Podcast appearances and mentions of Laurent Gbagbo

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Laurent Gbagbo

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Appels sur l'actualité
[Vos questions] Les BRICS s'élargissent avec six nouveaux pays

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Aug 25, 2023 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les déclarations de Laurent Gbagbo et sur l'organisation du pont aérien par l'Union Européenne vers Goma en RDC. Côte d'Ivoire : Laurent Gbagbo ne boycottera plus les élections En Côte d'Ivoire, Laurent Gbagbo a annoncé abandonner la stratégie du boycott pour les prochains scrutins, même en cas de fraudes. Pourquoi a-t-il choisi de mettre fin à sa stratégie de boycott maintenant ? Laurent Gbagbo entretient-il toujours des ambitions présidentielles ? Après la mort d'Henri Konan Bédié, quelle forme peut prendre l'alliance entre le parti de Laurent Gbagbo et le PDCI ? Avec Bineta Diagne, correspondante permanente de RFI à Abidjan.BRICS : six nouveaux pays intègrent l'organisation Lors du sommet des Brics qui s'est achevé jeudi 24 août, les pays membres ont annoncé accueillir six nouveaux pays au sein de leur organisation. Comment expliquer ces nouvelles entrées, douze ans après la dernière adhésion ? Sur quels critères se sont-ils appuyés ? L'Arabie Saoudite et l'Ethiopie font partie des nouveaux venus. Comment l'expliquer alors que leurs économies ne sont pas au même niveau ? De quelle manière ces pays peuvent-ils tirer profit de l'organisation ? A l'inverse, que peuvent-ils apporter au groupe ? Avec Jean-Joseph Boillot, conseiller à l'institut de recherche internationales IRIS pour les pays émergents.RDC : l'Union européenne active un pont aérien humanitaire vers Goma L'Union européenne organise un pont aérien humanitaire dans l'est de la RDC pour venir en aide aux populations touchées par la rébellion du M23. Quelle est la gravité de la situation humanitaire dans l'est du pays ? Le pont aérien est-il suffisant ? En plus de l'aide humanitaire, l'Union européenne envisage-t-elle des solutions diplomatiques pour mettre fin au conflit ? Avec Christophe Vogel, chercheur à l'Université de Gand et co-fondateur de l'institut Ebuteli en RDC. 

Journal de l'Afrique
Maryama Cham, la nouvelle star montante de la musique gambienne

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Aug 22, 2023 13:24


Une jeune artiste veut bousculer l'industrie musicale gambienne dominée par les hommes : Maryama Cham est l'une des nouvelles voix de la scène gambienne. En dehors de la musique, cette artiste s'engage également pour plusieurs causes telles que l'égalité entre hommes et femmes ou encore l'écologie. Un reportage d'Elimane Ndao, Sam Bradpiece et Mbay Ndir.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] L'Égypte et l'Éthiopie acceptent de discuter du barrage de la Renaissance

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jul 21, 2023 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur un accord électoral entre le PDCI et le MGC, sur une éventuelle inculpation de Donald Trump et sur le transfert de Seko Fofana au club saoudien, Al-Nassr. Égypte/Éthiopie : vers la fin des tensions autour du grand barrage de la Renaissance ? L'Égypte et l'Éthiopie se donnent quatre mois pour trouver un accord concernant le Grand barrage de la Renaissance. Comment expliquer ces discussions entre les deux pays après des années de frictions ? Pourraient-elles déboucher sur un accord contraignant ? Avec Franck Galland, chercheur associé à Fondation pour la recherche stratégique, spécialiste de de la géopolitique de l'eau. Côte d'Ivoire : l'alliance inattendue entre Simone Gbagbo et le PDCI À quelques semaines des élections municipales en Côte d'Ivoire, le parti de Simone Gbagbo a décidé de s'allier avec le PDCI à Yopougon. Peut-on s'attendre à ce que cet accord soit renouvelé dans d'autres communes ? Quelle a été la réaction du parti de Laurent Gbagbo ? Avec Eddie Guipié, chercheur en Science politique à l'Université de Korhogo. États-Unis : vers une nouvelle inculpation de Donald Trump? Sur les réseaux sociaux, Donald Trump a annoncé sa prochaine audition devant un grand jury pour son rôle dans l'attaque du Capitole. Malgré ses déboires judiciaires, l'ancien président est toujours aussi populaire. Comment expliquer ce phénomène ? Cette nouvelle procédure pourrait-elle empêcher sa candidature à l'élection présidentielle de 2024 ? Avec Françoise Coste, historienne, professeure à l'Université Toulouse 2, spécialiste de la droite américaine et du parti républicain. Football : Seko Fofana rejoint Cristiano Ronaldo à Al-Nassr L'ancien capitaine du RC Lens Seko Fofana vient de signer avec le club saoudien Al-Nassr. Pourquoi a-t-il décidé de rejoindre l'Arabie saoudite alors qu'il avait l'opportunité de jouer la Ligue des champions ? Comment expliquer que les clubs saoudiens arrivent à séduire des joueurs de moins de trente ans ? Avec Victor Missistrano, journaliste au service des Sports à RFI.  

Journal de l'Afrique
Tunisie : les migrants chassés de Sfax après la mort d'un jeune homme

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jul 5, 2023 13:22


La situation reste tendue à Sfax après la mort, le 3 juillet, d'un Tunisien poignardé lors d'une altercation avec des migrants subsahariens. Depuis plusieurs semaines, la deuxième ville du pays est le théâtre d'échauffourées entre migrants et habitants, une manifestation anti-migrants a eu lieu le 25 juin. La police a procédé à l'évacuation de migrants. Le reportage à Sfax de Lilia Blaise et Hamdi Tlili.

Revue de presse Afrique
À la Une: la Minusma, clap de fin

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jun 30, 2023 4:37


Fin de mission ce soir. Et à partir de demain, bouclage des cantines et lever de camp pour les Casques bleus, au Mali... C'est ce que veut Bamako et, sauf contrordre, ce que devrait décider, ce vendredi, le Conseil de sécurité des Nations Unies.Sur place, Maliweb a déjà tourné la page de la Minusma, invitant ses lecteurs à « changer de logique pour réinventer (le) pays », afin de « faire naître un nouveau Mali plus prospère qui fera la fierté des générations futures ».La Minusma, histoire ancienne ? Le journal bamakois L'Essor ne laisse pas entendre autre chose, en soulignant que cette décision de retrait de la Minusma a reçu « le soutien sans ambages de la classe politique malienne de façon générale et de la société civile ». Du reste, relève L'Essor, la douane vient de recevoir instruction « d'interrompre immédiatement les importations de tous matériels à destination de la mission onusienne jusqu'à la date de son retrait définitif du territoire du Mali ».Comme quoi le Mali « veut qu'on obéisse à son injonction ! », pointe le journal Aujourd'hui au Faso. Compréhensif, ce quotidien ouagalais souligne que la Minusma est la mission « la plus coûteuse de l'ONU », (1,2 milliard de dollars par an).Entre Bamako et la Minusma, « le divorce est déjà consommé », formule cet autre quotidien burkinabè qu'est Le Pays. Lequel journal admet qu'au Mali comme en RDC, les missions de maintien de la paix des Nations-Unies engloutissent des budgets « colossaux » pour des résultats « pas toujours à la hauteur des attentes des populations en terme de sécurité ».Issa Malick Coulibaly contre-attaque En Côte d'Ivoire, Issa Malick Coulibaly hausse le ton dans la précampagne électorale. Candidat du PPA-CI à la mairie de Korhogo lors des élections municipales du 2 septembre prochain, cet ancien ministre de Laurent Gbagbo répond aux récentes attaques de son rival du RHDP, le député Lassina Ouattara, alias Lass PR, un personnage « sans envergure ni épaisseur politique », énonce Le Temps, à Abidjan. Lequel quotidien proche de Laurent Gbagbo se borne, en fait, à publier des extraits d'un article du journal français en ligne Mondafrique. Dans le portrait du candidat du RHDP à l'élection municipale de Korhogo, ce site rappelle que Lass PR fut « planton » à la mairie de cette ville du nord ivoirien, « avant de s'expatrier durant 25 ans aux Etats-Unis, où il exercera notamment la profession de technicien de surface dans un restaurant ». Face à lui, Issa Malick Coulibaly se garde « de nourrir le sentiment d'hégémonie de sa noble famille dans le septentrion ivoirien », pointe Mondafrique. Evoquant les « nombreux dons publics » faits par Lass PR durant cette pré-campagne, Issa Malick Coulibaly dit à ce journal que, lui, agit plutôt « dans discrétion » et signale que les populations bénéficiaires des dons de Lass PR les considèrent « comme humiliants et même dangereux pour leur sécurité ». Lass PR, du balai !Dans cet entretien à Mondafrique, le docteur Issa Malick Coulibaly assure avoir noué « des partenariats locaux solides avec les Soroïstes, avec l'APR (Alliance pour la République), le RPP (Rassemblement pour la paix et le progrès), l'AIRD (Alliance ivoirienne pour la République et la démocratie) », le tout venant s'appuyer sur l'alliance avec le PDCI-RDA, qui « fonctionne bien », dit-il. Et il assure que liste qu'il conduit « sera constituée de conseillers municipaux de ces six formations », avant de saluer « l'ensemble des autres communautés religieuses de Côte d'Ivoire et de Korhogo, avec lesquelles (il) entretien(t) d'excellentes relations ».Tshisekedi, le discours d'un chefLes 63 ans, enfin, de l'indépendance de la RDC, dont l'intégrité territoriale est menacée par une force d'occupation étrangère, a dénoncé le président Tshisékédi. « Qu'avons-nous fait en 63 ans d'indépendance ? », se demande en Une, Le Nouvel Observateur. « Il est temps que cette question nous taraude l'esprit jour et nuit, enjoint ce journal kinois (…) En ce 63ème anniversaire de l'Indépendance du pays, il importe aux Congolais de prendre conscience de la tâche qui est le sien, de se mettre enfin débout pour bâtir un pays plus beau autour du majestueux fleuve Congo, comme le souligne le refrain de notre hymne national ».Comme le souligne Media Congo, le président Tshisekedi encourage le gouvernement de continuer à maintenir l'effort pour « que toute aventure belliqueuse sur la terre congolaise soit suicidaire pour quiconque la tenterait ».

Revue de presse Afrique
À la Une: la Minusma, clap de fin

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jun 30, 2023 4:37


Fin de mission ce soir. Et à partir de demain, bouclage des cantines et lever de camp pour les Casques bleus, au Mali... C'est ce que veut Bamako et, sauf contrordre, ce que devrait décider, ce vendredi, le Conseil de sécurité des Nations Unies.Sur place, Maliweb a déjà tourné la page de la Minusma, invitant ses lecteurs à « changer de logique pour réinventer (le) pays », afin de « faire naître un nouveau Mali plus prospère qui fera la fierté des générations futures ».La Minusma, histoire ancienne ? Le journal bamakois L'Essor ne laisse pas entendre autre chose, en soulignant que cette décision de retrait de la Minusma a reçu « le soutien sans ambages de la classe politique malienne de façon générale et de la société civile ». Du reste, relève L'Essor, la douane vient de recevoir instruction « d'interrompre immédiatement les importations de tous matériels à destination de la mission onusienne jusqu'à la date de son retrait définitif du territoire du Mali ».Comme quoi le Mali « veut qu'on obéisse à son injonction ! », pointe le journal Aujourd'hui au Faso. Compréhensif, ce quotidien ouagalais souligne que la Minusma est la mission « la plus coûteuse de l'ONU », (1,2 milliard de dollars par an).Entre Bamako et la Minusma, « le divorce est déjà consommé », formule cet autre quotidien burkinabè qu'est Le Pays. Lequel journal admet qu'au Mali comme en RDC, les missions de maintien de la paix des Nations-Unies engloutissent des budgets « colossaux » pour des résultats « pas toujours à la hauteur des attentes des populations en terme de sécurité ».Issa Malick Coulibaly contre-attaque En Côte d'Ivoire, Issa Malick Coulibaly hausse le ton dans la précampagne électorale. Candidat du PPA-CI à la mairie de Korhogo lors des élections municipales du 2 septembre prochain, cet ancien ministre de Laurent Gbagbo répond aux récentes attaques de son rival du RHDP, le député Lassina Ouattara, alias Lass PR, un personnage « sans envergure ni épaisseur politique », énonce Le Temps, à Abidjan. Lequel quotidien proche de Laurent Gbagbo se borne, en fait, à publier des extraits d'un article du journal français en ligne Mondafrique. Dans le portrait du candidat du RHDP à l'élection municipale de Korhogo, ce site rappelle que Lass PR fut « planton » à la mairie de cette ville du nord ivoirien, « avant de s'expatrier durant 25 ans aux Etats-Unis, où il exercera notamment la profession de technicien de surface dans un restaurant ». Face à lui, Issa Malick Coulibaly se garde « de nourrir le sentiment d'hégémonie de sa noble famille dans le septentrion ivoirien », pointe Mondafrique. Evoquant les « nombreux dons publics » faits par Lass PR durant cette pré-campagne, Issa Malick Coulibaly dit à ce journal que, lui, agit plutôt « dans discrétion » et signale que les populations bénéficiaires des dons de Lass PR les considèrent « comme humiliants et même dangereux pour leur sécurité ». Lass PR, du balai !Dans cet entretien à Mondafrique, le docteur Issa Malick Coulibaly assure avoir noué « des partenariats locaux solides avec les Soroïstes, avec l'APR (Alliance pour la République), le RPP (Rassemblement pour la paix et le progrès), l'AIRD (Alliance ivoirienne pour la République et la démocratie) », le tout venant s'appuyer sur l'alliance avec le PDCI-RDA, qui « fonctionne bien », dit-il. Et il assure que liste qu'il conduit « sera constituée de conseillers municipaux de ces six formations », avant de saluer « l'ensemble des autres communautés religieuses de Côte d'Ivoire et de Korhogo, avec lesquelles (il) entretien(t) d'excellentes relations ».Tshisekedi, le discours d'un chefLes 63 ans, enfin, de l'indépendance de la RDC, dont l'intégrité territoriale est menacée par une force d'occupation étrangère, a dénoncé le président Tshisékédi. « Qu'avons-nous fait en 63 ans d'indépendance ? », se demande en Une, Le Nouvel Observateur. « Il est temps que cette question nous taraude l'esprit jour et nuit, enjoint ce journal kinois (…) En ce 63ème anniversaire de l'Indépendance du pays, il importe aux Congolais de prendre conscience de la tâche qui est le sien, de se mettre enfin débout pour bâtir un pays plus beau autour du majestueux fleuve Congo, comme le souligne le refrain de notre hymne national ».Comme le souligne Media Congo, le président Tshisekedi encourage le gouvernement de continuer à maintenir l'effort pour « que toute aventure belliqueuse sur la terre congolaise soit suicidaire pour quiconque la tenterait ».

Éco d'ici éco d'ailleurs
Adama Bictogo: «comment créer des champions en Côte d'Ivoire»

Éco d'ici éco d'ailleurs

Play Episode Listen Later Jun 3, 2023 48:30


En Côte d'Ivoire, c'est une personnalité d'envergure, à la lisière de l'économie et de la politique : Adama Bictogo est le grand invité de l'économie RFI / Jeune Afrique. Président de l'Assemblée nationale, ancien secrétaire exécutif du RHDP, candidat aux élections locales dans la commune de Yopougon et fondateur de Snedai, un groupe présent dans de nombreuses activités comme les technologies de l'information et de la communication, l'énergie, le transport, l'immobilier et les travaux publics.  Une émission à retrouver en vidéo sur la chaîne Youtube de RFI (playlist Grand invité de l'économie). Retrouvez-nous aussi sur Facebook.L'entretien est enregistré à l'Hôtel Sofitel Ivoire d'Abidjan à l'occasion de l'Africa CEO Forum, le grand rendez-vous annuel du secteur privé en Afrique, qui réunit des centaines de chefs d'entreprise et de décideurs économiques du continent, dont des responsables politiques.  Pendant près d'une heure, Bruno Faure (RFI) et Aurélie M'Bida (Jeune Afrique) l'interrogent sur son parcours à double casquette, sa vision de l'économie ivoirienne et continentale dans le contexte mondial bouleversé par la guerre en Ukraine et l'instabilité dans de nombreux pays. Adama Bictogo répond ensuite à des questions sur sa candidature à Yopougon notamment face à Michel Gbagbo (PPA-CI), le processus électoral en Côte d'Ivoire à deux ans de la présidentielle, le travail parlementaire alors qu'il a été désigné à la quasi-unanimité, avec l'accord d'Alassane Ouattara, Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo.  Dans la troisième partie de l'émission, sont abordées des questions internationales comme la situation au Sénégal depuis la condamnation de l'opposant Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme, la coopération avec le Burkina Faso dirigé par une junte militaire et avec la France malgré son progressif désengagement. Enfin, Adama Bictogo fait le point sur la préparation de la Coupe d'Afrique des Nations de football qui se tiendra en Côte d'Ivoire en janvier 2024 et se dit convaincu de la victoire des Éléphants, l'équipe nationale. 

