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Avec 1,45 milliard d'habitants, l'Inde est désormais devant la Chine le pays le plus peuplé de la planète et, à la différence de celle-ci, continue de voir sa population augmenter. L'Inde est, par ailleurs, la cinquième puissance économique mondiale. Narendra Modi, le très autoritaire et nationaliste dirigeant indien s'est fixé comme objectif de faire de l'Inde la 3è économie mondiale à l'horizon 2030 et d'en faire un pays développé d'ici à 2047, qui correspondra au centenaire de l'indépendance du pays.Le 14 février 2025, Narendra Modi rencontrait Donald Trump à Washington. Deux semaines plus tard, Ursula von der Leyen était reçue à New Delhi. Longtemps l'Inde s'est méfiée de l'Union européenne. New Delhi préférait négocier en bilatéral avec Paris ou Berlin, plutôt qu'avec Bruxelles. Mais les temps ont changé pour le géant asiatique comme pour l'Europe, chamboulée par le retour de Donald Trump à la Maison Blanche. Les deux blocs partagent la même faiblesse, leur dépendance à la Chine. La présidente de la Commission européenne s'est engagée avec le Premier ministre indien à finaliser un accord de libre-échange d'ici à la fin de l'année et à diversifier la coopération en l'ouvrant sur la sécurité et la défense. La Commission espère trouver dans le marché indien de nouveaux débouchés, notamment pour les voitures, les produits agricoles, le vin et les spiritueux. Une ère nouvelle est-elle en train de s'enclencher entre l'Inde et l'UE alors que l'Europe est le premier partenaire commercial de l'Inde devant les États-Unis et la Chine ? L'Inde reste un pays ultra-protectionniste. Le contexte international donnera-t-il le coup de pouce nécessaire pour dépasser les blocages ?Invités : Christophe Jaffrelot, expert associé à l'Institut Montaigne. Directeur de recherche au CNRS et au CERI de Sciences Po. Également professeur de politique et sociologie indiennes au King's India Institute de Londres. Co-auteur de « Les défis du Make in India » et « Les dynamiques régionales contrastées de l'Inde ». Institut Montaigne. Jean-Luc Racine, directeur de recherche émérite au CNRS. Chercheur senior à Asia Centre.
« Amitié inébranlable », ce sont les mots utilisés par le Premier ministre indien pour qualifier les relations excellentes entre Paris et New Delhi, basées sur un long partenariat stratégique entre les deux pays, mais également sur une amitié personnelle entre les deux dirigeants, Emmanuel Macron et Narendra Modi. Une « intimité particulière » existe entre les deux pays a indiqué le président français en recevant ce lundi 10 février 2025 (pour la cinquième fois en France) le Premier ministre indien qui a, par ailleurs, co-présidé avec lui le sommet sur l'intelligence artificielle. S'en est suivi un départ des deux dirigeants hier (11 février 2025) à Marseille, avec en ligne de mire d'importants investissements indiens dans le port phocéen et la confirmation de gros contrats d'armement. Pari judicieux ou pari risqué d'établir d'importantes relations stratégiques, économiques et diplomatiques, avec un Premier ministre ultra-nationaliste hindou accusé de dérive autoritaire dans son pays ?Avec nos invités : - Bertrand Badie, politologue, professeur émérite à Sciences Po en Relations internationales- Jean-Luc Racine, directeur de recherche émérite au CNRS et chercheur senior au think tank Asia Centre.
