Podcasts about monnaies

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Aujourd'hui l'économie
Pourquoi les cryptomonnaies attirent-elles la convoitise des criminels?

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later May 16, 2025 3:07


Depuis plusieurs mois, les cryptomonnaies sont au cœur de faits divers inquiétants : dirigeants de start-up enlevés, proches séquestrés, tentatives de racket... Autant d'affaires qui révèlent l'envers d'un secteur à la croissance fulgurante, mais qui attire aussi les convoitises les plus violentes. Décryptage. Un peu de pédagogie ne fait jamais de mal. Une cryptomonnaie, c'est est une monnaie 100% virtuelle. Elle n'existe pas sous forme de pièces ou de billets, mais sous forme de jetons numériques, protégés par un système de cryptographie. Pour y accéder, il faut un portefeuille numérique, sécurisé par une « clé privée », une sorte de mot de passe unique connu de son seul propriétaire. Ce modèle repose sur un principe simple : permettre des échanges fiables, transparents et sans passer par une banque ou une autorité centrale. C'est cette promesse de liberté, combinée à la valeur que peuvent atteindre ces actifs, qui attire les criminels.Valorisation record, accès rapide : un terrain favorable pour les malfratsSi ces cryptomonnaies attirent tant, c'est parce que leur valeur peut être colossale. Un seul Bitcoin vaut aujourd'hui près de 100 000 dollars. Et contrairement à un coffre-fort ou un compte bancaire, les fonds peuvent être transférés en quelques secondes, depuis un simple téléphone. Mais tout n'est pas si simple pour les cyber-délinquants. La plupart des transactions passent aujourd'hui par des plateformes d'échange régulées, notamment en France et en Europe. Ces plateformes imposent une vérification d'identité stricte, dans le cadre de la lutte contre le blanchiment d'argent. Chaque transaction laisse une trace, comparable à un virement bancaire. Contrairement à un billet de banque dont on ignore l'historique, une cryptomonnaie est traçable de bout en bout. Chaque jeton possède une « carte d'identité » numérique : on peut savoir par quelles adresses il est passé, dans quel ordre, et parfois même à qui il appartenait. Cette transparence rend le blanchiment ou la revente illicite bien plus complexe.À lire aussiDonald Trump et les cryptomonnaies: quand le business est aussi politiqueUn système sécurisé, mais pas à l'abri des dérivesMais il existe une faille. Toutes les cryptomonnaies ne transitent pas par ces plateformes. Certains experts préfèrent gérer leurs fonds de manière autonome, via des portefeuilles hors ligne, sans intermédiaire. Ce sont souvent ces profils qui sont ciblés par les malfrats : ils détiennent parfois des fortunes numériques et sont en mesure d'effectuer des transactions discrètes. S'ils cèdent à la pression ou aux violences, que se passe-t-il ensuite? Les criminels se retrouvent avec des actifs certes volés, mais traçables. Ils doivent trouver des acheteurs ou des moyens de convertir ces cryptos en monnaie classique. Et c'est là que les choses se compliquent. Car sans plateforme, difficile de trouver preneur, et les plateformes sérieuses exigent de connaître l'origine des fonds. Cette traçabilité, si souvent critiquée par les puristes du « crypto-anonymat », devient donc une alliée précieuse pour les enquêteurs. Elle permet de suivre le fil des transactions, d'identifier des réseaux, voire de retrouver les auteurs d'un vol numérique.À lire aussi«Gain maximal, prise de risque minimale»: pourquoi les cryptomonnaies attirent les malfaiteurs?

Les Experts France Bleu Sud Lorraine
J'ai des pièces de monnaies et des billets de collection, avec Jean-Louis Wild, numismate

Les Experts France Bleu Sud Lorraine

Play Episode Listen Later May 7, 2025 45:44


durée : 00:45:44 - Bienvenue chez vous : les spécialistes, ici Sud Lorraine

C'est arrivé demain
Marc Schwartz, PDG de la Monnaie de Paris et conseiller maître à la Cour des comptes

C'est arrivé demain

Play Episode Listen Later Apr 15, 2025 14:06


Frédéric Taddeï discute avec Marc Schwartz, PDG de la Monnaie de Paris, et co-auteur du livre "La nouvelle guerre des monnaies". Ils explorent les enjeux d'une bataille monétaire mondiale moderne, marquée par la domination des grandes devises et l'essor des monnaies numériques. Schwartz explique que cette nouvelle guerre dépasse les simples taux de change, impliquant aussi une lutte pour la suprématie des devises internationales, avec le dollar en tête. Ils abordent également l'importance croissante des monnaies numériques et les défis qu'elles posent, ainsi que la résilience de l'argent liquide face à la dématérialisation des paiements.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

C'est arrivé demain
Frédéric Taddeï avec Marc Schwartz, Claude Ardid et Baptiste Roger-Lacan

C'est arrivé demain

Play Episode Listen Later Apr 13, 2025 46:29


Frédéric Taddeï reçoit Marc Schwartz et Christian de Boissieu pour discuter de leur livre "La Nouvelle Guerre des Monnaies", abordant la lutte entre devises mondiales et monnaies numériques. Claude Ardid présente "La Fabrique du Malheur", dénonçant les dysfonctionnements de l'aide sociale à l'enfance en France. Enfin, Baptiste Roger-Lacan parle de "Le Roi, une autre histoire de la droite", explorant l'influence persistante de la monarchie sur la droite française. Un épisode éclairant sur des enjeux économiques, politiques et sociaux actuels.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Afrique Économie
Quels effets économiques pour le nouveau billet en Guinée et les nouvelles pièces de la BEAC?

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Apr 13, 2025 2:20


En avril, la Guinée et les pays de la Communauté Économique et Monétaire de l'Afrique Centrale (CEMAC) ont introduit de nouvelles coupures et pièces de monnaie de la Banque des États de l'Afrique Centrale (BEAC). Ces changements visent à répondre à la pénurie d'espèces et à améliorer la durabilité, mais suscitent des inquiétudes quant à leur impact économique dans ces régions. En ce mois d'avril, les consommateurs de plusieurs pays africains découvrent de nouvelles espèces en circulation. La Banque Centrale de la République de Guinée (BCRG) a introduit un nouveau billet de 20 000 francs guinéens, décrit comme plus fiable et moderne. Cette initiative répond principalement à la prolifération de faux billets de cette coupure.Un nouveau billet pour contrer la fraudeSafayiou Diallo, économiste guinéen, exprime ses préoccupations face à cette transition. Il souligne que la coexistence de deux types de billets de 20 000 francs sur les marchés pourrait engendrer des malentendus, notamment dans le secteur informel. « Compte tenu du fait qu'on a un secteur informel qui est très développé, beaucoup de personnes risquent d'interpréter comme quoi ces nouvelles coupures sont celles qui seront utilisées désormais dans les transactions et que les anciennes risquent de ne pas trop passer. Moi, c'est quelque chose qui m'inquiète en tant que tel », déclare-t-il.La BCRG précise que ce nouveau billet n'a pas pour objectif d'injecter plus d'argent dans l'économie, mais simplement de remplacer les billets usés et trafiqués. Cependant, Safayiou Diallo met en garde contre les risques de dévaluation et d'inflation. « Ce qui soutient la valeur d'une monnaie, c'est la production. Lorsque la production ne suit pas, la monnaie est mise de trop, au risque d'avoir des conséquences inflationnistes. Et tout le monde sait que l'inflation a des conséquences néfastes, notamment la perte du pouvoir d'achat », explique-t-il.Pièces de la BEAC : un risque d'inflationParallèlement, la Banque des États de l'Afrique Centrale (BEAC) a lancé une nouvelle gamme de pièces pour répondre à la pénurie d'espèces. Neuf nouvelles pièces, allant de 1 à 500 francs CFA, ont été mises en circulation dans les six pays membres de la CEMAC, avec l'introduction notable d'une pièce de 200 francs CFA.Alphonse Ndongo, analyste économique à Brazzaville, voit dans cette nouveauté un risque d'inflation mécanique. « C'est une bonne chose, mais seulement le revers est que cette pièce de monnaie va créer ce qu'on appelle une inflation mécanique », affirme-t-il. Il anticipe que les commerçants pourraient arrondir les prix des petites marchandises à 200 francs CFA, augmentant ainsi les coûts pour les consommateurs. « Les prix de certaines petites marchandises qui sont compris entre 150 francs CFA et 195, il y a forcément la possibilité pour certains commerçants de faire passer ces prix tout simplement à 200 francs CFA. Pour moi, cette nouveauté risque de déboucher sur des plaintes inflationnistes », ajoute-t-il.De plus, les nouvelles pièces, fabriquées avec un alliage différent, n'auront pas la même valeur que les anciennes, ce qui devrait réduire leur exportation vers l'Asie où elles sont prisées pour la fabrication de bijoux.À lire aussiAfrique centrale: la BEAC met en circulation une nouvelle gamme de pièces de monnaie

Podcasts – Gaminfo.fr
Podcast 487 : le futur des monnaies virtuelles

Podcasts – Gaminfo.fr

Play Episode Listen Later Mar 24, 2025 88:33


Cette semaine, on vous fait une petite sélection de certaine annonces du Future Game Show et on se penche sur des directives de la commission Européenne qui, au vu de leur impacte potentiel, ne vont pas manquer de faire des remous. En effet, l’UE a décidé, entre autre, d’imposer à nos chers éditeurs d’afficher l’équivalent […] Cette émission, Podcast 487 : le futur des monnaies virtuelles, est publiée par la rédaction de Gaminfo.fr.

Camille passe au vert
Reprendre le pouvoir sur l'argent : faites des monnaies, pas la guerre

Camille passe au vert

Play Episode Listen Later Mar 19, 2025 4:46


durée : 00:04:46 - La lutte enchantée - par : Camille Crosnier - Cette semaine quatrième et dernier épisode de la série de Cyril Dion sur "Reprendre le pouvoir sur l'argent" : faites des monnaies, pas la guerre.

La marche du monde
Une histoire sensible du franc CFA

La marche du monde

Play Episode Listen Later Mar 15, 2025 48:30


« Par quel bout la prendre, cette histoire que l'on ne comprend pas ? Qu'est-ce que le franc CFA ? Et c'est quoi la monnaie ? ». On ne nous avait jamais raconté l'histoire du CFA comme ça ! Grâce à Katy Léna Ndiaye, réalisatrice du documentaire « L'argent et la liberté, une histoire du franc CFA » et Maboula Soumahoro, autrice de « Le triangle et l'hexagone, réflexions sur une identité noire », aux éditions La Découverte, nous remontons le fil de cette longue histoire commune au son des extraits du film de la cinéaste sénégalaise. Comment et pourquoi l'histoire du franc CFA est-elle au cœur de l'histoire de l'Afrique contemporaine et de sa relation avec la France, en quoi vient-elle questionner l'identité africaine francophone ? Une invitation à accepter « le dur labeur de contester le savoir acquis », selon l'économiste Martial Ze Belinga !Émission initialement diffusée le 20 septembre 2024. À voir : L'argent, la liberté, une histoire du franc CFA (2022) 102'.Une projection en présence de Katy Léna Ndiaye est programmée au Centre Wallonie-Bruxelles à Paris, le samedi 28 septembre 2024 à 17h. Synopsis FR1960 amorce la fin des empires sur le continent africain. La France disparait de la carte, laissant derrière elle le Franc CFA, une création coloniale, qui est le nom de la monnaie qui circule toujours dans la quasi-totalité de ses anciens territoires. Pourquoi ces États recouvrant leur indépendance n'ont-ils jamais dénoncé cet héritage singulier ?Visionnez la bande annonce.

