Europe & Sentiment est un podcast indépendant qui raconte l'Europe à travers les récits personnels et les histoires intimes de nos invité.e.s. Car s'intéresser à l'Europe, c'est s'intéresser à tous les sujets qui façonnent aujourd'hui notre société : écologie, place des minorités, enjeu du vote, montée de l'extrême-droite, élargissement, féminisme, régionalisme et autonomie, futur de la démocratie, vivre ensemble, etc... Et d'imaginer ensemble l'avenir de notre continent. Guerre en Ukraine et fin de la paix en Europe, abstention record et montée des extrêmes, Brexit et crise de nos démocraties, enjeux de représentation des femmes et des minorités, réchauffement climatique et migrations, l'Europe n'a jamais été aussi bousculée et paradoxalement aussi débattue qu'aujourd'hui. En 2024, plus de 400 millions d'électeurs et d'électrices seront appelés à voter pour les 705 député.e.s les représentant au Parlement Européen. Une échéance électorale majeure dans un contexte où la paix, essence même de la construction européenne ne semble plus si acquise. Et pourtant, les élections européennes sont les élections qui connaissent le plus fort taux d'abstention depuis 1979. Europe et Sentiment s'engage pour sa troisième saison à vous faire vivre et à vous raconter ces prochaines élections européennes à la première personne. A travers les témoignages personnels de personnalités, ce podcast se veut une chronique intime et singulière des évolutions de notre société européenne. Alors pourquoi irez-vous voter en 2024 ?  La créatrice, Laetitia Chabannes, est Française et Européenne. Née en 1987,  elle fait partie de la génération bercée par l’Auberge espagnole, qui a connu le passage à l’euro, et l’élargissement à 27. Elle fait aussi partie de la génération “Easyjet†qui voyage de capitale européenne en capitale européenne, sans passeport, ni visa. â Abonnez-vous à notre newsletter (https://europeetsentiment.kessel.media/posts) pour ne manquer aucun épisode â Rejoignez-nous sur Instagram (https://www.instagram.com/europeetsentiment/) ou Linkedin (https://www.linkedin.com/company/europe-sentiment/?viewAsMember=true) â Pour écouter les épisodes des deux premières saisons (https://linktr.ee/europeetsentiment)  --- Meet young European, men and women who tell their intimate stories of what makes them feel European.  Europe et Sentiment mixes intimate stories to deconstruct and question the stereotypes of what it means to be European today.  Europe is a multitude of personal stories, experiences, choices and feelings. This podcast talks about Europe in a different way, from the point of view of its inhabitants and not of its institutions.  Through the testimonies of this Erasmus generation, this podcast questions the European identity(ies) of those who live Europe not in its majority but in its margins, its minorities, its borders.   Season 2 gives voice to the rare voices of those who live on the border between Europe and Russia. It is a way of telling the story of and questioning the contours of our Europe, the legacy of the Soviet Union (USSR) and the links between Europe and Russia. In short, a way of talking about current events, about the War in Ukraine, by taking the part of the intimate story. (Portraits of Sofya & Myroslava, Lela and Lucine).  The aim of the podcast is to make Europe a subject of discussion in the same way as ecology, feminism or patriarchy and to create a space to exchange and learn to encourage dialogue between Europeans.  Listening to this podcast is free, so to support us, feel free to share the podcast with others and leave a comment and 5 stars on Apple Podcasts and Spotify. Follow all the news and the date of the next meetings on the Facebook (https://www.facebook.com/EuropeetSentiment/) page an d the Linkedin (https://www.linkedin.com/company/europe-sentiment/) page of  the podcast  This
En 1979, plus de 110 millions d'électeurs dans 9 pays européens votaient pour la première fois pour élire le Parlement Européen au suffrage universel direct.Un événement historique. Dont personne ne se souvient. 1979 Quand les élections européennes ratent leur rendez-vous avec l'histoire.Pour une première, on ne peut pas dire que ça démarre sur les chapeaux de roues. D'ailleurs la participation le montre : 60% en France, 65% en Allemagne, 47% au Danemark et seulement 32% au Royaume-Uni. On est loin du raz-de-marée… Alors qu'est-ce qu'on a raté ? Pourquoi personne, même pas les têtes de listes n'ont affirmé le caractère historique de ces élections ? Celle qui s'apprête à nous raconter ces premières élections européennes s'appelle Emma Bonino, grande figure de la vie politique italienne, elle a tout juste 31 ans lorsqu'elle entre dans le premier Parlement Européen élu au suffrage universel direct. Avec les récits de : Emma Bonino, grand figure politique italienne, ancienne eurodéputée élue en 1979 et fondatrice du parti Più Europa Patrice Garnier, ancien secrétaire confédéral à la CFDTCette nouvelle saison a reçu le soutien du Parlement Européen et de la Fondation Hippocrène. Dans ce podcast hebdomadaire, Laetitia Chabannes invite des personnalités européennes ou des citoyen·ne·s à raconter leur première fois à des élections européennes de 1979 à nos jours. Ces témoignages singuliers se font l'écho intime et personnel des enjeux qui traversent notre société européenne.
Cet enregistrement en live et en public est un épisode original : (Réveiller le désir d'Europe grâce aux podcastsAvec mes deux invités, Hugo Lheureux de l'agence Bulle Média et Waël Sghaier, réalisateur de plusieurs documentaires dont le plus récent Banlie.ue, nous avons eu envie de partager notre conviction que de nouveaux récits européens sont possibles, sont réalisables et surtout sont nécessaires. Ne vous méprenez pas, nous ne sommes pas naïfs, ni utopistes. Bien au contraire. Inventer de nouveaux imaginaires européens dans le monde d'aujourd'hui est un acte politique. On y a discuté de :l'importance d'incarner son récit et du choix de nos personnagesde casser les angles et d'aller là où on n'attend pas le récit européende la place des langues et de comment laisser entendre leur diversitéde l'envie qui nous anime de créer des discussions et générer de l'intérêt autour de l'Europe en vue des élections européennes de 2024. Cet enregistrement s'est tenu lors de la première édition du #PodcastHôtel coproduit par l'association Dis Mara et Arty Farty, en partenariat avec Acast et bureaucollectif⭐ Abonnez-vous à notre newsletter pour ne manquer aucun épisode ⭐ Rejoignez-nous sur Instagram ou Linkedin ⭐ Pour écouter les épisodes des deux premières saisons Réalisation : Enrique Moreno. Musique : Arnaud Paszkiewicz. Photo pochette : Juliette Valéro
Ce 22 Mars, Hayatte m'a reçu dans son bureau à la Mairie de Trappes où elle travaillait à l'époque. Trappes est une ville de 30.000 habitants dans le département des Yvelines à 30 km de Paris. Pour y accéder, vous prenez une des deux lignes de TER depuis la Gare Saint Lazare ou celle de Montparnasse. Un voyage qui vous semble long, voire assez interminable. Pour vous donner une idée, on est à peu près sur la même durée qu'un Paris Lille en TGV. En arrivant sur la place de la mairie, vous êtes accueilli par la statue de Jean Jaurès, c'est que cette ville a une longue tradition de gauche. Trappes c'est surtout la ville où Hayatte est née, où elle a grandi et où elle continue d'habiter. Trappes c'est aussi le symbole de tout ce qui fait qu'elle ne se sent pas appartenir à l'Europe. C'est loin. Trop loin. ⭐ Abonnez-vous à notre newsletter pour ne manquer aucun épisode ⭐ Rejoignez-nous sur Instagram ou Linkedin ⭐ Pour écouter les épisodes des deux premières saisons
Quand j'ai démarré l'écriture de cet épisode, j'ai voulu comprendre le lien entre ce qu'on appelle les périphéries (à l'extérieur du périph à Paris) et la citoyenneté européenne. Et le constat, c'est qu'il n'existe quasiment aucune littérature, aucune recherche sur le sujet des banlieues et de l'identité européenne. C'est fou, non ?! Comme si l'Europe s'arrêtait à ses capitales : Paris, Bruxelles, Berlin, Rome ou Varsovie. Banlieusard et européen, est-ce seulement possible ? Quand les politiques ne s'intéressent à vous et à votre quartier que lorsqu'il s'agit de parler sécurité, laïcité ou pauvreté, comment penser à l'Europe? Quand aller à Paris est une expédition, comment imaginer l'Europe ? Quand on questionne même votre identité française, comment se sentir européen ? A travers le portrait d'Hayatte, c'est le portrait de tous ces jeunes “assignés à résidence” comme l'écrivait Salomé Berlioux dans son livre les Invisibles de la République, qui se dessine. Cet épisode est un hors-série, il n'appartient à aucune saison. Un peu comme un électron libre si vous voulez. Mais aucune inquiétude, la saison 3 est en préparation pour une sortie prévue début 2024. ⭐ Abonnez-vous à notre newsletter pour ne manquer aucun épisode ⭐ Rejoignez-nous sur Instagram ou Linkedin ⭐ Pour écouter les épisodes des deux premières saisons
Il y a quelques mois j'ai réalisé ma première interview en live, en plein air et en public, un format assez nouveau pour moi avec ces quelques couacs et surtout beaucoup de joie. L'épisode que vous allez écouter est un peu particulier, comme souvent chez Europe et Sentiment. Particulier car il parle d'événements aujourd'hui encore méconnus et dont on ne parle pas dans les livres d'histoires : la marche pour l'égalité et contre le racisme qui a démarré jour pour jour il y 40 ans le 15 Octobre 1983.Particulier parce que Zohra Boukenouche, mon invitée, ne se sent pas Européenne, elle ne croit pas en ces institutions et a perdu espoir dans le processus démocratique. Pourquoi alors l'interviewer dans un podcast qui parle de l'identité européenne ? Parce que c'est aussi ça l'Europe. Des personnes qui n'y croit pas ou qui n'y croit plus, des personnes qui ont été laissé au bord du chemin de la construction européenne, des personnes qui ont mis une énergie folle pour faire partie d'elle et qui ont fini par ne plus y envie. Et moi il me semble que ces voix critiques sont essentiels à écouter et à entendre dans un contexte actuel où tout se polarise.Particulier parce qu'il raconte la montée des extrêmes hier et aujourd'hui, la peur de l'autre en France et en Europe, mais aussi la force de la mobilisation citoyenne. Que Zohra Boukenouche ait accepté mon invitation est pour moi la preuve que le dialogue sur le sujet européen est possible, et même nécessaire. Et j'en suis chaque jour toujours plus convaincue, l'Europe est notre avenir, à nous de discuter du comment. Cet épisode a été enregistré dans le cadre de La Claque Podcast Party qui a eu lieu le 23 Août 2023 au Couvent Levat à Marseille. Merci aux organisateurs de nous avoir permis de réaliser cet épisode en live et en public dans de si bonne conditions. ⭐ Abonnez-vous à notre newsletter pour ne manquer aucun épisode ⭐ Rejoignez-nous sur Instagram ou Linkedin ⭐ Pour écouter les épisodes des deux premières saisons Crédits :Interview et écriture : Laetitia ChabannesInvitée : Zohra BoukenoucheMusique : Arnaud Paszkiewicz Identité graphique : Aristote Truffaut (Oiseaux rares) Photo Couverture : Marie Lacoste
Europe & Sentiment continue son exploration de celles et ceux qui vivent à la frontière de l'Europe et de la Russie, et dont l'identité a été nourrie de l'histoire de l'Union Soviétique, de la chute du mur de Berlin, de l'OTAN et de l'Union Européenne. Le portrait que vous allez entendre est celui de Lucine ou Lucy, cela dépend d'où vous l'appelez. Lucine est née à Moscou d'une famille arménienne du Haut-Karabakh. Le Haut-Karabakh aussi appelé république d'Artsakh est une enclave arménienne entourée et revendiquée par l'Azerbaïdjan qui a connu la guerre jusqu'en 2020. Lucine, c'est une façon de raconter et de se questionner sur les contours de notre Europe, sur l'héritage de l'URSS, sur nos liens avec la Russie. Bref de parler d'actualité en prenant le parti du récit intime. Vous écoutez le portrait de Lucine partie 1, de la Russie au Haut-Karabakh, de Lucy à Lucine. Pour écouter la partie 2 de cette série consacrée à Lucine, Grandir dans la haine de l'Azerbaidjan, cliquez ici. Pour écouter la partie 3 de cette série consacrée à Lucine, se sentir Russe, Arménienne ou Européenne ? Cliquez ici Cet épisode a été écrit, doublé, monté et réalisé par Laetitia Chabannes. Musique : Arnaud Paszkiewicz Identité graphique : Aristote Truffaut (Oiseaux rares). Pour l'écouter, c'est par ici si vous utilisez Spotify, ici sur Podcast Addict ou encore ici si vous utilisez Apple Podcasts. Vous pouvez aussi suivre la sortie des prochains épisodes en suivant la page Facebook et la page Linkedin du podcast.
Europe & Sentiment continue son exploration de celles et ceux qui vivent à la frontière de l'Europe et de la Russie, et dont l'identité a été nourrie de l'histoire de l'Union Soviétique, de la chute du mur de Berlin, de l'OTAN et de l'Union Européenne. Le portrait que vous allez entendre est celui de Lucine ou Lucy, cela dépend d'où vous l'appelez. Lucine est née à Moscou d'une famille arménienne du Haut-Karabakh. Le Haut-Karabakh aussi appelé république d'Artsakh est une enclave arménienne entourée et revendiquée par Azerbaïdjan qui a connu la guerre jusqu'en 2020. Lucine, c'est une façon de raconter et de se questionner sur les contours de notre Europe, sur l'héritage de l'URSS, sur nos liens avec la Russie. Bref de parler d'actualité en prenant le parti du récit intime. Vous écoutez le portrait de Lucine, partie 2 : Grandir dans la haine de l'Azerbaidjan Pour écouter la partie 1 de cette série consacrée à Lucine, De la Russie à l'Arménie, de Lucy à Lucine, cliquez ici. Pour écouter la partie 3 de cette série consacrée à Lucine, se sentir Russe, Arménienne ou Européenne ? Cliquez ici. Cet épisode a été écrit, doublé, monté et réalisé par Laetitia Chabannes. Musique : Arnaud Paszkiewicz Identité graphique : Aristote Truffaut (Oiseaux rares). Pour l'écouter, c'est par ici si vous utilisez Spotify, ou encore ici si vous utilisez Apple Podcasts. Vous pouvez aussi suivre la sortie des prochains épisodes en suivant la page Facebook et la page Linkedin du podcast.
Europe & Sentiment continue son exploration de celles et ceux qui vivent à la frontière de l'Europe et de la Russie, et dont l'identité a été nourrie de l'histoire de l'Union Soviétique, de la chute du mur de Berlin, de l'OTAN et de l'Union Européenne. Le portrait que vous allez entendre est celui de Lucine ou Lucy, cela dépend d'où vous l'appelez. Lucine est née à Moscou d'une famille arménienne du Haut-Karabakh. Le Haut-Karabakh aussi appelé république d'Artsakh est une enclave arménienne entourée et revendiquée par Azerbaïdjan qui a connu la guerre jusqu'en 2020. Lucine, c'est une façon de raconter et de se questionner sur les contours de notre Europe, sur l'héritage de l'URSS, sur nos liens avec la Russie. Bref de parler d'actualité en prenant le parti du récit intime. Vous écoutez le portrait de Lucine, partie 3 : Russe, Arménienne ou Européenne ? Pour écouter la partie 1 de cette série consacrée à Lucine, De la Russie à l'Arménie, de Lucy à Lucine. Cliquez ici. Pour écoute r la partie 2 de cette série consacrée à Lucine, Grandir dans la haine de l'Azerbaidjan, cliquez ici. Cet épisode a été écrit, doublé, monté et réalisé par Laetitia Chabannes. Musique : Arnaud Paszkiewicz Identité graphique : Aristote Truffaut (Oiseaux rares). Pour l'écouter, c'est par ici si vous utilisez Spotify, ou encore ici si vous utilisez Apple Podcasts Vous pouvez aussi suivre la sortie des prochains épisodes en suivant la page Facebook et la page Linkedin du podcast.
