Podcasts about paradoxalement

  • 147PODCASTS
  • 201EPISODES
  • 23mAVG DURATION
  • 5WEEKLY NEW EPISODES
  • Jun 12, 2025LATEST

POPULARITY

20172018201920202021202220232024


Best podcasts about paradoxalement

Latest podcast episodes about paradoxalement

Choses à Savoir SCIENCES
Pourquoi le dessalement de l'eau de mer n'est pas généralisé ?

Choses à Savoir SCIENCES

Play Episode Listen Later Jun 12, 2025 1:46


Face à la raréfaction de l'eau douce sur la planète, le dessalement de l'eau de mer semble une solution séduisante : après tout, les océans couvrent plus de 70 % de la surface terrestre. Pourtant, cette technologie reste peu développée à l'échelle mondiale. Pourquoi ?La première raison est énergétique. Dessaler l'eau de mer demande une quantité importante d'énergie. La méthode la plus courante aujourd'hui, l'osmose inverse, utilise des membranes sous haute pression pour filtrer le sel. Produire un mètre cube d'eau potable nécessite en moyenne entre 3 et 5 kWh. Cela reste beaucoup plus coûteux que le traitement de l'eau douce issue de nappes phréatiques ou de rivières.Or, dans de nombreux pays, cette énergie provient encore de sources fossiles. Résultat : les usines de dessalement émettent du CO₂, contribuant au changement climatique. Paradoxalement, en cherchant à compenser la pénurie d'eau, on alimente le réchauffement global qui aggrave justement cette pénurie.La deuxième limite est économique. Construire une usine de dessalement coûte cher : plusieurs centaines de millions d'euros pour des unités de grande capacité. L'eau ainsi produite reste donc plus onéreuse pour les consommateurs. Ce modèle est viable pour des pays riches (comme Israël, les Émirats arabes unis ou l'Espagne), mais reste inaccessible pour de nombreuses régions du monde.Enfin, il y a la question de l'impact environnemental. Le processus de dessalement génère un sous-produit appelé saumure : une eau extrêmement concentrée en sel, souvent rejetée dans la mer. Cela crée des zones de forte salinité au large des usines, perturbant les écosystèmes marins. La faune benthique, les poissons, les coraux peuvent en souffrir.Une étude publiée en 2019 dans Science of the Total Environment a révélé que pour chaque litre d'eau douce produite, 1,5 litre de saumure est rejeté. Avec plus de 16 000 usines de dessalement en activité dans le monde, cela représente un enjeu écologique majeur.Certaines solutions émergent : valoriser la saumure en extrayant des minéraux (magnésium, lithium), ou la diluer avant rejet. Mais ces techniques restent coûteuses et complexes.En résumé, le dessalement n'est pas généralisé car il est énergivore, coûteux et impacte les milieux naturels. C'est un outil précieux dans certaines régions arides, mais pas une solution miracle. Mieux vaut en parallèle renforcer les économies d'eau, recycler les eaux usées, et protéger les ressources existantes. La clé réside dans une gestion globale et durable de l'eau. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

PolySécure Podcast
Teknik - Vivez votre Première Key Ceremony - La Clé pour Sécuriser les Données Stratégiques de votre Entreprise - Parce que... c'est l'épisode 0x597!

PolySécure Podcast

Play Episode Listen Later Jun 9, 2025 32:32


Parce que… c'est l'épisode 0x597! Shameless plug 12 au 17 octobre 2025 - Objective by the sea v8 10 au 12 novembre 2025 - IAQ - Le Rendez-vous IA Québec 17 au 20 novembre 2025 - European Cyber Week 25 et 26 février 2026 - SéQCure 2065 Description Ce podcast spécial Cybereco réunit Dominique Derrier et Thomas Veynachter pour explorer l'univers méconnu mais crucial des key ceremonies (cérémonies de clés). Cette discussion révèle l'existence d'un processus de sécurité fondamental qui protège notre quotidien numérique, bien que moins de 0,1% de la population en connaisse l'existence. Un phénomène d'une rareté exceptionnelle Les key ceremonies représentent un phénomène d'une rareté stupéfiante dans le monde de la cybersécurité. Comme le souligne Dominique, expert en sécurité informatique qui se présente comme le “moldu” de la table face à Thomas, véritable expert du domaine, seulement 0,04% à 0,1% de la population sait ce qu'est une key ceremony. Pour donner une perspective, ce pourcentage équivaut approximativement au nombre de personnes possédant un jet privé personnel ou ayant terminé tous les jeux Mario à 100% sur toutes les plateformes. Cette rareté crée un paradoxe fascinant : ces cérémonies sont essentielles au fonctionnement de notre société numérique, mais restent totalement invisibles pour le grand public. Même des professionnels de la cybersécurité (CISO) peuvent ignorer leur existence, créant un véritable défi de communication et de sensibilisation. L'infrastructure invisible de notre confiance numérique Les key ceremonies constituent l'épine dorsale de notre écosystème numérique. Chaque transaction bancaire, chaque connexion sécurisée (HTTPS), chaque paiement sans contact s'appuie sur cette infrastructure cryptographique. Quand nous effectuons un paiement avec notre téléphone, des échanges de clés complexes se déroulent en arrière-plan en quelques secondes, garantissant que notre argent arrive au bon destinataire. L'exemple d'Apple illustre parfaitement cette omniprésence invisible. La PKI (Public Key Infrastructure) d'Apple distribue et renouvelle automatiquement des millions de certificats de manière transparente. Quand un certificat expire - comme cela est arrivé à de grands opérateurs de messagerie - les conséquences peuvent être dramatiques pour les utilisateurs. L'art et la science de la génération de clés Une key ceremony n'est pas un simple “meeting de gestion de clés”. Le terme “cérémonie” évoque intentionnellement un processus solennel, ritualisé, où chaque étape est cruciale. Ces événements peuvent durer plusieurs heures et nécessitent des semaines de préparation minutieuse. Le processus commence par la vérification de l'intégrité physique des équipements. Les HSM (Hardware Security Modules) arrivent dans des cartons scellés avec des étiquettes de sécurité numérotées. Chaque sceau, chaque numéro est vérifié pour s'assurer qu'aucune altération n'a eu lieu pendant le transport. Cette vigilance reflète les principes de sécurité de la chaîne d'approvisionnement poussés à l'extrême. La génération de la clé racine (root key) constitue le moment le plus critique. Cette clé maîtresse, souvent stockée offline dans des coffres-forts physiques, sert de fondation à toute la chaîne de confiance. Comme l'explique Thomas avec une métaphore parlante : “Si vous coupez la racine de l'arbre, la petite feuille qui vous est utile dans votre transaction ne marchera plus.” Une orchestration humaine complexe Les key ceremonies réunissent jusqu'à quinze personnes aux rôles spécialisés et complémentaires : Le maître de cérémonie supervise l'ensemble du processus et garantit le respect strict du protocole. Contrairement aux fantasmes, il ne porte ni toge ni chapeau, mais sa responsabilité est immense : s'assurer que ce qui était souhaité a été correctement livré. Les opérateurs manipulent les équipements et saisissent les commandes. Par sécurité, ils ne travaillent jamais seuls et possèdent chacun une partie du mot de passe administrateur, appliquant le principe de la double authentification. Les témoins valident l'intégrité du processus et s'assurent qu'aucune collusion n'a lieu entre les participants. Les porteurs de secrets détiennent chacun une fraction de la clé maîtresse, généralement selon le principe de Shamir. Ce mécanisme mathématique permet de diviser un secret en plusieurs parts (souvent 7) tout en établissant un quorum (par exemple 5 sur 7) nécessaire pour reconstituer la clé. Cette approche garantit qu'aucune personne seule ne peut compromettre le système, tout en maintenant une redondance si certains porteurs perdent leur part. Les défis logistiques et humains L'organisation d'une key ceremony représente un défi logistique considérable. Réunir simultanément treize personnes de différents départements ou organisations, s'assurer qu'elles ont toutes leurs documents d'identité (un oubli classique qui peut reporter toute la cérémonie), coordonner leurs agendas sur plusieurs semaines… Chaque détail compte car une erreur, même minime, oblige à tout recommencer. L'environnement physique ajoute une contrainte supplémentaire. Ces cérémonies se déroulent souvent dans des cages de Faraday ou des data centers aux conditions spartanes. La ventilation limitée, les allées chaudes et froides des centres de données, l'isolement électromagnétique… Les participants endurent ces conditions pendant des heures, témoignant de l'importance critique du processus. La sécurité poussée à son paroxysme Les key ceremonies appliquent tous les principes de cybersécurité fondamentaux, mais portés à leur extrême. Le hachage cryptographique permet de vérifier l'intégrité des clés : chaque caractère du hash est lu lettre par lettre et vérifié par tous les participants. Cette vérification, bien que fastidieuse, garantit que tous ont vu la même clé et qu'elle correspond exactement à celle stockée dans l'équipement. La séparation des connaissances (split knowledge) empêche qu'une seule personne détienne tous les éléments. La défense en profondeur multiplie les couches de sécurité : isolation physique, contrôle d'accès, vérification de l'intégrité, authentification multiple, témoins indépendants… Les conséquences catastrophiques des compromissions L'impact d'une compromission de clé racine dépasse l'entendement. L'exemple de Symantec, dont la valorisation a chuté de dix fois suite à une perte de confiance, ou celui de certificats révoqués par Google illustrent les enjeux financiers colossaux. Si la clé racine d'Apple était compromise, des millions d'appareils perdraient leur certification. Si celle d'une banque majeure était altérée, c'est tout le système de transactions qui s'effondrerait. La durée de vie maximale de tous les certificats dérivés est limitée par celle de la clé racine : si elle expire, tout l'écosystème doit être reconstruit. L'échange de clés : Un écosystème interconnecté Les key ceremonies ne servent pas uniquement à créer des clés, mais aussi à les échanger de manière sécurisée entre organisations. Les connexions entre banques et forces de l'ordre pour les enquêtes financières, les échanges entre administrations, les interconnexions entre systèmes critiques… Tout cela nécessite des cérémonies d'extraction et d'intégration de clés. Quand nous nous plaignons que les services d'impôts ne communiquent pas avec ceux de la santé, la cause peut être l'absence de key ceremony appropriée ou le manque de maturité organisationnelle pour en conduire une. Les héros méconnus de la sécurité numérique Les participants aux key ceremonies forment une communauté restreinte et discrète. Ils ne portent pas de t-shirt proclamant “Je connais toutes les clés maîtresses de la banque” et n'affichent pas cette expertise sur leur CV, car cela en ferait des cibles potentielles. Pourtant, ces professionnels dévoués sacrifient leur temps, endurent des conditions difficiles et assument d'énormes responsabilités pour maintenir la sécurité de notre infrastructure numérique. Paradoxalement, beaucoup de participants ne comprennent pas entièrement l'importance de leur rôle. Cette ignorance relative constitue une protection supplémentaire : ils suivent scrupuleusement les procédures sans subir la pression psychologique que pourrait exercer la connaissance complète des enjeux. L'innovation au service de la tradition Malgré leur caractère traditionnel et ritualisé, les key ceremonies évoluent avec les technologies. L'introduction de coffres-forts à double accès, les nouvelles méthodes de vérification d'intégrité, l'amélioration des HSM… Ces innovations permettent d'ajouter des couches de sécurité supplémentaires tout en respectant les principes fondamentaux. Le principe de la défense en profondeur reste central : si un attaquant brise une couche de sécurité, sept autres l'attendent. Cette redondance, bien que coûteuse et complexe, constitue le seul moyen de protéger des secrets d'une valeur inestimable. Vers une démocratisation des bonnes pratiques L'objectif de Dominique et Thomas dépasse la simple sensibilisation. Ils souhaitent que les professionnels de la cybersécurité s'inspirent des key ceremonies pour améliorer leurs pratiques quotidiennes. Sans aller jusqu'aux extrêmes de ces cérémonies, adopter certains principes - vérification d'intégrité, séparation des privilèges, témoignage indépendant - pourrait considérablement renforcer la sécurité des organisations. Cette présentation au Cyberecho vise également à rendre hommage aux acteurs méconnus de cette discipline. En reconnaissant publiquement leur contribution essentielle à notre sécurité collective, ils espèrent encourager une prise de conscience plus large de l'importance de ces processus. Conclusion : L'invisible fondation de notre monde numérique Les key ceremonies incarnent parfaitement le paradoxe de notre époque numérique : les processus les plus critiques restent les plus invisibles. Ces cérémonies, menées par une poignée d'experts dévoués, constituent les fondations invisibles sur lesquelles repose notre confiance numérique quotidienne. Leur rareté même - 0,04% de la population - souligne à la fois leur importance critique et la nécessité urgente de sensibiliser davantage de professionnels à leur existence. Car comprendre les key ceremonies, c'est comprendre les enjeux véritables de la cybersécurité moderne et l'extraordinaire complexité des systèmes qui protègent notre vie numérique. Dans un monde où chaque clic, chaque paiement, chaque connexion dépend de ces cérémonies secrètes, il devient essentiel de reconnaître et de célébrer le travail remarquable de ceux qui, dans l'ombre des data centers, perpétuent ces rituels technologiques garants de notre sécurité collective. Collaborateurs Nicolas-Loïc Fortin Dominique Derrier Thomas Veynachter Crédits Montage par Intrasecure inc Locaux réels par Cybereco

Les matins
Paradoxalement, le déclin des coraux permet à l'Océan de capter davantage de CO2

Les matins

Play Episode Listen Later Jun 4, 2025 4:36


durée : 00:04:36 - Avec sciences - par : Alexandra Delbot - Quand les coraux fabriquent leur squelette calcaire, ils relâchent du CO₂. Leur déclin est donc paradoxalement synonyme d'une baisse d'émission. Selon une nouvelle étude, la disparition des coraux renforcera à l'avenir la capacité de l'océan à piéger le carbone atmosphérique.

Choses à Savoir HISTOIRE
Comment l'Opération Rolling Thunder a-t-elle préparé la guerre du Vietnam ?

Choses à Savoir HISTOIRE

Play Episode Listen Later Jun 3, 2025 2:44


Au printemps 1965, les États-Unis basculent dans une guerre qui ne dit pas encore son nom. L'opération Rolling Thunder, déclenchée le 2 mars 1965, marque le début de la première grande campagne aérienne américaine contre le Nord-Vietnam. Officiellement, il ne s'agit pas d'entrer en guerre totale, mais de faire plier Hanoï par la puissance du feu. En réalité, cette opération va engager les États-Unis dans l'engrenage d'un conflit de plus en plus vaste, sans jamais atteindre ses objectifs stratégiques.Le contexte est celui d'une escalade. Depuis le retrait de la France en 1954, le Vietnam est divisé : au nord, un régime communiste soutenu par l'URSS et la Chine ; au sud, un régime pro-américain fragile, miné par la corruption. Le Nord-Vietnam, dirigé par Hô Chi Minh, soutient activement la guérilla du Viet Cong dans le Sud. En 1964, l'incident du golfe du Tonkin permet au président Lyndon B. Johnson d'obtenir du Congrès le feu vert pour utiliser la force militaire.Rolling Thunder débute quelques mois plus tard. L'idée est simple : bombarder massivement les infrastructures nord-vietnamiennes – routes, ponts, chemins de fer, bases militaires, usines, dépôts de carburant – pour affaiblir le soutien logistique au Viet Cong et forcer le régime de Hanoï à négocier.Mais sur le terrain, rien ne se passe comme prévu. Malgré plus de 300 000 missions aériennes menées en trois ans, et le largage de plus d'un million de tonnes de bombes, l'effet stratégique reste limité. Le Nord-Vietnam, soutenu logistiquement par la Chine et l'URSS, s'adapte : les cibles sont rapidement réparées, les convois circulent la nuit, et les routes sont détournées. La population, loin de se soumettre, renforce sa résistance.Paradoxalement, Rolling Thunder pousse les États-Unis à s'engager davantage au sol. En 1965, les premières troupes combattantes américaines débarquent. Le nombre de soldats américains au Vietnam passe de 23 000 en 1964 à plus de 500 000 en 1968. Le conflit devient alors une véritable guerre totale, avec son lot de violences, de controverses, et de divisions à l'intérieur même des États-Unis.En mars 1968, à la veille de l'offensive du Têt, Rolling Thunder est suspendue. L'Amérique a usé son aviation, sans briser la détermination du Nord-Vietnam.L'opération Rolling Thunder reste aujourd'hui l'un des exemples les plus frappants de la limite de la puissance aérienne face à une guerre asymétrique. Elle a préparé le terrain non pas à la victoire, mais à l'enlisement d'une guerre que les États-Unis ne savaient plus comment gagner… ni comment en sortir. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Atelier des médias
Journaliste à la Maison Blanche, Richard Latendresse raconte la méthode Trump

Atelier des médias

Play Episode Listen Later May 24, 2025 47:44


Depuis bientôt vingt ans, Richard Latendresse est le correspondant à Washington du réseau de télévision canadien TVA. Au micro de L'atelier des médias, ce journaliste québécois raconte comment les médias travaillent à la Maison Blanche et discute de la relation que Donald Trump et ses équipes entretient avec les professionnels de l'information accrédités à la présidence des États-Unis. Richard Latendresse, journaliste québécois établi à Washington depuis 2006, couvre la Maison Blanche pour le groupe canadien TVA. Ayant couvert les présidences de George W. Bush, Barack Obama, Donald Trump et Joe Biden, il a un regard privilégié sur l'évolution des relations entre la présidence des États-Unis et les médias.Invité au 3e Festival international du journalisme de Carleton-sur-Mer (FIJC), au Québec, Richard Latendresse a accordé un entretien à L'atelier des médias de RFI, abordant les coulisses de son métier et soulignant les défis posés par l'ère TrumpImprévisibilité et manipulationLe premier mandat de Donald Trump fut marqué par l'imprévisibilité et une gestion pleine d'« approximations » ; le début du second mandat est « tout aussi fatiguant », bien que Trump sache désormais « beaucoup mieux où il s'en va », explique Richard Latendresse qui note que la couverture de l'actualité de la Maison Blanche en 2025 reste dictée par « les états d'âme et les coups de gueule de Donald Trump ». Cette approche contraste fortement avec les administrations précédentes, comme celle de Barack Obama, jugée « bien organisée, structurée avec des annonces qui étaient déjà prévues, des projets fouillés ».Richard Latendresse exprime également un regret quant à la couverture de la santé du président Joe Biden durant son mandat, déclarant : « On a raté de ne pas avoir suffisamment contesté, questionné l'équipe de presse sous Biden sur la santé du président. » Le journaliste estime que les médias ont été « beaucoup trop indulgents » avec lui, comparé à l'acharnement dont Trump ferait l'objet dans une situation similaire. Il considère qu'il est « honteux à quel point l'équipe de Biden s'est arrangée pour manipuler les médias » sur cet aspect.Paradoxalement, Donald Trump, qui en 2017 qualifiait la presse d'« ennemi du peuple », se montre plus accessible que Joe Biden. « Il aime qu'on le questionne, il aime être à la une », invitant les journalistes dans le bureau Ovale et saisissant toutes les occasions de s'exprimer. Si Trump « dit tout et son contraire », « il le dit au moins », ce qui contraste avec les brèves réponses parfois inaudibles de Joe Biden.L'équipe  de Donald Trump souhaite en outre que « ce que le président dit soit repris mot à mot par les journalistes », comme l'illustre le refus d'accès au bureau Ovale à un journaliste d'Associated Press pour ne pas avoir utilisé l'expression « golf d'Amérique », préférée par Trump à pour nommer le golf du Mexique. Correspondants à la Maison Blanche et salle de presseRichard Latendresse fait partie des quelque centaines de journalistes accrédités à la Maison Blanche, un statut nécessitant une enquête poussée. Il est aussi cofondateur de l'Association des correspondants étrangers à la Maison Blanche (créée en 2009), un groupe qui s'est fait une place au milieu des grands médias américains. Cette association, forte d'une trentaine de membres, a obtenu un siège au 3e rang de la salle de presse, « le meilleur spot » selon Richard Latendresse, et surtout, une place précieuse au sein du « pool » de journalistes ayant accès direct au président lors d'événements restreints, y compris les rencontres avec des dirigeants étrangers.La porte-parole de Donald Trump, Karoline Leavitt, 27 ans, figure de la nouvelle génération trumpiste, joue un rôle de « porte propagande », explique Richard Latendresse, en transmettant les messages présidentiels. Ses relations avec la presse sont parfois « tendues ». Toujours « sur la défensive », elle retourne fréquemment les questions contre les journalistes pour « dénigrer le messager ».Une autre évolution notable est l'arrivée dans la salle de presse de petits médias pro Trump, d'influenceurs et de podcasters de la sphère MAGA, qui posent des questions visant à « renforcer le message du président » et « dénigrer les adversaires ». Karoline Leavitt leur donne souvent la parole au début des conférences de presse, dans une « volonté claire de miner la crédibilité des des médias traditionnels ».L'importance de la contexualisationEn tant que Canadien à la Maison Blanche, Richard Latendresse ne se sent pas particulièrement visé malgré les commentaires de Trump qui veut faire du Canada le 51e État des État-Unis. Il y voit une « provocation », typique du « modus operandi » de Trump.La couverture de la Maison Blanche, et notamment sous Donald Trump, engendre une certaine fatigue chez Richard Latendresse, qui se trouve dans un effort constant pour « mettre de la cohésion dans l'incohérence » du discours présidentiel.Face à un déluge d'informations souvent contradictoires, Richard Latendresse s'épanouit dans la présentation de l'émission Contextes. Son objectif : « mettre en perspective » et « trouver un sens » dans l'actualité, estimant que le public est souvent « pantoi, perdu ». Après deux décennies à Washington, Richard Latendresse envisage revenir s'installer au Québec, sentant la nécessité de prendre « un peu de recul » pour revoir ce monde sous un nouvel angle et gagner en clarté. Il conclut en encourageant les citoyens à « rester curieux, à rester à l'affût et à s'impliquer »

PolySécure Podcast
Teknik - L'IA dans le contexte d'un CtF (Northsec) - Parce que... c'est l'épisode 0x590!

