POPULARITY
De nos jours, toutes les Églises désirent être inclusive. Est-ce vraiment le cas? Existe-t-il une limite à cette inclusivité? Court-on un danger de perdre des membres à trop ouvrir nos Églises? Dans cet épisode, Joan et Stéphane partagent leurs expériences personnelles d'inclusion et d'exclusion et réfléchissent ensemble sur les raisons et les difficultés derrière cette quête. Site internet: https://questiondecroire.podbean.com/ ApplePodcast: https://podcasts.apple.com/us/podcast/question-de-croire/id1646685250 Spotify: https://open.spotify.com/show/4Xurt2du9A576owf0mIFSj Contactez-nous: questiondecroire@gmail.com Notre commanditaire: L'Église Unie du Canada Moncredo.org * Musique de Lesfm, pixabay.com. Utilisée avec permission. En 2008, j'ai rendu visite à ma famille dans le Midwest parce que c'était le mariage de ma cousine. Ma tante, qui a immigré depuis l'Espagne, la France, en bref, l'Europe, il y a déjà un bon bout de temps, elle m'a proposé de demander à l'une de ses meilleures amies que j'aille au culte. Moi, j'avais déjà deux petites mômes, je lui ai dit, je ne vois pas comment on va faire. Elle me dit, ah, t'inquiète, cette copine-là, Beth, elle a un minibus. Donc là arrive une mamie avec déjà plein d'enfants dans le minibus. Moi, je mets les deux miennes dans le minibus rempli, je me dis, OK, cool. Ça a donné la tonalité, si tu veux, de cette visite. C'était dans une communauté unie presbytérienne méthodiste. Donc bon, c'est un peu ta came, il faut dire, dans le Midwest, donc pas trop trop loin non plus. Et on arrive sur place. Déjà, je suis un peu surprise parce que c'est une communauté qui a en plus une école. Mais ça, c'est des trucs qu'on voit dans les milieux luthériens allemands, donc je fais OK. Quand on entre, il y a une énorme banderole qui dit « Stop the torture » ou « End torture », un truc comme ça. Je fais « Ah ouais, contre la torture », ça aussi, c'est pas mal. Et puis, quand je m'installe, je pose poliment la question, comme j'étais assez inquiète de toutes ces questions à ce moment-là, je dis au mari de Beth: « Est-ce que vous avez un peu d'ouverture envers les personnes gays ? » tu vois, j'essaye un peu. Le gars me dit « Ah, ben, oui, enfin, normal, quoi ! » Je fais: pardon? Il me dit « Oui, le responsable du programme jeunesse, ben voilà, il est là; son mari, c'est le chef de chœur; comme vous allez le voir, la pasteure est lesbienne, enfin bon !» Ils ont l'air assez détendus là-dessus. Et puis le gars me regarde et me dit, avec pas mal de gravité: « mais ça c'est réglé, tu vois. Notre vrai souci actuellement, c'est qu'il y a un home de personnes handicapées vraiment pas loin, c'est l'église qui l'a fondé à une autre époque. Et ils n'arrivent pas tous à venir au culte. Je regarde autour de moi, je vois quand même pas mal de personnes âgées, pas mal de familles aussi, puis des gens en chaise roulante ». Alors je lui dis « Ah bon ? » Il me dit « Ben oui, on n'a pas d'ascenseur adapté aux lits médicalisés ». Et là je me dis « OK!!». En fait, voilà mon objectif de toute une vie, tu vois. Depuis ce moment-là, j'ai su que... Enfin, pour moi, c'est comme si le Saint-Esprit me disait, allez, va avec la force que tu as. Un, tu n'arriveras jamais aussi vite à ce genre d'interrogation. Deux, tu as de la marge. Trois, tu sais qu'ils y arrivent. Donc toi, tu peux faire du plus petit. Ce n'est pas grave, mais va avec la force que tu as. Ça ressemble un peu à mon contexte où la quête d'inclusion est presque une fin en soi. La question est toujours: qui n'est pas inclus. Il y a une question très légitime en milieu d'église. En même temps, je crois que c'est impossible de tout faire pour toutes les personnes parce qu'on n'a pas des ressources illimitées, on n'a pas une ressource de bénévoles illimitées, on n'a pas des ressources monétaires illimitées. Donc, dans notre monde imparfait, on doit faire des choix; parfois, peut-être, entre guillemets, se spécialiser. Nous, on est capable de faire ça, mais notre paroisse sœur, peut-être à un kilomètre, est capable de faire autre chose. Et l'ensemble de la communauté d'Église peut rejoindre tout le monde. Mais il y a cette idée qu'il faut absolument, à tout prix, inclure tout le monde au lieu de se demander quelles sont les barrières, comment on peut avancer, comment on peut évoluer, comment on peut s'améliorer. Non, c'est la perfection immédiatement et cela met beaucoup de pression parce qu'on est souvent à se taper dessus, se dévaloriser. Oui, mais on n'est pas bon pour ci. Oui, mais on n'est pas bon pour ça. Au lieu de dire, ces huit choses-là, on est très inclusif. Ça, on peut le célébrer. Je pense qu'il n'y a pas de problème. Puis, on peut s'améliorer. C'est un processus, l'inclusion. Pour moi, j'ai observé qu'il y a deux écueils dans tout ce qui est projet d'église inclusive, sachant que ça a longtemps été au cœur de mon ministère et que j'ai essayé de lire, de me documenter, d'aller visiter des églises. Il y a l'écueil de “j'ai cette spécificité, donc quand je vais dans cette église qui se dit inclusive, elle doit avoir réfléchi à ma spécificité”. Et ça, c'est un gros écueil parce j'ai un cerveau limité, j'ai un temps limité comme tu l'as dit, puis des fois j'ai des centres d'intérêt limités. Donc, il y a des éléments qui vont m'échapper. Et si on veut que ça s'améliore sur cet élément-là, ce serait vraiment hyper important que tu viennes avec ta spécificité. Et puis, s'il t'en reste, de la patience, de la pédagogie, un petit peu d'humour aussi, parce qu'il y a toujours des moments où ça va coincer et c'est un peu l'humour qui va nous sauver. Le deuxième écueil, c'est: “ça ne me concerne pas, donc je m'en fous”. Moi, je suis valide, il y a trois marches, j'y pense jamais, je m'en fous. Moi, j'entends bien, donc si les autres n'entendent pas bien, je m'en fous. Moi, je ne suis pas queer, qu'on marie ou pas les couples de même genre, je m'en fous. Ce sont les deux écueils que j'ai pu observer. Et parfois, même à l'intérieur des petites communautés inclusives, tu peux trouver ces deux écueils. Et la difficulté, c'est qu'en fait on part un peu du principe qu'il y a des gens, on ne sait jamais trop qui, qui vont trouver des solutions à tous les problèmes. Et bien ces gens-là, ils n'existent pas. Et ce n'est certainement pas les ministres ni les animateurs d'église qui vont trouver toutes les solutions à tous les problèmes. Donc ça demande une dose un peu forte à la fois d'utopie, de patience, de pédagogie et d'humour. C'est tout un ensemble de choses. Et puis, comme tu dis, l'inclusion, c'est vaste, c'est large. Donc, dès le départ, c'est hyper important d'ouvrir le spectre, de dire, voilà, on va essayer de réfléchir à l'inclusion au sens large, et en même temps, il faut sortir de la toute-puissance. On n'est le sauveur et la sauveuse de personne. On n'est pas omniscient, on ne comprend pas tout, on va se planter. Et nous sommes qui nous sommes ! Moi, par exemple, je suis un homme cis, caucasien, 55 ans, hétérosexuel. Quoi, hétéro? Hétéro! Je veux être un bon allié. C'est d'apprendre comment se comporte un allié. Ce n'est pas de parler au nom des autres, c'est mettre en évidence les autres, peut-être servir d'interprète culturel, parfois, ou de médiateur. Une anecdote pour toi. Il y a quelques années, j'ai été invité à participer au défilé de la fierté ici à Ottawa en tant que pasteur. Tu as des photos pour le prouver? Non, moi je vais avoir une photo. Oui, j'ai des photos, je voudrais te l'envoyer. Mais ma question était toujours, mais qu'est-ce que je veux faire là? Oui, j'appuie la cause totalement, mais je me sentais à quelque part comme une fraude, parce que pas vraiment membre des communautés LGBTQIA+. Donc, comment être un bon allié, comment appuyer la cause sans voler l'attention, c'est quelque chose qui parfois bloque des personnes. Comment être un bon allié dans tout ça? Comment faire la promotion de l'inclusivité sans usurper l'identité des autres? Moi aussi, en tant qu'alliée, j'ai à la fois une chance, une bénédiction et une difficulté. Alors ce qui fait ma chance, ma bénédiction, c'est qu'à partir de l'âge de 12 ans, mon père s'est mis en couple avec mon beau-père, Peter, et que d'un côté, il y avait ma maman qui m'élevait dans le foyer qu'on avait à Lémoine, la moitié de la semaine, et l'autre moitié de la semaine, j'étais élevée par mon père et Peter. Et Peter a toujours été un excellent éducateur, notamment parce qu'il était prof de langue, donc c'était parfait. Je faisais mes devoirs avec lui, voilà. Et puis, c'est quelqu'un qui a toujours été très attentif à mon bien-être. Donc, véritablement, j'ai l'impression d'avoir été élevée dans un milieu homoparental, quoi, tout à fait. Et donc, du coup, quand j'ai constaté que les personnes queers n'avaient pas les mêmes droits que les personnes non queers ou bien jugées non queers, ça m'a semblé vraiment important de m'impliquer dans cette cause, d'autant que j'avais trois enfants et que je ne savais pas ce qu'elles allaient devenir elles-mêmes, en fait. Et puis, à un moment donné, j'ai été jugée comme trop visible. En fait, ce qui a fait mon moteur, c'est-à-dire d'être leur fille, eh bien, après, c'est devenu un petit peu mon plus grand défaut, en quelque sorte, parce qu'à certains moments, on me disait « mais tu n'es qu'une alliée » ou « toi, tu es une alliée ». Je me disais « tiens, c'est bizarre, à la base, je le vivais hyper positivement, c'était en quelque sorte ma fierté d'être alliée. Et puis là, c'est une petite connotation négative. Et pourtant, le plus facile dans ma vie, ça aurait été de ne pas m'exposer, tu vois. J'aurais pu choisir cette facilité-là, ce n'est pas parce que tu es fidèle que tu dois t'exposer. Ce serait une injonction et ce serait vraiment dégueulasse. Mais moi, ça m'a été impossible, il fallait que je fasse ce que j'avais à faire, parce que j'avais le sentiment qu'on empêchait des personnes d'avoir accès à l'évangile. Alors voilà, c'est ce chemin de crête, c'est ces retours, ces feedbacks qu'on nous fait, et puis ça nous aide à nous repositionner aussi. Moi je me suis repositionnée sur la question de la justice de genre, que je trouve plus appropriée aussi par rapport aux discriminations que j'ai pu vivre en tant que femme dans un monde plus patriarcal. Et ça m'a permis aussi de constater que parfois on prend les choses trop à cœur. Et c'est ça en fait, la militance, c'est qu'on entre un peu dans un système de pureté, tu vois, dans un truc où on se dit « ouais, allez, on a compris un truc, on va essayer de le faire comprendre à tout le monde aussi. J'ai l'impression que ce qui se joue, avec n'importe quel courant, le courant charismatique, le courant progressiste libéral, le courant