Podcast appearances and mentions of Jean Tirole

  • 44PODCASTS
  • 59EPISODES
  • 40mAVG DURATION
  • ?INFREQUENT EPISODES
  • Apr 7, 2025LATEST
Jean Tirole

POPULARITY

20172018201920202021202220232024


Best podcasts about Jean Tirole

Latest podcast episodes about Jean Tirole

Un jour dans le monde
Droits de douane : l'analyse de Jean Tirole, prix Nobel d'économie

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later Apr 7, 2025 13:15


durée : 00:13:15 - L'invité d'un jour dans le monde - Alors que Donald Trump secoue l'économie mondiale et que les Bourses mondiales enregistrent une chute historique, "Un jour dans le monde" reçoit Jean Tirole, prix Nobel d'économie, pour décrypter ce bouleversement.

Un jour dans le monde
Donald Trump par Jean Tirole, prix Nobel d'économie

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later Apr 7, 2025 34:32


durée : 00:34:32 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - par : Fabienne Sintes - Alors que les Bourses mondiales dégringolent et que s'ouvre une guerre commerciale généralisée, l'économie mondiale se trouve ébranlée en ce lundi noir. Quel monde économique peut émerger de ce moment ? - réalisé par : Thomas Lenglain

InterNational
Donald Trump par Jean Tirole, prix Nobel d'économie

InterNational

Play Episode Listen Later Apr 7, 2025 34:32


durée : 00:34:32 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - par : Fabienne Sintes - Alors que les Bourses mondiales dégringolent et que s'ouvre une guerre commerciale généralisée, l'économie mondiale se trouve ébranlée en ce lundi noir. Quel monde économique peut émerger de ce moment ? - réalisé par : Thomas Lenglain

Revue de presse française
À la Une: le monde face à une nouvelle page de son histoire

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Feb 2, 2025 4:44


« Donald Trump, Xi Jinping, Vladimir Poutine… cherchez l'erreur. En fait, il n'y en a pas », nous dit le Nouvel Obs : « le 47ème président des États-Unis a rejoint la liste des dirigeants qui veulent renverser l'ordre international », constate Pierre Haski, dans son éditorial, et il précise : « les États-Unis, la Chine et la Russie, grandes puissances nucléaires, sont déterminées à abattre un ordre mondial dont ils sont censés être les garants en tant que membres du Conseil de sécurité de l'ONU. Les autres membres permanents, la France et le Royaume-Uni, sont bien solitaires pour défendre l'idée du multilatéralisme et celle d'un monde fondé sur le droit, et non sur la force ». Une inquiétude à laquelle fait écho, celle de Marion Van Renterghem, dans l'Express : « Ça y est », dit-elle, « les États-Unis de Trump nous ont quittés. « Nous », c'est l'Occident dans sa définition politico-culturelle et non géographique »… Elle aussi, évoque « l'attachement à la démocratie libérale, à la primauté du droit sur la force et au multilatéralisme ». Va-t-il nous écraser ?Dans ce contexte, la presse s'interroge sur l'avenir de l'Europe…« Ni Poutine, ni Trump, allez l'Europe », lance, dans la Tribune Dimanche, François Clémenceau, qui s'interroge : « Comment l'Europe doit-elle gérer Trump ? » « Il ne s'agit pas », explique-t-il, « d'avoir une position sur l'absence totale de valeurs du monde de Trump, ni de débattre de la cruauté absolue de Poutine. La cohésion des Européens doit se bâtir autour de la défense de ce que nous sommes et du rôle que l'on veut jouer aux yeux du reste du monde ». Trump « va-t-il nous écraser ? » se demande le Point qui demande : « pourquoi la France et l'Europe se laissent faire ? » Le Point qui juge durement le fonctionnement de l'Union européenne, et de ses « 27 autorités financières différentes, 27 systèmes de défense, de 27 droits du travail ». Le prix Nobel d'économie, Jean Tirole, n'est pas plus optimiste. Interrogé par le Point, il estime « que l'Europe court le risque de devenir un acteur secondaire, voire de sombrer dans un rôle de figurant ». « Deux options s'ouvrent à nous », ajoute-t-il, « réagir ou subir ». « Que ce soit face à la Russie, dans les négociations sur le climat, ou pour se défendre contre le protectionnisme des autres, l'Europe devrait jouer un rôle majeur. Ne pas agir serait dramatique ».Retraité et combattantDans la presse hebdomadaire également, un reportage en Ukraine sur des combattants particulièrement motivés. Très motivés, malgré leur âge ! Car ces combattants, qui se font appeler « les Loups des steppes », sont des « seniors volontaires ». « Les retraités montent au front », s'exclame le Point. Certes, ils ne sont pas très nombreux, (16 pour le moment) « mais les demandes pour rejoindre le groupe affluent », explique l'hebdomadaire, qui dresse leur portrait : « théoriquement inaptes à l'armée, en raison de leur âge avancé ou d'un handicap, mais ne pouvant se résoudre à regarder leur pays se faire détruire, ces hommes ont rejoint l'unité d'Alexandre, un blessé de guerre de 67 ans, qui préfère que les vieux se sacrifient, plutôt que les jeunes qui pourraient être ses petits-enfants ». Alexandre explique ainsi : « Si quelqu'un de plus de 60 ans veut se battre, pourquoi ne pas l'accepter ? Il ne peut sans doute pas tout faire, fantassin, c'est difficile. Mais officier, ou affecté à des tâches spécifiques, c'est possible. Il faut préserver les jeunes. Les Européens accepteraient-ils d'envoyer leurs enfants à la guerre ? ». Alexandre qui avec ses collègues n'hésite pas à mettre la main à la pâte. Devant l'envoyé spécial du Point, ils s'en vont avec un van « chargé de roquettes » tirer, avec succès, sur une position russe, signe que la guerre ne leur fait pas peur.DécompressionEnfin, le magazine Society évoque  le phénomène de « l'afterwork », « l'après-travail », « cet événement officieux », nous dit Society, qui parle d'un « sas de décompression, fédérateur des équipes, devenu un incontournable des entreprises » et qui nous offre un rapide tour du monde sur la question. Le cas le plus connu est celui du Royaume-Uni, où « dès 19 heures, les pubs grouillent d'employés de bureau et de patrons aux cravates flottantes et cols de chemise déboutonnés ». Au Japon, rendez-vous dans les « izakayas », sorte de « bars à tapas », « pour partager une bière et un verre de saké ». L'afterwork au Japon, est, nous dit Society, « un moment crucial de décompression ». Enfin, les pays du nord de l'Europe offrent une version encore plus décontractée. « Faire des affaires, nu (e) comme un ver, sur un banc de sauna, avec son / sa chef(fe) n'a rien de surprenant », explique Society. Encore faut-il ne pas avoir froid aux yeux !

Les matins
L'Europe peut-elle résister au risque de décrochage économique ? Jean Tirole est l'invité des Matins

Les matins

Play Episode Listen Later Sep 18, 2024 39:09


durée : 00:39:09 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - Le rapport Draghi appelle à plan d'investissement massif pour relancer une économie européenne en perte de vitesse. Une priorité reprise par Mme von der Leyen qui a présenté mardi la nouvelle Commission. Regard sur ces enjeux par Jean Tirole, "prix Nobel" d'économie. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Jean Tirole Economiste distingué notamment par le Prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d'Alfred Nobel, président honoraire de la Toulouse School of Economics, directeur d'études à l'EHESS

EconOlívia
CAPITALISTAS são IMORAIS? Nobel da Economia REVELA a VERDADE!

EconOlívia

Play Episode Listen Later Sep 5, 2024 17:59


Você acredita que todo capitalista é capaz de corromper sua moral para lucrar?

Economia
Por que os programas de governo da extrema direita e da esquerda preocupam cúpula econômica francesa

Economia

Play Episode Listen Later Jul 3, 2024 6:05


O primeiro turno das eleições legislativas na França colocou frente a frente dois modelos diametralmente opostos de sociedade, mas que têm alguns pontos em comum nos seus programas econômicos de governo do país. O Reunião Nacional (RN), de extrema direita, e a Nova Frente Popular (NFP), aliança de partidos de esquerda, baseiam suas propostas em um expansionismo orçamentário que preocupa os agentes econômicos, num momento em que a degradação das contas públicas francesas já causa danos ao desempenho do país. Por Lúcia Müzell, da RFI em ParisO Medef, principal organização patronal francesa, considerou os dois programas “inapropriados” e “perigosos” para a economia do país, ao “gerarem altas de impostos, fuga de investidores estrangeiros e falência em massa de empresas”.O termômetro dos mercados financeiros cristaliza esses temores, com instabilidade nas bolsas desde que o Reunião Nacional saiu vitorioso nas eleições europeias e a coligação de esquerda despontou como a segunda principal força política, à frente do partido do presidente Emmanuel Macron. No mercado da dívida, a diferença entre as taxas a 10 anos do Tesouro francês para o alemão, referência no bloco europeu, não para de subir e atingiu a maior variação desde 2012.O economista Jean Tirole, prêmio Nobel de Economia de 2014, publicou um artigo no qual afirma que “o que pode resultar destes programas só pode preocupar os cidadãos que querem manter o nosso sistema social e a nossa democracia liberal”. Ele criticou as promessas dos dois opositores para melhorar o poder aquisitivo dos franceses, mas sem prever fontes de riquezas coerentes para financiar as medidas.Outra vencedora do prêmio Nobel, a francesa Esther Duflo, salientou à emissora France Culture que a sigla de extrema direita aposta que o seu mantra da redução de impostos para as empresas e dos gastos sociais será suficiente para convencer o empresariado, apesar do programa vago do partido sobre a gestão da economia. O projeto prevê um déficit de pelo menos € 14,5 bilhões ao ano.“O problema é que tem muitas medidas que beneficiam a todos, inclusive os ricos. Por exemplo, a exoneração de imposto de renda para menores de 30 anos também beneficia jogador de futebol ou empresário da tech que é jovem”, aponta Gabriel Gimenez-Roche, professor-associado da Neoma Business School.Programa do RN favorece os mais ricosO partido busca conquistar o eleitorado de baixa renda, mas, na prática, suas medidas aumentariam as desigualdades: tornariam os 10% mais ricos da população ainda mais ricos e piorariam a condição dos 30% mais pobres, segundo uma análise detalhada do economista Raul Sampognaro, do Observatório Francês de Conjuntura Econômica (OFCE), com a colega Elvire Guillaud, da Université Paris 1 (Panthéon-Sorbonne).Eles concluíram que o conjunto de reduções de impostos e benefícios sociais teria um impacto negativo de 1% na renda da população mais pobre, e 1,5% positivo para o topo da pirâmide. “Nós visualizamos os 30% mais pobres, mas eles enxergam a população estrangeira como alvo. Em resumo, o programa do RN quer retirar € 15 bilhões de ajudas sociais dos estrangeiros, além de outros € 5 bilhões que eles dizem que não mandarão mais para a Comissão Europeia”, afirma.“Quanto ao resto da população francesa, se excluímos os imigrantes, vemos que a maior parte das medidas fiscais beneficiam o topo da pirâmide de renda”, aponta.Decisões como subsidiar os preços da energia, proposta pelo RN, ou a anulação da última reforma das aposentadorias, prometida pela Nova Frente Popular, aumentariam ainda mais o endividamento francês, num contexto em que as taxas dos títulos da França já estão em alta.Um mês antes do primeiro turno, a agência de classificação de riscos Standard & Poor's havia rebaixado a nota soberana da França, alegando dúvidas quanto à capacidade de o país reverter o déficit de mais de 5,5% registrado em 2023.Esquerda promete aumentar carga tributáriaA Nova Frente Popular quer bloquear os preços da energia e dos produtos alimentícios de primeira necessidade, aumentar em 15% o salário mínimo e tornar as escolas públicas totalmente gratuitas, entre outras medidas. O custo do pacote é deficitário em ao menos € 160 bilhões por ano, de acordo com um levantamento do think tank Fundação para a Pesquisa sobre as Administrações e Políticas Públicas (Ifrap).Para financiá-lo, a coligação de esquerda conta com o aumento das receitas fiscais: uma reforma para tornar o imposto de renda mais progressivo, a volta do Imposto Sobre a Fortuna e a criação de duas novas taxas, sobre os “superlucros” e os produtos importados.“A Nova Frente Popular fala que não será mais possível a França financiar as suas ambições ambientais, de justiça social e até de defesa apenas com cortes da proteção social”, observa Sampognaro. “O atual governo insistia que não aumentaria jamais os impostos, mas também não baixaria o orçamento dos serviços públicos essenciais. A esquerda vem questionar o tabu que se instaurou sobre o imposto”.Na visão de Gabriel Gimenez-Roche, professor da Neoma Business School, entretanto, o pacote da esquerda espantaria os ricos do país, como já aconteceu no passado em governos socialistas que fizeram a carga tributária disparar.  “Eles têm o programa mais detalhado, em termos de quantificação, mas ele sofre de um otimismo desmedido quanto às receitas. A ideia é, realmente, pegar o dinheiro de quem tem, dos ricos”, constata o pesquisador. “O otimismo é pensar que eles não vão se mover – só que quem tem mobilidade de capitais são eles. Eles já foram embora antes e vão de novo. E os estudos mostram que quando você aumenta a carga fiscal desse jeito, as pequenas empresas são as que mais sofrem, porque elas não têm mobilidade de capital como as multinacionais”, complementa.  Um levantamento da Confederação das Pequenas e Médias Empresas indicou que as medidas que estão sobre a mesa teriam impacto negativo para o clima de negócios na França. A pesquisa apurou que 60% dos presidentes de empresas atrasariam investimentos ou contratações no caso de uma vitória da Nova Frente Popular, e 36% se o Reunião Nacional sair vencedor.