PolySécure Podcast

Play Episode Listen Later May 21, 2025 32:56


Parce que… c'est l'épisode 0x590! Shameless plug 03 au 05 juin 2025 - Infosecurity Europe 27 et 29 juin 2025 - LeHACK 12 au 17 octobre 2025 - Objective by the sea v8 10 au 12 novembre 2025 - IAQ - Le Rendez-vous IA Québec 17 au 20 novembre 2025 - European Cyber Week 25 et 26 février 2026 - SéQCure 2065 Description Ce podcast explore l'évolution de l'utilisation de l'intelligence artificielle dans les compétitions de type Capture The Flag (CTF) en cybersécurité, comparant la situation actuelle à celle d'il y a environ deux ans lorsque les outils d'IA étaient encore peu développés. L'évolution des outils d'IA en cybersécurité Mickael Nadeau constate que les outils d'IA se sont considérablement développés, particulièrement aux États-Unis, avec des intégrations de plus en plus sophistiquées. Ces nouveaux outils offrent: Une automatisation avancée Des systèmes de permissions permettant de contrôler les actions de l'IA La capacité de désassembler des applications et d'étiqueter les fonctions Alors qu'auparavant, les modèles comme GPT-3.5/3.7 commençaient tout juste à comprendre le code de façon cohérente, l'évolution actuelle permet d'avoir des agents autonomes capables d'interagir avec un ensemble d'outils pour accomplir des tâches complexes. Cette évolution marque une différence majeure avec l'expérience précédente où l'impact de l'IA dans les CTF était marginal. L'IA comme outil pour le reverse engineering L'un des aspects les plus prometteurs est l'utilisation de l'IA pour faciliter le travail de décompilation et de reverse engineering, un domaine traditionnellement aride qui demande beaucoup de temps: L'IA peut annoter les fonctions dans le code désassemblé Elle permet de gagner un temps considérable sur les tâches répétitives Des outils comme Kaido intègrent déjà des plugins IA pour faciliter l'analyse Impact sur les compétitions CTF Les participants discutent comment cette évolution technologique pourrait transformer les CTF: Avantage compétitif: Les équipes qui savent intégrer l'IA à leur processus pourraient gagner un avantage substantiel sur leurs concurrents. Équilibre entre automatisation et plaisir du jeu: Si l'IA automatise trop le processus, cela risque d'enlever le plaisir principal des CTF qui est de résoudre des puzzles. Une question éthique se pose: jusqu'où automatiser sans perdre l'essence de ces compétitions? Retour potentiel à une dimension plus sociale: Paradoxalement, Mickael suggère que l'IA pourrait rendre les CTF plus sociaux en: Automatisant les tâches mécaniques que les experts maîtrisent déjà Libérant du temps pour que ces experts se concentrent sur des défis inconnus Favorisant le brainstorming collectif pour résoudre les problèmes complexes Expérience personnelle avec des CTF “intelligents” Mickael partage son expérience de conception de challenges CTF intégrant de l'IA: Ils ont créé des défis où un pare-feu intelligent s'adaptait aux attaques des participants La première année, une seule équipe a réussi à atteindre 90% du parcours Ces défis ont forcé les participants à vraiment comprendre les mécanismes de sécurité plutôt que d'appliquer des scripts préfabriqués Différents types de challenges ont été conçus, y compris des clones d'applications réelles avec des vulnérabilités et des jeux interactifs (comme le jeu de tarot mentionné) Plans pour le prochain CTF Pour le prochain NSec CTF, Mickael prévoit: D'installer LM Studio sur une de ses machines D'explorer l'intégration d'outils sans filtres AI pour éviter les limitations des modèles commerciaux De potentiellement développer des scripts personnalisés qui pourraient donner un avantage De tester si l'évolution des outils permet désormais d'obtenir un impact significatif, contrairement à son expérience précédente Réflexion sur l'avenir des CTF Les intervenants concluent que les CTF devront évoluer face à ces nouvelles technologies: Les organisateurs devront créer des défis qui restent pertinents malgré l'automatisation Les participants devront trouver un équilibre entre l'utilisation d'outils IA et la résolution manuelle des problèmes L'aspect social et collaboratif pourrait prendre plus d'importance, ramenant l'esprit initial des CTF Le podcast se termine sur la promesse d'un futur épisode pour discuter des résultats de cette expérimentation lors du prochain NSec CTF. Collaborateurs Nicolas-Loïc Fortin Mickael Nadeau Crédits Montage par Intrasecure inc Locaux réels par Northsec

Maintenant, vous savez
Comment savoir si on est radin ?

Maintenant, vous savez

Play Episode Listen Later May 18, 2025 5:31


S'il y a bien un défaut qu'on ne veut pas avoir, c'est la pingrerie. Ce mot, à lui seul, évoque l'image d'un portefeuille cadenassé, de pourboires inexistants, et de cadeaux qui font parfois plus rire que plaisir. Paradoxalement, ce n'est pas lié à l'argent que l'on possède. Et d'ailleurs, en général, les personnes radines ne s'en rendent pas compte, elles se pensent économes. Mais même si la limite entre les deux est fine, la radinerie est une réelle pathologie qui gâche la vie, et surtout celle des autres. Quelle est la différence entre une personne radine et une qui fait attention à ses économies ? D'où vient la radinerie ? Que faire si je me rends compte que je suis radin ? Écoutez la suite de cet épisode de Maintenant vous savez ! Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Lisa Coll. À écouter ensuite :  ⁠Comment repérer les marques qui font du greenwashing ?⁠ ⁠Qu'est-ce qu'un "people pleaser" et comment se détacher de ce comportement nocif ?⁠ ⁠Qu'est-ce que la tocophobie, cette peur qui touche les femmes ?⁠ Retrouvez tous les épisodes de ⁠"Maintenant vous savez".⁠ Suivez Bababam sur ⁠Instagram⁠. Première diffusion le : 2025-05-16 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Le goût du monde
À la table des maisons de plaisir italiennes

Le goût du monde

Play Episode Listen Later May 10, 2025 28:59


Voyez la porte dérobée, asseyons-nous dans le réfectoire. La pièce borde la buanderie, il y fait bon. La table est grande, plusieurs filles peuvent s'asseoir, se retrouver, échanger. Sur la table, rien de très compliqué ou luxueux, des minestrones, des gnocchi, des pâtes aux haricots : une cuisine simple et nourrissante pour préserver la bonne santé des femmes de la maison. À Milan, Gênes ou Naples : la matrone y est attentive, la réputation de son établissement. Le soin apporté à la cuisine a d'ailleurs retenu l'attention de Madame Cora, matrone d'une maison rue du moulin à Paris, lors de son voyage en Italie en 1929, pour découvrir les établissements, à l'invitation d'un fasciste de la première heure et patron de nombreuses maisons : Cesare Albino Bianchi. À l'occasion de cette « tournée » exploratoire organisée pour une délégation française, dans le but de monter un large réseau de prostitution en Europe, Madame Cora, la seule femme de cette délégation notera tout et glanera, au fil des six semaines de voyage, 34 recettes qui donnent quelques indices sur la vie dans ces maisons. Paradoxalement, les filles dans ces maisons mangent à leur faim.Dans son livre La cuisine des maisons de plaisir italiennes, Alessandra Pierini nous propose une plongée dans le monde parallèle des maisons closes, juste avant leurs interdictions, et apporte quelques réponses sur ces femmes, fantasmées et captives, objets des États, leurs conditions de vie, à cette époque bien particulière de l'entre-deux guerres, à l'orée de l'avènement du fascisme, des années folles et insouciantes en France, avant le Krach boursier de 1929. Un livre riche, passionnant, étonnant, singulier, documenté, qui sait redonner vie à chacune des pensionnaires.« Que c'est triste, une maison ouverte »Avec Alessandra Pierini, passionnante passionnée de gastronomie et d'histoire, longtemps épicière – c'est à elle que Paris doit d'avoir goûté le vrai goût des produits italiens – autrice aux éditions de l'Épure de La cuisine des maisons de plaisir italiennes, avec Stéphane Solier de Pellegrino Artusi, La science en cuisine et l'art de bien manger, et de plusieurs titres dans la collection « 10 façons » notamment le dernier Le cédrat, 10 façons de le préparer.Le carnet de recettes a été publié pour la première fois en 2004 par le libraire, éditeur et collectionneur Giuseppe Zanasi, partagé au libraire Vittorio Maltoni. Aux éditions de l'Épure, Alessandra Pierini l'a enrichi, contextualisé, augmenté et apporté un ton entre le livre policier et le roman. Un trésor !Pour aller plus loin Vous entendez dans l'émission la lecture d'un texte du peintre Toulouse-Lautrec. Ce dernier vivait dans les maisons closes, y compris à La fleur blanche, au 6 rue des Moulins, la maison de Madame Cora. Maisons closes de 1830 – 1930 de Laure Adler Nana d'Émile Zola Les misérables de Victor Hugo Aux belles poules : une ancienne maison close aux fresques redécouvertes en 2020 et transformée en lieu de conférence, de réception et d'événementiels. Maison close : la série TV de Jacques Ouaniche produite par Canal+► Programmation musicale« 22:23 » de Polo & Pan« Tulipan » de Trio Lescano

Le goût du monde
À la table des maisons de plaisir italiennes

Le goût du monde

Play Episode Listen Later May 10, 2025 28:59


Voyez la porte dérobée, asseyons-nous dans le réfectoire. La pièce borde la buanderie, il y fait bon. La table est grande, plusieurs filles peuvent s'asseoir, se retrouver, échanger. Sur la table, rien de très compliqué ou luxueux, des minestrones, des gnocchi, des pâtes aux haricots : une cuisine simple et nourrissante pour préserver la bonne santé des femmes de la maison. À Milan, Gênes ou Naples : la matrone y est attentive, la réputation de son établissement. Le soin apporté à la cuisine a d'ailleurs retenu l'attention de Madame Cora, matrone d'une maison rue du moulin à Paris, lors de son voyage en Italie en 1929, pour découvrir les établissements, à l'invitation d'un fasciste de la première heure et patron de nombreuses maisons : Cesare Albino Bianchi. À l'occasion de cette « tournée » exploratoire organisée pour une délégation française, dans le but de monter un large réseau de prostitution en Europe, Madame Cora, la seule femme de cette délégation notera tout et glanera, au fil des six semaines de voyage, 34 recettes qui donnent quelques indices sur la vie dans ces maisons. Paradoxalement, les filles dans ces maisons mangent à leur faim.Dans son livre La cuisine des maisons de plaisir italiennes, Alessandra Pierini nous propose une plongée dans le monde parallèle des maisons closes, juste avant leurs interdictions, et apporte quelques réponses sur ces femmes, fantasmées et captives, objets des États, leurs conditions de vie, à cette époque bien particulière de l'entre-deux guerres, à l'orée de l'avènement du fascisme, des années folles et insouciantes en France, avant le Krach boursier de 1929. Un livre riche, passionnant, étonnant, singulier, documenté, qui sait redonner vie à chacune des pensionnaires.« Que c'est triste, une maison ouverte »Avec Alessandra Pierini, passionnante passionnée de gastronomie et d'histoire, longtemps épicière – c'est à elle que Paris doit d'avoir goûté le vrai goût des produits italiens – autrice aux éditions de l'Épure de La cuisine des maisons de plaisir italiennes, avec Stéphane Solier de Pellegrino Artusi, La science en cuisine et l'art de bien manger, et de plusieurs titres dans la collection « 10 façons » notamment le dernier Le cédrat, 10 façons de le préparer.Le carnet de recettes a été publié pour la première fois en 2004 par le libraire, éditeur et collectionneur Giuseppe Zanasi, partagé au libraire Vittorio Maltoni. Aux éditions de l'Épure, Alessandra Pierini l'a enrichi, contextualisé, augmenté et apporté un ton entre le livre policier et le roman. Un trésor !Pour aller plus loin Vous entendez dans l'émission la lecture d'un texte du peintre Toulouse-Lautrec. Ce dernier vivait dans les maisons closes, y compris à La fleur blanche, au 6 rue des Moulins, la maison de Madame Cora. Maisons closes de 1830 – 1930 de Laure Adler Nana d'Émile Zola Les misérables de Victor Hugo Aux belles poules : une ancienne maison close aux fresques redécouvertes en 2020 et transformée en lieu de conférence, de réception et d'événementiels. Maison close : la série TV de Jacques Ouaniche produite par Canal+► Programmation musicale« 22:23 » de Polo & Pan« Tulipan » de Trio Lescano

Européen de la semaine
George Simion, le candidat trumpiste de l'extrême-droite roumaine

Européen de la semaine

Play Episode Listen Later May 2, 2025 4:59


Les électeurs roumains retournent dans les bureaux de vote ce dimanche 4 mai, cinq mois après l'annulation de l'élection présidentielle pour des soupçons d'ingérence étrangère. Călin Georgescu arrivé en tête du premier tour en novembre dernier, étant exclu du scrutin, c'est George Simion qui reprend le flambeau de l'extrême-droite roumaine. Cet ancien hooligan reconverti dans la politique bénéficie du soutien de l'administration Trump et ne cache pas son admiration pour le président américain.  C'est sur les gradins des stades de football que George Simion se fait d'abord connaître et constitue les premiers réseaux qui l'amèneront à diriger l'extrême-droite roumaine. Car, avant de fonder le parti Alliance pour l'Unité Roumaine (AUR, ce qui signifie « or » en roumain), il dirige le groupe de supporter « ultra » de l'équipe nationale et se distingue par son goût de la provocation et des affrontements violents. « Il s'oriente ensuite vers la contestation du néo-communisme de l'ancien président Ion Iliescu et de ses conseillers, qu'il accuse d'avoir trahi la révolution roumaine de 1989, raconte Sergiu Miscoiu, professeur en Sciences politiques à l'Université de Kluj. Puis il fait de l'agitation pour l'union de la Moldavie avec la Roumanie, ce qui lui vaudra d'ailleurs d'être persona non grata en Moldavie. » Dernière étape de son avènement politique, décisif celui-là, la pandémie de Covid qui lui permet de fédérer toute une myriade de groupes anti-vaccination et anti-confinement. Aux élections de 2020, à la surprise générale, l'AUR remporte 9 % des voix. George Simion s'impose comme la figure montante d'une extrême-droite roumaine qui surfe sur le rejet des élites et des figures traditionnelles de la classe politique, dominée par les libéraux et les socialistes.  Seconde chance Pour l'échéance électorale de 2024, George Simion choisit d'adopter une stratégie bien connue au sein de l'extrême-droite européenne : celle de la dédiabolisation. « Il polit son discours, adopte un profil plus présidentiable et noue des contacts à l'international, décrypte Sergiu Miscoiu. Il choisit de bannir du parti les éléments les plus radicaux, dont Călin Georgescu. » La stratégie ne réussit pas à George Simion, puisqu'il est distancé dans les urnes par l'homme qu'il a justement banni de son parti. Le candidat de l'AUR n'arrive qu'en quatrième position avec 13 % des suffrages tandis que son ancien allié, boosté par une campagne Tik-Tok aussi virale que virulente, arrive en première position avec 22 % des voix. La suite de l'histoire est connue : en raison de soupçons d'ingérence étrangère, l'élection est annulée. Călin Georgescu sera ensuite inculpé d'incitation à troubler l'ordre constitutionnel et de fausses déclarations sur ses comptes de campagne – et disqualifié pour le nouveau scrutin. Paradoxalement, ce que l'extrême-droite roumaine qualifie aussitôt de « coup d'État »  va offrir une seconde chance à George Simion, qui reprend le flambeau et se présente une nouvelle fois au nom de ses électeurs, et de ceux de Georgescu.Un candidat « MAGA »Avec cette fois un nouvel élément qui pèse lourdement sur la campagne électorale : le retour à la Maison Blanche de Donald Trump. Car la nouvelle administration américaine, en particulier le vice-président J.D. Vance, prend fait et cause pour l'extrême-droite roumaine en dénonçant l'annulation de l'élection de novembre et la disqualification de Călin Georgescu. Un soutien retentissant qui ravit George Simion, malgré les débuts pour le moins erratiques de l'administration Trump. « Le fait que ces débuts soient chaotiques, aux yeux de George Simion, montre précisément que le milliardaire américain essaie de s'attaquer à des forces plus grandes et donc cela n'affaiblit pas le rattachement à Trump, pointe Florent Parmentier, secrétaire général du Cevipof, à Sciences-Po. George Simion ne voit d'ailleurs aucun inconvénient à voir le président américain « lâcher » l'Ukraine face à la Russie de Vladimir Poutine, lui-même s'étant élevé à plusieurs reprises contre l'aide militaire à Kiev. « Les valeurs conservatrices véhiculées par le mouvement MAGA (Make America Great Again) vont également dans le bon sens à ses yeux, décrypte Florent Parmentier. Car George Simion se pose lui aussi en pourfendeur du "wokisme" et de tout ce qui lui semble véhiculé et imposé par les élites européennes. »S'il accédait à la présidence à l'issue du second tour prévu le 18 mai prochain, George Simion pourrait ainsi adopter une politique similaire à celle d'un Viktor Orban, le très eurosceptique Premier ministre hongrois. Dans la limite, toutefois, des pouvoirs limités qu'offre à la présidence la Constitution roumaine. « Sans sortir de l'Union européenne, il pourrait contribuer à semer la "zizanie" à Bruxelles, estime le politologue Sergiu Miscoiu. Et tenter de nouer des contacts directs avec les États-Unis bien sûr, mais aussi avec la Turquie ou la Chine – grosso modo avec des pays qui sont hostiles à l'UE et plus largement à la démocratie libérale. » Pour l'heure, George Simion est annoncé largement vainqueur du premier tour qui aura lieu ce dimanche 4 mai, puisqu'il est crédité de 30 à 35 % des voix.  Mais, au second tour, les choses s'annoncent nettement plus compliquées : le champion de l'extrême-droite roumaine sera vraisemblablement opposé au candidat unique du camp pro-européen, qu'il s'agisse du maire de Bucarest, Nicusor Dan, ou de l'ancien président du Sénat Crin Antonescu. À lire aussiPrésidentielle en Roumanie: «L'inquiétude» est le mot marquant de cette élection, dit Claudiu Năsui À lire aussiRevue de presse des Balkans: À la Une, la Roumanie rejoue sa présidentielle ce week-end

La partition
«Stand By Me», la partition de Ben E. King

La partition

Play Episode Listen Later Apr 30, 2025 6:41


Remontez le temps et découvrez l'incroyable histoire de Benny King, l'une des voix les plus emblématiques de la musique américaine. Né sous le nom de Benjamin Earl Nelson dans les années 30 en Caroline du Nord, ce jeune homme doté d'un talent hors du commun va connaître une ascension fulgurante dans l'industrie musicale des années 50 et 60.Originaire du sud des États-Unis, la famille Nelson quitte la ségrégation raciale pour s'installer à Harlem, à New York. C'est là que le jeune Benjamin va se révéler, sa voix d'ange le propulsant au sein du célèbre groupe vocal The Drifters. Mais très vite, l'appel de la carrière solo devient irrésistible et il décide de se lancer sous le nom de Benny King.

