Géopolitique, le débat

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Géopolitique parcourt les grandes régions du monde auxquelles sont associés des enjeux majeurs. Marie-France Chatin invite au débat chercheurs et experts, afin que soient expliqués et mis en lumière les différents mécanismes qui régissent les rapports entre les sociétés et leur environnement. Les invités de Géopolitique confrontent leurs regards sur un sujet d’actualité internationale. Une émission présentée par Marie-France Chatin. Réalisation et technique : Nathalie Laporte. Avec la collaboration de Cécile Lavolot. 

RFI


    • Jun 1, 2025 LATEST EPISODE
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    Quand l'espace maritime se militarise

    Play Episode Listen Later Jun 1, 2025 48:29


    À la veille de la conférence de l'ONU sur l'Océan qui se tient au mois de juin 2025 à Nice sur les bords de la Méditerranée, nous nous penchons sur les questions de sûreté en mer et de militarisation de l'espace maritime. Témoin fragile de l'évolution du climat et de la biodiversité, la mer se présente chaque jour davantage comme un terrain de jeu stratégique, où se croisent intérêts économiques, ambitions politiques et rivalités militaires. La réalité démographique mondiale se traduit par l'augmentation permanente des besoins de la pêche de capture. Les fonds marins recèlent d'immenses quantités d'hydrocarbures et de ressources minérales inexploitées, notamment les terres rares, représentant des valeurs économiques considérables et convoitées. La mer est aussi un espace de transit : le transport maritime a explosé au cours de la dernière décennie. Enfin, 90 % des liaisons internet passent par environ 430 câbles sous-marins, lesquels sont aujourd'hui à 90 % aux mains des géants du ​​​​​​​numérique que sont les ​​​​​​​GAFA.Plus que jamais, la mer s'impose comme un théâtre prépondérant de la compétition mondiale. Entre infrastructures sous-marines perturbées par des actions hybrides, trafics maritimes illicites visant à contourner les sanctions, attaques de navires occidentaux par les missiles des ​​​​​​​Houthis le long des côtes de la mer Rouge, montée en puissance phénoménale de la Marine chinoise, présence accrue des sous-marins ​​​​​​​russes aux abords de l'Europe. Les espaces maritimes et océaniques sont de nouveau des territoires de conflictualité potentielle.Invités : Virginie Saliou, chercheuse à l'Institut de recherche stratégique de l'École militaire, titulaire de la chaire des mers, maritimités et maritimisations du monde de Sciences Po Rennes et enseignante à l'École navale Le commissaire général Thierry Duchesne, directeur du département maritime de la Fondation méditerranéenne d'études stratégiques Nicolas Mazzuchi, directeur Stratégie navale et Wargaming au Centre d'étude stratégique de la marine. Auteur de plusieurs ouvrages, dont le dernier La confrontation en mer. L'avenir de la stratégie navale, Éditions du Rocher.​​​​​​​

    Le trumpisme

    Play Episode Listen Later May 31, 2025 48:28


    Le trumpisme apparaît comme le phénomène politique majeur du premier quart du XXIe siècle. Il est né de la rencontre entre un personnage hors norme, Donald Trump, héritier, entrepreneur et star de la téléréalité, quelques idées fortes et un socle électoral républicain en recomposition, particulièrement après la présidence de George W. Bush et les années de guerre en Irak et en Afghanistan. Donald Trump bouleverse les codes du Parti républicain, secoue les institutions américaines et influence bien au-delà des frontières des États-Unis. Il transforme le paysage politique américain. Entre populisme, nationalisme, rejet des élites – quoique – polarisation extrême et guerre contre les médias, le trumpisme réunit autour de lui chrétiens évangélistes, idéologues nationaux conservateurs, masculinistes et titans de la tech. Il entend détruire l'ordre international hérité de la Seconde Guerre mondiale. Peut-on dire avec le retour de Donald Trump à la Maison Blanche que le trumpisme n'est ni une parenthèse ni une anomalie et qu'il s'est imposé comme une force politique durable et dominante ?Maya Kandel est notre invitée. Chercheuse indépendante associée à l'Université Sorbonne Nouvelle Paris 3, historienne spécialiste de la politique étrangère.À lire aussiHistoire du Parti républicain, de l'abolition de l'esclavage à Donald J. Trump

    L'Amérique latine face aux crises et recompositions de l'ordre international

    Play Episode Listen Later May 25, 2025 48:29


    Longtemps marginalisée sur la scène géopolitique mondiale, l'Amérique Latine revient progressivement dans le jeu — non pas tant par une volonté collective affirmée que par les convoitises qu'elle suscite : ses ressources naturelles, ses marchés, ses terres, son positionnement stratégique. Mais elle affronte les bouleversements géopolitiques actuels dans une position de faiblesse. Les pays du sous-continent sont divisés sur le plan politique et confrontés à de persistantes dynamiques de détérioration économique. Cette situation affecte leurs capacités à parler d'une seule voix dans les affaires du monde. Pourtant la région se trouve au cœur d'enjeux globaux déterminants. Sur le plan stratégique, elle est devenue l'un des principaux terrains de la confrontation engagée entre la Chine et les États-Unis pour la suprématie mondiale et une zone où émergent de nouveaux équilibres, de nouvelles alliances, souvent à géométrie variable. Dans ce contexte tendu, certains pays latino-américains optent pour une stratégie de diversification de leurs alliances. D'autres font le choix de l'alignement avec Pékin ou Washington. Dans quelle mesure l'Amérique Latine pourra-t-elle surmonter ses divisions régionales pour peser davantage en faveur du multilatéralisme et la construction d'un monde multipolaire ? Des rapprochements sont-ils possibles, souhaitables avec l'Europe, elle aussi confrontée à des mises sous tension, en l'occurrence dans son alliance avec les États-Unis.Regard avec nos invités : Alain Rouquié, ancien ambassadeur de France au Brésil et au Mexique, qui a en préparation un livre sur la Chine et l'Amérique Latine Pascal Boniface, directeur de l'Institut de Relations Internationales et Stratégiques. Dernier ouvrage « Permis de tuer. Gaza : génocide, négationnisme et Hasbara » qui vient de sortir chez Max Milo Christophe Ventura, directeur de Recherche à l'Iris et membre de la rédaction du Monde Diplomatique. Émission depuis la Maison de l'Amérique Latine à Paris à l'occasion des Semaines de l'Amérique Latine et des Caraïbes. 

    Amérique latine : crise du politique, crise démocratique

    Play Episode Listen Later May 24, 2025 48:29


    Trente ans après la fin de la Guerre froide, l'Amérique latine, qui avait suscité tant d'espoirs démocratiques dans les années 1990, semble aujourd'hui confrontée à une nouvelle période d'instabilité politique et institutionnelle. Les transitions démocratiques engagées à la chute des dictatures militaires ont permis des avancées notables : alternances politiques, élections relativement libres, renforcement de la société civile. Mais ces progrès sont aujourd'hui fragilisés. Dans plusieurs pays de la région, les institutions sont affaiblies, les libertés reculent, et la méfiance envers les partis et les dirigeants est généralisée.Les causes sont multiples : corruption endémique, violence, inégalités sociales persistantes, essoufflement des modèles de croissance, mais aussi montée en puissance de mouvements populistes, qu'ils soient de droite ou de gauche, qui remettent parfois en cause les principes mêmes de l'État de droit.Du Venezuela au Nicaragua, du Brésil à l'Argentine, du Pérou au Salvador, la démocratie semble vaciller, entre répression, instabilité, et autoritarisme rampant.La démocratie latino-américaine est-elle en crise ? Est-elle en train de mourir, ou de se transformer ? Quels sont les leviers de résistance ou de renouveau ?Émission co-animée avec Olivier Compagnon. Professeur d'Histoire contemporaine à l'Institut des Hautes Études de l'Amérique Latine. Université Sorbonne Nouvelle. Et directeur adjoint du CREDA.Depuis la Maison de l'Amérique Latine à Paris à l'occasion des Semaines de l'Amérique Latine et des Caraïbes.  Invités :  Yoletty Bracho, maîtresse de conférences en Science politique à l'Université d'Avignon. Spécialiste du Venezuela, « Rapports ordinaires à la violence d'État au Venezuela : productions, résistances, (dé)légitimations » dans la revue Cahiers des Amériques Latines (n°103) Camille Goirand, professeure de Science politique à l'IHEAL Université Sorbonne Nouvelle et membre du CREDA. Spécialiste du Brésil et des évangéliques en politique. « Le parti des travailleurs au Brésil. Des luttes sociales aux épreuves du pouvoir. Vies militantes à Recife », éd Karthala David Copello, maître de conférences en Sociologie politique à l'Institut Catholique de Paris et chercheur au CREDA. Spécialiste de la circulation des idées politiques entre l'Europe et l'Amérique Latine. « Les droits humains armés : guérillas, dictatures et démocratie en Argentine », Presses Universitaires de Rennes Pablo Stefanoni, docteur en Histoire et journaliste. Rédacteur en chef de la revue « Nueva Sociedad ». Auteur de nombreux ouvrages dont « La rébellion est-elle passée à droite ? Dans le laboratoire mondial des contre-cultures néoréactionnaires », éd. La Découverte.