inclusif, le courant féministe, je parle aussi pour ma chapelle, c'est notre capacité à faire communauté ensemble. De se dire, ok, on est unis par des idées dans un courant et comment est-ce qu'on fait communauté ensemble ? Et une fois qu'on a compris comment est-ce qu'on fait communauté ensemble, comment est-ce qu'on fait communauté ensemble avec les autres courants ? Parce, sinon, on crée des petites sectes de purs, de gens qui ont tout compris, qui ont le bon angle biblique et qui n'en démordent plus. Et puis, on accepte aussi de se dire qu'il y a des gens avec qui on a du mal à faire communauté, mais c'est pas pour autant qu'on ne fait pas communauté avec eux. Je vais te dire les personnes avec qui j'ai le plus de mal à faire communauté. Je vais oser te le dire, on va voir si toi tu oses aussi. Moi, j'ai du mal avec les mamies qui viennent à côté de moi, qui ouvrent leur sac pendant le culte, qui farfouillent et qui cherchent un petit bonbon emballé dans un truc qui fait criche, criche, criche, criche, qui ensuite sortent le petit bonbon, criche, criche, et ensuite le mettent dans la bouche, et après elles chantent avec ce petit bonbon dans la bouche. Eh bien, je t'avoue, j'ai vachement du mal. Moi, j'ai de la difficulté à faire communauté avec ces personnes qui recherchent des critères de pureté. Il faut que tout soit plus blanc que blanc, que tout soit parfait, qui ont de la difficulté avec ce que j'appelle les ondes grises. Je vais te donner une anecdote que je crois que je ne t'ai jamais racontée. Écrivez-nous, hein, si on répète trop nos anecdotes. Il y a quelques années, il y a une pasteure de l'Église unie du Canada qui écrit un livre qui a bien vendu. Greta Vosper, les gens de l'Église unie reconnaissent ce nom. Elle écrit un livre où elle se déclare athée en tant que pasteur. Et tu peux imaginer la déferlante dans les médias. C'était la question qu'on posait aux gens. Mais quelle est la définition pour être chrétien? Moi, dans tout ça, c'était bon. Elle se considère chrétienne. Elle se considère athée. Bof! J'en avais pas grand chose à cirer. Elle a une paroisse dans le coin de Toronto. Il y a des gens qui vont là. Elle ne s'est jamais cachée. Elle n'a jamais été dans un placard théologique, si je peux utiliser l'expression. Les gens y allaient. Les gens qui n'étaient pas contents allaient à d'autres paroisses. Ce n'est pas comme si c'était la seule paroisse à 250 kilomètres à la ronde. Mais ça a créé chez certains pasteurs quelque chose de viscéral. Si on veut être inclusif, il ne faut pas juste inclure les gens avec qui on a des atomes crochus. Il ne faut pas juste inclure les gens avec qui on s'entend bien. Si on veut vraiment pousser cette idée d'inclusion, il faut aller jusqu'au moment où on est inconfortable, dans les limites de la loi et tout ça, d'arriver à un moment où on peut se demander: je ne suis peut-être pas d'accord, mais ça me donne l'occasion de réfléchir pourquoi je ne suis pas d'accord avec cette personne-là, puis d'essayer de voir son point de vue et d'essayer de voir est-ce que je peux apprendre quelque chose là-dedans; est-ce qu'on peut apprendre à travailler pour le même but, est-ce qu'on peut apprendre à coexister et à ne pas avoir ces tests de pureté. Si tu ne coches pas toutes les cases, tu es à l'extérieur de mon église et tant pis pour toi. Au lieu de dire, si tu veux avoir une place sous la tente, on va essayer d'étirer la tente. On va essayer de voir qu'est-ce qu'on peut faire. On peut essayer de voir comment on peut coexister ensemble. J'ai vécu un moment hyper beau à l'antenne inclusive à l'un des brunchs qu'on a fait. Je crois que c'était l'un des brunchs que je n'organisais déjà plus puisque je me suis retirée de l'antenne inclusive de la paroisse luthérienne de Saint-Guillaume. Ce brunch était organisé et il y avait beaucoup de monde parce qu'on avait fait venir une youtubeuse assez connue. Elle était là et elle a fait passer le micro et elle a dit que chacun pouvait se présenter et dire quelle était sa particularité. Je ne me rappelle plus très bien la question, c'était très bien formulé. Et puis l'un d'entre nous a dit « Écoutez, aujourd'hui j'aimerais vous dire quelque chose, je me sens bien ici, mais je n'ose jamais en parler, mais j'aimerais dire aujourd'hui que je suis de droite.» Et j'ai trouvé ça merveilleux. Et cette antenne inclusive que j'ai cofondée, qui continue à fonctionner, elle a quelque chose de ça dans son ADN. L'idée, c'est un peu venez comme vous êtes et on va peut-être un peu se friter. Il y a des moments où on va se rendre compte qu'on a des différences très, très, très antagonistes. Mais ce lieu-là, c'est chez vous. Ce n'est pas chez moi, ce n'est pas chez le pasteur, c'est chez vous. Parce que c'est Jésus qui nous invite. Et je trouve ça très très beau de garder tout ça parce que tout est politique. Moi je suis vraiment une féministe qui pense que tout est politique. Mais par contre l'évangile est apolitique, multi-politique, pluri-politique et contre-politique. C'est-à-dire que l'évangile me reprendra toujours à rebours et à l'envers. L'évangile me retournera en fait. C'est sûr que c'est un peu marrant de dire ça comme ça. Le gars qui fait son coming out, en fait, il est gay et tout, mais il fait son coming out de droite. J'en aimerais davantage des comme ça. C'est vrai qu'on va être gêné si le gars dit: moi, je suis nazi. Comme tu le dis, il y a des choses qui sont légales et des choses qui sont illégales. Et puis il y a des moments où les gens vont peut-être dire, moi j'ai telle pratique, et on va peut-être répondre, alors il faut que tu te fasses aider. Parce que ça, tu vois, c'est quelque chose qui met en danger quelqu'un ou qui te met en danger. Il y aurait plein de choses à discuter, mais que les gens se sentent assez en sécurité pour dire qui ils sont et où ils en sont, et pour dire à leur communauté, est-ce que j'ai encore ma place ici? Parce que c'est difficile de trouver sa place dans le monde. Mais moi, je trouve que c'est vraiment, vraiment beau. Les gens disent que l'Église, c'est une grande famille. Mais justement, ce que tu as dit, c'est un peu le reflet de la famille. C'est très rare que toute la famille ait les mêmes opinions politiques, les mêmes préférences. Il y a toujours un beau-frère, une belle-sœur, un neveu que tu regardes et tu te dis « Wow, c'est surprenant ». Mais oui, c'est ça aussi la famille, c'est ça aussi l'Église. On doit apprendre à se regarder et à avoir un regard honnête. Souvent, je prends l'exemple des pharisiens dans la Bible. Mais qui sont les pharisiens? Ce sont des bonnes personnes qui vont au temple, qui suivent les principes religieux de leur temps. C'était de très bons citoyens. Qui seraient les pharisiens aujourd'hui? Est-ce que c'est nous, les bonnes personnes qui vont au temple, qui ont les bonnes pratiques religieuses? Qui étaient les amis de Jésus? Les publicains, les prostituées, les lépreux, les collecteurs de taxes? Encore une fois, comme j'aime dire, les collecteurs de taxes, c'était des collabos. Ils travaillaient pour l'armée qui a envahi le territoire. Je reviens à la parabole du Bon Samaritain. Combien de fois j'ai entendu, bon, le premier arrive, le deuxième arrive, puis le troisième arrive, ah, c'est la bonne personne de l'Église unie. Non, c'est le dernier des derniers que tu imagines qui est là. La dernière fois que j'ai prêché sur ce texte, j'ai dit, le bon samaritain, c'est Donald Trump qui arrive avec sa limo, qui embarque l'homme blessé, qui l'amène dans un hôpital privé, qui donne son numéro de carte de crédit, qui dit « vous chargez tout ce qu'il faut pour le remettre en santé » et qui disparaît. Si on est prêt à s'évaluer honnêtement, il faut arrêter de penser que nous sommes les plus inclusifs, les meilleurs au monde, ça remet en perspective l'inclusivité. Est-ce qu'on inclut seulement les gens comme nous, ou on est dans notre propre petite bulle, puis on inclut les gens qui nous ressemblent, puis on pense que ceux qui ne sont pas dans notre bulle, c'est des moins que rien? Après, tu vois, le concept de la bulle, il ne me choque pas dans le sens où parfois, dans notre vie, on a besoin d'un espace safe. On a besoin d'une bulle. C'est pour ça que moi, je suis pour les espaces en non-mixité. Je n'ai pas envie que tu viennes dans mes espaces non-mixtes. Le concept de la bulle, c'est aussi de trouver un lieu où on peut baisser sa garde, se dire, bon, effectivement, il y a un maximum de personnes avec ceci, cela, je ne sais pas, moi, je te dis n'importe quoi, sourds, aveugles, parfois avec des pathologies, donc ça, c'est un peu plus triste. Mais voilà, c'est le concept des narcotiques anonymes. Si tu n'es pas narcotique, ben, qu'est-ce que tu vas aller faire là-bas ? Tu ne vas peut-être rien comprendre à ce qui se passe et être à côté de tes pompes, quoi. Le principe de la bulle, c'est pour retrouver des forces, aussi pour élaborer des stratégies, pour comprendre ce qui ne va pas, pour partir d'expériences communes. Moi j'aime bien le principe de la bulle, c'est le principe du groupe de jeunes parents, c'est le principe du groupe de jeunes, c'est le principe du café crème pour les personnes âgées, c'est franchement pour les plus de 70 et c'est ok. Tout ça, c'est bon. Par exemple je prends les cultes métals ou les cultes motards; ils sont très bien et ça leur permet de se retrouver. Ma difficulté, c'est d'une part quand on croit qu'on ne sera bien que là-dedans, c'est dommage, on se coupe un peu du reste de l'Église. D'autre part, quand on élabore un vocabulaire, une liturgie tellement spécifique que c'est impossible pour les autres de rentrer dedans, sauf les curieux et les gens qui sont un peu caméléons et qui se démerdent partout. Le rôle des ministres, des théologiens, des théologiennes, c'est d'interroger ça. Et la difficulté de la bulle, c'est quand on ne peut plus l'interroger. Qu'elle existe c'est ok, mais qu'on ne puisse plus l'interroger, là je dis ouf, attention! On risque de rentrer dans un entre-soi, dans une forme de sectarisme, même dans une pureté militante, parce que du coup il y a du vocabulaire qu'on ne comprend plus. Par exemple, j'ai visionné des cultes de motards, j'étais il n'y a pas longtemps à un culte métal. Il y a des fois où je n'étais pas sûre d'avoir compris ce qu'on me disait, j'ai quand même un doctorat en théologie… Je me dis bon, ok, l'engagement parfois nous amène à recréer d'autres patois de Canaan, d'autres espaces où les autres ne comprennent rien du tout. J'étais une fois avec mon père à une conférence de christianisme inclusif, et puis, à un moment donné, il a eu un fou rire. J'ai dit, qu'est-ce qu'il y a, papa ? Mon père, je rappelle, il est gay et tout. Il me dit: écoute, je