Choses à Savoir ÉCONOMIE
Pourquoi le prix des pistaches a-t-il explosé ?

Choses à Savoir ÉCONOMIE

Play Episode Listen Later Apr 22, 2025 2:35


Depuis quelques mois, le prix des pistaches connaît une envolée spectaculaire, avec une hausse de près de 35 % en un an. Cette flambée est directement liée à un phénomène viral : l'immense succès du « chocolat Dubaï », une tablette fourrée à la crème de pistache et aux cheveux d'ange, popularisée sur les réseaux sociaux.Créé en 2021 par une chocolaterie aux Émirats arabes unis, le chocolat Dubaï est resté confidentiel jusqu'à la fin de l'année 2023. C'est alors qu'une influenceuse culinaire, Maria Vehera, publie une vidéo de dégustation sur TikTok. Très vite, la vidéo dépasse les 120 millions de vues. La recette inédite du chocolat, associant la douceur de la crème de pistache au croustillant du kadaïf, suscite un engouement mondial. Les consommateurs veulent tous y goûter, malgré le fait que le produit ne soit disponible qu'aux Émirats.Face à cette demande soudaine, de nombreuses marques dans le monde cherchent à proposer leur propre version du chocolat Dubaï. Conséquence : la demande mondiale de pistaches explose, mettant à rude épreuve les chaînes d'approvisionnement. Giles Hacking, négociant en fruits à coque chez CG Hacking, alerte : « Le monde de la pistache est pratiquement à sec. »Mais cette crise ne s'explique pas uniquement par la tendance TikTok. Avant même cette ruée, la récolte de pistaches aux États-Unis – principal producteur et exportateur mondial – avait été décevante en quantité. Paradoxalement, la qualité des fruits récoltés était meilleure que d'habitude, ce qui a entraîné une raréfaction des pistaches de seconde qualité, moins chères et sans coquille, habituellement utilisées dans l'industrie alimentaire.En parallèle, le succès de nouveaux produits à base de pistache comme le beurre, la pâte ou l'huile de pistache n'a fait qu'alourdir la pression sur l'offre disponible. Selon Behrooz Agah, membre du conseil d'administration de l'association iranienne de la pistache, le lancement de ces produits a coïncidé avec une période de forte demande qui dépasse aujourd'hui largement les capacités de production.Résultat : le prix des amandes de pistache est passé de 7,65 dollars la livre à 10,30 dollars en un an. Cette augmentation a des répercussions directes sur le prix des produits finis. Par exemple, en France, une tablette de chocolat Dubaï de 145 g de la marque Lindt est vendue près de 10 euros.Des producteurs californiens ont commencé à remplacer leurs amandiers par des pistachiers pour tenter de répondre à cette demande croissante. Toutefois, ces arbres ne commenceront à produire qu'à partir de l'année prochaine, ce qui ne permettra pas d'apaiser les tensions sur le marché avant un bon moment.En attendant, une question se pose : y aura-t-il de la glace à la pistache cet été ? Rien n'est moins sûr. La pénurie et les prix élevés pourraient bien rendre ce plaisir estival plus rare… et plus coûteux. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Aujourd'hui l'économie
Pourquoi Donald Trump fait involontairement le jeu de la voiture électrique chinoise

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Apr 18, 2025 3:12


Le salon de l'automobile de New York s'est ouvert cette semaine avec au cœur des discussions les mesures commerciales de Donald Trump. 25% sur l'acier et l'aluminium, deux matériaux essentiels pour l'industrie, 25% également pour tout le secteur en tant que tel d'ailleurs. Forcément, ça déboussole les constructeurs et cela rebat les cartes pour les géants du monde entier. Décryptage. La logique est implacable et purement protectionniste, Donald Trump souhaite rapatrier la production de véhicules sur le sol américain. L'ambition du locataire de la Maison Blanche, c'est de créer de l'emploi aux États-Unis grâce aux relocalisations et de mettre un coup de frein à la concurrence étrangère. Mais ce plan, qui sur le papier a l'air simple, n'est pas si bénéfique que ça pour les géants américains de l'auto. Les mesures de Donald Trump pourraient même être contre-productives pour le secteur. Tesla face à BYD L'Américain Tesla est très exposé par les nouvelles règles commerciales. Ces surtaxes augmentent ses coûts de production, et cela même pour ses modèles fabriqués localement. Même situation pour les trois grands constructeurs américains que sont Ford, General Motors et Stellantis. Certaines usines de Stellantis d'ailleurs ont dû mettre leur activité sur pause. D'après le Center for Automotive Research, les mesures de Donald Trump vont coûter 108 milliards de dollars à l'industrie automobile américaine rien que pour 2025.  À lire aussiPourquoi Donald Trump pourrait faire du mal à la voiture américaineMais le secteur peine déjà à faire face aux constructeurs étrangers. Le géant chinois de la voiture électrique, BYD, a dépassé Tesla en ventes 100% électriques deux trimestres de suite l'année dernière. La particularité, c'est que la Chine est le deuxième marché de Tesla. Face aux mesures de Donald Trump, les appels au boycott peuvent s'y amplifier du jour au lendemain. Les ventes de Tesla dans le pays justement ont plongé de 11,5% en mars dernier pendant que celles de BYD grimpaient dans les mêmes proportions. Avantage comparatif des géants chinois C'est sa force. BYD n'est pas présent aux États-Unis. Le groupe s'est déployé un peu partout, en Europe, en Amérique latine, en Asie évidemment. Paradoxalement, c'est cette stratégie qui est en train de l'immuniser contre les nouvelles surtaxes américaines. Pour faire simple, l'isolement américain devient un avantage stratégique pour la voiture électrique chinoise. BYD pour ne citer que ce constructeur n'a strictement aucun actif ni enjeu sur le sol américain. Résultat, il est à l'abri de la guerre commerciale menée par l'administration Trump. À lire aussiLa Chine, grande gagnante des mesures de Donald Trump?Et alors que les autres groupes automobiles sont frappés de plein fouet par ces mesures, les constructeurs chinois peuvent continuer leur progression sur les marchés mondiaux et donc grapiller des parts à leurs homologues américains et a fortiori occidentaux. Cela veut dire que Donald Trump donne sans le vouloir à la Chine un avantage concurrentiel majeur. C'est l'effet boomerang de ses mesures protectionnistes. Ce que l'on constate, c'est qu'en cherchant à imposer sa logique au reste du monde, Donald Trump fragilise les entreprises américaines et encourage les autres à s'émanciper de ce marché. Les chaines d'approvisionnement, elles, qui sont mondialisées sont pour l'heure en train de se désorganiser. C'est d'ailleurs pour cela que le président américain a laissé entrevoir cette semaine la possibilité d'un nouveau revirement concernant les surtaxes sur l'automobile ! 

Le Super Daily
Linkedin : la portée est en chute libre. Que se passe-t-il ?

Le Super Daily

Play Episode Listen Later Apr 15, 2025 16:39


Épisode 1301 : LinkedIn, la plateforme reine du B2B, traverse un moment de turbulence. Depuis le début de l'année 2025, la portée organique des publications s'effondre. Les chiffres sont nets. La tendance est massive. Et pour de nombreux créateurs de contenu, c'est la douche froide.Alors qu'est-ce qui se passe vraiment ? On décrypte.Une baisse historique de la portée organique sur Linkedin Le chiffre est impressionnant : jusqu'à 65 % de portée organique en moins sur certaines publications selon plusieurs spécialistes LinkedIn.—Pourquoi la portée baisse sur Linkedin ?Plusieurs facteurs convergent pour expliquer ce décrochage.L'algorithme a changé vers plus de conversationsL'algorithme a changé LinkedIn a opéré une mise à jour importante en février 2025. Désormais, la plateforme valorise davantage les interactions qualitatives : les commentaires longs, les discussions construites. Paradoxalement, bien que la portée organique soit en baisse, l'engagement par publication a connu une hausse de 12 %.Linkedin est plein à craquer LinkedIn compte désormais plus de 1,2 milliard de membres dans le monde. La plateforme a vu débarquer une armée de créateurs, d'experts auto-proclamés et de coachs en tout genre. Résultat : une saturation du feed.En 1 an, le nombre d'utilisateurs LinkedIn a connu une croissance de 15 %, avec environ 150 millions de nouveaux utilisateurs enregistrés au cours des trois premiers trimestres de l'année 2024On observe une croissance de +30 % de contenu publié sur la plateforme depuis un an. L'algorithme doit faire des choix.—Comment réagir face à cette baisse de portée organique sur Linkedin ?Ce n'est pas la fin du contenu organique sur LinkedIn, mais c'est la fin de l'eldorado.Voici les nouvelles règles du jeu :Favoriser les conversations Un post doit appeler à une discussion. LinkedIn met en avant les contenus qui génèrent des commentaires longs, argumentés. Une simple phrase de CTA type "Vous en pensez quoi ?" ne suffit plus. Il faut contextualiser, nourrir, débattre.Miser sur l'expertise et la singularité Les formats qui cartonnent encore Les analyses longues format, les carrousels informatifs bien écrits, les témoignages personnels d'expérience.Et les pages entreprises dans tout ça ?C'est encore plus dur pour elles. Les pages de marque souffrent d'une baisse de visibilité encore plus prononcée. Pourquoi ?Moins d'interactions naturelles.Moins de storytelling personnel.Moins d'émotion.Pour elles, il faut impérativement :Humaniser la prise de parole.Mettre en avant des collaborateurs.Encourager les employés à relayer le contenu via une stratégie d'employee advocacy.—Vers un modèle payant pour Linkedin ?Retrouvez toutes les notes de l'épisode sur www.lesuperdaily.com ! . . . Le Super Daily est le podcast quotidien sur les réseaux sociaux. Il est fabriqué avec une pluie d'amour par les équipes de Supernatifs. Nous sommes une agence social media basée à Lyon : https://supernatifs.com. Ensemble, nous aidons les entreprises à créer des relations durables et rentables avec leurs audiences. Ensemble, nous inventons, produisons et diffusons des contenus qui engagent vos collaborateurs, vos prospects et vos consommateurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Chronique Transports
L'Ukraine espère des investissements européens dans ses infrastructures civiles pour aider le front

Chronique Transports

Play Episode Listen Later Apr 11, 2025 2:30


À quand des trains efficaces en Ukraine ? Durant ces trois années de guerre, la qualité du transport ukrainien n'a pas préoccupé les européens. Aujourd'hui, civils et militaires regrettent le manque de routes et de personnels adaptés aux matériels militaires.   Cette année 2025, on a aperçu des militaires dans les allées des principaux Salons du transport de marchandises. Cette présence civile-militaire dans des rendez-vous grand public et mondiaux est suffisamment rare pour ne pas voir l'urgence du débat. Des rails différents selon les pays Parce qu'à force d'avoir ignoré des choses aussi simples que l'écartement des rails – l'Ukraine n'a pas les mêmes chemins de fer que ceux de son voisin roumain par exemple –, les troupes et le matériel en Ukraine ont été ralentis. « Ce qui est étonnant, c'est que l'Europe a oublié l'Ukraine dans ses infrastructures. Car la guerre, c'est d'abord la logistique, le transport, les routes et le matériel. Aujourd'hui, les routes, les chemins de fer ne sont pas à niveau, ils datent de l'après-guerre mondiale, il y a 50 ans. Les rails ont des normes soviétiques, c'est-à-dire différentes des pays voisins par où passent les armements. Aujourd'hui, les tanks ont gagné 20 tonnes, ils pèsent bien plus lourd. Il est urgent de construire des rails qui n'obligent pas les trains à décharger aux frontières pour recharger ensuite sur les rails ukrainiens », détaille l'eurodéputé François Kalfon, l'un des politiques qui plaide pour harmoniser transport civil et militaire.Des ponts trop fragiles pour les chars La Russie ayant bloqué les ports du pays, mais également restreint l'espace aérien, l'Ukraine n'a plus que ses trains, ses camions et ses voitures pour transporter matériel et marchandises. C'est par ailleurs trop peu connu, mais faute de camions, une partie des transports ukrainiens se font de façon artisanale. Avec des petites fourgonnettes sur des routes pas assez goudronnées et pas assez nombreuses.« L'Europe n'a pas pris le problème des routes en Ukraine suffisamment au sérieux. Paradoxalement, le manque de routes en bon état a eu un effet positif puisque les russes n'ont pas eu le moyen d'avancer dans certaines régions. À mon sens, la priorité est de goudronner et de construire de nouvelles routes pour les camions dans le Centre et l'Est, au plus près du front. Mais il ne faut pas pour autant oublier le reste du pays. Ni les voisins d'ailleurs, puisque la Hongrie et la Slovénie, par exemple, ont du retard dans les projets de construction de routes permettant de circuler jusqu'en Ukraine », explique Adrien Nonjon, chercheur indépendant et expert de l'Ukraine.Le transport ferroviaire est onéreuxLe rail coûte cher. C'est pour cela que les russes, espérant la victoire, n'ont pas détruit les chemins de fer. Quant aux alliés, ils réfléchissent à la construction de routes et de dépôts pour stocker les armes. La Commission de Bruxelles a rallongé son enveloppe de 800 millions d'euros, car le budget initialement prévu jusqu'en 2027 a déjà été dépensé.Les experts des questions militaires rencontrées dans les allées des Salons de logistique estiment tous qu'il faut encourager les partenariats public-privé. Pour doter l'Ukraine de routes, de rails harmonisés et maintenir ses axes existants en bon état, Bruxelles compte 6 milliards d'euros. Aujourd'hui, l'argent n'est pas disponible. Les solutions sont à trouver pour disposer d'un espace de transports de personnes et de matériels où le secteur civil et militaire trouvent les mêmes intérêts. Le commissaire grec au transport Apostolos Tzitzikostas propose d'augmenter l'enveloppe à hauteur de 70 milliards d'euros pour les années à venir. Reste à savoir comment les 27 trouveront les fonds.À lire aussiUkraine: les habitants de Soumy désemparés face aux incessantes frappes russes sur les écoles et les hôpitaux

Revue de presse française
À la Une: les interrogations sur l'avenir de Marine Le Pen

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Apr 6, 2025 5:16


Sa photo fait la Une de l'Express, du Point, du Nouvel Obs… Au centre des commentaires, la condamnation de la patronne du Rassemblement national à quatre ans de prison, dont deux fermes, cinq ans d'inéligibilité avec exécution provisoire (c'est-à-dire avec effet immédiat), pour détournement de fonds publics (plus de quatre millions d'euros), dans l'affaire des assistants parlementaires européens. Un jugement qui pourrait bien empêcher la cheffe de l'extrême droite française de se présenter à l'élection présidentielle de 2027, sauf que la justice a d'ores et déjà fait savoir qu'elle organiserait le procès en appel de Marine Le Pen, en 2026, avant cette élection présidentielle. Ce qui ne veut pas dire que la patronne du Rassemblement national serait relaxée, lors de ce procès, mais qui lui laisse un mince espoir de rester dans la course. Alors, la justice a-t-elle été trop dure dans l'affaire des assistants parlementaires ? C'est l'avis de certains commentateurs… « Nul n'est au-dessus des lois, mais nul ne peut être en-dessous non plus », estime Franz-Olivier Giesbert. Pour l'éditorialiste du Point, il faut « changer la loi », « sinon notre démocratie finira par prendre le visage hideux des dictatures turques, russes, iraniennes ou vénézuéliennes, où c'est la "justice" qui se charge, en les faisant arrêter, pour une raison ou une autre, d'empêcher les opposants de se présenter à des simulacres d'élections présidentielles ».La justice mise en causeMarianne, de son côté, s'interroge sur les arguments du tribunal dans sa  décision « d'exécution provisoire de la peine ». « Les juges », nous dit Marianne, « ont invoqué le risque de récidive et de trouble à l'ordre public ». « Mais où est le risque de récidive alors que Marine Le Pen n'est plus députée européenne ? Et où est le trouble à l'ordre public ? N'est-ce pas plutôt de ne pas la laisser se présenter qui constitue un tel trouble ? » interroge encore Marianne.Pour le Nouvel Obs, en revanche, la justice n'a fait que son travail…« en condamnant Marine Le Pen – ainsi que ses vingt-trois complices, pour avoir fait rémunérer par le Parlement européen des assistants de députés qui travaillaient en fait pour le Front National ». « Système destiné à constituer une véritable manne financière », a estimé la présidente du tribunal qui a condamné Marine Le Pen. Plus de 30 % des suffrages « Le plus gros handicap de Marine Le Pen », poursuit le Nouvel Obs,  « demeure ces dizaines de tomes de procès-verbaux, rassemblant les investigations menées pendant plus de dix ans par la justice française et dont elle a toujours feint d'ignorer la gravité, évoquant encore sur TF1, (juste après sa condamnation) un simple désaccord administratif ». Une défense que la cheffe de l'extrême droite française pourrait revoir, si l'on en croit le Journal du Dimanche… « Au combat, après le choc », titre le JDD qui fait état d'informations selon lesquelles (en vue du procès en appel) « Marine Le Pen n'exclut plus, d'infléchir sa ligne de défense, jusqu'ici fondée sur une négation pure et simple des faits reprochés ». La Tribune Dimanche remarque de son côté que l'opinion publique s'est fait son opinion. Dans son éditorial, Bruno Jeudy déclare ainsi : « l'opinion publique – tous les sondages vont dans ce sens – ne se laisse pas impressionner par les indignations tonitruantes orchestrées par les troupes lepénistes et relayées par une partie des médias : la condamnation de Marine Le Pen est jugée normale et une majorité de Français n'est pas choquée par l'exécution immédiate de la peine d'inéligibilité ». Paradoxalement, cette approbation de la condamnation de Marine le Pen, ne semble pas entamer ses chances, puisque selon un sondage publié par la Tribune Dimanche, « malgré sa condamnation, la patronne du Rassemblement national serait largement en tête du premier tour de l'élection présidentielle s'il avait lieu aujourd'hui. Elle obtiendrait entre 32 et 36 % des suffrages ».  Drague lourdeEnfin, une question un peu plus légère, pour refermer cette revue de presse. Question posée par l'Express : « Peut-on nouer des liens affectifs avec une Intelligence artificielle ? ». « Les compagnons virtuels », nous dit l'hebdomadaire, « promettent aux internautes leur amitié indéfectible. Avant de tomber souvent, dans la drague lourde ». Rien n'empêche toutefois de tenter l'expérience, par exemple avec Character.AI, une intelligence artificielle qui « permet aux utilisateurs de parler à des chatbots dotés de personnalités variées ». « Napoléon commence à flirter avec moi », annonce ainsi Aurore Gayte l'auteure de l'article. « Voilà cinq minutes seulement que je discute avec l'empereur lorsqu'il me demande s'il peut me faire une confidence : il estime que "ma beauté" et mon "dévouement" ne passent pas inaperçus ». L'expérience est toutefois « plus convaincante » avec Chat GPT, avoue la journaliste, qui parle d'une « causerie agréable ». « Le ChatBot pose des questions pertinentes sur mon quotidien et me demande ce que j'ai prévu pour le week-end », explique-t-elle. Et, cerise sur le gâteau : « Chat GPT comprend le second degré ». On en oublierait presque que l'on parle avec une machine...  

