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Après une escalade militaire ayant provoqué la mort de plus de 70 personnes, l'Inde et le Pakistan ont convenu d'un accord de cessez-le-feu le samedi 10 mai 2025. Si les armes se sont tues, la guerre de l'information, elle, se poursuit entre New Delhi et Islamabad. D'un côté comme de l'autre, des comptes de propagande continuent de diffuser massivement des fausses informations afin de présenter leur pays comme le vainqueur de cette confrontation. À l'instant où le cessez-le-feu aérien, terrestre et maritime a été annoncé, la bataille numérique entre l'Inde et le Pakistan n'a pas baissé en intensité. Au contraire, les comptes de propagande ont rapidement réorienté leurs narratifs autour de deux axes : la glorification de l'action de leur armée et l'humiliation de l'adversaire. Pour y parvenir, différents modes opératoires sont employés, du simple montage photo au deepfake sophistiqué.La guerre des deepfakesÀ ce jour, de nombreux politiques indiens et pakistanais en ont fait les frais, à commencer par le Premier ministre indien, Narendra Modi. Dans une vidéo d'une minute et treize secondes, on pense l'entendre présenter ses excuses, en hindi, au peuple indien : « Le Pakistan nous a complètement détruits. Notre économie s'effondre. Aucun investissement n'est à venir. Les marchés sont déserts. (...) Nous avons essayé de faire la guerre. Mais maintenant, nous réalisons que nous avons commis une grave erreur. Je présente mes excuses ». En réalité, Narendra Modi n'a jamais tenu ces propos.Cette vidéo a été générée via l'intelligence artificielle. L'analyse visuelle du mouvement de ses lèvres, ainsi que les détecteurs d'IA que nous avons utilisés, le confirment. C'est un deepfake, un hypertrucage audio et visuel. La voix du Premier ministre indien a été fabriquée de toutes pièces. À noter que le ministre des Affaires étrangères et le ministre de l'Intérieur indien ont également été ciblés par ce type de deepfake.Côté Pakistanais, c'est le porte-parole de l'armée qui en a été victime. En effet, une vidéo artificielle du général Ahmed Chaudhry a semé le trouble sur les réseaux sociaux. Durant une minute et trente-et-une secondes, on croit l'entendre reconnaître la perte de « deux avions Chengdu JF-17 ». Sauf qu'une nouvelle fois, il s'agit d'un deepfake. Ahmed Chaudhry n'a jamais prononcé un tel discours.L'extrait provient d'une conférence de presse de l'armée pakistanaise tenue le 27 décembre 2024, soit bien avant l'escalade militaire avec l'Inde. Quelqu'un a fourni ces images à une IA pour manipuler le discours du porte-parole de l'armée.La bataille des chiffresCette infox ciblant le porte-parole de l'armée pakistanaise est le symbole de la guerre des chiffres qui se joue actuellement entre les deux pays. Chaque camp publie quotidiennement des bilans concernant les supposées destructions matérielles et humaines infligées à l'adversaire.Ces données sont impossibles à vérifier de façon indépendante à ce stade. Mais pour donner de la crédibilité à ces chiffres, la propagande pro-pakistanaise a détourné l'identité de plusieurs médias occidentaux. Une infographie avec le logo de CNN affirme par exemple que l'Inde aurait notamment perdu 6 avions de combats, 553 drones et un système de défense antiaérien S400. Sauf qu'en réalité, le média américain n'a jamais publié ce tableau comparatif.Contacté par le média de vérification, Logically Facts, un porte-parole de CNN, a confirmé que « cette image est fabriquée. CNN n'a jamais relayé cette information ».Dans la même veine, un article à la gloire de l'armée de l'air pakistanaise et attribué au Daily Telegraph circule ces derniers jours sur la toile. Mais là encore, c'est une fausse information. Le Daily Telegraph n'a jamais publié une telle information.
Depuis l'attentat qui a fait 26 morts dans le Cachemire Indien le 22 avril, la tension entre l'Inde et le Pakistan est à son comble. Après l'escalade diplomatique, les deux pays sont au bord de l'affrontement militaire. Les Cachemiriens, eux, font les frais de cet affrontement. Des maisons sont rasées et des familles déchirées au nom de la lutte contre le terrorisme et le Pakistan. Un silence lourd règne à Pulwama, au sud du Cachemire. Le 26 avril, les forces de sécurité indiennes sont intervenues dans ce village, où un habitant est soupçonné d'être lié à l'attentat. De nombreuses maisons y ont été dynamitées et depuis leurs occupants vivent dans les ruines. « L'armée est arrivée ici à sept heures du matin. Ils nous ont demandé d'évacuer la maison et nous ont conduits à la mosquée. Ils nous ont laissés partir à midi et lorsque nous sommes revenus les maisons étaient en ruine. S'il y avait un militant impliqué, pourquoi s'en prendre à tous les voisins ? », se demande Abdul Rashid. L'homme de 68 ans a tout perdu lors de cette opération de représailles indiscriminée, une méthode courante en Inde, bien qu'en dehors de tout cadre légal. « Ils ont fait exploser notre maison. C'était énorme, même la mosquée tremblait. On a eu très peur, certains habitants se sont évanouis. Il a fallu de l'eau pour les ranimer. Ils se sont tous mis à pleurer », se souvient-il.Depuis que l'Inde a désigné le Pakistan comme responsable de la tuerie du 22 avril, beaucoup d'Indiens jugent que la priorité est de punir leur voisin. Les Cachemiriens, eux, voient revenir dans l'indifférence leur pire cauchemar : être pris entre les feux des exactions des groupes militants et de la répression de l'armée indienne. « Le mariage de mon frère était prévu dans dix jours, mais ils ont tout détruit. On nous a juste ordonné de quitter la maison. S'ils nous avaient prévenus, on aurait peut-être pu sauver certaines choses. Ils transforment cet endroit en Palestine. C'est une injustice totale », se désole Haseena, mère de famille de 42 ans.Dans l'escalade des sanctions, les deux pays ont décidé du renvoi mutuel de leurs ressortissants. Bien que rares, les familles mixtes Indo-Pakistanais se retrouvent aujourd'hui écartelées. « J'étais sorti pour mon travail et j'ai reçu un appel de ma famille. Ils avaient reçu une notification de la police demandant à ma femme et mes deux filles de quitter le pays », raconte Bachir. Il est Pakistanais et vit dans le Cachemire Indien. Avec sa femme, ils ont trois enfants dont deux sont nés au Pakistan et l'un en Inde. Bachir et sa famille refusent d'être séparés et sont depuis terrés chez eux dans l'angoisse. « Cette séparation est insupportable. Qu'ils nous tuent, ce serait mieux, ce serait fini. Comment peuvent-ils séparer un fils de 10 ans de sa mère ? Que va devenir mon fils tout seul en Inde ? », s'inquiète-t-il. L'embrasement renforce la suspicion contre les musulmans indiens, soupçonnés de sympathie avec la cause indépendantiste du Cachemire, le seul État à majorité musulmane du pays. De nombreux cas de harcèlement par la police ou des groupes extrémistes hindous sont signalés. À lire aussi«Les habitants stockent des vivres»: les Cachemiriens se préparent à un potentiel conflit entre l'Inde et le Pakistan À écouter aussiDécryptage: Inde et Pakistan, un regain de tensions particulièrement inquiétant
Depuis l'attentat qui a fait 26 morts dans le Cachemire Indien le 22 avril, la tension entre l'Inde et le Pakistan est à son comble. Après l'escalade diplomatique, les deux pays sont au bord de l'affrontement militaire. Les Cachemiriens, eux, font les frais de cet affrontement. Des maisons sont rasées et des familles déchirées au nom de la lutte contre le terrorisme et le Pakistan. Un silence lourd règne à Pulwama, au sud du Cachemire. Le 26 avril, les forces de sécurité indiennes sont intervenues dans ce village, où un habitant est soupçonné d'être lié à l'attentat. De nombreuses maisons y ont été dynamitées et depuis leurs occupants vivent dans les ruines. « L'armée est arrivée ici à sept heures du matin. Ils nous ont demandé d'évacuer la maison et nous ont conduits à la mosquée. Ils nous ont laissés partir à midi et lorsque nous sommes revenus les maisons étaient en ruine. S'il y avait un militant impliqué, pourquoi s'en prendre à tous les voisins ? », se demande Abdul Rashid. L'homme de 68 ans a tout perdu lors de cette opération de représailles indiscriminée, une méthode courante en Inde, bien qu'en dehors de tout cadre légal. « Ils ont fait exploser notre maison. C'était énorme, même la mosquée tremblait. On a eu très peur, certains habitants se sont évanouis. Il a fallu de l'eau pour les ranimer. Ils se sont tous mis à pleurer », se souvient-il.Depuis que l'Inde a désigné le Pakistan comme responsable de la tuerie du 22 avril, beaucoup d'Indiens jugent que la priorité est de punir leur voisin. Les Cachemiriens, eux, voient revenir dans l'indifférence leur pire cauchemar : être pris entre les feux des exactions des groupes militants et de la répression de l'armée indienne. « Le mariage de mon frère était prévu dans dix jours, mais ils ont tout détruit. On nous a juste ordonné de quitter la maison. S'ils nous avaient prévenus, on aurait peut-être pu sauver certaines choses. Ils transforment cet endroit en Palestine. C'est une injustice totale », se désole Haseena, mère de famille de 42 ans.Dans l'escalade des sanctions, les deux pays ont décidé du renvoi mutuel de leurs ressortissants. Bien que rares, les familles mixtes Indo-Pakistanais se retrouvent aujourd'hui écartelées. « J'étais sorti pour mon travail et j'ai reçu un appel de ma famille. Ils avaient reçu une notification de la police demandant à ma femme et mes deux filles de quitter le pays », raconte Bachir. Il est Pakistanais et vit dans le Cachemire Indien. Avec sa femme, ils ont trois enfants dont deux sont nés au Pakistan et l'un en Inde. Bachir et sa famille refusent d'être séparés et sont depuis terrés chez eux dans l'angoisse. « Cette séparation est insupportable. Qu'ils nous tuent, ce serait mieux, ce serait fini. Comment peuvent-ils séparer un fils de 10 ans de sa mère ? Que va devenir mon fils tout seul en Inde ? », s'inquiète-t-il. L'embrasement renforce la suspicion contre les musulmans indiens, soupçonnés de sympathie avec la cause indépendantiste du Cachemire, le seul État à majorité musulmane du pays. De nombreux cas de harcèlement par la police ou des groupes extrémistes hindous sont signalés. À lire aussi«Les habitants stockent des vivres»: les Cachemiriens se préparent à un potentiel conflit entre l'Inde et le Pakistan À écouter aussiDécryptage: Inde et Pakistan, un regain de tensions particulièrement inquiétant
Au Royaume-Uni, des gangs pédophiles, principalement d'origine pakistanaise, ont exploité sexuellement des milliers d'enfants au début des années 2000. Entrevue avec Alain Pronkin, spécialiste des religions. Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Vendredi 25 septembre 2020. Alors que le procès des attentats de Charlie Hebdo bat son plein, un jeune Pakistanais de 29 ans se munit d'un hachoir, arrive devant les anciens locaux du journal et blesse grièvement deux personnes à la tête et au visage. Il ignore à ce moment-là que Charlie Hebdo a déménagé et qu'il s'en prend à deux employés de l'agence de presse Première ligne. Il est jugé depuis ce lundi à Paris, avec cinq autres personnes. Sait-on ce qui a motivé son acte? On pose la question à Vincent Vantighem, grand reporter police-justice à BFMTV.