suis catholique; après, je suis devenu protestant avec toi, mais là, je n'ai rien compris, qu'est-ce qu'il raconte? Et ça m'a fait marrer, quoi, parce que mon père, c'est un militant de gauche et tout, il est gay, tout ce que tu veux. Donc du coup, la bulle, ok, mais toujours avec l'autorisation à être interrogée et à s'interroger aussi. Je pense que ça parle d'une notion de courage de questionner et il faut du courage dans cette quête d'inclusivité. C'est vrai. Exemple en 1988, c'était dans l'Église Unie, la grande question sur l'orientation sexuelle. Est-ce que l'homosexualité était un frein pour devenir membre à part entière de l'Église? Et la résolution qui a été votée, c'est non, ces personnes peuvent être membres et si ces personnes sont membres, ils peuvent devenir pasteurs. Beaucoup de gens disaient, on ne peut pas voter ça parce qu'il y a des gens qui vont partir; c'est dangereux, on pourrait laisser les choses telles que telles. Mais le vote a été approuvé. Oui, il y a des gens qui sont partis, mais il y a des gens qui sont venus, et il y a des gens qui ne sont pas partis. Je me souviens, un de mes anciens paroissiens m'a déjà dit « moi mon frère est gay et si l'Église s'était prononcée contre, je claquais la porte parce que j'aime mon frère, c'est la personne la plus importante dans ma vie après mes parents », et d'avoir une Église qui rejette une personne sans même la connaître, c'était pour ce paroissien-là non avenu. Ce n'est pas vrai qu'il y a un coût nul à ne rien faire. Il y a toujours une conséquence, qu'on dise oui, qu'on dise non. Il faut avoir le courage de dire quelles conséquences on choisit, quelle est la voie qu'on est appelé à suivre et on fera le mieux possible pour accompagner les gens qui sont peut-être heurtés, les gens qui sont peut-être mal à l'aise; ne pas les juger, ne pas les traiter d'hommes et de femmes des cavernes, mais de comprendre. Peut-être que c'est une question générationnelle, peut-être que c'est une question d'éducation, peut-être que c'est une question de compréhension théologique; et de dire, si vous voulez continuer avec nous, vous aurez toujours votre place, mais il faut avoir le courage de choisir. Et c'est exactement ça en fait. Est-ce que l'Église peut être trop inclusive ? Non, la réponse bien sûr c'est non. On a fait un titre un peu comme ça pour titiller, évidemment c'est non. Mais en tout cas, l'inclusivité ne marche jamais sans à la fois une dose de courage, ça, tu l'as très bien dit, et une dose d'adaptabilité. Alors, on ne va pas demander aux personnes qui depuis toujours sont discriminées déjà hyper adaptées à la société de s'adapter davantage. On va essayer de réfléchir à comment, dans nos cadres concrets, il y a encore de l'espace pour s'adapter aux mamies qui mangent leurs petits bonbons qui font du bruit. Ce sera un mois plus tard. Et puis, du coup, on va aussi mettre l'accent sur le beau là-dedans, sur tout ce que ça apporte de beau et de bon. J'ai une joie, c'est celle d'avoir aussi une famille choisie, une famille finalement plus diverse que si je n'avais pas eu cette spécificité dans mon parcours de vie. Et cette famille un peu choisie, qui à certains moments m'a semblé un petit peu compliquée à assumer, comme à l'adolescence, eh bien ça fait que j'ai un fort sentiment de proximité avec Jésus, dont la biographie n'a finalement rien de classique. C'est un pied de nez comique à la Sainte Famille. Moi, j'aimerais terminer avec un truc auquel je crois vraiment beaucoup, qui est que l'inclusivité, ça ne s'arrête jamais, mais c'est un chemin de vie. Une fois de plus, ce n'est pas un but à atteindre. Il n'y a personne qui pourra dire, voilà on est à fond, à part peut-être cette communauté là-bas dans le Midwest, où ils veulent carrément avoir des ascenseurs pour les lits médicalisés. Voilà, eux c'est eux, et puis nous on fait avec les forces qu'on a. Merci beaucoup, Joan, pour cette conversation. Merci à toutes les personnes qui sont à l'écoute. On ne connaît pas vos noms, mais on voit les chiffres de téléchargement et ça fait toujours chaud au cœur. Ce qui fait également très chaud au cœur, c'est d'avoir de vos nouvelles d'une manière ou d'une autre. Une des manières, c'est de nous écrire par courriel à questiondecroire@gmail.com si vous avez des suggestions, des commentaires. Si vous voulez partager vos histoires d'inclusivité. Merci à notre commanditaire, l'Église unie du Canada, et son site internet moncredo.org, qui a une newsletter qui est présente sur les médias sociaux. À très bientôt, Joan! À très bientôt!
Podcast Méditer l'Évangile, le Psaume ou la Lecture du jour en audio ¦ Prie en chemin
Aujourd'hui nous sommes le dimanche 29 décembre et nous fêtons la Sainte Famille de Jésus. Nous avons souvent une image soudée de la sainte famille où nous voyons Joseph entourant Marie avec Jésus au centre, témoignant ainsi de la tendresse du Père. Le texte de ce jour nous montre que cette image est le fruit d'un chemin qui peut être parfois douloureux, chaotique. Je me dispose pour ce temps de prière et considère cette tendresse de Dieu pour moi ; je lui demande d'avancer sur mon chemin de vie avec lui en œuvrant... Chaque jour, retrouvez 12 minutes une méditation guidée pour prier avec un texte de la messe ! A retrouver sur l'application et le site www.prieenchemin.org. Musiques : Musique de Noël instrumentale de Romantique musique interprété par - Musique de Noël instrumentale © Creative Commons Youtube Audio Library ; Pour l'amour de mes frères de Mélodie hébraïque, Paroles et adaptation J. Lavanant et C.-E. Hauguel interprété par Communauté de l'Emmanuel - Best of Avent et Noël © Éditions de l'Émmanuel.
Plusieurs Églises moussent un modèle familial traditionnelle comme la Sainte Famille. Pourtant, il existe plusieurs types de famille dans la Bible. Même Jésus semble avoir choisi sa famille. Quel message envoie-t-on aux familles « différentes »? Site internet: https://questiondecroire.podbean.com/ ApplePodcast: podcasts.apple.com/us/podcast/question-de-croire/id1646685250/ Spotify: open.spotify.com/show/4Xurt2du9A576owf0mIFSj/ Contactez-nous: questiondecroire@gmail.com Notre commanditaire: L'Église Unie du Canada Moncredo.org * Musique de Lesfm, pixabay.com. Utilisée avec permission. * Photo de Josue Michel, unsplash.com. Utilisée avec permission.
durée : 00:04:47 - Patricia Breistroff, délégué FO à l'Ehpad Sainte-Famille à Vandoeuvre - Les salariés de la fondation Saint-Charles en Meurthe-et-Moselle étaient appelés à la grève ce mercredi 30 octobre pour dénoncer les sous-effectifs chroniques et les faibles rémunérations.
"Si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même" Méditation (Lc 13, 1-9) par la pasteure Héléna VicarioChant Final : "Transformation" par Fr. Jean-Baptiste de la Sainte Famille
Avec P.Michel Martin Prevel
« Vous donc, priez ainsi » (Mt 6, 7-15)Méditation de l'évangile (Mt 6, 7-15) par Monique BaujardChant Final " Regardez Dieu Votre Père " par Père Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus, Frère Jean-Baptiste de la Sainte Famille
Homélie du 31 décembre, fête de la Sainte Famille, par le père Benoit Guédas.
Un quart d'heure pour méditer les textes de la Sainte Famille.Cette exégèse a été pensée et lue par le père Eric Morin, prêtre du diocèse de Paris, Enseignant au Collège des Bernardins (FND, ISSR, Cours Publics), Directeur du Service Biblique Évangile et Vie.Lire les textes sur le site de l'AELF
La Générosité du Cœur Jour 20 : La Joie, c'est de persévérer dans ta foi en dépit des difficultés Cher choisi de Jésus, Jésus te dit pour aujourd'hui : Saint Joseph te dit pour aujourd'hui : « Mon enfant, le fait de rencontrer des difficultés sur la terre ne signifie pas que Dieu t'a abandonné. Au contraire, regarde les difficultés que nous avons rencontrées, Marie et Moi, Alors que Jésus était toujours avec Nous. Regarde les difficultés que Jésus Lui-même a vécues. Regarde celles des Saints et Saintes. Tous, sans exception, ont eu à les vivre. Pourquoi en serait-il autrement pour toi ? » Aujourd'hui, le Seigneur envoie Saint Joseph pour te parler des difficultés de chaque jour. C'est à travers les difficultés et les souffrances que tu peux découvrir tes limites, tes faiblesses et ton impuissance. C'est en les découvrant que tu reconnais ta petitesse et cela t'oblige à tout attendre du Père. C'est le moment de prendre conscience que, durant toute ta vie, tu as cherché à mettre tes sécurités dans les biens matériels et c'est ce qui explique que tu attaches autant d'importance aux biens matériels. Ce que tu appelles difficultés et souffrances, Ce n'est en fait que le début du dégagement que le Seigneur veut faire pour toi. À présent avec moi ce verset 5 de 1 Co 4 : « Ne portez pas de jugement prématuré. Laissez venir le Seigneur ; c'est Lui qui éclairera les secrets des ténèbres… » Heureux es-tu de persévérer dans la foi en dépit des difficultés et des souffrances. Prière Cher Jésus d'Amour Comme il est difficile de voir dans mes difficultés et mes souffrances le dégagement que Tu veux faire pour moi. Je me rends bien compte que Tu m'invites à changer ma façon de voir, de penser, de juger et d'agir. Je prends conscience que ce combat spirituel est à l'intérieur de moi et que c'est aussi là que s'exercent mes choix. En méditant sur les difficultés et souffrances de la Sainte Famille et des Saints et Saintes, je T'entends me dire que je n'ai rien à craindre, que je peux m'abandonner en toute confiance dans les Mains du Père, et qu'Il va couper mes attaches les unes après les autres pour que je vive de plus en plus dans la vraie liberté des enfants de Dieu. Pour tout cela, je Te donne donc mon OUI total, inconditionnel et irrévocable. Et je me laisse conduire, combler, aimer, gratifier, choyer et brûler au Feu de Ton Amour Feu. Parce que l'Amour m'aime, je deviens l'Amour. Amen. Pour aller plus loin : Sainte Thérèse Bénédicte de la Croix te dit : « Toute souffrance du corps du Christ, du corps mystique du Christ, d'un membre du corps mystique du Christ, reçoit de la tête une valeur rédemptrice ». Aujourd'hui, à 3 moments différents, récite la prière du Salve Regina Parce que l'Amour t'aime, tu deviens l'Amour Salut ô Reine, Mère de Miséricorde, Notre vie, notre consolation, notre espoir, salut. Enfants d'Eve, de cette terre d'exil, Nous crions vers vous. Vers vous, nous soupirons, gémissant et pleurant dans cette vallée de larmes. Ô vous, notre Avocate, Tournez vers nous votre regard compatissant, Et après cet exil, Obtenez-nous de contempler Jésus le fruit béni de vos entrailles. Ô Clémente, ô Miséricordieuse, ô Douce Vierge-Marie, Priez pour nous, Sainte Mère de Dieu, Afin que nous soyons rendus dignes des Promesses de Notre Seigneur Jésus-Christ. Amen.
