Le podcast tech de Jérôme Colombain, journaliste spécialiste des technologies. Des news, des interviews de personnalités et des reportages sur les innovations et les phénomènes qui changent nos vies, pour mieux comprendre l'évolution de notre monde numérique. Bonne écoute !

Amazon équipe ses livreurs de lunettes AR et met des robots partout, OpenAI lance son navigateur Atlas propulsé par l'IA qui s'appuie sur ChatGPT, Apple réduit la production de l'iPhone Air malgré des atouts indéniables.Avec Bruno Guglielminetti (Mon Carnet)Amazon : lunettes connectées et robots tous azimutsAmazon développe actuellement des lunettes intelligentes pour ses livreurs ; ces dispositifs permettent de scanner des paquets, de guider le livreur dans son trajet à pied, tout en communiquant avec la centrale logistique. Amazon présente aussi de nouveaux systèmes robotisés dans ses entrepôts, alliant bras robotisés et intelligence artificielle pour manipuler tous types de colis sur une même ligne. Un article du New York Times évoque la suppression de 600 00 emplois humains au profit des robots; la direction d'Amazon s'explique.OpenAI lance Atlas, un navigateur révolutionnaire à base d'IAOpenAI présente ChatGPT Atlas : un navigateur basé sur ChatGPT, d'abord sur macOS, avec mode agent pour automatiser certaines tâches (faire des courses, naviguer, remplir des formulaires). Ce lancement marque une nouvelle bataille face à Google Chrome et réclame de nouvelles réflexions sur la sécurité et les usages.L'iPhone Air peine à séduire… sauf certains influenceurs ?Apple diminue la production de l'iPhone Air face à des ventes jugées faibles, tout en conservant un design fin et des performances correctes. Pour ma part, après une quinzaine de jours d'usage, je vois un smartphone de niche mais cohérent. L'article complet est sur Monde Numérique.Classement Tyto Tech 500 : les médias personnels à l'honneurLe palmarès Tyto Tech 500 met en lumière les influenceurs tech en Europe. Cette année, je suis flatté d'y figurer en 3ᵉ position, derrière Arthur Mensch et Xavier Niel. Un signal fort de la montée en puissance des médias personnels comme les podcasts, blogs ou newsletters dans l'écosystème technologique.-----------♥️ Soutienhttps://donorbox.org/monde-numerique

Cette semaine : en direct de San Francisco, immersion dans les coulisses d'Amazon, test grandeur nature des taxis autonomes Waymo, discussion (sérieuse et débridée) sur les robots humanoïdes et questionnement sur le retard d'Apple en intelligence artificielle. Sans oublier l'arrivée remarquée de Free dans la télé connectée.Avec François Sorel (Tech&Co) et Bruno Guglielminetti (Mon Carnet)

Cette semaine : navigateur IA Atlas, panne massive AWS, l'IA à la française chez Kyutai, casque Samsung XR, test de l'iPhone Air.

Une pétition internationale relance le débat sur les dangers d'une super-intelligence artificielle. Faut-il vraiment appuyer sur le frein ?Des centaines de personnalités — scientifiques, politiques, mais aussi célébrités — réclament un moratoire sur le développement des systèmes d'IA les plus avancés. Mais Dans cet édito, je reviens sur les arguments avancés par les signataires et j'examine, point par point, les menaces réelles ou supposées :L'hypothèse d'une IA « à la Terminator » capable de dominer l'humanité.Les usages malveillants ou déviants : désinformation, cybercriminalité, surveillance massive.Les biais, les dérives psychologiques et la perte d'esprit critique.L'impact environnemental et social d'un déploiement massif de l'IA.Face à ces inquiétudes, la question centrale demeure : faut-il ralentir la recherche ou au contraire accélérer pour mieux comprendre et maîtriser ces outils ?-----------♥️ Soutienhttps://donorbox.org/monde-numerique

À l'heure où les plateformes de streaming dominent nos écrans, Free tente un pari audacieux : redonner ses lettres de noblesse à la télévision traditionnelle. Avec Free TV, l'opérateur propose de regarder gratuitement plus de 170 chaînes – dont 16 de la TNT – sans antenne ni abonnement à un fournisseur d'accès.Une manière de simplifier l'accès à la télé de flux, devenue un casse-tête à l'ère des applications et des interfaces complexes. Mais derrière cette innovation, Xavier Niel joue aussi une carte stratégique : celle du modèle FAST (Free Ad Supported Streaming Television), qui combine gratuité et publicité.Entre coup de com' malin et réelle volonté de simplifier la vie des téléspectateurs, Free TV illustre une tendance de fond : la télé linéaire tente de se réinventer face aux géants du streaming.

L'intelligence artificielle consomme une énergie colossale. Pour faire tourner leurs data centers, les géants du numérique — Microsoft, Google, Amazon — se tournent vers… le nucléaire. Julien Villeret, directeur de l'innovation d'EDF.En partenariat avec EDFÀ l'occasion du World Nuclear Exhibition, il revient sur les innovations qui révolutionnent la filière et sur le rôle central que le nucléaire est appelé à jouer dans la transition énergétique et le développement de l'IA.

Le GITEX de Dubaï est une véritable vitrine des ambitions technologiques du Moyen-Orient. On examine les tendances 2025 avec le cabine Niji, spécialisé dans la transformation numérique.Florent Roulier, responsable innovation chez NijiQu'est-ce qui distingue le GITEX de Dubaï du CES de Las Vegas ?Le GITEX, c'est un salon d'une ampleur impressionnante : plus de 6 800 exposants venus du monde entier. Contrairement au CES, qui concentre surtout les États-Unis, l'Europe et quelques dragons asiatiques, le GITEX rassemble des pays souvent absents de Las Vegas — la Chine, l'Inde, la Russie, l'Amérique du Sud ou encore les pays d'Asie centrale. Cette diversité offre une vision réellement globale de l'innovation. Les Émirats, qui organisent l'événement, y montrent aussi leurs ambitions : devenir un leader mondial de l'intelligence artificielle.L'intelligence artificielle est partout. Quelle tendance vous a le plus marqué ?Sans surprise, l'IA est omniprésente, mais ce qui m'a frappé cette année, c'est la montée en puissance des agents autonomes, qu'on appelle “agentic AI”. Ces IA ne se contentent plus de dialoguer : elles prennent des décisions seules, gèrent des processus complets. On a vu des démonstrations où plusieurs agents collaborent pour traiter des réclamations clients ou gérer des opérations internes sans intervention humaine. Cela montre à quel point les entreprises se préparent à intégrer des IA véritablement actrices de leurs processus.Dubaï est souvent citée comme une ville ultra-connectée. Qu'avez-vous observé en matière de services publics ?Les Émirats poussent très loin l'automatisation. On y trouve déjà des commissariats 100 % automatisés, ouverts 24h/24, capables d'enregistrer une plainte ou de mettre un citoyen en relation vidéo avec un agent à distance. L'aéroport de Dubaï, lui, expérimente la reconnaissance faciale à grande échelle : les voyageurs peuvent passer les contrôles sans sortir leur passeport. Et dans la rue, des véhicules de police autonomes patrouillent déjà, épaulés par des systèmes de vidéoprotection alimentés par l'IA. Cette automatisation s'appuie sur un haut niveau de confiance et de respect des règles : ici, personne ne songerait à dégrader un véhicule de police.-----------♥️ Soutienhttps://donorbox.org/monde-numerique