    Roumanie : un pays stratégique. Une présidentielle scrutée de près

    Play Episode Listen Later May 18, 2025 48:30


    Entre l'Est et l'Ouest, entre héritages post-communistes et ambitions européennes, la Roumanie est un pays à la croisée des chemins. Depuis son entrée dans l'Union européenne en 2007, elle a profondément transformé ses institutions, son économie, et sa diplomatie. Ancrée dans l'espace euro-atlantique, elle reste pourtant attentive aux équilibres régionaux et aux pressions géopolitiques, qu'elles viennent de Moscou, de Washington, ou plus récemment de Pékin. Comment la Roumanie s'affirme-t-elle dans un environnement régional instable, entre la guerre en Ukraine, les tensions dans les Balkans, et les recompositions du monde multipolaire ?Émission enregistrée depuis Bucarest. Invités :  Alison Mutler, directrice du site web «Universul.net» Cristian Preda, professeur de Sciences politiques à l'Université de Bucarest. Ancien député européen Cristian Pirvulescu, politologue, professeur à la Faculté de Sciences politiques, École Nationale des Études Politiques et d'administration de Bucarest. Membre du Comité Économique et Social Européen à Bruxelles. 

    Pologne : une présidentielle décisive pour l'avenir du pays

    Play Episode Listen Later May 17, 2025 48:29


    La Pologne s'apprête à élire son président dans un contexte politique, social et géopolitique particulièrement chargé... Depuis plusieurs années, ce pays de 35 millions d'habitants joue un rôle-clé au sein de l'Union européenne, tant par sa position stratégique à l'est du continent que par ses choix politiques souvent clivants. La présidence sortante a été marquée par des tensions autour de l'État de droit, de l'indépendance de la justice et de la place des médias. À l'international, la guerre en Ukraine a renforcé le rôle de la Pologne comme acteur central du flanc oriental de l'OTAN, mais a aussi exacerbé certaines contradictions internes. Alors que le parti conservateur au pouvoir cherche à maintenir son influence et que l'opposition espère capitaliser sur les récentes mobilisations démocratiques, le scrutin s'annonce décisif pour l'avenir de la démocratie polonaise, son rôle en Europe et sa position sur l'échiquier mondial. L'enjeu de politique intérieure est fondamentalement lié à la trajectoire démocratique du pays, ce qui fait de ce scrutin un test crucial. Regard avec nos deux invités qui sont au téléphone depuis Varsovie. Pierre Buhler, ancien ambassadeur de France en Pologne de 2012 à 2016. Enseignant de Relations Internationales à Sciences Po. Dernier ouvrage « Pologne. Histoire d'une ambition », éd. Tallandier Jacques Rupnik, politologue, directeur de Recherche au CERI de Sciences Po. Spécialiste des pays d'Europe Centrale et Orientale.

    Quel avenir pour les Palestiniens ?

    Play Episode Listen Later May 11, 2025 48:29


    Plus d'un siècle s'est écoulé depuis le début du mandat britannique sur la Palestine, en 1922. La Palestine est depuis au cœur d'une rivalité entre Juifs et Arabes qui nourrit un conflit sans fin, le plus long conflit contemporain. Un siècle jalonné de guerres terribles et qui est aussi celui d'une histoire palestinienne. Une histoire de dépossession, de lutte, de ségrégation et d'une souveraineté rendue impossible. La question palestinienne demeure l'un des dossiers les plus sensibles et les plus complexes de la scène internationale.Entre exil, occupation, négociations avortées, résistances et divisions internes, les Palestiniens incarnent aujourd'hui l'une des dernières grandes causes nationales sans État. Dans ce contexte de blocage, l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023 a constitué un séisme majeur. Elle a révélé la nature criminelle du Hamas et entraîné des représailles massives d'Israël. Le Hamas a agi au mépris de la population gazaouie et les victimes innocentes se comptent en dizaines de milliers de morts.Gaza vit une tragédie humaine sans précédent et le massacre du 7-Octobre a nourri une haine réciproque qui représente aujourd'hui un obstacle majeur à toute résolution pacifique de la question israélo-palestinienne, tant les extrémistes des deux camps se trouvent confortés par la situation actuelle. Chacun semble désormais convaincu que la coexistence est impossible. Regard sur la place de la question palestinienne aujourd'hui dans le monde arabe et dans les équilibres géopolitiques mondiaux. Quel avenir pour les Palestiniens ? Invités : Sabine Jansen, rédactrice en chef de Questions internationales, Professeure de relations internationales au CNAM et chercheuse associée à Paris Cité Henri Laurens, historien, professeur au Collège de France où il occupe la chaire d'histoire contemporaine du monde arabe. Auteur de nombreux ouvrages dont La question de la Palestine en cinq volumes chez Fayard Jean-Paul Chagnollaud, professeur émérite des Universités, président de l'IREMMO, Institut de recherche et d'études méditerranée Moyen-Orient.Édition en partenariat avec la revue Questions internationales « Les Palestiniens. Une nation en quête d'État ».

    L'intimidation dans les relations internationales

    Play Episode Listen Later May 10, 2025 48:29


    Discours et actes violents transforment la scène internationale : invasion de l'Ukraine et menaces nucléaires par la Russie, manœuvres militaires chinoises autour de Taïwan, attaque contre Israël le 7 octobre 2023 suivie de la destruction de Gaza par l'État hébreu. Les efforts de paix et de dialogue semblent impuissants face à la brutalité du monde. Une violence qui paraît bien porter la marque d'une nouvelle ère, celle des hommes forts qui le pari du fait accompli plutôt que de la concertation. Convaincus de la faiblesse des démocraties libérales, leur stratégie est celle de l'intimidation.Depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, la liste des États et des peuples offensés, intimidés ou stigmatisés par le président et son équipe ne cesse de s'allonger. Ukraine – encore elle – Canada, Groenland, Danemark, Royaume-Uni, Union européenne dénoncée par Trump comme un projet commercial antiaméricain, Égypte et Jordanie sommées d'accueillir deux millions de Palestiniens. Donald Trump est insatiable. Mais il n'est pas le seul.Sur un autre registre, les efforts de Pékin pour contrôler sa diaspora ne datent pas d'hier, mais ont tendance à se renforcer. Les exemples d'intimidation sont légion du Proche-Orient à l'Asie, du retour de Donald Trump aux provocations nord-coréennes. Le panorama est inquiétant à l'image des dynamiques internationales. Invité : Frédéric Charillon, professeur des universités, co-directeur du centre Géopolitique, défense et leadership à l'Essec. Auteur de Géopolitique de l'intimidation. Seuls face à la guerre, éd. Odile Jacob.

    Cambodge : les Khmers rouges toujours enjeu politique, cinquante ans après

    Play Episode Listen Later May 4, 2025 48:29


    Il y a cinquante ans, entre 1975 et 1979, le Cambodge sombrait dans l'un des épisodes les plus tragiques du XXe siècle : le génocide perpétré par les combattants communistes cambodgiens, les Khmers rouges, sous la direction de Pol Pot, soutenus par leurs alliés vietnamiens, et pas seulement eux. En moins de quatre ans que dura cette révolution maoïste devenue totalitaire, génocidaire et ultranationaliste, près de deux millions de personnes – un quart de la population – ont péri, victimes d'exécutions, de famine, de travaux forcés ou de purges idéologiques. Le 17 avril, c'est la date choisie par le président chinois Xi pour fouler le sol cambodgien dans le cadre de sa toute récente tournée en Asie du Sud-Est. Le 17 avril marquant le jour anniversaire de l'entrée des Khmers rouges dans Phnom Penh et le début de leur campagne agraire de terreur appuyée par le Parti communiste chinois.L'étape cambodgienne du président chinois a été l'occasion de la signature de 37 accords, couvrant des domaines tels que les infrastructures, la santé et la finance. La coopération militaire a par ailleurs été renforcée, notamment avec l'expansion des infrastructures de la base navale de Ream, suscitant des interrogations quant à une éventuelle utilisation militaire chinoise. Plus grand partenaire commercial du Cambodge, la Chine est le premier investisseur étranger dans le pays et détient plus du tiers de la dette extérieure cambodgienne, soit 11 milliards de dollars. Phnom Penh compte aussi parmi les soutiens les plus fiables de Pékin en Asie.Pays très dépendant de l'aide étrangère, le Cambodge a vécu comme un très rude choc la fermeture par Donald Trump des programmes de l'USAID sans compter l'impact des barrières douanières. Les États-Unis étant le plus grand marché pour les exportations cambodgiennes. Regard sur les défis de ce petit État de 17 millions d'habitants pris en tenaille entre ses deux grands voisins vietnamien et thaïlandais, surplombé par le géant chinois.Invités : Marie-Sybille de Vienne, professeure émérite à l'Inalco, membre de l'Académie des sciences d'Outre-Mer, directrice de la revue Péninsule.  Anne-Yvonne Guillou, anthropologue, directrice de recherche au CNRS, en poste au Laboratoire d'ethnologie et de sociologie comparative à l'Université Paris Nanterre. Auteure de Puissance des lieux, présence des morts. Sur les traces du génocide khmer rouge au Cambodge, éd. Société d'ethnologie. Co-rédactrice en chef de la revue Mousson.  Raul-Marc Jennar, docteur en science politique et en études khmères de l'Inalco, conseiller diplomatique du ministre cambodgien des Affaires étrangères, auteur de La Politique étrangère du Cambodge, éditions Yu Feng.À lire aussiIl y a 50 ans, la chute de Phnom Penh et l'ascension des Khmers rouges