Europe & Sentiment part à la rencontre de celles et ceux qui vivent à la frontière de l'Europe et la Russie et dont l'identité a été nourrie de l'Union Soviétique, l'OTAN, l'Union Européenne, de la chute du mur de Berlin. Portrait en miroir de Sofya et de Myroslava. Ecoutez les témoignages intimes d'une Russe et d'une Ukrainienne vivant aujourd'hui en France. Sofya est russe de Mourmansk, Myroslava est ukrainienne de Kharkiv. Sofya est née juste avant la chute du mur de Berlin en 1988 (33 ans), Myroslava est née juste après la fin de l'URSS en 1992 (29 ans). Dans ce nouvel épisode, elles racontent leurs familles, les villes dans lesquelles elles ont grandi, leurs vacances en Crimée, les événements qui ont marqué leur identité et la guerre entre leurs deux pays aujourd'hui. Construit en miroir, cet épisode a été réalisé dans l'urgence de la guerre actuelle lancée par Poutine contre l'Ukraine. Myroslava et Sofya habitent toutes les deux en France depuis plusieurs années mais leurs familles sont toujours à Kharkiv et Mourmansk. Sofya & Myroslava, c'est une façon de raconter et de se questionner sur les contours de notre Europe, sur l'héritage de l'URSS, sur les liens entre l'Europe et la Russie. Bref de parler d'actualité en prenant le parti du récit intime. Vous écoutez le portrait de Sofya & Myroslava partie 1, enfance en Russie et en Ukraine. Pour écouter la partie 2 de cette série consacrée à Sofya & Myroslava sur une conscience politique en construction, cliquez ici. Pour écouter la partie 3 de cette série consacrée à Sofya & Myroslava sur la déclaration de la guerre Russo-Ukrainienne, cliquez ici. Pour écouter la partie 4 de cette série consacrée à Sofya & Myroslava sur leurs sentiments d'appartenance à l'Union Européenne, cliquez ici. Pour l'écouter, c'est par ici si vous utilisez Spotify, ici sur Castbox ou encore ici si vous utilisez Apple Podcasts. Vous pouvez aussi suivre la sortie des prochains épisodes en suivant la page Facebook et Linkedin du podcast. Crédits : Ce podcast a été écrit, réalisé et monté par Laetitia Chabannes. Doublage : Laetitia Chabannes. Musique : Arnaud Paszkiewicz. Mixage : Franck Haderer. Identité graphique : Aristote Truffaut (Oiseaux rares).
Europe & Sentiment part à la rencontre de celles et ceux qui vivent à la frontière de l'Europe et la Russie et dont l'identité a été nourrie de l'Union Soviétique, l'OTAN, l'Union Européenne, de la chute du mur de Berlin. Portrait en miroir de Sofya et de Myroslava. Ecoutez les témoignages intimes d'une Russe et d'une Ukrainienne vivant aujourd'hui en France. Sofya est russe de Mourmansk, Myroslava est ukrainienne de Kharkiv. Sofya est née juste avant la chute du mur de Berlin en 1988 (33 ans), Myroslava est née juste après la fin de l'URSS en 1992 (29 ans). Dans ce nouvel épisode, elles racontent leurs familles, les villes dans lesquelles elles ont grandi, leurs vacances en Crimée, les événements qui ont marqué leur identité et la guerre entre leurs deux pays aujourd'hui. Construit en miroir, cet épisode a été réalisé dans l'urgence de la guerre actuelle lancée par Poutine contre l'Ukraine. Myroslava et Sofya habitent toutes les deux en France depuis plusieurs années mais leurs familles sont toujours à Kharkiv et Mourmansk. Sofya & Myroslava, c'est une façon de raconter et de se questionner sur les contours de notre Europe, sur l'héritage de l'URSS, sur les liens entre l'Europe et la Russie. Bref de parler d'actualité en prenant le parti du récit intime. Vous écoutez le portrait de Sofya & Myroslava partie 2, une conscience politique en construction. Pour écouter la partie 1 de cette série consacrée à Sofya & Myroslava et leur enfance en Russie et en Ukraine, cliquez ici. Pour écouter la partie 3 de cette série consacrée à Sofya & Myroslava sur la déclaration de la guerre Russo-Ukrainienne, cliquez ici. Pour écouter la partie 4 de cette série consacrée à Sofya & Myroslava sur leurs sentiments d'appartenance à l'Union Européenne, cliquez ici. Pour l'écouter, c'est par ici si vous utilisez Spotify, ici sur Podcast Addict ou encore ici si vous utilisez Apple Podcasts. Vous pouvez aussi suivre la sortie des prochains épisodes en suivant la page Facebook et Linkedin du podcast. Crédits : Ce podcast a été écrit, réalisé et monté par Laetitia Chabannes. Doublage : Laetitia Chabannes. Musique : Arnaud Paszkiewicz. Mixage : Franck Haderer. Identité graphique : Aristote Truffaut (Oiseaux rares).
Europe & Sentiment part à la rencontre de celles et ceux qui vivent à la frontière de l'Europe et la Russie et dont l'identité a été nourrie de l'Union Soviétique, l'OTAN, l'Union Européenne, de la chute du mur de Berlin. Portrait en miroir de Sofya et de Myroslava. Ecoutez les témoignages intimes d'une Russe et d'une Ukrainienne vivant aujourd'hui en France. Sofya est russe de Mourmansk, Myroslava est ukrainienne de Kharkiv. Sofya est née juste avant la chute du mur de Berlin en 1988 (33 ans), Myroslava est née juste après la fin de l'URSS en 1992 (29 ans). Dans ce nouvel épisode, elles racontent leurs familles, les villes dans lesquelles elles ont grandi, leurs vacances en Crimée, les événements qui ont marqué leur identité et la guerre entre leurs deux pays aujourd'hui. Construit en miroir, cet épisode a été réalisé dans l'urgence de la guerre actuelle lancée par Poutine contre l'Ukraine. Myroslava et Sofya habitent toutes les deux en France depuis plusieurs années mais leurs familles sont toujours à Kharkiv et Mourmansk. Sofya & Myroslava, c'est une façon de raconter et de se questionner sur les contours de notre Europe, sur l'héritage de l'URSS, sur les liens entre l'Europe et la Russie. Bref de parler d'actualité en prenant le parti du récit intime. Vous écoutez le portrait de Sofya & Myroslava partie 3, la déclaration de la guerre Russo-Ukrainienne. Pour écouter la partie 1 de cette série consacrée à Sofya & Myroslava et leur enfance en Russie et en Ukraine, cliquez ici. Pour écouter la partie 2 de cette série consacrée à Sofya & Myroslava sur une conscience politique en construction, cliquez ici. Pour écouter la partie 4 de cette série consacrée à Sofya & Myroslava sur leurs sentiments d'appartenance à l'Union Européenne, cliquez ici. Pour l'écouter, c'est par ici si vous utilisez Spotify, ici sur Google Podcast ou encore ici si vous utilisez Apple Podcasts. Vous pouvez aussi suivre la sortie des prochains épisodes en suivant la page Facebook et Linkedin du podcast. Crédits : Ce podcast a été écrit, réalisé et monté par Laetitia Chabannes. Doublage : Laetitia Chabannes. Musique : Arnaud Paszkiewicz. Mixage : Franck Haderer. Identité graphique : Aristote Truffaut (Oiseaux rares).
Europe & Sentiment part à la rencontre de celles et ceux qui vivent à la frontière de l'Europe et la Russie et dont l'identité a été nourrie de l'Union Soviétique, l'OTAN, l'Union Européenne, de la chute du mur de Berlin. Portrait en miroir de Sofya et de Myroslava. Ecoutez les témoignages intimes d'une Russe et d'une Ukrainienne vivant aujourd'hui en France. Sofya est russe de Mourmansk, Myroslava est ukrainienne de Kharkiv. Sofya est née juste avant la chute du mur de Berlin en 1988 (33 ans), Myroslava est née juste après la fin de l'URSS en 1992 (29 ans). Dans ce nouvel épisode, elles racontent leurs familles, les villes dans lesquelles elles ont grandi, leurs vacances en Crimée, les événements qui ont marqué leur identité et la guerre entre leurs deux pays aujourd'hui. Construit en miroir, cet épisode a été réalisé dans l'urgence de la guerre actuelle lancée par Poutine contre l'Ukraine. Myroslava et Sofya habitent toutes les deux en France depuis plusieurs années mais leurs familles sont toujours à Kharkiv et Mourmansk. Sofya & Myroslava, c'est une façon de raconter et de se questionner sur les contours de notre Europe, sur l'héritage de l'URSS, sur les liens entre l'Europe et la Russie. Bref de parler d'actualité en prenant le parti du récit intime. Vous écoutez le portrait de Sofya & Myroslava partie 4, se sentir européenne malgré tout. Pour écouter la partie 1 de cette série consacrée à Sofya & Myroslava et leur enfance en Russie et en Ukraine, cliquez ici. Pour écouter la partie 2 de cette série consacrée à Sofya & Myroslava sur une conscience politique en construction, cliquez ici. Pour écouter la partie 3 de cette série consacrée à Sofya & Myroslava sur la déclaration de la guerre Russo-Ukrainienne, cliquez ici. Pour l'écouter, c'est par ici si vous utilisez Spotify, ici sur Podcast Addict ou encore ici si vous utilisez Apple Podcasts. Vous pouvez aussi suivre la sortie des prochains épisodes en suivant la page Facebook et Linkedin du podcast. Crédits : Ce podcast a été écrit, réalisé et monté par Laetitia Chabannes. Doublage : Laetitia Chabannes. Musique : Arnaud Paszkiewicz. Mixage : Franck Haderer. Identité graphique : Aristote Truffaut (Oiseaux rares).
Triin a 39 ans, elle est née à Tallinn, capitale de l'Estonie, en 1984, alors encore sous occupation soviétique comme elle préfère le présenter. L'Estonie est ce petit pays de quelques 1,3 millions d'habitants, le plus au Nord-Est des pays baltes, situé après la Lituanie et la Lettonie, partageant une large frontière avec la Russie. L'Estonie a obtenu son indépendance à la chute de l'Union soviétique en décembre 1991. Mais lorsque j'évoque cette date, Triin me rétorque que l'Estonie est un pays indépendant depuis plus de 104 ans, soit depuis le 24 février 1918. Même si cette indépendance a été de courte durée, 36 heures, avant une nouvelle occupation allemande, revendiquée à nouveau l'année suivante le 24 février 1919 à la sortie de la 1ère guerre mondiale, avant d'être à nouveau retiré 20 ans plus tard par l'Union soviétique. Mais c'est cette date de 1918 que les Estoniens ont souhaité garder pour célébrer leur fête nationale. Écouter le portrait de Triin et de son enfance, c'est comprendre l'importance de l'influence russe et de ce passé soviétique dans la société estonienne aujourd'hui. C'est interroger la place de cette histoire, la place de la langue et donc celle de l'identité. Malgré 104 ans d'indépendance, l'histoire de Triin nous rappelle que l'identité culturelle de son pays est encore jeune. Un siècle, qu'est-ce que cela représente ? A peine quelques générations ? Et évidemment pour une grande partie de la population estonienne, le passé et l'héritage soviétique sont encore largement ancrés et inscrits dans leur identité. Au-delà de deux générations qui s'affrontent, c'est peut-être l'histoire de deux cultures et de deux peuples, l'un Estonien et l'autre russe qui aujourd'hui cohabitent ensemble sur ce petit territoire d'une centaine de kilomètres. Cette 2e saison d'Europe et Sentiment interroge celles et ceux qui vivent à la frontière de l'Europe et de la Russie, et dont l'identité a été nourrie de l'histoire de l'Union Soviétique, de la chute du mur de Berlin, de l'OTAN et de l'intégration à l'Union Européenne. Vous écoutez le portrait de Triin, première partie : D'une enfance estonienne soviétique à l'entrée dans l'union européenne. Pour écouter la partie 2 de cette série consacrée à Triin, minorité russophone et affirmation de l'identité estonienne, cliquez ici. Pour écouter la partie 3 de cette série consacrée à Triin : Affirmer son identité contre la propagande russe, cliquez ici. Pour aller plus loin, je vous recommande le reportage paru sur Ereb. : La communauté russe en Lettonie coincée entre deux mondes qui apporte un regard similaire de celui porté par Triin sur cette minorité russophone dans les pays baltes. Cet épisode a été écrit, monté et réalisé par Laetitia Chabannes. Musique : Arnaud Paszkiewicz / Doublage : Pashu Christensen Identité graphique : Aristote Truffaut (Oiseaux rares). Pour l'écouter, c'est par ici si vous utilisez Spotify, ici sur Podcast Addict ou encore ici si vous utilisez Apple Podcasts. Vous pouvez aussi suivre la sortie des prochains épisodes en suivant la page Facebook et LinkedIn.
Le 27 avril 2007, les Estoniens se réveillent avec le sentiment étrange de revivre une histoire qu'ils pensaient révolue. Toute la nuit, le centre-ville de Tallinn, la capitale de l'Estonie, a été le théâtre de violents affrontements entre les forces de l'ordre et des jeunes gens de la minorité russophone. Pour comprendre cet événement, il faut avoir en tête deux éléments importants : D'abord que près d'un quart de la population estonienne est russophone. Sur un total d'1,3 millions d'habitants, ça représente près de 250.000 personnes. Et que sur ces 250.000 personnes, près de la moitié sont apatrides, c'est-à-dire qu'ils ne sont pas reconnus comme citoyen estonien. A la chute de l'Union soviétique en 1991, le nouveau gouvernement fait passer une loi imposant à toutes les personnes résidant en Estonie depuis l'annexion soviétique de passer un test de langue et un examen de connaissance de l'histoire et la constitution de l'Estonie. Près de 125.000 personnes échouent ou refusent de le passer, les laissant apatrides et titulaires de ce qu'on appelle un “passeport gris”. Ensuite, il faut remonter en novembre 2006 et la signature d'une loi qui vise à retirer de l'espace public tous les symboles, je cite, "glorifiant les armées et les États ayant occupé l'Estonie". Et évidemment l'armée rouge en fait partie. C'est ce qui déclenche en avril 2007 ce qu'on appelle l'affaire du soldat de bronze. Cette statue est celle d'un soldat en uniforme soviétique qui faisait office de monument à la mémoire des soldats soviétiques de la Seconde Guerre mondiale sur la colline de Tõnismäe dans le centre de Tallinn en Estonie depuis 1947. Pour beaucoup d'Estoniens, comme Triin, elle est le symbole de l'occupation soviétique et de cette indépendance perdue. Mais pour la minorité russophone, elle est la mémoire de la victoire de l'Armée rouge face au fascisme nazi. Cette 2e saison d'Europe et Sentiment interroge celles et ceux qui vivent à la frontière de l'Europe et de la Russie, et dont l'identité a été nourrie de l'histoire de l'Union Soviétique, de la chute du mur de Berlin, de l'OTAN et de l'intégration à l'Union Européenne. Vous écoutez le portrait de Triin, partie 2 : minorité russophone et affirmation de l'identité estonienne. Pour écouter la partie 1 de cette série consacrée à Triin, D'une enfance estonienne soviétique à l'entrée dans l'union européenne, cliquez ici. Pour écouter la partie 3 de cette série consacrée à Triin : Affirmer son identité contre la propagande russe, cliquez ici. Cet épisode a été écrit, monté et réalisé par Laetitia Chabannes. Musique : Arnaud Paszkiewicz / Doublage : Pashu Christensen Identité graphique : Aristote Truffaut (Oiseaux rares). Pour l'écouter, c'est par ici si vous utilisez Spotify, ici sur Podcast Addict ou encore ici si vous utilisez Apple Podcasts. Vous pouvez aussi suivre la sortie des prochains épisodes en suivant la page Facebook et LinkedIn.