Cette semaine, on franchit une nouvelle étape dans la course effrénée à l'intelligence artificielle générative. Les géants de la tech – Google, OpenAI, Microsoft – rivalisent d'audace avec des outils toujours plus puissants, au point de brouiller définitivement la frontière entre réel et artificiel. Un Rubicon est franchi.Dans ce nouvel épisode du Debrief Transat, nous analysons la multiplication des applications d'IA générative de vidéo et d'image : les annonces de Google avec VEO 3.1, celles de Microsoft avec MAI-Image 1, et la manière dont Sora (OpenAI) est en train d'échapper à son propre enclos. Alors que les filigranes disparaissent et que les vidéos truquées inondent les réseaux, la menace géopolitique grandit : désinformation, manipulation, propagande... L'Europe est en première ligne.Nous parlons également :De l'arrivée des podcasts vidéo sur Netflix grâce à un partenariat avec Spotify : offensive stratégique pour contrer YouTube ?Du mécontentement grandissant vis-à-vis des GAFAM en Europe et du retour en grâce du logiciel libre : plusieurs administrations (Lyon, Schleswig-Holstein…) basculent vers Linux.De l'effet domino du retrait de Windows 10 sur les parcs informatiques publics.Et de Pixxle Places, une alternative française aux plateformes américaines pour la valorisation locale des contenus.-----------♥️ Soutienhttps://donorbox.org/monde-numerique

Cette semaine : les logiciels Microsoft délaissé en Europe, les vidéos deepfake s'emballent, ChatGPT plus permissif, nouveaux produits Apple M5, et immersion dans les villes intelligentes du futur à Dubaï.

Alors que le Français Philippe Aghion vient de recevoir le prix Nobel d'économie, il est temps de se pencher sur une question essentielle : qu'est-ce que l'innovation, et à quoi sert-elle vraiment ?L'innovation, moteur de croissance selon Philippe AghionPour Philippe Aghion, tout juste couronné du prix Nobel d'économie, la croissance durable ne repose ni sur le capital ni sur les ressources naturelles, mais sur l'innovation. Dans la lignée de Schumpeter, il voit dans la destruction créatrice — ce mouvement par lequel les nouvelles idées remplacent les anciennes — la clé du progrès économique et social. Mais encore faut-il savoir ce qu'on entend par innovation, et surtout comment une société choisit de la cultiver.Innover, ce n'est pas inventerOn confond souvent invention et innovation. Une invention, c'est la naissance d'une idée ou d'une technologie nouvelle — comme l'ampoule d'Edison. L'innovation, elle, transforme l'existant pour créer plus de valeur et de sens. L'imprimerie, Internet ou encore l'intelligence artificielle en sont les meilleurs exemples : ce ne sont pas de simples trouvailles, mais des révolutions d'usages qui changent durablement nos sociétés.Le progrès… et le désordreL'innovation, c'est aussi le désordre organisé. Chaque rupture technologique détruit des métiers avant d'en créer de nouveaux : c'est la fameuse destruction créatrice décrite par Schumpeter et revisitée par Philippe Aghion. Aujourd'hui, l'innovation algorithmique bouleverse non seulement l'économie, mais aussi nos relations sociales et nos imaginaires. Elle est devenue une force de transformation à l'échelle mondiale.La France, entre prudence et paralysiePendant que la Chine automatise ses ports et que d'autres pays testent les taxis autonomes, la France se perd dans la régulation et la peur du risque. Notre culture du principe de précaution bride l'audace et l'expérimentation. Pour innover, il faut oser. Replacer la science, la formation et la confiance dans l'avenir au cœur du projet collectif, comme le suggère Philippe Aghion, est plus que jamais une urgence.-----------♥️ Soutienhttps://donorbox.org/monde-numerique

Et si on faisait une pause pour parler de vous, les auditeurs de Monde Numérique ? Dans cet épisode spécial, je partage les résultats du grand sondage réalisé du 19 septembre au 5 octobre : profil des auditeurs, habitudes d'écoute, sujets préférés, attentes, critiques constructives…On y parle aussi des coulisses du podcast : les formats, la pub, les interviews en partenariat, l'usage de l'IA et les pistes d'amélioration pour l'avenir. Un épisode transparent, introspectif et convivial — bref, un vrai “monde numérique vu de l'intérieur”.

Faut-il forcément être utile pour exister ? C'est la question que pose Olivier Mével, fondateur de la maison d'édition d'objets Multiplié, avec sa nouvelle création baptisée La Machine : un petit cube électronique qui, lorsqu'on l'allume, s'éteint aussitôt. Un gadget aussi absurde que fascinant, héritier d'une invention de Marvin Minsky et Claude Shannon, pionniers de l'intelligence artificielle dans les années 1950.Dans cet épisode, Olivier Mével revient sur la genèse de ce projet singulier, son lien avec l'histoire de l'informatique, mais aussi sur la place de la poésie et de l'inutile dans un monde technologique obsédé par la performance.Fabriquée en France, La Machine revendique son inutilité comme une forme de résistance joyeuse face à la high-tech anxiogène : « être utile ne sert à rien ».