Eco d'ici Eco d'ailleurs
Adama Bictogo: «comment créer des champions en Côte d'Ivoire»

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Play Episode Listen Later Jun 3, 2023 48:30


En Côte d'Ivoire, c'est une personnalité d'envergure, à la lisière de l'économie et de la politique : Adama Bictogo est le grand invité de l'économie RFI / Jeune Afrique. Président de l'Assemblée nationale, ancien secrétaire exécutif du RHDP, candidat aux élections locales dans la commune de Yopougon et fondateur de Snedai, un groupe présent dans de nombreuses activités comme les technologies de l'information et de la communication, l'énergie, le transport, l'immobilier et les travaux publics.  Une émission à retrouver en vidéo sur la chaîne Youtube de RFI (playlist Grand invité de l'économie). Retrouvez-nous aussi sur Facebook.L'entretien est enregistré à l'Hôtel Sofitel Ivoire d'Abidjan à l'occasion de l'Africa CEO Forum, le grand rendez-vous annuel du secteur privé en Afrique, qui réunit des centaines de chefs d'entreprise et de décideurs économiques du continent, dont des responsables politiques.  Pendant près d'une heure, Bruno Faure (RFI) et Aurélie M'Bida (Jeune Afrique) l'interrogent sur son parcours à double casquette, sa vision de l'économie ivoirienne et continentale dans le contexte mondial bouleversé par la guerre en Ukraine et l'instabilité dans de nombreux pays. Adama Bictogo répond ensuite à des questions sur sa candidature à Yopougon notamment face à Michel Gbagbo (PPA-CI), le processus électoral en Côte d'Ivoire à deux ans de la présidentielle, le travail parlementaire alors qu'il a été désigné à la quasi-unanimité, avec l'accord d'Alassane Ouattara, Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo.  Dans la troisième partie de l'émission, sont abordées des questions internationales comme la situation au Sénégal depuis la condamnation de l'opposant Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme, la coopération avec le Burkina Faso dirigé par une junte militaire et avec la France malgré son progressif désengagement. Enfin, Adama Bictogo fait le point sur la préparation de la Coupe d'Afrique des Nations de football qui se tiendra en Côte d'Ivoire en janvier 2024 et se dit convaincu de la victoire des Éléphants, l'équipe nationale. 

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] Côte d'Ivoire: l'avenir politique de Gbagbo reste compromis

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later May 23, 2023 20:00


En Côte d'Ivoire, le parti de Laurent Gbagbo dénonce une « provocation inacceptable ». L'ancien président reste radié de la liste électorale, compromettant son avenir politique. Quelles conséquences sur la réconciliation nationale ? Nous lançons le débat !

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Pourquoi Laurent Gbagbo reste privé du droit de vote?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later May 23, 2023 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'opération controversée « Wuambushu » à Mayotte, sur le prix Marc-Vivien Foé 2023 et sur le déploiement de la SADC en République Démocratique du Congo. Côte d'Ivoire : Laurent Gbagbo, loin des urnesEn Côte d'Ivoire, le PPA-CI a critiqué l'absence de Laurent Gbagbo de la liste électorale. Comment expliquer cette décision malgré la grâce accordée par Alassane Ouattara à l'ancien président ? Quels sont les moyens de recours dont dispose le parti de Gbagbo pour le réintégrer à la liste électorale ?  Avec Bineta Diagne, correspondante permanente de RFI.  Mayotte : début de l'opération controversée « Wuambushu »  Ce lundi 22 mai 2023, l'opération anti-immigration illégale a officiellement été lancée avec la démolition de Talus 2, un des plus importants bidonvilles de l'île. Pourquoi la justice a-t-elle finalement donné son accord après avoir suspendu l'opération, un mois plus tôt ? Que deviennent les habitants de ce bidonville ? Avec Lola Fourmy, envoyée spéciale de RFI à Mayotte.Football : qui sera le meilleur joueur africain de Ligue 1 ? Seko Fofana, Chancel Mbemba et Terem Moffi sont les trois finalistes du prix Marc-Vivien Foé 2023 qui récompense le meilleur footballeur africain évoluant en Ligue 1. Pourquoi ces trois joueurs ont-ils retenu l'attention du jury ?  Avec Olivier Pron, journaliste au service des sports de RFI.   RDC : vers un déploiement de la SADC dès juin ? Les forces de la SADC devraient être déployées dans l'est de la RDC dès la mi-juin 2023. Avec l'arrivée des troupes d'Afrique australe, le gouvernement a-t-il envisagé le départ de la force de l'EAC ? À quoi peut-on s'attendre pour le déploiement de la SADC ? Avec Onesphore Sematumba, analyste pour la région des Grands Lacs pour International Crisis Group. 

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] Côte d'Ivoire: Laurent Gbagbo va-t-il recouvrer ses droits civiques?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Apr 17, 2023 20:00


En Côte d'Ivoire, le PPA-CI, le parti de Laurent Gbagbo, a une fois de plus demandé l'amnistie de l'ex-président, privé de ses droits civiques. Que vous inspire cette revendication ? Une amnistie permettrait-elle de tourner définitivement la page de la crise post-électorale de 2010 ? Nous lançons le débat.

enc laurent gbagbo droits civiques
Appels sur l'actualité
[Vos réactions] Côte d'Ivoire: quel avenir politique pour Laurent Gbagbo?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Apr 4, 2023 20:00


Deux ans jour pour jour après son acquittement définitif par la CPI, Laurent Gbagbo a tenu vendredi (31 mars 2023) son premier grand rassemblement depuis son retour en Côte d'Ivoire. L'ex-président a-t-il réussi son meeting ? À quelques mois des municipales et des régionales, et à deux ans de la présidentielle, quel est son avenir politique ?  * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] Présidentielle en Côte d'Ivoire: vers un retour de la limite d'âge?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jan 17, 2023 20:00


À quand le rajeunissement des candidats à l'élection présidentielle en Côte d'ivoire ? Sur RFI, Jean-Louis Billon, vice-président du PDCI, s'est positionné contre la candidature d'Henri Konan Bédié en 2025 en évoquant la nécessité de réintroduire une limite d'âge pour briguer la magistrature suprême. Nous lançons le débat. * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu

Revue de presse Afrique
À la Une: les législatives sans exclusive du Bénin

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jan 6, 2023 3:56


J-2 avant les élections législatives au Bénin. C'est aujourd'hui que prend fin la campagne électorale. Et en effet, ce scrutin se veut inclusif car, sur sept partis en lice, pas moins de trois formations se réclamant de l'opposition y participent, le parti Les Démocrates, de l'ancien président Thomas Boni Yayi notamment. Sur place, les agents électoraux sont « prêts », clame La Nation. Reportage à l'appui, le journal gouvernemental béninois assure que les jeunes assesseurs qui, dans les bureaux de vote, veilleront, dimanche, au bon déroulement des élections, ont été dûment formés. « Il leur faut une formation pour qu'ils puissent remplir leur cahier des charges, avant et pendant le scrutin, souligne La Nation. Il y a plusieurs modules prévus pour cette formation. Un accent sera mis sur le rôle des agents électoraux avant et pendant le scrutin, les infractions et les sanctions prévues par la loi », explique à ce quotidien un responsable de ladite formation. Le déroulement du scrutin, donc, mais pas que… Dernières déclarations politiques ici ou là dans la presse béninoise, comme celle, par exemple, de Thomas Boni Yayi reprise par le site de La Nouvelle Tribune. Le président d'honneur du parti Les Démocrates y lance un syllogisme de campagne électorale : « si c'est la rupture de la rupture, je suis preneur, donc je suis démocrate. » Au-delà des seules frontières du Bénin, ces législatives de dimanche retiennent aussi l'attention du journal Mourya, La voix du Niger. Lequel salue « la première élection pluraliste de l'ère Talon […] Car grande fut la rupture démocratique sous le régime de Talon. Le Bénin a fait un grand pas en arrière, perdant ainsi tous les acquis démocratiques, fruits de la conférence nationale souveraine ». Et Mourya de s'interroger sur « la carte que voudrait jouer Talon » qui se retrouve, selon ce quotidien nigérien, « face à son propre "Talon d'Achille" ». Les 46 Ivoiriens du Mali toujours sous les verrous L'affaire des 46 soldats ivoiriens condamnés au Mali. Soupçonnés d'être des « mercenaires » par Bamako… Ils y sont toujours sous les verrous. Le président du Mali Assimi Goïta « dribble Alassane Ouattara », le président ivoirien, formule, en Côte d'Ivoire, le quotidien L'Héritage, proche du PDCI de l'ex-président Henri Konan Bédié. Et comme le président en exercice de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest a dit qu'il n'y aurait pas de sanctions contre le Mali dans l'immédiat malgré l'ultimatum de ladite Cédéao, pour laisser la médiation togolaise travailler à la libération des 46 militaires ivoiriens détenus au Mali depuis juillet, le quotidien Le Temps, proche de l'ex-président Laurent Gbagbo, estime que « c'est à croire que l'organisation abandonne Ouattara dans ses démêlés avec son voisin du Nord ». « Qu'est-ce qui coince pour que le dossier continue de traîner en longueur, se demande, au Burkina Faso, le quotidien Le Pays ? Qu'est-ce qui coince pour que le médiateur en chef, le président togolais, Faure Gnassingbé, prenne son avion… de pèlerin pour rallier Lomé-Bamako-Abidjan en une journée ? Est-ce pour s'assurer d'éventuelles garanties quant à la parole donnée de part et d'autre dans le cadre du mémorandum secret censé résoudre l'équation ? Ou bien y a-t-il d'autres points d'achoppement ? L'histoire le dira sans doute », soupire Le Pays. Son confrère ouagalais WakatSera s'impatiente et trouve lui aussi que « le suspense n'a que trop duré dans cette affaire que certains trouvent comme un malin plaisir à laisser s'éterniser, alors que d'autres souffrent de l'absence des leurs auprès de leurs familles. Le court séjour du médiateur attitré du Mali, ressemble, à s'y méprendre à la fin du calvaire pour les 46. En tout cas, il souffle comme un air de secret de confessionnal, dans lequel les acteurs de la crise semblent peaufiner la stratégie de libération des 46 soldats ivoiriens, un plan qui, a priori n'humiliera aucune des parties en négociation », estime ce quotidien ouagalais.

Revue de presse Afrique
À la Une: les législatives sans exclusive du Bénin

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jan 6, 2023 3:56


J-2 avant les élections législatives au Bénin. C'est aujourd'hui que prend fin la campagne électorale. Et en effet, ce scrutin se veut inclusif car, sur sept partis en lice, pas moins de trois formations se réclamant de l'opposition y participent, le parti Les Démocrates, de l'ancien président Thomas Boni Yayi notamment. Sur place, les agents électoraux sont « prêts », clame La Nation. Reportage à l'appui, le journal gouvernemental béninois assure que les jeunes assesseurs qui, dans les bureaux de vote, veilleront, dimanche, au bon déroulement des élections, ont été dûment formés. « Il leur faut une formation pour qu'ils puissent remplir leur cahier des charges, avant et pendant le scrutin, souligne La Nation. Il y a plusieurs modules prévus pour cette formation. Un accent sera mis sur le rôle des agents électoraux avant et pendant le scrutin, les infractions et les sanctions prévues par la loi », explique à ce quotidien un responsable de ladite formation. Le déroulement du scrutin, donc, mais pas que… Dernières déclarations politiques ici ou là dans la presse béninoise, comme celle, par exemple, de Thomas Boni Yayi reprise par le site de La Nouvelle Tribune. Le président d'honneur du parti Les Démocrates y lance un syllogisme de campagne électorale : « si c'est la rupture de la rupture, je suis preneur, donc je suis démocrate. » Au-delà des seules frontières du Bénin, ces législatives de dimanche retiennent aussi l'attention du journal Mourya, La voix du Niger. Lequel salue « la première élection pluraliste de l'ère Talon […] Car grande fut la rupture démocratique sous le régime de Talon. Le Bénin a fait un grand pas en arrière, perdant ainsi tous les acquis démocratiques, fruits de la conférence nationale souveraine ». Et Mourya de s'interroger sur « la carte que voudrait jouer Talon » qui se retrouve, selon ce quotidien nigérien, « face à son propre "Talon d'Achille" ». Les 46 Ivoiriens du Mali toujours sous les verrous L'affaire des 46 soldats ivoiriens condamnés au Mali. Soupçonnés d'être des « mercenaires » par Bamako… Ils y sont toujours sous les verrous. Le président du Mali Assimi Goïta « dribble Alassane Ouattara », le président ivoirien, formule, en Côte d'Ivoire, le quotidien L'Héritage, proche du PDCI de l'ex-président Henri Konan Bédié. Et comme le président en exercice de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest a dit qu'il n'y aurait pas de sanctions contre le Mali dans l'immédiat malgré l'ultimatum de ladite Cédéao, pour laisser la médiation togolaise travailler à la libération des 46 militaires ivoiriens détenus au Mali depuis juillet, le quotidien Le Temps, proche de l'ex-président Laurent Gbagbo, estime que « c'est à croire que l'organisation abandonne Ouattara dans ses démêlés avec son voisin du Nord ». « Qu'est-ce qui coince pour que le dossier continue de traîner en longueur, se demande, au Burkina Faso, le quotidien Le Pays ? Qu'est-ce qui coince pour que le médiateur en chef, le président togolais, Faure Gnassingbé, prenne son avion… de pèlerin pour rallier Lomé-Bamako-Abidjan en une journée ? Est-ce pour s'assurer d'éventuelles garanties quant à la parole donnée de part et d'autre dans le cadre du mémorandum secret censé résoudre l'équation ? Ou bien y a-t-il d'autres points d'achoppement ? L'histoire le dira sans doute », soupire Le Pays. Son confrère ouagalais WakatSera s'impatiente et trouve lui aussi que « le suspense n'a que trop duré dans cette affaire que certains trouvent comme un malin plaisir à laisser s'éterniser, alors que d'autres souffrent de l'absence des leurs auprès de leurs familles. Le court séjour du médiateur attitré du Mali, ressemble, à s'y méprendre à la fin du calvaire pour les 46. En tout cas, il souffle comme un air de secret de confessionnal, dans lequel les acteurs de la crise semblent peaufiner la stratégie de libération des 46 soldats ivoiriens, un plan qui, a priori n'humiliera aucune des parties en négociation », estime ce quotidien ouagalais.