Dans cette saison de La Traque, revivez l'une des plus grandes chasses à l'homme du 21e siècle, celle du terroriste Ben Laden. À la tête d'Al-Qaïda, l'une des plus grandes associations terroristes du début du 21e siècle, il a commandité les attentats des tours du World Trade Center qui marqueront pour toujours l'histoire de l'occident. Ennemi public numéro 1, sa traque restera l'une de celles qui marquera pour toujours l'histoire. Recherché par plusieurs forces armées pendant de nombreuses années et à travers le monde entier, revivez son incroyable traque. L'attentat qui marquera au fer l'Amérique Été 1999. Dans les montagnes afghanes où il s'est réfugié, Ben Laden prépare un attentat d'une envergure inégalée. Pour mettre toutes les chances de son côté, il a confié l'organisation de cette opération à Khalid Cheikh Mohammed, un Pakistanais diplômé aux États-Unis, dont il a fait la connaissance 3 ans plus tôt. Khalid Cheikh Mohammed connaît bien les USA. Et pas seulement parce qu'il a fait des études d'ingénierie mécanique en Caroline du Nord. Le 26 février 1993, une bombe détruit le parking souterrain de la tour Nord du World Trade Center, faisant 6 morts et plus de 1000 blessés. Le cocktail de 600 kg d'explosifs a été mis au point par Ramzy Youssef à l'aide de l'argent de son oncle. Et cet oncle n'est autre que Khalid Cheikh Mohammed... Pour découvrir une autre traque, cliquez ci-dessous : [INEDIT] Kim Dotcom, le hacker qui se prenait pour le roi d'Internet : un gamin plein d'idées (1/4) [INEDIT] Kim Dotcom, le hacker qui se prenait pour le roi d'Internet : la création du plus grand site de piratage (2/4) [INEDIT] Kim Dotcom, le hacker qui se prenait pour le roi d'Internet : un raid policier à l'aube (3/4) [INEDIT] Kim Dotcom, le hacker qui se prenait pour le roi d'internet : une bataille juridique hors norme (4/4) Crédits : Production : Bababam Textes : Cyril Legrais Voix : Anne Cosmao, Aurélien Gouas Montage : Mathew Roques En partenariat avec Upday. Première diffusion le 18 juillet 2024. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
La violence envers les migrants, elle touche de manière sporadique les grands pays d'accueil, de l'Angleterre à la Turquie en passant par l'Allemagne. En Turquie, au début de l'été, c'est l'agression d'une fillette par un réfugié qui a déclenché une vague de violences contre les ressortissants syriens dans plusieurs régions du pays. Une flambée de violence qui reste rare, même si ce n'est pas la première. Mais la crise économique, les discours politiques xénophobes rendent de plus en plus difficile le quotidien des millions de Syriens – et d'autres – qui pensaient trouver en Turquie un refuge. Reportage à Ankara d'Anne Andlauer. Et en Allemagne, la violence contre les migrants a doublé l'an dernier (2023). Elle varie d'une région à l'autre, elle est plus forte dans les régions où l'extrême droite domine. À Berlin, Delphine Nerbollier. La fermeture de l'ambassade afghane au Royaume-UniLe Royaume-Uni a lui aussi été le siège d'émeutes racistes l'été dernier, suite à une fausse information propagée sur les réseaux sociaux.... on en a déjà parlé dans l'émission. Parmi les populations ciblées, les Pakistanais, les Syriens, les Afghans. Des Afghans qui vont devoir faire face à de nouvelles difficultés sur le terrain, avec la fermeture dès demain de l'ambassade d'Afghanistan à Londres, Juliette Gheerbrant. Les femmes courtisées par l'extrême droite en Autriche On vote dimanche (29 septembre 2024) en Autriche pour renouveler le Parlement et donc le gouvernement. Et c'est le parti d'extrême droite le FPÖ qui est donné favori dans les sondages. Pour la première fois, le parti de la liberté a appliqué la parité homme-femme sur sa liste électorale. Un geste clairement destiné à l'électorat féminin, qui pourrait lui assurer la victoire... Mais se laisseront-elles convaincre, c'est le reportage à Vienne de Céline Beal. La chronique musique de Vincent ThévalDirection le Nord, avec le Danois Trentemoller et son titre Behind my Eyes.
La violence envers les migrants, elle touche de manière sporadique les grands pays d'accueil, de l'Angleterre à la Turquie en passant par l'Allemagne. En Turquie, au début de l'été, c'est l'agression d'une fillette par un réfugié qui a déclenché une vague de violences contre les ressortissants syriens dans plusieurs régions du pays. Une flambée de violence qui reste rare, même si ce n'est pas la première. Mais la crise économique, les discours politiques xénophobes rendent de plus en plus difficile le quotidien des millions de Syriens – et d'autres – qui pensaient trouver en Turquie un refuge. Reportage à Ankara d'Anne Andlauer. Et en Allemagne, la violence contre les migrants a doublé l'an dernier (2023). Elle varie d'une région à l'autre, elle est plus forte dans les régions où l'extrême droite domine. À Berlin, Delphine Nerbollier. La fermeture de l'ambassade afghane au Royaume-UniLe Royaume-Uni a lui aussi été le siège d'émeutes racistes l'été dernier, suite à une fausse information propagée sur les réseaux sociaux.... on en a déjà parlé dans l'émission. Parmi les populations ciblées, les Pakistanais, les Syriens, les Afghans. Des Afghans qui vont devoir faire face à de nouvelles difficultés sur le terrain, avec la fermeture dès demain de l'ambassade d'Afghanistan à Londres, Juliette Gheerbrant. Les femmes courtisées par l'extrême droite en Autriche On vote dimanche (29 septembre 2024) en Autriche pour renouveler le Parlement et donc le gouvernement. Et c'est le parti d'extrême droite le FPÖ qui est donné favori dans les sondages. Pour la première fois, le parti de la liberté a appliqué la parité homme-femme sur sa liste électorale. Un geste clairement destiné à l'électorat féminin, qui pourrait lui assurer la victoire... Mais se laisseront-elles convaincre, c'est le reportage à Vienne de Céline Beal. La chronique musique de Vincent ThévalDirection le Nord, avec le Danois Trentemoller et son titre Behind my Eyes.
L'économie pakistanaise pourrait perdre jusqu'à 300 millions de dollars en raison des perturbations du réseau internet causées par l'imposition d'un pare-feu national. Depuis juillet, les réseaux sont jusqu'à 40% plus lents que la normale. Le Pakistan a déjà bloqué l'accès au réseau social X depuis les élections de février, au cours desquelles l'ancien Premier ministre emprisonné, Imran Khan, a remporté le plus grand nombre de sièges malgré la répression et l'interdiction de son parti. De notre correspondante à Lahore,Il est plus de minuit, à Lahore. Shafique Wains et ses deux associés sont à la tâche devant leurs ordinateurs. Ils sont assistants informatique pour des centres d'appel basés aux États-Unis et en Europe. Dix minutes seulement après qu'il ont pris leur posten un message d'erreur s'affiche sur leurs écrans : le réseau internet a été interrompu.« La connexion sécurisée et le protocole de transfert de fichiers ont été déconnectés. D'habitude, cela se produisait une fois par semaine, ou tous les trois ou quatre jours. Mais depuis juillet, cela se produit 10 à 15 fois par jour. »Shafique Wains, PDG de Wains Solutions, a perdu 30% de ses clients au cours des dernières semaines en raison des interruptions constantes du réseau internet : « J'ai créé cette entreprise en avril 2023 et nous avons connu une croissance jusqu'à récemment. Depuis le mois dernier, elle s'est arrêtée à cause des perturbations de l'internet. Je crains que d'ici l'année prochaine, nous ne devions déménager dans un bureau plus petit ou travailler à distance depuis notre domicile. »Shafique Wains et ceux qui travaillent comme lui, en freelance sur internet, paient un lourd prix. Certaines plateformes qui mettent en lien les clients et les travailleurs indépendants ont suspendu temporairement les comptes de milliers de Pakistanais. Umair, qui fait du marketing numérique, en a fait l'expérience : « Le site Fiverr a envoyé une notification à nos clients pour les informer que nous n'étions pas disponibles pour un nouveau travail. Nous ne gagnons pas beaucoup d'argent et nous ne recevons pas d'aide du gouvernement, ce qui est frustrant et déprimant. »À lire aussiLe Pakistan veut mieux réguler la liberté d'expression sur internetDélocalisation des bureaux à l'étrangerPlusieurs multinationales au Pakistan, lasses des interruptions internet, ont délocalisé leurs bureaux à l'étranger. Selon les médias locaux, l'installation d'un pare-feu national destiné à contrôler et à réguler le web est à l'origine de la dégradation du réseau. Ces problèmes sont apparus alors que l'armée pakistanaise – l'institution la plus puissante du pays – affirme lutter contre ce que l'on appelle le « terrorisme numérique ». Mais les analystes estiment que la principale cible des perturbations numériques est le parti du chef de l'opposition emprisonné, Imran Khan, qui jouit toujours d'une grande popularité et qui est soutenu par une base d'électeurs jeunes et férus de technologie.Le gouvernement nie mais ne donne aucune réelle explication, regrette Noghat Dad. Elle est directrice de l'ONG Digital Rights Foundation : « Nous appelons cela un pays démocratique. Nous ne sommes pas la Russie, nous ne sommes pas la Chine. Nous ne sommes pas un autre pays où l'on donne l'exemple de l'installation d'un système de pare-feu. En fait, nous devons être très clairs sur la direction que nous voulons prendre en tant que pays, puis être clairs et transparents vis-à-vis de nos concitoyens, en leur disant que c'est la direction que nous adoptons et que c'est là que nous allons. »Fuite des cerveauxLes autorités pakistanaises ont franchi un pas, estime Usama Khilji, directeur d'un organisme de surveillance d'internet à Islamabad : « Cela montre vraiment que l'espace de dissidence et d'exercice des droits constitutionnels démocratiques dans ce pays, tels que la liberté d'expression, le droit à la vie privée, le droit à l'information et le droit à la subsistance, se rétrécit de plus en plus. »Usama Khilji met en garde contre une fuite des cerveaux qui s'accentuerait. Plus de 100 000 personnes qualifiées auraient déjà quitté le Pakistan au cours de ces deux dernières années en raison de la crise économique.À lire aussiPakistan: le réseau social X bloqué pour des raisons de «sécurité nationale»
L'économie pakistanaise pourrait perdre jusqu'à 300 millions de dollars en raison des perturbations du réseau internet causées par l'imposition d'un pare-feu national. Depuis juillet, les réseaux sont jusqu'à 40% plus lents que la normale. Le Pakistan a déjà bloqué l'accès au réseau social X depuis les élections de février, au cours desquelles l'ancien Premier ministre emprisonné, Imran Khan, a remporté le plus grand nombre de sièges malgré la répression et l'interdiction de son parti. De notre correspondante à Lahore,Il est plus de minuit, à Lahore. Shafique Wains et ses deux associés sont à la tâche devant leurs ordinateurs. Ils sont assistants informatique pour des centres d'appel basés aux États-Unis et en Europe. Dix minutes seulement après qu'il ont pris leur posten un message d'erreur s'affiche sur leurs écrans : le réseau internet a été interrompu.« La connexion sécurisée et le protocole de transfert de fichiers ont été déconnectés. D'habitude, cela se produisait une fois par semaine, ou tous les trois ou quatre jours. Mais depuis juillet, cela se produit 10 à 15 fois par jour. »Shafique Wains, PDG de Wains Solutions, a perdu 30% de ses clients au cours des dernières semaines en raison des interruptions constantes du réseau internet : « J'ai créé cette entreprise en avril 2023 et nous avons connu une croissance jusqu'à récemment. Depuis le mois dernier, elle s'est arrêtée à cause des perturbations de l'internet. Je crains que d'ici l'année prochaine, nous ne devions déménager dans un bureau plus petit ou travailler à distance depuis notre domicile. »Shafique Wains et ceux qui travaillent comme lui, en freelance sur internet, paient un lourd prix. Certaines plateformes qui mettent en lien les clients et les travailleurs indépendants ont suspendu temporairement les comptes de milliers de Pakistanais. Umair, qui fait du marketing numérique, en a fait l'expérience : « Le site Fiverr a envoyé une notification à nos clients pour les informer que nous n'étions pas disponibles pour un nouveau travail. Nous ne gagnons pas beaucoup d'argent et nous ne recevons pas d'aide du gouvernement, ce qui est frustrant et déprimant. »À lire aussiLe Pakistan veut mieux réguler la liberté d'expression sur internetDélocalisation des bureaux à l'étrangerPlusieurs multinationales au Pakistan, lasses des interruptions internet, ont délocalisé leurs bureaux à l'étranger. Selon les médias locaux, l'installation d'un pare-feu national destiné à contrôler et à réguler le web est à l'origine de la dégradation du réseau. Ces problèmes sont apparus alors que l'armée pakistanaise – l'institution la plus puissante du pays – affirme lutter contre ce que l'on appelle le « terrorisme numérique ». Mais les analystes estiment que la principale cible des perturbations numériques est le parti du chef de l'opposition emprisonné, Imran Khan, qui jouit toujours d'une grande popularité et qui est soutenu par une base d'électeurs jeunes et férus de technologie.Le gouvernement nie mais ne donne aucune réelle explication, regrette Noghat Dad. Elle est directrice de l'ONG Digital Rights Foundation : « Nous appelons cela un pays démocratique. Nous ne sommes pas la Russie, nous ne sommes pas la Chine. Nous ne sommes pas un autre pays où l'on donne l'exemple de l'installation d'un système de pare-feu. En fait, nous devons être très clairs sur la direction que nous voulons prendre en tant que pays, puis être clairs et transparents vis-à-vis de nos concitoyens, en leur disant que c'est la direction que nous adoptons et que c'est là que nous allons. »Fuite des cerveauxLes autorités pakistanaises ont franchi un pas, estime Usama Khilji, directeur d'un organisme de surveillance d'internet à Islamabad : « Cela montre vraiment que l'espace de dissidence et d'exercice des droits constitutionnels démocratiques dans ce pays, tels que la liberté d'expression, le droit à la vie privée, le droit à l'information et le droit à la subsistance, se rétrécit de plus en plus. »Usama Khilji met en garde contre une fuite des cerveaux qui s'accentuerait. Plus de 100 000 personnes qualifiées auraient déjà quitté le Pakistan au cours de ces deux dernières années en raison de la crise économique.À lire aussiPakistan: le réseau social X bloqué pour des raisons de «sécurité nationale»
La compétition dans les jeux de combats est féroce et il faut du talent pour se démarquer. Connaissez-vous Arslan Ash ? Un joueur Pakistanais inconnu de tout le monde qui a gravi les échelons au point de devenir un champion mondial de Tekken… C'est parti pour JV LEGENDS ! Aujourd'hui, on vous raconte la folle histoire de Arslan Ash qui a réussi l'impossible dans les grandes compétitions de jeux de combats : être champion du monde de Tekken en étant un parfait inconnu sur la scène mondiale. Mais vous vous doutez bien que pour arriver à ce niveau, le chemin qu'a parcouru Arslan Ash, de son vrai nom Arslan Siddique, n'a pas été sans embûche ni sacrifice.Retrouvez tous les JV LEGENDS sur Youtube ou sur JV !