    Roumanie : élection présidentielle dans l'ombre de Trump

    Play Episode Listen Later May 3, 2025 48:29


    Retour aux urnes dimanche pour les Roumains, cinq mois après le choc de la présidentielle annulée. Le candidat surprise d'extrême droite a entretemps été exclu de la course et un nouvel acteur s'est immiscé, en la personne de George Simion, un autre leader de l'extrême droite roumaine, très critique de Bruxelles. Un fan de Trump et une star des réseaux sociaux dont les principaux rivaux sont deux candidats pro-européens : le maire de Bucarest, Nicusor Dan et le candidat de la coalition au pouvoir, Crin Antonescu. L'élection du président roumain est scrutée de près à l'ouest du continent européen, alors que la Roumanie, pays membre de l'UE est devenue un pilier essentiel de l'Otan depuis l'invasion russe de l'Ukraine voisine. Scrutée de près également par les États-Unis qui n'ont pas hésité à exercer des pressions indirectes qui ont beaucoup agité la campagne. Les États-Unis qui disposent de quelque 1 700 soldats américains sur le sol roumain. Jusqu'ici résolument pro-occidentale, la Roumanie fait face à une percée de forces politiques favorables aux intérêts de Moscou et soutenues par l'administration Trump. Le pays est stratégique, qui borde l'Ukraine et la mer Noire. Invités :  Catherine Durandin, professeur émérite des Universités, historienne Florentin Cassonnet, journaliste, Courrier des Balkans Laurentiu Mihu, journaliste, Universul.net

    L'Europe au prisme des 100 jours de présidence Trump

    Play Episode Listen Later Apr 27, 2025 48:29


    Avec le retour de Donald Trump, l'Europe éprouve un mélange ambigu d'admiration et de méfiance envers Washington. Toujours séduit par le dynamisme et l'esprit d'innovation des États-Unis, le Vieux Continent n'en redoute pas moins leurs ambitions géopolitiques et semble s'apprêter à prendre pour de bon ses distances avec l'Oncle Sam. L'imposition par l'administration Trump de droits de douane sur les produits européens et les menaces de nouvelles guerres commerciales sont en train de déstabiliser les économies du continent qui reconsidèrent leur dépendance au marché américain et explorent d'autres partenariats. Alors que la croissance mondiale est revue en forte baisse, la zone euro semble moins affectée. Au-delà, l'unité de l'OTAN est mise à rude épreuve poussant l'Europe vers la mise en œuvre d'une plus grande autonomie de défense. Reste que l'adhésion enthousiaste de certains dirigeants européens aux politiques nationalistes de Trump contrastant fortement avec le scepticisme et l'inquiétude des autres mettent en évidence des divisions.  Que peuvent faire les Européens face à Trump et laissés seuls face à Poutine ?  Invités : Françoise Thom, historienne, soviétologue, maîtresse de conférences émérite à la Sorbonne Université Alix Frangeul-Alves, coordinatrice de programmes, Risques géopolitiques et stratégie à la German Marshall Fund of the United States Guillaume Duval, conseiller auprès de l'Institut Jacques Delors. Ancien speechwriter de Josep Borrell, Haut Représentant de l'UE pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité.

    Le monde au prisme des 100 jours de présidence Trump

    Play Episode Listen Later Apr 26, 2025 48:29


    Dans la continuité du slogan Make America Great Again, Donald Trump se place en rupture avec les grands axes de la diplomatie des États-Unis. Sa présidence est porteuse de grands défis pour le monde tant elle est pour le moins disruptive. Le président américain en déplacement au Vatican, ce samedi, pour les obsèques du pape François, termine les 100 premiers jours de son second mandat, pied au plancher mais qu'il pourrait être contraint de lever. Religion, immigration ou diplomatie, il a multiplié les déclarations chocs, les annonces fracassantes et les revirements subits. De sa volonté de prendre le contrôle de la bande de Gaza pour en faire la Riviera du Moyen-Orient, d'annexer le Groenland pour ses terres rares, du Canada pour l'intégrer comme le 51è État américain qualifiant au passage la frontière avec le voisin du Nord de « ligne artificielle », du canal de Panama… aux attaques à l'encontre du président ukrainien qualifié de « dictateur sans élection » en passant par les pourparlers avec Moscou tout en contournant les Européens et avec la volonté de renverser la table. Et parce qu'il le peut, il le fait. Depuis son retour à la Maison Blanche, le président américain peine pourtant à résoudre les deux conflits dans lesquels il s'est investi. Ukraine et Moyen-Orient et a allumé une guerre commerciale prioritairement dirigée contre la Chine.Quels contre-pouvoirs s'il y en a? L'instabilité américaine donne t elle de l'espace à l'influence chinoise ? Une désescalade est-elle en vue?Invités : Agnès Levallois, vice-présidente de l'IREMMO et chargée de cours à Sciences Po. Auteure du « Livre noir de Gaza », éditions du Seuil Paul Charon, directeur du domaine « Renseignement ; anticipation et stratégies d'influence » à l'Institut de Recherche Stratégique de l'École Militaire, l'IRSEM Philip Golub, Professeur de Relations internationales à l'Université Américaine de Paris Alain Roy, écrivain, éditeur et traducteur. Directeur de la revue « L'Inconvénient ». Dernier livre : « Le cas Trump. Portrait d'un imposteur », éditions Ecosociété.

    L'espace en tension

    Play Episode Listen Later Apr 20, 2025 48:28


    Le domaine spatial connaît d'importantes transformations, quantitatives et qualitatives. On n'a jamais eu autant de satellites en orbite et les lancements spatiaux connaissent une accélération sans précédent. Au-delà, on assiste à des changements profonds, politiques et technologiques. De nouveaux industriels ont investi le secteur spatial - et y ont investi - et certains d'entre eux prennent aujourd'hui un véritable rôle politique. Le phénomène est également plus profond avec cette nouvelle manière qu'ont les principales puissances spatiales « d'habiter » l'espace. C'est le cas pour les gigantesques infrastructures satellitaires que des acteurs privés surpuissants commencent à déployer et qui témoignent d'une tendance grandissante à l'industrialisation. Il y a aussi des programmes d'exploration habitée de retour sur la Lune ou sur Mars qui visent une expansion durable et ajoutent à l'effervescence d'un tissu industriel en pleine recomposition. L'activité militaire n'est pas en reste et connait une forte intensification. On y voit les États dominants transformer leurs manières d'agir et contribuer à modifier la donne. Quelles conséquences sur les règles du jeu spatial ? En quoi les équilibres mondiaux sont-ils bouleversés ?► Invité : Xavier Pasco, Directeur de la Fondation pour la Recherche Stratégique. Spécialiste mondial des questions spatiales civiles et militaires. Membre élu de l'Académie internationale d'astronautique.  La ruée vers l'espace. Nouveaux enjeux géopolitiques aux éditions Tallandier. 

    L'alliance atlantique à l'épreuve de Trump

    Play Episode Listen Later Apr 19, 2025 48:29


    La présidence Trump a des conséquences importantes en matière de défense pour l'Europe. Bien que le Président américain soit finalement revenu sur ses propos affirmant que l'Otan n'était en fait plus obsolète, Donald Trump n'a de cesse de critiquer le financement de l'organisation et plus largement le manque d'investissement des pays européens dans leur défense. La fragilisation de la relation transatlantique est là. Fragile aussi la cohésion des pays membres de l'OTAN. L'Europe doit composer avec une présidence Trump qui s'annonce comme un défi encore plus significatif que la première. La guerre qui fait rage depuis 2022 en Ukraine confirme la fragilité de l'Europe face aux nouvelles ambitions russes. La proximité affichée par Donald Trump avec les dictateurs ou les autocrates et son manque d'intérêt assumé pour les valeurs démocratiques et les droits de l'homme ne peuvent qu'aggraver l'inquiétude des Européens. Une inquiétude largement alimentée par l'incertitude quant aux politiques tant des États-Unis que de la Russie, qui donne toute priorité aux questions stratégiques.► Invités : Nicole Gnesotto, Vice-présidente de l'Institut Jacques Delors. Professeure émérite du CNAM. Choisir l'avenir. 10 réponses sur le monde qui vient - CNRS éditions  Michel Duclos, ancien ambassadeur. Conseiller Géopolitique de l'Institut Montaigne. Diplomatie française - Alpha essai

    Osaka : que peut une exposition universelle face aux incertitudes géopolitiques ?

    Play Episode Listen Later Apr 13, 2025 48:29


    L'exposition universelle d'Osaka 2025 a ouvert ses portes ce 13 avril pour une durée de six mois. À l'heure où les équilibres géopolitiques vacillent en Asie, où les barrières douanières se redressent aux portes des États-Unis, le Japon ouvre les bras au monde entier pour dessiner les contours de la société de demain. Que peut une exposition universelle face aux incertitudes géopolitiques ? À une époque où certains États utilisent la force pour changer le statu quo et où le leadership américain apparait moins prévisible, le Japon s'impose comme un acteur majeur de la région Indo-Pacifique et de la nouvelle géopolitique mondiale. Discrète, Tokyo contribue pleinement à la dynamique des relations internationales contemporaines, forte d'une diplomatie d'influence centrée sur les valeurs libérales, la coopération entre États et le respect du droit international. Un soft power qui n'empêche pas la renaissance d'un certain militarisme. Quelle place pour le Japon dans la région Indo-Pacifique ? Quel rôle pour Tokyo dans la préservation des grands équilibres du monde actuel ? Quels défis face aux attaques à la fois de la Chine, de la Russie et des États-Unis… sans compter la Corée du Nord qui n'est pas loin ?Invités : Valérie Niquet, directrice du programme Japon à la Fondation pour la recherche stratégique, autrice de Le Japon en 100 questions Guibourg Delamotte, professeure de science politique à l'Inalco, spécialiste du Japon, autrice de La démocratie au Japon (ENS éditions) et Le Japon, un leader discret (Éd. Eyrolles) Robert Dujarric, codirecteur de l'Institute of Contemporary Asian Studies (ICAS) à Temple University JapanÉdition en partenariat avec la Revue internationale et stratégique : « Le Japon et les métamorphoses de la puissance ».