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À la Une: Abidjan-Bamako, les retrouvailles

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Play Episode Listen Later Dec 23, 2022 4:33


La libération des 46 soldats ivoiriens détenus au Mali est « actée », nous indique notre correspondant, Serge Daniel. C'est en présence de la médiation togolaise que les deux parties ont signé un mémorandum afin de convenir de la libération des 46 militaires ivoiriens, mais aussi du renforcement des relations entre les deux pays. Et cette annonce a fait couler beaucoup d'encre dans les journaux à Bamako, Abidjan ou Ouagadougou. Dans la capitale malienne, le journal Malikilé se réjouit de ce qu'il appelle « le triomphe de la Raison ! », écrit-il en Une avec un « R » majuscule au mot « raison ». « Il fallait trouver une porte de sortie, aller vers une paix des braves que (Malikilé) n'a cessé d'évoquer dans ses colonnes dès l'éclatement de cette triste affaire, s'autosatisfait ce quotidien. Enfin voilà que nous y sommes », se réjouit encore ce journal bamakois, en rendant hommage au président togolais Faure Gnassingbé, « médiateur discret mais efficace qui vient de réussir la prouesse de résoudre une équation extrêmement complexe ». Avec une formule simple : « que chacun mette un peu d'eau dans son Gnamacoudji » ! » Balle à terre pour les 46 Ivoiriens détenus au Mali À Abidjan aussi, ce vendredi, l'affaire des 46 soldats ivoiriens détenus au Mali a été hissée en Une par plusieurs quotidiens. Sur celle de Le Jour Plus, il est indiqué que le ministre Téné Birahima Ouattara, que les Ivoiriens appellent « photocopie » tant il ressemble physiquement à son président de frère Alassane Ouattara, et Assimi Goïta « ont signé un protocole d'accord à Bamako ». « Assimi Goïta signent un accord », énonce de façon plus concise la Une du journal L'Expression. Protocole d'accord ou accord tout court, pour le quotidien Le Nouveau Réveil, qu'importe, l'essentielle se résume en une phrase. « Abidjan renoue le dialogue avec Bamako », lance la Une de ce journal proche du PDCI-RDA de l'ex-président Henri Konan Bédié. Tandis que, prudemment sans doute, celle du quotidien Le Patriote, proche du président Ouattara, se garde bien de la moindre allusion à l'affaire des 46 militaires ivoiriens détenus au Mali. « Des émissaires de Ouattara chez Goïta », lance plus évasivement « la manchette » du quotidien indépendant L'Inter, tandis que la Une de son confrère Soir Info (qui appartient au même groupe de presse que L'Inter), signale que la journée de jeudi a été « chargée » pour le frère du président Ouattara (qui est, rappelons-le, en charge des affaires de Défense à la tête du ministère du même nom, en Côte d'Ivoire). Soir Info, lui, souligne que « cette visite a surtout permis aux officiels ivoiriens et maliens de se parler directement pour faire avancer le dossier. C'est ce qui a manqué, reconnaît un haut fonctionnaire de Bamako », complète ce quotidien. Lequel, dans la foulée, élargit sa focale pour évoquer plus globalement la « situation politico-diplomatique » actuelle entre la Côte d'Ivoire et le Mali, pour signaler que « des Maliens souhaitent recevoir, à Bamako, Laurent Gbagbo, l'ancien chef de l'État ivoirien ». Vœu émis samedi dernier, 17 décembre, à Bamako, lors d'une conférence de presse, « par Youssouf Diakité, président du Mouvement patriotique et panafricain du Mali et du Dr Sidi Modibo Diarra, président du Ppa-Mali », rapporte donc ce vendredi le journal abidjanais Soir Info. Justement, ce quotidien proche de Laurent Gbagbo qu'est le journal Le Temps se garde bien de faire écho à ces appels panafricanistes et se borne à rappeler ce vendredi que, dans l'affaire dite des « 46 Ivoiriens » détenus au Mali, « les négociations et autres interpellations en passant par des menaces de sanctions sous-régionales et internationales n'ont pas réussi à faire fléchir le pouvoir malien », rappelle ainsi Le Temps. 46 Ivoiriens dans la hotte du Père Noël Que va-t-il se passer à présent ? C'est du côté du Burkina Faso voisin que la question est posée. Le quotidien Wakat Sera se demande en effet si la « fin d'année va (ou non) rimer avec fin de détention » pour les 46 militaires ivoiriens. « Tout concorde à le croire, le vent sec d'harmattan ayant charrié avec la poussière qui le caractérise de bonnes infos venant des bords du Djoliba », formule, dans son habituel style fleuri, Wakat Sera. Lequel journal souligne l'ambiance « fraternelle » dans laquelle ont baigné les échanges à Bamako. « Noël et Saint-Sylvestre auprès des leurs, ce sera le plus beau cadeau offert à ces hommes dont l'absence commence à peser dans leurs familles respectives », soupire Wakat Sera, en concluant « Ça suffit comme ça ! ».

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À la Une: Abidjan-Bamako, les retrouvailles

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Play Episode Listen Later Dec 23, 2022 4:33


La libération des 46 soldats ivoiriens détenus au Mali est « actée », nous indique notre correspondant, Serge Daniel. C'est en présence de la médiation togolaise que les deux parties ont signé un mémorandum afin de convenir de la libération des 46 militaires ivoiriens, mais aussi du renforcement des relations entre les deux pays. Et cette annonce a fait couler beaucoup d'encre dans les journaux à Bamako, Abidjan ou Ouagadougou. Dans la capitale malienne, le journal Malikilé se réjouit de ce qu'il appelle « le triomphe de la Raison ! », écrit-il en Une avec un « R » majuscule au mot « raison ». « Il fallait trouver une porte de sortie, aller vers une paix des braves que (Malikilé) n'a cessé d'évoquer dans ses colonnes dès l'éclatement de cette triste affaire, s'autosatisfait ce quotidien. Enfin voilà que nous y sommes », se réjouit encore ce journal bamakois, en rendant hommage au président togolais Faure Gnassingbé, « médiateur discret mais efficace qui vient de réussir la prouesse de résoudre une équation extrêmement complexe ». Avec une formule simple : « que chacun mette un peu d'eau dans son Gnamacoudji » ! » Balle à terre pour les 46 Ivoiriens détenus au Mali À Abidjan aussi, ce vendredi, l'affaire des 46 soldats ivoiriens détenus au Mali a été hissée en Une par plusieurs quotidiens. Sur celle de Le Jour Plus, il est indiqué que le ministre Téné Birahima Ouattara, que les Ivoiriens appellent « photocopie » tant il ressemble physiquement à son président de frère Alassane Ouattara, et Assimi Goïta « ont signé un protocole d'accord à Bamako ». « Assimi Goïta signent un accord », énonce de façon plus concise la Une du journal L'Expression. Protocole d'accord ou accord tout court, pour le quotidien Le Nouveau Réveil, qu'importe, l'essentielle se résume en une phrase. « Abidjan renoue le dialogue avec Bamako », lance la Une de ce journal proche du PDCI-RDA de l'ex-président Henri Konan Bédié. Tandis que, prudemment sans doute, celle du quotidien Le Patriote, proche du président Ouattara, se garde bien de la moindre allusion à l'affaire des 46 militaires ivoiriens détenus au Mali. « Des émissaires de Ouattara chez Goïta », lance plus évasivement « la manchette » du quotidien indépendant L'Inter, tandis que la Une de son confrère Soir Info (qui appartient au même groupe de presse que L'Inter), signale que la journée de jeudi a été « chargée » pour le frère du président Ouattara (qui est, rappelons-le, en charge des affaires de Défense à la tête du ministère du même nom, en Côte d'Ivoire). Soir Info, lui, souligne que « cette visite a surtout permis aux officiels ivoiriens et maliens de se parler directement pour faire avancer le dossier. C'est ce qui a manqué, reconnaît un haut fonctionnaire de Bamako », complète ce quotidien. Lequel, dans la foulée, élargit sa focale pour évoquer plus globalement la « situation politico-diplomatique » actuelle entre la Côte d'Ivoire et le Mali, pour signaler que « des Maliens souhaitent recevoir, à Bamako, Laurent Gbagbo, l'ancien chef de l'État ivoirien ». Vœu émis samedi dernier, 17 décembre, à Bamako, lors d'une conférence de presse, « par Youssouf Diakité, président du Mouvement patriotique et panafricain du Mali et du Dr Sidi Modibo Diarra, président du Ppa-Mali », rapporte donc ce vendredi le journal abidjanais Soir Info. Justement, ce quotidien proche de Laurent Gbagbo qu'est le journal Le Temps se garde bien de faire écho à ces appels panafricanistes et se borne à rappeler ce vendredi que, dans l'affaire dite des « 46 Ivoiriens » détenus au Mali, « les négociations et autres interpellations en passant par des menaces de sanctions sous-régionales et internationales n'ont pas réussi à faire fléchir le pouvoir malien », rappelle ainsi Le Temps. 46 Ivoiriens dans la hotte du Père Noël Que va-t-il se passer à présent ? C'est du côté du Burkina Faso voisin que la question est posée. Le quotidien Wakat Sera se demande en effet si la « fin d'année va (ou non) rimer avec fin de détention » pour les 46 militaires ivoiriens. « Tout concorde à le croire, le vent sec d'harmattan ayant charrié avec la poussière qui le caractérise de bonnes infos venant des bords du Djoliba », formule, dans son habituel style fleuri, Wakat Sera. Lequel journal souligne l'ambiance « fraternelle » dans laquelle ont baigné les échanges à Bamako. « Noël et Saint-Sylvestre auprès des leurs, ce sera le plus beau cadeau offert à ces hommes dont l'absence commence à peser dans leurs familles respectives », soupire Wakat Sera, en concluant « Ça suffit comme ça ! ».

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À la Une: Catherine Colonna veut dissiper le malaise France-Maroc

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Play Episode Listen Later Dec 16, 2022 4:20


Second jour de la visite au Maroc de la ministre française des Affaires étrangères et de l'Europe, Catherine Colonna, en vue de visite officielle au Maroc du président Macron, début 2023. Dans cette perspective, Catherine Colonna doit rencontrer aujourd'hui le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Burita. Dans un entretien au quotidien marocain Le Matin, Catherine Colonna dit s'attendre à un entretien « très riche » avec son homologue marocain avec qui la ministre française des Affaires étrangères se dit « sur la même longueur d'onde ». La cheffe du Quai d'Orsay qualifie d'« exceptionnelle (…) au sens propre du terme » la relation franco-marocaine. La ministre française des Affaires étrangères rappelle ainsi qu'il y a « plus de 46.000 étudiants marocains en France – la première nationalité – et 46.000 élèves dans les établissements français au Maroc ! », mais aussi « plus de 1.000 filiales d'entreprises françaises au Maroc (…) qui génèrent près de 100.000 emplois directs ». Sur le sujet des visas, Catherine Colonna se réjouit que la France et le Maroc reviennent « à une pleine coopération consulaire ». Sur celui du Sahara, la ministre française assure dans le journal Le Matin que la position de la France « est claire et (…) constante. Nous soutenons le cessez-le-feu. Nous soutenons les efforts de médiation de l'envoyé personnel du Secrétaire général des Nations unies pour le Sahara, la reprise des négociations entre les parties en vue d'une solution juste et réaliste, et l'action de la Minurso pour prévenir les tensions sur le terrain et garantir la stabilité de la région (…) Quant au plan d'autonomie proposé par le Maroc en 2007 (…) c'est une position clairement favorable au Maroc (…) L'urgence, c'est de calmer les tensions, c'est d'éviter tout dérapage. Et le Maroc peut évidemment compter sur la France », dit encore Catherine Colonna au Matin. Les Walkyries de Wagner vont-elles chevaucher au Burkina ? Les mercenaires russes du groupe Wagner ont-ils ou vont-ils débarquer au Burkina Faso ? Leur présence, en tout cas, a été dénoncée officiellement par le président du Ghana voisin. Et au Burkina Faso, c'est plutôt le quotidien Aujourd'hui qui dénonce cette « charge inattendue » du président ghanéen qui accuse le pays des Hommes intègres de recourir aux services de la société paramilitaire russe Wagner pour l'aider à combattre les groupes djihadistes, et qui affirme qu'une mine aurait été offerte « en guise de paiement », a dit à Washington Nana Akufo-Addo, lors d'une réunion avec le secrétaire d'État américain Antony Blinken. Tout en rappelant que le président burkinabè a dit vouloir faire de la lutte contre le terrorisme son principal cheval de bataille, le capitaine Ibrahim Traoré « n'a pas annoncé son intention de rompre sa coopération avec la France et de se tourner vers la Russie malgré les appels lancés dans ce sens par ses partisans », souligne Aujourd'hui au Faso, même si les nouvelles autorités burkinabè « n'ont pas cependant exclu de collaborer avec Moscou dans la lutte antiterroriste », étant par ce quotidien ougalais rappelé que le Burkina Faso coopère avec la Russie « depuis longtemps ». « C'est un véritable pavé que le président ghanéen, Nana Akufo-Addo, vient de jeter dans la mare », enchérit son confrère Le Pays, c'est un « coup de tonnerre ». Et cet autre quotidien ouagalais de se demander si le Burkina Faso « ne court pas le risque de voir filer certains de ses partenaires européens et américains qui ne blairent pas Wagner qu'ils accusent d'être à l'origine d'exactions dirigées contre des civils dans les pays où il intervient ? ». Gbagbo non-inscrit ? La CEI sort du bois En Côte d'Ivoire, enfin, la Commission électorale indépendante se prononce sur les inscriptions de Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé et Guillaume Soro sur la liste électorale. A ce stade, elle les rejette. Dans un entretien au site Le Tam Tam Parleur, le président de la CEI évoque la perte de la qualité d'électeur de l'ex-président ivoirien, de son ex-ministre de la Jeunesse et de son ex-Premier ministre. Y rappelant les termes du Code électoral ivoirien, le chef de la CEI déclare : « C'est assez clair. On ne redevient (…) électeur (…) que lorsqu'on a été réhabilité ou lorsqu'on a bénéficié d'une loi d'amnistie ». A Abidjan, ce matin, le quotidien indépendant Soir Info complète et ajoute qu'il n'y aurait « pas de révision exceptionnelle en faveur des trois personnalités, (et ce même) si elles venaient à bénéficier d'une loi d'amnistie ». Etant notamment rappelé que, le 30 novembre dernier, l'ex-président Laurent Gbagbo avait procédé à son enrôlement sur ladite liste, et que Charles Blé Goudé avait ensuite fait de même, Soir Info, sur la foi des précisions de la CEI, écrit qu'ils « ne sont pas concernés par l'inscription sur la liste électorale. Le cas échéant, ils doivent se présenter au contentieux pour soumettre (leur) cas ».