TẠP CHÍ KINH TẾ
Kinh tế Pháp bên bờ vực thẳm sau bầu cử Quốc Hội ?

TẠP CHÍ KINH TẾ

Play Episode Listen Later Jul 2, 2024 9:22


Vài tuần nữa Pháp sẽ có chính phủ mới. Pháp vẫn là điểm đến an toàn cho các nhà đầu tư nước ngoài và kể cả đối với các doanh nghiệp của Pháp ? Đảng Tập Hợp Dân Tộc RN và liên minh cánh tả Mặt Trận Bình Dân Mới NFP đã hứa hẹn những gì để kiếm phiếu của cử tri ? Giới  chuyên gia kinh tế đánh giá thế nào về tính khả thi của 2 chương trình này ? RN và NFP đề nghị những gì để khuyến khích tiêu thụ, để hỗ trợ lĩnh vực sản xuất, và để giảm bội chi trong ngân sách của Nhà nước và giảm thâm hụt trong cán cân thương mại ?Trong ba tuần, từ khi tổng thống Emmanuel Macron tuyên bố giải tán Quốc Hội, chỉ số chứng khoán của Paris mất hơn 6 %. Pháp đi vay vốn với lãi suất cao hơn đến 0,8 điểm so với Đức trong đợt huy động vốn vài ngày trước bầu cử lập pháp vòng 1 trước viễn cảnh công cuộc cải tổ kinh tế của Pháp bị tê liệt và thậm chí là có thể bị « khai tử ».  Ưu tiên số 1 : Hứa hẹn tăng lương và bơm thêm tiền cho dân Để thu hút phiếu của cử tri, đảng cực hữu RN và liên minh cánh tả NFP (gồm 4 đảng : đảng Cộng Sản, đảng Xanh EELV, đảng Xã Hội PS và Nước Pháp Bất Khuất LFI) cùng xem việc tăng thu nhập, tăng sức mua cho các hộ gia đình là ưu tiến hàng đầu.Cánh tả NFP đề nghị : Tăng 14 % lương tối thiểu SMIC cho người lao động ; tăng 10 % tiền hưu trí và kèm theo đó là hứa hẹn cho người lao động về hưu ở tuổi 62 thay vì 64. Tương tự như trong các nền kinh tế « kế hoạch hóa », bất chấp quy luật cung cầu trên thị trường, Mặt Trận Bình Dân Mới hứa là chính phủ sẽ « chận » giá đối với một số mặt hàng thiết yếu, tránh để lạm phát gây khó khăn cho các hộ gia đình. Tổng cộng NFP chủ trương bơm thêm 25 tỷ euro cho người lao động để kích cầu.Đảng cực hữu RN trong tay chủ tịch Jordan Bardella nhưng quyền lực thực sự vẫn thuộc về Marine và gia đình Le Pen sáng lập viên của đảng này, thì chủ trương « giảm thuế trị giá gia tăng TVA để bơm thêm sức mua cho dân ». Đảng này hứa hẹn TVA tại Pháp đang từ 20 % sẽ rơi xuống còn 5,5 % đối với nhiều mặt hàng (đầu tiên hết là điện, ga) và danh sách được giảm loại thuế này sẽ còn được mở rộng ra thêm trong tương lai « tùy theo tình trạng tài chính của đất nước ». Thiệt hại cho ngân sách nhà nước do giảm thuế TVA dự trù tương đương với 17 tỷ euro một năm. Ngoài ra, RN cũng nhắm tới việc tăng 10 % lương cho người lao động.Làm thế nào đễ tài trợ cho các biện pháp đó ? Liên minh cánh tả dự trù tăng thuế đánh vào các doanh nghiệp, tăng thuế đánh vào « những tầng lớp giàu có ».Về phía RN thì đảng này chủ trương « giảm thuế cho doanh nghiệp, với điều kiện họ tăng lương cho nhân viên 10 % ». Không thấy đảng này nói gì khi ngân sách của nhà nước n thất thu 17 tỷ euro vì giảm thuế TVA.Các chuyên gia Pháp nghĩ gì các mục tiêu tăng thu nhập và mãi lực cho người dân Pháp của hai bên RN và NFP ? Trả lời đài truyền hình tư nhân BFM TV kinh tế gia Eric Heyer, thuộc Đài Quan Sát về Tình hình Kinh Tế Pháp OFCE không ngớt lời chỉ trích tính toán thiếu thực tế và sai lệch của cả hai đề xuất này :« Có thực là sức mua của người Pháp bị sụt giảm hay không ? Nếu nhìn vào những chỉ số tại các quốc gia khác trong Liên Hiệp Châu Âu, như ở Ý và kể cả tại Đức thì câu trả lời là không. Đành rằng ở mọi nơi, lạm phát có gây khó khăn cho người tiêu dùng, nhưng không nói là hoàn cảnh ở Pháp tệ hại hay dân Pháp bị thua thiệt nhiều. Thu nhập đầu người vẫn ổn định. Nếu chúng ta nhìn vào thu nhập của 10 % dân Pháp nghèo nhất, mãi lực của họ không bị sa sút ; đối 20 % những người giàu nhất cũng vậy. Vấn đề còn lại là khối ở giữa hai ngưỡng này họ ảnh hưởng, có nghĩa là khoảng 70 % cảm thấy họ bị thiệt thòi. Bên đảng cực hữu RN muốn giảm thuế trị giá gia tăng, kể cả thuế đánh vào năng lượng, để bơm thêm sức mua cho các hộ gia đình. Biện pháp này sẽ tốn khoảng 17 tỷ euro một năm. Theo tôi đây không phải là công cụ thích hợp vì giảm thuế TVA có nghĩa là sẽ tăng mãi mực cho tất cả những người tiêu dùng, tất cả những ai mua sắm tại Pháp. Thực sự thì người giàu họ đâu có cần được giảm thuế. Điều mà cương lĩnh tranh cử của đảng này không nói ra là làm thế nào tìm được 17 tỷ euro đó một năm cho ngân sách chung của nhà nước để lấp vào chỗ trống đó. Cuối cùng, giảm TVA đánh vào xăng dầu, tức là khuyến khích tiêu thụ năng lượng hóa thạch, tăng khí thải carbon, gây ô nhiễm môi trường. Đồng thời thì đảng này đòi ngừng trợ cấp cho các chương trình phát triển năng lượng tái tạo … Nói tóm lại giải pháp này là một tai họa mà chúng ta cần phải quên đi. Thế còn bên liên minh cánh tả, Mặt Trận Bình Dân Mới NFP thì muốn huy động 25 tỷ euro để tăng mãi lực cho dân. Theo tôi số tiền đó là quá đáng khi biết rằng sức mua của người Pháp không hoàn toàn bị sụp đổ như họ đã khẳng định. Hơn thế nữa tập hợp cánh tả này chủ trương bơm thêm tiền để kích thích kinh tế, khuyến khích tiêu thụ….Theo kịch bản này, thì Pháp trong tay NFP sẽ là nước duy nhất áp dụng chính sách kích cầu, trong lúc mà Ý, Đức … chặt chẽ trong việc chi tiêu. Với kiến thức cơ bản của học thuyết Keynes cũng đủ hiểu đây sẽ là một tai họa ». Tăng lương cho người lao động « giết» xuất khẩu của Pháp Cũng trên đài BFM TV chuyên gia Eric Chaney, viện nghiên cứu Montainge- Paris trông thấy ở biện pháp này « một tai họa được báo trước » :« Ai thì cũng muốn được tăng lương. Câu hỏi đặt ra là Pháp có phương tiện để chiều ý mọi người hay không ? Rất rõ ràng, tôi xin trả lời là không. Pháp bị thâm hụt mậu dịch, tức là khả năng cạnh tranh của hàng Pháp kém. Thêm vào đó cùng với nhiều nước châu Âu, chúng ta sử dụng đồng euro với tỷ giá hối đoái cố định. Nếu như Pháp một mình tăng lương cho người lao động, sản xuất của chúng ta thì không tăng. Hàng của Pháp lại càng đắt thêm, đúng không nào ? Như vậy cán cân thương mại của Pháp lại càng tệ hại hơn nữa.Đặt giả thuyết các hãng lớn có phương tiện để tăng lương cho nhân viên, nhưng còn các doanh nghiệp vừa và nhỏ của Pháp thì sao ? Nói cách khác chủ trương của hai danh sách cực hữu và liên minh cánh tả đẩy Pháp vào thế phải nhập khẩu hàng từ các nước khác nhiều hơn. Biện pháp đó không giúp ích gì cho ngành sản xuất của Pháp cả, tức là không tạo công việc làm cho dân Pháp, mà chúng ta sẽ mua nhiều hàng của Ý hay Đức hơn và đây sẽ là món quà Pháp tặng cho những nước ấy. … »Tăng lương cho dân để tự hủy hoại cỗ máy sản xuất Theo thẩm định của chuyên gia về thị trường lao động từng cố vấn cho cựu tổng thống Pháp Nicola Sarkozy ông Bertrand Martino, việc tăng lương tối thiểu SMIC 14 % khiến giới chủ « ngại » khi cần tuyển dụng nhân viên và sẽ « ảnh hưởng trực tiếp đến 350.000 người lao động tại Pháp ». Còn giáo sư Stéphane Carcillo trường Khoa Học Chính Trị Paris, Sciences Po, tự hỏi đảng cực hữu của gia đình Le Pen sẽ giúp được gì cho các công ty vừa và nhỏ tại Pháp khi họ không có phương tiện để tăng 10 % lương cho nhân viên ? Tính toán này không thực tế, khi biết rằng các doanh nghiệp nhỏ đã vất vả lắm mới có thể tăng 4 % lương cho nhân viên.Về câu hỏi các chương trình kinh tế của hai Tập Hợp Dân Tộc và Mặt Trận Bình Dân Mới « tốn kém đến đâu », theo nghiên cứu của Viện Montaigne, liên minh cánh tả sẽ phải huy động thêm « 125 tỷ euro cho tài khóa 2024-2025 ». Còn chính sách của bên cực hữu sẽ khiến ngân sách của Pháp thâm hụt thêm « ít nhất là 100 tỷ euro » trong cùng thời kỳ.« Ba màn lừa gạt » của RN và NFPTrong một bài tham luận trên tuần báo Le Point hôm 18/06/2024 giải Nobel Kinh Tế năm 2022 Jean Tirole và giáo sư Olivier Blanchard từng giảng dậy tại trường MIT nổi tiếng của Hoa Kỳ, hai nhà kinh tế hàng đầu của Pháp đã rất khắt khe khi đánh giá về các chương trình kinh tế của RN và NFP.Bài viết mang tựa đề « ba màn lừa  gạt ». Màn lừa bịp thứ nhất, là cả hai cùng để cho cử tri hiểu rằng, cứ việc tự do chi tiêu, cứ việc mở van tín dụng để tăng lương, tăng tiền hưu trí, tăng trợ cấp cho doanh nghiệp rồi Nhà nước sẽ thanh toán hóa đơn…Chủ tịch đảng cực hữu RN Jordan Bardella, cũng như nhân vật nặng ký của liên minh cánh tả, dân biểu đảng LFI Eric Coquerel khẳng định thâm hụt ngân sách của Pháp sẽ không bị đào sâu thêm. Thế nhưng nếu không có tăng trưởng mà chính phủ lại giảm thuế cho doanh nghiệp (chủ trương của RN) và tăng thuế đánh vào khu vực sản xuất, vào « người giàu » (lập trường của NFP) thì làm làm sao bội chi ngân sách không « thêm trầm trọng » ? Hai nhà nghiên cứu uy tín nhất của Pháp thẩm định thâm hụt ngân sách cho tài khóa 2024 sẽ tăng thêm tối thiểu là 6,3 % so với hồi 2023.Đánh lạc hướng công luận với chiêu bài người nhập cưSự lừa gạt thứ nhì mà cử tri cần lưu ý là biện pháp mị dân bên đảng cựu hữu RN đưa ra. Đảng này chủ trương một nước Pháp cho người Pháp, hạn chế nhập cư, người Pháp dùng hàng Pháp … Nhưng trong điều kiện đó dân Pháp sẽ phải chấp nhận mua hàng với giá đắt hơn, nếu nước Pháp của ông Bardella áp dụng chính sách bảo hộ.Cũng là một ảo vọng theo hai chuyên gia Jean Tirole và Olivier Blanchard nếu đảng bài ngoại RN nghĩ rằng các đối tác thương mại của Pháp sẽ lặng yên cho Paris muốn làm gì thì làm.Đó là chưa kể tính toán của RN muốn gạt những người song tịch ra khỏi những vị trí « then chốt » trong các hoạt động của nước Pháp. Lập luận này đánh trúng tâm lý của bộ phận người Pháp lo sợ bị thua thiệt vì người ngoại quốc nhưng làm thế nào để hạn chế người nhập cư khi biết rằng, chỉ riêng ngành xây dựng, 30 % công nhân là người lao động nước ngoài ? Thậm chí không ít trong số đó không có giấy tờ hợp lệ nên phải đi làm « chui » với đồng lương rất thấp.Điều mà hai kinh tế gia uy tín của Pháp gọi là sự « lừa bịp thứ ba » chính là ảo vọng về viễn cảnh tăng trưởng của nước Pháp sắp tới. Câu hỏi khá đơn giản : nếu tập trung tăng lương cho nhân viên, vào việc đóng thuế, kể cả thuế đánh vào các khoản đầu tư, vào các công cụ sản xuất thì một doanh nghiệp có còn đủ sức để « đầu tư cho tương lai nữa hay không » ?Ở cấp vĩ mô chính phủ Pháp liệu có thể đầu tư vào giáo dục, nghiên cứu hay sẽ nhường tất cả các sân chơi này lại cho Mỹ, cho Trung Quốc và một số đối tác trong Liên Hiệp Châu Âu ?Cử tri Pháp không sợ phải cọ sát với thị trường lao động ?Trong ba tuần vận động tranh cử vừa qua không thấy cử tri Pháp lo lắng vì thất nghiệp vẫn còn ở ngưỡng trên 7 %, thấp nhất so với hai đời tổng thống tiền nhiệm của Emmanuel Macron, nhưng tỷ lệ này vẫn còn cao với với nước Đức (5,8 %) hay Ý (6,9 %) sát cạnh.Không thấy RN và NFP đề xuất những giải pháp nào để tạo thêm công việc làm cho người dân. Cũng không thấy các đề đề cập đến chủ đề  tăng cường sự tự chủ của nước Pháp về mặt công nghiệp, hay để bắt kịp công nghệ cao của Mỹ, để bớt lệ thuộc vào hàng của Trung Quốc …Chỉ nghe thấy bên đảng cực hữu của gia đình Le Pen đòi « ngừng trợ cấp cho ngành năng lượng tái tạo », ngừng phát triển điện gió. Còn liên minh cánh tả -trong đó có đảng xanh EELV thì đòi đóng cửa các nhà máy điện hạt nhân ….Căn cứ vào những yếu tố vừa trình bày, có thể hiểu như là cử tri Pháp không quan tâm đến chuyện đầu tư cho tương lai, không còn xem việc phải tạo thêm công việc làm giải quyết thất nghiệp là một ưu tiên, và cũng đã phần nào quên mất rằng, kinh tế có thịnh vượng là cũng nhờ vào cả khu vực sản xuất chứ không thể chỉ trông chờ vào sức tiêu thụ của người dân.Không có các doanh nghiệp hay khi mà các cơ sở sản xuất bị dời đi nơi khác, thì người lao động Pháp mất việc làm và chỉ còn có thể trông chờ vào trợ cấp xã hội mà sống.Dù vậy, ba chuyên gia kinh tế của Pháp, giáo sư Philippes Aghion trường Collège de France, Jean Pisani Ferrry viện nghiên cứu Bruegel tại Bỉ và Alexandre Roulet học viện châu Âu INSEAD trên báo Les Echos (02/07/2024) ghi nhận giữa chương trình kinh tế của RN và NFP thì họ thấy rằng tập hợp cánh tả có phần « ít nguy hiểm hơn » bởi lý do đơn giản, RN có lập trường « dân tộc chủ nghĩa, bài châu Âu ». Trái lại NFP là một tập hợp gồm 4 đảng, mà phần lớn vẫn gắn bó với Liên Âu và « khối này » không có cùng một tiếng nói và NFP sẽ phải uyển chuyển trong cách áp dụng chính sách kinh tế ... họ đề xuất.  

