Le podcast tech de Jérôme Colombain, journaliste spécialiste des technologies. Des news, des interviews de personnalités et des reportages sur les innovations et les phénomènes qui changent nos vies, pour mieux comprendre l'évolution de notre monde numérique. Bonne écoute !
Et si les ordinateurs de demain étaient faits... de neurones humains ? Fred Jordan, cofondateur de la société suisse FinalSpark, développe des bioprocesseurs à base de cellules neuronales. Une technologie encore expérimentale, mais aux promesses révolutionnaires : une consommation énergétique des IA réduite d'un million de fois, une nouvelle forme de calcul vivant, et des perspectives transhumanistes troublantes.(Rediffusion du 31/12/24)-------La société FinalSpark ne cherche pas à remplacer les ordinateurs classiques, mais à ouvrir une nouvelle voie : celle du biocomputing. En cultivant des organoïdes cérébraux issus de cellules de peau, leur laboratoire fabrique des circuits neuronaux vivants capables de recevoir et d'émettre des signaux, voire de stocker de l'information. L'objectif à long terme : créer des bioserveurs capables de faire tourner des modèles d'IA à très faible coût énergétique.-----------
Arnaud Auger est un "bio hacker". Il a confié sa vie aux capteurs connectés et il utilise tout ce qu'offre la tech pour vivre mieux et plus longtemps. Une réflexion passionnante sur le futur de la santé.(Rediffusion du 31/12/24)--------
L'intelligence artificielle Grok, intégrée à la plateforme X, fait scandale après avoir tenu des propos ouvertement antisémites. Comment une IA peut-elle produire un tel discours ? Que s'est-il passé exactement ? Qui est responsable de ces dérives ? (Extrait de L'Hebdo 12/07/25)Dans cet épisode du Debrief Transat, nous revenons sur l'affaire qui secoue les réseaux sociaux et les sphères politiques : les dérapages de Grok, l'IA développée par xAI, la société d'Elon Musk. À l'origine de la polémique, une utilisatrice ciblée par des propos haineux générés par Grok, suivie d'une série de cas similaires.Nous analysons :Ce qui distingue Grok des autres IA comme ChatGPT, notamment sa philosophie « anti-woke »Le rôle d'Elon Musk et de ses choix idéologiques dans la conception de cette IALa mécanique des hallucinations d'IA et les risques lorsqu'on réduit les filtres de modérationLa récupération politique de l'affaire, particulièrement en FranceL'évolution vers Grok 4 et les promesses de correctifsUn épisode coup de gueule contre la déraison et la confusion entre technologie, responsabilité et idéologie.-----------
Grok, Grok, Grok ! Alors que Grok 3 perd la tête et devient raciste, Elon Musk dégaine Grok 4 présentée comme une IA surpuissante. Les concurrents OpenAI, Perplexity et Google ripostent. On parle aussi de musique générée par IA, bio-hacking et de processeurs à base de neurones humains.
Depuis le 30 juin 2025, les automobilistes français peuvent désormais stocker leur carte grise sur leur smartphone via l'application France Identité. Une avancée vers la dématérialisation des documents officiels, mais qui soulève encore de nombreuses questions pratiques et techniques.Dans cet épisode, je vous explique comment fonctionne ce nouveau service, qui peut en bénéficier, et quelles sont les limites actuelles. Vous découvrirez aussi pourquoi la carte grise numérique — comme les autres documents dématérialisés — n'est pas encore acceptée partout, malgré son caractère officiel.Je fais également un point sur l'écosystème de l'identité numérique en France, en comparant France Identité et l'identité numérique de La Poste, et en évoquant les modèles étrangers (Estonie, Suède, Belgique…). Enfin, je vous parle du futur « portefeuille d'identité européen » prévu par le règlement EIDAS 2.Au programme :Comment ajouter sa carte grise à l'application France Identité ;Les restrictions : types de véhicules concernés, conditions d'éligibilité ;Pourquoi tous les organismes ne l'acceptent pas encore ;La différence entre France Identité et l'identité numérique de La Poste ;Tour d'horizon des modèles internationaux ;Le futur portefeuille d'identité européen prévu pour 2026.-----------
L'intelligence artificielle ne remplace pas les vendeurs : elle les rend plus stratégiques. Lionel Tardy, enseignant en école de commerce et spécialiste du retail, décrypte comment l'IA bouleverse les pratiques d'achat et de vente, en ligne comme en magasin.Avec l'essor des assistants IA comme ChatGPT, les Français sont de plus en plus nombreux à se tourner vers ces outils pour guider leurs choix d'achat. Une révolution déjà bien entamée côté entreprises, avec l'automatisation des recommandations et la personnalisation des parcours clients. Mais désormais, c'est le consommateur lui-même qui dialogue avec l'IA, en langage naturel, pour obtenir des conseils avant de passer à l'acte d'achat.Lionel Tardy revient sur les chiffres récents montrant l'adoption massive de ces technologies, y compris chez les plus de 60 ans. Il décrit aussi le futur du commerce : IA agentique, vendeurs augmentés équipés de lunettes en réalité augmentée, omnicanalité centrée sur l'utilisateur… et les nouveaux enjeux éthiques que cela soulève.-----------
Seules 16 % des initiatives en IA en entreprises génèrent un retour sur investissement, et à peine un quart des PME françaises y ont recours. Alors, pourquoi une adoption aussi timide ? Mickaël Mina, directeur IA chez Sage, revient en profondeur sur les raisons de ces échecs et les clés pour réussir l'intégration de l'IA dans les processus métiers.En partenariat avec Sage
Regard croisé sur deux actualités marquantes : le retard des entreprises françaises dans l'adoption de l'intelligence artificielle, et les 40 ans du premier appel mobile au Canada.France : un plan de plus pour l'IA Lancé par la secrétaire d'État au numérique Clara Chappaz, le plan "Oser l'IA" veut réveiller l'écosystème entrepreneurial français. À peine 10 % des entreprises auraient recours à l'IA aujourd'hui. Pourquoi un tel retard ? Manque de stratégie, méconnaissance des usages, confusion sur les coûts et bénéfices : les freins sont nombreux. Et alors que les grandes entreprises avancent, les TPE restent à la traîne. L'épisode revient sur ce paradoxe et l'enjeu de souveraineté économique que cela pose.Canada : 40 ans de téléphonie mobile Retour sur un moment historique : le 1er juillet 1985, un appel entre les maires de Toronto et Montréal marque la naissance du réseau cellulaire au Canada. À l'époque, il fallait une valise de 10 kg et 10 000 dollars pour passer un coup de fil. Aujourd'hui, 100 millions d'appels sont émis chaque jour. L'occasion de mesurer le chemin parcouru, entre anecdotes d'époque et réflexions sur la souveraineté technologique.Capteurs vocaux, IA responsable et Prime Day Bruno nous présente aussi Josephine Care, une solution québécoise de monitoring non intrusif par capteurs vocaux, dédiée aux personnes âgées. Côté IA, on évoque la nouvelle version du modèle Lucie (OpenLLM) entraîné de manière éthique. Et pour finir, focus sur les Prime Day d'Amazon, entre opportunités d'achat et incitation à la surconsommation.-----------
L'IA l'IA l'IA ! Un épisode très B2B cette semaine, avec une question centrale : les entreprises françaises, grandes et petites, sont-elles en retard en matière d'intelligence artificielle ? On parle aussi d'une super IA médicale, des voitures pas tout à fait autonomes de Tesla et du premier appel téléphonique cellulaire au Canada et en France.