Eco d'ici Eco d'ailleurs
Chine vs États-Unis : avec le retour de Donald Trump, un grand clash aux effets planétaires

Eco d'ici Eco d'ailleurs

Play Episode Listen Later Mar 7, 2025 60:03


Attaque-parade-riposte : le vocabulaire de l'escrime pourrait très bien s'appliquer à la nouvelle guerre commerciale qui s'engage entre les États-Unis et la Chine, les deux plus grandes puissances économiques mondiales, dans la foulée de l'élection de Donald Trump. Suite aux tarifs douaniers décrétés par le président américain, Pékin riposte par des taxes sur des produits agricoles et promet de se «battre jusqu'au bout». Quelles seront les conséquences de ce nouveau clash pour la Chine et pour les États-Unis ? Le secteur de la tech est en première ligne avec une compétition dans la production de semi-conducteurs (sur fond de conflit avec Taïwan), dans la course à l'IA, l'approvisionnement en terres rares (possible accord sur la fin de la guerre en Ukraine). Quelle place pour la Russie, allié traditionnel du régime de Pékin en voie de rapprochement avec Washington ? Les Nouvelles routes de la soie sont-elles menacées ? L'hégémonie du dollar est-elle remise en cause ?NOS INVITÉS :- Mary-Françoise Renard, professeure émérite à l'Université Clermont Auvergne- Benjamin Bürbaumer, maître de conférences à Sciences Po Bordeaux, auteur «Chine / États-Unis, le capitalisme contre la mondialisation» (Éditions La Découverte)- Estelle Prin, fondatrice «The semiconductors Observatory», experte indépendante en intelligence économique, spécialiste de la géopolitique de la Chine- Cléa Broadhurst, correspondante de RFI à Pékin. NOTRE CHOIX MUSICAL :JaRon Marshall et Jadanaë, «A win is a win» @The Vault.

Éco d'ici éco d'ailleurs
Chine vs États-Unis : avec le retour de Donald Trump, un grand clash aux effets planétaires

Éco d'ici éco d'ailleurs

Play Episode Listen Later Mar 7, 2025 60:03


Attaque-parade-riposte : le vocabulaire de l'escrime pourrait très bien s'appliquer à la nouvelle guerre commerciale qui s'engage entre les États-Unis et la Chine, les deux plus grandes puissances économiques mondiales, dans la foulée de l'élection de Donald Trump. Suite aux tarifs douaniers décrétés par le président américain, Pékin riposte par des taxes sur des produits agricoles et promet de se «battre jusqu'au bout». Quelles seront les conséquences de ce nouveau clash pour la Chine et pour les États-Unis ? Le secteur de la tech est en première ligne avec une compétition dans la production de semi-conducteurs (sur fond de conflit avec Taïwan), dans la course à l'IA, l'approvisionnement en terres rares (possible accord sur la fin de la guerre en Ukraine). Quelle place pour la Russie, allié traditionnel du régime de Pékin en voie de rapprochement avec Washington ? Les Nouvelles routes de la soie sont-elles menacées ? L'hégémonie du dollar est-elle remise en cause ?NOS INVITÉS :- Mary-Françoise Renard, professeure émérite à l'Université Clermont Auvergne- Benjamin Bürbaumer, maître de conférences à Sciences Po Bordeaux, auteur «Chine / États-Unis, le capitalisme contre la mondialisation» (Éditions La Découverte)- Estelle Prin, fondatrice «The semiconductors Observatory», experte indépendante en intelligence économique, spécialiste de la géopolitique de la Chine- Cléa Broadhurst, correspondante de RFI à Pékin. NOTRE CHOIX MUSICAL :JaRon Marshall et Jadanaë, «A win is a win» @The Vault.

Aujourd'hui l'économie
Le Salvador abandonne le bitcoin comme monnaie officielle

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Feb 18, 2025 3:25


Le Salvador était le premier à reconnaitre le bitcoin comme monnaie officielle et donc légale à travers le monde. Mais ce fut aussi à l'inverse le premier pays à mettre fin à la reconnaissance de cette cryptomonnaie. Pari raté donc pour le président de ce pays d'Amérique centrale. Décryptage.  En septembre 2021 Nayib Bukele en était fier, son pays était le premier au monde à adopter officiellement le bitcoin comme monnaie. Monnaie légale donc avec un cours légal. Concrètement, cette loi obligeait toutes les entreprises et les institutions du Salvador d'accepter tout paiement en bitcoin. Nayib Bukele estimait que cette mesure allait stimuler l'activité économique du pays en attirant des investissements et en accélérant des paiements. Mais trois ans et demi plus tard, force est de constater que ce qu'il considérait comme une opération de modernisation du Salvador n'a pas vraiment marché comme il l'avait envisagé. Entre 200 et 400 millions de dollars La mayonnaise n'a pas pris, c'est aussi simple que ça. Déjà pour payer en bitcoin, il faut détenir du bitcoin, ce qui n'est franchement pas donné à tout le monde. Pourtant, le gouvernement a beaucoup investi pour que ça fonctionne. D'après le quotidien hispanique El Pais, entre 200 et 400 millions de dollars ont été mis sur la table notamment en créant une mesure incitative pour passer au bitcoin. Il suffisait de télécharger une application spécifique pour faire cette conversion. En contrepartie, vous receviez 30 dollars. Sauf que beaucoup de Salvadoriens ont fait la manipulation mais en sont restés là pour simplement gagner ces 30 dollars. D'après le bureau national de recherche économique, un organisme privé américain, pratiquement la moitié des téléchargements ont eu lieu au lancement de l'application. La banque centrale salvadorienne estime elle à moins de 2% l'envoi de fonds via ces cryptos entre janvier et novembre 2023. Pression du FMI Le manque d'utilisateurs du bitcoin n'a pas été la seule raison à ce pas en arrière de Nayib Bukele. En fait, les autorités ont cédé aux demandes du Fonds monétaire international. Parce qu'il faut savoir que le Salvador fait face à une dette publique de 31 milliards de dollars, elle est conséquente puisqu'elle représente à peu près 85% du PIB du pays. Pour obtenir des liquidités, seul le FMI acceptait de prêter mais à une condition: mettre fin à la reconnaissance du bitcoin comme monnaie officielle, l'institution ayant toujours vu d'un mauvais œil cette décision. Le Salvador a donc cédé aux pressions du Fonds monétaire international qui devrait lui octroyer un prêt d'1,4 milliards de dollars. À lire aussiLe FMI va accorder un prêt au Salvador sous conditions sur l'utilisation du bitcoinPourtant, le Salvador détient encore de cette cryptomonnaie dans ses réserves nationales. Même si le gouvernement est plutôt discret sur le montant, d'après le bureau national du bitcoin, le Salvador possède 6 050 bitcoins, d'une valeur d'environ 600 millions de dollars. Pour le moment, le pouvoir ne va pas y toucher mais Nayib Bukele mise sur son homologue américain. Donald Trump ne s'en cache pas, c'est un fervent défenseur des cryptomonnaies. Le président salvadorien estime qu'avec le nouveau locataire de la Maison Blanche, il y aura une « appréciation exponentielle du bitcoin ». Reste à savoir s'il en est convaincu ou s'il veut rassurer ! À lire aussiDonald Trump et les cryptomonnaies: quand le business est aussi politique

Aujourd'hui l'économie
Comment la Syrie peut-elle rebâtir son économie?

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Jan 30, 2025 3:30


Les sanctions à l'encontre de la Syrie s'allègent peu à peu. Dernière en date, la décision de l'Union européenne d'appliquer une feuille de route en ce sens. Car l'économie de la Syrie est en ruines mais elle a les capacités de se reconstruire. Décryptage.  Tous les indicateurs économiques de la Syrie sont dans le rouge. Le principal, le PIB, le produit intérieur brut, est historiquement bas. D'après la Banque mondiale, entre 2010 et 2021, il a chuté de 54%. L'autre marqueur de la situation économique désastreuse, c'est l'inflation. Depuis le début de la guerre, les prix n'ont jamais cessé d'augmenter, de plus de 5500%. Concrètement, ce qui coûtait une livre syrienne en 2011 en valait 5500 en 2022. Cette tendance implique un taux de pauvreté important puisque pratiquement 7 syriens sur 10 vivent sous le seuil de pauvreté. Cette statistique classe la Syrie parmi les pays où l'insécurité alimentaire est la plus élevée au monde d'après l'ONU car tout manque sur place. Et si pour beaucoup de Syriens, l'arrivée d'un nouveau visage à la tête du pays est synonyme de changement, pour l'heure, et ce ne sont que deux exemples, les fonctionnaires ne sont pas payés et l'électricité n'est accessible que quelques heures par jour. Différents leviers L'économie syrienne peut, dans un premier temps, trouver son salut dans les forces de son économie syrienne d'avant-guerre. Le pétrole, d'abord. Dans les années 2000, le pays tirait principalement ses revenus de la production pétrolière. Elle est aujourd'hui en déliquescence totale, puisque selon l'administration américaine de l'information sur l'énergie, le nombre de barils produits par jour est passé de 380 000 en 2010 à 90 000 l'an passé. Dans un second temps, on notera aussi l'agriculture, secteur aussi à la peine puisque le conflit a endommagé les infrastructures et les systèmes d'irrigation. D'ailleurs cela a un impact sur la sécurité alimentaire du pays. Sans être exhaustif on retiendra aussi le textile, mais là aussi, les manufactures de coton ont largement été détruites ces 13 dernières années. Alléger voire supprimer les sanctions occidentales La situation du pays s'explique en partie aussi par les sanctions imposées par les pays occidentaux puisqu'elles limitaient et les importations, et les exportations. Résultat : au moins six millions de personnes ont fui le pays. Reconstruire la Syrie, ça va prendre du temps et ça va coûter beaucoup d'argent, la Ligue arabe parlait en 2021 de 900 milliards de dollars. Mais cette reconstruction passera par un allègement voire par la levée des sanctions avec les ressources naturelles disponibles comme le pétrole qui est une devise forte. Le pays devrait aussi compter sur ses ressources humaines, à savoir les Syriennes et les Syriens. En recréant des emplois pour reconstruire la Syrie, ils pourraient être finalement des pierres angulaires à cette renaissance de l'économie syrienne ! À lire aussiAprès treize années de guerre, les Syriens éprouvés par une crise économique sans précédent

Tendances Première
Les cryptos monnaies avec Maurgane Rose Nlandu

Tendances Première

Play Episode Listen Later Jan 13, 2025 13:04


Maurgane Rose Nlandu spécialiste des cryptos, nous explique comment tout a commencé pour elle. Merci pour votre écoute Tendances Première, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 10h à 11h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Tendances Première sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/11090 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.

Le brief éco
États-Unis / Europe : vers une nouvelle guerre des monnaies ?

Le brief éco

Play Episode Listen Later Jan 3, 2025 2:19


durée : 00:02:19 - Le brief éco - Le dollar est à son plus haut niveau depuis deux ans face à l'euro. Le billet vert profite pleinement du retour prochain de Donald Trump au pouvoir aux États-Unis

Radio Maarif - Le podcast marocain
#358 - Histoire : Les monnaies maures

Radio Maarif - Le podcast marocain

Play Episode Listen Later Dec 19, 2024 30:07


On en apprend beaucoup  sur la période pré-romaine à travers les pièces antiques. Avec le professeur Laurent Callegarin, de l'université de Pau.Produit avec le soutien de Maroc Telecom.