L’invité de l’économie
Jean Tirole, prix Nobel d'économie, président honoraire de la Toulouse School of Economics

L’invité de l’économie

Play Episode Listen Later Jun 17, 2024 9:51


La France va « s'appauvrir » si elle n'investit pas suffisamment dans l'innovationMention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Crossing Channels
Has digital technology made us better off?

Crossing Channels

Play Episode Listen Later Oct 2, 2022 30:35


Rory Cellan-Jones talks to leading economists Diane Coyle, Jacques Crémer and Jean Tirole, about why productivity growth has slowed in spite of immense technological progress and what policy can do about it.This episode unravels the impact of digitalisation on economic growth and its implications for policy. Leading economists discuss the productivity puzzle, why regulating Big Tech is so difficult, the threats of mass surveillance, and what policymakers can do to address these challenges. This episode is hosted by Rory Cellan-Jones (former technology correspondent for the BBC), and features guest experts Professor Diane Coyle (Bennett Institute for Public Policy), Professor Jacques Crémer (Toulouse School of Economics) and Professor Jean Tirole (Toulouse School of Economics – International Advanced Study in Toulouse). Listen to this episode on your preferred podcast platform: https://pod.fo/e/14406bSeason 2 Episode 1 transcript: https://www.bennettinstitute.cam.ac.uk/wp-content/uploads/2022/09/CC-S2-EP1-transcript.pdf For more information about the podcast and the work of the institutes, visit our websites at https://www.bennettinstitute.cam.ac.uk/ and https://www.iast.fr/.Tweet us with your thoughts at @BennettInst and @IASToulouseWith thanks to:Audio production by Steve Hankey.Podcast editing by Stella Erker. More information about our guests:Professor Diane Coyle is the Bennett Professor of Public Policy at the University of Cambridge. She co-directs the Bennett Institute where she heads the themes of progress and productivity, and researches the digital economy and economic measurement. Diane is also a Director of the Productivity Institute, and a Fellow of the Office for National Statistics. Professor Jacques Crémer received his undergraduate degree from the Ecole Polytechnique in 1971, a SM in Management and a PhD in economics, both from MIT, in 1973 and 1977. He has held appointments at the University of Pennsylvania and the Virginia Polytechnic Institute. His current research interests are the economics of organization, the economics of the Internet and of the software industries, as well as contract theory.Professor Jean Tirole is honorary chairman of the Foundation JJ Laffont-Toulouse School of Economics (TSE), and scientific director of TSE-Partnership. He is also affiliated with MIT, where he holds a visiting position, and the Institut de France. Professor Tirole's research covers industrial organization, regulation, finance, macroeconomics and banking, and psychology-based economics. Rory Cellan-Jones is a former technology correspondent for the BBC. His 40 years in journalism saw him take a particular interest in the impact of the internet and digital technology on society and business. He has written multiple books, including his latest “Always On” which was published in 2021.

Liber-thé
«Le libéralisme a causé la crise financière de 2008»

Liber-thé

Play Episode Listen Later Sep 19, 2022 12:14


Ces courts épisodes tentent d'examiner, puis de démonter certains mythes et idées reçues que l'on associe à la liberté et au libéralisme. Dans le sixième épisode des «clichés de la liberté», nous examinons si le libéralisme est véritablement à l'origine de la crise de 2008 et quels arguments parlent contre cette vision des choses. Piste de lecture «Économie du bien commun» (Jean Tirole)

Les interviews d'Inter
Olivier Blanchard : "Sans taxe carbone, on va dépenser deux à trois fois plus, pour le même résultat"

Les interviews d'Inter

Play Episode Listen Later Sep 11, 2022 20:40


durée : 00:20:40 - L'invité du week-end - par : Carine BECARD, Eric Delvaux - Olivier Blanchard, économiste en chef du Fonds monétaire international de 2008 à 2015, et Jean Tirole, prix Nobel d'économie en 2014, étaient les invités du Grand entretien de France Inter.

Le six neuf
Monica Sabolo / Olivier Blanchard & Jean Tirole

Le six neuf

Play Episode Listen Later Sep 11, 2022 180:13


durée : 03:00:13 - Le 6/9 - Invitée de 7h50 : Monica Sabolo, romancière, auteure de « La vie clandestine » (Gallimard) Invités de 8H20 : Olivier Blanchard, ancien économiste en chef du FMI et Jean Tirole, prix Nobel d'économie en 2014, tous deux auteurs de "Les Grands Défis économiques" (PUF)

Les matins
Crise de l'énergie, inflation, hausse des taux : l'économie mondiale en surchauffe

Les matins

Play Episode Listen Later Sep 8, 2022 118:26


durée : 01:58:26 - Les Matins - par : Guillaume Erner - L'inflation des prix et de l'énergie ainsi que le changement climatique placent la macroéconomie au centre de la gestion des crises. Pour en parler, les économistes Olivier Blanchard, ancien chef économiste du FMI, et Jean Tirole, Nobel d'économie 2014, qui présentent "Les Grands Défis économiques".

Fundação (FFMS) - [IN] Pertinente
EP 74| ECONOMIA| Blockchain - o que é?

Fundação (FFMS) - [IN] Pertinente

Play Episode Listen Later Sep 1, 2022 40:13


Criptomoedas. NFT's. Blockchain. O mundo digital também está a revolucionar a nossa vida ao nível das transações. E a melhor chave para abrir e compreender esta porta é a tão falada Blockchain. O Hugo van der Ding quis saber e por isso fez as perguntas à Joana Pais que lhe vão permitir perceber por que razão se criou a Blockchain, quais as transações que facilita, a sua ligação íntima com as criptomoedas.Pelo caminho, conhecerá também como o mundo da arte se somou ao universo digital e saberá que, através dela, também os contratos se tornaram mais inteligentes. REFERÊNCIAS E LINKS ÚTEIS:Cowen, T. e Tabarrok, A. (2022). Cryptoeconomics. https://a16zcrypto.com/wp-content/uploads/2022/06/cryptoeconomics-chapter-in-modern-principles-of-economics_tylercowen-alextabarrok.pdfSatoshi Nakamoto (2008). Bitcoin: A Peer-to-Peer Electronic Cash System:https://bitcoin.org/bitcoin.pdf[Two-sided markets] Jean Tirole (2017). Economics for the Common Good. Princeton UniversityPress. Capítulo 14.BIOSJOANA PAISJoana Pais é professora de Economia no ISEG da Universidade de Lisboa. Obteve o seu Ph.D. em Economia na Universitat Autònoma de Barcelona em 2005. Atualmente é coordenadora do programa de Mestrado em Economia e do programa de Doutoramento em Economia, ambos do ISEG, e membro da direção da unidade de investigação REM - Research in Economics and Mathematics. É ainda coordenadora do XLAB – Behavioural Research Lab, um laboratório que explora a tomada de decisão e o comportamento económico, político e social, suportado pelo consórcio PASSDA (Production and Archive of Social Science Data). Os seus interesses de investigação incluem áreas como a teoria de jogos, em particular, a teoria da afetação (matching theory), o desenho de mercados, a economia comportamental e a economia experimental.HUGO VAN DER DING Hugo van der Ding nasceu nos finais dos anos 70 ao largo do Golfo da Biscaia, durante uma viagem entre Amesterdão e Lisboa, e cresceu numa comunidade hippie nos arredores de Montpellier. Estudou História das Artes Decorativas Orientais, especializando-se em gansos de origami. Em 2012, desistiu da carreira académica para fazer desenhos nas redes sociais. Depois do sucesso de A Criada Malcriada deixou de precisar de trabalhar. Ainda assim, escreve regularmente em revistas e jornais, é autor de alguns livros e podcasts, faz ocasionalmente teatro e televisão, e continua a fazer desenhos nas redes sociais. Desde 2019 é um dos apresentadores do programa Manhãs da 3, na Antena 3.

Fundação (FFMS) - [IN] Pertinente
EP 70 | ECONOMIA | Economia de mercado: à beira da reforma?

Fundação (FFMS) - [IN] Pertinente

Play Episode Listen Later Aug 5, 2022 52:52


SINOPSEO que é a economia de mercado?Que vantagens e desvantagens tem?Como, quando e porque foi criada?Será que no estado actual da humanidade e do planeta, este sistema ainda faz sentido? Se estas são questões que já lhe passaram pela cabeça, venha conhecer os factos com a Joana Pais e o Hugo van der Ding. Começando pela História e pelo famoso sistema de trocas, passando pelas razões de criação do sistema económico actual, e chegando à moderna Doughnut Economics (leu bem, Donut), a Joana e o Hugo viram a economia do avesso e fazem-nos pensar se a exclusiva orientação para o lucro já não estará à beira da reforma.REFERÊNCIAS E LINKS ÚTEIS:Referência geral:Jean Tirole (2017). Economics for the Common Good. Princeton University Press.Sobre desigualdade que acompanha a economia de mercadoAutor, David, David Dorn, Lawrence F. Katz, Christina Patterson, and John Van Reenen. 2017."Concentrating on the Fall of the Labor Share." American Economic Review, 107 (5): 180-85.Sobre as consequências da automação:Autor, David H. 2015. "Why Are There Still So Many Jobs? The History and Future of Workplace Automation." Journal of Economic Perspectives, 29 (3): 3-30.Sobre formas alternativas de governança:Ostrom, Elinor, et al. “Covenants With and Without a Sword: Self-Governance Is Possible.” The American Political Science Review, vol. 86, no. 2, 1992, pp. 404–17. Sobre a Doughnut Economy:Kate Raworth (2018). Doughnut Economics Seven Ways to Think Like a 21st-Century Economist. Random House. BIOSJOANA PAISJoana Pais é professora de Economia no ISEG da Universidade de Lisboa. Obteve o seu Ph.D. em Economia na Universitat Autònoma de Barcelona em 2005. Atualmente é coordenadora do programa de Mestrado em Economia e do programa de Doutoramento em Economia, ambos do ISEG, e membro da direção da unidade de investigação REM - Research in Economics and Mathematics. É ainda coordenadora do XLAB – Behavioural Research Lab, um laboratório que explora a tomada de decisão e o comportamento económico, político e social, suportado pelo consórcio PASSDA (Production and Archive of Social Science Data). Os seus interesses de investigação incluem áreas como a teoria de jogos, em particular, a teoria da afetação (matching theory), o desenho de mercados, a economia comportamental e a economia experimental. HUGO VAN DER DING Hugo van der Ding nasceu nos finais dos anos 70 ao largo do Golfo da Biscaia, durante uma viagem entre Amesterdão e Lisboa, e cresceu numa comunidade hippie nos arredores de Montpellier. Estudou História das Artes Decorativas Orientais, especializando-se em gansos de origami. Em 2012, desistiu da carreira académica para fazer desenhos nas redes sociais. Depois do sucesso de A Criada Malcriada deixou de precisar de trabalhar. Ainda assim, escreve regularmente em revistas e jornais, é autor de alguns livros e podcasts, faz ocasionalmente teatro e televisão, e continua a fazer desenhos nas redes sociais. Desde 2019 é um dos apresentadores do programa Manhãs da 3, na Antena 3. 