Et si l'intelligence artificielle risquait de nous rendre paresseux ? Dans son nouvel essai Le paradoxe du tapis roulant, Marion Carré, entrepreneuse dans l'IA et cofondatrice d'Ask Mona, invite à repenser notre rapport à ces technologies.Pour elle, l'IA n'est pas condamnée à appauvrir notre réflexion : tout dépend de la manière dont nous l'utilisons. L'enjeu n'est pas de rejeter l'IA, mais d'apprendre à l'utiliser de façon éclairée, pour qu'elle renforce notre créativité plutôt que de la remplacer.Dans cet épisode, nous parlons de :La métaphore du “tapis roulant” : une IA qui nous fait avancer sans effort, mais dans la même direction que tout le monde.La nécessité de rester “aux commandes” de nos usages numériques.Comment éviter la “paresse intellectuelle” à l'ère de l'IA générative.L'impact sur l'éducation et la formation : pourquoi il faut repenser la pédagogie face à Chat GPT.Et cette question essentielle : comment transformer l'IA en “tapis de course” pour muscler notre réflexion ?-----------♥️ Soutienhttps://donorbox.org/monde-numerique

Alors que ChatGPT s'ouvre aux services tiers et prend des allures de « super app », Google déclenche la polémique en privant la France de son nouveau mode IA. Avec Bruno Guglielminetti.

Cette semaine : les humanoïdes domestiques frappent à la porte avec le robot Figure 03, OpenAI veut transformer ChatGPT en interface du futur, la France toujours privée d'innovations Google, et une carte à puce post-quantique. Sans oublier l'IA qui nous rend paresseux selon Marion Carré, et un gadget totalement inutile donc indispensable signé Olivier Mével.

Un texte explosif secoue Bruxelles : le projet “Chat Control”, qui doit être examiné le 14 octobre par la Commission européenne, prévoit de scanner les messages privés sur WhatsApp, Signal, Messenger ou Telegram pour détecter les contenus pédopornographiques. Mais la méthode soulève une onde de choc : pour fonctionner, le dispositif impliquerait l'installation d'un logiciel espion capable d'analyser les messages avant même leur envoi.Les défenseurs des libertés numériques crient à la surveillance de masse, évoquant une atteinte directe à la confidentialité des communications et au droit fondamental à la vie privée. Le texte divise profondément les États membres : l'Allemagne, les Pays-Bas ou la Belgique s'y opposent, tandis que d'autres pays, dont la France, restent plus nuancés.Entre protection des enfants et risque de dérive autoritaire, “Chat Control” illustre parfaitement le dilemme européen : jusqu'où peut-on aller pour garantir la sécurité sans sacrifier nos libertés ?-----------♥️ Soutienhttps://donorbox.org/monde-numerique

OpenAI franchit une nouvelle étape en transformant ChatGPT en véritable plateforme applicative. Annoncée lors du Dev Day du 6 octobre, cette évolution pourrait bouleverser notre manière d'interagir avec les services en ligne, en intégrant des applications comme Spotify, Canva ou Booking directement dans l'interface de ChatGPT.Ce qu'il faut retenir :Le modèle de ChatGPT évolue : il ne s'agit plus seulement de répondre à des questions, mais d'exécuter des tâches concrètes via des applications tierces intégrées. À la manière de l'App Store d'Apple, OpenAI entend créer un écosystème complet au sein de ChatGPT.Grâce à des kits de développement (SDK) fournis aux développeurs, des services comme Spotify, Canva, Booking ou encore TripAdvisor pourront interagir nativement avec l'utilisateur via l'interface du chatbot. Objectif : permettre aux utilisateurs de créer une playlist, réserver un hôtel ou générer des slides sans quitter ChatGPT.Ce mouvement stratégique pourrait marquer un tournant majeur dans l'histoire du web. Certains y voient les prémices d'un « navigateur conversationnel » susceptible de concurrencer les smartphones ou les moteurs de recherche traditionnels. Cette ambition s'accompagne d'investissements colossaux, notamment dans les infrastructures (achat massif de puces Nvidia et partenariat avec AMD) pour supporter cette vision à long terme.Mais la stratégie n'est pas sans risques : perte de contrôle pour les éditeurs, dépendance à la plateforme, enjeux commerciaux… Un modèle qui rappelle les débuts de Facebook ou d'Apple, avec des succès… et des échecs.-----------♥️ Soutienhttps://donorbox.org/monde-numerique

L'intelligence artificielle a un coût énergétique colossal. Derrière les prouesses des modèles génératifs, des data centers engloutissent toujours plus d'électricité et de ressources matérielles. Faut-il s'en inquiéter ? Peut-on rendre l'IA plus frugale ? Ludovic Moulard, directeur développement durable chez Fifty-five, cabinet de conseil spécialisé dans la data et partenaire du Shift Project, décrypte le rapport alarmant sur la soutenabilité de l'IA. Il explique comment la croissance exponentielle des usages met en tension les réseaux électriques, crée des conflits d'usage locaux — et risque de compromettre la transition énergétique.➡️ Au programme :Pourquoi la consommation énergétique des data centers va exploser d'ici 2035Le risque de dépendance accrue aux énergies fossilesL'exemple de l'Irlande, victime de sa “data centerisation”Comment concevoir des IA plus sobres et des usages plus responsablesLes bonnes pratiques pour “prompter à l'économie”Et pourquoi, selon Ludovic Moulard, l'enjeu n'est pas de culpabiliser mais d'apprendre à mieux utiliser l'IA-----------♥️ Soutienhttps://donorbox.org/monde-numerique

Et si l'intelligence artificielle devenait l'assistante idéale des praticiens de santé ? Frédéric Valette, cofondateur de Markus Santé, présente son IA “super secrétaire” destinée à soulager les kinés, orthophonistes, médecins ou diététiciens de leurs tâches administratives.Frédéric Valette explique comment Markus, un agent conversationnel basé sur les grands modèles de langage (GPT, Gemini, etc.), permet de rédiger automatiquement bilans, courriers et comptes rendus médicaux, tout en respectant le cadre réglementaire français et la protection des données de santé (HDS, RGPD).