Le 24 février 2022, la Russie lance son invasion contre l'Ukraine. En Estonie, c'est un choc et un événement d'autant plus fort qu'il tombe le jour de la fête nationale estonienne qui célèbre… l'indépendance de l'Estonie, notamment face à la Russie. Triin est bouleversé et tout d'un coup la place de l'identité estonienne devient un enjeu fondamental. Il s'agit de s'assurer que la minorité russe estonienne ne se rallie pas à la Russie. Fini les symboles de l'armée rouge et de sa victoire face à l'Allemagne. Toutes les traces et symboles de l'héritage et du passé soviétique sont retirés des espaces publics. Et encore une fois, il devient alors important de choisir. En Estonie, la propagande russe bat son plein depuis longtemps déjà. Il existe peu de médias estoniens en Russe et la minorité russophone a pris l'habitude de suivre les chaînes de télévision et de radio russes, les mêmes qui diffusent la propagande de Poutine à longueur de journée. Mais face à la peur de l'escalade, l'Estonie fait des choix. Ce portrait clôture la 2e saison d'Europe et Sentiment marquée par la guerre sur notre continent européen. Il m'a semblé important de raconter les impacts de l'invasion ukrainienne à travers le regard et les récits intimes de celles qui la vivent au plus proche, du fait de leur histoire, leur passé et leur proximité géographique. Cette 2e saison était aussi pour moi l'opportunité de tester un nouveau format, plus sensible et plus intime, des portraits sonores qui racontent notre Europe. Si vous avez aimé, dites-le-moi et partagez-le autour de vous, à vos amis, à votre famille, à vos collègues de bureau. Vous pouvez liker la page Facebook, laisser un commentaire sur Apple podcast ou mettre 5 ⭐⭐⭐⭐⭐ sur Spotify. Vous écoutez le portrait de Triin, partie 3 : Affirmer son identité contre la propagande russe. Pour écouter la partie 1 de cette série consacrée à Triin : D'une enfance estonienne soviétique à l'entrée dans l'union européenne, cliquez ici. Pour écouter la partie 2 de cette série consacrée à Triin, minorité russophone et affirmation de l'identité estonienne, cliquez ici. Cet épisode a été écrit, monté et réalisé par Laetitia Chabannes. Musique : Arnaud Paszkiewicz / Doublage : Pashu Christensen Identité graphique : Aristote Truffaut (Oiseaux rares). Pour l'écouter, c'est par ici si vous utilisez Spotify, ici sur Podcast Addict ou encore ici si vous utilisez Apple Podcasts. Vous pouvez aussi suivre la sortie des prochains épisodes en suivant la page Facebook et LinkedIn.
Europe & Sentiment continue son exploration de celles et ceux qui vivent à la frontière de l'Europe et de la Russie, et dont l'identité a été nourrie de l'histoire de l'Union Soviétique, de la perestroika, de l'OTAN et de l'Union Européenne. Le portrait que vous allez entendre, c'est l'histoire d'une petite fille qui a vu ses parents se battre pour l'indépendance de son pays, l'histoire d'une jeune femme qui découvre le rêve européen et la liberté de pouvoir se déplacer partout en Europe et qui s'installe en France, l'histoire d'une mère qui craint que ses enfants ne revivent la même histoire de lutte pour la paix et la liberté. Dans ce nouvel épisode de la saison 2 d'Europe et Sentiment, je vous propose d'entendre le la voix et l'histoire d'Agniete. Agniete est lituanienne. Elle est née en République Socialiste Soviétique de Lituanie dans les années 80, une des 15 républiques de l'URSS. La Lituanie est le pays le plus au Sud des Etats baltes, avec d'un côté la Pologne et la Biélorussie et de l'autre la Lettonie et la mer baltique. Elle partage également une frontière avec la Russie et son enclave de Kaliningrad. Depuis le début de la guerre en Ukraine, les pays baltes ont été les premiers à saisir la gravité de la situation. Longtemps sous influence russe, la Lituanie compte bien garder cette indépendance durement acquise en 1991. Vous écoutez le portrait d'Agniete partie 1, de l'indépendance à l'intégration européenne. Pour écouter la partie 2 de cette série consacrée à Agniete, Européenne à tout prix, la Lituanie et la guerre en Ukraine cliquez ici. Cet épisode a été écrit, monté et réalisé par Laetitia Chabannes. Musique : Arnaud Paszkiewicz Identité graphique : Aristote Truffaut (Oiseaux rares). Pour l'écouter, c'est par ici si vous utilisez Spotify, ici sur Podcast Addict ou encore ici si vous utilisez Apple Podcasts. Vous pouvez aussi suivre la sortie des prochains épisodes en suivant la page Facebook et Linkedin.
Europe & Sentiment continue son exploration de celles et ceux qui vivent à la frontière de l'Europe et de la Russie, et dont l'identité a été nourrie de l'histoire de l'Union Soviétique, de la chute du mur de Berlin, de l'OTAN et de l'Union Européenne. Le portrait d'Agniete, c'est l'histoire d'une petite fille qui a vu ses parents se battre pour l'indépendance de son pays, l'histoire d'une jeune femme qui découvre le rêve européen et de son pouvoir de se déplacer partout en Europe et qui s'installe en France, l'histoire d'une mère qui craint que ses enfants ne revivent la même histoire de lutte pour la paix et la liberté. Quand la guerre éclate le 24 Février, Agniete vient d'atterrir dans son pays natal avec ses 3 enfants pour la première fois depuis le COVID. Cela fait plus de 2 ans qu'elle n'a pas vu sa famille et elle est très enthousiaste à l'idée de les retrouver. Quand la Russie envahit l'Ukraine, c'est l'effroi mais ce n'est pas une surprise. En Lituanie, cela fait des années, avant même l'annexion de la Crimée, qu'on perçoit la Russie comme une menace. En France on prend la démocratie et la paix pour acquise. Mais ce n'est pas le cas en Lituanie. Agniete a cette phrase sans appel : “On sait, on a eu l'expérience de la guerre” Vous écoutez le portrait de Agniete partie 2, Européenne à tout prix. Pour écouter la partie 1 de cette série consacrée à Agniete, De l'indépendance à l'intégration européenne, cliquez ici. Pour aller plus loin, voici quelques recommandation de lecture et de vidéos : La série Fake News sur Arte, porté par Dodj, la rédaction de la chaine d'opposition russe exilée en Géorgie. Vilnus, Paris, Londres de l'auteur ukrainien Andrei Kourkov, roman qui raconte l'ouverture de la Lituanie à l'Union Européenne à travers les parcours de 3 jeunes couples qui partent à la découverte de l'Europe, leurs espoirs, leurs déconvenus et leurs apprentissages. Cet épisode a été écrit, monté et réalisé par Laetitia Chabannes. Musique : Arnaud Paszkiewicz Identité graphique : Aristote Truffaut (Oiseaux rares). Pour l'écouter, c'est par ici si vous utilisez Spotify, ici sur Podcast Addict ou encore ici si vous utilisez Apple Podcasts. Vous pouvez aussi suivre la sortie des prochains épisodes en suivant la page Facebook et Linkedin.
Europe & Sentiment continue son exploration de celles et ceux qui vivent à la frontière de l'Europe et de la Russie, et dont l'identité a été nourrie de l'histoire de l'Union Soviétique, de la chute du mur de Berlin, de l'OTAN et de l'Union Européenne. Le portrait que vous allez entendre est celui de Lucine ou Lucy, cela dépend d'où vous l'appelez. Lucine est née à Moscou d'une famille arménienne du Haut-Karabakh. Le Haut-Karabakh aussi appelé république d'Artsakh est une enclave arménienne entourée et revendiquée par l'Azerbaïdjan qui a connu la guerre jusqu'en 2020. Lucine, c'est une façon de raconter et de se questionner sur les contours de notre Europe, sur l'héritage de l'URSS, sur nos liens avec la Russie. Bref de parler d'actualité en prenant le parti du récit intime. Vous écoutez le portrait de Lucine partie 1, de la Russie au Haut-Karabakh, de Lucy à Lucine. Pour écouter la partie 2 de cette série consacrée à Lucine, Grandir dans la haine de l'Azerbaidjan, cliquez ici. Pour écouter la partie 3 de cette série consacrée à Lucine, se sentir Russe, Arménienne ou Européenne ? Cliquez ici Cet épisode a été écrit, doublé, monté et réalisé par Laetitia Chabannes. Musique : Arnaud Paszkiewicz Identité graphique : Aristote Truffaut (Oiseaux rares). Pour l'écouter, c'est par ici si vous utilisez Spotify, ici sur Podcast Addict ou encore ici si vous utilisez Apple Podcasts. Vous pouvez aussi suivre la sortie des prochains épisodes en suivant la page Facebook et la page Linkedin du podcast.
Europe & Sentiment continue son exploration de celles et ceux qui vivent à la frontière de l'Europe et de la Russie, et dont l'identité a été nourrie de l'histoire de l'Union Soviétique, de la chute du mur de Berlin, de l'OTAN et de l'Union Européenne. Le portrait que vous allez entendre est celui de Lucine ou Lucy, cela dépend d'où vous l'appelez. Lucine est née à Moscou d'une famille arménienne du Haut-Karabakh. Le Haut-Karabakh aussi appelé république d'Artsakh est une enclave arménienne entourée et revendiquée par Azerbaïdjan qui a connu la guerre jusqu'en 2020. Lucine, c'est une façon de raconter et de se questionner sur les contours de notre Europe, sur l'héritage de l'URSS, sur nos liens avec la Russie. Bref de parler d'actualité en prenant le parti du récit intime. Vous écoutez le portrait de Lucine, partie 2 : Grandir dans la haine de l'Azerbaidjan Pour écouter la partie 1 de cette série consacrée à Lucine, De la Russie à l'Arménie, de Lucy à Lucine, cliquez ici. Pour écouter la partie 3 de cette série consacrée à Lucine, se sentir Russe, Arménienne ou Européenne ? Cliquez ici. Cet épisode a été écrit, doublé, monté et réalisé par Laetitia Chabannes. Musique : Arnaud Paszkiewicz Identité graphique : Aristote Truffaut (Oiseaux rares). Pour l'écouter, c'est par ici si vous utilisez Spotify, ou encore ici si vous utilisez Apple Podcasts. Vous pouvez aussi suivre la sortie des prochains épisodes en suivant la page Facebook et la page Linkedin du podcast.
Europe & Sentiment continue son exploration de celles et ceux qui vivent à la frontière de l'Europe et de la Russie, et dont l'identité a été nourrie de l'histoire de l'Union Soviétique, de la chute du mur de Berlin, de l'OTAN et de l'Union Européenne. Le portrait que vous allez entendre est celui de Lucine ou Lucy, cela dépend d'où vous l'appelez. Lucine est née à Moscou d'une famille arménienne du Haut-Karabakh. Le Haut-Karabakh aussi appelé république d'Artsakh est une enclave arménienne entourée et revendiquée par Azerbaïdjan qui a connu la guerre jusqu'en 2020. Lucine, c'est une façon de raconter et de se questionner sur les contours de notre Europe, sur l'héritage de l'URSS, sur nos liens avec la Russie. Bref de parler d'actualité en prenant le parti du récit intime. Vous écoutez le portrait de Lucine, partie 3 : Russe, Arménienne ou Européenne ? Pour écouter la partie 1 de cette série consacrée à Lucine, De la Russie à l'Arménie, de Lucy à Lucine. Cliquez ici. Pour écoute r la partie 2 de cette série consacrée à Lucine, Grandir dans la haine de l'Azerbaidjan, cliquez ici. Cet épisode a été écrit, doublé, monté et réalisé par Laetitia Chabannes. Musique : Arnaud Paszkiewicz Identité graphique : Aristote Truffaut (Oiseaux rares). Pour l'écouter, c'est par ici si vous utilisez Spotify, ou encore ici si vous utilisez Apple Podcasts Vous pouvez aussi suivre la sortie des prochains épisodes en suivant la page Facebook et la page Linkedin du podcast.
Europe & Sentiment goes to meet those who live on the border of Europe and Russia and whose identity has been nourished by the Soviet Union, NATO, the European Union and the fall of the Berlin Wall. Portrait in mirror of Sofya and Myroslava. Listen to the intimate testimonies of a Russian and a Ukrainian woman living in France today. Sofya is Russian from Murmansk, Myroslava is Ukrainian from Kharkiv. Sofya was born just before the fall of the Berlin Wall in 1988 (33 yo), Myroslava was born just after the end of the USSR in 1992 (29 yo). In this episode, both in their own way, Sofya and Myroslava talk about their families, the cities where they grew up, their holidays in Crimea, the events that marked their identity and the war between their two countries today. Build as a mirror effect, this episode was made in the urgency of the current war launched by Putin against Ukraine. Both Myroslava and Sofya live in France today but their families are still in Kharkiv and Murmansk. Sofya & Myroslava is a way of telling the story and questioning the contours of our Europe, the heritage of the USSR, and links between Europe and Russia. In short, it is a way of talking about current affairs while taking the side of the intimate story. You are listening to the portrait of Sofya & Myroslava part 1, childhood in Russia and Ukraine. To listen to part 2 of this series about Sofya & Myroslava's growing political awareness, click here. To listen to part 3 of this series about Sofya & Myroslava on the declaration of the Russo-Ukrainian war, click here. To listen to part 4 of this series about Sofya & Myroslava feelings of belonging to the European Union, click here. To listen to it, it's here if you use Spotify, here on Podcast Addict or here if you use Apple Podcasts. You can also follow the release of future episodes by following the podcast's Facebook page and Linkedin page of the podcast. Credits: This podcast was written, produced and edited by Laetitia Chabannes. Dubbing: Maggie Oran. Music: Arnaud Paszkiewicz. Mixing: Anais Cab. Graphic identity: Aristote Truffaut (Oiseaux Rares).