Dans cette nouvelle saison de La Traque, revivez l'une des plus grandes chasses à l'homme du 21e siècle, celle du terroriste Ben Laden. À la tête d'Al-Qaïda, l'une des plus grandes associations terroristes du début du 21e siècle, il a commandité les attentats des tours du World Trade Center qui marqueront pour toujours l'histoire de l'occident. Ennemi public numéro 1, sa traque restera l'une de celles qui marquera pour toujours l'histoire. Recherché par plusieurs forces armées pendant de nombreuses années et à travers le monde entier, revivez son incroyable traque. L'attentat qui marquera au fer l'Amérique Été 1999. Dans les montagnes afghanes où il s'est réfugié, Ben Laden prépare un attentat d'une envergure inégalée. Pour mettre toutes les chances de son côté, il a confié l'organisation de cette opération à Khalid Cheikh Mohammed, un Pakistanais diplômé aux États-Unis, dont il a fait la connaissance 3 ans plus tôt. Khalid Cheikh Mohammed connaît bien les USA. Et pas seulement parce qu'il a fait des études d'ingénierie mécanique en Caroline du Nord. Le 26 février 1993, une bombe détruit le parking souterrain de la tour Nord du World Trade Center, faisant 6 morts et plus de 1000 blessés. Le cocktail de 600 kg d'explosifs a été mis au point par Ramzy Youssef à l'aide de l'argent de son oncle. Et cet oncle n'est autre que Khalid Cheikh Mohammed... Pour découvrir une autre traque, cliquez ci-dessous : Linda Kasabian, complice malgré elle de Charles Manson : la famille “Manson” (1/4) Linda Kasabian, complice malgré elle de Charles Manson : le meurtre de Sharon Tate (2/4) Linda Kasabian, complice malgré elle de Charles Manson : une violence sans nom (3/4) Linda Kasabian, complice malgré elle de Charles Manson : une reddition libératrice (4/4) Crédits : Production : Bababam Textes : Cyril Legrais Voix : Anne Cosmao, Aurélien Gouas Montage : Mathew Roques En partenariat avec Upday. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Nous sommes le 10 janvier 2018 à Islamabad, il est 8h12. Un homme monte dans un taxi, direction l'aéroport, pour London. Vous voyez comme il a l'air relax, à se fumer un joint, sans se soucier du chauffeur ? Tout à coup, des hommes armés braquent le taxi, le tabassent et le kidnappent en pleine rue, sous les yeux d'une patrouille militaire qui ne moufte pas. Clap moteur, on la garde, elle est bonne. Tu m'étonnes, c'est pas du cinéma : cette séquence est à la fois la vraie vie de Taha Siddiqui et le début de son roman graphique Dissident club - dont il signe le scénario c/o Glénat avec les dessins d'Hubert Maury. Terrible et passionnante histoire que celle de Taha Siddiqui qui aura tenté de combiner deux identités incompatibles en dictature : pakistanais et journaliste. Prix Albert Londres 2014 pour La guerre de la polio, cet exilé à Paris continue d'informer, tout en ouvrant un bar parisien à tous les dissidents…Les choix musicaux de Taha SiddiquiGregory Porter Liquid SpiritJunoon Meri awaz suno
Nous sommes le 10 janvier 2018 à Islamabad, il est 8h12. Un homme monte dans un taxi, direction l'aéroport, pour London. Vous voyez comme il a l'air relax, à se fumer un joint, sans se soucier du chauffeur ? Tout à coup, des hommes armés braquent le taxi, le tabassent et le kidnappent en pleine rue, sous les yeux d'une patrouille militaire qui ne moufte pas. Clap moteur, on la garde, elle est bonne. Tu m'étonnes, c'est pas du cinéma : cette séquence est à la fois la vraie vie de Taha Siddiqui et le début de son roman graphique Dissident club - dont il signe le scénario c/o Glénat avec les dessins d'Hubert Maury. Terrible et passionnante histoire que celle de Taha Siddiqui qui aura tenté de combiner deux identités incompatibles en dictature : pakistanais et journaliste. Prix Albert Londres 2014 pour La guerre de la polio, cet exilé à Paris continue d'informer, tout en ouvrant un bar parisien à tous les dissidents…Les choix musicaux de Taha SiddiquiGregory Porter Liquid SpiritJunoon Meri awaz suno
Quelque 128 millions de Pakistanais sont appelés aux urnes jeudi pour élire les 336 députés du parlement fédéral, alors que le pays, plongé dans la crise économique et l'inflation, ne parvient pas à se remettre des moussons dévastatrices de 2022.
Les Pakistanais sont appelés aux urnes demain, jeudi 8 février, pour élire un nouveau Parlement. Des électeurs sceptiques sur la capacité du futur gouvernement à résoudre la crise économique dont ils souffrent de plus en plus. 70% des Pakistanais estiment que l'économie s'est détériorée, selon la dernière enquête de l'institut Gallup. En dix-huit ans de sondages, jamais le pessimisme n'a atteint un tel pic, affirme l'institut. 60% des sondés disent que leur situation personnelle s'est dégradée. L'essence vient d'augmenter et la facture d'électricité devrait s'envoler au lendemain des élections. Le chômage et l'inflation sont en forte hausse. Le pays n'a pas encore digéré la facture de la catastrophe climatique de 2022. Cette mousson hors norme a provoqué des inondations meurtrières, dévastatrices pour les récoltes agricoles, notamment pour le coton qui alimente l'industrie textile, la principale source des exportations. Destructrice aussi pour les routes, les centrales, les maisons, toutes les infrastructures vitales pour les habitants. La légère amélioration macro-économique notée par le FMI au cours du second semestre 2023 n'est pas encore ressentie par la population.Quatre Pakistanais sur dix vivent en dessous du seuil de pauvretéL'État n'est pas vraiment en mesure de leur porter secours puisqu'il est lui-même en détresse financière. Après avoir échappé de justesse au défaut de paiement en 2023, grâce à un prêt du FMI, il est à nouveau aux abois. Il n'y a plus que 8 milliards de dollars dans les réserves de devises, alors qu'il faudra rembourser 24 milliards aux créanciers étrangers, notamment à la Chine, le premier bailleur du pays, d'ici le mois de juin. Le vainqueur des élections aura donc une mission urgente : demander une nouvelle rallonge au FMI. Le fonds qui est déjà venu 23 fois à l'aide du Pakistan depuis son indépendance va bien sûr exiger des réformes en échange. Sur la collecte de l'impôt par exemple, c'est l'une des plus faibles au monde. En bref, des mesures qui dans l'immédiat risquent d'aggraver les difficultés du quotidien. C'est à cause de la libéralisation des changes imposée par le Fonds en 2023 que la monnaie s'est effondrée et que l'inflation a bondi à 30%.Des promesses de campagne démagogiquesLes deux principaux candidats ne sont pas très convaincants dans leur réponse à la crise économique. Ils se contentent de multiplier les vœux pieux. Nawaz Sharif promet de relancer des grands chantiers. Une raffinerie financée par l'Arabie saoudite et un nouveau chemin de fer construit par la Chine. Il veut aussi doubler les exportations et les transferts de la diaspora. Sans jamais expliquer comment il va s'y prendre pour y parvenir. Idem pour son rival, Bilawal Bhutto Zardari, le fils de Benazir Bhutto, l'ancienne Première ministre assassinée en 2007. Il promet de doubler le revenu des Pakistanais dans les cinq prochaines années. Pas vraiment de traces dans ces discours de campagne sur des projets de réformes structurelles nécessaires pour réveiller la croissance. Les grandes familles qui règnent sur la vie politique pakistanaise sont concentrées sur la conquête du pouvoir. Une lutte sans fin qui fragilise le redressement de l'économie.
Au Pakistan, où 44% des électeurs ont moins de 35 ans, le vote des jeunes aux législatives du 8 février sera déterminant. Mais en raison de la crise politique qui frappe le pays depuis deux ans, beaucoup ont décidé de bouder le scrutin. De notre correspondante à Islamabad, avec la collaboration de Shahzaib Wahlah Quelque 128,5 millions de Pakistanais sont appelés à voter pour élire leurs représentants aux assemblées provinciales et nationales le 8 février prochain. Soixante pour cent de la population est âgée de moins de 30 ans, 44% des électeurs ont entre 18 et 35 ans, moins de 10% ont plus de 65 ans. Le vote des jeunes sera donc déterminant.Historiquement, la participation électorale a toujours été faible au Pakistan, en particulier chez les jeunes électeurs. Toutefois, lors des élections de 2013 et de 2018, la participation électorale avait considérablement augmenté, grâce à des taux de participation plus élevés chez les jeunes. Cela témoigne d'une prise de conscience politique et d'un enthousiasme croissant parmi les jeunes Pakistanais. Cependant, la crise politique qui dure depuis deux ans au Pakistan a profondément affecté la confiance des jeunes électeurs dans les institutions gouvernementales et dans le processus électoral. Plusieurs partis tentent des opérations de séductions qui visent la jeunesse alors que de nombreux jeunes Pakistanais ont décidé de tourner le dos aux élections.À lire aussiPakistan: inquiétude sécuritaire à quelques semaines des élections législatives
Au Pakistan, où 44% des électeurs ont moins de 35 ans, le vote des jeunes aux législatives du 8 février sera déterminant. Mais en raison de la crise politique qui frappe le pays depuis deux ans, beaucoup ont décidé de bouder le scrutin. De notre correspondante à Islamabad, avec la collaboration de Shahzaib Wahlah Quelque 128,5 millions de Pakistanais sont appelés à voter pour élire leurs représentants aux assemblées provinciales et nationales le 8 février prochain. Soixante pour cent de la population est âgée de moins de 30 ans, 44% des électeurs ont entre 18 et 35 ans, moins de 10% ont plus de 65 ans. Le vote des jeunes sera donc déterminant.Historiquement, la participation électorale a toujours été faible au Pakistan, en particulier chez les jeunes électeurs. Toutefois, lors des élections de 2013 et de 2018, la participation électorale avait considérablement augmenté, grâce à des taux de participation plus élevés chez les jeunes. Cela témoigne d'une prise de conscience politique et d'un enthousiasme croissant parmi les jeunes Pakistanais. Cependant, la crise politique qui dure depuis deux ans au Pakistan a profondément affecté la confiance des jeunes électeurs dans les institutions gouvernementales et dans le processus électoral. Plusieurs partis tentent des opérations de séductions qui visent la jeunesse alors que de nombreux jeunes Pakistanais ont décidé de tourner le dos aux élections.À lire aussiPakistan: inquiétude sécuritaire à quelques semaines des élections législatives
C'est un livre qui raconte l'histoire de Taha Siddiqui. Elle ne commence pas au Pakistan, son pays d'origine et celui de ses parents, mais en Arabie Saoudite, à Djeddah où il est né et a été élevé dans une ambiance rigoriste et religieuse. Et cela change tout. C'est ce qu'il nous explique et, avec Hubert Maury, dessinateur et co-scénariste de la bande dessinée, nous verrons les conditions de son exfiltration du Pakistan alors qu'il était menacé de mort.
C'est un livre qui raconte l'histoire de Taha Siddiqui. Elle ne commence pas au Pakistan, son pays d'origine et celui de ses parents, mais en Arabie Saoudite, à Djeddah où il est né et a été élevé dans une ambiance rigoriste et religieuse. Et cela change tout. C'est ce qu'il nous explique et, avec Hubert Maury, dessinateur et co-scénariste de la bande dessinée, nous verrons les conditions de son exfiltration du Pakistan alors qu'il était menacé de mort.
Un retard de croissance chez un enfant, ce sont des conséquences irréversibles s'il n'est pas traité avant l'âge de 2 ans. Dans la province du sind au Pakistan, au moins dans certains villages, chez les moins de 5 ans, 2 enfants sur 3 sont concernés, le chiffre ne cesse d'augmenter... Au point que la Banque mondiale s'alarme et presse les autorités du Pakistan à prendre des mesures d'urgence, il s'agit bien d'une crise sanitaire majeure. Ce qui suit est parfois difficile à entendre. Reportage dans le Sind de Sonia Ghezali avec la collaboration de Shahzaib Wahlah et Sameer Chandio.Réalisation : Jérémie Boucher.