OpenAI bouleverse à nouveau les usages de l'IA avec Sora 2, une application de génération vidéo devenue réseau social. Une nouvelle ère s'ouvre : celle des deepfakes assumés et partagés en boucle.Avec Bruno Guglielminetti (Mon Carnet, Montréal).➡️ Au programme :Sora 2, entre prouesse technologique et réseau social : Des vidéos bluffantes, une qualité sonore améliorée, et une mécanique inédite façon TikTok... mais peuplée uniquement de deepfakes. OpenAI ouvre-t-il la voie à un Internet encore plus virtuel ?Les questions éthiques : Peut-on rire d'un monde où plus rien n'est vrai ? L'accès restreint à la plateforme suffit-il à éviter les dérives ?Les données personnelles en jeu : En échange de la création de vidéos personnalisées, les utilisateurs donnent leur visage et leur voix. Pour OpenAI, une mine d'or pour l'entraînement de ses modèles.Tilly, l'actrice 100 % IA : Une figure virtuelle qui suscite autant la fascination que la colère à Hollywood. L'industrie du cinéma est-elle prête pour ce virage ?Tensions autour du streaming : Paramount + Warner contre Netflix ? Les grandes manœuvres s'accélèrent.L'IA au service de la santé : Focus sur Marcus Santé, une startup française qui automatise les tâches administratives dans les cabinets médicaux.Le poids écologique de l'IA : Un rapport français tire la sonnette d'alarme sur la consommation électrique exponentielle liée aux modèles d'IA.-----------♥️ Soutienhttps://donorbox.org/monde-numerique

Cette semaine : Sora 2, le nouvel outil de génération vidéo d'OpenAI, pousse les limites du réalisme… et donne naissance à un réseau social de deepfakes. À Hollywood, une actrice virtuelle affole les professionnels du cinéma. Et pendant ce temps, un rapport du Shift Project alerte sur l'explosion énergétique liée à l'IA.

L'Europe devient peu à peu une zone où les nouveautés technologiques arrivent en retard, voire pas du tout. Entre Apple Intelligence, Meta AI ou encore certaines fonctions de Google, les innovations américaines sont de plus en plus bloquées aux frontières européennes.En cause : la réglementation du vieux continent. Le DMA, le DSA ou encore l'IA Act ont pour objectif de protéger les citoyens et d'assurer une concurrence équitable. Mais en retour, les géants de la Silicon Valley préfèrent retarder, adapter, voire abandonner leurs lancements européens.Résultat : un bras de fer qui laisse les consommateurs sur le carreau, et qui pose une question cruciale : l'Europe est-elle en train de se transformer en forteresse numérique, au risque de décrocher dans la course mondiale à l'innovation ?-----------♥️ Soutienhttps://donorbox.org/monde-numerique

Qonto, la néobanque devenue partenaire incontournable des PME et indépendants, repense en profondeur la gestion financière des entreprises. Aymeric Augustin, directeur technique de Qonto, explique comment la dématérialisation, l'automatisation et l'intelligence artificielle transforment le quotidien des entrepreneurs.En partenariat avec QontoLoin des démarches fastidieuses et des tickets de caisse à conserver, Qonto propose une approche fluide et dématérialisée : photographier une note de frais suffit pour qu'elle soit intégrée et certifiée électroniquement, tandis que les factures sont synchronisées et suivies en temps réel. Résultat : une charge mentale réduite et un gain de temps considérable pour les dirigeants, qui peuvent se concentrer sur leur cœur de métier.L'intelligence artificielle joue un rôle central dans cette transformation. Elle permet d'automatiser la lecture et le traitement de documents financiers, mais aussi d'améliorer l'expérience utilisateur grâce à des services personnalisés. Chez Qonto, l'IA sert aussi bien à générer des logos pour les jeunes entreprises qu'à répondre instantanément aux questions fréquentes des clients. Dans certains cas, le chatbot IA obtient même de meilleurs taux de satisfaction que les conseillers humains, preuve de son efficacité lorsqu'il s'agit de fournir des réponses rapides et précises.Au programme de l'interview :Comment Qonto est passé du simple compte pro à une véritable plateforme de gestion financière.Les usages concrets : notes de frais dématérialisées, trésorerie en temps réel, facturation électronique.L'apport de l'intelligence artificielle : de la lecture automatisée des factures à l'assistance client, en passant par des fonctionnalités inédites comme la génération de logos.La cybersécurité vue de l'intérieur : protéger les clients sans alourdir leur expérience.Les prochaines étapes : paiements instantanés, extension des services de crédit et avenir de la facture électronique.-----------♥️ Soutienhttps://donorbox.org/monde-numerique

Les agents intelligents, commencent à transformer les processus métiers dans les entreprises. Nicolas Gaudilliere, directeur Technologie et Innovation chez Capgemini Invent, explique comment les architectures multi-agents ouvrent la voie à une nouvelle ère de collaboration homme-machine. En partenariat avec CapgeminiAutomatisation, adaptabilité, interaction avec des systèmes externes : leur potentiel est immense, mais les défis sont tout aussi importants. De la banque aux télécoms, en passant par le support client, il détaille les cas d'usage les plus prometteurs, les gains déjà observés et les conditions pour réussir un passage à l'échelle.Nous évoquons également les enjeux cruciaux de sécurité et de gouvernance, sans lesquels cette révolution ne pourra s'ancrer durablement dans les organisations.Au programme :Qu'est-ce qu'un agent intelligent et en quoi diffère-t-il d'un simple chatbot ?Automatisation des processus métiers : exemples concrets dans la banque (KYC), les télécoms et le support client.Les architectures multi-agents : spécialisation, orchestration et collaboration avec l'humain.Les promesses de productivité (jusqu'à 30% de gain) et leurs limites actuelles.Les défis à relever : sécurité, intégration native, passage à l'échelle.L'adoption progressive par toutes les entreprises, des grands groupes aux PME.

L'intelligence artificielle connaît-elle une bulle financière sur le point d'éclater, à l'image de celle d'Internet en 2000 ? Pour Luc Julia, figure majeure de l'IA installé dans la Silicon Valley depuis vingt ans, la réponse est claire : oui, car l'excitation autour des IA génératives a atteint des sommets irrationnels. Contenu de l'interview :L'excitation autour des IA génératives rappelle la bulle Internet des années 2000.Les dangers de survalorisations insoutenables pour certaines startups.L'émergence d'une IA plus frugale et spécialisée : les « IA agentiques ».Et aussi : Nouvelle taxe à 100 000 dollars sur les visas H-1B des travailleurs étrangers aux Etats-Unis : quelles conséquences pour les entreprises de la tech ?

Dans cet épisode spécial Debrief Transat, direction Montréal, où Bruno Guglielminetti couvre l'événement All In, grand rassemblement canadien dédié à l'intelligence artificielle.Au programme : un mélange de conférences, de démonstrations et de rencontres entre acteurs publics et privés. Dans les allées du salon, plus de 6 000 participants, une présence remarquée des Émirats arabes unis — ultra-numérisés — et des échanges nourris sur l'avenir de l'IA au Canada.Parmi les sujets qui dominent :La souveraineté numérique, désormais au cœur des discours politiques. Le Canada veut se doter de ses propres infrastructures technologiques, avec à la clé crédits d'impôt et milliards d'investissements annoncés.L'IA responsable, défendue avec conviction par le chercheur Yoshua Bengio et sa “Loi Zéro”, une initiative pour encadrer le développement éthique de l'intelligence artificielle.L'innovation concrète, notamment dans le domaine de la santé, avec une technologie impressionnante développée à Montréal : un dispositif capable d'analyser en temps réel des tissus cancéreux pendant une opération.On y croise aussi des investisseurs à l'affût, des start-ups en pleine démonstration et… une forte présence française !