    Droits de douane : la Chine dans le viseur

    Play Episode Listen Later Apr 12, 2025 48:29


    Semaine plutôt folle sur le terrain des barrières douanières. Après l'annonce par Donald Trump d'un gel de 90 jours des taxes à l'importation qu'il venait d'imposer à une soixantaine de pays et partenaires, mais du maintien de celles imposées à la Chine, qu'il a au passage relevées à 125%, Pékin a appelé au compromis, ouvrant la porte à des négociations. Un revirement inattendu du président américain. La Chine de son côté annonce vouloir se battre jusqu'au bout tout en souhaitant un dialogue mené sur un « pied d'égalité et basé sur le respect mutuel ». C'est essentiellement sur le terrain de Xi Jinping que la bataille planétaire engagée par Donald Trump se joue. Les leviers de Pékin ne manquent pas, à commencer par les terres rares sur lesquelles la Chine s'est assurée une mainmise de la production. La Chine est entrée dans le nouvel âge de «  MAGA », « Make America Great Again », en étant plus forte que lors du premier mandat de Donald Trump. Le rapport de force est à un niveau élevé.Invités : Mathieu Duchatel, directeur des Études internationales de l'Institut Montaigne, spécialiste de la sécurité économique et des questions stratégiques en Asie orientale. Jean-François Huchet, président de l'Inalco, professeur des universités.

    Turquie : comment Erdogan pousse ses pions

    Play Episode Listen Later Apr 6, 2025 48:29


    L'arrestation du maire d'Istanbul, Ekrem Imamoglu, a suscité une onde de choc en Turquie et à l'international. Accusé de corruption et de soutien au terrorisme, le principal rival politique du président Erdogan a été incarcéré le 23 mars 2025, déclenchant des manifestations massives à travers le pays. Cet évènement soulève des questions cruciales sur le calendrier de cette arrestation, l'état de la démocratie en Turquie, les motivations du président Erdogan et la capacité de l'opposition à maintenir la pression sur le gouvernement.Erdogan est au pouvoir depuis 22 ans et œuvre à l'érosion de la démocratie turque alors que la Turquie était jusqu'à présent un pays où l'opposition pouvait gagner des élections. Ce n'est plus le cas.L'arrestation d'Ekrem Imamoglu marque un tournant, tandis que l'Europe est occupée par l'Ukraine et ses difficultés avec Donald Trump. Ankara défend Kiev sans rompre avec Moscou. Stratégie qui lui confère une position unique. La Turquie est ainsi une alliée majeure et incontournable pour l'Europe, face au désengagement américain. L'armée turque, la deuxième plus importante de l'OTAN est plus vitale que jamais et Erdogan a bien compris que sa fuite en avant autoritaire ne mobiliserait pas les foules en dehors de la Turquie.Invités : Dorothée Schmid, directrice du Programme Turquie/Moyen-Orient à l'IFRI.  Ahmet Insel, ancien professeur à l'Université Galatasaray. Éditeur et chroniqueur.

    Quel genre de régime se met en place aux États-Unis ?

    Play Episode Listen Later Apr 5, 2025 48:29


    Plus de 70 jours que Donald Trump est à la Maison Blanche. On assiste à un basculement géopolitique depuis le début de sa mandature avec des conséquences importantes sur les relations internationales construites depuis la guerre. Sur le plan intérieur, affaiblissement des contre-pouvoirs  : Congrès, justice, presse… L'essence démocratique du système politique américain apparait menacée.  Le regard d'un Américain.  Stephen Dreyfuss est notre invité. Avocat américain, ancien procureur à New York, ancien président de la Chambre de commerce franco-américaine à NY et ancien président de l'Union Internationale des Avocats. 

    Quand la mondialisation se fragmente

    Play Episode Listen Later Mar 30, 2025 49:30


    L'Europe fait face à une situation géopolitique inédite, marquée par l'incertitude entourant la politique américaine et l'agressivité russe. La guerre en Ukraine a poussé les Européens à renforcer leurs capacités de défense, mais des interrogations demeurent sur leur capacité à structurer une stratégie commune. Les Européens ont compris que les États-Unis ne sont plus un allié fiable pour assurer la défense de l'Europe. Une diplomatie de la force se met en place avec des menaces économiques réelles via des taxes sur les produits que les Européens exportent vers les États-Unis. Un double basculement est intervenu, idéologique et économique. La guerre n'est plus un objet lointain. Elle devient un possible. L'inquiétude prédomine désormais en Europe. Inquiétude, mais aussi indignation d'une certaine manière. Indignation et également colère. L'attitude du président américain constitue un tournant. La géopolitique mondiale est en pleine recomposition.Invité : Thierry de Montbrial, fondateur et président de l'IFRI. « L'ère des affrontements. Les grands tournants géopolitiques. Comment en est-on arrivé là ? » éditions Dunod.

    L'Inde, nouvelle priorité de l'Union européenne ?

    Play Episode Listen Later Mar 29, 2025 50:00


    Avec 1,45 milliard d'habitants, l'Inde est désormais devant la Chine le pays le plus peuplé de la planète et, à la différence de celle-ci, continue de voir sa population augmenter. L'Inde est, par ailleurs, la cinquième puissance économique mondiale. Narendra Modi, le très autoritaire et nationaliste dirigeant indien s'est fixé comme objectif de faire de l'Inde la 3è économie mondiale à l'horizon 2030 et d'en faire un pays développé d'ici à 2047, qui correspondra au centenaire de l'indépendance du pays.Le 14 février 2025, Narendra Modi rencontrait Donald Trump à Washington. Deux semaines plus tard, Ursula von der Leyen était reçue à New Delhi. Longtemps l'Inde s'est méfiée de l'Union européenne. New Delhi préférait négocier en bilatéral avec Paris ou Berlin, plutôt qu'avec Bruxelles. Mais les temps ont changé pour le géant asiatique comme pour l'Europe, chamboulée par le retour de Donald Trump à la Maison Blanche. Les deux blocs partagent la même faiblesse, leur dépendance à la Chine. La présidente de la Commission européenne s'est engagée avec le Premier ministre indien à finaliser un accord de libre-échange d'ici à la fin de l'année et à diversifier la coopération en l'ouvrant sur la sécurité et la défense. La Commission espère trouver dans le marché indien de nouveaux débouchés, notamment pour les voitures, les produits agricoles, le vin et les spiritueux. Une ère nouvelle est-elle en train de s'enclencher entre l'Inde et l'UE alors que l'Europe est le premier partenaire commercial de l'Inde devant les États-Unis et la Chine ? L'Inde reste un pays ultra-protectionniste. Le contexte international donnera-t-il le coup de pouce nécessaire pour dépasser les blocages ?Invités :  Christophe Jaffrelot, expert associé à l'Institut Montaigne. Directeur de recherche au CNRS et au CERI de Sciences Po. Également professeur de politique et sociologie indiennes au King's India Institute de Londres. Co-auteur de « Les défis du Make in India » et « Les dynamiques régionales contrastées de l'Inde ». Institut Montaigne. Jean-Luc Racine, directeur de recherche émérite au CNRS. Chercheur senior à Asia Centre.

    Syrie : le nouveau pouvoir sous pression après les massacres de civils alaouites

    Play Episode Listen Later Mar 23, 2025 50:00


    Oubliée en Syrie, l'euphorie qui avait suivi la chute de Bachar al-Assad le 8 décembre 2024, après 13 ans de guerre civile. Début mars 2025, près de 1 500 personnes, ont été tuées en quelques jours dans l'ouest du pays. Des violences déclenchées par une attaque de partisans du clan Assad contre les forces de sécurité ou groupes alliés. S'en sont suivies des représailles aveugles : un millier de civils majoritairement alaouites ont été victimes d'exécutions sommaires. Les vidéos des exactions ont choqué les Syriens qui voulaient croire à l'apaisement et l'unité nationale promis par Ahmed al-Charaa, djihadiste repenti d'al-Qaïda, chef du groupe islamiste sunnite radical HTC (Hayat Tahrir Al Cham), devenu président par intérim de la Syrie.Alors la transition en Syrie est-elle menacée ? Faut-il craindre un nouvel embrasement du pays ? Ahmed al-Charaa est-il capable de cimenter une Syrie ruinée, morcelée en communautés ? Saura-t-il contrôler les plus radicaux de ses partisans et calmer la soif de revanche des loyalistes pro-Assad ?Le mouvement HTC au pouvoir depuis 3 mois s'est-il vraiment déradicalisé, ou est-ce une stratégie pour séduire les Occidentaux ? Quelle place la Syrie veut-elle occuper sur l'échiquier régional et quelle est sa politique vis-à-vis des grandes puissances ?  Faut-il plus que jamais soutenir la transition en Syrie ou rester circonspect ?Avec     - Hala Kodmani, Franco-syrienne, grand reporter au journal Libération, a publié en 2017 « Seule dans Raqqa », aux Équateurs- Aghiad Ghanem, chercheur franco-syrien, docteur en Relations internationales et enseignant à Sciences-Po Paris, spécialiste des alaouites- Anthony Samrani, co-rédacteur en chef du quotidien libanais L'Orient le Jour, a publié dans la collection Tracts de Gallimard « Vu du Liban, la fin d'un pays, la fin d'un monde ? ».