Oublier ses mots de passe, ce sera bientôt possible. Grâce aux passkeys (ou clés d'accès), une technologie d'authentification plus sûre et plus simple, nous entrons dans une nouvelle ère de cybersécurité. Microsoft, Apple, Google et d'autres géants du numérique sont en train de généraliser ce système qui pourrait bien reléguer les mots de passe traditionnels au rang de reliques du passé.Dans cet édito, je vous explique pourquoi les mots de passe sont intrinsèquement faibles, comment fonctionnent les clés d'accès, et en quoi elles représentent une véritable révolution en matière de sécurité numérique. Biométrie, cryptographie, appareils de confiance : les passkeys conjuguent simplicité d'usage et robustesse contre les attaques. Avec Microsoft qui prévoit de bannir complètement les mots de passe dès septembre 2025, la bascule est bel et bien en cours.-----------
Le Salon du Bourget 2025 a été marqué par une forte présence de la tech, de la défense et de l'aéronautique. Patrice Duboé, directeur de l'innovation pour l'Europe du Sud chez Capgemini, revient sur la montée en puissance de la souveraineté numérique, l'innovations dans l'espace avec le projet européen Iris², et la décarbonation de l'aviation avec les premières expérimentations d'avions hybrides ou électriques.En partenariat avec CapgeminiAu programme :Le rôle stratégique du cyberespace et de la cybersécurité dans la défense ;Le projet Iris², réponse européenne à Starlink, pour un Internet souverain par satellite ;L'exemple de Galileo comme modèle de rattrapage technologique européen ;Les défis de l'électrification de l'aviation et les espoirs liés à l'hydrogène ;Les enjeux de la souveraineté logicielle et de la gouvernance des réseaux de communication ;Les tensions sur la chaîne logistique dans l'industrie aéronautique ;Deux rapports inédits publiés par Capgemini sur l'innovation dans l'aérospatial et l'usage de l'IA dans le secteur.-----------
De la conception de produits cosmétiques à la relation client, l'IA transforme en profondeur les pratiques du marketing et de l'innovation. Dans cet épisode spécial de Monde Numérique, Sonia Mamin (One to One Biarritz) et Tom El-Bez (Pierre Fabre) partagent leur vision et leurs retours d'expérience concrets.En partenariat avec l'évènement One to One IA & Experience client 2025
Les lunettes connectées de Snapchat s'apprêtent à franchir un nouveau cap. Antoine Gilbert, directeur du AR Studio chez Snap, présente les Spectacles nouvelle génération à réalité augmentée qui pourraient bien annoncer une révolution dans notre manière d'interagir avec le monde. On parle de :L'évolution des Spectacles depuis 2016 jusqu'aux modèles AR actuelsLes usages déjà expérimentés dans le jeu, l'éducation ou la cultureL'intégration de l'intelligence artificielle dans les lunettes et dans Lens StudioLa stratégie de Snap pour démocratiser la réalité augmentée d'ici 2026Les collaborations artistiques et culturelles portées par l'AR Studio de ParisDes lunettes qui ne nous coupent pas du monde, mais qui nous y connectent autrement.-----------
Cette semaine, dans notre rendez-vous franco-québécois, nous revenons sur les tensions croissantes entre les grands acteurs de l'intelligence artificielle et les détenteurs de droits d'auteur : procès, accusations de "pillage" de contenus, et débats éthiques sur les méthodes d'entraînement des IA.BBC vs Perplexity La BBC accuse Perplexity d'utiliser ses contenus sans autorisation. Une procédure judiciaire pourrait suivre. Cette affaire illustre les crispations croissantes autour de l'utilisation non consentie de données journalistiques pour entraîner les IA. Une exigence de compensation financière est sur la table.Anthropic et le fair usePendant ce temps, Anthropic bénéficie d'un jugement partiellement favorable en Californie, invoquant le "fair use" pour justifier l'entraînement de ses IA sur des livres existants. Mais le tribunal s'inquiète de la provenance de ces ouvrages : il s'agirait en partie de livres piratés. Résultat : un second procès en vue.Le paradoxe de l'innovation par le piratage Faut-il condamner ou reconnaître les vertus "hackers" des débuts de l'IA ? Si la légalité est en question, l'impact de ces pratiques sur l'innovation est indéniable. Une discussion passionnée s'engage autour de la notion de connaissance universelle, des limites du droit, et des responsabilités des géants du secteur.Auto-entraînement et dérives des LLM Autre sujet d'inquiétude : les modèles de langage de nouvelle génération s'entraînent de plus en plus sur des données qu'ils ont eux-mêmes générées. Un cercle potentiellement vicieux qui menace la qualité des résultats produits par les IA, comme le montrent déjà certaines études sur les images.ChatGPT en plein boomL'usage de ChatGPT progresse rapidement en Europe, au point d'affecter la consommation de certains médias traditionnels. La possibilité de dialoguer avec l'IA pour accéder à l'information remet en question le modèle des radios d'info en continu. Faut-il repenser leur rôle ?Gander : un réseau social 100 % canadien Enfin, focus sur Gander, un nouveau réseau social canadien en phase de test. L'ambition : proposer une alternative souveraine aux plateformes américaines, avec un stockage des données 100 % local. Une démarche qui rejoint les enjeux de souveraineté numérique.-----------
IA et droits d'auteur, lunettes connectées, réalité augmentée, création publicitaire par GenAI, satellites européens... Bienvenue à l'écoute de Monde Numérique L'HEBDO du 28 juin 2025 !