Au sommaire: (00:00:51) La Première ministre du Bangladesh quitte le pouvoir : interview de Jean-Luc Racine (00:09:28) Trois hommes pressentis pour le poste de futur colistier de Kamala Harris (00:14:24) Outback australien, ép. 2 : le policier le plus solitaire au monde
Les manifestations au Bangladesh, organisées depuis juillet au départ par des étudiants qui voulaient dénoncer les règles d'embauche dans l'administration et violemment réprimées, ont provoqué lundi 5 août le renversement de la Première ministre Sheikh Hasina. Elle était au pouvoir depuis 15 ans, fille du premier président du Bangladesh. Son palais a été pris d'assaut par les manifestants ce lundi. Quelques minutes avant, la cheffe du gouvernement a quitté Dacca, la capitale, par hélicoptère. Le chef de l'armée explique qu'elle a démissionné et qu'il va former un gouvernement intérimaire. Décryptage de la situation avec Jean-Luc Racine, directeur de recherche émérite au CNRS, spécialiste de l'Asie du Sud. RFI: Que se passe-t-il au Bangladesh ? On va essayer de comprendre ce qu'il se joue en ce moment au Bangladesh avec vous Jean-Luc Racine. Il s'agit là de la conclusion d'un mouvement de colère. Comment en est-on arrivé là ? Jean-Luc Racine : Il faut évidemment d'abord rappeler le pourquoi de cette crise politique. C'est lié à des principes communs à de multiples pays d'Asie du Sud et au Bangladesh, à savoir la réservation d'emplois publics. Mais le cas particulier du Bangladesh, c'est que, traditionnellement, il y a, depuis les lendemains de l'indépendance, en 1971, 30 % de positions dans le secteur public qui sont réservées à des descendants des combattants pour la liberté, c'est-à-dire des citoyens pakistanais au départ, qui se sont révoltés contre le Pakistan et qui ont mené le Bangladesh à l'indépendance.Les vétérans de l'indépendance...On pouvait comprendre cela au départ, quand il s'agissait des combattants eux-mêmes, mais maintenant, il s'agit de leurs enfants, voire de leurs petits-enfants. Et dans un contexte où l'accès à l'emploi est une question majeure pour beaucoup de jeunes dans un pays qui est jeune – il y a 175 millions d'habitants, ou presque, au Bangladesh –, cette question est devenue extrêmement sensible. Donc depuis plus d'un mois, un mouvement étudiant s'est cristallisé pour demander l'abolition de ce quota qui avait été supprimé, puis remis en place. La Cour suprême s'est prononcée contre ce quota, mais les manifestations, qui sont devenues très meurtrières puisqu'on n'est pas loin de 300 morts en quelques jours, ont conduit à une crise majeure, avec le départ un peu inattendu, quand même, de Sheikh Hasina, la Première ministre depuis quinze ans.Oui, parce qu'il faut le rappeler, elle est l'aînée des cinq enfants du fondateur et premier président du Bangladesh. Est-ce que finalement, c'en était trop pour le peuple, cette famille au pouvoir pour le moins sans partage ? Sans partage, alors que traditionnellement, il y avait deux camps de grandes formations politiques, celle de Sheikh Hasina et un autre parti plus à droite et plus proche des islamistes, qui s'est trouvé marginalisé, qui a boycotté les dernières élections générales en janvier dernier. Et en réalité, il semble bien, - du moins c'est mon interprétation ou mon hypothèse - que la Première ministre a été contrainte de fuir le pays parce que finalement l'armée l'a lâchée et la répression extrêmement meurtrière a été conduite essentiellement par la police et par des paramilitaires. Il y a eu un certain nombre de déclarations de l'armée, dont une par le chef d'état-major à la télévision tout à l'heure, qui signale être près du peuple.Et justement vient cette question, quelle sera la suite ? Les militaires parlent de la constitution d'un gouvernement intérimaire. Est-ce qu'on va vers une transition ? Est-ce que c'est finalement suffisant pour calmer la colère du peuple ? Alors c'est une bonne question parce qu'on a deux types d'informations différentes à chaud. D'un côté, il y a des hypothèses sur un gouvernement intérimaire qui serait éventuellement présidé par un écrivain et un universitaire, avec dedans deux ou trois militaires, deux ou trois anciens juges et d'autres personnes. Mais en même temps, le mouvement étudiant - qui