Tokens Talkers - Tokenisation, Web 3.0 et DeFi
Cyril SABBAHG : L'ETF Bitcoin UCITS et l'avenir des crypto-monnaies #97

Tokens Talkers - Tokenisation, Web 3.0 et DeFi

Play Episode Listen Later Dec 12, 2024 61:46


Parlons argent entre fauches
Crypto-monnaies en Afrique: opportunités, défis et success stories

Parlons argent entre fauches

Play Episode Listen Later Dec 2, 2024 15:31


Chers amis, Bienvenue à tous dans ce nouvel épisode de la série investissement franco-africain du podcast Petits sous gros sous, votre rendez-vous incontournable pour tout savoir sur l'éducation financière. Aujourd'hui, nous allons explorer l'innoviation africaine en matière de finance et blockchain : les crypto-monnaies et leur impact en Afrique, avec des exemples concrets de réussite, des conseils pour les entrepreneurs, et une analyse des réglementations et de la méfiance face aux opportunités . . Que vous soyez un investisseur chevronné, un investisseur déçu par un précédent investissement ou un débutant curieux, cet épisode est fait pour vous ! A propos du podcast : 1.    écouter l'intégralité des épisodes: ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠https://linktr.ee/paef⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠ 2.    faire un don ou donner un pourboire pour me soutenir: ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠https://fr.tipeee.com/paefpodcast⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠  3.    Offrir  un cadeau original: ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠https://paef.live/shopping/⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠ 4.    Recevoir les nouveaux épisodes par e-mail: ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠https://paef.live/contact/newsletter/⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠ Crédits: Podcast Petits sous GROS SOUS produit et enregistré Par Nidhoir  DAOUD: ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠https://paef.live/a-propos/⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠ Mentions légales: ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠https://paef.live/mentions-legales/⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠ #personalfinance#Finances #budgetplanner #libertefinanciere #independancefinanciere #Investissement #BudgetFamilial #ÉpargneRetraite #ConseilsRetraite #RetraitePrécoce #immobilier #SociologieDeLArgent #ÉconomieSociale #PouvoirEtArgent #InégalitésFinancières #CapitalismeCritique #MonnaieEtSociété #RichesseEtPauvreté #ArgentEtCulture #PsychologieFinancière #ÉthiqueÉconomique #PsychologieFinancière #ComportementÉconomique #RichesseMentale #InvestissementIntelligent #GestionDePatrimoine #LibertéFinancière #MindsetDeRichesse #SantéFinancière #AbondanceEtProspérité #TabouFinancier #ArgentSilencieux #ParlerArgent #SecretsFinanciers #StigmaFinancier #DettesCachées #SalaireTabou #RichesseCulpabilité #PauvretéHonte #InégalitésTabou #ÉducationFinancière #FinancePourTous #GestionDeBudget #InvestirMalin #ÉpargneStratégique #LibertéFinancière #ConseilsFinanciers #PlanificationFinancière #IntelligenceÉconomique #FinanceResponsable #FinanceÉthique #InvestissementResponsable #ISR(Investissement Socialement Responsable) #ESG(Environnement, Social, Gouvernance) #FinanceDurable #FinanceSolidaire #ÉthiqueÉconomique #TransparenceFinancière #BanqueÉthique #GreenFinance #InvestissementFrancoAfricain #CryptoAfrique #FinanceAfrique #ImmobilierAfrique #EntrepreneuriatAfricain #BlockchainAfrique #StartupsAfricaines #InnovationAfrique #EconomieDigitale #InclusionFinancière

Tendances Première
Crypto monnaies, où en est-on ?

Tendances Première

Play Episode Listen Later Dec 2, 2024 38:46


Crypto monnaies, où en est-on ? Les crypto monnaies et la blockchain prennent de plus en plus d'ampleur dans l'espace digital. Où en est-on réellement aujourd'hui ? Tour « 360 » des événements marquants des deux dernières années dans le secteur : quel écosystème crypto et quel impact dans le secteur notarial (registre, ventes immobilières, successions…) ? Comment acheter une voiture en crypto en Belgique ? C'est déjà possible. Ou encore la possibilité pour certains centres commerciaux belges d'accepter les paiements en cryptos, cela se fait déjà également. On en parle avec Maurgane Rose Nlandu, Formatrice & conférencière et Magali Begon, Manager au Shopping de Nivelles. Merci pour votre écoute Tendances Première, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 10h à 11h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Tendances Première sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/11090 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.

Les débats de l'éco
Retour de Trump, quelle riposte économique ? Vers une guerre des monnaies ? Les informés de l'éco du samedi 09 novembre 2024

Les débats de l'éco

Play Episode Listen Later Nov 9, 2024 16:26


durée : 00:16:26 - Les informés de l'éco - Tous les jours, les informés débattent de l'actualité autour d'Hadrien Bect et d'Emmanuel Cugny.

Le brief éco
Victoire de Donald Trump à la présidentielle américaine : vers une nouvelle guerre des monnaies ?

Le brief éco

Play Episode Listen Later Nov 7, 2024 2:18


durée : 00:02:18 - Le brief éco - Avec l'immigration, l'économie s'est imposée comme un thème central de l'élection présidentielle américaine. Donald Trump va revenir à la tête des États-Unis… Est-ce un risque pour l'euro ?

Aujourd'hui l'économie
Trump ou Harris: quels effets sur le dollar?

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Nov 5, 2024 2:46


Le billet vert a reculé sur les marchés à quelques heures des élections de ce mardi 5 novembre aux États-Unis, après des sondages un peu moins favorables à Donald Trump ces derniers jours. Le résultat du scrutin est particulièrement incertain. Si l'ancien président revient au pouvoir, quelles conséquences peut-on attendre pour le dollar ? Le dollar américain continue d'occuper une place centrale dans le monde, malgré la volonté des pays des Brics+ et de pays rivaux des États-Unis de s'en affranchir. Le billet vert est utilisé dans près de 40% des paiements internationaux. C'est encore de très loin la principale monnaie de facturation des exportations à l'échelle mondiale. Dans des pays où les habitants n'ont pas ou peu confiance dans leur monnaie, comme au Liban, en République démocratique du Congo ou encore au Venezuela, la devise américaine est une alternative parfois très recherchée.Enfin, les banques centrales à travers la planète continuent de privilégier le billet vert pour leurs réserves de change : elles stockent des dollars pour garantir la stabilité de leur propre monnaie nationale ou pour pallier un déséquilibre de leur balance des paiements (autrement dit : pour régler la facture des importations). Le dollar, c'est 60% des réserves de change mondiales.Ces chiffres ont un peu baissé ces dernières années, mais restent disproportionnés par rapport à la taille de l'économie américaine, qui pèse « seulement » un quart du PIB de la planète.Donald Trump partisan d'un dollar plus faibleL'ancien président américain Donald Trump, de nouveau candidat à la Maison Blanche, a répété plusieurs fois qu'il veut un dollar plus faible. « Nous avons un gros problème de monnaie », a-t-il répété en juillet à des journalistes de l'agence de presse Bloomberg. En réalité, son programme devrait plutôt tirer la monnaie américaine vers le haut. En effet, expulser massivement les migrants, ou encore imposer des droits de douane gigantesques sur les produits importés risque bien d'alimenter l'inflation et donc de pousser la Fed (la banque centrale américaine) à augmenter ses taux d'intérêts, ou à cesser de les réduire. Ce qui ferait grimper le dollar par rapport à d'autres monnaies, au moins à court terme.Kamala Harris, la continuité ?Les effets sur le dollar d'une éventuelle élection de Kamala Harris à la présidence des États-Unis semblent plus incertains. Plusieurs mesures qu'elle défend pourraient gonfler les prix, comme l'aide de 25 000 dollars qu'elle promet aux primo-accédants, les Américains souhaitant acheter un logement pour la première fois. Ses promesses envers les classes moyennes (réduire le prix des médicaments, supprimer les impôts sur les pourboires, entre autres) pourraient relancer la consommation. Mais les mesures qu'elle pourrait effectivement mettre en œuvre dépendront de la marge de manœuvre dont elle disposerait au Congrès, où le résultat s'annonce très serré. Pour l'instant, les analystes s'attendent plutôt à ce que la Fed ne change pas sa politique à court terme si Kamala Harris remportait la présidentielle ce mardi.La Réserve fédérale, face au reflux de l'inflation aux États-Unis, a laissé entendre qu'elle allait à nouveau baisser ses taux directeurs ce jeudi 7 novembre, ce qui pousserait plutôt le dollar à la baisse.Dollar fort, dollar faible : quelles conséquences mondiales ?Un dollar faible rend les produits américains moins chers pour le reste du monde et favorise donc les exportations états-uniennes. Au contraire, un dollar fort rend moins chers pour les Américains les produits qu'ils importent (sauf si Donald Trump est élu et applique sa promesse d'imposer des taxes sur les importations). En revanche, en particulier pour les pays en développement, un dollar fort tend à alourdir la facture des importations et à alimenter l'inflation au niveau local.

Cryptoast - Bitcoin et Cryptomonnaies
Dette Publique : Un Danger Imminent ? (avec Yorick de Mombynes)

Cryptoast - Bitcoin et Cryptomonnaies

Play Episode Listen Later Oct 25, 2024 21:30


Dans cette interview nous abordons les enjeux de la souveraineté monétaire à travers le prisme du Bitcoin, la perception de cette crypto-monnaie dans la fonction publique, et les implications de la dette publique. Nous soulignons les dangers d'une dette publique croissante et discute de l'idée d'un investissement de l'État dans Bitcoin, tout en questionnant la pertinence des monnaies adossées au Bitcoin. Enfin, nous évoquons les perspectives des stablecoins et des monnaies numériques de banque centrale (MNBC) sont explorées, mettant en lumière les défis et opportunités qu'elles représentent. ☄️ Rejoindre notre service d'analyses exclusives ► https://pro.cryptoast.fr/

Invité Afrique
Sommet des Brics: «Créer des monnaies alternatives au dollar prendra du temps»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Oct 22, 2024 9:49


C'est aujourd'hui, mardi 22 octobre, à Kazan, en Russie, que s'ouvre le sommet 2024 des Brics, ce club des pays qui veulent faire contrepoids à l'Occident, et mettre fin à l'hégémonie du dollar dans le commerce international. Outre les présidents chinois et indien, Vladimir Poutine attend sur place trois personnalités africaines : les chefs d'État sud-africain et égyptien, ainsi que le Premier ministre éthiopien. Quel est l'enjeu de ce sommet ? Ahmedou Ould Abdallah, l'ancien ministre mauritanien des Affaires étrangères, préside aujourd'hui une société de conseil, le Centre 4S : Stratégie, Sécurité, Sahel et Sahara.

Washington Briefing
[Allô Washington] - Les candidats draguent les adeptes des crypto-monnaies

Washington Briefing

Play Episode Listen Later Sep 23, 2024 2:57


Tous les soirs, le correspondant de BFM aux Etats-Unis, Benoit Ballet est en direct dans BFM Radio Soir, pour nous faire vivre la campagne électorale pour la présidentielle du 5 novembre 2024.

mc2i podcasts
L'impact des monnaies numériques sur le secteur financier Européen

mc2i podcasts

Play Episode Listen Later Sep 2, 2024 10:56


Ce podcast du club BFA sur les monnaies numériques constitue un tour d'horizon des défis et opportunités que représentent les actifs numériques modernes pour le secteur financier français et européen  

Les matins
Crypto-monnaies : Donald Trump se positionne en "président du Bitcoin"

Les matins

Play Episode Listen Later Aug 27, 2024 3:04


durée : 00:03:04 - Un monde connecté - par : François Saltiel - Les crypto-monnaies deviennent un enjeu central de la campagne électorale américaine. Alors que Joe Biden cherchait à réguler le secteur, Donald Trump s'affiche désormais comme le "président du Bitcoin", promettant de créer sa propre cryptomonnaie.