Chaque mois, on débriefe les grands sujets tech du moment. Au sommaire : retour sur une édition spectaculaire de VivaTech, les ambitions d'Apple en IA, et un été placé sous le signe du vibe coding.Avec Free Pro, "le meilleur de Free pour les entreprises"
Co-créateur du langage XML, Jean Paoli est une figure historique de l'informatique mondiale. Aujourd'hui, avec Grégory Senay, il co-dirige Docugami, une startup qui marie intelligence artificielle et structuration documentaire. Ensemble, ils ambitionnent de réinventer la manière dont les entreprises exploitent leurs documents complexes.On revient sur : Le rôle historique de Jean Paoli dans la création du XML, aujourd'hui intégré dans la plupart des formats de documents.La complémentarité entre le XML et les technologies d'IA récentes comme les LLM.Le fonctionnement de Docugami : transformer des documents longs en bases de données structurées.L'approche scientifique portée par Grégory Senay et son équipe : adaptation fine aux données métier des clients.Les différences entre les écosystèmes français et américains pour les startups deeptech.Les ambitions de Docugami en France : recrutement, collaborations avec les labos, ouverture d'une filiale européenne.-----------
Après l'annonce d'une fuite record de 16 milliards de mots de passe (pas si historique que ça...), Benoît Grunemwald, expert cybersécurité chez ESET, fait le point sur les risques cyber du moment et sur les moyens concrets pour se protéger.En partenariat avec ESETNous revenons sur :16 milliards de mots de passe dans la nature : une fuite pas si nouvelle, en faitL'origine et les risques des “infostealers”, ces logiciels malveillants qui collectent les identifiants en massePourquoi il ne faut pas stocker ses mots de passe dans son navigateur ou dans un simple fichier texteLes bonnes pratiques : gestionnaire de mots de passe, MFA, mises à jour et vigilance en vacancesLe rôle du VPN en déplacement et l'importance de surveiller les appareils connectés à son réseauComment réduire le spam téléphonique et les appels frauduleuxLes précautions à adopter lorsqu'on utilise des IA génératives comme ChatGPT-----------
Les responsables informatiques des entreprises françaises sont confrontés à de nouveaux défis. Ils doivent notamment faire face au risque cyber dans un contexte national et international complexe.En partenariat avec Ready for IT 2025L'événement Ready for IT 2025, qui avait lieu à Monaco du 20 au 22 mai, était l'occasion de faire le point sur les nouveaux défis technologiques des entreprises de taille intermédiaire (ETI), notamment la cybersécurité et la souveraineté numérique. Maria Iacono, directrice de l'événement, revient sur les attentes fortes des DSI, dans un contexte géopolitique tendu, une pression croissante sur la cybersécurité et un environnement budgétaire contraint. Le salon Ready for IT révèle un changement de posture : les décideurs IT ne sont plus de simples techniciens, mais des acteurs à part entière de la stratégie économique des entreprises.Arnaud Philippe, membre du comité éditorial de l'événement, détaille les nouveaux enjeux : acculturation à la cybersécurité, dialogue indispensable entre DSI et DAF, besoin d'agilité constante face aux incertitudes. Il insiste aussi sur l'importance d'une souveraineté numérique pragmatique : si les offres européennes progressent, elles peinent encore à rivaliser avec les géants américains.-----------
Dans cet épisode du Debrief Transat, cap sur trois sujets majeurs : l'évolution de l'interface Netflix, l'arrivée des chaînes TF1 dans l'application américaine de streaming, et la multiplication des projets de lunettes intelligentes.Netflix : une nouvelle interface qui dérange Netflix a récemment modifié son interface télé sur certains écrans. Une évolution qui a surpris – voire déstabilisé – de nombreux utilisateurs. Si la première couche reste familière, les informations secondaires sont réorganisées, parfois absentes, nécessitant une réadaptation. L'objectif : préparer le terrain pour de futures fonctionnalités. Un changement mineur ? Pas tant que ça. L'occasion de souligner l'importance capitale de l'UX dans le succès des plateformes de streaming.TF1 débarque sur Netflix : un partenariat stratégique Coup de théâtre dans le paysage audiovisuel français : TF1 signe un partenariat avec Netflix pour diffuser ses chaînes en direct sur la plateforme. Une décision stratégique habile pour le groupe TF1, qui gagne en visibilité dans l'univers du streaming, et une claque pour des initiatives locales comme Molotov ou feu Salto, laissées de côté. Ce mouvement relance le débat sur la souveraineté numérique et le pouvoir croissant des plateformes américaines.Lunettes connectées : déferlante en approcheMeta, en collaboration avec Oakley (groupe EssilorLuxottica), annonce l'arrivée de nouvelles lunettes connectées. Plus robustes, pensées pour le sport, elles s'inscrivent dans un mouvement plus large : la démocratisation des lunettes intelligentes sans réalité augmentée (pas d'affichage, mais micro, caméra et assistant vocal intégrés). En coulisses, Qualcomm est à la manœuvre avec ses puces spécialisées. Une véritable course à l'innovation est lancée, avec des dizaines de modèles en préparation chez les plus grandes marques de luxe.En bref cette semaine :New York veut obliger les entreprises à plus de transparence lorsqu'elles licencient à cause de l'IA.Au Québec, l'Union des artistes publie un manifeste contre les dérives de l'IA dans le monde du spectacle.Des initiatives éducatives émergent autour de l'IA, notamment une formation en cloud computing au Cégep et un programme pour sensibiliser les plus jeunes.En France, Xavier Niel inaugure Campus 42up, une extension de l'école d'informatique 42 tech.Interview attendue de Jean Paoli, co-inventeur du XML, sur la souveraineté des données et l'IA.-----------
Lunettes connectées, smartphone "trumpien", panne SFR, changement d'interface Netflix, fuite massive de données, souveraineté numérique des entreprises, rencontre avec l'inventeur du langage XML... Bienvenue à Monde Numérique, l'hebdo du 21 juin 2025 !