Europe & Sentiment goes to meet those who live on the border of Europe and Russia and whose identity has been nourished by the Soviet Union, NATO, the European Union and the fall of the Berlin Wall. A mirror portrait of Sofya and Myroslava. Listen to the intimate testimonies of a Russian and a Ukrainian woman living in France today. Sofya is Russian from Murmansk, Myroslava is Ukrainian from Kharkiv. Sofya was born just before the fall of the Berlin Wall in 1988 (33 yo), Myroslava was born just after the end of the USSR in 1992 (29 yo). In this episode, both in their own way, Sofya and Myroslava talk about their families, the cities where they grew up, their holidays in Crimea, the events that marked their identity and the war between their two countries today. Constructed as a mirror effect, this episode was made in the urgency of the current war launched by Putin against Ukraine. Both Myroslava and Sofya live in France today but their families are still in Kharkiv and Murmansk. Sofya & Myroslava is a way of telling the story and questioning the contours of our Europe, the heritage of the USSR, and links between Europe and Russia. In short, it is a way of talking about current affairs while taking the side of the intimate story. You are listening to the portrait of Sofya & Myroslava part 2, growing political awareness. To listen to part 1 of this series about Sofya & Myroslava and their childhood in Russia and Ukraine, click here. To listen to part 3 of this series about Sofya & Myroslava on the declaration of the Russo-Ukrainian war, click here. To listen to part 4 of this series about Sofya & Myroslava feelings of belonging to the European Union, click here . To listen to it, it's here if you use Spotify, here on Podcast Addict or here if yo u use Apple Podcasts . You can also follow the release of future episodes by following the podcast's Facebook and Linkedin page. Credits: This podcast was written, produced and edited by Laetitia Chabannes. Dubbing: Maggie Oran. Music: Arnaud Paszkiewicz. Mixing: Anais Cab. Graphic identity: Aristote Truffaut (Oiseaux rares).
Europe & Sentiment goes to meet those who live on the border of Europe and Russia and whose identity has been nourished by the Soviet Union, NATO, the European Union and the fall of the Berlin Wall. A mirror portrait of Sofya and Myroslava. Listen to the intimate testimonies of a Russian and a Ukrainian woman living in France today. Sofya is Russian from Murmansk, Myroslava is Ukrainian from Kharkiv. Sofya was born just before the fall of the Berlin Wall in 1988 (33 yo), Myroslava was born just after the end of the USSR in 1992 (29 yo). In this episode, both in their own way, Sofya and Myroslava talk about their families, the cities where they grew up, their holidays in Crimea, the events that marked their identity and the war between their two countries today. Constructed as a mirror effect, this episode was made in the urgency of the current war launched by Putin against Ukraine. Both Myroslava and Sofya live in France today but their families are still in Kharkiv and Murmansk. Sofya & Myroslava is a way of telling the story and questioning the contours of our Europe, the heritage of the USSR, and links between Europe and Russia. In short, it is a way of talking about current affairs while taking the side of the intimate story. You are listening to the portrait of Sofya & Myroslava part 3, on the declaration of the Russo-Ukrainian war. To listen to part 1 of this series about Sofya & Myroslava and their childhood in Russia and Ukraine, click here. To listen to part 2 of this series about Sofya & Myroslava's growing political awareness, click here. To listen to part 4 of this series about Sofya & Myroslava feelings of belonging to the European Union, click here. To listen to it, it's here if you use Spotify, or he re if you use Apple Podcasts You can also follow the release of future episodes by following the podcast's Facebook and Linkedin page. Credits: This podcast was written, produced and edited by Laetitia Chabannes. Dubbing: Maggie Oran. Music: Arnaud Paszkiewicz. Mixing: Anaïs Cab. Graphic identity: Aristote Truffaut (Oiseaux rares).
Europe & Sentiment goes to meet those who live on the border of Europe and Russia and whose identity has been nourished by the Soviet Union, NATO, the European Union and the fall of the Berlin Wall. Portrait in mirror of Sofya and Myroslava. Listen to the intimate testimonies of a Russian and a Ukrainian woman living in France today. Sofya is Russian from Murmansk, Myroslava is Ukrainian from Kharkiv. Sofya was born just before the fall of the Berlin Wall in 1988 (33 yo), Myroslava was born just after the end of the USSR in 1992 (29 yo). In this episode, both in their own way, Sofya and Myroslava talk about their families, the cities where they grew up, their holidays in Crimea, the events that marked their identity and the war between their two countries today. Constructed as a mirror effect, this episode was made in the urgency of the current war launched by Putin against Ukraine. Both Myroslava and Sofya live in France today but their families are still in Kharkiv and Murmansk. Sofya & Myroslava is a way of telling the story and questioning the contours of our Europe, the heritage of the USSR, and links between Europe and Russia. In short, it is a way of talking about current affairs while taking the side of the intimate story. You are listening to the portrait of Sofya & Myroslava part 4, feelings of belonging to the European Union. To listen to part 1 of this series about Sofya & Myroslava and their childhood in Russia and Ukraine, click here . To listen to part 2 of this series about Sofya & Myroslava's growing political awareness, click here. To listen to part 3 of this series about Sofya & Myroslava on the declaration of the Russo-Ukrainian war, click here. To listen to it, it's here if you use Spotify, here on CastBox or here if you use Apple Podcasts. You can also follow the release of future episodes by following the podcast's Facebook and Linkedin page. Credits: This podcast was written, produced and edited by Laetitia Chabannes. Dubbing: Maggie Oran. Music: Arnaud Paszkiewicz. Mixing: Anaïs Cab. Graphic identity: Aristote Truffaut (Oiseaux rares).
Europe & Sentiment part à la rencontre de celles et ceux qui vivent à la frontière de l'Europe et la Russie et dont l'identité a été nourrie de l'Union Soviétique, l'OTAN, l'Union Européenne, de la chute du mur de Berlin. Lela vient d'un pays qui n'existe pas. Ou plutôt donc l'existence est contestée, même par elle. Lela est née en 1998 à Gali en Abkhazie, une région de l'ouest de la Géorgie, située entre les montagnes du Caucase et les côtes de la mer Noire. Lela est ce qu'on appelle, selon le haut-commissariat des Nations-Unis pour les réfugiés (UNHCR), une IDP ou personne déplacée interne. A l'âge de 16 ans, elle a fui l'Abkhazie, sa région natale, avec sa sœur, à quitter ses parents et son frère pour rejoindre la capitale de la Géorgie, Tbilissi. Lela c'est l'histoire de la Géorgie, ce pays aux confins de l'Europe à la croisée de l'Orient et de l'Occident. C'est aussi l'histoire de l'Abkhazie, cette région autonome qui a déclaré son indépendance de la Géorgie en 1992 à la suite de la chute de l'URSS. Vous écoutez le portrait de Lela partie 1, une enfance en Abkhazie. Pour écouter la partie 2 de cette série consacrée à Lela, Une identité géorgienne à construire, cliquez ici. Pour écouter la partie 3 de cette série consacrée à Lela, sur la nostalgie de l'Union Soviétique, cliquez ici. Pour écouter la partie 4 de cette série consacrée à Lela, sur l'Eglise orthodoxe et influence, cliquez ici. Pour écouter la partie 5 de cette série consacrée à Lela, Russie ou Union Européenne ?, cliquez ici . Pour écouter la partie 6 de cette série consacrée à Lela, Nouvelle génération et révolution techno, cliquez ici. Pour l'écouter, c'est par ici si vous utilisez Spotify, ici sur Google Podcast ou encore ici si vous utilisez Apple Podcasts Vous pouvez aussi suivre la sortie des prochains épisodes en suivant la page Facebook et Linkedin du podcast. Crédits : Ce podcast a été écrit, réalisé et monté par Laetitia Chabannes. Doublage : Galla Vallée. Musique : Arnaud Paszkiewicz. Mixage : Anais Cab. Identité graphique : Aristote Truffaut (Oiseaux rares).
Europe & Sentiment part à la rencontre de celles et ceux qui vivent à la frontière de l'Europe et la Russie et dont l'identité a été nourrie de l'Union Soviétique, l'OTAN, l'Union Européenne, de la chute du mur de Berlin. Lela vient d'un pays qui n'existe pas. Ou plutôt donc l'existence est contestée, même par elle. Lela est née en 1998 à Gali en Abkhazie, une région de l'ouest de la Géorgie, située entre les montagnes du Caucase et les côtes de la mer Noire. Lela est ce qu'on appelle, selon le haut-commissariat des Nations-Unis pour les réfugiés (UNHCR), une IDP ou personne déplacée interne. A l'âge de 16 ans, elle a fui l'Abkhazie, sa région natale, avec sa sœur, à quitter ses parents et son frère pour rejoindre la capitale de la Géorgie, Tbilissi. Pour comprendre la Géorgie, il faut comprendre ses origines. Petit pays de 4 millions d'habitants, coincé entre deux grandes puissances que sont la Turquie d'un côté et la Russie de l'autre, la Géorgie est la croisée des influences turques, russes et européennes. Elle est une mosaïque de cultures et d'ethnies, longtemps traversée par la route de la soie. Outre les géorgiens, on y trouve des perses, des grecs, des arméniens, des abkhazes et des ossètes. Mais aussi des juifs, des musulmans et évidemment des chrétiens. Après une courte période d'indépendance entre 1918 et 1921, la Géorgie, pays natal de Staline, devient une des 11 républiques socialistes soviétiques autonomes de l'URSS. Sous le règne de Staline, l'Abkhazie connaît ses premières purges ethniques : les écoles abkhazes sont fermées et la pratique de la langue Abkhaze est interdite au profit du géorgien. Il faudra attendre la mort de Staline pour que les Abkhazes retrouvent une autonomie et indépendance culturelle. Mais les tensions entre Géorgiens et Abkhazes sont désormais évidentes. A la chute de l'URSS, la Géorgie proclame son indépendance le 9 Avril 1991 en intégrant l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, ce qui n'est pas à leur goût puisque dès 1992, ces deux régions réclament elles-aussi leur indépendance. La guerre éclate et dure 2 ans jusqu'en 1994. Des deux côtés, on dénonce un nettoyage ethnique et la guerre engendre des milliers de déplacés dans le pays. La famille de Lela fait partie de ces 60.000 réfugiés géorgiens déplacés qui décident une fois la guerre finie de revenir vivre en Abkhazie. L'histoire de Lela est donc celle d'une identité́ millefeuille où s'entremêlent les langues, les coutumes et l'histoire. Vous écoutez le portrait de Lela partie 2, Une identité géorgienne à construire. Pour écouter la partie 1 de cette série consacrée à Lela, une enfance en Abkhazie, cliquez ici. Pour écouter la partie 3 de cette série consacrée à Lela, sur la nostalgie de l'Union Soviétique, cliquez ici. Pour écouter la partie 4 de cette série consacrée à Lela, sur l'Eglise orthodoxe et influence, cliquez ici. Pour écouter la partie 5 de cette série consacrée à Lela, Russie ou Union Européenne ?, cliquez ici. Pour écouter la partie 6 de cette série consacrée à Lela, Nouvelle génération et révolution techno, cliquez ici. Pour l'écouter, c'est par ici si vous utilisez Spotify, ici sur Podcast Addict ou encore ici si vous utilisez Apple Podcasts Vous pouvez aussi suivre la sortie des prochains épisodes en suivant la page Facebook et Linkedin du podcast. Crédits : Ce podcast a été écrit, réalisé et monté par Laetitia Chabannes. Doublage : Galla Vallée. Musique : Arnaud Paszkiewicz. Mixage : Anais Cab. Identité graphique : Aristote Truffaut (Oiseaux rares).
Europe & Sentiment part à la rencontre de celles et ceux qui vivent à la frontière de l'Europe et la Russie et dont l'identité a été nourrie de l'Union Soviétique, l'OTAN, l'Union Européenne, de la chute du mur de Berlin. Lela vient d'un pays qui n'existe pas. Ou plutôt donc l'existence est contestée, même par elle. Lela est née en 1998 à Gali en Abkhazie, une région de l'ouest de la Géorgie, située entre les montagnes du Caucase et les côtes de la mer Noire. Lela est ce qu'on appelle, selon le haut-commissariat des Nations-Unis pour les réfugiés (UNHCR), une IDP ou personne déplacée interne. A l'âge de 16 ans, elle a fui l'Abkhazie, sa région natale, avec sa sœur, à quitter ses parents et son frère pour rejoindre la capitale de la Géorgie, Tbilissi. Lela c'est l'histoire de la Géorgie, ce pays aux confins de l'Europe à la croisée de l'Orient et de l'Occident. C'est aussi l'histoire de l'Abkhazie, cette région autonome qui a déclaré son indépendance de la Géorgie en 1999 à la suite de la chute de l'URSS. Vous écoutez le portrait de Lela partie 3, la nostalgie de l'Union Soviétique. Pour écouter la partie 1 de cette série consacrée à Lela sur une enfance en Abkhazie, cliquez ici. Pour écouter la partie 2 de cette série consacrée à Lela, Une identité géorgienne à construire, cliquez ici. Pour écouter la partie 4 de cette série consacrée à Lela, sur l'Eglise orthodoxe et influence, cliquez ici. Pour écouter la partie 5 de cette série consacrée à Lela, Russie ou Union Européenne ?, cliquez ici. Pour écouter la partie 6 de cette série consacrée à Lela, Nouvelle génération et révolution techno, cliquez ici. Pour l'écouter, c'est par ici si vous utilisez Spotify, ici sur Podcast Addict ou encore ici si vous utilisez Apple Podcasts. Vous pouvez aussi suivre la sortie des prochains épisodes en suivant la page Facebook et Linkedin du podcast. Crédits : Ce podcast a été écrit, réalisé et monté par Laetitia Chabannes. Doublage : Galla Vallée. Musique : Arnaud Paszkiewicz. Mixage : Anais Cab. Identité graphique : Aristote Truffaut (Oiseaux rares).
Europe & Sentiment part à la rencontre de celles et ceux qui vivent à la frontière de l'Europe et la Russie et dont l'identité a été nourrie de l'Union Soviétique, l'OTAN, l'Union Européenne, de la chute du mur de Berlin. ` Depuis la chute de l'URSS, l'Église Orthodoxe a fait son grand retour et elle est aujourd'hui perçue comme une des institutions les plus fiables par la population géorgienne. Pour beaucoup, elle est la garante des valeurs et de l'identité géorgienne. Et être orthoxe, c'est être un vrai géorgien. Pourtant, l'Eglise Orthodoxe de Géorgie n'est pas universellement populaire. La nouvelle génération est beaucoup plus critique sur son rôle et son influence dans la société. Pour eux, elle n'est qu'une émanation du soft power russe et de son influence sur la Géorgie. On pense notamment à de nombreuses déclarations à l'encontre des valeurs dites de l'occident comme le mariage gay ou encore les droits pour les femmes. “Vous voulez forcer vos idéaux débauchés, obscènes et dépravés » comme dit un représentant du clergé de l'Eglise Orthodoxe de Géorgie. Lela est orthodoxe mais refuse de faire partie d'une église qui ne lui ressemble en rien. Vous écoutez le portrait de Lela partie 4, l'Eglise orthodoxe et influence. Pour écouter la partie 1 de cette série consacrée à Lela, sur une enfance en Abkhazie, cliquez ici. Pour écouter la partie 2 de cette série consacrée à Lela, Une identité géorgienne à construire, cliquez ici. Pour écouter la partie 3 de cette série consacrée à Lela, sur la nostalgie de l'Union Soviétique, cliquez ici. Pour écouter la partie 5 de cette série consacrée à Lela, Russie ou Union Européenne ?, cliquez ici. Pour écouter la partie 6 de cette série consacrée à Lela, Nouvelle génération et révolution techno, cliquez ici. Pour l'écouter, c'est par ici si vous utilisez Spotify, ici sur Podcast Addict ou encore ici si vous utilisez Apple Podcasts Vous pouvez aussi suivre la sortie des prochains épisodes en suivant la page Facebook et Linkedin du podcast. Crédits : Ce podcast a été écrit, réalisé et monté par Laetitia Chabannes. Doublage : Galla Vallée. Musique : Arnaud Paszkiewicz. Mixage : Anais Cab. Identité graphique : Aristote Truffaut (Oiseaux rares).