Reportage International
Au Japon, les nouveaux billets de banque perturbent l'organisation des commerçants et des usagers

Reportage International

Play Episode Listen Later Jul 2, 2024 2:31


Au Japon, pour la première fois depuis 20 ans, de nouveaux billets de banque sont mis en circulation mercredi 3 juillet 2024. Dans une première mondiale, ils sont munis d'un hologramme en trois dimensions afin de prévenir la contrefaçon. Un événement accueilli par un tonnerre de protestations qui inquiète aussi bien les commerçants que les consommateurs en raison d'une particularité au pays du soleil levant. De notre correspondant à Tokyo,On dénombre plus de quatre millions de distributeurs automatiques au Japon, soit un pour 31 habitants, un record mondial. Le montant annuel de leurs ventes est faramineux : 41 milliards d'euros. Le problème est que, contrairement aux distributeurs de billets de banque, ces machines que l'on trouve à tous les coins de rue n'accepteront pas les nouvelles coupures mises en circulation. Pas dans un premier temps, en tout cas. Car il faut d'abord adapter leurs capteurs qui lisent et reconnaissent les billets. Mais les fabricants de distributeurs étant débordés, l'opération prendra des mois.À Tokyo, cela ne rassure pas les usagers qui vont devoir modifier leurs habitudes : « Dans les gares, pourra-t-on utiliser ces nouveaux billets pour acheter un ticket à un automate ou mettre ses bagages à la consigne ? Ce n'est pas garanti, semble-t-il », se demande cette femme qui utilise ce système. « À la laverie automatique ou dans les parkings par exemple, ce ne sera pas pratique si on ne peut payer qu'avec des pièces », s'inquiète une autre. Pour ce jeune homme habitué aux nouvelles technologies : « Ça ne me posera pas de problèmes, puisque je paie tout par carte ou avec mon smartphone, mais la plupart des gens continuent de régler en liquide. »Au Japon en effet, 60 % des achats sont réglés en espèces. Une conséquence du fait qu'un habitant sur trois est âgé de 65 ans ou plus. Or, bon nombre de seniors ne gèrent pas, techniquement, le paiement par smartphone : via un code QR ou des applications dédiées.La colère des commerçants Des centaines de milliers de petits commerçants nippons sont vent debout contre ces nouveaux billets. Les restaurateurs, par exemple. Car dans la plupart des tavernes ou des snacks, le client choisit et paie son repas au moyen d'un distributeur situé à l'entrée, qui affiche les menus servis. On appuie sur le bouton correspondant au repas désiré, on insère les billets et la machine délivre un ticket. Cela fait gagner un temps précieux au personnel en lui évitant de devoir manipuler de l'argent.Pourtant, la plupart de ces distributeurs de tickets n'accepteront pas les nouveaux billets. Ces deux restaurateurs ne décolèrent pas : « Mon distributeur va être adapté pour pouvoir accepter les nouveaux billets, mais ce ne sera pas fait avant la fin décembre, m'a dit le fabricant. Du coup, j'ai dû engager un intérimaire pendant six mois pour tenir la caisse. Parce que moi, je suis seul en cuisine, donc je n'ai vraiment pas le temps de m'occuper de ça. »« Sur le distributeur de tickets, j'ai apposé un avis prévenant les clients qu'il n'acceptait que les vieux billets. Ce n'est pas glorieux, mais je n'ai pas le choix : ma trésorerie ne me permet pas de faire adapter cette machine. » Modifier les capteurs d'un distributeur coûte cher : 600 000 yens, plus de 3 000 euros. Quant aux machines les plus anciennes, elles ne peuvent pas être reformatées. Elles devront donc être remplacées, ce qui représente un cout de 2 millions de yens (environ 11 000 euros).Pour les restaurateurs, c'est une perte sèche qu'ils ne peuvent assumer, déjà pris à la gorge par l'envolée des prix des produits alimentaires qu'ils utilisent.

Sismique
#inspiration - Les principes de succès et d'échec des nations - RAY DALIO

Sismique

Play Episode Listen Later Jun 18, 2024 53:16


Quels sont les ingrédients de succès des grandes nations ?Pourquoi durant des années certaines nations prospèrent, dominent, puis passent la main, inévitablement ?Que se passe-t-il en ce moment qui ressemble beaucoup à une fin de cycle ?Reflexion sur l'ouvrage de Ray Dalio : The Changing World Order - Why nations succeed and fail ?Il y a quelques années, Ray Dalio, un investisseur américain à succès, a remarqué une confluence de conditions politiques et économiques qu'il n'avait jamais rencontrées auparavant. Celles-ci incluaient des dettes énormes et des taux d'intérêt nuls ou proches de zéro, ce qui a conduit à une impression massive de monnaie dans les trois principales devises de réserve mondiales ; des conflits politiques et sociaux importants au sein des pays, en particulier aux États-Unis, dus aux plus grandes disparités de richesse, de pouvoir politique et de valeurs depuis plus de 100 ans ; et l'émergence d'une puissance mondiale (la Chine) défiant la puissance mondiale existante (les États-Unis) et l'ordre mondial actuel. La dernière fois que cette confluence s'est produite, c'était entre 1930 et 1945. Cette réalisation a poussé Dalio à rechercher les schémas répétitifs et les relations de cause à effet sous-jacentes à tous les changements majeurs de richesse et de pouvoir au cours des 500 dernières années.Alors que le nouvel ordre mondial se dessine et que nous en subissons de plus en plus les ondes de chocs, regardons de plus près ce qui se joue. 00:00 - Intro3:50 - L'Anticipation des Événements 6:35 - Les Fondements des First Principles 14:12 - Leçons de l'Histoire Financière 18:56 - Impression d'Argent et Investissement 20:00 - Anticiper l'Avenir en Étudiant le Passé 23:10 - L'Étude des Empires et des Monnaies 24:12 - Transitions de Puissance26:51 - Emergence de nouveaux gagnants et perdants 28:02 - Observation des indicateurs de changement de pouvoir 28:26 - Division du cycle en trois phases 28:34 - Phase de montée des nouveaux ordres 39:39 - Déclin : faiblesse économique et luttes internes 45:33 - Nouveau cycle et nouvel ordre mondial---Retrouvez tous les épisodes et les résumés sur www.sismique.frSismique est un podcast indépendant créé et animé par Julien Devaureix.

Choses à Savoir ÉCONOMIE
Comment les crypto monnaies sont-elles imposées ?

Choses à Savoir ÉCONOMIE

Play Episode Listen Later May 21, 2024 2:01


Les cryptomonnaies rencontrant un succès croissant, de nombreuses personnes achètent ou vendent des bitcoins ou des ethereums, pour ne citer que quelques-unes de ces devises numériques.Cet engouement a conduit le gouvernement à préciser les règles présidant à l'imposition de ces cryptomonnaies.Les gains réalisés par un particulier, à l'occasion de la cession de cryptomonnaies, ne sont imposables que si les sommes en jeu dépassent 305 euros dans l'année. N'est pas non plus imposable l'échange d'une cryptomonnaie contre une autre.Si le détenteur de cryptomonnaies réalise, au cours de l'année, des plus-values supérieures à 305 euros, celles-ci sont imposables.Dans ce cas, le contribuable a le choix entre deux solutions. Il peut d'abord opter pour le barème progressif de l'impôt sur le revenu. Mais il peut préférer le prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 %, comprenant un impôt forfaitaire à 12,8 %, auquel s'ajoutent 17,2 % de prélèvements sociaux.Chaque contribuable choisira la solution qui lui paraîtra le mieux répondre à ses intérêts.Si cette cession d'actifs numériques relève d'une activité professionnelle, les gains qui en proviennent sont imposés, depuis le 1er janvier 2023, au titre des bénéfices non commerciaux (BNC), et non plus au titre des bénéfices industriels et commerciaux (BIC).La loi ne précisant pas à partir de quel moment cette cession de cryptomonnaies entre dans le cadre d'une activité professionnelle, chaque situation doit être examinée en particulier. L'administration étudiera notamment la fréquence de l'achat et de la vente des cryptomonnaies.Enfin, en cas de pertes, donc de moins-values, le particulier n'a droit à aucun avantage particulier. Ainsi, la moins-value ne peut pas être reportée sur les années suivantes.Le minage consiste à créer de nouvelles unités de cryptomonnaies et aussi à vérifier et à valider les transactions. Ces tâches sont confiées à des "mineurs" qui, en échange, reçoivent une compensation financière.Les gains qu'ils retirent ainsi de cette activité sont imposés au titre des bénéfices non commerciaux (BNC). Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Afrique Économie
À Lubumbashi, la monnaie électronique toujours plus plébiscitée

Afrique Économie

Play Episode Listen Later May 17, 2024 2:15


En République démocratique du Congo, la monnaie électronique gagne du terrain et les transactions sont de plus en plus dématérialisées. Dans son rapport du dernier trimestre 2023 publié au mois de mars, l'Observatoire du marché de la téléphonie mobile indique que 21 millions de personnes utilisent ce moyen de paiement dans le pays. La valeur des transactions a atteint les 20 milliards de dollars l'année dernière. Sur le boulevard Laurent Kabila, une dizaine des personnes habillées aux couleurs d'une entreprise de télécommunication sont assises chacune derrière une petite table. Quelques billets en main, elles proposent des services de monnaie numérique. « On m'envoie de l'argent, je viens effectuer le retrait auprès d'un agent, ensuite je peux faire mes achats. C'est plus facile », explique Céline, une commerçante.Les jeunes sont surtout ceux qui utilisent le système dématérialisé. Mike Kawel, employé dans une entreprise, n'utilise quasiment plus d'argent liquide. « La venue de la monnaie électronique, c'est une révolution, assure-t-il. Je l'utilise pour recevoir mon salaire, deuxièmement pour faire des achats en ligne, aussi envoyer de l'argent à mes proches. Je ne dépense plus de l'argent comme avant. »Flexibilité des retraitsEn RDC, les infrastructures bancaires sont insuffisantes et là où les banques sont opérationnelles, certains clients redoutent la lourdeur des procédures. « Avec la monnaie électronique, que ce soit le week-end, que ce soit le dimanche, on te fait un transfert d'argent, tu peux aller le retirer à un coin de la rue, raconte Rita Mukobo. Avec la banque, c'est moins flexible, elle est ouverte de telle heure à telle heure. On a aussi des problèmes de connexion. »À Lubumbashi, des dizaines de petits établissements et des centaines de particuliers offrent ces services. Les principaux établissements créés par les maisons de télécommunication leur reversent une commission qui va jusqu'à 2,8% sur les transactions, explique Sylvestre Ilunga, agent distributeur : « Le gain dépend du capital que l'on peut disposer. Plus vous êtes fréquenté, plus vous gagnez. Mais nous constatons que la commission est plus importante sur un transfert de petits montants que lorsqu'il s'agit d'une grosse somme. »Prisé par les jeunesCette révolution numérique touche toutes les couches de la population de Lubumbashi car elle offre beaucoup plus de facilités dans les transactions. « La plupart des jeunes, très vite, ils sont à l'université et ils ont des frais à payer et des besoins à combler, c'est plus facile pour eux de le faire par monnaie mobile, estime Michel Mbengya, licencié en économie. Nous sommes dans une région où dans plusieurs foyers, les hommes sont obligés d'aller travailler un peu plus loin et pour envoyer de l'argent, on utilise ce moyen de payement. Et cette monnaie a fait ses preuves dans le commerce en termes de mobilité et de souplesse. »Aujourd'hui, certaines banques adaptent également leurs services en proposant par exemple le porte-monnaie électronique.

Aujourd'hui l'économie
Un méga-emprunt pour relancer l'économie chinoise

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later May 14, 2024 3:13


Ce lundi 13 mai, la Chine a donné le coup d'envoi à son plan de soutien à l'économie, en panne depuis la fin de la pandémie de Covid-19. À partir du 17 mai, l'État lance un méga emprunt à hauteur de mille milliards de yuans. Ce plan était espéré de longue date par les acteurs économiques. Sera-t-il à la hauteur de leurs attentes ? Mille milliards de yuans, c'est environ 140 milliards de dollars. Un montant considérable de dette publique qui sera levé en plusieurs fois, jusqu'en novembre, avec des maturités très longues, de vingt à cinquante ans. L'État souhaite financer des secteurs critiques, comme l'énergie ou la sécurité alimentaire, pour redonner de l'élan à la croissance.Le Covid-19 puis la crise immobilière ont littéralement gelé les projets d'investissement des entreprises et des ménages. Actuellement, le seul secteur bien portant de l'économie chinoise est celui des industries exportatrices. Et cela pourrait très vite se dégrader si les États-Unis et l'Europe prennent des mesures pour protéger leurs marchés.Une émission spéciale réservée à des situations critiquesUne émission de dette sur un montant aussi important, c'est un évènement assez rare. L'État chinois n'y a recours qu'avec parcimonie, pour la quatrième fois seulement en vingt-cinq ans. Cette méga obligation est dans le même esprit que celle qui a été lancée en 2020 pendant le Covid.À la fin des années 1990, Pékin a recouru à un grand emprunt pour recapitaliser ses banques, et en 2007 pour abonder son fonds souverain. Cette fois, Pékin escompte un effet sur l'ensemble de l'économie. Ces 140 milliards de dollars pourraient apporter un point de croissance supplémentaire à la Chine et lui permettre d'atteindre son objectif officiel fixé à 5% pour 2024.Les infrastructures plutôt que la consommationMais pas sûr que l'objectif réel soit vraiment atteint. Trouver de l'argent frais pour investir dans les infrastructures, c'est bon en termes macro-économiques mais pas forcément pour regagner la confiance des opérateurs, entreprises et ménages. Aujourd'hui le loyer de l'argent est relativement bas en Chine, en dessous de 3%, ce n'est pas pour autant que les particuliers ont envie d'acheter un appartement ou que les entreprises projettent de s'agrandir.En avril, l'encourt des emprunts bancaires a chuté drastiquement, tombant à son plus faible niveau depuis 2005. Autre bémol : les fonds levés l'an dernier par l'État n'ont pas encore été totalement réinvestis. Cet argent frais ne sera donc pas forcément réinjecté rapidement dans l'économie chinoise.La Banque centrale à la manœuvrePour assurer le succès de l'opération, la Banque centrale chinoise devrait rapidement donner du lest aux banques en abaissant le niveau de leurs réserves obligatoires. Elle pourrait aussi diminuer les taux d'intérêts pour dynamiser le marché. La Banque centrale, qui n'a pas l'habitude d'intervenir sur le marché de la dette, pourrait même ultérieurement racheter ces bons du trésor sur le marché secondaire.Ce méga emprunt serait donc aussi un préambule à des mesures de relance monétaire, d'une tout autre ampleur. Sur le modèle de l'assouplissement monétaire pratiqué par la Réserve fédérale. Une thérapie grand format pour régénérer une économie à bout de souffle après trente ans de croissance forcenée.À lire aussiEn Chine, le moral des entreprises européennes est au plus bas

Aujourd'hui l'économie
Bitcoin: qu'est-ce que le «halving»?