Quelles sont les applications que l'on utilise le plus sur smartphone ? Dans cet épisode, je vous parle de mon propre usage quotidien, entre les apps indispensables... et celles que j'ai tendance à laisser de côté.Chaque jour, nous sollicitons une poignée d'applications devenues incontournables : WhatsApp pour la communication, Notion pour l'organisation, ChatGPT pour l'assistance au quotidien, ou encore Apple Podcast, l'app Santé, le Wallet ou l'appareil photo. D'autres, comme Safari, Mail ou Siri, peinent à s'imposer dans mes usages face à des alternatives plus efficaces ou plus souples.Chrome est-il mieux que Safari ? Pourquoi utiliser Gmail plutôt qu'Apple Mail ? Google Maps plutôt qu'Apple Plans ?Certaines fonctionnalités pourtant récentes, comme les Genmoji ou l'application Journal d'Apple, ne trouvent tout simplement pas leur place dans mon quotidien numérique. Quant à Siri, il ne parvient plus à suivre la cadence, relégué au rang d'assistant symbolique.Malgré les efforts d'Apple et de Google pour pousser leurs propres applis, les utilisateurs privilégient souvent des services tiers comme WhatsApp, Chrome, Gmail ou Google Maps. Et vous, quelles sont les applis que vous utilisez le plus sur votre smartphone ? Partagez vos habitudes !-----------
Dans cet épisode, enregistré au cœur de VivaTech, Alexis Tamas présente les ambitions de Frogans : une alternative au Web traditionnel, plus intuitive, plus sûre, plus frugale et compatible avec tous les supports, des ordinateurs aux casques de réalité augmentée. En partenariat avec Frogans-----------Et si le Web tel que nous le connaissons depuis 30 ans voyait arriver un petit frère ? C'est le pari d'Alexis Tamas, cofondateur de F2R2, qui porte le projet Frogans, un nouveau système de publication de contenus sur Internet, présenté lors du salon VivaTech 2025.Contrairement aux pages Web classiques, les sites Frogans adoptent des formes libres et se superposent à l'environnement de l'utilisateur pour une expérience fluide et ciblée.Nous abordons les différences fondamentales entre Frogans et le Web, notamment en termes d'interaction, de respect de la vie privée et de contrôle parental. Alexis Tamas explique également comment ce projet, longtemps en gestation, vise à créer un standard ouvert, au même titre que le Web, afin de bâtir une nouvelle couche d'Internet plus adaptée aux usages modernes.Il est aussi question des cas d'usage concrets : e-commerce, podcasts, réseaux sociaux, applications musicales ou encore intranets d'entreprise. Alexis Tamas évoque notamment la création d'un site Frogans dédié à Monde Numérique, développé par son équipe pour tester et illustrer concrètement les possibilités de cette technologie, qui permet d'accéder aux épisodes du podcast de manière innovante et permanente.Enfin, nous discutons des perspectives de déploiement de cette technologie prometteuse, encore en version bêta, mais qui pourrait bien redéfinir les codes de l'interaction numérique.-----------
À l'occasion de VivaTech 2025, Julien Villeret, directeur de l'innovation d'EDF, fait la visite guidée du stand EDF baptisé “Impact Bridge”, un espace entièrement dédié aux solutions à impact positif. En partenariat avec EDF--------De l'impression 3D métallique pour le nucléaire aux batteries domestiques issues du recyclage, en passant par une IA qui identifie les meilleurs terrains pour installer des panneaux solaires, l'énergéticien français déploie un éventail de technologies innovantes pour accélérer la transition énergétique.Julien Villeret présente notamment :MX3D, une startup d'impression 3D métal pour l'industrie et le nucléaire.Inicio, une plateforme basée sur l'IA et l'open data pour optimiser l'implantation de fermes solaires.Le prototype de la flamme olympique électrique de Paris 2024, un symbole de décarbonation.“Kitchen to Grid”, un concept de batterie domestique conçue à partir de batteries de véhicules électriques en seconde vie.-----------
À VivaTech 2025, le géant français L'Oréal a dévoilé des projets technologiques de pointe mêlant intelligence artificielle, agriculture high-tech et parfumerie de précision. Objectif : révolutionner le monde du luxe en misant sur la durabilité, l'innovation et l'IA.Sur son stand, L'Oréal présentait notamment une serre autonome, baptisée Sirius, conçue avec la startup CropScience. Ce module connecté, contrôlé par une IA nommée Gaïa, permet de cultiver des plantes rares toute l'année sans gaspillage, et en recréant artificiellement tous les climats du globe. Une innovation pensée pour produire des ingrédients de parfumerie de manière durable, locale et sans pression sur les terres agricoles.Autre avancée : une technologie de capture d'odeurs naturelles développée par Cosmo International Fragrance. Grâce à un procédé doux et sans solvant, il devient possible de reproduire fidèlement l'odeur de fleurs habituellement inaccessibles, comme le muguet ou la jacinthe. Un premier parfum, Private Talk de Valentino, utilise déjà cette technologie.À travers ces projets, L'Oréal affirme une ambition forte : faire entrer la tech dans l'ADN même du luxe et des cosmétiques de demain.-----------
À VivaTech 2025, les robots ont une nouvelle fois fasciné les visiteurs. Du robot humanoïde G1 de Unitree au compagnon émotionnel Buddy de Blue Frog Robotics, en passant par la maquette d'Optimus de Tesla, les machines étaient omniprésentes. Pourtant, malgré leur allure futuriste, la plupart restent encore loin de pouvoir réellement assister les humains dans leur quotidien.Dans cet épisode, je vous emmène à la découverte des robots exposés à VivaTech : les démonstrations spectaculaires de Nvidia et Unitree, les innovations françaises portées par Exotech, Unchaineded Tools ou encore Wondercraft, qui vient de lever 75 millions d'euros pour développer son robot Calvin. À travers des interviews exclusives, on comprend que le vrai défi reste l'intégration du logiciel et de l'intelligence artificielle, indispensable pour passer du gadget à l'assistant personnel véritablement utile.Stéphane Bobot (Innov8) s'apprête à commercialiser en France le robot humanoïde G1, qu'il veut rendre véritablement intelligent en y intégrant de l'IA développée en France, afin d'en faire une plateforme polyvalente pour l'éducation, l'industrie et la sécurité.Rodolphe Hasselvander (Blue Frog Robotics) mise sur Buddy, un robot compagnon sans bras mais déjà commercialisé, pour familiariser le public avec l'IA incarnée avant d'envisager des modèles plus complexes.La robotique est-elle enfin sur le point de changer nos vies ? Coup d'oeil sur ce secteur encore en pleine construction.-----------