a été rappelé à l'ordre en quelque sorte par les militaires, en disant : la Première ministre est partie, maintenant, on se calme - a demandé à ce que si gouvernement intérimaire il y a, il se fasse par le biais de consultations avec le mouvement étudiant et avec les citoyens. Donc point d'interrogation sur comment les choses vont se dérouler dans les quelques heures qui viennent, voire dans les quelques jours qui viennent.Est-ce que ça peut avoir des conséquences sur la région et la stabilité de la région ? Pas de façon décisive. On comprend quand même que Sheikh Hasina s'est réfugiée d'abord en Inde et partirait peut-être pour Londres.Pas de confirmation officielle, pour l'instant en tout cas. Oui, mais c'est ce qu'on trouve dans les médias. Donc, pour le moment, la situation devrait être sous contrôle, quel que soit le régime de transition. La vraie question : dans l'histoire du Bangladesh, il y a eu plusieurs régimes militaires qui ont duré un ou deux ans. Est-ce que là ce sera un régime militaire ou un régime vraiment intérimaire qui préparerait de nouvelles élections générales ? La question reste ouverte.À lire aussiBangladesh: le jour où la Première ministre Sheikh Hasina a démissionné et fui le paysÀ lire aussiIcône visionnaire ou dynaste autoritaire? Sheikh Hasina, l'insaisissable dirigeante du Bangladesh
Ce samedi 25 mai, les élections législatives se tiennent sous la canicule en Inde, où New Delhi a enregistré 48 degrés. Il s'agit de l'avant-dernière phase des législatives, qui se termineront le 1er juin. Le Premier ministre sortant Narendra Modi est donné favori pour un troisième mandat. Entretien avec Jean-Luc Racine, directeur de recherche émérite au CNRS et chercheur senior à Asia Centre. À lire aussiÉlections législatives en Inde: la capitale New Delhi appelée aux urnes sous une chaleur caniculaire
Dimanche 31 mars 2024, des milliers de personnes se sont rassemblées à New Delhi, en Inde, à l'appel de l'opposition, pour protester contre l'arrestation du ministre en chef de la capitale, Arvind Kejriwal, qui est aussi l'un des principaux opposants du Premier ministre Narendra Modi. Depuis, il a été transféré dans une prison de haute sécurité, il est accusé de corruption dans une affaire très controversée. Pour les partisans d'Arvind Kejriwal, c'est une énième tentative des conservateurs au pouvoir pour museler l'opposition, à un peu plus de deux semaines des législatives, où le BJP est le grand favori. Avec notre invité :- Jean-Luc Racine, directeur de recherche émérite au CNRS, chercheur senior à Asia Centre
Les élections législatives en Inde se dérouleront en plusieurs étapes à partir du 19 avril jusqu'au 1er juin, a annoncé samedi le président de la commission électorale, Rajiv Kumar, lors d'une conférence de presse. Le Premier ministre nationaliste hindou, Narendra Modi, espère décrocher un troisième mandat à l'issue des résultats. Entretien avec Jean-Luc Racine, directeur de recherche émérite au CNRS et chercheur senior à Asia Centre.
Plusieurs pays importants de la planète ont refusé de condamner la Russie pour son aventure meurtrière en Ukraine. Parmi eux l'Inde, dont la population est sur le point de devenir la plus importante du monde et dont le poids n'a jamais été aussi grand. Cinquième puissance économique mondiale. Et une armée forte d'1,3 million de soldats, jugée par Washington indispensable à l'équilibre des forces en Asie. Un pied dans le camp occidental, un autre dans la Russosphère. Malgré ses contradictions, l'Inde va se retrouver au cœur de la diplomatie mondiale dans les prochains mois. Le 1er décembre 2022, New Delhi prendra la direction du G20 pour une année et accueillera le sommet annuel prévu en septembre 2023. La position de l'Inde est souvent difficile à saisir. Quels risques pour ses choix diplomatiques ? Invités : Jean-Luc Racine, directeur de recherche émérite au CNRS (Centre d'Études de l'Inde et de l'Asie du Sud de l'École des Hautes Études en Sciences Sociales) et chercheur senior à Asia Centre Christophe Jaffrelot, directeur de Recherche au CERI de Sciences Po et du CNRS. Président de l'Association Française de Science Politique, AFSP Olivier Da Lage, rédacteur en chef à RFI. « L'Inde, un géant fragile », éditions Eyrolles.