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Apr 19, 2024 2:57


La principale cryptomonnaie, le bitcoin, se prépare à un événement qui se produit tous les quatre ans à peu près : le halving (la « division par deux », en français). Il devrait avoir lieu ce vendredi 19 ou ce samedi 20 avril. Qu'est-ce que cette règle et quelles conséquences a-t-elle ? Dans le monde du bitcoin, outre les acheteurs et utilisateurs de cette monnaie, il existe des personnages clés : les mineurs. Ce sont eux qui enregistrent et garantissent les transactions. Pour cela, ils doivent recourir à de nombreux calculs informatiques, ce qui consomme beaucoup d'électricité. Les sociétés de minage les plus importantes sont de grandes entreprises cotées en Bourse (comme Marathon, Riot, ou encore Hut 8, pour ne prendre que le cas des États-Unis). Ces mineurs sont récompensés en bitcoin. « Jusqu'à aujourd'hui, cette récompense était de 6,5 bitcoins par bloc [par unité « minée »]. À partir de ce vendredi ou ce samedi, elle sera divisée par deux pour passer à 3,125 bitcoins », explique Bruno Biais, professeur d'économie et de finance à l'école de commerce HEC à Paris. Le fait que cette récompense soit divisée par deux explique pourquoi on parle de halving en anglais. Une règle créée pour « éviter l'inflation »Le bitcoin est une monnaie. Sa valeur repose donc sur la confiance, rappelle Bruno Biais. « Le risque pour une monnaie est qu'elle perde de sa valeur. Pour éviter cela, il faut s'assurer que la quantité de monnaie créée soit limitée. Le halving limite la création de nouveaux bitcoins et contribue à maintenir la valeur du bitcoin », souligne-t-il.Cette règle du halving a été mise en place lors des débuts du bitcoin. Elle a déjà été appliquée quatre fois et se répètera tous les quatre ans jusqu'en 2140. Ensuite, si les règles ne changent pas, plus aucun nouveau bitcoin ne sera créé. Au cours actuel, les bitcoins déjà émis représentent plus de 1 100 milliards de dollars.Les entreprises de minage de bitcoin seront moins payéesPour les personnes qui ont des bitcoins, le halving n'a aucun impact direct. En revanche, la récompense des mineurs et des entreprises dédiées à cette activité sera divisée par deux. Les entreprises de minages s'y préparent depuis longtemps, comme BigBlock, une société de minage implantée en France, en RDC, au Paraguay et bientôt en Éthiopie. « On ne peut rien faire pour contrer le halving, on sait que ça va arriver et nous ne sommes donc pas surpris. Tous les jours, bien avant le halving, nous travaillons à chercher les kilowattheures les moins chers possibles, explique Sébastien Gouspillou, son président et fondateur. Nous faisons le tour du monde pour chercher de l'électricité bon marché. Dans notre cas, nous n'achetons que des surplus d'électricité, qui ne sauraient être vendus ailleurs » et coûtent donc moins cher, affirme-t-il.L'industrie du bitcoin est très énergivore. Le New York Times a ainsi calculé que l'une des plus grandes usines de minage de bitcoin aux États-Unis consommait autant d'électricité que 300 000 Américains. La baisse des revenus des mineurs provoquée par le halving les pousse à chercher une énergie toujours moins chère pour que leur activité reste viable économiquement. Cela explique que le bitcoin repose beaucoup sur l'électricité de centrales à charbon, peu coûteuse, mais très polluante. Aux États-Unis, l'industrie de cette cryptomonnaie repose à 85% sur les énergies fossiles. Dans d'autres pays très importants pour le secteur, comme le Kazakhstan, le minage de bitcoin crée aussi de fortes tensions sur le réseau électrique, ce qui a poussé Astana à davantage réguler cette activité après 2022.Quel avenir pour les entreprises du secteur ?Le bitcoin a perdu plus de 10% de sa valeur depuis le début du mois. Mais la monnaie avait tellement augmenté cette année que Sébastien Gouspillou y trouve son compte. En effet, le bitcoin a presque doublé depuis trois mois, ce qui compense la division par deux du nombre de bitcoins qui seront versés aux mineurs. Les plus grosses entreprises du secteur ont tout de même miné le plus qu'elles pouvaient avant le halving. « À long terme, ce qui va déterminer les revenus des mineurs, c'est donc surtout le prix du bitcoin », avance Bruno Biais. Ces entreprises ont besoin d'une hausse des cours pour continuer d'être rentables.Un pari, car comme toute monnaie, le bitcoin a connu et pourra encore connaître des crises. « Ce qui déterminera la survie et le succès (ou non) du bitcoin sera l'utilité de cette monnaie » pour les utilisateurs, estime le professeur d'économie et de finance. « Le bitcoin sera utile s'il permet de continuer d'effectuer des paiements sans passer par les institutions » financières classiques, précise-t-il, notamment dans les pays touchés par l'hyperinflation ou encore les dévaluations.À lire aussiEn France, les cryptomonnaies attirent un nouveau type d'investisseurs

Afrique Économie
Inflation en Afrique: comment enrayer la chute des monnaies?

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Apr 16, 2024 2:22


Comment sortir de la crise monétaire en Afrique ? Une vingtaine de monnaies africaines ont atteint leur plus bas historique ces derniers mois. En Égypte, la livre a perdu la moitié de sa valeur. Au Nigeria, le naira, dévalué deux fois en un an, redresse légèrement la barre, mais sur le temps long, le shilling kényan ou encore le cedi ghanéen dévissent face au dollar. Le cedi dégringole de nouveau, résultat de deux effets conjugués : une forte inflation depuis deux ans et un dollar fort. « Le Ghana dépend des importations pour les biens et les services », explique Appiah Kusi Adomako, directeur régional Afrique de l'Ouest de l'ONG de défense des consommateurs CUTS (Consumer Unity & Trust Society) basée à Accra. « Quand le cedi se déprécie, on a besoin de dépenser plus pour importer la même quantité. Et quand le prix de l'essence augmente, ça affecte les transports, donc les prix de la nourriture, du ciment, de l'électricité, etc. La dépréciation du cedi face au dollar provoque un effet en cascade sur toute l'économie. »Des prix changeant d'heure en heureAu Ghana, le spectre de 2022 est dans les esprits. Pandémie de Covid-19 et guerre en Ukraine avaient déjà durement affecté la monnaie ghanéenne, pourtant jugée solide. L'inflation dépasse alors les 50%, une situation incontrôlable, se souvient Appiah Kusi Adomako : « Les consommateurs ghanéens espèrent que la situation ne dégénèrera pas comme en 2022. À l'époque, on est passé de 6 à 15 cédis pour un dollar. Les prix à la consommation changeaient d'heure en heure ».Chaque monnaie a sa spécificité, mais toutes font face au même problème : le dollar, principale monnaie de transaction internationale, reste fort et les réserves de change des banques centrales s'amenuisent.Vers une dédollarisation des économiesLe Soudan du Sud a décidé il y a un an de suspendre l'utilisation du dollar pour rebooster sa monnaie locale. La dédollarisation est une des solutions. « L'Afrique doit se libérer progressivement des systèmes classiques de règlements internationaux. Actuellement, le recours au dollar est très coûteux avec des délais de transactions très longs », estime l'économiste international sénégalais Magaye Gaye. « Ces pays devraient aller vers des stratégies efficientes de dédollarisation de leurs économies extérieures en diversifiant au mieux leurs partenaires commerciaux. Cela passe par le renforcement du commerce intra-africain qui est aujourd'hui faible. Figurez-vous qu'il ne représente que 15% du total des flux commerciaux du continent ».Pour se passer du dollar, le Ghana avait lancé en début d'année dernière son programme « Or contre pétrole ». Face à la nouvelle dégringolade du cedi, la banque centrale ghanéenne demande désormais au gouvernement d'étendre ce programme aux banques commerciales.

Accents d'Europe
Les mutations de l'argent

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Apr 3, 2024 19:30


Du chéquier à l'euro numérique en passant par les cryptomonnaies, l'argent n'en finit pas de se réinventer. Violences familiales : le rôle de l'employeurDans l'Union européenne, une femme sur trois a subi des violences physiques dans sa vie. Et chaque jour, sept femmes meurent victimes de violences familiales. En France, pour les victimes de violences conjugales qui travaillent, l'espace professionnel est souvent le seul endroit où trouver du répit. Les grandes entreprises en sont de plus en plus conscientes et sont de plus en plus nombreuses à mettre en place des dispositifs d'accompagnement. Un hôpital a rejoint le mouvement, le premier en France, celui de Roubaix, dans le nord du pays. Reportage, Lise Verbeke.De l'autre côté des Pyrénées, en Espagne, pays en pointe dans la lutte contre les violences de genre, cela fait plus de dix ans déjà que le gouvernement a lancé une démarche spécifique aux entreprises... démarche qui vise aussi à favoriser l'émancipation des victimes. À Barcelone, Elise Gazengel. Le futur de l'argent, c'est le titre d'une exposition visible en ce moment au cœur de la City de Londres, au Musée de la Banque d'Angleterre. La vénérable institution se penche sur les enjeux de la transformation des moyens de paiement… Marie Billon a suivi la visite pour nous.L'Irlande est devenue un marché-clé pour les néobanques, ces banques digitales qui facilitent les paiements en ligne et transferts rapides d'argent de petites sommes. Les banques traditionnelles, qui ne seraient plus adaptées aux attentes des consommateurs, doivent s'adapter car l'Irlande, pays roi de la tech, est devenue l'un des premiers en nombre de comptes bancaires numériques.  Clémence Pénard. En un mot : « Enosis »Dans l'histoire de Chypre, île aujourd'hui divisée entre communautés grecque et turque, le mot « énosis » qui signifie « union » en grec a pesé lourd : il incarne, en effet, l'idée de réunion nationaliste avec la Grèce. Joël Bronner.  

Accents d'Europe
Les mutations de l'argent

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Apr 3, 2024 19:30


Du chéquier à l'euro numérique en passant par les cryptomonnaies, l'argent n'en finit pas de se réinventer. Violences familiales : le rôle de l'employeurDans l'Union européenne, une femme sur trois a subi des violences physiques dans sa vie. Et chaque jour, sept femmes meurent victimes de violences familiales. En France, pour les victimes de violences conjugales qui travaillent, l'espace professionnel est souvent le seul endroit où trouver du répit. Les grandes entreprises en sont de plus en plus conscientes et sont de plus en plus nombreuses à mettre en place des dispositifs d'accompagnement. Un hôpital a rejoint le mouvement, le premier en France, celui de Roubaix, dans le nord du pays. Reportage, Lise Verbeke.De l'autre côté des Pyrénées, en Espagne, pays en pointe dans la lutte contre les violences de genre, cela fait plus de dix ans déjà que le gouvernement a lancé une démarche spécifique aux entreprises... démarche qui vise aussi à favoriser l'émancipation des victimes. À Barcelone, Elise Gazengel. Le futur de l'argent, c'est le titre d'une exposition visible en ce moment au cœur de la City de Londres, au Musée de la Banque d'Angleterre. La vénérable institution se penche sur les enjeux de la transformation des moyens de paiement… Marie Billon a suivi la visite pour nous.L'Irlande est devenue un marché-clé pour les néobanques, ces banques digitales qui facilitent les paiements en ligne et transferts rapides d'argent de petites sommes. Les banques traditionnelles, qui ne seraient plus adaptées aux attentes des consommateurs, doivent s'adapter car l'Irlande, pays roi de la tech, est devenue l'un des premiers en nombre de comptes bancaires numériques.  Clémence Pénard. En un mot : « Enosis »Dans l'histoire de Chypre, île aujourd'hui divisée entre communautés grecque et turque, le mot « énosis » qui signifie « union » en grec a pesé lourd : il incarne, en effet, l'idée de réunion nationaliste avec la Grèce. Joël Bronner.  