    Les Européens face à la loi du plus fort

    Play Episode Listen Later Mar 22, 2025 50:00


    Qui aurait pu prédire qu'en 2025, le vieil adage « Si tu veux la paix, prépare la guerre » deviendrait d'une actualité brûlante ? Il n'aura fallu que quelques semaines à Donald Trump pour provoquer un basculement de l'ordre mondial : guerre commerciale tous azimuts, fin annoncée du parapluie américain qui protégeait l'Europe depuis 1945, humiliation sidérante de Volodymyr Zelensky dans le Bureau ovale de la Maison Blanche et alignement de Trump sur le discours du Kremlin… Un séisme pour les Européens qui prennent brutalement conscience de leur vulnérabilité face à la menace russe. Depuis, les 27 travaillent à la mise sur pied d'une Europe de la défense et planchent sur l'envoi de forces en Ukraine pour garantir la paix et la sécurité... Tandis que les pourparlers de Donald Trump avec Kiev et Moscou pour obtenir un cessez-le-feu s'éternisent, Vladimir Poutine préférant jouer la montre…La Russie représente-t-elle vraiment une menace existentielle pour les pays européens ? Les États-Unis sont-ils désormais nos adversaires ? L'OTAN est-elle condamnée à disparaître ? Comment répondre à la volonté d'hégémonie américaine proclamée par Donald Trump ? Quelle place pour la diplomatie quand la loi du plus fort, de l'Ukraine à Gaza l'emporte sur le droit international et le respect des droits humains ?  Avec- Bertrand Badie, spécialiste des relations internationales, professeur émérite à Sciences Po Paris et enseignant-chercheur associé au CERI, le Centre d'études et de recherches internationales, a publié en 2024 « L'art de la paix » chez Flammarion - Christine Dugoin-Clément, analyste en géopolitique, spécialiste de la Russie, auteure de «Géopolitique de l'ingérence russe : la stratégie du chaos», aux Éditions PUF (2025)- Pierre Servent, docteur en Histoire, spécialiste des questions de défense et de géopolitique, a publié «Le monde de demain. Comprendre les conséquences planétaires de l'onde de choc ukrainienne», chez Robert Laffont (2022).

    France/Algérie : l'escalade jusqu'où ?

    Play Episode Listen Later Mar 16, 2025 50:00


    Depuis juillet 2024, les relations entre la France et l'Algérie n'ont cessé de s'envenimer : c'est la reconnaissance par Paris de la souveraineté marocaine sur le territoire disputé du Sahara occidental qui a mis le feu aux poudres ; une décision perçue comme une provocation par Alger, soutien historique du Front Polisario. La crise diplomatique s'est aggravée mi-novembre avec l'arrestation à l'aéroport d'Alger de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, accusé d'atteinte à l'intégrité nationale.Ces dernières semaines, le ton est encore monté d'un cran entre les 2 pays après le refus de l'Algérie de réadmettre sur son sol un certain nombre de ses ressortissants que la France souhaitait expulser.Paris menace désormais Alger de remettre en cause l'accord bilatéral de 1968 qui régit les conditions de circulation, de séjour et d'emploi des Algériens en France. De son côté, Alger rend Paris responsable de l'escalade et promet une réciprocité stricte et immédiate à chaque refus de visas.Jusqu'où peut aller cette nouvelle crise diplomatique entre l'Algérie et la France ? Le travail mémoriel censé panser les plaies toujours à vif de la colonisation reprendra-t-il un jour ? La coopération sécuritaire est-elle menacée ? L'Algérie va-t-elle chercher à renforcer ses liens avec d'autres puissances, en réponse aux tensions avec Paris ? Quels gestes concrets pourraient être faits de chaque côté de la Méditerranée pour ramener un peu de sérénité ?Trois invités :  - Benjamin Stora, historien, spécialiste de l'Algérie, co-auteur avec Nicolas Le Scanff de la bande dessinée « Les Algériens en France. Une histoire de générations » (éditions la Découverte).- Khadija Mohsen-Finan, politologue spécialiste du Maghreb et du monde arabe, chercheure associée à l'Université de Paris 1 - Panthéon Sorbonne (Laboratoire SIRICE), co-autrice avec Pierre Vermeren, de « Dissidents du Maghreb » aux éditions Belin- Emmanuel Alcaraz, agrégé et docteur en Histoire, chercheur associé à Mesopolhis (Sciences-Po Aix), a  publié en 2024 « France-Algérie, de tragédies en espérance » chez Golias Édition et a co-dirigé « L'Afrique du Nord en mouvement, entre mobilisations populaires et restauration autoritaire », ouvrage à paraître aux éditions du Croquant.

    Le Panama, otage de la rivalité entre Washington et Pékin

    Play Episode Listen Later Mar 15, 2025 50:00


    Réélu président des USA, Donald Trump réaffirmait en janvier dernier (2025) qu'il voulait reprendre le canal de Panama, qui relie les océans Atlantique et Pacifique à travers ce petit pays d'Amérique centrale. Ledit canal appartient au Panama depuis 1999 et il continue d'obséder l'Amérique. (Rediffusion) Interrogé sur la possibilité d'employer l'armée pour annexer cette artère vitale du transport maritime mondial, le chef de la Maison Blanche a répondu qu'il ne pouvait pas assurer qu'il ne le ferait pas. Construit par les Américains, ce qui entretient à leurs yeux leur légitimité, le canal s'inscrit dans la doctrine Monroe, selon laquelle les États-Unis ont une forme de pré-carré, de contrôle sur l'Amérique latine. La crise générée par Trump sur le Panama ne manquera pas d'avoir des implications largement plus importantes en Amérique latine. Invités : Virginie Saliou, chercheuse en sécurité maritime à l'IRSEM, Institut de Recherche stratégique de l'École Militaire et titulaire de la chaire mers, maritimités et maritimisation du monde de Sciences Po Rennes Par téléphone, Frédéric Lasserre, professeur de Géographie politique à l'Université Laval au Québec et titulaire de la Chaire de recherches en Études indo-pacifiques Depuis les studios de nos confrères d'ICI Tours, Kevin Parthenay, professeur des Universités en Sciences politiques et membre de l'Institut Universitaire de France.À lire aussiLe canal de Panama: les enjeux réels et symboliques d'un lieu de pouvoir

    Groenland : un territoire arctique, objet de convoitises

    Play Episode Listen Later Mar 9, 2025 50:00


    Le Groenland a rendez-vous avec sa population, le 11 mars 2025, dans le cadre d'élections générales anticipées afin de remanier le Parlement du pays, à un moment où les relations avec le Danemark, l'Europe et Washington se trouvent à un point critique. La nation inuite est sous haute surveillance depuis que le président américain Donald Trump a renouvelé ses revendications sur l'île arctique, refusant d'exclure le recours à la force militaire pour s'en emparer. Pays semi-autonome dépendant du Danemark politiquement et financièrement, le Groenland reçoit de Copenhague une subvention globale de 500 millions d'euros par an. La question de l'indépendance totale est un sujet de débat. Des sondages récents ont montré que si la grande majorité des Groenlandais sont favorables à l'indépendance, peu d'entre eux sont prêts à compromettre leur niveau de vie pour y parvenir. Quatre fois plus grande que la France, l'île arctique est un enjeu géopolitique pour les États-Unis. Et fait l'objet de convoitises également de la part de la Chine et de la Russie. Avec plus de deux millions de kilomètres carrés, situé au nord-est du Canada dont il est séparé par 26 kms de détroit de Davis, le Groenland et ses 56.000 habitants sont positionnés géographiquement en Amérique du Nord, mais font partie de la sphère économique et juridique de l'Europe en raison de leur appartenance au Danemark, État membre de l'Union européenne. Regard sur ce territoire trop méconnu des grandes nations européennes.Invités :  Damien Degeorges, consultant basé à Reykjavik en Islande et docteur en Sciences Politiques, spécialiste du Groenland. Auteur de « Terres rares : enjeu géopolitique du XXIè siècle », Éd. L'Harmattan Florian Vidal, chercheur à l'Université de Tromso, l'Université de l'Arctique de Norvège Emmanuel Hache, adjoint scientifique et économiste-prospectiviste à IFP Énergies nouvelles, directeur de recherche à l'IRIS et chercheur associé à Economix. 