Choses à Savoir ÉCONOMIE
Pourquoi Facebook a la réputation d'être un réseau social de boomers ?

Choses à Savoir ÉCONOMIE

Play Episode Listen Later Mar 27, 2025 2:10


L'expression « il n'y a que des boomers sur Facebook » est devenue courante pour décrire la présence massive des générations plus âgées sur le réseau social, en particulier les baby-boomers (nés entre 1946 et 1964). Ce phénomène, souvent tourné en dérision par les plus jeunes, est en réalité appuyé par des données concrètes sur l'évolution de l'audience de Facebook.Selon le rapport Digital 2024 de DataReportal, l'âge médian des utilisateurs de Facebook dans les pays occidentaux ne cesse d'augmenter. Aux États-Unis, par exemple, 70 % des internautes âgés de 50 à 64 ans utilisent Facebook, et près de 50 % des plus de 65 ans y sont également actifs. À l'inverse, seulement 33 % des 18-24 ans s'y connectent régulièrement, et la tendance est à la baisse. En France, c'est le même constat : l'audience des 13-17 ans a chuté de plus de 40 % en cinq ans.Ce vieillissement de l'audience s'explique en grande partie par un phénomène de saturation et de migration : les plus jeunes ont progressivement délaissé Facebook au profit d'autres plateformes jugées plus dynamiques ou « cool », comme Instagram, TikTok, ou Snapchat. À titre d'exemple, en 2024, TikTok comptait plus de 60 % de ses utilisateurs dans la tranche des 16-24 ans, contre moins de 20 % pour Facebook.Paradoxalement, Facebook reste le réseau social le plus utilisé au monde en termes de nombre total d'utilisateurs actifs (près de 3 milliards en 2024), mais sa base d'utilisateurs vieillit. Ce phénomène a transformé la plateforme en un espace perçu comme plus conservateur, axé sur le partage d'articles, les souvenirs de famille ou les discussions politiques, loin des codes visuels et rapides des réseaux plus jeunes.C'est donc un mélange de perception culturelle et de réalité statistique qui alimente cette réputation : les jeunes associent Facebook à leurs parents (ou grands-parents), ce qui le rend automatiquement moins attrayant. À mesure que les générations évoluent, chaque plateforme tend à trouver sa « niche générationnelle ».En résumé, dire qu'« il n'y a que des boomers sur Facebook » n'est pas totalement faux : la plateforme est bel et bien dominée aujourd'hui par les utilisateurs plus âgés, tandis que les jeunes générations investissent massivement d'autres réseaux sociaux à l'image plus actuelle et moins institutionnelle. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Chronique Economique
Propos hostiles à l'Europe, la claque diplomatique de l'équipe Trump !

Chronique Economique

Play Episode Listen Later Mar 26, 2025 3:46


L'Europe est perçue comme un fardeau, comme un client capricieux, dépendant et qui est en plus en retard de paiement. C'est ce que pense l'équipe de Trump et nous le savons depuis hier grâce à une fuite malheureuse à un journaliste américain ajouté par accident dans un groupe confidentiel. Enfin pas tout fait malheureuse car cette fuite est en fait une excellente nouvelle pour les Européens. Désormais, on sait exactement ce que les États-Unis pensent vraiment de l'Europe. Et le constat est dur. Il est frontal, mais il est désormais incontestable. L'Europe n'est plus perçue par les Etats-Unis comme un allié stratégique. Elle est vue plutôt comme un fardeau, comme un client et comme un profiteur. Alors comment est-ce qu'on le sait ? Il n'y a qu'à lire les comptes rendus qui sont un peu partout dans la presse depuis hier sur cette fuite improbable. Une erreur grossière, mais surtout une immense claque diplomatique. L'Europe n'est plus perçue comme un allié stratégique. Paradoxalement, cette brutalité, elle a au moins un mérite : elle va nous réveiller si nous dormions encore, car cette fois, plus personne ne peut faire semblant... Mots-Clés : Signal, messagerie sécurisée, hauts responsables, administration, Vice-Président, ministre de la Défense, Stephen Miller, conseiller, stratégique, résultat, échanges, dévoilés, aperçu brut, non filtré, vision américaine, monde, constat, fardeau, client, facturer, profiteur, intérêts européens, mer Rouge, attaque, Houthis, commerce américain, région, Asie, transit, sécuriser, routes, conseiller, extraction, gains économiques, diplomatie, mépris, structurel, logique commerciale, business, libération, ambiguïté, illusions, puissance, Washington, paiement, bourde, illusions, lucidité, client, sous contrat, Otan, abonnement, prix, augmenter. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock'n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock'n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankxDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Choses à Savoir TECH
ChatGPT est-il devenu indispensable dans nos vies ?

Choses à Savoir TECH

Play Episode Listen Later Mar 24, 2025 2:37


Il ne respire pas. Il ne ressent rien. Et pourtant, certains utilisateurs confient à ChatGPT des pans entiers de leur vie. Ce phénomène, loin d'être anecdotique, est désormais mesuré dans une étude conjointe entre OpenAI et le MIT, explorant l'impact émotionnel de l'intelligence artificielle sur ses utilisateurs. L'étude, intitulée Investigating Affective Use and Emotional Well-being on ChatGPT, repose sur 3 millions de conversations analysées, 4 076 utilisateurs interrogés et un essai contrôlé randomisé sur 981 participants. Son premier enseignement ? La majorité des utilisateurs restent pragmatiques, voyant en ChatGPT un simple outil. Mais une minorité développe une véritable relation émotionnelle avec l'IA.Les chercheurs ont mis au point un modèle d'analyse, EmoClassifiersV1, pour identifier les signes d'attachement émotionnel dans les échanges. Résultat : les utilisateurs intensifs affichent jusqu'à deux fois plus de marqueurs affectifs que les autres. Certains confient même à ChatGPT des informations qu'ils ne partageraient pas avec un humain. 10 % des usagers le considèrent comme un "ami", ressentant un manque en son absence. Une forme d'anthropomorphisme extrême, qui rappelle les dérives déjà observées sur des plateformes comme Replika ou Character.AI.Depuis 2024, ChatGPT intègre un mode vocal avancé, rendant les conversations plus naturelles. Les interactions vocales génèrent jusqu'à dix fois plus de marqueurs émotionnels que les échanges textuels. Une expérience contrôlée sur 28 jours et 1 445 heures de dialogues a confirmé cette tendance : plus la voix est expressive, plus l'attachement est fort. Paradoxalement, ces utilisateurs présentent de meilleurs scores de bien-être émotionnel… mais aussi un risque accru de solitude et de dépendance.Trois profils d'utilisateurs identifiésL'étude distingue trois groupes :-Ceux dont l'attachement diminue avec le temps.-Ceux qui gardent une distance constante.-Une minorité dont le lien émotionnel s'intensifie.Les chercheurs pointent un facteur clé : la solitude. Les participants les plus isolés au début de l'étude étaient aussi ceux qui développaient le plus d'attachement à ChatGPT, recherchant du soutien et de l'empathie. Mais un piège se dessine : plus l'usage est fréquent, plus la socialisation diminue, renforçant potentiellement l'isolement. Alors, compagnon réconfortant ou cercle vicieux ? L'étude laisse la question ouverte, mais une chose est sûre : le rapport des humains aux IA ne fait que commencer à se redéfinir.Etude : https://cdn.openai.com/papers/15987609-5f71-433c-9972-e91131f399a1/openai-affective-use-study.pdf Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Le Cours de l'histoire
Histoires d'eau 1/3 : Irriguer la Mésopotamie, quand l'eau rugit entre le Tigre et l'Euphrate

Le Cours de l'histoire

Play Episode Listen Later Mar 22, 2025 58:36


durée : 00:58:36 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - La Mésopotamie n'a rien d'une terre fertile. Son climat aride et ses sols calcaires en font au contraire une terre difficile à cultiver. Paradoxalement, ce sont ces contraintes qui ont permis, au cinquième millénaire avant notre ère, le développement de l'irrigation… - réalisation : Daphné Leblond - invités : Bertrand Lafont Assyriologue et historien, directeur de recherche émérite au CNRS; Dominique Charpin Assyriologue, professeur au Collège de France, titulaire de la chaire "Civilisation mésopotamienne"

PROVERBS 31
Love Talk - Comment (s')haïr ? (4)

PROVERBS 31

Play Episode Listen Later Mar 20, 2025 5:09


Paradoxalement, on peut se faire plus de mal qu'on ne le pense. Cet épisode explore les comportements toxiques qui nous éloignent de l'amour de soi et des autres : l'autocritique excessive, la recherche constante de validation, les relations déséquilibrées… On va identifier ces schémas et comprendre comment les déconstruire pour mieux aimer et être aimé(e).

Reportage France
L'inquiétude des locataires en difficulté face aux menaces d'expulsion

Reportage France

Play Episode Listen Later Mar 19, 2025 2:35


La fin de la trêve hivernale approche : elle est prévue le 31 mars. Avec elle, les propriétaires auront le droit d'expulser les locataires de leur logement. Une situation redoutée par de nombreux locataires, qui parfois ne parviennent pas à payer à temps leurs loyers. C'est le cas de Steeve, 39 ans. Il est en situation de handicap et vit dans un hébergement temporaire depuis 2020. Les factures, les dettes et le poids d'une expulsion pèsent sur ses épaules. Steeve se déplace difficilement, une canne dans la main : « J'ai une maladie des os, sur les deux hanches. Ça s'effrite et ça fait des trous. Et à tout moment, ça peut se casser. »Le trentenaire ne travaille plus. Il sort peu de son 30m² qu'il partage avec son compagnon. Sur les murs peints en bleu, il a collé des posters de L'Académie des Héros et de One Piece, ses mangas préférés. Toute la journée, la télévision lui tient compagnie. Elle est là pour les séries, les jeux vidéo ou comme fond musical :« À l'heure actuelle, la seule passion qu'il nous reste – vu que les voyages, ce n'est pas possible, les sorties, assez compliqué –, c'est la console de jeu. C'est le seul loisir que j'ai. Ou sinon, avec mon compagnon, on se fait des petites promenades dans le quartier pour aérer la tête. Même pour partir trois jours, on n'y arrive pas. J'ai des frais médicaux à payer, des factures à payer, plus le loyer à payer. Avec 1 100-1 200 euros, on n'arrive pas trop. »Moon, un chaton au pelage gris, se frotte à ses pieds. Alors qu'il s'apprête à bondir sur un jouet télécommandé, quelque chose se faufile entre ses pattes : « Vous voyez hein, un cafard qui passe, il est venu nous saluer (rires) ! Depuis l'année dernière, je me bats avec les cafards. On a du mal à dormir parce que quand on dort, on sent des trucs. On se réveille, on voit que c'est un cafard. Quand on a des trucs à manger, on ferme tout. Le cafard va quand même grignoter les sachets fermés à l'intérieur. Du coup, on est obligé de jeter, ce n'est pas évident. »  À lire ou à écouter aussiFin de la trêve hivernale en France: «De plus en plus de personnes sont mises à la rue par la police sans solution»L'angoisse de se retrouver à la rueL'appartement est insalubre, dangereux même. L'an dernier, une prise s'est enflammée. Paradoxalement, la plus grande crainte de Steeve, c'est de quitter ce logement. La fin de la trêve hivernale approche : « Je ne dois pas stresser, je ne dois pas angoisser, je dois essayer de rester zen, mais je ne peux pas. Le mois de mars approche, et à la fin du mois de mars, le courrier va arriver : il faut que je remette les lieux et je ne sais pas où aller. Mon compagnon n'a pas d'endroit aussi, alors on se retrouve tous les deux à la rue. »Ça va faire dix ans que Steeve attend un logement social, mais son dossier est bloqué par ses impayés de loyer : « J'ai toute la bonne volonté, toute la bonne foi, je donne tout ce que j'ai comme argent pour le loyer. J'ai fait une demande de FSL (Fonds de solidarité pour le logement, NDLR) pour pouvoir payer mes arriérés de loyers. C'est une aide de l'État, mais elle a été refusée, car le montant de ma dette s'élève aujourd'hui à 6 600 euros. »Courir après les aides, demander de l'argent à ses proches, sauter des repas plusieurs fois par jour... Steeve ne supporte plus cette situation. Il désespère et résume sa condition en une phrase : « Ce n'est pas une vie, c'est de la survie. » À lire aussiFrance: la trêve hivernale prend fin en pleine crise du logement

Choses à Savoir SANTE
Pourquoi ne faut-il pas manger trop de bananes ?

Choses à Savoir SANTE

Play Episode Listen Later Mar 16, 2025 2:10


Les bananes sont une excellente source de nutriments, notamment de potassium, de fibres et de vitamines, mais une consommation excessive peut provoquer divers effets secondaires.1. Déséquilibres nutritionnelsManger trop de bananes peut entraîner un excès de certains nutriments tout en créant des carences. Les bananes sont riches en glucides, notamment en sucres naturels, mais elles manquent de protéines et de lipides. Une alimentation trop riche en bananes au détriment d'autres aliments peut déséquilibrer l'apport en macronutriments et en micronutriments essentiels, conduisant à des déficits en vitamines B12, en fer ou en acides gras essentiels.2. Effets digestifsLes bananes contiennent des fibres solubles qui aident à la digestion, mais en excès, elles peuvent provoquer des ballonnements, des gaz et même de la constipation. Paradoxalement, si elles ne sont pas assez mûres, leur teneur élevée en amidon résistant peut ralentir le transit intestinal. Inversement, des bananes très mûres peuvent avoir un effet laxatif si consommées en grande quantité.3. Hyperkaliémie et risques cardiaquesL'un des principaux risques liés à une surconsommation de bananes est l'excès de potassium, un minéral essentiel au bon fonctionnement du cœur. Une consommation excessive peut entraîner une hyperkaliémie, une condition où les niveaux de potassium dans le sang deviennent trop élevés. Cela peut provoquer des symptômes tels que des palpitations, une faiblesse musculaire, voire, dans les cas extrêmes, des arythmies cardiaques pouvant être dangereuses.Une étude publiée dans le Journal of the American Society of Nephrology (2017) montre que l'hyperkaliémie est particulièrement préoccupante pour les personnes souffrant d'insuffisance rénale. Les reins étant responsables de l'élimination du potassium, leur incapacité à le filtrer efficacement peut rendre la consommation excessive de bananes risquée pour ces individus.4. Excès de sucre et prise de poidsBien que naturelles, les bananes sont riches en glucides, avec environ 14 grammes de sucre par fruit moyen. En consommer trop peut contribuer à une augmentation de la glycémie et, à long terme, favoriser une prise de poids si elles sont consommées en excès sans équilibre avec d'autres nutriments.ConclusionSi les bananes sont un excellent aliment, elles doivent être consommées avec modération. Une alimentation variée et équilibrée reste la clé d'une bonne santé ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Les coulisses du pouvoir
L'Europe Peut-Elle Devenir une Puissance Militaire Autonome ?

Les coulisses du pouvoir

Play Episode Listen Later Feb 21, 2025 4:32


Depuis la prise de distance des États-Unis sous Donald Trump, l'Europe fait face à la nécessité de repenser sa sécurité collective. La fin du soutien américain met en évidence la fragilité d'une défense européenne encore inexistante. Bien que les dirigeants européens, notamment Emmanuel Macron, aient multiplié les réunions et échanges, aucune action concrète n'a encore émergé. Le 16ᵉ paquet de sanctions contre la Russie souligne l'inefficacité des précédents à freiner l'agression russe. De nombreux observateurs estiment qu'une armée européenne commune serait essentielle pour garantir la souveraineté du continent. Paradoxalement, la rhétorique provocatrice de Trump, en accusant Volodymyr Zelensky d'être un dictateur, a renforcé l'unité du peuple ukrainien autour de son président. Cette cohésion soulève la question de savoir si un effet similaire pourrait unir les 27 États membres de l'Union européenne. Cependant, l'absence de leadership militaire clair complique cette perspective. La France et le Royaume-Uni, seules puissances nucléaires européennes, pourraient jouer un rôle central. L'enjeu principal demeure d'apprendre à utiliser la force de manière collective pour peser sur la scène géopolitique mondiale. Merci pour votre écoute Les coulisses du Pouvoir c'est également en direct tous les jours de la semaine vers 7h40 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Les coulisses du Pouvoir sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/11443 Retrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.beRetrouvez également notre offre info ci-dessous :Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWMELes Clés : https://audmns.com/DvbCVrHLe Tournant : https://audmns.com/moqIRoC5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssrLes couleurs de l'info : https://audmns.com/MYzowgwMatin Première : https://audmns.com/aldzXlmEt ses séquences-phares : L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwP L'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQTransversales : notre collection de reportages infos longue forme : https://audmns.com/WgqwiUpN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.

Radio Campus France
les jeunes et la lecture | UNIVOX

Radio Campus France

Play Episode Listen Later Feb 10, 2025 26:38


Les jeunes lisent-ils des livres ? C'est la question que nous nous posons dans cet Univox. 1ujourd'hui c'est Radio Campus Besançon qui prend l'antenne pour l'Univox de la semaine ! Notre grande question du jour est la suivante : les jeunes lisent-ils des livres ? Selon une étude du CNL et d'IPSOS sortie en avril 2024, un jeune (de 16 à 19 ans) sur trois, ne lit pas du tout dans le cadre de ses loisirs. Quotidiennement, les jeunes passent 10 fois plus de temps sur les écrans qu'à lire des livres… Paradoxalement, depuis 2019, une tendance à émerger sur les réseaux sociaux celle des des bookstagram et des booktok… Certaines vidéos ont même dépassé les 110 milliard de vues sur Tik Tok. Et c'est en librairie qu'on voit les effets des réseaux sociaux puisque certains livres sont maintenant mis en avant grâce aux bonnes critiques des influenceurs ! Pour en discuter et en débattre, nous avons décidé de rassembler autour d'une même table Aurore, libraire, ainsi que Gabriel et Antoine, tous deux étudiants et grands lecteurs. Nous vous proposons d'écouter un extrait de cette table ronde, à commencer par un micro-trottoir réalisés auprès d'étudiantes… Elles nous expliquent pourquoi, elles, elles ne lisent pas.