Dans ce Debrief Transat exceptionnel, enregistré à Vivatech, on vous livre notre analyse de l'édition 2025 du salon européen de la tech : le Canada à l'honneur, l'intelligence artificielle en vedette, la souveraineté numérique face à une certaine "schizophrénie" française. Avec Bruno Guglielminetti.------Canada à l'honneur : une présence inédite avec 600 représentants et plus de 200 entreprises, dans un pavillon d'envergure jamais vue. Le Canada en profite pour resserrer ses liens avec la France et l'Europe dans un contexte géopolitique tendu.Souveraineté numérique : entre discours politiques et réalité du marché, le paradoxe européen. Malgré la volonté de créer un cloud souverain, les partenariats (comme celui entre Mistral et NVIDIA) montrent à quel point l'Europe dépend encore des technologies américaines.Les ambitions du monde arabe : forte présence des Émirats, de l'Arabie Saoudite et du Maghreb, avec des stratégies offensives pour recruter des talents européens et devenir des puissances de l'IA.L'innovation robotique : arrivée prochaine en France des robots humanoïdes chinois Unitree, adaptés au marché local par une startup française.Présence politique forte : Macron omniprésent, symbole d'une tech française encore très politisée, tandis que le Canada introduit un ministre dédié à l'IA.Diversité internationale : de la startup libanaise à la délégation africaine, Vivatech affirme son ouverture au monde et son rôle de carrefour de l'innovation.-----------
Chaleur, IA, datas centers, robots… Le salon VivaTech 2025 à Paris (11-14 juin 2025) a été marqué par l'intervention de l'américain Jensen Huang, patron de Nvidia, et par l'annonce de plusieurs partenariats dans le domaine de l'intelligence artificielle.-----------L'ACTU DE LA SEMAINE- Jensen Huang, le patron de Nvidia, a brillé en tant qu'invité d'honneur, annonçant des innovations majeures dans l'IA et des partenariats stratégiques.- Mistral AI, la startup française, prévoit d'ouvrir de nouveaux data centers, renforçant ainsi la souveraineté numérique européenne.- En début de semaine, Apple a dévoilé sa refonte d'interface lors de la WWDC, engendrant un débat sur l'impact de ces changements sur les utilisateurs.- Emmanuel Macron a évoqué des mesures pour interdire l'accès aux réseaux sociaux pour les mineurs dans la foulée d'événements tragiques récents.LE DEBRIEF TRANSATLANTIQUE- Avec Bruno Guglielminetti, présent à Paris, on débriefe cette édition 2025 de Vivatech, notamment la présence en force du Canada à VivaTech et la question omniprésente de la souveraineté numérique. LES INTERVIEWS DE LA SEMAINE- Extrait de l'émission spéciale Vivatech avec Patrice Duboé, Matthieu Deboeuf-Rouchon et Nicolas Gaudillière, directeurs de l'innovation chez Capgemini [PARTENARIAT]- Stéphane Bohbot présente les robots quadrupèdes Unitree, conçus pour des usages domestiques, industriels et sécuritaires, prochainement commercialisés en France. - Rodolphe Hasselvander dévoile les dernières avancées du robot Buddy, compagnon domestique interactif. Plus expressif et intelligent, Buddy veut s'imposer comme une aide au quotidien pour les familles et les personnes isolées.- Thierry Menou présente Buddyo, sorte de labo personnel connecté pour les établissements de santé ou les établissements de santé. - Alexis Tamas, de F2R2, revient sur l'évolution du protocole Frogans, qui propose une nouvelle forme de navigation en ligne et présente le site Frogans de Monde Numérique. [PARTENARIAT]- Julien Villeret, directeur de l'innovation d'EDF, présente le modèle réduit de flamme olympique exposé à Vivatech et un met en lumière des jeunes pousses qui développent des solutions bas carbone. [PARTENARIAT]-----------
Dans cet épisode exceptionnel enregistré à VivaTech 2025, je reçois trois directeurs de l'innovation du groupe Capgemini – Patrice Duboé, Matthieu Deboeuf-Rouchon et Nicolas Gaudillière – pour décrypter les grandes tendances technologiques observées cette année.En partenariat avec Capgemini-------------IA générative, robots humanoïdes, simulation numérique, deep tech, hologrammes interactifs, exosquelettes... Ensemble, nous explorons ce que ces innovations disent du futur des entreprises, des startups et des usages. Les experts de Capgemini reviennent notamment sur la keynote marquante de Jensen Huang (NVIDIA), la montée en puissance de la robotique augmentée par l'IA, et l'explosion des agents intelligents multi-domaines.Au fil de l'échange, ils partagent aussi leurs coups de cœur : des prothèses robotisées imprimables en 3D à l'avatar de Léonard de Vinci, en passant par des innovations durables à base de cheveux ou de mycélium. Le tout avec un regard lucide sur les enjeux d'adoption, de souveraineté technologique et de transformation en entreprise.Un grand tour d'horizon à ne pas manquer pour comprendre où va l'innovation technologique en 2025... et au-delà.-----------
Chaque mois, Luc Julia, co-inventeur de Siri et directeur scientifique de Renault, partage son analyse sans filtre de l'actualité tech dans Monde Numérique.À l'occasion de la sortie de son nouveau livre « IA générative, pas créative » (Éd. Cherche Midi), Luc revient sur les confusions sémantiques qui entourent l'intelligence artificielle. Pour lui, parler d'« IA créative » est une erreur fondamentale : ces outils ne font que régurgiter des données passées, sans jamais sortir du modèle qui les encadre. « Une IA ne crée pas, elle remâche ».Deuxième mise au point : le mythe de l'intelligence artificielle générale (AGI), que certains annoncent comme imminente. Luc Julia n'y croit pas une seconde. Reproduire une intelligence humaine alors qu'on en ignore encore la définition ? Un pur fantasme selon lui, alimenté par le storytelling de la Silicon Valley.Enfin, Luc alerte sur ce qu'il considère comme le vrai danger des IA : leur impact environnemental. Une requête ChatGPT, c'est l'équivalent de centaines de requêtes classiques, avec une consommation énergétique et hydrique vertigineuse. Il plaide pour une prise de conscience collective… et l'abandon progressif des modèles géants au profit d'outils plus légers, plus spécialisés, et donc plus sobres.-----------
Jean-Louis Constanza, cofondateur de la société française Wondercraft, dévoile Calvin40, un nouveau robot humanoïde développé en seulement quarante jours. Héritier direct des exosquelettes conçus par l'entreprise depuis plus de dix ans, ce robot marque une avancée majeure pour la robotique européenne. Doté d'une intelligence artificielle capable de comprendre son environnement (Vision-Langage-Action), Calvin40 vise à effectuer des tâches concrètes aussi bien dans l'industrie que dans l'assistance à domicile.Avec une plateforme technique déjà largement éprouvée – plus de 10 000 utilisateurs d'exosquelettes et des millions de pas enregistrés –, Wondercraft s'attaque désormais au défi de l'industrialisation. Un partenariat stratégique avec Renault vient renforcer cette ambition : le constructeur automobile apportera son expertise en production de masse pour fabriquer des robots à des coûts compétitifs, tout en devenant le premier client pour des robots dédiés aux chaînes de montage.Ce rapprochement entre robotique et automobile ouvre aussi des perspectives plus larges. Dans un contexte de transition démographique et de pénurie de main-d'œuvre, les robots humanoïdes pourraient permettre d'automatiser des tâches pénibles ou complexes, tout en contribuant à une relocalisation industrielle. La volonté affirmée est de faire émerger une filière souveraine en Europe, capable de rivaliser avec les géants américains et chinois, en proposant des robots accessibles et opérationnels pour répondre aux enjeux sociétaux et économiques de demain.-----------