Au programme : nouveaux iPhone, analyse du bras de fer Apple vs Commission européenne et lunettes connectées Met. Un épisode dense, passionné et sans langue de bois.Avec François Sorel, Bruno Guglielminetti et Emmanuel Torregano.iPhone Air : un virage stratégique pour Apple ?Le iPhone Air ultra-fin d'Apple est séduisant. Léger, élégant, bien pensé… mais aussi plus limité ? Entre prouesse technologique et compromis sur les specs, on débat à propos de cette nouvelle déclinaison de l'iPhone et de ce qu'elle annonce pour l'avenir de la gamme. Est-ce le nouveau standard ou une simple vitrine avant le futur iPhone pliant ?Traduction instantanée, DMA et AirPods 3 : Apple contre l'EuropeC'est le bras de fer du moment : certaines fonctionnalités des nouveaux produits Apple, comme la traduction en temps réel avec les AirPods 3, ne seront pas disponibles en Europe. La cause ? Le DMA. Apple hausse le ton contre de règlement européen sur les marchés numériques que la firme juge trop contraignant. La Commission européenne répond fermement. Que cache ce conflit ? Simple posture politique ou véritable clash transatlantique à venir ? Analyse détaillée d'un sujet explosif.Lunettes Meta : gadgets ou nouvelle ère numérique ?Les lunettes connectées Meta Ray-Ban Display mêlent réalité augmentée et intelligence artificielle. Gadget ou rupture technologique ? Design encore massif, autonomie perfectible, usage social incertain : tout est encore à inventer. Ce nouveau device va-t-il changer notre quotidien… ou finir au fond d'un tiroir ?Journalisme + IA : l'expérience Electron LibreEmmanuel Torregano dévoile les coulisses de son projet d'intelligence artificielle intégrée à son média Electron Libre. Codée avec l'aide de ChatGPT, cette IA permet de dialoguer avec l'ensemble des archives du site. Un projet pionnier qui ouvre de nouvelles perspectives pour l'information, entre assistant personnel et moteur de recherche intelligent. La promesse d'un nouveau canal pour le journalisme numérique.

Cette semaine : Apple vs DMA, cyberattaque SIM, salon All In à Montréal, Mistral au Canada, IA qui ment, fin des cookies, bulle IA et visas H-1B, agents intelligents, finances avec Qonto.

Alors qu'OpenAI annonce un film d'animation pour 2026, co-réalisé avec l'intelligence artificielle, la profession s'alarme : et si Critterz annonçait l'ère d'un cinéma sans humains ?En 2023, un court-métrage mystérieux apparaît sur YouTube : Critterz, des créatures poilues et mignonnes dans une forêt stylisée façon Pixar. Mais ce n'est pas Pixar : c'est OpenAI. Et ce n'est qu'un début.Un long-métrage est annoncé pour 2026, avec l'ambition de concourir dans les festivals. Réalisé à partir d'images générées par DALL·E, puis animées de manière classique, Critterz n'est pas un film "100% IA". L'écriture a été assistée par ChatGPT, mais ce sont encore des humains qui tiennent les manettes.Pourtant, la polémique enfle. Des professionnels dénoncent une menace pour la création et les emplois. Faut-il avoir peur ? Ce n'est pas la première fois que la technologie bouleverse l'industrie du cinéma — on l'a vu avec le montage numérique, les effets spéciaux ou encore l'arrivée du son.La véritable rupture ? Critterz coûtera cinq à dix fois moins cher qu'un film d'animation traditionnel… et pourra être produit en moins d'un an. C'est peut-être là que le bât blesse.Dans cet édito, je reviens sur ce cas emblématique qui cristallise toutes les inquiétudes autour de l'intelligence artificielle dans la création artistique.

Deepfake vidéo, phishing sur-mesure, vishing vocal… Les cybercriminels ne reculent devant rien pour piéger les collaborateurs d'entreprise. Et avec l'explosion de l'intelligence artificielle, ces attaques deviennent de plus en plus crédibles, ciblées, et dévastatrices. Arnaud Loubatière, directeur Europe du Sud de SoSafe, revient dans cet épisode sur les nouvelles formes d'ingénierie sociale.En partenariat avec SoSafeLoin d'être une simple question de pare-feu ou d'antivirus, la cybersécurité est aujourd'hui un enjeu humain. Dans cet entretien, Arnaud Loubatière explique pourquoi les hackers visent désormais directement les individus, à travers des attaques contextuelles, multicanales et psychologiquement bien ficelées. Il revient aussi sur les failles exploitées dans plusieurs affaires récentes : l'attaque contre Marks & Spencer via un sous-traitant, le vol massif de données chez les opérateurs télécoms, ou encore les détournements bancaires par simple changement d'IBAN.Face à cette menace invisible mais omniprésente, la solution passe par la sensibilisation, la formation continue et l'accompagnement intelligent des collaborateurs. Arnaud Loubatière décrit les outils que SoSafe déploie pour renforcer la vigilance et la posture cyber dans les entreprises, avec notamment un assistant IA intégré à la messagerie. L'enjeu est clair : transformer l'humain, souvent perçu comme le maillon faible, en première ligne de défense contre les cyberattaques de demain.Savoir plus : Tendances en cybercriminalité 2025

Le portefeuille électronique européen Wero fête son premier anniversaire avec plus de 43 millions d'utilisateurs. Ludovic Francesconi, responsable du développement de Wero, revient sur le lancement, les ambitions et les particularités de ce nouveau service de paiement mobile pensé par les banques européennes.Pensé comme une alternative souveraine aux géants américains du paiement, Wero mise sur l'intégration directe dans les applications bancaires, un système de transfert d'argent instantané de compte à compte, et un fort soutien des institutions publiques. Une stratégie qui semble porter ses fruits, avec une adoption rapide notamment en France et en Allemagne.L'application, née de la transformation de Paylib, est déjà utilisée quotidiennement pour les paiements de particulier à particulier (P2P), via mobile, email ou QR code. Le service est intégré dans les principales applications bancaires (sauf à ce jour la Banque Postale), ce qui facilite grandement son accès pour les clients.Dès 2026, Wero vise l'extension de ses usages au commerce en ligne (e-commerce), avec des partenaires de poids comme Leclerc, Air France ou encore des administrations publiques. L'ambition est aussi d'arriver en point de vente physique, d'abord via QR code, puis via NFC.Si la souveraineté européenne est un enjeu important, Ludovic Francesconi insiste sur l'expérience utilisateur, la simplicité, la gratuité pour les consommateurs et un coût réduit pour les commerçants. L'objectif est de faire de Wero une solution moderne, fluide et compétitive.Aujourd'hui disponible en France, Allemagne et Belgique, Wero prévoit de s'étendre aux Pays-Bas et au Luxembourg en 2026, représentant ainsi 75 % des paiements de la zone euro. L'international n'est pas exclu à long terme, mais la priorité reste le marché européen.

