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Tout ce qu'il faut savoir dans le domaine de la Tech et d'Internet.

Choses à Savoir


    • Jun 5, 2025 LATEST EPISODE
    • weekdays NEW EPISODES
    • 2m AVG DURATION
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    ExtensionPedia : référence pour vérifier la sécurité des extensions de navigateur ?

    Play Episode Listen Later Jun 5, 2025 2:00


    On les installe souvent en un clic, sans trop y penser. Les extensions pour Chrome, Firefox ou Edge sont devenues des outils du quotidien. Mais derrière leur promesse de nous simplifier la vie, certaines cachent des pratiques douteuses : collecte abusive de données, arnaques à l'affiliation, voire logiciels malveillants. C'est pour faire la lumière sur ces risques que la société de cybersécurité LayerX vient de lancer un tout nouveau site : ExtensionPedia. Un nom qui claque et une ambition claire : devenir le Wikipédia des extensions.Dans une publication récente, LayerX présente cette plateforme comme une base de données dédiée à l'analyse des risques liés aux extensions de navigateur. On y retrouve les plugins les plus populaires, classés par catégories — intelligence artificielle, gestion de mots de passe, VPN, traduction, productivité... Plus de 200 000 extensions y sont référencées, avec une évaluation basée sur différents critères de sécurité et de confidentialité.ExtensionPedia propose notamment un score de risque global, une analyse des permissions demandées, et une estimation de la réputation de chaque extension. Une initiative louable, surtout face à l'opacité de certaines boutiques officielles. Mais la vraie question reste : les utilisateurs auront-ils le réflexe d'aller vérifier chaque extension avant de l'installer ? Rien n'est moins sûr. Car si l'outil est riche, il est aussi technique — et pourrait décourager les moins initiés. Reste à voir si cette plateforme saura s'imposer dans les habitudes numériques. En attendant, elle est d'ores et déjà accessible gratuitement en ligne. Pour les plus prudents, c'est sans doute un nouvel allié de poids.https://layerxsecurity.com/extensions/ Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Switch 2 : que révèle l'autopsie de la nouvelle console Nintendo ?

    Play Episode Listen Later Jun 4, 2025 2:07


    La Nintendo Switch 2 est officiellement disponible depuis début juin en France… Et déjà, certains n'ont pas attendu pour en découvrir les moindres rouages. La chaîne YouTube ProModding a publié une première vidéo de démontage de la console, dévoilant ses entrailles avec un luxe de détails, en attendant le verdict très attendu des experts en réparabilité d'iFixit.Verdict préliminaire ? La Switch 2 semble relativement facile à démonter. Quelques vis bien cachées, des loquets planqués sous les autocollants, et un peu de doigté pour déconnecter les nappes, mais un utilisateur aguerri peut la démonter en 15 minutes. Attention toutefois : l'opération annule la garantie constructeur, et la réparabilité n'évolue pas franchement par rapport à la première Switch.Malgré un démontage avant tout descriptif, le technicien de ProModding partage quelques observations notables. Les nouveaux Joy-Con, par exemple, tiennent mieux que les anciens… tout en conservant un léger jeu. La pâte thermique, elle, semble identique à celle utilisée dans la première génération. En revanche, la béquille arrière inquiète : jugée trop fragile, elle présenterait un « risque élevé de casse », notamment si l'on tente de la déployer d'un seul côté. En bonus, la vidéo dévoile également un gros plan de la nouvelle puce custom signée Nvidia, véritable cœur de la machine. Une plongée rare et rapide dans l'architecture de cette console à peine sortie. Mais pour une vraie évaluation de la réparabilité, il faudra patienter. iFixit devrait publier son analyse complète dans les prochains jours. Rappelons que la Switch première du nom avait vu sa note de réparabilité chuter de 8 à 4 sur 10, pénalisée par les défauts récurrents des Joy-Con. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    La CIA responsable d'un fiasco avec ses faux sites internet ?

    Play Episode Listen Later Jun 3, 2025 2:01


    Retour sur une affaire aussi discrète que troublante, qui en dit long sur les failles – parfois béantes – des grandes agences de renseignement. Pendant des années, la CIA a utilisé des sites Internet aux allures inoffensives comme canaux de communication secrets avec ses informateurs étrangers. Mais la méthode, aussi ingénieuse que risquée, a fini par coûter très cher.Parmi ces sites : une plateforme dédiée à Star Wars, un blog sur les sports extrêmes, un autre sur la musique brésilienne… L'idée ? Utiliser des interfaces anodines pour permettre à des sources humaines de se connecter à un réseau sécurisé via une simple manipulation, comme entrer un mot de passe dans une barre de recherche. Le procédé a fonctionné… jusqu'à ce qu'il ne soit détecté par les services iraniens au début des années 2010. Résultat : le réseau tombe, et en Chine, plus d'une vingtaine d'agents ou informateurs de la CIA sont arrêtés ou exécutés entre 2011 et 2012. Un fiasco que l'agence américaine s'est bien gardée d'ébruiter.Mais plus de dix ans plus tard, l'affaire rebondit. C'est un chercheur brésilien indépendant, Ciro Santilli, qui relance les investigations. Passionné d'espionnage, de politique chinoise et de cybersécurité, il remonte la piste grâce à des outils publics : Wayback Machine, viewdns.info, et même des bots Tor pour contourner les restrictions. Il découvre d'autres sites liés au même réseau, et révèle que des pays comme la France, l'Allemagne ou l'Espagne ont également été concernés. Santilli en tire une conclusion claire : ces canaux secrets révèlent les priorités géopolitiques de la CIA à l'époque, avec en tête, sans surprise, le Moyen-Orient. Il s'interroge aussi sur des pratiques plus récentes, évoquant des fermes à trolls financées par l'agence pour tenter de déstabiliser le régime chinois. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Musk a des plans démentiels pour SpaceX ?

    Play Episode Listen Later Jun 2, 2025 2:24


    Elon Musk l'assure : fini les distractions, l'heure est venue de se recentrer pleinement sur ses entreprises, et surtout sur SpaceX. Officiellement en retrait des questions gouvernementales, le milliardaire américain veut accélérer la cadence et faire entrer sa société — déjà valorisée à près de 350 milliards de dollars — dans une nouvelle ère.Première priorité : Starlink, la constellation de satellites internet. Musk promet une montée en puissance spectaculaire avec la fabrication de 5 000 satellites V3 par an, puis 10 000 à terme. Leurs performances seront démultipliées : des vitesses de téléchargement jusqu'à 1 térabit par seconde, soit dix fois plus que les modèles actuels. Mais qui dit puissance dit taille : chaque satellite aura la taille… d'un Boeing 737. Impossible à lancer avec une Falcon 9 : seul Starship, la méga-fusée maison, pourra les mettre en orbite. Et c'est justement sur Starship que se concentrent les efforts. Malgré plusieurs essais infructueux, Musk garde le cap. Il promet une avancée majeure dans les prochains mois : la récupération du second étage du vaisseau, après le succès partiel du booster Super Heavy. Une capacité cruciale pour rendre Starship entièrement réutilisable. Objectif final ? Réutiliser une fusée en seulement une heure, avec un retour d'orbite en 5 à 6 minutes, un ravitaillement express de 30 minutes… et un nouveau décollage dans la foulée.Autre défi technique : le transfert d'ergols en orbite, prévu pour 2026, indispensable pour viser la Lune ou Mars. Car la mission lunaire Artemis, dans laquelle Starship joue le rôle d'alunisseur, est toujours fixée à 2027… pour l'instant. Mais Elon Musk regarde plus loin. Mars reste son obsession. Il prévoit d'y envoyer des milliers de Starship, chargés de matériel, d'infrastructures, et bientôt… d'humains. Le grand plan ? Une production de masse, avec 1 000 Starship par an, et un premier envoi de cinq fusées dès 2026, contenant des robots humanoïdes Optimus, développés par Tesla. Un rêve fou ? Peut-être. Mais si l'on se fie à l'obsession et aux moyens déployés, l'ère spatiale façon Musk est bel et bien lancée. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Deepseek R1, meilleure IA du marché ?

    Play Episode Listen Later Jun 1, 2025 2:28


    Dans le grand bal mondial de l'intelligence artificielle, la Chine avance à pas mesurés, mais assurés. Et l'un de ses fers de lance, DeepSeek, vient de marquer un nouveau point. La start-up, déjà repérée pour ses choix techniques efficaces et peu coûteux, vient de publier une mise à jour de son modèle de raisonnement sur la plateforme Hugging Face, haut lieu du partage de modèles IA. Nom de code : R1-0528.Une mise à jour qualifiée de « mineure » par ses créateurs. Mais dans les faits, les testeurs parlent de progrès sensibles, notamment sur la logique complexe et la génération de code. Sur des bancs d'essai comme LiveCodeBench, le modèle DeepSeek se hisse désormais juste derrière les modèles o4-mini et o3 d'OpenAI. Un résultat plus qu'honorable. Là où R1-0528 brille, c'est dans son raisonnement structuré. Il applique désormais la méthode dite de la "chaîne de pensée" : une démarche plus rigoureuse, où chaque étape de réflexion est explicitée avant de parvenir à une conclusion. Cette capacité à détailler son raisonnement améliore nettement la qualité des réponses, tout comme la cohérence des textes générés, débarrassés des bizarreries que l'on retrouvait parfois dans les versions précédentes.Autre évolution remarquée : la gestion des contextes longs. Avec une capacité d'attention jusqu'à 128 000 tokens, R1-0528 peut suivre un fil complexe pendant plus de 30 minutes. C'est une avancée cruciale pour les tâches qui demandent de la concentration sur la durée. Le revers de la médaille ? Un temps de réponse un peu plus long, mais jugé acceptable compte tenu des gains en précision. Côté architecture, DeepSeek reste fidèle à son modèle Mixture-of-Experts : 685 milliards de paramètres, dont seulement 37 milliards activés en simultané. Résultat : un modèle colossal, mais économe en ressources. Le coût d'entraînement du modèle R1 originel ? Moins de 6 millions de dollars. Une prouesse quand on sait que d'autres modèles similaires dépassent allègrement les centaines de millions. Enfin, DeepSeek reste fidèle à sa politique d'ouverture : le modèle est publié sous licence MIT, libre d'usage, même commercial. De quoi séduire développeurs indépendants et start-up, avec un accès simplifié via Hugging Face. Discrète mais redoutablement efficace, la Chine confirme qu'elle ne compte pas rester spectatrice de la révolution IA. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Comment Thales et Orange veulent sécuriser les grands événements ?