Europe & Sentiment part à la rencontre de celles et ceux qui vivent à la frontière de l'Europe et la Russie et dont l'identité a été nourrie de l'Union Soviétique, l'OTAN, l'Union Européenne, de la chute du mur de Berlin. L'histoire de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud en Géorgie c'est aussi l'histoire du Donetsk et de Lougansk en Ukraine ou de la Transnistrie en Moldavie. C'est l'histoire de toutes ces régions qui revendiquent leur attachement à la Russie et leur indépendance. En 2003, la Géorgie mène ce qu'on appelle la révolution des roses, première manifestation populaire d'ampleur d'après l'ère soviétique qui met fin au règne d'Edouard Chevardnadze et mène Mikheil Saakhavili au pouvoir. Son mandat est aussi celui d'une Géorgie qui se tourne de plus en plus vers l'Union Européenne et l'OTAN. Cet objectif est même inscrit dans leur constitution. Avec l'Ukraine et la Moldavie, ils se préparaient à une demande d'adhésion à l'Union Européenne pour 2024. En Août 2008, La Russie lance une attaque éclair en Ossétie du Sud et en Abkhazie qui durera 15 jours et mettra à mal l'armée géorgienne. A la suite de cette invasion, la Russie reconnaît l'indépendance de ces deux régions. Vous écoutez le portrait de Lela partie 5, Russie ou Union Européenne ? Pour écouter la partie 1 de cette série consacrée à Lela, une enfance en Abkhazie, cliquez ici. Pour écouter la partie 2 de cette série consacrée à Lela, Une identité géorgienne à construire, cliquez ici. Pour écouter la partie 3 de cette série consacrée à Lela, sur la nostalgie de l'Union Soviétique, cliquez ici. Pour écouter la partie 4 de cette série consacrée à Lela, sur l'Eglise orthodoxe et influence, cliquez ici. Pour écouter la partie 6 de cette série consacrée à Lela, Nouvelle génération et révolution techno, cliquez ici. Pour l'écouter, c'est par ici si vous utilisez Spotify ou encore ici si vous utilisez Apple Podcasts. Vous pouvez aussi suivre la sortie des prochains épisodes en suivant la page Facebook et Linkedin du podcast. Crédits : Ce podcast a été écrit, réalisé et monté par Laetitia Chabannes. Doublage : Galla Vallée. Musique : Arnaud Paszkiewicz. Mixage : Anais Cab. Identité graphique : Aristote Truffaut (Oiseaux rares).
Europe & Sentiment part à la rencontre de celles et ceux qui vivent à la frontière de l'Europe et la Russie et dont l'identité a été nourrie de l'Union Soviétique, l'OTAN, l'Union Européenne, de la chute du mur de Berlin. Dans un pays encore très divisé, influencé par la Russie d'un côté et l'Europe de l'autre, coincée dans des valeurs figées de l'orthodoxie, une nouvelle génération est en train d'éclore loin de ces querelles de territoires dont ils ne se sentent pas concernés. Ce qui compte pour eux, c'est vivre leur vie, leur amitié, leur relation amoureuse et leur sexualité comme ils l'entendent. Lela fait partie de cette jeune génération qui sort dans les clubs branchés de Tbilissi comme un moyen de lutter contre cette société corrompue et conservatrice. Le 11 mai 2018 à minuit, la police fait irruption, armes aux poings, au Bassiani, une institution dans le monde de la nuit où des jeunes géorgiens, gay et hétéro, dansent au rythme de la techno dans cette ancienne piscine désaffectée. C'est l'étincelle. Des manifestations d'ampleur se forment à Tbilissi devant le parlement, au son des basses de la techno. Une Rave-o-lution comme ils l'appellent, où danser devient un acte politique. Vous écoutez le portrait de Lela partie 6, Nouvelle génération et révolution techno. Pour écouter la partie 1 de cette série consacrée à Lela, une enfance en Abkhazie, cliquez ici. Pour écouter la partie 2 de cette série consacrée à Lela, Une identité géorgienne à construire, cliquez ici. Pour écouter la partie 3 de cette série consacrée à Lela, sur la nostalgie de l'Union Soviétique, cliquez ici. Pour écouter la partie 4 de cette série consacrée à Lela, sur l'Eglise orthodoxe et influence, cliquez ici. Pour écouter la partie 5 de cette série consacrée à Lela, Russie ou Union Européenne ?, cliquez ici. Pour l'écouter, c'est par ici si vous utilisez Spotify, ici sur Google Podcast ou encore ici si vous utilisez Apple Podcasts. Vous pouvez aussi suivre la sortie des prochains épisodes en suivant la page Facebook et Linkedin du podcast. Crédits : Ce podcast a été écrit, réalisé et monté par Laetitia Chabannes. Doublage : Galla Vallée. Musique : Arnaud Paszkiewicz. Mixage : Anais Cab. Identité graphique : Aristote Truffaut (Oiseaux rares).
Europe & Sentiment part à la rencontre de celles et ceux qui vivent à la frontière de l'Europe et la Russie et dont l'identité a été nourrie de l'Union Soviétique, l'OTAN, l'Union Européenne, de la chute du mur de Berlin. Portrait en miroir de Sofya et de Myroslava. Ecoutez les témoignages intimes d'une Russe et d'une Ukrainienne vivant aujourd'hui en France. Sofya est russe de Mourmansk, Myroslava est ukrainienne de Kharkiv. Sofya est née juste avant la chute du mur de Berlin en 1988 (33 ans), Myroslava est née juste après la fin de l'URSS en 1992 (29 ans). Dans ce nouvel épisode, elles racontent leurs familles, les villes dans lesquelles elles ont grandi, leurs vacances en Crimée, les événements qui ont marqué leur identité et la guerre entre leurs deux pays aujourd'hui. Construit en miroir, cet épisode a été réalisé dans l'urgence de la guerre actuelle lancée par Poutine contre l'Ukraine. Myroslava et Sofya habitent toutes les deux en France depuis plusieurs années mais leurs familles sont toujours à Kharkiv et Mourmansk. Sofya & Myroslava, c'est une façon de raconter et de se questionner sur les contours de notre Europe, sur l'héritage de l'URSS, sur les liens entre l'Europe et la Russie. Bref de parler d'actualité en prenant le parti du récit intime. Vous écoutez le portrait de Sofya & Myroslava partie 1, enfance en Russie et en Ukraine. Pour écouter la partie 2 de cette série consacrée à Sofya & Myroslava sur une conscience politique en construction, cliquez ici. Pour écouter la partie 3 de cette série consacrée à Sofya & Myroslava sur la déclaration de la guerre Russo-Ukrainienne, cliquez ici. Pour écouter la partie 4 de cette série consacrée à Sofya & Myroslava sur leurs sentiments d'appartenance à l'Union Européenne, cliquez ici. Pour l'écouter, c'est par ici si vous utilisez Spotify, ici sur Castbox ou encore ici si vous utilisez Apple Podcasts. Vous pouvez aussi suivre la sortie des prochains épisodes en suivant la page Facebook et Linkedin du podcast. Crédits : Ce podcast a été écrit, réalisé et monté par Laetitia Chabannes. Doublage : Laetitia Chabannes. Musique : Arnaud Paszkiewicz. Mixage : Franck Haderer. Identité graphique : Aristote Truffaut (Oiseaux rares).
Europe & Sentiment part à la rencontre de celles et ceux qui vivent à la frontière de l'Europe et la Russie et dont l'identité a été nourrie de l'Union Soviétique, l'OTAN, l'Union Européenne, de la chute du mur de Berlin. Portrait en miroir de Sofya et de Myroslava. Ecoutez les témoignages intimes d'une Russe et d'une Ukrainienne vivant aujourd'hui en France. Sofya est russe de Mourmansk, Myroslava est ukrainienne de Kharkiv. Sofya est née juste avant la chute du mur de Berlin en 1988 (33 ans), Myroslava est née juste après la fin de l'URSS en 1992 (29 ans). Dans ce nouvel épisode, elles racontent leurs familles, les villes dans lesquelles elles ont grandi, leurs vacances en Crimée, les événements qui ont marqué leur identité et la guerre entre leurs deux pays aujourd'hui. Construit en miroir, cet épisode a été réalisé dans l'urgence de la guerre actuelle lancée par Poutine contre l'Ukraine. Myroslava et Sofya habitent toutes les deux en France depuis plusieurs années mais leurs familles sont toujours à Kharkiv et Mourmansk. Sofya & Myroslava, c'est une façon de raconter et de se questionner sur les contours de notre Europe, sur l'héritage de l'URSS, sur les liens entre l'Europe et la Russie. Bref de parler d'actualité en prenant le parti du récit intime. Vous écoutez le portrait de Sofya & Myroslava partie 2, une conscience politique en construction. Pour écouter la partie 1 de cette série consacrée à Sofya & Myroslava et leur enfance en Russie et en Ukraine, cliquez ici. Pour écouter la partie 3 de cette série consacrée à Sofya & Myroslava sur la déclaration de la guerre Russo-Ukrainienne, cliquez ici. Pour écouter la partie 4 de cette série consacrée à Sofya & Myroslava sur leurs sentiments d'appartenance à l'Union Européenne, cliquez ici. Pour l'écouter, c'est par ici si vous utilisez Spotify, ici sur Podcast Addict ou encore ici si vous utilisez Apple Podcasts. Vous pouvez aussi suivre la sortie des prochains épisodes en suivant la page Facebook et Linkedin du podcast. Crédits : Ce podcast a été écrit, réalisé et monté par Laetitia Chabannes. Doublage : Laetitia Chabannes. Musique : Arnaud Paszkiewicz. Mixage : Franck Haderer. Identité graphique : Aristote Truffaut (Oiseaux rares).
Europe & Sentiment part à la rencontre de celles et ceux qui vivent à la frontière de l'Europe et la Russie et dont l'identité a été nourrie de l'Union Soviétique, l'OTAN, l'Union Européenne, de la chute du mur de Berlin. Portrait en miroir de Sofya et de Myroslava. Ecoutez les témoignages intimes d'une Russe et d'une Ukrainienne vivant aujourd'hui en France. Sofya est russe de Mourmansk, Myroslava est ukrainienne de Kharkiv. Sofya est née juste avant la chute du mur de Berlin en 1988 (33 ans), Myroslava est née juste après la fin de l'URSS en 1992 (29 ans). Dans ce nouvel épisode, elles racontent leurs familles, les villes dans lesquelles elles ont grandi, leurs vacances en Crimée, les événements qui ont marqué leur identité et la guerre entre leurs deux pays aujourd'hui. Construit en miroir, cet épisode a été réalisé dans l'urgence de la guerre actuelle lancée par Poutine contre l'Ukraine. Myroslava et Sofya habitent toutes les deux en France depuis plusieurs années mais leurs familles sont toujours à Kharkiv et Mourmansk. Sofya & Myroslava, c'est une façon de raconter et de se questionner sur les contours de notre Europe, sur l'héritage de l'URSS, sur les liens entre l'Europe et la Russie. Bref de parler d'actualité en prenant le parti du récit intime. Vous écoutez le portrait de Sofya & Myroslava partie 3, la déclaration de la guerre Russo-Ukrainienne. Pour écouter la partie 1 de cette série consacrée à Sofya & Myroslava et leur enfance en Russie et en Ukraine, cliquez ici. Pour écouter la partie 2 de cette série consacrée à Sofya & Myroslava sur une conscience politique en construction, cliquez ici. Pour écouter la partie 4 de cette série consacrée à Sofya & Myroslava sur leurs sentiments d'appartenance à l'Union Européenne, cliquez ici. Pour l'écouter, c'est par ici si vous utilisez Spotify, ici sur Google Podcast ou encore ici si vous utilisez Apple Podcasts. Vous pouvez aussi suivre la sortie des prochains épisodes en suivant la page Facebook et Linkedin du podcast. Crédits : Ce podcast a été écrit, réalisé et monté par Laetitia Chabannes. Doublage : Laetitia Chabannes. Musique : Arnaud Paszkiewicz. Mixage : Franck Haderer. Identité graphique : Aristote Truffaut (Oiseaux rares).
Europe & Sentiment part à la rencontre de celles et ceux qui vivent à la frontière de l'Europe et la Russie et dont l'identité a été nourrie de l'Union Soviétique, l'OTAN, l'Union Européenne, de la chute du mur de Berlin. Portrait en miroir de Sofya et de Myroslava. Ecoutez les témoignages intimes d'une Russe et d'une Ukrainienne vivant aujourd'hui en France. Sofya est russe de Mourmansk, Myroslava est ukrainienne de Kharkiv. Sofya est née juste avant la chute du mur de Berlin en 1988 (33 ans), Myroslava est née juste après la fin de l'URSS en 1992 (29 ans). Dans ce nouvel épisode, elles racontent leurs familles, les villes dans lesquelles elles ont grandi, leurs vacances en Crimée, les événements qui ont marqué leur identité et la guerre entre leurs deux pays aujourd'hui. Construit en miroir, cet épisode a été réalisé dans l'urgence de la guerre actuelle lancée par Poutine contre l'Ukraine. Myroslava et Sofya habitent toutes les deux en France depuis plusieurs années mais leurs familles sont toujours à Kharkiv et Mourmansk. Sofya & Myroslava, c'est une façon de raconter et de se questionner sur les contours de notre Europe, sur l'héritage de l'URSS, sur les liens entre l'Europe et la Russie. Bref de parler d'actualité en prenant le parti du récit intime. Vous écoutez le portrait de Sofya & Myroslava partie 4, se sentir européenne malgré tout. Pour écouter la partie 1 de cette série consacrée à Sofya & Myroslava et leur enfance en Russie et en Ukraine, cliquez ici. Pour écouter la partie 2 de cette série consacrée à Sofya & Myroslava sur une conscience politique en construction, cliquez ici. Pour écouter la partie 3 de cette série consacrée à Sofya & Myroslava sur la déclaration de la guerre Russo-Ukrainienne, cliquez ici. Pour l'écouter, c'est par ici si vous utilisez Spotify, ici sur Podcast Addict ou encore ici si vous utilisez Apple Podcasts. Vous pouvez aussi suivre la sortie des prochains épisodes en suivant la page Facebook et Linkedin du podcast. Crédits : Ce podcast a été écrit, réalisé et monté par Laetitia Chabannes. Doublage : Laetitia Chabannes. Musique : Arnaud Paszkiewicz. Mixage : Franck Haderer. Identité graphique : Aristote Truffaut (Oiseaux rares).