Good Morning Business
Jean Tirole, Emmanuelle Auriol et Emmanuel Lechypre -18/02

Good Morning Business

Play Episode Listen Later Feb 18, 2022 12:47


Jean Tirole, président honoraire de Toulouse School of Economics, Emmanuelle Auriol, économiste à la Toulouse School of Economics et à l'université Toulouse-1-Capitole, et Emmanuel Lechypre, éditorialiste de BFM Business, analysent la conjoncture économique française, étaient les invités de Christophe Jakubyszyn dans Good Morning Business, ce vendredi 18 février. Ils analysent la conjoncture économique française, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

business economics ils toulouse emmanuelle capitole bfm business toulouse school jean tirole emmanuel lechypre good morning business christophe jakubyszyn sandragandoin christophejakubyszyn
Good Morning Business
L'intégrale de Good Morning Business du vendredi 18 février

Good Morning Business

Play Episode Listen Later Feb 18, 2022 148:11


Ce vendredi 18 février, Sandra Gandoin et Christophe Jakubyszyn ont reçu Cédric Auriol Cofondateur et Directeur général d'Agronutris, Carole Garat, Vice-présidente de la French Tech Toulouse, Jean-Claude Dardelet, président de l'Agence d'Attractivité de Toulouse, Gaetan Breurec, directeur général de CNIM Air Space, Thierry Mootz, directeur Général de Latécoère, Jean Tirole, Prix Nobel d'économie et Président honoraire de Toulouse School of Economics, Emmanuelle Auriol, économiste à la Toulouse School of Economics et à l'Université Toulouse 1 Capitole, Guillaume Faury, PDG d'Airbus, Didier Lacroix, président du Directoire du Stade Toulousain, et Jean-François Tosti, Producteur et cofondateur de TAT productions, dans l'émission Good Morning Business sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

Entendez-vous l'éco ?
L'économie selon... Jean Tirole

Entendez-vous l'éco ?

Play Episode Listen Later Nov 11, 2021 58:51


durée : 00:58:51 - Entendez-vous l'éco ? - par : Tiphaine de Rocquigny - PAD du 24 juin 2021. Distingué par le Prix en sciences économiques en l'honneur d'Alfred Nobel en 2014, Jean Tirole a passé sa carrière à penser l'économie comme un moyen de guider les comportements individuels vers le « bien commun ».

#Leplusimportant
Clôture du colloque international "Pour web des lumières" par Jean Tirole, Prix Nobel d'Économie

#Leplusimportant

Play Episode Listen Later Nov 1, 2021 48:16


Découvrez dans cette vidéo la clôture du colloque "Pour un web des lumières" par Jean Tirole, Prix Nobel d'Économie. Un grand merci à lui pour sa participation.

Podcastine - L'actu dans la poche
L'ultra-libéralisme peut-il sauver le climat ?

Podcastine - L'actu dans la poche

Play Episode Listen Later Oct 5, 2021 17:19


Dans son rapport rendu en juin, la commission d'économistes conduite par Olivier Blanchard et Jean Tirole consacre un chapitre à la manière dont une croissance toujours plus forte est susceptible de résoudre les défis du changement climatique. Une absurdité selon Jean-Marie Harribey, membre des économistes atterrés et chroniqueur pour La Clé des Ondes. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

In Extenso
Les grands enseignements de l'économie comportementale (1/5)

In Extenso

Play Episode Listen Later Aug 26, 2021 21:21


« L'économie est la science qui étudie le comportement humain en tant que relation entre des fins et des moyens rares susceptibles d'être utilisés différemment ». C'est ainsi que l'économiste anglais Lionel Robbins de la London School of Economics caractérisait l'objet de la science économique dans un célèbre texte de 1932. Même si certaines expériences s'avèrent relativement anciennes, à l'instar des questionnements sur le risque, l'économie dite « comportementale » reste pourtant un champ disciplinaire assez récent. Cela peut sembler paradoxale au regard de cette définition canonique. Elle a néanmoins trouvé sa consécration avec en particulier le « Nobel » d'économie reçu par Daniel Kahneman et Vernon Smith en 2002.Il est question, dans ce premier épisode de notre série, des incitations qui influencent nos comportements, qu'il s'agisse de motivations personnelles ou bien de récompenses ou de sanctions extérieures. Certaines expériences récentes sont venues bouleverser nos certitudes sur le sujet. L'économiste israélien Uri Gneezy et son confrère italo-américain Aldo Rustichini peuvent par exemple qu'observer que la conséquence de l'instauration d'amendes par les parents retardataires à la crèche… les a conduits a être encore plus en retard. Combinées à des observations en laboratoire interrogeant les effets d'une rémunération sur les capacités créatives des individus ou bien ce qui les motivent à procéder à des dons, ces expériences permettent d'interroger des situations quasi-quotidiennes. Pour les professionnels de la gestion, par exemple, les enseignements s'avèrent nombreux sur les bienfaits d'une politique sociale pour attirer les talents. Au sein de la science économique, elles ont pu conduire un autre « Nobel », Jean Tirole, à affiner le cadre théorique classique. Ce sont toute ces choses que nous expliquent Angela Sutan, économiste à Burgundy School of Business, et Radu Vranceanu, enseignant-chercheur à l'Essec.Crédits"In extenso." est un podcast produit par The Conversation France. Retrouvez les autres épisodes sur le site de The Conversation ou sur les plateformes de podcasts.Conception, Thibault Lieurade. Production, Romain Pollet Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

Entendez-vous l'éco ?
Trois entretiens d'économie pour l'été (3/3) : Jean Tirole, des réformes pour la croissance

Entendez-vous l'éco ?

Play Episode Listen Later Jun 24, 2021 58:49


durée : 00:58:49 - Entendez-vous l'éco ? - par : Tiphaine de Rocquigny, Marguerite Catton - Distingué par le Prix en sciences économiques en l'honneur d'Alfred Nobel en 2014, Jean Tirole a passé sa carrière à penser l'économie comme un moyen de guider les comportements individuels vers le « bien commun ». - réalisation : Anne Depelchin, Philippe Baudouin - invités : Jean Tirole Economiste distingué notamment par le Prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d'Alfred Nobel, président honoraire de la Toulouse School of Economics, directeur d'études à l'EHESS

Le sept neuf
Xavier Bertrand - Olivier Blanchard - Jean Tirole

Le sept neuf

Play Episode Listen Later Jun 24, 2021 120:24


durée : 02:00:24 - Le 7/9 - par : Nicolas Demorand, Léa Salamé - Xavier Bertrand, président sortant de la région des Hauts-de-France et candidat à sa réélection, Olivier Blanchard, professeur émérite au MIT, et Jean Tirole, président honoraire de l'école d'économie de Toulouse (TSE), prix Nobel d'économie 2014. - invités : Xavier BERTRAND, Jean TIROLE, Olivier Blanchard - Xavier Bertrand : président de la région des Hauts-de-France, Jean Tirole : Économiste, Olivier Blanchard : Ex Économiste en chef du FMI, chercheur au Peterson institute

Les interviews d'Inter
Olivier Blanchard et Jean Tirole : "On peut avoir croissance et diminution des émissions de CO2"

Les interviews d'Inter

Play Episode Listen Later Jun 24, 2021 25:08


durée : 00:25:08 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - Olivier Blanchard, professeur émérite au MIT, ancien directeur du département de recherche au FMI, Jean Tirole, président honoraire de l'école d'économie de Toulouse (TSE), prix Nobel d'économie 2014, sont les invités de 8h20. - invités : Jean TIROLE, Olivier Blanchard - Jean Tirole : Économiste, Olivier Blanchard : Ex Économiste en chef du FMI, chercheur au Peterson institute

Le monde bouge - Axel de Tarlé
Augmentation du prix du carbone : une bonne manière de lutter contre les émissions de CO2

Le monde bouge - Axel de Tarlé

Play Episode Listen Later Apr 26, 2021 2:06


Le prix du carbone est en augmentation et c'est une bonne chose. Comme l'explique Nicolas Barré, directeur délégué de la rédaction des Echos, la logique du pollueur-payeur pourrait être plus efficace que la réglementation. C'est ce que défend le prix Nobel d'économie Jean Tirole. 

L'éclairage éco - Nicolas Barré
Augmentation du prix du carbone : une bonne manière de lutter contre les émissions de CO2

L'éclairage éco - Nicolas Barré

Play Episode Listen Later Apr 26, 2021 2:06


Le prix du carbone est en augmentation et c'est une bonne chose. Comme l'explique Nicolas Barré, directeur délégué de la rédaction des Echos, la logique du pollueur-payeur pourrait être plus efficace que la réglementation. C'est ce que défend le prix Nobel d'économie Jean Tirole. 

Diálogos y debates Fundación Rafael del Pino
La economía del bien común. Jean Tirole y Manuel Conthe (Audio en español)

Diálogos y debates Fundación Rafael del Pino

Play Episode Listen Later Apr 8, 2021 59:37


El 4 de mayo de 2017 tuvo lugar en la Fundación Rafael del Pino el diálogo sobre “La economía del bien común”, con motivo de la presentación del libro del mismo título escrito por Jean Tirole, premio Nobel de Economía 2014. Según Tirole, la ejecución de la política económica tiene un problema y es que los políticos tienen que complacer al electorado y a los grupos de presión si quieren salir reelegidos. El electorado, por ello, debe estar bien informado acerca de las consecuencias indirectas de las políticas que reclaman porque su efecto puede ser muy distinto al esperado. Otro problema, en este sentido, es de naturaleza psicológica y consiste en lo que la gente quiere creer y aceptar. Las personas no quieren pensar que un endeudamiento público creciente pone en peligro el sistema de bienestar social y, por tanto, se resiste a las políticas de austeridad. Una de esas consecuencias indirectas se aprecia en el sistema universitario francés, en el que se ha apostado por derechos de matrícula muy reducidos que lo que hacen es subvencionar a los ricos. Además, existen mecanismos de información privilegiada que permiten que quienes conocen el funcionamiento del sistema saquen el máximo partido del mismo, por ejemplo, la información sobre las mejores universidades y los requisitos para poder acceder a ellas. Otro de los problemas es la creciente disminución de la confianza en los mercados, con las consiguientes demandas de protección. La gente está preocupada por las consecuencias de la crisis financiera, por el empleo, por el cambio tecnológico, por el cambio climático y busca un marco más confortable. Ese marco lo ofrecen los populistas, que realizan promesas sin ningún tipo de restricción en relación con los gastos, usando el dinero público. Por lo que se refiere a la distribución de la renta, Tirole indicó que la distribución es menor cuanto mayores sean las diferencias o las divisiones entre los individuos, porque los ciudadanos están menos dispuestos a gastar en aquellos a los que consideran diferentes. Esto explica que mientras en Estados Unidos hay mucha redistribución de renta entre los distintos estados, porque hay un sentido de pertenencia a la misma comunidad, en Europa no sucede lo mismo entre los países de la UE. Respecto a la economía de la religión, Tirole indicó que los impuestos que se han cobrado a las minorías religiosas han promovido que la gente pertenezca a la religión mayoritaria. Las religiones compiten en muchos países y lo hacen, en muchos casos, a través de la provisión de unos servicios públicos que debería facilitar el estado, pero que no lo hace. Tirole se mostró crítico con quienes pretenden que las autoridades regulatorias no sean independientes. Puso el ejemplo de Francia, donde mucha gente quiere recuperar la soberanía monetaria y así poder financiar el déficit público imprimiendo dinero. Esas personas no piensan en los pobres, que son los primeros perjudicados por la inflación. Los políticos, por ello, no deben controlar las autoridades regulatorias porque eso sería simplemente para beneficio de los grupos de presión. También criticó el Acuerdo de París para combatir el cambio climático. Al volver a su país, ningún político de los que lo aprobaron dijo “voy a hacer algo por el cambio climático, voy a gastar para combatirlo”, porque lo que hay es una promesa colectiva sin que nadie diga quién va a poner el dinero. Una posibilidad para combatir el cambio climático sería un impuesto sobre las emisiones de dióxido de carbono. Otra es poner techo a las emisiones y crear un mercado de derechos de emisión en el que los que emitan menos de lo previsto puedan vender los derechos sobrantes. En este mismo ámbito, consideró que en Europa hay que hacer más para reducir las emisiones de dióxido de carbono. El problema es que se corre el riesgo de que las empresas se deslocalicen y se vayan donde les cobren menos por dichas emisiones. Por lo que se refiere al mercado de trabajo, Tirole señaló que hay que proteger a los trabajadores, no a los puestos de trabajo. En este sentido, denunció la dualidad del mercado de trabajo, entre trabajadores fijos y temporales y se mostró contrario a la temporalidad porque impide la cualificación de los trabajadores temporales, pero también advirtió de la necesidad de que la normativa laboral se adapte a un mundo que cambia a gran velocidad y al que resulta cada vez más difícil adaptarse. En este sentido, considera que la inmigración es una oportunidad, si hay empleo para ellos, porque los inmigrantes generan demanda y pagan impuestos y cotizaciones sociales. En este sentido, es un error considerar que el número de puestos de trabajo en una economía es fijo. También considera que se debe limitar la contratación temporal y que se debe hacer tributar a las empresas que despiden, porque indemnizan al trabajador, pero no pagan a la Seguridad Social y, entonces, tienen que mantenerla los ciudadanos. Por ello, hay que hacer que las empresas sean más responsables y que internalicen todos los aspectos relacionados con los despidos. Tirole es partidario de una supervisión financiera europea porque tiene las ventajas de que hay más experiencia a nivel europeo en materia de supervisión y porque se les retira a los políticos la capacidad regulatoria sobre el sistema financiero. También es partidario de la creación de una autoridad presupuestaria europea independiente para controlar las políticas fiscales. Y cree que la UE debe avanzar hacia un estado federal porque conlleva mejores mecanismos de estabilización e impone reglas comunes. Por último, se refirió a los desafíos que suponen las plataformas de internet. En el caso concreto del taxi y Uber, dijo que si los taxis fueran más baratos los utilizaría más gente y consideró un error la compra de licencias a precios muy altos para venderlas cuando llegue el momento de la jubilación y financiar el retiro con el producto de la venta de la misma. En su opinión, la tecnología iguala el terreno de juego y no reduce el empleo, sino que ayuda a la gente a encontrar un trabajo. Por otra parte, las plataformas ofrecen por un lado servicios gratis y obtienen sus ingresos de otro lado del mercado. Esto es complicado para las autoridades de la competencia porque por un lado los precios son libres y por otro son, o pueden ser, de monopolio. Por ello, hay que redefinir esta política y considerar los dos lados del mercado conjuntamente.