Et si les réseaux sociaux cessaient d'exploiter notre attention pour favoriser des échanges authentiques et respectueux ? C'est le pari audacieux de Republike, une nouvelle plateforme imaginée par Étienne de Sainte Marie, entrepreneur et philosophe de formation, lancé ce 23 septembre 2025. Republike entend proposer une alternative radicale à l'économie de l'attention. Fini les contenus polarisants mis en avant pour maximiser les clics : la plateforme récompense au contraire les comportements vertueux, basés sur le respect et la contribution. Les utilisateurs gagnent en visibilité (et bientôt en rémunération) selon un score de réputation mis à jour en temps réel, influencé par la modération participative et le ton des échanges.

Meta frappe fort avec ses nouvelles lunettes Ray-Ban Display, qui combinent réalité augmentée et intelligence artificielle, et s'accompagnent d'un étonnant bracelet neuronal. Mark Zuckerberg n'abandonne pas son rêve de metavers.Avec Bruno Guglielminetti (Mon Carnet).

Cette semaine : fin de Windows 10, sortie de iOS26, utilisations de ChatGPT, nouvelles lunettes Meta avec écran, Avatars dans Zoom, Republike réseau social éthique, porte-monnaie électronique européen Wero, cybercriminalité et manipulation mentale.

Meta franchit un cap avec ses nouvelles Ray-Ban Meta Display, premières lunettes grand public combinant intelligence artificielle et réalité augmentée, à l'aide d'un mini écran intégré qui projette des images directement devant vos yeux. Mark Zuckerberg poursuit son rêve de metavers.Présentées par Mark Zuckerberg, le patron de Meta, le 17 septembre 2025, les Ray-Ban Meta Display inaugurent une nouvelle ère pour l'informatique personnelle, avec un écran couleur intégré dans le verre, un assistant IA et un bracelet connecté pour interagir du bout des doigts.Un écran devant les yeuxLes Ray-Ban Meta Display embarquent un écran couleur invisible pour l'entourage, qui permet d'afficher messages, photos, appels vidéo ou itinéraires. L'assistant IA intégré permet de piloter les fonctions à la voix ou par gestes, notamment via un bracelet “neural band” détectant les mouvements de la main. Un véritable saut technologique pour Meta, qui parvient à miniaturiser des fonctionnalités de smartphone dans une paire de lunettes.Une alliance stratégique avec EssilorLuxotticaLe partenariat avec le géant de l'optique EssilorLuxottica s'impose comme un avantage décisif : maîtrise de la fabrication, distribution, design… Meta a trouvé le bon partenaire pour s'implanter durablement sur le marché de la tech portable. Un mariage audacieux mais désormais gagnant, entre la Silicon Valley et la lunetterie italienne.Le métavers n'est pas mortCe lancement s'inscrit dans la continuité du projet Orion, futur produit emblématique mêlant réalité augmentée et IA. Loin d'avoir enterré son rêve de métavers, Mark Zuckerberg le nourrit désormais à travers ces objets connectés. Comme la montre connectée hier, les lunettes pourraient bien devenir demain le cœur de notre vie numérique.

Le Premier ministre albanais a promu une IA baptisée Diella au poste de ministre des Marchés publics. Si elle était déjà utilisée sous forme de chatbot pour simplifier les démarches administratives, Diella devient désormais un visage politique officiel – virtuel, certes, mais au cœur du pouvoir.Derrière cette nomination, une promesse : celle d'une gouvernance plus transparente, débarrassée de la corruption qui gangrène les appels d'offres dans de nombreux pays. Une IA, par définition, n'a pas d'intérêts personnels, pas de tentation de s'enrichir. Voilà un argument séduisant pour un pays comme l'Albanie, en quête de respectabilité sur la scène européenne. Mais suffit-il d'être une machine pour être incorruptible ?Car très vite, les questions s'enchaînent. Quelles seront les prérogatives réelles de cette IA ? Prendra-t-elle seule des décisions ? Sur quels critères attribuera-t-elle les marchés publics ? Et surtout, pourra-t-elle être manipulée à l'insu de tous ? On le sait, une IA n'est jamais neutre : elle dépend de la qualité de ses données, de ses concepteurs, et peut très bien reproduire des biais humains… voire amplifier certaines dérives.

Et si l'intelligence artificielle devenait votre meilleure alliée pour réussir vos examens ? Jérémy Lambert, cofondateur de Koro AI, présente une plateforme innovante pensée pour aider les collégiens, lycéens et étudiants à mieux apprendre grâce à l'IA.Alors que ChatGPT est déjà largement utilisé – parfois de manière anarchique – par les élèves, Koro AI propose une alternative structurée et pédagogique, encadrée par des enseignants et pensée pour maximiser l'efficacité des révisions. Fiches de synthèse, quiz personnalisés, flashcards, chatbot cantonné aux cours… l'outil se présente comme un véritable assistant scolaire intelligent.

Et si la fiction permettait de mieux comprendre les enjeux du monde réel ? C'est le pari du recueil Haute Tension, une œuvre collective de science-fiction qui propose neuf récits se déroulant dans un monde post-transition énergétique. EDF a collaboré à ce projet éditorial en apportant son expertise en innovation et en prospectiveEn partenariat avec EDFDans cet épisode, Julien Villeret, directeur de l'innovation d'EDF, raconte comment est née cette initiative inédite mêlant rigueur scientifique et imagination littéraire. Une autre manière de penser l'avenir de l'énergie, de l'hydrogène blanc à la fusion nucléaire, en passant par la souveraineté énergétique ou les ambitions dévorantes des géants du numérique.