C dans l'air du 21 juin : Titanic : l'expédition tourne au cauchemar..... - LES EXPERTS : - Amiral Michel OLHAGARAY - Ancien commandant de l'école navale - Nicolas BERROD - Journaliste - Le Parisien - Aujourd'hui en France - Antoine RESCHE - Historien, président de l'Association française du Titanic, auteur de Titanic, de l'histoire au mythe - Michel L'HOUR (en duplex) - Archéologue sous-marin, membre de l'académie de marine - Olivier LEFORT (en duplex) - Directeur de la flotte océanographique - Antoine RESCHE, Historien, président de l'Association française du Titanic, auteur de "Titanic, de l'histoire au mythe " Après de longues heures d'incertitude, l'espoir renait et la mobilisation est totale pour retrouver le Titan, le sous-marin parti explorer l'épave du Titanic, perdu dans l'océan Atlantique depuis dimanche. Mercredi des "signes probables de vie" ont été détectés par les sauveteurs à la recherche du submersible et surtout des cinq personnes à son bord. D'abord, des bruits de coups ont été entendus toutes les 30 minutes par plusieurs avions de recherche canadiens qui ont largué des bouées acoustiques sur la zone du naufrage du Titanic. Le deuxième, la localisation d'un objet blanc et rectangulaire inconnu dans l'eau. Est-ce le sous-marin disparu ? Cinq personnes se trouvent actuellement dans le submersible : un Britannique et deux Pakistanais, des touristes qui ont payé 250 000 dollars par personne pour visiter le site de l'épave, un scientifique français, Paul-Henri Nargeolet, spécialiste du Titanic et un Américain, patron de la société américaine OceanGate qui a construit le sous-marin, un cylindre blanc de presque sept mètres de long pour deux mètres cinquante de haut. D'importants moyens de recherche ont été déployés sur zone pour les retrouver. Et il faut faire vite : les réserves en oxygène à bord devraient s'épuiser d'ici jeudi. La course contre la montre se poursuit mais déjà des interrogations émergent sur la capacité du submersible à plonger aussi profondément sous l'eau. En 2018, un ancien employé d'OceanGate a été licencié car il avait exprimé des doutes importants sur la capacité du Titan à descendre aussi profondément sous la surface de l'eau. C'est ce que rapportent le New York Times et New Republic dans leur édition du 20 juin. À l'époque, l'ex-salarié, David Lochridge, occupait les fonctions de directeur des opérations maritimes d'OceanGate. Alors le sous-marin privé était-il réellement capable de descendre à une profondeur avoisinant les 4 000 mètres, en toute sécurité ? Cette disparition met la lumière sur les opérations scientifiques et touristiques dont la célèbre épave fait l'objet depuis maintenant des décennies. Un paquebot devenu mythique et dont l'histoire fascine toujours autant 111 ans après son terrible naufrage le 14 avril 1912. Elle montre également la difficulté de mener des recherches dans les grands fonds marins, ces grands inconnus dont l'exploration intéresse de plus en plus les Etats dans un contexte de compétition accrue sous la mer. Alors que le potentiel économique des gisements sous la mer a commencé à être identifié et quantifié dans le courant des années 1960, l'exploitation proprement dite s'est longtemps heurtée à des défis techniques importants : hautes pressions, irrégularité des plaines abyssales, acheminement des minerais récoltés, etc. D'autres ressources précieuses, comme des terres rares, sont également présentes dans les fonds marins, et elles attisent les convoitises. Comment se déroulent les recherches du submersible "Titan" ? Pourquoi le Titanic fascine-t-il autant ? En quoi consiste l'exploitation minière des grands fonds marins à laquelle la France s'oppose ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Ahmed Rabbani a été libéré le 23 février 2023 avec son frère Abdul Rabbani, après 20 ans passés à Guantánamo. De retour au Pakistan depuis deux mois, l'artiste peintre, qui s'est révélé en détention, réclame aux États-Unis plusieurs de ses œuvres d'art réalisées lors de ses années d'emprisonnement et dans lesquelles il dénonce les tortures qu'il a subies. Ces peintures sont considérées comme une « menace pour la sécurité nationale » et ont été confisquées par l'armée américaine. Soutenu par des artistes pakistanais dans le cadre d'une exposition à Karachi qui s'est achevée le 15 mai, l'ex-détenu de Guantánamo réclame aux États-Unis la restitution de plusieurs de ses œuvres. De notre correspondante à Islamabad,Ahmed Rabbani pose un regard protecteur sur ses œuvres. Sept de ses peintures sont exposées dans une galerie de Karachi. Il s'arrête devant l'une d'elles réalisée, qui représente une salle aux tons gris. « J'ai passé plus d'un an ici. Cet endroit était destiné à la torture. Tout était en acier, c'était très froid. Et parfois, nous ne portions que des shorts. »L'ancien détenu qui a passé près de 20 ans à Guantánamo, nous montre les inscriptions sur le dos de la toile. « C'est la marque de Guantánamo Bay, avec un numéro de série et un tampon “approuvé”. Au début, je n'avais pas accès aux gouaches, aux pinceaux, aux canevas. Nous avons dû nous battre pour obtenir de la peinture. Il a fallu 3, 4 ans avant qu'ils ne nous autorisent. »► À lire aussi : Les États-Unis annoncent la libération de deux pakistanais de la prison de Guantanamo« Elles sont des parties de moi-même »Ahmed Rabbani affirme avoir peint près de 500 œuvres au cours de son incarcération. Chauffeur au moment de son arrestation, c'est dans la prison militaire américaine qu'il découvre son talent et un moyen de survivre. « Pour moi, ce ne sont pas juste des couleurs, ce sont les tortures que j'ai subies, nos moments de tristesse, nos pleurs... Elles représentent beaucoup pour moi. Maintenant, elles sont exposées dans cette galerie, mais je refuse de les vendre. Je veux les garder comme des souvenirs de Guantánamo Bay, elles sont des parties de moi-même. »Les États-Unis retiennent plusieurs de ses œuvres, au prétexte qu'elles constituent une menace pour la sécurité nationale. Ces œuvres décriraient la torture qu'il a subie, indique l'ancien détenu. « Si j'avais su qu'ils ne me rendraient pas toutes mes peintures, j'aurais refusé de partir. Ils m'avaient promis qu'ils me les donneraient toutes. »► À lire aussi : Guantanamo 20 ans après: «Toujours pas d'excuse ni de pardon du gouvernement américain»Dans l'attente d'une réponse des États-UnisLa communauté artistique a organisé une exposition intitulée « La Lune oubliée : Libérer l'art de Guantánamo » en soutient à l'artiste qui n'a jamais été jugé.L'artiste peintre Natasha Malik est la commissaire de l'exposition. « La censure de ses œuvres d'art et le fait qu'elles soient toujours retenues à Guantánamo est inacceptable et injuste. L'armée américaine n'a aucune raison de garder ces peintures. »À ce jour, les États-Unis n'ont jamais répondu à la requête de l'ex-détenu pakistanais.
durée : 00:38:55 - Rendez-vous avec X... - par : Patrick PESNOT - C'est sans doute un des endroits les plus dangereux au monde pour les Occidentaux : le Pakistan ! Dangereux car c'est un vivier d'islamistes. C'est là, d'ailleurs, que Ben Laden et ses séides avait trouvé refuge.
Le petit émirat a la côte en ce moment. En un an plus de 100 000 nouveaux résidents sont allés s'installer à Dubaï, Britanniques, Indiens, Pakistanais, Chinois mais bien sûr aussi des Français. On estime qu'ils sont près de 30 000 à avoir poser leurs valises dans ce coin de désert à la prospérité qui ferait rêver tout ministre de l'Economie française. A travers l'application Dubaï Connexion, l'idée est de mettre en commun les expériences de tous à la disposition de chaque personne qui arrive dans l'émirat. La suite sur le site Lesfrancais.press Support the show
Portes Ouvertes : Un Pakistanais touché par la grâce by Radio Réveil
Un grand merci au chat, aux follows & sub ! --------------------------------------------------------------- Un live sans langue de bois avec Linkexelo, Martelus, Kima, Arktall & Dhrus ! ► https://twitter.com/kahikusu ► https://twitter.com/Linkexelo ► https://twitter.com/M4rtelus ► https://twitter.com/Kima_FGC ► https://twitter.com/iamarktall ► https://twitter.com/GoodDhrus --------------------------------------------------------------- 0:00 : Intro et programme de la semaine 8:48 : Les résultats de la semaine 21:36 : L'agenda FGC 36:34 : Au moins un joueur Pakistanais au TWT 37:43 : Les jeux du MixUp 2023 45:18 : Des plugins pour orga et joueurs 48:14 : Wade chez NSxC 50:18 : DBFZ dans le PS Plus Extra et Premium 52:35 : PS5 défectueuses épisode 2 56:10 : Killer Instinct reste compétitif via un site 1:03:52 : Un mod Killer Instinct 1:13:00 : Breakers Collection au format physique 1:16:53 : Avenir incertain pour Umbral Core 1:18:28 : Des news du rollback UMVC3 1:20:57 : Le mytho de la décennie 1:25:45 : Le point goodies improvisé 1:29:14 : Les serveurs GGST toujours hackés 1:31:29 : DNF veut votre expérience du online 1:33:26 : Des nouvelles du Roguelite Blazblue 1:41:05 : Shingo & Roadmap de KOFXV S2 1:48:59 : Le DLC KOFXV du 17 janvier 1:49:52 : KOFXV jeu principal de l'EVO Japan 1:52:51 : Un court métrage pour les 35 ans de SF 1:53:55 : Les secrets de USF2 sur Switch 1:56:02 : Une projection cinéma Street Fighter à Paris 1:58:37 : Pocky sponso les finales SFL JP 2:01:13 : La Bagarre du Week-end 2:05:24 : Résultats des prédictions + fin de l'émission, des bisous !
C'était il y a un peu plus de 20 ans, le 8 mai 2002 à Karachi, au Pakistan. Un attentat tuait 11 techniciens français de la DCN, la direction des constructions navales, ainsi que trois Pakistanais. Ils travaillaient sur la conception de sous-marins militaires. L'enquête en France a mis au jour le non-paiement de rétro-commissions et des pots-de-vins ayant servi à la campagne d'Édouard Balladur en 1995. Une fiction très documentée, un thriller, revient sur cette affaire : Les Sentiers obscurs de Karachi, aux éditions Métailié.
C'était il y a un peu plus de 20 ans, le 8 mai 2002 à Karachi, au Pakistan. Un attentat tuait 11 techniciens français de la DCN, la direction des constructions navales, ainsi que trois Pakistanais. Ils travaillaient sur la conception de sous-marins militaires. L'enquête en France a mis au jour le non-paiement de rétro-commissions et des pots-de-vins ayant servi à la campagne d'Édouard Balladur en 1995. Une fiction très documentée, un thriller, revient sur cette affaire : Les Sentiers obscurs de Karachi, aux éditions Métailié.
C'est à 1 800 kilomètres des stades qatariens que les ballons de la Coupe du monde ont été fabriqués : à Sialkot, dans le nord du Pendjab, au Pakistan. Le pays fou de cricket est devenu au fil des dernières décennies une grande industrie du football qui a permis à la ville de devenir un fleuron du ballon rond. De notre correspondante à Islamabad, Des milliers de ballons blancs nacrés aux zébrures dorées bleues et rouges sont alignés sur des charriots de l'usine Forwards Sports. Située à Sialkot, dans le Pendjab, au Pakistan, elle garde bien secrètes les étapes de fabrication d'« Al Rihla », le ballon officiel du Mondial 2022. Elle est la seule au monde, avec une autre située en Chine, à le fabriquer. Champion de la fabrication du ballon rond « Et voici pour finir la station d'inspection finale. Ici, nous vérifions le poids du ballon, sa taille, sa rondeur, et aussi son design », indique Hassan Masood, directeur de Forward Sports, une entreprise familiale initiée par son grand-père en 1975. L'usine a fabriqué les ballons des trois dernières Coupes du monde. « Ici, nous avons des travailleurs hautement qualifiés qui ont savoir qui s'est transmis depuis le siècle dernier. Leur savoir-faire, qui a commencé par la couture à la main, s'étend maintenant à la reliure thermique et à d'autres technologies. Mais l'état d'esprit, les compétences et la capacité d'apprentissage des habitants de cette ville sont la principale force derrière le développement de ces productions », assure le chef d'entreprise. Sialkot est la grande gagnante du ballon rond sur le plan économique. Elle a résisté à la montée de la Chine, à l'automatisation et à l'instabilité politique et économique du Pakistan, pour construire un pôle de fabrication de football et de sport de classe mondiale, attirant des marques de premier plan. Sur les terrains, c'est une autre histoire. À l'extérieur de l'usine Forwards Sports, s'étend un terrain de football. Sur la pelouse, aucun ballon rond, mais des joueurs de cricket, le sport favori des Pakistanais, dont l'équipe nationale a été finaliste lors de la récente Coupe du monde en novembre dernier. Quant au football, l'équipe pakistanaise ne s'est jamais qualifiée pour une Coupe du monde de la Fifa. Elle peine à se faire une place et n'a jamais été sélectionnée pour une compétition internationale. Absent des compétitions de football Sur un terrain de Sialkot, Malik Abdul Aziz encourage son équipe de juniors. « Nous devons garder notre défense bien serrée, nous devons bien faire le marquage individuel, et surtout les milieux de terrain doivent être très bons, leur rappelle-t-il. Bonne chance les gars. » L'entraîneur, professeur de sport et passionné de football, a créé son club il y a onze ans. Il compte à ce jour 500 membres, dont une vingtaine de filles. Il regrette que le ballon rond n'ait pas plus de place au Pakistan. « C'est la troisième fois consécutive que les ballons de la Coupe du monde sont fabriqués dans cette ville, mais Sialkot n'a même pas de stade de football. Les principaux revenus de la ville proviennent de l'industrie du sport, mais il n'y a pas d'infrastructure sportive digne de ce nom », regrette l'entraîneur. « Nos joueurs manquent de professionnalisme, les entraîneurs ici manquent de professionnalisme, et il n'y a pas de véritable intérêt développé pour le football. Quand vous prenez l'exemple du Sénégal ou du Ghana, ce ne sont pas des pays riches, tout comme le Pakistan. Ils sont même plus pauvres que le Pakistan. Mais ils ont cette culture, tout comme le Qatar qui l'a développée, ajoute Malik Abdul Aziz. Mais ici, nous n'avons même pas cette base de départ. Sans cela, nous ne pouvons pas avoir de bonne équipe au niveau national ou international. » La plupart des joueurs de Malik Abdul Aziz n'ont pas les moyens de payer les frais d'inscription mensuels qui s'élèvent à 750 roupies soit 3,18 euros. L'entraîneur ne demande qu'à 20% des membres de s'en acquitter afin d'encourager les plus démunis à intégrer son club.