Invité Afrique
Ahoua Don Mello: «Il y a des liens coloniaux qui doivent disparaître»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Dec 12, 2022 13:41


Il y aura un nouveau sommet Russie-Afrique en 2023 et ce sera en Russie, dit l'Ivoirien Ahoua Don Mello, consultant du patronat russe sur les dossiers africains et représentant pour l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique centrale des Brics, l'alliance entre la Russie, la Chine, l'Inde, le Brésil et l'Afrique du Sud. Sa parole est rare. Que pense-t-il du groupe Wagner en Centrafrique et au Mali ? Que lui inspire le sommet États-Unis – Afrique, qui doit s'ouvrir ce mardi à Washington ? RFI : En Centrafrique et au Mali, la Russie est vue comme une alternative à la France. Quelle est, de votre point de vue, la différence d'approche entre les Français et les Russes ? Ahoua Don Mello : Du côté de la France, je pense qu'il est bon de prendre conscience que les derniers liens coloniaux doivent sauter. Je pense notamment à la question monétaire, à la question militaire, et puis aussi à la question de l'économie des matières premières. De l'autre côté, vous avez la Russie qui se positionne, mais vous ne verrez jamais les Russes venir imposer une politique à un pays africain. Ça ce n'est pas possible. Mais n'y a-t-il pas des entreprises minières russes qui s'intéressent à certaines matières premières africaines, comme la bauxite de Guinée-Conakry ? Mais vous savez, depuis les années Sékou Touré, l'accord entre la Guinée et la Russie est un accord d'abord militaire. Mais comment financer cet accord militaire-là ? Ça a été par le biais la bauxite. Donc la Russie opère dans le secteur minier pour financer ces accords de coopération avec ces différents pays. Elle n'est pas un acteur majeur. Vous prenez la Guinée, les acteurs majeurs dans le secteur de la bauxite, ce sont les Américains, ce sont les Chinois. Et vous dites qu'à la différence de la France, la Russie n'a pas d'influence militaire en Afrique, mais n'y a-t-il pas le groupe Wagner en Centrafrique et au Mali ? Le groupe Wagner, c'est ce qu'on appelle dans le jargon moderne des sociétés militaires privées, donc je dirais des Bob Denard modernisés. Il y a plusieurs groupes comme ça en Afrique, que ce soit des groupes américains, que ce soit des groupes français, à travers d'anciens gendarmes, comme Robert Montoya ou Paul Barril. Si le Mali estime que ça peut leur rapporter, eh bien c'est leur droit. Si la Centrafrique estime que ça peut lui rapporter, c'est aussi un droit. En Centrafrique comme au Mali, le groupe Wagner est pointé du doigt. Est-ce que vous ne craignez pas que ces exactions puissent ternir l'image de la Russie en Afrique ? Non, ce sont des sociétés privées, c'est comme si on me disait : c'est vrai que l'image de Bob Denard, etc. n'est pas reluisante, et que c'est reproché à la France d'avoir utilisé ces services-là. Certes, le groupe Wagner est une société privée, mais elle est dirigée par M. Prigojine qui est très proche du président russe, Vladimir Poutine, et elle combat actuellement à Bakhmout, face aux forces ukrainiennes et aux côtés des forces russes… Bouygues, Bolloré, etc., ils sont proches du gouvernement français, mais ça ne veut pas dire qu'ils perdent du coup leur statut de société privée. Est-ce que vous ne craignez pas que les exactions dénoncées ternissent non seulement le groupe Wagner, mais l'image de la Russie tout simplement ? Vous savez aujourd'hui en Occident, on cherche à instrumentaliser la question des droits de l'Homme, parce qu'on voit le silence que les Occidentaux observent quand eux-mêmes sont responsables de ces exactions. On voit comment ils montent en épingle… Moi, je me souviens du cas de la Côte d'Ivoire, on a accusé Laurent Gbagbo de tous les maux, et on s'est rendu compte en fin de compte qu'il est innocent. Ahoua Don Mello, ce mardi à Washington s'ouvre un sommet États-Unis – Afrique, est-ce que les Américains n'ont pas des arguments, à la fois politiques et économiques, beaucoup plus importants que les arguments russes sur le continent africain ? Ce qui est sûr, c'est que pour nous, c'est une situation qui favorise le continent africain. Voyez-vous, les États-Unis se réveillent brusquement, pour proposer un sommet et pour faire encore des propositions, c'est bon à prendre. Et donc nous avons une panoplie de propositions, et je pense que c'est à l'Afrique de choisir le meilleur pour son continent. Et quand vous dites que les Américains se réveillent brusquement, voulez-vous dire que c'est à cause de la crise internationale provoquée par l'invasion de l'Ukraine par la Russie ? On constate qu'il y a coïncidence et on constate que la position de l'Afrique a beaucoup gêné les Américains et les Occidentaux, et je constate qu'on convoque les Africains justement pendant cette période de crise ukrainienne. Alors, il y a eu un sommet Russie-Afrique, c'était à Sotchi en 2019, est-ce qu'il y aura un nouveau sommet Russie-Afrique en 2023 ? Tout est bon à prendre, c'est à nous de prendre le meilleur de chaque offre. Donc, il y aura un sommet Russie-Afrique en 2023 ? Eh bien oui. Et ce sera quand ? Je n'ai pas la date précise, mais on le saura bientôt. Et ce sera en Russie ? Ce sera probablement en Russie. 

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À la Une: massacres du M23 en RDC, la France horrifiée

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Play Episode Listen Later Dec 9, 2022 4:40


Les enquêteurs de l'ONU sont formels… ce sont les combattants du M23 qui ont tué en représailles au moins 131 civils les 29 et 30 novembre à Bambo et Kischiché, en République démocratique du Congo. Le massacre a été documenté par les agents du bureau conjoint aux droits de l'homme qui se sont rendus sur place. Les enquêteurs de l'ONU parlent de représailles commises par le M23 après des affrontements avec des FDLR et des Maï-Maï. La France s'est dite « horrifiée » par ces massacres. « "Tout soutien extérieur au M23 doit cesser", enjoint, dans un communiqué, Anne-Claire Legendre, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères (…) ces actes ne peuvent rester impunis ». Pour autant, la confusion demeure sur le terrain. Selon le quotidien congolaisLe Nouvel Observateur, « les affrontements ont repris de plus belle entre les FARDC et les rebelles du M23. Des témoins affirment que jusque hier soir les rebelles du M23 et les FARDC s'affrontaient à l'arme lourde dans le Rusthuru ». La situation dans l'est de la RDC et le constat des Nations unies résonnent en écho jusqu'au Burkina Faso, où le quotidien Aujourd'hui se demande si cette région orientale de la République démocratique du Congo connaîtra ou non « la paix un jour ». Ce quotidien ouagalais déplore que la RDC soit de nouveau « meurtrie » et des populations du Nord-Kivu soient de nouveau « frappées en représailles aux combats qui opposent les FARDC à cette rébellion créée et soutenue à bout de bras par un voisin qui ne peut plus se cacher. Il faut le dire, bucheronne Aujourd'hui, à force de s'investir dans cette guerre, la main du Rwanda a fini par "apparaître au grand jour". Et l'on comprend aisément le refus du président congolais de prêter une oreille attentive aux conditions posées par ce groupe rebelle pour le retour de la paix », estime Aujourd'hui.  Quand la Côte d'Ivoire croit au père Noël Les 46 militaires ivoiriens arrêtés et détenus depuis plus de quatre mois au Mali vont-ils être élargis ? Question posée à la Une du quotidien indépendant ivoirien L'Inter, Une selon laquelle « la pression monte sur Assimi Goïta », le patron de la transition malienne. Étant rappelé que le ministre togolais des AE vient tout juste de rentrer de Bamako où il a rencontré le chef de l'État malien et de président de la transition, la question est également posée par le quotidien ougalais Wakat Séra, lequel évoque un possible « colonel en bonnet de père Noël ». « Assimi Goïta va-t-il se découvrir une âme de "papa" Noël dont le premier cadeau sorti de sa hotte sera la libération des militaires ivoiriens que les Ivoiriens considèrent comme des otages du colonel malien ? », s'interroge donc ce journal burkinabè. Gbagbo chez les Attié Côte d'Ivoire encore, avec la presse d'opposition en effervescence ce matin. Celle proche du PPA-CI, d'abord ; celle proche du PDCI-RDA, ensuite. Celle proche du PPA-CI, avec l'arrivée de Laurent Gbagbo, président de ce parti, pour une visite de quarante-huit heures dans la région orientale de La Mé, « en effervescence déjà », assure la Une du quotidien Le Temps, dans les colonnes duquel Théodore Assi N'Din, coordonnateur régional de la Mé nord entend qu'à l'occasion du meeting de Laurent Gbagbo à Azopé, le stade soit « plein ». Selon Le Temps, « entre le président Gbagbo et le peuple Attié, c'est une longue histoire d'amour qui remonte aux années 1990 ». Bédié tout-puissant Celle proche du PDCI-RDA, ensuite, après l'annonce de la candidature du président Henri Konan Bédié à sa propre succession à la tête du parti historique de Côte d'Ivoire, dans la perspective de son prochain Congrès extraordinaire. La journée d'hier a été très confuse au sujet dudit Congrès, des informations ayant circulé sur son report ou non, étant rappelé qu'une date avait initialement été arrêté pour sa convocation, le 14 décembre. En Une, le quotidien Dernière Heure monde évoque justement ce matin une « confusion autour du 7e Congrès ». Et le quotidien L'Inter qualifie Henri Konan Bédié de « maître du jeu ». En dépit de la guéguerre de communiqués, « le vieux reste (…) droit dans ses bottes. Il sait où il va. Exactement. Comment y arriver, à quel moment et avec qui ? Lui seul a le secret. Il déroule son agenda. C'est lui le maître du jeu », énonce L'Inter.

Journal de l'Afrique
Charles Blé Goudé sur France 24 : "Je n'ai jamais caché mes ambitions présidentielles"

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Nov 28, 2022 15:10


Charles Blé Goudé, pilier du régime de l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo et acquitté par la justice internationale, est rentré ce week-end dans son pays natal, sous les acclamations de milliers de sympathisants. Il est l'invité du Journal de l'Afrique et revient sur son ambition de peser sur la politique nationale. "Je suis là pour parler avec les Ivoiriens et cartographier leurs besoins. Je suis là pour donner une trajectoire à cette jeunesse en quête de repères", estime-t-il. 

Revue de presse Afrique
À la Une: l'Afrique en crampons va-t-elle briser le plafond de verre ?

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 25, 2022 4:30


L'Afrique est inquiète. Après trois défaites et deux nuls au Mondial de football du Qatar, les Africains ont comme un doute… C'est ce que souligne Wakat Sera. « Les sélections africaines n'y arrivent pas pour l'instant et commencent à faire douter tout un continent qui reste pourtant debout derrière ses représentants au mondial. A l'issue des premiers matchs de cette compétition, le bilan plus que mitigé avec deux nuls et trois défaites est inquiétant au vu de l'absence d'engagement et de détermination des Africains (…) En tout cas, tout comme les Lions sénégalais, les Lions marocains et camerounais, les Aigles de Carthage et les Black Stars ghanéens sont conscients que ces deuxièmes matchs de groupe ne sont pas à perdre. Il faudra les gagner pour espérer poursuivre la compétition et redonner de l'espoir à toute l'Afrique pour qui passer en quart de finale ne doit plus être un exploit ». Les Africains sont « à la peine », déplore également son confrère L'Observateur Paalga. « Au finish, ce sont toujours de grands regrets. Et de regret en regret, l'on risque de sombrer dès le premier tour. Parce que dans cette situation, les choses se compliquent. C'est peut-être le Sénégal qui garde encore une marge d'espoir au regard des oppositions à venir. Déjà les Lions de la Teranga ont l'occasion de se mettre à l'abri face au Qatar, encore que ce n'est jamais gagné à l'avance face au pays organisateur. Quant aux Lions indomptables du Cameroun, les chances se rétrécissent car ils se dressent contre le Brésil et la Serbie », pointe avec angoisse L'Observateur Paalga. Désir de panafricanisme C'est un double sommet que réunit l'Union africaine, aujourd'hui, à Niamey, l'un consacré à l'Industrialisation de l'Afrique et la diversification économique, l'autre à la Zone de libre-échange africaine. « L'Afrique au rendez-vous de son destin économique », clame en manchette Mourya La Voix du Niger. Comme le déplore ce quotidien nigérien, « il suffit de voyager d'un pays à un autre dans la zone CEDEAO pour constater de visu, l'ampleur des tracasseries qui s'abattent sur les citoyens de la même zone. Les entraves à la libre-circulation des personnes et des biens, mais pas que… »  Mourya La Voix du Niger dénonce également la « dépendance financière » de l'Union africaine vis-à-vis de l'extérieur, « notamment de l'Occident ». Et ce confrère nigérien de rappeler l'adage selon lequel « c'est la main qui finance qui commande ». Blé Goudé, le retour J – 1 en Côte d'Ivoire pour le retour au pays de Charles Blé Goudé. L'ex-prisonnier de Scheveningen est attendu demain à Abidjan. Et ce vendredi matin, Charles Blé Goudé apparaît à la Une de plusieurs titres de la presse ivoirienne, tels que Notre Voie, qui lui souhaite un enthousiaste « Charles Ayo ! », en signe de bienvenue ou encore celle du journal Le Quotidien d'Abidjan, sur laquelle l'ex-chef des Jeunes patriotes assure qu'il ne sera « jamais l'adversaire politique du président Laurent Gbagbo », dont il fut, rappelons-le, ministre de la Jeunesse. Le quotidien Soir Info a eu l'excellente idée de se rendre au village de Blé Goudé pour mesurer la fièvre qui s'est emparée de ses habitants, à la veille du retour de l'enfant chéri au pays. Dans ce journal, son cousin Blé Moïse assure qu'« en pays Bété, un chef reste un chef (…)  C'est depuis la prison que Charles Blé Goudé a créé son parti. Donc je suis convaincu que c'est sur les conseils de Laurent Gbagbo, son ‘'père'', qu'il l'a fait. Et lui-même a dit que tant que son ‘'père'' sera en course, lui, il s'abstient. Donc il attend son heure et continue d'apprendre auprès de son mentor, Laurent Gbagbo », dit encore à Soir Info celui qui se présente comme le fils de Blé Guilé, le petit frère du père de Charles Blé Goudé. Pas de Charles Blé Goudé, en revanche, à la Une du quotidien Le Temps. Ce journal, proche parmi les proches de Laurent Gbagbo, préférant mettre l'accent sur l'alliance entre son parti, le PPA-CI et le PDCI-RDA de l'ex-président Henri Konan Bédié, en signalant ce que ces deux formations politiques ivoiriennes de taille « préparent pour les municipales » de l'an prochain en Côte d'Ivoire. Dans ce journal, le porte-parole du PPA-CI, Justin Koné Katinan souligne le caractère « stratégique » de cette alliance. « Evidemment, ça passera par des élections municipales, qui sont des élections de groupe, de liste. Où nous allons forcément nous entendre sur les listes-là où on doit s'entendre », dit encore Justin Koné Katinan, rapporte le journal Le Temps.

Invité Afrique
Charles Blé Goudé (opposant ivoirien): «J'ai décidé de rentrer dans la sobriété en respect de la mémoire de toutes les victimes»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 24, 2022 7:22