Aujourd'hui l'économie
Japon: l'indice Nikkei cartonne, un bon signe pour l'économie du pays?

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Feb 23, 2024 2:47


Le Japon est en récession. Plombé par la chute du yen ou encore sa démographie en berne, le pays a perdu sa place de troisième économie mondiale au profit de l'Allemagne. Pourtant, l'indice Nikkei vient de battre son record historique de 1989. Des signaux contrastés que l'on a du mal à comprendre. Il se passe quelque chose d'étrange au pays du soleil levant. En atteste notamment la Bourse de Tokyo. Les investisseurs profitent du yen déprécié. Ils s'attendent à ce que cette situation persiste, compte tenu de la politique d'assouplissement monétaire de la Banque du Japon.Cette politique est en effet à l'opposé de celle pratiquée par d'autres grandes Banques centrales, comme la Réserve fédérale américaine ou la Banque centrale européenne qui ont relevé drastiquement leurs taux directeurs depuis 2022. Cette tendance rend les valeurs japonaises bon marché pour les investisseurs étrangers et augmente les bénéfices des entreprises nippones à l'export.La Chine plombée par la crise immobilièreLa Bourse de Tokyo profite aussi du marasme des marchés financiers chinois. L'économie chinoise est à la traîne, plombée par la crise immobilière. Conscients des risques géopolitiques sino-américains autour de Taïwan, les gérants de grands fonds internationaux préfèrent les transférer de la Chine au Japon.Il y a eu notamment un effet d'entraînement lié à Warren Buffett. Dès 2020, le célèbre milliardaire-philanthrope américain avait misé sur plusieurs sociétés japonaises. L'an dernier, il a augmenté sa participation au capital de cinq grandes maisons de commerce ou conglomérats japonais, tout en réaffirmant sa confiance en la bonne santé de la Bourse de Tokyo.Quelle leçon à tirer de tout cela ? Le Japon est sorti, au moins provisoirement, de la déflation dont il souffrait depuis trente ans. L'inflation est même un peu trop forte en ce moment. Mais les Japonais espèrent que cela favorisera enfin la hausse des salaires. Le pays a grandement besoin de réformes économiques pour augmenter son potentiel de croissance.Le revers de la médailleDans ce contexte fragile, les entreprises nipponnes soignent davantage leurs actionnaires que par le passé. Soit par les dividendes, soit par un mécanisme aussi controversé que fréquent. Elles n'hésitent pas à gonfler artificiellement la valeur de leurs titres en rachetant une partie de leurs propres actions. Ce qui contribue à l'enrichissement des actionnaires, au lieu d'être réinvesti dans l'économie réelle.Cela rappelle dangereusement la période de la bulle spéculative vécue par le Japon à la fin des années 1980. Pas de bulle pour l'instant, mais les experts restent prudents. Le Japon doit poursuivre les efforts afin que l'attractivité financière de Tokyo soit durable et qu'elle puisse profiter à l'économie de tout un pays.À lire aussiL'Allemagne prend la place du Japon comme troisième économie mondiale en 2023

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] Bientôt une monnaie unique au Mali, Niger et Burkina Faso ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Feb 15, 2024 20:00


L'idée d'une monnaie unique refait surface au sein de l'Alliance des États du Sahel. Le Niger, le Mali et le Burkina y voient une étape nécessaire, mais quel sera le prix de cette souveraineté ? Ces trois pays peuvent-ils s'affranchir de l'UEMOA ? En ont-ils les moyens ?  

Accents d'Europe
Kosovo : l'euro, sujet de tension entre Belgrade et Pristina

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Feb 10, 2024 19:30


Depuis quelques jours, le Kosovo est à nouveau secoué par des tensions avec son voisin serbe. En cause cette fois-ci : l'utilisation de sa monnaie, qui n'est autre que l'euro. Louis Seiller. Quatre ans après la sortie effective du Royaume-Uni de l'Union européenne, l'immigration des ressortissants de l'UE a largement chuté. Ils ont été plus nombreux à partir (86 000 départs nets entre juin 2022 et juin 2023) qu'à venir au Royaume-Uni. C'est le cas pour toutes les tranches d'âges y compris pour les étudiants. Marie Billon.En Allemagne, après deux décennies de hausse de la natalité, le nombre de naissances a recommencé à baisser depuis deux ans. Un vrai problème pour le pays le plus peuplé d'Europe, avec 84,7 millions d'habitants, mais qui est aussi vieillissant. L'Allemagne a terriblement besoin de jeunes pour faire perdurer son modèle économique et social. Delphine Nerbollier.Avec les déplacés d'ArménieLa réélection d'Ilham Alyev à la tête de l'Azerbaïdjan si elle n'est pas une surprise est surtout symbolique. Elle permet à Bakou d'affirmer sa souveraineté sur des territoires qui étaient arméniens il y a quelques mois encore. Reportage à Erevan de Caroline Paré et Victor Uhl, à la rencontre des déplacés du conflit de septembre dernier (2023) au centre républicain de réadaptation, un centre pour enfants handicapés. Un reportage à retrouver dans sa totalité dans Priorité santé. La chronique musique de Vincent Théval : Thé Smile, friend of a friend 

Invité Afrique
Crise au Sahel: «Le gros problème, ce n'est pas l'UEMOA, c'est le comportement de la BCEAO»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Feb 7, 2024 9:12


Après la Cédéao, le Mali, le Burkina et le Niger vont-ils décider de quitter l'Uemoa et la zone du franc CFA ? Depuis la rupture du 28 janvier, la question se pose. L'expert monétaire français Olivier Vallée a été conseiller technique du FMI auprès des pays de l'Uemoa. Il était basé à Bamako. Il a aussi travaillé à Niamey. Pour lui, il est possible que les trois pays de la nouvelle Alliance des États du Sahel (AES), décident de rompre avec le franc CFA et la Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO), mais sans sortir de l'espace douanier de l'UEMOA. RFI : Concrètement, après la rupture du Mali, du Burkina Faso et du Niger avec la Cédéao, le 28 janvier, est-ce qu'il va y avoir une hausse des tarifs douaniers ? Et est-ce que, pour les ressortissants de ces trois pays, il va y avoir de l'inflation ?Olivier Vallée : Les seuls échanges qui sont réellement soumis à la fiscalité douanière, parce que la douane, c'est une fiscalité, et principalement, la dernière fiscalité qui s'exerce, c'est la TVA. La TVA, on la prélève aux frontières. Et les droits de douane, pour des tas de raisons, même en dehors de la Cédéao, sont très faibles, parce que l'Uemoa, c'est une union qui est une union douanière, on l'oublie, à l'origine. Donc, les taux douaniers de l'Uemoa sont très bas. Le FMI et la Banque mondiale se sont battus pendant des années pour ouvrir le marché, donc ce qui fait rentrer de l'argent, c'est la TVA sur des grandes masses et notamment sur de grandes masses de produits importés qui viennent d'autres pays que de pays de la Cédéao – je pense à la farine russe, je pense au blé américain, aux engrais russes, aux engrais américains ou marocains. Ce sont les grandes masses, les flux qui sont les flux vitaux de douane pour les États – d'ailleurs, je ferais remarquer que, depuis qu'il y a eu des coups d'État successifs au Mali, je suis toujours surpris par le [bon] niveau des recettes de l'État malien, donc ça veut dire que ça continue à rentrer par l'intermédiaire, justement, de la TVA.En fait, ce que vous dites, c'est qu'il y aurait une hausse des tarifs douaniers si ces trois pays étaient sortis de l'Uemoa – c'est-à-dire l'espace du franc CFA –, mais pour l'instant, tant qu'ils ne quittent que la Cédéao, il n'y a pas de hausse de tarifs douaniers, c'est ça ?C'est bien cela.Du coup, on se demande si ces trois pays vont sortir également de l'Uemoa ?Je pense que l'une des options qui restent encore à l'AES, c'est de faire entendre le message à l'Uemoa : « Évitons d'en arriver là ».L'AES, l'Alliance des États du Sahel, pense quand même à créer une monnaie commune à ces trois pays. On dit même que cette nouvelle monnaie pourrait s'appeler le « sahel ». Est-ce que c'est sérieux ?Je crois que c'est une option qui n'exclut pas le maintien dans l'Uemoa parce que, dans cette période de crise que vit le Sahel, le gros problème, ce n'est pas l'Uemoa, c'est le comportement de la BCEAO qui a gelé tous les comptes du trésor nigérien, et c'est ça la pierre d'achoppement. Donc il n'y a pas de raisons objectives de quitter l'Uemoa. Il y en a quelques-unes qui incitent les autorités des trois États, encore une fois solidaires et coordonnés, à trouver une autre relation avec la BCEAO, qui leur donne une autonomie. Ce qu'ils veulent, c'est retrouver leurs comptes du trésor fluides et sans possibles blocages de la part de la Banque centrale.À lire aussiSortie du Mali de la Cédéao: le point sur les conséquences économiques et humainesOn dit souvent que, pour avoir une économie forte, il faut avoir un tissu économique suffisamment fort. Est-ce que demain l'Alliance des États du Sahel peut avoir une monnaie forte ?Quand on a de l'or, on est tout à fait en droit d'émettre de la monnaie, on a la meilleure des compensations possibles, surtout au cours actuel de l'or.Et de fait, le Mali est un gros producteur d'or…Pas seulement le Mali, le Niger et le Burkina Faso sont aussi des producteurs d'or. À la frontière entre le Mali et le Niger, à Téra, il y a une très grande concentration de chercheurs d'or, de l'or qui pour l'instant part surtout à Dubaï, mais on peut avoir aussi ces avoirs en or déposés à la banque de Dubaï.Donc, vous voyez assez bien les trois pays de l'Alliance des États du Sahel sortir du franc CFA, sans sortir de l'espace douanier de l'Uemoa ?À mon avis, rien n'est véritablement tranché. Ce qu'ils voudraient à tout prix, c'est bénéficier du côté de l'Uemoa, et peut-être, avant même cela, du côté de la Cédéao, d'une reconnaissance politique. Mais apparemment, on n'en prend pas le chemin.Et pour vous, il ne faut pas faire de catastrophisme pour les économies de ces trois pays ?Non, parce que, malgré les incertitudes, il n'y a pas eu de déclin net de la croissance économique. Les finances publiques du Mali se portent assez bien, le budget du Niger pour 2024 est un budget très raisonnable puisqu'il est inférieur de mille milliards [de francs CFA] à celui qui était prévu initialement et les prévisions économiques du FMI, qui datent du mois de juillet 2023, tablaient sur une croissance économique du Niger de 6%, qui va certainement être dopée par l'or qui commence à être produit par les Chinois, l'uranium – dont les cours montent – et le pétrole – dont on attend dans quelques jours qu'il alimente le pipeline qui débouche au port de Sèmè, au Bénin.À lire aussiChronique de Jean-Baptiste Placca - Cédéao, les grands perdants de la rupture

Aujourd'hui l'économie
Le bitcoin fragile en attendant une validation d'ETF Bitcoin par le gendarme américain de la Bourse