L'intelligence artificielle sera encore une fois la grande vedette de VivaTech 2025. Florent Roulier, responsable innovation chez Niji, décrypte les grandes tendances de cette 9e édition du salon, où l'Europe affirme sa vision de l'innovation, entre IA souveraine, cybersécurité et French Tech en transition.Dans cet épisode, nous abordons les points clés du salon VivaTech 2025 (11-14 juin), à travers le regard d'un expert habitué des grands rendez-vous tech mondiaux :L'intelligence artificielle omniprésente : comme au CES ou au Gitex, l'IA s'impose comme le thème central de l'innovation numérique. Elle s'accompagne de nouveaux enjeux en cybersécurité et de cas d'usages de plus en plus concrets dans les entreprises.Une vitrine de l'innovation européenne : VivaTech reste modeste comparé au CES, mais se distingue par sa forte représentation de l'écosystème européen (60% des exposants), avec une approche unique mêlant startups et grands groupes.Des usages grand public visibles : lunettes et bagues connectées, robotique de terrain, IA embarquée… de nombreuses innovations visent désormais des applications concrètes et accessibles.La souveraineté numérique en ligne de mire : alors que les géants américains dominent, l'Europe cherche des solutions, entre IA souveraine (Mistral AI, solutions de confidentialité) et régulations contraignantes (AI Act).Une French Tech résiliente mais sous tension : malgré une crise de financement sévère, 53% des exposants sont français. Le dynamisme reste réel mais fragilisé.Le virage numérique des entreprises françaises : les projets d'IA se multiplient mais peinent encore à passer à l'échelle. Pourtant, les bénéfices sont là, avec des gains opérationnels parfois spectaculaires.-----------
Pour la deuxième fois de son histoire, Apple change le design des interfaces de ses produits. Lors de la WWDC 2025, la marque à la pomme a dévoilé un tout nouveau design baptisé Liquid Glass, qui s'imposera dès l'automne prochain sur tous les appareils de l'écosystème : iPhone, iPad, Mac, Apple Watch et même Vision Pro. Une refonte esthétique majeure qui marque la fin d'une époque.Bye-bye le flat design, que l'on connaît depuis 2013. Hello Liquid design ! A la rentrée prochaine, les appareils Apple auront un nouveau style quand on les allumera, avec des icones minimalistes semblant être posées sur une plaque de verre. Plus élégant, plus sobre, plus pratique ? Le design a toujours été important chez Apple. Liquid design uniformisera aussi encore plus tous les appareils de la marque. Autre nouveauté notable : Apple abandonne la numérotation confuse de ses systèmes d'exploitation. Place à des versions millésimées (ex. iOS 26, macOS 26 Tahoe) pour plus de lisibilité.Mais derrière ce vernis translucide, Apple peine à cacher un certain essoufflement. Peu d'annonces véritablement marquantes, si ce n'est quelques nouvelles fonctionnalités liées à Apple Intelligence, comme le tri intelligent des appels téléphonique, la traduction en temps réel dans les apps de communication ou encore l'intégration d'un framework IA pour les développeurs, etc.Enfin, quelques fonctionnalités pratiques ont été présentées, notamment :Un nouveau multitâche plus souple sur iPadUne recherche Spotlight améliorée sur MacDes options de jeu vidéo enrichies sur toutes les plateformesDes outils collaboratifs dans l'app Messages-----------
Cette semaine dans le Debrief Transat, focus sur deux sujets brûlants de part et d'autre de l'Atlantique : en France, le gouvernement tape du poing sur la table face aux géants du porno en ligne, tandis qu'au Canada, Yoshua Bengio concrétise sa vision d'une intelligence artificielle éthique avec le lancement officiel de son organisation LawZero.
Cette semaine, on parle de robots humanoïdes français, de la console Switch 2, de sites porno en grève, de régulation de l'IA, du salon VivaTech à Paris et on s'interroge sur le sens de l'IA avec Luc Julia. Découvrez et testez Frogans au salon Vivatech 2025 [Partenariat]-------------L'ACTU DE LA SEMAINE- Wandercraft et Renault : l'entreprise française de robotique signe un partenariat avec le groupe automobile et lance son premier robot humanoïde, Calvin-40.- Amazon teste de nouveaux robots humanoïdes pour la livraison à domicile.- Nintendo Switch 2 : Le lancement de la nouvelle console de Nintendo suscite un engouement considérable, tandis que son positionnement tarifaire et son marché de jeux s'avèrent cruciaux pour son succès.- Agents IA à la française : les startup Mistral et H lancent des agents IA, dont certains gratuits destinés au grand public. - Quand l'IA se rebelle : des LLM auraient refusé de s'éteindre. Info ou intox ? DEBRIEF TRANSATLANTIQUE- Avec Bruno Guglielminetti, on revient sur la fermeture de plusieurs sites pornographiques en France, sur fond le bras de fer avec le gouvernement français. - On évoque aussi l'initiative "LawZero" du scientifique Yoshua Bengio en faveur de la sécurisation des IA qui vise à encadrer le développement responsable de ces technologies..LES INTERVIEWS DE LA SEMAINE- Jean-Louis Constanza de Wandercraft présente sont robot humanoïde Calvin et commente son partenariat avec Renault en dévoilant les ambitions de l'entreprise dans le domaine des robots humanoïdes.- Florian Roulier de Niji fait le point sur les tendances 2025 attendues au salon Vivatech. En vedette notamment : l'intelligence artificielle et la cybersécurité.- Luc Julia, co-inventeur de Siri, partage son expertise sur les IA génératives et les distinctions entre créativité humaine et capacités des machines, à l'occasion de la sortie de son dernier livre "IA génératives, pas créatives" (Cherche Midi).-----------
Alors que les projecteurs s'éteignent sur le Festival de Cannes, une autre révolution se joue loin des tapis rouges : celle de la génération vidéo par intelligence artificielle. Avec VO3, son nouvel outil bluffant, Google pousse encore plus loin les limites de la création automatisée. Vidéos réalistes, sons d'ambiance, dialogues… on peut désormais produire une séquence complète, seul devant son ordinateur, sans caméras, sans acteurs, sans décor.Dans cet édito, je reviens sur l'évolution fulgurante de ces technologies, leurs implications concrètes pour les métiers du cinéma et de l'audiovisuel, mais aussi sur les dérives potentielles, entre fausses vidéos virales et manipulation de l'opinion. L'IA ne va pas tuer le cinéma — du moins pas tout de suite — mais elle va sûrement le transformer en profondeur.-----------