Avec le Père Thierry-François de Vregille
Le pape émérite Benoît XVI est décédé samedi 31 janvier à lʹâge de 95 ans. André Kolly, ancien journaliste dʹémissions religieuses, revient sur celui qui, de son vrai nom, sʹappelait Joseph Ratzinger. Photo : Le Pape Benoît XVI à la basilique et à l'église expiatoire de la Sainte-Famille le 7 novembre 2010 à Barcelone, Espagne
Saints du jour 2022-12-30 La Sainte Famille et Saint Perpet by Radio Maria France
"Prends l'enfant et sa mère, et fuis en Égypte" Méditation de l'évangile (Mt 2, 13-15.19-23) par le père Emmanuel Payen Chant final: "Prière à la Sainte Famille" par l'ensemble vocal Cantheos
Eloïse vous lit l'Évangile : Mt 2, 13-23 Textes du jour : www.aelf.org/2022-12-30/romain/messe Pour s'abonner à notre newsletter hebdomadaire : www.ohmygoddess.fr/newsletter Nous contacter : contact@ohmygoddess.fr Crédits : Montage son : Joseph Anot
« Une lisière comme un refuge, une faille comme une fête, une marge comme une bonne nouvelle : Merci, j'suis pd ! » Dans ma famille, on est catholique, bourgeois, de centre droit et hétérosexuel par habitude. Heureusement, un jour, ça a basculé. Maintenant, je raconte des histoires dans un collectif, la Cour des Contes, et je prends soin de mes nouvelles familles, celles qu'on choisit. Textes du jour : www.aelf.org/2022-12-30/romain/messe Pour le script de l'homélie rdv sur notre site internet : ohmygoddess.fr/2022-12-30 Pour s'abonner à notre newsletter hebdomadaire : ohmygoddess.fr/newsletter Nous contacter : contact@ohmygoddess.fr Crédits : Composition : Noé Plantin Montage son : Joseph Anot Illustration : Louise Plantin
Installée à Aix-en-Provence, la famille Fouque perpétue depuis quatre générations un savoir-faire unique dans la pure tradition du XVIIIème siècle : la fabrication des santons de Provence. Les santons, du provençal signifiant « petit saint », sont ces personnages fabriqués en argile représentant la Sainte-Famille, les animaux de la crèche, les rois mages, mais aussi tout le peuple de Dieu venant à la rencontre de Jésus incarné à travers toutes les corporations et métiers (boulanger, pompiers…). Nées à la fin de la Révolution française, dans une période où les églises étaient fermées, les figurines sont entrées dans les foyers provençaux sous la forme de crèches domestiques. Encore aujourd'hui, Noël et les santons sont au cœur de la vie liturgique provençale.
Avec Natalie Saracco
Avec le Père Joseph Prévost
Rediffusion de l'émission un jour un projet d'orientation consacrée au lycée Sainte Famille Saintonge à Bordeaux.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Fondatrice des Sœurs de la Sainte-Famille
La Sainte Famille (Hugues Dollié) 2022-06-04 L'humilité de la Sainte Famille by Radio Maria France
Saint Joseph ( Jacques de la Bastide )2022-05-18 La 3éme personne de la sainte famille by Radio Maria France
La Sainte Famille (Hugues Dollié) 2022-05-07 La foi et l'obéissance de la Sainte Famille by Radio Maria France
La Sainte Famille (Hugues Dollié) 2022-03-05 La vie ordinaire à Nazareth by Radio Maria France
La Sainte Famille (Hugues Dollié) 2022-02-05 Marie et Joseph, des juifs pratiquants by Radio Maria France
La Sainte Famille (Hugues Dollié) 2022-01-01 L'Epiphanie by Radio Maria France
Évangile du Dimanche 26 Décembre 2021 (tiré du Prions en Église et pour les personnes qui voudraient s'abonner au Prions numérique.)Images par: de pixabay « Les parents de Jésus le trouvèrent au milieu des docteurs de la Loi »Chaque année, les parents de Jésus se rendaient à Jérusalem pour la fête de la Pâque. Quand il eut douze ans, ils montèrent en pèlerinage suivant la coutume. À la fin de la fête, comme ils s'en retournaient, le jeune Jésus resta à Jérusalem à l'insu de ses parents. Pensant qu'il était dans le convoi des pèlerins, ils firent une journée de chemin avant de le chercher parmi leurs parents et connaissances. Ne le trouvant pas, ils retournèrent à Jérusalem, en continuant à le chercher. C'est au bout de trois jours qu'ils le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs de la Loi : il les écoutait et leur posait des questions, et tous ceux qui l'entendaient s'extasiaient sur son intelligence et sur ses réponses. En le voyant, ses parents furent frappés d'étonnement, et sa mère lui dit : « Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Vois comme ton père et moi, nous avons souffert en te cherchant ! » Il leur dit : « Comment se fait-il que vous m'ayez cherché ? Ne saviez-vous pas qu'il me faut être chez mon Père ? » Mais ils ne comprirent pas ce qu'il leur disait. Il descendit avec eux pour se rendre à Nazareth, et il leur était soumis. Sa mère gardait dans son cœur tous ces événements. Quant à Jésus, il grandissait en sagesse, en taille et en grâce, devant Dieu et devant les hommes. Si cette vidéo vous a fait grandir spirituellement partagez-la merci. N'oubliez pas de vous abonnez à la chaîne de Podcast. https://www.instagram.com/abbepap/channel/ https://soundcloud.com/leverbefaitchair https://www.youtube.com/channel/UCuWxbzPPkNamIicapSWDGrA Soutenez-nous !
Le projet de Dieu commence par la famille qui est comme une école pour nous apprendre à aimer. Jésus bien qu'étant le fils de Dieu a choisi d'obéir à Marie et Joseph.
Écoutez la Parole de Dieu ! Voici l'Évangile du dimanche 26 décembre 2021. Texte de l'Association Épiscopale Liturgique pour les pays Francophones. Méditation du vénérable Père Marie-Antoine de Lavaur ("Prier avec Joseph et la Sainte Famille", Ed. du Pech, 2011). Si vous le pouvez, soutenez-nous : ➡ tobie.fr/soutien ➡ tipeee.com/tobie ➡ patreon.com/tobiepodcasts Évangile : (Lc 2, 41-52) Chaque année, les parents de Jésus se rendaient à Jérusalem pour la fête de la Pâque. Quand il eut douze ans, ils montèrent en pèlerinage suivant la coutume. À la fin de la fête, comme ils s'en retournaient, le jeune Jésus resta à Jérusalem à l'insu de ses parents. Pensant qu'il était dans le convoi des pèlerins, ils firent une journée de chemin avant de le chercher parmi leurs parents et connaissances. Ne le trouvant pas, ils retournèrent à Jérusalem, en continuant à le chercher. C'est au bout de trois jours qu'ils le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs de la Loi : il les écoutait et leur posait des questions, et tous ceux qui l'entendaient s'extasiaient sur son intelligence et sur ses réponses. En le voyant, ses parents furent frappés d'étonnement, et sa mère lui dit : « Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Vois comme ton père et moi, nous avons souffert en te cherchant ! » Il leur dit : « Comment se fait-il que vous m'ayez cherché ? Ne saviez-vous pas qu'il me faut être chez mon Père ? » Mais ils ne comprirent pas ce qu'il leur disait. Il descendit avec eux pour se rendre à Nazareth, et il leur était soumis. Sa mère gardait dans son cœur tous ces événements. Quant à Jésus, il grandissait en sagesse, en taille et en grâce, devant Dieu et devant les hommes. – Acclamons la Parole de Dieu.
Célébration de la fête de la Sainte Famille. Le père Benoît Dubigeon, franciscain et chapelain du lieu, préside la messe. Le père Frédéric Ozanne, prêtre de la Mission de France, prononce l'homélie. Lors de cette messe, nous prions particulièrement pour toutes les familles du monde.
"Les parents de Jésus le trouvèrent au milieu des docteurs de la Loi" Méditation de l'évangile (Lc 2, 41-52) par le père François Lestang Chant final: "Prière à la Sainte Famille" par l'ensemble vocal Cantheos
Eloïse vous lit l'Évangile : Lc 2, 41-52 Pour s'abonner à notre newsletter hebdomadaire : www.ohmygoddess.fr/newsletter Nous contacter : contact@ohmygoddess.fr Crédits : Composition : Noé Plantin Montage son : Joseph Anot Illustration : Louise Plantin
« Ecouter et croire nos enfants comme Marie et Joseph ont cru Jésus - avec la même confiance, avec le même respect, avec le même amour inconditionnel. » Alix Bayle est journaliste-réalisatrice. Entrée en féminisme à la suite de sa deuxième maternité, elle a cofondé le PA.F, collectif pour une PArentalité Féministe, en 2018. En 2020, à la suite de la candidature d'Anne Soupa à l'archêveché de Lyon, elle participe à la création du collectif « Toutes Apôtres ! », qui milite pour l'égalité de tou·tes les baptisé·es dans l'Église catholique. Textes du jour : aelf.org/2021-12-26/romain/messe Pour le script de l'homélie rdv sur notre site internet : ohmygoddess.fr/2021-12-26 Pour s'abonner à notre newsletter hebdomadaire : ohmygoddess.fr/newsletter Nous contacter : contact@ohmygoddess.fr Crédits : Composition : Noé Plantin Montage son : Joseph Anot Illustration : Louise Plantin
Quand il avait 12 ans, Jésus a fait une fugue, juste après sa bar-mitzvah. C'est ce que raconte Luc dans l'évangile de ce dimanche, traditionnellement le dimanche de la Sainte Famille. Pour la bibliste Anne Soupa, cette aventure haute en couleur et en émotions préfigure la mort et la résurrection du Christ.