C'est à 1 800 kilomètres des stades qatariens que les ballons de la Coupe du monde ont été fabriqués : à Sialkot, dans le nord du Pendjab, au Pakistan. Le pays fou de cricket est devenu au fil des dernières décennies une grande industrie du football qui a permis à la ville de devenir un fleuron du ballon rond. De notre correspondante à Islamabad, Des milliers de ballons blancs nacrés aux zébrures dorées bleues et rouges sont alignés sur des charriots de l'usine Forwards Sports. Située à Sialkot, dans le Pendjab, au Pakistan, elle garde bien secrètes les étapes de fabrication d'« Al Rihla », le ballon officiel du Mondial 2022. Elle est la seule au monde, avec une autre située en Chine, à le fabriquer. Champion de la fabrication du ballon rond « Et voici pour finir la station d'inspection finale. Ici, nous vérifions le poids du ballon, sa taille, sa rondeur, et aussi son design », indique Hassan Masood, directeur de Forward Sports, une entreprise familiale initiée par son grand-père en 1975. L'usine a fabriqué les ballons des trois dernières Coupes du monde. « Ici, nous avons des travailleurs hautement qualifiés qui ont savoir qui s'est transmis depuis le siècle dernier. Leur savoir-faire, qui a commencé par la couture à la main, s'étend maintenant à la reliure thermique et à d'autres technologies. Mais l'état d'esprit, les compétences et la capacité d'apprentissage des habitants de cette ville sont la principale force derrière le développement de ces productions », assure le chef d'entreprise. Sialkot est la grande gagnante du ballon rond sur le plan économique. Elle a résisté à la montée de la Chine, à l'automatisation et à l'instabilité politique et économique du Pakistan, pour construire un pôle de fabrication de football et de sport de classe mondiale, attirant des marques de premier plan. Sur les terrains, c'est une autre histoire. À l'extérieur de l'usine Forwards Sports, s'étend un terrain de football. Sur la pelouse, aucun ballon rond, mais des joueurs de cricket, le sport favori des Pakistanais, dont l'équipe nationale a été finaliste lors de la récente Coupe du monde en novembre dernier. Quant au football, l'équipe pakistanaise ne s'est jamais qualifiée pour une Coupe du monde de la Fifa. Elle peine à se faire une place et n'a jamais été sélectionnée pour une compétition internationale. Absent des compétitions de football Sur un terrain de Sialkot, Malik Abdul Aziz encourage son équipe de juniors. « Nous devons garder notre défense bien serrée, nous devons bien faire le marquage individuel, et surtout les milieux de terrain doivent être très bons, leur rappelle-t-il. Bonne chance les gars. » L'entraîneur, professeur de sport et passionné de football, a créé son club il y a onze ans. Il compte à ce jour 500 membres, dont une vingtaine de filles. Il regrette que le ballon rond n'ait pas plus de place au Pakistan. « C'est la troisième fois consécutive que les ballons de la Coupe du monde sont fabriqués dans cette ville, mais Sialkot n'a même pas de stade de football. Les principaux revenus de la ville proviennent de l'industrie du sport, mais il n'y a pas d'infrastructure sportive digne de ce nom », regrette l'entraîneur. « Nos joueurs manquent de professionnalisme, les entraîneurs ici manquent de professionnalisme, et il n'y a pas de véritable intérêt développé pour le football. Quand vous prenez l'exemple du Sénégal ou du Ghana, ce ne sont pas des pays riches, tout comme le Pakistan. Ils sont même plus pauvres que le Pakistan. Mais ils ont cette culture, tout comme le Qatar qui l'a développée, ajoute Malik Abdul Aziz. Mais ici, nous n'avons même pas cette base de départ. Sans cela, nous ne pouvons pas avoir de bonne équipe au niveau national ou international. » La plupart des joueurs de Malik Abdul Aziz n'ont pas les moyens de payer les frais d'inscription mensuels qui s'élèvent à 750 roupies soit 3,18 euros. L'entraîneur ne demande qu'à 20% des membres de s'en acquitter afin d'encourager les plus démunis à intégrer son club.
durée : 00:04:44 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Joyland faisait la fierté du Pakistan : applaudi à Cannes, choisi pour représenter le pays aux Oscars, le film est pourtant interdit de sortie en salles. Des groupes religieux ont fait pression, car Joyland raconte une histoire d'amour entre un homme marié et une femme transgenre.
durée : 00:04:44 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Joyland faisait la fierté du Pakistan : applaudi à Cannes, choisi pour représenter le pays aux Oscars, le film est pourtant interdit de sortie en salles. Des groupes religieux ont fait pression, car Joyland raconte une histoire d'amour entre un homme marié et une femme transgenre.
durée : 00:04:44 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Joyland faisait la fierté du Pakistan : applaudi à Cannes, choisi pour représenter le pays aux Oscars, le film est pourtant interdit de sortie en salles. Des groupes religieux ont fait pression, car Joyland raconte une histoire d'amour entre un homme marié et une femme transgenre.
SOBRIÉTÉ : COMMENT ON FAIT ? – 30/08/22 INVITÉS - JÉRÔME FOURQUET - Directeur du département Opinion - Institut de sondages IFOP - NATHALIE MAURET - Journaliste politique - Groupe de presse régionale « Ebra » - NABIL WAKIM - Journaliste - « Le Monde » - Auteur du podcast « Chaleur humaine » - ARNAUD GOSSEMENT - Avocat en droit de l'environnement - Professeur associé à Paris 1 L'énergie s'impose plus que jamais comme le sujet de la rentrée. Et le maître mot est la sobriété. Devant le Medef, la Première ministre Elisabeth Borne a prôné, hier, la sobriété énergétique, demandant aux entreprises d'établir un plan d'économie d'énergie dès septembre. « Si nous devions en arriver au rationnement, les entreprises seraient les premières touchées », a-t-elle prévenu. Invité ce matin sur France Info, le porte-parole du gouvernement Olivier Véran a, lui, appelé les Français à « changer leurs habitudes » pour éviter le « rationnement » de l'énergie cet hiver. « Nous voulons éviter les coupures (de gaz et d'électricité). Les entreprises seraient les premières concernées. Mais tout est possible », a-t-il indiqué. Olivier Véran a également tenu à préciser que celles et ceux « qui sont déjà en précarité énergétique ne sont pas ceux à qui on va demander des efforts, évidemment ». Il a toutefois averti : « La Russie peut couper à tout moment le gaz. Cela nous impose collectivement de faire attention ». Engie a en effet annoncé ce matin que le russe Gazprom allait encore réduire ses livraisons de gaz en France. Olivier Véran s'est toutefois voulu rassurant : « On est en avance sur l'approvisionnement par rapport aux autres années. Nous aurons atteint notre objectif de remplir à 100 % nos stocks de gaz d'ici à la fin de l'été mais ça ne signifie pas qu'on en aura suffisamment. » Dans l'opposition, notamment à gauche, le ton du gouvernement fait rire jaune. Dans les rangs de la NUPES, qui avait fait de la transition énergétique la colonne vertébrale de son programme lors des élections législatives, on pointe du doigt la majorité, qui semble découvrir en cette rentrée l'ampleur de la tâche. Surtout, ils affirment que sans changement profond de logiciel économique, l'exécutif ne pourra se limiter qu'à des mesures symboliques. Le dérèglement climatique s'invite aussi dans les angoisses des Français, notamment parmi les jeunes générations. Ce phénomène porte un nom : l'éco-anxiété. De nombreux psychiatres confirment voir arriver "des vagues de personnes qui ont du mal à se projeter dans un avenir qui paraît de plus en plus sombre". Sécheresse, canicule, incendies... Le futur apparaît à certains si menaçant qu'ils se posent la question d'avoir des enfants. D'autres parviennent à trouver la force de se mobiliser au sein d'association, pour essayer de faire changer les choses et éviter que le pire n'advienne. Au Pakistan, ce sont d'épouvantables pluies qui s'abattent sur la population. Elles emportent, depuis trois mois, d'innombrables maisons et détruisent des terres agricoles vitales. Plus de 33 millions de personnes, soit un Pakistanais sur sept, ont été affectées par ces inondations. Plus de 1 100 morts sont déjà à déplorer en raison de cette mousson « sans précédent depuis trente ans ». Le gouvernement est-il prêt à amorcer la transition énergétique du pays ? L'éco-anxiété, par son ampleur, est-elle en train de devenir un problème de santé publique ? Quelle est la situation au Pakistan ? Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Cette semaine, RFI vous propose une série de reportages consacrés aux vacances. En France, pour beaucoup, les mois d'été sont synonymes de départs, de retour au berceau familial, qu'il se trouve dans l'Hexagone ou à l'étranger. Shahzad Ahmad, Pakistanais, a hâte de retrouver son pays, même si ce ne sera pas pour tout de suite. Cet électricien de 23 ans n'ira au Pakistan qu'en octobre prochain, car il fait trop chaud en ce moment. Ce sera la troisième fois qu'il rentrera chez lui depuis qu'il est parti, il y a neuf ans. Un voyage qui coûte très cher...
La France écrasée de chaleur ce lundi… « Il va faire 40 degrés même à Brest », s'exclame Le Parisien. « La Bretagne suffoque », soupire Le Télégramme. « Deux journées caniculaires », prévient Libération Champagne. En effet, il fera encore très chaud demain mardi. « Canicule et incendies : la France affronte une situation exceptionnelle », constatent Les Echos. « Six jours après le début des incendies, précise le journal, les soldats du feu se battent toujours contre les deux gigantesques feux de forêt, dans le secteur de La Teste-de-Buch et celui de Landiras, en Gironde. » « Signe des dérèglements climatiques, c'est la première fois depuis août 1949 que l'on assiste à un incendie de cette ampleur dans le Sud-Ouest, note pour sa part Le Parisien. Jusqu'à présent, les méga-feux se concentraient sur les départements méditerranéens. » Conséquence directe du dérèglement climatique En fait, c'est toute « l'Europe occidentale qui connaît en ce début de semaine le point culminant d'une vague de chaleur exceptionnelle, la seconde en quelques semaines, relèvent Les Dernières Nouvelles d'Alsace. Les températures extrêmes sont à l'origine de mégafeux (donc) en Gironde, mais aussi au Portugal et en Espagne. Les Européens éprouvent actuellement ce que les Indiens et les Pakistanais ont enduré ce printemps pendant la pire canicule que ces pays ont connue. Ils touchent du doigt ce que représente l'élévation du niveau de la mer pour les habitants des îles du Pacifique : l'enfermement. Difficile dans ces conditions, pointe le quotidien alsacien, de se dérober ou de jouer sur les mots pour ne pas reconnaître qu'un réchauffement climatique est en cours. » Et Les DNA de prévenir : « l'éco-anxiété, le climato-scepticisme, le procès fait aux baby-boomers et la rhétorique de la déconstruction ne sont d'aucune aide concrète devant les conséquences du dérèglement climatique parce que l'émotion, la culpabilité et la noirceur conduisent tout droit au statu quo et aux compromissions. Affronter des étés de plomb et des hivers sans gaz demande d'abord de l'imagination. L'évolution de l'humanité souffrira bien d'une petite révolution climatique. » Mais on n'en est pas encore là… « Face à l'urgence climatique, la réponse du gouvernement français n'est, pour l'instant, pas à la hauteur, s'inquiète Le Monde. Elle 'progresse', mais elle reste 'insuffisante', a averti le Haut Conseil pour le climat, dans son quatrième rapport annuel, publié fin juin. De sorte que des 'risques majeurs persistent' de ne pas atteindre les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour 2030, selon l'instance indépendante, qui appelle à un 'sursaut' de l'action climatique. » Pouvoir d'achat : l'offensive du gouvernement À la Une également : « pouvoir d'achat : semaine décisive pour l'exécutif », c'est le grand titre du Figaro. « Le gouvernement aborde ce lundi une semaine importante avec le début d'examen en séance publique de son texte de soutien au pouvoir d'achat, pointe le journal. Échaudé par le tir de barrage des oppositions la semaine dernière contre son projet de loi sanitaire, le gouvernement d'Élisabeth Borne doit prouver qu'il est bel et bien en mesure d'avancer malgré l'absence d'une majorité absolue au Palais Bourbon. » Alors, « ce texte phare annoncé depuis de longues semaines doit permettre, pêle-mêle, de limiter la hausse des loyers, de verser une aide alimentaire de rentrée, de créer une indemnité carburant conditionnée, de maintenir le bouclier tarifaire sur les prix de l'énergie, de supprimer la redevance audiovisuelle, de revaloriser les bourses des étudiants et le point d'indice des fonctionnaires ainsi que les retraites et les prestations sociales… » Objectif : aider ceux qui ont de faibles revenus, mais aussi, note Libération, la classe moyenne, « catégorie elle aussi atteinte de plein-fouet par l'inflation. » Apprendre à se contenter de moins… Reste qu'il y a un bémol et de taille, relève La Croix : « ces mesures pour certaines reviennent à subventionner les énergies fossiles, et elles devraient être accompagnées d'un discours de vérité : nous devons apprendre à nous passer de gaz et de pétrole et nous préparer à vivre dans un monde où remplir son réservoir sera plus cher. On peut ainsi regretter, poursuit La Croix, que ce texte de loi ne comporte aucun dispositif incitant à réduire notre consommation, ni aucune mesure visant à accélérer la transition énergétique. Cinq mois après le déclenchement de la guerre en Ukraine, il est temps de dire que la sobriété n'est pas une punition. Et qu'on ne vit pas plus mal en se contentant de moins. »
durée : 00:04:14 - Sous les radars - Un ministre pakistanais a été moqué pour avoir appelé ses concitoyens à réduire leur consommation de thé, afin d'en limiter les importations et d'économiser les devises étrangères dont le pays a cruellement besoin
durée : 00:04:14 - Sous les radars - Un ministre pakistanais a été moqué pour avoir appelé ses concitoyens à réduire leur consommation de thé, afin d'en limiter les importations et d'économiser les devises étrangères dont le pays a cruellement besoin
durée : 00:04:14 - Sous les radars - Un ministre pakistanais a été moqué pour avoir appelé ses concitoyens à réduire leur consommation de thé, afin d'en limiter les importations et d'économiser les devises étrangères dont le pays a cruellement besoin
Loïc Tassé, politologue et chroniqueur au Journal de Montréal : Ukraine, encore plus d'armes, vers des économies de guerre en Europe et ailleurs, des opposants de Trump mordent la poussière, le gouvernement chinois réécrit l'histoire : Hong Kong n'aurait jamais été une colonie britannique disent les nouveaux livres destinés aux écoles de HK et les Pakistanais priés de boire moins de thé. Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Entrevue avec Alexandre Dubé, animateur: lancement de la programmation d'été de QUB Radio. Alexandre Dubé prend le relais de Benoît Dutrizac à partir du lundi 20 juin. Chronique culturelle d'Anaïs Guertin-Lacroix: une télé-réalité Squid Game sera sur netflix. Rencontre de l'heure avec Richard Martineau: Richard pète sa coche face aux travaux dans Montréal. Nos animateurs reviennent sur les théories complotistes entourant la mort de JFK. Entrevue avec Roxane Larouche, porte-parole des Travailleurs unis de l'alimentation et du commerce (TUAC): quelques jours après avoir conclu leur première convention collective, les travailleurs syndiqués de Sonder à Montréal se sont fait congédier. L'entreprise a délocalisé des emplois au Philippines. Il y a quelques semaines, Québec leur accordait 30M$ pour créer des emplois ici. Chronique de Geneviève Pettersen, animatrice à QUB radio de 13h à 15h30: égalité des sexes: où s'arrête votre féminisme? Oliver Stone au Festival de cinéma de la Ville de Québec. Chronique d'Antoine Joubert, chroniqueur automobile pour le Guide de l'auto: aujourd'hui, il reste beaucoup d'éducation à faire sur l'entretien des véhicules électriques. Quels points essentiels sont à retenir? Segment d'actualité avec Alexandre Moranville-Ouellet: la gouverneure générale dépense une fortune en resto. Près de 300 chantiers routiers sont affectés par la grève des ingénieurs. Un orignal se promène à Québec. Les québécois gaspillent 16% de tous leurs aliments. La Rencontre Foisy-Robitaille, chronique politique provinciale et fédérale avec Antoine Robitaille, animateur de l'émission Là-Haut sur la colline à QUB radio, et Philippe-Vincent Foisy, animateur de l'émission matinale de QUB radio : l'incompétence libérale à Ottawa, santé : retour aux régies régionales, Lebel à bout de patience et la F1. Entrevue avec Benoît Morin, président de l'Association québécoise des pharmaciens propriétaires AQPP : problèmes d'approvisionnement: certains médicaments se font rares dans les pharmacies Loïc Tassé, politologue et chroniqueur au Journal de Montréal : Ukraine, encore plus d'armes, vers des économies de guerre en Europe et ailleurs, des opposants de Trump mordent la poussière, le gouvernement chinois réécrit l'histoire : Hong Kong n'aurait jamais été une colonie britannique disent les nouveaux livres destinés aux écoles de HK et les Pakistanais priés de boire moins de thé. Chronique Sports avec Mathieu Boulay, journaliste au Journal de Montréal : le Grand Prix de Montréal s'amorce au cours des prochains jours : il se passe quoi avec Lance Stroll et le début de la finale de la Coupe Stanley ce soir. Une production QUB radio Juin 2022. Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Interview de Jean-Luc Racine, directeur de recherche émérite au CNRS, chercheur au Asia Center.