    Play Episode Listen Later May 29, 2025 2:12


    L'été 2024 restera une période-clé pour Thales et Orange Business. Tandis que les projecteurs du monde entier étaient braqués sur Paris et ses Jeux Olympiques, en coulisses, une révolution technologique discrète mais décisive prenait forme. Une alliance stratégique entre deux géants français, dont les effets pourraient bien redéfinir l'avenir sécuritaire des grands événements en France.Le défi était immense : sécuriser plus de 50 sites sensibles à travers l'Hexagone, et ce, en un temps record. Thales et Orange Business ont relevé ce pari grâce à la Smart Digital Platform, véritable tour de contrôle numérique conçue par Thales. Une plateforme capable de superviser des milliers de points simultanément, en croisant vidéosurveillance HD, capteurs intelligents, et algorithmes d'IA prédictifs. Résultat : une gestion proactive de la sécurité, capable de prévenir les incidents… avant même qu'ils ne surviennent.Ce partenariat express a permis de mutualiser des outils puissants : chez Orange Business, des solutions comme Flux Vision, pour analyser les flux de population grâce aux données mobiles, ou Live Objects, pour connecter l'Internet des objets, sont venus compléter les infrastructures de Thales. Ensemble, ils ont bâti un écosystème technologique souverain, résilient et parfaitement adapté aux exigences modernes. Mais l'ambition ne s'arrête pas aux JO. Ce socle technologique est désormais proposé à d'autres acteurs : collectivités, sites sensibles, entreprises privées. L'objectif ? Démocratiser l'accès à ces outils de pointe, jusque-là réservés à des projets exceptionnels.Pour Makrem Dridi, vice-président sécurité chez Thales, l'enjeu est clair : « Proposer une offre plus riche, souveraine et résiliente, adaptée aux besoins concrets du terrain. » La suite ? Elle se joue déjà autour de la cybersécurité quantique, de l'intelligence artificielle embarquée et de l'IoT avancé. Une chose est sûre : Orange Business et Thales entendent bien sécuriser l'avenir technologique de la France, main dans la main. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Claude 4 Opus peut vous dénoncer à la police ?

    Play Episode Listen Later May 28, 2025 1:54


    Lancée en fanfare il y a quelques jours, la nouvelle génération d'intelligences artificielles signée Anthropic — Claude Opus 4 et Claude Sonnet 4 — impressionne déjà par ses performances, notamment en programmation. Mais derrière les prouesses techniques, une polémique éthique est venue jeter un froid.En cause, une série de messages publiés sur X par Sam Bowman, responsable de la sûreté des IA chez Anthropic. Il y affirmait qu'un modèle d'IA, dans certains cas extrêmes, pourrait automatiquement alerter les autorités si l'utilisateur se livrait à des activités jugées gravement immorales. Exemple cité : la tentative de commercialisation d'un médicament à partir de données falsifiées. L'IA, dans un environnement de test, pourrait alors utiliser un outil de messagerie pour dénoncer ces agissements. Des propos qui ont immédiatement enflammé la toile. Certains internautes dénoncent une IA "moucharde", menaçant la confidentialité des échanges. Une vague d'indignation suffisamment forte pour contraindre Bowman à faire machine arrière.Résultat : plusieurs messages ont été supprimés, et un communiqué plus nuancé a suivi. Selon lui, cette fonctionnalité n'existe que dans des conditions de test très spécifiques, avec des permissions et des scénarios exceptionnels. « Cela n'est pas possible dans un usage normal », a-t-il assuré. Mais le mal est fait : cette affaire relance le débat sur les limites à imposer à l'autonomie des intelligences artificielles. Jusqu'où doit aller leur pouvoir d'intervention ? Et surtout, que reste-t-il de notre liberté d'interagir avec ces modèles si l'ombre de la surveillance plane ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Une opération de police numérique historique menée par la France ?

    Play Episode Listen Later May 27, 2025 2:15


    C'est un séisme dans le monde souterrain du numérique. Une opération internationale d'une ampleur inédite vient de frapper au cœur les réseaux criminels du darknet, grâce à une coordination sans faille entre Europol, les forces de l'ordre françaises, et plusieurs services américains. Baptisée Opération RapTOR, cette manœuvre transnationale a mobilisé les polices de dix pays, dont la gendarmerie et les douanes françaises, le FBI, l'ICE et la DEA. Résultat : des frappes synchronisées qui ont pris les suspects de court, évitant toute fuite. Les États-Unis ont procédé à 130 arrestations, l'Allemagne à 42, le Royaume-Uni à 37, et la France n'est pas en reste avec 29 interpellations. La Corée du Sud, elle, en compte 19. Ces chiffres révèlent l'ampleur mondiale de cette criminalité numérique, désormais bien implantée aux quatre coins du globe.L'opération s'inscrit dans la lignée du coup de filet “SpecTor” de 2023, qui avait permis l'arrestation de 288 individus. Cette fois, les enquêteurs ont ciblé les anciens utilisateurs des places de marché clandestines récemment démantelées, comme Nemesis, Tor2Door ou encore Kingdom Market, dans une stratégie méthodique : remonter les filières après avoir abattu les têtes de réseau. Et les résultats sont spectaculaires : 200 millions de dollars saisis, en cryptomonnaies et en liquide, deux tonnes de drogues confisquées – dont 144 kilos de fentanyl, cet opioïde ravageur – et 180 armes à feu. Sans compter 4 tonnes de tabac de contrebande et 12 500 produits contrefaits.Ces chiffres témoignent d'un darknet devenu un véritable supermarché du crime, où drogues, armes et faux papiers s'échangent en quelques clics. Et si les criminels tentent désormais de contourner la surveillance en créant des boutiques individuelles, plus discrètes, cette opération RapTOR démontre que l'impunité n'est plus garantie. La technologie qui protégeait hier les cybercriminels devient aujourd'hui leur piège. Après le démantèlement du malware Lumma Stealer, les autorités viennent de frapper un grand coup : un signal fort pour ceux qui croyaient encore que l'anonymat numérique était une armure. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    OpenAI veut vendre 100 millions d'unité de son appareil mystère ?

    Play Episode Listen Later May 26, 2025 1:44


    C'est une alliance qui fait beaucoup parler dans le monde de la tech : OpenAI, le géant de l'intelligence artificielle, a mis la main sur la start-up io, fondée par Jony Ive, l'ancien designer vedette d'Apple, à qui l'on doit les lignes iconiques de l'iPhone, de l'iMac ou encore de l'Apple Watch.Depuis, une question brûle toutes les lèvres : quel appareil ces deux géants préparent-ils ? Un objet encore mystérieux, mais qui, selon les mots de Sam Altman, PDG d'OpenAI, pourrait redéfinir notre rapport à la technologie… et à l'intelligence artificielle. Lors d'une réunion interne, dont un enregistrement s'est retrouvé entre les mains du Wall Street Journal, Altman a dévoilé une ambition claire : vendre 100 millions d'unités de ce futur produit. Pas dès le premier jour, bien sûr, mais « plus vite que n'importe quel appareil lancé auparavant », a-t-il affirmé.Mais alors, à quoi ressemblera cet objet ? Pas un smartphone, Altman et Ive veulent justement aider les utilisateurs à se détacher de leurs écrans. Pas non plus des lunettes, ni un appareil à porter sur soi. Ce que l'on sait, c'est que le dispositif sera discret, conscient de son environnement, facile à transporter, glissé dans une poche ou posé sur un bureau. L'objectif ? Créer un nouvel indispensable, aux côtés du smartphone et de l'ordinateur. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    France Travail surveille les chômeurs avec des robots ?

    Play Episode Listen Later May 25, 2025 1:58


    Depuis le début de l'année, une petite révolution silencieuse se joue dans les bureaux de France Travail, l'ex-Pôle Emploi. L'intelligence artificielle y a fait son entrée, non pas pour remplacer les conseillers, mais pour les épauler… ou, selon certains, pour surveiller davantage les demandeurs d'emploi.D'un côté, l'organisme public expérimente un chatbot qui assiste les conseillers lors des rendez-vous, afin d'identifier plus rapidement les offres correspondant au profil du chômeur. Une aide à l'accompagnement, donc. Mais de l'autre côté, la face cachée de l'automatisation suscite de vives inquiétudes. L'association La Quadrature du Net révèle que France Travail utilise désormais des algorithmes de contrôle automatisé dans le cadre du programme baptisé « Contrôle de la Recherche d'Emploi rénové ». En clair : des robots classent les chômeurs selon un degré de suspicion, à partir de leurs données personnelles.Trois catégories sont définies :– "Clôture", pour ceux jugés actifs,– "Clôture potentielle", quand le doute s'installe,– "Contrôle potentiel", pour les profils considérés à risque.Les contrôleurs peuvent alors cibler leurs efforts sur les dossiers signalés. Résultat espéré : 1,5 million de contrôles en 2027, contre 600 000 en 2024.Mais sur quels critères repose ce tri ? L'absence de candidatures envoyées, de formation récente, de connexion aux outils numériques ou de contact avec son conseiller peut suffire à déclencher une alerte. La non-réalisation des 15 heures d'activité hebdomadaire – exigence de la loi "Plein emploi" entrée en vigueur en janvier – est aussi un élément déterminant. Pour La Quadrature du Net, c'est une dérive technocratique et répressive. L'ONG dénonce une logique de profilage policier, couplée à une opacité totale : France Travail refuse de communiquer les détails techniques du système. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    CTM, l'IA qui imite les neurones pour prendre des décisions ?

    Play Episode Listen Later May 22, 2025 3:02


    Dans le monde effervescent de l'intelligence artificielle, une petite révolution silencieuse se prépare. Elle ne vient pas des géants californiens, mais du Japon, avec une start-up encore jeune mais déjà prometteuse : Sakana AI. Son ambition ? Repenser le fonctionnement même des intelligences artificielles, pour les rendre plus naturelles, plus adaptatives… et peut-être un peu plus humaines.Derrière Sakana, on retrouve un ancien de Google, bien décidé à bousculer les codes. Leur idée phare : remplacer les modèles séquentiels traditionnels, comme les Transformers qui dominent aujourd'hui le marché, par une architecture radicalement différente, baptisée CTM, pour Continuously Thinking Machines. Le nom est explicite : il s'agit d'enseigner aux IA non pas à raisonner par blocs, mais à penser en continu, comme le fait notre cerveau.Car les modèles actuels, aussi performants soient-ils, souffrent d'un travers : ils traitent les données étape par étape, souvent en attendant d'avoir l'ensemble d'une séquence pour commencer à réfléchir. Résultat : beaucoup de puissance de calcul mobilisée, parfois pour des tâches simples. A contrario, le cerveau humain capte, intègre, ajuste… instant après instant. Une pensée fluide, non linéaire, qui s'adapte en permanence au contexte. C'est cette capacité que Sakana AI cherche à reproduire. Pour cela, l'entreprise s'inspire d'un domaine encore peu exploré : celui des réseaux de neurones à impulsions (spiking neural networks). Ces neurones artificiels ne transmettent pas des signaux continus, mais des impulsions brèves, appelées « spikes », où le moment de l'émission compte autant que l'émission elle-même. C'est cette dimension temporelle – capitale dans notre propre fonctionnement cognitif – que les CTM tentent d'introduire dans l'IA.Concrètement, cela permettrait aux machines de maintenir un état interne évolutif. Plus besoin de tout réinitialiser à chaque requête : comme dans une vraie conversation, le contexte s'enrichit au fil des échanges. Mieux encore, le modèle pourrait moduler son “temps de réflexion” : répondre rapidement à une question simple, ou prendre plus de “temps mental” sur un problème complexe. Une sorte de budget cognitif dynamique, totalement inédit dans les architectures actuelles. Les bénéfices sont multiples. D'abord en robotique ou dans les systèmes embarqués, où les données arrivent en flux continu : les CTM pourraient suivre le rythme sans surchauffer. Ensuite, en termes d'efficacité énergétique : ces réseaux, inspirés du vivant, sont potentiellement bien moins gourmands que les IA actuelles. Et enfin, dans nos usages quotidiens – assistants virtuels, analyse contextuelle, prise de décision – cette pensée fluide et adaptative ouvrirait la voie à des interactions plus naturelles. Pour l'instant, Sakana AI en est encore au stade de la recherche. Mais les pistes ouvertes par les CTM sont claires : si l'IA veut progresser, elle devra apprendre non seulement à bien répondre, mais surtout… à penser différemment. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Une alternative à Google Maps centrée sur la vie privée ?