durée : 00:57:52 - Cultures Monde - par : Florian Delorme - L'hiver 2022 fut rude en Afghanistan, provoquant une crise humanitaire difficilement gérable pour le régime taliban. Celui-ci a donc fait appel à la communauté internationale pour l'aider, alors même qu'aucun pays ne reconnaît cette nouvelle autorité afghane et refuse de négocier avec elle. - invités : Jean-Yves Berthault Ambassadeur de France à Kaboul entre 1979 et 1981. Conseiller politique de la mission spéciale de l'ONU en Afghanistan en 1997. Chef de la mission diplomatique française à Kaboul de 1998 à 2001.; Jean-Luc Racine directeur de recherche au CNRS, chercheur senior au think tank Asia Centre; Sarah Château Responsable des opérations en Afghanistan pour Médecins sans frontières
2022 aura été une année mouvementée pour le Sri Lanka. Privé du tourisme suite à la pandémie et aux attentats de 2019 sur son sol, le pays manque de devises et n'a pas pu rembourser sa dette auprès de la Chine. Ses 22 millions d'habitants peinent aujourd'hui à remplir le réservoir de leur véhicule et à se nourrir à leur faim, sans parler des pénuries de médicaments et des interdictions sur l'importation de près de 300 produits. Un autre coupable est désigné : le régime et sa gestion des finances. En juillet, le président fuit le pays et démissionne suite aux manifestations de la société civile. Le clan Rajapaksa semble vaincu, mais le Parlement choisit l'ancien Premier ministre Ranil Wickremesinghe pour le remplacer, attisant la colère de tout un peuple. Quelques semaines plus tard, un navire chinois, accusé d'espionnage, accoste au Sri Lanka et ravive les tensions entre Pékin et New Delhi. L'Inde et la Chine sont pourtant les deux principaux alliés du Sri Lanka et ses principaux créanciers. Comment le pays pourra-t-il sortir la tête de l'eau ? Doit-il compter sur l'Inde et sur la Chine pour régler sa crise économique ? Quel avenir politique et géopolitique pour le Sri Lanka ? Invités : - Delon Madavan, géographe, chercheur au Centre d'études et de recherche sur l'Inde, l'Asie du Sud et sa diaspora (CERIAS/UQAM) et membre du Centre d'étude sur l'Inde et l'Asie du Sud (EHESS/CNRS). - Jean-Luc Racine, directeur de recherches émérite et chercheur sénior à l'Asia centre
durée : 00:43:13 - Le Temps du débat d'été - par : Quentin Lafay - Un an après la reprise du pouvoir par les talibans, la situation en Afghanistan semble critique : selon Human Rights Watch, 90 % des foyers afghans ne mangent pas à leur faim. Quel avenir pour la population et pour le pays ? - invités : Nassim Majidi co-fondatrice/directrice de Samuel Hall, un centre de recherche basé à Kaboul (organisation à but social qui forme des chercheurs afghans et qui soutient l'action humanitaire/développement dans le pays); Jean-Luc Racine directeur de recherche au CNRS, chercheur senior au think tank Asia Centre; Solène Chalvon-Fioriti Journaliste indépendante
durée : 00:43:13 - Le Temps du débat d'été - par : Quentin Lafay - Un an après la reprise du pouvoir par les Talibans, la situation en Afghanistan semble critique : selon Human Rights Watch, 90 % des foyers afghans ne mangent pas à leur faim. Quel avenir pour la population et pour le pays ? - invités : Nassim Majidi co-fondatrice/directrice de Samuel Hall, un centre de recherche basé à Kaboul (organisation à but social qui forme des chercheurs afghans et qui soutient l'action humanitaire/développement dans le pays); Jean-Luc Racine directeur de recherche au CNRS, chercheur senior au think tank Asia Centre; Solène Chalvon-Fioriti Journaliste indépendante
durée : 00:58:45 - Entendez-vous l'éco ? - par : Tiphaine de Rocquigny - A travers l'histoire, l'Inde a fait partie de réseaux marchands, asiatiques et arabes, grâce à son littoral de plus de 7000 km. Aujourd'hui, le développement des ports et la croissance de l'Océan Indien dans l'économie mondialisée achève d'en faire une puissance maritime. - invités : Sanjay Subrahmanyam Professeur à l'université de Californie à Los Angeles, professeur au Collège de France, Chaire Histoire globale de la première modernité.; Jean-Luc Racine directeur de recherche au CNRS, chercheur senior au think tank Asia Centre