Un quart d'heure pour méditer les textes de la fête de la Sainte Famille, premières relations qui constitué la vie de Jésus. Cette exégèse a été pensée et lue par le père Eric Morin, prêtre du diocèse de Paris, Enseignant au Collège des Bernardins (FND, ISSR, Cours Publics), Directeur du Service Biblique Évangile et Vie. Lire les textes sur le site de l'AELF
La Sainte Famille (Hugues Dollié) 2021-12-04 La Nativité by Radio Maria France
La Sainte Famille (Hugues Dollié) 2021-11-06 Les textes qui parlent de la Sainte Famille by Radio Maria France
Causerie autour de la figure de saint Joseph (la dernière que j'ai faite à Rome), avec mon bon ami Martin Busson, séminariste du diocèse de Montpellier, nous avons parlé de l'art d'être homme et père, des vertus que cela comporte, notamment de la chasteté, et de la relation profonde qui unissait Joseph et Marie, ainsi que de l'unité intime qui se vivait au cœur de la Sainte Famille. Bonne écoute! N'hésitez pas à vous abonner et à partager!!
La Sainte Famille (Hugues Dollié) 2021-10-02 Joseph et Marie, un vrai couple by Radio Maria France
La Sainte Famille (Hugues Dollié) 2021-09-04 Introduction by Radio Maria France
MOSTRAR MENOSLes litanies de Saint Joseph sur une musique très douce, pour prier sans se lasser... Litanies de Saint Joseph Seigneur, aie pitié de nous. Jésus-Christ, aie pitié de nous. Seigneur, aie pitié de nous. Jésus-Christ, écoute-nous. Jésus-Christ, exauce-nous. Père du Ciel, qui es Dieu, aie pitié de nous Fils, Rédempteur du monde, qui es Dieu, aie pitié de nous Esprit Saint, qui es Dieu, aie pitié de nous Trinité Sainte, qui es un seul Dieu, aie pitié de nous Sainte Marie, pries pour nous Saint Joseph, pries pour nous Honneur de la Maison de David, Gloire des Patriarches, Epoux de la Mère de Dieu, Chaste gardien de la Vierge, Nourricier du Fils de Dieu, Vigilant défenseur du Christ, Chef de la Sainte Famille, Joseph très juste, Joseph très chaste, Joseph très prudent, Joseph très courageux, Joseph très obéissant, Joseph très fidèle, Merveille de patience, Ami de la pauvreté, Modèle des travailleurs, Honneur de la vie de foyer, Gardien des vierges, Soutien de familles, Consolation des malheureux, Espérance des malades, Patron des mourants, Terreur des démons, Protecteur de la Sainte Eglise, Agneau de Dieu, qui effaces les péchés du monde, pardonne-nous, Seigneur Agneau de Dieu, qui effaces les péchés du monde, exauce-nous, Seigneur Agneau de Dieu, qui effaces les péchés du monde, prends pitié de nous Il l'a établi maître de sa maison; il lui a confié son domaine. Prions : Seigneur, ta divine Providence a choisi Saint Joseph pour être l'époux de ta sainte Mère. Fais qu'en nous mettant ici-bas sous sa protection, nous méritions de l'avoir pour intercesseur dans le ciel. Toi qui vis et règnes avec le Père et le Saint-Esprit, Dieu pour les siècles des siècles. Amen.
LEED Fellow, experienced Sustainability Manager with a demonstrated history of working in the design industry. Skilled in Sustainability, Sustainable Architecture, Environmental Awareness, Sustainable Design, and Leadership in Energy and Environmental Design (LEED). Strong community and social services professional with a Bachelor's of Urban Planning focused in the Faculty of Engineering - Ain Shams University. Collège de la Sainte Famille. Show Highlights The DAR group's conglomerate of many companies to promote an international experience. Being the first, LEED AP in Asia. Difficulties and techniques to build a green building in Egypt. The need for various rating systems applied on projects in Egypt (Qatar, QSAS, GSAS and EDGE). EDGE provides Egypt with something that is easier and simpler to apply to complex builds. Avoid pricing LEED out of the projects with poor consulting advice Karim shares difficulties working in a large firm with his unique career experience. Changing the level of awareness of green and healthy building in Egypt “If you want to be good at something, really know it! Don't pretend that you know about it, but get to know it so that when you are tested, you can show your methods. Don't pretend, don't move to trends because the trends change. Follow your passion. Really follow your passion and get a lot of knowledge about it - more than anybody else, and become the person to go to. Then you will not be afraid to give your knowledge to other people because you will be moving forward.” -Karim Farah Karim Farah Transcript Karim Farah's Show Resource and Information Out of the Middle East LinkedIn Connect with Charlie Cichetti and GBES Charlie on LinkedIn Green Building Educational Services GBES on Twitter Connect on LinkedIn Like on Facebook Google+ GBES Pinterest Pins GBES on Instagram GBES is excited our membership community is growing. Consider joining our membership community as members are given access to some of the guests on the podcasts that you can ask project questions. If you are preparing for an exam, there will be more assurance that you will pass your next exam, you will be given cliff notes if you are a member, and so much more. Go to www.gbes.com/join to learn more about the 4 different levels of access to this one-of-a-kind career-advancing green building community! If you truly enjoyed the show, don't forget to leave a positive rating and review on iTunes. We have prepared more episodes for the upcoming weeks, so come by again next week! Thank you for tuning in to the Green Building Matters Podcast! Copyright © 2021 GBES
L'épisode d'aujourd'hui montre comment le gouvernement génocidaire, à travers le colonel Bagosora, a dépassé les limites fixées par le Conseil de sécurité des Nations Unies et a introduit en contrebande des armes dans le pays venant de Seychelles, via Goma. Le 14 juin 1994, le FPR a remporté une victoire majeure en libérant la ville de Gitarama, après deux semaines de combats. Gitarama avait toujours été caractérisée par des divisions et des violences contre les Tutsis. C'est là que les massacres des Tutsis ont commencé en novembre 1959. Lorsque le 16 juin, les forces du FPR Inkotanyi ont secouru les Tutsis à St Paul à Kigali, le lendemain 17 juin 1994, les tueurs ont également lancé une attaque majeure contre la paroisse Sainte-Famille.
OFFREZ UN CAFÉ AU PRÉDICATEUR : https://fsj.pm/cafe
Saint Joseph, chef de la Sainte Famille
Cette semaine à Parrêsia, Francis Denis s'entretient avec la théologienne et auteure Thérèse Nadeau-Lacour sur le Mystère de l'Annonciation, à la veille de la célébration de sa Solennité par l'Église le 25 mars 2021. Sont notamment abordés les thèmes du rôle de Marie dans l'histoire du Salut, de la judéité de la Vierge, de la Sainte Famille, de Saint Joseph et de l'exemplarité du "fiat" de Marie dans notre vie spirituelle. Tout cela et bien plus sur Parrêsia, votre balado qui prend le temps de penser.
Quelles sont les mesures sanitaires applicables dans les écoles ? Éléments de réponse de la face de Toujours + d'Actu. Pour en débattre, Fabrice Grosfilley recevait Julien Nicaise, administrateur général du réseau Wallonie-Bruxelles Enseignement, Veronica Pellegrini, directrice de l'Institut de la Sainte Famille d'Helmet et Valérie Denayer, CGSP Enseignement.
Quelles sont les mesures sanitaires applicables dans les écoles ? Éléments de réponse de la face de Toujours + d'Actu. Pour en débattre, Fabrice Grosfilley recevait Julien Nicaise, administrateur général du réseau Wallonie-Bruxelles Enseignement, Veronica Pellegrini, directrice de l'Institut de la Sainte Famille d'Helmet et Valérie Denayer, CGSP Enseignement.
OFFREZ UN CAFÉ AU PRÉDICATEUR : https://fsj.pm/cafe
OFFREZ UN CAFÉ AU PRÉDICATEUR : https://fsj.pm/cafe
OFFREZ UN CAFÉ AU PRÉDICATEUR : https://fsj.pm/cafe
OFFREZ UN CAFÉ AU PRÉDICATEUR : https://fsj.pm/cafe
OFFREZ UN CAFÉ AU PRÉDICATEUR : https://fsj.pm/cafe
OFFREZ UN CAFÉ AU PRÉDICATEUR : https://fsj.pm/cafe « Jubilez, criez de joie, habitants de Sion, car il est grand au milieu de toi, le Saint d'Israël ! » (Is 12,6) L'année jubilaire à saint Joseph est redoublée d'une année pour la famille. Le programme du jubilé sera ainsi tout orienté vers la sainte Famille : festival saint Joseph du 19 mars, conférences de carême, grand pèlerinage du 1er mai, retraite jubilaire fin juillet, etc… Présentation de l'essentiel des propositions de la Famille de Saint Joseph.
Père christophe
Luc (2, 22-40) « L'enfant grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse » Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus l'amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon ce qui est écrit dans la Loi : Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur. Ils venaient aussi offrir le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : un couple de tourterelles ou deux petites colombes. Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C'était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d'Israël, et l'Esprit Saint était sur lui. Il avait reçu de l'Esprit Saint l'annonce qu'il ne verrait pas la mort avant d'avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur. Sous l'action de l'Esprit, Syméon vint au Temple. Au moment où les parents présentaient l'enfant Jésus pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait, Syméon reçut l'enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant : « Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s'en aller en paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu le salut que tu préparais à la face des peuples : lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël. » Le père et la mère de l'enfant s'étonnaient de ce qui était dit de lui. Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction – et toi, ton âme sera traversée d'un glaive – : ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d'un grand nombre. » Il y avait aussi une femme prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d'Aser. Elle était très avancée en âge ; après sept ans de mariage, demeurée veuve, elle était arrivée à l'âge de 84 ans. Elle ne s'éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière. Survenant à cette heure même, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l'enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. Lorsqu'ils eurent achevé tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. L'enfant, lui, grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui. Soutenez-nous !
