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À l'ère de l'intelligence artificielle (IA) générative, le contenu numérique explose, créant un surplus d'informations difficiles à vérifier, qu'il s'agisse de vidéos truquées avec des célébrités ou de fausses identités en ligne. Des entreprises s'appuient sur la crypto pour créer une identité numérique. C'est le cas de la start-up française Ledger, qui s'appuie sur le "donjon" : un espace dans lequel les hackers simulent des attaques pour révéler les vulnérabilités pour mieux les corriger.
Un an seulement après s'être déclaré presque ruiné, le président américain a vu sa fortune exploser grâce aux cryptomonnaies. Une enquête du quotidien britannique Financial Times révèle comment Donald Trump a profité de la dérégulation qu'il a lui-même mise en place. Il y a encore un an, Donald Trump se présentait comme un homme en difficulté financière, empêtré dans plusieurs affaires judiciaires et menacé de faillite. Aujourd'hui, selon une enquête du Financial Times, les entreprises liées de près ou de loin au président américain auraient généré plus d'un milliard de dollars de revenus grâce aux cryptomonnaies. Un retournement spectaculaire, alors même que l'ancien président réélu se moquait autrefois ouvertement du bitcoin et des monnaies virtuelles. Mais tout a changé pendant sa campagne présidentielle, lorsqu'il s'est retrouvé exclu du système bancaire traditionnel. En quête de financement, il a trouvé une alternative dans la finance numérique. À lire aussiDonald Trump et les cryptomonnaies, un pari gagnant? Un empire bâti sur la blockchain Tout au long de sa campagne, Donald Trump a promis de mener une politique favorable à l'essor des cryptomonnaies. Une promesse qu'il a tenue une fois revenu à la Maison Blanche. Sa stratégie repose sur plusieurs entreprises clés, qui ont lancé divers jetons numériques. La maison mère de son réseau social Truth Media s'est, elle aussi, reconvertie dans la crypto, tandis que le couple présidentiel a créé des « meme coins » à son effigie, les fameux Melania Coin et Trump Coin. Ces jetons, vendus comme des produits de collection, ont rencontré un succès fulgurant. Selon le Financial Times, au moins 3,5 milliards de dollars de liquidités ont été levés, dont plus de la moitié pourrait revenir directement à Donald Trump. Cette réussite est étroitement liée à la politique menée par le président. Il a dérégulé massivement le secteur, gracié plusieurs acteurs de la crypto condamnés par la justice et fait voter une loi légalisant les stablecoins, ces cryptos adossées au dollar. Il a même autorisé les Américains à placer une partie de leur épargne dans ces monnaies numériques. Résultat : un marché dopé et des investisseurs étrangers de plus en plus nombreux à miser sur les projets estampillés Trump. À lire aussiDonald Trump et les cryptomonnaies: quand le business est aussi politique Entre pouvoir et conflits d'intérêts Mais cet enrichissement spectaculaire soulève de sérieuses interrogations. Les décisions politiques de Donald Trump peuvent directement influencer la valeur de ses propres investissements. De quoi alimenter les accusations de conflit d'intérêts. Au-delà des questions éthiques, les risques économiques sont réels, comme une dépendance accrue du système financier à la spéculation et une dérégulation qui pourrait fragiliser l'ensemble du marché. Reste que ce « Trump Empire 2.0 » marque une nouvelle étape dans l'histoire du capitalisme américain : la fusion entre pouvoir politique, marque personnelle et finance numérique. Jour après jour, les cryptomonnaies deviennent un instrument central du pouvoir économique et politique des États-Unis — un symbole fort de la nouvelle ère financière inaugurée par Donald Trump.