What is the place of women in Europe? What is the role of the European Union in defending women's rights? And has the European project been an asset in female emancipation? Naomi, Prune, Gosia and Julia share their intimate experiences as women in Europe and their views on the place of women in their country, the need (or not) for European feminism movements and the evolution of women's rights in Europe. Guests : Prune Antoine, French journalist, author and co-founder of Sisters of Europe Naomi O'Leary, Irish journalist and co-founder of The Irish Passport podcast which covered the abortion referendum campaign in Ireland Julia de Ipola, Argentinian, PhD student and editor for Le Grand Continent Gosia Wochowska, Polish activist and feminist Credits: This podcast was written, directed and edited by Laetitia Chabannes Dubbing: Maggie Oran, Ozden Sevimli and Pashu Christensen Music: Arnaud Paszkiewicz Graphic identity: Aristote Truffaut (Oiseaux rares)
How do you define your European identity when you are a woman, a lesbian and a person of colour? Does this intersectionality have an impact on the place lesbian women hold in Europe? Silvia Casalino, Joëlle Sambi and Kylie Noble are all women and lesbians. They talk about double discrimination and the constant need to fight for their rights in Europe. Guests : Silvia Casalino, Italian, aerospace engineer and co-director of the European Central Asia Lesbian Community Joëlle Sambi, Belgian-Congolese, author and poet and President of the European Central Asia Lesbian Community Kylie Noble, Northern Irish, journalist Credits: This podcast was written, directed and edited by Laetitia Chabannes Dubbing: Maggie Oran, Ozden Sevimli and Pashu Christensen Music: Arnaud Paszkiewicz Graphic identity: Aristote Truffaut (Oiseaux rares)
Quel meilleur symbole pour clôturer cette saison que ce weekend du 8-9 Mai : 8 mai : journée de commémoration de la capitulation de l'Allemagne nazie qui signe la fin de la 2nd guerre mondiale. 9 mai : journée de l'Europe qui commémore le discours de Robert Schuman, fondateur de l'Union Européenne. Deux dates qui nous rappellent que seulement cinq ans après la fin de la guerre, l'Europe célèbre la paix et l'unité retrouvée. Pourtant on oublie souvent que si la paix est au cœur du projet européen, celle-ci n'a rien d'une évidence. Il y a peu de temps encore, la guerre faisait rage dans les Balkans et c'est aujourd'hui dans cette région, pour le 12e et dernier épisode de la saison 1 d'Europe et Sentiment, que je vous propose d'aller. Avec l'aide indispensable de ma cousine Célia, qui travaille depuis plusieurs mois à Mitrovica au Kosovo, au sein de l'association Gaia pour favoriser le dialogue inter-ethnique, j'ai eu la chance de rencontrer Pajtesa, Blerta et Sanja. Du Kosovo ou de la Serbie, elles me racontent leur rapport à l'Europe quand on est née et qu'on a grandi dans le cœur géographique de l'Europe. Un épisode en miroir du précédent qui interroge notre sentiment européen en dehors des frontières de l'Union Européenne. Un épisode qui clôture cette saison en nous rappelant que la paix et l'union se construisent par la connaissance de l'autre, l'empathie et la volonté de questionner sa propre identité. “Je constate que l'Union européenne n'est pas aujourd'hui cette image que nous avons encore dans notre tête, multiculturel, cet idéal de paix, de tolérance et tout parce que nous pouvons voir ce qui se passe. Je ne suis pas critique vis-à-vis de l'UE qui parle de valeurs, mais je suis critique envers les valeurs dans la pratique.” Sanja Kljajic, serbe vivant à Bruxelles Peut-on construire une identité européenne quand le pays dans lequel on est né et on vit ne fait pas partie de l'Union Européen ? Être Européen est-il une question de géographie, de culture ou d'appartenance à une union politique ? Pajtesa, Sanja et Blerta ont toutes les trois connu le conflit yougoslave, chacune dans leur “camp”: Albanais puis Kosovar pour Pajtesa, Kosovar pour Blerta et Serbe pour Sanja. Elles ont toutes les trois dû questionner leur identité mouvante de yougoslave à Kosovar ou Serbe. Elles ont toutes les trois interrogé leur rapport à l'Europe et ses valeurs. Dans cet épisode, vous allez entendre les histoires intimes de : Sanja Kljajic, Serbe vivant aujourd'hui à Bruxelles, qui voit son métier de journaliste comme une mission de remettre des faits et de la neutralité dans les discours nationalistes de son pays Pajtesa Duraku, Kosovare d'origine albanaise, vivant à Pristina déçue de l'Europe Blerta Begisholli, Kosovare, vivant à Rome, qui a construit son identité européenne sur l'idéal de l'étudiant erasmus. Pour prolonger votre réflexion, je vous invite à découvrir : Le continent de la douceur d'Aurélien Beranger, publié en 2019 chez Gallimard qui raconte à travers l'histoire imaginaire d'un 7e pays des Balkans, le Karst, la position des Balkans au cœur de l'Europe et notre rapport à cette histoire. Sarajevo Calling, un podcast proposé par le journaliste Aleksandar Brezar et le sociologue Jasmin Mujanović pour parler de la politique dans les Balkans occidentaux. Reflection, un podcast proposé par l'association Gaia Kosovo, qui dresse un portrait des Balkans aujourd'hui à travers les entretiens d'activistes, intellectuels et historiens. Crédits : Ce podcast a été écrit, réalisé et monté par Laetitia Chabannes. Doublage : Lou Lefèvre, Adélaide Cazali et Maud Sergent. Musique : Arnaud Paszkiewicz, Identité graphique : Aristote Truffaut (Oiseaux rares).
On June 23, 2016, the English voted by a narrow majority to leave the European Union: Brexit was no longer an idea but a reality which has just taken place 4 years after on December 31, 2020. What is the impact of Brexit on the feeling of belonging to Europe? Do the English keep a European identity outside the European Union? My 4 guests shared wir-th me memories, feeling and insights from this day and everything that followed: Sophie Legrand-Green, lives in London and was both surprised and upset by Brexit Tobias Latham, was born in Doncaster and is now living in Manchester, confused since Brexit Kylie Noble, Northern Irish, living in Doncaster who chose to take the Irish passport to continue to benefit from the European identity Luke Ambrose, who made the choice after college to leave the UK to live in Europe and continue to be European. You can suscribe to his newsletter the Odin project here. Credits : This podcast was written, produced and edited by Laetitia Chabannes. Music : Arnaud Paszkiewicz. Graphic design : Aristote Truffaut (Oiseaux rares).
Je me souviens assez bien du 23 Juin 2016, le jour où l'Angleterre décide de quitter l'Europe. Pour moi, cela a agi comme un électrochoc : oui, l'Union Européenne pouvait disparaître. Oui une majorité pouvait décider collectivement de laisser tomber notre participation à cette communauté. Oui je pouvais perdre mon identité européenne. C'est au moment du Brexit que l'idée de “faire quelque chose” pour le projet européen a commencé à germer. L'envie de construire justement, de participer, de prendre ma part. Je ne pouvais pas me résoudre à voir ce projet, certes imparfait mais assez génial, potentiellement disparaître. Quasiment 5 ans après ce vote et quelques mois seulement après le départ officiel du Royaume-Uni de l'Union Européen en décembre dernier, j'ai eu envie d'aller interroger des anglais et anglaises sur l‘impact de ce départ sur leur sentiment d'appartenance à l'Europe et leur identité. En réalisant cet épisode, j'ai réalisé qu'assez paradoxalement le Royaume-Uni qui souhaitait retrouver sans grandeur et reprendre le contrôle de son destin est pourtant aussi une communauté de nations qui ont accepté de vivre ensemble sous un certain nombre de règles communes. Le Brexit est-il aussi l'annonce de la fin d'un royaume uni ? A vous de le découvrir dans ce nouvel épisode. “J'étais en larmes le matin et mon épouse aussi. Oui, je n'ai aucune honte à admettre que l'instant où j'ai réalisé le brexit a été absolument déchirant. (...) c'était un vrai choc. parce que j'avais été jusque là dans une bulle.” Tobias Latham, partisan du Remain Pour mes quatre invités, même si certains s'en doutaient, l'annonce de la victoire du camp “Leave” au lendemain des élections a été vécue comme un choc. Aucun d'eux ne s'y attendaient vraiment. Ils ont cru jusqu'au bout que leur pays et cette union même imparfaite avec le reste du continent européen tiendrait. Revivre avec moi à travers ses interviews les semaines avant le vote, le jour du résultat et les mois de négociations qui s'en sont suivis a été pour chacun d'eux une plongée difficile dans des souvenirs qu'ils aimeraient pour certains oubliés. Dans cet épisode, vous allez entendre les témoignages de quatre “remainers” comme on dit, c'est-à-dire de quatre personnes qui ont voté pour que le Royaume-Uni reste dans l'Union Européenne : Sophie Legrand-Green, vivant à Londres, surprise et bouleversée par le Brexit Tobias Latham, né à Doncaster (ancienne ville minière) et vivant aujourd'hui à Manchester, déboussolé depuis le Brexit Kylie Noble, irlandaise du Nord, vivant à Doncaster qui a choisi de prendre le passeport Irlandais pour continuer de bénéficier de l'identité européenne Luke Ambrose, 25 ans, qui a fait le choix après l'université de quitter le Royaume-Uni pour vivre en Europe et continuer à se sentir européen. Pour aller plus loin : Le cœur de l'Angleterre de Jonathan Coe, publié en 2018 chez Gallimard qui à travers la famille Trotter raconte cette année 2016 juste avant le Brexit. Prix du livre européen 2019 Brexit Romance de Clémentine Beauvais (Editions Sarbacane, 2018) dans un genre un peu plus léger, l'autrice s'amuse à imaginer une startup secrète qui permet à des anglais d'organiser des mariages blancs avec des européens pour que ceux-ci obtiennent le passeport européen. Brexit : les dessous d'un divorce, documentaire proposé par Arte à retrouver en ligne. The Odin Project : la newsletter hebdomadaire de Luke Ambrose à recevoir tous les lundis Crédits : Ce podcast a été écrit, réalisé et monté par Laetitia Chabannes. Doublage : Adélaide Cazali, Lou Lefèvre, André Zollinger & Guillaume Verchère. Musique : Arnaud Paszkiewicz, Identité graphique : Aristote Truffaut (Oiseaux rares).
How do you build your European identity when you are gay? What role does the European Union play in the recognition and protection of LGBTQ + rights in Europe? Is Europe a chance for LGBTQ people? Episode 9 : Do you have to be heterosexual to be European ? Find the testimonies and stories of : Jarek Oleszczynski, Polish, gay and author of Ideologia LGBT Tamas Dombos, hungarian activist, gay, spokeperson of the Hatter Society, one of the oldest LGBTQ organisations in Hungary For those who want to dig deeper, I suggest : Borderline, a new perspective on Poland and its frontiers by Cafebabel Ideologia LGBT, written by Jarek Oleszczynski and produced by Are We Europe magazine Credits : This podcast was written, produced and edited by Laetitia Chabannes. Music : Arnaud Paszkiewicz. Graphic design : Aristote Truffaut (Oiseaux rares).
Certaines et certains d'entre vous l'ont peut-être remarqué, j'ai un peu triché pour la sortie de cet épisode qui ne tombe pas comme d'habitude le 1er mardi du mois. Je profite de ce Lundi 8 Mars, journée des droits des femmes pour sortir l'épisode 10 consacré à la place des femmes lesbiennes en Europe. Depuis le début de cette aventure, j'ai eu la chance d'interviewer de nombreuses femmes qui ont accepté de partager leur histoire, leur vie de militantes, d'artistes, d'entrepreneures et de femmes engagées, mais aussi leur crainte et leur vulnérabilité. Je profite de cette journée pour remercier Mai-Lien, Hanieh, Habiba, Özden, Deborah, Noro, Liz, Nina, Prune, Naomi, Gosia, Julia, Edna, Nada, Linna, Rim-Sarah, Radia, Isabel, Soufeina, Maramatea, Heiura, Silvia, Joëlle et Kylie chacune individuellement. Cet épisode n'aurait pas non plus vu le jour sans l'aide d'Alice Coffin, qui a la gentillesse de me présenter Silvia Casalino et Joëlle Sambi dont vous allez entendre les témoignages. Bref une belle aventure faite d'amitié et de sororité. “Tant qu'on s'occupe des droits des femmes, on s'occupe des droits des lesbiennes. Et tant qu'on s'occupe des droits des personnes homosexuelles et bien oui les lesbiennes sont prises en compte. Or ce qu'on oublie souvent, c'est qu'on croise plusieurs choses : on est à la fois femme, on est lesbienne, il y a différentes strates.” Joëlle Sambi, activiste lesbienne belgo-congolaise, présidente de EL*C Chose promise, chose due, je vous avais dit que je ne pouvais pas me satisfaire d'un épisode sur la place de la communauté LGBT avec uniquement des témoignages d'hommes. Vous allez ici découvrir les témoignages de femmes lesbiennes à travers l'Europe. Dans le précédent épisode, j'ai eu l'occasion de rencontrer des représentants de la communauté LGBT de l'Europe de l'Est. Il est vrai que j'avais une vision assez partiale avec une Europe de l'Ouest progressiste et une Europe de l'Est plus conservatrice. En plus d'interroger des femmes homosexuelles, ils se trouvent qu'elles sont toutes les trois des représentantes de cette Europe de l'Ouest (Italie, Belgique et Irlande du Nord) et nous prouvent que rien n'est si tranché. Pour ce 10ème épisode, qui est comme je vous le disais un peu spécial, j'ai eu la chance de pouvoir échanger avec 3 femmes lesbiennes, activistes ou simple citoyenne engagée qui ont accepté de partager leur réalité d'être femme et lesbienne et la place de l'Europe dans leur identité. Dans cet épisode, vous allez entendre les témoignages de : Silvia Casalino, italienne, lesbienne, ingénieur aérospacial et co-dorectrice de la European Central Asia Lesbian Community Joëlle Sambi, belgo-congolaise, lesbienne, autrice et poétesse et Présidente de la European Central Asia Lesbian Community Kylie Noble, irlandaise du Nord, journaliste et lesbienne Pour aller plus loin : No Gravity, un documentaire réalisé par Silvia Casalino sur la place des femmes dans la conquête spatiale. Crédits : Ce podcast a été écrit, réalisé et monté par Laetitia Chabannes. Doublage : Adélaide Cazali. Musique : Arnaud Paszkiewicz, Identité graphique : Aristote Truffaut (Oiseaux rares).