    La Pologne en position d'équilibriste

    Play Episode Listen Later Mar 8, 2025 50:00


    Le camouflet essuyé par Zelensky à Washington, où il n'a pas obtenu les garanties de sécurité ni même le financement militaire espérés, met la Pologne dans une position délicate. Varsovie doit à la fois gérer son soutien à l'Ukraine et maintenir une relation forte avec les États-Unis, son principal allié jusqu'à présent en matière de sécurité.   C'est à la Pologne que le secrétaire à la Défense américain, Pete Hegseth a réservé sa première visite bilatérale européenne. Les USA considèrent la Pologne comme un allié exemplaire sur le continent.Un  statut que la Pologne doit à ses 4,7% de PIB consacrés à la défense en 2025, la part la plus élevée au sein de l'OTAN. Surtout, une grande partie de ces fonds sont destinés à l'achat d'équipements militaires américains, en attendant le juteux contrat de 96 hélicoptères AH-64E Apache, signé en Août 2024 pour plus de 10 milliards de dollars. L'attitude de Trump marquant un désengagement américain n'en a pas moins créé une onde de choc en Pologne. À l'heure où l'administration Trump refuse d'envoyer ses forces en Ukraine dans le cadre d'une éventuelle mission de maintien de la paix et annonce la suspension de son aide à Kiev, les pays d'Europe centrale et orientale comme la Pologne, les pays baltes et la Roumanie qui ont toujours vu les États-Unis comme leur principal garant de sécurité contre la Russie sont en perte de confiance dans le soutien inconditionnel américain. La boussole stratégique polonaise va-t-elle pour autant changer ?Notre invité est Pierre Buhler, ancien ambassadeur de France à Varsovie. Professeur de Relations internationales à Sciences Po. « Pologne, histoire d'une ambition. Comprendre le moment polonais », aux éditions Tallandier. 

    Le Panama, otage de la rivalité entre Washington et Pékin

    Play Episode Listen Later Mar 2, 2025 50:00


    Réélu président des USA, Donald Trump réaffirmait en janvier dernier (2025) qu'il voulait reprendre le canal de Panama, qui relie les océans Atlantique et Pacifique à travers ce petit pays d'Amérique centrale. Ledit canal appartient au Panama depuis 1999 et il continue d'obséder l'Amérique. Interrogé sur la possibilité d'employer l'armée pour annexer cette artère vitale du transport maritime mondial, le chef de la Maison Blanche a répondu qu'il ne pouvait pas assurer qu'il ne le ferait pas. Construit par les Américains, ce qui entretient à leurs yeux leur légitimité, le canal s'inscrit dans la doctrine Monroe, selon laquelle les États-Unis ont une forme de pré-carré, de contrôle sur l'Amérique Latine. La crise générée par Trump sur le Panama ne manquera pas d'avoir des implications largement plus importantes en Amérique Latine.Invités : Virginie Saliou, chercheuse en sécurité maritime à l'IRSEM, Institut de Recherche stratégique de l'École Militaire et titulaire de la chaire mers, maritimités et maritimisation du monde de Sciences Po Rennes Par téléphone, Frédéric Lasserre, professeur de Géographie politique à l'Université Laval au Québec et titulaire de la Chaire de recherches en Études indo-pacifiques Depuis les studios de nos confrères d'ICI Tours, Kevin Parthenay, professeur des Universités en Sciences politiques et membre de l'Institut Universitaire de France.

    Acculée, l'Europe se trouve dans l'obligation d'agir

    Play Episode Listen Later Mar 1, 2025 50:00


    Fin de l'isolement diplomatique de Moscou et soutien de Washington à la Russie à l'ONU marquant un véritable rapprochement. Mise au pied du mur de l'Europe désormais sommée d'assurer sa propre défense. La guerre d'Ukraine qui vient d'entamer sa quatrième année plonge le droit international et l'ordre établi après la Seconde Guerre mondiale dans un véritable gouffre. Voilà l'échiquier géopolitique mondial renversé alors que se joue la survie de l'Ukraine en tant qu'État souverain et indépendant et l'avenir de l'Europe. L'Europe qui a toujours su que sa relation avec la seconde administration Trump serait difficile mais les électrochocs qu'elle a reçus ces derniers jours constituent une crise en même temps qu'un défi, alors qu'elle n'a ni anticipé sur le dénouement du conflit, ni préparé les différents scénarios post-guerre.Invités :  Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors et professeure émérite au CNAM. « Choisir l'avenir. 10 réponses sur le monde qui vient », CNRS éditions Jean-Pierre Maulny, directeur adjoint de l'IRIS, l'Institut des Relations Internationales et Stratégiques. 

    Guerre d'Ukraine : la fin de l'isolement russe

    Play Episode Listen Later Feb 23, 2025 50:00


    L'histoire s'accélère. Et Vladimir Poutine n'a jamais été aussi près de gagner sa guerre en Ukraine. Après trois ans de combats acharnés qui ont fait des centaines de milliers de victimes des deux côtés ; pour le président russe, la promesse de négociations est un premier pas vers une fin de la guerre aux conditions russes. C'est aussi un formidable renversement de situation. Alors que Joe Biden refusait les propositions de sommet de Vladimir Poutine et cherchait à maintenir isolé le dirigeant du Kremlin, l'approche de Trump est comme on pouvait s'y attendre aux antipodes de celle de son prédécesseur. Le Chef de la Maison Blanche est même allé jusqu'à endosser le discours du Kremlin en accusant l'Ukraine d'avoir initié la guerre. Voilà la Russie subitement sortie d'une ostracisation diplomatique longue de trois ans. Et l'UE mise sur la touche de manière ostentatoire.Le grand rêve de Moscou semble prendre chair : la mise à mal de l'alliance transatlantique, c'est une victoire pour Poutine. La glace est brisée. L'isolement terminé.Invités :  Marie Mendras, professeure à Sciences Po, membre de la revue Esprit. Dernier ouvrage : « La guerre permanente. L'ultime stratégie du Kremlin », éd. Calmann-Lévy 2024 Galia Ackerman, historienne, spécialiste de la Russie et d'Ukraine. Directrice de la rédaction de Desk Russie Jean de Gliniasty, ancien ambassadeur de France en Russie. Directeur de Recherche à l'IRIS. «Géopolitique de la Russie», éditions Eyrolles 

    Quelle paix viable pour l'Ukraine ?

    Play Episode Listen Later Feb 22, 2025 49:51


    À l'aube d'une quatrième année de guerre, les Ukrainiens ne faiblissent pas face à l'agression russe. Mais les morts, les blessés et les bombes pèsent de plus en plus lourdement. Les Ukrainiens sont aussi fatigués et aspirent à un retour à une vie sans combats. Après le choc en 2022, l'espoir en 2023, les difficultés en 2024, 2025 marque un tournant avec une lassitude certaine et la réalité qui s'impose selon laquelle les Ukrainiens doivent désormais se battre seuls. En tout cas sans les Américains.La question reste ouverte en ce qui concerne les Européens. La suite est également claire : l'Ukraine n'entend pas renoncer à ses territoires souverains, ni à son adhésion à l'OTAN. Cette position est-elle tenable ? D'aucuns assurent que le gel sous pression de Trump est le prélude à une seconde guerre russo-ukrainienne. Un conflit futur quand le facteur Trump disparaitra. Quelle paix pour l'Ukraine ?Invités : Alexandra Goujon, maître de conférences à l'Université de Bourgogne Auteur de « Ukraine : de l'indépendance à la guerre », éd. le Cavalier bleu Philippe Gros, maître de recherche à la FRS, la Fondation pour la recherche stratégique, spécialisé dans les questions militaires Yurri Clavilier, chercheur à l'International Institute for Strategic Studies.

    L'Allemagne entre certitudes et doutes

    Play Episode Listen Later Feb 16, 2025 49:57


    Regard sur le pays le plus peuplé de l'Union européenne, avec près de 85 millions d'habitants, qui se trouve, depuis sa réunification en 1990 et les élargissements de l'Union européenne dix ans plus tard, au cœur, voire au centre de l'Europe. Devenue le modèle de « l'ExportNation » innovante et agile, l'Allemagne occupe le troisième rang mondial des puissances économiques, derrière les États-Unis et la Chine et devant le Japon avec un PIB par habitant 1,2 fois plus élevé que la moyenne de l'Union européenne. Mais le retour de la guerre sur le continent européen a provoqué un électrochoc. Le modèle d'une Allemagne « nain politique et géant économique » installée dans un pacifisme de principe à l'abri du parapluie américain a vacillé. Une mue est en train de s'opérer. L'augmentation du budget de la défense ou la définition d'une stratégie de sécurité nationale témoignent de la volonté de Berlin d'inaugurer une ère nouvelle. Les élections anticipées du 23 février prochain sont un scrutin d'importance pour les choix à venir du pays. Le favori de ce rendez-vous politique est Friedrich Merz, candidat de l'Union chrétienne-démocrate, la CDU. Sa principale adversaire est la candidate du parti d'extrême droite, l'AFD, qui fait figure de deuxième formation la plus populaire de ces élections. L'AFD n'a toutefois aucune chance de gouverner, aucun parti ne souhaitant former de coalition avec elle. Une future coalition entre la CDU et le SPD du chancelier sortant Olaf Scholz fait en revanche partie des possibles. Claire Demesmay, chercheuse associée au Centre Marc-Bloch à Berlin et professeure à la chaire Alfred-Grosser de Sciences Po.  Sabine Jansen, professeur au CNAM, Centre National des Arts et Metiers. Corédactrice en chef de la revue Questions Internationales. Hans Stark, professeur de civilisation allemande contemporaine à Sorbonne Université. Conseiller pour les relations franco-allemandes à l'IFRI et secrétaire général du Comité d'Études des relations franco-allemandes, le CERFA.  Édition en partenariat avec la revue Questions Internationales - Allemagne Changement d'époque.