Univox
les jeunes et la lecture | UNIVOX

Univox

Play Episode Listen Later Feb 10, 2025 26:38


Les jeunes lisent-ils des livres ? C'est la question que nous nous posons dans cet Univox. 1ujourd'hui c'est Radio Campus Besançon qui prend l'antenne pour l'Univox de la semaine ! Notre grande question du jour est la suivante : les jeunes lisent-ils des livres ? Selon une étude du CNL et d'IPSOS sortie en avril 2024, un jeune (de 16 à 19 ans) sur trois, ne lit pas du tout dans le cadre de ses loisirs. Quotidiennement, les jeunes passent 10 fois plus de temps sur les écrans qu'à lire des livres… Paradoxalement, depuis 2019, une tendance à émerger sur les réseaux sociaux celle des des bookstagram et des booktok… Certaines vidéos ont même dépassé les 110 milliard de vues sur Tik Tok. Et c'est en librairie qu'on voit les effets des réseaux sociaux puisque certains livres sont maintenant mis en avant grâce aux bonnes critiques des influenceurs ! Pour en discuter et en débattre, nous avons décidé de rassembler autour d'une même table Aurore, libraire, ainsi que Gabriel et Antoine, tous deux étudiants et grands lecteurs. Nous vous proposons d'écouter un extrait de cette table ronde, à commencer par un micro-trottoir réalisés auprès d'étudiantes… Elles nous expliquent pourquoi, elles, elles ne lisent pas.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Invité Afrique
Akram Belkaïd: «La relation institutionnelle franco-algérienne est caractérisée par un vide sidérant»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jan 22, 2025 10:10


« La France et l'Algérie doivent refonder leur relation », a déclaré, mardi 21 janvier, le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, qui a regretté « les dérives actuelles du gouvernement algérien ». Mais comment réconcilier deux pays qui sont au bord de la rupture diplomatique depuis six mois ? La réponse d'Akram Belkaïd, qui a été chroniqueur au Quotidien d'Oran, et qui est aujourd'hui rédacteur en chef au Monde diplomatique, à Paris. Il livre son analyse au micro de Christophe Boisbouvier. RFI : La discrète visite à Alger la semaine dernière du patron de la DGSE, c'est-à-dire des services secrets français, est-ce que c'est le signe que l'escalade entre Paris et Alger est en train de s'arrêter ? Akram Belkaïd : Alors, je ne sais pas si l'escalade s'arrête. C'est au moins un signe de pragmatisme entre les deux parties. Parce que quel que soit l'état des relations, l'actualité fait que les pays ont besoin de se parler. Les services secrets ont besoin de se parler. Je pense au Proche-Orient notamment, les désordres qui naissent de la chute du régime de Monsieur Bachar el-Assad. Une vraie question.Beaucoup craignent, depuis la Syrie, le retour en France ou en Algérie de plusieurs dizaines de jihadistes franco-algériens. Est-ce que c'est un sujet d'inquiétude que peuvent partager Alger et Paris ? Paradoxalement, c'est un sujet très peu évoqué par les médias dans les deux pays. On sait très bien que l'actuelle situation en Syrie est absolument incertaine. Il se pourrait que le nouveau régime décide de libérer ces personnes détenues. Donc effectivement, il y a une nécessité pour les autorités algériennes comme pour les autorités françaises de continuer à regarder ça de près.Alors, cette guerre froide entre Paris et Alger depuis six mois, tout est parti de la reconnaissance par la France de la marocanité du Sahara, c'était en juillet dernier. Aussitôt, l'Algérie a arrêté toute coopération économique et commerciale avec la France. Et puis, au mois de novembre, elle a arrêté l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal. Jusqu'où Alger peut-il aller dans sa politique de représailles contre Paris ? C'est la vraie question. On parle de deux pays qui ont des liens importants. Il y a un va-et-vient constant de la population malgré les questions de visa. Vous avez un certain nombre d'entreprises françaises, de petites PME qui réalisent une partie de leur chiffre d'affaires conséquent en Algérie. Donc, effectivement, on se demande si on va malheureusement ou pas vers la rupture des relations diplomatiques, qui serait vraiment dommageable pour des dizaines de milliers de gens qui assistent impuissants à cette dérive.Je pense que, en fait, on est dans une séquence qui est bien plus ancienne, qui est le résultat de l'incapacité des deux régimes, Alger comme Paris depuis au moins une vingtaine d'années, depuis le milieu de la présidence de Jacques Chirac, une incapacité à penser le XXIᵉ siècle commun et à imaginer ce que pourraient être les relations franco-algériennes. C'est-à-dire que ces relations mériteraient un vrai travail de réflexion, une vraie stratégie, et pas simplement ce que j'appelle des ornements mémoriaux, de la discussion sur la mémoire, sur la guerre d'Algérie, alors qu'en fait, il y a tout un ensemble de choses qui auraient pu être abordées. Ça avait été esquissé entre Chirac et Bouteflika, ça n'a pas été fait pour diverses raisons et je crois que, depuis cette époque, ces deux pays se cherchent une table et un langage commun qu'ils n'arrivent pas à trouver. Ça crée des impatiences de part et d'autre. Et j'ajouterais aussi qu'il y a des réseaux d'amitié qui ont disparu. Il y a des personnalités consensuelles des deux côtés de la Méditerranée, qui ne sont plus là, qui ont disparu. Donc il y a tout ce travail souterrain qui a été fait dans le passé, qui consistait à arranger les problèmes, à trouver des solutions. Tout cela s'est érodé au fil du temps et on voit bien qu'il y a un vide aujourd'hui, que la relation franco-algérienne institutionnelle est caractérisée par un vide sidérant, parce que les deux parties n'ont pas réfléchi à la manière dont elles pourraient le combler.Il y a quelques semaines, le gouvernement algérien a renvoyé un influenceur algérien qui venait d'être expulsé du territoire français pour avoir appelé à tuer un opposant au régime d'Abdelmadjid Tebboune. Bruno Retailleau, le ministre français de l'Intérieur, a aussitôt accusé l'Algérie de vouloir humilier la France. Est-ce que vous craignez des mesures de rétorsion de la part de Paris ? Il est clair que cet influenceur, qui vit en France, mais qui professe des discours anti-français, c'est totalement paradoxal et inadmissible. J'ajoute que c'est très étonnant aussi de voir le gouvernement français se réveiller aussi tard. Il aurait fallu sévir bien plus tôt, mais de là à parler d'humiliation, on voit bien que c'est juste un jeu de ping-pong entre les deux, ce sera à celui qui embêtera le plus l'autre. Et on se demande à quel point cette crise est instrumentalisée à des fins de politique intérieure française ou à des fins de politique intérieure algérienne. Mais encore une fois, il ne faut pas se tromper, ça continuera, on aura d'autres soucis. Et indépendamment de la question du Maroc, il y a le refus, en tout cas l'incapacité des deux capitales à essayer de trouver un acte fondateur d'une redéfinition de ce que seraient les relations franco-algériennes. Et tant que ce ne sera pas fait, on continuera à avoir des crises à répétition entre Paris et Alger.À lire aussiLe chef de la diplomatie française «prêt à aller à Alger pour échanger avec les autorités»

Vacarme - La 1ere
Les Échos de Vacarme - Maigrir : un diktat à plein régime

Vacarme - La 1ere

Play Episode Listen Later Jan 12, 2025 56:15


Être bien en chair a longtemps été signe de bonne santé et de réussite sociale. Aujourd'hui, la chasse aux kilos superflus est devenue la règle. Une lutte menée au nom de la santé publique, mais aussi de normes esthétiques contraignantes, qui pèsent avant tout sur les femmes. Paradoxalement, la charge de l'effort repose sur les individus alors que la nourriture industrielle trop grasse et trop sucrée, les fastfoods ou les publicités pour la malbouffe ne sont pas réglementés. Or 43% de la population suisse est en surpoids ou en situation d'obésité. Dans ce contexte de responsabilisation individuelle, le marché des régimes – avec ou sans aide médicamenteuse - est un business juteux. Pourtant, les spécialistes sont catégoriques : les raisons des problèmes de poids sont plurifactorielles, et souvent à chercher du côté des comportements et de la santé psy. Production: Laurence Difélix Réalisation: Jean-Daniel Mottet Les invité.es: Caroline Durand Professeure agrégée au Département d'histoire de l'Université Trent, à Peterborough, Canada. & Zoltan Pataky Responsable de l'unité d'éducation thérapeutique et de la consultation d'obésité d'adultes aux HUG

Revue de presse Afrique
À la Une: les vœux des dirigeants africains pour 2025

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jan 1, 2025 4:02


 De nombreux dirigeants africains ont présenté leurs vœux, mardi 31 décembre 2024, pour la nouvelle année. En Guinée, le général Mamadi Doumbouya, président de la transition, fait la Une du site d'info Le Djely qui reprend, en titre, l'une de ses annonces : « l'année 2025 sera une année électorale ». Il promet donc la tenue d'élections pour l'année à venir, alors que la transition, initialement, devait s'achever mardi 31 décembre 2024.Guinéenews, de son côté, retient que « Mamadi Doumbouya dresse le tableau d'une Guinée réconciliée avec son passé », faisant allusion notamment au procès historique du massacre du 28 septembre 2009. Au Mali, Assimi Goïta, quant à lui, n'a fait aucune mention d'une quelconque élection pour 2025. La presse se contente de rapporter les principales annonces de son discours. « L'année 2025 a été déclarée  «Année de la culture » par le général », note par exemple Maliweb. « Sur le plan diplomatique, poursuit le site d'info, il a précisé que le Mali a renforcé sa position régionale et internationale, notamment à travers la Confédération des États du Sahel », l'AES. Trump et le SahelL'AES, l'Alliance des États du Sahel fait la Une d'Aujourd'hui au Faso. « Bonjour 2025 ! Le Sahel aura les yeux rivés sur Trump et Poutine ! » titre le journal burkinabè. Sur l'image, une carte des trois pays, surplombés par les deux présidents cités, les présidents américain et russe et, sous cette carte, les trois dirigeants de l'AES. « Le tandem Trump-Poutine sera le métronome de la géopolitique mondiale », estime l'édito, qui considère que « le Sahel n'est pas dans les petits papiers de Trump, dans ceux de Poutine, si! » Paradoxalement, poursuit-il, «Trump qui ne s'intéresse pas au Sahel pourrait être par le jeu des dominos un allié, en y laissant totalement la Russie qui a déjà pied depuis que la France a plié bagages ». Présidentielle au Cameroun : Paul Biya toujours flou sur une éventuelle candidatureLors de son discours du Nouvel An, le président Paul Biya s'est contenté de parler d'une « année pleine de défis ». Le Pays, autre journal burkinabè, y consacre son édito du jour. « Comme un air de déjà vu », raille Le Pays, qui se souvient qu'en 2018, « Paul Biya, à la dernière minute, avait fini par annoncer sa candidature ». « Après 42 ans au pouvoir, le président camerounais n'est pas prêt à y renoncer », croit savoir le journal avant de poursuivre : « seule Dame nature peut contrarier Paul Biya au Cameroun », faisant allusion à son âge, 92 ans, et à sa « santé chancelante ». Ce discours, les habitants de Bafoussam, dans l'ouest du pays, n'ont pas pu le suivre. « Blackout à Bafoussam », titre Cameroon Magazine, qui parle d'une « coupure électrique suspecte », survenue lors de ce discours. « L'électricité est miraculeusement revenue juste après la fin du message présidentiel », ironise le média qui juge qu'ENEO, le fournisseur d'énergie, « doit des explications à ses abonnés et au pays tout entier ». 

Podcast Méditer l'Évangile, le Psaume ou la Lecture du jour en audio ¦ Prie en chemin
"Lui vous baptisera dans l'Esprit Saint et le feu" Lc 3, 10-18

Podcast Méditer l'Évangile, le Psaume ou la Lecture du jour en audio ¦ Prie en chemin

Play Episode Listen Later Dec 15, 2024


Combattants d'espérance avec Jésus à Noël : pendant ces 4 semaines qui nous mènent à Noël, nous sommes invité à méditer, à prier et à réfléchir à partir de ce thème Ecoutons l'évangile de ce troisième dimanche de l'Avent qui prolonge notre compagnonnage avec Jean le Baptiste. Cette fois-ci il s'agit d'entendre ses invitations répétées au partage.En ce temps-là, les foules qui venaient se faire baptiser par Jean lui demandaient : « Que devons-nous faire ? » Jean leur répondait : « Celui qui a deux vêtements, qu'il partage avec celui qui n'en a pas ; et celui qui a de quoi manger, qu'il fasse de même ! » Des publicains (c'est-à-dire des collecteurs d'impôts) vinrent aussi pour être baptisés ; ils lui dirent : « Maître, que devons-nous faire ? » Il leur répondit : « N'exigez rien de plus que ce qui vous est fixé. » Des soldats lui demandèrent à leur tour : « Et nous, que devons-nous faire ? » Il leur répondit : « Ne faites violence à personne, n'accusez personne à tort ; et contentez-vous de votre solde. » Or le peuple était en attente, et tous se demandaient en eux-mêmes si Jean n'était pas le Christ. Jean s'adressa alors à tous : « Moi, je vous baptise avec de l'eau ; mais il vient, celui qui est plus fort que moi. Je ne suis pas digne de dénouer la courroie de ses sandales. Lui vous baptisera dans l'Esprit-Saint et le feu. Il tient à la main la pelle à vanner pour nettoyer son aire à battre le blé, et il amassera le grain dans son grenier ; quant à la paille, il la brûlera au feu qui ne s'éteint pas. » Par beaucoup d'autres exhortations encore, il annonçait au peuple la Bonne Nouvelle.Texte liturgique © AELF, ParisAprès la première semaine de l'Avent sur le thème du Combat, puis après la deuxième semaine qui nous a permis d'entrer pas à pas dans le mystère de l'Espérance, nous voilà face à deux autres mots de notre thème, deux autres mots qui ont du poids : « Avec Jésus ». Ces deux mots simples nous rappellent que Noël est d'abord l'expérience d'une rencontre avec un enfant, un enfant vulnérable. C'est nous qui recevons des cadeaux mais c'est pourtant sa fête et sa naissance à lui. Jésus aurait pu venir dans notre humanité à l'âge de 30 ans comme au début de sa mission, comme une sorte de super héros, ou comme un guerrier puissant et accompli. Non, il a voulu partager notre temps, notre chair, notre vie fragile. De fait, il a passé plus de temps à être parmi nous, à écouter, à vivre au milieu de nous, plus de temps à faire tout cela qu'à parler et être dans la prédication. C'est bien la manière de faire de notre Dieu : se faire tout petit, se mettre dans la dépendance absolue, se faire proche à tout prix en entrant dans les méandres de notre histoire, de nos familles. Dieu ne veut pas parler d'amour, lui, il le vit et il le fait. Il nous montre son amour par sa présence concrète. Et justement, ce qui retient notre attention dans l'évangile proposé ce dimanche est que nous sommes au cœur de l'histoire concrète des personnes en voyant comment Jean le Baptiste répond à ceux qui sont venus auprès de lui près du Jourdain et qui lui posent chacun son tour la question : « que devons-nous faire ? ».Dans le désert, Jean le Baptiste proclame un baptême de conversion et de repentir. Il dit des paroles fortes traitant même parfois ses interlocuteurs « d'engeance de vipères ». Ebranlés, mis en route sur le chemin de la conversion, ses auditeurs lui demandent donc : « Que devons-nous faire ? » Jean leur répond en leur disant de mettre en pratique la charité à travers le partage et le respect de l'autre: ce sont manières simples de répondre aux besoins fondamentaux de tout être humain. Plusieurs catégories de personnes s'adressent à lui. D'abord, les collecteurs d'impôts qui sont si mal vus de leurs concitoyens car ils travaillent pour les Romains qui occupent le pays. Ceux-là aussi ont entendu le message de Jean et désirent changer d'attitude. C'est pourquoi ils demandent ce qu'ils doivent faire. Et Jean les incite à pratiquer ce qui est juste : ne rien demander de plus que ce qui est dû, ne pas charger le fardeau d'autrui. Paradoxalement, Jean ne leur demande pas de changer de vie ou de travail, il les invite à faire de mieux là où ils sont ! Puis vient le tour des soldats qui viennent aussi chercher des ordres auprès de Jean ! Ils posent la même question. De nouveau Jean ne leur demande pas de changer de mission. Il les invite à se changer eux-même au cœur de leur travail difficile : « Ne faites violence à personne, n'accusez personne à tort, et contentez-vous de votre solde. » Rien de révolutionnaire et pourtant c'est extraordinairement exigeant: simplement être bon soldat, ne pas exercer un pouvoir excessif. Quelle invitation à entendre aujourd'hui par ceux qui exercent l'autorité et le pouvoir que ce soit nos politiques, mais aussi même dans l'Eglise. Enfin l'évangéliste Luc nous parle non pas de la foule mais de peuple en attente. Il s'agit du peuple de Dieu. Le peuple avec lequel il a fait alliance depuis des siècles, un peuple en attente et qui est son partenaire privilégié malgré les infidélités. Ils sont en attente et Dieu va répondre à leur espérance puisque le Messie est en train d'arriver ! C'est bientôt Noël. En voilà une bonne nouvelle ! Ce sont justement les derniers mots de l'évangile d'aujourd'hui : Jean annonçait au peuple la Bonne Nouvelle. Et nous, en ce temps d'Avent, sommes-nous vraiment en attente d'une Bonne nouvelle? Sommes nous vraiment en attente de la venue de Jésus ? Qu'attendons-nous de ce temps de Noël ? A quelles conversions sommes-nous appelés ? Comment allons nous vivre-nous le partage proposé par Jean le Baptiste ? La Bonne nouvelle, c'est donc Jésus, c'est d'être avec Jésus, dans une dynamique de partage avec les plus fragiles dont il veut faire partie. Il s‘agit d'entrer dans une relation, dans un cœur à cœur. Et parler de cœur, et aussi de Jésus et enfin du partage nous fait penser à la toute nouvelle encyclique du Pape sur le Sacré Cœur de Jésus. Pour lui, contempler le coeur de Jésus, c'est à dire de l'amour de Dieu, est une réponse à la fois spirituelle et solidaire, une réponse adaptée aux problèmes de notre monde moderne. Il en note deux : d'abord l'individualisme qui nous déshumanise et puis un certain intellectualisme religieux qui dessèche notre relation à Dieu et aux autres. Cela peut nous faire penser aux thèmes des nos deux premiers dimanches de l'Avent. En fait, le thème du Sacré Cœur est une manière d'entrer dans le combat spirituel à travers cette dévotion, c'est une manière de laisser de la place à Dieu et de prendre les moyens de l'amour dans ce combat. Deuxièmement, nous entendons combien l'espérance est au coeur aussi de cette dévotion au sacré du Coeur:c'est croire qu'avec cet amour de dieu, rien n'est jamais fini, rien n'est jamais perdu. Avec Jésus, c'est être du côté du partage, du côté des plus petits. Si vous prenez le temps de lire cette encyclique, vous découvrirez combien à travers une analyse à la fois de la société et une invitation à la prière, le pape François nous invite à passer plus de temps avec Jésus, et à croire que l'oeuvre de l'amour passera par nous pour aujourd'hui même. Ainsi, ce temps de Noël peut être l'occasion privilégiée de voir Dieu qui s'approche de nous, qui veut vivre en coeur à coeur avec nous; qui s'approche de notre monde blessé et blessant, qui veut s'approcher de moi. Et nous le savons, sa manière de se rendre proche de chacun, c' est dans les gestes et les paroles de partage que nous pourrons vivre concrètement les uns avec les autres, concrètement au moment de Noël. En cette troisième semaine, prenons le temps de préparer les initiatives qui pourront être les nôtre à Noël, prenons le temps de réfléchir aux gestes concrets que nous pourrons vivre avec ceux qui seront les plus isolés, les plus fragilisés en ce temps de Noël. Il s'agit pas simplement d'être des personnes gentilles, ou de nous donner bonne conscience ; il s'agit pour nous de prendre au sérieux les appels au partage lancés par Jean le Baptiste et de trouver des manières concrètes d'être avec Jésus qui est du côté des plus pauvres, des plus fragiles. Alors confiance... Chaque jour, retrouvez 12 minutes une méditation guidée pour prier avec un texte de la messe ! A retrouver sur l'application et le site www.prieenchemin.org. Musiques : Musique de Noël instrumentale de Romantique musique interprété par - Musique de Noël instrumentale © Creative Commons Youtube Audio Library.