« En réalité chaque famille est unique en son genre et les Évangiles n’offrent pas de prescriptions très claires — et c’est tant mieux ! — sur ce qu’il faudrait faire, de manière exacte, ou pas, pour élever un ou des enfants ou bien tenir son rôle de père ou de mère ; si tant est qu’il faille un père et une mère pour y parvenir avec sainteté. » Docteur en histoire contemporaine, Anthony Favier est professeur agrégé dans un lycée public du Val-de-Marne. Ses travaux portent sur les enjeux de genre dans le catholicisme contemporain. Après une thèse sur les mouvements de jeunesse d’Action catholique JOC-JOCF dans les années 1950-1980, il s’intéresse aujourd’hui à la façon dont la question des nouveaux rapports de genre et la démocratie sexuelle travaillent de l’intérieur le catholicisme occidental. Textes du jour : aelf.org/2020-12-27/romain/messe Pour le script de l'homélie rdv sur notre site internet : ohmygoddess.fr/2020-12-27 Pour s'abonner à notre newsletter hebdomadaire : ohmygoddess.fr/newsletter Nous contacter : contact@ohmygoddess.fr Crédits : Composition : Noé Plantin Montage son : Joseph Anot Illustration : Louise Plantin
Marina vous lit l'Evangile : Lc 2, 22-40 Textes du jour : www.aelf.org/2020-12-27/romain/messe Pour s'abonner à notre newsletter hebdomadaire : www.ohmygoddess.fr/newsletter Nous contacter : contact@ohmygoddess.fr Crédits : Montage son : Joseph Anot
Fête de la Sainte Famille - Année B (27 décembre 2020 - 14:23) Jésus est présenté à Dieu dans le Temple de Jérusalem (Luc 2,22-40) Saint-Gervais - Frère Giovanni Battista
OFFREZ UN CAFÉ AU PRÉDICATEUR : https://fsj.pm/cafe « Oui, un enfant nous est né, un fils nous a été donné ! Sur son épaule est le signe du pouvoir ; son nom est proclamé : “Conseiller-merveilleux, Dieu-Fort, Père-à-jamais, Prince-de-la-Paix”. » (Is 9,5) C'est à la crèche que Dieu nous réapprend à nous tenir face à lui, qu'il nous initie à l'adoration des fils, c'est à la crèche que Dieu nous attire irrésistiblement en lui. Viens Emmanuel, viens nous sauver !
La Sainte Famille: un modèle pour nos familles aujourd'hui?
OFFREZ UN CAFÉ AU PRÉDICATEUR : https://fsj.pm/cafe « Le Seigneur se repentit d'avoir fait l'homme sur la terre et il s'affligea dans son cœur. » (Gn 6,6) La passion du cœur de saint Joseph consiste en l'acceptation des conséquences de l'amour de Jésus pour la sainteté du Père. L'orientation foncière de l'humanité de saint Joseph devint ainsi un pur mouvement d'adoration et d'offrande donnant une lumière indispensable sur la nature de la miséricorde.
Chronique musicale hebdomadaire sur les sorties d'albums du mercredi 25/12/19. -> La Vérité -> Charlie's Angels -> La sainte famille -> Benjamin
À l'occasion de la fête de la Sainte Famille, le père Alexandre Julien donne des défis aux pères, aux mamans et aux enfants!
« Il descendit avec eux pour se rendre à Nazareth, et il leur était soumis » (Lc 2,51)
Fête de la Sainte Famille - Année A (29 décembre 2019 - 14:10) La fuite en Égypte et l'installation à Nazareth (Matthieu 2,13-15.19-23) Saint-Gervais - Frère Giovanni Battista
« La Sainte Famille est (aussi) queer. » Pour les textes du jour, le script de l'homélie et la bio de Magali rdv sur notre site internet ohmygoddess.fr/2019-12-29 Pour s'abonner à notre newsletter hebdomadaire : www.ohmygoddess.fr/newsletter Crédits : Extrait musical : « C’est dans l’air » de Mylène Farmer Composition : Noé Plantin Montage son : Joseph Anot Illustration : Louise Plantin
L'épopée de saint Joseph. En librairie le 6 décembre 2019 et sur https://www.lesbelleslettres.com/livre/4140-josephina. La Josephina est un poème de près de 3000 hexamètres composé par Jean Gerson au XVe siècle. Prenant pour modèle l'Énéide de Virgile et l'Africa de Pétrarque, il narre l'histoire de la Sainte Famille depuis l'Annonciation jusqu'à la mort de Joseph.
durée : 00:23:45 - Chrétiens d'Orient - par : Sébastien de Courtois - Le culte de la Sainte Famille est propre aux chrétiens d’Égypte. Pour les coptes, l’Égypte est une autre « terre sainte », car l’Enfant Jésus et sa Famille y ont résidé lorsqu’ils durent fuir la Palestine à cause de la fureur meurtrière d’Hérode. - réalisation : Dany Journo
Jean, universitaire réputé, se retrouve ministre de la Famille, alors même qu’il est perdu dans les événements qui secouent la sienne. Mais au milieu de cette tempête, Jean non seulement tient bon mais se révèle à lui-même. Un regard tendre et ironique, parfois mélancolique, sur des personnages tiraillés entre leurs désirs et leurs devoirs. Interview : Jovani Vasseur Retrouvez #ArrasFilm sur Facebook, Twitter, Instagram.
In the 25 years since the Rwandan genocide, the country has emerged to become one of Africa's success stories. Its remarkable recovery has stemmed from efforts towards nation-building. But some critics argue this bid for ethnic reconciliation is far from complete. In this week's Spotlight on Africa, RFI's Christina Okello travels to Kigali to explore how Rwanda has dealt with the trauma of its past. Tucked away in a courtyard away from the main commercial area in Kigali, is a small memorial site dominated by an imposing building of red bricks and white panels. The building is the Sainte Famille church, the largest Catholic Church in Rwanda. It is also where more than 2,000 people were massacred during the 1994 genocide. “We still remember those people who was killed, who are called Abatutsi [or Tutsi] people,” recounts 19-year-old Nadine Ouwiduhaye, pointing to the names of the victims engraved on a black marble wall. When violence broke out on 7 April following the assassination of President Juvénal Habyarimana, many residents from troubled districts of Kigali fled to Sainte Famille church to seek refuge, only to be handed over to Hutu militias by the priest in charge there. “I'm just looking at these people; they're too many. This is something like inhumanity. How can people take something like a knife and put to the neck of others, how they can kill their people, kill their child, how people can kill his mother? Just too many questions,” Ouwiduhaye told RFI. Is God listening? Up to one million Tutsis and Hutus were killed in a brutal one-hundred-day massacre that has led some to question whether God exists. In his commemoration speech to mark the 25th anniversary since the killings, President Paul Kagame reiterated the poem of a young girl who once said: “Where was God on those dark nights of genocide?” “People say he was absent, no he wasn't,” responds Ouwiduhaye. “Something bad happened, it doesn't mean God forgot us. He is trying to teach us how we can treat each other, how we can be together. Before, they didn't have a unit, they just had something like Tutsi, Hutu, Twa. But right now, we are just Rwandan, all of us we are just Rwandan,” she said. One Rwanda Today, ethnic labels in Rwanda have been erased, and most children like Ouwiduhaye have grown up with the idea of “Rwandaness,” inculcated into them in education camps, known as ingando that try to minimize ethnic differences. “Many people don't understand how we have made this reconciliation,” comments Rwandan author Jean-Marie Vianney Rurangwa, who was invited to discuss his work in preserving the memory of the genocide. Author of four books on the topic, including Au Sortir De l'Enfer (Out of Hell), Rurangwa explains how writing about the genocide can “teach the youth about all those atrocities so that they cannot be repeated.” Roots of Genocide Explaining the racist ideology that sowed the roots of hatred between Hutus and Tutsis is a start. Traditionally, Hutus were people who farmed crops, while a Tutsi minority made up Rwanda's cattle-keeping aristocracy. Because cattle were more valuable than crops, the minority Tutsis became the local elite. Gradually, these class divisions became ethnic distinctions, which were later exploited by German and Belgian colonisers. When in 1959, a Hutu elite toppled the Tutsi royal family, the regime that followed took a staunch nationalist turn, forcing thousands of Tutsis to flee. “The genocide didn't just start in 1994,” says Rurangwa. “There were episodes of violence even in 1961,” after the Hutu majority won the country's first elections; and “right up until 1990,” he said. “Forgetting would be a mistake,” he adds, saying how writing about his experience and the identity battle he's faced since, has been “cathartic” not just for him but for others. “Sharing pain can be a kind of healing.” Accusations of genocide denial Yet officials accuse critics of trying to create an alternative truth. In their crosshairs are people like Hutu opposition leader Victoire Ingabire. The government has long accused her of inciting “divisionist” (i.e. Hutu v Tutsi) rebellion, an allegation she has always denied. Last September, Ingabire was freed from prison after eight years in detention, following a decision by Kagame to pardon over 2,000 inmates. She continues to campaign for what she believes is the truth. “I ask for justice for all Rwandans, it does not mean that I minimize the importance of the Tutsi genocide,” she told RFI. By everyone, Ingabire means the thousands of Hutu civilians who were killed by Kagame's Rwandan Patriotic Front (RPF) forces as they hunted down those who had committed the genocide in neighbouring Democratic Republic of Congo, which later expanded into calamitous regional wars. “The crimes committed by certain members of the RPF are never mentioned. We are not allowed to discuss it. So how can we talk about reconciliation?” Together again Yet everywhere reconciliation and unity are espoused by the state. When speaking at the 25th commemoration of the genocide, Paul Kagame vowed to never allow such large-scale violence to ever happen again. And indeed, there has been none. Dissent too has been carefully stifled throughout the RPF's time in power, much to the dismay of rights groups. Moreover, government indicators such as the Rwanda Reconciliation Barometer, an opinion survey conducted every five years, routinely reports that more than 90 percent of Rwandans believe their communities have fully reconciled. This reconciliation has been based on a collective memory of the past to construct a post-ethnic national identity. The aim is to get people to “come out of their traumatic memories and divisive identities and go for nationhood,” explains Eric Ndushabandi, director of the Institute of Research and Dialogue for Peace. The political choice is to say “You have been taught this, you have been reading this, but the truth is this,” he told RFI. Dealing with trauma Common experiences often allow individuals to cope when memories are particularly traumatic. But some Rwandans want to simply forget. “There are traumatic wounds, which come back,” comments Ndushabandi, who runs community dialogue sessions between survivors and perpetrators in villages. “People are looking at their scars and traumatic memories and they say, oh, this proximity and inter-relationship; it's still very problematic.” The other concern is that promoting one Rwandan identity could provide “an escape route for people who have to take responsibility for their deeds,” reckons Pumla Gobodo-Madikizela, a research chair on historical trauma and transformation at the Stellenbosch University in Cape Town, who participated in activities during the 25th commemoration of the genocide. While nation building is “a tremendous idea, that we as South Africans can learn from, the problem is when people immediately replace the idea of being ‘I am one Rwanda', without taking accountability and acknowledging what they did. I think that's where the slippage lies,” she told RFI. Moving On The trauma of the genocide remains endemic throughout the population and affects the youth in particular, despite many of them being born after the mass killing. “I cannot say that I was not affected by it [the genocide], because my parents, my grandparents are affected by it,” says Rwanda University student Deborah Chisozo. “This is a painful time for everyone because they're telling us stories, about that history, that was a very dark time here in our country,” she told RFI, as the country observes a 100-day mourning period for the 800,000 Tutsis and 30,000 moderate Hutus who were killed. “I feel bad, some of my friends are having trauma because of that time. But we're going to pass it and we have hope that we're going to have a beautiful country.” There are “encouraging signs,” coming from the youth, says Vincent Sezibera, a professor of psychology at the University of Rwanda. “Wherever you go, you have clubs of young people,” made up of “children born from survivors and children born from perpetrators, collaborating together,” he told RFI. The youth were the centerpiece of this year's tribute. “They send a clear message that a child born from a perpetrator is not necessarily a perpetrator, and they even go on to say that the perpetrator of yesterday is not necessarily a perpetrator of tomorrow,” adds Sezibera. Such youth clubs have taken on names such as Ikisere, which means hope in Kinyarwanda, the official language. “I'm surprised by their resilience but also the creativity of the young generation. And yes, it gives me hope,” he said.