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Jan 5, 2024 3:32


L'Autorité américaine de régulation des marchés financiers (Securities and Exchange Commission, SEC) doit rendre d'ici au 10 janvier un avis sur de nouveaux produits d'investissement en cryptomonnaies. Les rumeurs sur un éventuel rejet de cette validation ont provoqué le 3 janvier une chute de 6% du bitcoin. Cette chute de la reine des cryptomonnaies était très inattendue et prouve que le bitcoin reste très fragile. Alors que l'année dernière il s'est hissé à son plus haut niveau depuis avril 2022. Toutefois, même si la SEC devait prendre un peu plus de temps pour évaluer la situation, une décision favorable est probable. Mais alors de quels nouveaux produits financiers parle-t-on ?Les Exchange Traded Funds (ETF) adossés au bitcoin sont des fonds cotés en Bourse qui fonctionnent à quelques détails près comme des fonds traditionnels. Première différence : ils sont émis en actifs virtuels. Ensuite, les ETF Bitcoin peuvent être achetés ou vendus en continu en cours de journée, comme les actions, alors que les fonds traditionnels ne peuvent être achetés qu'une fois par jour ou par semaine. Des demandes d'émission d'ETF Bitcoin ont été adressées à la SEC par les grands gestionnaires d'actifs tels que Greyscale, BlackRock ou encore Ark Invest. Si le gendarme américain de la Bourse approuve la mise sur le marché de ces outils, cela ouvrira la voie à une nouvelle vague de demande pour les cryptomonnaies.La régulation des cryptomonnaies en marcheLa question se pose : le bitcoin pourrait-il monter encore ? L'année dernière, la plus connue des monnaies virtuelles a grimpé de plus de 150% à plus de 42 000 dollars. Et même 45 000, le 2 janvier. Ce qui est toutefois loin de son niveau record de 69 000 dollars atteints en 2021. Si la SEC donne son feu vert, les gestionnaires d'actifs devraient se mettre à acheter massivement du bitcoin. Cette perspective insuffle un vent d'optimisme dans un secteur marqué par les scandales.On se souvient de la FTX, la troisième plus grande plateforme d'échange de cryptomonnaies au monde, qui a fait faillite fin 2022. Son patron Sam Bankman-Fried risque jusqu'à 110 ans de prison pour l'une des plus grosses fraudes financières de l'histoire des États-Unis. Depuis, l'encadrement des cryptomonnaies est en marche. Binance, Kraken et autres plateformes d'échanges sont dans la ligne de mire du régulateur américain. Une validation par la SEC d'ETF Bitcoin est très attendue parce qu'elle facilitera la gestion d'actifs virtuels par des courtiers traditionnels et par des particuliers.Le « halving » de 2024Une nouvelle ruée vers l'or numérique nous attend ? Cela n'est pas à exclure. Un nouveau cycle pourrait en effet commencer pour les monnaies virtuelles. Début avril, un événement récurrent pourrait influencer le cours du bitcoin. Il s'agit de « halving »(de l'anglais : to halve, réduire de moitié), un mécanisme prévu par le créateur du bitcoin qui se produit environ tous les quatre ans. Il divise par deux les récompenses attribuées aux mineurs, c'est-à-dire ceux qui fabriquent cette cryptomonnaie. Objectif : ralentir l'émission du bitcoin pour en faire un bien rare et convoité. Ce qui assure une circulation mesurée du bitcoin et prévient sa dévaluation. Cette tactique a déjà influencé le cours du bitcoin par le passé. Le prochain halving d'avril 2024 sera-t-il synonyme de marché haussier ? L'avenir le dira.À lire aussiCryptomonnaies: poursuivi aux États-Unis, le PDG de Binance démissionne pour sauver la plate-forme

France Liberté
Ep. 86 Crypto-monnaies 100% or et argent métal : vaincre la tyrannie de l'Euro numérique

France Liberté

Play Episode Listen Later Nov 14, 2023 114:00


Pour vous procurer "Le Suicide monétaire" : https://bit.ly/3ZOQZND Interview passionnant et riche d'informations sur les cryptos adossées aux métaux précieux (or et argent métal) en exclusivité avec Jose Marcos, représentant pour l'Europe du projet Lode Switzerland AG. https://lode.one/   Vous saurez tout sur les enjeux d'une monnaie honnête et saine adossée aux métaux précieux en crypto et physique, les offres actuelles du marché, la blockchain, le développement des plateformes décentralisées, le portefeuille Web3, la tokénisation, les moyens de paiement, les passerelles entre un portefeuille crypto et la monnaie fiat (euros, dollar etc..) la désintermédiation programmée de la finance et des transactions bancaires, les avantages déterminants de la Blockchain et..quelques indications sur ce que fait la Tracfin et les moyens d'éviter le gourdin fiscal français! Vous voulez ouvrir un portefeuille Lode? c'est ici : https://lode.one/ Vous inscrire sur la liste d'attente pour votre carte Lode : http://lode.one/lodecard/   Canal Telegram de Lode : https://t.me/+UNi3oimXYXv4cvNQ Rejoignez maintenant le canal France Liberté : https://t.me/franceliberte   Interview réalisé par Ludovic Malot, entrepreneur & économiste, auteur du livre Le Suicide monétaire, la seule monnaie véritable et honnête est l'or physique! S'émanciper de l'Euro pour conjurer la tyrannie aux éditions Maïa. Préfacé par le Pr Marc Henry et posfacé par Liliane Held-Khawam.   Interview phare de TV Libertés, Guerre de l'or et ouragan bancaire : vaincre l'apocalypse - Politique & Eco n°406 avec Ludovic Malot https://youtu.be/GVg3_QtKPzA?si=AOxuRsxgH31Jqxp0    Soutenez TV Libertés, première chaîne d'information alternative de France en vous procurant Le Suicide monétaire, La seule monnaie véritable et honnête est l'or physique ! S'émanciper de l'Euro pour conjurer la tyrannie de Ludovic Malot aux éditions Maïa. Préface Pr Marc Henry, postface Liliane Held-Khawam ici : https://boutiquetvl.fr/economie/ludovic-malot-le-suicide-monetaire

Un jour dans le monde
Comment le Hamas et le Hezbollah ont eu recours aux crypto-monnaies pour se financer

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later Oct 19, 2023 4:51


durée : 00:04:51 - La tech la première - Pour contourner les sanctions internationales, le Hamas, et le Hezbollah, ont recours aux crypto-monnaies pour se financer. Il s‘agit de plusieurs dizaines de millions de dollars…

Oser la Reconversion
#104 - Antoine Monbrun, Esprit Cryptique - De juriste à expert français des crypto-monnaies

Oser la Reconversion

Play Episode Listen Later Oct 16, 2023 45:51


Oser la Reconversion, le Podcast, épisode #104 Oser La Reconversion est le podcast numéro 1 sur la Reconversion. *** Rendez-vous gratuitement au salon "5000 entreprises à reprendre en Nouvelle-Aquitaine" le 30 novembre 2023 à la Maison de la Nouvelle-Aquitaine située au 21 rue des Pyramides à Paris. Retrouvez plus d'informations et inscrivez-vous sur https://bit.ly/46QP7Xh *** Aujourd'hui, j'accueille dans Oser la Reconversion, Antoine Monbrun. Ancien juriste en droit éthique des affaires chez Engie, Antoine est aujourd'hui l'un des experts français de la crypto-monnaie. Il est directeur des opérations du Journal du coin, le média numéro 1 sur les crypto-monnaies et a fondé sa propre entreprise de consulting, Yellow Consulting. Il est suivi par plus de 40 000 abonnés sur Twitter sous le pseudo Esprit Cryptique. Après le Bac, Antoine se lance dans des études de droit, un choix par défaut et se spécialise en droit éthique des affaires. A la fin de son M2, il est recruté en tant que juriste chez ENGIE, l'entreprise où il a fait son alternance. Antoine gravit les échelons. Les opportunités s'enchaînent sans qu'il ait le temps de vraiment réfléchir à ce qu'il souhaite faire. Jusqu'au jour où il dit stop 4 ans plus tard. Parallèlement, Antoine a découvert les crypto-monnaies alors qu'il était encore étudiant. Appâté par le gain, il commence à investir. Il gagne beaucoup d'argent jusqu'au jour où il perd quasiment tout. Antoine décide alors de s'y intéresser de près et de comprendre le fonctionnement des crypto-monnaies. Il s'auto-forme pendant 4 ans et se passionne pour le sujet. Aujourd'hui, Antoine se consacre à sa passion à temps plein depuis 2022. Il est l'un des experts français des crypto-monnaies et est notamment speaker à de nombreuses conférences. Antoine est directeur des opérations du Journal du coin, le média numéro 1 sur les crypto-monnaies et a fondé sa propre entreprise de consulting, Yellow Consulting. Avec Antoine, on a évoqué sa carrière de juriste, l'inertie des grosses entreprises, son voyage en Australie avec sa compagne, le monde mystérieux des crypto-monnaies, les jugements de la société auquel il fait face lorsqu'il parle de son job, comment il a vécu la dernière chute des crypto-monnaies et s'il y a encore un avenir pour les crypto-monnaies. Retrouvez Oser la Reconversion sur Instagram : https://www.instagram.com/oserlareconversion/ Rejoignez le groupe privé Facebook du podcast pour prolonger la discussion : https://www.facebook.com/groups/1080461892356152/?ref=share Notes & Références : - Linkedin d'Antoine Monbrun : https://www.linkedin.com/in/antoine-monbrun/ - Twitter d'Antoine Monbrun : https://twitter.com/_Cryptique - Son entreprise Yellow Consulting : https://www.ywconsulting.fr/ - Journal du Coin : https://journalducoin.com/ - Formation Alira blockchain : https://bit.ly/3RQNt3A - Livre "Pose ta dem" : https://amzn.to/3RTuB41 Contactez-moi ! Si le Podcast vous plait, le meilleur moyen de me le dire, ou de me faire vos feedbacks (et ce qui m'aide le plus à le faire connaître), c'est simplement de laisser un avis sur Apple Podcast, un commentaire sur Youtube et d'en parler autour de vous. ça m'aide vraiment alors n'hésitez pas Pour me poser des questions, participer au podcast ou suivre mes aventures, c'est par ici : - Sur Instagram @oserlareconversion : https://www.instagram.com/oserlareconversion et @clervierose : https://www.instagram.com/clervierose - Sur Youtube https://www.youtube.com/channel/UC7Qzm4HrS5OdmdXoY344vqA - Sur Linkedin : https://www.linkedin.com/in/clervie-rose-boennec-a09065102/ - Par mail : partenariats@oserlareconversion.com

Histoire Vivante - La 1ere
L'argent et nous 4/5 - Nous nʹavons pas tous les mêmes valeurs

Histoire Vivante - La 1ere

Play Episode Listen Later Oct 5, 2023 29:00


Cette semaine Histoire Vivante parle dʹargent. Dans ce quatrième épisode, on sʹintéresse aux objets qui permettent dʹéchanger de la richesse lorsquʹelle ne sʹincarne pas dans une pièce ou un billet. Des coquillages, des matières précieuses, des œuvres, qui circulent et sʹéchangent parce quʹelles ont un autre type de valeur : la rareté, la sacralité ou encore leur valeur symbolique. Jusqu'à présent dans notre série, l'argent que nous avons évoqué a toujours eu une valeur objective, ou du moins mesurable. Les monnaies médiévales ou modernes, qu'elles soient faites d'or, d'argent, de cuivre ou de papier peuvent toujours être échangées selon un cours qui évolue mais qui est connu, elles correspondent à une certaine quantité d'or. Ce n'est pas le cas des monnaies auxquelles nous nous intéressons aujourd'hui en compagnie de Bérénice Geoffroy-Schneiter, historienne de l'art, spécialisée dans le bijou et la parure, elle a organisé en 2022 une exposition à la Monnaie de Paris. Etienne Duval l'a rencontrée et nous fait découvrir cette exposition. Le catalogue a été publié à lʹoccasion de lʹexposition " Monnaies & Merveilles " à la Monnaie de Paris, il expose ces objets dʹéchange à travers les regards croisés dʹanthropologues, dʹéconomistes et dʹhistoriens de lʹart. C'est aussi un hommage aux artistes anonymes qui les ont créés.