    Minerais: un enjeu décisif pour l'avenir de la planète

    Play Episode Listen Later Feb 15, 2025 49:59


    Les matières premières jouent toujours un rôle-clé dans les dynamiques économiques et commerciales ainsi que dans les relations entre États. Qu'il s'agisse de matières premières agricoles, d'énergie ou de métaux. Concernant ces derniers, un siècle minier s'ouvre et la question qui se pose est de savoir où trouver tous les métaux dont nous allons avoir besoin. Que ce soit pour la transition énergétique ou numérique.  La production mondiale actuelle est largement insuffisante. Selon la CNUCED, Conférence des Nations Unies pour le commerce et le développement, la somme des projets miniers prévus d'ici à 2030 est au minimum dix fois moins élevée que les besoins. De plus, alors qu'une ruée sur les métaux s'amorce, le monde réalise l'emprise établie de la Chine, qui exploite des mines sur son sol et à l'étranger, importe et raffine les minerais en métal avant de fabriquer une multitude d'équipements. Selon l'Institut de Géologie des États-Unis, la Chine contrôlerait une trentaine sur la cinquantaine de métaux critiques. Un tiers environ des réserves mondiales pour l'ensemble des métaux serait concentré en Afrique. L'Afrique dont certains affirment qu'elle va diriger le monde en termes d'industrie minière. Édition en partenariat avec la Revue Internationale et Stratégique - Matières premières : rareté, rivalités, dépassement. Emmanuel Hache, adjoint scientifique et économiste-prospectiviste à IFP Énergies nouvelles, directeur de recherche à l'IRIS et chercheur associé à Economix.  Romane Lucq, chargée de mission à l'IRIS.  Émilie Normand, ingénieure économiste à IFP Énergies nouvelles.

    La question iranienne : un défi pour Trump ?

    Play Episode Listen Later Feb 9, 2025 50:00


    La déroute militaire du Hezbollah au Liban, puis en Syrie marque un tournant et bouleverse la géopolitique du Moyen-Orient. Une page vient de se tourner. Les ambitions de puissance régionale de l'Iran sont sérieusement mises à mal. La République islamique est fragilisée. Sa situation économique est jugée catastrophique. Parallèlement, le programme nucléaire de l'Iran n'a jamais été aussi avancé, en quantité comme en qualité. Le programme balistique iranien a lui aussi été accéléré. Le délai de sécurité d'un an a été enfoncé depuis longtemps. Avec la destruction de ses milices par Israël, l'Iran a perdu la première couche censée le protéger contre ses ennemis.D'où la tentation de rétablir sa  dissuasion régionale en franchissant le seuil nucléaire. La diplomatie est-elle encore possible ? Mardi dernier (4 février 2025) à Washington, Donald Trump a signé devant les journalistes un décret présidentiel rétablissant une « pression maximale sur Téhéran dont le programme nucléaire serait une menace existentielle pour les États-Unis. L'objectif est d'assécher les revenus pétroliers du régime. Donald Trump veut des négociations avec Téhéran. Et Téhéran semble soudainement intéressé à discuter de son programme nucléaire après avoir traité Joe Biden avec un mépris non dissimulé. Quelques jours avant l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche, Moscou et Téhéran signaient un accord stratégique de vingt-cinq ans. Une guerre indirecte oppose de facto Israël et l'Iran. La nouvelle configuration du Moyen-Orient provoquera-t-elle durcissement ou assouplissement de l'Iran ? Quel genre d'accord Donald Trump veut-il avec Téhéran ?Invités  Azadeh Kian, professeur de Sociologie à l'Université Paris Cité ». « Rethinking gender, ethnicity and religion in Iran ». Réédition 2025 chez Bloomsbury.  Bertrand Badie, professeur émérite des Universités à Sciences Po. « L'art de la paix » chez Flammarion. 

    Le Liban au coeur du bras de fer entre Tel-Aviv et Téhéran

    Play Episode Listen Later Feb 8, 2025 50:00


    Cessez-le-feu fragile au Liban, alors qu'Israël se félicite d'y avoir affaibli un allié de l'Iran. Le Hezbollah qui souffre également de la chute de Bachar al-Assad chez le voisin syrien. Israël aurait dû retirer ses troupes du Liban, fin janvier, mais a retardé jusqu'au 18 février le retrait complet de ses troupes du Liban-Sud arguant d'un retard dans le déploiement de l'armée libanaise dans cette région. Selon les termes de l'accord, le retrait concernera également les miliciens du Hezbollah. Seules l'armée libanaise et la Force Intérimaire des Nations unies au Liban pourront alors se déployer dans la zone. Éprouvé par la crise économique et financière qui dure depuis 2019 ainsi que par les séquelles de la guerre entre le Hezbollah et Israël, le Liban après deux ans de vide politique a rallumé la flamme de l'espoir en élisant Joseph Aoun à la présidence du pays. L'État libanais va-t-il pouvoir s'affirmer ? L'armée libanaise s'ancrer au Sud-Liban ? L'économie redémarrer ? Le Liban sortir de l'orbite iranienne ? Les déclarations de Donald Trump sur la prise de contrôle de la bande de Gaza par les États-Unis ont placé la région dans un état de sidération.Regard avec nos invités : Anthony Samrani, co-rédacteur en chef au quotidien libanais « L'Orient le Jour ». Auteur de « Vu du Liban. La fin d'un pays, la fin d'un monde ? » chez Gallimard Karim-Émile Bitar, enseignant à Sciences-Po.À écouter aussiDonald Trump assure que les États-Unis vont «prendre le contrôle de la bande de Gaza»

    L'arme nucléaire en grave crise de prolifération

    Play Episode Listen Later Feb 2, 2025 50:00


    Depuis 10 ans, le nombre d'armes nucléaires dans le monde est en augmentation. Selon le SIPRI, l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm, on recense plus de 12.000 têtes dans les arsenaux des neuf États possédant des armes nucléaires, dont près de 4.000 déployées et 2.100 en alerte c'est-à-dire prêtes à l'emploi.  Si 85% de ces ogives sont américaines ou russes, Pékin se distingue par un fort dynamisme et une trajectoire ascendante, faisant de la Chine le troisième État nucléaire sur le plan numérique.Après la fin de la guerre froide, le facteur nucléaire semblait avoir perdu de son acuité. Mais depuis l'invasion de la Crimée par la Russie en 2014, l'environnement stratégique mondial s'est dégradé en même temps que s'est exacerbée la compétition stratégique entre les États-Unis et la Chine, et dégradée la situation sécuritaire au Moyen-Orient. Ainsi, le contexte mondial est venu réinstaller l'arme nucléaire au centre du jeu international. Plus que jamais le risque de prolifération se pose au risque de désagréger l'ordre nucléaire contemporain. Avec la conflictualisation accrue des relations internationales, l'arme nucléaire se trouve revalorisée dans les États qui la possèdent déjà avec la modernisation des arsenaux et le développement d'une rhétorique maniant la menace nucléaire. Revalorisation qui pourrait aussi se traduire par la décision de certains États de se doter de l'arme nucléaire. La dissuasion est-elle un facteur modérateur dans les relations internationales ? Quel rôle joue exactement l'arme atomique dans un paysage où les formes de guerre se sont diversifiées ? La prolifération nucléaire, l'un des grands enjeux de sécurité de notre temps ?Invités : Héloise Fayet, chercheuse à l'Institut Français des Relations Internationales, spécialiste des questions nucléaires Serge Sur, membre de l'Académie des sciences morales et politiques. Rédacteur en chef de la revue Questions internationales Olivier Zajec, professeur de Science politique à l'Université Jean Moulin-Lyon III où il dirige l'Institut d'Études de Stratégie et de Défense.Édition en partenariat avec la revue Questions internationales « Armes nucléaires. Le retour de la menace ».

    L'effet Trump peut-il bouleverser le Moyen-Orient ?

    Play Episode Listen Later Feb 1, 2025 50:00


    Le 19 janvier 2025 voyait l'entrée en vigueur de l'accord intervenu entre le gouvernement israélien et le Hamas. Un accord de trêve davantage qu'un accord scellant la fin du conflit. Beaucoup de choses restent en effet à négocier. L'accord comporte trois phases. La première, celle qui a cours actuellement consiste en un échange : otages israéliens d'un côté, de l'autre, prisonniers palestiniens et retrait israélien des zones peuplées de Gaza.  Le cessez-le-feu est jugé fragile avec des chances de réussite plutôt minces après 15 mois de guerre à Gaza. D'autant qu'un autre conflit s'est éveillé avec l'opération lancée à Jenine le 21 janvier, ouvrant un nouveau front en Cisjordanie qui est au bord de l'embrasement. Quelles perspectives pour cet accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas alors que l'agence de l'ONU en charge des réfugiés palestiniens a été contrainte de baisser son rideau cette semaine à Jérusalem, cessant ainsi toute activité dans les Territoires occupés.Quels compromis Palestiniens et Israéliens sont-ils prêts à faire ? Le retour de Donald Trump facilitera-t-il un terrain d'entente ? Le chef de la Maison Blanche pourra-t-il résister à l'influente extrême droite israélienne, lui qui entend conclure un vaste accord de paix régional incluant les pays arabes opposés à l'Iran ?Invités : Jean-Paul Chagnollaud, professeur émérite des Universités, président de l'IREMMO Alain Dieckhoff, directeur de recherches au Centre de Recherches Internationales, le CERI de sciences PO qui a récemment publié « Israël-Palestine : une guerre sans fin » Nicolas Falez, journaliste à RFI, spécialiste du Proche-Orient.