Apple lance un iPhone plus fin que jamais ainsi qu'une nouvelle Watch et de nouveaux Airpods mais... derrière les annonces, plusieurs déceptions.Avec Bruno Guglielminetti (Mon Carnet)

Cette semaine : couvre-feu numérique pour les mineurs, annonces d'Apple, ministre virtuel en Albanie, Mistral AI et ASML, un protocole Web "anti-scraping", IA à l'école et futur de l'énergie.

L'été a été noir sur le front de la cybersécurité. Benoît Grunemwald, expert cybersécurité, fait le point sur les dernières cybermenaces. Au programme : des attaques de grande ampleur, une nouvelle technique de piratage via de faux captchas, et l'émergence d'un ransomware boosté à l'intelligence artificielle.En partenariat avec ESETDerrière les fuites de données qui ont touché France Travail, Air France-KLM, Orange ou Bouygues Télécom, des techniques toujours plus sournoises : hameçonnage, infostealers, ingénierie sociale et compromission de comptes employés. Benoît Grunemwald lève le voile sur ces méthodes redoutables — y compris une arnaque inédite qui détourne les captchas pour pousser l'utilisateur à installer lui-même un logiciel malveillant via une simple ligne de commande.Nous parlons également de PromptLock, un ransomware de nouvelle génération capable de s'adapter en temps réel grâce à l'intelligence artificielle, rendant la détection et la prévention encore plus difficiles.

Jean-Paul Krivine, rédacteur en chef de la revue Science et Pseudo-Science, publiée par l'Association Française pour l'Information Scientifique, conteste les explications sur l'IA du dernier livre de Luc Julia. Querelle d'experts ou procès d'une certaine vulgarisation ?Jean-Paul Krivine adhère à la thèse de Luc Julia qui déconstruit les mythes autour de l'intelligence artificielle, mais il estime que le dernier livre de Luc Julia ("IA génératives, pas créatives") contient de nombreuses inexactitudes scientifiques. Dans cet entretien approfondi, mon invité explique :La différence entre IA symbolique et IA connexionniste, et pourquoi cette distinction est essentielle pour comprendre les outils actuels comme ChatGPT ;Pourquoi les hallucinations des IA génératives sont structurelles et non dues à une simple mauvaise qualité des données ;Comment Luc Julia confond, selon lui, paramètres et bases de données, et multiplie approximations et erreurs dans ses explications techniques ;Pourquoi il estime que ces confusions peuvent nuire au débat public, surtout lorsqu'elles sont reprises dans les médias ou au Sénat.Jean-Paul Krivine appelle à une plus grande rigueur dans la vulgarisation scientifique, surtout lorsqu'il s'agit d'alimenter les réflexions politiques sur l'intelligence artificielle.

Apple a dévoilé ce 9 septembre 2025 une salve de nouveautés lors de sa keynote annuelle. Au programme : un iPhone Air inédit au design ultra fin, des Apple Watch orientées santé avec tensiomètre, et des AirPods Pro capables de traduire en temps réel. Voici l'essentiel à retenir.iPhone Air : le choc visuelC'est la star du jour. L'iPhone Air affiche une épaisseur de seulement 5,6 mm et un poids plume de 145 grammes. Presque une feuille de papier. Apple revendique un bond technologique inédit, avec une puce A19 Pro, un écran 6,5 pouces et un châssis en titane. Malgré sa finesse extrême, l'autonomie atteindrait une journée complète. Il interroge sur sa robustesse (on se souvient du Bendgate de 2014). Ce modèle est proposé à partir de 1230 €. iPhone 17 : continuité haut de gammeLe reste de la gamme évolue sans surprise. L'iPhone 17 reprend le design précédent avec un écran 6,3 pouces plus lumineux et la technologie ProMotion 120 Hz généralisée. Recharge plus rapide, meilleure autonomie, nouveaux matériaux plus solides (Ceramic Shield 3). Côté Pro et Pro Max, on passe à un châssis en aluminium (meilleure dissipation thermique), un double capteur photo de 28 et 12 MP, et jusqu'à 2 To de stockage. L'autonomie atteint 39 heures. Mais le prix aussi s'envole : 2479 € pour le modèle maxé.Apple Watch : la santé en prioritéLa Series 7 introduit une fonctionnalité rare : la mesure de la tension artérielle, en plus de l'ECG, du suivi du sommeil et de l'apnée. L'Apple Watch Ultra 3 pousse encore plus loin : grand écran, 42 heures d'autonomie, connexion satellite pour les appels d'urgence. Un vrai accessoire médicalisé, toujours présenté à travers des témoignages de vie réelle, devenus la marque de fabrique d'Apple. Disponibilité annoncée : 19 septembre 2025.AirPods Pro 3 : les écouteurs deviennent intelligentsPas de changement de design, mais des évolutions marquantes. La traduction simultanée débarque enfin dans les AirPods. Une fonctionnalité longtemps fantasmée, difficile à concrétiser, mais désormais au programme. Les AirPods Pro 3 gagnent aussi en autonomie (8 heures), en qualité sonore (réduction de bruit améliorée) et intègrent des capteurs de fréquence cardiaque et de mouvement. Pour Apple, les écouteurs deviennent de véritables accessoires de suivi sportif et de bien-être. De quoi les rapprocher un peu plus… d'un assistant personnel intelligent.Et l'intelligence artificielle ?Étonnamment, peu de choses sur Apple Intelligence dans cette keynote. Le géant semble encore discret sur le sujet, même si toutes les nouveautés hardware pourraient, à terme, prendre tout leur sens grâce à une IA embarquée efficace.-----------♥️ Vous aimez ce podcast ? Soutenez-le !https://donorbox.org/monde-numerique

Qui a influencé réellement le mouvement du 10 septembre sur les réseaux sociaux ? Aurélie David, vice-présidente de Bloom, révèle les dessous d'une mobilisation en partie façonnée par des dynamiques invisibles.Récupération politique par les extrêmes, amplification artificielle des messages, fragmentation des revendications, bulles cognitives : les ressorts numériques du mouvement sont loin d'être spontanés. L'étude menée par Bloom met aussi en lumière le rôle croissant de l'intelligence artificielle, notamment via Grok sur X, devenu un acteur central dans la diffusion d'informations — ou de récits — autour de cette journée de mobilisation.Telegram, TikTok, influence des jeunes créateurs et montée d'un militantisme anti-système : cet épisode est une plongée dans les nouvelles formes d'action politique à l'ère des algorithmes. Une interview indispensable pour comprendre ce qui se joue en ligne… pendant que la rue gronde.-----------♥️ Vous aimez ce podcast ? Soutenez-le !https://donorbox.org/monde-numerique