In the 25 years since the Rwandan genocide, the country has emerged to become one of Africa’s success stories. Its remarkable recovery has stemmed from efforts towards nation-building. But some critics argue this bid for ethnic reconciliation is far from complete. In this week’s Spotlight on Africa, RFI's Christina Okello travels to Kigali to explore how Rwanda has dealt with the trauma of its past. Tucked away in a courtyard away from the main commercial area in Kigali, is a small memorial site dominated by an imposing building of red bricks and white panels. The building is the Sainte Famille church, the largest Catholic Church in Rwanda. It is also where more than 2,000 people were massacred during the 1994 genocide. “We still remember those people who was killed, who are called Abatutsi [or Tutsi] people,” recounts 19-year-old Nadine Ouwiduhaye, pointing to the names of the victims engraved on a black marble wall. When violence broke out on 7 April following the assassination of President Juvénal Habyarimana, many residents from troubled districts of Kigali fled to Sainte Famille church to seek refuge, only to be handed over to Hutu militias by the priest in charge there. “I’m just looking at these people; they’re too many. This is something like inhumanity. How can people take something like a knife and put to the neck of others, how they can kill their people, kill their child, how people can kill his mother? Just too many questions,” Ouwiduhaye told RFI. Is God listening? Up to one million Tutsis and Hutus were killed in a brutal one-hundred-day massacre that has led some to question whether God exists. In his commemoration speech to mark the 25th anniversary since the killings, President Paul Kagame reiterated the poem of a young girl who once said: “Where was God on those dark nights of genocide?” “People say he was absent, no he wasn’t,” responds Ouwiduhaye. “Something bad happened, it doesn’t mean God forgot us. He is trying to teach us how we can treat each other, how we can be together. Before, they didn’t have a unit, they just had something like Tutsi, Hutu, Twa. But right now, we are just Rwandan, all of us we are just Rwandan,” she said. One Rwanda Today, ethnic labels in Rwanda have been erased, and most children like Ouwiduhaye have grown up with the idea of “Rwandaness,” inculcated into them in education camps, known as ingando that try to minimize ethnic differences. “Many people don’t understand how we have made this reconciliation,” comments Rwandan author Jean-Marie Vianney Rurangwa, who was invited to discuss his work in preserving the memory of the genocide. Author of four books on the topic, including Au Sortir De l’Enfer (Out of Hell), Rurangwa explains how writing about the genocide can “teach the youth about all those atrocities so that they cannot be repeated.” Roots of Genocide Explaining the racist ideology that sowed the roots of hatred between Hutus and Tutsis is a start. Traditionally, Hutus were people who farmed crops, while a Tutsi minority made up Rwanda’s cattle-keeping aristocracy. Because cattle were more valuable than crops, the minority Tutsis became the local elite. Gradually, these class divisions became ethnic distinctions, which were later exploited by German and Belgian colonisers. When in 1959, a Hutu elite toppled the Tutsi royal family, the regime that followed took a staunch nationalist turn, forcing thousands of Tutsis to flee. “The genocide didn’t just start in 1994,” says Rurangwa. “There were episodes of violence even in 1961,” after the Hutu majority won the country’s first elections; and “right up until 1990,” he said. “Forgetting would be a mistake,” he adds, saying how writing about his experience and the identity battle he’s faced since, has been “cathartic” not just for him but for others. “Sharing pain can be a kind of healing.” Accusations of genocide denial Yet officials accuse critics of trying to create an alternative truth. In their crosshairs are people like Hutu opposition leader Victoire Ingabire. The government has long accused her of inciting “divisionist” (i.e. Hutu v Tutsi) rebellion, an allegation she has always denied. Last September, Ingabire was freed from prison after eight years in detention, following a decision by Kagame to pardon over 2,000 inmates. She continues to campaign for what she believes is the truth. “I ask for justice for all Rwandans, it does not mean that I minimize the importance of the Tutsi genocide,” she told RFI. By everyone, Ingabire means the thousands of Hutu civilians who were killed by Kagame’s Rwandan Patriotic Front (RPF) forces as they hunted down those who had committed the genocide in neighbouring Democratic Republic of Congo, which later expanded into calamitous regional wars. “The crimes committed by certain members of the RPF are never mentioned. We are not allowed to discuss it. So how can we talk about reconciliation?” Together again Yet everywhere reconciliation and unity are espoused by the state. When speaking at the 25th commemoration of the genocide, Paul Kagame vowed to never allow such large-scale violence to ever happen again. And indeed, there has been none. Dissent too has been carefully stifled throughout the RPF’s time in power, much to the dismay of rights groups. Moreover, government indicators such as the Rwanda Reconciliation Barometer, an opinion survey conducted every five years, routinely reports that more than 90 percent of Rwandans believe their communities have fully reconciled. This reconciliation has been based on a collective memory of the past to construct a post-ethnic national identity. The aim is to get people to “come out of their traumatic memories and divisive identities and go for nationhood,” explains Eric Ndushabandi, director of the Institute of Research and Dialogue for Peace. The political choice is to say “You have been taught this, you have been reading this, but the truth is this,” he told RFI. Dealing with trauma Common experiences often allow individuals to cope when memories are particularly traumatic. But some Rwandans want to simply forget. “There are traumatic wounds, which come back,” comments Ndushabandi, who runs community dialogue sessions between survivors and perpetrators in villages. “People are looking at their scars and traumatic memories and they say, oh, this proximity and inter-relationship; it’s still very problematic.” The other concern is that promoting one Rwandan identity could provide “an escape route for people who have to take responsibility for their deeds,” reckons Pumla Gobodo-Madikizela, a research chair on historical trauma and transformation at the Stellenbosch University in Cape Town, who participated in activities during the 25th commemoration of the genocide. While nation building is “a tremendous idea, that we as South Africans can learn from, the problem is when people immediately replace the idea of being ‘I am one Rwanda’, without taking accountability and acknowledging what they did. I think that’s where the slippage lies,” she told RFI. Moving On The trauma of the genocide remains endemic throughout the population and affects the youth in particular, despite many of them being born after the mass killing. “I cannot say that I was not affected by it [the genocide], because my parents, my grandparents are affected by it,” says Rwanda University student Deborah Chisozo. “This is a painful time for everyone because they’re telling us stories, about that history, that was a very dark time here in our country,” she told RFI, as the country observes a 100-day mourning period for the 800,000 Tutsis and 30,000 moderate Hutus who were killed. “I feel bad, some of my friends are having trauma because of that time. But we’re going to pass it and we have hope that we’re going to have a beautiful country.” There are “encouraging signs,” coming from the youth, says Vincent Sezibera, a professor of psychology at the University of Rwanda. “Wherever you go, you have clubs of young people,” made up of “children born from survivors and children born from perpetrators, collaborating together,” he told RFI. The youth were the centerpiece of this year’s tribute. “They send a clear message that a child born from a perpetrator is not necessarily a perpetrator, and they even go on to say that the perpetrator of yesterday is not necessarily a perpetrator of tomorrow,” adds Sezibera. Such youth clubs have taken on names such as Ikisere, which means hope in Kinyarwanda, the official language. “I’m surprised by their resilience but also the creativity of the young generation. And yes, it gives me hope,” he said.