Maintenant, vous savez
Comment savoir si on est radin ?

Maintenant, vous savez

Play Episode Listen Later Nov 27, 2024 5:01


S'il y a bien un défaut qu'on ne veut pas avoir, c'est la pingrerie. Ce mot, à lui seul, évoque l'image d'un portefeuille cadenassé, de pourboires inexistants, et de cadeaux qui font parfois plus rire que plaisir. Paradoxalement, ce n'est pas lié à l'argent que l'on possède. Et d'ailleurs, en général, les personnes radines ne s'en rendent pas compte, elles se pensent économes. Mais même si la limite entre les deux est fine, la radinerie est une réelle pathologie qui gâche la vie, et surtout celle des autres. Quelle est la différence entre une personne radine et une qui fait attention à ses économies ? D'où vient la radinerie ? Que faire si je me rends compte que je suis radin ? Écoutez la suite de cet épisode de Maintenant vous savez ! Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Lisa Coll. À écouter ensuite :  Comment repérer les marques qui font du greenwashing ? Qu'est-ce qu'un "people pleaser" et comment se détacher de ce comportement nocif ? Qu'est-ce que la tocophobie, cette peur qui touche les femmes ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Choses à Savoir TECH
Le Gouvernement français à fond sur l'app Signal ?

Choses à Savoir TECH

Play Episode Listen Later Nov 18, 2024 2:01


L'été a été marqué par l'arrestation de Pavel Durov, le fondateur de Telegram, par les autorités françaises. Bien que le milliardaire franco-russe ait depuis coopéré avec l'État, l'application continue de traîner une mauvaise réputation. En témoigne une nouvelle circulaire adressée aux membres du gouvernement, leur demandant d'éviter désormais Telegram. Cette directive, signée par Michel Barnier, fait suite à une circulaire similaire de 2022, où Élisabeth Borne, alors Première ministre, recommandait de délaisser WhatsApp, Telegram et Signal au profit d'Olvid, une messagerie française réputée pour sa sécurité. Cette fois, la mise en garde cible particulièrement Telegram, longtemps prisée au sommet de l'État, notamment par Emmanuel Macron. Paradoxalement, la circulaire introduit une nuance en validant l'usage de Signal pour des échanges « non sensibles ». Jugée relativement sécurisée grâce à son système de création de compte sans numéro de téléphone, Signal devient l'alternative recommandée pour des conversations informelles. Dans les faits, ce changement est déjà en marche : selon *La Lettre*, des ministères clés, comme ceux de la Justice et de l'Intérieur, ont abandonné Telegram. Même le président de la République a migré sur Signal. Cependant, cette réorganisation des outils de communication au sein du gouvernement reste floue. Les échanges quotidiens devraient désormais passer par *Tchap*, une application de messagerie chiffrée développée par l'État français. Quant à Olvid, elle reste réservée aux discussions jugées hautement sensibles. Cette clarification des consignes témoigne d'une volonté accrue de sécuriser les échanges gouvernementaux, dans un contexte où la cybersécurité est plus que jamais une priorité. Mais la multiplicité des outils laisse planer des interrogations sur leur adoption et leur efficacité à long terme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Ici c'est France Bleu Paris
Ce qu'il faut retenir du documentaire sur Luis Enrique - 100% PSG, le billet

Ici c'est France Bleu Paris

Play Episode Listen Later Nov 13, 2024 4:06


durée : 00:04:06 - 100% PSG - Le billet - Disponible sur myCanal en France, le documentaire "Vous ne pouvez pas comprendre" sur Luis Enrique permet d'entrer dans l'intimité de notre coach lors de sa première saison à Paris. Paradoxalement, on le comprend rien après avoir vu le documentaire. Voici ce qu'il faut en retenir.

Mon Podcast Immo
Denis Moscovici (IEIF) : "Tout sur le marché du financement immobilier professionnel" #915

Mon Podcast Immo

Play Episode Listen Later Nov 10, 2024 11:54 Transcription Available


Denis Moscovici, Senior Advisor à l'Institut de l'Épargne Immobilière et Foncière (IEIF), est l'invité de ce nouvel épisode Mon Podcast Immo. Au micro d'Ariane Artinian, fondatrice de MySweetImmo, il dévoile les résultats de la sixième étude de l'IEIF sur le financement de l'immobilier professionnel, un marché estimé à 200 milliards d'euros. « C'est un secteur vital pour l'économie, indispensable à l'investissement et à la promotion immobilière », souligne Denis Moscovici. Paradoxalement, Denis Moscovici affirme qu'il n'y a pas de crise du financement immobilier, les banques continuant de soutenir les bonnes opérations en accordant des délais de refinancement. Un épisode essentiel pour comprendre les nouveaux défis du secteur.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Zeteo
Florence Besson : Dans le silence, la paix, la joie et le feu

Zeteo

Play Episode Listen Later Nov 9, 2024 63:07


Florence Besson, rédactrice en chef du magazine ELLE, est également l'auteure de plusieurs ouvrages où on rencontre des personnages qui rêvent ou qui cherchent un sens à leur vie, d'autres qui aiment les arbres. Elle a aussi écrit sur les parisiennes et leurs amours. Il y a deux ans, Florence Besson a vécu un évènement qui a changé sa vie. Un accident de santé où, dit-elle, son cœur a trébuché. Paradoxalement, ce qui aurait pu marquer la fin de sa vie a été le début d'une nouvelle existence. « J'ai vu la vie, vraiment, un petit nombre de soleils, c'est bref, de l'air frais trois coups d'ailes, tout petit et plein de tout… », écrit-elle. Florence Besson a pris conscience du cadeau merveilleux qu'est la vie. Et elle a décidé de tout faire pour ne plus passer à côté de la sienne. Pour cela, elle a pris une décision tout aussi inattendue pour une femme qui avait jusqu'alors mené une vie trépidante : celle d'aller vivre une semaine de silence au bord de la mer, une retraite spirituelle dans un centre animé par des jésuites. Florence Besson partage ici certains moments marquants de cette retraite : la difficulté de se plonger dans le silence, de partager l'espace avec les autres retraitants, et surtout le sentiment de ne pas être à sa place et de ne pouvoir s'alléger du poids de ses culpabilités passées. Florence Besson révèle comment, peu à peu, la grâce a agit en elle. Les enseignements qui révèlent un Jésus qui aime avant tout et au-dessus de tout, les temps de prière dans sa petite cellule, les échanges avec ceux qui l'entourent, le contact avec la mer, les arbres et le vent… Le cœur réparé et guéri de Florence Besson a été envahi par la paix et par la joie. Avec son énergie rayonnante, habitée par la beauté et le feu dont elle parle souvent, elle nous transmet ici une lumière ardente, plus forte que les ombres, les tourments et les douleurs.  Pour lire Une semaine de silence, le livre de Florence Besson, cliquer ici. Les ténèbres ou la lumière ?  Nous sommes maintenant dans cette période de l'année redoutée par certains. Celle quand la lumière faiblit, que la nuit se prolonge le matin et qu'elle grignote toujours un petit plus de nos après-midi. En ce moment, on pourrait croire que les ténèbres n'attaquent pas seulement la clarté  de nos jours. On pourrait croire qu'elles menacent aussi le monde. Le climat de plus en plus déréglé, avec des catastrophes de plus en plus nombreuses et impressionnantes. L'équilibre géopolitique de la planète, qui bascule résolument vers des temps nouveaux avec un Occident qui continue de s'affaiblir et de de désunir. Les guerres dont le nombre ne diminue jamais. Les déplacements de populations entières contraintes à la fuite de leurs pays. Les institutions politiques ou religieuses de plus en plus contestées. Et s'il semble y avoir un peu de répit avec les maladies et les épidémies, c'est pour combien de temps ? Avec un tel regard sur l'époque, il y a de quoi désespérer. Et pourtant… Quand on rencontre des personnes animées par la paix, la joie et le feu, quand on se confie à notre tour à cette paix, cette joie et ce feu, c'est la lumière qui l'emporte toujours. C'est le témoignage vivant, joyeux et rayonnant de Florence Besson cette semaine. Ce sont les enseignements de Denis Marquet juste avant. Et nous pensons toujours à Laurence Noëlle.. N'avait-elle pas dit cette phrase magnifique : quand on apporte une bougie dans une chambre obscure, elle illumine la pièce. Quand on apporte de l'ombre dans une chambre éclairée, elle ne l'obscurcit pas. Florence Besson, Denis Marquet, Laurence Noëlle, comme tous les magnifiques témoins de Zeteo, sont des porteurs de lumière. Ils mettent notre monde en feu, parce qu'ils sont tous porteurs du Christ qui vit en eux. Zeteo suit avec enthousiasme et gratitude cette lumière, reçue de ces témoins magnifiques, partagée par tant d'auditeurs et de donateurs. Les journées sont toutes menacées par les ombres, mais elles sont toutes inondées de lumières. Même en ce moment, même en ce début d'hiver. La lumière de Zeteo a besoin d'être entretenue, vous le savez. Nous avons besoin de vos dons pour continuer notre mission, pour que l'accès à tous nos contenus puisse rester entièrement gratuit. Nous avons besoin de cette flamme magnifique qu'est l'argent, qui représente une des énergies les plus fortes sur terre, une énergie qui peut produire tant de bienfaits ! Chaque don est une flamme en plus qui contribue au feu de lumière que nous voulons propager. Alors, à ceux d'entre vous qui disposez de cette flamme là, ce qui n'est pas le cas de tous, cet appel à nous aider s'adresse à vous ! D'avance, un immense merci à ceux qui contribueront à la mission de Zeteo !  Et, toujours, un immense merci à ceux qui ont déjà donné ! Pour faire un don, il suffit de cliquer ici pour aller sur notre compte de paiement de dons en ligne sécurisé par HelloAsso. Ou de cliquer ici pour aller sur notre compte Paypal. Vos dons sont défiscalisables à hauteur de 66% : par exemple, un don de 50€ ne coûte en réalité que 17€. Le reçu fiscal est généré automatiquement et immédiatement à tous ceux qui passent par la plateforme de paiement sécurisé en ligne de HelloAsso Nous délivrons directement un reçu fiscal à tous ceux qui effectuent un paiement autrement (Paypal, chèque à l'association Telio, 116 boulevard Suchet, 75016 Paris – virement : nous écrire à info@zeteo.fr ).   Pour lire d'autres messages de nos auditeurs : cliquer ici. Pour en savoir plus au sujet de Zeteo, cliquer ici. Pour en savoir plus au sujet de Bethesda, cliquer ici. Pour en savoir plus au sujet de Telio, cliquer ici. Pour en savoir plus au sujet de Canopée, cliquer ici. Pour lire les messages de nos auditeurs, cliquer ici. Nous contacter : contact@zeteo.fr Proposer votre témoignage ou celui d'un proche : temoignage@zeteo.fr

Mon Podcast Immo
Mickaël Benchabat (MeilleursBiens) : « NEO, la solution IA tout-en-un pour agents immobiliers... aussi simple qu'un iPhone » #914

Mon Podcast Immo

Play Episode Listen Later Nov 9, 2024 4:39 Transcription Available


Denis Moscovici, Senior Advisor à l'Institut de l'Épargne Immobilière et Foncière (IEIF), est l'invité de Mon Podcast Immo, présenté par Ariane Artinian pour MySweetImmo. Il dévoile les résultats de la sixième étude de l'IEIF sur le financement de l'immobilier professionnel, un marché estimé à 200 milliards d'euros. « C'est un secteur vital pour l'économie, indispensable à l'investissement et à la promotion immobilière », souligne Denis Moscovici.Face à la hausse des taux, les bureaux en périphérie et obsolètes sont particulièrement touchés, notamment en raison de l'essor du télétravail et des nouvelles exigences ESG. Paradoxalement, Denis Moscovici affirme qu'il n'y a pas de crise du financement immobilier, les banques continuant de soutenir les bonnes opérations en accordant des délais de refinancement. Un épisode essentiel pour comprendre les nouveaux défis du secteur.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'Heure H
Ed Kemper : L'Ogre de Santa Cruz

L'Heure H

Play Episode Listen Later Oct 21, 2024 38:04


Attention, l'histoire qui suit est particulièrement violente. Ed Kemper, surnommé "l'Ogre de Santa Cruz", est un tueur en série dont l'apparence imposante et le QI élevé contrastent avec sa nature profondément perturbée. Au début des années 1970, il commence à tuer des jeunes femmes auto-stoppeuses en Californie, après des années de ressentiment contre sa mère abusive. Après avoir assassiné huit femmes, son parcours criminel atteint son apogée lorsqu'il tue brutalement sa propre mère. Paradoxalement, Kemper se rend à la police de son plein gré, avouant ses crimes. Condamné à perpétuité, il reste un sujet d'étude fascinant pour les experts criminologues en raison de son intelligence et de son comportement manipulateur. Merci pour votre écoute Vous aimez l'Heure H, mais connaissez-vous La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiK , une version pour toute la famille.Retrouvez l'ensemble des épisodes de l'Heure H sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/22750 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : Un jour dans l'Histoire : https://audmns.com/gXJWXoQL'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvVous aimez les histoires racontées par Jean-Louis Lahaye ? Connaissez-vous ces podcast?Sous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppv36 Quai des orfèvres : https://audmns.com/eUxNxyFHistoire Criminelle, les enquêtes de Scotland Yard : https://audmns.com/ZuEwXVOUn Crime, une Histoire https://audmns.com/NIhhXpYN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.

Invité Afrique
Adlene Mohammedi: «Les relations franco-algériennes sont utilisées à des fins de politique intérieure»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Oct 14, 2024 4:34


Fin juillet 2024, la France reconnaissait la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental. Un changement de pied pour la diplomatie française dans la région. Paris avait jusque-là privilégié sa relation avec Alger plutôt qu'avec Rabat. Mais depuis cette annonce, les rapports entre la France et l'Algérie se sont considérablement dégradés. Abdelmadjid Tebboune a écarté l'idée, il y a huit jours, d'un prochain voyage en France. Annoncée depuis de longs mois, une visite du président algérien avait été repoussée à plusieurs reprises. Comment analyser cette nouvelle crise entre la France et l'Algérie ? Adlene Mohammedi, chercheur et enseignant en géopolitique, spécialiste notamment des relations franco-algériennes, est l'invité de Pierre Firtion. RFI :  Adlene Mohammedi , la France a reconnu en juillet dernier la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental. Ne craignez-vous pas une dégradation durable des relations entre Paris et Alger suite à ce revirement français ? Adlene Mohammedi : Effectivement, on voit déjà à l'œuvre cette dégradation dans les relations franco-algériennes puisqu'il y a eu un rappel de l'ambassadeur. Paradoxalement, je ne pense pas que la position française soit une vraie rupture dans l'histoire récente de la politique étrangère de la France vis-à-vis de cette région, puisque le soutien apporté par la France au Maroc sur le dossier du Sahara occidental était déjà là. On va dire qu'on sort un peu cette fois définitivement de l'ambiguïté. Mais effectivement, les dirigeants algériens l'ont mal pris et ça affecte les relations franco-algériennes.Il y a huit jours, Abdelmadjid Tebboune s'en est pris assez directement à la France, l'accusant notamment de génocide pendant la colonisation. Comment est-ce qu'on peut analyser ses propos ? Est-ce qu'on peut parler d'instrumentalisation de la mémoire ? On peut parler d'escalade dans les discours. Le problème des relations franco-algériennes, c'est que dans les deux pays, elles sont utilisées à des fins de politique intérieure. En France, on l'a très clairement vu et d'ailleurs y compris avec cette histoire de reconnaissance du plan marocain et de la souveraineté marocaine. C'est un clin d'œil évidemment à un camp politique en particulier, c'est-à-dire une certaine droite, voire une extrême droite. Et souvent, l'instrumentalisation des relations franco-algériennes en France vise à séduire l'extrême droite, il n'y a pas de doute là-dessus. En Algérie, on a un mouvement analogue, c'est flatter un petit peu certains instincts de l'opinion publique algérienne en montrant systématiquement du doigt la France. Et c'est commode malheureusement dans les deux pays, et ça se fait au détriment de relations diplomatiques normales.Mais au-delà des questions mémorielles, est-ce que le vrai sujet qui fâche, ce n'est pas l'accord franco-algérien de 1968, accord que Bruno Retailleau, le ministre français de l'Intérieur, a dit vouloir remettre en question ?Ça doit jouer un petit peu, bien sûr. Le problème de cet accord, en fait, c'est que c'est devenu le totem de l'extrême droite française. Certains électeurs, je pense, de bonne foi, sont persuadés que l'accord de 1968 donne une espèce de privilège aux ressortissants algériens en France. L'évolution du droit des étrangers ayant été ce qu'il a été ces dernières années, cet accord, en fait, a tendance le plus souvent à desservir les Algériens. Pour prendre un exemple tout simple, les étudiants algériens sont beaucoup moins bien lotis que d'autres étudiants étrangers en France. Par exemple, ils n'ont pas le droit à des cartes de séjour pluriannuelle comme d'autres, la carte talent, etc, le passeport talent, des choses comme ça, justement à cause de cet accord bilatéral. Donc, on sacralise cet accord bilatéral, on en fait une espèce d'instrument qui fait des Algériens une espèce de catégorie privilégiée, mais dans les faits, non. En fait, les étrangers algériens ne sont pas privilégiés en France, ça se saurait. Mais bien sûr, là encore, ça permet de flatter un certain électorat.La nouvelle position de la France sur le Sahara occidental a pu surprendre. Emmanuel Macron avait jusque-là beaucoup plus investi la relation avec Alger, en ouvrant notamment la question mémorielle…Effectivement, il y a quelques temps, on avait une vraie tension entre la France et le Maroc. On avait dans les médias marocains par exemple, une vraie propagande anti-française. Et puis là, on donne l'impression en fait de passer à une relation beaucoup plus douce et beaucoup plus fluide avec le Maroc, avec évidemment cet argument qui revient souvent, qui consiste à dire « de toutes les façons, avec les dirigeants algériens, on a tout essayé, autant maintenant privilégier la relation avec le Maroc ». Le problème, c'est que ça donne quand même l'impression de concevoir la diplomatie d'une manière assez particulière puisqu'on n'est pas obligé de choisir. La diplomatie américaine a de bonnes relations avec Alger et avec Rabat. La Russie a de bonnes relations avec l'Algérie et avec le Maroc. Il n'est pas besoin de choisir.Mais à partir du moment où on se positionne sur le Sahara occidental, on a vu le cas de l'Espagne par exemple…Non, non, bien sûr. Effectivement. Le fait de déclarer qu'on préfère le plan proposé par Rabat au détriment du processus onusien, c'est effectivement choisir le Maroc et déranger la diplomatie algérienne. Il n'y a pas de doute là-dessus. Pourquoi évoquer à un moment d'ailleurs où il n'y avait même pas de gouvernement, on était dans un gouvernement d'affaires courantes, pourquoi parler de ça ? On savait très bien que le risque allait être une crise diplomatique avec l'Algérie. Alors vous avez raison en fait d'un côté, parce que les deux pays, le Maroc et l'Algérie, ont tendance à faire du Sahara occidental une boussole dans leur diplomatie. Il n'empêche qu'on n'est pas obligé de choisir et il est toujours possible de faire des efforts pour avoir finalement de bonnes relations avec les deux et essayer même de faciliter le dialogue entre les deux. Parce que finalement, c'est dans l'intérêt de tout le monde.