Seules 10% des entreprises françaises ont déployé des solutions d'IA. Pour Salime Nassur, fondateur de Maars, elles ont pourtant tout à y gagner mais à condition de savoir s'y prendre. En partenariat avec l'évènement One to One IA & Experience client 2025Au sommaire de l'interview :Pourquoi toutes les entreprises peuvent tirer parti de l'IA, à commencer par des usages simples (comptes-rendus de réunion automatisés, tâches récurrentes, back-office).L'étude du MIT sur le faible ROI de l'IA est souvent mal interprétée : c'est surtout un problème d'exécution et d'accompagnement, pas d'outil.L'erreur classique : acheter des licences (ChatGPT, Claude, etc.) sans former ni expliquer les bénéfices — donc pas d'usage, pas de ROI.Le Shadow AI comme signal positif : les collaborateurs y trouvent de la valeur quand l'IT tarde ; comment canaliser ces usages « pirates ».Souveraineté numérique : idéal respectable, mais pragmatisme opérationnel oblige—les géants US gardent une avance (sécurité, fonctionnalités, cadence d'innovation).Plan de formation massif : l'IA générative n'est plus réservée aux ingénieurs ; former tous les pros devient stratégique (acculturation → compétences → usages).Compétences clés à développer : growth mindset, esprit critique, communication avec l'IA, adaptabilité.Impact social : automatisation des tâches, pression sur les postes (d'abord juniors), nécessité de cartographier les compétences et d'anticiper les trajectoires métiers.-----------♥️ Vous aimez ce podcast ? Soutenez-le !https://donorbox.org/monde-numerique

Dans cet épisode, nous revenons sur les tragiques suicides de plusieurs personnes après des échanges avec ChatGPT. OpenAI annonce des mesures de sécurité. Seront-elles efficaces ?Avec Bruno Guglielminetti, du podcast Mon Carnet de Montréal

Cette semaine : sanctions records pour Google, innovations à l'IFA, IA dans l'éducation, classement des chatbots menteurs, suicides liés à ChatGPT, psys assistés par IA, retard des entreprises françaises en IA, cyberattaques en hausse et manipulation sur les réseaux sociaux.

Elon Musk veut faire de Grok, son chatbot dopé à l'IA, un instrument d'influence idéologique. Mais lui-même a du mal à le contrôler.Dans cet édito, je reviens sur les mésaventures d'Elon Musk avec Grok, l'intelligence artificielle développée par sa société xAI et intégrée au réseau social X. Présenté comme un concurrent à ChatGPT, Grok est censé être politiquement neutre. Pourtant, malgré des ajustements répétés, il dérape régulièrement, alternant les biais politiques et allant jusqu'à encenser Adolf Hitler.Un article du New York Times révèle comment Musk tente désespérément de "recadrer" son chatbot à coups de mises à jour et d'instructions secrètes. Mais peut-on vraiment modeler une IA à son image ? Et surtout, que révèle cette quête de contrôle sur la vision idéologique d'Elon Musk ?-----------♥️ Vous aimez ce podcast ? Soutenez-le !https://donorbox.org/monde-numerique

Le verdict est tombé à Washington : Google conservera son intégrité. Le juge fédéral Amit Mehta, chargé du procès antitrust historique engagé contre la firme en 2020, a décidé de ne pas imposer le démantèlement du géant technologique. Chrome, Android et le reste de l'écosystème restent entre les mains de la maison mère. Une décision qui soulève autant de soulagement chez les investisseurs que d'interrogations sur la capacité des autorités à réguler les GAFAM.Tout en reconnaissant que Google est en situation de monopole et qu'il a abusé de cette position, le juge a choisi une approche pragmatique. Imposer la cession de produits stratégiques aurait, selon lui, désorganisé profondément le marché numérique, affaibli la qualité des services et créé un risque de chaos technologique. En toile de fond, c'est tout un écosystème — incluant Apple, Samsung ou encore Mozilla — qui dépend des accords commerciaux noués avec Google, notamment pour l'installation par défaut de son moteur de recherche.Mais cette décision n'est pas sans conséquences. Google devra désormais partager certaines données, notamment sur les requêtes de recherche, avec des concurrents comme Bing ou DuckDuckGo. Il lui sera également interdit de signer des contrats d'exclusivité empêchant l'installation d'autres moteurs de recherche sur les appareils et navigateurs.-----------♥️ Vous aimez ce podcast ? Soutenez-le !https://donorbox.org/monde-numerique

Peut-on réconcilier l'écriture manuscrite et la productivité numérique ? C'est le défi relevé par PaperSlate, une jeune entreprise française qui lance un tout nouveau bloc-notes numérique, à la croisée du papier et de l'intelligence artificielle. Dans cet épisode, je reçois Ruben Dahan, cofondateur de PaperSlate, qui nous présente ce produit innovant conçu pour les professionnels.Pensé comme un outil de travail à part entière, ce bloc-notes repose sur un écran e-ink, un stylet passif, et une interface minimaliste, le tout propulsé par un système Android ouvert. L'objectif ? Offrir un appareil sans distraction, capable de retranscrire automatiquement le texte manuscrit, mais aussi les formules mathématiques, diagrammes, et schémas, grâce à une couche d'intelligence artificielle.Dans cette interview, Ruben Dahan revient sur :La genèse du projet et son héritage familial issu de la liseuse française Bookeen.Les cas d'usage visés : professionnels nomades, avocats, notaires, architectes, enseignants…Les choix technologiques : écran e-ink rétroéclairé, compatibilité Google Play Store, stylet sans batterie.Les différences entre les deux modèles (standard et Pro), avec un positionnement tarifaire agressif.L'importance de concevoir un produit sans distraction, axé sur la productivité pure.Les fonctionnalités phares : export automatique vers le cloud, configuration personnalisée, service client réactif en français.-----------♥️ Vous aimez ce podcast ? Soutenez-le !https://donorbox.org/monde-numerique

Dans cet épisode du Debrief Transat, nous abordons les dérives tragiques de l'intelligence artificielle lorsqu'elle est utilisée sans garde-fous. À travers plusieurs cas récents, dont celui d'un adolescent californien incité au suicide par ChatGPT, nous questionnons la responsabilité des plateformes face à des utilisateurs vulnérables.Nous évoquons également un accord inédit entre l'entreprise Anthropic et des auteurs américains, qui marque un tournant dans la reconnaissance des droits d'auteur à l'ère de l'IA générative. Et enfin, retour sur l'émergence de l'IA “agentique” avec l'arrivée de Claude, le chatbot d'Anthropic, directement intégré dans Chrome.