Aujourd'hui, avec Exploration du Monde, on va reparler de l'aventurier du moment ... Muammer Yilmaz, qui commence sa tournée pour Explo avec son Tour du Monde en 80 jours sans un sou ! Rien dans les poches, avec pour seule monnaie leur curiosité, ils vont devoir redoubler d'ingéniosité pour mener à bien leur délicate mission. La générosité des locaux sera-t-elle au rendez-vous ? Que vont-t-ils découvrir lors de ce périple pas comme les autres ? C'est parti pour un tour... en partenariat avec Exploration du Monde ... tu vas nous parler du Tour du Monde en 80 jours sans le sou ... Avec Muammer Yilmaz et Milan Bihlman, deux fondus d'aventures et d'audaces qui se sont fixé comme objectif ce pari complètement dingue ... et qui l'ont réussi ! Et en dehors de l'exploit lui-même, de quoi parle ce film ? Comment fait-on du stop au Moyen-Orient ? Combien de temps est-on capables de se battre contre la faim et la soif ? Comment traverser l'océan Pacifique et gagner les États-Unis depuis l'Asie du Sud-est ? Y a-t-il chaque fois un endroit où dormir tous les soirs ? Certains pays, comme l'Iran ou le Pakistan, sont-ils aussi dangereux qu'on le dit ? Comment ont-ils été capables de convaincre un pilote de ligne ou le commandant d'un navire de les ramener en Europe en partant de New York ? Muammer et Milan nous invitent sur les traces de la bonté humaine. C'est aussi un film sur la survie ... Oui, mais surtout sur la générosité et la bonté humaine. Sur leur route, de belles rencontres, un bol de riz qu'un Indien partage avec eux, un Américain qui leur donne les clés de sa Jaguar et qui leur dit « Enjoy California », des Pakistanais qui partagent leurs couchettes et qui dorment par terre dans le train, ou encore dormir chez Antoine de Maximy, le présentateur de « J'irai dormir chez vous » ! Et comment ils vont faire la tournée Explo à travers la Wallonie et Bruxelles ? Muammer m'a téléphoné il y a quelques semaines pour mettre au point les détails pratiques de sa tournée avec Explo, car c'est lui qui va l'assurer ... et j'ai bien été obligé de lui expliquer qu'il devait être autonome pour aller d'une ville à l'autre avec son matériel de projection et de sonorisation et que faire du stop avec un sac à dos à travers la Belgique pour ses projections-conférences, ça me paraissait impossible ... je me réjouis de voir comme il s'est organisé ! En fait, il voyage sans cesse cet homme-là ! Quelques jours après m'avoir téléphoné, je retrouve des messages de lui sur Whatsapp en Martinique, puis à Bogota, puis en République dominicaine, puis en Amazonie, puis aux Galagagos, puis au Brésil ... comme globe-trotter, on ne fait pas mieux ! Tous les renseignements sont sur le site internet explorationdumonde.be ... oui et surtout inscrivez-vous à la newsletter d'Explo et sur la page Facebook ... et vous serez aussi tenu au courant des coulisses des exploits ! C'est parti pour un tour l'émission francophone sur SiS Radio qui vous parle de plus beaux voyages. En partenariat avec Exploration du monde L'émission de notre explorateur vedette Philippe Soreil est aussi disponible en podcast sur les apps gratuites : Spotify : https://open.spotify.com/show/4LwbgZ2cup5VApfkLLZePl?si=12360fbdc42d44f3 Deezer : https://deezer.page.link/Z5UMxXcL9XG6ymMVA iTunes : https://podcasts.apple.com/be/podcast/cest-parti-pour-un-tour/id1555437980?l=fr Application SiS Radio : Google Play : https://play.google.com/store/apps/details?id=com.icreo.sisradio App Store : https://apps.apple.com/us/app/sisradio/id1547453358 Rejoins-nous sur nos réseaux sociaux : Facebook : @sisradio.officiel Instagram : @sisradio.officiel YouTube : @SISRadioofficiel
Avec le départ précipité des troupes américaines, décidé par Joe Biden, après vingt années de présence, la dégradation rapide de la situation pourrait pousser de nombreux Afghans à l'exil. Et l'Europe s'y prépare, secrètement : « L'Europe redoute une vague afghane », lance le quotidien L'Opinion, journal dans lequel un responsable européen proche du dossier prédit une « vraisemblable vague migratoire massive », soulignant que « les Allemands sont tétanisés ». Selon L'Opinion, la Commission européenne cherche à « provisionner plusieurs centaines de millions d'euros pour faire face » dans l'urgence à une possible crise dans les prochains mois. La Turquie pourrait alors se trouver aux avant-postes de cette vague migratoire. « Nous ne ferons pas de chantage avec l'UE sur cette question », assure les officiels turcs, qui estiment toutefois que leur pays « ne doit pas garder toute la misère du monde » pour le compte des Européens, rapporte L'Opinion. Lequel journal rappelle que « les Afghans sont les premiers demandeurs d'asile en France. Devant les Ivoiriens, les Guinéens et les Pakistanais ». En France, 7 Français sur 10 sont opposés à une hausse de l'âge de départ à la retraite Selon un sondage Elabe pour Les Échos, Radio Classique et l'Institut Montaigne, « seuls 20% des Français [y] sont disposés », remarque le quotidien économique, et plus de 6 Français sur 10 plaident pour « une hausse des impôts » des plus riches pour en assurer le financement, contre 38% qui y sont opposés. Interrogées sur les régimes spéciaux de retraite, 65% des personnes sondées sont favorables à « la suppression des 42 régimes existants dont les régimes spéciaux ». Politique : l'idée d'une élection primaire pour désigner le ou la candidat(e) de la droite à la prochaine présidentielle divise les Français Selon un sondage Odoxa pour Le Figaro, 53% des Français sont opposés à l'organisation d'une primaire de la droite, contre 47% qui y sont favorables. Au sein même des sympathisants de droite, 49% se disent également opposés à la primaire, contre 51% qui y sont favorables, indique Le Figaro. Globalement, sept Français sur dix craignent que la primaire soit « facteur de division ». Des candidats à la candidature à droite, il en est un, en tout cas, qui ne se lancera pas dans la course, c'est François Baroin. Et cette fois-ci, c'est définitivement « non ». L'information avait déjà fuité dans le quotidien L'Opinion, mais ce matin, le journal Le Parisien la confirme, signalant que cet ancien ministre de Jacques Chirac « a appelé mercredi plusieurs dirigeants de LR, dont Bruno Retailleau et Brice Hortefeux, pour leur officialiser définitivement qu'il ne serait pas candidat ». Comme le formule Le Parisien, « la pression était devenue trop forte pour François Baroin ». Au sein de la radio Europe 1 en crise, les candidats au départ sont plus nombreux que prévus Alors que les préoccupations liées à une supposée reprise en main de cette station par Vincent Bolloré ont atteint le plus haut sommet ce l'État. Selon le quotidien Le Monde, « 76 salariés, dont 36 journalistes radio, ont déposé un dossier pour partir » d'Europe 1 dans le cadre d'une rupture conventionnelle collective et dont la période de volontariat s'achevait mardi 13 juillet. C'est plus que prévu, et c'est ce qui conduit Le Monde à anticiper un « grand exode » à Europe 1, étant rappelé la récente grève « de protestation contre la mainmise de Vincent Bolloré, premier actionnaire de Lagardère, maison mère d'Europe 1 », énonce ce quotidien du soir. Lequel journal signale que Vincent Bolloré « a rencontré, il y a quelques semaines, Emmanuel Macron ». Selon « une des connaissances » de Vincent Bolloré citée par Le Monde, cette rencontre « ne se serait pas bien passée. (…) L'industriel aurait peu apprécié certains propos du chef de l'État, échaudé par la tonalité conservatrice de CNews et de la reprise en main des médias de Lagardère », ajoute ce journal. Foot : on prend le même et on recommence Le sélectionneur Didier Deschamps est reconduit à la tête de l'équipe de France. Ainsi en a décidé le président de la fédération française de football. Et c'est « en trois minutes » que la question de la reconduction de Didier Deschamps à la tête de l'équipe de France de foot « a été réglée », dit Noël Le Graët au Figaro. C'est la fin d'un « vrai-faux suspense », formule ce journal, en évoquant ce « mariage qui dure » entre le président de la fédération française de football et le sélectionneur des Bleus.
durée : 00:02:52 - Un monde d'avance - Le gouvernement pakistanais met en place des mesures draconiennes pour lutter contre la pandémie mais n’ose pas interdire les rassemblements religieux.
Cinq mois après la mise en place effective du Brexit, que les Écossais n’ont jamais voulu, les électeurs sont appelés à renouveler le Parlement d’Edimbourg. Les indépendantistes vont-ils rafler la majorité, et en profiter ensuite pour organiser un référendum sur l’indépendance. Là est tout l’enjeu, car si l’on en croit les sondages, il y a peu de doutes que la First Minister, Nicola Sturgeon conserve son poste. C’est le reportage de Marie Billon. Où en sont nos économies européennes, plus d’un an après l’apparition de la pandémie ? L’Union européenne devrait commencer à attribuer, dès cet été 2021, les premières subventions de son vaste plan de relance de 750 milliards d’euros. Dont le but est aussi d’orienter l’économie des 27 vers des investissements qui favorisent l’écologie et le numérique. En attendant, tous les pays doivent présenter leur feuille de route. Pour en parler, on retrouve Daniel Vigneron du site myeurop.info Mariages express pour couples binationaux Et la pandémie n’a pas seulement chamboulé les économies, elle se révèle un vrai casse-tête pour tous les couples binationaux, particulièrement ceux qui ne sont pas mariés. Comment voyager quand on n'a pas le même passeport, ni le même lieu de résidence. Pour certains, une solution a été trouvée dans l’État d’Utah aux États-Unis. Le mariage y a été entièrement dématérialisé et tout peut se faire en ligne, le contrat est ensuite reconnu dans tous les pays européens. À Istanbul, Cerise Sudry Le Dû a pu assister au mariage de Rita, Allemande et de Salman, Pakistanais. Une noce en ligne, forcément… La République Tchèque pourrait bien devenir le premier pays post-communiste en Europe à autoriser le mariage pour tous. En adoptant en première lecture, un amendement autorisant le mariage pour les couples homosexuels, le Parlement vient de réaliser un grand pas historique. À Prague, Alexis Rosenzweig. En mémoire des migrants qui ont perdu la vie Sur la côte Est de la Sicile, autour du pôle pétrochimique d’Augusta, les bateaux qui arrivent de la mer verront désormais une silhouette intrigante au milieu des cheminées des usines. Celle de l’épave d’un bateau. Ce bateau a fait naufrage, le 18 avril 2015, causant la mort de plus de 1 000 migrants. Les habitants se sont battus pour le transformer en lieu de mémoire, Cécile Debarge.