durée : 00:02:58 - Net Plus Ultra - par : Julien Baldacchino - Pump.fun permet de gagner des centaines, des milliers voir des millions de dollars, via un mécanisme de revente de cryptomonnaies, des méthodes pas bien légales et des flux vidéo en direct carrément problématiques. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
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Le sujet : Fitch dégrade la France, les taux restent élevés et certains secteurs s'effondrent : est-ce le moment de tout liquider ou de foncer sur les bonnes affaires ?L'invitée du jour :Géraldine Métifeux est une habituée de La Martingale. Associée et gérante du cabinet Alter Egale, elle accompagne au quotidien des particuliers pour optimiser leur gestion de patrimoine.Au micro de Matthieu Stefani, Géraldine Métifeux explique comment adapter sa stratégie d'investissement à la fin de l'année 2025.Découvrez : Déclassement de la France : l'impact sur votre argentBourse, Immobilier, Or, Cryptos : faut-il investir ?Est-ce le bon moment pour vendre ses actions ?Pourquoi reporter vos achats immobiliersLe problème avec le PERIls citent les références suivantes :Le déclassement de la France par FitchCarmignacLe fond JPM Euroland Dynamic A perfAinsi que d'anciens épisodes de La Martingale :#274 - Comment investir en économie de guerre ?On vous souhaite une très bonne écoute ! C'est par ici si vous préférez Apple Podcasts, ou ici si vous préférez Spotify.Et pour recevoir toutes les actus et des recommandations exclusives, abonnez-vous à la newsletter, c'est par ici.La Martingale est un podcast du label Orso Media.Merci à notre partenaire Enky de soutenir le podcast.Bénéficiez de 100€ à 300€ crédités selon le montant investi en cliquant sur ce lien.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'anonymat, pour les investisseurs en cryptos, c'est fini avec la nouvelle directive européenne DAC 8 et l'extension des obligations de déclaration à la BNB, les détenteurs de crypto-actifs seront bientôt nus devant le fisc. Une révolution qui ouvre la voie à davantage de contrôles. Coup de projecteur sur la fin du secret bancaire virtuel. Les Trends-Tendances podcasts rassemblent tous les podcasts de Trends-Tendances et de Trends Z francophone. Les journalistes vous proposent différents podcasts sur les thèmes qui dominent notre monde et notre société. Sous différents angles et avec un accent clair sur l'économie et les entreprises, sur les affaires, les finances personnelles et les investissements. De manière indépendante, pertinente, toujours constructive et tournée vers l'avenir. Hosted by Simplecast, an AdsWizz company. See https://pcm.adswizz.com for information about our collection and use of personal data for advertising.
durée : 00:02:14 - Le brief éco - Une première vente immobilière est en cours entre deux résidents français. Une opération rendue possible par la banque française Delubac & Cie qui permet de convertir les jetons digitaux en euros. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Aujourd'hui nous accueillons Christophe De Beukelaer, chef de file des Engagés à Bruxelles, qui a annoncé son départ surprise de la politique. On va tenter de comprendre pourquoi il a pris une telle décision, avant d'évoquer son futur et l'un de ses centres d'intérêt : les cryptomonnaies, la blockchain et les stablecoins. Les Trends-Tendances podcasts rassemblent tous les podcasts de Trends-Tendances et de Trends Z francophone. Les journalistes vous proposent différents podcasts sur les thèmes qui dominent notre monde et notre société. Sous différents angles et avec un accent clair sur l'économie et les entreprises, sur les affaires, les finances personnelles et les investissements. De manière indépendante, pertinente, toujours constructive et tournée vers l'avenir. Hosted by Simplecast, an AdsWizz company. See https://pcm.adswizz.com for information about our collection and use of personal data for advertising.
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On vous explique tout ce qu'il faut savoir pour commencer à investir dans les cryptomonnaies. De précieux conseils pour vos placements. Les Trends-Tendances podcasts rassemblent tous les podcasts de Trends-Tendances et de Trends Z francophone. Les journalistes vous proposent différents podcasts sur les thèmes qui dominent notre monde et notre société. Sous différents angles et avec un accent clair sur l'économie et les entreprises, sur les affaires, les finances personnelles et les investissements. De manière indépendante, pertinente, toujours constructive et tournée vers l'avenir. Hosted by Simplecast, an AdsWizz company. See https://pcm.adswizz.com for information about our collection and use of personal data for advertising.