Reportage International
Yémen: la double monnaie complique la vie des déplacés

Reportage International

Play Episode Listen Later Aug 24, 2023 2:26


Entre les houthistes au nord et le gouvernement officiellement reconnu au sud, le Yémen est de facto divisé en deux et deux monnaies locales se font concurrence. Pour contourner les sanctions, les rebelles chiites qui se sont emparés de Sanaa en 2015 ont créé leur propre monnaie et taxent à plus de 100% celle du sud. À Marib, où plus de deux millions de déplacés ont trouvé refuge, envoyer de l'argent à la capitale est un calvaire. De notre envoyé spécial à Marib,Mohamed Ali accueille dans son magasin. Ce déplacé de Sanaa demeure un commerçant prospère. Il fait venir des tissus du cachemire indien destiné aux notables de Marib. Cependant, la guerre a eu un impact sur ses coûts. « Si j'ai un conteneur qui est à Aden et que je dois l'acheminer à Marib, cela me coûte très cher. Par exemple, un conteneur qui vous coûte 30 000 dollars, vous devez payer 10 000 en plus pour le faire venir ici », explique-t-il.Et ce n'est pas le seul obstacle auquel il doit faire face. « Il y a un fossé immense entre la monnaie d'Aden et celle de Sanaa. Maintenant, quand j'achète une pièce venant de Sanaa à 10 000 rials [10 euros], je dois payer 15 000 [15 euros] de commission. Ça me coûte 25 000 [25 euros] », ajoute-t-il.Fin 2019, le gouvernement légitime, basé à Aden, a créé sa propre monnaie. À Sanaa, les rebelles houthistes refusent de la reconnaître. Tous les Yéménites sont aujourd'hui confrontés à cette double monnaie concurrente.À lire aussiYémen: après huit ans de guerre, la vie toujours précaire des déplacésLes autorités condamnent le régime houthisteGhalib, déplacé lui aussi, se rend au bureau de change. Il doit envoyer de l'argent à sa mère malade, restée à Sanaa. « Nous envoyons de l'argent avec une grosse commission. Ils prennent plus que de la moitié de ce que nous envoyons. Là, je viens d'envoyer 33 000 [33 euros] à ma mère, elle ne recevra que 14 000 [14 euros]. »Du côté des autorités, on ne peut que déplorer cette situation et condamner le régime houthiste. Abdorubo Hoales est le responsable adjoint du gouvernorat de Marib. « La Banque centrale à Aden a essayé de trouver des solutions. Ils essaient d'unifier les revenus et nos frères du golfe nous font des dépôts d'argent. Les houthistes ont créé un vide économique. Nous essayons de la combler et de trouver des fonds extérieurs. »Début août, l'Arabie saoudite a décidé de verser 1,2 milliard de dollars au Yémen pour combler ces pertes. Une goutte d'eau pour un pays ravagé par huit ans de guerre civile.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Les putschistes nigériens sous la menace d'une intervention armée de la Cédéao

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Aug 1, 2023 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la dévaluation du franc congolais, sur le nouveau Premier ministre au Cambodge et sur une escrimeuse ukrainienne invitée à participer aux JO 2024. JO 2024 : Olga Kharlan assurée de sa participation Disqualifiée pour son refus de saluer sa rivale russe, lors des championnats du monde d'escrime, l'Ukrainienne Olga Kharlan a finalement été réintégrée à la compétition. Et le CIO lui a assuré une participation aux Jeux Olympiques de 2024. Pourquoi l'organisation olympique est-elle intervenue ?  Avec Antoine Grognet, journaliste au service des sports de RFI. RDC : la stratégie de Tshisekedi pour enrayer la chute du franc congolais Pour freiner la dépréciation du franc congolais, le président de la République Démocratique du Congo a ordonné aux compagnies minières de payer leurs impôts en monnaie locale. Cette mesure sera-t-elle efficace ? Pourquoi la valeur de la monnaie locale a-t-elle chuté ? Avec Justine Fontaine, journaliste au service économie de RFI. Cambodge : vers une dynastie Hun ? Au Cambodge, après sa victoire aux élections législatives, le Premier ministre Hun Sen a annoncé sa démission. C'est son propre fils Hun Manet qui lui succède. Comment le leader cambodgien a-t-il préparé cette passation de pouvoir ? Quel degré d'influence conservera-t-il ?  Avec Jelena Tomic, journaliste au service international de RFI. Niger : les putschistes sous la menace d'une intervention arméeLors d'un sommet extraordinaire, la Cédéao a fixé un ultimatum d'une semaine aux putschistes pour libérer le président Mohamed Bazoum et organiser le « retour complet à l'ordre constitutionnel ». Si ces demandes ne « sont pas satisfaites dans un délai d'une semaine », l'organisation ouest-africaine « prendra toutes les mesures nécessaires » y compris le recours à la force. Comment expliquer cette fermeté à l'encontre des auteurs du coup d'État ? La Cedeao a-t-elle les moyens d'un déploiement armé ?Avec Ibrahim Maïga, conseiller spécial pour le Sahel à l'International Crisis Group.  

Reportage International
Les travailleurs étrangers du Japon confrontés à la dégringolade du yen

Reportage International

Play Episode Listen Later Jul 29, 2023 2:32


Au Japon, la situation de centaines de milliers d'immigrés s'est terriblement compliquée ces six derniers mois. Car depuis l'automne dernier, le yen s'est effondré sur le marché des changes. Or, leurs salaires peu élevés ne leur permettent pas d'envoyer davantage d'argent à leurs proches pour compenser ce manque à gagner. Au Népal, aux Philippines ou au Vietnam, donc, quantité de familles souffrent de cette chute du yen. De notre correspondant à Tokyo,Le yen a chuté sur le marché des changes en raison du différentiel des taux directeurs. La Réserve fédérale américaine et la Banque centrale européenne ont augmenté ces taux. Pour calmer leurs économies en surchauffe – comme en témoigne l'inflation. Les investisseurs délaissent la monnaie japonaise en raison des taux d'intérêt plus élevés en Occident. Ils se tournent donc vers des devises plus rentables comme le dollar ou l'euro. Car le Japon pratique toujours une politique de taux d'intérêt négatifs à cause de son économie qui tarde à redécoller.Le yen au niveau plancher, cela n'arrange pas ces deux clients d'un bureau de change du centre-ville. Elle Philippine, lui Népalais, et qui, comme tous les étrangers peu qualifiés expatriés dans l'archipel, n'ont pas le droit d'y faire venir leurs familles. Les yens que ces expatriés envoient à leurs familles restées au pays valent beaucoup moins qu'avant, convertis en dollars.« Là, je vais envoyer de l'argent à ma sœur pour les cadeaux de Noël de mes filles. C'est un peu tôt, mais si, en décembre, le yen vaut encore moins qu'aujourd'hui, le montant que je lui virerai vaudra moins en dollars, donc elle devra leur offrir moins de cadeaux. Je ne veux pas faire une telle peine à mes enfants », explique la jeune femme.« Moi, je suis venu faire un virement à mon frère, qui est à l'université. J'ai toujours voulu qu'il se concentre sur ses études mais, dernièrement, il a dû prendre un petit boulot. Car le yen ayant tellement baissé, malgré tous ses efforts, il n'arrive plus à joindre les deux bouts avec l'argent que je lui envoie », témoigne l'expatrié népalais.Pénurie de main-d'œuvre étrangèreLa dégringolade du yen complique aussi la donne des entreprises qui emploient des immigrés ou aimeraient en embaucher. « J'aimerais recruter des étrangers, mais je n'y parviens pas à cause de la chute du yen. Beaucoup préfèrent aller travailler à Taïwan ou en Corée du Sud plutôt qu'au Japon. Ils jugent cela plus sécurisant pour leurs familles, à qui ils prévoient d'envoyer une partie de leur salaire », raconte le directeur d'un établissement pour personnes âgées.La responsable du bureau de recrutement de cet établissement le confirme également : « On n'arrive plus à embaucher et, en plus, un nombre grandissant d'immigrés en viennent à quitter le Japon. Car avec un yen aussi bas, ce n'est plus intéressant, pour eux, de travailler ici. »C'est le cas de Titsugaï, qui est Vietnamienne et envisage de poursuivre sa carrière dans un autre pays : « Mes parents me disent que ça devient compliqué pour eux à gérer, financièrement. Vu que, désormais, les yens que je leur envoie valent 20% de moins en dollars que l'an dernier. Et je n'ai pas les moyens de leur verser plus d'argent. J'aimerais bien rester au Japon, mais je ne suis pas sûre que ce sera possible si ça continue. »La moindre attractivité du Japon en raison de la chute du yen est une catastrophe pour le gouvernement. Car l'archipel est confronté à une grave pénurie de main-d'œuvre, due à la fois au vieillissement de sa population et à la dénatalité : 70% des entreprises sont en sous-effectifs. Le pays ne peut donc pas se passer de travailleurs immigrés.À lire aussiFace à la pénurie de main-d'œuvre, le Japon recherche des travailleurs étrangers qualifiés

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Guerre des monnaies: les BRICS à l'assaut du dollar

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Play Episode Listen Later May 26, 2023 56:26


Depuis des décennies, le roi dollar règne en maître sur le système monétaire mondial : finance, commerce, remboursement de la dette des États. Mais la devise américaine est aujourd'hui de plus en plus contestée, particulièrement lorsque son cours déstabilise des économies ailleurs sur la planète, et notamment dans les pays les moins développés pénalisés par leur dépendance au billet vert.   La colère monte chez les dirigeants de certaines puissances émergentes qui souhaitent mettre en place un nouvel ordre monétaire. Dans de nombreux pays, la tentation est de plus en plus vive de se tourner vers d'autres monnaies comme le yuan chinois. Va-t-on vers la fin de l'hégémonie du dollar et plus généralement de la domination monétaire occidentale ? Vers un nouvel ordre monétaire ? Nous assistons à une guerre des monnaies sur fond de guerre tout court en Ukraine ? Quelles autres valeurs pourraient en profiter ? L'euro, l'or ou les cryptomonnaies ? Quelles conséquences pour d'autres monnaies comme le franc CFA ?  NOS INVITÉS :  Vincent Pons, professeur associé à la Harvard Business School, prix du meilleur jeune économiste français 2023  Carl Grékou, économiste au CEPII au sein du programme « Macroéconomie et finance internationales »  Yves Ekoué Amaïzo, économiste togolais, fondateur du think tank Afrocentricity  Avec la participation de Stéphane Lagarde, correspondant de RFI à Pékin (Chine).   NOS REPORTAGES L'Argentine aimerait pouvoir se passer du dollar dans ses échanges commerciaux. La troisième économie d'Amérique latine négocie actuellement en ce sens avec le Brésil et la Chine, ses deux principaux partenaires commerciaux. Si le manque de dollars n'est pas nouveau en Argentine, il a été aggravé cette année par une sécheresse historique qui a privé le pays de 20 milliards de dollars d'exportations de céréales et de soja. Notre correspondant Théo Conscience a rencontré un entrepreneur argentin pour comprendre les implications de cette pénurie de devises étrangères.  L'hégémonie du dollar est un sujet sensible sur le continent africain où beaucoup de monnaies nationales ont perdu beaucoup de leur valeur. C'est le cas de la livre égyptienne. Reportage de notre correspondante au Caire Alice Moreno.  

Les Investisseurs 4.0
137 – Adapter son portefeuille d'actifs aux changements de contexte macro-économique, avec Vincent Deluard (StoneX)

Les Investisseurs 4.0

Play Episode Listen Later May 4, 2023 70:42


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Le Cours de l'histoire
Inflation, une histoire monétaire 2/4 : Inflation à Rome, l'empereur fait son Maximum

Le Cours de l'histoire

Play Episode Listen Later Dec 14, 2022 59:55


durée : 00:59:55 - Le Cours de l'histoire - Parler d'inflation en Rome antique a-t-il un sens ? Ce qui est sûr, c'est que les prix augmentent au IIIe siècle après J.-C. et que les citoyens et le pouvoir ne manquent pas de s'en apercevoir. Dioclétien promulgue alors l'édit du Maximum, qui impose un prix-plafond à plus d'un millier de produits. - invités : Antony Hostein Historien et numismate, directeur d'études à l'École Pratique des Hautes Études; Julien Olivier Chargé de collection au département des Monnaies de la Bibliothèque nationale de France