« Quand le rythme des tam-tam change, il faut changer la manière de danser », affirme l'opposant ivoirien Charles Blé Goudé. Près de deux ans après son acquittement par la justice internationale, l'ancien ministre de Laurent Gbagbo doit rentrer après-demain, samedi, à Abidjan. Il affirme que le temps de la confrontation est terminée. Risque-t-il la prison à son retour ? Rentre-t-il comme un allié ou comme un adversaire de Laurent Gbagbo ? En ligne de la Haye, aux Pays-Bas, Charles Blé Goudé se confie au micro de Christophe Boisbouvier.   RFI : Votre entourage annonce que votre retour sera sobre, or vous n'avez pas toujours fait dans la sobriété, on se souvient de vos discours enflammés, est-ce que vous avez changé ? Charles Blé Goudé : On va dire que sortir de prison, avec toutes ces douleurs, toutes ces expériences, j'en ai tiré des leçons, et on va dire que j'ai mûri. Et quand le rythme des tam-tams change, il faut changer la manière de danser. J'ai décidé de rentrer dans la sobriété en respect de la mémoire de toutes les victimes, sans distinction, de la crise au nom de laquelle j'ai été transféré à la CPI [Cour pénale internationale, NDLR]. C'est ma manière à moi de compatir, et je pense qu'elles ont besoin de compassion. Alors c'est vrai que, pendant la crise meurtrière de 2010-2011, vous avez été l'un des grands orateurs du camp Gbagbo, qu'est-ce que vous dites aujourd'hui aux familles des 3 000 Ivoiriens qui sont morts à cette époque ? Il y en a certainement eu plus que ça. J'ai un message, non seulement pour les victimes, mais j'ai un message pour la classe politique et les Ivoiriens aussi, que je veux leur livrer à partir de l'aéroport, dès que je foulerai le sol ivoirien. Est-ce que vous avez des regrets par rapport à tout ce que vous avez fait, tout ce que vous avez dit à l'époque ? Écoutez, je suis venu ici, j'ai fait l'objet d'un procès. Aujourd'hui, le plus important, c'est comment nous tournons cette page-là. La Côte d'Ivoire a connu une crise, le plus important, ce sont les leçons qu'on en tire, les enseignements qu'on en tire. Si nous voulons bâtir une communauté de destins, nous allons donc avancer dans le respect de nos différences. Est-ce que j'ai des regrets ? Oui, ce que j'ai fait quand j'avais 28 ans, quand j'avais 30 ans, ce n'est pas ce que je ferais à 50 ans, je suis maintenant un monsieur, je ne suis plus un jeune homme. Je pense que, dans ma posture, que dans ma démarche, dans mes propos, je dirais les choses autrement que je ne les ai dites hier, parce que les besoins ont changé, les mentalités, la situation elle-même, nous aussi nous devons changer. Vous avez peut-être été trop impétueux à l'époque ? Oui, j'étais jeune, et la situation qui était là était une situation de guerre, il y avait une rébellion. Aujourd'hui, il s'agit de faire en sorte que les institutions puissent marcher et que les Ivoiriens puissent se parler à nouveau en regardant dans la même direction, c'est-à-dire consolider la Côte d'Ivoire. Le moment fort de ce samedi, ce sera, vous l'avez dit, votre rencontre avec vos partisans à Yopougon, vous direz quelques mots, que direz-vous justement ? Je pense que ce n'est pas un meeting que je ferai, non. C'est un moment dont mes partisans, et beaucoup d'Ivoiriens aussi qui ont partagé ma cause, ont beaucoup rêvé. Ce moment est arrivé. Et c'est important pour moi que je les voie, qu'ils me voient, qu'on se touche, mais j'allais dire le moment le plus important pour moi, ce sera mon message depuis l'aéroport, mon message aux Ivoiriens, le message à la classe politique, le message aux victimes. Mais la sobriété par laquelle je rentre est déjà un message. Alors en votre absence, Charles Blé Goudé, vous avez été condamné par la justice ivoirienne à vingt ans de prison, est-ce que vous avez eu l'assurance écrite des autorités ivoiriennes que vous n'irez pas en prison ? Écoutez, on peut même vous écrire l'assurance, on peut vous donner tous les documents que vous voulez, et puis à l'arrivée, on peut vous arrêter, mais ce n'est pas de cela qu'il s'agit aujourd'hui. Les autorités ivoiriennes sont dans une logique de tourner cette page-là, et d'apaiser la situation socio-politique. C'est dans ce cadre-là que le chef de l'État a autorisé que je rentre en Côte d'Ivoire en homme libre. Je respecte les institutions de mon pays et je suis à la disposition des autorités, mais je crois qu'en rentrant en Côte d'Ivoire, c'est un pas qui est encore posé, et cette étape-là, c'est de tourner la page de la crise ivoirienne, c'est dans ce contexte-là que je rentre en Côte d'Ivoire. Donc vous avez un accord tacite des autorités ivoiriennes pour que vous n'alliez pas en prison à votre retour… En tout cas, telles que les choses se passent et de ce que je sais, il n'est pas question d'emprisonnement. Le président de la République, en me demandant de rentrer en Côte d'Ivoire, n'est pas du tout dans cette logique. D'autres personnalités avant moi sont rentrées et étaient pourtant condamnées à vingt ans, et ces personnalités jouissent jusqu'à aujourd'hui de leur liberté en Côte d'Ivoire, et ce sera très certainement la même chose pour moi. Vous pensez bien sûr à Laurent Gbagbo. Sur le plan juridique, Charles Blé Goudé, est-ce que vous souhaitez une grâce présidentielle ou une amnistie ? Je ne suis pas pressé d'aborder cette question. Le plus important pour le moment, ce n'est pas ma personne, des Ivoiriens sont morts, nous allons parler de tout cela, et enfin, nous parlerons de moi. Entre Laurent Gbagbo et vous, Charles Blé Goudé, les relations sont fortes, vous l'appelez même votre père. Mais aujourd'hui, les liens semblent distendus, est-ce qu'il est vrai que vous ne vous êtes pas parlés au téléphone depuis plus d'un an ? Les gens parlent beaucoup des relations entre Laurent Gbagbo et moi, d'autres annoncent même un divorce d'un mariage auquel ils n'ont pas participé. Je n'ai pas de problème du tout avec le président Laurent Gbagbo et on aura l'occasion de se parler, vous avez dit que je l'appelle père, on ne parle pas des relations avec un père sur des antennes. Monsieur, regardez et écoutez le procès qui a lieu en Guinée, quand vous avez fini d'écouter Monsieur Toumba, de ce qu'il fait de son ancien patron [Dadis Camara, NDLR], et que vous mettez cela en parallèle avec la posture de Blé Goudé à la CPI, je pense que les partisans de Laurent Gbagbo devraient simplement me dire merci. Alors justement, ce n'est pas le cas en ce moment, Charles Blé Goudé, ils ont plutôt tendance à vous considérer, vous parliez de Toumba Diakité, comme un traitre, depuis que vous avez créé formellement votre parti politique, le COJEP, et que vous avez refusé de rentrer dans celui de Laurent Gbagbo, le PPA-CI. L'État-major de ce dernier parti affirme que vous êtes un adversaire politique de Laurent Gbagbo… Mais pour moi, tous les partisans du président Laurent Gbagbo, ses collaborateurs et moi, nous avons partagé des douleurs, les douleurs de la crise, les douleurs de l'exil, les douleurs de la prison. Je ne crois pas qu'un parti politique soit au-dessus de ces moments que nous avons partagés. Je crois que nous aurons le temps de parler, moi je les considère comme mes frères, je les considère comme mes camarades, la Côte d'Ivoire n'a plus besoin de confrontations. Je serai présent là où on parlera d'amour. Donc vous n'êtes pas l'adversaire politique de Laurent Gbagbo ? Je ne serai jamais l'adversaire politique du président Laurent Gbagbo, quelqu'un avec qui j'ai tout appris, quelqu'un avec qui j'ai partagé la douleur de la prison. Mais tout de même, Charles Blé Goudé, il y a la logique de la politique, vous ne cachez pas votre ambition de devenir un jour président, Laurent Gbagbo semble de plus en plus tenté de revenir lui aussi comme président de la Côte d'Ivoire. Si vous êtes candidats tous les deux à la présidentielle de 2025, est-ce que vous ne serez pas naturellement des adversaires politiques ? Nous sommes en 2022. En politique, ce qui est vrai aujourd'hui ne sera pas forcément vrai demain, et je pense qu'il ne faut pas être pressé, le temps nous dira le reste. Mais moi, je ne suis pas un adversaire de Laurent Gbagbo, voilà. Et c'est pour ça que vous voulez le rencontrer à votre retour, pour trouver un modus vivendi entre vous deux ? Non, je rencontrerai tout le monde, y compris le président Laurent Gbagbo. Mais lui, vu la particularité de ce que nous avons vécu ensemble, et de ce que nous avons partagé ensemble, je pense qu'il est important que je le rencontre pour qu'on discute. Mais le plus important pour moi, c'est d'abord de pleurer mes parents que j'ai perdus quand j'étais ici, mon père est mort derrière moi, tous mes frères ont disparu derrière moi, quand j'aurai fini tout ce deuil-là, j'aurai l'occasion de parler politique. L'un de vos émissaires a déjà demandé audience pour vous auprès de l'ancien président Laurent Gbagbo, est-ce qu'un rendez-vous est déjà convenu ? Pas encore, tout comme j'ai aussi demandé un rendez-vous au président Alassane Ouattara. Il ne faut pas forcer le calendrier des uns et des autres, les agendas des uns et des autres. Que répondez-vous à ceux qui disent que le président Ouattara favorise votre retour pour affaiblir le camp de Laurent Gbagbo et celui de la gauche ivoirienne ? Et quand il a favorisé le retour du président Laurent Gbagbo, le retour d'Akossi Bendjo, le retour de Koné Katinan et de Damana Pickass, et de tous les autres, c'était pour affaiblir qui ? Personne n'a pris son bagage lui-même pour aller en Côte d'Ivoire, et c'est plutôt en négociant, en discutant avec les autorités en place, que tout ce monde-là est rentré en Côte d'Ivoire. Aujourd'hui, c'est mon tour, pourquoi on veut interpréter ça autrement ? Et aujourd'hui, est-ce votre tour d'être candidat à la prochaine présidentielle ? (Rires). Ne soyez pas pressé. Je rentre en Côte d'Ivoire et j'ai un parti politique qui va se réunir, et les décisions qui en découleront seront appliquées.

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] Côte d'Ivoire: le retour de Charles Blé Goudé

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Nov 24, 2022 20:00


Après plus de 10 ans d'absence, Charles Blé Goudé est attendu ce samedi (26 novembre 2022) en Côte d'Ivoire. Définitivement acquitté par la CPI, l'ancien ministre de Laurent Gbagbo veut participer à la réconciliation nationale. Quels actes devra-t-il poser ? A-t-il un avenir politique ? Vos réactions nous intéressent.  * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu

Revue de presse Afrique
À la Une: la France suspend son aide au développement au Mali

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 18, 2022 3:13


Selon Le Monde Afrique, cette décision a été prise « il y a deux ou trois semaines » par Paris, mais elle n'a pas fait l'objet d'une communication « officielle » de sa part. Pour justifier cette suspension, le ministère français des Affaires étrangères invoque le recours de la junte malienne au groupe militaire russe Wagner, que la Mali dément. Spécialisée dans l'économie africaine, l'agence Ecofin souligne que cette décision intervient dans un contexte de tensions accrues avec Bamako, et que, pour certaines organisations de la société civile, cette décision « pourrait avoir de lourdes conséquences sur la population malienne ». Ecofin signale qu'au total, « près de 70 projets de développement en cours ou prévus au Mali, ces prochaines années, « pourraient être stoppés » et que la suspension de l'aide publique au développement de la France au Mali « pourrait ouvrir un nouveau front économique dans le processus d'isolation progressive de Bamako sur la scène internationale ». Selon les Nations unies, « la situation humanitaire au Mali, en proie à l'insécurité et aux chocs climatiques, est « préoccupante », pointe Ecofin, 7,5 millions de personnes dans le pays ayant besoin d'assistance humanitaire cette année, 4,8 millions étant en situation d'insécurité alimentaire alors que 1 664 écoles sont non fonctionnelles, soit 16% des écoles du Mali ». Répit pour les Démocrates béninois Au Bénin, la Cour constitutionnelle a accédé hier à la requête du parti d'opposition les Démocrates. La formation de l'ancien président Thomas Boni Yayi avait déposé un recours auprès de la haute juridiction, après avoir vu sa liste pour les législatives du 8 janvier prochain rejetée par la commission électorale. « Les Démocrates obtiennent un sursis », lance Jeune Afrique. Toutefois, complète ce journal, « cette décision ne garantit pas encore la participation de ce parti au scrutin de janvier. Les démocrates doivent maintenant attendre la délivrance de leur récépissé définitif par la Cena », pointe JA. Côte d'Ivoire, la liste de la discorde J-1, en Côte d'Ivoire, avant le coup d'envoi de la révision de la liste électorale. L'opération « débute demain », lance Fraternité Matin en Une. Le quotidien gouvernemental souligne notamment la possibilité, cette fois-ci, de s'enrôler « en ligne », Frat Mat s'empressant d'ajouter que cette méthode inédite et high-tech d'enrôlement est réservée « aux personnes déjà inscrites ». La révision de la liste électorale, en vue des prochains scrutins en Côte d'Ivoire – les élections municipales et régionales de 2023, notamment – est « une opération d'envergure qui nécessite la participation de tous », souligne le quotidien indépendant Soir Info. Etant rappelé que les principaux partis ivoiriens d'opposition réclament la réforme de la Commission électorale indépendante et un audit de la liste électorale, ce même journal rapporte les propos de la troisième vice-présidente de la Commission électorale indépendante, Salimata Porquet. Laquelle déclare que « ceux qui réclament l'audit de la liste électorale n'ont rien compris parce que l'étape du contentieux permettra d'avoir une liste électorale fiable, crédible et inclusive. Faisons confiance à la CEI et sachez que cette histoire d'audit n'a aucun sens », a dit encore Salimata Porquet, signale Soir Info. Dans le quotidien Le Temps, proche de l'ex-président Laurent Gbagbo, le docteur Christophe Kouamé, président de l'ONG Civis, dresse un inventaire des fraudes potentielles, en expliquant « comment s'opère la fraude sur la liste électorale », en évoquant notamment les cas d'inscription de « non-nationaux » sur ladite liste, ainsi que « l'inscription des mineurs » ou de « non-résidents », ou encore la « non radiation des personnes décédées ».

Appels sur l'actualité
Vos questions d'actualité: Trump, FC Barcelone, Laurent Gbagbo, Drones iraniens en Ukraine

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Oct 19, 2022 19:30


Tous les jours, les journalistes et correspondants de RFI ainsi que des spécialistes répondent à vos questions sur l'actualité. Ce matin :  Côte d'Ivoire : quel avenir politique pour Laurent Gbagbo ? Par Sidy Yansané, correspondant RFI à Abidjan FC Barcelone : comment expliquer les résultats mitigés ? Par Hugo Moissonnier, journaliste au service des Sports de RFI Assaut du Capitole : Donald Trump appelé à comparaître devant une commission parlementaire. Par Jean-Eric Branaa, maître de conférences en Politique et Société américaines à l'Université Paris 2 Panthéon-Assas, auteur de Géopolitique des États-Unis, aux éditions PUF, août 2022 Guerre en Ukraine : apparition de drones kamikazes iraniens. Par Clément Therme, spécialiste des relations entre la Russie et l'Iran, chargé de recherche à l'Institut international d'études iraniennes.   * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu

Journal de l'Afrique
Côte d'Ivoire : le secrétaire général du PPA-CI appelle Laurent Gbagbo à être candidat en 2025

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Oct 17, 2022 13:33


En Côte d'Ivoire, le secrétaire général du PPA-CI appelle Laurent Gbagbo à être candidat à la présidentielle de 2025. Laurent Gbagbo, lui, ne se prononce pas et a profité du premier anniversaire de son parti pour revenir sur les problèmes qui touchent les Ivoiriens en cette période de crise, et le dossier des 46 soldats ivoiriens détenus au Mali. Notre correspondante Sadia Mandjo a assisté à la cérémonie.

Revue de presse Afrique
À la Une: la palabre pour une transition-bis au pays des Hommes intègres

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 14, 2022 3:46


Assises nationales aujourd'hui [14 octobre, ndlr] et demain au Burkina Faso. Les Forces vives du pays y sont conviées. Ordre du jour, amender et avaliser la Charte de la transition et nommer un nouveau président du Faso. « Pourvu que ce ne soit pas encore un autre rendez-vous manqué », lance, à Ouagadougou, le quotidien Le Pays. Ce journal enjoint en conséquence les participants à ces assises nationales à « sceller un nouveau pacte de patriotisme pour lancer les Burkinabè à l'assaut de l'ennemi ». « Pourvu que ça ne tourne pas en remake des expériences passées », soupire, en écho, L'Observateur Paalga. Ce quotidien burkinabè a encore en mémoire les « assises nationales d'examen des textes et signature de la charte constitutionnelle de la transition » qui se sont tenues le 28 février dernier, où les participants étaient allés « avec les meilleures intentions » pour sauver le Burkina du péril terroriste. D'où l'impression de « déjà-vu et de déjà-entendu », remarque L'Observateur Paalga. ► À lire aussi : Le Burkina Faso en assises nationales pour lancer une nouvelle transition Lequel confrère met en garde, « si ces assises tournent à une foire d'empoigne avec un passage en force d'un clan de copains-coquins, loin des véritables attentes des Burkinabè, il faut craindre que l'histoire continue son bégaiement au pays des Hommes intègres », prévient ce journal ouagalais, en se demandant si le Burkina n'est pas en voie de « somalisation » ou « d'haïtisation », tout en appelant à un « sursaut national » les participants à ces assises nationales qui ont « du pain sur la planche », souligne L'Observateur Paalga. Le PPA-CI, L'an 01 de Gbagbo En Côte d'Ivoire, le PPA-CI, le parti de l'ex-président Laurent Gbagbo, célèbre son premier anniversaire en se félicitant d'être un acteur « majeur » de la vie politique ivoirienne, a souligné, le 13 octobre, à Abidjan, le porte-parole du parti, Justin Koné Katinan, qui apparaît non-seulement, ce matin, à la Une de ces journaux proches de Laurent Gbagbo que sont Le Temps et Le Quotidien d'Abidjan, mais aussi sur celle des quotidiens Dernière Heure Monde, Le Bélier Intrépide et L'Héritage (lesquels sont, eux, proches de l'ex-président Henri Konan Bédié, président du PDCI-RDA, le parti créé par le « père de la Nation » ivoirienne Félix Houphouët-Boigny), ou encore à la Une du quotidien indépendant L'Inter. En un an, ce parti « panafricain de gauche » qui se veut « démocratique et souverainiste », et qui compte déjà 18 députés à l'Assemblée nationale, est devenu « un acteur politique majeur », a souligné Justin Koné Katinan, rapportent ces journaux ivoiriens, et il entend se présenter aux élections « à venir - régionales et municipales de 2023, puis présidentielle de 2025 », en rappelant que le PPA-CI entend à présent être représenté au sein de la Commission électorale indépendante. Échec pour Bolloré face à Mediapart Revers judiciaire pour le groupe Bolloré, enfin, dans un conflit qui l'opposait depuis des années au site d'information Mediapart, au sujet d'une enquête au Cameroun… Plus haute juridiction française, la Cour de cassation a rejeté le pourvoi que le groupe Bolloré avait formé contre Mediapart, signale ce journal en ligne, en soulignant que l'enquête de la journaliste Fanny Pigeaud sur la ruine de deux petits patrons camerounais « dans un contexte où le groupe Bolloré (…) imposait sa puissance aux autorités politiques et judiciaires de Yaoundé », énonce Mediapart, disposait d'une « base factuelle suffisante ». Dans cette affaire, en 2019, Mediapart avait été condamné pour diffamation en première instance, avant d'être relaxé en appel, la Cour d'appel ayant jugé en 2021 l'enquête de Fanny Pigeaud « sérieuse et suffisante ». Mardi dernier, la Cour de cassation a donc confirmé cet arrêt. Définitivement.