Diálogos y debates Fundación Rafael del Pino
La economía del bien común. Jean Tirole y Manuel Conthe (English audio)

Diálogos y debates Fundación Rafael del Pino

Play Episode Listen Later Apr 8, 2021 59:37


El 4 de mayo de 2017 tuvo lugar en la Fundación Rafael del Pino el diálogo sobre “La economía del bien común”, con motivo de la presentación del libro del mismo título escrito por Jean Tirole, premio Nobel de Economía 2014. Según Tirole, la ejecución de la política económica tiene un problema y es que los políticos tienen que complacer al electorado y a los grupos de presión si quieren salir reelegidos. El electorado, por ello, debe estar bien informado acerca de las consecuencias indirectas de las políticas que reclaman porque su efecto puede ser muy distinto al esperado. Otro problema, en este sentido, es de naturaleza psicológica y consiste en lo que la gente quiere creer y aceptar. Las personas no quieren pensar que un endeudamiento público creciente pone en peligro el sistema de bienestar social y, por tanto, se resiste a las políticas de austeridad. Una de esas consecuencias indirectas se aprecia en el sistema universitario francés, en el que se ha apostado por derechos de matrícula muy reducidos que lo que hacen es subvencionar a los ricos. Además, existen mecanismos de información privilegiada que permiten que quienes conocen el funcionamiento del sistema saquen el máximo partido del mismo, por ejemplo, la información sobre las mejores universidades y los requisitos para poder acceder a ellas. Otro de los problemas es la creciente disminución de la confianza en los mercados, con las consiguientes demandas de protección. La gente está preocupada por las consecuencias de la crisis financiera, por el empleo, por el cambio tecnológico, por el cambio climático y busca un marco más confortable. Ese marco lo ofrecen los populistas, que realizan promesas sin ningún tipo de restricción en relación con los gastos, usando el dinero público. Por lo que se refiere a la distribución de la renta, Tirole indicó que la distribución es menor cuanto mayores sean las diferencias o las divisiones entre los individuos, porque los ciudadanos están menos dispuestos a gastar en aquellos a los que consideran diferentes. Esto explica que mientras en Estados Unidos hay mucha redistribución de renta entre los distintos estados, porque hay un sentido de pertenencia a la misma comunidad, en Europa no sucede lo mismo entre los países de la UE. Respecto a la economía de la religión, Tirole indicó que los impuestos que se han cobrado a las minorías religiosas han promovido que la gente pertenezca a la religión mayoritaria. Las religiones compiten en muchos países y lo hacen, en muchos casos, a través de la provisión de unos servicios públicos que debería facilitar el estado, pero que no lo hace. Tirole se mostró crítico con quienes pretenden que las autoridades regulatorias no sean independientes. Puso el ejemplo de Francia, donde mucha gente quiere recuperar la soberanía monetaria y así poder financiar el déficit público imprimiendo dinero. Esas personas no piensan en los pobres, que son los primeros perjudicados por la inflación. Los políticos, por ello, no deben controlar las autoridades regulatorias porque eso sería simplemente para beneficio de los grupos de presión. También criticó el Acuerdo de París para combatir el cambio climático. Al volver a su país, ningún político de los que lo aprobaron dijo “voy a hacer algo por el cambio climático, voy a gastar para combatirlo”, porque lo que hay es una promesa colectiva sin que nadie diga quién va a poner el dinero. Una posibilidad para combatir el cambio climático sería un impuesto sobre las emisiones de dióxido de carbono. Otra es poner techo a las emisiones y crear un mercado de derechos de emisión en el que los que emitan menos de lo previsto puedan vender los derechos sobrantes. En este mismo ámbito, consideró que en Europa hay que hacer más para reducir las emisiones de dióxido de carbono. El problema es que se corre el riesgo de que las empresas se deslocalicen y se vayan donde les cobren menos por dichas emisiones. Por lo que se refiere al mercado de trabajo, Tirole señaló que hay que proteger a los trabajadores, no a los puestos de trabajo. En este sentido, denunció la dualidad del mercado de trabajo, entre trabajadores fijos y temporales y se mostró contrario a la temporalidad porque impide la cualificación de los trabajadores temporales, pero también advirtió de la necesidad de que la normativa laboral se adapte a un mundo que cambia a gran velocidad y al que resulta cada vez más difícil adaptarse. En este sentido, considera que la inmigración es una oportunidad, si hay empleo para ellos, porque los inmigrantes generan demanda y pagan impuestos y cotizaciones sociales. En este sentido, es un error considerar que el número de puestos de trabajo en una economía es fijo. También considera que se debe limitar la contratación temporal y que se debe hacer tributar a las empresas que despiden, porque indemnizan al trabajador, pero no pagan a la Seguridad Social y, entonces, tienen que mantenerla los ciudadanos. Por ello, hay que hacer que las empresas sean más responsables y que internalicen todos los aspectos relacionados con los despidos. Tirole es partidario de una supervisión financiera europea porque tiene las ventajas de que hay más experiencia a nivel europeo en materia de supervisión y porque se les retira a los políticos la capacidad regulatoria sobre el sistema financiero. También es partidario de la creación de una autoridad presupuestaria europea independiente para controlar las políticas fiscales. Y cree que la UE debe avanzar hacia un estado federal porque conlleva mejores mecanismos de estabilización e impone reglas comunes. Por último, se refirió a los desafíos que suponen las plataformas de internet. En el caso concreto del taxi y Uber, dijo que si los taxis fueran más baratos los utilizaría más gente y consideró un error la compra de licencias a precios muy altos para venderlas cuando llegue el momento de la jubilación y financiar el retiro con el producto de la venta de la misma. En su opinión, la tecnología iguala el terreno de juego y no reduce el empleo, sino que ayuda a la gente a encontrar un trabajo. Por otra parte, las plataformas ofrecen por un lado servicios gratis y obtienen sus ingresos de otro lado del mercado. Esto es complicado para las autoridades de la competencia porque por un lado los precios son libres y por otro son, o pueden ser, de monopolio. Por ello, hay que redefinir esta política y considerar los dos lados del mercado conjuntamente.

WOMEN IN ECONOMICS
Why are there so few female economists?

WOMEN IN ECONOMICS

Play Episode Listen Later Mar 15, 2021 19:19


Economists Beatrice Weder di Mauro, Jean Tirole and Hélène Rey kick off Women in Economics by uncovering the field's gender problem. They explain how economics can help us better understand the world and why gender diversity can lead to new discoveries. Sources can be found at: ubs.com/WIE. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.

Questions politiques
L'économie de l'après Covid avec Olivier Blanchard

Questions politiques

Play Episode Listen Later Mar 6, 2021 54:16


durée : 00:54:16 - Le Grand Face-à-face - L’invité du Grand Face-à-Face sera Olivier Blanchard, économiste, professeur émérite à la MIT (Massachusetts Institute of Technology), ancien chef économiste du FMI. Il a été missionné, avec Jean Tirole, pour rendre un rapport destiné à Emmanuel Macron sur l'économie de l'après-Covid.

Les interviews d'Inter
L'économie de l'après Covid avec Olivier Blanchard

Les interviews d'Inter

Play Episode Listen Later Mar 6, 2021 54:16


durée : 00:54:16 - Le Grand Face-à-face - L’invité du Grand Face-à-Face sera Olivier Blanchard, économiste, professeur émérite à la MIT (Massachusetts Institute of Technology), ancien chef économiste du FMI. Il a été missionné, avec Jean Tirole, pour rendre un rapport destiné à Emmanuel Macron sur l'économie de l'après-Covid.

Le Grand Face-à-face
L'économie de l'après Covid avec Olivier Blanchard

Le Grand Face-à-face

Play Episode Listen Later Mar 6, 2021 54:16


durée : 00:54:16 - Le Grand Face-à-face - L’invité du Grand Face-à-Face sera Olivier Blanchard, économiste, professeur émérite à la MIT (Massachusetts Institute of Technology), ancien chef économiste du FMI. Il a été missionné, avec Jean Tirole, pour rendre un rapport destiné à Emmanuel Macron sur l'économie de l'après-Covid.

Enfantillages !
Enfantillages ! - Mon livre préféré - Saison 3 - Episode 5 : L'Economie en BD

Enfantillages !

Play Episode Listen Later Nov 10, 2020 4:18


« L’économie est partout, on ne peut y échapper ! » disait le Nobel français de l’économie Jean Tirole au moment de la réception de son prix. Les éditions Casterman lui consacrent donc deux BD, que Rémi présente dans sa chronique littéraire Mon livre préféré. Une rubrique d'Enfantillages, le magazine des livres pour enfants & ados qui s'écoute et qui se lit florencedutheil.wixsite.com/enfantillages.

Investing in Depth
0003 Soo Chuen Tan - Discerene Group (Value Investor)

Investing in Depth

Play Episode Listen Later Sep 29, 2020 50:55


Today’s guest is Soo Chuen Tan, founder and President at Discerene Group, based in Stamford, Connecticut. Discerene is a private partnership, which invests globally on behalf of several long-term institutions and families. Soo Chuen is a long-term value investor and the depth of his commitment to his craft came through in our conversation. He’s able to seamlessly translate a high-level philosophy of investing into the practical hard work of executing fundamental securities research and the critical psychological aspect of being a contrarian who is at the same time constructive. We talked about Mega Study, a trailblazing South Korean online test prep company that saw its star fade when VC-fueled rivals emerged, but that Soo Chuen’s research revealed to have durable long-term value. If you would like notes from today’s episode, please subscribe to our free newsletter. I hope you enjoy this conversation as much as I did. Feel free to email info@investingindepth.com with feedback. 1:40 Journey to becoming an investor 3:05 Mega Study is the leading online high school KSAT test preparation company in South Korea, supplying the country’s “educational arms race” with a must-have service that has strong demand 7:00 Top teachers in Korea are pop stars with celebrity status and compensation 8:40 How Mega Study hit Soo Chuen’s radar screen: Looking for companies protected by structural barriers to entry (i.e., “economic moats”) at times when they are out of favor 10:00 Focusing on economic moats in evaluating the business as an investment. Mega Study has attractive economic characteristics as the owner of a self-reinforcing, two-sided platform 14:47 An opportunity to invest with belts and suspenders that provide a margin of safety: Venture-backed competitors ate into Mega Study’s business and the stock price declined below tangible book value (i.e., cash and value of property, plant, and equipment on its balance sheet, consisting primarily of real estate) 17:05 How Mega Study widened it economic moat:  Adopting bundled pricing to transition from being a multi-homing network to a single-homing network 21:18 The psychology behind being a value investor taking a contrarian position. The hallmark of value investing is, in the words of Warren Buffett, “Being greedy when others are fearful and being fearful when others are greedy.” Four defining characteristics of value investors are: Independent mindedness. “The best value investors we know tend to be cats, not dogs.… They are comfortable marching to the beat of their own drums and making up their own minds about things with little regard for conventional wisdom or a desire to fit in or please others. They deliberately invert propositions and test counterfactuals.” Natural skepticism while at the same time being constructive  Using mean reverting mental models Deferred hedonism (i.e., patience) 29:25 The Discerene research process: Combining “The Harvard Business School Approach” and “The Chicago School Approach” 34:40 Soo Chuen’s secret sauce: Compounding and building out a network 39:50 Conducting due diligence on hard assets 43:30 Areas of uncertainty and risk 45:20 Sizing the investment 47:40 Monitoring the investment 48:55 Recommended reading On Korean education, Education Fever by Michael Seth On investing: Securities Analysis by Graham and Dodd; Common Stocks and Uncommon Profits by Phil Fisher; all of Warren Buffett’s letters; Seth Klarman’s Margin of Safety; various books by Michael Mauboussin; Howard Marks’ The Most Important Thing; Edward Chancellor’s Capital Account More broadly on economics, business, and finance: the work of John Keynes, Jean Tirole, John Sutton, Joseph Schumpeter, Hyman Minsky, Phil Rosenzweig, as well as current and former Harvard professors Michael Porter, David Yoffie, Clay Christensen, John Wells, Bob Merton, Andre Perold, Stuart Gilson, Peter Tufano, and so many others. David Hume on epistemology Among contemporary authors: Thinking Fast and Slow, by Daniel Kahneman; Triumphs of Experience, by George Vaillant; The Second Mountain by David Brooks. Note: This podcast is for educational purposes only and nothing here constitutes a recommendation or offer. Note: For full disclosure, I have in the past served as a senior advisor to Discerene Group. I now have no commercial relationship with, and receive no financial benefits or compensation from, the firm.