Depuis le 27 Janvier des milliers de femmes polonaises manifestent dans les rues de Varsovie, de Cracovie ou de Poznan pour demander le droit à l'avortement. Mercredi dernier, le tribunal constitutionnel a déclaré que l'interruption volontaire de grossesse « quand il existe une forte probabilité de handicap ou de maladie incurable du fœtus » était contraire à la constitution, interdisant ainsi totalement le droit à l'avortement en Pologne. Je ne cesse de me poser la question. Doit-on exclure des pays membres de l'Union Européenne qui ne respectent pas des droits fondamentaux ? Doit-on accepter ce processus législatif d'un pays certes conservateur mais dont le gouvernement a été élu par les citoyens polonais ? Doit-on, au nom des valeurs de l'Europe, prendre part au débat qui divise actuellement la Pologne ? Dans l'épisode que vous allez écouter, Tamas Dombos, activiste gay hongrois m'a fait justement remarqué que l'Union Européenne a finalement presque plus de poid lors du processus d'adhésion d'un nouveau pays membre que sur un pays déjà membre de l'Union. Car si la situation n'est pas la même, il y a bien des similitudes entre les revendications de ces femmes polonaises battant le pavé jour et nuit et les défenseurs de droit LGBTQ en Hongrie. Comme pour la Pologne, la Hongrie connaît en ce moment un retour vers un état conservateur et autoritaire. Pays pourtant progressiste pendant longtemps, les membres de la communauté LGBTQ hongrois ont aussi connu juste avant Noël un retour de balancier avec l'adoption de plusieurs textes anti-LGBT, dont la reconnaissance de “genre” dans la constitution et l'interdiction à l'adoption de couples du même sexe. Comment expliquer ce mouvement de balancier ? Et encore une fois quel est le rôle de l'Union Européenne dans ce processus ? C'est ce que je cherche à interroger dans ce nouvel épisode. Si on parle de la Hongrie en particulier, je pense que la vie est beaucoup plus facile si vous êtes hétérosexuel. Même si ce n'est pas une condition nécessaire, l'expérience d'être européen sera bien meilleure si vous êtes hétérosexuel, que si vous êtes gay, lesbienne ou bisexuel. Tamas Dombos, activiste gay hongrois, porte-parole de la Hatter Society C'est un sujet que j'avais en tête depuis le début de ce podcast. Je ne savais pas par quel bout le prendre et puis en focalisant sur les pays de l'Est où les droits des personnes LGBTQ sont davantage mis à mal, je craignais d'encore une fois présenté une vision un peu manichéenne de l'Europe, avec d'un côté une Europe occidentale progressiste et de l'autre une Europe centrale et de l'Est conservatrice. Et en même temps comment passer en ce moment à côté des actualités qui touchent la Pologne et ses zones “libre d'idéologie LGBT” et de la Hongrie où Viktor Orban affirme à la radio qu'il a été je cite “assez tolérant et patient envers la communauté LGBTQ”. La Pologne et la Hongrie sont toutes les deux représentatives de cette société qui se cherchent et jouent des effets de balancier entre ouverture et retour en arrière. Pour ce 9ème épisode, j'ai eu la chance de pouvoir échanger avec 2 personnalités fortes, activiste chacun à leur manière et acteurs dans ce débat qui divise en Pologne comme en Hongrie Dans cet épisode, vous allez entendre les témoignages de : Jarek Oleszczynski, polonais, homosexuel et auteur du projet Ideologia LGBT Tamas Dombos, activiste hongrois, gay, sociologue et porte-parole de la Hatter Society, une des organisations de défense des droits LGBTQ+ les plus anciennes en Hongrie. Pour aller plus loin : Borderline, un regard neuf sur la Pologne et ses frontières proposé par Cafebabel Ideologia LGBT, écrit et réalisé par Jarek Oleszczynski et produit par le magazine Are We Europe Crédits : Ce podcast a été écrit, réalisé et monté par Laetitia Chabannes. Doublage : André Zollinger et Guillaume Verchère. Musique : Arnaud Paszkiewicz, Identité graphique : Aristote Truffaut (Oiseaux rares).
Après la série autour de la place des religions en Europe, je suis revenue à un thème que j'avais déjà commencé à creuser dès le début de 2020 : Quel est le sentiment d'appartenance à l'Europe pour les français et françaises vivant en Outre-mer ? Vous vous dites peut-être mais qui pense à ça ? Et bien moi. C'est vrai ça, comment on arrive à créer un lien avec un territoire à plus de 20.000 km de distance de son lieu d'habitation ? Et puis avant de construire un lien avec l'Europe, comment construit-on un lien à la France ? Peut-être parce que ce sont des endroits où je ne suis jamais allée et qui me font un peu rêver, j'étais très intriguée d'interroger et de comprendre comment les habitants des (anciennement) DOM-TOM créaient un sentiment d'appartenance à un territoire à la fois proche légalement mais si lointain géographiquement. “J'ai un sentiment d'appartenance à l'Europe je pense, mais il a été construit de manière intellectuelle ” Maramatea, tahitienne Il existe des européens qui vivent à des milliers de kilomètres de son territoire géographique. Si la France n'est pas la seule à avoir des territoires d'outre-mer, j'ai eu envie d'interroger comment les habitant.e.s de ces régions vivent leur appartenance à l'Europe. Il est déjà difficile d'impliquer les Français à voter lors d'une élection européenne, alors quand est-il quand on vit au cœur du pacifique ? Pour ce nouvel, j'ai échangé à distance (vous vous en doutez) avec 3 trentenaires des outre-mer, de la Polynésie Française à la Nouvelle Calédonie en passant par la Martinique. Dans cet épisode, vous allez entendre les témoignages de : Maramatea, tahitienne et polynésienne, vivant en Martinique, elle se définit aussi comme ultra-marine Heiura, tahitienne et polynésienne, fondatrice de Speak Tahiti, elle souhaite transmettre et faire perdurer la langue et la culture de son île. Jonathan, néo-calédonien, français et européen dans l'esprit On estime qu'une langue autochtone disparaît toutes les deux semaines. Ce mois-ci, je vous recommande l'application Speak Tahiti créée par Heiura pour apprendre à parler la langue tahitienne. Crédits : Ce podcast a été écrit, réalisé et monté par Laetitia Chabannes. Musique : Arnaud Paszkiewicz, Identité graphique : Aristote Truffaut (Oiseaux rares).
“Je m'identifie en tant que minorité et je pense qu'il est très important en tant que juif de s'identifier en tant que minorité et de comprendre que nos expériences sont aussi des expériences minoritaires.” Isabel Frey, chanteuse de chant yiddish révolutionnaire Cet épisode est la troisième partie de la série consacrée à la place des religions en Europe. Et je trouve qu'en ce mois de Noël, une des fêtes religieuses les plus importantes pour les catholiques avec Pâques, que de nombreuses familles européennes s'apprêtent à célébrer ensemble, il résonne particulièrement. Isabel, une des invitées de cet épisode parle d'hégémonie chrétienne en Europe et il faut le reconnaître les fêtes chrétiennes ont encore et toujours une place prépondérante dans nos calendriers. Quelle est la place des minorités religieuses en Europe ? Comment construit-on son identité dans une Europe chrétienne quand on fait partie d'une minorité religieuse ? Qu'on soit juif, musulman, bouddhiste, comment intégrer ces doubles identités ? Pour ce nouvel, je suis partie à la rencontre de 3 jeunes européens qui font partie de ces minorités qu'elle soit juive ou musulmane. Dans cet épisode, vous allez entendre les témoignages de : Thomas, parisien, français, européen, de tradition juive qui nous raconte l'histoire de sa famille juive polonaise qui a fui les pogroms et son rapport à l'Europe aujourd'hui. Isabel Frey, viennoise de confession juive, chanteuse de chant yiddish révolutionnaire en Autriche qui s'interroge sur le lien à Israël et la permanence de l'antisémitisme en Europe. Soufeina Hamed, allemande et tunisienne, européenne de confession musulmane, illustratrice indépendante qui à travers ses dessins questionne sa place en tant que jeune femme voilée en Europe. Les recommandations en lien avec cet épisode : A jewish European Manifesto for the 21st century, article d'Isabel Frey publié dans le numéro #6 du magazine Are We Europe consacré à la religion en Europe. (Lien à retrouvez ici) Existe-t-il un Islam européen ?, article publié par The Conversation en Mai 2019 Et les illustrations de Soufeina Hamed sur Instagram sous le nom de tuffix : www.instagram.com/by_tuffix/?hl=fr Crédits : Ce podcast a été écrit, réalisé et monté par Laetitia Chabannes. Doublage : Lou Lefèvre, Adélaide Cazali, Musique : Arnaud Paszkiewicz, Identité graphique : Aristote Truffaut (Oiseaux rares).
Parler de religion en Europe quand on est française, c'est évidemment parler de laïcité, une valeur cardinale de notre république. C'est d'ailleurs le principe républicain le plus plébiscité par les français selon un sondage Ouest-France, loin devant le suffrage universel. Lors de la préparation de cet épisode, j'ai relu le discours d'Aristide Briand à l'Assemblée Nationale le 22 Mars 1905 qui marquera le début du processus de séparation de l'Etat et de l'Eglise en France : Et la loi que nous avons faite (…) oui, nous avons le droit de le proclamer, c'est bien une loi de liberté qui fera honneur à la République (…). Dans ce pays où des millions de catholiques pratiquent leur religion – les uns par conviction réelle, d'autres par habitude, par tradition de famille –, il était impossible d'envisager une séparation qu'ils ne puissent accepter (...). La loi que nous aurons faite ainsi sera une loi de bon sens et d'équité, combinant justement les droits des personnes et l'intérêt des Églises avec les intérêts et les droits de l'État, que nous ne pouvions pas méconnaître sans manquer à notre devoir (…). Et il ne m'a jamais semblé aussi d'actualité. Cet épisode est donc la suite et la 2ème partie de l'épisode précédent “Faut-il être chrétien pour être européen ?” et interroge la place de la laïcité en Europe et son processus de sécularisation en balancier. La laïcité peut-elle être revendiquée comme une part de notre identité ? Dans une Europe de plus en plus sécularisée, je trouvais important de revenir sur l'histoire et la définition de ce principe. “On a toujours eu ce rapport très explosif vis-à-vis de la religion en France, pour des raisons historiques. La laïcité pour certains, c'est la pierre angulaire du pacte républicain. Pour d'autres c'est simplement une modalité d'organisation des relations entre états et religions.” Rim-Sarah, juriste et doctorante sur la liberté religieuse Mais ici c'est moins de religion dont nous parlerons mais bien de sécularisme et de laïcité. Est-ce une valeur commune de l'Europe ? Est-ce un principe partagé ? Quelle appropriation de ce principe dans les différents pays européens ? Depuis le début du XXème siècle, l'Europe est entré dans un processus de sécularisation. Mais ce processus ne s'est pas fait de la même manière partout en Europe. Pour ce nouvel, j'ai eu l'opportunité d'échanger avec trois jeunes femmes, chacune aux parcours singuliers, plus ou moins engagées dans l'Union Européenne mais toutes avec une histoire et un besoin de comprendre la place de cette laïcité en Europe. Dans cet épisode, vous allez entendre les témoignages et expertises de : Rim-Sarah Alouane, juriste et doctorante à l'Université de Toulouse Capitole qui écrit une thèse sur la liberté religieuse en France et en Europe Radia Bakkouch, Présidente de Coexister France, une association qui milite pour le mieux vivre ensemble dans la diversité des convictions religieuses. Linna, sino-belge qui nous partage un bout de son histoire personnelle et la place de la religion catholique dans la construction de son identité. Extraits : Discours d'Aristide Briand extrait de La séparation. Les recommandations en lien avec l'épisode : L'Europe est-elle chrétienne ?, d'Olivier Roy paru en Janvier 2019 qui explore à travers son histoire la place des religions en Europe jusqu'aux tentations populistes et identitaires d'aujourd'hui. Comment parler de laïcité aux enfants, de Rokhaya Diallo et Jean Bauberot publié en 2015 aux Éditions le Baron perché, recommandé par Rim-Sarah, adapté aux enfants mais aussi aux adultes. La séparation, un documentaire de 80 minutes qui retrace l'histoire de la loi de 1905 de la séparation entre l'Eglise et l'Etat, écrit par Bruno Fuligni, réalisé par François Hanss avec Pierre Arditi. Crédits : Ce podcast a été écrit, réalisé et monté par Laetitia Chabannes. Musique : Arnaud Paszkiewicz, Identité graphique : Aristote Truffaut (Oiseaux rares).
Pour la première fois depuis que j'ai lancé ce podcast, je me suis retrouvée coincée. Ce n'est pas que je n'avais rien à vous dire, au contraire c'est que j'en avais trop. Enfin pas trop, mais en tout cas beaucoup plus que d'habitude. Parler de religion en Europe, parler de laïcité, de sécularité s'est révélé un véritable défi. Par où commencer ? Dans le cadre de cet épisode, j'ai eu la chance de rencontrer et d'interviewer de nombreuses personnes, toutes avec une histoire et un témoignage singulier sur leur rapport à la religion, à la foi et à la sécularité. Alors j'ai eu envie de prendre mon temps ou plutôt de prendre le temps de laisser à chacun l'espace de partager son récit. Pour démarrer, j'ai eu la chance de rencontrer deux femmes fortes et d'une grande humilité. Edna et Nada ne se connaissent pas mais elles ont en communs d'être nées toutes les deux dans ce qui s'appelait à l'époque la Yougoslavie dans des familles mixtes. Quand la guerre a éclaté en 1991, elles avaient respectivement 9 et 18 ans. Alors pourquoi parler de la Yougoslavie pour parler de la place des religions en Europe ? Ce qui m'intéresse ce n'est pas d'aller dans la complexité de cette guerre mais plutôt d'essayer de comprendre comment une croyance religieuse peut devenir une identité. Islam, catholicisme et orthodoxie ont été largement mobilisés dans le conflit et placés comme étendard d'une identité nationale. Comment votre appartenance à une religion, que vous soyez croyant ou non, que vous la revendiquez ou non, devient votre identité ? Celle qui vous définit pour les autres ? Celle qui vous place dans un camp ou dans un autre ? A travers ces témoignages de vie, je vous invite à explorer ensemble la place des religions dans notre identité européenne. “La religion ici est davantage une identité nationale et non une pratique de la foi. Il y a beaucoup de gens qui vous diront qu'ils sont croates et catholiques, bien qu'ils n'aillent pas à la messe. Ils ne sont même pas d'accord sur les dogmes catholiques. Mais ils s'identifient toujours comme catholiques.” Nada Peratovic, activiste, féministe et athée Cet épisode est la première partie d'une série sur la place des religions en Europe. Car si on a beaucoup parlé de la religion en 2004 lors du débat autour de la mention “des racines chrétiennes de l'Europe”, on oublie en France, pays de la laïcité, que le sujet est loin d'être évident en Europe. l'Union Européenne a été imaginée par ses pères fondateurs d'abord comme un instrument de paix. Et sur ce point, c'est plutôt une réussite. Au point que notre génération a oublié que cette paix n'est pas un dû. Au point d'oublier qu'il y a 25 ans la guerre faisait rage en son coeur, en ex-Yougoslavie. Pour ce nouvel et 5ème épisode, j'ai rencontré et longuement échangé avec deux femmes qui ont dû fuir la guerre dans leur pays, des femmes qui ont pris conscience de la place que peut prendre une religion quand elle devient identité. Dans cet épisode, vous allez entendre les témoignages singuliers de : Edna, jeune femme allemande d'origine bosniaque, née d'un père musulman et d'une mère orthodoxe qui a accepté de partager l'histoire de sa famille mixte. Nada Peratovic, activiste, féministe, athée et fondatrice du Center for Civil Courage en Croatie Les recommandations et ressouces en lien avec l'épisode : Humanism for children, le livre de Nada Peratovic destiné aux enfants pour leur faire découvrir les grands thèmes humanistes. En finir avec la tolérance ? Différences religieuses et rêve andalou, d'Adrien Candiard, Éditions PUF (2014) qui interroge notre modèle de “tolérance” en Europe Vie et Mort de la Yougoslavie, de Paul Garde, Edition Fayard (1992), ouvrage de référence sur la Yougoslavie de 1918 à 1991. Crédits : Ce podcast a été écrit, réalisé et monté par Laetitia Chabannes. Doublage : Lou Lefèvre et Adelaide Cazali, Lecture : Guillaume Verchère, Musique : Arnaud Paszkiewicz, Identité graphique : Aristote Truffaut (Oiseaux rares).