La France envisage d'empêcher certaines sociétés de cryptomonnaies d'opérer sur son sol. À moins que leur supervision soit confiée au régulateur européen des marchés financiers. Le gendarme boursier français craint que ces plateformes ne cherchent un pays membre qui leur accorderait une autorisation plus facilement que les autres pour opérer en Europe. Une inquiétude basée sur les différences de position entre différents États-membres. Certains pays membres de l'UE sont pointés du doigt pour la facilité supposée avec laquelle ils octroient des licences. L'inquiétude du gendarme français est d'ailleurs partagée par les régulateurs autrichien et italien. Dans un document conjoint, ils attirent l'attention des législateurs européens sur les différences qui existent dans la manière dont les marchés des cryptomonnaies sont supervisées par les autorités nationales de chaque pays au sein de l'UE. Le règlement européen MiCA Les marchés des cryptomonnaies en Europe sont soumis à un règlement européen. Depuis son entrée en vigueur le 30 décembre 2024, ce règlement appelé MiCA (Markets in Crypto-Assets) permet aux entreprises du secteur de solliciter une licence auprès des États-membres de l'UE. Une sorte de « passeport européen » qui leur permet d'opérer sur tout le territoire européen. Cinquante-huit licences ont été attribuées à ce jour à ces prestataires des services, délivrées notamment par l'Allemagne, les Pays-Bas, l'Irlande ou encore le Luxembourg. Malte en a accordé six. Un problème dans l'attribution des licences Le doute existe quant aux méthodes d'évaluation utilisées par Malte. Le régulateur financier maltais a fait l'objet d'un examen. Le gendarme boursier européen Esma a découvert que Malte n'avait pas suffisamment évalué les cyber risques de la part de certaines plateformes. Ce qui doit être scruté, c'est notamment : le cadre réglementaire auquel la plateforme en question est soumise, si son siège se situe dans des juridictions reconnues, comme l'UE ou les États-Unis ou pas. Le régulateur est particulièrement attentif au niveau de garantie offert aux investisseurs. Certaines plateformes opèrent déjà en Europe Il y a des géants américains, comme Kraken, Coinbase, Gemini ou Crypto.com, mais aussi de plus petits, comme Okayeg. Étendre leur activité sur l'Europe est un enjeu de taille : le marché des crypto actifs pèse aujourd'hui plusieurs milliers de milliards de dollars dans le monde. L'Europe veut en profiter, mais non pas à n'importe quel prix. La France, l'Autriche et l'Italie réclament plus de pouvoirs à l'Esma, régulateur européen pour superviser la délivrance des licences au niveau de l'UE. Une sorte de MiCA 2, selon Bertrand Godin, co-fondateur de Fipto, entreprise de facilitation de paiements internationaux des entreprises par crypto. Cela permettrait, selon lui, de mieux protéger les investisseurs européens. À lire aussiMiCA, ce que va changer avec l'entrée en vigueur du règlement européen des crypto-actifs
L'envolée de l'action Oracle à New York hier n'a pas rouvert les vannes de l'optimisme à Wall Street, où l'on attend avec une certaine prudence le verdict des chiffres de l'inflation américaine d'août, qui seront dévoilés dans quelques heures. C'est la dernière incertitude qui se dresse devant la baisse des taux américains que les marchés attendent la semaine prochaine. En Europe, la BCE devrait maintenir sa politique monétaire inchangée à l'issue de sa réunion du jour. Voilà les deux événements à surveiller aujourd'hui en priorité.
La chronique du jour n'a pas été bloquée ce matin. Parmi les autres choses qui ne seront pas bloquées, je peux citer la hausse d'Oracle, la sortie de l'iPhone 17 Air, la nomination d'un nouveau Premier ministre et les discussions entre les Etats-Unis et l'Inde. En revanche, ont été bloqués les drones russes en Pologne, les embauches chez Novo Nordisk et la destitution de Lisa Cook.
La France continue d'animer les marchés, façon théâtre de boulevard. Le Parlement n'a pas accordé sa confiance au gouvernement. Emmanuel Macron va devoir remplacer François Bayrou, dont le coup de poker s'est transformé en désastre politique. Les marchés financiers n'en ont pas grand-chose à faire pour l'instant. Wall Street moins que les autres, puisque les indices y battent régulièrement des records.
Paris n'est plus que rarement l'épicentre des marchés financiers, sauf quand il est question d'instabilité politique, et par ricochet de dette publique. Par conséquent, les investisseurs gardent un œil sur la possible chute du gouvernement Bayrou parce qu'elle pourrait entraîner une hausse de l'aversion pour le risque, notamment en Europe. Aux Etats-Unis, une baisse de taux est quasiment acquise la semaine prochaine, mais une série de données attendues dans les jours qui viennent a la capacité de raviver les débats sur son bien-fondé.