    Les défis du Royaume-Uni, cinq ans après le Brexit

    Play Episode Listen Later Jan 26, 2025 50:00


    Il y a cinq ans. Le Brexit. La sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, le 31 janvier 2020, puis du territoire douanier l'année suivante. Cet anniversaire tombe en plein retour de Donald Trump à la Maison Blanche et les interrogations autour de la relation spéciale entre le Royaume-Uni et les États-Unis sont là. Le Premier ministre travailliste britannique a essuyé des tirs à boulets rouges de la part d'Elon Musk. Keir Steimer a, de son côté, souvent accusé ses adversaires conservateurs anglais de ressembler à Donald Trump ce qui dans sa bouche n'était pas un compliment. C'est dire combien la route promet d'être un peu compliquée. Parallèlement, l'arrivée du gouvernement travailliste en juillet 2024 s'est accompagnée d'un changement de ton et de rhétorique à l'égard de l'UE qui contribue à améliorer la relation politique entre le Royaume-Uni et ses voisins et à changer progressivement la perception qu'ils ont de son rôle en Europe.USA / UE ? De quel côté le Royaume-Uni va-t-il pencher ?Invités : Sylvie Matelly, directrice de l'Institut Jacques Delors Jean-Dominique Giuliani, président de la Fondation Robert Schuman Thibaud Harrois, maître de conférences en Civilisation britannique contemporaine à l'Université Sorbonne nouvelle.

    Le retour de Trump : fortes secousses pour la relation Chine/USA ?

    Play Episode Listen Later Jan 25, 2025 50:00


    La compétition stratégique avec la Chine promet d'être au centre du second mandat de Donald Trump. Pression économique, via de nouvelles sanctions commerciales, engagement militaire et technologique accru pour contrer Pékin, mobilisation et renforcement des alliés et partenaires des États-Unis dans l'Indo-Pacifique face à la Chine à coup de pressions visant à une augmentation des dépenses militaires et des achats d'armement américain. La stratégie de Washington vis-à-vis de la Chine est un sujet de continuité bipartisane aux États-Unis. Inquiets, les Chinois privilégient en ce début de mandat une attitude du « wait and see », mais appréhendent l'imprévisibilité de Donald Trump, eux dont les réactions sont par ailleurs difficiles à prévoir.Invités : Jean-Pierre Cabestan, directeur de recherche émérite au CNRS et professeur émérite à l'Université Baptiste de Hong-Kong et chercheur à Asia Centre Paris. « Deng Xiaoping. Révolutionnaire et modernisateur de la Chine » chez Tallandier Marc Julienne, directeur du Centre Asie de l'IFRI, l'Institut Français des Relations Internationales. Directeur de « L'Indo-Pacifique face à Trump II. Dans l'étreinte brutale de l'oncle Sam », Étude de l'IFRI  Romuald Sciora, essayiste franco-américain, directeur de l'Observatoire politique et géostratégique des États-Unis de l'IRIS et membre associé à la Chaire Raoul-Dandurand de l'Université du Québec à Montréal. « L'Amérique éclatée. Plongée au cœur d'une nation en déliquescence » chez Armand Colin.

    Trump à la Maison Blanche : l'Amérique s'interroge

    Play Episode Listen Later Jan 19, 2025 50:00


    Le retour de Donald Trump à la Maison Blanche se déroule sans heurts notables. Le spectre de la guerre civile brandi durant la campagne s'est éloigné. Les auditions se succèdent au Sénat pour les validations des nominations aux postes-clés. La période de transition fut un moment hors normes pour Donald Trump qui s'est beaucoup activé en Floride, alors que les Démocrates avaient pour ainsi dire disparu de la scène américaine.  Michelle Obama a annoncé qu'elle ne serait pas présente à la cérémonie d'investiture, contrairement à la tradition qui veut que les épouses des anciens présidents le soient. Elon Musk sera un personnage-clé de la future administration du président Trump qui l'a nommé à la tête d'une nouvelle commission sur l'efficacité gouvernementale. Il a promis deux mille milliards d'économies. Donald Trump sera-t-il un hyper président ?Invités : Célia Belin, directrice du Bureau parisien de l'ECFR, European Council on Foreign Relations. Experte des questions américaines et transatlantiques et auteure de « Des démocrates en Amérique », éd. Fayard Laurence Nardon, responsable du programmes Amériques à l'IFRI. « Géopolitique de la puissance américaine », PUF en 2024. Podcast hebdomadaire sur la politique américaine « New Deal » Stephen Dreyfuss, avocat américain, ancien procureur à NY, ancien président de la Chambre de commerce franco-américaine à NY et ancien président de l'Union Internationale des Avocats Axel Krause, ancien rédacteur en chef de l'International Herald Tribune à Paris et ancien correspondant de Business Week à Paris, Moscou et Washington.

    Trump à la Maison Blanche : incertitudes et ondes de choc à travers le monde

    Play Episode Listen Later Jan 18, 2025 50:00


    Coup d'envoi lundi prochain (20 janvier 2025) du second mandat de Donald Trump. Le 47è président des États-Unis prendra les rênes d'une économie qui se porte plutôt bien, comparativement à la zone euro, la crise énergétique avec l'augmentation des prix du gaz ayant plutôt épargné les États-Unis. À une semaine de son départ, lundi 13 janvier au Département d'État, Joe Biden prononçait un discours dressant un bilan de son action dans le monde et se couvrant de félicitations. Il a dit laisser à la nouvelle administration des « cartes très fortes à jouer » alors que le retour de Donald Trump est un échec personnel pour Joe Biden. L'accord qui vient d'intervenir entre Israël et le Hamas sur un cessez-le-feu à Gaza et la libération d'otages est certainement l'une de ces cartes. Il avait été proposé par Joe Biden, il y a huit mois. La pression mise par Donald Trump depuis son élection et l'affaiblissement du Hamas auront fait le reste. Donald Trump va-t-il renforcer le leadership américain ? Quelle issue au conflit en Ukraine ? Doit-on s'attendre à la confrontation du siècle entre la Chine et les États-Unis ?  Qu'est-ce qui s'impose à l'Europe avec l'arrivée de Donald Trump ?Invités : Célia Belin, directrice du Bureau parisien de l'ECFR, European Council on Foreign Relations. Experte des questions américaines et transatlantiques et auteure de « Des démocrates en Amérique », éd. Fayard Laurence Nardon, responsable du programmes Amériques à l'IFRI. « Géopolitique de la puissance américaine », PUF en 2024. Podcast hebdomadaire sur la politique américaine « New Deal » Stephen Dreyfuss, avocat américain, ancien procureur à NY, ancien président de la Chambre de commerce franco-américaine à NY et ancien président de l'Union Internationale des Avocats Axel Krause, ancien rédacteur en chef de l'International Herald Tribune à Paris et ancien correspondant de Business Week à Paris, Moscou et Washington.

    Sud global vs Occident collectif : peut-on parler d'affrontement ?

    Play Episode Listen Later Jan 12, 2025 50:00


    Géopolitiquement, le monde reste dominé par le bras de fer États-Unis/Chine ou, de façon moins nette et controversée, par l'opposition entre « Occident collectif » et « Sud global ». Après avoir été apparemment homogénéisée par le marché, notre planète réapparait fragmentée, voire divisée. Il y a plus de vingt ans, les grands pays en développement ont fini par émerger et les pays occidentaux, tout en restant puissants et riches, ont perdu le monopole de la puissance et de l'influence. Cette prise de conscience est toute récente. Début des années 2020. Le Sud est hétéroclite avec un niveau de développement encore faible et il comporte des antagonismes qui ont jusqu'à présent été insurmontables, entre la Chine et l'Inde par exemple. Une rhétorique anti-occidentale est très présente dans tous les pays du Sud. De quoi est-il question de revanche ou de vengeance ? Peut-on parler d'affrontement ? L'avenir de cet affrontement est-il écrit d'avance ?Bertrand Badie et Dominique Vidal sont nos invités. Ils ont dirigé L'heure du Sud ou l'invention d'un nouvel ordre mondial aux éditions Les liens qui libèrent. Dominique Vidal, journaliste, historien et essayiste. Auteur de nombreux ouvrages, dont le dernier co-écrit avec Philippe Rekacewicz Israël-Palestine. Une histoire visuelle au Seuil. Bertrand Badie, professeur émérite des Universités à Science Po. Dernier livre : L'art de la paix chez Flammarion. 

    Trump 2 à l'assaut du monde ?

    Play Episode Listen Later Jan 11, 2025 50:00


    Dans quelques jours, l'investiture de Donald Trump. Ce sera le 20 janvier à Washington. Son retour à la Maison Blanche est largement susceptible de bouleverser des équilibres mondiaux déjà bien fragiles. Trump va-t-il affaiblir ou au contraire renforcer le leadership américain ? Doit-on s'attendre à la confrontation du siècle entre la Chine et les USA ? Sait-on ce que l'Amérique réserve aux relations américano-chinoises ? Qu'est-ce qui s'impose à l'Europe avec l'arrivée de Donald Trump ?L'issue du conflit en Ukraine est la grande inconnue. La Pologne a pris la présidence de l'Union européenne le 1er janvier. C'est donc à elle que reviendra la tâche de tenter de nouer des relations avec le nouveau locataire de la Maison Blanche. Une lourde tâche alors que l'Europe est affaiblie, divisée, que la France et l'Allemagne sont minées par l'instabilité politique et que dans la période, entre l'élection et l'investiture, des Européens, seule l'Italienne Georgia Meloni a été reçue par Donald Trump.  Invitée : Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors et professeure émérite au CNAM. Auteure de Choisir l'avenir. Dix réponses sur le monde qui vient aux CNRS éditions. 

    Claim Géopolitique, le débat

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