    Play Episode Listen Later May 21, 2025 2:08


    Dans l'ombre de Google Maps, des alternatives existent. Certaines sont bien connues, comme Mappy, Apple Plans ou OpenStreetMap. D'autres, plus discrètes, misent sur la vie privée et la navigation hors ligne. C'est le cas de CoMaps, un projet tout récent, né d'une scission dans la communauté d'Organic Maps. Retour en arrière. En 2011, une application de navigation voit le jour : MapsWithMe, rebaptisée ensuite Maps.me. En 2015, la société décide de publier son code en open source, sous licence Apache. Une décision qui ouvre la voie à une version alternative : Organic Maps, un outil libre, communautaire, sans collecte de données personnelles.Mais ces derniers mois, le développement d'Organic Maps marque le pas. Des tensions émergent. Plus de 200 contributeurs signent une lettre ouverte aux actionnaires pour dénoncer un manque de transparence, des décisions peu inclusives et des craintes de dérive commerciale. Ils réclament une structure à but non lucratif, une gouvernance claire… mais n'obtiennent aucune réponse. Résultat : la communauté décide de prendre un nouveau départ. CoMaps est lancé, dans la droite ligne d'Organic Maps, mais avec l'ambition de construire un outil entièrement géré par et pour ses utilisateurs. Encore à ses débuts, le projet doit choisir son nom définitif via un vote en cours. Mais les fondations sont là : navigation gratuite, open source, hors ligne et sans pistage. CoMaps devrait profiter d'une base technique déjà solide, tout en s'appuyant sur une communauté motivée à reprendre la main sur ses outils numériques. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Cluely, l'IA de triche ultime ?

    Play Episode Listen Later May 20, 2025 1:52


    L'intelligence artificielle n'en finit plus de repousser les limites… et parfois, de les franchir. Dernier exemple en date : Cluely, une application créée par Chungin Lee, un étudiant américain de 21 ans. Une idée qui lui a coûté sa place à l'université de Columbia, mais qui lui a aussi permis de lever 5,3 millions de dollars.Cluely, c'est un assistant IA discret… voire trop discret. Une fois installée sur votre navigateur, l'application vous accompagne pendant vos visioconférences — que ce soit un examen, un entretien d'embauche ou une négociation commerciale. Elle capte les échanges via le micro et affiche en temps réel des suggestions, réponses et analyses… dans une fenêtre invisible à l'œil extérieur, même en cas de partage d'écran.Une démonstration postée sur YouTube par son créateur a fait scandale : on y voit Cluely aider à tricher en direct. Depuis, Lee a quitté Columbia, mais son application attire curieux… et investisseurs. Et ce n'est que le début : l'outil pourrait bientôt s'intégrer à des lunettes connectées, permettant à l'utilisateur de recevoir des informations en direct au cours d'une simple conversation. Bientôt, faudra-t-il interdire les lunettes aux premiers rendez-vous ? L'application est téléchargeable gratuitement, mais l'abonnement à 20 dollars par mois débloque les fonctions les plus avancées. Cluely fascine autant qu'il interroge : où s'arrête l'assistance et où commence la triche ? Une chose est sûre : la frontière entre intelligence artificielle… et malice naturelle, n'a jamais été aussi floue. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    La NASA tente de prolonger la mission de Voyager 1 ?

    Play Episode Listen Later May 19, 2025 2:29


    C'est l'objet humain le plus lointain de la Terre : Voyager 1 poursuit sa route à plus de 25 milliards de kilomètres de chez nous, dans le vide glacé de l'espace interstellaire. Mais depuis novembre dernier, la sonde légendaire ne parlait plus un langage compréhensible. Elle répondait bien aux appels de la NASA, mais ses messages ressemblaient à des suites de chiffres absurdes, sans aucune donnée exploitable. Températures, tensions, capteurs : tout semblait avoir sombré dans le silence.Le diagnostic posé par le Jet Propulsion Laboratory en Californie : une panne probable dans un composant clé, le FTSCE, un circuit qui encode les mesures scientifiques avant transmission. Ce module fonctionnait encore, mais ne semblait plus savoir où il avait rangé ses propres instructions. Alors, les ingénieurs ont tenté l'impensable : déplacer à distance une partie du logiciel vers une zone de mémoire intacte… sur un appareil lancé en 1977, avec une technologie datant d'avant l'ère numérique. Le tout, sans test possible, et avec un aller-retour de signal qui prend 45 heures. Une opération chirurgicale menée à l'aveugle, bloc par bloc, comme on recopie un livre dans le noir, lettre après lettre.Et miracle : le 20 avril, le signal redevient lisible. La température de la sonde, ses tensions internes… des données enfin compréhensibles. L'équipe confirme : la première étape a réussi. Mais attention, les instruments scientifiques restent muets. Chaque commande doit désormais être réécrite pour correspondre à la nouvelle configuration mémoire. Un travail d'orfèvre, long et sans droit à l'erreur. Pendant ce temps, Voyager 2, la sœur jumelle, continue son voyage de son côté, toujours opérationnelle. Ensemble, ces deux sondes sont les seuls émissaires directs de l'humanité dans l'espace interstellaire. Leurs ressources s'amenuisent, les systèmes se ferment peu à peu pour économiser l'énergie. Mais tant qu'une voix murmure depuis l'infini, la mission continue. Et avec elle, un dialogue fragile entre la Terre et les étoiles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    DotDot, un répéteur Wifi qui vous fait gagner de l'argent ?

    Play Episode Listen Later May 18, 2025 1:59


    Aujourd'hui, les forfaits mobiles débordent de générosité. 100 Go, parfois bien plus, chaque mois… Une enveloppe souvent bien au-dessus des besoins réels des utilisateurs. Alors, que faire de ces gigaoctets qui dorment au fond de votre forfait ? Une start-up grenobloise, DotDot, a trouvé la réponse : les partager — ou mieux, les monétiser.DotDot, c'est une petite révolution dans l'univers des données mobiles. Son principe : transformer les gigas inutilisés de votre forfait en connexion Wi-Fi partagée. Concrètement, vous commandez un répéteur Wi-Fi compact sur le site de la marque. Une fois appairé à votre smartphone en quelques minutes, il crée un réseau sécurisé auquel d'autres peuvent se connecter — dans un café, un parc ou même une salle d'attente. Et là, c'est vous qui choisissez : offrir votre data ou la revendre à petit prix. L'application mobile DotDot vous permet de gérer ce partage à la carte. Générosité ou petit complément de revenus ? À vous de décider. Les utilisateurs repèrent votre réseau baptisé "#dotdot", s'y connectent, et, le cas échéant, effectuent leur paiement via la plateforme Stripe. Vous êtes ensuite rémunéré de la même manière.Le débit est plafonné à 15 Mbps, suffisant pour de la navigation ou du streaming léger. La sécurité, elle, est au cœur du dispositif : aucune donnée personnelle n'est visible, et le réseau est chiffré, promettant une protection supérieure aux Wi-Fi publics classiques. Le concept, déjà récompensé au CES 2025 de Las Vegas, a également raflé la Médaille d'Or et le Prix Spécial du Jury au Concours Lépine. Pour son fondateur, Christophe Bureau, il s'agit d'aller au-delà de l'innovation technologique : « Ce prix consacre une vision communautaire d'internet, un réseau d'entraide anonyme où chacun peut donner ou recevoir de la connectivité. » Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Gmail + Calendar + Gemini : combo d'enfer pour les données personnelles ?

    Play Episode Listen Later May 15, 2025 2:31


    Google promet de nous simplifier la vie avec Gemini, son intelligence artificielle désormais capable de gérer nos mails, créer des événements dans notre agenda, ou encore vérifier notre emploi du temps. Une avancée séduisante sur le papier, mais qui ravive un débat bien connu : jusqu'où sommes-nous prêts à aller pour plus de confort au quotidien ? Là où certains y voient un assistant personnalisé, d'autres alertent sur une surveillance renforcée. C'est le cas de Proton, entreprise suisse engagée dans la défense de la vie privée. Dans un message publié récemment sur X (anciennement Twitter), Proton s'inquiète de l'intégration de Gemini avec des services comme Gmail et Google Calendar, qui ne bénéficient pas, par défaut, de chiffrement de bout en bout. Ce chiffrement garantirait que seuls les utilisateurs peuvent lire leurs données. Sans lui, Google garde une porte d'entrée technique sur les contenus – titres, lieux, participants d'un rendez-vous – même s'il affirme ne pas les utiliser à des fins publicitaires.Mais la question va plus loin. Gemini conserve les requêtes et réponses des utilisateurs. Et même si Google assure ne pas entraîner ses modèles sur les contenus Google Docs, sa politique de confidentialité n'interdit pas clairement l'usage de données disponibles publiquement. S'ajoute un autre problème : l'absence de code open source, qui empêche toute vérification externe de ces promesses. Proton, de son côté, propose une philosophie radicalement différente. Proton Mail, Proton Calendar ou Proton Drive reposent sur du chiffrement fort, parfois appelé "zéro accès" : même Proton ne peut lire les données de ses utilisateurs. Et surtout, leur modèle économique repose non pas sur l'exploitation des données, mais sur des abonnements payants, soutenus par leur communauté.Cette transparence va jusqu'au code open source et à des audits de sécurité indépendants. Une réponse directe à l'opacité reprochée aux géants du numérique. L'entreprise suisse défend ainsi une approche éthique de la technologie, où la souveraineté numérique et la confidentialité ne sont pas sacrifiées sur l'autel de la praticité. Alors, Gemini est-il un progrès ou une menace ? Tout dépend du niveau de confiance que nous accordons à ceux qui traitent nos données. Car derrière l'intelligence artificielle, c'est une question de contrôle, et surtout, de choix. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    La transmission d'énergie sans fil arrive dans les maisons ?