Au cœur de la nuit, les auditeurs se livrent en toute liberté aux oreilles attentives et bienveillantes d'Olivier Delacroix du lundi au jeudi et de Sabine Marin du vendredi au dimanche. Pas de jugements ni de tabous, une conversation franche mais aussi des réponses aux questions que les auditeurs se posent. Un moment d'échange et de partage propice à la confidence pour repartir le cœur plus léger.
durée : 00:30:01 - On cuisine ensemble FB Picardie - Au Cirque Jules Verne d'Amiens, cela fait 33 ans que le restaurant l'Himalaya est le palais de la cuisine indienne !
Dans ce 114 ème épisode, Marie Bongars te raconte la vie de Krishna Kohli, première femme intouchable Hindoue à intégrer le Sénat Pakistanais, dont la mission est de défendre le peuple pauvre et marginalisé.Bonne écoute!Si vous souhaitez nous contacter, n’hésitez pas à le faire…Par mail : unesacreepairedovaires@gmail.comPar instagram : https://www.instagram.com/unesacreepairedovaires/?hl=frSi vous souhaitez recevoir les transcriptions de ce podcast, vous pouvez me contacter via l’une de ces deux adresses.
MiniTITS E22 : Killers – Résistances Dernier Minitits de l’année, et c’est français Môssieur ! Killers sont de Bidache, on aurait pu s’arrêter là mais on a fait 1h, oui 1h dessus. Avec des vrais morceaux d’extraits dedans. En attendant l’épisode de noël, pour vous dire quel disque acheter à Mamie, vous pouvez d’hors et déjà commander le teeshirt TITS « Allo Mastodon, c’est Scott Kelly », disponible sur le site d’Emgalaï, notre Pakistanais de Beyrouth : https://emgalaishop.bigcartel.com/products Il reste même un ou deux « Ok Doomer » pour les gros. Si vous voulez nous financer un peu, en nous faisant souffrir, il ya tout un panel de punitions auditives sur Tipee : https://fr.tipeee.com/trollinthesky Et n’oubliez pas d’aller visiter le site de Killers, et pourquoi pas de leur acheter leur merch, parce qu’il est là le vrai trve metal véritable : http://killers.fr/
C’est au Journal du Dimanche que le président français le dit haut et clair. Réélu le mois dernier, le président biélorusse est accusé par l'opposition d'avoir truqué une élection que l’Union européenne et les pays baltes n'ont pas reconnue, la Lituanie ayant même donné refuge à la cheffe de file de l'opposition biélorusse. « Ce qui se passe en Biélorussie, c'est une crise de pouvoir, un pouvoir autoritaire qui n'arrive pas à accepter la logique de la démocratie et qui s'accroche par la force. Il est clair que Loukachenko doit partir », martèle Emmanuel Macron dans Le JDD, à la veille de sa première visite en Lituanie et en Lettonie. Dans cet hebdomadaire, le président français se dit également « impressionné par le courage des manifestants (biélorusses). Ils savent les risques qu'ils prennent en défilant tous les week-ends et pourtant ils poursuivent le mouvement pour faire vivre la démocratie dans ce pays qui en est privé depuis si longtemps », ajoute Emmanuel Macron. Ouattara devrait-il dire ça ? Les yeux fixés sur un troisième mandat, Alassane Ouattara investit l’espace médiatique via Paris Match. Le président ivoirien s’y exprime. Et se montre. Ici, très glamour, Dominique et Alassane, main dans la main, en leur jardin ; là, le président – qui a tombé la veste – assis à son bureau ; le même là encore, mais costard, cravate et masque anti-Covid cette fois-ci, en compagnie de deux « petites danseuses » en pagne traditionnel… Du Paris Match pur jus, mais plutôt dans le suave. Clairement, l’intérêt des six pages qui lui sont consacrées par ce magazine réside davantage dans le poids des mots prononcés par Alassane Ouattara que dans le choc des photos dont s’enorgueillit d’ordinaire ce journal. Un président devrait-il dire ça ? Entre autres déclarations du chef de l’État, celle qui concerne la Constitution. Contrairement à la totalité de l’opposition ivoirienne, lui estime que la Constitution de 2016 a « instauré une nouvelle République en Côte d’Ivoire ». Ses rivaux potentiels qui ambitionnent de lui succéder ? Le président ivoirien les traite de « prédateurs sans foi ni loi ». Mais c’est quand il parle de son ex-Premier ministre Guillaume Soro que les mots d’Alassane Ouattara prennent encore plus de poids. Selon lui, « la place de Guillaume Soro n’est pas dans la campagne électorale mais en prison ». Pas étonnant, dans ces conditions que le chef de l’État ivoirien ait trouvé que la candidature de Guillaume Soro à l’élection présidentielle, tout comme celle de son prédécesseur Laurent Gbagbo, « relèvent de la provocation », dit-il à Paris Match. Fric-frac controversé à la BCEAO Laurent Gbagbo, justement. Dans cet entretien, Alassane Ouattara évoque l’affaire dite du « casse de la BCEAO » qui a valu à l’ex-président une condamnation à vingt ans de prison par la justice ivoirienne. Voici ce qu’affirme Alassane Ouattara dans Match : « pour tourner l’embargo qui visait à lui faire lâcher le pouvoir, (Laurent Gbagbo) a signé des ordonnances qui ont permis aux forces de l’ordre de dévaliser la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest. Un demi-milliard d’euros ont été volés », étant rappelé qu’en janvier 2011, le président Gbagbo avait en fait signé, non-pas des ordonnances, mais un décret pris en vertu d’une loi ivoirienne de 1964, permettant alors au chef de l’Etat de réquisitionner les bâtiments et du personnel ivoirien de la BCEAO en Côte d’Ivoire. Et quand Paris Match lui fait remarquer que la Constitution « n’autorise que deux quinquennats », Alassane Ouattara ne manque pas d’offrir du grain à moudre à ses adversaires en remarquant que Laurent Gbagbo « est resté onze ans au pouvoir et Henri Konan Bédié a été chassé par un coup d’État pendant son second mandat (…) Je ne suis donc pas le seul à briguer un troisième mandat », rétorque-t-il à cet hebdomadaire. Vers un reconfinement en France ? En France, cette nouvelle menace de reconfinement pour cause de coronavirus. L'Ordre des médecins lance l’alerte épidémique d’ampleur. « Si rien ne change », la France devra affronter une « épidémie généralisée », avec un système de santé « incapable de répondre à toutes les sollicitations », prévient, dans Le Journal du Dimanche, le président du Conseil national de l'Ordre des médecins. Patrick Bouet avertit que « la deuxième vague arrive plus vite que nous le redoutions ». Inconnu à cette adresse L’attaque au hachoir vendredi devant les anciens locaux de Charlie Hebdo. Le principal suspect pensait qu'il s'agissait toujours du siège du journal satirique. C’est le journal Le Parisien qui a révélé cette information. Une source proche de l'enquête indique qu’en garde à vue, cet homme, qui prétend être un Pakistanais de 18 ans, a déclaré « assumer son acte qu'il situe dans le contexte de la republication (par Charlie Hebdo) des caricatures qu'il n'a pas supportée ». Dans Le Parisien Dimanche, Manuel Valls dit ce dimanche matin qu’il faut « clairement désigner l'islamisme comme l'ennemi et le défi de ce début de siècle ». Selon cet ancien Premier ministre socialiste, « c’est toute la société française qui est placée par les jihadistes comme cible prioritaire (…) Il faut arrêter de s'excuser d'être Français et républicain », martèle encore Manuel Valls dans Le Parisien Dimanche.
durée : 00:14:42 - Journal de 12h30 - Cinq Rafale, derniers-nés des avions de combat de Dassault, sortis de l'usine d'assemblage de Mérignac, en Gironde, ont atterri aujourd'hui en Inde. New Delhi renouvelle sa flotte aérienne militaire et envoie un message à la Chine et au Pakistan.
durée : 00:14:42 - Journal de 12h30 - Cinq Rafale, derniers-nés des avions de combat de Dassault, sortis de l'usine d'assemblage de Mérignac, en Gironde, ont atterri aujourd'hui en Inde. New Delhi renouvelle sa flotte aérienne militaire et envoie un message à la Chine et au Pakistan.
Chronique de Vincent Dessureault, animateur à QUB radio : Crise dans le monde du pilotage au Pakistan. Les « turbo couples » du confinement. Un truc pour mieux dormir. Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Dans ce premier épisode, je vous raconte le genre de propos racistes que les sud asiatiques peuvent recevoir en France. J'expose mes constats sur l'invisibilité de la communauté sud asiatique et le manque de représentation. Je questionne notre volonté à déconstruire nos propres préjugés et raisonnements racistes. Sommes nous toutes et tous prêt.e.s à voir la réalité en face et à agir ?
Le premier podcast qui traite des thématiques liées aux sud asiatiques de France Je suis française d’origine indienne et je me questionne depuis la nuit des temps sur des thématiques telles que l’identité sud asiatique en France, nos traditions culturelles, les tabous, les conséquences du colonialisme, ainsi que l’impact de nos héritages sur nos perceptions, nos comportements et nos choix. Une multitude de questions qui sont propres à notre identité, notre origine, notre sexe, notre genre ou encore à notre place dans la société.
