apple Podcasts ou Spotify. Ce serait vraiment un sacré coup de pouce pour nous !**************************************Production : Sakti ProductionsVous êtes une marque et vous souhaitez collaborer avec Beau Voyage ? Ecrivez-nous : mariegarreau@saktiproductions.comHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En Zambie, adapter l'agriculture face à la sécheresseC'est un pays au bord du gouffre. Un pays, où des millions de personnes sont menacées de famine. Confrontée à l'une des pires sécheresses de son histoire, renforcée par le phénomène climatique El Nino, la Zambie est, depuis avril 2024, en situation de catastrophe nationale. L'urgence est telle que le président, Hakainde Hichilema, a dû réclamer une aide d'urgence de 900 millions de dollars à la communauté internationale, seule et unique bouée de secours pour un État déclaré en état de faillite depuis 2020.80% des récoltes de maïs ont été détruites, dans un pays où plus de 70% de la population dépend de l'agriculture pour survivre.Mais la sécheresse a également provoqué l'assèchement des cours d'eau qui alimentent les barrages, privant le pays d'électricité et plongeant l'économie dans une crise sans précédent. Ces dernières années, les catastrophes climatiques se multiplient dans toute l'Afrique australe et ont contraint des États comme la Zambie à tenter d'adapter leur modèle agricole. Comment et pour quels résultats ?Un Grand reportage d'Igor Strauss qui s'entretient avec Jacques Allix. Les Champs-Élysées : dans les coulisses de la plus belle avenue du mondeD'où vient cette affirmation quand on sait que les Parisiens la boudent et que seuls les touristes semblent s'y précipiter pour se prendre en photo ou visiter les magasins de luxe ? Construite au XVIIè siècle, l'avenue n'a pas toujours été prestigieuse. Mais, depuis toujours en revanche, elle semble avoir été érigée en symbole de célébration de toutes sortes, on y fait le fête et on y manifeste.Un Grand reportage de Laura Taouchanov qui s'entretient avec Jacques Allix.
Le Journal en français facile du jeudi 30 mai 2024, 18h00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : https://rfi.my/AeJh.A