Monocle 24: The Bulletin with UBS
Nobel perspectives: Jean Tirole

Monocle 24: The Bulletin with UBS

Play Episode Listen Later Jul 6, 2020 15:00


To help address the big questions that shape our world, UBS has asked a number of Nobel Laureates in the economic sciences to share insights, discuss their research and open their inquiring minds. This week we hear from Jean Tirole, winner in 2014 for his analysis of market power and regulation.

Le débat d'Europe Matin
Emmanuel Macron lance une commission sur le climat, la démographie et l’égalité

Le débat d'Europe Matin

Play Episode Listen Later May 29, 2020 2:02


Emmanuel Macron va lancer ce vendredi, une Commission présidée par Jean Tirole, vainqueur du prix Nobel d’économie, et Olivier Blanchard, ancien chef économiste du FMI. En compagnie de 26 économistes européens et américains, ils devront plancher sur 3 thèmes : Climat, Égalité, Démographie. Trois thèmes que l’Elysée estime structurant à long terme.

Um pulo em Paris
Um pulo em Paris - Pandemia de coronavírus e quarentena mudaram a forma dos franceses encararem o consumo

Um pulo em Paris

Play Episode Listen Later May 29, 2020 8:07


A partir de terça-feira (2), os franceses entrarão na segunda etapa de suspensão das medidas restritivas adotadas durante a quarentena contra o coronavírus, em meados de março. A reabertura programada de cafés, restaurantes, museus, parques, piscinas, academias de ginástica e teatros, além de um número maior de escolas, é mais um passo na direção da normalidade. Mas as medidas de distanciamento social continuam em vigor e os hábitos de consumo dos franceses mudaram durante a epidemia. Os franceses entram na segunda fase de reconquista de liberdade e espaços com outra postura, principalmente na região parisiense, que ainda está classificada como uma zona laranja no mapa da pandemia. A circulação do vírus diminuiu consideravelmente em todo o país, mas ainda preocupa na região Île-de-France, onde fica a capital. Desde a reabertura do comércio de rua, há três semanas, a frequência de clientes nas lojas registra uma queda de 30% a 50% em relação ao período anterior à epidemia. O consumo das famílias recuou 34% no mês passado. Um novo jeito de consumir vai se instalando aos poucos entre os franceses: mais compras pela internet ou perto de casa. Os deslocamentos de carro ou transporte público para fazer compras diminuíram sensivelmente. Por outro lado, os comerciantes notam que algumas pessoas que decidem ir até as lojas gastam mais, como se elas estivessem tentando colaborar para a recuperação da economia. Setores como moda e calçados ainda não retomaram a clientela habitual. Por outro lado, a compra de bicicletas quadruplicou. As lojas de eletrodomésticos, decoração e material de construção também têm atraído mais clientes. Neste sábado (30), a Galleries Lafayette, que é considerada um templo do consumo em Paris, vai reabrir ao público. Vai ser um bom termômetro para medir se há de fato uma nova tendência nessa área. Franceses elegem três prioridades para o mundo pós-pandemia Uma consulta pública sobre as prioridades no mundo pós-pandemia, lançada em 11 de abril – já no meio da quarentena – pelas ONGs WWF, Cruz Vermelha e Make.org, apontou 14 prioridades na avaliação de 165.000 franceses que participaram dessa iniciativa. As três propostas mais votadas foram a criação de circuitos curtos de produção, a adoção da agroecologia em larga escala e a relocalização da produção de bens estratégicos no território francês, como medicamentos, máscaras e carros, por exemplo. Os participantes enviaram 20.000 propostas. Depois, elas foram votadas. Algumas foram rejeitadas, como a adoção de um programa de renda universal, a proibição da 5G e a redução do tempo de trabalho. Mas a maioria das pessoas manifestou o desejo de viver num mundo mais ecológico e focado na produção local. Em abril, 843.000 pessoas se inscreveram na agência nacional do emprego em busca de trabalho, declarando nenhuma atividade remunerada. Isso representa um salto de 22% no intervalo de um mês. A França tinha, em abril, 4,5 milhões de desempregados. Essa pandemia expôs e agravou as desigualdade sociais, e a França, apesar de ser apresentada como um país desenvolvido, não escapa dessa realidade. Existe um questionamento profundo sobre a necessidade de mudança de modelo econômico. O presidente Emmanuel Macron criou uma nova comissão de especialistas para ajudá-lo a pensar no mundo de amanhã, como ele fez com o conselho científico de 11 médicos que o assessoraram nas decisões sobre a Covid-19. Agora, Macron se cercou de 26 economistas franceses e estrangeiros para trabalhar em três "grandes desafios econômicos globais" no contexto pós-coronavírus: clima, desigualdades e demografia. A equipe tem pelo menos três prêmios Nobel de Economia – o francês Jean Tirole, os americanos Peter Diamond e Paul Krugman –, o ex-vice-presidente do Banco Mundial Nicholas Stern, especialista em economia do clima e ex-consultor de Bill Clinton, e Laura Tyson, uma expert em combate às desigualdades. Macron considera que a necessidade de transformar a economia para salvar o planeta exige a superação de dogmas econômicos em escala francesa, europeia e internacional. Ele deu prazo até o final de dezembro para essa comissão apresentar propostas nessas três áreas.

Le monde bouge - Axel de Tarlé
Emmanuel Macron lance une commission sur le climat, la démographie et l’égalité

Le monde bouge - Axel de Tarlé

Play Episode Listen Later May 29, 2020 2:02


Emmanuel Macron va lancer ce vendredi, une Commission présidée par Jean Tirole, vainqueur du prix Nobel d’économie, et Olivier Blanchard, ancien chef économiste du FMI. En compagnie de 26 économistes européens et américains, ils devront plancher sur 3 thèmes : Climat, Égalité, Démographie. Trois thèmes que l’Elysée estime structurant à long terme.

Histoires économiques
La "science-fiction sociale" du prix Nobel Jean Tirole

Histoires économiques

Play Episode Listen Later Apr 19, 2020 2:31


durée : 00:02:31 - Histoires économiques - L’économiste, prix Nobel, en 2014, est en général assez peu disposé à commenter à l’actualité. Mais cette crise si particulière l’a fait sortir de son silence, à plusieurs reprises, notamment sur le site de L’Obs et de Paris Match.

en(gender)ed
Episode 73: CV Harquail on her book "Feminism--A Key Idea for Business and Society" (Part 2 of 2)

en(gender)ed

Play Episode Listen Later Oct 31, 2019 50:39


On this episode of en(gender)ed, our guest is CV Harquail, a change agent, author, consultant and retired management professor who works at the intersection of organizational change, feminist praxis, leadership, and digital technology.  We will be talking about her recent book, Feminism: A Key Idea for Business and Society--the first to combine feminism and business. We explore how the ideas in the book craft a vision of work where businesses are profitable, products and work are meaningful, financial returns are consistent and fair, and individuals, communities, and the planet all flourish. CV offers practical tools, useful frameworks, and novel resources for initiating and sustaining real change. For part 2 of our conversation, CV and I referenced the following resources: Bengt Holmstrom and Jean Tirole's paper, "The Theory of the Firm" What is a land acknowledgement? The concept of "oblivious discovery" in which feminist ideas or concepts have been appropriated and reformulated as "new" How Jeremy Heimans and Henry Timms' book, "New Power" bro-propriates the concept from Mary Parker Follett, an organizational theory and behavior philosopher and often called the "Mother of Modern Management" and coined the term "power with" rather than "power over" as a way to share power Examples of organizations applying feminist business practices or values to growth including Lunapads, Bumble, Percolab, Basecamp, and Loomio Samantha Slade's book "Going Horizontal: Creating A Non-Hierarchical Organization, One Practice At a Time" The role of the ERA or Equal Rights Amendment in incentivizing businesses to prioritize gender equality and equity in the workplace Andrea Dworkin's ideas about sex and violence The expansion of material and resources to teach and learn about oppression and be anti-racist, beyond the book, "Understanding Everyday Racism:  An Interdisciplinary Theory" by Philomena Essed Be sure to check out Part 1 of our conversation with CV if you haven't heard it already.  We chat about what feminism is and how she expands the definition for business, how businesses can benefit, and current approaches to gender equality in the workplace. --- Thanks for tuning in to the en(gender)ed podcast! Be sure to check out our en(gender)ed site and follow our blog on Medium. Consider donating because your support is what makes this work sustainable. Please also connect with us on Twitter, Instagram and Facebook. Don't forget to subscribe to the show!

De Nieuwe Wereld
Hoogleraar Pieter Gautier: 'Geen tijd voor Donut-economie'

De Nieuwe Wereld

Play Episode Listen Later Jan 21, 2019 37:03


In 2017 sprongen twee boeken over de economie uit boven de rest: Kate Raworth's Doughnut Economics en Jean Tirole's Economics for the Common Good. Beiden zoomen in op politieke, economische en ecologische problemen van deze tijd, maar komen tot totaal verschillende conclusies en oplossingen. Waar Raworth voorstelt ons denken over de economie radicaal om te gooien, pleit Tirole juist voor een bekrachtiging hiervan. Wat moeten we met deze ideeën? Pieter Gautier, hoogleraar economie, in gesprek met David van Overbeek over de economische wetenschap en haar rol in deze tijd.

Capitalisn't
Antitrust Pt 3: The Europeans

Capitalisn't

Play Episode Listen Later Aug 16, 2018 32:52


Our third and final episode on antitrust law looks at the E.U.'s recent $5 billion fine against Google. Kate and Luigi hear about double-sided markets from Nobel-winning economist Jean Tirole and explore the E.U. vs. U.S. approach to antitrust enforcement.

Visão Global
Eleições na Venezuela, "banho de sangue" na Palestina, a posse na Catalunha e a entrevista com o Nobel da economia Jean Tirole. Edição de Mário Rui Cardoso.

Visão Global

Play Episode Listen Later May 20, 2018 44:58


Diálogos y debates Fundación Rafael del Pino
La economía del bien común. Jean Tirole y Manuel Conthe, español

Diálogos y debates Fundación Rafael del Pino

Play Episode Listen Later Mar 6, 2018 59:53


El 4 de mayo de 2017 tuvo lugar en la Fundación Rafael del Pino el diálogo sobre “La economía del bien común”, con motivo de la presentación del libro del mismo título escrito por Jean Tirole, premio Nobel de Economía 2014. Según Tirole, la ejecución de la política económica tiene un problema y es que los políticos tienen que complacer al electorado y a los grupos de presión si quieren salir reelegidos. El electorado, por ello, debe estar bien informado acerca de las consecuencias indirectas de las políticas que reclaman porque su efecto puede ser muy distinto al esperado. Otro problema, en este sentido, es de naturaleza psicológica y consiste en lo que la gente quiere creer y aceptar. Las personas no quieren pensar que un endeudamiento público creciente pone en peligro el sistema de bienestar social y, por tanto, se resiste a las políticas de austeridad. Una de esas consecuencias indirectas se aprecia en el sistema universitario francés, en el que se ha apostado por derechos de matrícula muy reducidos que lo que hacen es subvencionar a los ricos. Además, existen mecanismos de información privilegiada que permiten que quienes conocen el funcionamiento del sistema saquen el máximo partido del mismo, por ejemplo, la información sobre las mejores universidades y los requisitos para poder acceder a ellas. Otro de los problemas es la creciente disminución de la confianza en los mercados, con las consiguientes demandas de protección. La gente está preocupada por las consecuencias de la crisis financiera, por el empleo, por el cambio tecnológico, por el cambio climático y busca un marco más confortable. Ese marco lo ofrecen los populistas, que realizan promesas sin ningún tipo de restricción en relación con los gastos, usando el dinero público. Por lo que se refiere a la distribución de la renta, Tirole indicó que la distribución es menor cuanto mayores sean las diferencias o las divisiones entre los individuos, porque los ciudadanos están menos dispuestos a gastar en aquellos a los que consideran diferentes. Esto explica que mientras en Estados Unidos hay mucha redistribución de renta entre los distintos estados, porque hay un sentido de pertenencia a la misma comunidad, en Europa no sucede lo mismo entre los países de la UE. Respecto a la economía de la religión, Tirole indicó que los impuestos que se han cobrado a las minorías religiosas han promovido que la gente pertenezca a la religión mayoritaria. Las religiones compiten en muchos países y lo hacen, en muchos casos, a través de la provisión de unos servicios públicos que debería facilitar el estado, pero que no lo hace. Tirole se mostró crítico con quienes pretenden que las autoridades regulatorias no sean independientes. Puso el ejemplo de Francia, donde mucha gente quiere recuperar la soberanía monetaria y así poder financiar el déficit público imprimiendo dinero. Esas personas no piensan en los pobres, que son los primeros perjudicados por la inflación. Los políticos, por ello, no deben controlar las autoridades regulatorias porque eso sería simplemente para beneficio de los grupos de presión. También criticó el Acuerdo de París para combatir el cambio climático. Al volver a su país, ningún político de los que lo aprobaron dijo “voy a hacer algo por el cambio climático, voy a gastar para combatirlo”, porque lo que hay es una promesa colectiva sin que nadie diga quién va a poner el dinero. Una posibilidad para combatir el cambio climático sería un impuesto sobre las emisiones de dióxido de carbono. Otra es poner techo a las emisiones y crear un mercado de derechos de emisión en el que los que emitan menos de lo previsto puedan vender los derechos sobrantes. En este mismo ámbito, consideró que en Europa hay que hacer más para reducir las emisiones de dióxido de carbono. El problema es que se corre el riesgo de que las empresas se deslocalicen y se vayan donde les cobren menos por dichas emisiones. Por lo que se refiere al mercado de trabajo, Tirole señaló que hay que proteger a los trabajadores, no a los puestos de trabajo. En este sentido, denunció la dualidad del mercado de trabajo, entre trabajadores fijos y temporales y se mostró contrario a la temporalidad porque impide la cualificación de los trabajadores temporales, pero también advirtió de la necesidad de que la normativa laboral se adapte a un mundo que cambia a gran velocidad y al que resulta cada vez más difícil adaptarse. En este sentido, considera que la inmigración es una oportunidad, si hay empleo para ellos, porque los inmigrantes generan demanda y pagan impuestos y cotizaciones sociales. En este sentido, es un error considerar que el número de puestos de trabajo en una economía es fijo. También considera que se debe limitar la contratación temporal y que se debe hacer tributar a las empresas que despiden, porque indemnizan al trabajador, pero no pagan a la Seguridad Social y, entonces, tienen que mantenerla los ciudadanos. Por ello, hay que hacer que las empresas sean más responsables y que internalicen todos los aspectos relacionados con los despidos. Tirole es partidario de una supervisión financiera europea porque tiene las ventajas de que hay más experiencia a nivel europeo en materia de supervisión y porque se les retira a los políticos la capacidad regulatoria sobre el sistema financiero. También es partidario de la creación de una autoridad presupuestaria europea independiente para controlar las políticas fiscales. Y cree que la UE debe avanzar hacia un estado federal porque conlleva mejores mecanismos de estabilización e impone reglas comunes. Por último, se refirió a los desafíos que suponen las plataformas de internet. En el caso concreto del taxi y Uber, dijo que si los taxis fueran más baratos los utilizaría más gente y consideró un error la compra de licencias a precios muy altos para venderlas cuando llegue el momento de la jubilación y financiar el retiro con el producto de la venta de la misma. En su opinión, la tecnología iguala el terreno de juego y no reduce el empleo, sino que ayuda a la gente a encontrar un trabajo. Por otra parte, las plataformas ofrecen por un lado servicios gratis y obtienen sus ingresos de otro lado del mercado. Esto es complicado para las autoridades de la competencia porque por un lado los precios son libres y por otro son, o pueden ser, de monopolio. Por ello, hay que redefinir esta política y considerar los dos lados del mercado conjuntamente.