    Play Episode Listen Later May 14, 2025 2:40


    C'est une révolution silencieuse, mais potentiellement majeure, qui se profile à l'horizon : l'électricité sans fil. Plus d'un siècle après les premières centrales électriques de Thomas Edison, notre dépendance aux câbles, transformateurs et pylônes pourrait enfin trouver une alternative. Une idée folle ? Pas tant que ça. Elle s'appuie sur un concept vieux de plus de cent ans, imaginé par Nikola Tesla lui-même : le "power beaming", ou transmission d'énergie à distance.Le principe ? Utiliser des ondes électromagnétiques – micro-ondes, ondes radio ou lasers – pour transporter de l'électricité sans support physique. À l'envoi, un émetteur transforme l'énergie électrique en ondes. À la réception, une antenne dédiée les reconvertit en courant utilisable. Une technologie qui, sur le papier, pourrait un jour alimenter nos maisons, nos voitures, ou même des zones isolées, sans le moindre câble. Et ça ne relève plus de la science-fiction. Des entreprises comme Emrod en Nouvelle-Zélande ou Reach Power aux États-Unis atteignent déjà 95 % d'efficacité, avec l'objectif de grimper à 99 %. Fini les chantiers interminables pour enterrer des lignes à haute tension : une antenne et une source suffiraient.Tesla, en 1901, rêvait de transmettre l'électricité à travers l'ionosphère pour une distribution mondiale. Visionnaire, mais en avance sur son temps. Il faudra attendre les années 60 pour voir les premiers tests. En 1964, William C. Brown fait voler un petit hélicoptère, alimenté uniquement par micro-ondes. Puis, en 1975, la NASA parvient à transmettre 30 kilowatts sur 1,6 km, avec une efficacité de 50 %. Depuis, la miniaturisation, les progrès laser et l'urgence climatique ont redonné de l'élan à cette technologie. Aujourd'hui, des applications concrètes émergent : recharge sans fil de capteurs connectés, de systèmes d'éclairage, ou d'équipements dans les zones difficiles d'accès. La NASA et l'agence spatiale japonaise JAXA planchent même sur des centrales solaires spatiales capables de renvoyer vers la Terre jusqu'à 1 gigawatt d'énergie – l'équivalent d'un réacteur nucléaire. Mais des défis restent à relever : efficacité, portée, sécurité pour le corps humain. Et pourtant, le cap est clair. Ce qui semblait irréalisable hier devient progressivement tangible. L'électricité sans fil, héritière directe du rêve de Tesla, pourrait bien redessiner notre rapport à l'énergie dans les années à venir. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Léon XIV a choisi son nom grâce à l'IA ?

    Play Episode Listen Later May 13, 2025 2:01


    Depuis la déferlante provoquée par ChatGPT fin 2022, l'intelligence artificielle s'impose comme une technologie de rupture, susceptible de transformer en profondeur notre société. Une mutation si profonde qu'elle résonne jusque sous les voûtes du Vatican. Le tout nouveau pape en est convaincu, au point d'avoir choisi un nom lourd de sens : Léon XIV.Un clin d'œil assumé à Léon XIII, pape à la fin du XIXe siècle, connu pour son engagement face aux bouleversements de son temps. Dans un discours prononcé devant le collège des cardinaux, le nouveau souverain pontife a déclaré :« J'ai choisi le nom de Léon XIV notamment en hommage au pape Léon XIII. Dans son encyclique Rerum Novarum, il a abordé la question sociale dans le contexte de la première révolution industrielle. Aujourd'hui, l'Église doit répondre à une nouvelle révolution — celle de l'intelligence artificielle — en défendant la dignité humaine, la justice et le travail. »Parue en 1891, Rerum Novarum — littéralement « Des choses nouvelles » — avait marqué un tournant dans la position de l'Église. Léon XIII y posait les fondations de la doctrine sociale catholique, dénonçant la misère ouvrière et les excès du capitalisme, tout en prenant ses distances avec le socialisme. Une tentative d'équilibre face aux dérives d'un monde en transformation. Avec cette référence historique, Léon XIV, âgé de 69 ans, entend inscrire son pontificat dans la continuité de cette tradition d'engagement. À ses yeux, l'IA représente une nouvelle forme de révolution industrielle, porteuse de promesses mais aussi de risques majeurs pour la condition humaine. Le Vatican ne découvre pas le sujet : le pape François avait déjà alerté sur les dangers de la désinformation générée par les IA, parlant de « récits faux, crus et diffusés comme s'ils étaient vrais ». Un nouveau chapitre s'ouvre donc pour l'Église, appelée à se positionner face à cette technologie en pleine expansion. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Un abonnement à vie pour ChatGPT ?

    Play Episode Listen Later May 12, 2025 2:08


    L'intelligence artificielle la plus célèbre du moment, ChatGPT, fait face à une équation économique de plus en plus complexe. Depuis son lancement, les coûts d'infrastructure colossaux pèsent lourd sur la balance. Déjà en février 2023, OpenAI lançait un premier abonnement payant à 20 dollars par mois, baptisé ChatGPT Plus, pour soulager ses finances. Mais cela ne suffira pas. Avec près de 5 milliards de dollars de dépenses prévues en 2024, pour des revenus estimés à 3,7 milliards, l'entreprise envisage désormais d'augmenter progressivement le tarif de l'abonnement, qui pourrait atteindre 44 dollars hors taxes d'ici cinq ans – soit environ 50 dollars TTC.Face à ce déséquilibre budgétaire, une nouvelle formule radicale serait à l'étude : l'abonnement à vie. L'objectif ? Générer rapidement des liquidités importantes, en complément de l'offre actuelle, qui comprend un accès gratuit limité, le plan Plus à 20 dollars, et un abonnement Pro haut de gamme à 200 dollars par mois. Une formule hebdomadaire pourrait aussi séduire les curieux ou les utilisateurs ponctuels. Mais l'abonnement à vie pose question. Pour OpenAI, cela signifie un engagement à long terme sur un service dont les coûts sont appelés à fluctuer, notamment pour les modèles les plus puissants comme le modèle o1. Côté utilisateurs, investir dans un outil technologique dont l'écosystème évolue à grande vitesse peut sembler risqué. D'autant que la concurrence s'organise : certains acteurs comme DeepSeek cassent déjà les prix, avec une API à 0,14 dollar pour un million de jetons, contre 7,50 dollars chez OpenAI. Un signal que la bataille de l'IA ne fait que commencer. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Google va abandonner son activité pub ?

    Play Episode Listen Later May 11, 2025 1:58


    C'est une onde de choc dans le monde du numérique : Google est officiellement reconnue coupable d'abus de position dominante dans le secteur de la publicité en ligne. Pendant plus de dix ans, le géant de Mountain View aurait manipulé l'écosystème publicitaire à son avantage, au détriment de la concurrence.Le Département de la Justice américain ne compte pas en rester là. Le 6 mai, il a proposé une sanction radicale : le démantèlement partiel de l'activité publicitaire de Google, avec la vente de deux de ses outils clés – AdX et DFP. Le premier est une place de marché où les espaces publicitaires sont achetés et vendus aux enchères en temps réel. Le second, un gestionnaire qui aide les éditeurs à organiser la diffusion de leurs publicités sur sites, applis ou vidéos.Problème : ces deux plateformes sont au cœur du modèle économique de Google, qui a généré près de 273 milliards de dollars en revenus publicitaires en 2024. En contrôlant toute la chaîne – de l'éditeur à l'annonceur – Google verrouille le marché et s'offre un avantage considérable. Et ce n'est pas tout : ces outils alimentent aussi sa collecte de données, optimisant son ciblage publicitaire. Google conteste fermement ces recommandations, les jugeant injustifiées et nuisibles pour les éditeurs comme pour les annonceurs. Elle propose des mesures alternatives, moins contraignantes. Mais cette affaire n'est pas isolée : dans un autre procès, le DoJ exige aussi la vente de Chrome, son célèbre navigateur. Une demande restée lettre morte depuis un an. Face à ces tensions, la question reste ouverte : les États-Unis vont-ils vraiment oser démanteler une partie du colosse Google ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    CompactGUI, l'outil magique pour gagner de la place partout ?

    Play Episode Listen Later May 8, 2025 2:49


    Dans le grand chantier de l'optimisation de l'espace disque, un outil discret mais redoutablement efficace refait surface : CompactGUI. Ce petit logiciel open source n'est ni une nouveauté technologique, ni un produit signé Microsoft, mais il exploite une fonction bien réelle et méconnue de Windows : la commande compact.exe, présente depuis Windows 10. Son but ? Compresser les fichiers sans altérer leur fonctionnement, pour gagner de la place sans compromis.Contrairement aux archives classiques, ici, pas besoin de décompression manuelle. Les fichiers restent utilisables à tout moment : c'est Windows qui s'occupe de tout, en les décompressant automatiquement en mémoire. CompactGUI ne fait qu'ajouter une interface graphique simple et conviviale à cette fonction système. Oubliez donc la ligne de commande : quelques clics suffisent pour cibler un dossier, choisir un algorithme de compression et lancer l'opération. Et les résultats peuvent surprendre : Photoshop passe de 1,7 Go à moins de 900 Mo, le jeu ARK: Survival Evolved fond de 169 à 91 Go. Des gains impressionnants, même sur des machines modestes. Car, bonne nouvelle, l'impact sur les performances reste négligeable, y compris sur des PC anciens.Attention cependant : tous les fichiers ne sont pas égaux face à la compression. CompactGUI excelle sur des formats simples ou peu optimisés, comme les textures, sons ou fichiers de configuration d'anciens jeux. D'où son efficacité sur des titres comme Dota 2 ou Left 4 Dead 2. À l'inverse, les jeux récents déjà bien compressés, comme Cyberpunk 2077, ne verront que quelques gigaoctets s'envoler. Il y a aussi des exceptions à connaître : les jeux utilisant DirectStorage — une technologie qui transfère les données directement du SSD à la carte graphique — ne doivent pas être compressés. CompactGUI, qui s'appuie sur le processeur pour décompresser, devient ici contre-productif, voire problématique.Mais en dehors de ces cas précis, l'outil se révèle pratique et réversible. Vous pouvez annuler la compression à tout moment, et même activer un mode de surveillance automatique, qui recompresse les fichiers après mise à jour. CompactGUI ne transformera pas votre SSD de 512 Go en téraoctet magique, mais c'est une solution d'appoint idéale, surtout sur les PC portables ou les consoles Windows comme la ROG Ally. Il séduira aussi les créateurs et bidouilleurs qui jonglent avec des fichiers lourds. Un outil intelligent, sans risque, et gratuit, qui mérite de figurer dans la boîte à outils de ceux qui cherchent à faire de la place... sans tout désinstaller. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    200 start-ups pour surpasser SpaceX en France ?