En inventant le Bitcoin, Satoshi Nakamoto n'a pas seulement créé la cryptomonnaie. Il a proposé une véritable philosophie qui nous invite à reconsidérer notre rapport à la vie privée et au pouvoir. À l'ère numérique, peut-il exister un pouvoir sans chef, un pouvoir distribué ? Peut-être, à condition de repenser le concept de "confiance", pour passer d'une confiance aveugle à une confiance critique.➔ Regardez la version vidéo de cet épisode : https://youtu.be/mX1QXvJjKWA➔ Rejoignez-moi sur Patreon : https://www.patreon.com/ParoledephilosopheMembre du Label Tout Savoir. Régies publicitaires : PodK et Ketil Media._____________Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les enlèvements liés à la cryptomonnaie continuent. Le week-end dernier à Valence, dans la Drôme, des individus ont kidnappés un jeune ressortissant suisse avant d'être libéré le dimanche grâce à une action du GIGN.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le marché tient quasiment pour acquise une première baisse de taux de la Fed en 2025 dans moins de deux semaines. Ça alimente le retour du courant acheteur, d'autant que Broadcom, l'une des stars de la tech et de l'IA, a dégainé une publication rassurante hier soir.
Les forces du GIGN et de la gendarmerie ont été mobilisées pour libérer un otage suisse fin août à Valence. Une opération délicate racontée vendredi sur RTL par Serge Procédès, commandant de la section de recherche de Grenoble.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les enlèvements liés à la cryptomonnaie continuent. Le week-end dernier à Valence, dans la Drôme, des individus ont kidnappés un jeune ressortissant suisse avant d'être libéré le dimanche grâce à une action du GIGN.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'explosion haussière d'Alphabet a permis à Wall Street d'éviter de se poser trop de questions hier. En Europe, le rebond s'est aussi imposé au fil de la journée avec une légère détente des taux français après quelques reculades du gouvernement Bayrou, qui reste au bord du précipice. Il reste de la tension dans l'air, à deux semaines d'une importante réunion de la banque centrale américaine.
Tous les soirs, à 20h, retrouvez les dernières informations de la rédactionHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les craintes sur la dette publique ne sont jamais très loin quand les investisseurs doivent citer les risques qui les font frémir. Alors quand la situation budgétaire de plusieurs pays commence à inquiéter au même moment, l'effet est démultiplié, surtout quand on saupoudre tout ça de pronostics sur la politique monétaire. Les marchés actions ont démarré septembre du mauvais pied.
Eric, Donald Jr et Barron, associés à leur père, ont coté sur le marché public un jeton numérique, échangeable sur les plateformes de cryptomonnaies et ont décroché le pactole. Les Echos rappellent que Donald Trump a fait voter en juillet une loi pour déréguler le marché des cryptomonnaies. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les Etats-Unis font leur rentrée de septembre cet après-midi, après un weekend à rallonge. Hier, les places européennes ont généralement progressé, dans des volumes un peu creux. Avec plusieurs indices au zénith après un rebond spectaculaire démarré au printemps, les investisseurs ont tendance à se montrer un peu plus prudents à l'approche de plusieurs échéances importantes.
Si j'en crois les trombes de flotte qui tombent actuellement sur Annecy et la température au bureau, l'été est fini dans les Alpes. En plus, c'est la rentrée des classes et mon tiroir à chocolat du petit-déjeuner est désespérément vide. Non, vraiment, c'est la déprime ce matin. Les marchés financiers devraient tourner au ralenti eux-aussi, en l'absence de Wall Street.
Si tout se passe bien, le mois d'août 2025 devrait afficher un bilan globalement positif pour les marchés actions. Très très positif en Chine continentale, très positif aux Etats-Unis et positif en Europe. Parmi les rares exceptions, le marché français, dont le destin aoûtien reste en balance au matin de la dernière séance mensuelle, à cause d'une probable crise gouvernementale de rentrée.