durée : 00:14:59 - Journal de 22h - François Hollande et son ancien Premier ministre Jean-Marc Ayrault refusent de faire alliance avec Jean-Luc Mélenchon pour les législatives. Un autre ex-Premier ministre socialiste, Bernard Cazeneuve, annonce même son départ du PS. - invités : Jean-Luc Racine directeur de recherche au CNRS, chercheur senior au think tank Asia Centre
Les violences contre les musulmans se poursuivent en Inde. Il y a un peu plus d'une semaine, le nord de New-Delhi, la capitale, a été le théâtre d'affrontements communautaires. Des nationalistes hindous ont notamment mené des actions de destruction de lieux de culte et lieux associatifs musulmans. Des violences que l'on retrouve dans de nombreux États et qui bénéficient, semble-t-il, d'un soutien tacite des autorités. Les États-Unis s'en sont récemment inquiétés. Washington dit « surveiller certains développements récents, notamment une augmentation des violations des droits de l'homme par certains responsables du gouvernement, de la police et des prisons ». Comment expliquer ce déferlement de violence à l'égard des musulmans ? Quelles sont ses origines profondes ? Et comment en sortir ? Décryptage avec : - Jean-Luc Racine, directeur de recherche émérite au CNRS, chercheur senior à Asia Centre - Julien Levesque, professeur invité à l'Université Ashoka en Inde, auteur de Pour une autre idée du Pakistan. Nationalisme et construction identitaire dans le Sindh (Presses Universitaires de Rennes). Une émission préparée par Clémentine Pawlotsky et Sigrid Azeroual, réalisée par Claude Battista.
Interview de Jean-Luc Racine, directeur de recherche émérite au CNRS, chercheur au Asia Center.
Au sommaire: l'ambiguïté de la Chine sur sa position dans la guerre entre l'Ukraine et la Russie; l'interview de Jean-Luc Racine sur la situation au Pakistan; et la population Sri Lankaise qui manifeste pour la démission de son président.
durée : 00:59:26 - Entendez-vous l'éco ? - par : Tiphaine de Rocquigny - Aides au développement coupées, avoirs bancaires gelés : alors que les pourparlers entre les Talibans et la communauté internationale semblent au point mort, l'économie afghane continue de plonger dans l'inflation, le chômage et la misère. Tandis que son sous-sol attise les convoitises. - invités : Jean-Luc Racine directeur de recherche au CNRS, chercheur senior au think tank Asia Centre; Margaux Benn Journaliste indépendante qui travaille notamment avec Arte, Le Figaro, ou France 2
L'Italie organise ce mardi 12 octobre un sommet spécial virtuel du G20 sur l'Afghanistan. Au programme : la question humanitaire, la lutte contre le terrorisme et la reconnaissance ou non du régime des talibans. Quelles mesures pourront prendre les pays occidentaux pour aider l'Afghanistan ? Analyse de Jean-Luc Racine, directeur de recherche émérite au CNRS, chercheur senior à l'Asia Centre. Depuis le retrait des troupes américaines, le pays s'enlise dans une grave crise humanitaire, aggravée par une vaste sècheresse. Du côté sécuritaire, le pays fait face à une vague d'attentats revendiquée par l'État islamique.
durée : 00:58:31 - Cultures Monde - par : Florian Delorme, Mélanie Chalandon, Antoine Dhulster - Au mois de juillet, alors que le groupe islamiste se rapprochait de Kaboul, le Président afghan Ashraf Ghani accusait son voisin le Pakistan d'avoir accueilli et laissé prospérer les talibans sur son territoire. Quelle est encore l'influence réelle du Pakistan sur les talibans ? - réalisation : Vincent Abouchar, Benjamin Hû - invités : Gilles Dorronsoro Professeur de science politique à l'Université Paris I et membre sénior de l'Institut universitaire de France, spécialiste de l'Afghanistan et de la Turquie; Jean-Luc Racine directeur de recherche au CNRS, chercheur senior au think tank Asia Centre; Fatiha Dazi-Héni Politologue, spécialiste des monarchies de la péninsule arabique, chercheuse à l'Institut de recherche stratégique de l'École militaire (IRSEM) et enseignante à l'IEP de Lille
Le président des États-Unis Joe Biden promet de soutenir l'Afghanistan après le retrait des troupes américaines. Un retrait des troupes qui pourrait être effectif dès ce mois de juillet. Entretien avec Jean-Luc Racine, directeur de recherche émérite au CNRS et spécialiste de la région.