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À la Une: Bédié, l'indétrônable

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Sep 30, 2022 4:21


Le bureau politique du PDCI-RDA, l'ancien parti unique ivoirien, a décidé de préparer un plébiscite pour son président Henri Konan Bédié, dans la perspective de l'élection présidentielle de 2025, en Côte d'Ivoire. En vue du prochain Congrès du parti, début 2023, c'est dans son fief de Daoukro, sud-est de la Côte d'ivoire, que le président Bédié a été sollicité par le 14e Bureau politique du PDCI-RDA pour le représenter. « Bédié fixe les axes du 13e Congrès », souligne le quotidien Dernière heure Monde. Proche du PDCI, ce journal résume à sa Une les décisions du 14e bureau politique, en signalant, entre autres, qu'un autre bureau politique se réunira « avant le 15 décembre, d'abord ; que ne numéro deux du parti, Maurice Kakou Guikahé, a proposé que Bédié soit "candidat unique au Congrès", ensuite ; que le président du PDCI a instamment demandé d'éviter « les candidatures indépendantes », enfin. Justement. « Bédié met de l'ordre ! », lance en Une cet autre quotidien proche du PDCI qu'est Le Nouveau Réveil, en annonçant sans attendre « le plébiscite programmé de Bédié au 13e Congrès ». Dans la même sensibilité éditoriale, le journal Le Bélier voit dans la tenue du Bureau politique d'hier « la preuve de (la) cohésion (du PDCI) et de sa solidité », tandis que le quotidien L'Héritage signale qu'un « grand Bédié rugit depuis son fief de Daoukro » et « dénonce la duplicité de certains cadres de son parti ». Il y avait, en tout cas, de l'ambiance, hier, à Daoukro. Comme le remarque le quotidien indépendant Soir Info, les militants du PDCI s'y sont « massivement mobilisés », et pour eux, « le moteur de la machine semble bien graissé après ce BP, pour la bonne marche du PDCI-RDA vers la présidentielle de 2025 ». Son confrère L'Inter n'écrit pas autre chose. « Sauf cataclysme », Henri Aimé Konan Bédié devrait être candidat « unique » à sa succession au prochain congrès de son parti. « Bédié fait un grand pas pour être candidat à la présidentielle 2025 », enchérit  en Une L'Intelligent d'Abidjan. À noter enfin que le quotidien Le Temps consacre pas moins du quart de sa pagination à ce bureau politique du PDCI-RDA, hier, à Daoukro. Étant rappelé l'alliance Bédié-Gbagbo, nouée fin juillet 2019, à Bruxelles, cet effort éditorial consenti sans commentaires de la part de ce quotidien, proche de l'ex-président Laurent Gbagbo, ne manque assurément pas d'intérêt. Vaine ambassade de la Cédéao en faveur des 46 militaires ivoiriens détenus au Mali Réception, hier à Bamako, de la délégation de la Cédéao venue plaider pour l'élargissement des 46 militaires ivoiriens toujours détenus au Mali. Sans effet apparent : pas de communiqué final, pas de président togolais Faure Gnassingbé, facilitateur dans cette affaire… C'est peu dire que la presse ouest-africaine est demeurée sur sa faim après cette rencontre retardée de 48 heures, à l'issue de laquelle rien n'a filtré. Pourtant, comme le souligne Malikilé, « tout porte à croire que cette mission est celle de la dernière chance (…) Au Mali des acteurs politiques et des observateurs sont divisés sur la question. Si certains pensent que cette médiation pourrait décanter la situation, d'autres estiment qu'il faut accélérer l'action judiciaire », résume ce journal malien. Résultat, au Burkina Faso voisin, L'Observateur Paalga se demande si ceux qu'il appelle « les missi dominici » de la Cédéao parviendront à faire bouger la position du colonel Assimi Goïta, « droit dans ses bottes, et à quelles conditions ? Difficile d'en préjuger, énonce prudemment ce quotidien ouagalais, mais il faut bien que cette crise trouve rapidement une solution diplomatique avant que ses conséquences insoupçonnées n'affectent la fragile stabilité de la sous-région ».

Revue de presse Afrique
À la Une: l'affaire des 46 Ivoiriens détenus au Mali

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Sep 16, 2022 4:09


La Côte d'Ivoire entendant désormais confier à la Cédéao la gestion de la crise de ses 46 soldats détenus au Mali, le ministre ivoirien d'État, ministre de la Défense, Téné Birahima Ouattara, ayant déclaré le 15 septembre à Yamoussoukro, capitale ivoirienne, qu'un « dénouement » allait être trouvé « très rapidement », cet épineux dossier, ce matin, se retrouve largement à la Une dans les kiosques d'Abidjan comme d'ailleurs en Côte d'Ivoire. À la Une, ainsi, de ce quotidien proche du président Alassane Ouattara qu'est Le Patriote, lequel prévient que « le chantage de la junte (malienne) ne passera pas ». Mais aussi à la Une des journaux Soir Info et L'Inter, Le Miroir, Le Matin, Notre Voie, L'Essor, Le Jour ou encore L'Expression. Dans L'Inter, le billettiste maison s'inquiète pour les « victimes collatérales » de cette crise. « On devrait régler l'affaire en silence, prône ce quotidien indépendant. Sans bruit. Loin des caméras et autres microphones. Sans vuvuzelas et fanfaronnades démagogiques ». ► À lire aussi : Affaire des 46 militaires ivoiriens: le Mali répond à Abidjan et met en garde la Cédéao « Tant que ceux qui se trouvent sur les bords de la lagune Ébrié ne sont pas rendus à Bamako, pas de Sodja », formule dans un style des plus fleuris son confrère Soir Info. De son côté, le journal Le Temps dénonce en Une ce qu'il appelle « l'ultimatum inutile de Ouattara » et souligne que, depuis l'éclatement de cette crise, le président malien Assimi Goita « demeure dans un silence parlant. Un silence qui fait peur, souligne ce quotidien ivoirien proche de l'ex-président Laurent Gbagbo. En effet, face aux injonctions répétées de Ouattara, quant à la libération des soldats ivoiriens détenus au Mali, l'homme fort de ce pays voisin n'a pas jugé nécessaire de réagir. Il est resté dans un silence éloquent », pointe Le Temps. Dialogue de sourds Au Mali, on s'en doute, les commentaires de la presse locale sont d'un tout autre tonneau. Témoin le journal Malikilé. Lequel accuse le gouvernement ivoirien de tenter de « transformer un dossier judiciaire en une crise diplomatique ». Et il reprend à son compte les arguments du gouvernement malien de transition, soulignant qu'il n'est « nullement concerné par cette procédure devant l'instance communautaire » et indiquant à la Cédéao « que l'affaire des 49 mercenaires ivoiriens est purement judiciaire et bilatérale », mettant en garde « contre toute instrumentalisation de la Cédéao par les autorités ivoiriennes pour se soustraire de leur responsabilité, vis-à-vis du Mali ». « Dont acte et exit la Cédéao et son projet de sommet extraordinaire hors-continent, pour ne pas dire hors sol, à… New York », conclut Malikilé, soulignant que l'unique cadre du dossier des « 49 mercenaires ivoiriens » demeure la médiation togolaise. Faut pas prendre les enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages Au Burkina Faso, en revanche, la presse exprime ses craintes et appelle à l'apaisement. L'Observateur Paalga s'interroge ainsi sur ce que peut faire la Cédéao. « Et surtout, que va faire la Côte d'Ivoire si cet arbitrage régional échoue ». Raison pour laquelle ce quotidien ouagalais « croise les doigts » pour que la volonté des autorités ivoiriennes de jouer la carte diplomatique « ne soit pas un coup d'épée dans l'eau ». Le quotidien WakatSera invite le colonel Goïta à mettre « balle à terre » et se demande ce que fait de « la bonne entente séculaire entre pays frères et amis, la junte militaire malienne ? L'arbre à palabre africain qui a fait ses preuves dans le prestigieux empire mandingue n'a-t-il plus le moindre sens sur les rives du Djoliba ? », interroge WakatSera. Commentaires de la presse en Afrique, donc, mais pas que. En France, le site Mondafrique estime que « les autorités de Côte d'Ivoire devraient arrêter de prendre les enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages ». Ce journal en ligne se demande « qui peut croire que si ces militaires avaient de près ou de loin un lien juridique avec les Nations unies, celles-ci n'auraient pas demandé illico presto leur libération ? Or, elles se taisent, d'un silence qui en dit long », énonce Mondafrique, en prévenant que « le Mali ne veut pas passer l'éponge sur une tentative de déstabilisation sans contrepartie ».

Revue de presse Afrique
À la Une: le MPLA coiffe l'UNITA sur le fil en Angola

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Aug 26, 2022 3:58


Sur 97% des bulletins de vote officiellement dépouillés, le Mouvement populaire de libération de l'Angola est donné vainqueur par la commission électorale, d'une courte tête face à l'UNITA, l'Union nationale pour l'indépendance totale de l'Angola. Encore peu de commentaires dans la presse, en Afrique, au sujet de cette actualité électorale en Angola. À noter toutefois celui du quotidien Wakat Sera, au Burkina Faso. Lequel anticipe des contestations. « Car depuis le début du processus électoral, l'UNITA criait au loup dans la bergerie, sous la forme de fraudes et autres irrégularités, dont la présence de deux millions de personnes décédées sur les listes électorales », pointe ce quotidien ouagalais. Le Tigré au bout de l'enfer En Éthiopie, après 5 mois de trêve humanitaire, les combats ont repris mercredi dans le nord du pays. L'armée fédérale et les rebelles du Tigré, le TPLF, s'affrontent de nouveau sans que l'on sache vraiment pourquoi. Débuté en novembre 2020, ce conflit a déjà fait plusieurs milliers de morts. Peu de commentaires dans la presse africaine, là-encore, mais au Mali, le site Malijet déplore « un coup dur pour une population déjà exsangue. La trêve humanitaire annoncée il y a cinq mois en Éthiopie et les perspectives de règlement négocié de la guerre entamée dans le nord du pays en novembre 2020 viennent-elle de voler en éclats ? », se demande ce journal en ligne. Autres questions en vrac posées par Malijet : « À l'initiative de qui les combats ont-ils repris ? Pour quelles raisons ? » et souligne que la confusion est aggravée par le fait que les télécommunications sont coupées au Tigré « et que l'armée fédérale éthiopienne a interdit aux médias d'évoquer les opérations militaires en cours », complète ce site bamakois. En France, le journal Le Monde souligne que cette reprise des combats est un « coup dur pour une population du Tigré à genoux ». C'est un « coup de tonnerre », enchérit le quotidien catholique La Croix. Et le journal communiste L'Humanité déplore la crise humanitaire « sans précédent » qui dévaste le Tigré. Apportez-moi la tête de Pulchérie Gbalet En Côte d'Ivoire, enfin, des voix s'élèvent, nombreuses, afin de réclamer la libération de Pulchérie Gbalet. Arrêtée initialement au début du mois d'août lors d'un passage à la préfecture de police d'Abidjan, où elle avait été convoquée afin de récupérer des affaires personnelles, la présidente de l'association Alternative citoyenne ivoirienne, proche de l'opposition, n'en est ressortie que pour mieux retourner avant-hier à la case prison, la Maca, en l'occurrence. Le site L'Infodrome écrit que, lors d'un point-presse, le 8 août dernier, Pulchérie Gbalet, avait notamment appelé à « une journée ville morte le 30 août 2022 pour dénoncer la cherté de la vie et inviter le gouvernement à prendre des mesures idoines pour soulager les populations ». Pulchérie Gbalet « risque 20 ans de prison », prévient la Une du journal Le Jour. « Ce qui s'est passé avec l'arrestation de Pulchérie Gbalet est une honte (…) c'est du banditisme », bucheronne le quotidien Le Temps, proche de Laurent Gbagbo, en signalant en Une que le PPA-CI, le parti, désormais, de l'ex-président ivoirien, « lève la voix et exige la libération de Pulchérie Gbalet ». En France, l'un de avocats de cette dernière dénonce sur le fil de Mondafrique une « manière de faire totalement aux antipodes des règles de procédure pénale ». Éric Saki, c'est son nom, précise à ce site d'informations en ligne que Pulchérie Gbalet est « poursuivie pour entente avec les agents d'une puissance étrangère de nature à nuire à la situation diplomatique de la Côte d'Ivoire, diffusion de fausses nouvelles de nature à attenter au moral des populations (et) atteinte à l'ordre public », précise Maître Saki à Mondafrique.