Le regard international - Vincent Hervouët

Vincent Hervouët analyse les résultats de l'élection présidentielle en Tunisie. Le président Kaïs Saïed a été réélu avec un score soviétique, proche de celui de l'Algérie, dans un scrutin marqué par une faible participation et le musellement de l'opposition. Malgré sa rhétorique anti-corruption et anti-complot, Kaïs Saïed a progressivement instauré un régime autoritaire, dissolvant les instances démocratiques et emprisonnant les voix critiques. Ce nouveau mandat n'apporte pas de réponses aux problèmes économiques et sociaux qui rongent le pays, poussant de nombreux Tunisiens, notamment les jeunes, à envisager l'émigration.Paradoxalement, l'Europe a choisi de coopérer avec ce régime pour endiguer les flux migratoires, fermant les yeux sur la dérive autoritaire et les violations des droits humains. Cet épisode met en lumière les dynamiques complexes qui façonnent les relations entre la Tunisie et l'Union européenne, dans un contexte de crise politique et sociale.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.

Choses à Savoir
Pourquoi dit-on l' ”automne” et “raconter des salades” ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Oct 7, 2024 2:15


L'automne s'installe, apportant son lot de changements : feuilles colorées chutant des arbres, ciel grisonnant et températures en baisse. Les produits saisonniers évoluent, passant des tomates estivales aux courges et champignons automnaux. Débutant officiellement le 22 septembre, l'automne divise : certains l'adorent pour ses saveurs réconfortantes, d'autres regrettent les plaisirs de l'été. L'origine du mot "automne" est intrigante et révélatrice. Apparu en français au XIIIe siècle, le terme provient du latin "autumnus", probablement d'origine étrusque. Les anciens l'associaient au verbe "augere" signifiant "croître". Avant son adoption, on utilisait le mot "gain", évoquant le temps des récoltes. Paradoxalement, bien que l'automne soit aujourd'hui souvent lié au déclin, il représentait historiquement une période d'abondance agricole. C'est la saison des récoltes de nombreux fruits, légumes et des vendanges. Cette abondance était cruciale pour la survie hivernale des populations anciennes. Cette connexion entre l'automne et l'agriculture se retrouve dans diverses langues. En arabe, le terme fait référence à la période des récoltes dans les vergers. En japonais, une des origines possibles du mot évoque la notion de suffisance, en lien avec les moissons automnales. 2e expression : L'expression « raconter des salades » signifie dire des mensonges ou raconter des histoires peu crédibles en mélangeant des faits avec des éléments inventés. Son origine remonte au XIXe siècle en France et fait référence à l'idée de mélanger des ingrédients variés, tout comme on le fait dans une salade. Origine de l'expression : 1. Mélange d'éléments divers : Dans une salade, on mélange différents ingrédients sans ordre particulier. L'expression fait un parallèle entre ce mélange et la manière de raconter des histoires en y ajoutant divers éléments, vrais ou faux, de manière confuse et sans cohérence. 2. Association avec la tromperie : À l'époque, « salade » pouvait aussi désigner des mélanges trompeurs ou confus, et l'expression est ainsi devenue synonyme de raconter des histoires embrouillées et inventées, souvent pour duper ou divertir l'auditeur. 3. Évolution du langage populaire : Le terme « salade » a aussi été utilisé pour désigner des mensonges ou des propos farfelus, renforçant l'idée que celui qui « raconte des salades » manipule la vérité en y ajoutant des éléments invraisemblables, comme on assaisonne une salade. En résumé, l'expression « raconter des salades » s'est imposée dans le langage courant pour décrire le fait de dire des choses peu fiables ou fantaisistes, en jouant sur l'idée du mélange désordonné et trompeur.Il existe de nombreux synonymes pour cette expression. Outre le simple verbe "mentir", on peut utiliser "duper", "inventer", "fabuler", ou des locutions comme "bourrer le mou", "bourrer le crâne" ou "raconter des histoires". D'autres variantes incluent "raconter des craques", "raconter des sornettes", et la très populaire "raconter des bobards". Ces expressions colorées enrichissent la langue française, offrant des façons imagées et souvent humoristiques de décrire des comportements ou des situations du quotidien. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Reportage Afrique
Côte d'Ivoire: vers une mercantilisation de la tradition des pleureuses Bété?

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Sep 19, 2024 3:03


Les pleureuses Bété participent aux funérailles pour dresser les louanges du défunt, honorer sa mémoire et pleurer sa mort par des chants, des lamentations et des danses traditionnelles. Tout comme certaines pratiques ou chants de griots, certains groupes de pleureuses Bété vendent aujourd'hui leurs services pour gagner leur vie, mais également pour que ces us traditionnels ne disparaissent pas. Il y a quelques années, Jérôme Koko a œuvré à reconstituer un groupe de pleureuses Bété dans le village de Zépréguhé, un village de Côte d'Ivoire qui fut longtemps connu pour la qualité de ses pleureuses.« Moi, je veux perdurer la tradition, sinon c'est en voie de disparition, regrette-t-il. Zéprégué est un village de guerrier, ils ont combattu. À Zéprégué, nous avons une grande superficie, nos parents ont lutté pour ça, donc nos guerriers qui ont disparu, il faut les pleurer, on les regrette jusqu'à aujourd'hui. C'est pour cela, pour maintenir leur savoir-faire, pour que chaque fois, on se rappelle d'eux. C'est pour cette raison que je maintiens ce groupe-là. »Autour de lui, une dizaine de femmes qui maîtrisent la technique des louanges et subliment les funérailles, à travers leurs larmes et leurs lamentations, pour accompagner le défunt vers son dernier voyage. Des femmes qui ont appris ces techniques particulières en observant leur mère ou leur tante, qui elles-mêmes ont reçu cet apprentissage en héritage. « Ma maman chante, donc quand je chante, je suis à côté d'elle, c'est là-bas que j'ai appris, confie Antoinette Zoko. J'ai appris à chanter dans la bouche de ma maman. »Tantôt jalousées, tantôt décriées par les religions monothéistes qui considèrent ces chants comme des pratiques démoniaques, les pleureuses Bété essuient de nombreuses critiques. Mais, elles aussi, comptent faire perdurer ce patrimoine culturel. « Je ne veux pas arrêter, clame-t-elle. Peut-être, si je meurs, c'est autre chose. Sinon, tant que je vis, je vais toujours chanter. Notre groupe, je veux qu'il continue à évoluer, mais les gens d'ici, là, n'aiment pas cela. »Paradoxalement, les pleureuses Bété sont de plus en plus demandées dans la région. Elles refusent désormais de se déplacer sans fixer un prix pour la prestation, ouvrant la voie à une mercantilisation des pratiques traditionnelles. « Pour ceux qui vont m'appeler à deux jours de distance, je leur dis que cela coûte 20 000 francs CFA. S'ils sont d'accord, on bouge, explique Anne-Marie Bouabré, selon qui ces tarifs sont indispensables à la survie financière du groupe. Là où l'on va, c'est pour être payées. Si ce n'est pas le cas, je reste là, je n'y vais pas. »En effet, ces femmes ruminent le sentiment d'avoir été trop souvent utilisées et peu rétribuées pour leurs efforts. Aujourd'hui, elles vivent dans le dénuement. Anne-Marie Bouabré ne souhaite pas que sa fille devienne pleureuse à son tour. Sans soutien financier, la culture musicale des pleureuses Bété pourrait disparaître.À lire aussiCôte d'Ivoire : la dernière génération de griots ?

La Chronique Finance
Quitte ou double ?

La Chronique Finance

Play Episode Listen Later Sep 18, 2024 11:03


Après des mois de spéculation, la banque centrale américaine va donner ce soir le coup d'envoi du cycle de baisse de ses taux d'intérêts. Paradoxalement, il y a pas mal d'incertitude autour de l'intensité de la décision qui sera prise, à cause d'une controverse entre ceux qui pensent que l'économie américaine va au crash et ceux qui la jugent toujours solide. Une affaire d'économie bien sûr, mais aussi de psychologie de marché et de tactique financière.

Les histoires de 28 Minutes
Ibrahim Maalouf, Afghanistan, attentat en Allemagne… : Le Club International

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Aug 31, 2024 46:10


L'émission 28 Minutes du 31/08/2024 Ce samedi, Renaud Dély décrypte l'actualité avec le regard international de nos clubistes : le correspondant à Paris du quotidien suisse Blick.fr Richard Werly, le journaliste à France 24 Meriem Amellal, le directeur adjoint de la rédaction de la revue “Causeur” Jeremy Stubbs et la dessinatrice de presse à l'hebdomadaire allemand "Stern", Dorthe Landschulz. Ensemble, ils reviendront sur plusieurs actualités internationales de ces derniers jours :  Ibrahim Maalouf : deux visions de l'après #MeToo ?Coup de fracas en amont du Festival du cinéma américain de Deauville. Le trompettiste Ibrahim Maalouf, accusé d'atteinte sexuelle sur mineure et relaxé en appel, a été écarté du jury. La nouvelle directrice, Aude Hesbert, a justifié cette éviction par un "malaise dans l'équipe", sur la vague post MeToo. L'intéressé s'est dit “scandalisé” par cette mise à l'écart, et entend attaquer le festival en justice.  L'Afghanistan réduit les femmes au silence : l'Occident impuissant ?Si la situation des femmes en Afghanistan s'est considérablement détériorée depuis le retour des Talibans au pouvoir, une loi visant à "promouvoir la vertu et prévenir le vice" franchit un cap douloureux. Il est désormais interdit aux femmes de faire entendre leur voix en public, que ce soit pour chanter ou lire, et de se déplacer seules. L'Union européenne s'est déclarée "consternée" par cette loi, dénonçant l'atteinte supplémentaire aux droits des femmes afghanes. Paradoxalement, bien que le régime des Talibans continue de restreindre les droits humains, il dépend fortement de l'aide financière internationale, notamment des États-Unis qui ont versé 21 milliards de dollars d'aide humanitaire au pays depuis leur retrait il y a trois ans. Valérie Brochard nous donne des nouvelles de nos très chers voisins européens : ce week-end, direction l'Allemagne où le pays est en haute tension après l'attentat de Solingen. L'auteur de l'attaque, un Syrien de 26 ans en situation irrégulière, avait vu sa demande d'asile rejetée. Cet événement survient à quelques jours des élections régionales en Saxe et en Thuringe. Le parti d'extrême droite AfD, en tête dans les sondages, a vivement critiqué la politique migratoire d'Olaf Scholz. En réponse, le chancelier allemand a promis d'accélérer les expulsions des personnes en situation irrégulière. Fanny Weil zappe sur la télévision américaine et se branche sur la chaîne ABC. Donald Trump, l'ancien président étasunien, a remis en question la tenue d'un débat avec sa rivale, Kamala Harris.  Ce week-end, Olivier Boucreux décerne le titre d'employé de la semaine à Pavel Durov, PDG de l'application Telegram. L'homme a été arrêté le 28 août dernier et mis en examen. Ce que la justice lui reproche ? Fermer les yeux sur la criminalité en bande organisée qui s'exerce sur son réseau social aux 900 millions d'utilisateurs dans le monde et refuser de collaborer avec les États.  Le photojournaliste belge Gaël Turine est notre invité de la semaine. Sa nouvelle exposition dans le cadre du Festival Visa pour l'Image met en lumière la crise des opioïdes aux États-Unis ; une épidémie qui a déjà fait 650 000 morts et continue de ravager des communautés, notamment à Philadelphie. Il y a réalisé un reportage poignant sur l'émergence de la "Tranq", surnommée la "drogue du zombie", un mélange dangereux de fentanyl et de xylazine, un anesthésiant vétérinaire. Rencontre. Enfin, ne manquez pas la Une hexagonale sur les Paralympiques, la chronique de Paola Puerari et la question très intéressante de David Castello-Lopes.  28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio.  Enregistrement : 31 août 2024 - Présentation : Renaud Dély - Production : KM, ARTE Radio

Les matins
Les smartphones bannis de certains festivals

Les matins

Play Episode Listen Later Aug 30, 2024 3:23


durée : 00:03:23 - Un monde connecté - par : François Saltiel - Les festivals de musique, et certains artistes, bannissent de plus en plus les téléphones portables au concert. Paradoxalement, c'est pourtant par ce biais, notamment les réseaux sociaux, que se fait le marketing des spectacles.

Les Ambitieux
170. Apprenons à briser le silence (Ask)

Les Ambitieux

Play Episode Listen Later Aug 21, 2024 98:01


Selon une récente étude, plus de 85% des travailleurs préfèrent ne rien dire à leur patron d'un problème qui a un impact sur l'organisation. Près de 74% des travailleurs disent que les collègues sont eux-aussi au courant des problèmes affectant l'organisation, mais ces collègues préfèrent également ne rien dire. 49% des travailleurs sont inconfortables de parler en général des problèmes affectant l'organisation. Le problème n'est pas seulement hiérarchique d'un employé envers son patron. Par exemple, il peut s'agir de deux collègues qui n'osent pas s'informer de ce qu'ils savent. Pour beaucoup, dans le doute, il vaut mieux garder le silence. Imaginez maintenant le coût financier énorme du point de vue de l'organisation. L'information s'avère connue, elle est essentielle, mais elle demeure cachée. Paradoxalement, plus c'est important à savoir, moins c'est dit. Pourquoi c'est ainsi? Comment amener les gens à se révéler sans se sentir menacé? Le livre Ask de Jeff Wetzler est paru en mai 2024 et il s'est avéré une belle révélation pour moi. J'ai eu envie de le traiter aussitôt que j'ai pu en prendre connaissance. Ce livre propose un questionnement qui va en profondeur et repose sur un modèle pratique en plusieurs étapes. Les étapes de l'approche ASK: Choisir la curiosité Rendre l'espace sécuritaire Poser questions de qualité Écouter pour apprendre Réfléchir et connecter Ordre du jour 0m23: Introduction 27m11: Présentation du livre 33m38: Le problème invisible autour du silence 50m21: L'approche ASK 1h13m14: Réflexion personnelle Pour encore plus de détails, consulte la page web de l'épisode

Choses à Savoir SANTE
Comment se répare un os cassé ?

Choses à Savoir SANTE

Play Episode Listen Later Jun 27, 2024 2:25


Chute, accident, maladie osseuse : les fractures surviennent à tout âge et en diverses circonstances. Intéressons-nous en détail au processus de guérison mis en place par notre organisme lorsque nous nous cassons un os.Quelques notions de physiologie de l'osL'os est un tissu vivant, qui conserve un certain dynamisme malgré son apparence très stable. Il comprend une couche externe dense et solide, qui lui confère sa rigidité et sa résistance. À l'intérieur, l'os se montre plus léger et poreux, ce qui lui permet de conserver de la souplesse. Dans les cavités des tissus poreux, l'on trouve la moelle osseuse qui produit les cellules sanguines.Voici les trois cellules principales qui agissent lors de la réparation d'un os.Les ostéoblastes forment la matrice, le plan de base de la structure de l'os. Ils favorisent la minéralisation du tissu osseux.Les ostéoclastes ont l'effet inverse. Ils décomposent la matrice et libèrent les minéraux dans le sang.Les ostéocytes, dérivés des ostéoblastes, maintiennent la matrice tout en communiquant avec d'autres cellules. Ils aident à réguler la formation ou la résorption de l'os.Processus réparateurDès qu'une fracture survient, les vaisseaux sanguins endommagés par l'accident forment un hématome autour des fragments d'os cassés. Cet amas de sang contribue au recrutement des cellules immunitaires et réparatrices qui initient la guérison.Après quelques jours, des cellules spécialisés commencent à former une structure temporaire, le cal fibrocartilagineux. Celui-ci se compose de cartilage et de fibres de collagène. Il stabilise les différents fragments osseux et prépare le terrain pour la formation d'un cal osseux plus durable.Il faut quelques semaines à l'organisme pour remplacer le cal fibrocartilagineux par le cal osseux. Les ostéoblastes jouent un rôle majeur dans ce processus. Ils produisent la nouvelle matrice de l'os, sur laquelle les minéraux viennent se fixer pour former un cal définitif solide et dur.La dernière phase de réparation de la fracture est le remodelage osseux. Elle peut durer plusieurs mois. Toutes les cellules présentes dans l'os agissent pour transformer le nouveau morceau d'os, d'abord spongieux, en matériau compact. Ce remodelage restaure la forme originale de l'os entier, tout en améliorant sa résistance et sa fonctionnalité.Paradoxalement, un os fracturé qui guérit correctement est donc souvent plus robuste qu'à l'origine. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Les matins
Racisme au travail : 88 % des victimes ne signalent rien

Les matins

Play Episode Listen Later Jun 24, 2024 4:11


durée : 00:04:11 - Le Reportage de la Rédaction - Selon la Défenseure des droits, en 2023, la moitié des réclamations reçues en matière de discriminations liées à l'origine se sont déroulées au travail. Paradoxalement, 88 % des victimes de discrimination professionnelle fondée sur l'origine ou la couleur de peau n'entament aucune démarche.

Les matins
Paradoxalement, cligner des yeux permet d'améliorer notre vision

Les matins

Play Episode Listen Later May 8, 2024 5:14


durée : 00:05:14 - Avec sciences - par : Pierre Ropert - Cligner des yeux nous prive, pendant un quart de seconde, d'informations visuelles. Paradoxalement, une équipe de chercheurs vient de démontrer que cette action nous permet pourtant d'augmenter notre perception visuelle.