    Play Episode Listen Later May 7, 2025 2:50


    L'espace n'est plus l'apanage des agences d'État. En France, une nouvelle génération de start-up secoue le secteur, dopée par l'élan du « New Space ». Près de 200 jeunes pousses et quelque 3 000 salariés irriguent désormais le tissu spatial national, plaçant la France en tête de la course européenne, comme le souligne Jean-Marc Astorg, directeur de la stratégie au CNES. Mais face au rouleau compresseur américain SpaceX, qui vient d'obtenir le droit de fonder sa propre ville au Texas, l'Europe doit encore affronter un ciel semé d'obstacles.À Bordeaux, HyPrSpace développe des moteurs-fusées hybrides. « Sans le New Space, on serait tous chez SpaceX ! » lâche, franc, son directeur de la stratégie Sylvain Bataillard. Une vision partagée par une génération audacieuse, à l'image de Stanislas Maximin, 25 ans, qui pilote la start-up Latitude et son mini-lanceur Zephyr, avec 50 tirs annuels prévus. MaiaSpace, spin-off d'ArianeGroup, incarne cette hybridation entre tradition et disruption. Son patron, Yohann Leroy, assume une approche agile et décomplexée : « On n'est pas obligé de réussir du premier coup. » Cette constellation française couvre tout le territoire : Unseenlabs à Rennes traque les navires depuis l'orbite ; Spartan Space à Marseille imagine nos habitats lunaires ; Miratlas, près d'Aix, étudie la transparence du ciel pour les communications optiques. Un dynamisme nourri par les transferts de technologies issus du CNES, mais freiné par un obstacle majeur : le financement.Malgré un investissement privé en hausse — entre 500 et 700 millions d'euros depuis 2021 — on reste loin des 73 milliards de dollars injectés chaque année par les États-Unis. Le fondateur de Look Up Space, Michel Friedling, rappelle la difficulté pour ces entreprises de traverser la fameuse « vallée de la mort », quand les fonds s'amenuisent entre deux levées. Et puis, au-delà de l'économie, l'espace est aussi un enjeu géopolitique et de souveraineté. Starlink en Ukraine l'a bien montré. Pour Adel Haddoud, d'Infinite Orbits, « les orbites sont une extension de notre territoire qu'il faut pouvoir défendre ». Alors que l'Europe tente de rattraper son retard, la coopération devient cruciale. « Ceux qui réussiront sont ceux qui sauront s'unir », martèle Jean-Marc Astorg. Un message que la prometteuse Exploration Company semble déjà avoir entendu. Avec 215 millions d'euros levés, elle rêve d'envoyer un cargo — et demain, peut-être des astronautes — vers la Lune. Rien que ça. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Une ville SpaceX au Texas ?

    Play Episode Listen Later May 6, 2025 2:35


    Alors que Tesla voit ses ventes dégringoler et que des rumeurs évoquent un possible remplacement d'Elon Musk à sa tête, une autre entreprise du milliardaire s'illustre dans un tout autre domaine. SpaceX poursuit sa course vers les étoiles… et vers le pouvoir local. Après avoir fêté son 250e lancement de satellites Starlink, l'entreprise vient de concrétiser un vieux rêve : transformer sa base de lancement Starbase, au Texas, en véritable commune. Située près de Boca Chica, à la frontière mexicaine, Starbase est un site clé pour SpaceX. Depuis 2019, c'est là que se déroulent tests et lancements de fusées, mais aussi de plus en plus d'activités sociales : infrastructures, santé, éducation… La base est devenue une ville de fait. Désormais, elle l'est aussi de droit.Début mai, les employés de SpaceX, seuls électeurs autorisés, ont voté à 212 voix contre 6 pour la création officielle de la commune. Le minimum requis était de 143 voix. À peine les résultats annoncés, un compte officiel sur X a été lancé pour la nouvelle ville de 4,5 km². Trois responsables ont été désignés : un maire et deux commissaires… tous salariés de l'entreprise. Une fois les résultats validés dans les prochaines semaines par les autorités du comté de Cameron, SpaceX pourrait gagner une autonomie bien plus large, notamment en matière de circulation, aménagement et sécurité locale. Jusqu'ici, la société devait obtenir l'autorisation du comté pour fermer des routes ou restreindre l'accès à certains secteurs. Cette formalité pourrait bientôt disparaître. Toutefois, le juge local, Eddie Trevino, prévient : « Tout changement aux procédures établies serait inutile. »Si Elon Musk célèbre l'événement comme une victoire stratégique – notamment contre la réglementation californienne, qu'il juge trop contraignante –, les critiques ne manquent pas. Bekah Hinojosa, militante écologiste, s'inquiète d'une « intensification des opérations » : plus de décharges illégales, plus de lancements polluants, et un impact accru sur les habitats naturels. SpaceX tente de rassurer, assurant que cette mutation ne modifiera en rien ses engagements environnementaux. Mais en toile de fond, une question s'impose : jusqu'où une entreprise privée peut-elle s'imposer comme une autorité publique ? Avec Starbase, Elon Musk expérimente une ville d'entreprise à l'américaine. Et ce laboratoire grandeur nature pourrait bien inspirer d'autres milliardaires. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    La messagerie du gouvernement américain hackée en 15 minutes ?

    Play Episode Listen Later May 5, 2025 2:11


    Imaginez : en à peine 20 minutes, un hacker met la main sur les échanges privés du secrétaire d'État américain, de la directrice du renseignement national, et même du vice-président. C'est pourtant ce qui s'est passé, en exploitant une faille introduite par un outil censé… améliorer la transparence.L'entreprise TeleMessage, basée en Israël, propose à ses clients – entreprises, agences publiques – des versions modifiées d'applications de messagerie chiffrée, comme Signal, WhatsApp ou Telegram. Objectif affiché : archiver automatiquement les échanges, afin de se conformer aux obligations légales de traçabilité dans certains secteurs, notamment la finance ou les administrations. Mais cette couche d'archivage a ouvert une brèche inattendue. Les messages, normalement chiffrés de bout en bout, sont en réalité capturés et stockés sur des serveurs externes, parfois mal protégés. Résultat : un pirate a pu récupérer des fragments de conversations sensibles, ainsi que des noms, numéros de téléphone et identifiants d'accès à l'interface de TeleMessage.Interrogé par 404Media, le hacker explique que "ce n'était vraiment pas très difficile". Parmi ses trouvailles : des échanges impliquant des hauts responsables politiques, des agents de la douane américaine, des policiers de Washington et des salariés de géants de la cryptomonnaie comme Coinbase. TeleMessage se défend : dans une vidéo désormais retirée, la société affirme ne pas compromettre le chiffrement de Signal. Pourtant, la fondation Signal, à l'origine de l'application, rappelle qu'elle ne peut garantir la sécurité des versions modifiées. Une affaire qui pose une question centrale : jusqu'où peut-on altérer un outil sécurisé au nom de la conformité réglementaire, sans mettre en péril la confidentialité des échanges ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Les USA veulent localiser et désactiver les puces IA américaines ?

    Play Episode Listen Later May 4, 2025 1:59


    Aux États-Unis, la guerre technologique avec la Chine prend un nouveau tournant. Après des années de restrictions sur les exportations d'équipements avancés, notamment les fameuses puces d'intelligence artificielle de NVIDIA, Washington cherche à renforcer son arsenal législatif face à une contrebande persistante qui affaiblit ses efforts.Un projet de loi bipartisan actuellement en discussion au Congrès pourrait bien changer la donne. Son objectif : imposer la traçabilité à distance des puces IA et permettre leur désactivation automatique si elles se retrouvent dans des zones non autorisées. Une réponse directe à l'utilisation potentielle de ces technologies par l'armée ou les chercheurs chinois, dans un contexte de compétition stratégique mondiale. Problème : NVIDIA affirme ne pas pouvoir localiser ses puces après leur vente. Une position remise en cause par le député démocrate Bill Foster, également physicien des particules. Il assure que la technologie actuelle permet cette localisation, comme le prouve l'exemple de Google, qui suit déjà ses propres puces dans ses data centers.Selon Foster, le risque est majeur : « À un moment donné, nous découvrirons que le Parti communiste chinois ou ses militaires conçoivent des armes, ou travaillent sur l'intelligence artificielle générale, en s'appuyant sur des réseaux massifs de puces IA ». Une menace qu'il juge aussi sérieuse que celle posée par l'arme nucléaire. Si la localisation à distance semble techniquement envisageable, l'arrêt à distance des puces reste plus complexe. Mais Foster se montre optimiste : il prévoit d'engager rapidement des discussions avec les acteurs du secteur pour mettre au point un dispositif de contrôle fiable. Ce projet de loi, s'il est adopté, pourrait transformer en profondeur la chaîne d'approvisionnement technologique mondiale, en imposant des contraintes inédites aux fabricants de puces et en durcissant la lutte contre les dérives de l'exportation high-tech. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Combien vaut réellement Google Chrome ?

    Play Episode Listen Later May 1, 2025 2:26


    C'est un bras de fer juridique historique qui se joue à Washington. Le département de la Justice américaine, bien décidé à mettre fin au monopole présumé de Google sur la recherche en ligne et la publicité numérique, envisage désormais une mesure radicale : forcer le géant californien à se séparer de son navigateur vedette, Google Chrome.Accusé d'écraser la concurrence en verrouillant l'accès à son écosystème, Chrome serait devenu, selon les autorités, bien plus qu'un simple navigateur. Il serait la véritable porte d'entrée vers la galaxie Google : publicité ciblée, collecte de données, services en ligne… tout y passe. D'où cette idée de rupture nette. Et depuis que cette hypothèse circule, une question agite la tech : combien vaut réellement Chrome ? Une estimation initiale, signée Bloomberg Intelligence, évoquait une fourchette entre 15 et 20 milliards de dollars. Mais lors du procès, Gabriel Weinberg, patron du moteur de recherche DuckDuckGo, a lancé un pavé dans la mare : pour lui, Chrome pourrait valoir jusqu'à 50 milliards de dollars. Une évaluation « à la louche », certes, mais qui aligne le navigateur sur des transactions XXL comme le rachat de Twitter par Elon Musk (44 milliards) ou d'Activision par Microsoft (près de 69 milliards).Plusieurs acteurs majeurs seraient déjà intéressés par une potentielle acquisition : OpenAI, Perplexity, Yahoo… Mais une question demeure : qui pourrait vraiment s'offrir Chrome sans en perdre l'essence ? Car c'est là que l'ironie frappe. Chrome, c'est aussi un logiciel open source. N'importe quel éditeur peut déjà s'en inspirer, comme le font Opera, Brave ou Edge. Ce qui a vraiment de la valeur, c'est la base des 3 milliards d'utilisateurs qui gravitent autour de l'écosystème Google. Sans l'accès aux services maison — moteur de recherche, YouTube, Maps ou Gmail — que reste-t-il ? Un simple navigateur, certes puissant, mais vidé de sa magie. La vente de Chrome, si elle a lieu, pourrait donc s'avérer être un cadeau empoisonné, privant l'acquéreur de ce qui fait vraiment sa force : le lien invisible mais puissant qui unit chaque clic à l'univers Google. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Comment la tech européenne attire les talents américains ?