Tout a démarré à Dublin où j'allais rendre visite à une amie. A travers les vitres du bus m'emmenant de l'aéroport de Dublin au centre-ville, je découvre effarée, un peu partout dans la ville, aux poteaux électriques, aux abribus, sur les murs, des affiches immenses avec d'un côté des images de foetus et le slogan “A licence to kill” et de l'autre des corps de femmes et le fameux “My body, My choice”. Nous sommes le 25 Mai 2018, le jour du référendum pour le droit à l'avortement en Irlande. Moi, jeune femme française, féministe, défendant le droit à l'avortement, je réalise ce jour-là que non les femmes européennes n'ont pas toutes les mêmes droits. Je prends conscience que si les pays membres de l'Union Européenne doivent respecter un certain nombre de critères économiques, il n'en est pas de même pour le partage d'un certain nombre de droits et notamment celui du droit des femmes à avorter. Un peu naïve, vous direz vous. Sûrement. Mais je ne crois pas être la seule à ne pas avoir pris la mesure du décalage de la place des femmes dans les différents pays d'Europe. Cet épisode a été l'occasion pour moi de rencontrer des femmes européennes activistes, féministes ou simplement observatrice et de faire une petite remise à niveau. Alors un féminisme européen existe-t-il ? Comment construit-on son identité européenne en tant que femme ? Quel est le rôle de l'Union Européenne dans la défense des droits des femmes ? “Plus de la moitié des femmes ne savent pas comment l'Europe les protège. Elles ont une idée d'une Europe qui oeuvre en faveur des droits des femmes, -c'est une étude de 2015 je crois, - mais plus de la moitié ne saurait pas dire comment. Et je pense que c'est assez parlant.” Julia de Ipola Pour construire ce nouvel épisode, j'ai eu la chance de rencontrer des femmes assez exceptionnelles, qui m'ont partagé leurs expériences intimes et vécus, mais aussi leurs regards sur la place des femmes dans leur pays, sur la nécessité (ou non) d'un féminisme européen et sur les droits des femmes en Europe. Dans cet épisode, vous allez entendre les témoignages de : Prune Antoine, journaliste, auteure et co-fondatrice de Sisters of Europe. Spécialiste des pays de l'Europe de l'Est, elle raconte son expérience d'avortement en Allemagne et l'évolution des droits des femmes en Europe de l'Est. Naomi O'Leary, journaliste irlandaise et co-fondatrice du podcast The Irish Passport qui a couvert la campagne du référendum pour l'avortement en Irlande Julia de Ipola, née en Argentine, Allemande par ses grand-parents et francophile, rédactrice pour Le Grand Continent. Elle nous partage un regard croisé sur le féminisme à l'échelle européenne. Gosia Wochowska, activiste et féministe polonaise, elle me raconte ce que cela représente dans une Pologne de plus en plus conservatrice, l'adhésion à l'Union Européenne. je vous recommande la lecture et l'écoute de : 10 points sur la perspective féministe du confinement, article de Julia de Ipola dans le Grand Continent. Les portraits des 17 femmes interviewées dans le cadre du projet Sisters of Europe dont Emma en France, Greta Thunberg en Suède ou Kristina Hänel en Allemagne L'Europe, une chance pour les femmes ? Le genre de la construction européenne, essai rédigé sous la direction de Anne-Laure Briatte, Eliane Gubin et Françoise Thébaud, Février 2019, Editions de la Sorbonne We Belong, un podcast de Yasmine Ouirhrane, série de conversation avec des jeunes femmes européennes qui représentent toute la diversité de l'Europe. Et pour celles et ceux qui veulent s'engager dans un féminisme européen, il existe plusieurs mouvements féministes à l'échelle européenne dont Young Feminist Europe ou Wide Plus. Crédits : Ce podcast a été écrit, réalisé et monté par Laetitia Chabannes. Doublage : Lou Lefèvre et Maud Sergent. Musique : Arnaud Paszkiewicz, Identité graphique : Aristote Truffaut (Oiseaux rares).
Il y a des événements dans l'Histoire qui vous marquent plus que d'autres sans qu'on sache toujours bien expliquer pourquoi. On ressent une certaine intimité avec ses personnages, un attachement singulier. Le 9 Novembre 1989 fait partie de ces dates que j'ai retenues immédiatement : la chute du mur de Berlin. Pour moi, c'est un événement marquant à la fois pour ce qu'il représente, - les retrouvailles de familles si longtemps séparées, la réunification d'un pays divisé, Allemagne de l'Est vs Allemagne de l'Ouest, le début d'une Europe ouverte sur l'Est-, mais surtout pour sa proximité dans le temps et dans l'espace. J'étais née. Cet événement historique fait d'une certaine façon partie de mon histoire personnelle. Comme le dit Michel Poivert, dans le catalogue de l'exposition L'événement, les images comme acteurs de l'histoire, présentée au Jeu de Paume en 2007, "L'événement est un fait qui à la fois échappe au cours des choses et laisse à ce même cours son empreinte définitive". En me rendant à Berlin, ville symbole de ce déchirement entre ces deux Europes, j'ai voulu interroger notre rapport à l'Est. Cet épisode est le point de départ d'une série de notre identité européenne, entre Europe de l'Ouest et Europe de l'Est et d'une question plus large : Faut-il être né.e dans un pays fondateur de l'Europe pour être européen ? "Quand je suis née… j'avais deux ans lors de la chute du mur de Berlin. Je n'ai réalisé que bien plus tard, quand j'étais déjà presque une adulte, l'impact que cela a eu sur moi, que je ne me sentais pas une Allemande complètement neutre, si on peut dire ça comme ça." Nina, née à Berlin Est Comment notre identité s'adapte-elle à une nouvelle réalité ? à un nouvel environnement ? Quel impact sur notre appartenance à une communauté quand on en change, sans parfois l'avoir choisi, ni celle d'avant, ni celle d'après ? Cet épisode est le fruit de plusieurs voyages à Berlin où j'ai eu la chance de rencontrer des témoins de ce passage d'une ville coupée en deux à une ville réunifiée, le temps d'une nuit. Tous sont nés en Allemagne de l'Est. Chacun, selon son âge et sa famille, a vécu la chute du mur à sa façon. Dans cet épisode, vous allez entendre les récits de vie de : Nina, photographe, née à Berlin Est en 1987. Berlinoise de génération en génération, elle me raconte l'histoire de sa famille dans cette ville coupée en deux. Sascha, Berlinois et Européen comme il aime se définir, il est né et a grandi en Allemagne de l'Est avant sa réunification. Il me raconte l'impact sur sa famille, leur emploi, l'école, les changements de produits au supermarché, etc Liz, née en Allemagne de l'Est, Européenne convaincue, elle me partage les souvenirs de discriminations et de rejets pour avoir été une “Ossie”, c'est-à-dire une Allemande de l'Est. Extraits : - Trois jours à Berlin, Christine de Mazières, Sabine Wespieser (2019), lu par Adélaide Cazali - Mon Europe, je t'aime moi non plus 1989-2019, Marion Van Renterghem, Stock (2019) lu par Adélaide Cazali Les recommandations en lien avec l'épisode : Trois jours à Berlin de Christine de Mazières dont vous entendez un extrait dans ce 3e épisode, un roman qui raconte les quelques jours où tout bascule. Toute une histoire de Gunther Grass, prix Nobel de littérature qui à travers ce roman nous raconte d'un point de vue critique la réunification de l'Allemagne. Et évidemment, je vous invite à voir ou revoir Goodbye Lenin ! du réalisateur Wolfgang Becker qui raconte l'histoire d'un fils qui essaie de protéger sa mère d'une trop vive surprise suite à la chute du mur, événement qu'elle n'a pas vécu étant dans le coma à ce moment là. Crédits : Ce podcast a été écrit, réalisé et monté par Laetitia Chabannes. Lectures : Adélaide Cazali, Doublage : Lou Lefèvre, Maud Sergent et André Zollinger, Musique : Arnaud Paszkiewicz, Identité graphique : Aristote Truffaut (Oiseaux rares).
Il arrive parfois dans la vie que le hasard favorise de belles rencontres et de grandes discussions. Ce nouvel épisode est le fruit de cette synchronicité. Parce que c'est finalement Marseille où je vis actuellement, qui a été le lieu de rendez-vous de cet épisode. Johny Pitts que vous allez entendre, auteur du livre Afropean - Notes from Black Europe, originaire du Nord de l'Angleterre, est tombé amoureux de cette ville et a décidé de s'y installer. Coup de chance ou joli coup de pouce du destin, sûrement un peu des deux. Parce que l'actualité m'a rattrapée. L'Afropéanité n'est pas un sujet très médiatique et pourtant ces dernières semaines, on a beaucoup parlé dans la presse de la place des personnes racisées dans notre société. Pour tout vous avouer, j'avais prévu de sortir cet épisode un peu plus tard dans l'été mais il m'a semblé qu'il faisait écho aux manifestations contre les violences policières, et surtout au débat entre mémoire et histoire. Parce qu'en allant interroger Johny, Noro et Deborah sur la question de l'Afropéanité, c'est bien la mémoire de notre histoire européenne dont il est question : le colonialisme, l'esclavage, la lutte des droits civiques aux Etats-Unis et son impact en Europe, nos liens avec l'Afrique d'aujourd'hui. "Que tes parents, tes grands-parents, les parents de tes grands parents soient d'ici, ça ne compte pas. J'ai un enfant et son père est comme moi métisse. Je ne peux m'empêcher de me dire que quand il sera plus grand, on lui posera cette question “D'où tu viens” et il répondra “d'ici” et quand on lui demandera “Ok mes tes parents, d'où ils viennent ? d'ici.” Il va devoir expliquer tout son arbre généalogique pour justifier le fait d'être noir ici en Espagne." Deborah Ekoka, Fondatrice de la librairie United Minds Comment construit-on son identité européenne dans une Europe blanche quand on ne l'est pas ? Comment crée-t-on un sentiment d'appartenance lorsqu'on ne cesse de le remettre en question ? de vous renvoyer à de prétendues origines ? Cet épisode interroge la notion d'afropéanité ou qu'est-ce que cela veut dire aujourd'hui d'être afro et européen. J'ai eu la chance de rencontrer et de discuter de ce sujet avec trois afropéens, chacun avec leurs histoires, leurs parcours et un rapport à l'Europe particulier. Dans ce 2ème épisode, vous allez entendre les témoignages et parcours de : Noro Issan Hamady, Cofondatrice du Collectif des Rosas et Membre du conseil d'administration de la Maison de l'Europe en Provence Deborah Ekoka, Fondatrice de la première librairie afro-centré à Valence (Espagne) United Minds, cofondatrice des festivals Black Barcelona et Conciencia Afro (Madrid). Johny Pitts, écrivain et photographe, Cofondateur du média Afropean et Auteur d'Afropean, Notes from black Europe. Extraits : L'assignation : les noirs n'existent pas, Tania de Montaigne, Grasset (2018) Mupepe de l'album Adventures in Afropea, Zap Mama (1993) Pour aller plus loin : Afropean, Notes from Black Europe de Johny Pitts, Penguin (2019) The European Tribe de Caryl Phillips, Vintage (1987), récit de voyage écrit à la fin des années 80 et qui a inspiré Johny dans son voyage à travers l'Europe noire. Blues pour Elise de Léonora Miano, Plon (2010), roman qui raconte les parcours de quatre jeunes afropéennes. Je vous invite à écouter l'album Adventures in Afropea de Zap Mama, dont vous entendez un extrait et qui a inspiré le terme d'afropéen et de regarder le documentaire passionnant d'Amandine Gay, Ouvrir la voix, sur les femmes noires issues de l'histoire coloniale européenne en Afrique et aux Antilles. Vous pouvez aussi suivre la sortie des prochains épisodes en suivant la page Facebook et Linkedin du podcast. Crédits : Ce podcast a été écrit, réalisé et monté par Laetitia Chabannes. Lectures : Adélaide Cazali, Doublage : Lou Lefèvre et André Zollinger, Identité graphique : Aristote Truffaut (Oiseaux rares), Musique : Arnaud Paszkiewicz.
Comment construit-on son identité ? Est-elle innée ou acquise ? Peut-on la faire changer, évoluer dans le temps ou dans l'espace ou est-elle déjà fixée, délimitée à notre naissance ? "Pour un parisien, je viens de banlieue. Pour un non parisien, je suis parisienne, je viens d'Ile de France. Pour un européen, je suis française; pour un américain, je suis européenne. C'est toujours ce changement de focal. Ton identité revient à ce qu'on disait au début c'est très mouvant en fait." Hanieh Pour démarrer ce premier épisode, j'ai eu envie d'aller interroger celles pour qui la question de leur identité n'a pas une seule réponse. Je suis partie à la rencontre de quatre jeunes femmes, toutes de double nationalité et aux multiples cultures. Dans ce 1er épisode, vous allez entendre les récits intime de : Hanieh, française originaire d'Iran qui pense son identité comme un millefeuille Mai-Lien, française d'origine vietnamienne qui voit l'Europe comme un référentiel Habiba, qui aime se définir comme Euroméditerranéenne, soit européenne, française et algérienne. Pour elle, l'Europe est une évidence. Özden, allemande d'origine turque qui a longtemps questionné son appartenance entre orient et occident. Chacune à sa manière raconte ses questionnements, les rejets auxquels elles ont dû faire face, leurs sentiments d'appartenance, la construction de leur multiples identités et comment toutes les assumer. J'espère que vous prendrez autant de plaisir à les écouter que j'ai eu à les interviewer ! Les recommandations et ressources en lien avec l'épisdode : Les Identités meurtrières d'Amin Maalouf dont vous entendez un extrait qui interroge cette notion cruciale d'identité et notre besoin d'appartenance à un collectif qu'il soit culturel, religieux ou national. Americanah de Chimamanda Ngozi Adichie proposé par Özden dans ce podcast qui raconte le parcours d'une jeune Nigériane et sa quête d'identité entre Etats-Unis et Nigéria. Un messager pour l'Europe de Robert Menasse, écrivain et essayiste autrichien qui dans cet essai riche et parfois drôle cherche à répondre à la question : Comment redonner confiance en l'Union Européenne ? Extraits : - Les Identités Meurtrières, Amin Maalouf, Grasset (1998), lu par Adélaide Cazali - Americanah, Chimamanda Ngozi Adichie, Gallimard (2014), lu par Lou Lefèvre Vous pouvez aussi suivre la sortie des prochains épisodes en suivant la page Facebook et la page Linkedin du podcast. Crédits : Ce podcast a été écrit, réalisé et monté par Laetitia Chabannes. Lectures : Adélaide Cazali et Lou Lefèvre Doublage : Lou Lefèvre Musique : Arnaud Paszkiewicz.
Je suis de la génération de l'Auberge Espagnol et de sa joyeuse bande d'européens qui malgré les différences culturelles s'aiment, font la fête et vivent ensemble. Je suis de la génération Easyjet, comme on l'appelle aussi, qui se déplace facilement sans l'obligation de passeport ni de Visa pour traverser ce continent. J'ai grandi avec le souvenir du franc et l'arrivée de l'euro. J'ai connu l'Europe des 12 et son passage à 27, sans toujours réaliser la portée de ses élargissements. Bref je suis européenne. Française et européenne. Mais pourquoi je me sens si européenne ? Est-ce parce que je coche toutes les cases : blanche née de parents français chrétienne hétérosexuelle éduquée d'une famille plutôt aisée ayant suivi un programme erasmus bon celui la je l'ai pas vraiment fait mais j'ai habité à Rome Vivant dans une grande ville Et là ça m'a frappé, doit-on être blanc, né de parents européen, riche, chrétien, éduqué, idéalement ayant fait un échange Erasmus, hétérosexuel, vivant dans une grande ville pour se sentir pleinement européen ? Crédits : Ce podcast a été écrit, monté et réalisé par Laetitia Chabannes. Musique : Arnaud Paszkiewicz