Diálogos y debates Fundación Rafael del Pino
La economía del bien común. Jean Tirole y Manuel Conthe, english

Diálogos y debates Fundación Rafael del Pino

Play Episode Listen Later Mar 6, 2018 59:53


El 4 de mayo de 2017 tuvo lugar en la Fundación Rafael del Pino el diálogo sobre “La economía del bien común”, con motivo de la presentación del libro del mismo título escrito por Jean Tirole, premio Nobel de Economía 2014. Según Tirole, la ejecución de la política económica tiene un problema y es que los políticos tienen que complacer al electorado y a los grupos de presión si quieren salir reelegidos. El electorado, por ello, debe estar bien informado acerca de las consecuencias indirectas de las políticas que reclaman porque su efecto puede ser muy distinto al esperado. Otro problema, en este sentido, es de naturaleza psicológica y consiste en lo que la gente quiere creer y aceptar. Las personas no quieren pensar que un endeudamiento público creciente pone en peligro el sistema de bienestar social y, por tanto, se resiste a las políticas de austeridad. Una de esas consecuencias indirectas se aprecia en el sistema universitario francés, en el que se ha apostado por derechos de matrícula muy reducidos que lo que hacen es subvencionar a los ricos. Además, existen mecanismos de información privilegiada que permiten que quienes conocen el funcionamiento del sistema saquen el máximo partido del mismo, por ejemplo, la información sobre las mejores universidades y los requisitos para poder acceder a ellas. Otro de los problemas es la creciente disminución de la confianza en los mercados, con las consiguientes demandas de protección. La gente está preocupada por las consecuencias de la crisis financiera, por el empleo, por el cambio tecnológico, por el cambio climático y busca un marco más confortable. Ese marco lo ofrecen los populistas, que realizan promesas sin ningún tipo de restricción en relación con los gastos, usando el dinero público. Por lo que se refiere a la distribución de la renta, Tirole indicó que la distribución es menor cuanto mayores sean las diferencias o las divisiones entre los individuos, porque los ciudadanos están menos dispuestos a gastar en aquellos a los que consideran diferentes. Esto explica que mientras en Estados Unidos hay mucha redistribución de renta entre los distintos estados, porque hay un sentido de pertenencia a la misma comunidad, en Europa no sucede lo mismo entre los países de la UE. Respecto a la economía de la religión, Tirole indicó que los impuestos que se han cobrado a las minorías religiosas han promovido que la gente pertenezca a la religión mayoritaria. Las religiones compiten en muchos países y lo hacen, en muchos casos, a través de la provisión de unos servicios públicos que debería facilitar el estado, pero que no lo hace. Tirole se mostró crítico con quienes pretenden que las autoridades regulatorias no sean independientes. Puso el ejemplo de Francia, donde mucha gente quiere recuperar la soberanía monetaria y así poder financiar el déficit público imprimiendo dinero. Esas personas no piensan en los pobres, que son los primeros perjudicados por la inflación. Los políticos, por ello, no deben controlar las autoridades regulatorias porque eso sería simplemente para beneficio de los grupos de presión. También criticó el Acuerdo de París para combatir el cambio climático. Al volver a su país, ningún político de los que lo aprobaron dijo “voy a hacer algo por el cambio climático, voy a gastar para combatirlo”, porque lo que hay es una promesa colectiva sin que nadie diga quién va a poner el dinero. Una posibilidad para combatir el cambio climático sería un impuesto sobre las emisiones de dióxido de carbono. Otra es poner techo a las emisiones y crear un mercado de derechos de emisión en el que los que emitan menos de lo previsto puedan vender los derechos sobrantes. En este mismo ámbito, consideró que en Europa hay que hacer más para reducir las emisiones de dióxido de carbono. El problema es que se corre el riesgo de que las empresas se deslocalicen y se vayan donde les cobren menos por dichas emisiones. Por lo que se refiere al mercado de trabajo, Tirole señaló que hay que proteger a los trabajadores, no a los puestos de trabajo. En este sentido, denunció la dualidad del mercado de trabajo, entre trabajadores fijos y temporales y se mostró contrario a la temporalidad porque impide la cualificación de los trabajadores temporales, pero también advirtió de la necesidad de que la normativa laboral se adapte a un mundo que cambia a gran velocidad y al que resulta cada vez más difícil adaptarse. En este sentido, considera que la inmigración es una oportunidad, si hay empleo para ellos, porque los inmigrantes generan demanda y pagan impuestos y cotizaciones sociales. En este sentido, es un error considerar que el número de puestos de trabajo en una economía es fijo. También considera que se debe limitar la contratación temporal y que se debe hacer tributar a las empresas que despiden, porque indemnizan al trabajador, pero no pagan a la Seguridad Social y, entonces, tienen que mantenerla los ciudadanos. Por ello, hay que hacer que las empresas sean más responsables y que internalicen todos los aspectos relacionados con los despidos. Tirole es partidario de una supervisión financiera europea porque tiene las ventajas de que hay más experiencia a nivel europeo en materia de supervisión y porque se les retira a los políticos la capacidad regulatoria sobre el sistema financiero. También es partidario de la creación de una autoridad presupuestaria europea independiente para controlar las políticas fiscales. Y cree que la UE debe avanzar hacia un estado federal porque conlleva mejores mecanismos de estabilización e impone reglas comunes. Por último, se refirió a los desafíos que suponen las plataformas de internet. En el caso concreto del taxi y Uber, dijo que si los taxis fueran más baratos los utilizaría más gente y consideró un error la compra de licencias a precios muy altos para venderlas cuando llegue el momento de la jubilación y financiar el retiro con el producto de la venta de la misma. En su opinión, la tecnología iguala el terreno de juego y no reduce el empleo, sino que ayuda a la gente a encontrar un trabajo. Por otra parte, las plataformas ofrecen por un lado servicios gratis y obtienen sus ingresos de otro lado del mercado. Esto es complicado para las autoridades de la competencia porque por un lado los precios son libres y por otro son, o pueden ser, de monopolio. Por ello, hay que redefinir esta política y considerar los dos lados del mercado conjuntamente.

Diálogos y debates Fundación Rafael del Pino
La economía del bien común. Jean Tirole y Manuel Conthe, español

Diálogos y debates Fundación Rafael del Pino

Play Episode Listen Later Mar 6, 2018 59:53


El 4 de mayo de 2017 tuvo lugar en la Fundación Rafael del Pino el diálogo sobre “La economía del bien común”, con motivo de la presentación del libro del mismo título escrito por Jean Tirole, premio Nobel de Economía 2014. Según Tirole, la ejecución de la política económica tiene un problema y es que los políticos tienen que complacer al electorado y a los grupos de presión si quieren salir reelegidos. El electorado, por ello, debe estar bien informado acerca de las consecuencias indirectas de las políticas que reclaman porque su efecto puede ser muy distinto al esperado. Otro problema, en este sentido, es de naturaleza psicológica y consiste en lo que la gente quiere creer y aceptar. Las personas no quieren pensar que un endeudamiento público creciente pone en peligro el sistema de bienestar social y, por tanto, se resiste a las políticas de austeridad. Una de esas consecuencias indirectas se aprecia en el sistema universitario francés, en el que se ha apostado por derechos de matrícula muy reducidos que lo que hacen es subvencionar a los ricos. Además, existen mecanismos de información privilegiada que permiten que quienes conocen el funcionamiento del sistema saquen el máximo partido del mismo, por ejemplo, la información sobre las mejores universidades y los requisitos para poder acceder a ellas. Otro de los problemas es la creciente disminución de la confianza en los mercados, con las consiguientes demandas de protección. La gente está preocupada por las consecuencias de la crisis financiera, por el empleo, por el cambio tecnológico, por el cambio climático y busca un marco más confortable. Ese marco lo ofrecen los populistas, que realizan promesas sin ningún tipo de restricción en relación con los gastos, usando el dinero público. Por lo que se refiere a la distribución de la renta, Tirole indicó que la distribución es menor cuanto mayores sean las diferencias o las divisiones entre los individuos, porque los ciudadanos están menos dispuestos a gastar en aquellos a los que consideran diferentes. Esto explica que mientras en Estados Unidos hay mucha redistribución de renta entre los distintos estados, porque hay un sentido de pertenencia a la misma comunidad, en Europa no sucede lo mismo entre los países de la UE. Respecto a la economía de la religión, Tirole indicó que los impuestos que se han cobrado a las minorías religiosas han promovido que la gente pertenezca a la religión mayoritaria. Las religiones compiten en muchos países y lo hacen, en muchos casos, a través de la provisión de unos servicios públicos que debería facilitar el estado, pero que no lo hace. Tirole se mostró crítico con quienes pretenden que las autoridades regulatorias no sean independientes. Puso el ejemplo de Francia, donde mucha gente quiere recuperar la soberanía monetaria y así poder financiar el déficit público imprimiendo dinero. Esas personas no piensan en los pobres, que son los primeros perjudicados por la inflación. Los políticos, por ello, no deben controlar las autoridades regulatorias porque eso sería simplemente para beneficio de los grupos de presión. También criticó el Acuerdo de París para combatir el cambio climático. Al volver a su país, ningún político de los que lo aprobaron dijo “voy a hacer algo por el cambio climático, voy a gastar para combatirlo”, porque lo que hay es una promesa colectiva sin que nadie diga quién va a poner el dinero. Una posibilidad para combatir el cambio climático sería un impuesto sobre las emisiones de dióxido de carbono. Otra es poner techo a las emisiones y crear un mercado de derechos de emisión en el que los que emitan menos de lo previsto puedan vender los derechos sobrantes. En este mismo ámbito, consideró que en Europa hay que hacer más para reducir las emisiones de dióxido de carbono. El problema es que se corre el riesgo de que las empresas se deslocalicen y se vayan donde les cobren menos por dichas emisiones. Por lo que se refiere al mercado de trabajo, Tirole señaló que hay que proteger a los trabajadores, no a los puestos de trabajo. En este sentido, denunció la dualidad del mercado de trabajo, entre trabajadores fijos y temporales y se mostró contrario a la temporalidad porque impide la cualificación de los trabajadores temporales, pero también advirtió de la necesidad de que la normativa laboral se adapte a un mundo que cambia a gran velocidad y al que resulta cada vez más difícil adaptarse. En este sentido, considera que la inmigración es una oportunidad, si hay empleo para ellos, porque los inmigrantes generan demanda y pagan impuestos y cotizaciones sociales. En este sentido, es un error considerar que el número de puestos de trabajo en una economía es fijo. También considera que se debe limitar la contratación temporal y que se debe hacer tributar a las empresas que despiden, porque indemnizan al trabajador, pero no pagan a la Seguridad Social y, entonces, tienen que mantenerla los ciudadanos. Por ello, hay que hacer que las empresas sean más responsables y que internalicen todos los aspectos relacionados con los despidos. Tirole es partidario de una supervisión financiera europea porque tiene las ventajas de que hay más experiencia a nivel europeo en materia de supervisión y porque se les retira a los políticos la capacidad regulatoria sobre el sistema financiero. También es partidario de la creación de una autoridad presupuestaria europea independiente para controlar las políticas fiscales. Y cree que la UE debe avanzar hacia un estado federal porque conlleva mejores mecanismos de estabilización e impone reglas comunes. Por último, se refirió a los desafíos que suponen las plataformas de internet. En el caso concreto del taxi y Uber, dijo que si los taxis fueran más baratos los utilizaría más gente y consideró un error la compra de licencias a precios muy altos para venderlas cuando llegue el momento de la jubilación y financiar el retiro con el producto de la venta de la misma. En su opinión, la tecnología iguala el terreno de juego y no reduce el empleo, sino que ayuda a la gente a encontrar un trabajo. Por otra parte, las plataformas ofrecen por un lado servicios gratis y obtienen sus ingresos de otro lado del mercado. Esto es complicado para las autoridades de la competencia porque por un lado los precios son libres y por otro son, o pueden ser, de monopolio. Por ello, hay que redefinir esta política y considerar los dos lados del mercado conjuntamente.