    Play Episode Listen Later Apr 30, 2025 2:40


    Face à un monde toujours plus instable — entre guerre en Ukraine, cyber-ingérences russes et incertitudes liées au retour de Donald Trump — l'Europe se réveille sur le plan strat égique. Et surprise : cette montée en puissance attire une nouvelle génération d'ingénieurs. Fini l'exode vers la Silicon Valley. Les talents de la tech européenne restent, ou même reviennent, pour mettre leur expertise au service de la défense du Vieux Continent.À Paris, la start-up Comand AI, spécialisée dans l'intelligence artificielle pour les champs de bataille, en est un exemple frappant. Elle a récemment recruté des anciens d'OpenAI et de Palantir. Et ce, malgré des salaires bien inférieurs à ceux pratiqués aux États-Unis. Pour son PDG Loïc Mougeolle, « certains ne cherchent plus seulement un gros chèque. Ils veulent avoir un impact. » Selon le rapport Zeki, les effectifs d'ingénieurs d'élite dans la défense européenne sont passés de 144 en 2014 à 1 700 en 2024. Même envolée côté financement : 626 millions de dollars injectés cette année, contre à peine 62 millions en 2022. C'est clair, la guerre en Ukraine a joué le rôle d'électrochoc.Julian Dierkes, jeune doctorant allemand, l'assume sans détour : « Mon travail vise à protéger les démocraties européennes. » Et il n'est pas seul. Michael Rowley, étudiant britannique de 20 ans, a préféré le secteur de la défense à une carrière plus classique dans l'IA. Autre figure marquante : Marie Inuzuka, 34 ans, descendante de survivants de Nagasaki. Après OpenAI et Palantir, elle rejoint Comand AI pour donner du sens à son parcours. Et les investisseurs suivent : Alpine Eagle en Allemagne a levé plus de 11 millions de dollars en mars pour neutraliser les drones autonomes.Aujourd'hui, même les réticences historiques des jeunes diplômés face à la défense s'effacent. Des initiatives comme le European Defense Tech Hub, ou les hackathons organisés à travers l'Europe, connectent jeunes talents, investisseurs et décideurs. Et à mesure que l'Union européenne s'engage dans un plan de réarmement à 800 milliards d'euros, une idée s'impose : la tech européenne veut désormais défendre sa liberté. Pas pour la gloire, mais pour le sens. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    La Chine dépense des milliards pour faire le plein de puces NVIDIA ?

    Play Episode Listen Later Apr 29, 2025 1:50


    Depuis 2022, Washington serre la vis sur l'exportation de puces électroniques vers la Chine. Les restrictions se renforcent encore, notamment pour limiter l'accès aux technologies nécessaires à l'intelligence artificielle. Jusqu'ici, les géants chinois pouvaient encore se fournir en puces H20 bridées de NVIDIA. Mais cet accès devrait être drastiquement réduit, dans un contexte de guerre commerciale de plus en plus tendu.Anticipant ce durcissement, Alibaba, Tencent et ByteDance auraient passé pour 12 milliards de dollars de commandes auprès de NVIDIA depuis l'an dernier. L'objectif : constituer des stocks stratégiques avant d'éventuelles nouvelles sanctions. En parallèle, certaines entreprises chinoises tentent de contourner les restrictions en créant des filiales à l'étranger pour sécuriser leur approvisionnement. Une pratique dans le viseur des autorités américaines : TSMC, le géant taïwanais, a confirmé coopérer avec Washington pour tracer l'origine de certaines commandes suspectes.Pendant ce temps, Huawei avance ses pions. Le groupe s'apprête à livrer massivement une nouvelle puce d'IA, combinant deux processeurs 910B en un seul module. Cette innovation, grâce à des techniques d'intégration avancées, offrirait des performances proches du H100 de NVIDIA. Un exploit, même si technologiquement, Huawei reste encore derrière son rival américain. Cette course à l'armement technologique illustre les effets parfois paradoxaux des sanctions américaines. Certains experts alertent d'ailleurs la Maison-Blanche : en tentant de freiner la Chine, les États-Unis pourraient bien stimuler, malgré eux, une industrie locale de l'IA plus indépendante et plus agressive. La rivalité sino-américaine pour la maîtrise de l'intelligence artificielle ne fait que commencer. Et derrière les puces, ce sont des enjeux économiques, militaires et géopolitiques majeurs qui se dessinent. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Être payé pour ne plus utiliser Google ?

    Play Episode Listen Later Apr 28, 2025 2:08


    Quitter Google : on en parle souvent, mais dans les faits, rares sont ceux qui passent à l'acte. Un document de recherche, récemment publié, révèle pourtant des pistes inattendues pour bousculer la suprématie du géant californien.Menée par des économistes de Stanford, du MIT et de l'Université de Pennsylvanie, cette étude, parue en janvier 2025, s'est penchée sur les raisons du quasi-monopole de Google dans la recherche web. Près de 2 500 internautes américains ont participé à cette enquête. L'objectif : déterminer si Google domine par la qualité de ses résultats ou simplement par défaut, faute d'exposition à d'autres moteurs comme Bing. Les chercheurs ont testé plusieurs scénarios : imposer un choix actif du moteur de recherche, changer le moteur par défaut, ou encore payer les utilisateurs pour essayer Bing pendant deux semaines. Résultat ? Forcer un choix actif ne bouge presque rien : seulement +1,1 point pour Bing. Une preuve que l'écran de choix, comme celui imposé par l'Union européenne, a peu d'impact.En revanche, dès qu'une rémunération entre en jeu, tout change. Avec 1 dollar offert pour utiliser Bing, sa part de marché grimpe à 32 %. Avec 10 dollars, elle atteint 64 %. Au-delà, la progression ralentit : 74 % pour 25 dollars. Mais attention : une fois l'argent retiré, beaucoup d'utilisateurs sont revenus à Google. Pourtant, environ 22 % ont choisi de rester sur Bing plusieurs semaines après l'expérience. Preuve qu'une exposition plus longue peut réellement modifier les habitudes. Pourquoi Google tient-il si fort sa position ? Parce qu'il s'impose partout, en particulier via des accords massifs. Il verse par exemple 18 milliards de dollars par an à Apple pour rester le moteur par défaut de Safari. Les autorités américaines, engagées dans une procédure judiciaire contre Google pour pratiques anticoncurrentielles, s'inspirent de ces résultats. Selon le Washington Post, elles envisagent non seulement des mesures radicales – comme forcer la revente de Chrome – mais aussi des campagnes d'incitation pour pousser les internautes à tester d'autres moteurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Cookiecrumbler, le puissant outil IA de Brave contre les cookies ?

    Play Episode Listen Later Apr 27, 2025 2:14


    Bonne nouvelle pour tous ceux qui en ont assez de cliquer "refuser" à chaque page : le navigateur Brave passe à la vitesse supérieure dans la lutte contre les bannières cookies. Son nouvel outil, Cookiecrumbler, s'appuie sur l'intelligence artificielle pour détecter et bloquer automatiquement ces fenêtres intrusives… sans compromettre la navigation.Présenté une première fois en 2024, Cookiecrumbler franchit aujourd'hui une étape importante en devenant open source. Objectif : mobiliser la communauté de développeurs pour affiner encore plus ce filtre intelligent. Car derrière la simplicité de l'outil, la mécanique est complexe : des robots logiciels explorent des milliers de sites populaires, listés par régions selon la base Tranco, pour identifier les pop-ups de consentement. À chaque visite, un modèle d'IA analyse les éléments suspects et propose des corrections adaptées, évitant ainsi de casser l'affichage ou de perturber les fonctionnalités des sites.Contrairement aux blocages classiques basés sur des règles figées, Cookiecrumbler ajuste son action en fonction de chaque page et de chaque contexte. Mieux : avant d'être intégrées, toutes les détections sont validées manuellement. Une double vérification qui limite drastiquement les faux positifs — ces erreurs qui, parfois, font disparaître un site entier avec la bannière. Autre innovation : en rendant ses résultats publics sur GitHub, Brave invite chacun à participer à l'amélioration continue de l'outil. Une manière de rester agile face à un web en perpétuelle mutation et d'ancrer Cookiecrumbler dans les valeurs fondatrices du navigateur : transparence, protection de la vie privée, et communauté ouverte.À terme, Brave prévoit d'intégrer Cookiecrumbler directement dans son navigateur, après un audit complet pour garantir une confidentialité maximale. Mais dès aujourd'hui, cet outil offre aux internautes une expérience de navigation plus fluide, débarrassée des interruptions incessantes sans sacrifier le bon fonctionnement des sites. Bref, avec Cookiecrumbler, Brave veut transformer chaque session web en un espace où le respect de votre vie privée redevient la norme, sans avoir à cliquer à chaque coin de page. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Une IA recrée la voix d'un muet grâce à ses pensées ?

    Play Episode Listen Later Apr 24, 2025 2:04


    Imaginez passer 18 ans sans pouvoir prononcer un mot. C'est ce qu'a vécu une patiente après un grave AVC. Quadriplégique et atteinte d'aphasie sévère, elle conservait pourtant une volonté intacte de s'exprimer. Mais son corps, lui, ne répondait plus. À San Francisco, une équipe menée par le neurochirurgien Edward Chang vient de faire un pas spectaculaire : lui redonner une voix, par la seule force de son cerveau… et d'une machine.Le principe ? Une neuroprothèse vocale, un type d'interface cerveau-machine. Concrètement, des électrodes implantées dans son cortex moteur — la zone qui commande les muscles de la parole — captent les signaux électriques lorsque la patiente « pense » à parler. Ces données sont ensuite traduites, en temps réel, par une intelligence artificielle. Une première IA les convertit en texte, une seconde les transforme en son. Et ce que la bouche ne peut plus articuler, la machine le fait entendre, avec un décalage d'à peine une seconde. Le processus est encore lent — 47 mots par minute — mais bien plus rapide qu'il y a un an, où il fallait attendre huit secondes par mot. Pour que le système apprenne à décoder ses intentions, la patiente s'est entraînée pendant des semaines à « dire » mentalement des phrases tirées d'un lexique de 1 024 mots. Chaque signal est analysé toutes les 80 millisecondes, phonème par phonème, puis recomposé en phrase.Le résultat ? Une voix synthétique, certes, mais une voix. Une voix sans chaleur, sans inflexion, mais qui brise le silence. Le système ne lit pas les pensées, ni les émotions. Il capte uniquement ce moment précis où l'esprit tente de parler. Pour Sergey Stavisky, spécialiste des neuroprothèses, ce n'est que le début. Demain, ces technologies pourraient reproduire le timbre, le rythme, voire permettre de chanter. Déjà, des start-up comme Precision Neuroscience planchent sur des capteurs plus fins, plus durables, capables de rester dans le cerveau à long terme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Apple va entrainer son IA sur votre iPhone discrètement ?