Bonjour, Un peu de retard dans la publication parce que j'ai plein de boulot et que je suis le seul membre de la famille qui ne soit pas malade. Mais je les aime quand même. Ce mois-ci un actu très bactériologique, des zombies, de la politique, un invité, et des scanns 3D et des momies. Tout un programme Actus : (00:04:07) Coronavirus : Le gouvernement chinois retire le jeu Plague Inc de l’app store. Coronavirus : La PAX East victime collatérale. Coronavirus : Le JV préconisé en chine Coronavirus : Les casque oculus retardées La GDC vient d’être annulée Le marché du JV français au ralentit. La nouvelle XBox Series X : les specs ! GeForce Now : La débandade ? GeForce Now : CyberPunk 2077 dès sa sortie Le créateur du Konami code est mort. (et aussi celui du copier-coller) Le JV redéfinit-il les limites de l’art ? Les fiches métier du JV 2020 VR : L’innovation va trop loin ? Un membre du parlement Pakistanais se tape la honte avec GTA 5 Les jeux du mois : (01:12:50)The Walking Dead : Saints & SinnersFarCry 4 (01:36:16) Rubrique de l'invité : (01:57:28)Frédéric Rochette - président de l'association Choeur de Gamers Et quoi d’autre ? (03:07:28) Meshroom / Display.land / Qlone / CaptureAssassin creed origin discovery tour au musée des beaux arts, exposition des momies Les animateurs sont Jean NOEL, et Arnaud Le générique c’est Daddy’s Gaming fait par Yuka que vous retrouvez sur le site yukaprod.com
Être avocat au Pakistan n’est pas un métier de tout repos, particulièrement lorsque des sujets sensibles comme la religion ou les minorités sont abordés. Saif ul-Malook peut en témoigner. Le mois dernier, il était invité en France par le barreau de Paris à l’occasion de la journée internationale de l’avocat en danger. C’est lui qui a défendu la chrétienne Asia Bibi, accusée de blasphème, et qui l'a sauvée de la pendaison en janvier 2019. Mais il a dû faire face à de nombreuses pressions et menaces, qui l’ont forcé à quitter son pays pour se réfugier un temps aux Pays-Bas avant de revenir au Pakistan. Lorsque vous avez décidé de défendre Asia Bibi, saviez-vous que vous vous mettiez en danger ? Saif ul-Malook : Bien sûr. J’avais déjà poursuivi le meurtrier du gouverneur Salman Taseer, qui avait été tué parce qu’il soutenait Asia Bibi. Donc lorsque j’ai décidé de m’occuper de son dossier, je l’ai fait en toute connaissance de cause, en sachant que j’allais recevoir de nombreuses menaces. Elle avait besoin d’un des meilleurs avocats du pays, et pour ce genre de cas ayant trait au blasphème, les bons avocats ne proposent pas leurs services. C’est pour cela qu’elle avait été condamnée à mort, dans un procès mal dirigé, et que son appel avait été rejeté par la Haute Cour de Lahore. J'ai pensé que c’était mon devoir d’être humain, et même mon devoir de Pakistanais, d’aider cette femme sans défense. Comment vos collègues ont-ils réagi ? De manière très négative. Au barreau où j’exerce, personne n’avait plus envie de s’assoir et discuter avec moi comme nous le faisions auparavant. Tout le monde pensait que j’allais être tué très rapidement. Tout le monde essayait de me décourager. À tel point que je suis allé voir un ami qui était le juge en chef de la Haute Cour, en pensant que lui, il allait me parler. J’ai ouvert sa porte, et il m’a dit : « Tu es devenu fou ! Tu dois être interné ! Tu veux tuer ta famille ? Tu veux te tuer ? » Je dirais que ça a été la réaction habituelle, au niveau national. Quand j’ai poursuivi le meurtrier de Salman Taseer, c’était encore pire, car tout le monde le considérait comme un héros. Les gens lui jetaient des fleurs, alors qu’il avait tué le gouverneur de la plus grande province du Pakistan. Chaque jour du procès, qui a eu lieu dans une prison, nous pensions que notre dernier jour était arrivé. Dehors, il y avait 5 à 6 000 religieux musulmans qui chantaient des slogans en sa faveur. Mais le procès a continué, et j’ai obtenu la peine de mort. Et quand vous l’avez poursuivi et que vous avez défendu Asia Bibi, vous avez reçu des menaces ? « Menaces » est un bien faible mot. Quand la Cour Suprême du Pakistan a rendu son jugement et déclaré que les charges visant Asia Bibi étaient fausses, et que la sentence était suspendue, en dix minutes tout le pays a été bloqué. J’ai été mis dans un avion en direction d’Amsterdam, le 3 novembre. Ils nous ont donné le statut de résident permanent, à ma famille et à moi. Mais quand je leur ai dit que je voulais retourner au Pakistan pour défendre Asia Bibi devant la Cour suprême, ils m’ont répondu que ce n’était pas possible : pendant cinq ans je ne pouvais pas aller dans un pays où j’étais en danger. Ma demande a été soumise aux plus hautes autorités, le ministre de l’Intérieur, celui des Affaires étrangères, mais elle a été rejetée. J’ai alors dit : « Pour la vie d’une femme innocente, ce statut de résident permanent, ce passeport, n’ont aucune valeur pour moi ». J’ai tout abandonné, je suis parti pour le Pakistan le 27 janvier, et j’ai finalement obtenu l’acquittement d’Asia Bibi devant la Cour suprême. Et maintenant je défends une autre chrétienne et son mari, eux aussi condamnés à mort pour blasphème, je m’occupe de leur appel. Donc maintenant je suis très exposé, je ne sais pas quand je vais être attaqué. Pour être tout à fait clair, quelqu’un ne va pas me passer un coup de fil pour me menacer. Ils font de leur mieux pour me trouver, je fais de mon mieux pour sauver ma vie, et lorsqu’il y a une « rencontre », je pars. Quelle est la situation des avocats aujourd’hui au Pakistan ? Est-ce qu’ils sont menacés lorsqu’ils défendent des gens appartenant à des minorités, ou lorsqu’ils s’occupent des cas de terroristes ? Je pense que les avocats qui gèrent les cas « normaux » (civils, criminels) sont libres : ils ne rencontrent pas de problèmes pour mener à bien leur travail. Le problème se pose seulement lorsqu’il s’agit de blasphème. Les gens sont très sensibles pour tout ce qui a trait à la religion, au prophète Mohammed (la paix soit sur lui). Là, même les gens les plus instruits deviennent des fondamentalistes, très intenses. Le problème, c’est qu’ils ne font pas la différence entre l’accusé et son avocat. Ils disent : « Lorsque vous les défendez, vous encouragez d’autres à faires la même chose. » Ce n’est pas du tout le cas : le travail d’un avocat, ce n’est pas de dire à quelqu’un de commettre un crime ! C’est simplement de donner toute l’aide légale possible à son client, l’accusé, lorsqu’un crime est rapporté. Mais en général, les gens pensent qu’en fait vous encouragez le blasphème, et donc que vous en commettez un vous aussi. Un avocat, Rashid Rehman, défendait dans la ville de Multan Junaid Hafeez, un professeur d’anglais qui avait étudié aux États-Unis. Des fondamentalistes l’avaient menacé, lui ordonnant d’abandonner son client. Il ne l’a pas fait : ils sont venus à son bureau et ils l’ont tué. Pour les avocats comme moi, les menaces sont persistantes et constantes. Ils continueront jusqu’à ce que je ne sois plus là. Pourquoi assimilent-ils l’avocat à son client ? Pour moi, ils ne comprennent même pas le Coran, et les enseignements du prophète Mohammed. Parce que le Coran dit qu’il est bien mieux de libérer 99 coupables que de condamner un innocent. Ces gens ne comprennent pas ce que leur dit la religion, ils ne fonctionnent que sur les émotions. Et puis je dirai que c’est devenu un véritable business, des deux côtés : pour des cas comme celui d’Asia Bibi, les gens récoltent des millions de roupies, les ONG en collectent dans le monde entier, les ONG occidentales elles-mêmes ont récolté des millions de dollars, supposément pour le procès, mais je ne sais pas où cet argent est allé. Des groupes d’intérêts ont été créés, du côté des religieux pour les musulmans au Pakistan et du côté chrétien de petites ONG au Pakistan, en contact avec des donateurs occidentaux. Donc ces accusations de blasphème et la défense des accusés, ça devient un business. Le gouvernement pakistanais fait-il quelque chose pour protéger les avocats comme vous ? Je pense que le gouvernement pakistanais subit une pression de ces religieux, parce qu’ils votent, et le gouvernement ne veut contrarier personne. Donc les avocats comme moi ne sont pas sa priorité : sa priorité ce sont les votes. Et il y a beaucoup de partis religieux : ils ont des députés au Parlement. Dans l’ensemble, les mosquées sont utilisées par les membres de ces partis religieux. Donc tous les vendredis, au lieu de parler de ce que Dieu a dit, de ce que le prophète a dit, de ce qu’on doit faire dans nos vies, ils soutiennent leurs propres partis politiques et ces congrégations religieuses. Donc ils sont assez influents. Et quand l’appel d’Asia Bibi était en court, le 8 octobre, et que le jugement était attendu pour le 21 octobre, pendant ces trois semaines, dans tout le pays, les partis religieux ont tenu des meetings, des conférences de presse, parlé à la télévision, disant qu’ils allaient tuer les juges de la Cour suprême et les avocats si Asia Bibi était libérée. J’ai 64 ans, je n’ai entendu parler nulle part dans le monde d’une situation où une organisation ose menacer la Cour suprême de son pays. Et même là, le gouvernement n’a pas arrêté ces gens. S’ils les avaient arrêtés, jugés pour sédition – parce que menacer les juges de la Cour suprême, qu’est-ce d’autre que de la sédition ? – et condamnés à de longues peines d’emprisonnements, je crois que les choses se seraient passées différemment. La Constitution, la loi, le Coran, tous disent qu’un accusé, quel qu’il soit, a un droit fondamental à un procès équitable. Alors pourquoi ces religieux le refusent-ils ? Cela signifie qu’ils salissent la Constitution, la loi, le Coran, et le gouvernement ne fait rien contre, et ne fait rien pour protéger les gens comme moi. Qu’est-ce qui devrait être fait dans le pays pour changer cette atmosphère ? Le gouvernement peut faire beaucoup de choses : accorder une protection de très haut niveau aux avocats qui comme moi se sont occupés de cas extrêmement important. Cela donnerait du courage aux autres avocats pour eux aussi s’en saisir. Ou la communauté internationale aurait pu me donner un prix prestigieux, comme le prix Nobel : cela m’aurait incroyablement protégé, personne n’aurait osé s’en prendre à moi. Mais je le dis avec tristesse : même le monde occidental, le monde chrétien, n’a pas pensé une seconde à ma protection en me donnant un prix des droits humains. Cela aurait complètement changé tout le système qui fonctionne autour du blasphème. Je demande à la communauté internationale, car le moment est arrivé, d’y penser, et d’accorder ce genre de prix. Je suis sûr que cela apporterait un grand changement, d’autant que le gouvernement pakistanais saurait que dorénavant, il s’expose aux critiques du monde entier s’il arrive quelque chose à cet homme.
Ce jeudi 10 octobre marquait la Journée mondiale contre la peine de mort. À ce jour, les deux tiers des pays dans le monde ont aboli la peine capitale, mais 55 pays continuent encore à la pratiquer. En tête des pays qui exécutent le plus figurent en 2018 la Chine, l’Iran, l’Arabie saoudite, le Vietnam et l’Irak. Les chiffres ont beaucoup baissé au Pakistan, mais le système judiciaire continue de prononcer des condamnations à mort, faisant de ce pays un des records en nombre de personnes dans les couloirs de la mort : il n’y a pratiquement pas de procès équitables, pas d’enquête de police approfondie, et la torture y est systématique pour extorquer des aveux. Entretien avec Kamran Arif, avocat et vice-président de la commission des droits de l’homme du Pakistan. Le Pakistan avait mis en place un moratoire sur les exécutions entre 2008 et 2014. Le pays avait suspendu toutes les exécutions, mais continuait à prononcer des condamnations à mort. L'attaque terroriste contre une école fin 2014 a sonné le glas de ce moratoire. Entre 2014 et 2019, plus de 1 800 personnes ont été condamnées à mort, et 520 ont été exécutées. Un chiffre gigantesque. RFI : En 2015 au Pakistan, il y a eu 333 exécutions, 89 l'année suivante, et depuis on observe une baisse constante, comment expliquez-vous cette tendance ? Kamran Arif : Le gouvernement à l'époque voulait montrer sa fermeté, à cause du nombre de morts dans ces attaques terroristes. Donc, il y a eu un pic dans le nombre d'exécutions. Et puis ce nombre s'est réduit graduellement. C'est aussi le résultat des pressions des organisations internationales. Ce chiffre est tombé à 14 exécutions en 2018, mais 347 condamnations à mort ont tout de même été prononcées. Il y a encore beaucoup à faire pour lever les barrières dans l'imaginaire des Pakistanais ? Nous sommes une société qui passe par des moments difficiles, avec beaucoup d'attaques terroristes, donc tout le monde veut se montrer ferme. Il y a eu tellement de violence, tellement de gens ont été tués, dans des milliers d'attaques terroristes, donc il n'y a pas de sympathie pour la vie de ceux qui les commettent. La sacralité de la vie s'est considérablement réduite. Les gens qui sont condamnés à mort sont considérés comme des criminels, même s'ils sont en fait innocents. Et puis il n'y a pas vraiment de débat, on a encore beaucoup de travail à faire. Mais la raison principale pour laquelle ce sera difficile d'abolir la peine capitale, c'est parce qu'elle est inscrite dans l'imaginaire populaire et qu'elle est considérée comme une sanction religieuse. Au Pakistan, la loi islamique domine. 32 infractions sont encore passibles de la peine de mort. Cela va du meurtre, au viol, au trafic de drogue, aux relations sexuelles hors mariage ou encore au blasphème. C'est une situation qui a empiré ces dernières années avec des manifestations et des lynchages par la foule ? Il y a 10 ou 15 ans, lorsque quelqu'un était accusé de blasphème, au moins ses avocats essayaient de faire sortir la personne de prison sous caution en attendant le procès. Mais aujourd'hui, elles sont très peu à le faire, car au moins lorsqu'elles sont en prison, elles sont en sécurité, même s'il faut les maintenir dans des cellules sous haute protection. Ça devient aujourd'hui très difficile de les défendre même lorsque les allégations de blasphème sont fausses. En plus de la corruption au sein de l'appareil judiciaire et policier, le véritable fléau contre lequel vous vous battez Kamran Arif, c'est l'utilisation systématique de la torture, pourtant interdite officiellement ? Dans les dossiers des enquêtes de police, on ne trouve pratiquement aucune preuve scientifique collectée. Il n'y a pratiquement pas d'utilisation de la police scientifique sur les scènes de crimes, sur les accusés, pas d'utilisation d'ADN, la police se base sur des déclarations orales. Et le plus facile pour qu'un accusé soit condamné, c'est d'obtenir ses aveux. La torture est très répandue. On ne peut pas avoir un système pénal correct et un procès équitable si la torture est généralisée. Je dirais qu'au Pakistan, la torture est en fait le principal système d'enquête. Kamran Arif a participé au dernier rapport avec la FIDH sur les enfants condamnés à mort, beaucoup n'ont jamais bénéficié de tests osseux ou de preuves scientifiques pouvant prouver qu'ils étaient mineurs au moment des faits. Et puis les pauvres et les marginalisés sont aussi les premières victimes du système judiciaire et de façon disproportionnée condamnés à mort dans le pays : ils n'ont pas les moyens de payer un bon avocat, qui peut leur éviter la torture et donc leur éviter de signer des aveux sous la contrainte.
durée : 00:54:25 - Grand Reportage - par : Aurélie Kieffer - En octobre dernier, la chrétienne Asia Bibi est acquittée du crime de blasphème pour lequel elle a été condamnée à mort en 2010 au Pakistan. Sa libération est un précédent historique mais son cas est loin d'être isolé. Plusieurs dizaines de Pakistanais restent condamnés à mort pour blasphème. - réalisation : Emmanuelle Faucilhon - invités : Laurent Gayer Chargé de recherche au CNRS-CURAPP
Pour aller un peu plus loin... BHATNAGAR Aryaman, "India-Pakistan: where do we go from here?", in International Politics and Society, 2019MIZOKAMI Kyle, "India vs. Pakistan: Who Wins in a War (And How Many Millions Could Die)?", in National Interest, 2019RASHID Ahmed, "Opinion | A Peace Plan for India and Pakistan Already Exists", Washington Post, 2019
Voyager plus cher avec le VGE Il sort à l'horizontale A l'aéroport de Roissy, Pascale Pascariello assiste à l'expulsion de 27 Pakistanais lors d'un VGE (Vol groupé européen) auquel collaborent plusieurs polices d'Europe. Malgré le budget en hausse obtenu par Sarkozy et Berlusconi pour l'organisme européen Frontex, le VGE est un charter qui coûte cher. Enregistrements : mai 10 - Mise en ondes & mix : Arnaud Forest - Réalisation : Pascale Pascariello