Sur le fil
L'IA et la presse : je t'aime moi non plus

Sur le fil

Play Episode Listen Later May 2, 2024 10:24


Cette semaine, on fête la liberté de la presse, dans un contexte économique difficile pour les médias et les journalistes et des craintes croissantes autour de l'impact de l'IA générative sur cette industrie. Des médias ont déjà annoncé qu'ils réduisaient leurs équipes suite à l'automatisation de certaines tâches. C'est le cas par exemple du groupe allemand Axel Springer. La presse tire parti de l'IA pour personnaliser davantage les contenus, voire pour enquêter, mais elle pourrait aussi être victime de la désinformation massive dopée par l'intelligence artificielle car, celle-ci pourrait amener le public à se détourner complètement de l'info par manque de confiance. Paradoxalement, les contenus journalistiques sont essentiels pour alimenter les modèles d'IA générative et les accords de licence de contenus entre géants de la Tech et grands médias se multiplient. Pour en parler, Sur le Fil a invité Rasmus Kleiss Nielsen, le directeur de l'Institut Reuters pour l'étude du journalisme basé à Oxford, qui produit chaque année un rapport de référence sur les médias numériques.A lire :IA: après l'effervescence, l'heure des choix dans les rédactions, par Anne-Pascale Reboul, journaliste au pôle numérique et culture de l'AFP.la charte de Paris sur l'IA et le journalismeReuters institute digital news report 2023Réalisation: Michaëla Cancela-KiefferExtraits: chaîne YouTube du Festival international de Journalisme de Perugia, La Matinale du journal Le Monde, chaîne YouTube India TodaySur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Grand reportage
Galice: avec la crise des pellets, le monde de la mer tire la sonnette d'alarme

Grand reportage

Play Episode Listen Later Mar 25, 2024 19:30


On parle dans ce cas de marée blanche. Le 8 décembre 2023, une tempête secoue le Toconao, porte-conteneurs battant pavillon libérien. Au large du Portugal, un container tombe à l'eau, se perd en mer et se brise… il libère un millier de sacs de pellets, des microbilles de plastique qui vont se répandre, portées par les courants, au gré des plages de Galice. Dans ce nord-ouest de l'Espagne, c'est la panique, la région vit de la pêche et tout l'écosystème est menacé. Des semaines plus tard, la marée blanche continue d'inquiéter. « Galice : avec la crise des pellets, le monde de la mer tire la sonnette d'alarme », un Grand Reportage de François Musseau.Nous sommes sur la plage de Carnota, une des plus grandes et aussi une des plus majestueuses de Galice. Ce samedi matin, environ deux mois après l'accident du Toconao, ils sont une quinzaine de volontaires de l'organisation écologiste Ecologistas en Accion à ramasser avec un soin infime ces microbilles de plastique parsemées.Marcos est universitaire à Saint-Jacques de Compostelle. Il s'est porté volontaire pour ce ramassage : « Comme tu peux le voir, on s'aide d'un balai pour ôter la couche superficielle de sable et trouver le déchet de plastique. Le problème est que souvent les pellets se mêlent aux algues ; il faut donc faire attention. D'autant qu'on nous a expliqué de laisser sur place les algues qui font partie de l'écosystème. Dans cette zone, il n'y a pas tant de pellets que cela, mais en revanche il y a tout type d'ordures, notamment d'autres sortes de plastique. Ce qui me surprend, c'est qu'il y ait plein de pellets différents. Quand on nous a montré le déversement à la télévision, ils n'étaient que d'un seul type ; or là, il y en a de toutes formes et de toutes couleurs, c'est donc probable, nous a-t-on expliqué, qu'il y ait eu auparavant bien d'autres déversements, moins importants ou plus lointains. »Des microbilles de plastique toxiquesAccroupis face à la mer en quête de ces minuscules granulés, très difficiles à extraire, lui et les autres portent des gants afin de se prémunir contre une possible contamination. À la direction de ce ramassage méticuleux, Cristobal Lopez, un des porte-parole d'Ecologistas en Acción : « Ce sont des boules de 4 à 5 millimètres de diamètre. Elles ont un composant qui les stabilise et les protège des rayons ultraviolets ; or ce composant est toxique, explique l'activiste. Il ne va rien t'arriver si tu en touches un ou plusieurs, mais une introduction prolongée dans le milieu naturel peut le rendre toxique. On recommande aux gens de ne pas se toucher les yeux, le nez ou la bouche pendant le ramassage. En outre, le problème est que disséminé en mer, à 5 ou 10 centimètres sous le niveau de l'eau, le pellet peut être confondu avec des oeufs pondus par les poissons. Et si un poisson en avale trop, il peut mourir par inanition. (…) L'ennui avec ces nanoplastiques est qu'ils peuvent s'introduire dans le plancton et donc dans la chaîne alimentaire, ce qui veut dire qu'ils peuvent terminer sur notre table. Il faut donc décontaminer au plus vite les zones affectées afin que les gens soient rassurés et continuent à acheter des poissons et des fruits de mer de Galice (…) Ce qui se présente en mer est une sorte de soupe, très diffuse ; il s'agit d'une contamination invisible, presque trop claire, mais qui n'est pas pour autant inoffensive pour l'environnement. »Quasi invisibles, très disséminés, ces « pellets » demeurent donc une menace. Dans les premières semaines, on les ramassait par seaux entiers, ces billes blanchissaient les plages et les rochers, d'où le nom de « marée blanche ».C'est la société civile qui a réagi tout d'abord, des associations, des volontaires, des écologistes qui se sont échinés à ramasser ces billes de plastique. À Corrubedo, un jeune patron de bar en a recueilli 60 sacs à lui seul. Ce sont d'ailleurs les jeunes qui ont réagi le mieux et le plus rapidement. Luis Perez Barral a 32 ans, il est le maire nationaliste de Ribeira, une commune de 27 000 habitants très touchée par cette pollution de plastique : « Paradoxalement, ce sont les jeunes gens qui ont donné le signal d'alarme et qui ont mobilisé les volontaires via les réseaux sociaux. À mon avis, cela s'explique par le fait que nous, les jeunes, sommes très conscients de notre environnement et du changement climatique. C'est notre vie même qui est en jeu. Notre génération va connaître une mutation climatique aux conséquences quasiment insondables, et nous devons y faire face. Je crois que nous ne pouvons pas normaliser le fait que nos côtes soient polluées par des millions de plastiques et de micro-plastiques et qu'on ne réagisse pas. »La marée blanche des pellets a été un choc, le gouvernement central a même effectué douze vols et une cinquantaine d'observations satellite pour les récupérer en mer. En vains. Aujourd'hui, les pellets sont bien moins visibles et la vie continue. Et pourtant, le monde de la mer, qui structure une région toute entière, ne s'en n'est pas remis. Tout le monde y voit un sérieux avertissement.Chute de productionAna Freira Diaz est biologiste et océanographe à l'Université de Vigo. Elle a aussi beaucoup participé à des ramassages de « pellets » : « Moi, je crois que c'est une sérieuse mise en garde concernant notre environnement, c'est une mise en garde concernant notre système de marchandises ; une mise en garde qui nous oblige à considérer cet épisode comme un déversement toxique et dangereux ; une mise en garde qui a trait à notre relation avec le plastique ; une mise en en garde aussi qui doit nous pousser à actualiser notre législation en la matière. Cela affecte les animaux, car ils peuvent ingérer ces nanoplastiques, et se retrouver avec les blanchies asphyxiées. Mais le problème à long terme, c'est que nous allons continuer à observer cette décomposition, une décomposition sur laquelle il faudra bien que nous nous penchions. »La crise de ces micro-plastiques est un détonateur, une sorte de goutte d'eau qui fait déborder un vase déjà plein : celui de la contamination. Et tout particulièrement la contamination des rias, ces profonds estuaires qui découpent le littoral de Galice, parmi les plus prolifiques au monde en fruits de mer, en moules, en couteaux ou en coques.Noia est une de ces charmantes communes de cette côte riche en fruits de mer, le marisquo, et qui en vit.Liliana Solis, biologiste, est la porte-parole de la principale confrérie de pêche : « La Galice se caractérise par sa pêche traditionnelle. Et dans un estuaire comme le nôtre, cela concerne tout spécialement le marisqueo, les fruits de mer. Au cours de ces dernières années, on a vu une chute de production de ce secteur. Et tout particulièrement l'an dernier, après les inondations de l'hiver 2022-2023. Il y a des facteurs environnementaux qui pèsent comme celui de l'impact des centrales électriques. Les coques et les couteaux sont des mollusques d'estuaires, qui, il faut le reconnaître, meurent parfois en masse en raison des pluies abondantes en Galice. Mais il n'y a aucun contrôle exercé sur les centrales hydroéclectriques, et les autorités ne font rien pour mesurer leur impact sur l'écosystème ni n'interviennent pour corriger l'effet sur l'écosystème ainsi que les pertes économiques pour la pêche. »Les pêcheurs, qui travaillent dans l'estuaire de Noia, ne le savent que trop bien. L'an dernier, la production a chuté si violemment que les autorités de régulation, en accord avec la confrérie, ont décidé de stopper l'activité. Afin que la faune marine se régénère.Si bien que, hormis 8 jours en octobre, les 1 200 pêcheurs de la confrérie de Noia, et leurs 550 bateaux, sont à quai depuis début 2023. Ce qui n'était jamais arrivé. Liliana Solis s'en inquiète : « C'est un secteur qui connaît de grandes difficultés depuis des années : perte d'habitat, changement climatique, problème de commercialisation… Et ces derniers temps, on a vu s'amplifier le phénomène des déchets marins. C'est une préoccupation environnementale pour laquelle on dépense beaucoup d'argent, il y a des politiques qui sont menées en ce sens, mais il reste beaucoup à faire. Car en vérité, le littoral ne peut pas supporter plus de résidus. Et la grande inquiétude est que cela impacte négativement les ressources marines pour la pêche. »Cette inquiétude, on la retrouve partout, tout au long de ce littoral déchiqueté, de La Corogne, au nord, à Vigo au sud, et au gré des quatre grands estuaires entre les deux, parmi les plus riches du monde en mollusques.« Sans la mer, je ne pourrai pas vivre »À une cinquantaine de kilomètres de là, il y a la commune de Rianxo, 11 000 habitants dans l'estuaire d'Arousa, connu pour ses moules. Nous sommes avec Dolores Gomez, 46 ans, alias « Loli » pour tout le monde. Dans son bateau de pêche : « C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. De tous les maux dont nous souffrons, les pellets sont un mal supplémentaire. Ce qu'il révèle est que nous n'étions pas préparés comme on le pensait face à un tel rejet en mer. Je me souviens de cet homme, au tout début du déversement des pellets, qui avait rempli des sacs entiers de ces plastiques ; il avait appelé partout mais personne ne l'a pris au sérieux. On n'a pas accordé au problème l'importance qu'il présente. Et ce problème s'ajoute à la contamination, au changement climatique, aux déchets, à la faible productivité. De mon côté, je vois que les gens peuvent de moins en moins vivre de la côte. Car tu ne pêches plus, tu ne gagnes pas. Avec ce que tu pêches, tu ne gagnes presque rien. Tout cela va avoir un grand effet sur ce que signifie le fait de vivre ici. »À ses côtés, dans le bar du port de Rianxo, O Taberneiro, Celia, 32 ans, aussi une force de la nature, parle d'un travail précarisé pour ces marisqueras, ces femmes qui ramassent les fruits de mer dans les estuaires, à pied ou en bateau, alors que, traditionnellement, les hommes partent plutôt en haute mer. Comme Loli, Celia Herbon milite dans le collectif « Mulheres salgadas », littéralement « Femmes salées », qui se bat contre le machisme régnant dans ce secteur : « Moi, je suis une passionnée de la pêche depuis que je suis née, je suppose. J'ai été élevée dans un bateau, sur les plateformes de moules, dans la pêche de fruits de mer à pied. À 6 ans déjà, je savais parfaitement ramasser les coques. Sur les bateaux, j'ai su très vite réparer les filets, tout… Moi, sans la mer, je ne pourrai pas vivre, je ne peux pas le dire mieux. Actuellement, ma spécialité, c'est la pêche à la moule. Ces dernières années, c'est vraiment difficile, juste, on est endetté, il faut jouer avec les prêts et les crédits à la banque ; ce sont de mauvaises années. Je vis très juste de mon entreprise. J'espère que les temps à venir seront meilleurs. »Cette crainte, cette peur de disparaître, elle existe un peu partout dans les bourgades de ces rias galiciennes, de ces estuaires, dans les ports, dans les hameaux, les moindres recoins. Il y a le sentiment que quelque chose de lointain et d'ancestral se délite, perd de sa force. Au final, marées blanches et perspectives noires, c'est ce que les pellets ont mis en lumière.Face à la crise, les jeunes diplômés pêchent aussi Revenons à Noia. Près de l'église principale, il y a un cimetière galicien typique, avec ses croix en granit, un peu comme en Irlande.Ce jour, Mercedes, bientôt 80 ans, est venu se recueillir et changer les plantes de la tombe de ses parents : « La vie de mes parents, c'était la pêche aux fruits de mer, celle de mes grands-parents aussi. Pour moi, cela n'a pas été complètement le cas. Mais bon, quand j'étais une fillette, j'allais pêcher ; j'y allais pieds nus, sans combinaison ni rien ! J'allais à Tesla, la plage de Noia, en pleine Ria ; là, il y a une étendue de sable très vaste, où les gens ont toujours ramassé des coques, avant de les amener à la halle, de les mettre aux enchères, de les vendre, pour être payé le lendemain. Moi, ensuite, j'avais travaillé pour une entreprise de bois ; j'y suis resté 17 ans. Ensuite je me suis séparée et j'ai dû revenir au marisco, mais cette fois-ci en tant que surveillante. Et la vie a continué comme ça. »Mercedes a vu passer une bonne partie du siècle dernier et de celui-ci. Elle a un fichu noir, une mantille, l'ensemble de ses vêtements et son aspect sont traditionnels, mais elle a bien observé l'évolution, les changements. Et, lorsqu'elle se souvient de sa jeunesse, lorsqu'elle allait pêcher avec son père, sa mère et ses frères, elle ne reconnait plus grand chose : « Avant, il y avait beaucoup plus de marcisco qu'aujourd'hui. Parce qu'on n'était pas si nombreux. On était des familles de 3 ou 4 frères avec des parents qui travaillent en mer. Désormais je vois des avocats au chômage qui, s'il faut aller aux fruits de mer, y vont car il faut bien manger. Je connais des jeunes bardés de diplômes qui vont ramasser des fruits de mer. Eh oui, car ils n'ont pas de travail non plus. C'est exactement comme un avocat devant émigrer en Suisse, en Angleterre, ou en Allemagne. Eh bien ceux-là, au lieu d'émigrer se rendent à une confrérie de pêche, obtiennent une licence et vont pêcher. Et on y gagne de l'argent. »« Pour Noia, c'est un désastre »Mercedes connait bien ce monde, elle connait bien aussi les mollusques, tous les fruits de mer. Elle sait aussi tout le mal que peuvent provoquer des inondations depuis les rivières qui se jettent dans les estuaires : « Les fruits de mer, s'il leur arrive trop d'eau douce, ça les tue. Et le mollusque qui vient de naître n'a pas eu le temps de se développer. Selon mon point de vue, je ne suis pas une experte, mais quand on y allait, on était nombreux, il y avait plein de fruits de mer, on y allait en bateau. 20 caisses, 30 caisses. Et maintenant non. 20, 25 kilos, pas plus, c'est toujours de l'argent. Mais il y a moins de fruits de mer. Et comme aujourd'hui ce sont 7 mois d'affilée, l'estuaire ne se régénère pas en fruits de mer. Moi, aujourd'hui, je suis curieuse de voir comment tout cela va évoluer, comment chacun parvient à se démener et trouver une solution, car l'avenir n'est pas rose. Les mollusques tout juste nés ne peuvent grandir et le banc de pêche ne donne plus grand chose… Pour l'instant, les mariscadores reçoivent des aides, certains pour une durée de 5 ans, d'autres de 10 ans. Mais c'est un désastre, pour Noia c'est un désastre, pour le commerce, pour tout... De quoi va-t-on vivre, si on a toujours vécu de cela ? »Les craintes pour l'avenir, que le déversement des « pellets » a ravivé et renforcé, elles ne sont pas seulement le fait de ceux qui pêchent dans les rias, dans les estuaires. Ceux qui lancent leurs filets un peu plus loin aussi sont inquiets.À Porto Do Son, il y a Rogelio Santos Queiroga, 46 ans, qui pêche tous les jours avec son frère à bord du Milena, un bateau qui a ses amarres dans ce port où il est né. Comme ses parents, ses grands-parents, ses arrière-grands-parents. Et la situation le désole : « Comment on a pu en arriver à ce qu'il y ait une telle quantité de plastique dans nos mers et nos océans ? Comment a-t-on pu en arriver là ? Partout j'entends, ce n'est pas grave, mais non. On arrive à un moment où on a extrait une bonne partie des ressources des océans ; il y a plein d'espèces au bord de l'extinction ou très limitées. On est à un point de bascule dans lequel, ou bien on est capable de repenser la pêche et notre façon de traiter la mer et les rivières, ou bien on va vraiment connaître une situation très difficile. Car on peut se passer de plein de choses, on peut se passer des voitures, des portables. Mais manger, cela on ne peut pas s'en passer. C'est la chose principale. »Des visions qui s'opposentRogelio porte une casquette, il porte un bouc bien taillé. Avec ses épaules très musclés, son regard déterminé et concentré, il donne l'impression d'être un roc. À l'entendre, on sent aussi que le sujet le touche au plus profond : « Alors, je suis inquiet. J'espère que cette crise aura servi à quelque chose ; j'espère qu'en retirant les pellets les gens se sont rendus compte qu'il y avait là plus de plastiques de tout type que de pellets. Et des plastiques, il y en a de tout type, des bouteilles, des emballages, etc. Et pas seulement ici, on en trouve sur toutes les plages d'Espagne et d'Europe, il y en a jusque dans les fossés de Madrid, de l'intérieur du pays, partout. Que fait-on ? C'est notre chez-nous, là où on mange, où on respire, où on joue, où on se baigne. Je ne parle pas seulement pour la pêche. Dans ma zone, plein de gens pratiquent la pêche sous-marine comme sport, font du surf. Chaque été, on reçoit des milliers de visiteurs qui viennent prendre des vacances et déguster nos produits de pêche. Qu'est-ce que nous sommes en train de faire ? Alors, cela me fait enrager quand j'entends des pêcheurs dire “Non, ce ne sont que quatre pellets ! Il y a en a toujours eu, il y a toujours eu des déchets marins !”. Comment ? Quel genre de pêcheur es-tu ? Comment peux-tu justifier cela ? »Rogelio Santos Queiroga fait partie de ces pêcheurs à la fois engagés et conscients de tout ce qui est en jeu. Il est fatigué de la mauvaise réputation des siens, ces pêcheurs qui agissent au détriment de la mer et de ses ressources. Lui affirme relâcher souvent en mer un homard qui aurait pu lui rapporter entre 150 et 200 euros, parce qu'il n'est pas encore de taille adulte. Il a créé une association de protection de la mer et, sur les réseaux sociaux, il publie des vidéos où il informe sur l'état de la mer, des espèces et sur l'évolution de la pêche. Une attitude pédagogique qui lui a valu le surnom d'« influencer de la mer » : « Des décennies d'installations d'un tout-à-l'égout dans toutes bourgades de pêche, qui ont assaini ces villages, les maisons, mais en échange cela a rempli la mer de merde. Il y a vingt ans c'était organique, c'était le water, la nourriture, etc. Mais ces dernières vingt années, il faut ajouter un record de produits chimiques de tout genre, les rejets de l'industrie, qui ne fait pas son travail et qui vont aussi vers la mer. Sans parler du boom des herbicides et pesticides de nouvelle génération pour les champs de maïs ou de pommes de terre. En Galice, vu la déclivité du littoral, quand il pleut tout se jette dans la mer. »Les fruits de mer, et pas seulement, aussi les poissons les plus divers que Rogelio recueille dans ses filets. Il voit bien qu'il y a en a de moins en moins. Et aussi pour une raison qu'en Galice on préfère taire la surexploitation.« Moi, la mer m'a donné à manger, elle m'a élevé, résume le pêcheur. Mon existence, ma maison, mon style de vie et celui de ma famille, mon sentiment d'appartenance à une communauté, tout cela a gagné en qualité au fil des années. Et tout cela grâce à ce que la mer nous a donné. »