    Play Episode Listen Later Apr 23, 2025 2:07


    Chez Apple, on ne plaisante pas avec la confidentialité. Et cela se voit jusque dans sa toute nouvelle initiative en matière d'intelligence artificielle : Apple Intelligence. Lancée récemment, cette IA maison n'a pas vraiment brillé à ses débuts. Comparée à des géants comme ChatGPT ou Gemini, elle montre déjà ses limites. Mais la firme de Cupertino compte bien rattraper son retard – à sa manière.Car pour progresser, une intelligence artificielle a besoin de données. Beaucoup de données. Et là où d'autres géants du numérique n'hésitent pas à puiser dans les informations personnelles de leurs utilisateurs, Apple prend un virage très différent. La firme a dévoilé une nouvelle méthode d'entraînement basée sur des données synthétiques comparées localement aux données réelles, directement sur les appareils des utilisateurs. Prenons un exemple concret : un mail que l'IA doit résumer. Apple génère plusieurs e-mails fictifs, couvrant divers styles et scénarios – comme “Rendez-vous à 18h pour jouer au tennis.” Ces exemples sont transformés en “embeddings”, des représentations numériques qui incluent la longueur du message, le ton, le sujet, etc. L'iPhone de l'utilisateur compare ensuite ces données synthétiques à son propre e-mail réel – sans jamais envoyer ce dernier à Apple. Le seul signal transmis indique quelle version synthétique est la plus proche.Et pour brouiller encore plus les pistes, Apple applique ce qu'on appelle la confidentialité différentielle : des éléments aléatoires sont ajoutés pour rendre impossible toute identification précise. Résultat : Apple peut améliorer ses modèles en repérant les formulations les plus fréquentes, sans jamais lire vos messages ni savoir d'où viennent les données. Ce modèle respecte donc scrupuleusement la vie privée. Mais ce choix a un prix : le développement est plus lent. Siri, déjà en retrait depuis des années face à Alexa ou Google Assistant, a souffert du même dilemme. Et avec Apple Intelligence, l'histoire semble se répéter. Cupertino ne veut pas transiger sur la confidentialité – mais cela freine son avance dans la course à l'IA. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Qu'est-ce que ResolverRAT, le virus qui passe inaperçu ?

    Play Episode Listen Later Apr 22, 2025 2:40


    C'est une menace qui se fait discrète… trop discrète. Détecté en mars dernier par les chercheurs de Morphisec, ResolverRAT fait partie de ces malwares capables d'accéder à distance à une machine infectée, d'en extraire des fichiers ou d'exécuter des commandes. Un fonctionnement classique pour un RAT, un Remote Access Trojan. Mais ce qui le rend redoutable, c'est sa manière de passer sous les radars. ResolverRAT ne s'installe pas vraiment. Il s'exécute uniquement en mémoire, sans jamais écrire de fichier sur le disque dur, ni modifier de programme existant. Résultat : les antivirus classiques et même les systèmes EDR (Endpoint Detection and Response), pourtant plus évolués, peinent à le repérer.Le vecteur d'infection reste le bon vieux phishing, avec une recrudescence dans le secteur de la santé. Les victimes reçoivent un e-mail contenant une archive. À l'intérieur : un programme tiers légitime, hpreader.exe, signé et valide – déjà utilisé dans d'autres campagnes malveillantes – et une bibliothèque corrompue. À l'exécution, le programme charge cette DLL malicieuse sans poser de question. Et l'infection débute. Le code s'exécute alors directement dans la mémoire vive, en détournant un mécanisme du framework .NET pour y injecter ses propres modules. Une architecture complexe : composants chiffrés, chaînes masquées, présence furtive dans le registre Windows, et surtout, une capacité à communiquer via des connexions chiffrées sans dépendre des certificats de la machine. Les données extraites sont morcelées en blocs de 16 Ko, évitant ainsi toute alerte liée à une consommation anormale de bande passante.Morphisec a observé des variantes du malware dans de nombreuses langues : italien, hindi, tchèque, turc, portugais, indonésien… Les indices laissent penser à une opération internationale, avec une infrastructure rappelant d'autres familles bien connues comme Rhadamanthys ou Lumma. Mais ici, il s'agirait d'une souche inédite, construite sur mesure pour l'invisibilité. Face à une menace aussi furtive, les outils classiques sont dépassés. La meilleure défense reste la prévention. Ne cliquez pas sur des fichiers inattendus. Méfiez-vous des messages urgents. Vérifiez systématiquement l'identité de l'expéditeur. Même en 2025, ces réflexes restent vos meilleurs alliés contre des menaces de plus en plus sophistiquées. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Un réseau social signé OpenAI ?

    Play Episode Listen Later Apr 21, 2025 2:09


    Un nouveau bras de fer se profile dans la Silicon Valley. Sam Altman, le patron d'OpenAI, préparerait un projet qui risque de faire grincer des dents... et particulièrement celles d'Elon Musk. Selon The Verge, l'idée n'en est encore qu'au stade embryonnaire, mais elle pourrait marquer un tournant stratégique pour la célèbre entreprise à l'origine de ChatGPT.Souvenez-vous, Elon Musk avait récemment tenté de racheter OpenAI pour la modique somme de 97,4 milliards de dollars. Objectif : mettre la main sur les algorithmes de ChatGPT. Mais la réponse de Sam Altman ne s'est pas fait attendre. Avec un brin d'ironie, il aurait refusé l'offre tout en proposant, en retour, de racheter Twitter pour 9,74 milliards de dollars – un clin d'œil aux 44 milliards que Musk avait déboursés pour acquérir le réseau social.Fondée comme une organisation à but non lucratif, OpenAI a adopté en 2019 une structure hybride : une filiale commerciale à profit plafonné, OpenAI Global LLC, finance la recherche, tandis qu'une branche à but non lucratif reste garante des orientations éthiques. Une configuration que Musk conteste devant la justice, sans succès jusqu'ici : un juge californien a rejeté sa demande d'injonction visant à bloquer cette transformation.Mais ce n'est pas tout. OpenAI viserait désormais le marché des réseaux sociaux, domaine fétiche de Meta et de X. Meta utilise déjà Facebook ou Instagram pour entraîner son modèle Llama, pendant qu'Elon Musk nourrit Grok, son IA maison, avec les données de X (ex-Twitter). OpenAI, de son côté, envisagerait une plateforme communautaire conçue pour favoriser le partage de contenus de qualité et optimiser la découverte de publications via des algorithmes avancés. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    ChatGPT permet de falsifier un passeport ?

    Play Episode Listen Later Apr 20, 2025 2:10


    Depuis que des outils comme ChatGPT permettent de générer des images ultra-réalistes, la ligne rouge entre créativité et criminalité s'est dangereusement amincie. Ce qui, hier encore, relevait de l'expertise ou du dark web, devient aujourd'hui accessible en quelques clics… à n'importe qui.Le rapport Cato CTRL 2025, tout juste publié, tire la sonnette d'alarme : il ne faut désormais que quelques instructions bien formulées pour générer un faux passeport crédible. Finis les logiciels spécialisés, les longues heures sur Photoshop ou les réseaux clandestins. Désormais, un prompt bien tourné et une IA mal détournée suffisent.Les plateformes automatisées – banques en ligne, assurances, services administratifs – sont les premières victimes de cette révolution à double tranchant. Ces dernières s'appuient sur des contrôles par images, qui deviennent obsolètes face à des faux indétectables. Le rapport l'affirme sans détour : “Toute vérification basée sur des documents visuels est désormais dépassée.”Ce nouveau risque donne naissance à un profil inédit : l'acteur de menace à connaissance nulle. Autrement dit, une personne sans aucune compétence en cybercriminalité, capable de fabriquer de faux documents d'une redoutable efficacité. Les cas d'usage cités vont de l'ouverture frauduleuse de comptes bancaires à la manipulation de contrats d'assurance.Et le processus est d'une simplicité déconcertante : il suffit de télécharger une image, d'en demander la modification, et l'IA fait le reste. Même lorsque ChatGPT refuse une demande directe, il suffit de la contourner avec un prompt plus subtil, comme « créer une carte de visite ressemblant à un passeport ». Face à cette menace, les experts recommandent une refonte totale des processus de vérification. Fini le simple selfie ou la photo de pièce d'identité : place à la puce NFC, aux détections d'activité pour contrer les deepfakes et aux identités numériques chiffrées. Car une chose est sûre : la fraude assistée par IA n'en est qu'à ses débuts. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Des cartes SD en acier inoxydable révolutionnaires ?

    Play Episode Listen Later Apr 17, 2025 2:00


    C'est une petite révolution dans le monde des cartes mémoire. Lexar vient de dévoiler sa toute nouvelle gamme "Armor", des cartes SD... en acier inoxydable. Un virage radical pour le constructeur, quelques jours à peine après avoir présenté une carte microSD Express pensée notamment pour la future Nintendo Switch 2.Fini le plastique fragile des cartes traditionnelles : place à la robustesse, la vraie. Avec leur conception entièrement métallique, les Lexar Armor résistent aux chocs, à l'eau, à la poussière, à l'usure, à la torsion et même aux chutes. Autant dire qu'elles sont prêtes à affronter les pires conditions. La gamme se décline en deux versions : la Silver, avec une vitesse d'écriture allant jusqu'à 160 Mo/s, et la Gold, encore plus rapide, à 210 Mo/s. Toutes deux sont estampillées V60, garantissant des performances optimales pour les enregistrements vidéo jusqu'en 6K. Et pour renforcer leur solidité, Lexar a supprimé les interrupteurs et nervures habituels, adoptant un design épuré pour une durabilité maximale.Avec ces nouvelles cartes, la marque vise clairement les professionnels de l'image : photographes de terrain, vidéastes aventuriers, créateurs de contenu en conditions extrêmes... ceux pour qui la fiabilité ne doit jamais être un luxe. Lexar n'est pas seul sur ce segment : Sony propose déjà ses propres cartes ultra-résistantes avec la gamme Tough, fabriquées en résine et sans jointure. Mais l'arrivée de Lexar ajoute une nouvelle option crédible et performante. Pour le grand public en revanche, pas sûr que l'investissement soit indispensable… sauf si vous avez déjà brisé une carte SD en la forçant un peu trop. Comptez 69,99 € pour la version Silver (128 Go), et un peu plus de 100 € pour la version Gold. La solidité a un prix… mais elle peut éviter bien des tracas. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Netflix coutera plus cher à cause des droits de douane ?

    Play Episode Listen Later Apr 16, 2025 1:59


    C'est une décision qui pourrait bien toucher votre portefeuille. La semaine dernière, le président américain a annoncé de nouveaux droits de douane de 20 % sur tous les produits importés depuis l'Union européenne, taux abaissé temporairement à 10 % jusqu'en juillet 2025. À cela s'ajoutent des taxes de 25 % sur l'acier, l'aluminium et les véhicules. Si ces mesures sont encore suspendues pour 90 jours, Bruxelles prépare déjà la riposte. Et c'est le secteur numérique américain qui pourrait faire les frais de cette guerre commerciale. Invité sur BFMTV, le ministre de l'Économie Éric Lombard a confirmé que les services comme Netflix, Amazon Prime, Apple Music ou Max pourraient être directement visés par des contre-mesures européennes.Faut-il s'attendre à des hausses d'abonnement ? « C'est tout à fait possible », a prévenu le ministre. En clair : si les plateformes américaines deviennent plus coûteuses à importer ou à exploiter en Europe, ce sont les consommateurs qui paieront la différence. Et dans un contexte où les tarifs de ces services augmentent déjà régulièrement, la pilule pourrait être difficile à avaler. Pour l'heure, les États membres planchent sur un plan de représailles, tout en laissant la porte ouverte aux négociations. L'objectif affiché : inciter Washington à retirer ses mesures punitives. Mais si le bras de fer s'installe, l'escalade tarifaire pourrait toucher tout l'écosystème numérique. Et les effets en chaîne ne s'arrêteraient pas là. En cas de ralentissement économique, les consommateurs pourraient revoir leurs dépenses à la baisse, notamment en matière de divertissement. Même les offres moins chères financées par la pub pourraient en pâtir si les annonceurs réduisent la voilure. Et chez des géants comme Apple ou Amazon, la hausse des droits de douane sur les produits physiques pourrait pousser à répercuter les pertes sur leurs services numériques. Depuis l'annonce de la Maison-Blanche, la valorisation d'Apple a déjà chuté en Bourse. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    La ville d'Annecy explose son budget cybersécurité ?