Revue de presse Afrique
À la Une: la majorité absolue «ric-rac» au Sénégal

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Aug 12, 2022 4:11


La coalition présidentielle Benno Bokk Yaakar a finalement atteint la majorité absolue à l'Assemblée nationale. À une voix près ! Celle du député Pape Diop, ancien maire de Dakar, qui mène la coalition Bokk Gis Gis, et qui, sans surprise, rejoint le président Macky Sall. Le camp au pouvoir cumule désormais 83 sièges sur 165. Majorité des plus inconfortables, car l'alliance de l'opposition compte, rappelons-le, 80 sièges. Pape Diop « renouvèle l'assurance-vie de Macky Sall », lance en Une le journal 24 Heures. Pour autant, « le tour n'est pas (…) joué définitivement pour Macky Sall », veut croire ce quotidien dakarois. Lequel anticipe « la défection probable des députés du BBY ». Le quotidien EnQuête n'écrit pas autre chose. « Pape Diop sauve-t-il le "Macky" ? », interroge en Une cet autre journal sénégalais.  Et puis, question : comment s'est effectué le ralliement de Pape Diop à Macky Sall ? Pas par l'entremise du calife général des Mourides, en tout cas, assure le site Seneweb. Et ce « même si le leader du parti Bokk Gis Gis a été reçu, avant-hier, à Diourbel par Serigne Mountakha Mbacké ». Le Kenya au-dessous du volcan Trois jours après le vote, les Kényans attendent toujours avec beaucoup d'impatience le nom du vainqueur à l'élection présidentielle. Raila Odinga et William Ruto sont au coude à coude. C'est ce que pointe, en France, le journal Le Monde Afrique. « Les deux autres candidats en lice ne devraient pas obtenir plus de quelques pourcents. Si aucun des deux favoris ne recueille plus de 50 % des voix, le Kenya connaîtra pour la première fois un second tour à la présidentielle », souligne ce quotidien français. Raila Odinga et William Ruto ont tous deux assuré durant la campagne qu'ils reconnaîtraient les résultats de la présidentielle. Mais le Kenya « redoute d'être une nouvelle fois happé dans une saga post-électorale dont il est familier, tous les scrutins ayant été contestés depuis 2002 dans ce pays considéré comme un point d'ancrage démocratique en Afrique de l'Est », prévient Le Monde Afrique L'affaire de la BCEAO, polémique ivoirienne En Côte d'Ivoire, le RHDP d'Alassane Ouattara a répondu le 11 août aux récentes prises de position du PPA-CI, le parti de l'ex-président Laurent Gbagbo, à la suite de la grâce présidentielle qui lui a été accordée lors du 62e anniversaire de l'indépendance de la Côte d'Ivoire, en évoquant notamment l'affaire dite du « braquage » de la BCEAO lors de la crise post-électorale de 2010-2011. Et ce vendredi matin, la presse ivoirienne s'en fait l'écho. Ainsi, le journal Le Matin signale-t-il que « le RHDP démonte les contrevérités du PPA-CI ». À sa Une, ce quotidien proche du pouvoir souligne la déclaration, hier, du ministre d'État Adjoumani Kobénan, porte-parole du RHDP, qui a dit que « la plainte de la Banque (n'était) pas nécessaire pour poursuivre Gbagbo », dans cette affaire. Justement. Pour le journal Le Temps, proche de Laurent Gbagbo, cette déclaration vient contredire le président ivoirien. « Après 12 ans, le RHDP contredit Ouattara » en reconnaissant, par la voix de son porte-parole, que « la BCEAO n'a pas porté plainte… » contre le président Gbagbo. Ambiance. Militaires ivoiriens arrêtés au Mali : le message des jeunes Des organisations de jeunesse se sont mobilisées, le 11 août, à Port-Bouet, près d'Abidjan, en faveur de la libération des 49 militaires ivoiriens détenus au Mali. Des jeunes pro-RHDP se sont réunis pour envoyer un message aux autorités maliennes de transition, alors que la détention de ces membres des forces spéciales ivoiriennes se prolonge à présent depuis un bon mois. Étaient représentés des militants de La Coalition nationale pour le sursaut, des mouvements Action 2020 et Force 2015 ou encore de La Coalition des mouvements pour la paix, l'emploi-jeune et le développement. Tous en appellent à la libération des 49 soldats ivoiriens toujours détenus au Mali.

Invité Afrique
Côte d'Ivoire: «Laurent Gbagbo espérait une amnistie pour se présenter à la présidentielle de 2025»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Aug 11, 2022 4:06


Dans une adresse à la nation prononcée le 6 août pour l'anniversaire de l'indépendance, le président ivoirien Alassane Ouattara a annoncé qu'il accordait la grâce présidentielle à son prédécesseur Laurent Gbagbo. La mesure a été jugée insuffisante par le parti de Gbagbo, le PPA-CI qui réclame une amnistie. Pourquoi cette demande et quelle peut-être la suite de ce bras de fer juridico-politique ? Entretien avec Arsène Brice Bado, du Centre de recherche et d'action pour la paix (Cerap). Le Parti des peuples africains, le parti de Laurent Gbagbo, rejette la grâce annoncée par Alassane Ouattara. Il dit que c'est un combat de principes, le président Gbagbo ayant construit sa carrière politique autour d'un certain nombre de valeurs. Selon vous, ce n'est que cela ? Ce n'est pas que cela. Actuellement, on est déjà dans la bataille pour la présidentielle de 2025 et toute action politique est à analyser à l'aune de cette échéance-là. Et dans cette perspective, il espérait mieux. Par exemple, une amnistie et non pas une grâce présidentielle. Justement, une précision juridique importante : la grâce peut-elle empêcher Laurent Gbagbo de se présenter en 2025, lors de la prochaine élection présidentielle, alors que l'amnistie, elle, lui permettrait de se présenter ? Oui. Vous savez, la grâce présidentielle, selon le code pénal de la Côte d'Ivoire, à l'article 132, n'enlève que l'exécution de la peine, mais n'enlève pas la condamnation. Et dans cette mesure, le président Laurent Gbagbo aura toujours, sur son casier judiciaire, cette condamnation. Et la condamnation de 2018, justement, à 20 ans de prison, le privait de ses droits politiques. Donc, dans cette perspective, il lui serait difficile de se présenter comme candidat présidentiel. Si c'était une amnistie, là, on serait dans un scénario différent. Parce qu'avec une amnistie, c'est non seulement l'exécution de la peine qui est enlevée, mais c'est aussi la condamnation elle-même qui est enlevée. Donc avec une amnistie, rien ne l'empêcherait, objectivement, de pouvoir se présenter comme candidat aux élections de 2025. Sur cet aspect juridique des choses, justement, le ministre de la Réconciliation nationale Kouadio Konan Bertin a déclaré que l'amnistie pouvait être décidée à l'Assemblée, donc décidée par la loi. Est-ce qu'effectivement, les députés ivoiriens ont cette possibilité de demander l'amnistie de Laurent Gbagbo ? Oui. Les députés ivoiriens ont cette possibilité, même après la grâce présidentielle. L'amnistie est une prérogative de l'Assemblée nationale. Cependant, il faut se rendre compte que cela ne pourrait être possible qu'avec le soutien du président Alassane Ouattarra. Son parti, le RHDP, contrôle la majorité absolue à l'Assemblée nationale. Tout le monde, en tout cas, pense d'ores et déjà à la présidentielle qui est prévue pour 2025. Dans une interview sur France 24, en octobre dernier, on peut le rappeler, Laurent Gbagbo avait semé le trouble sur ce qu'étaient ses intentions. Il avait estimé qu'il y avait « des moments où certaines charges s'imposent à vous, je n'exclue rien » avait-il dit. Est-ce que le Parti des peuples africains souhaite, selon vous, maintenir ouvertes toutes les éventualités pour la prochaine présidentielle, compte tenu de cette possible candidature ? C'est vraiment clair, c'est la seule chose dont on est certains aujourd'hui. Parce que jusque-là, on ne voit pas beaucoup émerger de dauphin et je pense qu'en réalité, cela ne viendra pas tant que les autres partis n'afficheront pas également leurs candidats pour 2025. Le PDCI, le PPACI, le RHDP… Les gens se regardent et les décisions des uns dépendent beaucoup de la réaction des autres. Donc vous diriez que tant que Bédié n'aura pas renoncé à la présidentielle de 2025, tant que Ouattara n'aura pas renoncé à cette présidentielle, Laurent Gbagbo se tiendra prêt, éventuellement, pour ce scrutin ? Oui. À moins que l'on trouve un moyen, justement, pour que ces trois candidats puissent quitter, d'une certaine manière, la scène politique ou, du moins, ne se présentent pas comme candidats aux élections de 2025. Et moi, je pense qu'il faut une vraie négociation. C'est une question importante qu'il faut régler dès maintenant. Cela permettrait de pacifier un peu la scène politique. Les trois candidats ont une histoire particulière entre eux et il est vraiment important que l'on puisse résoudre cette question, qu'ils puissent accepter de passer la main à de jeunes générations. ► À lire aussi : Côte d'Ivoire: l'amnistie de Gbagbo dépend de l'Assemblée, selon Kouadio Konan Bertin

Appels sur l'actualité
Vos questions d'actualité: Tensions en Irak, Hôpitaux africains, RDC-Rwanda, Gbagbo gracié

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Aug 9, 2022 19:30


Tous les jours, les journalistes et correspondants de RFI ainsi que des spécialistes répondent à vos questions sur l'actualité. Ce matin:  Irak : dissolution du Parlement à l'initiative de Moqtada AL6Sadr. Par Guilhem Delteil, journaliste au service international de RFI Santé : selon l'OMS, les systèmes de santé africains se fragilisent. Par Pierre-Yves George, journaliste au service Afrique de RFI Côte d'Ivoire : grâce présidentielle accordée par Alassane Ouattara à Laurent Gbagbo. Par Sylvain N'guessan, analyste politique, directeur à l'Institut de Stratégie d'Abidjan RDC : un rapport de l'ONU confirme l'intervention rwandaise à l'est du pays. Par Onesphore Sematumba, analyste à l'International Crisis Group, en charge de la RDC et des Grands Lacs.   * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu

Revue de presse Afrique
À la Une: l'accord de paix signé entre les autorités tchadiennes et les groupes politico-militaires

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Aug 8, 2022 3:27


Il a été signé ce lundi matin à Doha au Qatar avec une quarantaine de groupes. Car l'un de principaux, le FACT, a finalement refusé d'apposer sa signature, mais se dit encore ouvert au dialogue. Tchadinfos explique que « certaines de leurs revendications comme la libération de leurs prisonniers n'ont pas été résolues ». Le journal rappelle que cette journée s'annonce tout de même « doublement historique. Car le 8 août marque aussi la fin du 5e mandat du défunt président Déby. Mort qui a ouvert la voie à une transition en avril 2021 ». Al Wihda donne quelques précisions sur cet accord, il prévoit entre autres « un cessez-le-feu général » et « la mise en route d'un programme de désarmement, démobilisation et réinsertion ». « L'accord mentionne [aussi] la tenue dans les meilleurs délais à N'Djamena du dialogue national inclusif dont les résolutions seront contraignantes. » Mais le quotidien burkinabè Le Pays se montre prudent et estime dans son édito que « le plus dur reste à faire ». Car « signer un accord de paix est une chose et le traduire concrètement dans les actes en est une autre. C'est à ce niveau que tous les acteurs de la sempiternelle crise tchadienne sont attendus. En effet, dans l'histoire politique de ce pays, marquée comme on le sait par des assassinats politiques à répétition, de sanguinaires coups d'État et des rébellions fratricides, ce ne sont pas les signatures d'accord de paix qui ont manqué. Seulement, elles ont toutes été suivies de remises en cause avant de connaître un début d'application ». Yeux tournés vers le Qatar aujourd'hui, mais aussi vers l'Afrique du Sud Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken y est en visite. Objectif : « Contrecarrer l'influence russe », selon Jeune Afrique. L'Infodrome liste les enjeux de ce séjour. « L'objectif est de "relancer les dialogues stratégiques" entre les deux pays. » Faut-il le préciser ici, sous l'ère Donald Trump, ces discussions ont cessé d'exister. « Les deux nations ne sont pas toujours à l'unisson sur le plan diplomatique, notamment sur le front de la guerre en Ukraine. (…) La question des échanges économiques devra être abordée. (…) Antony Blinken prévoit également de présenter la nouvelle stratégie (des États-Unis) pour l'Afrique. » En Côte d'Ivoire, le président Alassane Ouattara gracie à Laurent Gbagbo C'était samedi dans un discours à l'occasion du 62e anniversaire de l'indépendance de la Côte d'Ivoire. Cette grâce est un « nouveau signe d'apaisement », pour Actualité.cd. Wakat Séra nuance les faits, estimant que « l'illustre acquitté de la Cour pénale internationale et ses nombreux fans espéraient mieux, soit l'amnistie. Certes, ce glaive de la justice ne menace plus Laurent Gbagbo, mais celui-ci ne retrouve pas non plus la jouissance de son droit d'électeur, encore moins d'éligibilité ». Alors l'éditorialiste d'Aujourd'hui au Faso s'interroge : « Quelle pourrait être la suite de ce difficile et cahoteux chemin vers une Côte d'Ivoire préservée des démons de l'après-Ouattara ? ». Trois scénarios sont élaborés. « Scénario 1 : Ouattara parvient à dénicher un remplaçant dans l'écurie RHDP et mise sur lui pour la prochaine présidentielle et parvient à l'imposer. » « Scénario 2 : Ouattara, faute de présidentiable d'envergure ou de guerre fratricide au sein de sa famille politique, décide d'y aller en 2025. » « Scénario 3 : Ouattara-Gbagbo et Bédié sont touchés par la sagesse, et décident de trouver un stratagème pour cette échéance présidentielle, et eux restent en retrait, tout en veillant à la régularité des choses. » « Scénario souhaitable mais improbable », conclut-il dans la foulée.

Revue de presse française
À la Une: Gbagbo gracié, vrai-faux pas vers la réconciliation

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Aug 7, 2022 4:29


Près de cinq cents jours après son acquittement définitif par la Cour pénale internationale, le président Laurent Gbagbo est gracié par son successeur Alassane Ouattara. L'annonce en a été faite, hier soir, à l'occasion du 62e anniversaire de l'indépendance de la Côte d'Ivoire. Elle laisse déjà une partie de la presse ivoirienne sur sa faim. Une fois n'est pas coutume, et en exclusivité, coup d'œil sur les premiers commentaires de la presse ivoirienne qui seront publiés – non pas demain, lundi, férié – mais mardi, en kiosques, en Côte d'Ivoire. À commencer par celui du journal Le Temps, proche parmi les proches de Laurent Gbagbo, et dans lequel le juriste Roger Dakouri dira en ces termes sa déception, en qualifiant cette grâce de « fausse route », mais aussi en dénonçant « une absence criante et injustifiée de volonté à aller résolument à la réconciliation ». Selon lui, « Ouattara laisse les Ivoiriens sur leur faim. On pensait qu'il allait libérer tous les prisonniers civils et militaires. Que neni ! », lancera encore Roger Dakouri, interrogé hier soir par Le Temps. Autre commentaire à paraître mardi, celui de Soir Info. Ce journal indépendant ivoirien estimera que la grâce accordée à Laurent Gbagbo constitue « un pas vers la réconciliation nationale, une décision forte du chef de l'État envers son plus farouche adversaire politique mais qui est loin d'être décisive (…) Les partisans du président du PPA-CI auraient souhaité l'effacement totale de sa condamnation par une loi d'amnistie ». Sous la plume du journaliste ivoirien Armand Depeyla, Soir Info estimera que « derrière cette grâce présidentielle, il pourrait se cacher, subrepticement, une volonté du président du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix de barrer la route à Laurent Gbagbo en 2025 », date programmée de la prochaine élection présidentielle en Côte d'Ivoire. Ukraine, vers une partition à la coréenne ou Apocalypse Now ? « Où va l'Ukraine ? », se demande l'hebdomadaire Marianne. Après avoir mis en garde ses lecteurs sur une « Troisième Guerre mondiale », laquelle, selon ce magazine, « n'est pas écartée », Marianne publie une analyse signée de l'ancien secrétaire d'État et président de l'association Les Chantiers de la liberté, Pierre Lellouche, selon qui, dans ce conflit armé, demeurent « deux hypothèses, et seulement deux : cette guerre ne peut se terminer, dans le meilleur des cas pour l'Ukraine, que par une situation à la coréenne : c'est-à-dire une ligne de cessez-le-feu et de démarcation qui consacrera la mainmise de la Russie sur l'est et le sud de l'Ukraine, le reste du pays, amputé et neutralisé de force, restant à la charge du contribuable européen, puisque par facilité, là encore, l'UE vient d'ouvrir ses portes à l'adhésion de Kiev ; seconde hypothèse, la pire comme en 1914, un conflit territorial local, la passion nationaliste, le jeu des alliances et l'égarement de dirigeants somnambules peuvent conduire à un nouveau suicide collectif – encore un ! – mais qui sera, cette fois, possiblement nucléaire... Peut-on encore espérer que nos dirigeants se réveillent enfin et décident de se mettre autour d'une table pour stopper cette dérive funeste ? », supplie Pierre Lellouche dans Marianne. Supplique pour les femmes afghanes Les hebdomadaires L'Obs et Le Point se sont rendus en Afghanistan constater le sort réservé aux femmes par les talibans. Comme le constate Le Point, un an à peine après leur arrivée au pouvoir, les nouveaux maîtres du pays « ont déjà effacé les Afghanes de l'espace public. À Kaboul, les affiches à l'effigie de femmes ont été badigeonnées de noir. Dans les vitrines, le visage des mannequins féminins a été recouvert d'un épais voile ». Dans Le Point, des femmes témoignent à visages découverts. Comme cette ex-officier antiterroriste au ministère de l'Intérieur témoigne. Mursal Heidari, c'est son nom, vit aujourd'hui avec son mari et ses trois enfants dans une chambre en sous-sol : « Je n'arrive plus à trouver le sommeil, dit-elle à cet hebdomadaire, et je passe mon temps à attendre le jour suivant ». Comme le signale Le Point, cette trentenaire est diplômée de sciences politiques. Auparavant, elle aspirait à « devenir générale », elle qui était chargée de la lutte contre les combattants islamistes et qui était « reconnue par ses pairs pour la qualité de son travail », pointe ce journal. « C'était une période de grande exaltation, y raconte-t-elle au sujet de l'ancien régime républicain, qui autorisait les Afghanes à travailler malgré des traditions tribales toujours tenaces. Nous étions en train de construire un nouveau pays, et, en tant que femme, j'étais fière de le défendre. » Mais ça, c'était avant… À présent, « pour tuer l'ennui, elle a passé sa journée à tatouer ses pieds au henné. Son foulard ample laisse dépasser quelques mèches brunes rebelles ». Poignant. Reportage également de l'hebdomadaire L'Obs dans une école clandestine pour filles. « La plupart des élèves veulent devenir médecins pour aider les femmes afghanes, et aussi par pragmatisme : c'est désormais le seul métier féminin que tolèrent les talibans avec celui d'infirmière et de sage-femme », explique ce magazine. Lequel évoque aussi le « mariage » des filles « à partir de l'âge d'un an » et qui sont « vendues par leurs familles ruinées par la guerre et menacées par la famine ». L'Obs signalant ainsi le cas d'une enfant vendue à sa désormais belle-famille « 10 000 afghanis soit 108 euros ». Sujet tabou, sujet interdit, admet L'Obs, « mais omniprésent dans les régions les plus pauvres ».