Les dirigeants européens avaient imaginé une rencontre au sommet avec le Premier ministre indien Narendra Modi, à Porto, dans le cadre de la présidence portugaise de l’Union européenne. La pandémie du Covid en a décidé autrement. Si la situation est cauchemardesque en Inde, elle est loin d’être revenue à la normale en Europe. La rencontre aura bien lieu samedi prochain (8 mai 2021)... mais en visioconférence. L'Union européenne est le plus important partenaire commercial de l'Inde, avec près 20 % du total de ses échanges. L'UE est également le plus grand investisseur dans ce pays de plus de 1,3 milliard d’habitants, bientôt plus peuplé que la Chine. Mais au-delà des échanges économiques, Européens et Indiens partagent une méconnaissance mutuelle. Covid-19 oblige, les Européens ont découvert que l’Inde est devenue «la pharmacie du monde» et pas seulement, celui des vaches sacrées mais rares sont ceux qui pourraient citer le nom du Premier ministre indien. Les Indiens quant à eux ont bien du mal à comprendre le fonctionnement de l’Union européenne, mais aussi l’évolution de notre mode de vie et de nos mœurs. Une méconnaissance mutuelle donc qui n’empêche pas l’émergence d’intérêts communs... L’Inde comme l’Europe regarde avec une inquiétude croissante l’émergence d’une Chine de plus en plus puissante, mais aussi de plus en plus autoritaire et aux ambitions planétaires... Avec : - Jean-Luc Racine, directeur de recherche émérite au Centre d’études de l’Inde et de l’Asie du Sud de l’HESS (École des Hautes études en Sciences sociales) et chercheur à Asia Centre. Plus d’infos : ici - Sandrine Prévot, ethnologue, chercheuse associée au Centre d’études de l’Inde et de l’Asie du Sud de l’HESS (École des Hautes études en Sciences sociales). Son dernier livre : «L’Inde, une société de réseaux», aux éditions de l’Aube. Plus d’infos : ici - Balveer Arora, président du Centre for Multilevel Federalism à Institute of Social Sciences de New Delhi. En ligne de New Delhi. Plus d’infos : ici - Olivier da Lage, journaliste à RFI. Son dernier livre : «L’Inde, désir de puissance» chez Armand Colin. Son site : ici. En partenariat avec Courrier International.
En Inde, des dizaines de milliers d'agriculteurs, qui campent depuis la fin du mois de novembre aux portes de New Delhi, ont appelé à une grève générale dans tout le pays, ce mardi 8 décembre. Ils veulent obtenir l'abrogation de la récente réforme du secteur, qui n'est autre qu' « une privatisation du marché agricole », selon Jean-Luc Racine. Le directeur de recherche émérite au CNRS et chercheur à Asia Centre à Paris est l'invité de RFI pour décrypter cette situation.
durée : 00:14:53 - Journal de 22h - Le plan de relance de l'économie française sera présenté demain en Conseil des ministres. Conséquence de la crise sanitaire, la baisse du PIB devrait atteindre les 11% cette année. Pour retrouver la croissance, l'accent sera mis sur l'investissement. - invités : Jean-Luc Racine directeur de recherche au CNRS, chercheur senior au think tank Asia Centre
durée : 00:14:53 - Journal de 22h - Le plan de relance de l'économie française sera présenté demain en Conseil des ministres. Conséquence de la crise sanitaire, la baisse du PIB devrait atteindre les 11% cette année. Pour retrouver la croissance, l'accent sera mis sur l'investissement. - invités : Jean-Luc Racine directeur de recherche au CNRS, chercheur senior au think tank Asia Centre
Interview de Jean-Luc Racine, directeur de recherches émérite au Centre national de la recherche scientifique (CNRS).