Depuis son apparition en 2014, l'USB-C était censé simplifier nos vies numériques : une seule prise pour tout faire — transférer des données, afficher de la vidéo, recharger un appareil. Mais en réalité, toutes les prises USB-C ne se valent pas, et cela crée une confusion généralisée. Simple en apparence, l'USB-C est devenu un casse-tête technologique. Entre vitesses variables (de 5 à 80 Gbit/s), rechargement inégal et normes obscures (USB 3, USB 4, Thunderbolt…), difficile pour l'utilisateur moyen de s'y retrouver et de savoir ce que permet réellement son câble ou son port USB-C sur ordinateur. Face à cette situation, Microsoft a décidé de réagir. Une prochaine mise à jour de Windows 11 imposera de nouvelles règles aux fabricants via le Windows Hardware Compatibility Program. L'objectif est clair : faire en sorte que chaque port USB-C tienne enfin ses promesses. Les ordinateurs certifiés devront garantir un minimum de fonctionnalités, comme la recharge, le transfert de données et la connexion à un écran — voire à deux écrans 4K pour les ports 40 Gbit/s.Une bonne nouvelle pour les utilisateurs, qui pourraient enfin profiter d'un port véritablement universel… après dix ans de galère.Lien : https://techcommunity.microsoft.com/blog/microsoftusbblog/ending-usb-c%C2%AE-port-confusion/4410479-----------
Avec l'explosion de l'intelligence artificielle générative, la falsification de documents administratifs devient plus facile, plus fréquente... et plus difficile à détecter. Marc de Beaucorps, fondateur de Finovox, explique comment son entreprise lutte contre cette nouvelle forme de fraude documentaire qui coûte des milliards chaque année.Avec l'essor de l'intelligence artificielle générative, falsifier des documents officiels n'a jamais été aussi simple. Fiches de paie truquées, relevés bancaires modifiés, factures créées par IA… Les fraudeurs redoublent d'inventivité, et les conséquences économiques sont colossales : jusqu'à 17 milliards d'euros de pertes estimées dans les services publics français.Grâce à une technologie d'analyse du contenu et du contenant des fichiers, Finovox aide déjà des banques, assureurs et organismes publics à identifier 8 à 9 faux documents sur 10. L'occasion de plonger dans les rouages d'une fraude en pleine mutation, entre manipulations numériques, circuits souterrains sur Telegram et retard de la justice.-----------
Un chercheur américain vient d'inventer un dispositif étonnant : un e-tatouage capable de détecter la surcharge cognitive en temps réel (extrait de L'Hebdo du 31/05/25). Léger, flexible et jetable, ce capteur nouvelle génération pourrait révolutionner le quotidien de certains professionnels... et pourquoi pas, celui de tout un chacun. Signée Nanshu Lu, professeur à l'Université du Texas à Austin, il s'agit d'un patch électronique ultra-fin à coller sur le front, capable de mesurer l'activité cérébrale et les mouvements des sourcils et des yeux pour évaluer notre niveau de concentration. L'objectif : prévenir les situations de fatigue mentale ou de stress excessif, en particulier pour les métiers à haute responsabilité comme les pilotes ou les chirurgiens. Fonctionnant grâce à un circuit imprimé flexible, ce dispositif connecté permettrait de visualiser en temps réel l'état cognitif d'un individu et de déclencher, le cas échéant, une assistance humaine ou automatisée. Une sorte de “décodeur de charge mentale”, simple à utiliser, bien plus accessible qu'un électroencéphalogramme classique. Ce e-tatouage pourrait-il un jour trouver sa place dans un cadre domestique pour aider à mieux répartir la fameuse charge mentale des entre conjoints ? Source : https://www.cell.com/device/fulltext/S2666-9986(25)00094-8-----------
Le mode vocal des intelligences artificielles s'impose comme la tendance du moment, une étrange histoire d'IA vengeresse, bientôt un système de paiement sur X et un raté embarrassant de l'IA au sommet de l'État français.
Les IA vont-elles devenir nos meilleures amie ? En tout cas, les chatbots donnent de la voix les unes après les autres et concurrencent de plus en plus les moteurs de recherche…Découvrez Frogans, l'innovation française qui veut réinventer le Web [Partenariat].-----------L'ACTU DE LA SEMAINE- Les chatbots d'intelligence artificielle continuent de donner de la voix, avec Claude en tête d'affiche.- Une étude révèle que ces IA pourraient petit à petit remplacer les moteurs de recherche (source).- Opera Neo, le nouveau navigateur Web "agentique" (lien).- Zoom sur la startup Builder.ai, qui fait face à des accusations de fraude suite à des promesses non tenues sur l'utilisation de l'IA.- Apple sous pression : une amende record de 500 millions d'euros et des enjeux importants pour la fabrication sur le sol américain.LE DEBRIEF TRANSATLANTIQUE- Avec Bruno Guglielminetti, retour sur les dernières avancées des chatbots comme Claude et Gemini, et leurs implications dans notre quotidien.- Discussion sur la menace supposée de l'IA face à l'humanité, notamment à travers des exemples de réactions inattendues d'IA comme Opus 4 face à des menaces.- Une vidéo historique générée par IA sur instruction d'un service gouvernemental bourrée de bugs anachroniques (oups, la boulette !) (ici).L'INNOVATION DE LA SEMAINE- Un tatouage connecté innovant, capable de détecter la charge mentale. Une révolution dans la mesure du stress et son application dans des milieux critiques tels que l'aviation et la médecine (source).LES INTERVIEWS DE LA SEMAINE- La fraude documentaire avec Marc de Beaucorps, fondateur de Finovox. Il aborde l'ampleur du phénomène en France, les types de documents falsifiés, et comment une technologie innovante peut aider à combattre ce fléau.-----------
Chaque mois, on débriefe les grands sujets tech du moment. Au sommaire : l'objet mystère d'OpenAI, les nouveautés IA décoiffantes de Google et Apple sous pression.Avec Free Pro, le meilleur de Free pour les entreprises.----------
Les chatbots comme ChatGPT ou Perplexity risquent-ils de supplanter les moteurs de recherche traditionnels ? Une étude répond en partie à cette interrogation.Dans cet épisode, je décrypte une étude approfondie menée par One Little Web, qui analyse deux années de données de trafic web mondial (2023-2025) pour comparer l'usage des moteurs de recherche classiques (Google, Bing...) et des chatbots (ChatGPT, Gemini, Copilot…). Résultat : le trafic des chatbots explose (+80 à +90 % de croissance annuelle), mais, pour autant, ils restent encore très loin derrière les moteurs traditionnels qui génèrent encore 34 fois plus de trafic.On découvre aussi dans cette étude que Google demeure ultra-dominant (près de 88 % de parts de marché), tout comme ChatGPT côté IA (66 %). Et pendant que certains acteurs historiques comme Yahoo peinent à suivre, d'autres comme DeepSeek ou Grok connaissent une croissance fulgurante.Plus qu'un remplacement, c'est donc une coexistence qui semble s'installer. On comprend mieux pourquoi les moteurs, Google en tête, cherchent à intégrer au maximum l'IA. Les utilisateurs mixent recherche traditionnelle et réponse directe. Voilà qui modifie progressivement notre rapport à la connaissance.