Nvidia continue d'impressionner, même quand la société "déçoit". C'est l'un des enseignements de la soirée d'hier aux Etats-Unis, où les investisseurs attendaient les chiffres de l'entreprise la mieux valorisée du monde avec une certaine sérénité. En Europe, la situation politique française inquiète, même quand le CAC 40 s'offre un rebond de prestige inspiré par LVMH. Les regards vont désormais se tourner vers d'importantes statistiques prévues vendredi.
Mes confrères des agences de presse ont été forcés de multiplier les mentions "avant Nvidia" dans les titres de leurs points de marché, mais j'ai décidé de faire de la résistance. J'aurais pu aussi titrer "avant Bayrou", mais il semble plus avant-gardiste de parler d'après-Bayrou. Les déboires politiques de la France et les résultats de l'avatar de l'intelligence artificielle sont deux des principaux déterminants boursiers du jour. Auxquels s'ajoutent deux Trumpitudes : la guerre ouverte contre la Fed et l'entrée en vigueur du doublement à 50% de la surtaxe douanière appliquée à l'Inde.
Bitcoin et crypto : arnaque, bulle ou révolution monétaire ?Cette semaine sur le podcast, on reçoit Mélissa Fortin, professeure et chercheuse spécialisée en comptabilité et en cryptomonnaie, pour enfin comprendre comment tout ça fonctionne. On aborde le minage de bitcoin, les applications concrètes de la blockchain, les NFT dans la musique, les fraudes, et même comment déclarer ses gains à Revenu Québec. Au programme: - Pourquoi le bitcoin est vu comme une idéologie quasi religieuse - Comment fonctionne la blockchain (expliqué simplement) - Les usages concrets des NFT : musique, art, immobilier - Le rôle du minage et ses impacts énergétiques - Ce que Revenu Québec et l'ARC surveillent (vraiment) sur tes cryptos
Chouette, on va pouvoir parler d'autre chose que de Trump, de la Fed et de Nvidia. Ben oui, parce qu'en Europe, on sait aussi fabriquer des stars. Notre star, c'est François Bayrou. Oui, cette phrase est assez choquante. Mais c'est la réalité du moment, et pas uniquement pour le destin politique de l'Hexagone. En effet, l'instabilité gouvernementale française a des répercussions sur les marchés financiers, parce qu'elle menace la solidité financière du pays, qui reste un des piliers du système économique mondial.
La correction du Nasdaq se prolonge, alimentée par des doutes persistants sur l'IA et des valorisations devenues compliquées à justifier sur certains dossiers. Wall Street résiste tant bien que mal, mais l'ambiance générale est à la prudence avant Jackson Hole. Les investisseurs ont démarré un pivot vers des actions plus défensives en prévision d'un automne qui s'annonce incertain.
Curieuse séance boursière hier. Les valeurs cycliques européennes se sont un peu enflammées, mais le secteur technologique américain a piqué du nez. Au milieu de tout ça, les valeurs de la défense ont été secouées par la perspective d'une évolution positive du conflit russo-ukrainien. Ça brasse pas mal en attendant le rendez-vous prévu avec le patron de la banque centrale américaine, vendredi.
Le sommet Trump-Zelensky-UE a peut-être accouché d'une souris, ou peut-être pas. Les marchés, qui ont l'air un peu attentistes dans l'attente du prochain rebondissement, retiennent leur souffle avant Jackson Hole. La pression va donc doucement se déplacer sur Jerome Powell, qui commence à avoir l'habitude puisqu'une partie de l'équipe en place à la Maison Blanche lui veut du mal, tandis que l'autre partie ne lui veut pas de bien.
Le quatuor résultats d'entreprises, droits de douane, taux d'intérêts et guerre en Ukraine continue à occuper le devant de la scène, mais l'ordre des priorités des investisseurs évolue. Le futur de l'Ukraine revient en première place en début de semaine, d'autant qu'il se jouera peut-être ce soir à la Maison Blanche, où les choses s'étaient plutôt mal passées pour Volodymyr Zelensky lors de sa dernière visite.La Fed reprendra la vedette vendredi avec le symposium de Jackson Hole, sorte de weekend champêtre organisé chaque année par et pour que des banquiers centraux déblatèrent et fassent passer quelques messages au monde financier. Cette année, le thème officieux est "quelle est la date de péremption de Jerome Powell ?".