durée : 00:58:18 - Cultures Monde - par : Florian Delorme, Mélanie Chalandon, Hélaine Lefrançois - Dans la nuit de lundi à mardi, New Delhi a été le théâtre de heurts intercommunautaires, alors que Donald Trump était reçu comme un roi par Narendra Modi en ce début de semaine. Alors, cette loi sur la citoyenneté et les réactions violentes qu’elle suscite peut-elle fragiliser Modi ? - réalisation : Vincent Abouchar, Benjamin Hû - invités : Christophe Jaffrelot chercheur au CNRS, directeur du CERI à Sciences-Po; Jean-Luc Racine directeur de recherche au CNRS, chercheur senior au think tank Asia Centre; Paul Rollier Anthropologue, professeur assistant en étude sud-asiatique a l’Université de Saint Gall en Suisse.
durée : 00:58:25 - Cultures Monde - par : Florian Delorme, Mélanie Chalandon, Hélaine Lefrançois - Dans un premier temps, nous recevrons Gaël Mocaër qui revient des Philippines. Puis, direction l'Afghanistan où les Afghans sont appelés aux urnes le samedi 28 septembre dans un contexte politique et sécuritaire tendu, et après l'abandon des négociations entre les Talibans et les Etats-Unis. - réalisation : Vincent Abouchar, Benjamin Hû - invités : Gaël Mocaër documentariste-reporter indépendant.; OIivier Guillard Chercheur au CERIAS (Université du Québec à Montréal) et Directeur de l'information chez GardaWorld; Jean-Luc Racine directeur de recherche au CNRS, chercheur senior au think tank Asia Centre; Marc Semo correspondant diplomatique du Monde.
Podcast de notre BCM du 19 septembre : « L’implication de la Chine en Afghanistan : développement ou endiguement ? » avec Jean-Luc Racine, vice-président d’Asia Centre, Angela Stanzel, chercheuse au programme Asie de l’ECFR, et modéré par Mathieu Duchâtel, directeur adjoint du programme Asie de l’ECFR
En Inde aussi, c’est un parti populiste qui est au pouvoir, le Bharatiya Janata Party (BJP) ou « Parti du peuple indien » de Narendra Modi. Premier ministre depuis 2014, il a su allier son parti à une organisation religieuse et à un mouvement nationaliste paramilitaire dans un même appel à « l’hindouité » et autour d’un programme économique baptisé « Make in India ». Outre le gouvernement fédéral, le BJP contrôle les trois-quarts des États.Avec 17% de la population mondiale, l’Inde doit affronter pauvreté, sous-équipement public, déficit énergétique, pollution... Sur la scène internationale le pays, premier importateur d’armes du monde, entend renforcer son influence, notamment dans l’Océan indien où la Chine ne cesse de monter en puissance. François Bujon de l’Estang, Béatrice Giblin, Marc-Olivier Padis et Philippe Meyer interrogent Jean-Luc Racine, directeur de recherche émérite au CNRS sur les tensions internes et externes que connait « la plus peuplée des démocraties du monde ».Le Nouvel Esprit Public est soutenu par la compagnie d'assurance MMALe Nouvel Esprit Public est produit et distribué par Nouvelles Écoutes. Production : Julien Neuville. Enregistrement et mixage : Thibault Delage (L'Arrière Boutique Studio) Assistant : Valentin Petit
A l’occasion de la sortie de la dernière publication de Mathieu Duchâtel, directeur adjoint du programme Asie de l’ECFR, "La Chine et le terrorisme international : vers une rupture majeure", Mathieu Duchâtel, Angela Stanzel, chercheuse au programme Asie de l’ECFR, et Jean-Luc Racine, vice-président d’Asia Centre, se retrouvent lors d'un BCM pour discuter de la manière dont la Chine envisage sa stratégie de contreterrorisme et ses conséquences en Inde et au Pakistan, notamment concernant l’équilibre régional avec l’Afghanistan.
Maryse Jobin a demandé à Jean-Luc Racine, directeur général de la FAAFC pourquoi de nouveaux programmes comme la lecture à l’école sont importants pour la population des 50 ans et plus.