On médite sur la Sainte Famille avec Jean-Paul Sartre, ou plutôt avec James Langlois. On discute de l’origine et du symbolisme de la crèche avec Jean-Philippe Trottier. On fait une rétrospective de l’année du Pape François avec Francis Denis. ♫ ♫ ♫ Vince Guaraldi Trio - What Child is This Sufjan Stevens - Away in a manger Vince Guaraldi Trio - The Christmas Song --- Send in a voice message: https://anchor.fm/onpdm/message
Mission encre noire Tome 21 Chapitre 261 (Sainte-Famille) de Mathieu Blais paru en 2017 aux éditions Leméac. Une histoire sans fusil ou presque. Dans la ville de Sainte-Famille, le gaz-bar vient de se faire braquer, Thomas contemple cela d'un oeil morne, il vient se faire virer de la bibliothèque. Même s'il boit sur son lieu de travail et reluque sous les jupes des filles ce n'est pas une raison. Alors il boit pour oublier qu'il est un sans nom, le nouveau chômeur, l'oublié. Pis, bien chaud, c'est Maggie qui dérouille, jusqu'à ce qu'elle dise oui, jusqu'à ce qu'elle se taise. Justin, lui, il se tait, pour un temps seulement. Il vit, il grogne, comme sa mère qui renifle, entre parenthèse. Mathieu Blais nous offre une pépite noire, un magistral portrait de famille dysfonctionnelle. Il choisit de regarder droit dans l'oeil du désastre de la violence conjugale. C'est assez troublant, l'horreur marque une rupture dans la vie, et Mathieu Blais écris de cette rupture. Il est notre invité, ce soir, à Mission encre noire. Extrait:«Le cri qui jaillit dans la chambre, ce n'est pas le mien, c'est celui que j'ai oublié au Nick bar, c'est celui que je traîne depuis ce matin, c'est celui qui se coince entre le coeur et les tripes, entre le poing et le désir, et mes jeans que je défais rapidement, et la ceinture que je laisse glisser hors des ganses et que j,enroule autour de son cou pour qu'elle se taise enfin, et moi à califourchon sur elle, bandé comme un chien sur sa chienne, elle ne comprend rien - Rien de rien à rien -» Ceci n'est pas un paradis de May Telmissany paru en 2017 aux éditions Mémoire d'encrier. May Telmissany est une romancière canadienne d'origine égyptienne. Ses Chroniques nomades, publiées par ailleurs entre 2006 et 2009 pour la revue égyptienne Rose El Youssef, sont traduit, ici, par sa compatriote québécoise Mona Latif-Ghattas. May Telmissany parle de nomadisme, d'écritures plurielles, multiculturelles, pluri-colorées. Ses textes sont d'une diversité et d'une richesse étonnantes, qu'ils soient écrit d'Ottawa, de Montréal, du Caire ou de Saint-Armand au Québec, l'endroit nous parle, la vie suggère l'humeur. Le texte vit, le texte respire. Que l'on parle de sport, de religion, de politique, de banc de neige, May Telmissany ouvre une brèche dans les murailles du paradis. Vous êtes sans doute la lectrice, le lecteur qu'elle attendait. D'une fraîcheur piquante, il se peut bien, tel un génie farceur, que l'auteure vous éveille à l'esprit nomade et ce n'est pas l'aube d'un drôle de printemps égyptien qui l'arrêtera. Extrait:«Trois ans sans revenir en Égypte autrement que pour une petite semaine. Je me souviens de mon dernier long séjour en 2005 et mon appréhension grandit à l'approche du voyage. À la nostalgie se mêle la peur. Avant mon départ, je reçois la visite d'un ami rentré récemment d'Égypte. Comme tous les émigrés, je suis à l'affût des nouvelles. Je donne libre cours à l'imagination pour combler le vide que laissent ses mots obscurs et ses perceptions personnelles où abondent la crainte et la méfiance. Le pays est en ruines, dit mon ami. Le pays s'effondre et les gens assistent impuissants à son anéantissement. Je ressens comme un saignement entre la gorge et l'estomac.» Le corps noir de Jean-Claude Charles paru en 2017 aux éditions Mémoire d'encrier. La maison d'édition québécoise réédite l'ensemble de l'oeuvre de l'immense écrivain d'origine haitienne, Jean-Claude Charles. Surnommé, un temps, le fakir et dandy de Harlem, l'auteur, a erré entre l'Europe, le mexique et les États-Unis. Dans cet essai qualifié de «rageur sur le racisme», il se propose de s'attaquer aux fondements même d'une pure invention de l'esprit: Le corps noir. Jean-Claude Charles choisit des angles inédits, à travers des extraits de textes originaux, des articles de journaux, des illustrations et autres iconographies, pour mieux confondre la duperie de la main du créateur. Ironie, humour décapant, le texte est avant tout une profonde réflexion argumentée et fragmentée visant à dépoussiérer les esprits tapageurs. Stupéfiant! Brillant! Les 170 pages de ce livre sont indispensables pour re-découvrir la pensée du chantre de l'enracinerrance décédé à Paris en 2008. Extrait:«S'il est noir, c'est qu'il est sale. Quel fabricant de lessive commanditerait un message publicitaire vantant les mérites de sa marchandise avec une ménagère noire?N'importe lequel. Il suffit qu'une cible existe: une communauté noire d'acheteurs, Mais l'espace de la métaphore hygiénique sera interdit au corps noir. Imaginez le chevalier Ajax à l'image du diable, all black. Non-sens symbolique.»
Mission encre noire Tome 21 Chapitre 261 (Sainte-Famille) de Mathieu Blais paru en 2017 aux éditions Leméac. Une histoire sans fusil ou presque. Dans la ville de Sainte-Famille, le gaz-bar vient de se faire braquer, Thomas contemple cela d'un oeil morne, il vient se faire virer de la bibliothèque. Même s'il boit sur son lieu de travail et reluque sous les jupes des filles ce n'est pas une raison. Alors il boit pour oublier qu'il est un sans nom, le nouveau chômeur, l'oublié. Pis, bien chaud, c'est Maggie qui dérouille, jusqu'à ce qu'elle dise oui, jusqu'à ce qu'elle se taise. Justin, lui, il se tait, pour un temps seulement. Il vit, il grogne, comme sa mère qui renifle, entre parenthèse. Mathieu Blais nous offre une pépite noire, un magistral portrait de famille dysfonctionnelle. Il choisit de regarder droit dans l'oeil du désastre de la violence conjugale. C'est assez troublant, l'horreur marque une rupture dans la vie, et Mathieu Blais écris de cette rupture. Il est notre invité, ce soir, à Mission encre noire. Extrait:«Le cri qui jaillit dans la chambre, ce n'est pas le mien, c'est celui que j'ai oublié au Nick bar, c'est celui que je traîne depuis ce matin, c'est celui qui se coince entre le coeur et les tripes, entre le poing et le désir, et mes jeans que je défais rapidement, et la ceinture que je laisse glisser hors des ganses et que j,enroule autour de son cou pour qu'elle se taise enfin, et moi à califourchon sur elle, bandé comme un chien sur sa chienne, elle ne comprend rien - Rien de rien à rien -» Ceci n'est pas un paradis de May Telmissany paru en 2017 aux éditions Mémoire d'encrier. May Telmissany est une romancière canadienne d'origine égyptienne. Ses Chroniques nomades, publiées par ailleurs entre 2006 et 2009 pour la revue égyptienne Rose El Youssef, sont traduit, ici, par sa compatriote québécoise Mona Latif-Ghattas. May Telmissany parle de nomadisme, d'écritures plurielles, multiculturelles, pluri-colorées. Ses textes sont d'une diversité et d'une richesse étonnantes, qu'ils soient écrit d'Ottawa, de Montréal, du Caire ou de Saint-Armand au Québec, l'endroit nous parle, la vie suggère l'humeur. Le texte vit, le texte respire. Que l'on parle de sport, de religion, de politique, de banc de neige, May Telmissany ouvre une brèche dans les murailles du paradis. Vous êtes sans doute la lectrice, le lecteur qu'elle attendait. D'une fraîcheur piquante, il se peut bien, tel un génie farceur, que l'auteure vous éveille à l'esprit nomade et ce n'est pas l'aube d'un drôle de printemps égyptien qui l'arrêtera. Extrait:«Trois ans sans revenir en Égypte autrement que pour une petite semaine. Je me souviens de mon dernier long séjour en 2005 et mon appréhension grandit à l'approche du voyage. À la nostalgie se mêle la peur. Avant mon départ, je reçois la visite d'un ami rentré récemment d'Égypte. Comme tous les émigrés, je suis à l'affût des nouvelles. Je donne libre cours à l'imagination pour combler le vide que laissent ses mots obscurs et ses perceptions personnelles où abondent la crainte et la méfiance. Le pays est en ruines, dit mon ami. Le pays s'effondre et les gens assistent impuissants à son anéantissement. Je ressens comme un saignement entre la gorge et l'estomac.» Le corps noir de Jean-Claude Charles paru en 2017 aux éditions Mémoire d'encrier. La maison d'édition québécoise réédite l'ensemble de l'oeuvre de l'immense écrivain d'origine haitienne, Jean-Claude Charles. Surnommé, un temps, le fakir et dandy de Harlem, l'auteur, a erré entre l'Europe, le mexique et les États-Unis. Dans cet essai qualifié de «rageur sur le racisme», il se propose de s'attaquer aux fondements même d'une pure invention de l'esprit: Le corps noir. Jean-Claude Charles choisit des angles inédits, à travers des extraits de textes originaux, des articles de journaux, des illustrations et autres iconographies, pour mieux confondre la duperie de la main du créateur. Ironie, humour décapant, le texte est avant tout une profonde réflexion argumentée et fragmentée visant à dépoussiérer les esprits tapageurs. Stupéfiant! Brillant! Les 170 pages de ce livre sont indispensables pour re-découvrir la pensée du chantre de l'enracinerrance décédé à Paris en 2008. Extrait:«S'il est noir, c'est qu'il est sale. Quel fabricant de lessive commanditerait un message publicitaire vantant les mérites de sa marchandise avec une ménagère noire?N'importe lequel. Il suffit qu'une cible existe: une communauté noire d'acheteurs, Mais l'espace de la métaphore hygiénique sera interdit au corps noir. Imaginez le chevalier Ajax à l'image du diable, all black. Non-sens symbolique.»
On tente de comprendre l’évolution de Noël au fil des siècles avec Anne Blouin. On s’initie à la spiritualité pour les couples et la famille avec Alex Deschênes. On se demande avec Ariane Beauféray s’il y aura encore de la neige au Québec dans 50 ans. ♫♫♫ Safia Nolin - Le sentier de neige Alanna Boudreau - Joseph Jean Leloup - Hiver --- Send in a voice message: https://anchor.fm/onpdm/message
Pascal Denault - Mt 2.13-15
Pascal Denault - Mt 2.13-15
Enregistrement public de la 24e saison, du concert d'hiver de la Formation de Chambre (FC) des Choeur et Orchestre des Grandes Ecoles, réalisé les : Samedi 16 décembre 2006 à 20h30 en l'Église Notre-Dame-de-Lorette (Paris 9e). Dimanche 17 décembre 2006 à 16h en l'Église Notre-Dame-de-Lorette (Paris 9e). Mardi 31 janvier 2007 à 20h en l'Église Saint-Louis-des-Invalides (Paris 7e). Direction musicale : Vsevolod POLONSKY, chef d'orchestre. Silvio SEGANTINI, chef de choeur. Solistes : ZAPOLSKA Elisabeth, alto. GEISSLER Ivan, baryton. BERTIN-HUGAULT Luc, basse. OBRECHT Sébastien, ténor. L'Enfance du Christ occupe une place singulière dans l'oeuvre de Berlioz. Elle porte en elle un paradoxe : celui de contraster avec le style habituel du compositeur et pourtant d'avoir été un de ses plus grands succès. L'Enfance du Christ fait partie de ces oeuvres qui furent écrites presque par hasard. Elle ne fut pas conçue d'emblée comme une oeuvre entière mais évolua entre 1850 et 1854 date de son achèvement. La deuxième partie (La Fuite en Egypte) fut écrite en 1850, la troisième à la fin de 1853 et la première partie en 1854. C'est le succès du Repos de la Sainte Famille à Londres en 1853 qui incita Berlioz à élargir et compléter cette oeuvre. Il y ajoute une ouverture Le Songe d'Hérode et une conclusion, L'Arrivée à Saïs, pour former ainsi trois parties (Le Songe d'Hérode, La Fuite en Egypte et l'Arrivée à Saïs)... Retrouvez plus d'informations sur ce programme en consultant cette page : https://www.coge.org/programme/24-fc01/enfance-du-christ-hector-berlioz.html