Diálogos y debates Fundación Rafael del Pino
La economía del bien común. Jean Tirole y Manuel Conthe, english

Diálogos y debates Fundación Rafael del Pino

Play Episode Listen Later Mar 6, 2018 59:53


El 4 de mayo de 2017 tuvo lugar en la Fundación Rafael del Pino el diálogo sobre “La economía del bien común”, con motivo de la presentación del libro del mismo título escrito por Jean Tirole, premio Nobel de Economía 2014. Según Tirole, la ejecución de la política económica tiene un problema y es que los políticos tienen que complacer al electorado y a los grupos de presión si quieren salir reelegidos. El electorado, por ello, debe estar bien informado acerca de las consecuencias indirectas de las políticas que reclaman porque su efecto puede ser muy distinto al esperado. Otro problema, en este sentido, es de naturaleza psicológica y consiste en lo que la gente quiere creer y aceptar. Las personas no quieren pensar que un endeudamiento público creciente pone en peligro el sistema de bienestar social y, por tanto, se resiste a las políticas de austeridad. Una de esas consecuencias indirectas se aprecia en el sistema universitario francés, en el que se ha apostado por derechos de matrícula muy reducidos que lo que hacen es subvencionar a los ricos. Además, existen mecanismos de información privilegiada que permiten que quienes conocen el funcionamiento del sistema saquen el máximo partido del mismo, por ejemplo, la información sobre las mejores universidades y los requisitos para poder acceder a ellas. Otro de los problemas es la creciente disminución de la confianza en los mercados, con las consiguientes demandas de protección. La gente está preocupada por las consecuencias de la crisis financiera, por el empleo, por el cambio tecnológico, por el cambio climático y busca un marco más confortable. Ese marco lo ofrecen los populistas, que realizan promesas sin ningún tipo de restricción en relación con los gastos, usando el dinero público. Por lo que se refiere a la distribución de la renta, Tirole indicó que la distribución es menor cuanto mayores sean las diferencias o las divisiones entre los individuos, porque los ciudadanos están menos dispuestos a gastar en aquellos a los que consideran diferentes. Esto explica que mientras en Estados Unidos hay mucha redistribución de renta entre los distintos estados, porque hay un sentido de pertenencia a la misma comunidad, en Europa no sucede lo mismo entre los países de la UE. Respecto a la economía de la religión, Tirole indicó que los impuestos que se han cobrado a las minorías religiosas han promovido que la gente pertenezca a la religión mayoritaria. Las religiones compiten en muchos países y lo hacen, en muchos casos, a través de la provisión de unos servicios públicos que debería facilitar el estado, pero que no lo hace. Tirole se mostró crítico con quienes pretenden que las autoridades regulatorias no sean independientes. Puso el ejemplo de Francia, donde mucha gente quiere recuperar la soberanía monetaria y así poder financiar el déficit público imprimiendo dinero. Esas personas no piensan en los pobres, que son los primeros perjudicados por la inflación. Los políticos, por ello, no deben controlar las autoridades regulatorias porque eso sería simplemente para beneficio de los grupos de presión. También criticó el Acuerdo de París para combatir el cambio climático. Al volver a su país, ningún político de los que lo aprobaron dijo “voy a hacer algo por el cambio climático, voy a gastar para combatirlo”, porque lo que hay es una promesa colectiva sin que nadie diga quién va a poner el dinero. Una posibilidad para combatir el cambio climático sería un impuesto sobre las emisiones de dióxido de carbono. Otra es poner techo a las emisiones y crear un mercado de derechos de emisión en el que los que emitan menos de lo previsto puedan vender los derechos sobrantes. En este mismo ámbito, consideró que en Europa hay que hacer más para reducir las emisiones de dióxido de carbono. El problema es que se corre el riesgo de que las empresas se deslocalicen y se vayan donde les cobren menos por dichas emisiones. Por lo que se refiere al mercado de trabajo, Tirole señaló que hay que proteger a los trabajadores, no a los puestos de trabajo. En este sentido, denunció la dualidad del mercado de trabajo, entre trabajadores fijos y temporales y se mostró contrario a la temporalidad porque impide la cualificación de los trabajadores temporales, pero también advirtió de la necesidad de que la normativa laboral se adapte a un mundo que cambia a gran velocidad y al que resulta cada vez más difícil adaptarse. En este sentido, considera que la inmigración es una oportunidad, si hay empleo para ellos, porque los inmigrantes generan demanda y pagan impuestos y cotizaciones sociales. En este sentido, es un error considerar que el número de puestos de trabajo en una economía es fijo. También considera que se debe limitar la contratación temporal y que se debe hacer tributar a las empresas que despiden, porque indemnizan al trabajador, pero no pagan a la Seguridad Social y, entonces, tienen que mantenerla los ciudadanos. Por ello, hay que hacer que las empresas sean más responsables y que internalicen todos los aspectos relacionados con los despidos. Tirole es partidario de una supervisión financiera europea porque tiene las ventajas de que hay más experiencia a nivel europeo en materia de supervisión y porque se les retira a los políticos la capacidad regulatoria sobre el sistema financiero. También es partidario de la creación de una autoridad presupuestaria europea independiente para controlar las políticas fiscales. Y cree que la UE debe avanzar hacia un estado federal porque conlleva mejores mecanismos de estabilización e impone reglas comunes. Por último, se refirió a los desafíos que suponen las plataformas de internet. En el caso concreto del taxi y Uber, dijo que si los taxis fueran más baratos los utilizaría más gente y consideró un error la compra de licencias a precios muy altos para venderlas cuando llegue el momento de la jubilación y financiar el retiro con el producto de la venta de la misma. En su opinión, la tecnología iguala el terreno de juego y no reduce el empleo, sino que ayuda a la gente a encontrar un trabajo. Por otra parte, las plataformas ofrecen por un lado servicios gratis y obtienen sus ingresos de otro lado del mercado. Esto es complicado para las autoridades de la competencia porque por un lado los precios son libres y por otro son, o pueden ser, de monopolio. Por ello, hay que redefinir esta política y considerar los dos lados del mercado conjuntamente.

RSA Events
Economics For The Common Good

RSA Events

Play Episode Listen Later Oct 19, 2017 60:28


This event was recorded live at The RSA on Thursday 19th October 2017 Nobel Prize-winning economist Jean Tirole argues that far from being the “dismal science”, economics is a “moral science”, and has the power to be a positive force for good in society. Jean Tirole has been described as one of the most influential economists of our time. On winning the Nobel Prize in 2014 he found himself regularly being called upon to comment on issues of the day, and this transformation from academic economist to public intellectual prompted him to reflect on the role economists and their discipline can and should play in society. At the RSA, Jean Tirole explores this relationship between economics and society, looking at how economic research is actually done, the kinds of institution that shape the modern state, and the need for governments and private firms to recognize their social responsibilities. Discover more about this event here: https://www.thersa.org/events/2017/10/economics-for-the-common-good

Becker Friedman Institute
Jean Tirole: Market Failures and Public Policy (audio)

Becker Friedman Institute

Play Episode Listen Later Apr 28, 2015 76:22


If you experience any technical difficulties with this video or would like to make an accessibility-related request, please send a message to digicomm@uchicago.edu. Jean Tirole, the 2014 recipient of the Sveriges Riksbank Prize in Economic Sciences in Memory of Alfred Nobel, spoke to students about how breakthroughs in industrial organization, game theory, and information economics led him to apply economic tools to crafting more effective systems of regulation.

Becker Friedman Institute
Jean Tirole: Market Failures and Public Policy (video)

Becker Friedman Institute

Play Episode Listen Later Apr 28, 2015 76:23


If you experience any technical difficulties with this video or would like to make an accessibility-related request, please send a message to digicomm@uchicago.edu. Jean Tirole, the 2014 recipient of the Sveriges Riksbank Prize in Economic Sciences in Memory of Alfred Nobel, spoke to students about how breakthroughs in industrial organization, game theory, and information economics led him to apply economic tools to crafting more effective systems of regulation.

Audio Mises Daily
Nobel Winner Jean Tirole's Faulty Views on Monopoly

Audio Mises Daily

Play Episode Listen Later Nov 14, 2014


Economics Nobel Prize winner Jean Tirole still clings to the old neoclassical model "perfect competition" and monopoly, writes Frank Shostak. This audio Mises Daily is narrated by Robert Hale.

Mises Brasil
144º Podcast Mises Brasil - André Luiz Santa Cruz Ramos

Mises Brasil

Play Episode Listen Later Nov 7, 2014


O prêmio de economia do Banco Central da Suécia, que é divulgado como sendo o Prêmio Nobel, foi concedido este ano ao economista francês Jean Tirole por seu trabalho?acadêmico que tinha o propósito de aprimorar a regulação econômica quando segmentos do mercado são dominados por grandes empresas. Por isso, o Podcast do Instituto Mises Brasil foi mais uma vez entrevistar o doutor em Direito Empresarial e professor André Luiz Santa Cruz Ramos para analisar a regulação via lei antitruste pela perspectiva Escola Austríaca. Os dois podcasts anteriores podem ser ouvidos aqui e aqui. Os fundamentos contra o antitruste foi, aliás, o tema da palestra que André proferiu em setembro na Conferência de Escola Austríaca realizada em setembro deste ano pelo IMB. Anteriormente, foi objeto de sua tese de doutorado que será publicada em livro provavelmente no início de 2015. O professor é autor best seller de sete livros na área jurídica. Neste Podcast, André estabeleceu a relação entre a lei antitruste e o trabalho de Jean Tirole, falou sobre os principais problemas e consequências negativas desse tipo de legislação, incluindo o desestímulo à concorrência. Ele também explicou quais são as razões suficientes para que a lei antitruste brasileira seja revogada e que seja extinto o Conselho Administrativo de Defesa Econômica (CADE), argumentos que ele apresentou no seu excelente livro “Direito Empresarial Esquematizado” (Editora Método).

FT News in Focus
Interview with Nobel economics laureate Jean Tirole

FT News in Focus

Play Episode Listen Later Oct 16, 2014 14:43


Professor Jean Tirole of the Toulouse School of Economics, who won the Nobel economics prize this year for his insights into market dominance, talks to Ferdinando Giugliano about his views on the evolution of regulation and whether economics has become excessively mathematical See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

Knowledge@Wharton
And the Nobel Prize in Economics Goes to: Jean Tirole the Giant Tamer

Knowledge@Wharton

Play Episode Listen Later Oct 15, 2014 25:07


French economist Jean Tirole's ideas will help curb the abuses of monopoly and oligopoly without stifling the benefits large firms can bring. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

NEWSPlus Radio
【报道】新科诺贝尔经济学奖得主,你了解多少?(有文稿)

NEWSPlus Radio

Play Episode Listen Later Oct 14, 2014 1:12


详细内容请关注我们明天的微信(10.15):搜索英语环球 NEWSPlus French economist Jean Tirole has won this year's Nobel Prize for economics. Tore Ellingsen is the Nobel Committee's Economics chair. "Well, this prize is about how to regulate powerful firms, and powerful firms dominate many different industries and there is a need for regulation to make sure that they act in the public interest and not only in the owner's interest." Tirole's research focuses on how market regulations can be adapted to the conditions of specific industries, rather than the general principles that apply to every industry. The 61-year-old Nobel Prize winner has been making proposals to try to jump-start the sagging French economy. "I think we have a lot of human capital as I said, so I think there is a lot of potential for France but it has to modernize itself and basically do a number of reforms, reduce its public debt and all those things, so as to give a brighter future to the young people," Tirole has also worked for decades on the effects of credit bubbles. This is the second Nobel Prize for a French national this year. Author Patrick Modiano has won this year's award for Literature.

Governance und die Effizienz ökonomischer Systeme

Financial Crisis, Teil 1 des Vortrags von Prof. Jean Tirole

Le Grand Journal de l'Éco
18h00 - 19h00 - Le Grand Journal de l'Éco Du 24 Juin 2021

Le Grand Journal de l'Éco

Play Episode Listen Later Jan 1, 1970 34:55


Ce jeudi 24 juin, Olivier Blanchar, co-rapporteur avec Jean Tirole du Rapport dur "Les Grands Défis économiques", s'est penché sur le contenu de son rapport, et Jonas Prising, président directeur général de ManpowerGroup et Pascal Cagni, Président de Business France, se sont penchés sur la tenue du sommet "Choose France", étaient les invités dans l'émission Le Grand Journal de l'Éco présentée par Hedwige Chevrillon.Support this podcast at — https://redcircle.com/le-grand-journal-de-leco/donationsAdvertising Inquiries: https://redcircle.com/brandsPrivacy & Opt-Out: https://redcircle.com/privacy

Le Grand Journal de l'Éco
Le Grand Journal de l'Éco Du 24 Juin 2021

Le Grand Journal de l'Éco

Play Episode Listen Later Jan 1, 1970 71:08


Ce jeudi 24 juin, Olivier Blanchard, Co-rapporteur avec Jean Tirole du Rapport sur "Les Grands Défis économiques", Jonas Prising, président directeur général de ManpowerGroup, Pascal Cagni, président de Business France, Élisabeth Borne, ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion, et Vincent Montagne, président du Syndicat national de l'édition, étaient les invités dans l'émission Le Grand Journal de l'Éco présentée par Hedwige Chevrillon.Support this podcast at — https://redcircle.com/le-grand-journal-de-leco/donationsAdvertising Inquiries: https://redcircle.com/brandsPrivacy & Opt-Out: https://redcircle.com/privacy