En partenariat avec CapgeminiL'intelligence artificielle est en train de transformer en profondeur la médecine et la recherche clinique. Matthieu Deboeuf-Rouchon, responsable de l'innovation chez Capgemini Engineering France, décrypte les bouleversements à l'œuvre dans le domaine de la santé, portés par les technologies d'IA générative, les données de santé et, demain, l'ordinateur quantique.Il explore comment l'IA permet déjà de personnaliser les traitements, d'optimiser les essais cliniques ou encore de prédire les effets secondaires grâce à l'analyse automatisée de données massives. Un focus particulier est donné au projet Endoscore, dédié au diagnostic de l'endométriose, ainsi qu'à la promesse de la médecine décentralisée, rendue possible par l'IA et les données synthétiques.-----------
L'IA décisionnelle arrive à grande vitesse… Sommes-nous prêts à l'affronter sans dépendre de technologies étrangères ? Christophe Grosbost, directeur stratégie de l'Innovation Makers Alliance (IMA), alerte sur l'urgence de renforcer l'autonomie stratégique de l'Europe face à l'essor des intelligences artificielles capables de prendre des décisions.Christophe Grosbost explore les dangers d'une dépendance excessive aux solutions américaines, les moyens concrets pour favoriser l'émergence de champions technologiques européens, et les freins persistants à une adoption massive des solutions souveraines dans les grandes entreprises. Il évoque aussi la nécessité d'une meilleure articulation entre les startups innovantes et les grands groupes, et la création d'un "bonus souveraineté" pour encourager l'achat de solutions européennes.-----------
L'arrivée d'OpenAI en France marque un tournant stratégique pour le géant de l'intelligence artificielle. Arnaud Fournier, responsable du tout nouveau bureau parisien d'OpenAI, revient sur les raisons de cette implantation, la mission de l'entreprise et sa vision du futur de l'IA.De ChatGPT aux agents intelligents, en passant par les partenariats avec Sanofi, Orange ou Pigment, Arnaud Fournier détaille la manière dont OpenAI travaille au plus près des entreprises françaises et du grand public. Il aborde aussi les grands enjeux technologiques actuels : hallucinations, AGI, automatisation, robotique et évolution du moteur de recherche.-----------
La keynote Google I/O 2025 a marqué un tournant décisif : Gemini est partout, Android quasiment absent, et l'intelligence artificielle prend le contrôle. ------ Cette semaine dans le Debrief Transat, on revient avec Bruno Guglielminetti sur les annonces majeures de Google, du moteur de recherche boosté à l'IA (AI Overviews) aux lunettes connectées nouvelle génération, en passant par des traductions en temps réel bluffantes sur Google Meet et de l'IA Veo 3 capable de générer des séquences vidéo et audio d'un réalisme époustouflant.Nous évoquons aussi les inquiétudes liées à la captation des contenus par l'IA, l'absence de certaines fonctionnalités en France pour des raisons réglementaires, et l'avenir du journalisme à l'heure des vidéos générées par IA à partir d'un simple prompt. Bien sûr, on s'intéresse aussi à l'étonnante alliance entre Sam Altman et Jony Ive en vue d'inventer un nouveau « iPhone sans écran ». Pourquoi cet objet mystère ?En deuxième partie d'émission, tour d'horizon des sujets traités cette semaine dans nos podcasts respectifs : IA dans l'éducation, design conversationnel, Facebook comme nouveau média, souveraineté numérique européenne, IA et santé… et arrivée d'OpenAI à Paris.-----------
OpenAI s'allie à l'ex-designer star d'Apple, Johnny Ive, pour créer un mystérieux objet connecté sans écran, censé réinventer notre rapport à la technologie — un projet à 6,5 milliards de dollars qui affole déjà la planète tech.Découvrez Frogans, l'innovation française qui veut réinventer le Web [Partenariat]------------L'ACTU DE LA SEMAINE- OpenAI, sous la direction de Sam Altman, annonce une collaboration avec Jonathan Ive, ancien designer d'Apple, pour développer un mystérieux appareil connecté sans écran boosté à l'intelligence artificielle.- Google présente sa stratégie ambitieuse de déploiement de l'IA avec son système Gemini, à l'occasion de la conférence Google I/O.- A Taïwan, Nvidia et son PDG Jensen Huang fait le show au salon Computex.- Quantique : la start-up française Qandela fait met au point avec un ordinateur quantique photonique ultra-puissant- Une Tesla impressionne en circulant en mode autopiloté dans le centre de Paris.LE DEBRIEF TRANSATLANTIQUE- Avec Bruno Guglielminetti, on revient sur les annonces de Google les plus spectaculaires et on s'interroge sur le futur objet mystère promis par Sam Altman et Jonhatan Ive. LES INTERVIEWS DE LA SEMAINE- Arnaud Fournier, directeur d'OpenAI en France, est l'invité de Monde Numérique ! Il présente la vision d'OpenAI dans l'hexagone et son projet de rendre l'IA accessible à tous, y compris à travers de nouveaux agents autonomes.- Christophe Grosbost de l'Innovation Makers Alliance présente 33 recommandations pour renforcer la souveraineté numérique en France, évoquant les risques liés à la dépendance technologique.- Mathieu Deboeuf-Rouchon, de Capgemini, évoque l'apport de l'IA dans le secteur de la santé, notamment dans les essais cliniques, illustrant comment l'IA peut accélérer les recherches en santé [PARTENARIAT].-----------
Faut-il interdire les réseaux sociaux aux moins de 15 ans ? C'est le souhait de la secrétaire d'État au Numérique, Clara Chappaz, qui relance le débat sur la protection des mineurs en ligne. Mais malgré les lois déjà en vigueur, l'application concrète de cette interdiction se heurte à d'importants obstacles techniques, juridiques et éthiques.RGPD, majorité numérique, contrôle parental, vérification d'âge par IA ou carte bancaire… rien ne semble vraiment fonctionner. L'ARCOM propose bien la piste du “double anonymat”, mais sa mise en œuvre reste complexe.Les plateformes comme TikTok ou Instagram s'en remettent aux opérateurs ou aux stores pour prendre la responsabilité. Et pendant ce temps, la France tente de faire bouger les lignes au niveau européen, via le DSA. Un feuilleton numérique aux airs de patate chaude.-----------
Quel est le quotidien d'un ingénieur français chez Meta à New York ? Jeune ingénieur au parcours international, Tommy Tran partage son expérience dans l'univers ultra-compétitif de la tech américaine, entre réalité augmentée, intelligence artificielle et culture d'entreprise.Passé par Dauphine, Polytechnique et HEC, Tommy a d'abord rejoint Meta à Londres, avant de poser ses valises à New York. Il revient sur son parcours, ses missions chez Meta – de Reality Labs à l'infrastructure IA – et sa brève incursion dans une startup en hypercroissance, Ramp. Il évoque également la vie à New York, la dynamique entre ingénieurs français expatriés, et ce que la culture tech américaine permet qu'on ne trouve pas (encore) en France.-----------
Cet épisode spécial et expérimental a été entièrement généré par l'application NotebookLM de Google. Il résume les annonces faites lors de sa conférence I/O 2025. ——————Gemini, la famille de modèles d'IA maison, s'infiltre désormais dans l'ensemble des produits du géant américain avec une promesse : rendre l'IA plus « agentique », plus contextuelle et plus personnelle.Parmi les nouveautés phares : un moteur de recherche repensé avec des capacités d'analyse multi-étapes (Curie Fanout, Deep Search), une interface « Search Live » inspirée du projet Astra pour interagir avec le monde réel, ou encore des agents capables d'agir en notre nom, comme le fameux « Project Mariner ». Du côté de la création de contenu, Google muscle ses outils avec VO3 (génération vidéo + audio) et Imagen 4 (images de haute qualité, texte intégré), sans oublier Flow, un assistant de storyboarding narratif, et Iria 2 pour la musique.Le tout accompagné d'un effort de transparence avec le marquage SynthID et un détecteur d'IA générative. Google pousse aussi les limites de la communication avec Beam, une visio en 3D immersive, et la traduction simultanée dans Meet.Ces innovations montrent une IA plus puissante, mais aussi plus intrusive. Attention : cet épisode généré par IA peut comporter des imprécisions ou des lacunes.Pour en savoir plus sur Google NotebookLM, écoutez l'épisode spécial de Monde Numérique : https://audmns.com/nDfxBNl-----------