    Play Episode Listen Later Apr 15, 2025 2:05


    Entre 2020 et 2023, Annecy et son agglomération ont connu une véritable série noire en matière de cybersécurité. Trois cyberattaques successives ont touché les collectivités locales, révélant brutalement la vulnérabilité de leurs systèmes informatiques et provoquant une véritable prise de conscience. Face à l'ampleur du choc, la ville a réagi en profondeur.Tout commence en décembre 2020. Le Grand Annecy est frappé par une cyberattaque d'ampleur : il faudra six mois pour s'en remettre. « Un cambriolage numérique », confiera un agent, soulignant l'impact psychologique de cette intrusion. Mais ce n'était que le début. En novembre 2021, puis en octobre 2023, c'est la Ville d'Annecy elle-même qui est prise pour cible. Si la première attaque est lourde de conséquences, la seconde est bien mieux maîtrisée. Les leçons ont été tirées, la défense commence à porter ses fruits.Et pour cause : les collectivités locales, souvent mal armées, sont devenues des cibles de choix pour les cybercriminels. Annecy, elle, a décidé de ne plus subir. Résultat : le budget cybersécurité de la mairie a été multiplié par huit. De 50 000 euros en 2020, il grimpe à 400 000 euros par an. Une véritable révolution pour une ville de cette taille. Depuis le début du mandat, 730 000 euros ont été mobilisés pour la cybersécurité. Une enveloppe répartie entre la réparation des dégâts (184 000 euros), l'acquisition de logiciels spécialisés (232 000 euros), et le remplacement du matériel vieillissant (315 000 euros). Mais ce n'est pas qu'une affaire de budget.Annecy a aussi transformé ses pratiques. Authentification à double facteur, VPN, sensibilisation des agents, automatisation des mises à jour… autant de mesures devenues la norme dans les services. L'hôpital d'Annecy est même allé plus loin, organisant l'exercice grandeur nature « Papyrus », simulant un black-out numérique total. Annecy, autrefois cible facile, est aujourd'hui un exemple de résilience numérique. Preuve qu'avec les bons outils, la bonne stratégie… et un peu de budget, les collectivités peuvent reprendre la main sur leur cybersécurité. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Nouvelle mémoire de ChatGPT, ça change quoi ?

    Play Episode Listen Later Apr 14, 2025 1:55


    C'est une petite révolution dans l'univers de l'intelligence artificielle : ChatGPT améliore sa mémoire. OpenAI, la société derrière cet outil utilisé par des millions de personnes dans le monde, vient de déployer une mise à jour majeure de sa fonction mémoire. Et le changement est de taille. Jusqu'ici, la mémoire de ChatGPT reposait uniquement sur ce que l'utilisateur lui demandait de retenir. Une préférence de style, un projet en cours, un fait important... autant d'éléments que l'IA stockait à la demande. Désormais, l'assistant virtuel est capable d'exploiter automatiquement l'historique complet des conversations, même si vous n'avez rien sauvegardé explicitement.L'objectif ? Des réponses plus naturelles, plus cohérentes, et une vraie continuité dans les échanges. Concrètement, si vous avez évoqué vos goûts ou vos projets dans un échange passé, ChatGPT peut s'en souvenir et les réutiliser… sans que vous ayez à tout répéter. Cette capacité s'applique aussi bien aux conversations écrites qu'aux interactions vocales ou à la génération d'images. Mais attention : cette mémoire élargie ne signifie pas moins de contrôle pour l'utilisateur. OpenAI insiste : chacun peut à tout moment désactiver cette nouvelle fonction dans les paramètres. Et si la mémoire était déjà désactivée chez vous, rien ne change : le nouveau système ne s'active pas par défaut. Il est également possible de demander à ChatGPT ce qu'il a retenu ou de lui faire oublier un point précis. Pour les discussions sensibles ou ponctuelles, l'option "chat éphémère" reste disponible : aucun souvenir ne sera conservé.Cette refonte de la mémoire place ChatGPT un cran au-dessus de ses concurrents, comme Google Gemini ou Microsoft Copilot, dont les mémoires fonctionnent de façon plus limitée. Toutefois, ce déploiement reste progressif. Pour l'instant, seuls les abonnés aux offres Pro et Plus y ont accès, et certaines régions – dont l'Union Européenne, le Royaume-Uni et la Suisse – devront patienter pour des raisons de conformité réglementaire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    USA : la tech exemptée de droits de douane ?

    Play Episode Listen Later Apr 13, 2025 1:55


    Bonne nouvelle pour les consommateurs américains : les produits tech de grande consommation échapperont finalement aux surtaxes douanières annoncées dans la guerre commerciale lancée par Donald Trump. Smartphones, ordinateurs portables, puces mémoire, disques durs… une vingtaine de produits technologiques sont désormais officiellement exemptés des droits de douane.Le Service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis vient de publier la liste de ces appareils, qui ne seront ni concernés par les surtaxes de 125 % décidées en pleine escalade avec Pékin, ni par le taux plancher de 10 % imposé à la majorité des partenaires commerciaux des États-Unis. Cette volte-face survient après la déception du monde économique face à la pause douanière de 90 jours annoncée par Donald Trump. Une trêve partielle, qui excluait la Chine, pourtant pays d'origine de 90 % des iPhone vendus dans le monde. Une décision qui avait fortement inquiété Apple, déjà fragilisé, et poussé d'autres marques d'informatique à geler leurs ventes dans le pays. Une pression visiblement prise au sérieux à la Maison-Blanche.Plus encore, les semi-conducteurs, cœur névralgique de l'industrie tech, sont totalement exemptés de toute taxe, même minimale. Une décision stratégique, qui permet aux entreprises américaines de conserver leurs chaînes d'approvisionnement asiatiques intactes — et aux consommateurs de continuer à acheter leurs produits sans hausse brutale des prix. Un soulagement général dans la tech… et sans doute une manœuvre électorale bien calculée. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Bientôt un vrai chiffrement de bout en bout sur Gmail ?

    Play Episode Listen Later Apr 10, 2025 2:05


    Nouvelle avancée sur le front de la confidentialité des données : Google annonce l'arrivée d'un système de chiffrement de bout en bout pour Gmail, destiné dans un premier temps aux utilisateurs professionnels. Une évolution notable, qui ambitionne de simplifier l'accès à une messagerie sécurisée, jusque-là réservée aux initiés du protocole S/MIME et à ses fameux certificats X.509. Mais attention, on parle ici d'un chiffrement “E2EE” à la sauce Google. Car si le message est bien chiffré et déchiffré en local, sur les appareils des utilisateurs, la gestion des clés de chiffrement reste entre les mains de la firme de Mountain View.Alors, comment ça marche ? Tout commence lorsque l'utilisateur clique sur l'option de chiffrement dans son interface Gmail. Son navigateur chiffre alors le message avant l'envoi, grâce à une clé symétrique temporaire générée par un serveur baptisé KACL – pour Key Access Control List. Ce serveur, hébergé chez Google, fournit la clé à la volée, juste pour cet envoi. Une fois parti, le message reste chiffré tout au long de son trajet, illisible par quiconque, sauf le destinataire. Ce dernier, pour en prendre connaissance, devra lui aussi se connecter à KACL et obtenir la même clé éphémère. Une fois le message déchiffré dans le navigateur, la clé est aussitôt effacée, limitant ainsi les risques de fuite.Côté sécurité, c'est un net progrès par rapport aux solutions antérieures, souvent complexes à mettre en œuvre. Mais peut-on vraiment parler de chiffrement de bout en bout ? Pas si sûr. Comme le souligne Ars Technica, tant que Google contrôle le serveur qui délivre les clés, le géant californien pourrait, théoriquement, accéder aux messages si une faille était exploitée. Julien Duplant, responsable produit chez Google Workspace, se veut rassurant. Selon lui, “Gmail n'a jamais accès à la clé. Jamais. Et les contenus restent toujours inaccessibles aux serveurs de Google.” Une promesse qui devra être tenue, car dans un monde où la confidentialité numérique devient un critère central, les utilisateurs attendent désormais plus que des engagements techniques : ils veulent des garanties concrètes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    L'émoji pizza : danger pédocriminel sur les réseaux sociaux ?

    Play Episode Listen Later Apr 9, 2025 2:24


    C'est une alerte glaçante que la police française a lancée le 24 mars, via une vidéo diffusée sur le réseau X. Elle y dénonce une nouvelle forme de communication codée utilisée par des réseaux pédocriminels sur TikTok. Le symbole en question ? Un simple émoji pizza au fromage . Derrière cet apparent clin d'œil innocent, se cache en réalité une signification bien plus sombre : “cheese pizza” donne, en anglais, les initiales C.P., également celles de “child porn”.Cette stratégie, déjà signalée par les autorités australiennes en début d'année, permet à certains comptes de passer sous les radars. Ces profils affichent dans leur pseudo l'émoji incriminé et publient des images de jeunes filles, souvent mineures, dans des postures ambiguës. Des contenus à la frontière de la légalité, mais qui servent souvent de porte d'entrée vers d'autres plateformes, comme Telegram, où des images pédopornographiques payantes circulent en toute impunité.Et pourtant, Telegram avait rejoint fin 2024 le programme de lutte contre les contenus illégaux de l'ONG Internet Watch Foundation. Un engagement qui reste visiblement insuffisant face à l'ampleur du phénomène. Selon François Debelle, de la plateforme Jonas qui lutte contre la pédocriminalité, « ces individus avancent masqués ». Ils utilisent tout un lexique visuel codé pour contourner les algorithmes de modération : triangle bleu pour signaler une attirance envers les garçons, cœur rose pour les filles, papillon violet pour les très jeunes enfants… Des symboles repérés dès 2007 par un rapport du FBI, révélé plus tard par WikiLeaks.Le danger, c'est que ces profils restent visibles et accessibles à tous, notamment aux plus jeunes. En publiant des images volées ou extraites d'autres réseaux, certains comptes TikTok construisent une vitrine “tolérable”, avant d'attirer des utilisateurs vers des canaux privés où les contenus deviennent beaucoup plus explicites – et clairement illégaux. La police rappelle dans sa vidéo que la simple détention d'images pédopornographiques peut entraîner jusqu'à sept ans de prison et 100 000 euros d'amende. Une réalité que beaucoup ignorent. Elle invite également les internautes à signaler tout comportement suspect via la plateforme Pharos, spécialisée dans la cybersurveillance. Car oui, Internet ne doit jamais devenir un terrain de chasse pour les prédateurs. Et aujourd'hui plus que jamais, les symboles les plus banals peuvent cacher les intentions les plus graves. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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