Revue de presse Afrique
À la Une: l'alliance d'opposition sénégalaise met Macky Sall en échec

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Aug 5, 2022 4:39


Stratégie gagnante pour l'alliance d'opposition au Sénégal. Le camp présidentiel « Benno Bokk Yakaar » n'obtient qu'une majorité relative aux élections législatives. Une fois encore, une mécanique d'alliance vient de faire la démonstration de son efficacité face au pouvoir… 82 sièges de députés pour la majorité sortante au Sénégal, c'est 43 de moins qu'il y a cinq ans. À l'inverse, les coalitions d'opposition « Yewwi Askan Wi », menée entre autres par Ousmane Sonko, et « Wallu Sénégal », de l'ancien président Abdoulaye Wade, remportent respectivement 56 et 24 sièges, soit 80 au total pour cette alliance. « Pour la première fois de son histoire, le parti au pouvoir n'obtient pas la majorité absolue », admet le quotidien EnQuête. Journal dakarois dans lequel un ancien ministre et proche collaborateur du président Macky Sall admet qu'il s'agit d'une « défaite ». Laquelle signe, dit-il, « la fin de l'illusion » d'un troisième mandat de Macky Sall. C'est « l'humiliation suprême ! », lance en Une le journal sénégalais 24 Heures. « L'ogre Benno Bokk Yaakaar est tombé de son Olympe », formule ce quotidien dakarois. Lequel souligne que Benno Bokk Yakaar « est minoritaire au niveau des suffrages valablement exprimés ». Selon 24 Heures, « le signal envoyé par le peuple sénégalais est clair (…) Malgré l'énorme armada de l'appareil d'État, les embuches parlementaires attendent Macky Sall et son gouvernement. (…) Ça ressemble fort à une fin de l'exercice solitaire et narcissique d'un pouvoir hypertrophié ». C'est une « percée fulgurante » de l'opposition, admet, au Burkina Faso, le quotidien Wakat Séra. Selon ce journal ouagalais, ces législatives sont « en réalité comme le premier tour de la présidentielle de 2024 » au Sénégal. « Les grandes manœuvres sont, sans doute, déjà enclenchées », estime Wakat Séra. Soutien fortement documenté du Rwanda au M23 En République démocratique du Congo, les experts des Nations unies confirment la présence de troupes rwandaises aux côtés des rebelles dans l'est de la RDC. « L'ONU enfonce le Rwanda », lance La Tempête des tropiques. Comme le souligne ce tabloïd congolais, les preuves du soutien du Rwanda au M23 sont « tangibles ». Pour le quotidien L'Avenir, pas de doute, les Nations unies ont « lâché le Rwanda », le journal La République estimant en écho que ce rapport de l'ONU vient « crucifier le président rwandais, Paul Kagamé », rapporte Radio Okapi. En France, le quotidien Libération consacre quatre pages à la publication d'un reportage très fouillé dans l'est de la RDC qui « replonge dans la guerre des collines ». Et Libé souligne que la rébellion du M23 est belle et bien « soutenue par le Rwanda ». De quoi, en tout cas, « apporter de l'eau au moulin des autorités de Kinshasa », admet le journal ouagalais Le Pays, en se demandant pourquoi la RDC fait « l'objet de tant d'agressions extérieures, notamment de la part de ses voisins ? ». Selon Le Pays, la RDC « a toujours fait l'objet de convoitises si bien que certains de ses dirigeants ont été victimes d'un complot international qui leur a couté la vie. Le cas le plus édifiant est celui de Patrice Lumumba », rappelle Le Pays. La fête de l'indépendance ivoirienne, avec ou sans Bédié et Gbagbo En Côte d'Ivoire, les festivités marquant le 62e anniversaire de l'accession du pays à l'indépendance, ce dimanche, vont bon train à Yamoussoukro, la capitale. Mais les ex-présidents Bédié et Gbagbo y seront-ils ? C'est toute la question. En attendant les parades militaires prévues ce jour-là, et dont les derniers réglages sont prévus aujourd'hui, le journal L'Intelligent d'Abidjan a constaté sur place que « tout est aux couleurs du drapeau national "Orange-Blanc-Vert" (…) Des pagnes et des polos pour célébrer l'indépendance s'arrachent comme de petits pains ». Mais, en effet, en marge de ces festivités, une partie de la presse ivoirienne se demande si le président Ouattara va ou non annoncer des mesures encourageant la réconciliation nationale. C'est le cas, par exemple, du quotidien Dernière Heure Monde, qui expose à ses lecteurs « les "bonnes nouvelles" qu'on attend de Ouattara ». Avec, à la clé, la présence – ou non – des ex-présidents Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo, dimanche, à Yamoussoukro.

Invité Afrique
Sylvain N'guessan: «Ce serait intéressant, après 30 ans, qu'on laisse d'autres personnes diriger la Côte d'Ivoire»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jul 18, 2022 8:14


En Côte d'Ivoire, le président Alassane Ouattara a reçu ce jeudi 14 juillet ses deux prédécesseurs Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié. Les trois figures politiques indétrônables de la scène politique ivoirienne se sont donc rencontrées pour la première fois depuis 2010 et la crise post-électorale de 2011. Que doit-on attendre de cette rencontre ? Décryptage avec Sylvain N'Guessan, analyste politique et directeur de l'Institut de stratégie. La rencontre entre Alassane Ouattara, Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo a duré une heure et demie, il a été conclu par un communiqué plutôt laconique qui n'a pas fait mention des points à l'ordre du jour. Est-ce qu'on en sait un peu plus aujourd'hui sur ce qu'ils se sont dits ? D'abord, cette rencontre fait suite au dialogue politique dirigé par le président de la république. Il y a eu 33 points qui ont été mentionnés dans ce dialogue politique, et l'un de ces points, c'était la rencontre de ces trois leaders, chose qui a été faite depuis ce 14 juillet. Il serait bien de signaler que certains points qui avaient été mentionnés lors de ce dialogue politique ont commencé à avoir un début de réponses, dont le passeport de M. Charles Blé Goudé et le poste de vice-président à la CEI [Commission électorale indépendante] pour le parti de M. Laurent Gbagbo, le PPACI. Mais pour l'heure, en 90 minutes, on imagine que beaucoup de choses n'ont pas pu être dites, même si le communiqué semble dire qu'ils se sont pratiquement tout dits. Vous l'avez évoqué, le climat politique semble apaisé aujourd'hui, vous avez même donné des exemples. Est-ce que ça veut dire que c'est Alassane Ouattara qui donne le tempo ? Oui, on peut le dire, puisque l'initiative vient quand même de la présidence de la république. Nous sommes dans un régime présidentialiste, la Constitution donne beaucoup de pouvoir au président de la république, n'empêche qu'il bénéficie également de la bonne disposition de ses adversaires, à savoir Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo. Les victimes des crises électorales de 2011 et 2020 sont rarement évoquées par les trois grands, même si les organisations des droits humains estiment que la justice a été piétinée au nom de la réconciliation nationale, qu'en pensez-vous ? Dire qu'il y a eu de l'impunité, non. Plusieurs hauts cadres du camp du président Laurent Gbagbo ont été en prison. Certains y sont encore, notamment les militants de base. La hiérarchie militaire du président Laurent Gbagbo se retrouve pratiquement encore en prison. Je ne pense pas que le système judiciaire puisse mener des enquêtes présentement pour incriminer ceux du camp du président Alassane Ouattara, dont certains ont bénéficié de promotions, etc. Pour les partisans du président Laurent Gbagbo qui ont été jugés et sont en prison depuis 2011 au moins, il serait quand même intéressant que le président de la république donne des mesures, une amnistie, afin que ceux-ci puissent retrouver la liberté. Cela pourrait renforcer la cohésion sociale, la réconciliation nationale. Le plus jeune des trois éléphants qui domine la politique ivoirienne depuis plusieurs décennies est âgé aujourd'hui de 77 ans. Une partie de la population et des jeunes loups politiques veulent qu'il passe la main aux jeunes générations, est-ce que c'est un sujet qu'ils ont pu évoquer lors de leur rencontre ? Non, je ne pense pas. Je ne pense pas d'abord parce que le président Alassane Ouattara qui est à son troisième mandat serait quand même assez mal placé pour demander aux autres de se retirer du cercle politique, ça serait mal perçu. Vous pensez que ces trois-là seront encore une fois tentés de se présenter à la présidentielle prévue en 2025 ? Je pense que les signaux sont quand même évidents que les trois vont y aller. Pratiquement par du fait que personne ne puisse s'élever pour remplacer Laurent Gbagbo, d'ailleurs son secrétaire général a fait le tour de plusieurs contrées, signalant que le candidat en 2025, c'est le président Laurent Gbagbo. Au PDCI également, il y a plusieurs groupes qui ont appelé le président Henri Konan Bédié à se présenter en 2025. Au niveau du RHDP, il y a longtemps que M. Alassane Ouattara nous a laissé entendre que si M. Gbagbo et Henri Konan Bédié étaient candidats, lui aussi serait candidat. Donc, je pense que les signaux sont évidents que les trois veulent candidater encore en 2025 pour la présidentielle en Côte d'Ivoire. Personnellement, je pense qu'ils ont eu le temps, ces 30  dernières années quand même, de former certains de leurs collaborateurs pour pouvoir assumer ce rôle, ces responsabilités. S'ils ne l'ont pas fait, c'est leur faute. Il serait quand même intéressant qu'après 30 ans, on laisse d'autres personnes diriger la Côte d'Ivoire pour qu'on puisse passer à une nouvelle phase.

Revue de presse Afrique
À la Une: Bédié, Ouattara, Gbagbo, la rencontre des trois en Côte d'Ivoire

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 15, 2022 4:12


La rencontre des trois présidents, toute la presse en parle évidemment. Le chef de l'État Alassane Ouattara a reçu jeudi ses deux prédécesseurs, Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo. « Douze années après, Gbagbo, Bédié et Ouattara, au palais de la présidence : des images fortes », titre Yeclo, qui donne à voir cette rencontre avec une série de photos. Fraternité Matin raconte de son côté : « Arrivé à 16h50 heure locale, Laurent Gbagbo a été accueilli par Alassane Ouattara sur le perron du palais présidentiel à Abidjan où les deux hommes se sont donnés l'accolade et ont avancé main dans la main dans la salle du petit Palais ». « Alors Laurent, tu vas bien ? Et ton voyage, ça s'est passé bien ? », a interrogé Alassane Ouattara en accueillant Laurent Gbagbo. « Tout s'est bien passé »,a rétorqué Laurent Gbagbo. Henri Konan Bédié est pour sa part arrivé quatre minutes après, à 16h54, et a été également accueilli par Alassane Ouattara, raconte encore Fraternité Matin. Le président de la République s'est enquis des nouvelles de son aîné Bédié en ces termes : « Président, comment vas-tu ? Comment va ma grande sœur ? ». « Oui ça va ! Elle a commencé à récupérer », a répondu Henri Konan Bédié. Une rencontre amenée à devenir régulière Sur le fond des discussions, il n'en ressort pas grand-chose. Les trois hommes se sont entretenus à huis clos mais se sont exprimés à la sortie via une déclaration commune. C'est Laurent Gbagbo qui l'a lue à la presse car il est le benjamin, le plus jeune, comprend-on à la lecture de L'Infodrome. Le site nous explique que, selon les mots de cette déclaration, ce « fut une rencontre de retrouvailles pour renouer le contact et échanger ». Le président de la République et ses deux prédécesseurs ont « exprimé leur volonté de faire de cette première rencontre un levain de la décrispation du climat sociopolitique en Côte d'Ivoire », nous dit-encore L'Infodrome. Alassane Ouattara, lui, veut visiblement renouveler ce type de rendez-vous de façon plus régulière. Cette rencontre en tout cas était « historique » par son symbole, selon Jeune Afrique. Un rendez-vous de « réconciliation » et « d'apaisement » qui est effectivement destiné à devenir le premier d'une série, écrit le magazine. L'horreur dans l'est de la RDC Le journal Libération y consacre une double page. « Émeute, meurtre puis cannibalisme », le journal a retrouvé « les témoins d'un crime atroce commis mi-juin à Kalima », dans la province du Maniema. « Largement relayé sur les réseaux sociaux, il illustre le retour de la haine raciste dans la région ». « Quand nous sommes arrivés à Kalima le 5 juin, témoigne un vacher venu vendre du bétail avec des amis du Sud-Kivu, le climat était tendu, les restaurants refusaient de nous servir. On nous disait qu'on allait être tués et dévorés. Nous pensions que ce n'était que des mots comme d'habitude », explique-t-il. « Rien ne semblait alors présager, reprend Libération, que treize jours plus tard, l'un d'entre eux, Fidèle Ntayoberwa, 50 ans, serait tué, découpé, éviscéré et brûlé par la population ». Il s'agit d'un membre de la communauté banyamulenge, des pasteurs rwandophones originaire des plateaux du Sud-Kivu où leurs ancêtres se sont établis aux 19e siècle et qui s'expriment encore dans la langue du pays voisin. Un voisin avec lequel les relations se sont tendues, autour notamment de la question du M23, groupe possiblement soutenu par le Rwanda, selon les accusations de Kinshasa. Alors dans l'est de la RDC, certains accusent les minorités rwandophones d'être infiltrées. Mais aujourd'hui, les assassins de Fidèle et leurs complices ne sont pas poursuivis, nous dit Libération, et « les cadres de l'UDPS n'ont pas eu à répondre de la tournure macabre » prise lors de l'une de leurs manifestations.

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[Vos réactions] Côte d'Ivoire: retrouvailles au sommet

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jul 14, 2022 20:00


En Côte d'Ivoire, pour la première fois depuis la crise post-électorale de 2010-2011, les trois piliers de la vie politique ont prévu de se revoir, ce jeudi. Le président Alassane Ouattara reçoit ses deux prédécesseurs Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié. Qu'attendez-vous de cette rencontre ? Permettra-t-elle de renforcer la dynamique de la réconciliation ? Nous lançons le débat.  * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu